ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Elle se réveille et une seconde durant, Channing a peur que cela brise la simplicité du moment. Il craint de sentir l'atmosphère s'alourdir, voir le visage de la brune se durcir, son sourire se faire moins léger. Il ne veut pas percer cette bulle dans laquelle ils savourent égoïstement ce moment qu'ils s'offrent, et tant cela l'effraie tout semble possiblement une menace à leur quiétude. Les mots qui peuvent s'échapper de ses lèvres ou des siennes, n'importe quel regard ou mouvement, tout semble pouvoir suffire à faire se rompre l'instant. Car il n'est pas protégé par une quelconque promesse ou un quelconque engagement prononcé à voix haute, rien ne les tient à l'abri d'un malentendu ou d'une envie non réciproque, et l'héritier ne peut s'empêcher à chaque moment d'avoir peur de la perdre à nouveau. Car se sont-ils retrouvés, tant qu'ils ne parlent pas clairement ? Ses yeux noisettes parcourent les siens comme si la réponse à toutes ses questions s'y trouvait, avant de finalement s'égarer sur son sourire qu'il vient embrasser. Il l'embrasse doucement, comme si rien ne l'importait plus que ce baiser et sa présence à ses côtés, avant de se reculer légèrement à l'entente des plaintes de leurs estomacs. Le retour à la réalité est plutôt facile de cette façon, et le duo part d'un bref rire avant d'entreprendre de s'étirer. Aussi fort qu'il veuille passer le restant de ses jours dans ce lit à câliner et bisouter l'avocate, il ne le peut et ils doivent se lever. Gabrielle est celle qui vient cependant à se redresser pour s'appuyer sur son bras et le regarder, attirant son attention après qu'il ait fait une remarque sur ce haut qu'elle porte et qui est sien. « Il est particulièrement confortable. Mais si tu y tiens, je te le rendrai » Il fait une petite moue à sa réponse, prêt à sacrifier ce haut qu'il trouve tout autant confortable qu'elle. Si cela lui fait plaisir, il est prêt à y renoncer tant que la brune lui offre le privilège de le porter à nouveau en sa présence. « Il te va mieux qu'à moi de toute façon. » assume t'il comme pour se justifier, se mettant à sourire doucement en la regardant. Puis son sourire s'efface brièvement lorsqu'elle se penche pour bisouter son nez, la nervosité l'électrisant une seconde durant. Elle n'y pense sûrement pas, mais la zone est toujours douloureuse après la marque affective laissée par Mitchell, surtout au petit matin après que l'effet des anti-douleurs se soit dissipé. Heureusement, elle ne lui fait pas mal et Channing bat lentement des paupières alors qu'elle se recule. « C'est un genre de... bisou magique ? » demande t'il d'un air taquin avant de venir bisouter prudemment le sien, l'idée d'un bisou esquimau l'effleurant mais l'héritier ne préfère pas tenter le diable. Un nez tordu ne lui siérait pas au teint.
Ils se lèvent après plusieurs câlins et chamailleries, gagnant du temps dans le confort et la chaleur des draps. Le grand brun s'étire à nouveau puis croise le reflet de la demoiselle dans le miroir et ne peut s'empêcher de sourire à cet air qu'elle adopte. Il aime son naturel et ses mèches indisciplinées, mais le fait qu'elle semble les haïr à ce moment précis l'amuse en son fort intérieur. N'y touche pas, c'est inutile pense t'il sans faire de remarque à voix haute, se contentant de lui proposer une douche ainsi qu'une tenue ou de paresser un peu plus longtemps. « Paresser un peu plus ou un peu moins … rien ne presse. Je pourrais même en profiter pour t’aider à préparer le petit déjeuner ou le déjeuner. » Elle s'approche de lui après s'être assise au bord du lit, et le Walker la suit des yeux en acquiesçant doucement. Elle a raison, ils ne sont plus à ça près, et cela lui convient très bien. La vue est à des lieues de lui déplaire, et finalement il avait peut-être raison en lui assurant un peu plus tôt qu'elle portait ce t-shirt mieux que lui. Le tissu est trop large, trop souple et trop long pour sa silhouette et les coutures retombent sur ses courbes et sa peau à nue. Ses yeux tombent le long de son corps puis se redressent à contrecœur pour retrouver les siens, et Channing a tout le mal à du monde à s'en tenir au plan initial. « Je suis toujours autant piètre cuisinière mais avec des instructions, je devrais m’en sortir » Il se mord l'intérieur de la lèvre en marquant une pause, trop occupé à la regarder, se forçant à se reprendre en esquissant un sourire peut-être un brin désolé. Désolé autant qu'il est malicieux, celui qu'un enfant ferait avant d'effectuer - ou dans son cas dire, une bêtise. « Tu disais ? » souffle t'il avec innocence, prêt à encaisser un coup de coude avant de rire à voix basse et de prendre la direction de la cuisine. Gabrielle prend son portable en cours de route, et alors qu'il commence à ouvrir plusieurs placards la demoiselle pianote sur