| (scogan #2) put your hands into the fire |
| ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Lun 2 Mai 2022 - 10:45 | |
| Put your hands into the fire Megan Williams & @Scott Whistler
Damon n’a pas quitté l’appartement, il n’a pas hurlé et ne m’a pas mise à la porte, mais j’ai aussi mal que s’il l’avait fait. Suis-je injuste de considérer que j’ai mal été jugée ? Qu’il ne m’a pas laissé la moindre chance à partir du moment où le doute s’est installé dans son esprit ? Que je suis mécomprise par tous ? Que les dés étaient pipés dès le début de la partie ? Que croit-il Damon, que je me lève tous les matins en me demandant comment je vais pouvoir profiter de mon nouveau statut et ce que je vais bien pouvoir rapporter à Saül ? J’ai mal au cœur et, quand bien même une petite voix me souffle que je n’en ai pas le droit, pas la légitimité, je ne suis pas capable de changer la façon dont je vois les choses. Je ne suis pas faite du bois de la remise en question et de l’ouverture d’esprit.
La dispute - si on peut qualifier l’échange froid de la sorte - a eu lieu il y a quelques jours et, depuis, j’ai l’impression que Damon m’évite dès qu’il en a l’occasion. Le jeune homme, qui a toujours été un bourreau du travail, fait des journées de plus en plus grosses pour me croiser le moins possible et moi, je souffre des affres de la solitude. Préparer l’ouverture du Mirages m’a occupée un temps mais la fréquentation du studio ne me permet pas pour l’instant d’avoir l’esprit occupé toute la journée : dès que je n’ai rien à faire, le nœud au ventre revient et j’ai l’impression de ne rien pouvoir faire pour stopper ce phénomène.
Accoudée au comptoir d'accueil du studio, mon téléphone dans mes doigts, je fais défiler mes photos sans but précis. Je passe celles de la lune de miel, celles que mon téléphone a capturé du mariage, de nos premiers jours dans l’appartement à Damon et moi et, alors que je remonte toujours un peu plus, les photos de Scott. Je me perds dans la contemplation de ce passé sur lequel je pensais avoir tiré un trait et, sans trop savoir pourquoi, j’ouvre notre dernière conversation. Elle remonte déjà à plusieurs semaines et, si j’hésite un instant, je finis par taper un message à son attention. J’écris et j’efface plusieurs fois, avant de me décider pour un simple ”J’ai envie de te voir.” que j'envoie avant de changer d’avis. Les jeux sont faits, à présent.
*** Donner rendez-vous à Scott dans le bar d’un hôtel était à n’en pas douter une mauvaise idée. Mais j’ai essayé d’être meilleure. J’ai essayé de rompre avec mes mauvaises habitudes et de devenir une personne que je serais capable d’aimer et dont je pourrais être fière, mais plus je me sens seule et délaissée, plus cela devient difficile. La solution à ce sentiment désagréable, je crois la connaître. Je crois que c’est aussi simple que de claquer des doigts et je pense aussi que les bras de Scott m’aideront à me sentir mieux, à me sentir désirée, à me sentir aimée au moins juste un peu. Bien sûr c’est idiot et égoïste. C’est même dangereux puisque je sais que Saül m’a déjà faite suivre. Je prends le parti de me dire que, depuis le mariage, il a la conviction que je me tiens à carreaux et a arrêté. Je n’en ai pas la certitude mais si ce n’était pas le cas, n’aurais-je pas entendu parler de lui lorsque Scott et moi avons mangé ensemble il y a quelques semaines ? Ne m’aurait-il pas déjà envoyé un avertissement ? Un voué à m’empêcher de sortir du rang ? Je suis prête à miser là dessus ou, plutôt, je suis trop chamboulée pour me laisser stopper par la peur d’être prise la main dans le sac.
Enfiler une robe noire si moulante qu’elle laisse peu de place à l’imagination n’était pas une bonne idée non plus. Pas plus que de me maquiller et me coiffer avant application, ni de me parfumer la nuque, les poignets, derrière l’oreille et derrière les genoux. Mais quitte à foncer droit dans le mur, autant le faire avec détermination et pour de bon, non ? Je suis arrivée avant Scott ce soir, est-ce sa façon de me faire payer mon audace de la dernière fois ? Alors que je l’attends, je suis prise d’un doute : et s’il ne venait pas ? Si son ultimatum n’était pas un bluff, s’il avait en effet définitivement supprimé mon numéro comme on arrache un pansement d’un coup sec ? Je n’ai pas le temps de me poser ces questions bien longtemps puisque, déjà et comme une délivrance, il apparaît à l’entrée du bar. Je le regarde s’avancer vers moi et mon cœur bat un peu plus vite, résultat d’un mélange d’appréhension, d’excitation et de désespoir. Attendre qu’il arrive à mon niveau est une torture et, lorsqu’il est enfin là, près de moi, je me lève du tabouret sur lequel j’étais installée. Je ne lui laisse pas le temps de parler : au contraire, je l’attire contre moi, je glisse mes mains de part et d’autre de sa nuque et je dépose un baiser brûlant contre ses lèvres. Il me repoussera peut-être, que ce soit par souci de discrétion ou bien parce qu’il ne veut plus de moi. J’ai conscience du risque mais au diable la tempérance.
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| | | | (#)Jeu 9 Juin 2022 - 18:04 | |
| Put your hands into the fire Scott Whistler & @Megan Williams Les paupières plissées au point d’en rendre la lumière de l’astre solaire indistincte, Scott franchit les portes de l’Emporium Hotel. Il faisait vingt-sept degrés sous les rayons de Brisbane en cette fin d’après-midi, et les quelques minutes de marche qui l’avait séparé du palace en avaient presque été désagréables. Son esprit en effervescence avait divagué plus d’une fois, se focalisant bien trop souvent sur l’une des créatures fantasmagoriques qui réchauffait son micro-univers : Megan. ’J’ai envie de te voir’ ; un SMS qu’il avait intentionnellement laissé sans réponse, tout comme les suivants. Chaque fois que le trentenaire pensait avoir scellé leur histoire, l’avenir lui prouvait le contraire. C’était comme si le fil rouge de la destinée s’était indéniablement tissé d’elle à lui, et de lui à elle. À la manière d’une sylphide des îles, Megan pouvait surgir à n’importe quel moment pour administrer un baiser mortel à ses lèvres gonflées d’envies. Mais aujourd’hui, Scott avait l’impression qu’elle venait de lui enfoncer une lame entre les deux épaules, la douleur étant aussi aiguë qu’inattendue. Les mots de la jeune femme avaient été autant de braises incandescentes effrontément jetées à l’intérieur de son être ; qui le brûlaient sans laisser de traces. Que lui voulait-elle ? À quoi jouait-elle ? Quelque part, Scott avait été blessé qu’elle le rejette sans l’ombre d’une hésitation lors de leur dernière rencontre, l’effaçant de son paysage et signant — par la même occasion — la fin de leur relation. Il pouvait sentir la tension qui vibrait en lui à la manière dont sa nuque et ses épaules s’étaient manifestement raidies ; la fragrance de son ancienne amante flottant encore autour de lui comme un spectre méphistophélique.
