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 you look like you just saw a ghost (zoya)

Elijah Walker
Elijah Walker
les mauvaises décisions
les mauvaises décisions
  
you look like you just saw a ghost (zoya) IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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Spoiler:

RPs TERMINÉS : elila #1channing #1lexie #1mila #1elila #2zoya #1walkers #1sofia #1eliora #1eliora #2 (au bunyip) rhett #1eliora #3eliora #4eliora #5lexie #3channing #3mila #2gabrielle #1xmas 2022eliora #6eliora #7ji-yoon #1rhett #2zoya #2lexie #4eliora #8naomi #1mila #3zoya #3rhett #3eliora #9blake #1eliora #10 + blake #2dahlia #1rhett #4walkers #3eliora #15eliora #16 (au)channing #6 (au)eliora #11savannah #1eliora #12mila #4zoya #4channing #4lexie #5walkers #4micah #1eliora #14naomi #2vivian #1eliora #17 (au)channing #7

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AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
DC : /
PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t55857-i-can-hear-the-sound-of-breaking-down-eli
https://www.30yearsstillyoung.com/t44486-elijah-king-of-the-clouds

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Message(#)you look like you just saw a ghost (zoya) EmptyJeu 28 Avr 2022 - 8:42



( You look like you just saw a ghost )
@ZOYA LEWIS & ELIJAH WALKER


(  novembre 2021 – école d’architecture, université du Queensland ) Le retour au bercail d’Elijah Walker ne s’était jusqu’à présent pas déroulé de manière aussi fluide qu’escompté, et cette observation se vérifiait dans à peu près toutes les sphères de sa vie. Sur le plan familial, les interactions de ces dernières semaines avaient, dans l’ensemble, été marquées par de la tension, de la méfiance à son égard, de l’agressivité latente voire une franche hostilité par moments. Sur le plan personnel, il pataugeait tant dans les cartons qui jonchaient le luxueux loft dans lequel il venait d’emménager, que dans ses émotions qui étaient prédominées par de la confusion et une angoisse fluctuante depuis qu’il s’était retrouvé déraciné de la vie qu’il avait si soigneusement bâtie au cours des dix-neuf dernières années. Quant au niveau professionnel… s’il avait tout fait pour préparer convenablement son entrée en fonction, prévue pour l’année académique prochaine dont le coup d’envoi était fixé au 1er février prochain, c’était sans compter le départ prématuré de sa prédécesseuse qui avait mené à un appel en catastrophe de la part de la faculté d’architecture. Le voilà à reprendre à la volée la supervision du projet final de Recherche en Environnement et Durabilité des étudiants en dernière année d’architecture, et malgré sa grande confiance en sa propre personne, Eli se sentit frappé de plein fouet par le syndrome de l’imposteur dès la première fois qu’il mit les pieds dans cette salle de classe qu’il n’était pas censé découvrir avant plus de trois mois.


Heureusement pour Elijah, il ne tarda pas à retrouver son aisance habituelle au contact de son public, quand bien même il gardait l’impression de ne pas comprendre grand-chose à ce qu’il était censé leur apporter au sein d’un projet qu’ils portaient déjà sans lui depuis des mois. Il fallait dire qu’il avait également de la chance d’être au contact d’étudiants avertis et passionnés, plutôt que d’être un remplaçant chargé du cours de biologie d’élèves de quatorze ans en plein quartier chaud de Chicago – dans ce cas-là, sa gueule d’ange et ses anecdotes colorées ne lui auraient peut-être pas été aussi utiles pour séduire l’assemblée.

Aujourd’hui était une journée particulièrement importante pour les étudiants, qui étaient en train d’organiser l’exposition consacrée à leurs projets respectifs qui aurait lieu deux semaines avant leur proclamation. Les préparatifs battaient leur plein, et la faculté avait prévu la présence d’un photographe pour la matinée, afin que les étudiants pussent déjà lui faire leurs demandes relatives à chacun de leurs projets et bénéficier de quelques clichés préliminaires des maquettes qui trônaient fièrement au centre des tables. Le photographe en question étant manifestement en retard, Elijah commença par passer en revue les modifications qu’il avait demandé aux uns et aux autres d’effectuer pour aujourd’hui. L’une de ses étudiantes lui fit signe pour lui demander d’approcher, excitée de lui faire part de son intention d’assurer l’ensemble de l’isolation de son bâtiment par l’utilisation de matières organiques. Les yeux brillants, Eli se perdit aussitôt dans le récit de son propre projet d’utiliser des champignons comme isolants dans ses futures constructions, et l’ensemble des oreilles à sa portée se retrouvèrent vite suspendues à ses lèvres. « Et donc, en utilisant la vieille sciure pour nourrir le mycélium, on peut le faire grandir dans n’importe quel moule et le laisser sécher dès qu’on est satisfait de la croissan– » Sa voix s’évanouit comme neige au soleil alors que son regard fut attiré par le mouvement de la porte de la classe qui s’ouvrait, pour laisser entrer une silhouette et un visage plus que familiers. Ses yeux s’écarquillèrent et, en déglutissant, il constata que sa bouche et sa gorge étaient devenus si sèches qu’il aurait aussi bien pu être constitué tout entier de papier de verre.

En jetant un coup d’œil à l’attirail de photographie qu’elle trimballait d’une main, il comprit qu’il avait sous les yeux le photographe. Sauf qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un photographe, mais bien de nulle autre que Zoya Lewis, celle-là même qui l’avait tiré du fond du trou six ans plus tôt, s’était frayé un chemin dans son cœur qui avait pourtant juré ne plus jamais laisser entrer quiconque, avait vécu deux années de passion plus ou moins régulière à ses côtés, avant de sortir définitivement de sa vie après avoir été éconduite par un Elijah dominé par ses craintes et ses réticences. Voilà plus de trois ans qu’il n'avait plus vu son visage, ni eu de ses nouvelles. Il se força à sortir de sa torpeur en se raclant la gorge. « Ah, euh – vous allez pouvoir vous mettre au travail, on dirait bien qu’on est au complet pour aujourd’hui ! » finit-il par s’exclamer à l’intention de sa classe, dont certains étudiants le regardaient avec perplexité, laissant entendre que le moment d’égarement qu’il venait de traverser n’était nullement passé inaperçu.

Eli tenta d’intercepter le regard de Zoya, mais cette dernière semblait résolument le fuir maintenant que leur premier échange visuel, prolongé par leur choc à tous les deux, avait pris fin. Il était encore en train d’accuser le coup lorsqu’il prit enfin conscience d’un détail – et pas des moindres – aux côtés de la jeune femme, et qui fit s’écarquiller ses yeux une nouvelle fois : de sa main qui n’était pas occupée par son matériel de travail, Zoya tenait à bout de bras une poussette. Les questions se mirent à fuser dans son esprit confus, sans qu’il sût quelle posture adopter face à ce trop-plein d’informations auxquelles il n’aurait su se préparer.

