| | ÂGE : 37 ans (08/04/87) SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+ LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city) POSTS : 3582 POINTS : 500 TW IN RP : homophobie, divorce, décès et deuil d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcool DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : dodgerblue RPs EN COURS : (7/5)
CHAYDEN - Thinking it can change the beat of my heart when he touches me and counteract the chemistry and undo the destiny
Harper#1 • Mo#1 • Jayden#2 • Tony#2 • Ezra#2 • James#1 • Harper & Judy
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CHELLY - After all that we've been through, I know we're cool.
TAYLOR BROTHERS
CHASEY - If our love is wrong, then I don't ever want to be right.
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AVATAR : Jonathan Bailey CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB) DC : Micah Tomlinson PSEUDO : TiPiT INSCRIT LE : 03/12/2017 | (#)Dim 8 Mai - 18:44 | |
| « Allez, encore trente secondes. » avait motivé Chad, surplombant son frère baigné de sueur. La naissance de Micah n'avait pas seulement bouleversé le quotidien de ses parents. En oncle dévoué qu'il était, Chad n'avait jamais rendu visite à son frère aussi souvent que depuis ces derniers mois, se surprenant chaque fois à trouver sa nièce transformée, grandie et, sans grande objectivité, plus adorable que jamais. Ce n'était pas le même son de cloche du côté d'Amos, pour qui les cernes et le tempérament irritable – plus que d'ordinaire – témoignaient de nuits raccourcies et d'une course vaine et effrénée contre le temps. Pour l'avoir encouragé, Chad soupçonnait l'impatience de son frère d'être la contrepartie de ses bonnes résolutions, qu'il semblait tenir en dépit de toutes les mauvaises raisons qu'il pouvait trouver de céder. Paradoxalement, Amos avait l'air bien plus heureux et épanoui depuis qu'il était grognon, chose qui ne lui ressemblait pas de prime abord, lui qui avait cette fâcheuse tendance à taire tous les sentiments qui pouvaient le rendre vulnérable aux yeux des autres. Les injonctions du patriarcat avaient la peau dure, plus encore que ceux qui s'obstinaient à les respecter. Symptôme évident de la couvade, Amos avait lui aussi pris du poids pendant la grossesse. Personne ne l'avait blâmé, encore moins son cadet, qui l'avait trouvé d'un très grand soutien envers Raelyn, et qui comprenait son besoin de compenser l'alcool par une addiction moins destructrice pour son corps et son couple. Mais lorsqu'il s'était tourné vers lui pour l'aider à se remettre en forme, Chad n'avait pas hésité une seule seconde. Depuis son coming out, le plus jeune des Taylor avait cessé de dénigrer les perches que lui tendaient ses frères. Avec le recul, il réalisait même qu'Amos avait été le plus obstiné et investi de tous. Evidemment qu'il répondrait toujours présent, comme il l'avait soutenu à Rae lorsqu'elle s'était montrée à l'improviste sur le pas de sa porte.
Ces séances de coaching privé resoudaient leurs liens, et confortaient Chad dans leurs vertus thérapeutiques. Une aubaine, puisque son frère refusait toujours résolument de consulter quelqu'un, convaincu de pouvoir régler ses problèmes seul, ou du moins sans avoir à débourser de l'argent pour rien. Ses grognements étaient souvent nourris, et ses soupirs libérateurs. « C'est fini, deux minutes de pause. » avait-il crié par-dessus le carillon salvateur de la cloche. Il laissa quelques secondes à son frère pour se redresser, reprendre son souffle et boire quelque gorgées d'eau, dont il ne cessait d'abreuver le tapis. Le soir s'était bien installé. Les muscles, quant à eux, s'étaient tellement échauffés qu'il était difficile de croire qu'il pouvait faire frais là dehors. La salle s'était vidée de tous ses membres, abandonnant les Taylor à leur moment privilégié. « Je sais pas pour Rae, mais j'en connais un qui va bien dormir ce soir. » avait-il taquiné. Aux dernières nouvelles, Micah octroyait à ses parents du rabiot de sommeil. Pas suffisamment pour en faire une grasse matinée aux yeux de ceux qui, comme lui, n'étaient pas tirés du lit par les pleurs d'un bébé affamé mais, à en juger par la présence d'Amos ce soir, tout de même bienvenues. « Elle vous a réveillés à quelle heure ce matin ? » avait-il demandé, plus curieux de connaître les moindres progrès de sa nièce que de savoir si son frère avait un peu de répit dans sa nouvelle vie de père. De toute façon, il comptait sur Amos et Rae pour tracer les contours de ce qu'ils pouvaient supporter. Ce n'était pas faute de les avoir prévenus que, malgré ses nombreuses responsabilités, Chad avait toujours la possibilité de se libérer pour leur faire grâce de quelques instants de couples qu'ils chérissaient beaucoup tous les deux. @Amos Taylor |
