“Oh my god.” T’es si fier de toi de la voir perdre pied un peu plus juste par les mots que tu chantes tout bas à son oreille. Ouais tu sais très bien ce que tu es en train de faire là avec ta voix grave, brisée juste comme il faut, juste comme elle aime plus qu’à l’accoutumé. Autant que toi tu aimes sa poitrine même quand ça n’est qu’au travers de vêtement ou un décolleté mais c’est toujours mieux quand ils sont totalement à l’air libre. Tu la tiens si bien contre toi ta Birdie de ton bras qui n’est pas enfoui dans ses tréfonds. Il n’est clairement pas le moment qu’elle tombe et ne profite pas de son orgasme entièrement. Ton nez dans ses cheveux vu ta position, la meilleure chose au monde voilà que tu bug dans les paroles et l’air et oui tu bug juste totalement quand elle te mord le visage. C’est toi qui aime bien trop ce genre de chose et ton corps qui réagit à ce geste contre ta volonté. “You’re the first to kill me.” Tu vas déposer un baiser sur sa joue avant de mordre son lobe avant de lui asséner les derniers gestes pour qu’elle se fasse envouté par tout le plaisir.

“I would die a thousand times like that.” Tu laisses ta main dans son milieu car c’est clairement ce qu’elle désire vu la force qu’elle met avec ses cuisses. « We both know that’s not true. » Que tu dis le ton bien trop sûr de toi. « You’d die a hundred thousands times like that… » Car l’appétit sexuel de Birdie n’est plus à prouver. Tu vas déposer un baiser tout simple et doux sur ses lèvres. « My favorite nymphomaniac. » C’est un deuxième baiser sur ses lèvres que tu ajoutes et un troisième. « Est-ce que ma main est vouée à rester là à tout jamais ou je peux la récupérer ? » Que tu demandes, tes lèvres toujours sur le visage de ta chère et tendre. Tu n’as pas envie de te défaire d’elle d’un seul millimètre and it shows. Vous êtes les mêmes vraiment. Une heure à parler et danser sans vous toucher et voilà que vous avez besoin de ne faire qu’un pour au moins les deux heures à venir au moins. Ce qui est beau c’est que vous êtes d’accord là dessus sans avoir jamais eu besoin d’en parler. Vous êtes bien trop parfaitement compatible c’est flippant des fois.

Tu meurs dix fois à chaque seconde qui passe. Ce n’est pas pour rien que tu as l’envie du plaisir dans le creux de son être. La plus belle des morts portée par la plus vile des tentations. Tu n’es qu’humaine, tu répéteras. Tu n’es qu’un morceau de chair, d’os et de sang qui n’a pas plus de rationalité qu’un adolescent prépubère devant un joli beau de peau et un visage séduisant. Quoique… Jordan n’a pas besoin de se déshabiller pour te donner envie. Ton partenaire n’apprécie pas se montrer et franchement, si à la maison, ça te fait bouder, à l’extérieur, tu apprécies. Iel n’est pas comme toi à montrer ses jambes - sauf avec ses shorts en été qui font ressortir le plus beau cul du monde - ou son torse ou ses bras ou son ventre. Ce qui te va parfaitement bien. Tu te sens privilégiée et vip de son corps tout entier. Y’a que toi qui peut voir, toucher, caresser, embrasser, admirer. Un peu d’égoïsme n’a jamais tué personne. En plus, tu ne t’es pas encore mangée de réflexions du genre “couvre toi un peu” et ça, c’est très beau aussi. Jordan n’est pas de ceux qui te dictent comme tu dois t’habiller ou paraître ; si t’as envie d’avoir l’air d’une slut alors tu ressembleras à une slut. Tout n’est qu’une question de perception et de point de vue. Plus les gens auront l’esprit fermé, plus ton esprit de contradiction bien à toi racourcira de dix centimètres ta jupe. Tu ne peux pas contrôler les pensées de l’Humanité mais tu peux au moins être fidèle à toi-même. Merci Seigneur et les apôtres d’avoir mis sur son trajet une personne appréciant tout le package que tu formes. Ce n’est peut-être pas pour rien que tu sois tombée amoureuse, il faut dire.  