Ses cheveux hirsutes signalaient qu’il s’était passé plusieurs fois les doigts dans leur masse ; seul tic capable de dévoiler son agitation intérieure. Mais lorsque sa silhouette se dessina à l’entrée du bar, le trentenaire exprima de nouveau son expression favorite : l’impassibilité. Il observa Megan pivoter vers lui, se laissant aller une seconde ou deux à admirer le mouvement sensuel de ses courbes — elle semblait si peu sûre d’elle qu’il doutait qu’elle soit tout à fait consciente de son attrait —. Puis il s’approcha à quelques centimètres d’elle, la dominant de toute sa hauteur. En cette seconde précise, Scott oublia le lieu, les personnalités autour d’eux, le personnel de l’hôtel ; tout, jusqu’à la couleur du ciel. Il n’existait plus rien à part ce bras de fer entre deux regards céruléens au travers duquel il ne cèderait pas un pouce de terrain, continuant de l’affronter sans sourciller. Soudain, sans qu’il ne sache pourquoi, Megan l’attira contre elle et déposa ses lèvres sur les siennes. Il eut cette curieuse sensation dans tout le corps, cette impression de mettre le doigt sur quelque chose ; une clef capable d’ouvrir certaines serrures sans parvenir à nettement la saisir. Ses mains glissèrent sur sa taille, la tenant légèrement enlacée — comme s’il avait peur de la briser s’il la serrait trop fort —, et la ramenèrent vers lui pour qu’elle se trouve à son tour pressée contre son torse. Il avait l’impression qu’une éternité s’était écoulée depuis leur dernier baiser, sa langue convoitant la sienne, désireuse de ne pas lui laisser la moindre seconde de répit. Megan était une créature circéenne, capable d’envoûter dès lors qu’elle se trouvait dans la même pièce. À l’instar des sirènes, elle savait user de ses charmes pour le faire graduellement tomber dans ses filets. Les lèvres de Scott s’écartèrent de désir, lui faisant ressentir des sursauts de plaisir, des bouffées d’ivresse qui se répandirent rapidement dans ses veines ; mais au lieu de conquérir sa petite bouche rose et pulpeuse, le trentenaire recula d’un pas, brisant tout contact.
Sans un seul regard vers sa frimousse angélique, il contourna l’australienne effleurant son épaule de la sienne, et se glissa entre les tabourets situés juste derrière. La brûlure de l’alcool le long de sa gorge apaiserait probablement cette tempête ; celle qui grondait férocement à l’intérieur de son être. « Un scotch, s’il vous plaît. Single malt, de préférence. » L’inflexion de sa voix était affreusement rauque, détail dont il s’aperçût en posant un coude sur le comptoir du bar. Puis il étira un maigre sourire à l’attention de la barmaid, ne manquant pas d’observer ses traits délicats ; nez aquilin légèrement pointé vers le haut, jolies lèvres roses, fins sourcils et longs cils noirs. Son visage formait un ovale parfait, mis en relief par des pommettes hautes, et des émotions qui semblaient aussi transparentes que le verre. D’un bref signe de tête, Scott la remercia. Depuis que sa route avait recroisé celle de Megan, c’était le fiasco dans son cerveau, sans parler de l’état de ses autres organes. « Alors ? » lança-t-il, enfin à son attention. Sa voix avait quelque chose d’un peu bourru mais ne contenait aucune note de tendresse. Et quand il se tourna vers elle, ses prunelles d’une teinte céleste brillèrent d’un éclat froid, impitoyable. « Je n’ai pas de temps à perdre Megan, alors jouons cartes sur table, tu veux ? » — Si tant est qu’elle en soit capable —. Dans un silence, ils se dévisagèrent mutuellement. « Pourquoi tu m’as fait venir ? » Sans la quitter des yeux, dans une pose faussement décontractée, Scott fit jouer ses doigts autour de son verre, tapotant le cristal puis le déplaçant sur la surface laquée du comptoir. Puis il cessa de manipuler le ‘rocks’, suspendant sa main dans l’air tandis que ses yeux tâchaient de lui perforer l’âme. La bouche parfaite de Megan forma des mots, une phrase, mais rien d’audible ; rien qu’il ne veuille entendre. « La vraie raison. » précisa-t-il.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Ven 10 Juin 2022 - 20:37 | |
| Put your hands into the fire Megan Williams & @Scott Whistler
C’est une énorme connerie. Il n’y a pas une partie de moi qui l’ignore, pas une qui tente de se voiler la face, mais j’ai toujours été douée pour ne pas suivre mes instincts, surtout lorsqu’ils sont bons. La seule chose que je vois, c’est que je me sens seule, que Damon m’a rejetée puisque je ne corresponds pas à ses yeux à son “idéal d’innocence”, parce que je viens avec des bagages et une histoire et j’oublie le reste. J’oublie qu’être honnête dès le début m’aurait peut-être évité de me retrouver dans cette situation : au contraire, je me convainc que cela aurait fait pire que mieux. Je me répète que, s’il avait su quel genre de femme j’étais, il ne m’aurait jamais laissé la moindre chance de m’approcher de lui. Et c’est douloureux. C’est douloureux parce que, bien que je ne sois pas amoureuse de mon époux - il faudrait que je sois totalement en décalage avec la réalité pour ça - une part de moi sait qu’il est facile à aimer. Damon est gentil, amusant, nous possédons bon nombre de points communs et s’amouracher de lui semble aussi facile que fermer les yeux et se laisser porter par le courant. Pas de complications. Pas de cruauté. Juste un long voyage tranquille et, ce voyage, je crois qu’une part de moi aimait l’idée de l’initier. J’aimais l’idée d’avoir une bague au doigt et un jeune homme parfait auquel m’accrocher. J’aime l’idée d’avoir quelqu’un pour surveiller mes arrières et quelqu’un qui soit incapable de me faire le moindre mal, quelqu’un qui fasse sa mission de me protéger. Je n’ai pas ce genre de personne. Aussi loin que remontent mes souvenirs, je n’en ai même jamais eu dans ma vie. J’ai appris tôt à me débrouiller toute seule et à ne compter que sur moi-même, et je suis fatiguée. J’ai envie de pouvoir me reposer sur quelqu’un.
Alors je me mens. J’idéalise ce qu’il se passait entre moi et Scott et pour cause : grâce à lui, je me sentais désirée et désirable. Grâce à lui, je ne me sentais pas trop audacieuse, trop butée, trop imparfaite. Le désir que je lisais dans ses yeux me donnait l’impression d’exister et j’ai envie de ressentir ça à nouveau. J’ai envie de me persuader que cela annihilera cette impression d’être incomplète et désespérément seule. J’ai envie que l’on m’embrasse sans que je ne me demande si c’est pour les apparences. J’ai envie que l’on me touche, et j’ai envie de toucher, d’effleurer et de caresser sans me demander si j’en ai le droit. C’est paradoxal puisque l’Anglais est marié : il ne m’appartient pas et je n’ai aucun droit sur lui. Mais ne suis-je pas la mieux placée pour savoir qu’un mariage, cela veut à la fois dire tout et son contraire ?
