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 (trent) wake me up when this nightmare's over

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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyJeu 5 Mai 2022 - 14:32


☾ wake me up when this nightmare's over
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@TRENT HIGGINS ☆ EDDIE YANG


Eddie est physiquement là mais son esprit, lui, est perdu quelque part entre cette chambre d’hôpital et le 232 princess street où il se trouvait encore quelques heures plus tôt. Là où il a peut-être bien eu le plus grand choc de sa vie, la plus grande peur aussi, car rien n’aurait pu le préparer à ce qu’il allait voir et ces images Eddie les revoit sans cesse depuis. Diana étendue sur son lit, les médicaments et l’alcool à ses côtés, tout juste apte à lui répondre puis sombrant finalement sans même essayer de lutter. Il a bien cru la perdre, pendant un instant il s’est réellement dit qu’elle allait s’éteindre sous ses yeux mais ses réflexes ont été les bons, il n’a pas hésité un seul instant avant de prévenir les secours car s’il y avait une chance de la sauver il voulait absolument tout tenter. Il était le seul à pouvoir agir, et à ce moment-là il n’était plus du tout question de la moindre inimitié entre l’actrice et lui. Diana ne l’a jamais porté dans son cœur, il n’est certainement pas celui qu’elle aurait aimé voir avant de fermer les yeux mais il veut croire qu’elle n’aurait pas utilisé ses dernières forces pour le détester. Eddie n’est même pas sûr que la rousse en aurait fait autant pour lui si les rôles avaient été inversés, il se fie juste à ce petit quelque chose en lui qui l’encourage à voir plus loin que cette guerre qu’ils se sont jusqu’ici menée et qui parait forcément bien futile aujourd’hui. Le danseur n’a plus de temps ou d’énergie à accorder à une quelconque haine ou méfiance, plus rien de tout ça n’a d’importance après ce geste commis par Diana, qui ne cesse de le tourmenter. Car bien sûr il se demande comment les choses se seraient terminées s’il n’était pas entré dans cette maison, et si son instinct ne lui avait pas dicté d'aller regarder dans la chambre de l’actrice où il n’avait à l’origine pas prévu de se rendre.

Beaucoup de et si, de questions obsédantes demeurant encore sans réponse et d’heures passées dans cette chambre où tout lui rappelle pourquoi il n’aime pas cet endroit. Personne n’aime devoir se rendre à l’hôpital car c’est rarement annonciateur de bonnes choses, mais Eddie ressent un malaise profond vis-à-vis de ce lieu depuis toujours, qu’il ne s’explique pas totalement. Le bip des machines l’angoisse, le blanc des murs l’oppresse et pourtant il est de ces privilégiés qui n’ont presque jamais à y mettre les pieds, même si sa dernière venue au St Vincent’s Hospital ne remonte pas à bien loin et reste chargée de très mauvais souvenirs. C’est d’un nouveau départ dont il avait besoin, pas d’un douloureux rappel des mois compliqués ayant suivi son opération, qui lui revient en mémoire alors qu’il regarde tout autour de lui comme s’il cherchait une issue à tout ça. S’il reste c’est pour Diana et pour Halston qu’il ne peut décemment pas abandonner, mais il subit chaque instant passé ici à attendre car c’est à peu près tout ce qu’il peut faire. Attendre. Les résultats d’examens tardant à tomber comme l’arrivée d’Heather censée rentrer en urgence de Los Angeles, laissant supposer que de longues heures se profilent encore devant lui avant que les choses ne deviennent enfin un peu rassurantes, et lui permettent de réellement souffler. Pour l’instant Eddie se l’interdit, il reste à l’affût de la moindre information qu’un médecin voudrait bien leur donner tout comme il demeure attentif à l’état de Diana, oscillant entre phases de réveil et phases de repos, et à celui d’Halston qu’il s’efforce de soutenir quand il aurait sans doute besoin de l’être un peu aussi. Que dire de son état à lui, de ce mélange de sidération et d’incompréhension où tant de sentiments se bousculent. La situation n’avait déjà rien de simple et il a fallu qu’un élément s’ajoute au vaste chaos déjà présent : Trent, que le destin a choisi de mettre sur sa route spécialement aujourd’hui comme s’il n’y avait pas assez d’ambulanciers dans cette ville pour qu’il ne soit forcé de le croiser lui. C’était un peu la goutte de trop tout à l’heure, une rencontre inévitable dont Eddie se serait bien passé parce qu’il n’avait pas besoin que le Higgins le voit dans l’état que l’on imagine bien à l’arrivée des secours. Il est l’une des dernières personnes face à qui le danseur souhaite afficher ses faiblesses, alors peu importe que Trent se soit contenté de faire son boulot, ça n’y change strictement rien.

Et ce qui ne change pas non plus c’est le peu d’informations leur parvenant, toujours aucune nouvelle des analyses toxicologiques effectuées sur Diana dont les résultats sont censés leur parvenir dans la nuit au plus tard. Eddie commence à étouffer dans cette chambre, il s’était juré de ne pas laisser Halston seule mais il se dévoue pour aller leur chercher de quoi manger, toutes ces émotions fortes ayant fait passer leurs besoins primaires au second plan. Il se dirige alors vers le premier distributeur qu’il repère, face auquel le danseur reste figé de longues secondes à ne pas savoir quoi choisir. Un sandwich ferait amplement l’affaire mais le simple choix de la garniture lui vaut un important débat interne, comme s’il était à peine capable de réfléchir. Il n’a pas encore inséré ses pièces dans la machine que le bruit de pas se rapprochant prudemment se fait entendre, et l’amène à détourner la tête pour identifier cette venue qu’il espère être celle d’un médecin. Raté. « C’est pas le moment Higgins. » il rembarre aussitôt l’ambulancier qui n’a rien trouvé de mieux que de venir vers lui, quand il souhaiterait justement être seul. Mais bon, il faut croire que ça ne se devine pas assez. « Je vais finir par voir flou si je ne mange pas quelque chose. » Ça pourrait être une pitoyable excuse visant à esquiver le brun, mais il commence réellement à ne pas se sentir bien et à voir les murs tanguer légèrement autour de lui. Eddie ne sait pas combien d’heures se sont écoulées depuis le transfert de Diana mais il sait que son dernier repas est très loin derrière lui, alors ses doigts naviguent d’un bouton à un autre sans pour autant les enclencher tandis qu’il ne peut officiellement plus faire abstraction de cette présence à ses côtés. « Qu’est-ce que tu veux, hein ? » il reprend en se tournant cette fois complètement vers Trent, son regard se heurtant au sien et sa voix s’avérant bien moins assurée qu’à l’accoutumée. « Tu sais bien qu’on aurait tous les deux préféré ne pas tomber l’un sur l’autre aujourd’hui alors ne rends pas les choses plus difficiles. » Il le demande plus qu’il l’ordonne parce qu’il n’a pas la force de rejeter vivement cet échange en vérité, si vraiment Trent a des choses à dire qu’il le fasse mais qu’il soit bref, par contre. Dans tout ça Eddie semble oublier que c’est lui qui a un problème avec l’ambulancier, et que si ce dernier le lui rend bien c’est parce qu’il n’a sans doute pas pour habitude de laisser ce genre d’animosité perdurer dans un seul sens. Il n’y peut rien, il ne l’a jamais senti ce type comme tous ceux qui l’ont précédé et suivi dans la vie de Charlie à la différence que Trent est le père de ses enfants, ce qui change forcément pas mal la donne et le rend encore moins tolérable qu’un autre sous bien des aspects.




Dernière édition par Eddie Yang le Sam 4 Juin 2022 - 19:03, édité 2 fois
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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyVen 27 Mai 2022 - 0:02

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TRENT HIGGINS & @EDDIE YANG

« Est-ce qu’on a eu des nouvelles de la fille qui a fait une overdose plus tôt? »  Le regard de ta coéquipière se fait un peu surpris face à ton interrogation. Ce n’est pas vraiment dans vos habitudes, de chercher à savoir le statut des patients que vous transportez aux urgences. Votre boulot demande bien souvent de vous détacher une fois les grandes portes de l’hôpital franchies, pour pouvoir mieux vous concentrer sur la prochaine urgence, la prochaine vie à sauver. C’est quelque chose qui ne vient pas facilement, se détachement, mais c’est plus souvent qu’autrement essentiel de le faire sinon le boulot fini par prendre beaucoup trop de place et ce n’est bon pour personne. Tout ça, tu le sais parfaitement et si normalement, tu te la joues selon les règles, ce cas-ci, c’est impossible pour toi de ne pas chercher à en savoir un peu plus. Parce que sur place, tu t’es retrouvé devant quelqu’un que tu aurais grandement préféré ne pas recroiser de sitôt. Quelqu’un dont la présence t’achale et provoque un amas de questions auxquels tu ne devrais pas chercher les réponses, mais dont tu es incapable de te détacher comme tu devrais pourtant le faire. Ton attention toujours porté sur Lene, tu attends une réponse de sa part. « Hum, rien depuis notre arrivée aux urgences. Ses signes vitaux étaient limites, mais je pense qu’on est arrivé à temps. » Tu souffles légèrement, ce n’est rien que tu ne savais pas déjà, mais ça te soulage tout de même de savoir qu’elle pense comme toi, que la jeune femme a de grandes chances de s’en sortir. « Pourquoi? Tu la connais? » Tu secoues légèrement la tête. « Pas elle, non. Mais je connais celui qui l’a retrouvé. » Même si franchement, tu préférerais ne pas le connaître, Eddie. On ne peut pas dire que les rapports aient un jour été cordiaux entre vous, mais depuis la naissance des jumeaux et surtout depuis que tu as obtenu la garde complète, c’est pire que tout. « C’est le meilleur ami de mon ex. » Un rire s’échappe des lèvres de Lene. De Charlie, elle n’a pas besoin d’obtenir plus d’informations tant tu lui as souvent fait de longs discours au sujet de celle dont tu ne sembles jamais incapable de te défaire complètement. « Si tu veux un conseil Higgins, t’en mêle pas. » Elle vient légèrement taper ton épaule avant de disparaître hors du vestiaire, et si tu devrais faire comme elle, prendre tes choses, rentrer chez toi, aller embrasser tes enfants et garder ton nez loin des affaires qui ne te regardent pas, c’est pourtant le chemin de l’hôpital que tu prends plutôt que celui qui mène à ton appartement.