| | | | (#)Mer 18 Mai - 16:15 | |
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DADDY LESSONS
Cinq, voire dix, assurément pas moins de sept kilos enrobent mon corps anciennement plus svelte. Ô, bien sûr, je fais mine que la balance est mesquine et le miroir, menteur, mais ça ne fonctionne pas longtemps. des jeans, récents, offerts par Raelyn et qu’elle aura choisi une taille plus grande qu’à l'accoutumée, a réveillé mes habitudes bougonnes, conséquence de l’acceptation : sa grossesse aura eu sur ma masse des effets néfastes. J’ai pris du poids. J’ai fais une couvade et ça me gêne pour mille raisons dont deux plus dérangeantes que les autres. Bientôt, je fêterai mon demi-siècle et, avec mes cinquante ans, s’inviterontla tendance à l'embonpoint et les problèmes de santé tels que l'arthrose si je ne me discipline pas à retrouver l’hygiène de vie d’un militaire. En outre, quoique je refuse de m’attarder sur la possibilité de ne plus être désirable aux yeux de ma complice, elle est entourée d’hommes tantôt bien bâtis, tantôt éloquents et surtout, majoritairement, aussi jeunes qu’elle l’est. Par conséquent, ma jalousie les décrit comme étant aussi tentant que Raelyn elle-même et je bous. Je bous de les imagines la contempler discrètement ou de la dévorer des yeux en mon absence. Je me demande combien d’entre eux s’interrogent sur ce qu’elle “fout avec un type pareil” et ça me rend malade. Ils en deviennent aussitôt des risques potentiels pour mon équilibre et, aussi naturellement que ces nouvelles angoisses me remplissent l’estomac, j’ai décidé d’appeler mon frère à l’aide. J’ai contacté chad parce qu’il n’existe entre nous que ce lien fraternel qui défalque toute notion de fierté quand on est oublié d’envoyer des SOS. Je lui ai confié ma remise en forme, car j’étais convaincu que je n'essayerais pas un refus qui vexerait ma susceptibilité.
Les premiers jours, je l’ai remercié chaleureusement d’avoir répondu présent. Les suivants, tandis qu’il poussait mon corps dans le rouge séance après séance, je l’ai gentiment maudit. Je le fais sur l’heure d’ailleurs. Les trente secondes annoncées me paraissent interminables et je proteste. J’ai envie de hurler, mais pas tout à fait contre mon cadet. C’est ma frustration que j’évacuerais volontiers. J’ai arrêté la boisson, ne suis-je pas supposé maigrir ? Nul doute que l’on m’a trompé sur la marchandise et le service après-vente est inexistant. Au plus je transpire, au plus je peste tandis qu’il déclare une pause de deux minutes, seulement : elle ne suffira pas à mes poumons qui luttent pour retrouver un second souffle. Force est donc d’admettre que cette sensation d’avoir été dupé par les médecins et les bienfaits de l’abstinence rehaussent mes envies d’alcool. Je rêve de picoler pour noyer mes émotions et omettre ma peur d’être sobre. J’en rêve au sens propre, de nuit comme de jour, si bien que ma bataille - museler l’addiction que son chant ne m’atteigne plus - est au-delà du douloureux. «Trois minutes. Quatre.» ai-je réclamé à mon petit frère alors que j’ai honte d’être avachi contre le mur. «Tu es un putain de tortionnaire. On te l’a déjà dit ? » Je plaisante à présent. J’ai assez râlé avant d’avaler d’une traite près de la moitié d’une bouteille d’un litre et demi d’eau. «Et je dors bien une nuit par semaine parce que j’ai mal partout.» Cette fois, je lui adresse un clin d'œil. Je ne lui en veux pas : je ne suis pas ingrat. J’aime, parfois, me faire plaindre façon Maggie Taylor ou à la manière des hommes taillés comme des ours, mais au cœur tendre. «Tôt. on