C’est une énorme connerie, mais je l’oublie à l’instant où mes lèvres touchent les siennes et où il me rend mon baiser. Je l’oublie quand ses mains glissent autour de ma taille pour m’attirer contre lui. Je perds les pédales alors que mes paumes posées sur ses joues, je le tiens fermement contre moi et je sens nos souffles se mélanger. Bien sûr, il m’échappe et s’éloigne. Mais Scott ne m’échappe jamais tout à fait et je peux sentir et constater son émoi aussi clairement que s’il le portait en étendard sur son front. « Un scotch, s’il vous plaît. Single malt, de préférence. » Qu’il adresse un sourire charmeur à la barmaid me met hors de moi, même si je sais qu’il joue. Il la détaille, mais c’est mon visage qui remplit ses pensées, je le sais, alors je ne lui donne pas la satisfaction de témoigner de ma jalousie en le réprimandant. La brune me jette un coup d’oeil, mais je secoue la tête de droite à gauche. « Rien pour moi. » Je ne suis pas ici pour boire un verre. J’aurais besoin d’une gorgée d’eau mais pour garder le contrôle de la situation, il ne faut pas que je montre le moindre signe de trouble. « Alors ? » J’esquisse un sourire. « Alors tu es venu. Je le savais. » Même s’il n’a daigné répondre à aucun de mes messages : je n’ai douté qu’au dernier moment, la faute à la nervosité. Il a dit que c’était terminé la dernière fois, mais il n’en avait pas la moindre envie. « Tu n’as pas envie que tout s’arrête. » Son ultimatum sonnait creux : je n’ai jamais envisagé que ne pas lui céder, l’autre fois au restaurant, c’était me fermer une porte.
« Je n’ai pas de temps à perdre Megan, alors jouons cartes sur table, tu veux ? » Amusée, joueuse surtout, je l’observe en levant un sourcil, comme une parfaite innocente qui ne voit pas où il veut en venir. « Pourquoi tu m’as fait venir ? » La serveuse dépose le verre de Scott et, pour moi, un verre d’eau que je n’ai pas commandé. Pourtant, je le porte à mes lèvres sans le quitter des yeux. « Je l’ai déjà dit, non ? » Dans mon message, j’ai écrit que j’avais envie de le voir. « La vraie raison. » - « C’est la vraie raison. J’avais envie de te voir. » J’avais envie de vivre, j’avais envie de passion. Sauf que l’avouer, c’est glisser sur une pente dangereuse : c’est le laisser entrevoir la mascarade qu’est mon union arrangée. « T’as pas envie que tout s’arrête. Et moi non plus. Je l’ai pas choisi. » Lorsque je lui ai dit que j’allais me marier, c’est lui qui m’a laissée. « Me sors pas ton laïus sur le fait qu’à présent je suis mariée, que ça devrait me suffire, bla, bla bla. » Mes doigts imitent la forme de lèvres volubiles pour marquer mon discours. « T’es bien placé pour savoir que ça a rien à voir. » Puisqu’il a Anouch, qui l’aime certainement bien plus que Damon ne me tolère.
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| | | | (#)Jeu 23 Juin 2022 - 19:25 | |
| Put your hands into the fire Scott Whistler & @Megan Williams Scott avait remarqué les prunelles de Megan qui s’étaient mises à briller de mille feux lorsqu’il était avait rejoint l’entrée du bar. Comment aurait-il pu les manquer ? Ces deux perles azurées incrustées dans un visage fait pour être peint sur le plafond de la chapelle Sixtine. Une part de lui avait eu envie de se secouer de l’intérieur, de lui offrir son majeur brièvement tendu en guise de revanche et de tourner les talons, la laissant seule face aux conséquences — regrettables — de ses choix. Mais une succession de ‘et si ?’ s’était furtivement instillée dans ses pensées, le convainquant un peu plus que ce qui ressemblait à une idée folle dans son esprit brouillon, pouvait peut-être se révéler être la meilleure façon de trouver un exutoire. Dieu seul savait ce qui serait advenu de lui s’il n’avait pas pris son courage à deux mains pour progresser en direction de cette créature blonde, inépuisable source de désir, qui l’avait consumé à petit feu des années durant. Et pourtant, la situation n’était pas compliquée à résumer : sa première rencontre avec Megan avait été aussi destructrice que salvatrice. À trente-deux ans, Scott avait choisi d’emprunter un chemin sibyllin plutôt que de prendre le risque de toucher le fond pour ne plus jamais remonter. Il avait cédé parce que les grands yeux noircis d’Anouch lui étaient devenus insupportables et, parce qu’au fond de lui, quelque chose lui avait crié de tenir le coup, d’une façon ou d’une autre. Déterminé à tout faire pour ne plus voir sans arrêt les mêmes images défiler devant ses yeux dès qu’il fermait les paupières, l’anglais avait petit à petit plongé entre les cuisses de l’australienne, tâchant de garder la tête hors de l’eau. D’une manière tout à fait inexplicable, son histoire avec Megan lui avait permis de vivre mille vies, les plus différentes possibles de la sienne. Pouvait-il dire pour autant qu’il était heureux ou, qu’au moins, il avait fait le bon choix ? Rien n’était moins sûr. Les démons du passé semblaient impossibles à terrasser et, bien que la jeune femme ait été une réelle parenthèse de légèreté, elle était aussi sa plus grande erreur, son fardeau inamendable.
« Pourquoi maintenant ? » s’enquit-il tandis qu’elle certifiait avoir eu l’’envie de le voir’. Une imperceptible grimace anima ses traits à cette idée, puis disparut en une fraction de secondes, effacée par une vive décharge d’adrénaline. « Pourquoi avoir changé d’avis ? » Les images qu’il avait toujours souhaité enfouir au plus profond de lui resurgirent en un instant, sans prévenir, comme à leur habitude. Mais cette fois, il ne visualisait pas le regard larmoyant de son épouse, balayé sans vergogne pour être supplanté par la figure juvénile d’un rejeton italien. Dessiner le visage imparfait de Damon Williams en pensées semblait être le meilleur moyen de tourner le dos à sa propre réalité et de camoufler sa culpabilité. « Change de disque, Megan. Celui-ci est rayé. » Comme c’était facile, pratique, de se défaire de toute responsabilité. Le regard de Scott devint aussi coupant que la lame d’un rasoir ; prémices annonciatrices d’une violente tempête. « Tu as choisi de quitter la table du restaurant seule l’autre soir. Tu t’en souviens ? » C’était fou comme notre être s’imprégnait aisément de détails à priori superficiels pour ensuite les lier à certains événements marquants de nos vies et les faire resurgir aux moments les plus inattendus. « Ou tu vas me dire que tu ne l’as pas choisi, ça aussi ? » Il s’interrompît un moment, observant l’ombre d’une émotion se dessiner sur le visage de Megan. Les semaines avaient passé depuis leur dernière entrevue et, lentement, le trentenaire avait tenté de se reconstruire, de bâtir plutôt que de détruire. Il avait compris qu’il ne pouvait plus vivre dans l’ombre des mensonges et que mettre un terme à cette énorme connerie était probablement la meilleure chose à faire.
