ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8785 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Leto fronça le nez, pas vraiment capable de démentir. Effectivement, les disputes violentes étaient un signe que les choses n'allaient pas bien. Si elles étaient en plus récurrentes... Ce n'était pas juste un problème de communication, c'était qu'il y avait quelque chose de plus profond sur lequel travailler. Souvent, loin l'un de l'autre histoire de ne pas mettre l'huile sur le feu.
Pourtant, Autumn ne parlait que d'élever la voix et lâcher quelques insultes. De simples impulsions colériques, témoignant peut-être juste de quelqu'un ayant le sang chaud. Malgré toutes ses disputes avec Holden, ils n'étaient eux-même jamais aller jusqu'aux insultes - parce qu'ils préféraient appuyer là où ça faisait mal, sachant très bien comment atteindre ce point sans pour autant être verbalement agressif.
« Est-ce que c'est déjà allé plus loin ? »
Leto avait l'impression que Autumn ne lui disait pas tout. Tous les couples se disputaient, après tout, et avec un peu de fatigue, les choses pouvaient déraper dans les cris sans trop de difficultés. Mais son amie semblait parler d'un problème plus important, sans pour autant aller plus loin dans les faits. Ce qui était un brin suspicieux aux yeux de Leto, même si elle s'abstenait de donner son jugement, essayant plutôt de convaincre Autumn de lui parler.
Elle en eut la confirmation quand la Galloway évoqua son hospitalisation en psychiatrie. Si elle avait su pour son internement, elle n'en avait jamais su la raison. A l'époque, le sujet était sensible et Autumn n'était clairement pas prête à en parler à l'époque, encore fragile et vulnérable après ces mois de suivi intenses. Leto avait imaginé que les psychiatres l'avaient laissée sortir avec tout un tas de rendez-vous pour s'assurer qu'elle reste sur la voie de la guérison, et n'avait pas cherché à en savoir plus.
« Tu l'as poignardé, et tu as eu du mal à t'arrêter ? » reprit-elle, essayant toujours de bannir la moindre trace de jugement dans sa voix.
La partie d'elle la plus professionnelle listait tous les problèmes de comportement d'Autumn depuis qu'elles se connaissaient, toutes les fois que Leto avait balayé en prétextant le caractère un peu fantasque de son amie ou en cherchant des raisons à sa colère. Cette partie comprenait que Kieran soit partie - trouvait même que c'était une très mauvaise idée qu'ils soient tous les deux ensemble en Indonésie, même si de l'eau avait coulé sous les ponts.
Une partie d'elle était aussi inquiète pour Autumn, qui était son amie. Elle n'avait jamais su que la rousse allait si mal, que son esprit était parfois si instable. Et le fait qu'elle soit aujourd'hui capable de reprendre ses études, avec un réel objectif, était une énorme avancée pour quelqu'un qui avait voulu mettre fin à ses jours quelques années auparavant.
Et puis, elle avait aussi envie de crier et de la secouer, énervée des comparaisons que Autumn avait pu faire entre leurs couples. Holden et Leto se disputaient, elle ne pourrait jamais dire le contraire. Mais ils n'avaient jamais été si violents l'un envers l'autre, ils ne s'étaient jamais frappés, se contentant juste de s'isoler quand la colère se faisait trop forte, avant de se retrouver pour parler plus au calme. Comment pouvaient-ils avoir quoi que ce soit à voir avec un couple où l'un avait poignardé l'autre dans une crise de folie ?
« Il t'a... Il t'a pardonné ? » demanda-t-elle, perdue dans le tumulte de ses émotions.
Sans doute, s'il l'avait suivie jusqu'en Indonésie. A moins qu'elle n'ait fait pression, cherchant à l'isoler dans un pays étranger où ils ne connaissaient personne ? Dix minutes plus tôt, Leto aurait réfuté cette idée. Mais là, elle découvrait une nouvelle Autumn, qu'elle n'aurait jamais soupçonnée... C'était terrifiant, de se dire qu'elles se connaissaient depuis si longtemps mais qu'il y avait des tas de zones d'ombre qu'elle lui avait cachées.