est obligés de se séparer pour aller au boulot Rae et moi, et on n’est pas habitués. J’ai l’impression qu’on vit ensemble, qu’on travaille ensemble, mais qu’on se voit de moins en moins. C’est un changement compliqué qui ne m’aide pas à tenir mes bonnes résolutions.» Je ne fais pas d’allusion au sport et, par conséquent, je m’égare dans mes pensées quelques secondes avant d’enchérir : «Et toi ? Ton bébé ? Il fonctionne bien ? Tu travailles par bouche à oreille ? Tu sais que Rae pourrait t’aider à gagner en notoriété, pas vrai ? » Le cas échéant, ma partenaire a des contacts qui pourraient aider à lancer la salle de sport efficacement. Son répertoire téléphonique est une mine d’or à tous niveaux. «A ce propos, puisqu’on parle d’elle, merci. Je ne sais pas ce que vous vous êtes dit, mais ça l’a aidée, je crois. » ai-je admis, de la gratitude et de la douceur au fond des yeux tandis que je le dévisage. «Je pensais que… que tu t’étais rangé à l’avis de certains membres de la famille… J’ai été rassuré quand j’ai appris qu’elle avait trouvé une oreille solide pour l’écouter et la conseiller…» Auprès de qui d’autres auraient-elles pu chercher du soutien quand, si l’on part du principe que ma mère me connait bien, elle est auprès d’elle persona non grata ?
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| | | ÂGE : 37 ans (08/04/87) SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+ LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city) POSTS : 3582 POINTS : 500 TW IN RP : homophobie, divorce, décès et deuil d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcool DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : dodgerblue RPs EN COURS : (7/5)
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AVATAR : Jonathan Bailey CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB) DC : Micah Tomlinson PSEUDO : TiPiT INSCRIT LE : 03/12/2017 | (#)Lun 13 Juin - 15:16 | |
| Superficielles ou non, pour des raisons évidentes Chad ne jugeait jamais les motivations qui pouvaient parfois inciter les gens à solliciter ses services. S'il ne faisait rien d'autre que son métier, ce n'était pas moins une preuve de confiance que lui accordait Amos en prétextant vouloir perdre les quelques kilos qui importunaient son reflet dans le miroir. Une façon pudique d'assumer ses failles et de l'impliquer dans le circuit de sa guérison. L'aîné des Taylor prenait la tâche à cœur. Derrière les grognements et autres protestations habituels, Chad discernait une volonté de fer, et le souci de bien faire. Son frère soupira de soulagement lorsque le gong sonna sa délivrance. Il marchanda quelques minutes supplémentaires, adossé au mur en menaçant de tourner de l'oeil, sous la surveillance bienveillante de son cadet. « On me le dit tout le temps. » avait-il rétorqué avec une satisfaction sadique. Les gens qui poussaient les portes de la salle venaient pour se dépasser. Chad ne faisait rien d'autre que les guider et les encourager, mais ils étaient finalement les seuls à connaître leurs limites. De son point de vue, il n'y avait pas meilleure récompense que la sueur sur leur front et leur souffle haletant lorsque prenait fin le cours. Et il trouvait extrêmement gratifiant le fait de graver son souvenir dans leurs muscles raidis le lendemain, puis le surlendemain. « Tu devrais venir plus souvent, ça limiterait les courbatures. » avait-il conseillé, même si Amos avait de fait manifesté une grande assiduité depuis plusieurs jours déjà. Comme la sobriété, l'exercice était un engagement constant qu'il était bien plus facile de rompre que de tenir. Le moindre écart réduisait à néant des heures, des jours, des semaines d'efforts acharnés. Pour Chad c'était devenu une véritable philosophie. Il était d'ailleurs reconnaissant à ses proches de ne jamais le faire culpabiliser des sacrifices continus auxquels il se contraignait sans jamais les imposer aux autres. Par chance – ou pas tout à fait par hasard – Chad n'avait vécu qu'avec des gens à l'hygiène de vie impeccable. Kelly n'était pas en reste pour surveiller sa silhouette, et Casey n'était pas un buveur invétéré. A l'image de toute sa vie, Chad mesurait chacun de ses excès.