« We both know that’s not true. » Tu arques un sourcil parce que là, tu ne vois pas en quoi c’est faux. Poussée son dernier souffle en étant un souffle d’extase, y a pas plus jouissif à ton sens. Tu ne fais qu’établir un fait réel. Et tu parles d’un extase consentant mais ça, y’a pas besoin de le préciser. Tu n’oublies pas que t’aurais préféré être morte il y a des années de cela plutôt que de subir ce que tu vivais. Ce n’est pas le moment, Birdie. Tu n’as même pas encore réussi à en parler à ta thérapeute qui ressemble à Emma Thompson. Profites de la main de Jordan en toi, ça c’est agréable. « You’d die a hundred thousands times like that… » Oh. Ta moue interrogative est remplacée par un sourire que Jordan vient embrasser furtivement. « My favorite nymphomaniac. » Un autre puis encore un autre baiser t'empêchent d’exprimer ta nouvelle interrogation. « Est-ce que ma main est vouée à rester là à tout jamais ou je peux la récupérer ? » Sourire, sourire, sourire parce que t’es bien, là. Tu es à ce moment parfait où chaque nerf est détendu, où ton corps retombe dans le calme le plus simple et qu’en plus, t’as le visage de Jordan tout proche du tien. Ton partenaire cherche le contact aussi et tu es qui pour le lui refuser, sérieusement ? “Quand tu m’auras dit si t’en connais beaucoup des nymphos pour que je sois ta préférée.” Petite maligne qui réussit à faire un strike, va, alors que tes cuisses gardent leur pression autour de son bras juste pour le jeu. Ta main sur la poignée finit par s’agripper sur le corps de Jordan, défiant les couches de vêtements pour entrer en contact avec la peau de son torse. “You can’t blame me when you’re standing next to me… So hot and gorgeous…” Que tu dis en filant ton visage contre sa nuque pour l’y embrasser alors qu’ongles et doigts prennent d’assaut son torse. “Et cette chanson… Elle me rend complètement dingue.” C’est la combinaison paroles + voix de ta sirène qui te comble et t’extase parfaitement. Jordan a sûrement dû s’en rendre compte tout.e seul.e mais tu apprécies le lui affirmer à voix haute. Celui qui n’aime pas chanter devant des gens, pudique à bien des niveaux, tu es tellement privilégiée. Tu as le droit à tout alors que les autres n’ont que des miettes. Tu te sens spéciale. Tu l’aimes aussi tellement. T’as les yeux amoureux et qu’importe ce qu’iel fasse, tu trouveras toujours que c’est merveilleux. Enfin, à peu près tout.

L’effet que tu voulais donner est bel et bien là. Tu la connais si bien ton oiseau et tu sais trop parfaitement comment la faire réagir d’une manière ou d’une autre. Les changements d’expressions de son visage sont priceless. T’as envie de la manger encore plus si c’est possible et cela même après l’avoir fait littéralement quelques minutes juste avant. “Quand tu m’auras dit si t’en connais beaucoup des nymphos pour que je sois ta préférée.” « I’ll give you the list when we’re home. » Elle garde toujours aussi prisonnière ta main et tu réplique à sa phrase comme le plus grand petit con possible. Il n’empêche que de parler de rentrer chez vous ça fait toujours autant de bien à ton âme. Une partie très loin dans ta petite tête parie toujours sur le pire scénario et celui ci aurait été que Birdie soit partie depuis longtemps. Mais nope. It’s working. Yep. Vous faites fonctionner votre duo et votre vie commune. Et puis voilà qu’elle a aisément trouvé le chemin de ta chaire et ça aussi ça te fait un bien fou. Elle aime vraiment ton corps et tu le réalises comme si c’était la première fois à tous les coups tellement tu n’arrives pas à l’intégrer. Ca reste la meilleure sensation à chaque nouvelle réalisation. Ca fait du bien. “You can’t blame me when you’re standing next to me… So hot and gorgeous…” Tu te mords la lèvre alors que tu frissonnes autant de ses gestes ta peau que de ses mots. “Et cette chanson… Elle me rend complètement dingue.” Y’a le sourire de la fierté sur ton visage. Tu vas trouver ses lèvres alors que tu entames un baiser vu qu’elle n’a pas l’air de vouloir te libérer. Tu caresses encore un peu ses tréfonds car tu peux.

