Mai 2022, Semarang, Indonesia. Il était temps qu’elle s’accorde une coupure. Il était temps qu’elle s’accorde surtout ces vacances, celles qu’elle n’a pas prise depuis son arrivée à Brisbane, presque deux ans plus tôt. Il lui est arrivée de se perdre sur les sites de réservations de vols, surtout au mois de mars dernier après qu’il y ait eu cette confrontation avec Mitchell, son frère ainé et Channing, son ex. Elle n’avait plus qu’à cliquer et acheter les billets, ayant trouvé le vol parfait et la destination qui l’est tout autant, mais elle se résignait à chaque fois au dernier moment. Dans un soupir, elle fermait la page internet se faisant la réflexion qu’elle ne pouvait laisser ses collègues en plan sur ce dossier ou que Joshua venait d’arriver et qu’elle n’allait pas partir comme ça ou encore qu’elle ne pouvait laisser sa petite sœur, sur qui elle se devait de garder un œil. Bref, il y avait toujours une excuse pour justifier qu’elle ne soit pas encore partie, mais cette fois, Gabrielle, et sûrement sur les conseils de son entourage aussi qui l’ont poussé à le faire, s’est autorisée à partir loin de cette terre désormais devenue sienne.
C’est donc à Semarang, en Indonésie, que l’américaine s’autorise quelques jours de répit. Le périple a été plutôt long, avec une escale d’abord à Sydney, qui n’a pas manqué de rappeler à Gabrielle quelques souvenirs de son arrivée en Australie, avant d’embarquer pour Jakarta. Et comme on dit, jamais deux sans trois, un dernier vol d’une heure les a enfin fait atterrir à bon port. Evidemment, l’avocate a profité de ces heures de vol pour travailler un peu pour ensuite avoir l’esprit plus léger une fois à destination. La fatigue est présente et alors qu’elle se dirige vers le tapis roulant pour récupérer sa valise, la jeune femme ne s’aperçoit pas tout de suite qu’elle s’arrête à côté de Channing. « Oh, désolé je ne t’avais pas vu » fait-t-elle alors qu’elle sort de sa rêverie et porte sa main sur sa poitrine, ses traits légèrement fatigués. Elle n’a pas de surprise à le voir ici, ils ont passé suffisamment de temps ensemble pour qu’elle soit au courant qu’il venait ici aussi, et peut-être qu’il a fait partie aussi de ces personnes qui lui ont suggéré de saisir l’occasion pour s’accorder cette pause qu’elle mérite depuis longtemps. Ils n’ont pas voyagé ensemble, n’était pas côte à côte dans l’avion mais Gabrielle a pu possiblement laisser son regard se poser sur l’héritier lorsqu’elle réfléchissait en travail durant le vol. « Iris ne devait pas être avec toi ? » lui demande-t-elle soudain, remarquant l’absence de la mexicaine à ses côtés. Indéniablement, alors que le voyage est organisé par la ville dans laquelle ils ont atterri, et qu’ils ont choisi tout deux de loger dans un hôtel plutôt que chez l’habitant, ils se dirigent ensemble vers le bus qui les conduira à bon port et s’installeront côte à côté dans celui-ci, assez naturellement alors qu’ils sont en pleine discussion.
Il semblerait qu’ils soient incapables de rester éloigné bien longtemps. Surtout, il semblerait qu’ils soient incapables de voir l’évidence, celle qu’ils n’ont pas été capable de voir quatre ans plus tôt, celle de ce besoin incessant d’être ensemble. Celle de cet attachement qu’ils ont l’un pour l’autre, celle de ce naturel qui anime leur relation. D’autant plus depuis cette explication nécessaire qu’ils ont eu suite à cette violente dispute où ils ont certainement cru autant l’un que l’autre que tout état réduit à néant entre eux. Il semblerait que cette crainte – qu’ils n’avoueront pas avoir eu – ait été comme un électrochoc. Un électrochoc positif puisqu’ils passent davantage de temps ensemble, ne s’adonne pas nécessairement à une partie de jambes en l’air à chaque fois, ce deal qui était le leur depuis janvier dernier pourtant. Positif mais jusqu’où, quand ils renouent comme dans le passé en reproduisant les mêmes erreurs en ne voyant pas cette évidence. Peut-être que cet électrochoc aurait été davantage positif s’ils en avaient pris conscience ou, à défaut, s’ils avaient choisi de s’éloigner définitivement pour éviter de souffrir… à nouveau. Car c’est indéniable, cette sentence cruelle les attend.
Il aura fallu une journée et une bonne nuit de sommeil à Gabrielle pour récupérer des heures de vol. Le besoin aussi de profiter simplement de l’hôtel et tout ce qui l’a à offrir le premier jour avant de décider d’aller s’aventurer dans la ville. Ce matin là du deuxième jour, ayant enfilé une simple robe et armée de son appareil photo, la jeune femme a un taxi qui l’attend devant l’hôtel pour l’amener dans la vieille ville. Elle compte y déambuler pour prendre quelques photos de l’architecture impressionnante qu’elle a pu découvrir sur les brochures, mais aussi traîner dans le marché, à la découverte de nouvelles saveurs et de bons petits plats. Il n’y a pas réellement d’hésitation de sa part quand elle sort de sa chambre et qu’elle se dirige à l’étage supérieur au lieu du rez-de-chaussée. Si elle pourrait se contenter d’y aller seule, ce n’est pas ce qu’elle fait pour autant alors que ses pas l’amène vers la chambre d’un certain Channing. Elle toque à la porte et un sourire apparait sur ses lèvres dès l’instant où elle découvre sa silhouette dans l’embrassure de celle-ci « Bonjour, Channing fait-t-elle d’une voix douce, son sourire s’agrandissant « Est-ce que ça te dirait de venir avec moi visiter la vieille ville ? Je comptais aller faire quelques photos et aller me balader dans le marché ? Elle marque une pause si ça te dit et si tu n’as rien de prévu… » Et peut-être que son sourire est un tantinet malicieux sur ces derniers mots, guettant la réaction du jeune homme face à cette proposition spontanée qu’elle lui fait.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Semarang, Indonésie. Après la capitale française et ses charmes européens, le voilà dans un avion direction la ligne équatoriale. Direction l'Indonésie, une partie du globe dans laquelle il n'a que trop peu mis les pieds à son goût, une où le climat est chaud et humide et dans laquelle il se languit d'apprendre des cultures locales. Des façons d'y vivre, de s'inspirer des paysages qui couvrent les horizons, de s'enrichir un peu davantage. et cette opportunité offerte par le jumelage en est une à ne pas manquer, une excuse toute trouvée pour s'évader et laisser sa ville natale derrière lui le temps d'un séjour. Puisqu'aussi fort qu'il aime Brisbane, Channing éprouve cependant le besoin de s'en éloigner régulièrement et ce sûrement à cause de mauvaises habitudes prises par le passé. Celles de voyager, même sur de courtes périodes, en dehors du continent australien pour recharger les batteries. Peut-être que l'envie d'évasion est une affaire de famille après tout, et qu'à l'image d'Elijah lui aussi a cette envie de découvrir le monde. Le besoin de s'enrichir à l'étranger, d'apprendre différemment, de voir du pays pour se sentir mieux en revenant dans celui qui est sien. Si son sens du devoir n'avait pas été si envahissant, probablement se serait-il orienté vers une carrière lui permettant de flâner aux quatre coins du globe d'une manière plus facile encore que le rôle de pdg du Walker Group ne le lui permet. Il n'est pas à plaindre pour autant, a conscience de pouvoir voyager assez facilement si seulement il en prenait la décision, mais sa culpabilité n'est jamais trop loin pour l'empêcher de lâcher prise.