Toujours vêtu de ton uniforme, tu avances d’un pas rapide au travers des différentes chambres des urgences, à la recherche du jeune coréen et c’est finalement devant une machine distributrice que tu le trouves. Il n’a pas l’air particulièrement bien, le Yang, son teint encore plus translucide qu’à l’habitude, son corps qui semble avoir perdu cette prestance et cette arrogance qui t’horripile normalement, son regard qui se fait vide avant qu’il ne vienne trouver le tien. « C’est pas le moment Higgins. » Tu es tenté, là tout de suite, de faire marche-arrière, prétendre que tu n'es jamais venu jusqu’ici pour savoir ce qui se passe, et pourtant, tu ne bouges pas quand tu remarques qu’Eddie semble avoir du mal à faire ne serait-ce que la plus simple des tâches, soit celle d’appuyer sur les boutons pour recevoir son choix de collation sur les maigres options disponibles dans la machine. « Je vais finir par voir flou si je ne mange pas quelque chose. » Toujours sans répondre, tu fais descendre quelques sous dans la machine et choisis un sandwich au hasard qui tombe machinalement dans le compartiment. Tu vas chercher le sandwich et le tend dans la direction d’Eddie. « Assieds-toi avant de perdre connaissance, la dernière chose que je veux aujourd’hui c’est être obligé de te faire le bouche-à-bouche. » Ça pourrait sonner comme de l’humour, ça en serait sûrement si votre relation n’était pas si naturellement tendue. « Qu’est-ce que tu veux hein? » « Toujours aussi agréable Yang. » que tu ne peux t’empêcher de soupirer, tout en lui guidant machinalement vers un siège à quelques pas de là. « Tu sais bien qu’on aurait tous les deux préféré ne pas tomber l’un sur l’autre aujourd’hui alors ne rends pas les choses plus difficiles. » « J’suis pas là pour ça. » Non, ton but dans la vie n’est pas de le faire chier constamment, malgré ce qu’il peut penser. Tu ne sais même pas vraiment comment expliquer pourquoi tu es là, ni ce que tu veux vraiment. Tout ce que tu sais, c’est que tu ne pouvais pas simplement rentrer chez toi en bonne conscience après ce qui s’est passé sans savoir si son amie allait s’en sortir, ni même s’en savoir si le Yang était correct, ce qui est franchement aberrant considérant que vous êtes très loin d’être des amis. « Vous avez des nouvelles de ton amie? » C’est ta première question, celle qui est la plus censée et la plus polie à poser d’abord et avant tout. Tu te dis que s’il est encore là même après plusieurs heures, c’est qu’elle n’est pas complètement tirée d’affaire. « Qu’est-ce qui s’est passé? » Ça, ce n’est pas vraiment ton rôle de le demander. Enfin, pas comme ça, pas dans ce contexte informel, mais ce détail-là, Eddie n’est certainement pas obligé de le savoir.

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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyLun 6 Juin 2022 - 15:11


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@TRENT HIGGINS ☆ EDDIE YANG


Même la pire des journées peut encore réserver son lot de désagréables surprises, Eddie l’a appris à ses dépens aujourd’hui. Le choc d’avoir trouvé Diana presque inconsciente et désireuse d’en finir n’était apparemment pas assez, l’univers a également jugé bon de mettre Trent sur son chemin histoire qu’il n’oublie vraiment pas cette date de sitôt. Quelles étaient les chances pour que l’ex de Charlie fasse partie des ambulanciers intervenus au domicile de l’actrice ? C’est le genre de hasard auquel on ne veut pas croire, lorsque les choses s’alignent de cette façon et que tout, absolument tout rend ce jour plus éprouvant qu’il ne l’était déjà. Des coups du sort Eddie en a connu des tas mais il ne se savait pas si malchanceux, au point même de se demander s’il ne devrait pas craindre un accident ou une mauvaise nouvelle de plus, à ce stade. Il subit chaque heure, chaque minute, chaque seconde passées dans cet hôpital où tout l’oppresse et l’angoisse, et la réapparition de l’ambulancier peu après sa sortie de la chambre ne fait qu’aggraver son malaise et son envie d’échapper à tout ça. Il n’y aurait pas eu de bon moment pour accoster le danseur, Trent choisit simplement l’un des pires et ça Eddie ne manque pas de le lui faire savoir. Ce n’est déjà pas la subtilité qui l’étouffe en temps normal, alors il faut imaginer le peu d’efforts dont il est capable après une soirée aux urgences et une frayeur comme celle que Diana leur a causé. S’il s’est éclipsé de la chambre c’est pour souffler, pas pour endurer un échange avec le père de Siobhan et Aaron tout en frôlant, en plus, l’évanouissement devant lui. « Assieds-toi avant de perdre connaissance, la dernière chose que je veux aujourd’hui c’est être obligé de te faire le bouche-à-bouche. » Eddie est tenté de répondre qu’il préfère encore mourir que de laisser une telle chose arriver, mais le geste de Diana le fait brutalement relativiser et nuancer ses propos avant même qu’il ne les prononce. « Il manquerait plus que ça pour couronner cette incroyable journée, hein. » qu’il balance en roulant des yeux avant de se laisser lourdement tomber sur le siège le plus proche. Au même instant Trent lui tend un sandwich fraîchement récupéré du distributeur, et pendant quelques secondes Eddie se trouve incapable d’articuler le moindre mot. Il ne sait pas pourquoi l’ambulancier fait ça pour lui, c’est probablement par pitié sachant qu’il tient à peine debout à moins que ce soit un réflexe professionnel, mais il ne peut décemment pas récupérer cette collation sans rien dire. « Hum bon, merci. » Ça lui arrache la gorge mais Eddie n’en oublie pas ses bonnes manières, malgré le déplaisir évident qu’il manifeste face à la perspective de passer les prochaines minutes en compagnie de ce cher Higgins.

« Toujours aussi agréable Yang. » Oh la ferme, pense-t-il très fortement en gardant toutefois de tels mots pour lui. Ce n'est pas qu'il se soucie de heurter la susceptibilité de son interlocuteur, c'est surtout qu'il vient déjà de passer ses nerfs sur Diana à peine celle-ci réveillée et que ce n'est pas en s'en prenant aussi à Trent qu'il parviendra à se calmer. Mais l'envie de l'envoyer bouler est là pourtant, si seulement il avait assez d'énergie pour contourner cet échange qui semble s'imposer par la force des choses. « J’suis pas là pour ça. » Pas là pour compliquer toute cette situation, d’accord, mais alors qu’est-ce qu’il peut bien lui vouloir ? Il est encore en uniforme donc possiblement toujours en service, même s’il aurait honnêtement pensé que Trent avait terminé sa journée depuis longtemps. Et d’un autre côté ça ne l’intéresse pas grandement de savoir ce qu’il fiche encore dans cet hôpital, c’est quand il vient personnellement l’importuner que ça devient son problème. « Vous avez des nouvelles de ton amie? » « C'est pas mon amie. » rétorque aussitôt Eddie, tout en se contredisant lui-même sachant que c’est en tant qu’amie qu’il avait présenté Diana en prévenant les secours. Oui mais voilà, dans la précipitation du moment il n’a pas réfléchi. Désormais il peut le dire : Diana n’a rien d’une amie, ce qui ne l’empêche pas de s’inquiéter sincèrement pour elle. « Enfin c'est compliqué. Cette fille là, Diana.. elle me déteste, ça vous fait d’ailleurs un point en commun. » Il laisse échapper un bref rire jaune, presque amusé par l’ironie de la situation. Deux personnes pouvant difficilement l’encadrer réunies au même endroit, ça se fête non ? Eddie n’est pas tout blanc dans ces deux affaires mais avec l’actrice il n’a pas lancé les hostilités, au moins. « On nous a dit que ses jours n’étaient plus en danger mais ils la gardent en observation pour d’autres examens. C’est vraiment pas passé loin, d’après les médecins. » C’est avec un profond soupir qu’il ponctue ces derniers mots, car les nouvelles ont beau être rassurantes ils ont encore besoin de comprendre les motivations de la rousse. Et quelque chose lui dit qu’elle ne voudra se confier qu’à Halston, c’est aussi pour ça qu’il a préféré sortir et les laisser seules. « Qu’est-ce qui s’est passé? » Son regard navigue entre le sandwich dans ses mains et Trent, dont la question remue forcément beaucoup d’images en lui et pas les plus plaisantes. « Je lui ai rien fait, si jamais tu te poses la question. » il précise en premier lieu, car le fait d’avoir reconnu juste avant des tensions entre Diana et lui ne jouera sans doute pas en sa faveur. Eddie anticipe des accusations imaginaires prouvant surtout qu’il est sur la défensive, avant de se pencher réellement sur la question. « C'est sûrement pas commun de passer chez les gens qui nous haïssent mais c'est bien ce que je faisais, pourtant. J’étais venu récupérer des babioles, trois fois rien quand j'ai.. ressenti le besoin d’aller voir dans sa chambre. Me demande pas pourquoi, j'en ai aucune idée. » Il ne peut toujours pas se l’expliquer, son instinct le lui a simplement dicté et il s’y est fié. Une sage décision de sa part, pour laquelle Eddie refuse malgré tout de se féliciter. « C'est sur son lit que je l'ai trouvée, elle était à peine consciente. J'ai vu les médicaments et l'alcool à côté d'elle, j'ai paniqué et.. tu connais la suite. » L’appel confus aux secours, les déroutantes retrouvailles avec Trent et l’interminable attente, avant d’apprendre enfin que Diana s’en remettra. Lui aussi se remettra de ce qu’il a vu, mais sans doute pas avant un certain temps. Ses prochaines paroles sont la partie la plus difficile de son récit, il doit même s’éclaircir la voix avant de poursuivre tant sa gorge est douloureuse. « J'arrive toujours pas à y croire. Elle a eu des mois compliqués mais je pensais vraiment pas qu’elle en arriverait là. » Il n’avait pas détecté une telle détresse chez elle et il s’en veut, inévitablement, parce qu’ils en avaient discuté malgré leurs nombreux différends et que ce jour-là Diana est vraisemblablement parvenue à lui cacher l’ampleur de sa souffrance. « J'ai eu la peur de ma vie Higgins. Regarde, j'en tremble encore. » En témoignent ses mains tenant péniblement son sandwich, auquel il n’a d’ailleurs pas beaucoup touché. Il finit par vriller un regard interrogateur vers l’ambulancier, dont il n’est pas certain de déceler les intentions. « Mais pourquoi ça t'intéresse ? Je pensais que ton boulot se limitait au transport des patients, je te croyais même parti depuis longtemps. » Un boulot dont il ne connait rien, mais dont il mesurera sûrement un peu mieux la pénibilité à compter d’aujourd’hui.


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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptySam 11 Juin 2022 - 7:21

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TRENT HIGGINS & @EDDIE YANG

« Il manquerait plus que ça pour couronner cette incroyable journée, hein. » Au moins sur ça, vous êtes sur la même longueur d’ondes. Tu n’as pas envie d’être forcé de lui administrer quelconque technique de réanimation, alors il ferait mieux de s’asseoir, de se calmer et d’enfin avaler quelque chose avant que son corps ne cède complètement à cette retombée d’adrénaline qui se fait clairement ressentir chez le Yang. « Hum bon, merci. » Les mots ne sonnent pas complètement sincères entre les lèvres d’Eddie, mais tu t’en contentes. C’est déjà bien plus que ce que tu as droit avec le jeune coréen en temps normal. Tu te demandes encore ce que tu viens faire là, bien honnêtement.  Tu aurais pu ne pas revenir. Tu aurais pu demander à ta partenaire de remplir les trous du rapport d’incident, ou alors simplement déléguer la tâche à quelqu’un d’autre. Hell, ça n’aurait même pas été si surprenant de laisser quelques blancs, dans la folie du moment. Ce n’est pas comme si tu avais eu l’occasion de l’interroger en long et en large sur ce qui s’était passé avec son amie, et tu t’en étais tenu à l’essentiel : il était celui qui avait appelé les secours, celui qui avait prodiguer les soins de réanimation en attendent l’arrivée des ambulanciers et il avait été celui qui avait pris place dans l’ambulance à ses côtés quand le temps était venu de faire le transport, qu’elle était assez stable pour qu’on ne craigne pas pour sa vie pendant le trajet. Le reste, ça demeurait un flou total dans ton esprit et s’il s’agissait de n’importe qui d’autre, tu n’aurais certainement pas cherché à savoir plus loin, à vouloir absolument remplir les trous. Mais c’était Eddie. Eddie, le meilleur ami de Charlie. Eddie qui te détestait, Eddie qui n’avait jamais voulu de toi aux côtés d’une Charlie bien trop indépendante et sauvage pour cette vie dont tu avais trop longtemps rêvé avec elle. Charlie pourtant, que tu chercheras toujours à protéger, sans même savoir si elle pouvait être lier de près ou de loin à ce qui s’était passé plus tôt aujourd’hui.