« Tu penses que c'est une bonne idée, que vous soyez tous les deux là ? »
Une question plus sérieuse, Leto se raccrochant comme elle pouvait à son côté professionnel. Il lui fallait du temps pour absorber ce qu'Autumn voulait lui apprendre, mais en attendant, il fallait qu'elle garde une façade neutre, pour ne pas gâcher leur relation, et pour ne pas couper court aux confessions de la jeune femme. Leto savait que mal réagir pouvait tout gâcher, et il n'y avait que l'habitude de ses entretiens au sein des services sociaux qui lui permettaient de sauver la face, alors même qu'elle se sentait déchirée entre être l'amie de Autumn et l'envie de courir jusqu'à son hôtel pour dire à Kieran de rentrer chez lui et de ne plus avoir de contacts avec la Galloway...
code by belle âme
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Autumn Galloway
le désordre émotif
ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
« Est-ce que c’est déjà allé plus loin? » Tu ne réponds pas à la question, pas tout de suite. Tu n’avais pas du tout prévu d’aborder ce sujet, encore moins d’en dire autant. Tu aimerais pouvoir dire que ça te fait du bien de te vider le cœur, d’enfin parler avec complète honnêteté et transparence sur ce qui s’est vraiment passé entre Kieran et toi, il y a quelques années de cela, mais ce n’est pas le cas. Pas du tout même. Tu peines à poser ton regard sur Leto, mais chaque fois que tu le fais, tu es à la recherche de la moindre trace de jugement qu’elle pourrait désormais avoir contre toi, tu t’imagines déjà qu’à partir de ce moment bien précis, plus rien ne sera jamais plus pareille entre vous et ça te terrifie, de penser que tu es en train de mettre à mal une autre amitié, une autre relation importante dans ta vie parce que tu n’as pas le moindre contrôle sur ta personne. Aucun contrôle sur tes actions, aucun contrôle sur tes paroles, pas même le moindre contrôle sur tes pensées. Elle t’incite à la confidence et si le moment n’est certainement pas le plus opportun qui soit, tu finis par tout lui dire. Par lui parler de ce qui t’a mené à l’hôpital, pas expliciter pour la première fois à voix haute les réelles actions entourant cette crise dont tu as toujours fait porter les conséquences à ton ex-fiancé alors que tu es la seule coupable de la violence qui a découlé de tes gestes. Rien qu’il n’aurait pu dire ou faire cette soirée n’aurait expliqué tes réactions mais surtout, il n’aurait rien pu dire ou faire pour te calmer et maintenant que tu y repenses avec un certain recul qui a été difficile à obtenir, tu peines à t’imaginer les choses différemment. « Tu l’as poignardé, et tu as du mal à t’arrêter? » Ça sonne si violent, dit comme ça. Poignarder. Ce n’est pas comme si tu avais tenté de le tuer, que tu lui avais assené des coups volontairement pour lui faire mal. « Tout s’est passé si vite, j’ai jamais voulu lui faire mal. » Tes lèvres tremblent et tu ne te rends même pas compte que tes doigts serrent les siens avec force désormais, comme si tu tentais de t’accrocher à elle, comme si tu voulais lui rappeler que tu es toujours son amie, celle qu’elle connaît bien, mais qu’elle ne connaît peut-être pas tant que ça finalement. « C’est pas lui qui devait être blessé… » C’est toi que tu visais. C’est ton mal-être qui explosait. Mais personne n’a jamais fait les frais de ta douleur autant que Kieran Halstead.