Le discours résigné d'Amos semblait teinté de quelques remords. Rien de très étonnant de la part d'un père qui pouvait compter ses heures de sommeil sur les doigts d'une main. Un bébé avait tendance à éprouver les patiences les plus exemplaires, et celle d'Amos ne figurait pas dans le haut de son classement. « C'est un nouveau rythme à prendre. Un bébé ça chamboule toutes les habitudes, je t'apprends rien. Mais vous savez que vous n'êtes pas seuls. Avec les gardes à la caserne, j'ai déjà un sommeil irrégulier de toute façon, alors si vous avez besoin d'un moment tous les deux, vous pouvez appeler à l'aide. » avait-il proposé à tout hasard. S'il n'avait aujourd'hui aucun regret d'avoir manqué le coche avec Kelly, Chad n'avait pas perdu le désir d'avoir un jour un enfant. En attendant, Micah suffisait à le distraire de l'échec qui avait en partie motivé son divorce. Il s'efforçait d'être un oncle présent et un frère sur lequel Amos pouvait compter. « Oui ça marche bien, pour un début on n'a pas à rougir. Brad avait un bon réseau lui aussi, beaucoup de ses clients ont suivi. » En y repensant, la salle n'avait jamais connu de période creuse. Même pour des cours privés, leurs clients fidèles acceptaient de faire le déplacement qu'ils leur facturaient autrefois. L'intérêt manifeste d'Amos, et la proposition qui n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd de mobiliser le réseau de Rae, lui faisait chaud au cœur. « Elle ferait ça ? Rhett m'a pas mal aidé mais toute clientèle est bonne à prendre. Ma seule crainte, c'est de devoir arrêter de coacher bien plus tôt que je l'avais anticipé. » avait-il répondu en hochant les épaules. Chad s'y était déjà préparé. Si la croissance de la salle continuait sur sa lancée, il serait forcé de recruter pour faire le travail à sa place. Quoique ce n'était pas nécessaire, Amos en profita pour le remercier d'avoir conseillé Rae avant la fin de sa grossesse. A vrai dire, même si elle ne lui avait pas forcé la main en se pointant devant sa porte, il n'aurait jamais rechigné à lui tendre une oreille bienveillante. « J'ai fait de mon mieux pour la rassurer. Et lui faire comprendre qu'elle fait partie de la famille, quoiqu'en dise maman. Tu crois vraiment que je me serais rangé à son avis ? » avait-il demandé, presque vexé d'avoir pu être assimilé à ses jugements hâtifs et désuets. Il espérait bien que le jour où elle apprendrait d'une façon ou d'une autre l'homosexualité de son cadet, une partie de la fratrie se ferait son avocat. « Elle se faisait surtout du souci pour toi. Et moi aussi. Tu sais que parler ne fera pas de toi la moitié d'un homme ? Au contraire, ça ferait de toi un homme plus courageux qu'un autre. » Pour ne pas nommer leur père, qui n'avait jamais défié les règles du patriarcat. Amos lui ressemblait sur biens des points, et Chad le soupçonnait de s'en féliciter. « J'ai appris ça sur le tard, c'est clairement pas quelque chose qu'on nous enseigne à Kilcoy. » @Amos Taylor |
| | | | (#)Ven 22 Juil - 19:38 | |
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DADDY LESSONS
Sont-ce les premiers symptômes de l’oisiveté que de me plaindre de l’entraînement sportif concocté par mon frère alors que j’ai été soumis à plus rude pendant ma vie de militaire ? Sont-ce plutôt ceux de ce futur “vieux con” que je redoute de devenir que de rechigner à la tâche ou de réclamer une pause ? Dans un cas comme dans l’autre, c’est évocateur de ce que j’ai plus la robustesse d’antan et ça m’effraie. Mon corps va en vieillissant malheureusement. Je les remarque, les quelques cheveux ou poils grisonnant parsemant mes boucles toujours trop longues à mon goût - Rae les aime beaucoup - et sur mon torse. Je feins de les ignorer, mais ils me narguent avec de plus en plus de malice maintenant que je suis père d’un nouveau-né et que j’approche dangereusement la cinquantaine. Adossé contre le mur de la