« C’est pas mon amie. » Tu fronces les sourcils, surpris par cette première information qui contredit la scène à laquelle tu as assisté quand est venu le temps de porter secours à la jeune femme. « Enfin c’est compliqué. Cette fille-là, Diana… elle me déteste, ça vous fait d’ailleurs un point commun. » « Ça te fait rire? » que tu ne peux t’empêcher de répliquer sur un ton plein de mépris devant la réaction d’Eddie, qui s’explique sans doute par un mélange de nervosité et d’adrénaline. Tu es beaucoup plus conciliant, empathique en temps normal, mais Eddie Yang à cette tendance à faire ressortir un côté plus sombre, bien plus désagréable de ta personne. « J’éviterais de m’en vanter à voix haute, si j’étais toi. » Rien de tout ça n’est professionnel, tu n’as même pas pensé à apporter quoique ce soit pour prendre des notes. Tant pis. On ne peut pas dire que tu saurais réellement jouer dans les règles de l’art avec lui de toute façon. « On nous a dit que ses jours n’étaient plus en danger mais ils la gardent en observation pour quelques examens. C’est vraiment pas passé loin, d’après les médecins. » « Elle a été chanceuse que tu arrives quand tu l’as fait alors. » Ou est-ce que cette scène cachait autre chose? Quelque chose qu’Eddie ne voudrait peut-être pas admettre ou avouer, surtout pas à toi? Ce n’était pas à toi de juger de quoique ce soit, pas à toi de faire une investigation officielle ou quoique ce soit, mais rien ne t’empêchait d’émettre quelques doutes, quelques hypothèses ici et là. « Je lui ai rien fait, si jamais tu te poses la question. » « Beaucoup s’en poserait à moins. Elle a fait une tentative de suicide et un mec qu’elle déteste et qui semble la détester tout autant est celui qui arrive sur les lieux par hasard. » Ça sonnait particulier dit comme ça, et tant pis si Eddie prenait offense à ce que tu ne tentais même pas de dissimuler.

Malgré tout, tu lui laisses la chance de te raconter sa version des faits, de t’expliquer ce qui s’est passé avec un peu plus de recul qu’il n’avait été en mesure d’en avoir une fois sur place. « C’est sûrement pas commun de passer chez les gens qui nous haïssent mais c’est bien ce que je faisais, pourtant. J’étais venu récupérer des babioles, trois fois rien quand j’ai… ressenti le  besoin d’aller voir dans sa chambre. Me demande pas pourquoi, j’en ai aucune idée. » L’intuition. Ce truc qui ne ment jamais, mais que trop de gens ignorent dans la vie de tous les jours. « Qu’est-ce que tu allais récupérer chez une fille que tu détestes? » Et surtout, pourquoi est-ce qu’il avait des trucs chez elle? Tu avais ce pressentiment qu’il te manquait encore plusieurs morceaux pour pouvoir faire réellement sens de ce casse-tête. « C’est sur son lit que je l’ai trouvée, elle était à peine consciente. J’ai vu les médicaments et l’alcool à côté d’elle, j’ai paniqué et… tu connais la suite. » Oui, la suite, tu étais là pour la vivre avec lui, heureusement ou malheureusement, tu n’arrives pas à dire de quel côté tu penches présentement. « J’arrive toujours pas à y croire. Elle a eu des mois compliqués, mais je pensais vraiment pas qu’elle en arriverait là. » « Elle t’a dit quelque chose, quand tu es rentré dans la chambre? Tu as dit qu’elle était encore consciente, au départ. » Quand vous êtes arrivés toutefois, elle ne l’était plus, de ça, tu es persuadé. « J’ai eu la peur de ma vie Higgins. Regarde, j’en tremble encore. » « J’te crois. » Et si normalement tu ferais part d’un peu plus de compassion, tu ne peux t’empêcher de penser que peut-être que c’est exactement de ça dont il avait besoin, le Yang, pour en apprendre un peu sur la compassion, justement. « Mais pourquoi ça t’intéresse? Je pensais que ton boulot se limitait au transport des patients, je te croyais même parti depuis longtemps. » « C’était le cas, mais je fais le suivi. Il manquait quelques infos. » Tu improvises rapidement, même si techniquement, ce n’est pas tout à fait u mensonge. Et tu tais bien évidemment le fait que tu voulais quelque part t’assurer que lui aussi, s’en sortait aussi bien que possible, peu importe la rancune et la rancœur que tu pouvais avoir à son égard. « J’ai cru comprendre que Diana était une personnalité connue aussi, je voudrais lui éviter autant que possible que tout cela finisse dans la presse. » Ce ne serait certainement pas bon pour elle, mais pour lui non plus tu t’en doutais. « Tu as parlé à quelqu’un de ce qui s’est passé? » Qui a-t-il mis au courant est ce que tu cherches vraiment à savoir.
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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyVen 24 Juin 2022 - 14:03


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@TRENT HIGGINS ☆ EDDIE YANG


Diana n’est pas, et ne sera probablement jamais une amie. Cette étiquette ne correspond pas à leur relation en admettant que le terme « relation » soit lui-même correct, en ce qui les concerne la rousse et lui. Ce n’est pas comme si on lui demandait de cocher une case pour définir ce qui le lie à l’actrice mais autant que ce soit clair, pour tout le monde. « Ça te fait rire? » Il vrille un regard dur vers Trent dont la question l’agace, et qu’il pourrait sincèrement envoyer balader s’il ne venait pas de lui offrir de quoi s’alimenter. « Non. » qu’il lâche d’une voix désincarnée, presque sans vie. À dire vrai il n’a pas très envie de rire, Eddie, aujourd’hui. Les circonstances ne s’y prêtent pas, il évacue juste la pression comme il peut car s’il en faut généralement beaucoup pour l’éprouver, ce soir le danseur est tout simplement à cran. Cette journée se hisse directement parmi celles qu’Eddie tient à oublier, et l’ambulancier ne fait que rendre les choses plus pénibles encore par sa simple présence. « J’éviterais de m’en vanter à voix haute, si j’étais toi. » Et bien quoi, il ne va tout de même pas prétendre que Diana et lui s’entendent à merveille si ça n’est pas le cas. Pourquoi nierait-il cette réalité, pour préserver son image auprès de Trent et éviter de passer pour un gars décidément en froid avec pas mal de gens ? Il n’y a réellement que deux personnes dans cette ville avec lesquelles Eddie ne s’entend pas, le hasard a simplement choisi de les réunir dans cet hôpital en ce jour si particulier. « J’ai rien à me reprocher avec cette fille. J’ai pas choisi, ni mérité qu’elle me déteste. » il balance mollement alors qu’il peut être parfois le premier à prendre les autres en grippe plus ou moins gratuitement, il n’a juste pas envie de laisser le moindre commentaire de l’ambulancier l’atteindre car ça ne compte pas ce qu’il peut bien penser de tout ça. Eddie l’informe quand même des dernières nouvelles concernant Diana, dont le pronostic vital n’est plus engagé selon les médecins. « Elle a été chanceuse que tu arrives quand tu l’as fait alors. » C’est vrai, on peut voir comme une chance le fait qu’Eddie se soit trouvé chez elle à ce moment-là mais il est bien incapable de s’en réjouir ou de s’en féliciter, pourtant. Cette remarque lui arrache même un soupir alors que son regard divague autour d’eux pendant un instant. « J’en sais rien, c’est peut-être pas ce qu’elle pense. » La première réaction de l’actrice à son réveil ne lui a pas permis de savoir si elle lui en était reconnaissante ou tout le contraire, mais il repense sans cesse à son geste et au projet qu’il a manifestement contré. « J’ai vu ses yeux avant qu’elle s’endorme, tu sais. Elle avait pas l’intention de lutter. » Et c’est bien ce qui le révolte et l’afflige ce soir, de se dire que Diana avait prévu d’en finir dans cette maison et qu’elle serait probablement parvenue à ses fins s’il n’était pas arrivé. Il ne comprend pas, l’accepte encore moins et devra vivre avec ces images et cette idée, désormais. Enfin ça, c’est ce qu’il s’est vraiment passé mais il n’est pas à l’abri que Trent s’imagine autre chose, à partir des aveux formulés sur ses rapports plus que tendus avec l’actrice. « Beaucoup s’en poserait à moins. Elle a fait une tentative de suicide et un mec qu’elle déteste et qui semble la détester tout autant est celui qui arrive sur les lieux par hasard. » Par hasard oui, c’est peut-être dur à croire mais il s’agit bien de ça. Eddie n’est finalement pas si loin d’être accusé et sa seule réaction est de remuer lentement la tête, la fatigue le dissuadant de s’insurger pour si peu. « Tu vois, c’est là que tu te trompes. » Il ne laissera pas Trent définir ce que Diana lui inspire, car les apparences sont trompeuses et ses réactions ce soir sont quant à elles renforcées par un profond ras-le-bol, imputé autant à l’actrice qu’à cet hôpital, et même au monde entier. « Je la déteste pas moi, et pourtant j’en aurais toutes les raisons. » Pour toutes les crasses qu’elle lui a faites, oui, Eddie aurait pu lui rendre la pareille il y a bien longtemps mais il n’a jamais voulu prendre part à cette guerre ridicule que la rousse lui mène depuis le premier jour. Dire qu’il n’est pas devenu allergique à Diana avec le temps serait mentir, mais s’il était empli de haine à son égard il ne se serait pas inquiété pour elle comme il l’a fait aujourd’hui et n’aurait pas non plus harcelé les médecins pour avoir de ses nouvelles en angoissant à chaque instant. Ce qu’elle n’aurait certainement pas fait dans le cas inverse, mais peu importe.