Mais cette dernière, pour une fois, est restée à plusieurs heures de vol d'ici. Pour le temps que cela durera, l'héritier tient à se changer les idées et à passer du bon temps. et s'il avait prévu d'être accompagné par une certaine mexicaine durant son séjour, usant du prétexte du travail pour passer du temps avec sa meilleure amie et leur aérer les pensées à tous les deux, Iris s'était pourtant défilée peu avant le vol. La culpabilité n'était pas aussi clémente avec tous, et si Channing avait fait grise mine en lisant le sms de la brune, il ne lui en tenait pour autant pas rigueur et comprenait après les évènements récents - trop récents, qu'elle tienne à rester aux côtés du Leckie. C'est de cette façon dont la demoiselle a chassé la dernière trace de voyage professionnel dans ce séjour - si toutefois elle avait existé dans un premier temps, et le touriste qu'il est devenu attend par conséquent patiemment son bagage près du tapis roulant. Son éternel sentiment d'être bercé en plein vol avait eu, à nouveau, raison de lui une majorité du voyage et c'est sûrement ce qui justifie son regard flottant alors qu'il cherche à se réveiller en regardant défiler les valises. Une main se glisse dans sa nuque pour en masser la tension, cherchant à la détendre vainement, quand une voix familière suffit à elle seule à le ramener à lui. « Oh, désolé je ne t’avais pas vu » Ses yeux noisettes viennent à croiser les siens et il se met à sourire. Oh, il n'est pas réellement surpris de la voir ici, ni elle ni tous les visages australiens familiers qu'il risque de croiser sur le pays. Gabrielle et lui ont échangé sur ce voyage, et le grand brun savait qu'elle serait présente. Il fait d'ailleurs partie de ceux l'ayant encouragé à sauter dans cet avion pour laisser un peu de leste, espérant sincèrement qu'elle le ferait. Que l'Indonésie l'inspirerait davantage que sa maison italienne dont il n'a eu de nouvelles depuis le jour où il lui en a confié les clés. « Je suis un peu ailleurs, excuse moi. Tu as fais bon vol ? » Ils n'étaient pas assis côte à côte, n'en ont pas fait la demande et le Walker ignorait même jusqu'à savoir où elle était assise. Il ne l'a pas vue, ne l'a pas cherché en réalité, sûrement pour éviter à ses pensées de se focaliser sur la californienne. « Iris ne devait pas être avec toi ? » Son visage fait une moue à cette question, tandis ses lèvres se pincent entre elles. Il avait évidemment mentionné à l'avocate la présence de sa meilleure amie, ne l'avait pas tenue informée de leurs derniers échanges textes. « Elle est restée à Brisbane... un imprévu. » explique t'il sans trop s'attarder sur la raison de son absence, son sourire se voulant doux à l'intention de Gabrielle. Il ne veut pas l'inquiéter, ni lui mentir pour autant. « Mais elle va bien, elle n'a simplement pas eu le coeur à venir. » ajoute t'il afin de lui éviter plusieurs interrogations. et sur ces mots, les deux amants récupèrent leurs bagages et sortent de l'aéroport ensemble.
day two À quand remonte sa dernière grasse matinée ? Six petites secondes, très exactement. L'héritier émerge péniblement alors que le soleil est déjà haut dans le ciel, fronçant les sourcils en battant des paupières alors qu'il lui faut une seconde supplémentaire pour se souvenir être loin de chez lui. Son coeur s'accélère à la pensée d'être en retard pour un rendez-vous ou pour le bureau, avant de s'apaiser immédiatement au son des oiseaux tropicaux. Les mouettes de Bayside ne font pas ce bruit, aucun oiseau du bord d'océan ne chante aussi bien. Il est en vacances, n'a pas le moindre horaire à respecter, pas le moindre meeting auquel il doit assister. Son bras vient à couvrir son regard pour se protéger du soleil alors qu'il s'autorise à s'attarder encore dans les draps, soufflant d'aise puis se plongeant dans le silence et ce jusqu'à entendre son ventre crier famine.
Un plateau de fruits et une douche plus tard, Channing s'est installé sur la terasse de sa suite en buvant un café. Bien réveillé, soudainement en forme, il a bien l'intention d'aller à la découverte de la ville. Mais par où commencer ? Iris et lui s'étaient mis d'accord pour ne rien prévoir à l'avance, s'accorder une fois à l'hôtel et choisir quoi faire au jour le jour. Mais maintenant qu'il est seul, la charge lui revient et il préférerait avoir les grandes lignes de son séjour avant de se lancer dans l'aventure. C'est donc avec un dépliant fourni par l'hôtel, lunettes de soleil sur le nez, qu'il cherche ce sur quoi jeter son dévolu avant d'être interrompu par quelqu'un qui toque à sa porte. Il n'a pourtant rien commandé d'autre que son petit déjeuner au room service, et c'est donc d'un pas léger qu'il se dirige vers sa porte avant de l'ouvrir, se demandant de qui il peut s'agir. « Bonjour, Channing. » La silhouette de la californienne se découpe sur le couloir et peut-être que son sourire se fait instantanément plus tendre à la rencontre du sien. Vêtue d'une robe d'été, son fidèle appareil photo en bandoulière, elle est superbe et lui se sent bête de ne pas avoir songé à aller la déranger en premier. « Gabrielle. » souffle t'il avant de la laisser poursuivre, restant appuyé sur la porte qu'il maintient ouverte en parcourant son visage. « Est-ce que ça te dirait de venir avec moi visiter la vieille ville ? Je comptais aller faire quelques photos et aller me balader dans le marché ? » et si son programme venait de toquer à la porte, finalement ? Un léger rire perce entre ses lèvres alors que la brune ne pouvait mieux choisir son moment pour lui proposer de l'accompagner. Il l'invite d'un signe de tête à entrer, sans chercher à cacher son amusement. « si ça te dit et si tu n’as rien de prévu… » Channing répond par la négative d'un mouvement de tête, avant de refermer la porte sur son passage. « The only thing i have to do is you. » murmure t'il en se penchant vers elle, effleurant ses lèvres sans les embrasser tout en se jouant d'un brin de malice, avant de se reculer et de la gratifier d'un clin d'oeil. Il s'éloigne sans lui laisser le temps de réagir ou de répondre, allant récupérer son café sur la terasse pour le finir d'une gorgée. « Je vais me changer, je reviens. » lance t'il avant de disparaître dans sa chambre et d'en ressortir vêtu d'une chemise aux tons pâles, assortie à un jean léger et une bonne paire de baskets. Une casquette à la main, il la montre d'une manière exagérément évidente à la californienne avant de la placer sur sa tête sans un mot. Celle qu'elle a oublié chez lui au début du mois, et qu'elle n'a jamais récupéré. Un dernier petit crochet pour récupérer ses solaires et son porte feuille, et le voilà prêt à affronter la ville à ses côtés. « Prête ? »
Ils parcourent à présent la vieille ville depuis une bonne heure, ondulant dans les allées du marché, s'extasiant devant des monuments tous plus incroyables les uns que les autres. Les courbes d'architecture sont uniques, l'ambiance qui flotte autour d'eux l'étant tout autant, et Channing se régale de ce dépaysement qui s'accentue un peu davantage à chaque coin de rue. Les locaux ne manquent pas de les héler alors que leurs regards flânent sur les étals de spécialités locales, et finalement l'héritier est le premier à se risquer à goûter au contenu d'une cuillère que lui tend une vendeuse. La vieille femme est amusée avant même que l'aliment n'entre en contact avec la bouche de l'australien, et le Walker a bien du mal à réprimander une grimace en reconnaissant l'arôme du piment sur son palais. Sa dignité mise à rude épreuve, ses yeux d'humidifient malgré lui alors qu'il part d'un rire en déglutissant péniblement. La vendeuse semble plutôt enjouée alors qu'elle se moque joyeusement avec Gabrielle, tendant ensuite un autre aliment moins coloré à l'héritier qui y cède dans l'espoir que cela apaise ses sens. et cela fonctionne, le feu ayant pris vie dans sa gorge se calmant sous ce qu'il avale. Ils reprennent par la suite leur visite, continuant de commenter les différentes perles architecturales, la demoiselle gravant dans sa pellicule bien des images. « Tu veux que je te prenne en photo devant ? » propose t'il alors qu'ils font à présent face à un colosse de pierre et d'histoire.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Mai 2022, Semarang, Indonesia. « Je suis un peu ailleurs, excuse moi. Tu as fais bon vol ? » Gabrielle tourne légèrement la tête de gauche à droite pour lui signifier que ce n’est rien, surtout quand elle est elle-même dans un état second. Sûrement le sont-t-ils tous, tout ceux qui débarquent d’ailleurs de la même provenance et qui ont eu à endurer trois vols d’affilés. « Ça a été oui » à travailler mais ça, elle ne lui dira pas car elle est persuadée qu’il trouvera à redire. Mais c’est l’esprit plus léger qu’elle se sent, commençant ainsi ses vacances plus sereinement. « Et toi ? » tu as bien dormi ? lui démange les lèvres mais elle s’abstient, auquel cas elle montrerait qu’elle a possiblement laissé son regard vagabonder sur sa personne de temps en temps durant le vol. L’avocate remarque qu’Iris, la meilleure amie de Channing, n'est pas présente à ses côtés et c’est pour cette raison qu’elle lui demande si elle ne devait pas être avec lui « Elle est restée à Brisbane... un imprévu. » Les sourcils de la jeune femme se fronce assez immédiatement, s’interrogeant évidemment sur la nature de cet imprévu qu’elle n’espère pas trop grave « Mais elle va bien, elle n'a simplement pas eu le cœur à venir. » Et comme Gaby connait un tant soit peu Iris et surtout Caelan, qui n’a pas manqué de lui parler de l’absence de son ex-femme au parloir quand il était encore derrière les barreaux, elle se doute qu’il y a sûrement un lien entre cette raison et le fait qu’elle n’est pas eu le cœur au voyage. « Je vois. Il va te falloir doublement profité alors » fait-t-elle avec un sourire, alors qu’elle repère sa valise sur le tapis roulant et s’en approche pour la saisir.