son cellulaire avant de le délaisser non loin. « Que puis-je faire pour vous aider… chef ? » Il tourne la tête vers elle, alignant peu à peu les ingrédients nécessaires à la préparation de leur brunch. Autant en profiter pour bien manger, et la californienne le connait assez depuis le temps pour savoir qu'il n'a pas l'intention de lésiner sur les différents choix qui s'offrent à eux. Il se lave les mains à son tour avant d'allumer la radio à un volume bas, simplement pour faire un bruit de fond entrainant, puis se tourne à nouveau vers la demoiselle. « Qu'est-ce que tu veux préparer ? Le sucré ou le salé ? » lui demande t'il, avant de lui donner les instructions nécessaires. Ils vont de toute façon faire un peu les deux en s'aidant, mais autant savoir par où commencer. Son air malicieux ne l'aide pas à rester concentrer, mais soit. Il aime les challenges. « Tu as des rendez-vous, aujourd’hui ? » Ils chantonnent, papotent, commencent à préparer de quoi satisfaire leurs ventres vides et Channing lui lance un regard à la dérobée à la question. Il en a en réalité, a déjà envoyé un sms à Mila pour lui demander de décaler quelques uns de ses rendez-vous. Il ne va pas l'admettre pour autant à celle qui l'accompagne, annulera ses rencontres de la journée si nécessaire selon la suite de la journée. « Mh non non... je suis en repos. Et toi ? » Il a de la chance de n'avoir rien prévu aujourd'hui ne pouvant être décalé plus tard dans la semaine, même si son sens du devoir grimace à la réponse qu'il offre à la brune. « Parce-que je ne voudrais pas te mettre en retard si c'est le cas... tu comprends bien. » Même si je verrouillerais volontiers toutes les issues de cette maison pour m'assurer que tu restes avec moi. Un peu excessif, certes. Il attrape une spatule dans un tiroir près duquel se trouve la brune, la frôle d'une manière exagérée avant de retourner à ses fourneaux. « Car loin de moi l'idée de te corrompre, mais... » souffle t'il, toujours aussi innocent, avant de poursuivre. « c'est une belle journée pour ne rien faire. Se baigner, marcher sur la plage et se la couler douce, c'est un programme que tu peux intégrer si tu en as envie. » Autant qu'il prévienne son assistante de suite quant au fait de libérer son agenda du jour, non ? Car que Gabrielle reste ou non, il semblerait que sa décision soit prise.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Bien sûr que tout cela est fragile. Bien sûr qu’ils marchent, une fois de plus à l’aveugle, ne sachant réellement où tout cela va les mener. Ils se sont retrouvés la veille, ils se sont pardonnés pour les mots bien trop forts qu’ils ont pu se balancer à la figure ce soir-là au Moonshiner, mais est-ce suffisant ? Est-ce suffisant pour leur permettre d’apaiser leurs cœurs ? Peut-être. Mais est-ce suffisant pour effacer toutes les blessures liées à leur relation du passé et ainsi être capable de repartir à zéro et sur des bonnes bases entre eux ? Non. Non parce qu’ils ne sont pas revenus sur ce passé, ils ne sont pas revenus sur leurs sentiments réciproques de l’époque et les reproches qu’ils ont pu formuler à l’encontre de l’un et de l’autre soir était pourtant liés à ce passé douloureux. Alors, oui leurs mots ont peut-être dépassé leurs pensées, mais au fond, est-ce pas une part de vérité aussi ? Quoi qu’il en soit, il semblerait que quelque chose de plus fort prenne le dessus sur la situation, sur les non-dits et sur la rancœur parce que depuis la veille, les deux ex-nouvellement amants ne semblent plus capables de se quitter et de faire preuve de tendresse l’un envers l’autre. « Il te va mieux qu'à moi de toute façon. » Ils parlent de ce t-shirt qu’il lui a prêté – enfin plus pour très longtemps – la veille et dans lequel elle se complait, à l’aise dans celui-ci, peut-être aussi parce qu’elle l’a toujours été par le passé quand elle lui subtilisait un de ses vêtements et que cela lui a peut-être manqué. « Dans ce cas… » dans ce cas, ce t-shirt est désormais sien et comme pour l’acter, elle se penche légèrement pour venir déposer un baiser sur son nez, avec cet air amusé qui lui est bien propre « C'est un genre de... bisou magique ? » « S'il te soulage un tant soit peu, alors disons que oui » Son sourire s’agrandit davantage, un peu plus bienveillant alors qu’elle hausse les épaules et que son regard s’attarde dans le sien. Elle est désolée encore de ce que son frère lui a fait, qu’il ait eu cet excès de violence à son encontre et peut-être qu’inconsciemment, ce geste est une manière pour elle de lui montrer. Channing vient alors lui rendre un baiser à son tour, doucement, et à son contact, elle ferme les yeux, profitant de cette proximité alors que ses lèvres s’étirent davantage « Si tu en veux d’autres, il suffit juste de le demander… » ajoute-t-elle alors avec malice, son ton de voix étant à peine audible.