( Pando )


Dernière édition par Elijah Walker le Lun 6 Juin 2022 - 20:01, édité 2 fois
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Message(#)you look like you just saw a ghost (zoya) EmptyJeu 28 Avr 2022 - 11:47

you look like you just saw a ghost - ft    @Elijah Walker #1  

Novembre 2021. Elle est stupide, Zoya. Elle est stupide de s’être mis à dos la plupart de ses proches parce qu’elle a été assez stupide pour se volatiliser pendant une semaine durant en road trip improvisé avec une amie de longue date, sans donner de nouvelles à ses proches et notamment son meilleur ami qui gardait sa fille en attendant. Tout le monde s’est fait un sang d’encre pour elle, sauf que Zoya ne l’a pas vu de cet œil. Normal donc que ses ami(e)s lui tournent le dos, surtout quand, au lieu de se la fermer et juste acquiescer à leurs mots, ceux la qualifiant d’irresponsable et d’immature – entre autres – elle trouve le moyen de retourner la situation et leur dire que c’est eux, le problème. Telle une gamine capricieuse qu’elle peut être parfois, Zoya a adopté le pire comportement qu’elle puisse avoir face à des proches juste inquiets pour elle, et pour sa fille. Parce qu’elle semble oublier parfois la Lewis qu’elle est mère, qu’elle n’est plus en droit de penser à elle, et uniquement à elle, et qu’elle doit penser pour deux. Elle est révolue cette période où elle pouvait vagabonder à droite et à gauche, partir sur un coup de tête à l’autre bout du monde pour ce projet de dernière minute sans se soucier de laisser quelqu’un derrière. C’était sa vie, celle qu’elle aimait, cette même vie qui lui manque et qu’elle regrette de jour en jour. Tout comme elle regrette d’avoir de telles pensées alors qu’elle pose son regard dans les yeux d’un bleu perçant de sa fille, celle qu’elle aime quand beaucoup se pose la question à ce sujet, se demandant même si parfois, Zoya n’aurait pas juste envie de laisser sa fille derrière elle. Et ils se trompent, et c’est sûrement ce qui agace le plus la jeune mère quand elle aimerait être à la hauteur. Être cette mère modèle pour Chloe, être celle qui arrive à la réconforter quand elle a une crise de larmes en plein milieu de la nuit, être celle qui comprend pourquoi sa fille se met subitement à pleurer et comprendre ce dont elle a besoin à l’instant T. Elle angoisse Zoya face à ses responsabilités nouvelles, celles qu’elle endosse depuis neuf mois maintenant. Des responsabilités face auxquelles elle a l’impression d’être incapable d’y faire face et qui la font se dire qu’il serait peut-être temps qu’elle envisage de lui en parler…

Lui en parler, à lui, le père de sa gamine. Ce Freddy Mulligan de malheur, celui à qui elle a tenté de révéler la nouvelle en janvier dernier mais qui a juste été odieux avec elle, au point qu’elle est revenue sur sa décision. Mais si elle estimait valoir mieux que lui, aujourd’hui, le doute s’immisce en elle. Sa fille a le droit de connaitre son père et surtout, parce que Zoya en est à un stade où elle a une faible estime de sa personne – chose rare en temps normal – elle pense que Chloe serait surement mieux et plus heureuse avec son père et donc avec l’acteur. Elle l’envisage de plus en plus surtout le soir, alors qu’elle regarde sa fille paisiblement endormie et qu’elle laisse ses idées vagabonder et l’émotion la submerger.

Aujourd’hui, c’est à l’université du Queensland qu’elle a rendez-vous et elle n’a trouvé personne pour lui garder Chloe – normal me diriez-vous. Elle n’a donc d’autres choix que d’amener sa fille avec elle pour ce meeting avec des étudiants en troisième année d’architecture, avec qui elle a déjà eu un premier contact, du moins avec leur directrice de projet qui a eu son contact par la mère de Zoya, particulièrement admirative du travail de la jeune femme. C’est donc sur le campus qu’elle débarque avec son matos dans un bras, le reste de l’attirail dans la partie inférieure de la poussette de la petite qu’elle tient de son autre main libre. Le parcours est d’ailleurs périlleux jusqu’à la salle d’exposition et une fois que Zoya s’y trouve, un étudiant à la gentillesse de lui ouvrir et lui tenir la porte « Thank you mate ». En pénétrant dans la salle, elle ne remarque pas tout de suite ce regard qui se pose sur elle, ce regard familier qu’elle ne croise pas parce qu’elle est bien trop occupée à batailler avec son attirail. Elle dépose sur une table à proximité de l’entrée son matériel et alors que la salle était plongée dans un silence, celui-ci vient à être interrompu par une voix masculine. « Ah, euh – vous allez pouvoir vous mettre au travail, on dirait bien qu’on est au complet pour aujourd’hui ! ». Zoya se fige. Elle se fige parce que même sans poser son regard sur la personne qui vient de prendre la parole, elle reconnait celle-ci sans l’ombre d’un doute. Sa raison lui dicte que c’est impossible et pourtant sa vue lui confirme ce qu’elle pensait. Elijah Walker. Qu’est-ce qu’il fou là au juste, lui ? Qui l’a invité ? Est-ce une caméra cachée ? Une mauvaise blague ? Mille questions viennent à s’immiscer dans l’esprit de la photographe alors que son regard repose désormais sur la silhouette de l’homme qu’elle a fréquenté par le passé. Celui dont elle a été éperdument amoureuse au point de lui proposer de vivre à ses côtés, acceptant une certaine stabilité dans sa vie quand elle avait pourtant cette âme vagabonde et ce besoin grisant de liberté. Pourtant, pour lui elle aurait été capable de faire cette concession, mais il ne lui en a pas laissé l’opportunité de la faire, tirant ainsi un trait définitif sur leur relation. Dire que Zoya ne lui en a pas tenu rigueur serait un pur mensonge et toute la haine qu’elle a pu éprouver à son égard suite à ça semble renaitre alors qu’elle croise son regard, au point qu’elle préfère détourner le sien. A la place, ce sont les regards des étudiants sur elle, et plus particulièrement sur la poussette et donc sur sa fille qui la font réagir « Désolé pour le retard, guys.  Je vous présente Chloe et cette fois, elle retrouve le regard de son ex, une fraction de secondes pour la précision qu’elle s’apprête à apporter ma fille » Son regard est mauvais à son attention et il y a une certaine revanche qu’elle prend en formulant cette phrase. C’est moche mais c’est une façon de lui faire entendre un certain i moved on sans lui. « Etant donné que je vais être celle qui va fournir le plus de travail aujourd’hui en photographiant vos maquettes, je me suis dit que vous apportez un peu de travail supplémentaire ne vous ferez pas de mal » Quelques rires résonnent dans la salle, ses lèvres à elle s’étirent d’un sourire jusqu’à ce qu’elle retrouve un certain sérieux « Par contre, vous êtes… ? » demande-t-elle à l’attention d’Elijah. «  C’est avec Miss Hopkins que j’ai échangé. Pas avec…  elle s’interrompt et adopte cet air de dédain vous ».

Tout le monde se met en place, et après avoir sorti son appareil photo et s’être approché d’un premier groupe lui présentant son projet, lui expliquant ce qu’ils aimeraient mettre en avant en particulier à travers ses photos, Chloe se met à s’agiter dans sa poussette, commençant à pleurer « Désolé » fait-t-elle en se penchant pour attraper sa fille, la dodelinant doucement dans ses bras « Sshtt, Chloe ». Si Zoya paraissait confiante jusqu’à présent, la panique la saisit à nouveau en voyant sa fille agitée de la sorte, ses pleurs un peu plus prononcés à mesure qu’elle tente de l’apaiser. Elle s’éloigne un peu de la table, se mettant à l’écart « S’il te plait, calme-toi sweet heart » murmure-t-elle, après avoir tenté de lui donner, en vain, sa sucette.


(c) ANAPHORE

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Message(#)you look like you just saw a ghost (zoya) EmptyMar 10 Mai 2022 - 9:20



( You look like you just saw a ghost )
@ZOYA LEWIS & ELIJAH WALKER


(  novembre 2021 – école d’architecture, université du Queensland ) Le temps semble s’arrêter autour d’Eli tandis qu’il peine à intégrer la scène qui se déroule sous son regard ébahi. L’espace de quelques instants, il se dit qu’il doit y avoir erreur, tant la coïncidence paraît énorme. Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on croise, dans sa salle de classe et après quatre ans d’un silence radio, celle avec qui on a partagé tant de moments si privilégiés à l’autre bout de la planète. Rien n’aurait pu l’y préparer, et il n’y aurait probablement pas cru quand bien même l’en eût-on averti. Peinant à dissimuler combien il est déstabilisé, Eli se gratte la nuque en se raclant la gorge – puis, leurs regards se croisent et là, Elijah perd pied.

