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 That is who we are ϟ Adriana

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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyMar 10 Mai 2022 - 13:30



THAT IS WHO WE ARE

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-T- u avais envoyé un message à Adriana pour la revoir il y a quelques jours. Parce que tu avais un problème de PV toujours pas réglé. Mais aussi parce que tu avais envie de sortir. Ça faisait bientôt 3 semaines que tu ne voyais plus Albane. Alors en plus de tes problèmes d’argent et d’endettement, tu as maintenant à ajouter à la liste la solitude. Tu t’étais habitué à sa présence. Alors tu passais maintenant tes nuits seul, tu ne lui envoyais plus de messages. C’était un vide assez compliqué à combler et tu regrettais de t’être attaché à ce qui n’avait pourtant aucun avenir. Tu le savais déjà, non? Vous n’arriviez pas à vous assumer l’un et l’autre. Ça avait sans doute un lien. Peut être que tu n’étais pas plus prêt qu’elle ne l’était. Peut être. Ou peut être pas. Une chose était sure, elle n’était soit pas épanouie dans votre étrange relation -ce qui n’aurait pas été si étonnant-, soit c’était elle qui n’était pas prête. Mais toi, t’étais bien, comme ça. Et ça te manque.

Il était déjà vingt heures passés. Tu envoies un message à Adriana pour la prévenir que tu ne pourras pas sortir du boulot avant au moins une heure. Une urgence s’était rajouté au dernier moment, suite à une chute de plusieurs mètres. Deux médecins des urgences et de traumatologie avaient été réquisitionnés. Et tu étais bien sur celui qui s’était porté volontaire pour faire des heures supplémentaires, parce que t’as besoin de fric. Après que ton collègue se soit assuré que le patient était totalement stable, tu t’es occupé de lui faire passer les radios et t’étais chargé des échographies. Après avoir terminé ta consultation, tu files au vestiaires, appelle Adriana pour la prévenir que tu arrivais et te mets en route.
Tu entres dans le bar, tes opales fouillant les lieux pour y chercher la silhouette élancée d’Adriana. Tu ne mets pas longtemps à remarquer sa chevelure noire, proche du centre de la pièce. Tu lui adresses un sourire, te faufiles dans la foule, jusqu’à sa table. « Désolée du retard. » Tu commences. Vu ce que tu comptais lui demander, tu préférais adopter dans un premier temps la politesse. Ce n’était pas forcément habituel chez toi, les excuses, les salutations. T’es toujours un sale gosse malpoli. Tu tires la chaise et t’assoies face à elle. « On a eu une urgence, un mec a voulu prendre un escalier de sécurité qui était, selon lui, pas très stable, et il s’est cassé la gueule du troisième. J’suis quasiment sur qu’il était surtout bourré et qu’il cherchait à se sauver. C’était même pas chez lui. » Il était chez une fille, de ce que tu avais compris. Tu ne sais pas pourquoi il avait cherché à fuir si précipitamment, mais il ne s’était pas loupé. Une fracture de l’épaule, quelques cotes cassées et qu’il avait la gueule toute éraflée. L’avantage c’est que les shots qu’il a du avaler serviront aussi d’antalgiques pour les prochaines heures.
Tu attrapes un serveur qui passait par là, commande un whisky et Adriana commande sa boisson. Vos verres arrivent en à peine quelques minutes après, et tu le lèves pour trinquer avec la brune. « A ta santé. » Tu lui souris de nouveau. Toi, t’avais quelque chose à lui demander. Tu bois une gorgée de ton alcool, et reposes le récipient sur la table. Tu entrouvres tes lèvres et prends quelques secondes avant qu’un son n’en sorte tout en fixant le liquide ambré. « Je voulais te demander… Il y a une manière d’annuler des PV? » Tu prends un air innocent, la voix plus douce et mielleuse qu’habituellement. T’as une faveur à lui demander, et tu lui fais clairement les yeux doux. La discrétion c’était loin d’être ton fort et tu ne fais aucun effort là dessus non plus.



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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyMer 18 Mai 2022 - 22:31

@Winston Ackerman - Adriana Suarez


Elle est en retard, comme à son habitude. Elle aurait déjà dû avoir fini son service mais au lieu de cela, la voilà en train de courir dans un dédale de ruelles afin d’attraper un voleur à la tire. Elle peste contre son équipement trop lourd qui la ralentit. Sans le gilet par balles, les grosses bottes, la radio, l’arme à feu, la matraque … et tout le reste, elle l’aurait déjà rattrapé, elle en est certaine. Alors elle n’a pas le choix, elle continue de courir et, bientôt, elle gomme la distance qui la séparait du suspect. Elle le plaque au sol en lui sautant dessus, reprenant son souffle alors qu’elle attrape les menottes que son coéquipier lui tend.

« La prochaine fois, faudra penser à avoir une meilleure condition physique si tu veux échapper à la police », qu’elle balance au jeune homme en l’aidant à se relever.

Quelques instants plus tard, dans la voiture de patrouille sur le chemin du poste de police, la brunette consulte son téléphone. Elle peste en voyant l’heure, mais repère rapidement un message de Winston qui lui indique qu’il est retenu au boulot et qu’il la rejoindra plus tard. Elle laisse échapper un soupire de soulagement et finit de ramener le suspect au commissariat avant de filer au vestiaire se doucher et troquer son uniforme contre une petite robe blanche et des bottines noires.
Adriana n’est qu’à quelques mètres du bar lorsqu’elle reçoit un nouveau message de Winston qui lui indique qu’il arrive. Tant mieux, elle n’aura pas longtemps à attendre, et ne l’aura pas non plus fait attendre. Melchior, son meilleur ami, avait l’habitude de ses nombreux retards, dues à ses heures supplémentaires trop fréquentes. Mais tout l’entourage de la brunette n’était pas averti de son problème de ponctualité et il arrivait à Adriana de froisser certaines personnes.
La brunette s’installe à une table non loin du bar et pianote sur son téléphone en attendant Winston, envoyant quelques textos à Mel pour lui raconter sa journée et s’enquérir de celle du musicien. Finalement, l’interne pointe le bout de son nez et s’installe en face d’elle.

« Désolé du retard. »

Elle tente de garder une mine impassible, alors qu’elle dit froidement.

« Ca fait plus d’une heure que je t’attends … »

Mais elle explose rapidement de rire et ajoute.

« Ok, j’avoue, je suis là depuis 10 minutes. »

Elle écoute Winston expliquer les raisons de son retard

« On a eu une urgence, un mec a voulu prendre un escalier de sécurité qui était, selon lui, pas très stable, et il s’est cassé la gueule du troisième. J’suis quasiment sur qu’il était surtout bourré et qu’il cherchait à se sauver. C’était même pas chez lui. »

Les sourcils de la brunette se froncent alors qu’elle fixe Winston, ses réflexes de policière jamais bien loin.

« Il cherchait à se sauver parce que le mari est entré et qu’il voulait éviter une bagarre, ou parce que la vieille dame est entrée alors qu’il avait trouvé la boîte à bijoux dans le tiroir à culottes de grands-mères ? »

La curiosité d’Adriana a été piquée au vif, et elle pose ses coudes sur la table, se penchant un peu vers Winston, signe de son intérêt. Elle esquisse une grimace alors qu’elle ajoute.

« En tout cas, une chute du troisième étage, ça doit clairement pas faire du bien. »

Quand Winston interpelle le serveur, elle commande une vodka et, en attendant que leurs boissons arrivent, elle explique son propre retard.

« Moi c’était juste mon petit footing de fin de journée. Un idiot a arraché le téléphone d’une nana dans la rue, et on était juste à côté. »

Elle hausse les épaules, ne pouvant empêcher un petit sourire triomphal d’illuminer son visage.

« Malheureusement pour lui, je suis visiblement plus rapide que lui, et ça malgré mes petites jambes. »

Elle rit et se recule un peu quand le serveur vient déposer leur commande, Winston trinquant avec elle. Adriana avale une gorgée de vodka mais s’étouffe avec la deuxième quand l’interne dit d’un air innocent.