« Il t’a… Il t’a pardonné? » Elle est incrédule, Leto, face à toute ton histoire. Tu ne peux pas lui en vouloir après tout, dit à voix haute, ça sonne complètement déjanter, que vous soyez toujours dans la vie l’un de l’autre après tout ce qui s’est passé. C’est de ta faute ça aussi, mais iras-tu vraiment jusqu’à l’admettre un jour? « Je sais pas. » Tu aimerais croire que oui, il est ici avec toi, mais c’est bien plus compliqué que ça. « J’ai été hospitalisé ensuite et on avait dit qu’on passerait au travers de tout ça ensemble, mais il est parti, quelques mois plus tard. » Une lettre et une disparition, de longs mois avant que vos chemins ne se retrouvent. « J’étais tellement en colère, j’avais tellement mal Leto, tu m’as vu quand j’étais à l’hôpital. J’étais pas moi. » Ou du moins, tu étais la pire version de toi. Une langue de vipère qui crache son mal-être constamment, qui blâme le monde entier pour des douleurs que tu as toi-même causer. C’est un processus qui est long, lent et difficile, que de pouvoir admettre tout ça, ou du moins être en mesure de le penser, être à même de le réaliser. « Il y a encore beaucoup de choses qui sont difficiles à saisir, entre nous deux. » Faire le tri, le bon du mauvais, l’amour de l’abus. Quels souvenirs sont teintés par quoi, exactement. Faire ce tri à deux n’était sûrement pas la meilleure idée, mais tu pensais vraiment ce que tu avais dit un peu plus tôt : tu avais cruellement besoin de lui. Tu n’arrives pas à fonctionner, quand il sort complètement de ta vie, malgré tous tes efforts et tes prétentions au contraire. « Tu penses que c’est une bonne idée, que vous soyez tous les deux là? » « Toi tu penses que non. » que tu offres pour toute réponse, parce que tu l’entends dans sa voix, dans la manière qu’elle a de le dire, de sous-entendre que non, ce n’est pas ce qu’il y a de plus sage, ce voyage. « Je me disais juste que ça pourrait nous faire du bien, de se retrouver dans un endroit qui est pas rempli de mauvais souvenirs. » Une page blanche, une chance de recommencer à nouveau loin de tout ce qui a su vous gâcher par le passé. Était-ce si terrible que ça de te part, de vouloir une nouvelle chance? « Je suis désolée, je sais que ça fait beaucoup. » Tu en rirais presque, seulement pour détendre l’atmosphère soudainement, surtout pour ne pas entendre plus longtemps que tu as tort et que tu enchaînes les impulsivités qui te feront retomber bien trop rapidement. « Tu dois penser que je suis complètement folle. » Dieu sait que tu le penses à tous les jours, toi.
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Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8785 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Leto pencha légèrement la tête, les sourcils froncés, essayant de comprendre ce qu'Autumn lui disait. Elles touchaient à de l'intime, des choses que la jeune femme n'avait pas dû partager avec beaucoup de monde. Des secrets qu'elle avait longtemps gardé pour elle, sans trop réfléchir à comment organiser sa pensée pour en parler à voix haute. Leto s'accrochait pour être sûre de ne pas rater une information, une nuance dans le discours de son amie.
« Tu as voulu te faire du mal ? » répéta-t-elle, voulant être sûre d'avoir bien compris.
Quoi que c'était peut-être flou pour Autumn elle-même, la ligne entre l'auto-violence et la violence dirigée vers les autres. Ou peut-être que c'était juste Leto perdue, parce qu'elle ne savait pas comment réfléchir à tout ça. Elle n'aurait jamais imaginé qu'Autumn vivait un tel mal-être, ou que sa relation avec Kieran était si fragile et malmenée, presque toxique. Elles étaient amies depuis des années, en dents de scie, se voyant parfois moins sur certaines périodes. Elles avaient chacune leur jardin privé, les choses qu'elles n'abordaient pas quand elles étaient ensemble. Et visiblement, la Galloway venait de décider de se décharger un peu de tout ce qu'elle portait.
« Je me souviens que tu étais changée, pendant ton hospitalisation. J'ai pensé que c'était le fait d'être enfermée là et de n'avoir rien d'autre à faire que de travailler sur toi... C'est dur de réfléchir à nos actions et à nous-mêmes, et je comprenais que ça puisse frustrer et énerver. »
Apprendre que la relation qu'entretenait Autumn et Kieran était si fragile expliquait encore mieux la colère de la jeune femme, et ses difficultés à profiter de son hospitalisation pour guérir. Elle avait dû être torturée entre le besoin d'avoir Kieran pour la soutenir, et celui de lui faire du mal pour le faire partir. Une ambivalence qu'elle devait encore ressentir, vu ce que Leto pouvait entendre de sa relation avec son plus ou moins ex-petit-ami, cette volonté de rester non loin de lui sans étiqueter leur relation.