Puis, sans même y être forcé, Eddie raconte tout. Il confie à Trent qu’il était de passage chez l’actrice quand son instinct l’a conduit jusqu’à sa chambre, où il l’a ensuite trouvée semi-consciente. Ces détails il estime ne les devoir à personne d’autre qu’aux proches de Diana mais il a peut-être bien besoin d’en parler, pour réaliser lui-même que tout ça s’est bien passé en mettant des mots sur l’innommable découverte faite dans cette fameuse chambre. « Qu’est-ce que tu allais récupérer chez une fille que tu détestes? » Trent s’engouffre dans cette brèche pour lui soutirer toujours plus d’informations et il ne saisit pas bien pourquoi, encore moins ce que le motif initial de sa visite peut personnellement lui apporter. « Merde Higgins, t’es de la police ? » Toutes ces questions, vraiment, Eddie s’en passerait bien car se remémorer les faits n’a déjà rien d’évident. Il suppose encore que Trent ne fait que son travail même si ça l’exaspère assez que ce soit à lui de l’interroger, comme si un autre ambulancier ne pouvait pas s’y coller. Eddie soupire lourdement, avant de lui répondre. « Des affaires pour ma compagne, elles vivaient ensemble avant qu’on s’installe de notre côté. » Leur déménagement est tout récent mais ça Trent n’a pas à le savoir, il y a quand même des limites à ce qu’il veut bien confier car après quoi, il voudra peut-être aussi connaitre sa nouvelle adresse ? « Et puisque t’es si curieux, c’est en partie pour ça que Diana me déteste. » Voilà, content ? Il l’espère sincèrement parce que ce petit interrogatoire le tend un peu, le danseur croit d’ailleurs voir le bout de toutes ces questions mais hélas, elles reprennent bel et bien. « Elle t’a dit quelque chose, quand tu es rentré dans la chambre? Tu as dit qu’elle était encore consciente, au départ. » Ça n’a pas duré longtemps mais il a bien échangé quelques mots avec Diana avant qu’elle ne sombre sous ses yeux. « Oui elle.. » Eddie se racle la gorge, il n’a pas envie d’y repenser mais il le faut, de toute évidence. « Elle m’a demandé ce que ça pouvait bien me faire qu’elle ait avalé des médicaments et de l’alcool. Et puis elle m’a dit de la laisser, qu’elle voulait dormir.. » Elle a prononcé un prénom aussi, juste avant de fermer les yeux mais il n’est pas certain que Trent doive le savoir. Ça ne le regarde pas après tout, et Eddie n’était sans doute pas censé entendre cette ultime réclamation lui non plus, quand il y pense. « J’te crois. » C’est déjà ça, même si être cru ou non à cet instant est bien le cadet de ses soucis. Trent semble quand même un peu en dehors de son rôle, à moins que ce soit habituel pour un ambulancier de venir s’informer après coup. « C’était le cas, mais je fais le suivi. Il manquait quelques infos. » Eddie l’observe en silence, tout en espérant qu’il dispose à présent de toutes les informations manquantes pour lui ficher enfin la paix. Il n’a pas des enfants à retrouver à cette heure-ci, à tout hasard ? « J’ai cru comprendre que Diana était une personnalité connue aussi, je voudrais lui éviter autant que possible que tout cela finisse dans la presse. » Fuck. Son regard s’arrondit en réalisant l’ampleur que tout ça pourrait prendre si la presse venait à s’en mêler, car dans tout ce chaos Eddie n’y pensait même pas. « Cette histoire ne doit pas sortir d’ici, ça pourrait être dévastateur pour sa carrière. » Il ne sait pas pourquoi il s’en fait subitement pour le travail de Diana, est-ce qu’il n’aurait pas inconsciemment peur de plonger lui aussi étant donné qu’ils appartiennent à la même agence et que cette histoire le touche également ? Possible, mais il veut aussi et surtout lui éviter de tomber encore plus bas car une telle publicité pourrait avoir de lourdes retombées, notamment sur le moral de l’actrice. « Tu as parlé à quelqu’un de ce qui s’est passé? » Eddie hoche lentement la tête tandis que son regard désigne la chambre 136 un peu plus loin, quittée juste un peu plus tôt. « Seulement à Halston, qui est ma compagne et son amie, c’est elle qui est venue avec moi à l’hôpital et puis.. à une autre amie de Diana, une certaine Heather qui doit rentrer de voyage en urgence. » Heather n’est en fait pas qu’une amie pour Diana mais il a promis de ne pas divulguer la véritable nature de leur relation, dont il a pris connaissance par message juste avant le réveil de l’actrice. « Il y a des risques que le personnel de l’hôpital fasse fuiter l’info selon toi ? » il demande en présumant qu’une telle information pourrait se vendre à prix d’or, si quelqu’un était assez ignoble pour se faire de l’argent sur le dos de l’actrice en monnayant sa détresse. « Je te jure que si je vois un seul journaliste dehors je.. » Il ne sait pas ce qu’il fera en vérité, ça ne devrait pas être son problème et pourtant l'idée le répugne. « Elle a pas besoin de ça, Trent. » Et lui non plus, accessoirement, même s’il s’en fera pour son propre cas un peu plus tard. Dans tout ça Eddie a peut-être des chances d’être épinglé comme le héros qu’il ne veut pas être, là où Diana risque surtout de récolter une image dont elle ne pourra plus jamais se défaire et ça, ce n’est pas envisageable. « J’avais pas hâte de revenir dans cet hôpital. » il annonce après un court silence, tout en daignant enfin toucher à son sandwich censé lui redonner des forces. « Je m’y suis fait opérer l’hiver dernier, Charlie n’a pas dû t’en parler. » Il en doute du moins, car il ne voit pas à quelle occasion sa meilleure amie aurait pu lui en toucher un mot. Et très franchement il n’imagine pas Trent se soucier de sa santé, même si les dernières minutes ont un peu prouvé le contraire. « Enfin parler, c’est peut-être pas ce que vous faites le plus tous les deux. » Si ce n’est des enfants, bien sûr, et peut-être aussi des espoirs que Trent continue de se faire sur leur relation. Il sait bien que l’ambulancier se berce encore d’illusions et il ne promet pas qu’il ne trébuchera pas sur le sujet ce soir.


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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyMar 5 Juil 2022 - 21:56

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TRENT HIGGINS & @EDDIE YANG

« Non. » Tu ne comprends pas vraiment ce qui se passe et quelque part, tu as l’impression qu’Eddie non plus, ne comprend plus trop ce qui se passe, ni présentement, ni avant. Il est en état de choc et s’il s’agissait de n’importe qui d’autre, sans doute que tu ne pousserais pas avec tes interrogations. Tu offrirais compassion et douceur, un peu de temps pour se remettre de ses émotions. Mais malgré toutes tes bonnes volontés et ton bon vouloir, c’est Eddie qui est devant toi et pour Eddie, tu n’arrives pas à simplement faire les choses comme tu les ferais normalement. Il fait ressortir le plus laid de toi, des commentaires qui sont limites peu ou pas très professionnels, des regards qui parlent trop long sur votre passif qui fait de toi la pire personne pour être là présentement. Et pourtant. Malgré les avertissements de ta collègue, malgré ta raison qui te dit qu’il n’est pas trop tard pour faire demi-tour et simplement lui souhaiter bonne chance pour cette situation de misère, tu n’arrives pas à partir, pas plus que tu n’arrives à t’en foutre complètement.  « J’ai rien à me reprocher avec cette fille. J’ai pas choisi, ni mérité qu’elle me déteste. » Tu ne peux retenir un rire sarcastique. C’est du grand Eddie ça, à se faire détester sans raison quand ton expérience personnelle te prouve que le coréen est plutôt doué pour se mettre des gens à dos pour des futilités. Tu te forces à ne rien dire toutefois, si c’est sa perception de l’histoire, alors ainsi soit-il. Ce n’était pas ton boulot de savoir qui disait vrai dans tout ça, tu n’étais là que pour obtenir quelques informations et passer le tout à la police qui eux, pourraient déterminer de tout ça. « J’en sais rien, c’est peut-être pas ce qu’elle pense. J’ai vu ses yeux avant qu’elle s’endorme, tu sais. Elle avait pas l’intention de lutter. » Tu secoues doucement la tête. Ça n’a pas dû être facile d’être témoin de ça, tu en conviens. « Elle te remerciera peut-être pas sur le coup, mais pour avoir agis sur plus d’une scène de tentative de suicide, je te garantis que la plupart du temps, ceux qui s’en échappent sont reconnaissants. » Pas immédiatement. Peut-être pas dans une semaine, ni un mois, peut-être même pas six. Mais tu en entends, des histoires de ceux dont la trajectoire a complètement changé, après un moment de profonde détresse et tu oses croire que ce sera le cas pour la jeune femme, si elle est finalement bel et bien tirée d’affaires. Eddie parle de hasard quant à sa présence sur les lieux, toi tu ne peux t’empêcher d’évoquer un doute, sans toutefois l’accuser de quoique ce soit. « Tu vois, c’est là que tu te trompes. Je la déteste pas moi, et pourtant j’en aurais toutes les raisons. » « Laisse-moi en douter. » que tu murmures, bien plus pour toi que pour lui, toutefois incapable de retenir le commentaire une deuxième fois. Prendre ce chemin glissant était une mauvaise idée, tu en étais conscient, mais les tensions étaient hautes et les erreurs allaient arriver, bien malgré toi.

« Merde Higgins, t’es de la police? » Tu roules des yeux. « Non, mais si tu réagis comme ça devant un inspecteur, il risque de mettre encore plus l’emphase sur toi que ça ne risque d’être déjà le cas. » Il y aurait des questions, bien plus intrusives et posées dans un contexte bien moins ‘amical’, il devait inévitablement s’y préparer, le Yang. « Des affaires pour ma compagne, elles vivaient ensemble avant qu’on s’installe de notre côté. » Ah, ça sonne étrangement familier soudainement, si ce n’est qu’Eddie est celui dans le couple et Diana l’exclue qui n’accepte pas la relation, exactement comme il l’avait fait pour Charlie et toi, à l’époque. « Et puisque t’es si curieux, c’est en partie pour ça que Diana me déteste. » « Tu devrais la comprendre, non? » La pique est inutile et risque de te causer bien des problèmes, si des bribes de votre échange tombent entre les mains des mauvaises personnes, mais c’est plus fort que toi. Tu prends une longue inspiration, tentes de rester calme, courtois dans un contexte où la politesse est trop souvent relayée au second plan. Tu essayes de faire preuve de compassion, d’avoir une image aussi complète que possible de l’échange entre eux, aussi rapide eût-il été. « Oui elle… Elle m’a demandé ce que ça pouvait bien me faire qu’elle ait avalé des médicaments et de l’alcool. Et puis elle m’a dit de la laisser, qu’elle voulait dormir. » « Ce que tu n’as pas fait, évidemment. » Tu pouvais lui en vouloir pour beaucoup de choses à Eddie, mais il restait un être humain décent, dans les moments qui comptaient véritablement, comme celui-là. « T’as fait ce qu’il fallait, Eddie. » Tu avais beau le maudire quelques secondes auparavant à peine, tu n'étais pas un monstre non plus, tu savais admettre ce qui devait être dit, et tu sentais par-dessus tout que le Yang avait besoin de l’entendre, qu’il semblait être sous le point de craquer sous la pression. Pression pour laquelle tu n'avais pourtant pas réellement aider, malheureusement. Mais il te fallait récolter quelques détails encore, surtout sur un détail que tu avais entendu entre les branches, au sujet de la célébrité de la victime, chose qui ne manqua pas de faire blêmir le coréen au teint déjà livide. « Cette histoire ne doit pas sortir d’ici, ça pourrait être dévastateur pour sa carrière. » Tu sors ton téléphone, contactant déjà certains collègues qui pourraient aider dans une telle situation. Tu lui demandes ensuite s’il a parlé à qui que ce soit de ce qui s’est passé, pour comprendre la portée et les risques que la nouvelle ne tombe entre de mauvaises mains. « Seulement à Halston, qui est ma compagne et son amie, c’est elle qui est venue avec moi à l’hôpital et puis… à une autre amie de Diana, une certaine Heather qui doit rentrer de voyage en urgence. » « Et il n’y a pas de chance que cette Heather en parle à quelqu’un qui ne devrait pas le savoir? » Tu te doutais qu’Eddie ne saurait pas te le garantir à cent pour cent, mais tu te devais tout de même de poser la question, au cas où. « Il y a des risques que le personnel de l’hôpital fasse fuiter l’info selon toi? » Tu secoues doucement la tête. « Le risque est jamais zéro, mais elle est entre de bonnes mains. » Tu avais vaguement croisé les médecins et les infirmières sur son cas, et si tu ne connaissais pas tout le monde personnellement, tu voulais croire que personne ne chercherait à se faire une passe d’argent sur le dos d’une vedette en détresse. « Je te jure que si je vois un journaliste dehors, je… Elle a pas besoin de ça, Trent. » « Je sais. Et je vais faire tout ce que je peux pour que ça n’arrive pas. » Tu n’étais pas un magicien toutefois, ni un faiseur de miracles, mais tu pouvais faire de ton mieux et espérer que ce soit suffisant pour protéger la réputation de la jeune femme. « Ta compagne, elle a besoin de rien? » que tu demandes quand même, conscient que le moment devait être tout autant éprouvant pour elle. « J’avais pas hâte de revenir dans cet hôpital. » Tu fronces légèrement les sourcils, ne sachant pas qu’il avait déjà passé du temps ici par le passé. « Je m’y suis fait opérer l’hiver dernier, Charlie n’a pas dû t’en parler. Enfin parler, c’est peut-être pas ce que vous faites le plus tous les deux. » Tu échappes un léger rire devant le commentaire tout autant déplacé du Yang. « Ma relation avec Charlie ne te regarde pas, elle ne t’a jamais regardé. » Ce qui ne l’a jamais empêché pour autant de mettre son nez dans vos affaires, à ton plus grand désespoir. « Mais soit rassuré Yang, tu n’es jamais un sujet de conversation entre elle et moi. » Même du temps où tu fréquentais la blonde, tu avais longtemps compris que le mieux que tu puisses faire lorsqu’il s’agissait d’Eddie, c’était de garder une distance et tous tes commentaires pour toi, ce qui n’était pourtant pas toujours facile à faire. « Ton opération, c’était rien de grave? » Et voilà que juste comme ça, un peu par hasard et beaucoup par miracle, vous vous retrouviez à vous parler plus en une seule fois que depuis toutes les années que tu le connais.
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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyLun 18 Juil 2022 - 15:24