Ils finissent par quitter son lit et lorsqu’elle croise son reflet dans le miroir, Gabrielle n’en est pas franchement satisfaite. Mais après tout, il la connait suffisamment, elle n’a pas besoin de le séduire par des artifices en veux-tu en voilà quand, par leur passé, il l’a déjà vu dans de bien pires états, avec son pull hideux et un nez tout rouge, car elle avait attrapé un vilain rhume. « Tu disais ? » Elle se stoppe, arque un sourcil et remarque bien que Channing est sur une tout autre planète. Voilà qu’elle parlait toute seule, alors que monsieur semblait avoir d’autres idées en tête. Preuve que, même avec sa chevelure emmêlée, il semble être séduit. Et c’est pour cette raison qu’elle laisse échapper un petit rire, ses épaules s’affaissant alors qu’elle vient à le bousculer légèrement du revers de sa main sur son torse, tout en s’approchant de lui « Je disais… et elle emprunte ce ton de voix empli de malice et de séduction Monsieur Walker et elle le saisit par le t-shirt qu’il vient d’enfiler comme si elle s’apprêtait à faire perdurer leur temps dans cette chambre que si vous continuez à rêvasser de la sorte, le petit déjeuner risque d’être fortement décevant ». Elle le relâche alors, pouffe légèrement alors qu’elle le pousse à nouveau doucement, avant d’aller se saisir de son portable sur la table de chevet et de le suivre dans la cuisine.
« Qu'est-ce que tu veux préparer ? Le sucré ou le salé ? » Y’a-t-il seulement un bon choix ? « le sucré ? » elle-même hésite et cela s’entend dans sa voix alors qu’un nouveau sourire feint ses lèvres. Préparer des pancakes ne devraient pas être difficile à faire, elle écoute Channing lui donner les instructions et lance un « Promis, je vais tenter de ne pas les brûler » parce que ce ne sera pas le mélange des ingrédients la partie la plus délicate mais la cuisson. Elle est nulle à ce niveau-là, elle a beau resté à côté de la poêle pour être sûre de ne pas rater sa préparation, elle se loupe toujours. Elle se saisit des ingrédients que Chan’ lui sort au fur et à mesure et s’attèle à la préparation en demandant à l’héritier s’il a des rendez-vous aujourd’hui. « Mh non non... je suis en repos. Et toi ? (…) Parce-que je ne voudrais pas te mettre en retard si c'est le cas... tu comprends bien. » La remarque lui arrache un sourire alors qu’elle tourne la tête pour trouver son regard « Tu imagines bien que si je serai en retard je ne m’attarderai pas dans ta cuisine, accoutrée comme ça » c’est un clin d’œil complice qu’elle lui lance alors qu’elle remue les ingrédients pour leur donner la bonne consistance. « En réalité, j’ai un rendez-vous en début d’après-midi amorce-t-elle tout en étant concentrée à sa tâche, avant de se retourner avec son fouet qu’elle brandit et, évidemment, il y a un peu de préparation qui finit à côté Sorry fait-t-elle en le reposant prudemment et en ramassant ce qu’elle a fait tomber, non sans sourire mais c’est avec ce client stupide dont je dois assurer la défense dans quelques jours. Et étant donné qu’il n’en fait qu’à sa tête, que c’est lui qui a exigé ce rendez-vous en catastrophe hier et qu’il va très certainement encore nous sortir des trucs ahurissants… Je pense que je vais possiblement me venger en annulant au dernier moment… elle a cet air un peu malicieux et revanchard, plutôt fière d’ailleurs ce serait amplement mérité, même si ce n’est pas très professionnel de ma part » et elle s’en fiche en réalité, haussant les épaules et terminant sa préparation. Channing vient alors près d’elle, se saississant d’une spatule dans le tiroir et vient à la frôler, la bousculant légèrement même, ce qui ne manque pas de la faire sourire, tout en tournant doucement la tête de gauche à droite « Car loin de moi l'idée de te corrompre, mais... » « Mais ? » fait-t-elle alors qu’elle le rejoint près des plaques de cuisson, lui subtilisant sa spatule car elle va en avoir besoin elle aussi pour faire ses pancakes. Il lui suffit d’en prendre une autre. « c'est une belle journée pour ne rien faire. Se baigner, marcher sur la plage et se la couler douce, c'est un programme que tu peux intégrer si tu en as envie. » Comment dire que le programme qu’il lui propose est plus que plaisant et pourtant, elle adopte cet air hésitant, juste par plaisir en réalité « Ca pourrait être effectivement… intéressant fait-t-elle alors qu’elle a étalé la pâte de son premier pancake dans la poêle. Elle dépose la spatule alors et vient à s’approcher de Channing, son index dessinant un chemin invisible sur son torse « Je trouve même que c’est un programme très… alléchant fait-t-elle en retrouvant son regard, son air étant redevenu sérieux peut-être qu’effectivement, je