« Je ne suis pas persuadée que vous retrouvez tous les deux à l'étranger soit une bonne idée, non » reprit-elle doucement, essayant de garder sa voix la plus neutre possible. « Mais il y a l'air d'avoir tellement de sujets dont vous ne parlez pas... Peut-être que ce serait mieux de le faire en présence d'un thérapeute ? »
Autumn lui avait révélé beaucoup de choses ces dernières minutes, et Leto se demandait si son amie avait tout dit. Mais vu la teneur de ses révélations, c'était clairement des sujets qui devaient être évoqués avec un professionnel qui aurait les connaissances pour les accompagner, plutôt que d'essayer de déballer tout ça en terre inconnue.
« De ce que je comprends, vous n'avez plus vraiment parlé depuis cet épisode où tu as voulu te faire du mal, et que tu as fini par le blesser lui. Et c'était y a des années. Est-ce que vous n'auriez pas plus besoin d'une troisième partie neutre plutôt que d'un endroit dans lequel vous n'avez pas de souvenirs ? »
Tant qu'Autumn ne lui proposait pas à elle d'être cette fameuse partie neutre... Leto avait bien eu quelques formations pour gérer les situationsd e violences familiales ou conjugales, mais elle était loin d'être une spécialiste, se contenant surtout de reconnaître les problèmes et de savoir orienter vers le professionnel le plus adapté.
« Et t'es pas folle, Autumn. Tu as juste besoin d'apprendre à travailler sur ton impulsion ? »
Elle n'était pas folle, pas au sens dramatique qu'on pouvait voir dans les films, avec les cheveux en bataille et des vêtements déchirés, à hurler des insultes en regardant le ciel. Mais Leto se doutait qu'il y avait quelque chose de plus derrière les actes d'Autumn, peinant à les rationaliser et les expliquer. Elle se garderait cependant bien de dire quoi que ce soit de ce style, parce qu'elle n'y connaissait pas grand chose de ce côté-là, ses connaissances à elle étant plutôt sur le développement de l'enfant et de l'adolescent.
« Est-ce que tu as un médecin qui te suit par rapport à tout ça ? »
Leto pensait qu'après avoir passé plusieurs mois en hôpital psychiatrique, Autumn avait dû continuer son suivi en revenant à une vie en dehors des murs de l'hôpital. Mais c'était il y avait plus de deux ans, et elle avait tout à fait pu arrêté son suivi depuis...
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Autumn Galloway
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ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
« Tu as voulu te faire du mal? » Doucement, tu hoches la tête. Cette nuit-là particulièrement, mais ce n’était pas la seule et unique fois, ni avant, pas même après. Sur tes poignets résident toujours des dizaines de cicatrices, des plus vieilles jusqu’à celle plus récente, celle que tu t’es faite la nuit de ton anniversaire. Nuit que tu as terminé aux urgences, Kieran à tes côtés. Ta dernière crise sévère en liste, une autre nuit dont tu n’as rien dit à ton amie sur qui tu déverses pourtant une montagne de nouvelles informations, toutes plus troublantes les unes des autres. Dans un mouvement hésitant, tu viens relever doucement la manche de ton chandail, laissant apparaître les marques de ce mal-être que tu camoufles depuis si longtemps. « Ça arrive. » que tu te contentes d’affirmer, laissant les cicatrices dire ce qui reste souvent coincé dans le fond de ta gorge. La plupart ne sont que de fines marques, à peine visible si l’on ne se concentre pas sur ton avant-bras, mais celle plus longue, plus profonde et encore à vif vient prouver une fois encore que tu ne vas pas aussi bien que tu aimerais le faire croire. « Je te jure que j’ai jamais voulu lui faire du mal à lui. » Mais ce n’est pas Leto que tu dois convaincre de ça. Ce n’est pas à elle qui a eu une place en premier rang de ta descente aux enfers, pas elle qui tu as emmené avec toi non plus.