Pourtant, chaque fois qu’il voyait ce sourire, il finissait par vouloir le voir plus souvent. C’était ce genre de certitudes qu’il avait au fond de lui, celles qui lui chuchotaient insidieusement qu’il était aux prises avec une situation inextricable qui ne manquerait pas de lui scarifier l’âme au passage. « Je n’ai pas l’intention de te faire la morale. » Comment le pourrait-il, d’ailleurs ? Cela ne ferait que le faire passer pour un clown à la fois pitoyable et scélérat. Peu importe quels mots il prononcerait, en fin de compte, tant qu’il parvenait à lui rendre la pareille. « Mais je ne veux pas d’une petite fille capricieuse. Ça ne m’intéresse pas. » lâcha-t-il. Après avoir servi cette réplique assaisonnée d’un sourire au vitriol, Scott se contenta de porter le liquide ambré à ses lèvres. Il en bu une gorgée, appréciant davantage la fraîcheur de la boisson alcoolisée que sa saveur ; ses pupilles évoluant le long de ses courbes graciles. Il pourrait se laisser distraire pendant des semaines par les merveilles que laissaient entrevoir la robe de Megan. Mais il refusait de céder et de glisser à ses pieds comme un vulgaire clébard. Avec un effort, le trentenaire réussit à en détourner les yeux pour croiser les siens. « C’est quoi le plan ? Je te console et tu me jettes, pleine de regrets ? » Il termina son verre d’une traite, avançant jusqu’à elle pour la dominer de toute sa hauteur. Un tonnerre semblait gronder dans son corps. Scott vibrait entièrement… sans savoir ce que c’était. Ça ressemblait à de l’adrénaline, sans réellement en être. Son cœur pulsait étrangement dans toutes les parties de son corps, comme une boule de flipper. « De quelle manière as-tu prévu de m’achever ? J’aimerais me préparer psychologiquement. » L’anglais avait prononcé cette phrase avec une douceur excessive, tranchant horriblement avec la nature de ses mots. « Parce que c’est le but, non ? » Il maudit intérieurement Megan d’avoir un visage qui le jetait par terre chaque fois qu’il le regardait. L’expression qui se dessina ensuite sur ses traits n’eut rien de tendre, et pourtant, cela ne sembla pas l’ébranler. L’australienne se retrouvait projetée sur la sellette et cela l’intriguait.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 26 Juin 2022 - 16:51 | |
| Put your hands into the fire Megan Williams & @Scott Whistler
« Pourquoi maintenant ? Pourquoi avoir changé d’avis ? » C’est tout ce qui l’intéresse ? Alors que mes lèvres sont pressées contre les siennes, tout ce qui compte à ses yeux c’est de comprendre pourquoi aujourd’hui plutôt qu’hier ou demain ? J’ai répondu à son appel du pied alors qu’il m’avait laissée sans réponse pendant de longs mois, et le pire, le plus inavouable, c’est que je n’ai pas réellement hésité. J’ai prétendu le faire et lutter contre l’envie de le revoir, moins pour me donner bonne conscience que pour me protéger, mais je n’ai jamais vraiment eu l’intention de refuser. « C’est important ? » Je n’ai pas changé d’avis. La seule chose que je ne voulais pas, c’était de lui donner l’impression de retomber entre ses bras en un claquement de doigts. Mais face à ses beaux yeux et son regard brillant, je perds toute tempérance. « Change de disque, Megan. Celui-ci est rayé. » Je lève les yeux au ciel, agacée d’avoir besoin de faire des efforts pour qu’il soit prêt à manger dans ma main. L’autre soir, il n’attendait que ça. Ce soir aussi, j’en suis persuadée. Pourquoi tout compliquer ? « Tu as choisi de quitter la table du restaurant seule l’autre soir. Tu t’en souviens ? Ou tu vas me dire que tu ne l’as pas choisi, ça aussi ? » - « Et t’es surpris que je l’ai fait ? » Je fronce les sourcils, regrettant à présent mon choix de ne rien avoir commandé à boire : je nous imaginais passer au plat de résistance plus rapidement. « J’ai choisi. Et je l’ai fait par fierté, c’est ça que tu voulais entendre ? » Qu’il n’était pas question de son pouvoir d’attraction, que cela n’avait rien à voir avec le fait que je ne voulais plus de lui ? « Moi aussi j’ai été blessée. Quand tu m'as rejetée. Qu’est ce que ça aurait dit sur moi si je n’avais eu besoin que d’un texto et d’un repas pour retomber dans tes bras. » Cela m’agace, de devoir m’ouvrir de la sorte. Cela m’agace de devoir passer une tête derrière ma carapace et m’exposer à son jugement. « J’étais blessée et j’étais fière, c’est ça que tu voulais que j’avoue ? » C’est chose faite, maintenant, peut-on passer à autre chose ou va-t'il se faire désirer ? Me rejeter à son tour parce que la dernière fois je ne l’ai pas suivi ? Si toutefois je décidais de l’imiter et d’adopter sa position, où cela nous entraînerait-nous à part dans un jeu puéril et sans fin ?
« Je n’ai pas l’intention de te faire la morale. » Mais. Parce qu’il y a toujours un mais quand une phrase se termine en suspens de la sorte, et j’aurais préféré qu’il s’arrête là. « Mais je ne veux pas d’une petite fille capricieuse. Ça ne m’intéresse pas. » J’esquisse un sourire amusé, provocateur, puisque c’est ce qu’il est en train de faire, me provoquer en utilisant mes mots à mon encontre. « Tu peux pas me reprocher d’avoir voulu être respectée. » Me tendre une carte de chambre d’hôtel après m’avoir ignorée pendant des mois, ce n’est pas ce que j’appelle du respect. « C’est quoi le plan ? Je te console et tu me jettes, pleine de regrets ? » Il n’y a pas de plan, il n’y en a jamais avec moi puisque j’agis en n’écoutant que mes instinct, sans jamais réfléchir au préalable. La voilà, la vérité que je n’ai pas envie d’admettre à haute voix. Je suis impulsive, pas calculatrice. Je ne me soucie des conséquences que lorsqu’il est trop tard et qu’elles sont inévitables. « De quelle manière as-tu prévu de m’achever ? J’aimerais me préparer psychologiquement. Parce que c’est le but, non ? » Je pousse un soupir, avant d’attraper son verre entre mes doigts pour le porter à mes lèvres. Le goût de l’alcool fort me fait grimacer, si bien que je le repose bien rapidement. « Je te demande pas de comprendre mon mariage. » Si j’avais le droit de tout lui dire, le droit de tout expliquer, peut-être que les choses seraient plus simples. « Mais j’ai pas envie de faire de choix. J’ai jamais voulu faire de choix. Je suis là, face à toi et offerte, et c’est tout. Y’a pas de plan diabolique de vengeance. Je veux pas t’utiliser puis te jeter. Je suis juste pas prête à renoncer. » L’observer avec de grands yeux ronds d’ingénue a toujours été un moyen efficace pour gagner son cœur, ou en tout cas pour le convaincre de céder à ses pulsions, et je m’y emploie sans vergogne. Avoir un visage aussi angélique que le mien et ne pas s’en servir serait un crime, non ? Doucement, je tends une main dans sa direction, en espérant qu’il me laissera caresser ma main. « Est-ce qu’on peut oublier ces derniers mois et monter dans une chambre, juste tous les deux ? » Je ressens le besoin impétueux de pouvoir l’attirer contre moi, de sentir son souffle contre ma nuque et son cœur battre contre le mien. J’ai besoin d’être désirée, d’être touchée et d’être embrassée. J’ai besoin de me retrouver avec lui, loin du regard d’éventuels curieux.