Day 2.C’est légère qu’elle se sent ce matin-là, l’avocate. Légère quand elle n’a pas à répéter ses gestes du quotidien et qu’elle doit se contenter, en sortant de son lit, d’aller observer quelques instants la vue par la fenêtre. Ce paysage dépaysant qui s’offre devant ses yeux et qui lui donne instantanément le sourire. Cet instant de silence n’est entrecoupé par aucun son ou aucune vibration de son téléphone lui rappelant la prochaine réunion ou ce nouveau client a rencontré. Non, ce matin, son téléphone ne lui dicte pas son emploi du temps, elle est elle-même décisionnaire de ce temps qui est sien. Et le programme sera celui de se rendre dans la vieille ville de Semarang, pour aller flâner dans les allées du marché et jouer les parfaites touristes qui arpentent les rues afin de découvrir l’architecture de cette ville encore inconnue. « Gabrielle. » Et si elle aurait pu s’y rendre seule, c’est finalement accompagné qu’elle désire le faire. Ils ont échangé quelques sms la veille sans pour autant se voir, ce qui explique pourquoi elle connait le numéro de sa chambre. Chambre dans laquelle Channing l’invite à rentrer une fois qu’elle lui a partagé ses plans et l’a invité à se joindre à elle, si évidemment, il n’a rien d’autre de prévu « The only thing i have to do is you. » Cette phrase a le don de la faire sourire, alors qu’elle sent son souffle sur sa peau et que cette proximité qu’il crée entre eux en frôlant ses lèvres aux siennes ont le don de lui procurer frisson. « Perfect » répond-t-elle alors sur le même ton, pas certaine qu’il l’est vraiment entendu quand il s’est déjà éloigné, ce qui n’empêche pas l’avocate de le suivre du regard alors qu’il se mouve dans la pièce. « Je vais me changer, je reviens. » Gabrielle acquiesce alors, et en attendant qu’il revienne, va possiblement picorer sur le plateau de petit-déjeuner, se saisissant de quelques grappes de raisins. Elle a le dos tourné à lui d’ailleurs quand il réapparait dans la pièce, et en entendant ses pas derrière elle, elle se retourne, amenant la dernière grappe à ses lèvres. Son regard s’attarde sur la tenue de l’héritier, appréciant cette apparence décontractée qui lui va à ravir, et peut-être tout particulièrement cette chemise au couleur pâle qui mette définitivement en valeur son teint. « You know that it’s mine right ? » dit-t-elle alors d’un ton amusé alors qu’elle désigne la casquette de son index, celle qu’il vient à visser sur sa tête. Et non, elle ne parlait pas de lui en disant cette phrase… « Prête ? » Gabrielle acquiesce et ils prennent tout deux la direction de la sortie.
A Kota Lama, Channing et Gabrielle laissent leurs pas les guider où bon leur semble. La photographe amateure en profite pour rattraper le temps perdu, ce temps qu’elle ne s’est pas toléré pour s’adonner à cette passion qu’elle prend plaisir à retrouver aujourd’hui. Elle prend des photos sous tous les angles et en profitent sûrement à certains moments pour prendre l’héritier par surprise, sans qu’il ne s’en rende compte. Dans les allées du marché, la curiosité amène la jeune femme à s’attarder sur certains étals où évidemment, les commerçants ou commerçantes tentent à tout prix à leur vendre leur marchandise. Elle les gratifie d’un sourire en déclinant poliment, même s’il n’est pas improbable qu’elle repasse un peu plus tard pour venir acquérir quelques babioles ou bijoux qui lui auraient tapé dans l’œil. Gabrielle ne se risque pas en revanche à goûter à cette cuillère qu’une marchande brandit sous leur nez, laissant volontiers sa place à Channing qui s’y risque. Et en voyant ses traits se tordre, l’avocate part d’un rire franc, accompagné de celui de la dame. Heureusement, cette dernière a le remède parfait pour apaiser les maux de l’héritier et lorsque le rouge sur son visage tend à disparaitre, Gabrielle vient à poser une main sur son bras « Tu as été courageux, je te félicite ». Elle est sincère même si elle a toujours cet air légèrement moqueur sur ses traits. Ils reprennent leur marche et atteigne alors un monument assez imposant. Après avoir pris une énième photo, Gaby laisse ses doigts parcourir la pierre de l’édifice « Tu veux que je te prenne en photo devant ? » Son regard se porte sur le monument, puis sur l’héritier « Pourquoi pas… elle retire l’appareil photo d’autour de son cou, et tend celui-ci à Channing attention, je compte sur toi. Ne me refais pas des photos flous » le met-t-elle en garde, en référence aux photos ratés qu’il a pu faire par le passé. Elle part d’un rire avant de se mettre en position devant le monument, légèrement pivotée vers le monument, son regard posé sur celui-ci. « C’est bon ? » fait-t-elle en revenant auprès de lui pour en observer le résultat « C’est pas trop mal ». Elle relève son regard et nécessairement, ils sont proches. Leurs regards se scellent quelques instants et Gabrielle en profite pour lui piquer la casquette qu’elle met sur sa tête « A toi » dit-t-elle en le bousculant légèrement d’un coup de coude pour qu’il s’éloigne et prenne la pose. De retour dans les allées du marché, Gabrielle se saisit de la main de l’héritier pour l’entrainer vers un étal de souvenirs. « Je pense que ça pourrait plaire à Meryl » dit-t-elle en relâchant doucement la main de Channing, se saisissant du bracelet qu’elle prend en deux exemplaires, un pour elle, un pour sa sœur.
Ils ont sûrement parcouru la majorité de la vieille ville et c’est pour cette raison qu’ils en profitent, après avoir dégusté un plat local dans un petit restaurant du coin, pour prendre la direction du Rainbow village. Après avoir emprunté un taxi, les voilà donc devant l’entrée de celui-ci, Gabrielle dégainant une fois de plus son appareil photo. Ils pénètrent à l’intérieur, admirant les lieux et les différentes fresques d’un air curieux, flânant d’un pas lent l’un à côté de l’autre « J’ai bien fait de t’écouter… amorce-t-elle alors c’est agréable de se laisser juste porter sans rien avoir de défini à l’avance. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ça » un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres et j’avais définitivement besoin de vacances qui plus est. Le dernier jour de boulot, j’ai renversé mon mug à thé entièrement sur le dossier que mon associé venait tout juste de relier après avoir passé un long moment à tout remettre en ordre. Je crois qu’il m’en veut toujours, il n’a pas répondu à mon message un peu plus tôt quand je lui ai envoyé une photo de l’hôtel ». Elle sourit toujours autant alors qu’une fresque attire son œil et qu’elle en fasse un souvenir de plus dans son appareil photo. Channing s’est arrêté à côté de celle-ci, l’observant avec attention et c’est à ce moment-là qu’elle décide de le prendre, par surprise. « Vous vous fondez bien dans le décor, Monsieur Walker » lance-t-elle avec une certaine innocence, en regardant le résultat. Il faut dire qu’elle apprécie tout particulièrement cette tenue qu’il porte aujourd’hui, et peut-être que ce double haussement de sourcils qu’elle lui adresse lui en fera comprendre l’allusion, malgré le rire qu’elle peut laisser échapper… un de plus.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Semarang, Indonésie. « Ça a été oui » good to hear pense t'il en souriant doucement à la réponse de la californienne. Channing sait qu'à l'inverse de lui Gabrielle ne dort que très peu en avion, mais il est heureux d'entendre qu'elle a malgré tout fait bon vol. Il se doute qu'elle a probablement rentabilisé quelques heures en travaillant, même s'il s'abstient de toute remarque à ce sujet pour ne pas avoir à lui faire de quelconques reproches. « Et toi ? » Il acquiesce, son sourire s'amusant avec une innocence à peine dissimulée. « J'ai bien dormi, oui. » avoue t'il en se passant une main dans ses cheveux encore légèrement en désordre par son sommeil, partant d'un rire à voix basse. Elle s'en doute probablement, lui connait cette capacité - enfin, ce sommeil en altitude auquel il résiste difficilement, et n'est par conséquent sûrement pas surprise de sa réponse. Brève pause, leurs regards se portant sur le tapis roulant des valises avant de se croiser à nouveau. Elle l'interroge sur Iris dont l'absence à ses côtés est anormale, et si Channing essaie de ne pas trop penser à la mexicaine ou à son meilleur ami il répond toutefois à la brune d'une manière aussi claire que possible sans apporter pour autant trop de détails. « Je vois. Il va te falloir doublement profiter alors » Mais l'avocate le comprend, évidement qu'elle le comprend et ce bien mieux que bon nombre, et elle n'insiste pas sur le sujet avant de le clore avec son éternel sourire. L'héritier quant à lui la remercie sans un mot, se contentant de la regarder avec gratitude, avant de se reporter sur sa valise qui apparaît sur le tapis. « Exactement. Pour eux. » Elle sait, de toute façon.