« Je voulais te demander … Il y a une manière d’annuler des PV ? »

Elle tousse, ne peut s’empêcher de rigoler, alors qu’elle repose son verre sur la table. Elle secoue finalement la tête, mais cette demande explique bien des choses. En vérité, la brunette avait été surprise de recevoir un texto de Winston lui proposant de sortir. Si elle avait son numéro depuis longtemps, ils ne s’étaient jamais écrit ou appelé. Leurs rencontres se faisaient toujours au gré du hasard. En général, en moyenne une fois par an, depuis le décès d’Eduardo. Finalement, à une fréquence un peu plus rapprochée ces derniers mois. Mais jamais ils ne s’étaient jamais donné rendez-vous. Ils n’étaient pas réellement amis, de toute façon, ne se parlaient lorsqu’ils se voyaient que parce qu’ils avaient un point commun : Eduardo. Sans ça, qui sait s’ils auraient pu être proches.
Adriana tente de se redonner une contenance, un grand sourire illuminant son visage. Elle bat à son tour outrageusement des cils, d’une manière toute aussi exagérée que le ton mielleux de Winston, et elle se rapproche de l’interne pour lui murmurer quelques mots à l’oreille.

« Je sais en effet comment faire disparaître un PV. Mais si tu veux que je te dise le secret, il va falloir que cette soirée soit bien meilleure ! Un retard considérable et un pauvre verre de vodka ne suffiront pas à me convaincre. »

Elle se recule, hausse les épaules d’un air innocent et avale une nouvelle gorgée de vodka. Elle se joue de lui, s’amuse beaucoup, alors qu’il est impossible qu’elle annule son amende. Mais elle est là, et elle a envie de profiter de la soirée. Alors, qu’il lui paie cinq verres, qu’il la fasse danser ou qu’il l’emmène se balader, peu importe, mais elle a bien l’intention de s’amuser.



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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyDim 22 Mai 2022 - 13:10



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-L- orsque tu arrives, la brune n’a pas franchement un visage très accueillant. Tu ignores ce détail et tentes une amorce que tu voudrais chaleureuse, pour illuminer son visage. « Ça fait plus d’une heure que je t’attends … » Tu opines du chef, sans réagir plus que ça. Tu n’étais du genre à t’excuser, d’autant plus lorsque tu avais pris la peine de prévenir de ton retard. Tu fronces légèrement les sourcils, l’incompréhension se développant au fur et à mesure que son regarde sévit. Et puis elle éclate de rire, ne pouvant plus retenir son bluff. « Ok, j’avoue, je suis là depuis 10 minutes. » Tu lui lances un sourire, amusé. « Aussi ponctuelle que moi. Tant de points en communs. » Tu ironises. Tu n’es pas sur que vous ailliez beaucoup en commun en réalité, tu ne la connais pas si bien que ça. Vous n’étiez pas proches, si ce n’est les fois où vous vous improvisez sauveteurs lorsque l’autre à des ennuis.
« Il cherchait à se sauver parce que le mari est entré et qu’il voulait éviter une bagarre, ou parce que la vieille dame est entrée alors qu’il avait trouvé la boîte à bijoux dans le tiroir à culottes de grands-mères ? » Tu piques sa curiosité à vif. Et elle s’accoude sur la table, attentive. Un sourire goguenard s’étire sur tes lippes. Son métier lui collait à la peau et elle avait un fond suspicieux. « Je lui ai pas demandé quel âge avait la femme qu’il forniquait. Et je ne lui ai pas fait un interrogatoire détaillé, il était pas vraiment en état. Je te laisserai ce plaisir. »  Tu te moques gentiment de la brunette, prenant ses propos à la dérision. « En tout cas, une chute du troisième étage, ça doit clairement pas faire du bien. » Tu soupires, l’air désespéré. Les gens pouvaient être d’une stupidité. Et toi d’un jugement. Alors qu’il y a un mois ou deux, tu avais réussi à te fracturer le pied en tombant dans des escaliers à cause d’une poule. « Non, ça ne lui a pas fait du bien. On s’en serait bien passé. » Subir la connerie des autres, c’était votre métier à tous les deux, finalement.

Sa commande est passé, une vodka. On reste dans les alcool forts. Ça te fait sourire. « Moi c’était juste mon petit footing de fin de journée. Un idiot a arraché le téléphone d’une nana dans la rue, et on était juste à côté. » Elle hausse les épaules, comme si ce n’était rien, mais vu son sourire triomphal, tu te doutes que l’histoire ne s’est pas arrêté là. « Pas très malin en effet, avec une super policière comme toi. » Tu lances d’un sourire innocent, tu exagères consciemment tes mots, l’air de rien. « Malheureusement pour lui, je suis visiblement plus rapide que lui, et ça malgré mes petites jambes. » Un rire franc sort de tes lèvres. Imaginer de façon caricaturale Adriana courir de toutes ses forces avec ses petites jambes, ça t’amuse au plus haut point. Tu mets quelques secondes à t’en remettre avant de reprendre. « T’es incroyable. La scène devait être superbe. » Que tu souffles, calmant ta respiration entrecoupée par les rires.

Lorsque tu abordes les histoires de PV, elle manque de s’étouffer. Ça s’annonce mal cette histoire. Elle finit par calmer sa toux, bat des cils un peu trop fréquemment pour que ce soit naturel et s’approche discrètement de toi pour murmurer. « Je sais en effet comment faire disparaître un PV. Mais si tu veux que je te dise le secret, il va falloir que cette soirée soit bien meilleure ! Un retard considérable et un pauvre verre de vodka ne suffiront pas à me convaincre. » Tu restes un instant à la juger, alors qu’elle se recule et hausse innocemment les épaules. T’as l’air septique, l’observes de haut en bas. T’es pas bien sur de ce qu’elle te propose là. « T’es pas une si bonne policière que ça finalement. » Tu réponds d’un air faussement bougon. T’aurais clairement préféré ne rien avoir à faire en échange de ce que tu juges être un simple service. T’es comme un enfant gâté. « Ils sont chers tes pot de vin. » Un sourire nait de nouveau sur tes lèvres taquines. Tu cherches le sous entendu, s’il existait. T’as un peu le cerveau en vrac depuis quelques semaines, la rupture -si on peut appeler ça comme ça- avec Albane t’avait remué. Ça avait eu plus d’impact sur toi que tu ne l’aurais imaginé et que tu ne voulais vraiment l’avouer. Tu faisais comme si tout allait bien, comme si toute cette histoire n’avait jamais eu lieu. Et pourtant, tu faisais n’importe quoi. T’étais invivable au travail, notamment. « Alors dis moi. Qu’est ce qui te ferait plaisir dans ce cas, la difficile ? » Parce qu’un verre de vodka, c’était très bien. « Qu’est ce qui ferait chavirer ton coeur? On peut toujours aller interroger le mec à l’hôpital si c’est ça qui te plait. » Tu la charries, l’air moqueur.



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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyVen 3 Juin 2022 - 21:18

@Winston Ackerman - Adriana Suarez


Après avoir essayé de faire marcher Winston et de le faire culpabiliser pour son retard magistral, la brunette éclate de rire et lui avoue qu’elle est arrivée il y a peu.

« Aussi ponctuelle que moi. Tant de points en communs. »

Elle hausse les sourcils, mais reste sur le ton de l’humour.

« Ho oui, c’est vrai qu’on a tellement de choses en commun … Par exemple, on sait tous les deux faire des sutures, à mon plus grand désespoir ! »

Elle rit : non, elle ne le lâchera pas avec ça. Mais en réalité, elle est légèrement gênée par la remarque de Winston, parce qu’à bien y réfléchir, elle ne sait pas trop ce qui pourrait les rapprocher, à part Eduardo et le souvenir de ce dernier. L’interne était sans aucun doute beaucoup moins carré et droit que la brunette, et il devait être moins sportif. Elle se demande vaguement s’il aime la lecture, la plage ou les balades.
Alors qu’il lui explique les raisons de son retard, la curiosité d’Adriana est piquée au vif. Son côté enquêtrice refait immédiatement surface et la voilà qui interroge Winston sur son patient tombé du troisième étage en voulant s’échapper d’un appartement.

« Je lui ai pas demandé quel âge avait la femme qu’il forniquait. Et je ne lui ai pas fait un interrogatoire détaillé, il était pas vraiment en état. Je te laisserai ce plaisir. »

Elle hausse les épaules, mais un grand sourire illumine son visage innocent.

« Mais oui, ce sera avec grand plaisir. Mais j’imagine que l’un de tes collègues, ou l’un des ambulanciers, a déjà prévenu la police, et que ton patient sera en effet soumis à un interrogatoire demain. »

Ade explique à son tour pourquoi elle a mis tant de temps à rejoindre le bar, et relate sa course poursuite à travers les rues de Brisbane. Elle fait une blague sur sa taille, et Winston éclate de rire. Si le résultat escompté est rapidement obtenu avec l’interne, la blague de la brunette dépasse tout de même ses espérances : il semble avoir du mal à se calmer, et rit bien trop longtemps.