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| | | | (#)Mar 12 Juil 2022 - 19:06 | |
| Put your hands into the fire Scott Whistler & @Megan Williams Megan possédait cet esprit avide de liberté qui lui faisait défaut autant qu’il lui était étranger. Elle pouvait tout aussi bien choisir d’être avec lui que de disparaître en un claquement de doigts ; éventualité qui était devenue insupportable. Heureusement, elle avait subitement choisi de faire marche arrière pour une raison qu’il ignorait mais qui l’avait poussé à la rejoindre, à grandes enjambées, par-delà les portes de l’Emporium Hotel. Scott avait longuement hésité avant de la retrouver, se demandant s’il était réellement sage d’emprunter à nouveau ce chemin scabreux sur lequel il s’était complètement égaré. Ne risquait-il pas de payer cher ces retrouvailles ? Était-ce un simple jeu façonné de toutes pièces par Megan ? Qu’attendait-elle de lui, exactement ? « J’aimerais comprendre. » Parce que ne rien savoir le rendrait probablement fou et que la possibilité de la perdre encore une fois le cassait de l’intérieur. Il lui suffisait d’y penser pour avoir l’impression que la paroi de son estomac se dissolvait. C’était comme de rencontrer son idole ; comme si, après des heures passées à ressasser le moindre détail de sa vie, on se retrouvait soudain en face d’elle, en chair et en os. Plus rien ne comptait au-delà de l’instant présent, des milliers de courants électriques qui s’infiltraient dans un corps transit d’émoi. « Ouais. » avoua-t-il. L’anglais s’était attendu à ce qu’elle accepte de partager sa nuit quelques semaines plus tôt, mais elle n’avait cédé à aucun moment, le laissant seul face à sa culpabilité. Ses prunelles fouillèrent celles de la jeune femme à la recherche d’un signe, d’une réponse — quelle qu’elle soit — mais elle lui retourna son regard sans ciller. Megan était on ne peut plus sérieuse. Une complainte silencieuse résonna dans sa tête et son esprit réagit de son propre chef, déverrouillant rapidement une porte massive qu’il détestait ; celle de l’humilité. « Parce que j’espérais vraiment que tu resterais quand je t’ai donné cette carte, l’autre soir. »
C’était le deal qu’il s’était risqué à lui proposer, franchement et sans détour ; repartir à zéro pour tout recommencer. Une décision qui avait mis du temps à germer, l’empêchant de se muer en un microscopique déchet bipède noyé dans l’immensité du Grand Tout qu’était l’univers. Scott ne saurait dire de quelle manière elle s’y était prise et serait bien incapable, d’ailleurs, de coller une date ou une heure sur la naissance de ses sentiments pour Megan ; mais les faits étaient là, parlaient d’eux-mêmes. Sa maîtresse s’était faufilée jusque dans sa tête et dans son cœur — celui qui palpitait vigoureusement en dessous de sa ceinture —, traçant un ardent chemin de flammes vers son âme ; au point qu’il en était finalement prêt à accepter son mariage, à ’faire avec’ Damon Williams. « Je ne m’attendais pas à ce que tu avoues quoi que ce soit. » commença-t-il. « Mais ce serait mentir que de te dire que ça ne me fait pas plaisir de l’entendre. » Ses traits s’adoucirent et le trentenaire eut l’impression que, s’il y mettait vraiment du sien, cet échange pourrait aboutir sur quelque chose de constructif. « Je sais ce que c’est que d’être blessé et fier en même temps. » C’était précisément le sentiment qui avait laissé un goût amer sur sa langue, des mois auparavant, alors qu’il était loin d’imaginer Megan en épouse convenable, prête à s’équiper d’enfants et d’un golden retriever au bras de son petit playboy italien. Y avait-t-elle déjà pensé, au juste ? En prenant note de ses projets de vie, Scott n’avait pas été déçu. « Déception », c’était la sortie d’autoroute précédente. Il avait traversé un moment d’ahurissement sévère avant de céder subitement à la colère. Bon sang. Il s’était senti trahi et ce sentiment avait été si déstabilisant qu’il avait tout simplement fui. Brutalement, sans ambages et, surtout, sans un regard en arrière.
Les prémices d’un rire s’échappèrent de sa gorge pour finalement mourir entre ses lèvres. « Et qu’est-ce que je peux te reprocher, au juste ? » C’était plus fort que lui, Scott ne pouvait s’empêcher d’essayer de la provoquer sans réussir à savoir ce qu’il espérait en retour. Parce qu’à l’entendre, Megan était aussi blanche qu’une colombe. L’anglais fit glisser ses doigts sur la surface du verre qu’elle venait de poser devant elle puis le saisit pour le finir d’une traite. Un éclair vif traversa l’azur de son regard et, lentement, son rictus s’estompa. « Je n’y compte pas. » Il y eut un bref silence. Qu’y avait-il à comprendre ? La jeune femme s’était épanchée sur l’aspect Ô combien merveilleux du rejeton de Saül lors de leur dernière rencontre pour finalement se laisser choir dans ses bras quelques semaines plus tard ; sans aucune raison notable. Il resta immobile, fronçant les sourcils devant la tirade de son ancienne amante. Megan semblait s’être envolée dans une bulle le temps de son récit ; avec des touches de nostalgie, de tristesse et d’espoir au fond de sa voix. Lorsqu’elle s’interrompit, une question brûlait les lèvres de l’anglais, menaçant de traverser cette fine barrière d’un ardent sillon. Que s’était-il passé avec le fils Williams pour qu’elle décide — probablement sur un coup de tête — de risquer son bonheur, sa réputation et son idyllique petite vie avec lui ? Même s’il avait été touché par la sincérité de ses mots, Scott fit mine de réfléchir. « Ok. » souffla-t-il. Il se rapprocha d’elle et glissa sa main dans la sienne à l’insu des autres, la lui serrant doucement, de manière rassurante. « Suis-moi. » Sa voix n’était plus qu’un murmure se dissipant dans la chevelure blonde de Megan.
