| (penisy #13) the sweetest memories |
| ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Sam 14 Mai 2022 - 15:59 | |
| the sweetest memories Tu appréhendais le moment où ton regard serait emmené à croiser celui de Lucy et pourtant, tu savais que tu avais pris la bonne décision. Tu avais du mal à prendre ton mal en patience alors que tu tentais de rester aussi discrète que possible dans l’aire d’arrivée de l’aéroport. La dernière chose dont tu avais besoin c’est que l’on te remarque et que l’on prenne des photos de toi en train d’accueillir l’ex-fiancée et le fils de ton amoureux. Tu ne souhaitais pas que Jude devienne un sujet de conversation dans les journaux à potins, tu avais donc tout mis en œuvre pour paraître aussi incognito que possible, allant jusqu’à garder tes lunettes soleil sur ton nez à l’intérieur. Les gens semblaient de toute façon bien plus intéressées par ton ventre qui était plus gros que jamais, le troisième trimestre désormais bel et bien commencé. Tu voyais enfin le bout du tunnel de cette grossesse et si tu étais d’une part soulagée de te défaire de tous tes maux encore bien présents et excitée de rencontrer cette petite fille qui ne cessait de te faire savoir sa présence jour et nuit, tu étais terrifiée de la suite. De l’accouchement et puis de ces premiers jours, semaines, mois même avec ce bébé qui serait entièrement dépendant d’Isaac et toi.
Tu n’as pourtant pas le temps de te perdre dans tous tes doutes et toutes tes peurs quand tu remarques une petite tête blonde qui se met à courir dans ta direction. « Penny! » qu’il s’exclame et si normalement tu serais ennuyée par l’annonce criarde de ta présence à tous les gens autour, tu fonds complètement devant Jude qui tend les bras pour que tu le prennes. « Fais attention Jude, tu sais que Penny doit se ménager. » La voix de Lucy vous rappelle à l’ordre tous les deux alors que tu installes le garçonnet sur ton ventre aussi confortablement que possible. Tu lèves les yeux vers la jeune femme et si ça ne te vient pas aussi naturellement qu’avant, tu fais tout de même de ton mieux pour lui offrir ton sourire le plus amical possible. « Merci de l’avoir emmené. C’est de plus en plus compliqué pour moi, de voyager. » Tu pouvais encore le faire jusqu’à 36 semaines selon ton médecin, mais le confort n’existant plus, tu essayais d’évite autant que possible. Surtout que quand il était question d’aller chercher Jude, il fallait prévoir deux vols plutôt qu’un seul. « C’est pas un problème. Je sais qu’Isaac sera content de le voir. » Oui, c’est bien pour ça que tu avais pris sur toi de contacter son ex-fiancée pour organiser cette surprise dans le dos de ton amoureux. Jude ne devait revenir à Brisbane que dans une semaine, mais tu avais demandé à Lucy s’il était possible de devancer le voyage pour que Jude puisse être présent pour l’anniversaire d’Isaac. Ton amoureux avait manqué beaucoup trop de premières fois avec son fils pour que tu autorises qu’il en manque davantage, chose à laquelle n’avait pas du tout contester à ton plus grand soulagement.