« T’es incroyable. La scène devait être superbe. »

Elle prend un air faussement vexé.

« Ca va hein, je fais 1m57, pas 1m20. Alors on va se calmer. »

Et elle ajoute, se retenant de sourire.

« Et au moins, moi, je peux courir sans tomber tous les deux mètres. »

Ok, cette attaque de la situation de Winston était peut-être basse, mais à se moquer tant d’elle, il l’a bien mérité, non ? Alors elle lui tire la langue pour bien souligner son propos et son agacement, mais ne peut s’empêcher de rire. Elle guette la réaction de l’interne, tout de même légèrement inquiète mais, si elle l’a bien cerné, elle sait qu’il rira à sa boutade.
Lorsque Winston finit par évoquer cette histoire de PV qu’il souhaite voir disparaitre, beaucoup trop rapidement après leur arrivée dans le bar, la brunette s’étouffe et rit de bon cœur.

« T’es pas si bonne policière que ça finalement. »

Elle explose de rire à cette remarque et à l’air bougon qu’affiche Winston. Elle lui pince la joue comme le font les grands-mères avec les petits enfants, et prend une voix adorable.

« Qu’il est mignon quand il boude ! »

Son air amusé ne quitte pas ses traits.

« En tout cas, c’est drôle d’entendre tes compliments avant ta demande, pour tenter de m’attendrir, et de voir que tu changes très vite d’avis quand tu n’as pas de suite ce que tu souhaites. Un vrai gamin capricieux, qui manque nettement de subtilité. »

Il y a cinq minutes, il la qualifiait de « super policière », et le voilà maintenant qui critique son aptitude à faire son métier. Pendant quelques instants, elle a l’impression d’avoir une image très nette de l’enfant qu’il devait être, à l’époque : très joueur, impatient, capricieux.

« Alors dis-moi. Qu’est-ce qui te ferait plaisir dans ce cas, la difficile ? »

Elle rit une nouvelle fois à cette attaque plus que gratuite alors que, même si elle est en réalité dans l’incapacité d’effacer son PV, ce qu’il ne sait pas, elle lui a proposé de le faire. Il devrait plutôt la remercier et s’exécuter docilement, peu importe les demandes qu’elle formulerait. Mais alors, il est vrai que la soirée serait bien ennuyeuse et que Winston ne serait pas réellement Winston. Alors vide son verre d’une traite et le repose un peu trop fort sur la table.

« Un deuxième vert de vodka, déjà ? »

Elle appelle le serveur qui vient prendre leur nouvelle commande.

« Qu’est-ce qui ferait chavirer ton cœur ? On peut toujours aller interroger le mec à l’hôpital si c’est ça qui te plait. »

Elle rit avec lui, mais lève le doigt pour faire remarquer ses propos.

« Ce serait loin d’être la pire soirée de ma vie ! Mais non, j’ai déjà trop bu. Je passerai te voir une autre fois à ton boulot, quand tu auras une autre histoire croustillante à démêler. »

Elle donne un coup de menton vers le bas de la table et leurs jambes.

« T’arrives à danser ou pas ? »

Aucune animosité ou moquerie dans sa question : Adriana adorait danser, et ce soir, elle avait envie de s’amuser. Si Winston était capable de se déhancher sur la piste de danse, elle l’y entrainerait bien volontiers.



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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyLun 27 Juin 2022 - 19:31



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-E- lle adopte l'humour, comme chaque fois que vous vous voyez depuis quelques mois. « Ho oui, c’est vrai qu’on a tellement de choses en commun … Par exemple, on sait tous les deux faire des sutures, à mon plus grand désespoir ! » Tu souris, amusé par sa remarques. Au moins, elle en gardait un souvenir qui la faisait pouffer. C’était sans doute un épisode de ta vie qui restera longtemps marqué dans ta mémoire. Déjà parce que te faire casser la gueule, c’était marquant. Et ensuite parce que partager ce genre d’expérience était plutôt rare.

Lorsque tu lui expliques les événements ayant motivé ton retard, elle hausse les épaules, un sourire néanmoins accroché sur les lèvres. « Mais oui, ce sera avec grand plaisir. Mais j’imagine que l’un de tes collègues, ou l’un des ambulanciers, a déjà prévenu la police, et que ton patient sera en effet soumis à un interrogatoire demain. » Oui, sans doute. Son histoire n’avait pas été claire alors il ne serait pas étonnant qu’un collègue ait prévenu la police, dans le doute. « Je te vois au boulot demain alors. » Que tu tentes, comme si Adriana allait s’emparer du dossier dès demain. Tu te doutes que c’était peu probable mais t’imaginer collaborer un court instant avec elle t’amuse. « Ca va hein, je fais 1m57, pas 1m20. Alors on va se calmer. Et au moins, moi, je peux courir sans tomber tous les deux mètres. »  Elle te tire la langue, provocatrice, pour ensuite glousser doucement, amusée de la situation. Amusement partagé, même si tu ne peux t’empêcher de rétorquer. « Tu frôles le sol c’est plus simple pour garder ton équilibre. » Tu ne savais te résoudre au silence. Quant bien même ce petit jeu était plein d’innocence, rétorquer à une provocation devenait parfois vital pour toi. T’es comme une tache, t'es tenace. « T’es comme une souris. T’es pas grande mais je ne doute pas que tu vas très vite. » Plus c’est petit, plus ça va vite. Et plus c’est méchant, mais ça, ça n’avait aucun lien avec votre débat actuel.

Lorsque tu croises les bras d’un air blasé, elle ne peut dissimuler un rire qui fend ses lèvres. « Qu’il est mignon quand il boude ! » Qu’elle te lance en te pinçant ta joue. « En tout cas, c’est drôle d’entendre tes compliments avant ta demande, pour tenter de m’attendrir, et de voir que tu changes très vite d’avis quand tu n’as pas de suite ce que tu souhaites. Un vrai gamin capricieux, qui manque nettement de subtilité. » Tu lèves les yeux au ciel sans pour autant répondre. Parce que c’était tout à fait ça, au mot près. Elle avait cerné la simplicité de ton schéma de pensées, et à quel point tu pouvais être parfois prévisible.

Tu lui demandes ensuite ce qui lui plairait. Elle n’a pas besoin de réfléchir longtemps. « Un deuxième verre de vodka, déjà ? » Tu souris, amusé. Elle intercepte le serveur pour passer sa seconde commande. Tu optes sur un second whisky. Il parait qu’il ne faut pas mélanger les alcools. Ça te fait une belle excuse pour en consommer un peu plus. « Ce serait loin d’être la pire soirée de ma vie ! Mais non, j’ai déjà trop bu. Je passerai te voir une autre fois à ton boulot, quand tu auras une autre histoire croustillante à démêler. » Un rire léger et moqueur t’échappe. « Un verre et tu as déjà trop bu? » Parce que t’as pas la même mentalité qu’Adri. T’es déjà allé à l’hôpital après des soirées trop alcoolisées, l’esprit encore embrumé, alors que t’étais déjà interne. Alors aller travailler en ayant bu un verre, ça n’avait rien de choquant pour toi. Ton seuil de tolérance à l’alcool était bien plus haut, t’octroyant l’illusion de la sobriété bien trop longtemps. « Pas de soucis, je te trouverai un autre spécimen amateur de vieilles. J’suis sur y’en a plein. » Y’avait des tordus partout après tout. Et si une vieille n’était pas impliquée, il y avait toujours des anecdotes plus ou moins légales cependant souvent amusantes qui se répandaient à une vitesse folle dans l’hôpital.
Elle désigne ensuite vos jambes du menton. Tes sourcils se froncent, la curiosité piquée. Tu sentais le sujet délicat venir, trop habitué aux remarques sur ta prothèse. « T’arrives à danser ou pas ? »Tu hausses tes sourcils, clignant plusieurs fois des yeux, hébété. Tu ne t’attendais franchement pas à cette question précise dont la réponse te parait pourtant évidente. Peut être parce que c’est un handicape que tu avais apprivoisé depuis plus de 10 ans et que tout te semblait limpide. « Je sais pas, à ton avis je sais marcher? » Tu réponds avec condescendance. Tu ne savais pas tellement comment réagir à sa question, si tu devais adopter l’ignorance face à la sienne, ou la susceptibilité. Tu l’observes quelques secondes comme si c’était la personne la plus étrange que tu connaissais, le jugement flagrant dans ton regard. Tu termines ton verre rapidement puis finis par te lever. Tu lui tends la main, invitation silencieuse à aller danser. Un partie du bar était dégagée, faisant office de piste souvent empruntée par la gente féminine. La plupart des hommes se contentait de l’observation et ne se lançaient qu’en cas d’eye contact avec l’une d’entre elles. Tu lèves légèrement ton bras, la fais tourner sur elle même et t’écartes légèrement d’elle, un sourire en coin aux lèvres. T’étais un très mauvais chanteur mais un excellent danseur. Loin d’être timide, tes nombreuses heures cumulées dans les soirées t’ont rapidement appris les pas de danses chaloupés que tu réussis si bien. Sauf que t’es bien vite coupé par le changement du style de musique pour une bien plus hispanique. T’entends quelques filles se mettre à crier de joie, s’emportant sur le rythme de la musique. Tu grimaces légèrement, adressant un rire à ta partenaire de danse pour la nuit. Tu t’approches d’elle et te penches suffisamment pour qu’elle t’entende. « Et toi? T’arrives à danser? » Tu te redresses pour qu’elle aperçoive le sourire satisfait sur tes lèvres. Tu l’approches de nouveau de toi, t’improvisant danseur de salsa. C’était très expérimental mais pour un novice, c’était ce à quoi ça ressemblait le plus. T’avais un sacré déhanché et tu savais notamment mieux twerker que la plupart des filles. Et t’en es pas peu fier.