Il se retrouve alors projeté six ans en arrière, au moment où il ouvrit les yeux dans une salle inconnue et aseptisée, décorée uniquement par des câbles multicolores et des moniteurs affichant des courbes dansant sur le rythme des bips stridents, seul son à venir briser le silence de plomb qui régnait dans la chambre d’hôpital. Il mettra un long moment à comprendre qu’il venait de se réveiller près de douze heures après avoir frôlé la mort. Une petite folie qui lui aura valu une réanimation cardio-pulmonaire, un trajet à plus de cent kilomètres à l’heure dans les rues de Manhattan jusqu’à l’hôpital le plus proche, l’administration intraveineuse des antidotes en dépit desquels ses pupilles resteront longuement sans l’ombre d’une réaction – avant, finalement, le retour à une stabilité toute relative au prix des nerfs d’une équipe médicale qui aura cru, à plusieurs reprises, l’avoir perdu définitivement avant de se voir quelque peu rassurée. Des heures durant, Eli alterna entre un sommeil profond et quelques secondes d’éveil dont il ne conservera aucun souvenir, avant de sombrer à nouveau dans le noir le plus total. Lorsqu’il finit par reprendre conscience pour de bon, avant de parvenir à s’orienter ou même d’entrouvrir ses paupières engourdies, la première chose qui le frappa fut la douleur – elle était lancinante, sourde lorsqu’il expirait et fulgurante lorsqu’il inspirait. C’est que son voyage à deux doigts de la mort lui avait coûté quelques côtes cassées lors des tentatives successives de le réanimer dans l’ambulance et à l’hôpital. Eli grimaça inconfortablement avant d’entrouvrir les yeux, aussitôt aveuglé par les néons de ce qu’il identifia lentement comme sa chambre d’hôpital. L’expérience était pour le moins désagréable, tout lui était pénible – la douleur, les lumières vives, les bips stridents, la nausée, le sentiment d’être complètement déboussolé. La tentation de se rendormir pour échapper à tout cela était puissante – mais à ce degré d’inconfort, cela ne lui semblait tout bonnement pas possible. Renonçant à se redresser tant la douleur le gênait, Eli préféra tourner légèrement la tête à sa gauche, s’efforçant d’ignorer la sensation nauséeuse qui l’assaillit de plus belle à cause de ce simple mouvement. Il fallut une poignée de secondes pour que son regard quelque peu vaseux ne se focalise, et il fut surpris de reconnaître une silhouette familière. Plus surpris encore lorsque, quelques secondes plus tard, il identifia Zoya, assise à ses côtés, un air visiblement anxieux se dessinant sur ses traits sculpturaux. Eli ne parvint pas à parler – pas seulement parce que ses cordes vocales avaient été fameusement bousculées lors des intubations à répétition, mais aussi et surtout parce que les mots lui manquèrent. Les émotions se bousculèrent dans son esprit complètement dépassé par la situation, tandis que peu à peu, il prenait la pleine mesure de ce qui avait causé son arrivée à l’hôpital. Cette dose grotesque d’héroïne par-dessus tous ces cachets qu’il avait pris pour arrêter de réfléchir, et qui avait manqué, de peu, de l’envoyer directement vers l’au-delà. La honte, le désespoir et le regret de ce qu’il avait fait se bousculèrent dans son esprit fatigué, tandis que le submergeait l’émotion de la voir, présente dans un moment si critique alors que leur relation s’était toujours voulue tout ce qu’il y avait de plus informel. Il resta muet, mais ses yeux bleus suffirent à lui exprimer tout ce qu’il ressentait alors que des larmes se mirent à couler silencieusement le long de ses joues mal rasées.

Un même échange de regards dans le plus grand des silences était en train de se produire actuellement, mais aux connotations si différentes de ce moment d’horreur en 2015. Sept ans auparavant, c’était du soutien et de la bienveillance qu’il avait décelés dans ses prunelles inquiètes, là où désormais, il n’y avait plus que de la froideur et de la colère. Il aurait dû s’y attendre – après tout, c’était lui qui, de manière aussi lâche qu’insensible, avait brutalement mis fin à leur relation au moment où Zoya avait voulu donner davantage de sens à cette dernière. Ce qu’ils avaient vécu était difficilement définissable : ils ne s’étaient jamais qualifiés de couple à proprement parler, n’avaient jamais été du genre à s’épancher sur leurs sentiments, mais deux ans durant, en dépit des périodes régulières et prolongées pendant lesquelles une distance considérable les séparait, leur cœur à chacun avait été réservé à l’autre. À partir de ce jour où il s’était réveillé à ses côtés dans cette chambre d’hôpital, ils n’avaient cessé de se rapprocher, partageant autant de passion que de réconfort. En dépit de sa fierté et de son indépendance frôlant l’obstination, Eli s’était surpris à se reposer sur Zoya dans son difficile combat contre la dépendance, et son chemin semé d’embûches vers l’abstinence. Puis, finalement, lorsque vint l’opportunité pour eux de partager un peu plus de stabilité après deux ans d’une relation pour le moins floue, Eli avait pris peur, rattrapé par les vieux démons qu’avait autrefois éveillés en lui sa rupture avec Gina. Ainsi prit brutalement fin leur idylle atypique – Eli s’était convaincu que c’était pour le mieux, mais, au fond de lui, il savait que la lâcheté de sa réaction se rapprochait de la cruauté, quand bien même celle-ci n’avait pas été infligée volontairement.

Il s’était efforcé de ne pas penser à Zoya depuis, et petit à petit, ce chapitre de sa vie s’était clos de manière, pensait-il, définitive. Jusqu’à maintenant, alors que se croisaient leurs regards perplexes à tous les deux. S’efforçant de garder une certaine contenance, Eli affichait un air aussi imperturbable que possible, bien que ses grands yeux bleus trahissaient un certain chamboulement. Zoya, quant à elle, ne dissimula nullement son hostilité lorsqu’elle l’interpella avec une franchise frôlant la grossièreté. Bien conscient des dizaines de paires d’oreilles curieuses tendues dans sa direction, Eli fit profil bas, répondant décidant de faire comme si de rien n’était tant qu’il n’était pas en mesure de lui parler à l’abri des spectateurs. « Miss Hopkins a pris sa retraite de manière anticipée – je la remplace un peu plus tôt que prévu », expliqua-t-il simplement, sans relever le regard méprisant qu’elle lui avait lancé en lui adressant la parole. Eli continua à contempler Zoya alors que celle-ci fit volte-face pour s’intéresser aux étudiants qui s’affairaient autour d’eux, et il se demanda ce qu’il avait pu faire pour se retrouver dans une situation pareille. Il ne put d’ailleurs pas non plus détacher ses yeux incrédules du bébé que Zoya finit par tirer de son berceau, des dizaines de questions se bousculant dans son esprit confus. Il ne sut trop quoi faire tandis que Zoya semblait de moins en moins  à l’aise au fur et à mesure que s’amplifièrent les pleurs du petit être qu’elle berçait dans ses bras. Eli s’efforça de détacher son regard de la jeune femme, peu soucieux de la dévisager alors qu’elle était visiblement mal à l’aise, et préférant reporter son attention sur les étudiants qui l’interpellaient avec des questions en tous genres.

Il ne tarda toutefois pas à être à nouveau distrait lorsque retentit le bruit d’une porte qui se fermait, emportant avec lui également les pleurs devenus distants du bébé. D’un air perplexe, Elijah leva les yeux et constata de ses yeux ce que ses oreilles avaient déjà deviné : Zoya venait de quitter la pièce. Quelques étudiants semblaient perplexes, tandis que la plupart s’étaient aussitôt reconcentrés sur leurs projets respectifs, pressés par le temps. « Excusez-moi, je reviens dans cinq minutes », annonça-t-il à la classe, qui ne lui témoigna globalement pas beaucoup d’attention non plus. Il se dirigea rapidement vers la porte du local, avant de s’engouffrer à son tour dans le couloir. Il y vit une Zoya qui, progressivement, parvenait à faire retrouver un peu de calme à son bébé qui restait toutefois quelque peu agité. « Zoya ? »  Prudemment, il la rejoignit, la surplombant de près d’une tête. Elle leva les yeux vers lui, et leurs regards se croisèrent à nouveau, dans ce même angle qui avait autrefois été si enivrant. Un imperceptible frisson traversa le corps engourdi d’Eli. « Je peux faire quelque chose ? », demanda-t-il, quelque peu maladroitement.