Tu te colles encore plus à elle au milieu du baiser et tu murmures contre ses lèvres. « Let’s go home… » Tu déposes un baiser. « … I wanna make love to you. » Oh Jordan tu es so cheesy. Mais c’est la réalité, tu veux être en elle différemment, tu veux la déshabiller et la chérir toute entière. Tu as beau être opérationnel pour toutes les conneries possible qu’elle désire, tu aimes être dans le confort et la sécurité de votre nid. Tu as utilisé toutes tes batteries de socialisation avec cette épreuve de séduction que tu as passé haut la main. Tu veux rentrer.

« I’ll give you the list when we’re home. » Jordan bluffe totalement, t’en es sûre et certaine. Non pas que tu puisses prétendre connaître toute la liste de ses connaissances mais quand même… Tu as conscience d’avoir un appétit assez hors norme et t’es la preuve vivante que les femmes aussi peuvent prendre leur pied à s’envoyer en l’air, et en plus aimer ça. Tu es une vorace et tu es de ceux qui se plaignent quand elle n’a pas été touché pendant au moins deux jours. Et en plus, t’es tactile. Autant dire que si tu pouvais greffer Jordan sur toi, tu le ferais… Ou pas, en faites. Parce que c’est toujours dans les absences que le manque se fait ressentir et que le besoin naît. Tu aimes avoir envie de lui. Tu aimes bouder, chouiner, trépigner pour qu’iel t’accorde son attention. Et t’es clairement capable de bouder, chouiner, trépigner aussi quand ton amoureux te l’accorde trop vite. Bienvenue dans le monde de Birdie Cadburry. Un paradoxe sans fin. Heureusement que Jordan Fisher sait gérer cette créature parce qu’elle est vite épuisante. “Yeah, you will.” T’y crois pas un mot mais tu prétends autant que lui. Vous jouez, vous vous narguez, c’est normal, ça t’amuse.

Puis Jordan bouge sa tête pour t’embrasser et tes deux bras autour de son cou le soutiennent dans son élan. Ses doigts titillent légèrement tes tréfonds et tu commences un peu à ouvrir tes cuisses pour le libérer - à part si ton amant souhaite te faire grimper de nouveau. « Let’s go home… » Visiblement non. « … I wanna make love to you. » Ton sourire tout doux va embrasser sa bouche alors que c’est ton petit coeur qui devient tout mou à l’entendre dire ces jolis mots. “Okay. Je fais juste un détour aux toilettes et on peut rentrer.” Tu l’embrasses de nouveau tout en le reculant afin que tu puisses ouvrir la porte derrière toi. Tu remets juste un peu ta robe en place avant de sortir à ton tour. "Je fais vite.” Tu embrasses son bras à ta hauteur avant de filer. Et effectivement, c’est rapide - de toute façon, la propreté laisse à désirer et vous allez rentrer à la maison donc tu n’as pas besoin d’y passer des heures. Tu grimaces un peu car ta cheville te rappelle à l’ordre et pas de la plus belle des façons. Alors quand t’arrives près de Jordan, tu vas directement dans ses bras comme une enfant. “Ma cheville me fait mal. Elle me le fait payer d’avoir voulu danser. Elle m’aime pas. J’ai mal.” T’es absurde mais ça lance vraiment. “T’as commandé un Uber ?” Sûre et certaine de ça aussi. L’efficacité de ton partenaire n’est plus à prouver, après tout.

“Yeah, you will.” T’es amusé.e autant que surpris.e de voir qu’elle veut le dernier mot là dessus. Ca se voit sur ton visage et t’as la sensation d’avoir piqué un endroit sans que ce soit le but. Comme quoi tu découvres Birdie Cadburry encore tous les jours malgré ces presque deux années ensemble. Tu lui laisses le dernier mot avec plaisir car tu es dans le bien être intégral à ce moment précis. C’est la seule qui a tiré son shot mais son bonheur, son plaisir, c’est aussi le tiens. Et puis tu lui dis avec tous les mots qu’il faut pour que tu veux passer à la suite mais chez vous. Vous n’avez pas l’air de vouloir vous décrocher malgré tout. C’est mignon. “Okay. Je fais juste un détour aux toilettes et on peut rentrer.” Tu hoches la tête en la regardant filer après un dernier baiser. "Je fais vite.” « Je t’attends devant. » Tu sors de la pièce puis de l’établissement tout en essuyant tes lèvres et alentours avec la manche de ton t-shirt.