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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyDim 10 Juil 2022 - 18:21

@Winston Ackerman - Adriana Castillo


Elle le taquine, et il ne se gêne pas lui rendre la pareille en retour.

« Tu frôles le sol c’est plus simple pour garder ton équilibre. »

Faisant preuve d’une maturité exemplaire, elle lui tire la langue.

« T’es comme une souris. T’es pas grande mais je ne doute pas que tu vas très vite. »

Elle hausse les sourcils, surprise, avant d’éclater de rire.

« Tout ce qui est petit est mignon, non ? »

Elle bat des cils outrageusement. Elle n’est pas dans une optique de draguer Winston, mais il lui a tendu une perche dont elle ne pouvait que se saisir. C’est tout de même avec humour qu’elle ponctue sa remarque, un sourire amusé affiché sur son visage.
Puis Winston tente de l’acheter, et elle réclame un nouveau verre de vodka. Ce n’est pas là son prix : elle vaut bien plus cher. Mais c’est déjà un bon début.

« Un verre et tu as déjà trop bu ? »

Elle rit en secouant la tête.

« Pas pour une soirée, non, d’où le deuxième. Mais pour le boulot, oui, c’est déjà trop. J’ai besoin de toutes mes capacités pour rester en vie et garder mon coéquipier en vie. »

Elle est plus sérieuse sur la fin de sa remarque, parce que c’est la vérité : son métier n’est pas dangereux tous les jours, mais elle doit sortir son arme presque quotidiennement. C’est rare qu’elle en fasse usage, mais elle est souvent obligée de dégainer, que ce soit pour interpeler un suspect, ou plus simplement pour se protéger ou protéger son partenaire. Elle ne peut se permettre de pénétrer dans une habitation, l’arme à la ceinture. Elle ne peut suivre un suspect dans un dédale de ruelles sans être prête à se défendre.
Qu’il lui offre un verre ne suffit cependant pas à ce qu’elle se plie à ses moindres désirs, surtout quand on sait qu’elle n’a en réalité pas le pouvoir d’annuler une contravention déjà dressée, signée, et enregistrée dans les fichiers. Alors elle lui demande s’il peut danser, désireuse de rejoindre la piste qui s’est improvisée au milieu du bar. Il a l’air surpris de la question de la brunette, et Adriana se sent rougir, légèrement gênée.

« Je sais pas, à ton avis je sais marcher ? »

La réponse condescendante de Winston la fait rougir davantage et accentue sa gêne, alors qu’elle fixe ses doigts qui triture une poussière inexistante sur sa robe blanche. Elle secoue légèrement la tête, refusant de lever les yeux et d’affronter le regard de l’interne.

« Je suis désolée … Cameron m’a tellement repoussé et est tellement perturbé par cette situation, que j’ai l’impression d’être dans le noir total. Je sais que beaucoup de choses ont forcément changé suite à son accident, mais je suis incapable de savoir quoi … »

Elle relève enfin ses yeux noisette et les plonge dans ceux de Winston, la gêne se lisant toujours sur son visage.

« Bref, je suis désolée. »

Winston la dévisage un instant avant de finir son verre et lui tendre la main. Adriana hésite une seconde, son regard passant de la main de l’interne à ses yeux, tâchant d’en apprendre davantage sur son état d’esprit et son humeur. Elle ne veut pas qu’il l’invite pour lui prouver quelque chose ou prendre une sorte de revanche. Elle veut qu’il lui propose de danser parce qu’il en a envie, autant qu’elle en avait elle-même envie il y a quelques minutes, alors que les pulsations de la musique se propageaient dans son corps et invitaient son pied à taper en rythme sur le sol. Mais elle se décide à poser sa main dans celle de Winston et le suit sur la piste de danse, alors qu’il la fait tourner sur elle-même. Rapidement, le rythme l’envahit, ainsi que le plaisir de danser, et un sourire nait sur le visage de la brunette. Elle se détend alors que ses pieds bougent en suivant le tempo, son corps ondulant non loin de l’interne. Winston grimace quand une salsa est diffusée, alors que le sourire d’Adriana s’agrandit : elle excelle en danse, et a un attrait plus particulier pour les danses hispaniques, celles liées à ses origines.

« Et toi ? T’arrives à danser ? »

Il lui sourit d’un air satisfait alors qu’elle frissonne aux quelques mots prononcés à son oreille. Elle rougit légèrement, alors qu’il lui rappelle sa gêne des minutes précédentes.

« A ton avis ? »

C’est à son tour de lancer à Winston un regard assuré, empli de défi, et en reprenant ses paroles : elle sait parfaitement bouger sur les rythmes de salsa, et lui ? Elle se laisse guider, impressionnée par ses talents de danseur. Il n’excelle pas en danse hispanique, c’est une évidence, mais il sait visiblement se débrouiller et improviser, se laissant porter par les rythmes endiablés. Adriana apprécie d’être dans ses bras, profite du contact de sa peau contre la sienne. Et pour la première fois depuis qu’ils se connaissent, elle se sent attirée par Winston : Winston le blagueur, Winston qui prend les choses avec légèreté, Winston le danseur. Alors, lorsque la musique s’arrête, elle plonge son regard, intense, dans celui de l’interne.

« Il est où, ton PV ? »




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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyLun 11 Juil 2022 - 19:33



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-E- lle te tire la langue, comme une enfant. Ça t’amuse ce genre de gamineries, auxquelles tu réponds par un sourire suffisant. « Tout ce qui est petit est mignon, non ? » Tu hausses les épaules, arquant un sourcil. « Et tout ce qui est grand est con, non? » Tu en refutes pas mais tu n’acquiesces pas. C’était ta façon à toi de faire. Laisser le doute. Tu venais simplement de lui tendre un perche pour qu’elle te charrie un peu plus.