day two Des réveils comme celui-ci, Channing aimerait en avoir tous les jours de l'année. Pas de sonnerie de téléphone, pas d'horaires à respecter, une journée vide de toute obligation et qui n'appartient qu'à lui. Une dont il a bien l'intention de profiter, même si la passer entière dans ce lit à picorer dans un plateau de gourmandises est un programme tentant. Il pourrait le faire mais a une ville entière à découvrir, un corps rechargé en énergie après cette longue nuit de sommeil, et une curiosité à satisfaire. Alors il se lève, s'enthousiasme au fil des minutes et va se doucher puis boire un café en terasse en feuilletant les dépliants de l'hôtel. En cherchant ce sur quoi jeter en dévolu, ses solaires sur le nez et le coeur léger, comme s'il était en vacances. et il l'est. Sa quiétude est toutefois perturbée par les coups qu'on porte à l'entrée de sa suite, et une seconde durant l'australien a peur d'avoir oublié de faire quelque chose. Mais sans se laisser le temps de trop cogiter, sa main se saisit de la poignée qu'il enclenche et ce pour tomber nez à nez avec la plus jolie des vues. Ils ont échangé la veille par sms, et maintenant qu'elle est fasse à lui l'héritier se sent bête de ne pas y avoir pensé en premier. Il invite Gabrielle à entrer, referme sur son passage et l'admire une seconde - plusieurs, durant tandis qu'elle s'avance dans son logement. Elle lui propose de l'accompagner pour aller visiter la vieille ville, et c'est en s'approchant d'elle que le brun lui répond par la positive. Il n'a rien d'autre à faire qu'elle, et c'est ce qu'il lui dit en frôlant dangereusement ses lèvres, son sourire transpirant de malice. « Perfect » Elle est peut-être un peu prise de court, lui s'en joue en la frôlant exagérément avant de disparaître dans sa chambre pour se changer. et lorsqu'il revient, la brune est prise en flagrant délit, picorant dans les fruits de son petit déjeuner. « Prise sur le vif, mademoiselle Strange. » souffle t'il en s'avançant, une casquette qui n'est pas à lui dans la main. Il la place sur sa tête puis la regarde, visiblement prêt à la suivre. « You know that it’s mine right ? » Il lève les yeux vers la casquette, hausse mollement les épaules avant d'en abaisser dramatiquement la visière avec un sourire. « Tu l'as oubliée lors de ta livraison de sandwichs. » lui rappelle t'il, bien décidé à garder le chapeau. et sur ces mots, le duo quitte l'hôtel pour leur escapade.
L'Indonésie est une région du globe absolument unique en son genre. Le charme de son architecture et de la nature omniprésente avec laquelle les habitants cohabitent est fascinant, et l'héritier mentirait en niant ne pas noter mentalement quelques idées pour le travail. Les végétaux se fondent sur les façades et offrent à ces dernières du relief absolument magnifique, et l'idée d'un mur végétal au sein des locaux du Walker Group ne lui déplairait pas le moins du monde. ça, et pourquoi pas sur d'autres projets à venir. Il faut composer avec son temps, et créer une biodiversité sur une façade ou à l'intérieur de futurs projets peut être un challenge intéressant. Son regard ondule par conséquent à la recherche d'inspiration tandis que l'avocate a son oeil dans le viseur de son reflex, saisissant ce qui les entoure pour le graver dans sa pellicule. « Tu as été courageux, je te félicite » se moque t'elle entre deux allées, alors qu'il n'a pas été courageux mais stupide en goûtant à la spécialité proposée par cette dame. Il secoue la tête sans pouvoir réprimander un sourire, chassant le regard comme pour faire mine d'être offensé. Il ne l'est pas le moins du monde, est tout autant moqueur à son sujet que la brune peut bien l'être. « Tu ne peux pas en dire autant. » la taquine t'il en retour, lui jetant un coup d'oeil pour guetter sa réaction tout en continuant d'avancer à ses côtés. Leurs pas les portent au fil des heures auprès de maisons et marchés tous plus beaux les uns que les autres, et c'est finalement devant un imposant monument en pierre que Channing se propose de passer derrière le viseur. « Pourquoi pas… attention, je compte sur toi. Ne me refais pas des photos floues. » Elle fait référence à ses tentatives passées, lui pense notamment à NYC où la neige et la faible lumière de l'hiver avait gâché bon nombre de ses essais. Il la réprimande d'un regard, prenant l'appareil photo qu'elle lui tend avant de passer la lanière autour de son cou. Il ne veut pas prendre le risque de le faire tomber. « J'ai eu une bonne professeure. » atteste t'il avec assurance avant de lui faire signe d'aller se placer, et de se préparer à son tour. La californienne prend la pose et lui réalise quelques photos selon les positions différentes qu'elle adopte, son sourire perçant entre ses lèvres en la voyant s'amuser. « C’est bon ? » Il hoche, recule la caméra pour regarder le résultat des clichés. « C’est pas trop mal... à toi » Elle se tourne vers lui et leur proximité l'amuse comme s'il était un adolescent. Un enfant ayant le béguin pour une jolie fille dans la même classe que lui, une à qui il n'osera jamais l'avouer. « Ne sois pas distraite par ton modèle. » lui souffle t'il à l'oreille avec malice, s'amusant d'être déstabilisé pour la perturber à son tour. Il s'éloigne et va se placer à son tour, laissant Gabrielle prendre quelques photos avant de retourner à ses côtés et de se remettre à marcher. Ils reprennent leur visite, font à nouveau face à divers stands et cette fois la demoiselle est celle qui vient à se pencher de plus près sur l'un d'eux. « Je pense que ça pourrait plaire à Meryl » Elle saisit un bracelet en deux exemplaires et lui se tient dans son dos en approuvant le choix du modèle d'un hochement de tête. « C'est une bonne idée. » et connaissant la petite soeur de la brune, cela lui plaira à coup sûr.
Ils marchent, parcourent plusieurs kilomètres à force de flâner dans les ruelles de la ville, avant de recharger leurs batteries dans un restaurant local. C'est ensuite en début d'après-midi que les amants s'accordent pour prendre un taxi direction le célèbre Rainbow Village, celui dont les murs des habitations qui le composent lui donnent son nom. La beauté brute des lieux est à nouveau tout à fait unique, et leur admiration laisse place à un silence confortable alors qu'ils se baladent le coeur léger. Un silence que vient toutefois à rompre l'avocate, prenant la parole d'une voix douce. « J’ai bien fait de t’écouter… c’est agréable de se laisser juste porter sans rien avoir de défini à l’avance. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ça » Channing l'avait effectivement incitée à lâcher prise, et quoi de plus agréable à entendre que sa satisfaction quant à l'avoir fait. Son regard rencontre le sien et s'y ancre tandis qu'elle poursuit avec une anecdote avant son départ, laquelle fait échapper un rire à l'australien qui visualise avec précision la scène qu'elle lui décrit. « Le pauvre... » constate t'il avant de ralentir progressivement devant un mur, son attention attirée par ses couleurs. Il s'arrête, Gabrielle se recule et lorsqu'il tourne la tête vers elle la brune baisse son appareil photo avec un sourire victorieux. « Vous vous fondez bien dans le décor, Monsieur Walker » Il secoue la tête, lève les yeux au ciel avant de s'approcher d'elle pour se pencher sur l'écran de retour de la caméra. La brune hausse les sourcils d'une manière suspecte, et l'héritier penche curieusement la tête sur le côté en cherchant ce qu'elle peut bien désigner par là. Il regarde à nouveau la photo, remarque la similitude entre la couleur de sa chemise et une partie de la fresque. « Mademoiselle Strange... appréciez vous ma chemise ? » devine t'il en laissant son sourire s'agrandir, se faisant malicieux. Il rit doucement, la laisse prétendre le contraire avant de se pencher à son oreille sans prêter attention à ses excuses. « Peut-être que tu pourrais me l'enlever une fois à l'hôtel... » suggère t'il avant de planter son regard noisette dans le sien, l'air tout à fait innocent même si sa voix s'est volontairement faite plus sensuelle pour appuyer ses intentions.
Ils continuent leur visite jusqu'à assister à un sublime coucher de soleil, installés sur des hauteurs, assis côte à côte avec pour spectacle toute la splendeur de Dame Nature. Mais s'ils veulent éviter de séjourner à la belle étoile - quoique cela pourrait être une idée, les amants ont tout intérêt à appeler un taxi et redescendre au coeur du village pour pouvoir partir. « C'est tellement beau... » souffle t'il comme pour lui-même sans quitter des yeux le panorama, profitant de la vue. Puis finalement, le grand brun s'y arrache pour regarder la demoiselle concentrée dont les cheveux semblent s'enflammer face aux rayons descendants. L'héritier garde le silence avant de presser distraitement un baiser sur sa tempe, puis de se lever. « Viens, il faut que l'on redescende avant qu'il fasse nuit. » Il l'aide à se redresser, puis le duo redescend au village avant de prendre un taxi pour rentrer à l'hôtel.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Mai 2022, Semarang, Indonesia. Ils se connaissent, peut-être bien trop, incapable de se l’avouer, et pourtant c’est le cas. La preuve en est à l’affirmation de Channing au sujet de son vol, om Gabrielle a ce brin de sourire légèrement moqueur parce que la réponse ne la surprend pas « J'ai bien dormi, oui. ». Elle se souvient parfaitement de ce vol Los Angeles-New York, où elle était plongée le nez dans son ordinateur, lunettes devant les yeux, à préparer l’entrevue à venir avec un client là-bas, tandis que l’héritier dormait paisiblement à ses côtés. Elle se souvient de cette délicatesse qu’elle avait adopté quand ils s’apprêtaient à atterrir, cette délicatesse pour le réveiller doucement et l’avertir de leur arrivée. Une délicatesse dont elle aurait pu faire preuve pendant ce même vol s’ils avaient daigné être à côté et osé surtout assumer davantage leurs sentiments l’un pour l’autre, et ça aux yeux de tous. Mais ils ont une bonne excuse toutefois, quand Channing était supposé voyager avec sa meilleure amie, Iris, mais que celle-ci semble aux abonnés absentes finalement. Même si Channing reste vague à ce sujet, Gabrielle comprend parfaitement l’absence de la jeune femme, et davantage avec la réponse du jeune homme « Exactement. Pour eux. ».