salle, je suis dépité par cette réalité et, pour le masquer, je tente l’humour pour réponse à l’orgueil de mon cadet. «Et ils reviennent voir leur tortionnaire ? Les gens sont complètement fous.» J’ai roulé des yeux avant de les reposer sur Chad, histoire de vérifier que je ne l’aurais pas vexé par maladresse. «Et ce n’est pas une question de courbatures.» Si j’en ai, je suis trop fier pour l’admettre. «Mais, d’endurance. Il paraît que ça revient.» Cette fois, mes épaules se haussent tandis que j’attrape la bouteille d’eau que mon bourreau me tend. J’en bois plusieurs gorgées à l’image d’un homme qui se serait égaré dans le désert. La simple idée de n’avoir travaillé qu’une demi-heure me fatigue déjà. Or, cette vérité ne justifie pas que j’entretienne avec Chad une véritable conversation. Je la nourris parce que nos relations sont plus évidentes depuis qu’il m’a témoigné sa confiance et je suis curieux d’en apprendre plus sur lui. J’ai à coeur de m’assurer qu’il va bien et que ses affaires sont florissantes. A priori, tout roule pour lui et j’affiche le sourire vaniteux de l’aîné heureux d’assister à la réussite du petit dernier de la fratrie. «C’est cool. Je suis content pour toi.» Comment il l’est sans doute d’être assis dans le carré d’or pour m’observer, jour après jour, me relever de ma dépression, d’être le témoin de la grossesse de Raelyn, de l’avoir encouragée à tenir bon lorsqu’elle avait besoin d’une oreille attentive. Pour cela, je lui en suis éternellement reconnaissant. «Crois-moi, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. On a effectivement du mal à se retrouver, Rae et moi, mais c’est un peu de ma faute. » ai-je ajouté au terme de mes confidences précédentes. «Et, ce n’est pas pour ce service rendu que Rae te rendrait ce service. Je lui en toucherai un mot.» Il a l’air intéressé, autant lui épargner le supplice de la demande. « Et, dis-toi que si tu es victime de ton succès, tu pourras te permettre de choisir avec qui travailler, de te lancer des défis aussi.» Par exemple, entraîner un futur champion et participer directement à sa réussite. N’a-t-il pas le mental pour soutenir celui d’un jeune victime de la pression de la réussite ? Chad ? Il n’a pas hésité à tendre la main à ma future épouse, ce qui lui vaut des remerciements. «ça me fait plaisir que tu le dises, tu sais.» J’en suis par ailleurs ébranlé dans le sens positif du terme. «On va se marier, bientôt. On n’a pas encore fixé de date.» ai-je confessé soudainement mal à l’aise faute à ce qui va suivre. «Mais, on a déjà décidé de faire ça en tout petit comité. Elle, moi et la petite. Je n’ai pas le choix où je vais devoir la confronter à maman et je ne peux pas faire ça. C’était déjà bien assez tendu à l’hôpital quand ils sont venus voir la petite.» Derrière le pronom, il faut comprendre nos parents et Zach. «Alors, même si au fond, je sais que tu vois clair, ça me fait quand même du bien.» Bien plus qu’il ne s’imagine dès lors qu’il insiste sur ce qu’il a son propre jugement, son opinion et qu’il est apte à prendre du recul sur les jugements fallacieux de celle qui nous a donné la vie. Et moi, l’aurais-je un jour, ce talent ? Je suis un gars lucide : je n’y arriverai pas tout seul. «Peut-être. Mais, ça ne fera pas de moi non plus un homme entier. En tout cas, c’est effectivement pas ce qu’on nous dit à Kilcoy. Qu’est-ce qu’un psy pourrait faire pour moi ? Je suis alcoolique, Chad. Il aura beau m’expliquer que c’est mauvais pour ma santé, il sera pas là pour m’empêcher de me mettre un verre ou une bouteille sous le nez.» Jamais, auparavant, je n’ai déclaré aussi ouvertement mon problème d’addiction. Or, il m’a semblé que c’était pertinent compte tenu que mon but principal est d’éviter la question centrale de ce qui m’éloigne de tout, de tout le monde, de façon aléatoire et spontanée. Je suis pas convaincu d’avoir envie de parler de Sofia, quoique ça nous serait peut-être nécessaire, autant à Chad qu’à moi. |