« Pas pour une soirée, non, d’où le deuxième. Mais pour le boulot, oui, c’est déjà trop. J’ai besoin de toutes mes capacités pour rester en vie et garder mon coéquipier en vie. » Tu fais une petite moue comme pour remettre sa parole en jeu, un rictus amusé montrant le peu de sérieux que tu avais. Elle avait raison, bien sur. Tout comme tu n’aurais jamais du aller au boulot dans des états si pitoyables lorsque tu étais jeune. Mais tu l’avais fait. Et tu ne regrettais même pas. « Et alors? C’est aussi palpitant que dans les films d’arrêter les méchants? » Tu prends toujours tout à la légère.
Lorsque tu lui réponds peut être trop sèchement sur tes capacités motrices, elle ne peut s’empêcher de détourner le regard, l’air honteuse. Hm, c’était le but. Elle secoue doucement la tête, comme pour annuler ce qu’elle venait de demander. « Je suis désolée … Cameron m’a tellement repoussé et est tellement perturbé par cette situation, que j’ai l’impression d’être dans le noir total. Je sais que beaucoup de choses ont forcément changé suite à son accident, mais je suis incapable de savoir quoi … » T’as vécu cette situation jeune, toi. Alors c’était différent. T’avais pas tous ces problèmes que pouvaient avoir une personne adulte sur les épaules. C’était sans doute plus simple, d’apprendre à vivre avec. T’avais été entouré par des médecins très compétents dans le relationnel, surtout avec les enfants. Toi, tu l’avais beaucoup moins été avec Cameron. Il fallait dire qu’il était chiant, à se renfermer sans cesse sur lui même, à penser que sa vie ne dépendait uniquement de sa jambe. Une amputation était certes toujours traumatisante, mais il était en vie, et c’est sans doute ce qu’il aurait du retenir. Enfin, ça c’est ton point de vu de mec à l’esprit fermé. T’as pas assez de patience pour savoir gérer sa détresse. « Il a besoin de temps. C’est pas facile de s’adapter. Mais en soit, y’a pas tant de choses que ça qui vont changer pour lui. » Contrairement à un paraplégique. Mais il y en aura. Il devra s’adapter. Elle plante ses opales dans les tiennes, tu soutiens son regard gêné. « Bref, je suis désolée. » Tu ne dis rien et te contentes de lui tendre la main. T’es pas à l’aise avec les excuses. T’aimes pas ça. T’as l’habitude des remarques vexantes à ce sujet, alors tu ne lui en voudras pas. Ses pupilles jonglent entre les tiennes et ta main. « Allez viens. » Que tu l’encourages. Vous vous faufilez sur la piste de danse et elle entame rapidement quelques légers mouvements de danse. Lorsque tu la provoques, elle ne flanche pas cette fois ci. « A ton avis ? » Son assurance te fait sourire. A son tour, elle te montre ses talents, et visiblement, la salsa, elle connaissait. Ses hanches ondulent sur le rythme de la musique et tu ne peux t’empêcher de l’observer, admiratif. C’était séduisant une femme qui savait danser, de voir son corps bouger. C’était le genre de rapprochement efficace et rapide. Alors vous bougez tous les deux, plutôt bien synchronisés, vous amusant et vous rapprochant. Vous échangez des sourires, vous invitez chacun votre tour à suivre le mouvement. Puis la musique s’essouffle alors que vous êtes face à face, plus proches que tu ne l’aurais cru. Vos regards se soutiennent, intenses. Tu ne sais pas quoi faire, là tout de suite. Et elle règle le problème en prenant la parole. « Il est où, ton PV ? » Ah oui, le PV. Tu n’y pensais plus franchement, happé par les courbes de la danseuse. « Chez moi. » C’est bizarre mais ça sonnait comme une excuse pour aller chez toi. Est ce que ça en était une? Est ce qu’elle t’avait tendu une perche? Ou est ce qu’elle est juste plus entêtée que toi sur cette histoire de PV? « On peut y aller. » Aucune obligation. Et tu ne sais pas si elle est sur la même longueur d’onde que toi. Tu ne sais d’ailleurs pas sur laquelle tu es. Adriana a longtemps été une amie d’enfance. La gamine un peu susceptible -ou alors était ce tout simplement toi qui étais trop vexant- qui collait aux basques d’Eduardo. Et puis ça s’est estompé avec son décès, et vous n’avez été liés plus que par un fantôme. Et ce soir, tu n’en sais trop rien, finalement. T’as une affection particulière pour elle, peut être par nostalgie. Et t’as complètement mis Cameron hors de l’équation, comme s’il n’existait plus. Adriana elle est mignonne, tu t’entends bien avec elle, et tu te sens franchement seul ces dernières semaines.
Vous restez sans bouger, collés l’un à l’autre un peu trop longtemps, alors qu’une nouvelle musique a débuté. Et finalement tu te détaches d’elle, un sourire sur les lèvres. « Pourquoi on finit toujours chez toi ou chez moi? » Tu t’en amuses, l’air taquin. Tu lui prends la main pour la guider jusqu’à votre table où vous récupérerez vos affaires. Tu te diriges ensuite vers le bar alors qu'elle enfile sa veste pour payer les verres commandés et rejoins ensuite Adriana pour sortir dans la rue. « Je savais pas que t’avais fait de la danse. Ou que tu en fais? » Tu lui fais remarquer, pour flatter son sens du rythme. Il fallait avouer qu’elle dansait vraiment bien. « Tu donnes des cours particuliers? » Tu demandes, le sourire taquin. T’avais apprécié danser avec elle. Alors si c'était à reproduire, tu le ferais.





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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyMer 20 Juil 2022 - 20:31

@Winston Ackerman - Adriana Castillo


Il la taquine sur sa taille, et si elle répond à la provocation, il n’est pas en reste, puisqu’il relance encore la conversation.

« Et tout ce qui est grand est con, non ? »

Elle rit ouvertement.

« Parfaitement ! »

Elle ajoute, ne pouvant résister à la perche qu’il lui tend.

« Et puis, si c’est toi qui le dis, qui suis-je pour te contredire. »

Elle tente d’afficher un air angélique pour mieux faire passer sa pique, mais elle rit trop, et son air amusé la trahit rapidement.
La conversation devient plus sérieuse lorsqu’ils parlent de consommation d’alcool au travail, et Ade est intransigeante sur la question. Elle explique à Winston que c’est parce qu’elle doit être toujours en alerte, prête à risquer et sauver sa vie, ainsi que celle de son coéquipier. Une fois de plus, pourtant, l’interne semble prendre les choses à la légère, et préfère changer de sujet. Il évite tout ce qui semble sérieux, et le voici qui interroge la brunette.

« Et alors ? C’est aussi palpitant que dans les films d’arrêter les méchants ? »

Il a beau avoir changé de sujet, elle ne lui en veut pas, parce qu’elle n’a pas vraiment envie d’avoir de discussion sérieuse avec lui. Ils ne sont pas là pour ça, mais pour se détendre après le boulot, et il est inutile de partir dans des débats où chacun risquerait de camper sur sa position. Alors Adriana sourit à sa question, digne de celle d’un enfant de cinq ans qu’elle pourrait entendre lorsque ses collègues et elle vont faire de la prévention dans des établissements scolaires. Et elle décide d’adopter, elle aussi, le « comportement Winston » pour la soirée : ne rien prendre avec sérieux, s’amuser, se détendre, et rigoler. Alors la voilà qui adresse un clin d’œil à l’interne.

« C’est mieux encore ! L’adrénaline est intense. Et puis, le top du top, ce sont les menottes. »

Elle tâche de camoufler son rire en prenant une nouvelle gorgée de vodka, mais ne peut décemment pas garder son sérieux. Elle s’amuse bien trop pour cela, et peu importe qu’il y ait ou non un sous-entendu dans sa phrase.

Adriana a envie de danser, comme toujours d’ailleurs. Dès qu’elle entend de la musique, ses pieds se mettent à remuer, son corps à se déhancher. Alors elle interroge Winston sur ses capacités à l’accompagner, malgré sa jambe, et se sent rapidement honteuse de sa question. Elle ne voulait pas le rabaisser ou poser une question stupide, mais elle se sent particulièrement inculte, et franchement maladroite, sur ce sujet. Parce que Cameron a toujours refusé de la faire entrer dans son nouveau monde, alors que c’était elle, que c’était lui. Elle aurait pu l’aider. Elle aurait dû l’aider. Ils ne s’étaient peut-être jamais mariés, mais ils avaient été en couple pendant plus de quatre ans, et avaient ensemble un enfant. Ils étaient liés à vie, et ils se devaient d’être là l’un pour l’autre, dans les meilleurs comme dans les pires moments, qu’ils en aient fait le serment officiel ou non.
Adriana sent bien qu’elle a vexé Winston. Elle tente de rétropédaler, mais les mots ont été prononcés, le mal est fait, et elle n’a d’autre option que de s’excuser pour sa maladresse et ses préjugés.