( Pando )


Dernière édition par Elijah Walker le Lun 6 Juin 2022 - 20:01, édité 2 fois
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Message(#)you look like you just saw a ghost (zoya) EmptyDim 15 Mai 2022 - 20:04

you look like you just saw a ghost - ft    @Elijah Walker #1  

Novembre 2021. Il est clair que si Zoya avait été prévoyante, elle ne se retrouverait pas actuellement avec sa fille dans les bras, en plein milieu d’un rendez-vous professionnel. Ce n’est pas faute que ses proches l’aient avertie à maintes reprises de joindre le day care proche de chez elle pour obtenir une place pour Chloe. Une chose à laquelle elle n’a évidemment pas pensé par elle-même quand cette grossesse lui ait tombé dessus un peu par hasard et qu’elle a tout de même décidé de garder l’enfant parce que tomber enceinte de Chloe était l’unique chance d’en avoir un. Il y en a bien des choses auxquelles elle n’a pas pensé, comme la responsabilité et la maturité que cela incombait de devenir mère, qualités qui ne font définitivement pas partie de ses attributs. Elle en a conscience elle-même, surtout actuellement quand elle s’est fâchée avec tout le monde et que cela explique aussi pourquoi, aujourd’hui, elle se retrouve sans personne pour lui garder sa fille. Parce que c’était la solution de facilité en attendant – en attendant on ne sait trop quoi finalement puisqu’à l’heure qu’il est, elle n’a toujours pas fait les démarches nécessaires. Il y avait toujours sa famille ou encore Trent pour lui garder la petite en dernière minute. Des personnes qui se sont toujours débrouillés pour lui venir en aide et pourtant, aujourd’hui, pas une seule de ces personnes n’a pas été déçu par son comportement. Un comportement qu’elle pourrait justifier si elle en prenait la peine et acceptait de reconnaitre qu’elle a cruellement besoin d’aide. Non, à la place, elle a choisi de ne rien leur dire et de se fâcher avec chacun d’eux. Clever.

Alors c’est déjà quelque peu anxieuse qu’elle entre dans cette salle de classe. Un tiers de stress parce qu’elle va à la rencontre de ses étudiants pour la première fois et qu’il y a, comme tout nouveau projet, une part de stress toujours omniprésent, même quand on s’appelle Zoya Lewis. Les deux tiers restants sont évidemment dû à une Chloe particulièrement agitée, qui a très peu dormi de la nuit, tout comme elle. Mais le taux d’anxiété supplémentaire, elle ne l’avait pas du tout vu venir la brune. Celui provoqué par ce fantôme du passé, sorti de nulle part. Celui qu’elle ne pensait jamais revoir, celui dont elle s’est accoutumée à son absence après avoir eu de longs mois bien difficiles par sa faute. Parce que oui, elle rejettera toujours la faute sur lui, sur lui qui a pris la décision de mettre fin à leur relation quand pourtant, cette fois, Zoya estimait n’avoir pas commis d’impaires.  

Elle en a commis par le passé, notamment dans sa relation avec Maxwell, où elle a été bien trop distante avec lui pour ne pas mériter de se faire larguer par ce dernier. Elle en prend toute la responsabilité d’ailleurs, encore aujourd’hui, estimant avoir laissé de coté leur relation parce qu’elle avait besoin de profiter de sa liberté offerte par son travail et qu’elle ne voulait dépendre de personne. Mais voilà, avec Elijah, c’est tout le contraire qu’elle a voulu faire. Sûrement parce qu’elle a retenu la leçon de son passif amoureux, Zoya a proposé à l’architecte qu’elle s’établisse avec lui à New York, ville dans laquelle il vivait. Elle était prête à ce sacrifice – façon de parler – elle était prête à accepter plus de stabilité avec lui, chose qu’elle n’avait jamais envisagé auparavant. Prête à laisser sa vie australienne derrière elle, pour lui. Pour lui, celui qu’elle a cru voir mourir sous ses yeux alors qu’il a été victime d’une overdose dont elle en gardera à tout jamais les images ancrées dans ses souvenirs. Elle n’oubliera jamais ces douze heures qui lui ont paru une éternité, qui ont fait aussi pour elle écho au coma dans lequel son frère a été plongé suite à son accident de surf quelques mois plus tôt. Cette peur qui l’a traversé, la culpabilité aussi de se dire qu’elle n’a rien fait pour éviter le pire, quand elle était pourtant consciente des problèmes qui étaient les siens. C’est pour toutes ces raisons qu’elle n’a pas quitté son chevet, qu’elle a attendu qu’il reprenne connaissance et qu’elle a été la première personne à lui tenir la main à son réveil. Celle qui est venu lui essuyer doucement ces larmes qui ont perlé le long de ses joues aussi et celle qui, à partir de ce jour, ne l’a plus réellement quitté.

Avec le recul, Zoya s’est rendue compte de tout ce qu’elle a pu faire pour Elijah, quand elle a été incapable de le faire pour quelqu’un d’autre, même encore aujourd’hui. Preuve que dès le départ, elle a eu cette attache particulière avec lui, ces atomes crochus inexplicables avec le Walker. Elle a été le soutien sans faille pour lui, même à des milliers de kilomètres, prenant toujours la peine de l’appeler une fois voire deux par jour, juste pour lui conter sa journée. Enfin, ça, c’est l’excuse qu’elle a toujours trouvée pour justifier ses appels quand il s’agissait, en réalité, d’un moyen de savoir s’il allait bien et s’il n’avait pas replongé – ou du moins, s’il n’était pas tenté de le faire. Finalement, avec le temps et les rencontres, les sentiments se sont entremêlés dans cette relation purement amicale, et c’est ainsi que Zoya Lewis est tombée éperdument amoureuse d’Elijah Walker.

Et si l’histoire parait belle, elle appartient désormais au passé si bien que les rapports entre les deux sont bien différents aujourd’hui. C’est la première fois qu’elle le revoit depuis des lustres et elle est incapable de montrer autre chose que du dédain et de la déception par ses paroles  « Miss Hopkins a pris sa retraite de manière anticipée – je la remplace un peu plus tôt que prévu » « Evidemment ! Et de tous les enseignants disponibles sur cette terre, il a fallu que son remplaçant soit votre personne, Elijah Walker ». Zoya en a rien à faire des regards stupéfaits que se lancent les étudiants entre eux, de tous ces regards curieux aussi et interrogateurs qui se posent sur sa personne, quand elle a le toupet de s’adresser à lui de la sorte. Oh, elle a voulu jouer celle qui ne le connaissait pas, la preuve, elle lui a demandé qui il était mais il n’a même pas pris la peine de répondre. Et à ses yeux, l’exposer lui de la sorte devant ceux qui semblent être désormais ses étudiants lui est totalement égal.