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Ça le fait doucement rire, Trent, d’entendre que l’actrice hospitalisée a pris le danseur en grippe et qu’il n’a soi-disant rien fait pour mériter sa haine. Le parallèle avec son propre vécu doit bien l’amuser et peut-être, ou sûrement, pense-t-il qu’Eddie ne fait que récolter aujourd’hui ce qu’il a semé par le passé. C’est vrai, Diana s’est mise à le détester parce qu’il s’était mis en couple avec sa meilleure amie, de la même façon que le danseur avait vu d’un mauvais œil l’arrivée de l’ambulancier dans la vie de Charlie. Eddie détesterait l’admettre, mais la rousse et lui ont bien plus de points communs qu’il ne le voudrait à commencer par une grande possessivité et la conviction profonde que personne ne sera jamais assez bien pour celles qu’ils chérissent le plus au monde. Il a peut-être bien conscience dans le fond qu’une histoire fait écho à une autre mais il ne veut pas le reconnaitre face à Trent, ce serait comme admettre que sa propre animosité à l’égard du brun n’était pas fondée et ça, il s’y refuse encore. Eddie peut curieusement prendre du recul sur les choses quand les faits en concernent un autre, en l’occurrence Channing, mais il n’est pas capable des mêmes efforts dès qu’il est question de Trent. Il faut croire que celui-là ne deviendra jamais convenable à ses yeux, même s’il a bien failli marquer des points au début de leur échange et se montre plus concerné par le geste de Diana qu’il ne l’aurait pensé. C’est son boulot d’accord, ça ne doit pas être la première fois que Trent intervient sur une affaire de ce genre mais il n’est pas forcé d’en faire autant. Il pourrait le laisser là sans une once de considération mais il préfère lui dire que Diana a été chanceuse qu’il l’ait trouvée, sans qu’Eddie saisisse encore très bien ce qui peut le retenir dans ce couloir et le motiver à lui dire tout ça. « Elle te remerciera peut-être pas sur le coup, mais pour avoir agis sur plus d’une scène de tentative de suicide, je te garantis que la plupart du temps, ceux qui s’en échappent sont reconnaissants. » Cette reconnaissance, c’est précisément ce dont il ne veut pas. Il n’a pas tout tenté pour la sauver dans cette optique, pour que Diana se sente redevable envers lui ou ouvre simplement les yeux sur ses bonnes intentions. Non, il n’a à vrai dire pas eu le temps de réfléchir à quoi que ce soit et que l’actrice le remercie ou non, ça ne l’aidera pas à chasser de son esprit ce qu’il a vu. « Elle me doit rien, de toute façon. J'espère juste qu'elle se fera aider car je ne serai pas toujours là. » Et cette réalité lui arrache la gorge, alors qu’il prie intérieurement pour que Diana ne recommence plus jamais. Ce n’est pas la solution il en est persuadé et il ne veut pas vivre avec l’idée que la prochaine fois pourrait être la « bonne ». Il n’est même pas certain que Diana aurait levé le petit doigt s’il avait été l’auteur de ce triste geste et si elle l’avait trouvé de la même façon, après tout elle lui voue une haine sans nom et aussi étrange que ça puisse paraître, cette haine Eddie ne la lui rendra jamais. « Laisse-moi en douter. » Ça l’aurait étonné que Trent le croit, surtout avec leur passif. Il se contente de hausser les épaules, vrillant un regard résigné vers lui car clairement, il ne cherchera pas à l’en convaincre. Pas ce soir, il n’en a vraiment pas l’énergie. « Écoute, pense ce que tu veux. » Qu’il la déteste tout autant, qu’il n’était pas non plus sur les lieux par hasard, si ça lui chante. Eddie sait bien que sa posture n’est pas idéale et qu’il a bien trop souvent eu le mauvais rôle pour qu’on ne doute pas au moins un peu de lui, alors Trent n’a qu’à croire qu’il a tout manigancé. Les analyses toxicologiques et Diana parleront à sa place, car il ne pense pas qu’elle pourrait aller jusqu’à l’accuser à tort. Elle est capable de beaucoup de choses, c’est vrai, mais quand même pas de ça.

Il peut encaisser ses insinuations, elles le laissent plutôt de marbre mais ses questions, elles, menacent déjà plus sérieusement sa faible patience. Eddie se croirait en plein interrogatoire et la journée a été bien assez éprouvante pour qu’il mette de la bonne volonté à satisfaire sa foutue curiosité. « Non, mais si tu réagis comme ça devant un inspecteur, il risque de mettre encore plus l’emphase sur toi que ça ne risque d’être déjà le cas. » Il étouffe un rire dépourvu d’énergie entre deux bouchées de son sandwich car il en faudra pour le coup bien plus pour lui faire peur, ce soir. « Qu'ils viennent donc m'interroger, je les attends. » Pour cette histoire ou pour une autre, il n'a jamais eu affaire à la police de toute sa vie mais il y a une première fois à tout, n’est-ce pas. Il se confie sans doute un peu trop après ça, en laissant entendre que son récent déménagement a alimenté les foudres de Diana à son encontre et en ouvrant une brèche à l’intérieur de laquelle l’ambulancier choisit aussitôt de s’engouffrer. « Tu devrais la comprendre, non? » L’allusion est évidente, la perche bien trop belle pour ne pas être saisie. Trent s’obstine à comparer l’incomparable à ses yeux, pas seulement parce que ça l’arrange mais parce que Diana a aussi franchi des limites que lui-même ne franchira jamais, avec le père des enfants de Charlie. « Les deux situations sont différentes Trent, alors ne commence pas. » Il n’a aucune idée d’à quel point les choses ont pu aller loin avec l’actrice alors non, si le scénario parait semblable sur le papier les deux histoires n’ont vraiment pas évolué de la même façon. Qu’il s’en estime heureux, Eddie ne lui fera jamais endurer le quart de ce que Diana lui a fait subir. En l’humiliant et en le menaçant, pour ne citer que ça. Elle a été infecte avec lui, l’a traité comme un moins que rien et pourtant Eddie n’a pas hésité un instant avant de saisir l’unique chance qu’il possédait de lui sauver la vie. Même si elle ne voulait pas de lui à ses côtés dans ce qu’elle croyait être ses derniers instants et lui avait demandé de partir il ne l’a pas écoutée, parce qu’avant d’être une peste Diana est une jeune femme de son âge avec la vie devant elle. « Ce que tu n’as pas fait, évidemment. » « J'aurais pas pu. » il confirme dans un soupir, revoyant la scène telle qu’elle s’est déroulée sous ses yeux. « T’as fait ce qu’il fallait, Eddie. » Ces mots font du bien même s’il n’en montre rien, c’est une des choses qu’il doit avoir besoin d’entendre ce soir car ce n’est pas simple d’intervenir dans le projet funeste de quelqu’un. Il n’est pas un héros, n’en sera jamais un et il se sent enfin considéré comme quelqu’un qui aurait normalement agi. C’est tout ce qu’on peut lui reconnaitre finalement, d’avoir fait ce qui était bon sans pour autant lui attribuer un mérite incroyable. Les vrais héros portaient des uniformes et des blouses aujourd’hui il le croit sincèrement, voilà pourquoi il détesterait l’idée que quelqu’un dans cet hôpital avertisse les médias et profite de ce moment de détresse de l’actrice. « Le risque est jamais zéro, mais elle est entre de bonnes mains. » Il lui lance un regard entendu, préférant croire que l’information ne sortira effectivement pas d’ici car le contraire le mettrait dans une rage folle. « J'espère que t'as raison. » Car il ne sait pas comment Diana réagirait si l’information devait fuiter, il devine juste que ça n’arrangerait rien à tout ce qu’elle peut déjà ressentir et sa dernière envie est de la voir sombrer davantage. « Je sais. Et je vais faire tout ce que je peux pour que ça n’arrive pas. » Eddie se fend d’un très mince sourire, presque imperceptible, tout en croisant à nouveau le regard de l’ambulancier. « Merci pour elle. » Trent serait presque supportable quand il est à ce point dévoué aux autres, et soucieux du bien-être d’inconnus. Il remonte même dans son estime à cet instant mais Eddie le garde pour lui. « Ta compagne, elle a besoin de rien? » Maintenant il se soucie d'Halston, sans savoir là encore s’il se contente d'agir en tant que professionnel. « Elle n'a pas beaucoup mangé non plus, je suis aussi sorti pour lui prendre quelque chose. » Ça c’est plutôt l’excuse qu’Eddie a brandi pour s’éclipser quand la tension est montée avec l’actrice tout juste réveillée, quand bien même le dernier repas de sa compagne n’est en effet pas récent. « Je les ai surtout laissé parler entre elles je t'avoue, je pense que j'aurais fini par perdre mon calme si j'étais resté dans cette chambre. » Diana était à peine revenue à elle qu’elle prenait déjà les choses à la légère, et ça Eddie ne l’a pas supporté. Pas après toutes ces heures d’angoisse, elle n’avait pas le droit de minimiser la peur qu’elle leur avait faite et si le danseur a eu des mots durs, il ne compte pour autant pas s’excuser auprès de l’intéressée. Fragile ou non, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il la ménage après ça.