Le trajet jusqu’à la maison est agrémenté de toutes sortes de questions et de commentaires de la part de Jude qui s’étonne encore à chaque vol qu’il fait entre Melbourne et Brisbane. Tu n’as pas le moindre doute qu’il fait fondre toutes les hôtesses de l’air, ainsi que la grande majorité des passagers avec ces petits airs angéliques et ces remarques toujours bienveillantes. Même sans avoir été présent dans sa vie pendant trois ans, tu vois tellement d’Isaac en Jude et tu sais déjà que le petit garçon deviendra un homme empathique, curieux et attentionné comme peut l’être son père. « Qu’est-ce qu’on célèbre aujourd’hui Jude? » Tu jettes un coup d’œil dans le rétroviseur où tu peux apercevoir les jambes du petit garçon qui s’agitent contre son siège. « L’anniversaire de papa! » qu’il s’exclame, tout sourire, ce qui ne manque pas de te faire fondre. C’est le premier anniversaire d’Isaac que tu partages avec lui, et cette période de l’année souligne aussi votre premier rendez-vous qui a eu lieu il y a déjà presque un an de ça. Un an depuis qu’il est dans ta vie. Sans aucun doute l’année la plus rocambolesque, mais surtout la plus belle de toute ton existence. La voiture d’Isaac est déjà dans l’entrée quand tu arrives. Tu détaches Jude de son siège et le laisse marcher jusqu’à la porte alors que tu attrapes son sac. Tu ouvres la porte et fait signe au garçon de rester silencieux. « Isy? C’est moi. » tu demandes d’une voix forte pour qu’il puisse t’entendre partout dans la maison. « Ferme les yeux, j’ai une surprise pour toi! » Tu entends des pas qui se rapprochent et Jude retient un rire, main sur la bouche alors que la silhouette d’Isaac se forme finalement sous vos regards excités. Tu pousses légèrement le petit blond vers son père et il crie « Papaaaaaa! » en courant vers lui, les bras tendus bien haut pour faire une accolade bien méritée à Isaac. « Joyeux anniversaire mon amour. » tu t’approches à ton tour et viens poser tes lèvres sur la joue d’Isaac avant de dériver vers celle de Jude, ce qui ne manque pas de lui arracher un fou rire. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mer 18 Mai 2022 - 2:38 | |
| Tes sentiments avaient toujours tendu vers le mitigé concernant ton anniversaire. Si lorsque tu étais enfant puis adolescent tu attendais avec impatience les grands nombres t'octroyant davantage de libertés, tu ressentais toujours une certaine appréhension quant aux célébrations motivées par ce compteur d'années qui augmente régulièrement. Gamin, tu craignais que ta fête d'anniversaire soit barbante à mourir et que tes camarades en conservent un désagréable souvenir. Adolescent, tu nourrissais cette pression de ne pas savoir t'amuser comme tes pairs l'attendaient de toi. Ca avait fini par être un soulagement de passer aux festivités en tout petit comité, bien que ton jour de naissance n'était pas quelque chose que tu criais non plus sur tous les toits. Souvent, ton entourage apprenait - ou se remémorait - que tu vieillissais officiellement d'une année par inadvertance lors du treize mai.
Penny avait bien mémorisé la date toutefois, comme tu te doutais qu'elle le ferait considérant son altruisme et son attention généreuse. T'extraire des bras de Morphée auprès de ta petite amie constituait déjà un trésor à part entière dont tu étais reconnaissant chaque jour que Dieu faisait, mais l'entendre te souhaiter ton anniversaire en déposant un baiser sur ta peau avait eu de quoi prodiguer une nouvelle teinte à ton sourire. Tu l'avais chèrement enlacée contre toi, lui rendant un baiser amoureux, avant de la remercier chaleureusement. Une part de toi regrettait de devoir aller travailler, favorisant assurément passer davantage de la journée auprès de la femme que tu aimais, mais le devoir t'appelait et les jours de congé ainsi que l'apport financier que tes heures de labeur à l'hôpital t'apportaient ne seraient pas de trop à l'arrivée du bébé. Ta main glissait doucement sur le ventre désormais proéminent de ta petite amie, caressant l'épiderme derrière laquelle grandissait chaque jour votre fille. Ton cœur se grossissait immanquablement de songer que d'ici quelques semaines, votre enfant viendrait au monde - et il s'affolait toujours un peu lorsqu'elle donnait un petit coup ou gesticulait contre ta paume. Bientôt, vous découvrirez son minois en réel et cesserez de vous tenter de deviner ses traits par les clichés d'échographie précieusement conservés. Vous la tiendrez dans vos bras et l'accompagnerez pour toutes - du moins, autant que possible - ces merveilleuses premières fois de son cheminement sur votre planète. Tu avais hâte d'endosser ce rôle de parent auprès de ton amoureuse, tu trépignais d'impatience d'accueillir ce nouveau membre de votre famille à laquelle tu ne changerais absolument rien, tout comme votre histoire. Tu t'intéressais à comment Penny avait dormi et comment elle se sentait avant de proposer de lui préparer quelque chose pour le petit-déjeuner - qui tu l'espérais ne lui provoquerait pas de haut-le-cœur. Lorsque l'heure de devoir prendre la route s'amorça, tu déposas un nouveau baiser sur les lèvres de l'actrice puis sur son ventre, souhaitant une bonne journée aux deux femmes de ta vie.