« Je me souviens que tu étais changée, pendant ton hospitalisation. J’ai pensé que c’était le fait d’être enfermée là et de n’avoir rien d’autre à faire que de travailler sur toi… C’est dur de réfléchir à nos actions et à nous-mêmes, et je comprenais que ça puisse frustrer et énerver. » Elle n’avait pas tort. Tu avais détesté chacune des minutes que tu avais passé en psychiatrie pendant ces long six mois. Tu en voulais à la terre entière et ça avait été long et laborieux avant que tu ne réalises ta part de blâme dans tout ça. « Même si j’étais obligée, je me sentais pas encore prête à faire tout ce travail sur moi. » Certes, à force de discussion constamment dirigée sur tes propres comportements, tu avais fini par faire preuve d’une certaine introspection, même si tu conservais une certaine facilité à reporter les torts sur autrui, te donnant un rôle de victime dans lequel tu te sentais peut-être bien trop à l’aise. Mais le cheminement ne s’était pas arrêté là, tu avais compris de plus en plus de choses sur toi-même cette année, même si tes comportements laissaient encore comprendre que tu n’étais pas à l’abri de rechutes, que tes coping mechanisms n’étaient pas encore pas les plus sains possibles. Après tout, tu étais ici avec Kieran, alors que plusieurs jugeraient que de vous tenir loin l’un de l’autre serait la meilleure chose à faire, autant pour lui que pour toi. Ça, tu avais bien peur de ne jamais être en mesure de l’accepter. « Je ne suis pas persuadée que vous retrouvez tous les deux à l’étranger soit une bonne idée, non. Mais il y a l’air d’avoir tellement de sujets dont vous ne parlez pas… Peut-être que ce serait mieux de le faire en présence d’un thérapeute? » La suggestion te fait rire, mais pas le genre de rire qui est plein d’humour, non. Plutôt un rire triste, légèrement sarcastique même. Quand vous étiez encore ensemble, tu refusais de te faire aider. Alors lui proposer ça maintenant, ce serait un peu la blague du siècle, non? Trop peu, trop tard ou une connerie du genre. « On voit tous les deux quelqu’un, chacun de notre côté. » Pas pour ces raisons-là, mais quand même. C’est mieux que rien, du moins, c’est comme ça que tu te convaincs que vous êtes sur le bon chemin, peu importe ce que ça peut bien vouloir dire.
« De ce que je comprends, vous n’avez plus vraiment parlé depuis cet épisode où tu as voulu te faire du mal, et que tu as fini par le blesser lui. Et c’était y a des années. Est-ce que vous n’auriez pas plus besoin d’un troisième partie neutre plutôt que d’un endroit dans lequel vous n’avez pas de souvenirs? » Tu écoutes Leto et puis tu réalises qu’encore une fois, même si tu as été plus honnête que tu ne l’as jamais été par le passé vis-à-vis de tes troubles, tu as encore gardé beaucoup de détails pour toi, bien des bribes de l’histoire qui sont pourtant essentielles pour comprendre la complexité du lien qui te garde toujours aussi près de Kieran Halstead. « C’est compliqué. On s’est revus quelques fois, dans la dernière année. » Mais allais-tu vraiment lui déballer tout ça, maintenant? Alors que tu craignais déjà d’avoir ruiné sa première journée de vacances? « Je suis tellement désolée Leto, c’est beaucoup tout ça. T’es pas venue ici pour écouter mes problèmes. » Et tu n’es certainement pas venue ici pour les ressasser sans cesse non plus. Tu es épuisée de faire du surplace. Tu veux avancer. Tu veux avancer avec Kieran, et tu n’es pas certaine d’avoir envie d’entendre plus longuement les arguments – pourtant justes – de ton amie qui aimerait te convaincre du contraire. « Et t’es pas folle Autumn. Tu as seulement besoin d’apprendre à travailler sur ton impulsion? » Oh, tu les as entendu à de nombreuses reprises, ces mots-là. « Oui, je sais. » Quelque chose qui est bien plus facile à dire qu’à faire toutefois, quand prendre le temps de bien faire les choses n’a jamais réellement fait partie de tes forces. « Est-ce que tu as un médecin qui te suit par rapport à tout ça? » Tu hoches doucement la tête. La dernière chose que tu veux en ce moment, c’est inquiéter ton amie, alors s’il te faut embellir un peu la vérité, c’est ce que tu vas faire. « Je continue de voir une psychiatre, et mon médecin traitant de manière régulière. » À coups de rendez-vous régulièrement annulés aussi, mais ce n’est qu’un détail facilement négligeable, ça. « T’inquiète pas pour moi, ok? » Tu reprends contenance et ainsi, replaces un sourire que tu crois convaincant sur ton visage. « Ça m’a fait du bien, de parler de tout ça. Merci d’être là. » Mais là, tu es prête à mettre tout ça de côté et tu espères que ton amie ne t’en tiendra pas rigueur. « T’as envie d’une petite baignade de fin de journée? J’parie que l’eau est encore bonne. » Oui, c’est bien toi ça, passer d’un extrême à un autre sans la moindre pause entre les deux, sans vraiment offrir la chance à la personne devant toi de s’acclimater à tes émotions en dents de scie. « Viens, viens! » Tu te relèves, tirant déjà sur le bras de Leto, ne voulant pas vraiment lui donner la chance de refuser, ou pire encore, de revenir sur toutes les confidences que tu viens de lui faire.