Le nez sur ton téléphone, elle te sort de ta contemplation en venant se coller tout contre toi. “Ma cheville me fait mal. Elle me le fait payer d’avoir voulu danser. Elle m’aime pas. J’ai mal.” « Oh baby… » Tu vas passer un bras autour d’elle pour frotter son dos. “T’as commandé un Uber ?” « Nope. » Mais tu vas ouvrir l’app aussitôt. T’y as même pas pensé, tu étais encore trop dans tes feels et ton moment, t’as la tête ailleurs c’est mignon. « Cinq minutes. » Et voilà le tour est joué. Tu vas déposer un baiser sur le dessus de sa tête, frottant son dos doucement. « You good ? » Parce que tu aimes pas qu’elle ait mal. « Want me to kiss where it hurts? » Tu demandes alors que tu embrasses le dessus de sa tête de nouveau.

« Oh baby… » Faut que Jordan arrête de dire ça mais t’apprécies beaucoup trop quand iel dit ça avec ce petit air. Son bras autour de toi te donne encore plus la sensation d’être minuscule et d’être un bébé, le sien uniquement. Il faut dire que tu es tellement une enfant dans l’âme que ce n’est pas surprenant que tu puisses être toute attendrie d’être traitée de la sorte. Même si iel ne t’aide pas mais tant pis ; t’as pas envie de grandir, c’est un fait. « Nope. » Oh. “Damn.” Tu jures de surprise, oui oui. Tu aurais vraiment pensé que ton amoureux aurait pris les devants. Comme quoi, iel n’est pas si control freak que Monica dans Friends, hein. Heureusement, ceci dit, parce que tu n’aurais pas pu vivre avec depuis des mois sinon. Presque un an que tu es constamment dans ses pattes, même s’il y a toujours un décalage entre l’officiel et l’officieux. Qui le sait à part vous de toute façon ? Même si ça te remue dans le bon sens de pouvoir dire que ça fait un an que tu lui appartiens toute entière - enfin, façon de parler car t’es libre autant que lui, vous n’êtes pas des objets. « Cinq minutes. » Ta tête contre son torse, tu respires son aura en fermant les yeux.

Jordan embrasse ton crâne en même temps que sa main dans ton dos et t’aurais envie de faire ta Milady en ronronnant. « You good ? » Tu hausse une épaule. “J’ai connu pire.” Tu dédramatises alors que cette pourriture de cheville te lance vraiment. Voilà ce qui arrive quand on va sur une piste de danse sans avoir totalement fait sa rééducation. « Want me to kiss where it hurts? » Tu lèves la tête après son baiser en faisant une moue mi boudeuse mi triste. “Yes please.” Tu es vraiment un bébé mais t’es le sien. “Did you have fun ? Because I know I did.” Est-ce que tu comptes faire un debriefing ? Seulement savoir son ressenti car tu étais bien informée que ton partenaire n’est pas à l’aise dans cet exercice. Même si tu lui as facilité la vie à ton sens.

“Damn.” Si tu lui dis que c’est parce que tu étais en train de regarder tes emails du boulot elle va peut être te tuer. Ou pas, t’as l’air de l’impressionner de ne pas avoir penser à booker le taxi retour maison. Tu gardes bien ça sous silence, tu profites de cajoler ta chère et tendre qui reste bien collée à toi. Tu veux la protéger du mieux que tu peux, tu n’aimes pas la savoir en souffrance. “J’ai connu pire.” Baby girl… Ton nez qui respire son odeur dans ses cheveux alors qu’elle fait de même sur ton torse, vous êtes bien trop addict l’un à l’autre c’est terrible (non).