L’ignorance reste toutefois le meilleur des mépris, et si Madame Hopkins aurait été sa première interlocutrice, si elle avait été présente dans cette salle de classe, c’est finalement vers les élèves en architecture qu’elle préfère se tourner. Mais l’échange n’est que de courte durée parce que Chloe, qui se trouve dans ses bras, ne cesse de brailler encore et encore. Et malgré les dodelinements de sa mère, malgré la tentative de la sucette dans sa bouche, de son doudou koala favori puis de cet objet à mâchouiller pour calmer la potentielle poussée de dents, rien n’y fait et Zoya est résignée à sortir de la classe au bout d’une dizaine de minutes. Lorsqu’elle se retrouve dans le couloir, Zoya sent l’angoisse la rattraper, celle à laquelle elle est confrontée depuis plusieurs semaines déjà quand elle se retrouve seule avec sa fille, et d’autant plus ces derniers jours quand elle a l’impression d’être seule pour de bon… « Zoya ? » Et cette voix agaçante qui lui parvient aux oreilles. Cette voix qui la fait sursauter alors qu’elle émane de derrière elle. Cette voix qu’elle a tant aimée et dont elle en déteste la résonnance désormais. Elle n’a pas besoin de se retourner pour savoir que c’est lui. Qu’est-ce qu’il veut ? « Je peux faire quelque chose ? » Oh, faire quelque chose ? Le voilà qu’il souhaite l’aider maintenant ? Zoya s’est retournée pour l’entendre faire sa proposition est un sourire ironique a pris place sur ses lèvres alors qu’elle dodeline encore Chloe qui s’est calmé… un tant soit peu « Déguerpir le plancher peut-être parce que ta présence me file de l’urticaire ? Tu ne peux rien faire pour m’aider, Elijah elle marque une pause avant de reprendre A moins que tu sois devenu expert en bambin depuis le temps manquerait plus que ça tiens, qu’il soit devenu père lui aussi et même si c’est le cas, j’en veux pas de ton aide ! ». Zoya sent la colère la ronger et nécessairement, son état déteint sur sa fille qui échappe sa sucette de sa bouche, celle-ci tombant par terre et roulant au sol, et se met à hurler et merde dit-t-elle alors qu’elle tente de se pencher pour la ramasser mais abandonne l’idée quand Chloe se met encore plus à pleurer. Il est difficile pour Zoya de ne pas sentir sa gorge se serrer, démunie une fois de plus, quand cette énième crise s’ajoute à tout le reste et la présence d’Elijah n’arrange en rien. Elle tente de prendre sur elle, se focalise sur sa fille qu’elle serre contre elle « Chloe, please… » Zoya inspire profondément, fait tout pour ne pas craquer, car c’est décidément la dernière chose qu’elle souhaiterait devant Elijah. « Va-t’en, Eli’ ».



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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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Message(#)you look like you just saw a ghost (zoya) EmptyLun 6 Juin 2022 - 20:00



( You look like you just saw a ghost )
@ZOYA LEWIS & ELIJAH WALKER


(  novembre 2021 – école d’architecture, université du Queensland ) Si Eli se sentait gagné par des émotions aussi intenses que perturbantes, et que son inconfort était perceptible sur son visage habituellement imperturbable même dans les situations les plus délicates, ce n’était manifestement rien à côté de la contrariété évidente que Zoya ne cherchait même pas à dissimuler. Elle n’avait visiblement rien perdu de son caractère flamboyant, et ne se semblait pas se sentir concernée par les codes de bienséance qui lui auraient certainement suggéré de se contenir davantage en présence des dizaines d’étudiants dont les oreilles de certains étaient clairement tendues dans leur direction, la curiosité piquée par la tension palpable entre les deux protagonistes. Il avait toujours adoré ce caractère bien trempé, qui avait été la raison pour laquelle Eli s’était vu aussi attiré par la jeune femme dès leur première rencontre, des années auparavant. La langue bien pendue de Zoya l’avait interpellé alors qu’elle n’était qu’une inconnue chargée d’immortaliser l’inauguration d’un prestigieux immeuble dont il avait été chargé de la conception. Eli n’oubliera jamais la façon dont elle avait remis à sa place un trader un peu trop désinhibé qui avait jugé opportun de venir la déranger alors qu’elle était très visiblement occupée à immortaliser les invités de l’événement. Ils partageront d’ailleurs de nombreuses blagues tout au long de la soirée aux dépens de l’air dépité et penaud avec lequel le grossier personnage n’avait pas tardé à détaler, sans demander son reste après avoir fait les frais de la répartie acérée de Zoya. Cette dernière s’était en revanche montrée beaucoup plus réceptive aux attentions, par ailleurs largement plus adéquates, du jeune architecte, dont elle ignorait encore que les pupilles n’étaient pas dilatées que par l’attirance qu’il nourrissait à son égard. D’ailleurs, lorsqu’elle découvrit, assez rapidement par ailleurs, ce qu’il avait l’habitude d’ingérer –quoiqu’elle n’en connaîtrait les quantités exactes que bien plus tard–, Zoya fut loin de s’en formaliser, le rejoignant même occasionnellement dans l’un ou l’autre trip lors de leurs rencontres bientôt régulières  en soirée.

C’était, là aussi, quelque chose qu’Eli avait apprécié chez sa comparse de l’époque. Jamais une once de jugement n’était venue teinter le discours de cette dernière, pourtant régulièrement exposée à la sévérité des vices d’Elijah. C’est que, dans la mesure où, les premiers mois suivant leur rencontre, ils ne se retrouvaient que dans des contextes abondamment arrosés, elle ne l’avait que rarement vu sobre. Les nuits de passion qu’ils commencèrent à partager de plus en plus régulièrement se poursuivaient par des matinées passées ensemble, à discuter de tout et de rien autour d’un petit-déjeuner comme deux vieux amis, et lors desquelles il était déjà arrivé, alors que ses consommations augmentaient progressivement au fil des mois, qu’Eli présente des signes de manque plus ou moins bien camouflés. Si Zoya avait peut-être repéré certains d’entre eux, elle ne les avait toutefois jamais relevés. Il lui était bien arrivé de lui faire part, ponctuellement et de manière détournée, de ses inquiétudes concernant son mode de vie pourtant catastrophique, mais jamais elle n’avait fait preuve de jugement ou de désapprobation à son égard.

Voilà qui avait décidément bien changé depuis – désormais, bien plus que ce qu’il pouvait dire ou faire, c’était sa simple présence qui suscitait la désapprobation de la photographe. Elle ne se garda pas de lui en faire part en présence des dizaines de témoins dont la perplexité était manifeste. Lorsqu’elle prononça son nom, quelques instants seulement après avoir fait mine de ne pas le connaître, elle sembla le faire à contre-cœur, comme si les mots, pratiquement crachés, lui écorchaient la langue. Eli, fort des années durant lesquelles sa mère lui avait religieusement inculqué une politesse à toute épreuve, ne se laissa pas déstabiliser davantage qu’il ne l’était déjà et se contenta d’une espèce de hochement de tête poli, s’abstenant de potentiellement jeter de l’huile sur le feu en formulant une réponse qui agacerait davantage Zoya. Ceci eut au moins pour mérite d’abréger cet échange pour le moins sensible, au terme duquel  elle tourna les talons dans le but manifeste de l’ignorer superbement. Il ne s’en formalisa pas – à vrai dire, il ne souhaitait lui-même pas prendre le risque de reprendre une conversation tant qu’ils n’étaient pas seuls.

Ceci était toutefois sans compter la crise de larmes de la petite Chloe et le départ précipité de Zoya de la salle de classe, qu’Eli se sentit incapable d’ignorer, poussé par son côté mêle-tout qui avait décidément choisi le meilleur moment pour faire son apparition. Quelques secondes suffirent pour lui faire regretter sa décision – à l’instant où il aperçut le sourire dénué de joie sur le visage de son ex, suivi d’une réplique lancée sur un ton glacial, Eli sentit son estomac se nouer et dut lutter contre l’envie d’obtempérer sans broncher à l’ordre intimé par Zoya. Alors que sa répartie ne se faisait habituellement pas attendre, là encore, il opta pour quelques instants de silence face au déferlement de colère de la jeune femme, soucieux de choisir ses mots dans l’espoir illusoire de trouver ceux qui pourraient l’apaiser quelque peu. « Un expert, certainement pas – mais je peux garder un œil sur elle, le temps que tu finisses avec les étudiants… », suggéra-t-il tout en connaissant d’avance la réponse catégorique que lui servirait une Zoya plus butée que jamais. Distrait par la chute de la tétine de Chloe, il suit l’objet du regard alors qu’il rebondit mollement sur le sol, et choisit de se focaliser dessus un peu plus que nécessaire, surtout dans le but de ne pas dévisager Zoya alors que celle-ci semble lutter contre les émotions qui semblent sur le point de la submerger. Il hoche silencieusement la tête alors qu’elle lui intime de s’en aller, et s’accroupit afin de ramasser la tétine, s’éloignant en direction des toilettes les plus proches.