pourrais me laisser tenter par ces idées… ou par d’autres ». Et elle se hisse alors sur la pointe des pieds pour se saisir de ses lèvres, lentement et quelques secondes seulement. Elle semble réfléchir encore et puis « Vous m’avez convaincue » fait-t-elle en se détachant complètement de lui, et retournant près de la plaque où… « Shit » évidemment. Le pancake oublié, le pauvre a fini tout cramer « Bon, je suis toujours autant une catastrophe » fait-t-elle avec une moue déçue alors qu’elle enlève le pancake de la poêle « Bon peut-être qu’il vaudrait mieux que je m’en tienne à nous préparer des jus de fruits, car je sais que j’excelle dans ce domaine ». Il n’y a pas trop de risques et surtout, pas de cuisson. Ses épaules se sont affaissées alors qu’elle retrouve le regard de l’héritier, telle une enfant qui venait de faire une bêtise.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Cela ne suffit pas, bien sûr que non. La vieille rancœur qu'ils nourrissent l'un à l'égard de l'autre ne peut être effacée tant qu'ils ne l'abordent pas, et la conversation qu'ils viennent d'avoir ne fait qu'apaiser l'accrochage du Moonshiner. Que pardonner des mots qui ont dépassé leurs pensées, pas un amour inavoué. C'est un début cependant, une preuve de leur capacité à communiquer et à s'entendre s'ils décident de s'en donner la chance. Ils sont deux adultes responsables et leurs tempéraments sont assez équilibrés pour leur permettre de s'écouter, mais faut-il encore franchir le pas. Le sujet de leur romance à Los Angeles doit être abordé, Channing a la conviction qu'il le sera tôt ou tard, mais qui de elle ou de lui se jettera à l'eau ? Quelle tournure sera donnée au récit de ce qu'ils ont été, cela en donnera t-il une autre à ce qu'ils pourraient devenir ? « S'il te soulage un tant soit peu, alors disons que oui » Son sourire s'étire doucement à la remarque concernant ce geste qu'elle a eu à son égard. La douleur laissée par le coup ne s'estompe pas, mais son coeur quant à lui se réchauffe de l'affection que l'avocate lui témoigne. C'est doux, spontané, et c'est parfois tout ce dont il peut avoir besoin au réveil. « J'ai un doute.. est-ce que tu peux recommencer ? » Ses yeux se font rieurs alors qu'il parcourt ceux de la brune, et l'héritier part d'un rire léger. Il se plaît dans ce moment et ne cherche pas à le dissimuler, ayant perdu depuis longtemps maintenant toute conviction à se voiler la face en compagnie de la californienne. « Si tu en veux d’autres, il suffit juste de le demander… » « Je viens de le faire. » souffle t'il avant qu'elle ne s'exécute à nouveau, lui fournissant une excuse toute trouvée pour paresser quelques minutes supplémentaires dans les draps.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et les amants doivent quitter la chambre pour satisfaire leurs estomacs. L'héritier se lève à regrets, pose son regard sur la demoiselle qui tente de discipliner ses cheveux en s'aidant du miroir à pied posé près de son dressing, et Channing divague tandis qu'elle prend la parole pour répondre à ses précédentes interrogations. Ils ne se sont pas vus pendant des années, se sont retrouvés il y a maintenant un an, et pourtant c'est comme si ils reprenaient leur histoire là où ils l'avaient laissée. Elle n'a pas pris une ride, lui non plus, leurs corps demeurent sensiblement les mêmes et ils en connaissent toujours les faiblesses, et un réveil ordinaire comme celui-ci ne fait que s'ajouter à ceux par centaines qu'ils ont déjà partagé. Elle est et l'héritier aspire à croire qu'elle sera toujours une femme magnifique. Une dont il ne peut se lasser des courbes, qu'il s'agisse de celles de son dos ou de son sourire, encore moins du son de son rire ou de sa voix qui sonne faux sur du Elvis Presley. « Je disais… Monsieur Walker » Elle se penche vers lui tandis qu'il rêvasse, saisit son t-shirt sur lequel elle exerce une légère pression qui ne manque pas de le faire sourire. Oh non, il n'est pas prêt de se lasser de ce comportement. Son regard change alors qu'il se pince brièvement les lèvres en la laissant poursuivre, cédant légèrement à la pression en orientant son buste vers le sien. « (...) que si vous continuez à rêvasser de la sorte, le petit déjeuner risque d’être fortement décevant » Ses yeux noisettes rivés sur sa bouche, l'héritier fronce néanmoins les sourcils en redressant le regard au moment que choisit Gabrielle pour lâcher son haut. Sa posture ne change pas et la malice prend place sur ses traits face à ce qu'il prend pour un défi. « Est-ce que je t'ai déjà déçue en cuisinant ? » lui demande t'il, tout à fait sérieux, avant de se détourner et de sortir de la chambre en l'entraînant avec lui.