Eddie se remémore finalement sa dernière venue dans cet hôpital, car le souvenir de son opération n’est jamais bien loin quand il met les pieds ici. Un souvenir amer pour la loque que cette intervention et les mois qui ont suivi ont fait de lui, bien avant qu’il ait été capable d’en voir les bienfaits. Il présume que Trent n’en savait rien car Charlie n’a pas dû juger bon de lui en parler, mais il y va aussi de son petit commentaire sur ce qu’ils peuvent encore partager car c’est toujours un peu tentant de fourrer son nez là-dedans. « Ma relation avec Charlie ne te regarde pas, elle ne t’a jamais regardé. » Ce n’est pas faux et ça ne l’a pour autant jamais empêché de s’en mêler, Trent le sait bien. Il n’a jamais approuvé cette histoire comme toutes les autres, Charlie n’a elle non plus jamais trouvé que ses choix amoureux étaient les bons et c’est ainsi depuis toujours, dans leur petit duo. « Mais soit rassuré Yang, tu n’es jamais un sujet de conversation entre elle et moi. » L’inverse serait inquiétant bien que flatteur, Eddie n’ayant quand même pas la prétention de se croire présent dans le moindre échange que la jeune policière pourrait avoir avec un autre. Aussi envahissant a-t-il pu être par le passé il doute que son nom soit souvent revenu entre eux car Trent aurait sacrément perdu son temps à tenter de le discréditer devant sa meilleure amie. « Tu m'en vois soulagé Higgins. Et la réciproque est plutôt vraie, je dirais. » il l’informe sobrement en retour, ne précisant pas que Charlie a quand même mentionné son nom l’autre fois et pas tellement pour chanter ses louanges. Elle n’a eu qu’à lui dire que Trent avait fait son Trent pour qu’il fasse le lien avec les illusions dont l’ambulancier continue de se bercer et roule des yeux comme il sait si bien le faire. « Ton opération, c’était rien de grave? » Eddie relève un regard intrigué vers lui, il ne pensait pas que Trent rebondirait là-dessus et encore moins que ça pourrait l’intéresser. « Fissure du ménisque, je suis pas passé loin de la déchirure. » il précise, une opération somme toute sérieuse devenue inévitable le jour où Eddie a tiré bien trop fort sur la corde en ignorant tous les avertissements qui lui avaient été donnés. Mais qui est-ce qu’une telle imprudence étonnera ? « Cinq mois sans danse et une longue rééducation, que j'aurais pu éviter si j'avais pas été trop fier pour admettre que mon corps ne suivait plus. » Les signaux il n’a pas voulu les entendre, s’arrêter de danser était inconcevable pour la tête brûlée qu’il était et cette inconscience Eddie l’a ensuite payée le prix fort. Mais ce n’est pas tellement un point sur lequel il souhaite s’étendre, cet hôpital lui remettant à l’esprit un autre épisode à propos duquel il se questionne encore beaucoup. « Charlie m'a dit que Siobhan avait eu des soucis de santé pendant ma convalescence. » Sujet sensible il s’en doute, son but n’est évidemment pas d’appuyer là où ça fait mal car il aimerait avant tout comprendre, si tant est qu’il le puisse. « T'étais là, non ? Comment c'est possible que personne ne sache ce qu'elle a eu ? » Il ne conçoit pas qu’une enfant puisse souffrir d’un mal inconnu dont des médecins seraient incapables d’identifier la nature et la cause, pas à leur époque. « J'ai beau tolérer son père à très petite dose, je m'inquiète pour la petite. » il reprend, son regard traduisant une sincérité dont Trent choisira peut-être aussi de douter, mais qu’importe.


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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyMer 7 Sep 2022 - 1:13

wake me up when this nightmare's over

TRENT HIGGINS & @EDDIE YANG

Tu ne sauras jamais réellement dire si c’était une bonne idée, de revenir à l’hôpital pour discuter avec Eddie. Tu n’aurais certainement pas eu l’esprit tranquille si tu ne l’avais pas fait, mais tu doutes encore de votre capacité à parler des vrais choses sans laisser les préjugés teinter le tout. C’est déjà le cas, quand tu ne peux t’empêcher de lancer des piques, de laisser sous-entendre qu’elle avait sûrement ses raisons de le détester, le coréen, quand toi tu ne peines pas à en trouver, des raisons pour le maudire. Tu te rappelles que tu te dois rester le plus neutre possible dans tout ça, que de laisser de vieilles rancœurs – sans doute encore trop présente malgré le fait que ta séparation avec Charlie commence à dater – prendre le relai ne mènerait à rien de bon, ni pour lui, ni pour toi non plus. Tu réalises que tu ne connais rien de la fille à qui tu as prodiguer des soins sur la scène, pas plus que tu ne connais réellement l’homme qui se trouve devant toi, dans un état de vulnérabilité que tu n’avais aperçu chez lui. Tu as une idée préconçue de sa personne, des défauts que tu lui attribues sans jamais chercher plus loin, mais aujourd’hui, que tu sois prêt à l’admettre ou non, tout est sur le point de prendre un nouveau tournant. « Elle me doit rien, de toute façon. J’espère juste qu’elle se fera aider car je ne serai pas toujours là. » « Mais t’étais là quand ça a compté. » Et ton expérience te laisse croire que ça ne s’oublie pas facilement, ce genre de chose et qu’Eddie veuille le reconnaître ou non, il lui a tout de même sauvé la vie. Qui sait combien de temps ça aurait pris avant que quelqu’un ne la trouve, si ça n’avait pas été de sa présence et de sa rapidité à contacter les urgences. Néanmoins, tu restes tout de même (trop) concentré sur le fait qu’elle ne l’aimait pas et que l’animosité semble réciproque. « Écoute, pense ce que tu veux. » Ça t’étonnerait presque de voir le danseur abdiquer si facilement, mais tu réalises plutôt que peut-être, tu pousses un peu trop. Un pas de recul, ça ne te ferait peut-être pas de tort.

Surtout qu’Eddie semble pris dans les extrêmes, soit complètement nonchalant quand il s’agit de ta propre opinion, ou alors sur l’extrême offensive lorsque tu mentionnes la possible implication des policiers. « Qu’ils viennent donc m’interroger, je les attends. » « C’est pas ce que tu veux. » Il n’a pas envie de devenir suspect dans la mire de la police, et avec une attitude comme celle-là, tu crains que ça puisse devenir le cas. Tu as beau ne pas apprécier l’homme devant toi, tu ne lui souhaites tout de même pas de s’emmêler les pinceaux dans une situation qui est déjà assez complexe. « Les deux situations sont différentes Trent, alors ne commence pas. » Tu roules des yeux, mais tu sais mieux que de t’engager sur ce terrain. Tu n’es pas certain que les situations soient si différentes, à leur base du moins. Il s’agit d’un ou d’une meilleur(e) ami(e) qui n’apprécie pas la personne qui vient prendre une place trop importante dans la vie d’un proche. Du moins, pour Eddie et toi, tu as l’impression que c’est là que réside le problème, ne voyant pas à quel autre moment tu aurais pu lui donner une mauvaise impression lors de vos premières rencontres. Mais ça, c’est une histoire du passé qui n’a pas lieu d’être en ce moment, même si tu es celui qui a lancé le premier commentaire sans trop y réfléchir. Alors tu prends un temps pour rectifier le tir, pour le rassurer, même si ce n’est pas ton rôle ni ton devoir de le faire. Tu essayes simplement de lui offrir plus de compassion que tu ne saurais le faire normalement et s’il n’en montre rien, tu espères que ça lui enlève un poids de sur les épaules. « J’espère que t’as raison. » Toi aussi, tu l’espères. Tu ne peux pas faire de promesse, mais tu peux t’assurer que personne de la caserne ne soit la raison d’une potentielle fuite concernant ce qui s’est passé avec Diana. « Merci pour elle. » Tu te contentes de hocher doucement la tête, l’air de dire que ce n’est rien. « Elle n’a pas beaucoup mangé non plus, je suis aussi sorti pour lui prendre quelque chose. Je les ai surtout laissé parler entre elles je t’avoue, je pense que j’aurais fini par perdre mon calme si j’étais resté dans la chambre. » « Oh, elle est réveillée. » que tu articules, n’ayant pas réalisé que c’était déjà le cas même s’il s’agissait là d’une bonne nouvelle. Tu en comprends aussi par les paroles du Yang qu’elle ne semble pas avoir été très réceptive à le voir dès son réveil, chose normale dans les circonstances, mais tout autant déstabilisantes. « J’espère que ta compagne saura quoi lui dire. » Parce que c’est ce qui compte, en ce moment et tu espères qu’Eddie est en mesure de le comprendre, peu importe ses sentiments conflictuels sur le sujet.

Charlie, sujet toujours épineux, finit par faire son chemin dans la conversation, sans que les tensions ne montent de trop toutefois, pour une fois. « Tu m’en vois soulagé Higgins. Et la réciproque est plutôt vraie, je dirais. » Plutôt? Tu n’es pas certain de ce que ça veut dire, mais tu t’en contentes. Tu préfères penser qu’elle ne lui offre pas de détails sur votre tendance à vous la jouer on and off, surtout toi qui as toujours eu du mal à la laisser te filer entre les doigts. Ça pourrait être ton signal pour partir, lui souhaiter que tout se passe bien et oublier que ton chemin a été emmené à croiser le sien, mais tu te fais plutôt curieux sur un détail emmené par le coréen concernant un séjour à l’hôpital. C’est sans doute surprenant de ta part, mais si Eddie te connaissait mieux, il saurait que tu es quelqu’un qui se soucie beaucoup du bien-être des autres, même de ceux de qui tu n’es pas particulièrement proche. « Fissure du ménisque, je suis pas passé loin de la déchirure. Cinq mois sans danse et une longue rééducation, que j’aurais pu éviter si j’avais pas été trop fier pour admettre que mon corps ne suivait plus. » Tu ne peux pas dire que tu sois surpris d’entendre que sa fierté a été un obstacle, lui que tu ne connais qu’avec la tête haute constamment? « Je suis désolé de l’apprendre. T’as pu reprendre au même niveau? La danse? » Pourquoi tu poses la question? Toi-même, tu n’es pas certain. Mais tu sais combien c’est important dans son monde, alors tu espères que oui, pour lui. « Charlie m’a dit que Siobhan avait eu des soucis de santé, pendant ma convalescence. » Tu te pinces légèrement les lèvres avant de hocher la tête à la positive. Un mystère que personne ne sait comment résoudre, pour l’instant. « T’étais là, non? Comment c’est possible que personne ne sache ce qu’elle a? » C’est la question que tu te poses constamment, toi aussi. Tu n’aimes pas le sous-entendu qui dit que tu es passé à côté de quelque chose, toi qui as la garde presque complète des jumeaux. « Je fais tout ce que je peux. » que tu lâches entre tes dents. « On fait tout ce qu’on peut, Charlie et moi. » que tu rectifies, échappant un long soupir. « Jusqu’à maintenant, les médecins n’ont rien trouvé d’anormal dans les tests qu’ils ont conduit. Je sais pas, il y a quelque chose qui cloche, mais ses symptômes sont toujours temporaires et changeants. » Ce qui rend la possibilité de poser un diagnostic toujours un peu plus difficile, même si tu ne perds pas espoir qu’un jour, elle ira totalement mieux, ou que vous trouviez une réponse claire et précise. « J’ai beau tolérer son père à très petite dose, je m’inquiète pour elle. » Tu échappes un léger rire sans humour, plus que conscient que Eddie a à cœur la santé de tes enfants. « Je sais. Je l’apprécie. » L’inquiétude et l’amour qu’il porte pour ta fille, pas le fait qu’il te dise encore une fois en pleine face qu’il ne t’apprécie pas. « Tu seras sans doute l’un des premiers à le savoir, si on apprend quelque chose sur la santé de Siobhan. » Aucun doute que Charlie se confierait à lui. « Et si jamais tu veux voir les jumeaux et qu’ils sont avec moi, tu peux toujours m’envoyer un message. » Aucune garantie que tu lui répondes, mais ça te semble être un pas dans la bonne direction pour offrir le plus de support possible à tes enfants et eux, ils sont ta seule et unique priorité dans tout ça.
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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyMer 21 Sep 2022 - 15:32