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Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8785 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Leto savait qu'elle ne connaissait pas Autumn si bien que ça. Elles s'étaient un peu fréquentées à l'université, puis s'étaient régulièrement retrouvées au fil des années, parlant de leurs boulots ou de leurs copains, mais sans pour autant être amies intimes. Elle était pourtant étonnée d'en apprendre autant sur la jeune femme, sur son mal être, sur tout ce qu'elle avait caché de ses douleurs. Elle était surtout surprise de ne pas avoir vu les signes, elle qui était formée à le faire dans le cadre de son travail. Peut-être parce qu'elle faisait en sorte de ne pas les chercher dans sa vie personnelle, ne voulant pas mêler les deux.
Après tout, c'était sa façon à elle de se protéger des horreurs qu'elle voyait au travail. Elle essayait de tout contenir entre les quatre murs de son bureau, ou au moins au sein des services sociaux, et de ne plus y penser quand elle sortait du travail et rentrait chez elle. Ce n'était pas toujours efficace, certaines histoires lui restant en tête bien malgré elle, tournoyant dans son esprit même quand elle lisait ou était au refuge pour animaux.
« J'imagine que se poser et affronter ses problèmes, c'est douloureux et qu'il faut être prêt » reprit-elle doucement, pas très sûre de savoir quoi dire à Autumn.
Dans ces situations-là, au travail, elle demandait souvent à la psychologue du service de venir l'épauler ou de voir la personne en consultation. Mais là, Autumn se confiait à elle, et Leto devait encaisser et trouver quoi dire, pour ne pas perdre leur lien de confiance. Surtout que la Galloway avait visiblement besoin de parler.
Et en même temps, Leto ne pouvait s'empêcher de se demander à quel point Autumn était sincère dans ce qu'elle disait. Est-ce que les faits s'étaient réellement passés comme elle le disait ? Ou est-ce qu'elle cachait la vérité pour ne pas trop montrer son mauvais côté ? Vu la violence de ces moments-là, Autumn n'était peut-être même pas consciente qu'elle ne disait pas tout, son propre inconscient essayant de la protéger de ce qu'elle avait pu vivre.
« C'est bien que tu te fasses aider par un professionnel » trancha-t-elle tout de même, souriant gentiment à son amie. « Tout se passe bien ? Tu arrives à te confier ? »
Quoi que si c'était en lien avec Kieran... Autumn ne parlait peut-être pas de ses propres problèmes mais surtout de ceux de leur couple. Ce qui n'allait pas l'aider elle à titre personnelle, même si elle semblait avoir lié les deux.
Leto restait persuadée que ce n'était pas une bonne chose que Kieran et Autumn se retrouvent dans le même petit groupe d'Australiens en vacances en Indonésie. Les choses entre eux étaient trop précaires pour que se voir leur soit vraiment bénéfique, de ce qu'elle arrivait à comprendre des confidences d'Autumn.
« T'es mon amie, bien sûr que je m'inquiète pour toi » avoua-t-elle.
Elle appréciait Autumn, malgré le fait qu'elles ne se voyaient pas tant que ça. Elle avait été contente de la retrouver sur la plage de Semarang, et même si les confessions de son amie étaient lourdes à porter, elle était contente qu'elles se fassent assez confiance pour que la Galloway se sente libre de lui parler un peu.