“Yes please.” Tu vas embrasser sa moue quand elle te confirme qu’elle veut le baiser sur son bobo. Tu te détaches doucement d’elle car oui tu vas le faire. Il reste trois minutes à attendre en plus. “Did you have fun ? Because I know I did.” Qu’elle te demande alors que tu es en train de soulever sa jambe pour que son pied soit moins au niveau du sol. Tu ne t’arrêtes pas dans ton élan et y’a même un sourire sur ton visage de l’entendre poser cette question. « It was alright… » Que tu dis. « I would not say fun. It’s not what I would want to do if I want to have fun. » Sa jambe tendue tu t’abaisses, presque comme un prince un genou au sol pour déposer un baiser, puis deux sur sa cheville. Tu te redresses après lui avoir rendu sa jambe. « Next time you seduce me. Maybe I’ll have fun. » Tu souris de manière amusé. « Remember I don’t fuck on the first night tho. » T’es adorable Jordan arrête. Et le Uber qui est arrivé plus vite que prévu ou peut être le temps qui passe plus vite quand tu te prosternes devant ta dulcinée pour embrasser ses pieds. Tout est possible. Tout est plausible.

C’est que Jordan le fait immédiatement et goddamn que tu rougirai presque de plaisir de le voir à tes petits soins à ce point. Tu n’as pas trop de difficulté à quitter son cocon si c’est pour le revoir dans la même position que tantôt mais pour aller lui faire des baisers bien plus délicats et chastes que tout à l’heure. Si proche et pourtant si loin… « It was alright… » Léger sourire de coin car t’imagines que c’est le terme le plus fort que Jordan puisse donner à ce soir. « I would not say fun. It’s not what I would want to do if I want to have fun. » Tu arques un sourcil alors que sa jolie bouche embrasse ta cheville plusieurs fois. Double baiser magique, ça va forcément faire plus d’effet. Au pire, tu lui en redemanderas une fois à la maison. Est-ce que tu abuses de la magie ? Tout à fait. Aux grands maux les grands moyens, non ? « Next time you seduce me. Maybe I’ll have fun. » Peut-être ? « Remember I don’t fuck on the first night tho. » Si tes prunelles pouvaient parler, elles seraient clairement en train de lui crier un cinglant “sans dec ?” ; comme si tu peux oublier.

Alors que vous vous dirigez vers la voiture, ta main dans la sienne, tu fais ta curieuse. “Je me rappelle très bien que tu couches pas le premier soir, espèce de sale fleur délicate.” Tu maugrées ? Yup, totalement. Tu n’as pas été vexé qu’iel ne veuille pas de toi le premier soir - d’autant que t’es jamais en soirée pour ça en premier lieu mais si ça clique quelque part, qui es-tu pour t’opposer ? - mais tu te rappelles que Jordan n’avait même pas voulu faire le troc de fringues. C’était clairement pas drôle. Une fois installés dans l’Uber, tu te tournes complètement vers lui. “Je t’avais dragué le premier soir et ça a pas fonctionné alors pourquoi ça fonctionnerait là ? Outre le fait qu’on soit ensemble, évidemment.” T’as dragué façon blagues vaseuses et remarques parfois dignes d’un beauf mais hey, tu es plus mignonne et jolie qu’un vieil homme de cinquante ans, okay. “Et ouais, je sais que ton idée de fun n’est pas dans cette idée là.” Jordan est clairement plus concert, voix cassée et foule en délire. Ou alors… Ta main file vers sa cuisse pour remonter doucement. “At least you have that kind of fun.” Que tu dis avec malice en serrant ton emprise autour de sa cuisse que tu continues à gravir vers son entrejambe. Heureusement que Jordan possède ce délire-là aussi, d’autant que votre relation a pris de l’ampleur par cette voie-là.

“Je me rappelle très bien que tu couches pas le premier soir, espèce de sale fleur délicate.” Tu te marres presque à son choix de mots. T’es si loin d’être une fleure délicate mais quand y’a plus que de l’attirance physique pour quelqu’un ça te met bien plus de pression à bien des niveaux. Sans compter que ça a toujours été des femmes dans ces situations là et on sait tous maintenant que tu as un rapport avec leur corps qui est bien différent dans ta petite tête. T’as besoin d’une véritable connexion avec la personne. Faut croire que tu es vieux jeu quand tu as des sentiments.