☾ wake me up when this nightmare's over
Do I have to break down to break through? Get lost to get where I need to Right now, nothing's clear I just know I don't want to be here
@TRENT HIGGINS ☆ EDDIE YANG


Eddie ne s’attend à aucun merci de la part de Diana car il n’estime pas en mériter un seul, aussi bons ont pu être ses réflexes dans cette chambre. Certains diront qu’il se trouvait au bon moment au bon endroit mais le danseur a bien du mal à le voir de cette façon, maintenant que les images de l’actrice inanimée ne veulent plus quitter son esprit et qu’il devra probablement vivre avec ce souvenir pendant très longtemps encore. Peu importe le rôle qui lui revient aujourd’hui, celui du sauveur ou bien encore du bon samaritain, à l’arrivée Eddie retient avant tout les terribles intentions de Diana et cette détresse qu’il n’a pas su déceler quand elle se trouvait possiblement déjà sous ses yeux. Il a fait ce qu’il fallait oui, mais peut-être que s’il avait réagi plus tôt l’actrice n’aurait pas eu ce geste désespéré. Il y pense Eddie, à tout ce qu’il a manqué pour que Diana en vienne à commettre le pire car si les raisons d’un tel acte sont encore inconnues, il se doute quand même bien de l’une d’entre elles. Eddie n’a jamais été proche de l’actrice, le contraire est même bien plus vrai mais il était au courant pour le cambriolage, il a même vu sa propre compagne dépérir après celui-ci et il se demande si au final Diana a été suffisamment entourée quand elle en avait besoin. Est-ce qu’il n’aurait pas éloigné Halston d’elle au pire moment, et créé un fossé qui n’a fait que favoriser l’issue que l’on connait ? C’est peut-être un comble qu’il culpabilise mais il ne peut pas s’en empêcher, tout comme Eddie s’en veut de ne pas être parvenu à la maintenir éveillée plus longtemps sur ce fameux lit. Diana a sombré sous ses yeux alors qu’il se trouvait dans le plus grande impuissance et même si n’importe qui s’accorderait à lui filer le beau rôle et à saluer sa réactivité, lui se demande encore s’il n’aurait pas pu faire plus que ça. « Mais t’étais là quand ça a compté. » C’est vrai, il valait mieux lui que personne car il n’est pas difficile d’imaginer comment les choses se seraient terminées si Diana était restée seule dans cette chambre. Le hasard a voulu qu’Eddie soit de passage chez l’actrice ce jour-là et il y a de fortes chances qu’elle s’en souvienne, son visage est après tout le dernier que Diana a pu voir avant de s’endormir et aussi le premier sur lequel ses yeux se sont rouverts, tout à l’heure. Il ne sait simplement pas si elle se rappelle des mots échangés avant qu’elle ne tombe inconsciente, ces mêmes mots qui n’en finissent plus de hanter le danseur et qui auraient pu raisonner de la plus triste des façons si Diana ne s’en était pas sortie. Le geste d’Eddie est louable mais là où certains retiendront ses bonnes réactions, lui gardera à l’esprit cette vision que ses yeux ne pourront pas oublier de sitôt. Ce n’est fort heureusement pas le dernier souvenir qu’il gardera de l’actrice mais le plus traumatisant, si, sans l’ombre d’un doute.

Ce n’est pas le moment de lui parler des soupçons qui pourraient s’orienter vers lui en raison de ses mauvaises relations avec Diana, si la police décidait de s’en mêler malgré les éléments allant en faveur d’une tentative de suicide. Eddie préfère en rire à ce stade, son état de choc ne lui permet de toute façon pas de prendre cette éventualité au sérieux et le fait que Trent le lui fasse remarquer n’arrange rien à sa désinvolture. « C’est pas ce que tu veux. » Non, bien sûr. Des ennuis avec la police est même la dernière chose dont Eddie ait besoin en ce moment et il a aussi bien conscience que ses rapports avec l’actrice font de lui l’un des mieux placés pour être suspecté. Il ne serait à vrai dire pas surpris d’apprendre que Diana compte de nombreux autres ennemis dans cette ville mais à quel point le déteste-t-elle, de son côté ? Voilà qu’Eddie l’imagine se mettre à l’accuser pour lui faire porter le chapeau, ce ne serait après tout pas la première fois que l’actrice se mettrait en tête de lui pourrir l’existence. On ne peut pas dire que tout ça l’inquiète mais s’il devait se retrouver en mauvaise posture Eddie veut croire qu’avoir une meilleure amie dans le milieu de la police s’avèrerait utile, car il ne manquerait plus que ses bonnes actions se retournent contre lui. La suite de cet échange réunit beaucoup de mauvaise foi de sa part alors qu’il rechigne à admettre devant Trent que leur situation comporte des similitudes avec ce qui l’oppose à Diana, la rousse et lui ayant tous deux été l’élément perturbateur du couple de leur meilleure amie. Peut-être bien que leurs deux positions se valent, peut-être aussi qu’il rejette avant tout la comparaison avec l’actrice parce qu’elle a été bien plus loin que lui n’ira jamais. Eddie n’a pas envie de se retrouver en elle, pas plus qu’il n’a envie de remuer cette histoire aujourd’hui. Ce serait l’occasion de s’excuser auprès de Trent pour l’avoir directement pris en grippe quand il est entré dans la vie de Charlie mais sa fierté l’en empêche. Un jour il en sera peut-être capable, après tout Trent fait bien des efforts lui en le rassurant quand il en a besoin sans même chercher à profiter de sa vulnérabilité. Le danseur ne s’est jamais montré sous une telle fragilité face au jeune ambulancier et à aucun moment Trent ne l’utilise contre lui, ce qu’Eddie apprécie même s’il ne le dit pas. Il faut certainement avoir un très grand cœur pour faire ce métier et c’est une chose qu’il ne pourra pas enlever au père des jumeaux, sûrement aussi l’une des choses qui avaient plu à Charlie à l’époque ce qu’il peut plus facilement comprendre aujourd’hui. Les qualités qu’il avait jusqu’ici bien voulu accorder à Trent n’étaient pas nombreuses mais cet échange lui permet peut-être de le découvrir d’une autre façon, en admettant qu’il ait déjà réellement pris le temps d’apprendre à le connaître. Il le surprend oui, par sa bonté de cœur qu’il n’a sans doute jamais voulu voir avant ça car il ne fallait surtout pas trouver des bons côtés au compagnon de Charlie, n’est-ce pas. « Oh, elle est réveillée. » Eddie réalise qu’il en a oublié le plus important, le fait que Diana soit finalement revenue à elle après de longues heures d’angoisse passées dans les couloirs de cet hôpital. « Oui j’aurais peut-être dû commencer par là, tiens. » Trent est même parfaitement en droit de le savoir pour avoir été le premier sur place au moment de secourir l’actrice, cette histoire le concerne finalement tout autant et il se doute que cette nouvelle doit avoir un écho particulier pour lui. Le soulagement du danseur est quant à lui tenté d’une certaine amertume, la réaction de Diana il y a quelques minutes lui restant en travers de la gorge même si la savoir hors de danger n’a pas de prix. « Tu l’aurais vue, c’est comme si elle s’était juste réveillée d’une bonne sieste. » Diana était aussi fraîche qu’une rose en ouvrant les yeux en plus d’être d’humeur à plaisanter de toute cette situation, ce qu’Eddie n’a pas supporté. On ne peut pas faire une telle frayeur à son entourage et prendre les choses avec autant de légèreté, même s’il s’agissait d’un moyen de défense contre une réalité trop difficile à affronter c’était assurément de trop, à ce moment-là. « J’espère que ta compagne saura quoi lui dire. » Halston est encore la mieux placée pour faire avouer à Diana les raisons d’un tel geste et pour ça il vaut certainement mieux qu’Eddie ne se trouve pas dans la même pièce, sa présence représentant un barrage évident aux confessions de l’actrice. « J’en doute pas vraiment et puis.. elle au moins, Diana l’écoutera. » Les deux femmes sont restées proches malgré l’éloignement des derniers mois et il ne croit pas se tromper en supposant que Diana considère encore l’américaine comme une confidente toute trouvée. Ce n’est en tout cas pas à lui qu’elle confiera quoi que ce soit, ça Eddie le sait bien.

Il voit bien qu'il sème le doute dans l'esprit de Trent en évoquant ses possibles discussions avec Charlie le concernant mais il ne s'informe en réalité pas souvent sur leur relation, l'ambulancier restant un sujet sensible tout comme la compagne d'Eddie peut en être un. Sa meilleure amie ne lui dit pas tout quand il est question du père de ses enfants, ce n'est simplement un secret pour personne que Trent a du mal à se contenter de ce qu'elle veut bien lui offrir ce dont le danseur s'est peut-être bien moqué, une fois ou deux. C'était assez plaisant d'entendre qu'il s'accrochait dans le vide mais l'heure n'est plus aux réjouissances, les espoirs vains de Trent sont même aujourd'hui le cadet de ses soucis tout comme l'état de son genou devrait passer au-dessus de la tête du jeune ambulancier. C'est pourtant bien lui qui vient aux nouvelles pour son opération comme quelqu'un de concerné le ferait, Eddie découvrant avec surprise l'intérêt que Trent peut porter à sa santé comme si ses réflexes professionnels et sa prévenance naturelle envers les autres l'emportaient très largement sur leurs désaccords. Il gagne peut-être quelques points avec ses questions mais le danseur n'en montre rien, bien trop fier là encore pour reconnaître que l'ambulancier le surprend une fois de plus dans le bon sens. « Je suis désolé de l’apprendre. T’as pu reprendre au même niveau? La danse? » Eddie ne s'attendait pas à ce qu'il s'attarde ainsi sur le sujet, sa passion pour la danse n'a après tout jamais été évoquée entre eux même si Trent se doute probablement de la place que celle-ci occupe dans sa vie. La plus importante, depuis toujours et ce n'est pas le fait de s'être blessé qui risquait d'y changer quelque chose. « Pas directement mais oui, je commence à retrouver le rythme que j'avais avant mon opération et ça fait un bien fou. » Il aura quand même fallu du temps pour ça, sa reprise s'est faite en douceur avant qu'Eddie ne renoue progressivement avec sa ferveur sur un parquet. Cette pause forcée n'a heureusement pas affecté ses capacités car c'était bien sa crainte, de ne jamais revenir au niveau qu'il avait quitté à force de ne plus s'entrainer. « Mais t'as pas à être désolé, comme toutes les tuiles qui me sont tombées dessus j'en suis le premier fautif. J'aurais dû m'arrêter quand les médecins me le conseillaient. » On peut presque le voir comme un retour de karma dans les règles car c'est ce qui arrive quand on néglige une blessure durant de longs mois, tôt ou tard notre corps dit stop et l'univers nous rappelle à l'ordre pour cet excès d'imprudence. Eddie n'a pas été raisonnable quand tout autour de lui le poussait à l'être mais ce n'est pas son premier manquement, et Trent a peut-être eu les siens lui aussi dans un tout autre registre.