L’opération de rinçage de la tétine aurait pu être bouclée en moins de deux minutes, mais à nouveau, Elijah choisit de s’éterniser un peu, cette fois-ci dans l’espoir de laisser le temps à Zoya de s’apaiser et d’apaiser sa fille en son absence, et peut-être même de retourner dans la salle de classe avant qu’il ne revienne. Mais lorsqu’il reprit la direction inverse, il l’aperçut au loin, au même endroit que celui où il l’avait laissée quelques minutes plus tôt, berçant son bébé et l’air visiblement contrariée et anxieuse. En la regardant, il sentit son cœur se serrer – quand bien même les sentiments qu’il avait autrefois nourris à son égard avaient disparu depuis longtemps, il se surprit à penser, l’espace d’un instant, à ce scénario où la petite Chloe aurait fait partie de leur vie commune, s’il n’avait pas provoqué aussi brutalement la séparation de leurs deux chemins ce jour où elle lui avait fait part de son souhait de s’engager davantage dans leur relation pour le moins atypique. La réapparition brutale de Zoya après des années sans nouvelles se suffisait déjà à elle-même en matière de surprise, mais sa réapparition aux côtés d’un bébé suscitait chez Eli des dizaines de questions qui se bousculaient de manière chaotique dans son esprit décontenancé. Les interrogations lui brûlaient les lèvres, mais il se garda bien de les formuler, et se contenta de la rejoindre en silence, lui tendant la tétine fraîchement rincée comme une offrande. Chloe le toisa avec curiosité de ses grands yeux embués de larmes, et il lui esquissa un petit sourire bienveillant avant de porter son regard sur sa maman. Le visage de cette dernière trahissait autant de réticence à son égard que de dépit face à la tournure que prenait cette heure de cours à laquelle elle ne semblait pas être près d’assister. « Écoute, j’ai bien compris que tu as ni envie de me voir, ni de me parler », commença-t-il d’un ton aussi neutre que possible. « Je te propose juste de prendre Chloe pour que tu puisses travailler. Et à la seconde où le cours est fini, tu la reprends, et t’es libre de partir et de ne plus jamais m’adresser la parole, si c’est ce que tu veux. » Le ton de sa voix laissait transparaître toute la sincérité à laquelle elle avait toujours été habituée de sa part – Zoya savait, comme toutes les personnes qui connaissaient Elijah, que ce dernier ne mentait jamais, et que sa parole pouvait être prise à la lettre. Une qualité à double tranchant, car la franchise d’Eli lui avait causé énormément de peine ce fameux jour où elle lui avait demandé s’il acceptait de vivre à ses côtés après tous ces longs mois d’instabilité. Elijah esquissa un timide sourire, comme pour l’encourager à lui faire confiance juste le temps de le laisser lui venir en aide. Son regard fut ensuite attiré à nouveau par la petite, qui gesticulait dans les bras de sa mère, et qui arracha à l’architecte un sourire attendri. « C’est vraiment un très beau bébé », ne put-il s’empêcher de commenter.


( Pando )
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Message(#)you look like you just saw a ghost (zoya) EmptyMer 22 Juin 2022 - 13:25

you look like you just saw a ghost - ft    @Elijah Walker #1  

Novembre 2021. Zoya a toujours eu un tempérament de feu. Et ça depuis son plus jeune âge, les anecdotes nombreuses que ses parents ont pu lui conter un nombre incalculable de fois sur les crises qu’elle a pu leur faire étant petite – et pas seulement, l’adolescence comptant mais aussi dans des jours plus récents encore. Un tempérament de feu mêlé à ce côté capricieux, où elle a aussi eu ce "privilège" d’être l’unique fille de la fratrie et qui lui a valu d’être davantage couvée, notamment par son paternel, au point de lui donner ce côté un peu égoïste qui la caractérise quand même pas mal. Zoya,  c’est le genre à exploser parce qu’elle n’a pas obtenu ce qu’elle voulait ou qu’elle n’a pas quelque chose – ou quelqu’un – pour elle uniquement. C’est exactement ce qui s’est passé avec Elijah quand il a refusé de leur donner une chance en tant que couple, officiellement alors qu’elle a, pour une fois dans sa vie, penser pour deux et non pour elle seule. Parce que son égoïsme caractéristique n’aurait jamais laissé présager qu’elle soit capable de faire des concessions pour qui que ce soit, même si elle aime toujours à deux mille pourcents la Lewis. Et nombreux furent surpris lorsqu’elle raconta son histoire avec Elijah, cette façon qu’elle a eu d’être présente pour lui dans les pires moments, d’en être tombée amoureuse au point d’être capable de se laisser de côté un peu pour leur permettre cette stabilité qu’ils n’avaient pas. Une stabilité qu’elle était capable d’accepter pour lui, et lui seul, et qu’il a pourtant refusé. C’est sûrement cette même histoire qui a eu raison de ne plus vouloir s’attacher après ça, de ne plus vouloir donner autant et qui n’a fait qu’accentuer encore plus ce fort tempérament qui est le sien.

Et parce qu’elle est rancunière et qu’elle n’est pas prête de lui pardonner – en réalité, si vous lui demandez, elle vous dira qu’elle ne lui pardonnera jamais ce qu’il lui a fait – elle en a rien à faire de l’afficher devant ses étudiants. Au contraire, s’en est presque jouissif pour elle et parce qu’elle a sa fille dans les bras aujourd’hui, c’est certainement ce qui l’en empêche d’en faire davantage, autrement, elle en aurait fait encore des tonnes. Pour autant, au fond d’elle, voir les traits de son ex-petit-ami, celui qu’elle a surement le plus aimé que n’importe qui d’autre sur cette terre, Zoya ressent un certain pincement au cœur. Parce que les blessures restent présentes, celles-ci se réouvrant sûrement en croisant son regard, ce même regard qui a eu raison de sa vulnérabilité alors qu’elle a décidé de lui laisser une place particulière dans son cœur. Ils n’étaient pas supposés être ce qu’ils ont été, ce couple à peine assumé, leur relation ayant commencé par un jeu de séduction subtil et léger. Une rencontre banale dans une soirée qu’elle a l’habitude ou presque de fréquenter de par sa profession, où elle a fait sa connaissance avant de terminer dans ses bras pour la nuit. Il l’a attiré tout de suite, pour plusieurs raisons, le physique en premier car c’est cette enveloppe charnelle qu’elle a vu d’abord et c’est sa personnalité qu’elle a découvert peu à peu ensuite. Ce charme a eu raison d’elle et si l’histoire aurait pu s’arrêter à une simple histoire d’un soir, c’est que finalement, à partir de ce même soir, il semblerait que quelque chose les ai empêché de redevenir de simples inconnus l’un pour l’autre. L’expérience réitérée, les temps passés ensemble plus nombreux a eu raison d’un rapprochement tout autre, jusqu’au jour où elle l’a vu tombée subitement devant elle et qu’elle a cru voir quelqu’un perdre la vie sous ses yeux. Et parce qu’elle a ressenti une part de culpabilité, elle s’est promis d’être moins égoïste et moins je m’en foutiste à partir de ce jour et c’est sûrement pour cette raison qu’elle ne l’a jamais réellement quitté et que leur lien est devenu ce qu’il a été. Mais c’est aussi parce qu’elle aurait pu changer – et elle a changé - à ce moment-là de sa vie, en voyant les choses sous un autre angle, que lorsque tout s’est écroulé, elle s’est renfermée davantage, estimant que toute cette présence et cette générosité qu’elle lui a donnée ne rimaient à rien et ne lui avaient apporté finalement que de la souffrance. Un triste constat, mais c’est ce qui explique qu’elle est toujours, à ce jour, ce caractère si particulier qui est le sien, et qui explique aussi pourquoi, dans ce couloir, aujourd’hui, elle est incapable d’avoir un mot gentil pour lui, et qu’elle est encore moins capable de lui laisser la chance de s’expliquer ou de lui venir en aide, au vu de cette détresse qu’elle ne veut laisser transparaitre. « Un expert, certainement pas – mais je peux garder un œil sur elle, le temps que tu finisses avec les étudiants… », « NON ! » Il sort sec, catégorique et rancunier, elle ne veut pas de son aide, n’en a plus besoin, quand il est désormais trop tard pour vouloir se racheter une conduite avec elle. Il n’y parviendra pas, même en ayant la bonté de ramasser à même le sol cette tétine échappée de la bouche de sa fille qu’elle ne parvient plus à apaiser. Son angoisse grandissante, ne faisant qu’accentuer davantage les pleurs de sa fille, Zoya ne prête même pas attention à la disparition d’Elijah, s’étant éclipsé dans les toilettes pour aller rincer la sucette de sa fille.