Il recula d’un pas, pivotant en direction de la cage d’ascenseur qu’il rejoignit sans une once d’hésitation, et pressa la touche sur laquelle était incrustée une flèche pointant vers le ciel. Dans sa main droite — celle qui avait enserré les doigts fins de l’australienne — brillait la fiche d’une carte magnétique. À l’instar d’un reptile aux anneaux invisibles, la pernicieuse enveloppe du péché s’enroulait à nouveau autour de lui. « J’ai pris soin de venir un peu plus tôt au cas où nous aurions besoin de tranquillité. » — Pour ne revenir, évidemment, qu’après l’heure indiquée. — Cela dit, cette manière de faire n’avait pas toujours été fiable. Il n’y avait qu’à voir comme il s’était fait jeter par Megan lors de leur dernière rencontre. Toutefois, Scott ne pouvait se résoudre à délibérément retrouver la jeune femme en public ; son secret ne tenant qu’à un fil. « Pour discuter. » précisa-t-il. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et l’anglais s’y engouffra, suivi de près par sa créature de rêve. Il ne lui fallut que quelques secondes pour presser le bouton intimant à la cabine de se préparer à s’élever, empêchant ainsi toute tierce personne de les rejoindre dans leur cage de métal ; moderne et contemporaine. « Le bar de l’Emporium, ce n’est pas ce qu’il y a de plus discret. » Cette phrase sonnait comme un affreux constat. Pourquoi ce choix ? Scott sentit quelque chose bouger en lui et commencer à s’effondrer quand ses prunelles croisèrent celles, océaniques, de Megan. Il eut soudain la sensation que les tissus de sa poitrine et sa gorge s’étaient durcis, la même que quand sa main avait touché la sienne et qu’un courant électrique s’était infiltré dans l’intégralité de son corps. « Quand tu disais ’offerte’ tout à l’heure, c’était à quel point ? »
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
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cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Jeu 14 Juil 2022 - 15:07 | |
| Put your hands into the fire Megan Williams & @Scott Whistler
« J’aimerais comprendre. » - « T’es ennuyeux. » Telle une gamine capricieuse qui met plus de deux minutes trente à obtenir ce qu’elle veut, je m’impatiente. Il m’agace pour de vrai à tout vouloir comprendre, à avoir besoin d’explications logiques là où tout le monde sait que mon comportement l’est rarement et pour cause, je suis parfaitement impulsive et irrationnelle. Je ne fais pas les choses pour suivre les codes, je ne fais pas non plus les choses parce qu’elles ont un sens mais parce que j’en ai envie. Il n’a même pas besoin de savoir que mon mariage est une mascarade puisque, à vrai dire, même s’il ne l’était pas je pourrais tout à fait être ici sur un coup de tête, j’aurais pu l’embrasser sur un coup de tête ou le désirer à nouveau simplement parce que j’en ai envie, pas parce que ça fait sens. Mais ne m’apprécie-t-il pas pour ça ? Ne m’adore-t-il pas pour mon immaturité et parce qu’elle souffle un vent de fraîcheur sur sa vie morne et fade ? Tu as voulu un vélo, maintenant, pédale Scott. « Ouais. Parce que j’espérais vraiment que tu resterais quand je t’ai donné cette carte, l’autre soir. » - « Tu me connais mal alors. Ou tu comprends juste rien aux femmes. » Je n’ai que rarement eu à tirer ce constat pourtant. Lorsqu’il m’embrasse, lorsqu’il caresse ma peau ou qu’il me tient dans ses bras, je n’ai pas l’impression qu’il ne comprenne rien. Avouer est difficile. Avouer me demande de mettre ma fierté à genoux mais j’ai plus envie d’avoir ce que je désire que je ne tiens à elle. Alors je la brade, je dis à Scott ce qu’il veut entendre et je constate avec amertume que ce n’est de toute façon pas un mensonge : j’ai réellement été blessée. J’ai réellement espéré qu’il prenne la nouvelle de mon mariage, si pas avec le sourire - comme quelque chose qui n’avait rien à voir avec nous. Après tout, n’est-il pas lui-même marié ? De toutes les personnes, je croyais que Scott serait celui capable de comprendre qu’il ne fallait pas tout mélanger. « Je ne m’attendais pas à ce que tu avoues quoi que ce soit. Mais ce serait mentir que de te dire que ça ne me fait pas plaisir de l’entendre. » Un mince sourire étire mes lèvres et mon visage s’illumine en même temps que le sien s’adoucit. Je n’aime pas lui faire la guerre. Scott a été tout un tas de choses, mais il est aussi la figure masculine de ma vie de jeune adulte, et j’ai détesté ne pas pouvoir lui parler ces derniers mois. « Je sais ce que c’est que d’être blessé et fier en même temps. » - « Je voulais pas que tu le soit. » A vrai dire si, je l’ai espéré. Mais uniquement par lâcheté, parce que je savais que je devais mettre fin à cette liaison pour que Saül Williams me fiche la paix et ne révèle pas tout à son épouse, mais que je n’avais pas la force ou le courage de le faire moi-même. J’ai espéré qu’il se sente trahi et en colère. « Mais j’aime ça. Que tu aies été blessé. » Je le préfère blessé qu’indifférent. Parce que ça veut dire que, à sa façon, il tient à moi. La colère, c’est une question d’égo.
« Et qu’est-ce que je peux te reprocher, au juste ? » - « Rien du tout. » Rien que je ne puisse pas te reprocher en retour. Naïvement, j’ai pensé que puisqu’il était l’homme marié et infidèle, j’avais les cartes maîtresses entre les mains. Dans ces conditions, comment ne pas estimer que je pouvais faire ce que je voulais, au nom de l’équité dans notre relation ? « Je n’y compte pas. » - « Parfait. Parce que y’a rien à comprendre. » Je suis mariée, j’apprécie Damon et j’ai même beaucoup d’affection pour lui. Mais cela ne m’empêche pas d’avoir envie que Scott me console, parce qu’il a été mon pilier pendant ces trois dernières années. Ces deux mondes n’ont pas à se mélanger. Je peux les avoir tous les deux. Je sens qu’il rend les armes lorsqu’il attrape mes doigts entre les siens et, de mon pouce, je lui caresse le dos de la main. Je recouvre même nos mains jointes de ma main libre, pour être certaine qu’il ne s’échappera plus, à présent. « Ok. Suis-moi. » Je vide son verre d’un trait, un sourire espiègle sur les lèvres et je me lève sans l’ombre d’une hésitation pour lui emboîter le pas jusqu’à l’ascenseur. Quand il appuie sur le bouton d’un étage, comme sachant déjà pertinnement ou il va, je l’interroge du regard. « J’ai pris soin de venir un peu plus tôt au cas où nous aurions besoin de tranquillité. Pour discuter. » - « Prétentieux. » La pique n’est qu’humour : son ambition et ses prétentions me comblent. Il a réservé une chambre avant même de me retrouver au bar et nous savons tous les deux qu’il avait autre chose en tête que discuter au que, au moins, il espérait que les choses tourneraient autrement. Il n’aurait pas dû me le dire, il me donne à nouveau l’impression que c’est moi qui ai toutes les cartes entre les mains, que je peux tirer les ficelles comme s’il n’était qu’un pantin. Je suis une marionnettiste bien intentionnée toutefois : je n’aspire qu’à nous donner entière satisfaction à tous les deux. « Le bar de l’Emporium, ce n’est pas ce qu’il y a de plus discret. » - « Je m’en fous. » Parce que je voulais lui donner l’impression d’être indestructible, de ne pas avoir froid aux yeux et pas envie de cacher. Parce que je voulais me donner l’impression à moi-même que je contrôle un peu où va ma vie. « Mais une chambre, c’est vrai que c’est plus intime. » Intime n’est-ce pas ce que nous étions et allons redevenir ? Mon cœur bat la chamade d’impatience. Après tout, cela fait des mois qu’un homme ne m’a pas touchée et j’en ai besoin pour exister. « Quand tu disais ’offerte’ tout à l’heure, c’était à quel point ? » - « Ça ne dépend que de toi et de ton imagination. » Je n’ai pas froid aux yeux et alors que l’ascenseur gravit toujours les étages, je me rapproche de lui pour coller mon corps contre le sien, ma poitrine contre son buste, et je relève le menton pour garder mon regard cadenassé au sien. Suis-je consciente de l’effet que j’ai sur lui et de ce que je suis en train de faire ? Entièrement. Mais ce serait mentir que de prétendre que je ne brûle pas également d’anticipation. « Et de si tu me rends mon baiser de tout à l’heure. » Je fais mine d’avoir été vexée quand j’ai toujours su que la soirée finirait ainsi : Scott est beaucoup de chose, mais j’ai compris l’autre jour au restaurant qu’il n’était pas capable de me résister. Au cas où il essaierait encore, je glisse ma main derrière lui pour la poser à plat dans son dos. Qu’il essaie, maintenant qu’il est assez proche pour respirer le parfum de ma peau. Le jeu est à double tranchant : l’odeur de la sienne m’ennivre déjà.