« Il a besoin de temps. C’est pas facile de s’adapter. Mais en soit, y’a pas tant de choses que ça qui vont changer pour lui. »

Elle a envie de hurler qu’elle lui en a laissé, du temps, en vain. Elle a envie d’interroger l’interne, encore et encore, sur les conséquences de l’amputation, sur ce qu’il a fait pour apprendre à vivre avec, sur ce qui pourrait aider Cameron. Mais Winston n’est sans doute pas la personne la plus adaptée pour parler de son ex, alors qu’il est le chirurgien de ce dernier. Le moment non plus n’est pas forcément idéal, alors que le but de cette soirée était de se vider la tête, et d’adopter le « comportement Winston ». Alors, quand l’interne l’invite à danser, après un instant d’hésitation, elle le suit sur la piste de danse, trop heureuse de pouvoir se déhancher au rythme de la musique.
Elle s’abandonne, profite du son qui s’échappe des enceintes du bar, se laisse porter par la musique. Elle ne flanche pas quand Winston la défie, parce qu’elle est sûre d’elle, sur le coup : la danse, ça la connaît. Elle maîtrise plutôt pas mal, et visiblement, l’interne se débrouille également. Et elle trouve ça sexy, un homme qui sait danser. Alors elle oublie le reste, se concentre sur la musique, les mains de Winston sur sa peau, son corps contre son corps. Elle a soudain bien trop chaud quand la musique s’arrête et qu’ils se dévisagent, leur regard intense plongé dans celui de l’autre, restant trop longtemps ainsi, sans bouger. Elle décide de rompre le silence et de lui tendre du perche, afin de savoir sur quelle longueur d’onde il est, après cette danse endiablée.

« Chez moi. On peut y aller. »

Et il s’en saisit. Elle rougit légèrement alors qu’elle hoche la tête, et l’observe à regret se détacher d’elle alors qu’une nouvelle musique a déjà commencé. Il lui prend cependant la main et ce contact la fait frissonner malgré elle, alors qu’il la guide jusqu’à leur table.

« Pourquoi on finit toujours chez toi ou chez moi ? »

Un rire s’échappe des lèvres de la brunette, légèrement nerveux, alors qu’elle tente de retrouver l’insouciance des piques du début de soirée.

« Je dirais que c’est tout de même une amélioration : cette fois-ci, on n’y va pas pour fuir quelqu’un. »

Un homme qui aurait frappé Winston, ou un homme qu’ils auraient eux-mêmes frappé. La situation devrait être plus légère cette fois-ci, plus simple, et pourtant, le cerveau d’Adriana ne peut s’empêcher de signaler le danger. Pourquoi irait-elle chez Winston ? Ils ne sont pas amis, pas vraiment. Ils ont eu un ami en commun, Eduardo, et c’est finalement la seule chose qui les relie encore. S’il n’y avait pas eu Eduardo, ils n’auraient sans doute jamais sympathisé, ne se seraient sans doute jamais pris la tête au lycée, auraient poursuivi leur vie en ignorant l’autre. Et maintenant qu’Eduardo n’est plus là, toutes leurs rencontres, sauf celles-ci, ont été dues au hasard. Alors ont-ils des choses à partager ? Ont-ils des choses en commun ? Adriana s’assène une gifle mentale et force son cerveau à se mettre sur pause : le « comportement Winston », non ?

Les voilà qui déambulent dans les rues de Brisbane, direction l’appartement de l’interne.

« Je savais pas que t’avais fait de la danse. Ou que tu en fais ? »

Elle sourit.

« J’en ai fait, un petit peu. J’aime particulièrement les danses latines, qui me permettent de me rapprocher des origines de ma mère. Mais c’est surtout ma sœur qui pratique. »

Iris prenait toujours des cours, et elle était particulièrement douée. Adriana s’était contentée d’apprendre les bases et de se laisser porter par la musique pour le reste.

« Tu donnes des cours particuliers ? »

Elle laisse échapper un rire à la proposition.

« Tu te débrouilles pas mal, de ce que j’en ai vu. Et puis, j’ai un peu l’impression de me faire exploiter ce soir, entre le PV et les cours de danse … »

Elle le taquine encore, réussit à se détendre petit à petit pour retrouver la légèreté du début de soirée.

« Mais je dois bien avouer que quelques verres et quelques pas de danse sont un paiement plutôt agréable. »

Et alors qu’ils pénètrent dans l’appartement de Winston, la brunette laisse son regard redécouvrir les lieux, cherchant si quelque chose a pu changer depuis sa dernière visite.

« Et je dirais pas non à un verre supplémentaire, et à un peu de musique, si tu veux commencer le cours. »

Ou plutôt, elle ne dira pas non à se retrouver une nouvelle fois dans ses bras et à partager cette proximité qui les avait uni sur la piste de danse, au bar.



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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyDim 21 Aoû 2022 - 20:57



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-E- lle affiche des traits angélique, se voulant innocente. « Parfaitement ! Et puis, si c’est toi qui le dis, qui suis-je pour te contredire. » Tu lèves les yeux au ciel, ayant déjà anticipé sa réponse. La perche était trop évidente pour qu’elle ne soit pas saisie, alors aucune surprise ne s’inscrit sur tes traits. Elle se met à pouffer, fière de sa provocation. Tu souffles, un sourire en coin logé sur tes lèvres.
Elle t’adresse un clin d’œil, amusée face à ta question. « C’est mieux encore ! L’adrénaline est intense. Et puis, le top du top, ce sont les menottes. » La fin de sa phrase, tu ne t’y attendais pas. Les lèvres posées sur le verre, tu te retiens de ne pas recracher le whisky qui te brûlait le palais. Tu avales de travers la gorgée alors qu’un large sourire se dessine sur tes lèvres, expulsant un rire entrecoupé de quintes de toux. Tu ne lui connaissais pas cet humour. Elle se cache dans son verre, mais tu peux deviner un sourire mal camouflé aisément. « J’y pensais pas, mais tu marques un point. » tu parviens à formuler, la voix déraillant alors qu’elle tente de se remettre des brûlures de ton larynx.
« Je dirais que c’est tout de même une amélioration : cette fois-ci, on n’y va pas pour fuir quelqu’un. » Il fallait dire que toutes vos rencontres avaient une certaine base de violence. Se sauver mutuellement d’une situation compliquée, ça rapproche. Même s’il fallait avouer que c’était Adriana qui vous avait tiré des deux événements délicats. Toi, lorsqu’elle a eu des ennuis, tu t’étais juste contenté de simplement te glisser à ses côtés, sans vraiment t’interposer. C’était difficile pour toi de faire plus ou donner plus. Si elle s’était risquée à te venir en aide, tu n’es pas sûr qu’à sa place, tu aurais fait la même chose. Sans doute pas. Et simplement dévoiler ta présence lorsque l’ambiance était tendue, c’était déjà beaucoup pour toi. « Oh ça peut s’arranger ça. » Que tu ricanes, bien trop habitué aux soirées qui dérapent. Il paraît que jamais deux sans trois.

Vous sortez du bar, et vous marchez l’un à côté de l’autre, vos bras se frôlant à chaque pas. « J’en ai fait, un petit peu. J’aime particulièrement les danses latines, qui me permettent de me rapprocher des origines de ma mère. Mais c’est surtout ma sœur qui pratique. » Tu acquiesces, lui rendant le même sourire. « C’est le un petit peu des gens humbles? » Celui qui veut dire qu’elle a fait en réalité 15 ans de danse et qu’elle a gagné trois fois les championnats du monde? T’exagères sans aucun doute. Mais tu te veux flatteur, admiratif de ses mouvements. « Tu te débrouilles pas mal, de ce que j’en ai vu. Et puis, j’ai un peu l’impression de me faire exploiter ce soir, entre le PV et les cours de danse … » Elle commençait à avoir l’habitude de tes réflexions sournoises. Alors était ce évident que tu sautes sur l’occasion pour tordre ses dires, cherchant à la gêner une fois de plus? Est ce qu’elle ne commençait pas à s’accommoder de cette petite manie que tu avais de mettre mal à l’aise autrui? « J’ai comme l’impression que tu insinues que je suis un opportuniste. » Il fallait avouer que tu l’étais. Lorsque tu avais la possibilité de tirer quoi que ce soit d’autrui, tu n’hésitais pas. Et tu ne te voilais pas la face sur cet aspect de ta personnalité. Tu connaissais tes défauts. Mais les entendre d’une voix claire était autre chose. « Mais je dois bien avouer que quelques verres et quelques pas de danse sont un paiement plutôt agréable. » Vous montez les marches de ton immeuble et tu lui jettes un regard confiant. « J’ai de quoi alors. »  Tu lui ouvres la porte, la laisses passer pour refermer derrière toi. Comme à son habitude, Sony s’infiltre entre vos jambes, pour vous saluer d’un jappement. « Et je dirais pas non à un verre supplémentaire, et à un peu de musique, si tu veux commencer le cours. » Tu l’observes un instant silencieux, un sourire en coin collé sur ton visage. La tournure inattendue de la soirée se précise petit à petit, et tu commences à être de plus en plus confiant sur la finalité de cette nuit. Tu te diriges ensuite vers la cuisine, ouvre un placard pour en sortir une bouteille et deux verres. « Qu’est ce que tu veux comme musique? » Tu lui serres un verre de vodka, sors une autre bouteille pour remplir le tiens de whisky. Tu prends ensuite les pierres à whisky de ton congélateur pour les plonger dans vos verres. « Je t’ai mis des glaçons. La bouteille était pas au frais. » Tu lui tends son verre et sors ensuite ton téléphone de ta poche. Tu lances la musique demandée sur ton enceinte connectée, et lui tends de nouveau la main. Celle qui n’était pas occupée par ton verre. Dont tu bois une gorgée au passage, ne relâchant pas ton regard malicieux du sien. « Je t’écoute, prof. » Que tu lui lâches, presque provocateur. Tu l’approches de toi d’une légère impulsion, reprenant une proximité éphémère. Le contact était de nouveau électrique, et tu ne pensais pas qu’en sortant avec Adriana ce soir, tu te sortirais un instant Albane de la tête et que tu éloignerais la solitude quelques minutes. Peut être plus. Tu glisses ta main dans le creux de son dos, appréciant cet instant. Celui qui fait frissonner alors que rien ne s'était encore produit. Pourtant, plus les secondes passent, plus tu as de certitude quant au fait que tu ne termineras pas ta soirée seul.  