Day 2. Gabrielle est curieuse de découvrir la ville en ce deuxième jour et si elle serait parfaitement apte à y aller toute seule, c’est en charmante compagnie qu’elle préfère le faire. C’est donc pour cette raison qu’elle se trouve dans la chambre d’hôtel de Monsieur Walker en ce moment même, et qu’elle picore discrètement dans son plateau de petit-déjeuner un raisin « Prise sur le vif, mademoiselle Strange. » Pas si discrète que ça, pourtant, telle une enfant prise sur le fait, elle s’arrête de mâcher, ses joues légèrement gonflées, alors qu’elle le fixe du regard l’air de rien. Mais elle reprend vite la dégustation du fruit non sans sourire, ne pouvant nier davantage ne pas avoir "fautée". Son regard parcourt un peu plus la silhouette du jeune homme, vêtu de manière décontracté dans cette chemise qui met particulièrement en avantage son teint et qui ne laisse pas Gabrielle indifférente. Mais si elle ne fait aucun compliment sur sa tenue, en revanche, elle est incapable de rester muette face à cette casquette qui ne lui est pas étrangère. « Tu l'as oubliée lors de ta livraison de sandwichs. » Peut-être l’a-t-elle oubliée mais lui non, ayant pensé à prendre celle-ci dans sa valise pour venir en Indonésie. Était-ce réfléchi de sa part d’avoir pris en particulier cette casquette ou est qu’il s’en ait saisi un peu en dernière minute, celle-ci étant la seule qu’il avait sur la main au moment de partir ? Gabrielle n’en connaitra peut-être pas la réponse mais le voir avec cette casquette lui fait plaisir, même si elle préfèrerait le voir sans, tant elle lui apprécie ses cheveux ébouriffés qui lui donne un air encore plus décontracté.
Ils vagabondent à présent dans les rues de Semarang et plus précisément dans sa vieille ville. Les étals nombreux sur ce marché proposent une variété de saveurs, d’odeurs et de couleurs toutes plus agréables à sentir, à voir et à déguster. Enfin, pour ce dernier point, Gabrielle ne peut pas vraiment donner son opinion puisque c’est Channing qui s’est risqué à la dégustation d’un met indonésien, estimant d’ailleurs qu’il a été courageux de le faire. « Tu ne peux pas en dire autant. » Ils marchent et la jeune femme marque un arrêt, lui jetant un regard qui se veut mauvais mais pour quelques secondes à peine quand un sourire vient à étirer ses lèvres. Il n’a pas tort, mais elle n’acquiescera pas pour autant, se contentant d’un coup de coude qu’elle lui donne en venant se placer à ses côtés pour poursuivre leur chemin. Les allées du marché derrière eux, ils arrivent devant un grand bâtiment colonial où Gabrielle se glisse dans la peau de la modèle, Channing lui ayant proposé de la passer derrière l’objectif. « J'ai eu une bonne professeure. » Des souvenirs lui reviennent alors qu’elle part prendre place devant la grande bâtisse et devant l’objectif, ceux notamment à New York, mais pas que. S’y mêle également ceux plus simple à Los Angeles, dans sa villa, où elle pouvait dégainer à tout moment son appareil photo pour prendre Channing. Pris au dépourvu et par surprise et pourtant, nombreuses de ses photos – qu’elle possède toujours – le mettent à son avantage, certains clichés ayant un rendu particulièrement valorisant et artistique. Et lorsque son amant s’essayait à l’exercice de la prendre en retour, bien souvent, ce rendu flou avait tout autant son charme que les photos nettes qu’elle a pu prendre de lui. Des moments simples dans laquelle les deux se complaisaient, des moments durant lesquels ils étaient complices plus que jamais, au point que rien ne semblait pouvoir les séparer un jour. « Ne sois pas distraite par ton modèle. » Ils inversent les rôles, après que l’américaine ait observé le résultat des prises qu’il a réalisé, et à cette exclamation, avant de placer son œil derrière l’objectif, Gaby laisse échapper un « Jamais » amusé. Un mensonge, quand elle l’a été plus d’une fois et semble l’être encore aujourd’hui, surtout quand il s’amuse à la perturber, comme cette manière qu’il a eu de venir lui glisser ses quelques mots à l’oreille. La séance photo terminée, les deux amants repassent par le marché local et cette fois, Gabrielle décide d’acheter un petit quelque chose à sa demi-sœur, installée depuis quelques mois à Brisbane. « C'est une bonne idée. »
« Le pauvre... » Ce n’est que le deuxième jour et pourtant, l’avocate en ressent déjà les effets positifs de ce séjour loin de Brisbane. Si elle raconte une anecdote amusante pour montrer sa nécessité de prendre des vacances, en réalité, ce n’est en rien ce mug renversé sur le dossier d’un de ses collègues qui en justifiait l’urgence. Depuis son arrivée en Australie, la jeune femme n’a pas pris un jour de congé ou qu’en cas d’extrême nécessité. Surtout qu’en arrivant ici, elle a dû faire face à toute la paperasse administrative et à un certain nombre de formations pour pouvoir prétendre au titre d’avocate pénaliste sur le territoire. Cette période n’a pas été de tout repos, en plus de devoir prendre ses marques dans cette ville nouvelle. Et puis, au fil des mois, alors que sa place professionnelle venait à se stabiliser, l’américaine a aussi retrouvé sur son chemin ses frères mais aussi de vieilles connaissances, dont Channing. Des débuts pas évidents concernant leur relation, des tracas familiaux ajoutés à tout cela, et en réalité, c’est sûrement moralement et psychologiquement que Gabrielle est le plus fatiguée. Un besoin d’un grand bol d’air frais, bien que les choses se soient plus ou moins arrangés désormais avec ses frères et évidemment l’héritier, avec qui elle échange désormais bien plus que de simples paroles cordiales. Une évolution perturbante de leur relation et pourtant qui, à l’heure actuelle, l’apaise. Désormais rendus au Rainbow village, les deux amants parcourent les ruelles colorées et en admirent les détails. Et parce qu’il lui tourne le dos, que les couleurs et la lumière des lieux lui sied si bien, Gabrielle en profite pour prendre à la dérobée, une photo de l’héritier, justifiant celle-ci par le fait qu’il se font bien dans le décor « Mademoiselle Strange... appréciez-vous ma chemise ? » « Ce n’est pas ce que j’ai dit » répond-t-elle un peu trop vite, ce sourire aux lèvres la trahissant indéniablement. « Peut-être que tu pourrais me l'enlever une fois à l'hôtel... ». Il susurre une nouvelle fois à son oreille et s’il parvient à la faire frissonner au point de la rendre vulnérable, elle ne compte pas le laisser s’en tirer comme ça. Se saisissant doucement de sa chemise au milieu de son torse, Gabrielle s’approche davantage de lui, rendant leur proximité déconcertante, la jeune femme venant planter son regard dans le sien « C’est une possibilité… » Ses lèvres sont incroyablement proches des siennes, l’envie de l’embrasser présente et pour autant, elle dévie ses lèvres pour les déposer à la place sur sa joue, le baiser se qu’elle lui offre se voulant tendre et subtil puis elle le libère de la pression qu’elle exerçait jusque là sur le tissu, venant lui subtiliser cette casquette qu’il traîne depuis le début de la journée sur la tête, la visant sur la sienne. Amusée, elle glisse sa main dans la sienne pour l’entraîner avec elle à poursuivre leur exploration.
En fin de journée, ils décident de se rendre au point culminant de la ville pour assister au coucher de soleil. Si les curieux sont nombreux, Gabrielle et Channing sont installés sur un petit muret, les jambes ballantes dans le vide. Rien de dangereux, les deux amants étant prudents en observant le spectacle apaisant qui s’offre devant leurs yeux. C’est en silence qu’ils le font d’ailleurs, épaule contre épaule et Gabrielle en vient même à se laisser perdre dans ses pensées, si bien que, lorsque Channing prend la parole, elle l’entend d’une oreille distraite « C'est tellement beau... ». Elle acquiesce pourtant, d’accord avec lui, sans pour autant détourner son regard du tableau. C’est à cet instant encore plus qu’elle se dit qu’elle a eu définitivement raison de se laisser porter par ce voyage proposé par la ville et surtout d’avoir écouté ses proches – dont Channing – pour le faire. « Viens, il faut que l'on redescende avant qu'il fasse nuit. » C’est son baiser sur sa tempe qui la fait sortir de sa rêverie et détourner son regard vers lui alors qu’il lui tend la main pour l’aider à se relever prudemment. Elle s’en saisit et ils entreprennent ensuite la descente pour rejoindre le village et ainsi retourner à l’hôtel.