Ils atteignent la cuisine et afin de ne pas perdre davantage de temps, le maître des lieux commence d'ores et déjà à sortir le nécessaire. Du bacon, des fruits, du lait, des oeufs... Les ingrédients s'étalent sur les plans de travail au fur et à mesure que les placards se referment après le passage de l'héritier. « le sucré ? » Il acquiesce au choix de l'avocate, se résigne à accepter de déguster des pancakes trop cuits à la seconde où elle lui avoue vouloir s'en occuper. Ce ne serait pas la première fois, mais il est prêt à lui accorder le bénéfice du doute si elle semble si sûre d'elle. « Promis, je vais tenter de ne pas les brûler » Son regard croise le sien et la mauvaise foi du brun est difficilement retenue alors que sa mâchoire se contracte dans un rire qu'il retient tant bien que mal. Ses mains se placent en évidence une seconde avant qu'il ne lui fournisse le nécessaire. « Je vais te superviser quoiqu'il en soit. Mais si tu veux m'impressionner, tu sais ce qu'il te reste à faire. » et sur ces mots, ils commencent chacun à quelques mètres de distance à concocter leurs préparations tout en continuant d'échanger. Elle l'interroge quant à de potentiels rendez-vous et le Walker ment d'un air assuré, peu enclin à les assurer aussi mal que cela puisse être perçu. « Tu imagines bien que si je serai en retard je ne m’attarderai pas dans ta cuisine, accoutrée comme ça » Gabrielle quant à elle semble plus transparente, et le brun ne la regarde pas alors qu'elle marque une pause. Une pause associée à une excuse, et il jette un coup d'oeil dans sa direction uniquement pour voir s'écraser une goutte de préparation à côté du bol. Il pouffe à voix basse, l'écoute alors qu'elle reprend et que lui se reconcentre sur le bacon qu'il découpe. mais c’est avec ce client stupide dont je dois assurer la défense dans quelques jours. (...) ce serait amplement mérité, même si ce n’est pas très professionnel de ma part » Il acquiesce sans un mot, amusé par la façon qu'elle a de décrire la chose et de la conclure. Ils ont tout deux à faire, mais préfèrent amplement passer outre pour profiter l'un de l'autre. « Je suis ravi d'entendre que ma compagnie te plaît davantage que la sienne. » ajoute t'il alors qu'il se penche pour se saisir d'une spatule dans l'un des tiroirs près d'elle, spatule que l'avocate ne met que quelques minutes à lui reprendre alors qu'il la courrouce d'un regard offensé. « Mais ? » Il secoue la tête avec un sourire, prend une pince pour remplacer l'ustensile et retourne à ses fourneaux tout en répondant à la brune. Le soleil brille, l'océan est à deux pas et sa piscine à un seul, et ils ont toutes les bonnes raisons du monde de rester ici toute la journée à manger, boire et passer du bon temps. « Ca pourrait être effectivement… intéressant » Son scepticisme le fait soupirer d'un air amusé alors qu'elle ne met que quelques secondes à s'approcher de lui par la suite, son doigt glissant le long de son torse. et malgré la distraction alléchante qu'elle représente, ses tranches de bacon lui font garder son regard sur la poêle. « Je trouve même que c’est un programme très… alléchant » Il baisse le feu, tourne la tête vers elle une seconde durant. « (...) peut-être qu’effectivement, je pourrais me laisser tenter par ces idées… ou par d’autres » n'est-ce pas. Elle presse ses lèvres sur les siennes et il sourit contre sa bouche, lui rendant doucement alors que sa main libre caresse une seconde sa hanche à travers le t-shirt. « Vous m’avez convaincue » et alors qu'elle se recule, lui s'orne d'un sourire gentiment moqueur. « et j'en suis ravi. Mais ton pancake doit être grillé. » « Shit » Il rit, retire ses propres tranches de bacon pour les placer dans une assiette tout en écoutant pester l'américaine. Il savait, au moment où elle s'est approchée de lui, que cette pauvre crêpe serait trop cuite quand elle s'en approcherait à nouveau. « Bon, je suis toujours autant une catastrophe... peut-être qu’il vaudrait mieux que je m’en tienne à nous préparer des jus de fruits, car je sais que j’excelle dans ce domaine. » Il termine de faire revenir la viande avant d'hocher la tête, lui désignant d'un regard un placard où est rangé son blender. « Là-dedans. et les fruits dans la corbeille, d'autres dans le frigo. » Puis ses yeux croisent à nouveau les siens et sa mine déconfite le force à s'attendrir. « Pauvre Gabrielle contrainte de manger des tartines industrielles. » se moque t'il en lui envoyant un baiser dans l'air, avant de l'aider à sortir le mixeur du placard en hauteur et de le lui installer sur un plan de travail. Il prend par la suite le relai concernant les pancakes, non sans déposer