Zoya a l’impression de suffoquer dans cette vie qui ne lui ressemble pas. Elle aime sa fille, elle n’a pas de regrets de l’avoir gardé mais pourtant, elle se sent au bord du gouffre, incapable d’être cette mère qu’elle mérite. Sa gorge est nouée alors qu’elle dodeline sa fille dans ses bras, qu’elle serre doucement contre elle, et peut-être laisse-t-elle perler une ou deux larmes le long de ses joues tant elle ne sait plus que faire. Des larmes qu’elle essuie d’un revers de main quand elle entend les pas d’Elijah résonner dans le couloir à nouveau, qu’il approche d’elle et qu’elle se retourne pour attraper la sucette qu’il lui tend. Elle ne le remercie pas, glisse celle-ci calmement dans la bouche de sa fille qui, en observant l’homme devant elle, semble s’apaiser, au moins le temps de quelques secondes. « Écoute, j’ai bien compris que tu as ni envie de me voir, ni de me parler », Il a raison sur toute la ligne et elle ne compte pas le contredire  « Je te propose juste de prendre Chloe pour que tu puisses travailler. Et à la seconde où le cours est fini, tu la reprends, et t’es libre de partir et de ne plus jamais m’adresser la parole, si c’est ce que tu veux. » Ca, elle en est certaine, l’avoir aussi proche d’elle faisant battre son palpitant un peu trop rapidement, cette sensation de ce quelque chose particulier qu’elle a toujours ressenti pour lui semblant renaitre bien que ses sentiments envers Elijah ne soient plus présents depuis des lustres. Elle l’observe, la mine fermée, alors qu’elle berce doucement sa fille qui n’émet plus aucun son, Zoya se terrant aussi dans le silence, celui-ci étant déplaisant, interrompu à nouveau par le Walker qui a ce regard porté sur la fille de la photographe « C’est vraiment un très beau bébé » Et cette phrase lui démange les lèvres, celle qu’elle pince entre elle pour ne pas la sortir quand elle pourrait lui dire que ce très beau bébé aurait pu être le leur. Ce bébé qu’elle n’était pas autorisée à avoir, qu’elle a eu lors d’une histoire d’un soir, ce bébé qui s’appelle Chloe et qu’ils auraient pu avoir ensemble, s’ils l’avaient voulu malgré toutes les difficultés qu’ils auraient eu à traverser du fait de la stérilité de la jeune femme. « Evidemment » préfère-t-elle rétorquer, fidèle à elle-même avant de reporter son regard sur sa fille à qui elle essuie une larme, du revers de son index « C’est Chloe » échappe-t-elle à voix basse, pour elle ne sait quelle raison. Peut-être parce qu’elle envisage cette possibilité, celle qui lui a proposée, alors qu’elle a du boulot sur la planche et qu’elle ne veut pas faillir à son contrat. Il y a à nouveau un court instant de silence alors qu’elle réhausse son regard, le plantant dans celui, bleuté, d’Elijah. Ses épaules s’affaissent quelque peu, et puis… « D’accord souffle-t-elle doucement Pour autant, ça ne veut pas dire que ça change quoi que ce soit entre toi et moi, Elijah Elle ne le pardonnera pas davantage, il ne gagnera aucun point auprès d’elle si c’est ce qu’il croit. Son regard est sévère et puis, quelques instants après, elle finit par céder, lui glissant délicatement sa fille de neuf mois dans les bras. Et si elle craint que la petite finisse par pleurer,  c’est tout le contraire qui se produit. « Ca va aller ? » demande-t-elle un peu machinalement avant qu’ils ne reprennent la direction de la salle de classe, elle étant celle qui entre en premier, Elijah sur ses talons. Une fois de plus, les regards sont braqués sur eux, des regards qu’elle préfère ignorer, laissant le soin à Elijah de relancer la dynamique du cours, chacun se mettant soigneusement à sa tâche l’instant d’après.


Le cours se termine, Zoya a pu prendre toutes les photos nécessaires et voir avec chaque groupe leurs attentes lorsque tout ce projet sera finalisé et bien réel. La salle de classe se vide et après avoir rangé ses affaires, la photographe retourne auprès d’Elijah qui tient toujours Chloé dans ses bras, depuis une bonne demi-heure. Celle-ci n’a pas pleuré une seule fois, semble apaisée et la mère qu’elle peut être n’a pu s’empêcher de jeter un œil – plusieurs en réalité – à l’architecte et sa fille durant le temps de classe. Peut-être que son estomac s’est noué au premier contact, quand elle l’a vu avec sa fille dans ses bras, cette vision un peu surréaliste de ce qu’ils auraient pu être ensemble, surtout avec cette ressemblance frappante de ce regard d’un bleu particulier, détail qui n’a pas échappé à la jeune femme. Elle s’est ressaisie très vite cependant, le fait à nouveau en se dirigeant vers lui « Merci lâche-t-elle difficilement mais sincèrement tout de même je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais tu as dû l’envoûter comme toutes tes élèves groupies qui n’ont pas arrêté de te regarder tout le long du cours. Je comprends mieux pourquoi tu m’as demandé de me la garder » Elle est toujours mauvaise, incapable d’être sympathique très longtemps. Zoya tend alors les mains pour reprendre sa fille dans ses bras, la serrant contre elle après avoir déposé un baiser sur une de ses joues rebondies. « Qu’est-ce que tu fou ici, Elijah ? ».


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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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SURNOM : eli, simple et efficace
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MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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Message(#)you look like you just saw a ghost (zoya) EmptyLun 25 Juil 2022 - 0:03



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@ZOYA LEWIS & ELIJAH WALKER


(  novembre 2021 – école d’architecture, université du Queensland ) Eli ne s’était nullement attendu à une réaction positive de la part de Zoya, et il ne fut absolument pas surpris de la voir le rabrouer sans même soupeser un instant la proposition qu’il lui avait faite dans le seul but de la soulager quelque peu des difficultés qu’elle traversait alors que sa fille semblait inconsolable. Leur relation ne datait pas d’hier, pourtant, il n’eut aucun mal à se remémorer le tempérament bien trempé de la brune, qui n’avait jamais été caractérisée par sa malléabilité. C’est, parmi tant d’autres traits, ce qui lui avait tout de suite plu chez elle. Il s’était régalé à l’observer incendier des interlocuteurs ou interlocutrices dont le ton ne lui plaisait pas, fût-ce pour se défendre ou pour les attaquer. Il ne l’avait jamais connue franchement injuste – mais il l’avait connue parfois excessive, démarrant au quart de tour dans des situations que lui-même aurait géré avec la plus grande diplomatie. Ils n’avaient jamais officiellement été promis l’un à l’autre ; pour autant, cela n’avait jamais empêché Zoya de sortir les crocs dès qu’elle voyait quelqu’un s’intéresser d’un peu trop près à Elijah, ou qu’elle avait l’impression au contraire qu’on venait l’attaquer, que ce soit à raison ou non. C’est avec un sourire en coin qu’il l’avait regardée débouler, pour défendre lui ou son territoire à elle, avec une véhémence comme il n’en avait que rarement vu. Il l’avait affectivement rebaptisée son pit-bull, infailliblement amusé par son tempérament de feu et systématiquement soulagé de ne pas être celui qui en faisait les frais. Un soulagement qui prenait officiellement fin aujourd’hui – car Eli était désormais de l’autre côté de la barrière, à constater par lui-même combien les réactions de son ex-petite amie pouvaient être impitoyables. Il n’osera jamais s’en plaindre, car il savait combien il était fautif dans la façon dont s’était terminée leur relation, quand bien même il était convaincu que, si cela avait été à refaire, il n’aurait pas agi autrement. Après tout, il n’y avait pas eu la moindre malveillance dans son comportement lorsqu’il avait refusé à la brune de passer à l’étape supérieure ; il s’était tout simplement vu incapable de lui offrir l’engagement dont elle avait besoin, et cet état d’esprit persistait encore à ce jour. Cette peur glaçante de l’engagement n’avait en rien faibli, l’aversion face à la prise de risque que représentait la confiance en l’autre était toujours aussi présente. De manière incontestablement lâche, Eli ne parvenait à faire autrement que de se cacher derrière ses traumatismes du passé pour justifier ses comportements du présent, furieusement intraitable à ce sujet alors qu’il se montrait plus conciliant sur les autres aspects de sa vie. Zoya n’avait malheureusement pas fait exception à cette règle inflexible – alors même qu’Eli s’était inévitablement, et profondément attaché à la belle brune, il n’avait pas hésité une seconde à faire volte-face lorsqu’elle vint le confronter à cette phobie de l’engagement qu’il avait acquise bien malgré lui.