Arrivé à celui-ci, Gabrielle invite Channing à la suivre alors que l’ascenseur s’arrête à son étage. « Tu viens ? » C’est un sourire évocateur qu’elle porte sur ses lèvres, alors qu’elle glisse sa main dans la sienne pour l’entraîner avec elle, sans vraiment lui en laisser le choix. Ils en sortent, passent la porte de sa chambre et l’américaine délaisse dans l’entrée de celle-ci tout son attirail, ainsi que ses chaussures. Et parce qu’elle n’a pas oublié ce qu’il lui a dit un peu plus tôt dans la journée, Gabrielle incite l’héritier à se retourner pour qu’il lui fasse face. Doucement, elle s’approche davantage de lui, vient à se saisir à nouveau de sa chemise pour l’inciter à approcher aussi et doucement, ses lèvres viennent à trouver les siennes. Un baiser tendre, doux et subtil, durant quelques secondes à peine. Un regard échangé, puis un autre baiser similaire. Et progressivement, entre regard et baiser échangés, ces derniers deviennent plus vigoureux, plus passionnels. Les mains de l’avocate se saisissent du premier bouton de sa chemise alors qu’elle interrompt leur baiser « Je n’ai pas oublié que tu m’as donné l’autorisation de le faire » susurre-t-elle avec malice comme pour justifier son geste. Un sourire se dessine sur ses lèvres, alors qu’elle défait avec une certaine dextérité les boutons suivants. Ses mains passent ensuite sur ses épaules pour lui faire quitter le tissu et lorsque celui-ci se retrouve au sol, elles viennent se nouer autour de sa nuque. Son corps se colle davantage au sien, elle le laisse la porter jusqu’à son lit et finalement, les deux amants se laissent porter par leurs envies, celle de se retrouver davantage pour clotûrer cette belle journée qu’ils ont passé en compagnie de l’un et de l’autre.
Day 3. Ils ont passé la nuit ensemble et ce sont dans ses bras qu’elle se réveille d’ailleurs. Peut-être qu’à son réveil, alors qu’il est derrière elle, et qu’elle prend conscience qu’il est là, elle se blottit davantage, sa main gauche se glissant sur le bras de Channing qui l’enlace au niveau de la taille, avant que ses doigts ne se nouent au sien. Et quand elle sent qu’il se réveille et son souffle sur sa peau, l’avocate laisse échapper un « Bonjour » à peine audible, avant qu’elle ne s’étire un peu. Elle se tourne légèrement, suffisamment pour intercepter son regard noisette « Bien dormi ? » Elle a divinement bien dormi avec lui à ses côtés, même si elle n’osera lui dire quand il lui retournera sûrement la question. La veille, avant de s’endormir, les deux amants ont décidé qu’ils se rendraient sur l’archipel à deux heures de ferry de Semarang « A quelle heure est notre ferry déjà ? » demande-t-elle encore endormi alors qu’elle se saisit de son téléphone pour guetter l’heure. Et en se rendant compte que le timing est quelque peu serré, l’avocate s’extirpe – à regrets – « Penses aux belles plages qui nous attendent » fait-t-elle en se penchant sur lui pour lui déposer un baiser sur l’arrête de son nez, alors qu’il est quelque peu bougon. Elle se défait de sa main et file dans la salle de bain pour prendre une douche.
« J’ai un chapeau, je te la laisse dit-t-elle en lui rendant la casquette alors qu’ils bouclent tout deux leurs petits sacs pour se rendre sur l’archipel. même si je te préfère sans » ajoute-t-elle sourire aux lèvres alors qu’elle ferme son sac et qu’ils s’apprêtent à quitter la chambre. Ils ont la possibilité de dormir sur l’archipel, et si jamais l’envie leur en prend, Channing et Gabrielle ont pris le nécessaire pour y passer une nuit. Des bungalows au-dessus de l’eau turquoise qui font rêver, et connaissant leurs goûts réciproques, il n’est pas improbable qu’ils y cèdent et ne prennent pas le ferry retour à la fin de journée pour prolonger leur séjour sur l’archipel. Ils en avisent d’ailleurs l’hôtel avant de monter dans le taxi en direction du ferry, les prévenant de ne pas s’inquiéter s’ils ne les voient pas revenir ce soir.
Dans le ferry, Gabrielle est assise à côté de Channing silencieuse, sa mine est quelque peu déconfite et son visage pâle parce que le trajet est assez mouvementé. Pas réellement habituée à emprunter le bateau, disons que l’avocate n’est pas au mieux et son regard reste porter devant elle, même si elle tente de dire depuis plusieurs minutes à Chan’, qu’elle va bien « Je t’assure, ça va… » si elle bouge pas trop, sauf que le bateau le fait pour elle. Donc non, en réalité, ça ne va pas mais fidèle à elle-même, elle prétend le contraire. Heureusement, ils finissent par arriver à bon port et une fois sur la terre ferme, l’américaine commence à retrouver des couleurs. « Tu ne m’en veux pas si on ne fait pas le tour de l’archipel aujourd’hui ? » Non pas qu’elle ne souhaite pas le faire, mais elle a sûrement eu son quota de secousse pour aujourd’hui, même si, dans des petites pirogues, le parcours sera plus plaisant. Descendant du ponton, leurs pieds frôlent le sable blanc, la plage s’éternisant à l’horizon, au point qu’on n’en voit aucunement le bout. L’eau est d’un bleu turquoise, limite transparente et quelques petits poissons proches du rivage sont observable à l’œil nu. Le cadre est parfait et un sourire renait sur le visage de l’avocate « Je pense qu’on est d’accord pour passer la nuit ici… » dit-t-elle alors qu’elle retrouve le regard particulier de Channing, dont la couleur la perturbe toujours autant, la malice jamais bien loin. « On va réserver notre bungalow et on va se baigner ? ». Parce qu’évidemment, ils ne feront pas bungalow à part et qu’il ne sert à rien de faire semblant quand il est indéniable qu’ils souhaitent profiter de ce séjour ensemble.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Semarang, Indonésie. Leurs rires brisent le calme de la suite alors qu'ils y entrent tous les deux, main dans la main, la brunette l'invitant à l'y suivre sans qu'il ne se fasse prier pour s'exécuter. Ils ont passé une excellente journée, ont marché jusqu'à en avoir mal aux jambes, et les images du coucher de soleil qu'ils ont admiré pour clore leur journée se jouent encore devant ses yeux. et aussi simple qu'ait pu être le moment, le brun sait qu'il va en chérir le souvenir des années durant. Le fait qu'Iris soit restée à Brisbane, retenue par la culpabilité, le chagrine mais il voit au travers de ce coup du destin une opportunité tout à fait unique de passer et surtout rattraper du temps en compagnie de la californienne. Ils ne sont pas les mêmes l'un avec l'autre à l'étranger qu'ils ne le sont à Brisbane, et retrouver cette version de la demoiselle réchauffe son coeur. Cette version d'elle dont il tombé amoureux par le passé, celle pour laquelle il retombe aussi facilement alors qu'il n'a qu'à la regarder un peu trop longtemps pour le comprendre. Il la regarde et, une seconde durant, Channing se demande comment il a pu être assez fort pour lui tourner le dos à Los Angeles sans jamais lui avoir avoué ses sentiments. Fort ou idiot, idiot ou terrifié, peut-être les trois à la fois. Il lui avait tourné le dos et malgré les années et un océan entre eux, Gabrielle avait pourtant croisé sa route à nouveau. Leurs chemins s'étaient retrouvés, et probablement Channing n'avait-il jamais été à ce point reconnaissant au destin de ne pas lui avoir arraché pour toujours la jolie brune. Il n'était pourtant pas de ceux à considérer que ce dernier était tendre avec lui, mais une exception à la règle était plus que la bienvenue au sujet de l'avocate. Son rire se meurt contre ses lèvres après qu'il se soit débarrassé de ses chaussures, Gabrielle l'incitant à se tourner vers lui avec toute la malice du monde dans le regard. « Je crois que tu essaies de communiquer... » souffle t'il d'une voix joueuse en souriant contre sa bouche, lui rendant tout aussi chastement son baiser. Puis le suivant, et tous les autres qu'elle lui offre, ses mains rejoignant les hanches de l'américaine pour la garder jalousement contre lui. Il a eu envie de la sentir contre lui toute la journée, de l'embrasser de la sorte à chaque fois que son regard croisait le sien, et maintenant qu'ils sont seuls plus rien ne les retient de profiter de la présence l'un de l'autre. « Je n’ai pas oublié que tu m’as donné l’autorisation de le faire » murmure t-elle alors qu'elle a d'ores et déjà commencé à le débarrasser de sa chemise, lui arrachant un rire à la dérobée alors que cette dernière rejoint négligemment le sol. Il prend note de l'attrait visible qu'elle lui porte, se promet de la reporter en sa compagnie à la moindre occasion, puis fait glisser ses mains jusqu'aux genoux de la demoiselle en se baissant avant de se redresser en la portant, la faisant négligemment basculer sur son épaule. Une main sur les fesses et l'autre encadrant ses jambes, se moquant de ses protestations dont il s'amuse, Channing la porte jusqu'à sa chambre et bascule sur le lit en la surplombant.