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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyJeu 1 Sep 2022 - 22:34

@Winston Ackerman - Adriana Castillo


Winston s’étouffe à moitié dans son whisky alors qu’Adriana déclame, taquine, que le meilleur, dans son boulot, ce sont les menottes. Il ne devait pas s’attendre à un tel sous-entendu, mais son rire résonne bientôt entre deux quintes de toux.

« J’y pensais pas, mais tu marques un point. »

Ade rougit légèrement en secouant la tête, dissimulant son air amusé derrière son verre. Cette soirée est décidément très surprenante, mais agréable. Elle ne s’attendait pas à être aussi détendue avec Winston, et à laisser son côté charmeur se dévoiler. Leur relation n’a jamais été faite de drague, et elle n’a jamais considéré l’interne comme un amant potentiel. Il est l’ami d’Eduardo, c’est tout. Il lui rappelle un passé malheureusement révolu, un passé dont elle ne se défera jamais. Et leurs rencontres, habituellement, ne sont pas provoquées, mais inopinées. Mais Adriana ne regrette en rien d’avoir accepté l’invitation de Winston, même s’il a derrière la tête l’envie d’utiliser d’un passe-droit policier.
La brunette rebondit sur les propos de l’interne, qui indique qu’ils finissent toujours chez l’un ou chez l’autre, précisant qu’il y a une nette amélioration : cette fois-ci, ils ne fuient personne. Cette fois-ci, personne à recoudre, aucune plaie à soigner. Et pourtant, leurs démons et les fantômes qui les accompagnent ne sont bien loin. Autour d’eux volent le souvenir d’Eduardo, l’acharnement au boulot, et les dettes de jeux, et chacun traîne son lot de casseroles.

« Oh ça peut s’arranger. »

Adriana laisse échapper un petit rire mais secoue obstinément de la tête.

« Absolument pas ! Si tu nous crées des ennuis, cette fois-ci, je te laisse te démerder avec ! »

Elle bluffe, bien évidemment. Elle ne le laissera jamais affronter seul ses problèmes. Elle est comme ça, Adriana, pleine d’empathie et de gentillesse, toujours prête à aider les autres et à se sacrifier. Alors si Winston devait, sur trajet entre le bar et son appartement, s’attirer des problèmes, ce dont elle ne doutait pas qu’il soit capable, elle resterait à ses côtés pour tenter de le sortir de là.
Sur le chemin du retour, alors qu’ils déambulent côte à côte dans les rues de Brisbane, l’interne interroge Adriana sur d’éventuels cours de danse qu’elle aurait pris.

« C’est le un petit peu des gens humbles ? »

Elle éclate de rire en secouant la tête.

« Pas du tout ! Si j’étais humble, je t’aurais avoué que c’était le résultat de centaine d’heures d’entrainement, de travail acharné. Là, je suis plus ou moins en train de t’avouer que c’est inné, alors … »

Elle rit à ses propres aveux et continue à le taquiner, affirmant se sentir exploiter ce soir, entre le PV et les cours de danse.

« J’ai comme l’impression que tu insinues que je suis un opportuniste. »

Elle hausse les épaules en souriant, tentant de prendre un air innocent. Elle regrette de ne plus pouvoir dissimuler son air gêné derrière un verre d’alcool, et est soulagée qu’ils soient arrivés chez Winston, ce qui lui évite de devoir répondre à cette remarque. Elle serait bien forcée d’avouer qu’il a tendance à vouloir tourner la situation à son avantage, et profiter de ce qu’autrui pourrait offrir, et s’entend déjà se dépatouiller pour trouver la meilleure tournure de phrase, celle qui ne serait pas offensante.
Une fois dans l’appartement, Adriana s’agenouille un instant pour caresser l’animal de compagnie de Winston, qui les accueille dès qu’ils ont franchi le seuil du domicile.

« Qu’est-ce que tu veux comme musique ? »

Elle réfléchit un instant, hausse les épaules.

« Une compilation des hits latinos ? Si tu veux continuer à t’entraîner. »

Il lui tend un verre de vodka et elle en boit une gorgée avant de le reposer pour se saisir de la main tendue par l’interne. Despacito emplit la pièce, un rythme emblématique, un incontournable, même plusieurs années après sa sortie. Un sourire illumine le visage de la brunette qui fredonne les premières paroles, se laissant emporter par cette musique qu’elle adore.

« Je t’écoute, prof. »

Winston glisse sa main dans le creux de son dos et rapproche Adriana de lui, effaçant les quelques centimètres qui les séparaient. Lorsque leurs corps se touchent à nouveau, un frisson parcourt la brunette, et elle se sent légèrement rougir. Elle attrape le verre de whisky qu’il tient dans son autre main et le pose sur le meuble à côté d’eux, glissant ensuite sa main dans la sienne. Ses yeux noisette se plongent dans ceux de Winston et elle toussote, légèrement gênée.

« Il faut que … commence par avancer ton pied droit, puis le gauche, et ensuite on reculera, le gauche puis le droit. »

Elle ne détourne pas un seul instant ses yeux de ceux de l’interne, concentrée sur les mouvements qu’il reproduit sur ses conseils.

« Ne regarde pas tes pieds. Et sois plus souple au niveau des genoux et du bassin. »

Elle reprend les bases, recommence du début, alors que Winston se débrouille déjà bien. Mais ce qui lui manquait, tout à l’heure, au bar, c’est sans doute un peu de fluidité, par manque d’entrainement. La jeune femme tente de se concentrer sur leurs pas de danse, d’occulter leur proximité. Mais leurs corps qui se touchent lui donnent chaud et, alors que son regard ne quitte pas celui de Winston, ses lèvres s’entrouvent, trahissant ses envies. Elle se mordille la lèvre inférieure en le remarquant, ses joues prenant à nouveau une teinte joliment rosée.




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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyDim 4 Sep 2022 - 22:37



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-E- lle rit et désapprouve d’un mouvement de tête. « Absolument pas ! Si tu nous crées des ennuis, cette fois-ci, je te laisse te démerder avec ! » Tu adoptes une mine boudeuse. Tu sauras te démerder, ce ne serait pas la première fois que tu t’attirerais des ennuis. Tu ne t’en dépêtrais pas toujours aisément et pas toujours indemne. T’aurais sans doute été en bien moins bon état si Adriana n’avait pas été là l’année dernière. Mais t’aurais survécu. Non? C’était pas grand chose, pas vrai? Tu t’en sortiras toujours, n’est ce pas? « Pas du tout ! Si j’étais humble, je t’aurais avoué que c’était le résultat de centaine d’heures d’entrainement, de travail acharné. Là, je suis plus ou moins en train de t’avouer que c’est inné, alors … » Tu lui lances un petit regard amusé et surpris à la fois, haussant les sourcils. Tu la juges quelques secondes, muet. « Ah pardon. J’avais pas remarqué que tu te la pétais, au temps pour moi. » Que tu ricanes, moqueur. Tu aimes tourner ce qu’elle te dit en dérision, la charrier au point où la moquerie devenait synonyme.