| | | ÂGE : 37 ans (08/04/87) SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+ LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city) POSTS : 3582 POINTS : 500 TW IN RP : homophobie, divorce, décès et deuil d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcool DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : dodgerblue RPs EN COURS : (7/5)
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| Ce n'était pas tant la vieillesse approchante que les vicissitudes de la vie qui tenaillaient Amos. En dépit des coups durs, l'aîné des Taylor s'était toujours efforcé de garder la tête haute, de quoi susciter l'admiration de ses cadets. Alors ce n'était certainement pas une séance de cardio qui viendrait à bout de sa détermination, d'où la facilité avec laquelle Chad se montrait taquin à son égard. « Faut croire que je suis très sympa par ailleurs. » avait-il rétorqué à l'orgueil échaudé de son frère. Chad aimait croire qu'il était bon dans ce qu'il faisait, et que sa personnalité jouait autant que sa carrure dans l'humilité qu'on réservait à ses leçons. « Oui ça revient, avec beaucoup d'assiduité. » avait-il insisté, taisant de bon gré le côté pinailleur de son frère. Courbatures ou endurance, le résultat était le même, et ses conseils d'une égale pertinence. Malgré l'évident plaisir que Chad tirait de son sadisme, il était tout à fait prêt à étirer la conversation, car si ces instants privilégiés avec Amos se faisaient moins rares qu'avant, ils demeuraient précieux. Il soupçonnait Amos de penser la même chose, quoiqu'il était certainement aussi ravi de pouvoir grapiller quelques minutes de repos supplémentaires. Chad ne l'aurait jamais imaginé, mais la fierté de son frère lui tenait à cœur. Ils s'étaient beaucoup soutenus dans leurs accomplissements ces derniers temps, et à défaut d'avoir des parents aux premières loges, Chad savait se contenter des mots encourageants de son aîné. « Comment ça de ta faute ? » avait-il demandé sans vouloir tirer lui même les conclusions de cet aveu. Faisait-il référence à ses penchants reconnus pour la bouteille, ou à un désir inconscient de s'éloigner de son rôle de père et de conjoint ? Ou les deux étaient-ils liés ? « Tu sais j'appellerais même pas ça un service. Je la considère juste comme une membre de la famille, et bientôt ce sera le cas de tout le monde. J'en suis sûr. » avait-il tenu à le rassurer, comme il avait essayé de rassurer Raelyn avant lui. Leur mère finirait par se résigner tôt ou tard. Connaissant la patience d'Amos, il espérait plus tôt que tard, car contrairement à ce qu'elle pensait, Maggie n'était pas la seule à devoir décider dans cette histoire. « Mais je voudrais pas qu'elle se sente obligée de quoi que ce soit. Je sais que c'est pas son genre, mais je préfère être clair là-dessus. » Raelyn n'avait pas l'air d'être le genre de femme à faire les choses par obligeance. Elle avait eu l'air sincèrement reconnaissante ce jour-là, mais jamais Chad n'avait nourri l'espoir qu'elle lui rende l'appareil un jour. Il l'avait fait pour elle autant que pour son frère et leur fille à venir. La proposition était alléchante néanmoins, et Chad n'était pas non plus du genre à cracher dans la soupe, même si l'idée semblait venir de son frère plutôt que de la principale intéressée. « T'as raison, et c'est peut-être bien ce qui me fait peur. Les défis. C'est idiot, j'ai fait des compétitions toute ma vie, mais à mes yeux la victoire ne tenait qu'à moi. Là il y a trop d'autres facteurs. » Chad avait une peur bleue de l'échec, ce n'était pas nouveau, et plus encore lorsqu'il impliquait d'autres personnes que lui. C'était certainement la raison pour laquelle son mariage avec Kelly avait duré si longtemps. Malgré leurs évidents problèmes, il n'aurait jamais pu se résoudre à être l'instigateur d'un divorce.