day three Le réveil est doux et facile, agréable et réconfortant. Le soleil chauffe son dos au dessus des couvertures et l'héritier comprend qu'une partie des draps s'est enfuie du côté de l'avocate, lui provoquant un souffle d'aise alors qu'il n'a pas le courage de lever le bras pour les réajuster. Son nez enfoui dans la nuque de la brune, sa main sur sa hanche et ses doigts noués aux siens - de son fait à elle, pas du sien, Channing passerait volontiers une vie entière dans ce lit et dans cette position. Tout semble tellement paisible à cet instant qu'il figerait à n'importe quel prix le temps dans cette bulle, dans leur bulle pour en profiter éternellement. « Bonjour » Elle revient à elle et l'encourage à en faire de même alors que ses doigts caressent les siens une seconde, l'héritier ronchonnant à voix basse en comprenant très bien où elle veut en venir. Gabrielle a toujours été plus matinale que lui, plus facile à faire sortir du lit et à sauter dans ses vêtements où lui a un mal fou à décoller ses paupières. Il répond d'une voix à peine plus audible que la sienne, un « 'morning » à l'intonation endormie et au courage absent. « Bien dormi ? » Elle se tourne déjà vers lui et il se force à la laisser échapper à son contact, croisant son regard en lui offrant un sourire. Il acquiesce mollement, se passe une main sur le visage dans une tentative aussi habituelle qu'inutile de s'éclaircir les idées. « et toi ? » lui retourne t'il en replaçant son oreiller pour mieux la regarder, parcourant les traits de son visage en se plongeant dans le silence. Celui pour l'inciter à parler, à continuer sur sa lancée pour le réveiller. « A quelle heure est notre ferry déjà ? » À parler, pas à solliciter son cerveau de si bonne heure... il hausse les épaules en refermant les yeux, baillant à s'en décrocher la mâchoire tandis qu'elle se tourne pour s'emparer de son cellulaire. Il se protège de la réalité en se plongeant dans l'obscurité, prêt à se rendormir au moment où elle se lève soudainement en faisant s'engouffrer un vent frais dans les draps. « Gaby... » proteste-t-il, agrippant les couvertures fines avant de les rabattre sur sa tête. Hors de question qu'il tombe du lit aussi vite sans râler toute la journée et la suivante, elle le sait. « Penses aux belles plages qui nous attendent » Les belles plages, les belles plages... il ne répond rien, fait le mort jusqu'à la laisser abaisser les draps pour embrasser l'arrête encore convalescente de son nez. Ses yeux noisettes daignent croiser les siens et Channing la suit du regard alors qu'elle disparaît dans un clin d'oeil, le laissant seul dans le lit en allant se préparer en première.
Une fois sorti du lit, il est forcé de constater que la demoiselle n'abusait pas en bondissant hors des draps. Ils sont déjà en retard quand il termine de boutonner sa chemise, ses cheveux encore humides en profitant pour s'indiscipliner au grès de ses aller-retours dans la suite. Enfonçant une ou deux tenues dans son sac ainsi que son nécessaire pour jouer les prolongations sur place, il se met à chercher sa casquette du regard au moment où Gaby la lui tend. « J’ai un chapeau, je te la laisse » Il s'en saisit en la remerciant d'un regard, la place négligemment à l'envers sur sa tête, satisfait de faire disparaître ses mèches rebelles tout en facilité. « même si je te préfère sans » ...au grand dam de la demoiselle, même si plutôt que de la retirer le brun se contente de sourire avec innocence. « Je prends note... mais ne m'en veut pas pour cette fois. » Il attrape son sac et l'ajuste sur ses épaules avant de se reporter sur elle, et les amants ne tardent pas une seconde de plus avant de sortir de l'hôtel en avertissant la réception de leur escapade.
Ils prennent leur ferry de justesse, s'installent à bord, et si lui est plutôt à l'aise avec les secousses de la coque Gabrielle ne peut pas en dire autant. Ils se sont assis et si Channing s'octroie un petit déjeuner et mord joyeusement dans une gaufre en buvant un café à petites gorgées, la brunette est si pâle qu'il s'attend à la voir vomir à chaque seconde. Ses yeux cherchent les siens alors que son sourire s'amuse, même s'il tient sincèrement à s'assurer qu'elle va bien. « Je t’assure, ça va… » Il n'en croit pas un mot mais finit par hausser les épaules, ne voulant pas chercher à contredire son pouvoir de persuasion. « Mh.. si tu le dis. Mais tu es toute verte. » souffle t'il, rieur en continuant de déjeuner en restant à ses côtés. Il faut dire qu'en ce qui le concerne, il a été habitué alors qu'il n'était qu'un enfant à accompagner Richard sur son plaisancier ou à bord de n'importe lequel de ses bateaux. Tenir la barre ou gambader sur le ponton sont des choses avec lesquelles il est familier, et Channing a même les différents permis bateaux en poche même s'il en profite peu.
Finalement, ils arrivent à bon port sans que la demoiselle n'ait dû se pencher par dessus bord ou les toilettes les plus proches, et l'héritier s'émerveille de l'endroit alors que la brune n'a qu'une hâte : toucher la terre ferme. Ils descendent du ferry et n'ont qu'à faire quelques mètres avant d'être au beau milieu de leur lieu de séjour, lequel semble tout droit sorti d'une carte postale. « Tu ne m’en veux pas si on ne fait pas le tour de l’archipel aujourd’hui ? » Il tourne la tête vers elle, et si son visage fait mine de s'attrister dans le seul but de la taquiner, Channing ne tarde pas à l'attirer dans une brève étreinte pour la rassurer et surtout la réconforter de ses péripéties. « Non, ne t'en fais pas. On va aller se reposer, se poser un peu et on avisera pour la suite. » Il se recule juste assez pour prendre son visage en coupe, replacer quelques unes de ses mèches et embrasser son front avant de prendre sa main et de s'avancer d'un pas lent au coeur de l'archipel. « Je pense qu’on est d’accord pour passer la nuit ici… On va réserver notre bungalow et on va se baigner ? » Il acquiesce et s'occupe des formalités administratives en se dirigeant vers la réception de la location. Inutile de nier ou de prétendre qu'ils ne veulent pas passer plus de temps ensemble, et c'est donc tout naturellement qu'ils choisissent un logement et vont y déposer leurs affaires. Un bungalow parmi d'autres est le leur alors qu'ils s'avancent sur l'immense passerelle qui surplombe les eaux turquoises, et il ne faut qu'une poignée de minutes au couple pour prendre ses marques. « Regarde, il y a même deux cocktails qui nous attendent avant notre baignade. » remarque t'il en revenant dans le petit salon, vêtu d'un simple short de bain, se saisissant des deux verres avant d'en tendre un à la demoiselle qui le rejoint. « Pour faire passer ta nausée. Est-ce que ça va mieux ? » Il se soucie d'elle, et espère qu'elle se sent un peu mieux après ce bol d'air frais et surtout après avoir senti le sable sous ses pieds. Ils sirotent leurs boissons fruitées avant de s'accorder pour un tour sur la plage, et avec le strict nécessaire sur eux le duo ne met qu'une poignée de minutes à atteindre le sable blanc. « C'est vraiment incroyable. » souffle t'il avant de s'approcher de l'eau après avoir délaissé sa serviette au sec, et à peine l'eau au niveau du genou l'héritier fait signe à la demoiselle. « Viens voir, il y a un banc de petits poissons de toutes les couleurs ! » lance t'il comme un enfant devant un sapin de Noël, tâchant de ne plus bouger pour ne pas effrayer les animaux. Ce n'est pas faute pour le grand brun d'être habitué aux belles choses, mais celles-ci, les plus inattendues et naturelles, demeurent ses préférées.