Il y a cette allusion du danseur sur l'état de santé de Siobhan et ces questions qu'il se permet de poser, sans trop savoir lui-même ce qu'il sous-entend par là. Qui est en faute, dans cette histoire ? Les médecins qui ne sont pas fichus de trouver le problème chez la petite ou celui qui en a la garde, et à qui quelque chose a peut-être aussi échappé ? Eddie n'accuse personne en vérité mais son intonation prête sûrement à croire le contraire, quand seule sa volonté de comprendre existe vraiment au milieu de tout ça. « Je fais tout ce que je peux. » Et alors qu'il peut facilement remettre en doute les dires de Trent en temps normal, cette fois il veut bien le croire et même lui accorder que son rôle n'est pas le plus simple. « On fait tout ce qu’on peut, Charlie et moi. » Ils sont de bons parents, l'un comme l'autre, c'est une chose dont Eddie n'a à vrai dire jamais tellement douté. Il ne se permettrait pas de les juger là-dessus alors qu'il ne sait pas encore à quel point élever un enfant peut être parfois difficile, ce qu'il ne tardera toutefois pas à découvrir puisque son propre tour approche. « Je sais oui et c'est pas ce que j'insinuais, je t'assure. » Libre à lui de le croire ou non, l'idée n'était pas de pointer du doigt un coupable mais bien l'incohérence de toute cette situation. Cette errance médicale qui lui échappe comme à eux, si incompréhensible à leur époque. « Jusqu’à maintenant, les médecins n’ont rien trouvé d’anormal dans les tests qu’ils ont conduit. Je sais pas, il y a quelque chose qui cloche, mais ses symptômes sont toujours temporaires et changeants. » Quelque chose ne va pas mais ils ne trouvent rien, combien de temps leurs réponses demeureront-elles ainsi sans réponse ? « J'imagine pas votre inquiétude, avec les avancées médicales d'aujourd'hui je trouve ça dingue que vous en sachiez pas plus. » Et il ne saurait pas dire si c'est rassurant ou non, le fait de ne rien trouver les empêchant au moins de mettre la main sur quelque chose de réellement préoccupant – pour le moment, du moins. « Mais c’est peut-être bon signe si les tests ne révèlent rien de grave, tu crois pas ? » Eddie se veut optimiste car ça l'arrange aussi bien de le croire, la santé de Siobhan lui important tout comme celle d'Aaron en dépit de ses mauvais rapports avec leur père. « Je sais. Je l’apprécie. » Ce n'était pas le but mais il ne peut pas être plus sincère qu'en le disant, il l’est en revanche un peu moins en prétendant supporter Trent à très petite dose. C'était le cas hier encore mais aujourd'hui, sa tolérance le concernant est peut-être légèrement revue à la hausse. « Tu seras sans doute l’un des premiers à le savoir, si on apprend quelque chose sur la santé de Siobhan. » Il veut en effet croire que Charlie ne le laissera pas dans l'ignorance, même si elle devait apprendre la pire des nouvelles car c'est bien sûr une chose qu'Eddie voudrait savoir. « Et si jamais tu veux voir les jumeaux et qu’ils sont avec moi, tu peux toujours m’envoyer un message. » « Vraiment ? » il questionne aussitôt en écarquillant quelque peu les yeux, étonné de ce pas vers lui que semble entreprendre Trent. Il n'en attendait pas tant, Eddie pourrait bien l'avouer et il ne fermera pas les yeux sur cet effort. « C'est sympa Higgins, je tâcherai de m'en souvenir. Mais j'ai pas ton numéro et je préfère autant pas le demander à Charlie. » Pourquoi le ferait-il alors qu'ils pourraient échanger leurs numéros ici et maintenant, comme deux adultes ? Ils prouveraient ainsi qu'ils sont mutuellement capables de faire un pas vers l'autre et c'est précisément ce qu'Eddie amorce aussi de son côté en plongeant une main dans le fond de sa poche. « Je te file aussi le mien, juste au cas où. » Il en sort une carte de visite professionnelle issue du petit paquet ne le quittant jamais, bien pratique quand il s’agit de donner son contact à quelqu’un même s’il se doute que Trent ne fera pas appel à lui pour des cours de danse. La carte remise à son interlocuteur, c'est un regard concerné qu'Eddie jette en direction du couloir. « Je ferais peut-être mieux de retourner dans la chambre. » Ce n'est pas pour couper court à cet échange, il n'avait simplement pas prévu de s'absenter aussi longtemps et il y a des chances qu'Halston se demande où il peut bien être. « Ma compagne mérite de manger elle aussi et je préfère vérifier que Diana ne lui raconte pas trop d'horreurs sur moi en mon absence. » il déclare dans l'esquisse d'un léger sourire, au moins à moitié sérieux sur cette seconde raison. Trent doit de toute façon avoir du travail ou projeter à l'inverse de rentrer chez lui, dans un cas comme dans l'autre il ne le retiendra pas ici.


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Message(#)(trent) wake me up when this nightmare's over EmptyMar 18 Oct 2022 - 2:23

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TRENT HIGGINS & @EDDIE YANG

« Oui, j’aurais peut-être dû commencer par-là, tiens. »  Ça aurait été une idée, oui, mais en réalité, tu es simplement content d’entendre que la jeune femme va bien. Du moins, aussi bien que possible étant donné les circonstances. Tu ne peux espérer qu’une chose désormais : qu’elle ne subisse pas d’effets long terme de son overdose et qu’elle reçoive l’aide dont elle a besoin pour passer au travers de cette période difficile. Le deuxième point semble toutefois compromis dès qu’Eddie reprend la parole. « Tu l’aurais vue, c’était comme si elle s’était juste réveillée d’une bonne sieste. » « Elle est probablement encore dans le déni de ce qui s’est passé. » Ça ne t’étonnerait pas que ce soit le cas, tu as entendu plusieurs histoires similaires. Il est difficile de savoir réellement ce qui se passe dans la tête de ces gens-là, le désespoir et la détresse qui les envahissent avant de passer à l’acte et les émotions multiples qui surgissent quand ils se réveillent à nouveau. Du peu que tu as compris de la relation entre Diana et Eddie, tu ne peux pas t’imaginer qu’il soit celui qui sera en mesure de l’aider, certainement pas la personne vers qui la rousse aura envie de se tourner, mais si la compagne d’Eddie est là, tu espères qu’elle aussi saura faire la différence, à sa manière. « J’en doute pas vraiment et puis… elle au moins, Diana l’écoutera. » Tu hoches la tête, hausses les épaules. Tu espères que ce sera le cas. Que ça fera une différence. Mais tu ne seras pas là pour le savoir, pas plus que tu ne risques de chercher une nouvelle raison pour passer du temps avec Eddie Yang. Cette discussion, tout ce qui peut être dit aujourd’hui, c’est un one off. Une anomalie dans votre relation, en quelque sorte. Assez pour que tu en viennes à prendre de ses nouvelles, assez pour t’intéresser un tant soit peu à sa carrière et les raisons qui l’ont mené à l’hôpital récemment. « Pas directement mais oui, je commence à retrouver le rythme que j’avais avant mon opération et ça fait un bien fou. » « Tant mieux. » Tu ne lui souhaites pas des malheurs, à Eddie, tu ne lui en as jamais souhaité. Ton animosité envers lui se contentait bien assez d’espérer ne pas être obligé de le croiser trop souvent lorsque tu étais avec Charlie, et espérer que sa présence ne vienne pas teinter ta relation avec la blonde, bien que vous n’avez jamais eu besoin d’Eddie pour que les choses tournent mal avec la mère de tes enfants. « Mais t’as pas à être désolé, comme toutes les tuiles qui me sont tombées dessus j’en suis le premier fautif. J’aurais dû m’arrêter quand les médecins me le conseillaient. » Ça t’arrache un petit rire, sans méchanceté pour une fois. Tu ne le connais certainement pas assez pour émettre un commentaire, mais du peu que tu sais, ça ne t’étonne pas qu’Eddie soit du genre trop fier pour écouter les conseils qui lui sont prodigués.

« Je sais oui et c’est pas du tout ce que j’insinuais, je t’assure. » La santé de ta fille a toujours été un sujet sensible alors évidemment que les questions d’Eddie font ressortir ton côté protecteur. Il n’y a rien que tu ne veux plus au monde qu’enfin avoir des réponses sur les maux inexplicables de ta fille et surtout, de trouver la solution pour éviter que cela se reproduise. La dernière chose que tu souhaites faire, c’est terminé cette conversation semi-décente avec Eddie sur des insultes, alors tu décides de le croire, qu’il demande parce qu’il s’inquiète pour Siobhan et non pas parce qu’il croit que tu es un mauvais père. « J’imagine pas votre inquiétude, avec les avancées médicales d’aujourd’hui je trouve ça dingue que vous en sachiez pas plus. » « Imagine ma frustration alors que j’ai un bon paquet de connaissances dans le domaine. » Mais toutes tes connaissances, toutes tes années dans le domaine en tant qu’ambulancier ne valent absolument rien tant que les symptômes tous ensemble continuent de t’échapper, incapable d’en faire la moindre évidence. « Mais c’est peut-être bon signe si les tests ne relèvent rien de grave, tu crois pas? » Malheureusement, tu n’es pas assez naïf pour croire qu’il s’agit de simple coïncidence et te rassurer avec cette simple explication. Ce serait simple, si c’était le cas. Tu pourrais peut-être apaiser ton esprit anxieux, mais ce n’est pas le cas. « C’est possible. » Mais peu probable qu’elle dit ta voix, pour préserver un peu d’espoir et peut-être aussi pour ne pas alarmer Eddie, dont tu connais malgré tout l’affection pour tes enfants. « Vraiment? » Tu hoches la tête en signe d’affirmation. Tu ne l’aurais pas dit si tu ne le pensais pas. Tu ne t’attends pas à ce qu’il se mette à t’appeler à tous les jours, pas plus que tu ne vous imagines échanger plus que quelques messages de courtoisie, au besoin, mais ce n’est certainement pas une mauvaise idée de l’avoir dans tes contacts, au cas où. « C’est sympa Higgins, je tâcherai de m’en souvenir. Mais j’ai pas ton numéro et je préfère autant pas le demander à Charlie. » Bon point. Des plans pour qu’elle se fasse des idées la blonde et qu’elle pense que tu essayes de te rapprocher d’Eddie comme un moyen de revenir dans sa vie ou tu-ne-sais-quelle connerie du genre. Tu sors l’une de tes cartes contacts et vous faites un échange en bonne et dû forme. Ce n’est pas grand-chose aux yeux de tous, mais c’est un grand pas vu l’absence de relation qui existe entre vous depuis de nombreuses années maintenant. « Je ferais peut-être mieux de retourner dans la chambre. » « Oui, bien sûr. » Ton but n’avait jamais été de le retenir après tout, et puis maintenant que tu avais eu les réponses à tes questions, tu n’avais aucune raison de rester dans les environs. Tu ferais mieux de rentrer chez toi, de te reposer, de mettre cette journée derrière toi, puisque tu le peux comparativement à Eddie. « Ma compagne mérite de manger elle aussi et je préfère vérifier que Diana ne lui raconte pas trop d’horreurs sur moi en mon absence. » « Bonne chance avec ça. » que tu réponds, sur ce même ton de moquerie, une première entre vous deux. « Prends soin de toi, Eddie. » Et une fois encore, tu es sincère. Charlie tient à lui et pour une toute première fois, tu comprendrais presque pourquoi.
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