ses lèvres dans le cou de la demoiselle à plusieurs reprises en passant à proximité d'elle. et chacun à un poste, les amants reprennent leurs préparations jusqu'à ce que la pâte à crêpes soit terminée. Channing empile les pancakes dans une assiette et met de l'eau à bouillir pour le thé de la brune, se souvenant de sa préférence la boisson aromatique plutôt que la caféine, tandis qu'elle termine ses jus de fruits. Lui n'en boit que très peu, du thé, mais se souvient avoir acheté quelques variétés au cas où. Il en sort la boîte, en inspecte le contenu sans savoir quel sachet choisir, avant de la laisser à disposition avec une tasse à proximité. « On déjeune dehors ? » propose t'il en se servant son café, avant de disposer leurs préparations sur une large planche pour tout emmener sur la terasse. Il invite Gabrielle d'un regard à se pencher sur son thé, lui faisant comprendre qu'il prend le relai pour les jus, puis commence à faire un premier puis un second aller-retour pour tout installer dehors. « J'ai laissé mon téléphone dans la chambre, je dois envoyer un message rapidement. Je reviens. » précise t'il avant de disparaître dans un couloir annexe, puis d'aller se saisir de son cellulaire pour envoyer un message à Mila, son assistante. Il n'avait que deux rendez-vous aujourd'hui, mais doit demander à l'italienne de les annuler et ce au plus tôt afin de lui faciliter la tâche. C'est ce qu'il fait en pianotant sur son écran, composant rapidement un texte avant d'abandonner à nouveau le téléphone et de retourner sur la terasse pour rejoindre Gaby. « Enjoying the view ? » lance t'il en s'approchant dans son dos, venant glisser une main sur son épaule droite pour lui faire tourner la tête puis se penchant du côté gauche pour venir lui voler un bout du pancake qu'elle s'apprêtait à porter à ses lèvres. « Tu as trouvé ton bonheur dans la boîte à thé ? » demande t'il en déglutissant, s'installant à ses côtés à table avant de saisir son café et de prendre un morceau de fruit. « Je devais juste envoyer un mail pour le boulot, j'ai préféré le faire avant d'oublier. » poursuit-il pour justifier sa brève absence, même s'il n'a pas officiellement besoin de le faire. « Bon appétit. »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« J'ai un doute.. est-ce que tu peux recommencer ? » Dire que cette demande ne fait pas naitre un petit sourire légèrement attendri sur les lèvres de l’avocate serait mentir. Proche de lui, elle se perd dans son regard quelques instants alors qu’un silence confortable s’installe. Quelques secondes. Quelques secondes qui montrent à quel point ils se retrouvent aussi facilement, d’une manière déconcertante, de celle dont on aurait pu douter tant leur dernière rencontre a été houleuse. Mais il semblerait que quelque chose de plus fort les anime réciproquement et que désormais, tout soit derrière eux, au point de parler avec subtilité de l’incident qu’il y a eu entre le frère ainé de la californienne et l’héritier. Ce baiser de plus qu’il lui demande, Gabrielle ne le refusera pas alors qu’elle approche doucement ses lèvres de son nez pour en déposer un encore plus délicat. Sa main, elle aussi, est venue accompagner ce geste en se posant sur sa joue. D’un murmure alors qu’elle se recule, elle souligne qu’il n’a qu’à en faire la demande pour en obtenir d’autres « Je viens de le faire. » Un léger rire s’échappe à son tour de ses lèvres alors qu’elle conserve la même position et qu’elle lui en offre un nouveau. Et lorsqu’elle se reculera, c’est son index qui viendra, tout doucement, se poser sur le nez de son amant comme pour lui dire que celui-ci était le dernier. Pour l’instant…
Ils quittent alors ce lit, celui dans lequel ils se seraient complu à rester toute la journée et c’est sûrement Channing qui le montre davantage quand il a cet air absent alors que Gabrielle s’exprime. Elle lui connait cet air-là par cœur, celui où il a ses yeux posés sur elle, celui où elle pourrait lui dire n’importe quoi qu’il acquiescerait sans hésiter. Et si la situation l’amuse, l’américaine aime retrouver chez lui cet air un peu idiot, silly qui lui plaisait et lui plait toujours autant. « Est-ce que je t'ai déjà déçue en cuisinant ? » Son index vient à se poser sur ses lèvres, alors qu’elle feint d’y réfléchir tout en s’éloignant de lui « Peut-être… une fois… ou deux » Il n’en faudra guère plus sûrement pour le faire réagir, à moins qu’il ne se souvienne lui-même, ou plutôt qu’il accepte de reconnaitre, les quelques fois où il a pu rater un plat ou deux, tout simplement parce qu’il était bien trop distrait … avouer qu’elle en était la cause, en revanche, elle nie totalement.