Ils se baignent, se taquinent puis se prélassent sur la plage un bon moment. L'endroit donne un air de bout du monde, un où plus rien n'a d'importance, un où la seule préoccupation qu'ils peuvent avoir est celle de savoir à quelle heure ils iront manger puis retourneront au bungalow. Allongé de tout son long sur sa serviette, les yeux clos alors qu'ils marquent une pause confortable dans une de leurs conversations, le Walker ne s'est pas senti aussi détendu depuis des mois et des mois. Sa casquette, celle restée sur sa tête depuis ce matin, couvre son visage alors qu'il l'a placée de sorte à protéger ses yeux du soleil qui commence à piquer du nez à l'horizon. « Je ne voudrais jamais rentrer... » murmure t'il à voix basse, assez forte pour que Gabrielle l'entende, immobile sous son pare-soleil.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Mai 2022, Semarang, Indonesia. Day 2. « Je crois que tu essaies de communiquer... » D’une certaine façon oui, Gabrielle cherche à lui faire comprendre qu’elle veut le retrouver un peu plus intimement, l’avoir que pour elle, bien qu’elle ait eu déjà tout le loisir de passer cette belle journée à ses côtés. La visite de la ville n’aurait pas été la même sans lui, elle aurait eu une tout autre saveur et pour rien au monde celle-ci elle ne veut la connaitre. Elle est reconnaissante de cette opportunité qu’ils ont de se retrouver, seule tous les deux, à des milliers de kilomètres de Brisbane, là où ils peuvent se permettre d’être ce qu’ils ont envie à l’extérieur. Parce que dans la ville australienne, ils vivent cacher aux yeux de tous, ne se permettent pas d’aller manger au restaurant, d’aller se flâner dans les rues de la ville ou se balader dans un parc, ensemble. Ils ne se le tolèrent pas, parce qu’ils ont sûrement la crainte de devoir justifier leur relation aux yeux de beaucoup, et ça en plus de ne pas assumer réciproquement leurs sentiments et cette relation forte qui est en train de naître. Si ce n’est similaire, plus forte que la dernière fois, et même si elle n’a pas envie d’y penser à ce moment-même, Gabrielle souhaite remercier l’héritier d’avoir accepté de passer la journée à ses côtés et peut-être tente-t-elle aussi de le convaincre d’être avec elle pour le reste du séjour…
Day 3.. « 'morning » Ce ton de voix encore embrumé ne manque pas de faire sourire Gabrielle dont les doigts se resserrent un peu davantage dans les siens. Elle lui aime ce côté endormi, typique et habituel chez lui quand il s’agit de se réveiller avec ou sans impératif et le retrouver ainsi lui procurer une certaine nostalgie, une nostalgie qui lui procure une quiétude plus grande que celle dans laquelle elle se trouve déjà. « et toi ? » « Parfaitement » lui répond-t-elle avec un grand sourire sur les lèvres, son regard planté dans le sien, sien illuminé par la lueur du jour qui s’immisce de plus en plus dans leur chambre, et met encore plus en avant l’authenticité de la couleur de ses yeux. Elle se plairait de rester ainsi toute la journée, capable de se noyer dans ce regard un million de fois tout comme de venir fondre ses lèvres contre les siennes, ou d’échanger simplement sur des choses et d’autres, sans se soucier du temps qui passe. Parce qu’ils sont en vacances, n’ont aucune obligation, ne sont attendus nulle part et c’est exactement le type de programme qu’ils se sont déjà donnés plaisir à savourer de longues journées durant. Mais, malgré leurs vacances, ils ont tout de même ce ferry qui devrait quitter le port de Semarang d’ici une heure et demie et comme prise d’un présentiment – celui du retard certain qu’ils vont avoir – Gabrielle s’agite et interroge l’héritier sur l’heure à laquelle ils doivent prendre ce ferry. « Gaby... » Se rendant compte que l’heure approche, l’avocate s’extirpe du lit quand l’héritier, lui, s’engouffre davantage dans celui-ci, rabattant les draps sur lui tel un enfant. Ses yeux se lèvent au ciel alors qu’un petit rire moqueur s’extirpe de ses lèvres, avant qu’elle ne dépose un genou sur le lit pour lui retirer la couverture au-dessus de sa tête « [i] Come on’, Chan… don’t be silly ». Ses lèvres trouvent l’arête de son nez, celle sur laquelle elle dépose un baiser délicat n’ayant pas oublié cette violence dont a usé son frère ainé sur cette exacte même zone quelques semaines plus tôt. Gaby résiste à craquer et à replonger sous les draps avec lui, fuyant la scène aussi immédiatement. Et en disparaissant dans la salle de bain, il est fort probable que quelques minutes plus tard, Channing est vu passer la nuisette de l’avocate qu’elle a volontairement jeté dans la chambre, pour peut-être le motiver à se lever.
Ils sont fins prêts – ou presque – et en retard, bouclant les dernières affaires qu’ils veulent emporter s’ils s’autorisent à rester sur l’île, ce soir. Après avoir émis un commentaire sur cette casquette qu’elle lui concède encore aujourd’hui mais dont elle préfèrerait qu’il se passe « Je prends note... mais ne m'en veut pas pour cette fois. », l’avocate grimace et finalement, les deux finissent par quitter la chambre pour se mettre en route.
Gabrielle était plutôt enthousiaste à l’idée de faire cette traversée mais le voyage change rapidement son opinion et elle ne cesse de se répéter dans sa tête qu’à l’arrivée, elle ne le regrettera pas. De belles plages de sable blanc et fin l’attendent, une mer à l’eau turquoise quasi cristalline et un cadre reposant qu’en plus, elle va partager avec lui. Voilà sa motivation, celle qui la pousse à tenir bon et aussi à faire croire – et peut-être se convaincre à elle-même – qu’elle va bien « Mh.. si tu le dis. Mais tu es toute verte. ». Son regard se reporte soudainement sur l’héritier, à qui elle donne une tape sur le haut de l’épaule avant de vite reporter son regard devant elle, la nausée revenant au galop.
Enfin la terre ferme est sous ses pieds, enfin son corps ne tangue plus et les nausées se sont estompées, ainsi que le mal de crâne qui accompagnait le tout. Le cadre est parfait et si elle a envie d’en profiter, Gabrielle demande à Channing s’il ne lui en tient pas rigueur s’ils ne font le tour de l’archipel que le lendemain. Il l’attire contre lui pour l’étreindre et elle passe un de ses bras derrière son dos, se raccrochant à sa chemise à l’arrière pour savourer davantage ce moment de tendresse « Non, ne t'en fais pas. On va aller se reposer, se poser un peu et on avisera pour la suite. ». Elle murmure un merci à peine audible, interrompu par ce geste de plus, celui tendre qu’il lui offre, prenant soin d’elle en dégageant son visage de quelques mèches de cheveux et déposant ensuite un baiser sur son front. Elle le remercie silencieusement d’un sourire, aime cette façon qu’il a de prendre soin d’elle et se laisse entraîner par lui pour se diriger vers ce bungalow qu’ils vont s’autoriser à réserver pour la nuit.
Ils découvrent les lieux, ce bungalow qui sera le leur pour une nuit. Gabrielle contemple l’endroit, appréciant surtout la vue directe depuis le lit, le panorama faisant rêver. Déjà vêtue de son maillot de bain sous sa robe, la jeune femme se contente de l’enlever et rejoint ensuite l’héritier sur la plateforme au-dessus des eaux turquoises qui compose la terrasse de leur habitation « Regarde, il y a même deux cocktails qui nous attendent avant notre baignade. » Et effectivement, deux verres joliment colorées et dressées les attendent sagement et voilà que Channing vient à lui tendre un, dont elle se saisit immédiatement, le remerciant doucement « Pour faire passer ta nausée. Est-ce que ça va mieux ? » « Je vais mieux, ne t’en fais pas » fait-t-elle en levant son verre de quelques centimètres vers celui du jeune homme enfin de trinquer avec lui. Elle a très bien remarqué son léger froncement de sourcils inquiet, et c’est pour cette raison que, de sa main libre, sa main vient à trouver la sienne pour s’entrelacer. Ils contemplent la vue, discutent tout en sirotant leur cocktail, en s’asseyant au bord de la plateforme, puis lorsqu’ils ont terminé, ils décident de quitter le bungalow pour aller profiter de la plage. Gabrielle a son grand chapeau sur la tête, ses lunettes de soleil et un paréo noué autour de ses hanches sans oublier son appareil photo autour du cou. « C'est vraiment incroyable. » Ca l’est, le mélange de ce blanc qui immacule le sol et cette eau turquoise aveuglerait presque mais le paysage est digne d’une carte postale. « Viens voir, il y a un banc de petits poissons de toutes les couleurs ! » Gabrielle délaisse son paréo, ainsi que son chapeau et vient alors à le rejoindre dans l’eau, posant sa main dans son dos doucement en arrivant à sa hauteur « C’est magnifique » Elle tente d’en prendre quelques clichés, ne sachant pas réellement si cela ressortira bien sur la photo avant de changer de cible, l’héritier devenant son modèle, prenant des photos de lui sans l’inciter à poser, juste naturellement, et celles-ci en revanche, elle sait d’avance qu’elles seront réussies. Quelques instants plus tard, elle délaisse l’appareil sur la plage et vient rejoindre Channing dans l’eau, où les deux amants ne peuvent s’empêcher de se taquiner, comme à leur habitude, les éclats de rire raisonnant sur la plage quasi déserte avant qu’ils ne sortent de l’eau pour se prélasser au soleil.
Gaby a aussi son chapeau sur son visage pour se protéger du soleil, et s’ils discutaient quelques instants plus tôt encore, un silence s’est installé, et sûrement que l’avocate s’est légèrement assoupie après le voyage mouvementé de ce matin. « Je ne voudrais jamais rentrer... » Et si les mots sont à peine audible, elle l’entend et c’est ce qui la pousse à rehausser son chapeau sur le haut de sa tête, laissant apparaitre son sourire alors que ses yeux sont toujours clos et dire sur un ton tout aussi sincère « Je ne le voudrais jamais non plus… ». Et doucement, ses doigts qui frôlent ceux de Channing viennent à s’entrelacer une énième fois autour des siens.
Ils savourent l’instant, celui où ils observent le coucher de soleil en silence, sur cette même plage, Gabrielle trouvant une place confortable entre les jambes de l’héritier, son dos collé à son torse, enlacée de ses bras autour d’elle. Lorsque la nuit est totale, ils se dirigent vers le restaurant non loin de là et finissent par rejoindre leur bungalow, savourant le calme plat de l’eau devenu sombre, teinté par les reflets que l’astre lunaire reflète sur celle-ci avant de s’endormir dans les bras l’un de l’autre, aussi paisiblement que le calme environnant.