« Bonsoir. » Que tu dis au chauffeur en t’installant dans la voiture et Birdie reprend la parole. “Je t’avais dragué le premier soir et ça a pas fonctionné alors pourquoi ça fonctionnerait là ? Outre le fait qu’on soit ensemble, évidemment.” Elle te fait beaucoup sourire avec toutes ces remarques et questions. “Et ouais, je sais que ton idée de fun n’est pas dans cette idée là.” Sa main se retrouve sur ta cuisse et ne laisse pas de place à l’imagination sur ce qu’elle a derrière la tête. “At least you have that kind of fun.” Tu ne cherches pas à l’arrêter parce que ça te plaît également. « Est-ce que ça te manque de te faire draguer ? C’est pour ça que tu t’es autant amusé ce soir ? » Tu te dis que ça doit être ça nan ? Ca parait logique. « J’ai même pas vraiment envie que tu me dragues de nouveau comme si c’était la première fois… You did it already and you stole my heart first. » Tu soulignes ça car tu es le premier à avoir dit que tu avais des sentiments pour elle. « We can find another game for you… I have ideas… » Tu te mords la lèvre en la regardant, déjà assoiffé rien que d’y penser.

« Est-ce que ça te manque de te faire draguer ? C’est pour ça que tu t’es autant amusé ce soir ? » C’est une bonne question, ça. Tu n’y as jamais vraiment songé parce que tu n’as pas l’impression d’avoir changé ta façon d’être depuis que t’es en couple. Tu fais toujours des blagues douteuses par moment mais tu peux aisément mettre un stop - aussi bien grâce à ta bague au doigt que de ton amour pour Jordan. Est-ce que ça te manque, de plaire et d’être cherchée ? Tu hausse les épaules. “Peut-être un peu. Après, ça dépend quel genre de drague car y’en a qui me manquent pas du tout. Mais le jeu du chat et de la souris a quelque chose de grisant…” Tes yeux sont devant toi dans le vide, comme pour te rappeler de ces moments-là, et aussi les premiers instants avec Jordan où le jeu du chat et de la souris a commencé à prendre d’autres proportions. Tu ne pourrais même pas situer où c’était réellement car t’as l’impression de ne pas avoir eu à jouer très longtemps pour que ton partenaire te cède une fois la première fois passée. Il faut dire aussi que t’étais déjà bien faible pour lui - ton comportement en public en tant que sexfriends n’a rien eu avoir avec ceux que t’as pu avoir avec d’autres. Il faut dire que ton partenaire a un côté attachant à tes yeux depuis le début.

« J’ai même pas vraiment envie que tu me dragues de nouveau comme si c’était la première fois… You did it already and you stole my heart first. » Mow… Tu reviens au présent en lui souriant légèrement, ta main s’arrêtant et restant juste posée là. “J’ai pas vraiment eu besoin de te draguer tant que ça. Mais j’aurai pas pensé t’avoir avec mes seins et du Britney. Même si maintenant, je sais que c’est une des meilleures combinaisons du monde pour te mettre le grappin dessus.” Oh oui, depuis le temps, tu as pu observer et voir les faiblesses de Jordan envers toi. Tu sais ce qu’iel aime, ce qui te rend irrésistible à ses yeux, à ses oreilles. Ce qui le met à ta merci, ce qui lui obscurcisse le regard de désir. “Non pas que j’irai le dire à qui que ce soit. C’est mon secret à moi.” Il ne manquerait plus qu’une autre paire de seins prenne ses faveurs - hell to the no. « We can find another game for you… I have ideas… » Tes prunelles s’inquiètent autant que ton cerveau alors que tu plisses tes paupières en l’observant. “What do you have in mind ?” Est-ce que t’as un peu peur, Birdie ? Maybe. Tu viens de sortir Jordan de sa zone de confort, tu ne serai pas surprise si iel veut faire la même chose.