Il ne pouvait donc absolument pas lui tenir rigueur de sa réaction explosive, et n’avait d’autre choix que d’adopter une position basse face à la colère justifiée qu’elle lui témoignait. Et s’il s’efforçait de ne pas se sentir peiné par son refus catégorique face à la possibilité de faire de lui son allié l’espace d’une ou deux heures, il ne put s’empêcher de ressentir une pointe de tristesse face à la situation impossible dans laquelle elle préférait se mettre, plutôt que de lui avouer qu’elle avait besoin d’aide. Son instinct lui dicta d’abord de ne pas insister, car il se souvenait combien elle pouvait être bornée une fois qu’elle avait pris une décision. Mais, à la réflexion, il eut le sentiment qu’il serait malhonnête de sa part de se contenter de cette issue certes plus simple pour lui, mais impossiblement inconfortable pour elle. Et il fut content, finalement, d’avoir insisté – car un petit compliment plus tard, Zoya sembla miraculeusement s’adoucir un tout petit peu. « Coucou, Chloe », murmura-t-il à la bambine, interceptant le regard de cette dernière et se penchant légèrement vers elle en lui souriant avec bienveillance. Il jeta un regard à sa mère pour s’assurer de son accord, puis tendit le doigt en direction de Chloe, qui vint agripper son index de tout son petit poing potelé. Le sourire d’Eli s’élargit tandis que la petite se mit à gazouiller, les yeux toujours humides, et il lui murmura d’un ton enjoué : « C’est un gros chagrin que tu nous fais là, qu’est-ce qui se passe, ma grande ? » Il recula quelque peu pour faire face à Zoya, visiblement en proie à un combat intérieur depuis son refus, quelques minutes plus tôt.

Et le sourire d’Eli de venir illuminer à nouveau son visage sculptural lorsqu’elle finit par accepter sa proposition. Il reprit toutefois un air plus sérieux pour lui répondre, soucieux de ne pas lui donner l’impression qu’il prenait la situation à la légère. « Ne t’en fais pas, Zoya, je propose ça vraiment uniquement pour te donner un coup de main. C’est la moindre des choses. Allez, va travailler », lui proposa-t-il d’un ton encourageant, conscient également de sa réticence à laisser sa fille, qui s’accrochait à sa mère comme si sa vie en dépendait. La passation de bébé se fit toutefois sans encombre, Eli serrant aussitôt la petite Chloe contre lui, qui se blottit brièvement contre son torse avant de le toiser de ses grands yeux bleus, étrangement familiers, et de taper sa petite main contre la bouche de l’architecte. Eli sourit et souffla contre la main de Chloe, produisant un bruit qui la fit rire aux éclats, sous le regard sceptique de Zoya. « Mais oui, ça va aller tout seul. Les enfants m’adorent », lui assura-t-il avec un clin d’œil. Comme si les enfants étaient les seuls à l’adorer… C’est qu’il en devenait absolument agaçant, avec son sourire à toute épreuve et sa réponse à tout.

Eli regagna la salle de cours, accompagné de sa nouvelle comparse qui avait commencé à tirer sur ses cheveux pourtant bien courts pour ce genre d’activités, et se dirigea promptement vers l’estrade où se trouvait son bureau. « Allez, tout le monde, au travail, je vous rappelle que l’échéance approche ! », les rappela-t-il à l’ordre, ignorant les regards insistants et les gloussements émanant de certaines de ses étudiantes, visiblement loin d’être indifférentes au spectacle qu’il offrait. L’ordre revint cependant relativement vite dans la classe, et chacun vaqua à ses occupations jusqu’à ce que sonne l’heure de la fin du cours, et le départ en masse de tous les étudiants en dernière année d’architecture. Après avoir salué les derniers d’entre eux, et répondu à l’une ou l’autre question, Eli reporta son attention sur Chloe, assis sur son bureau, s’amusant à multiplier des grimaces sous les éclats de rire de la petite. Il esquissa un sourire patient alors qu’elle agrippa le bout de son nez, ne bronchant pas lorsque ses petits ongles griffèrent ce dernier par inadvertance – à moins qu’elle n’eût déjà hérité du tempérament impitoyable de sa mère, se surprit-il à penser, et l’idée lui arracha un nouveau sourire amusé. C’est avec cette expression presque béate qu’il redressa la tête lorsqu’il entendit des bruits de pas s’approcher de lui, et de son regard émana une douceur certaine lorsqu’il croisa celui, toujours aussi réticent, mais visiblement reconnaissant de Zoya. « Ne me remercie pas, c’est normal », lui répondit-il simplement, entrapercevant l’ombre d’une trêve se dessiner devant lui – du moins, c’est ce qu’il espéra naïvement, l’espace d’un instant, avant d’être brutalement ramené à la réalité. Il accusa le coup avec le sourire lorsqu’elle assortit ses remerciements d’une remarque piquante. Il la reconnaissait bien, toujours ce sacré tempérament de feu, dont il devait encore s’habituer à en faire les frais. Mais il ne se laissa pas démonter, et il haussa les épaules avec cette délicieuse arrogance qui l’avait autrefois tant charmée. « Juste le talent, Zoya. Tu sais bien que j’ai jamais eu besoin d’un bébé dans les bras pour toutes les envoûter », plaisanta-t-il, avant de lui restituer son bébé. « J’ai pas dû faire grand-chose, c’est plutôt elle qui m’a envoûtée, finalement », déclara-t-il en adressant un sourire attendri à la petite, pour qui l’ébauche d’un attachement semblait germer tout naturellement.

Zoya ne le laissa toutefois pas se pâmer bien longtemps devant sa fille, et elle le ramena brutalement à la réalité avec une question qu’il n’avait que trop souvent entendue depuis son retour à Brisbane – après tout, il était prévisible que son retour après vingt ans d’absence soulève des interrogations. « J’avais besoin de renouer avec la famille, je suppose. Ça faisait trop longtemps que je repoussais l’échéance – et quand ils m’ont proposé ce poste ici, j’ai… je sais pas, pris ça comme un signe. » Il ne lui fera pas le plaisir d’évoquer les responsabilités qu’il était enfin disposé à prendre vis-à-vis de sa famille, pas assez idiot pour lui tendre le bâton pour se faire battre en lui donnant une opportunité en or d’évoquer les responsabilités qu’il avait toujours refusé de prendre dans sa relation avec elle. Mais s’il avait pu craindre qu’elle ne saisisse l’occasion pour déclencher une nouvelle joute verbale, il n’en fut toutefois rien – car Zoya sembla bien déterminée à ne pas interagir avec lui plus que strictement nécessaire, exactement comme il l’avait proposé un peu plus tôt, et voilà qu’elle disparut par la porte de la classe, son retour dans sa vie désormais seulement un souvenir quelque peu surréaliste brûlé sur sa rétine.



( Pando )



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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