Leto était cependant encore dans la tristesse et le sérieux de leur conversation, et elle fut surprise de voir qu'Autumn avait déjà retrouvé son énergie et son sourire. Elle se débattit juste assez pour retirer ses vêtements de plage et n'avoir plus que son maillot, avant de suivre la jeune femme dans l'eau.
« T'as de la chance que l'eau soit vraiment encore bonne ! Je déteste l'eau glacée » souffla-t-elle tout en immergeant tout son corps dans la mer.
L'eau était suffisamment claire pour pouvoir voir les pierres reposant sur le sable, et quelques poissons nageant tranquillement entre leurs pieds.
« Pour un peu, j'aurai presque envie de voir s'il y a des activités de plongée ! »
code by belle âme
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Autumn Galloway
le désordre émotif
ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
« J’imagine que se poser et affronter ses problèmes, c’est douloureux et qu’il faut être prêt. » Tu réponds d’un simple hochement de la tête. C’est compliqué, c’est long et oui surtout, c’est très douloureux. C’est un cheminement qui est loin d’être linéaire, qui comporte des détours, des rechutes et qui donne trop souvent l’impression qu’il n’y a pas de fin en approche, et peut-être bien que c’est le cas. Peut-être que tu ne seras jamais complètement mieux, et puis tu sais déjà que tu ne seras jamais complètement guérie. Que ce diagnostique que l’on a apposé sur ta personne après ton passage en psychiatrie te suivra éternellement. Que tu es et resteras Autumn Galloway, atteinte d’un trouble de la personnalité limite. Si logiquement tu sais que tu n’es pas que ça, il y a des moments où il t’est difficile de faire la distinction entre toi et ton trouble. Entre tes pensées rationnelles et celles qui sont causées par ton trouble La ligne est mince et trouble et souvent tu oublies de la voir, mais ce n’est pas ce que tu veux que Leto retienne de votre conversation aujourd’hui. Tu n’es pas certaine en fait, de ce que tu veux qu’elle retienne de tout ça. Peut-être que tu espères lui donner toutes les cartes pour t’aider, si jamais les choses devaient s’envenimer à nouveau. Peut-être que tu avais simplement besoin de te vider le cœur de réalités que tu ne partages pas, normalement. « C’est bien que tu te fasses aider par un professionnel. Tout se passe bien? Tu arrives à te confier? » Un autre hochement de la tête et un simple sourire sur tes lèvres pour toute réponse. C’est vrai, pour quand tu y vas. Quand tu t’appliques. Ce n’est simplement pas réellement le cas, depuis quelques mois. Tu devrais le lui dire, peut-être qu’elle pourrait t’aider, mais tu as déjà l’impression d’en avoir trop dit et tu as envie que cette discussion se termine. Tu as envie de passer au prochain appel, de laisser sur le sable blanc tous tes soucis et simplement profiter de ce qui vous entoure présentement. « T’es mon amie, bien sûr que je m’inquiète pour toi. » « Merci d’être là. » que tu murmures, ta main venant serrer la sienne. Tu avais besoin de ça, bien plus que tu ne voulais l’admettre, et pour le moment, tu profitais du sentiment de légèreté qui t’envahissait suite à toutes ces révélations. Légèreté suivie d’impulsion alors que tu entraînas Leto avec toi jusqu’à l’eau clair de l’océan à vos pieds, prête à te perdre dans les vagues et l’odeur salée. « T’as de la chance que l’eau soit vraiment encore bonne! Je déteste l’eau glacée. » Tu échappes un rire avant de passer tes bras dans l’eau pour pouvoir éclabousser ton amie. « Pour un peu, j’aurai presque envie de voir s’il y a des activités de plongée! » « Oh, excellente idée! » que tu renchéris, alors que tu recules légèrement pour t’enfoncer un peu plus dans l’océan jusqu’au point où tes pieds ne touchent plus le sable. « On pourrait le faire ensemble, si tu veux. » Tu te doutais que Leto voudrait passer du temps avec Holden, et tu comptais bien en faire de même avec Kieran, mais tu avais aussi envie de faire une activité avec la jeune femme qui ne serait en rien liée à toutes tes confessions. Un moment de simple paix et d’excitation face à l’idée de découvrir les fonds marins vous entourant.