Lorsque son frère annonça de façon tout à fait sereine son mariage avec Rae, les yeux de Chad s'ouvrirent tout rond. Il n'était pas tant surpris par le manque de solennité d'Amos qu'il était rassuré de le voir si sûr de lui. Au final, tout le monde gagnerait à parler des choses importantes comme de banalités. Son amour pour Rae était si évident qu'il ne méritait pas de grands discours. « C'est vrai ? C'est génial, félicitations. » s'était-il exclamé en enlaçant son frère encore tout collant de sueur. « Ca risque de ne pas plaire à maman. Tu vas la prévenir au moins ? » Chad respectait le souhait de son frère de ne pas faire de grande cérémonie, mais il aurait tort de se passer de l'avis même consultatif de leur mère. « Elle est pleine de contradictions. Même si elle ne cautionne pas cette union tout de suite, elle vous en voudrait de la tenir à l'écart. Et elle s'en voudrait à elle même, parce que je sais qu'elle finira par se résigner à accepter Rae dans la famille, d'avoir été écartée à cause de ses agissements. » avait-il essayé de tempérer. « Moi peu m'importe, les mariages j'ai déjà donné. Du moment que vous êtes heureux. Je dis juste ça pour ne pas ajouter de l'huile sur le feu avec maman. » Il était trop tard pour refaire leur mère. Et si Chad savait qu'il n'était pas juste de devoir faire tous les efforts sous prétexte qu'elle était trop vieille pour changer, il tenait tout de même à limiter la rancœur dans un camp comme dans l'autre. « Il suffit pas de savoir qu'on a un problème pour être capable de le régler. Il y a des gens spécialisés dans les addictions tu sais ? Ou est-ce que tu as au moins considéré les alcooliques anonymes ? » avait-il demandé de but en blanc. Quelques années plus tôt, Chad n'aurait jamais osé se montrer si franc envers son frère. Il avait assez confiance en leur relation apaisée pour se permettre de ne plus marcher sur des œufs constamment en sa présence. « Je sais à quel point ça te coûte ta fierté, mais pense à Rae et Micah. Est-ce qu'elles valent pas cette peine ? » @Amos Taylor |
| | | | (#)Dim 2 Oct - 12:54 | |
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DADDY LESSONS
C’est plaisant d’entendre un Taylor qualifié Raelyn de “membre de la famille” compte tenu de l’irrespect perpétuel de notre mère à l’égard de ma complice. Il est irrationnel, au même titre que mon attitude avec cette dernière. Obnubilé par ma vengeance personnel - l’arrivée prochaine d’une petite fille a amplifié ma rancoeur - je me retire dans ma grotte sans explication. J’y demeure durant des heures, me saoulant sous prétexte que l’alcool m’aide à réfléchir. Mon embonpoint - je l’exagère un peu - est davantage lié à cette mauvaise habitude qu’à la couvade présumée des futurs pères. Mais, est-ce avouable puisque mon assuétude est pendable et ce qui en découle est pendable ? A priori, Chad ne m’a pas jugé lorsqu’il a reçu et entendu l’appel à l’aide inédit de Raelyn. Je crains tout de même que mon cadet se perde dans des discours moralisateurs qui froisseront mon ego. Alors, j’hésite. Je pèse le contre entre ce qui est bon à confesser et préférable de garder jalousement. Je gagne du temps en avalant une lampée d’eau depuis la bouteille et, finalement, j’enchaîne : «Parce que je lui donne l’impression que je suis absent, que je ne la soutiens pas dans sa grossesse, mais je suis attentif, tu sais. A elle, à comment ça évolue. J’espère simplement être programmé pour faire autre chose que des petites filles.» Autrement dit, j’ai mal à l’idée d’être papa d’une seconde gamine à aimer de tout mon coeur - j’en suis déjà fou - mais qui me rappellera fatalement l’être chéri et disparu. Je m’accorde sur ces vérités, taisants les preuves de ma folie. Le regard que porte sur moi mes proches compte. Peut-être pas tous. Il en est certain dont je me passerais bien. Celui de Chad est néanmoins important, raison pour laquelle je lui propose un coup de pouce pour que son entreprise prenne tant d’essor qu’il ne saura plus où donner de la tête. «Ce n’est pas idiot. Je comprends.» Ces dernières années, mon