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| | | | (#)Jeu 11 Aoû 2022 - 20:12 | |
| Put your hands into the fire Scott Whistler & @Megan Williams Les muscles de Scott se tendirent et l'expression qui animait ses traits changea, se muant en quelque chose de plus algide, vaguement austère. Pour la première fois depuis des mois, il perdait le contrôle, piétinait ses propres interdits, se laissait guider par le besoin d'assouvir un désir en omettant — à peu de choses près — son statut marital. Incapable de refréner ses pulsions, il succombait, presque malgré lui, au charme de Megan. Deux adultes consentants en théorie, mais un homme d'affaires qui abusait de sa notoriété sur une malheureuse journaliste de presse à sensation dans les faits hypothétiques. C’était le genre de dérapage qui pouvait, s’il venait à s’ébruiter, entacher sérieusement sa réputation et celle de 'Whistler Productions'. Il n’en faudrait pas plus pour qu’il soit pointé du doigt, accusé d’être un pervers narcissique, un manipulateur, un prédateur sexuel ; et qu'il perde tout ce qu'il avait, encore une fois. Contrairement à moult concurrents qui jouissaient d’une réputation déplorable dans les médias, Scott était toujours décrit comme un homme inventif, visionnaire, intelligent, le bourreau de travail parfait sous tout rapport dont on ne saurait tolérer la moindre petite erreur de parcours, l’écart de conduite scandaleux. Le nom de Whistler figurait à la Une des agences de célébrités en vogue et jamais personne n’oserait l’associer à de telles esclandres. Il avait songé à ce que pourrait devenir sa vie si Megan — ou quiconque — décidait d’altérer la vérité pour la hurler sur tous les toits. Il s’était imaginé la proie des photographes, aveuglé par les flashs au pied de sa tour de verre, face à l’empire qui s’effondre ; Anouch, les yeux gorgés de larmes et le cœur lourd, les mots ayant quitté sa bouche. Des pensées qui l’inquiétaient ce matin mais qui ne l’avaient nullement effleuré lorsqu'il était entré dans ce bar, rêvant de s'emparer du corps de Megan, de dévorer sa peau et de laisser sa bouche glisser le long de ses reins.
Dès le départ, les choses avaient été mises à plat avec la paparazzi ; cette histoire n’avait aucun avenir et serait aussi belle que courte. Jamais ils ne formeraient un couple, jamais ils ne se retrouveraient autrement qu'ensemble dans le même lit. Les risques encourus étaient bien trop grands et il avait déjà fait son choix entre : conserver son idyllique petite bulle familiale et s’offrir le luxe d’une nouvelle 'petite amie'. La première était rare et précieuse, la seconde un simple divertissement qu’il aurait pu trouver à n’importe quel coin de rue. Malheureusement, les choses ne s'étaient pas exactement déroulées comme prévu. Scott s'était laissé prendre au jeu, glissant dans un écrin d'ivresse dont il ne parvenait plus à se défaire, bercé par le chant hypnotique d'une sirène. Il avait essayé d'ignorer, d'effacer le souvenir de son amante endormie au milieu des draps défaits, certain de pouvoir trouver une solution on ne peut plus efficace à son problème mais il s’était ravisé au dernier moment. Comme à chaque fois. Il s'était convaincu d'avoir des problèmes bien plus importants à régler que ses coups d’un soir réitérés et surtout, se complaisait dans une sorte de déni, conscient de vivre dangereusement, de risquer d'être découvert à chaque instant. Il s'était rendu au bar de l'Emporium Hotel dans l'espoir de retrouver les courbes graciles de Megan, ses lèvres charnues, les notes capiteuses de son parfum à l'instar d'une abeille en quête de nectar divinement édulcoré. Il était supposé revenir au siège de 'Whistler Productions' avant la fin de la journée pour boucler les derniers audits et signer d’importants contrats décrochés par Sybille à force de travail et de persuasion ; mais d’ici là, et temps que sa présence ne serait pas absolument indispensable, il ne fallait plus compter sur lui, Scott ne se montrerait pas.
Il comptait mettre une certaine distance entre eux, une distance physique, du moins pour quelques instants ; éviter son regard bleu cristallin afin de lui faire comprendre que cette rencontre était une erreur, et qu’elle ne devait rien attendre de lui. C’était sa priorité ; en somme, rien qu’un vilain mot pour désigner un égo qu’on avait froissé avec un peu trop de véhémence. Pourtant, lorsqu’elle était apparue drapée d’un mince tissu noir, les lèvres vibrantes d’appétence, prêtes à rencontrer les siennes, Scott avait pris la pleine mesure de son dérapage et de son irrémédiable récidive. Il avait suffi d’un rien pour faire voler en éclat ce vulgaire écran de fumée ; un baiser brûlant, une caresse complice, une provocation, un pas vers l’écart de conduite. Puis, comme à son habitude, Megan avait ouvert le bal et lancé les hostilités, gouvernée par son impudence, sa glorieuse spontanéité ; cette symphonie qui résonnait à ses oreilles et dont s’échappaient quelques fausses notes. Sa mâchoire se crispa imperceptiblement ; accueillant les répliques caustiques de sa maîtresse — celles qu’elle se délectait de lui servir à chaque infime contrariété —. Il n’y répondit guère, conscient qu’il lui suffisait de jouer des doigts pour la faire taire ; n’était-ce d’ailleurs pas la raison pour laquelle elle voulait redevenir sienne ? Scott dirigea ses iris océaniques vers la plantureuse silhouette de sa sylphide — sa beauté perverse devenait parfois la seule caractéristique qui la distinguait d’une adolescente en crise —, et un maigre sourire étira la commissure de ses lèvres. « Est-ce que c’est l’instant où je suis censé jouer la surprise ? » Il entendait l’amertume, la colère et la déception dans sa voix qui se brisait imperceptiblement à la fin de ses phrases. Il comprenait aussi qu’il suffisait de frotter les branches pour obtenir une étincelle, raviver le brasier qui ne demandait qu’à s’emparer de leur chair, consumer leur âme blessée.
Pendant de longues secondes, il se contenta de la regarder, de retrouver l’alchimie qui les unissait. Il les revoyait, à la manière d’un film en accéléré ; leurs nuits d’ivresse et leurs nuits de conversations, de désaccords, de débats, d’ébats. La première chose qui lui avait plu chez elle était celle qui, ironiquement, l’agaçait ; son indépendance, sa force de caractère, sa vivacité d’esprit. Puis ils échangèrent ce qu’il qualifierait aisément de futilités, non sans quelques rictus discrets ; son orgueil prêt à crever le plafond, son union avec le rejeton de Saül — dont il n’avait plus que faire —, la carte gold qu’il venait d’extirper fièrement de sa poche. « Prévoyant. » corrigea-t-il en progressant vers les deux impersonnelles portes métalliques. Lorsqu’il entra dans la cabine, ses pupilles survolèrent sans égard la silhouette svelte, chaloupée, tirée à quatre épingles de Megan. La discrétion, c’était visiblement surfait. « D’où vient cette robe ? » Scott n’avait que faire de la réponse ; il souhaitait simplement s’assurer que la toilette qu’elle portait, digne d’un film indépendant européen ou d’une publicité pour une marque d’expresso, lui était entièrement destinée. « Je dois clôturer un audit dans trois heures. » souffla-t-il. « Mais jusque-là, mon imagination n’a plus de limites. » Scott gardait en mémoire les dizaines de messages auxquels il n’avait pas donné suite sans réellement se l’expliquer. Peut-être juste pour conserver un peu du pouvoir qui lui avait été confisqué. Faire souffrir Megan par son absence et garder le contrôle. Mais au moment où son buste rencontra sa poitrine, dressée comme une proue vers le large, il s’empara de sa petite bouche rose, glissant sa langue vorace, ployant sous le poids d’une vague de désir extatique.