Gabrielle est de bonne volonté en se proposant de l’aider à préparer le petit déjeuner. Dire qu’elle est devenue une experte depuis qu’ils se sont séparés serait légèrement excessif, mais elle l’a vu de nombreuses fois à l’œuvre pour se permettre de tenter la cuisson de pancakes… « Je vais te superviser quoiqu'il en soit. Mais si tu veux m'impressionner, tu sais ce qu'il te reste à faire. » Gaby lève les yeux au ciel, sentant bien que Channing n’a pas réellement confiance en ses talents culinaires – et il a raison – et cette petite pression qu’il lui met, qui pourrait la rebuter, n’est finalement qu’une excuse de plus pour se donner tout le mal nécessaire pour lui prouver qu’elle en est capable. Et c’est ainsi que les deux amants se mettent à l’œuvre et en les voyant ainsi s’afférer tous les deux, c’est la vision d’un couple heureux et aimant qu’ils offrent. Ils n’en prennent sûrement pas conscience, mais leurs gestes, leurs regards, leurs sourires échangés sont parlants. Parlant du manque qu’ils ont pu ressentir ces dernières semaines, sûrement ces derniers mois et ces dernières années de l’absence de l’un et de l’autre dans leur vie. Parlant de ces sentiments existants, quelque en soit l’intensité, qui renaissent peu à peu entre eux, qu’ils le veulent ou non. « Je suis ravi d'entendre que ma compagnie te plaît davantage que la sienne. » Il est question de rendez-vous professionnel de la journée mais surtout de savoir s’ils vont pouvoir passer un peu plus de temps ensemble aujourd’hui. La réponse est honnête de la part de l’avocate qui lui fait part de son envie de squeezer ses rendez-vous de fin de journée, surtout parce que le client qu’elle doit rencontrer est une véritable teigne. Alors, lorsque Channing souligne cette préférence qu’elle a pour lui plutôt que ce client, elle ne peut s’empêcher de rétorquer, alors qu’il approche d’elle pour récupérer un ustensile dans un tiroir « Le choix n’est pas difficile, en même temps amorce-t-elle, un sourire se dessinant peu à peu sur ses lèvres mais … c’est indéniable » avoue-t-elle finalement, cet air malicieux reprenant place sur ses traits. Si cela avait été un autre client, peut-être qu’elle aurait hésité effectivement. Au pire, l’héritier aurait été suffisamment convaincant – elle n’en doute pas - pour l’inciter à se faire porter pâle si le rendez-vous lui tenait davantage à cœur quand, pour celui-ci, elle se contentera d’envoyer un message à son associé pour lui dire qu’elle a mieux à faire et que leur abruti de client peut bien attendre demain – elle est persuadée même que son collègue l’en remerciera. Et puis comment pourrait-t-elle vouloir partir d’ici, quand Channing lui dépeint un programme plus que plaisant et qu’elle n’a clairement pas envie de partir. Pas envie de partir quand elle aussi se complait à le regarder, lui aimant cet air décontracté, celui qu’il a actuellement et qu’il avait par le passé. Ses cheveux légèrement ébouriffés, ses traits détendus et ce sourire naturel qui lui donne cet air radieux est un tableau qu’elle aime admirer. Et c’est sûrement pour cette raison qu’elle finit par délaisser ses pancakes, que ses pas la dirigent plutôt vers l’héritier pour retrouver une certaine proximité avec lui alors que la malice est toujours au cœur de leurs échanges. Bien sûr qu’elle passera la journée avec lui, elle scelle même cet accord d’un baiser, qui finit par la convaincre de ne pas partir. « et j'en suis ravi. Mais ton pancake doit être grillé. » Il fallait s’y attendre, la distraction – dont elle est à l’origine aujourd’hui – aura eu raison de ce pauvre pancake qui est désormais tout carbonisé. L’avocate peste avant que la déception ne prenne place sur ses traits, affichant une mine boudeuse telle une enfant, s’avouant alors vaincu. Impressionner l’héritier ne le sera pas pour cette fois, et sûrement pas les fois suivantes, mais ce n’est pas non plus ce qu’elle cherche quand elle est consciente elle-même de la catastrophe qu’elle peut être dans le domaine. C’est pour cette raison qu’elle préfère passer le relais, se contenter de préparer des jus de fruits où le blender se chargera de faire tout le travail, le sien se contentant de réaliser le meilleur mélange et d’éplucher et découper les fruits en questions « Là-dedans. et les fruits dans la corbeille, d'autres dans le frigo. ». Elle acquiesce, mollement, délaissant cette spatule subtilisée plus tôt, toujours avec cette mine vaincue, alors qu’elle se dirige vers la corbeille à fruits pour se saisir de quelques oranges « Pauvre Gabrielle contrainte de manger des tartines industrielles. » Gabrielle pivote sa tête, fusillant du regard l’héritier tout en laissant échapper un « not funny » avant de reporter son attention sur sa préparation plus aisée. Lui avouer qu’il a plus ou moins raison, que ses petits-déjeuners se composent principalement de smoothie et que lorsqu’elle a un petit creux et souhaite les accompagner, c’est dans la boulangerie du coin qu’elle s’arrête avant d’aller travailler, est une chose qu’elle ne lui avouera pas. Il serait aisé aussi de sa part de s’en amuser en évoquant cette possibilité, celle qu’elle glisserait en prenant cette mine de chien battu pour obtenir satisfaction. Celle lui soumettant l’idée qu’il pourrait parfaitement y remédier en lui concoctant un petit-déjeuner chaque matin, à son réveil, avec service au lit, tant qu’à y être. Mais c’est plus subtilement encore qu’elle décide de le faire « Je ne suis pas contre la livraison de petit-déjeuner chaque matin sur le pas de ma porte » laquelle, elle ne précise pas, volontairement et malicieusement alors que c’est à son tour de lui lancer non pas un baiser mais un clin d’œil avant de s’afférer à sa préparation. Ils s’y adonnent gaiement autant l’un que l’autre, Channing ne manquant pas de venir déposer quelques baisers dans le cou de l’américaine à chaque fois qu’il passe à ses côtés – elle se demande même si ses nombreux passages ne sont pas juste un subterfuge pour qu’il puisse déposer ses lèvres sur sa peau – ce qui ne manque pas de la faire sourire « Ne cherche pas à me distraire… à nouveau » finit-t-elle par dire sans un rire léger qui s’ensuit du fait de son audace. Cette audace de l’accuser pour les pancakes ratés mais de se plaindre aussi de ces attentions, quand, en réalité, elle les savoure, son cou se penchant à chacun de ses passages alors que ses pupilles se ferment pour mieux apprécier cette proximité éphémère.