existence tout entière était un défi : celui de me relever, d’assumer mon deuil, de me reconstruire, de ne pas sombrer dans le désespoir et dans l’alcoolisme. J’ai remporté quelques victoires qui n’effacent pas la somme de mes défaites cependant. Par contre, je puise dans les bonheures simples de ma vie aux côtés de ma complice une immense fierté, si bien que j’annonce la nouvelle de mon mariage tout de go. Sans surprise, la réaction de Charles Taylor est à la hauteur de sa bienveillance. Il me félicite, s’exclame, affiche un énorme sourire, m’étreint comme le font deux frères dont la relation est “réparée”. Le cas échéant, il tombe tout de même au milieu de la salle - et de notre discussion - la question de Maggie Taylor et je me crispe. Le sourire qui réhaussait mes lèvres s’est affadi sans que je ne puise contrôle mon désaccord. «Je lui dirai quand ce sera fait. Si je le fais avant, elle va d’abord essayé de m’en dissuader, ce qui va provoquer une dispute. Et, après, pour se faire pardonner sans avoir dire pardon, elle va nous déposséder de notre propre mariage. Elle va vouloir le gérer, organiser une fête et caetera, et caetera. Franchement, j’ai pas la foi de me battre avec elle pour qu’elle m’appuie et pour qu’elle se mêle de ce qui la regarde.» J’abdique régulièrement lorsqu’il s’agit de Margaret. «Quand elle sera prête à faire des efforts, j’en ferai aussi de mon côté, mais là…» ai-je avancé en soupirant de dépit. «C’est trop tôt. Trop tôt pour moi et pour Raelyn. Elle a déjà peur qu’elle essaie de s’approprier la petite et elle n’est pas encore née. Elle a beau être forte, ce n’est pas agréable d’être traîné de sorcière ou de harpie, surtout que ce n’est pas juste.» Ma dulcinée m’a ressuscité d’entre les morts ou, tout du moins, m’a-t-elle sauvé d’un suicide lent, mais évident. Elle a réveillé mon enthousiasme à l’idée de vivre et non plus de survivre. Elle m’a appris à sourire et m’a enseigné qu’être vivant n’est pas interdit sous prétexte que l’on a perdu un être cher. Elle prend soin de moi avec bienveillance. Elle s’auréole d’une empathie inédite que d’aucuns ne lui auraient soupçonnés. Ne mériterait-elle pas que l’on lance à ses pieds des pétales de rose ou qu’on lui déroule le tapis rouge ? «Mais, j’entends le conseil. Je le prends. J’essaie de ménager toutes les sensibilités.» A l’exception de la mienne : je n’aurai pas assez d’énergie en stock pour ce faire et, pour cause, je suis un type abîmé, un gars qui manque cruellement de patience aussi. Le temps passant me rappelle que je partirai avant ma partenaire et, a fortiori, je ne serai en paix que si je la sais entourée des miens, reçue comme une princesse, accueillie là où il demeurera d’autres souvenirs de moi en papesse. «Du reste, on dit quand même que le savoir, c’est un grand pas vers la guérison.» ai-je rétorqué, une grimace malicieuse peinte sur ma bouche. «J’y suis déjà allé au AA et je n’ai pas aimé ce que j’y ai vu et ce que j’ai entendu.» Aujourd’hui, je considère encore que les participants de ces assemblés et moi n’avons rien de comparables. Je déchanterai bientôt : je l’ignore encore. «Et, tu veux que je dise quoi à un thérapeute ? Que j’ai été bousillé par l’armée ? Par la perte de ma gamine ? Que j’ai vu trop de gens mourir autour de moi au point de penser parfois que je suis là par hasard ? Parce que j’ai eu de la chance et que je ne la méritais pas plus qu’un autre ? » Un autre de mes frères d’armes qui, comme moi, avait une famille, des enfants qui sont devenus orphelins de père faute à la folie des hommes. « Elles valent tous les sacrifices du monde, mais c’est Raelyn, ma thérapie. Je vois souvent Kelly. Elle m’aide à sa façon.» Je n’en fais pas un secret. Je les sais en bons termes malgré les horreurs qu’ils se sont crachés au visage. J'évite donc de m'étendre sur le sujet. Je ne m'arrête pas non plus sur son histoire avec Casey. Je laisse mon frère me traîner vers ses exercices, véritable torture à mes yeux... Plus qu'un demi-heure.... 30 minutes, ça va vite.
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