La musique commence à résonner entre les murs de ton appartement, ce qui ne doit sans doute pas ravir les voisins qui avaient l’habitude depuis quelques mois d’un certain calme. Elle se positionne face à toi, et tu l’attires contre toi. C’est qu’elle deviendrait écarlate Adriana. Elle s’empare de ton verre, le pose sur le meuble et plonge ses opales dans les tiennes. Ses pommettes sont rosies, vos doigts s’entrelacent. Tu soutiens son regard, empruntant les traits doux du séducteur. C’était une facette que tu n’avais encore jamais dévoilé face à Adriana. Parce que jamais tu n’avais voulu apprendre à la connaitre. C’était l’amie d’Ed, comme sa petite soeur, qui trainait trop souvent dans ses pattes. Et puis les années se sont écoulées, et il ne restait plus qu’un vent de nostalgie et de manque de ton ami qui vous balayait lorsque tu la croisais. Mais ce soir, des rapprochements physiques ont fait que vous aviez tous les deux très bien compris dans quoi vous vous engagiez. Enfin, c’est ce que tu supposes. La situation pourrait très vite devenir gênante en cas contraire, vu la façon dont tu la regardes. « Il faut que … commence par avancer ton pied droit, puis le gauche, et ensuite on reculera, le gauche puis le droit. » Elle, est gênée, ça se voit, ça s’entend. Pourtant, elle ne te lâche pas du regard. Toi, tu le lâches un instant pour vérifier que tu exécutes correctement ce qu’elle te conseille. « Ne regarde pas tes pieds. Et sois plus souple au niveau des genoux et du bassin. » Tu redresses tes opales pour les plonger de nouveau dans les siennes automatiquement. « Ok. » Que tu souffles simplement, évitant les paroles inutiles. Tu préfères te concentrer sur les gestes plutôt que sur les mots. Ce serait trop facile de gacher le moment avec une phrase maladroite. Et t’étais plutôt doué pour ça, alors tu anticipes. Tu suis ses pas, profitant de la proximité pour te rapprocher un peu plus d’elle. Et plus les secondes défilent, plus vos corps se touchent. La gêne disparait entièrement de ton coté, et sentir sa peau contre la tienne ne te fait qu’un peu plus frémir. Ce que t’aimait c’était ça, les quelques secondes avant que tout ne se concrétise. Cet instant où tu sais que tu vas l’embrasser, glisser tes mains sur son épiderme, mais que rien encore n’était concret. Ce moment où le coeur bat à tout rompre, où la peau frissonne à chaque contact. Lentement, tu cesses tes pas de danse pour finalement t’immobiliser, te contenant de glisser tes mains dans le creux du dos d’Adriana pour la serrer contre toi, et que simplement quelques centimètres ne vous séparent. Vos souffles s’entremêlent, tes yeux jonglent un instant entre ses lèvres et ses yeux avant de finalement déposer tes lippes sur les siennes avec douceur. Tu resserres ton étreinte, prolonges ton baiser avec un peu plus de passion. Lorsque vos lèvres se quittent, tu l’observes un instant, n’osant pas la brusquer. « Tu veux rester ce soir? » Tu lui demandes presque en chuchotant. T’as toujours cette image de la sage et l’innocente Adriana. Alors tu ne saurais pas dire si elle était du genre à passer dans ton lit le premier soir. C’est donc de façon complètement détournée que tu lui demandes, comme si elle était encore aussi fragile qu’à votre rencontre. Sauf qu’il y a peu, c’était elle qui s’était montrée forte face à un type louche. Mais ça, tu l’omettais complètement. Tu l’embrasses de nouveau, passant une main dans ses cheveux. Elle te plait, Adriana. Et ce soir, tu te sens bien avec elle. Sa compagnie est bien plus agréable que la solitude, à ressasser l’abandon de Reese et la traitrise d’Albane.





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Message(#)That is who we are ϟ Adriana EmptyMar 13 Sep 2022 - 21:43

@Winston Ackerman - Adriana Castillo


Winston complimente Adriana sur ses talents de danseuse, et la brunette se vante en riant. Elle avait toujours aimé la danse, et pris quelques cours. Elle aimait que son corps prenne le dessus, se laisse emporter par la musique lorsque les premiers accords résonnaient. Elle aimait cette sensation de lâcher prise, cette liberté.

« Ah pardon. J’avais pas remarqué que tu te la pétais, au temps pour moi. »

Elle rit aux taquineries de Winston, et se laisse guider jusqu’à son appartement. La musique se diffuse doucement, aux rythmes enivrants, et le cours que l’interne avait réclamé démarre bientôt. Winston et Adriana se rapprochent, leurs mains se touchent, et la brunette frissonne lorsque le jeune homme pose la sienne dans le creux de son dos. Elle n’avait jamais ressenti pour Winston, cette attirance qui la saisit maintenant. Il a toujours été l’ami agaçant d’Eduardo, celui qui voulait l’éloigner, qui refusait qu’elle les accompagne partout. Sans Eduardo, avaient-ils des choses en commun ? Ils n’avaient jamais été amis à l’époque du lycée, seul Eduardo les unissait. Que reste-t-il de ce lien à l’heure actuelle ?
Pour dissiper sa gêne, Adriana se concentre sur le cours que Winston lui a réclamé. Elle tente de lui expliquer les pas, mais ne lâche pas l’interne du regard. Il fait des efforts, elle le sent. Il se concentre sur ses gestes, et Adriana se concentre sur ses iris. Et lorsqu’il redresse la tête, et que ses yeux rencontrent à nouveau ceux de la brunette, elle rougit une nouvelle fois. Elle a chaud, soudain, et encore plus lorsqu’il profite de leur danse pour gommer les derniers centimètres qui séparaient leurs corps. Elle entrouvre la bouche, légèrement, comme pour y autoriser l’accès à Winston, alors qu’aucun baiser n’a encore été initié. Et pourtant. Et pourtant, la respiration de la brunette s’est déjà accélérée, et son cœur bat déjà la chamade. Il tambourine tellement fort dans sa cage thoracique qu’elle pourrait croire que Winston l’entend, malgré la musique qui emplit toujours l’atmosphère.
Soudain, il s’arrête de danser, et elle cesse elle aussi de se déhancher. Elle est persuadée qu’ils n’étaient de toute façon plus en rythme depuis longtemps. Elle, n’était plus concentrée sur la musique, mais sur les mains de Winston contre sa peau. Et lorsqu’il s’approche pour déposer ses lèvres sur les siennes, elle se hisse sur la pointe des pieds pour gommer les derniers centimètres qui les séparaient.
Le baiser est doux, d’abord hésitant, puis plus passionné. Il est chaud, il est parfait.

« Tu veux rester ce soir ? »

Adriana déglutit difficilement, hésitant un instant : oui, elle en a envie. Mais est-ce une bonne idée ? Est-ce raisonnable ? Les questions et les doutes l’assaillent. Mais elle décide de mettre son cerveau sur pause et hoche simplement la tête pour signifier son accord. Puis elle penche légèrement son visage pour accueillir à nouveau les lèvres de Winston. Elle se laisse emporter par la passion, laisse ses mains parcourir le corps de l’interne, passer sous son haut pour sentir la chaleur de sa peau.

Le lendemain matin, Adriana se réveille tôt. Ses paupières papillonnent, s’habituant au soleil qui filtre à travers la fenêtre. Elle est un instant désorientée, ne reconnaissant pas de suite la chambre de Winston. Après tout, elle n’y est venue qu’à une seule reprise, quand elle surveillait son état après qu’il se soit fait casser la figure par un type louche. Elle se lève discrètement, part à la recherche de ses vêtements éparpillés entre la chambre et le salon et se rhabille rapidement. Elle prépare ensuite du café, puis revient dans la chambre de Winston, posant une tasse fumante sur la table de nuit.

« Bonjour. »

Elle rougit légèrement, se mordillant la lèvre inférieure, s’asseyant sur le lit à côté de lui. Elle est gênée, ne sait ni quoi dire, ni quoi faire. Elle ne sait pas ce que Winston attend d’elle, ce qu’il espère, ce dont il a envie. Elle finit par se lever en souriant, mal à l’aise.

« Hum, je dois aller bosser. On … on se rappelle ? Enfin … si tu as envie, moi je … hum … je veux bien. »

Après un petit signe de la main, elle met les voiles, quittant l’appartement de l’interne au pas de course.



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