“Peut-être un peu. Après, ça dépend quel genre de drague car y’en a qui me manquent pas du tout. Mais le jeu du chat et de la souris a quelque chose de grisant…” Elle aime plaire, c’est rien de nouveau. C’est aussi rien qui ne changera et que tu ne veux pas qu’elle change car tu es la seule personne qui ait le droit de toucher et embrasser sa personne après l’avoir maté de tout ton soul. Tu n’as aucun problème à ce qu’elle fasse tourner un tas d’autres têtes car c’est terriblement gratifiant pour toi que cette femme au doux nom de Birdie Cadburry t’a choisi toi pour ouvrir son coeur. Incroyable. Vous savez fonctionner et ça reste toujours aussi surprenant que très plaisant. La vie est faite pour être vécu à deux bien que tu sois la première personne à crier ton indépendance. Tu es un romantique dans l’âme et tu as besoin de donner presque plus que de recevoir. Birdie donne énormément. Bien plus que tu ne penses mériter mais tu prends tout car c’est le meilleur feeling du monde de se sentir aimer de la sorte. Bien pour ça que tu donnes autant, pour qu’elle ressente ça. Son bonheur est le tiens. “J’ai pas vraiment eu besoin de te draguer tant que ça.” Elle a l’air presque déçu. Que tu penses alors que y’a un sourire amusé sur tes lèvres.  “Mais j’aurai pas pensé t’avoir avec mes seins et du Britney. Même si maintenant, je sais que c’est une des meilleures combinaisons du monde pour te mettre le grappin dessus.” Tu souris un peu plus de l’entendre. Deux points très faible yep. Elle ne te connaissait pas comme ça. Tu parlais pas de ce que tu aimais chez la gente féminine car ça n’était jamais venu sur le tapis tout simplement. “Non pas que j’irai le dire à qui que ce soit. C’est mon secret à moi.” Tu souris encore plus si c’est possible. Tu vas finir par avoir bien mal aux joues Jordan. « I don’t think it is that much of a secret tho. » Juste que c’est pas spécialement le truc dont tu parles autour d’une conversation.

“What do you have in mind ?” Tu tournes la tête vers elle qui a l’air toute intriguée. « Hmmmm… I was thinking of… You trying to find ways to make me hard without touching me. Like… I know there are a lot of ways that could do, but like, I don’t know, like… There are surely some ways that can make me go hard faster than others. » Tu te mords la lèvre alors que tu es encore plutôt émoustillé.e du moment plus tôt où tu n’as pas eu l’occasion d’aller au bout de ton propre feu intérieur. « Does it inspire you ? »

le dé:

« I don’t think it is that much of a secret tho. » Ce n’est pourtant pas non plus marqué sur son visage, à ce que tu saches. A moins que… “Tu vas souvent à la rencontre des gens en leur disant que t’aimes les seins et qu’on te chantonne à l’oreille ? Okay, ce n’est pas vraiment un secret mais c’est une arme magique… Secrète.” Voilà un terme que t’aimes encore mieux, à vrai dire. Ca te donne l’impression que c’est votre truc à vous, ton arme à toi et à personne d’autre. Tu apprécies cette exclusivité bien plus que tu ne l’aurais cru. Il faut dire que tout ce qui se passe entre vous dépasse tes espérances. Non pas que tu en avais beaucoup en premier lieu car tu n’y songeais pas une seule seconde mais Jordan a réussi à chambouler tellement de choses dans ta petite tête - et aussi (surtout) dans ton petit coeur. Tu découvres en même temps que lui, tu t’explores et tu te juges toi-même sur ta façon d’être. Tu penses ne pas trop mal t’en sortir - ton partenaire aurait sûrement rompu depuis longtemps si ça se passait mal, n’est-ce pas ? Mais toute votre histoire te paraît bien plus intense et organique que n’importe quelle histoire que tu as pu avoir été témoin dans le passé. Tu ne penses même pas à Dan mais à tes amis qui ont été en couple. Will en premier lieu. Il y a quelque chose de différent entre Jordan et toi. C’est spirituel. Vous n’êtes pas en accord sur tout, bien sûr, mais vos violons qui s’accordent pour des sujets que tu n’aurais pas pensé en premier lieu, tu en es plus que comblée. Autant dire que si c’était à refaire, tu referais tout exactement pareil. Même les disputes, les tracas, les incompréhensions. C’est ce qui vous a fait avancer, après tout.