Les smoothies sont prêts, la couleur en est même attirante et se marie à merveille avec la bonne humeur ambiante. Gaby termine de déverser le contenu du blender dans des verres, s’appliquant à la tâche alors que Channing vient à prendre la parole « On déjeune dehors ? » Elle dépose les deux verres sur le plan de travail, à proximité des autres préparations avant de délaisser le blender dans l’évier « Autant profiter de ce beau temps, oui » et de la vue également, dont elle ne se lasse pas. Il lui indique d’un simple regard de venir choisir son thé, ce qu’elle fait, les mots n’étant pas nécessaire quand il y a des choses qui ne semblent pas s’oublier entre eux, comme la manière de se comprendre d’un simple échange de regard. Tout comme l’attention qu’il a de lui avoir préparer ce thé, l’héritier se souvenant de son affection voire son addiction pour cette boisson chaude. Elle se penche alors sur le contenu de la boite, s’attardant sur un parfum, humant son odeur avant de s’attarder sur un autre. D’ailleurs, lorsque Channing reprend la parole, c’est d’une oreille distraite qu’elle l’écoute « J'ai laissé mon téléphone dans la chambre, je dois envoyer un message rapidement. Je reviens. » Elle acquiesce alors qu’elle a un sachet sous le nez, et c’est d’ailleurs celui-ci qu’elle choisit. Il ne lui reste plus qu’à porter sa tasse à l’extérieur et se diriger vers la terrasse. Elle prend place sur une des chaises, sa tasse fumante à la main qu’elle délaisse ensuite délicatement sur la table. Son estomac crie à nouveau famine et c’est ce qui explique pourquoi elle se permet de subtiliser un premier pancake, sans attendre le retour de l’héritier. Son regard s’attarde néanmoins sur l’horizon, la brise venant s’embourber dans ses mèches, et ses pensées divaguent quelques secondes. Cet instant la propulse des années en arrière, à Los Angeles quand ils avaient cette même habitude de prendre leur petit déjeuner sur la terrasse. La vue n’était pas similaire cependant, l’océan n’était pas visible mais la vue plus verdoyante. Pour autant, l’apaisement qu’elle ressent à cet instant l’est, quant à lui, et c’est ce qui la fera légèrement sourire alors qu’elle s’apprête à déguster sa première bouchée de son pancake. « Enjoying the view ? » Channing ne lui en laisse pas le temps alors qu’il revient au même moment, sa tête pivotant alors sur la droite, sentant la main de l’héritier exercer une pression sur son épaule. Mais ce n’est qu’un subterfuge de sa part puisque c’est du côté gauche qu’il vient à se glisser pour lui volatiliser un bout de pancakes « Mais ! » laisse-t-elle échapper en reculant sa main pour ne pas lui permettre d’en piquer davantage « C’est pour te venger de la spatule, c’est ça ? » ajoute-t-elle alors qu’elle porte enfin le met à ses lèvres « Hmm. Je tiens à dire qu’ils sont délicieux… et malgré tout, j’y suis pour quelque chose. A moitié » oui à moitié car elle en a préparé la pâte tout de même et elle estime que cela mérite d’être souligné. Elle pouffe légèrement alors qu’elle regarde Channing prendre place à ses côtés « Tu as trouvé ton bonheur dans la boîte à thé ? » C’est après avoir avalé sa seconde bouchée, qu’elle se penche légèrement sur la tasse encore fumante pour répondre « Oui, merci d’ailleurs » d’y avoir pensé. Elle lui sourit, sincèrement avant de se réinstaller confortablement dans la chaise, pliant une jambe en posant son pied sur celle-ci. « Je devais juste envoyer un mail pour le boulot, j'ai préféré le faire avant d'oublier. » « En parlant de ça… elle se saisit alors de son propre téléphone, qu’elle a pris avec elle plus par habitude que par nécessité, et compose à son tour un message rapide à un de ses collègues, avant de le reposer sur la table C’est réglé de mon côté aussi… » laisse-t-elle échapper peut-être avec malice, laissant sous-entendre au PDG qu’elle doute peut-être que ce soit juste un mail, et qu’il ait, lui aussi, pris ce moment pour annuler ses quelconques rendez-vous prévus dans la journée. « Bon appétit. » « Bon appétit à vous aussi, monsieur Walker » fait-t-elle en levant en l’air ce pancake déjà bien entamé, celui-ci se résumant à un simple petit bout qu’elle finit par mettre dans sa bouche, non sans porter sa main devant celle-ci alors qu’elle rit doucement.
Ils s’éternisent, se laissent le temps de savourer cet instant, aussi simple qu’il soit, cet instant qui leur permet de se retrouver dans cette bulle de laquelle ils ne sont jamais parvenus à s’échapper réellement malgré les années écoulées. Et de fil en aiguille, de rapprochement en rapprochement, ils s’autorisent à tomber à nouveau dans les bras de l’un et de l’autre en se laissant aller au plaisir charnel, avant que l’avocate ne quitte le domicile de l’héritier en fin de journée, surement à contre cœur. [/font][/size]