Elle n’avait pas eu à le lui dire deux fois, ses mains enserrant sa taille et maintenant son corps pressé contre le sien. Megan n’avait pas idée de la douleur omniprésente logée dans son thorax, plus pénible encore en dessous de la ceinture, remontant le long de son bas ventre, le brûlant dès lors qu’il croisait l’éclat de ses pupilles mutines. « Meg... » Sa voix n’était plus qu’un souffle, une complainte à demi audible la suppliant de s’offrir à lui. Pendant un instant, il brisa tout contact, reculant d’un pas devant les portes du paradis qui s’ouvraient au douzième étage. C’était inhabituel et extrêmement inconfortable d’être un tant soit peu vulnérable. Seulement, c’était une concession qu’il était prêt à faire pour sa créature mirifique ; Scott ne pouvait se résoudre à effacer l’australienne de sa vie. « Chambre 126. » indiqua-t-il. L’anglais extirpa son smartphone de sa poche et quitta la cabine. Il consulta brièvement l’écran en prenant un air très sérieux comme s’il réglait une affaire complexe et enclencha le mode avion ; Scott Whistler serait indisponible durant les trois prochaines heures. Soigneusement, il rangea l’appareil dans la poche intérieure de sa veste et se dirigea jusqu’à l’extrémité du couloir. « Il est grand temps que tu quittes cette robe. » Le trentenaire glissa la carte le long de la porte, faisant un pas de plus vers la paix, lui proposant d’entrevoir le royaume, cette parenthèse dont elle s’était délectée miette par miette et qu’il lui offrait de nouveau sur un plateau.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Ven 12 Aoû 2022 - 13:21 | |
| Put your hands into the fire Megan Williams & @Scott Whistler
Scott a peut-être réservé une chambre d’hôtel, il l’a peut-être fait au cas où ou pour avoir l’impression d’avoir le choix, d’être celui qui maîtrise la situation mais, la vérité, c’est que lorsqu’il est question de pouvoir, l’anglais n’en a aucun. Il a réservé une chambre parce qu’il espérait pouvoir m’embrasser et me toucher, il a réservé une chambre parce qu’il est suspendu à mes lèvres et qu’il n’espère qu’une seule chose : que je lui donne l’autorisation de me faire à nouveau sienne. Alors, il peut me repousser et prétendre qu’il a été trop blessé la dernière fois pour faire marche arrière. Il peut faire semblant qu’il décide et que j’obtempère, si cela peut soigner son égo de mâle, je peux même lui laisser croire qu’il a un quelconque pouvoir sur la suite des choses, sur ce que va devenir cette nuit, mais la vérité c’est que j’en détiens l’entièreté. Et c’est aussi ça que je recherche en revenant en courant vers lui. Avoir le moindre contrôle sur ce qui m’arrive et sur ceux qui m’entourent puisque, ces derniers mois, j’ai le sentiment de n’être qu’une minuscule pierre emportée et traînée par le courant. « Prévoyant. » J’esquisse un sourire amusé et je ne rétorque rien. Il peut penser qu’il m’a convaincue, cela ne m’importe guère. « D’où vient cette robe ? » - « Depuis quand tu t’es découvert une passion pour la mode féminine ? » Scott ne se passionne que pour ce qui peut lui rapporter de l’argent. « Pourquoi tu me demandes pas plutôt ce que tu as vraiment envie de savoir ? » Les deux mains dans mon dos, je m’appuie contre la paroie de l’ascenseur, un sourire espiègle flottant sur mes lèvres. « Pourquoi tu me demandes pas si je l’ai achetée pour toi ? » Ou si elle m’a été offerte par mon époux ? « Si je l’ai eu sur un shooting ou si on me l’a offerte ? » Je ne lui donne pas la réponse : c’est bien trop facile, il n’a pas encore trouvé le courage de poser les vraies questions.
Il est cuit. Et nous le savons tous les deux. Alors que je l’observe avec concupiscence, la tête penchée sur le côté, alors que mes immenses yeux bleus le détaillent, il ne m’échappera plus et nous en sommes tous les deux conscients. Il sait aussi ce dont j’ai envie : je ne m’exprime que rarement par énigmes. Être offerte, c’est plutôt clair, non ? « Je dois clôturer un audit dans trois heures. Mais jusque-là, mon imagination n’a plus de limites. » Je fais la moue, avant de froncer les sourcils. « Trois heures, c’est tout ce que je mérite ? » Après des mois - plus d’une demie année - sans me tenir dans ses bras, sans me posséder, c’est tout ce qu’il est prêt à donner ? « Peut-être que je perds mon temps après tout. » Il est son propre patron. Qui osera lui faire la moindre remarque si son audit n’arrive que dans la nuit, demain ou en fin de semaine ? C’est ça façon de poser des limites et, les limites, j’en ai ma claque.
J’ignore si, en pressant ses lèvres contre les miennes, il abdique ou s’il cherche simplement à me réduire au silence. Ce que je ne peux ignorer, alors que ses mains agrippent ma taille et qu’il presse son corps contre le mien, c’est l’effet que je lui fais. Scott est transparent et n’est plus tout à fait maître des réactions de son propre corps et cela me galvanise. Je m'enorgueillis qu’il murmure, qu’il gémisse presque mon prénom tout contre mon oreille. Oh bien sûr, je ne suis pas en reste. Peut-être est-ce parce que c’est lui, peut-être est-ce parce que plus personne ne m’a flattée de son désir depuis des mois, mais mon cœur bat la chamade et mon ventre me semble en feu. Si nous étions tombés sur d’autres clients lorsque les portes de l’ascenseur se sont ouvertes, je n’en aurais rien eu à faire. Heureusement, nous sommes seuls et si Scott consulte son téléphone, c’est pour le passer en mode avion. Je ne rougis pas d’observer par-dessus son épaule ce qu’il fait. Lorsqu’il cherche la carte de la chambre pour la passer contre le détecteur, j’enroule mes bras autour de sa taille et je me presse contre son dos en riant. « Il est grand temps que tu quittes cette robe. » - « Tu vois que tu sais aussi être direct. » Avec un sourire et, comme une grande fille, je fais glisser la fermeture éclair du vêtement le long de mon flanc, et je passe mes bras dans les manches de la robe pour la laisser chuter à mes pieds. « Je ne veux plus jamais que tu me rejettes. » Je joue un peu moins, maintenant que mon ”ordre” laisse transparaître l’une de mes blessures - une blessure chronique, si j’ose dire. « Plus jamais. » Si quelqu’un doit jeter l’autre, alors ce sera moi, cela ne peut-être que moi.
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| | | | | | | | (scogan #2) put your hands into the fire |
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