« Hmmmm… I was thinking of… You trying to find ways to make me hard without touching me. Like… I know there are a lot of ways that could do, but like, I don’t know, like… There are surely some ways that can make me go hard faster than others. » Tu ne t’attendais pas à ça - mais c’est clairement mieux que ce que tu pensais en premier lieu. Tu as un léger sourire de coin en mordillant ta lèvre alors que ta main s’enlève de sa cuisse, un réflexe idiot car ce n’est certainement pas ce soir que tu veux tenter ça. N’est-ce pas ? « Does it inspire you ? » “No touching so no kissing ?” Oui, forcément sinon ça n’aurait pas de sens. Tu ne fais pas attention au chauffeur alors que tu te tournes presque  complètement vers ton partenaire, le sourire grandissant. “I may have one or two ideas.” Même si ne pas le toucher sera compliqué car la planète sait que Birdie Cadburry ne respire que par ça, il est clair que tu as eu le temps depuis des mois de noter ce qui pourrait rendre ton amoureux dingue sans avoir à le toucher. Ta main retourne à sa place, cependant, alors que tu te penches vers lui pour aller mordre sa mâchoire. “I was scared for a hot minute.” Que tu murmures dans un timbre amusé avant d’embrasser son épaule et d’y poser ton front dessus. “Ca va être compliqué de ne pas pouvoir te toucher mais c’est le but d’un défi et je suis jamais la dernière à me confronter à un défi.” C’est le cas que l’on puisse dire. Jordan est bien sorti de sa zone de confort pour toi, tu peux bien faire cet effort pour son plus grand plaisir. D’autant que ça serait intéressant à expérimenter. Une expérience qui pourrait se retourner contre Jordan si son oiseau a compris quelle ficelle tirer pour l’extasier.

le dé:

“Tu vas souvent à la rencontre des gens en leur disant que t’aimes les seins et qu’on te chantonne à l’oreille ? Okay, ce n’est pas vraiment un secret mais c’est une arme magique… Secrète.” La façon dont elle te dit ça. « I mean… Jeremy knows I love boobs. » Tu mentionnes que lui car c’est celui que vous côtoyez le plus mais il en est de même pour Tee et Trace. Cette dernière qu’elle n’a toujours pas rencontré d’ailleurs. She’s not in the country at the moment. « Yeah ok maybe it’s not really a known fact about me. » Oh Jordan t’es cute à ne pas te rendre compte que tu es privé.e comme personne. Tu n’es pas prude mais ouais, ce genre de détail n’est pas connu de grand monde. Micah knows too. Mais vous ne vous parlez plus depuis plusieurs années maintenant ça compte pas.

Elle s’anime un peu plus après que tu aies exposé tes idées. Elle enlève même sa main de ta cuisse. “No touching so no kissing ?” « Yeah but I didn’t mean right now. » Parce que tu as épuisé tes batteries ce soir tu as besoin de son contact pour rester en vie. Oh le drama. Tu vas poser ta main sur sa cuisse puisqu’elle ne le fait plus elle. “I may have one or two ideas.” Ton sourire se fait plus large alors qu’elle repose sa main sur toi. Son visage se rapproche, ses dents s’en prennent à ta face. Oooooh yes please. “I was scared for a hot minute.” Scared? “Ca va être compliqué de ne pas pouvoir te toucher mais c’est le but d’un défi et je suis jamais la dernière à me confronter à un défi.” Calé contre toi tu vas prendre sa main doucement dans la tienne. « What were you afraid of? » Tu essaies de deviner mais tu n’as pas le temps de plus de réflexion car la voiture s’arrête, vous êtes arrivés. Tu portes la main de ton oiseau à tes lèvres et y déposes un baiser avant de te détacher pour sortir de la voiture après avoir dit merci au chauffeur. Après avoir fait le tour de la voiture, si Birdie n’a pas déjà ouvert sa porte tu iras la lui ouvrir tel la personne galante que tu es. « What were you afraid of B ? » Que tu redemandes alors que tu places ton bras autour d’elle pour l’aider dans son déplacement. Tu n’as pas oublié qu’elle a mal au pied.