Tu n'avais pas à te plaindre de ta journée de travail. Le rythme avait été soutenu mais pas non plus débordant, autorisant ici et là quelques moments de pause. Certains de tes collègues, devenus amis au fil des gardes, t'avaient surpris avec un petit cadeau qui t'avait touché et d'autres qui découvraient la fête avaient spontanément articulé de bons vœux sincères. L'ambiance t'avait paru bon enfant dans l'office infirmier, tranchant avec l'atmosphère tendue des box et salles d'attente. Lorsque tu rejoignais le #17 Toowong, tu remarquais que la voiture de Penny n'était plus devant la maisonnée. Tu soupçonnais qu'elle était partie faire un tour ou une course et entrais chez toi pour retrouver un Azraël se lamentant de ne pouvoir aller vagabonder à l'extérieur. « Oui mais la dernière fois je me suis fait un sang d'encre parce que tu étais resté chez la voisine. Comment je fais pour te faire comprendre que je veux que tu rentres avant que la nuit tombe, moi ? » Je soupirais à l'adresse du félin qui me considérait de ses yeux espiègles. Je levais les yeux au Ciel avant de le laisser filer par la porte de derrière. « Bon d'accord, je te donne une dernière chance. Mais tu rentres pas tard ! » Je lançais comme si je possédais quelconque autorité sur la bête qui partait à vive allure. Je refermais la porte, aussi exaspéré par ma conciliance que par l'attitude de l'animal puis percevais la voix de ma petite amie : « Isy? C’est moi. » Je me retournais en direction de l'entrée. « Ferme les yeux, j’ai une surprise pour toi! » Je ne pus m'empêcher de laisser filer un rire. « Tu me gâtes beaucoup trop, » je commentais, songeant aux messages précieux que m'avaient envoyés Penny dans la journée qui m'avaient irrémédiablement fait chaud au cœur et gravé un sourire sur mes lippes. J'obéissais en fermant les yeux, apposant de plus une main sur mes paupières pour être certain de ne pas tricher. Je m'approchais à pas prudents vers l'entrée. « Papaaaaaa! » Je libérais ma vue, mes pupilles passèrent rapidement de mon amoureuse à mon fils. L'éclat de bonheur mêlé à une indéniable surprise logé dans mes yeux ricochait sur mon sourire en toute éloquence alors que l'enfant se heurtait doucement contre mes jambes dans sa précipitation, riant et levant les bras dans ma direction. « Oh mon grand, » je soufflais en étreignant tendrement le garçonnet avant de le prendre dans mes bras, caressant doucement sa nuque alors qu'il enroulait ses bras autour de mon cou. « Ca c'est une sacrée belle surprise. Je ne pensais pas que tu étais si cachottier, dit donc, petit malin, » je taquinais en déposant plusieurs baisers sur sa joue dans un bruit vorace pour le faire rire. Je portais ensuite mon attention sur Penny, mon regard brillant de reconnaissance. « Joyeux anniversaire mon amour, » me souhaita-t-elle avant de baiser ma joue et celle de Jude qui partit dans un fou rire communicatif. « Joyeux anniversaire Papa ! » répéta le petit, posant ses mains sur mes épaules pour croiser mon regard. « Merci beaucoup vous deux. La surprise est réussie. Quel beau cadeau, » je commentais avec franchise et émotion avant de déposer délicatement mon fils au sol. « Je peux aller voir ma chambre ? » questionna Jude avec engouement, prêt à courir pour découvrir les nouvelles touches que nous avions pu apporter à sa pièce désignée. Depuis quelques mois, les travaux avaient bon train dans la chambre attribuée à Jude ainsi que celle dédiée au bébé et le futur frère s'émerveillait et s'amusait toujours d'énumérer toutes les nouveautés depuis sa dernière visite. « Oui, tu peux, mais fais attention dans les escaliers, » je prononçais, autorisant le démarrage d'une autre fusée qui se pressa vers les dits escaliers avant de gagner en prudence pour monter les marches en se tendant solidement à la rampe. Je me concentrais entièrement sur Penny, les mots me manquant pour décrire ma gratitude sur l'organisation de la venue de Jude anticipée qu'elle avait dû orchestrer et que je conjecturais ne devait pas avoir été des plus dérisoires. « Merci beaucoup ma chérie, » je répétais, l'étreignant amoureusement. Mon coeur me semblait avoir doublé de volume d'amour et de bonheur. « Je m'attendais pas du tout à ça, » j'avouais en riant légèrement, une partie de moi ayant encore du mal à réaliser que l'enfant était dans la maison, bien qu'entendre ses pas à l'étage le rappelait aisément. « J'espère que ça a pas été trop compliqué, » je redoutais. Je l'admirais quelques secondes, mon latin envolé, avant de poser amoureusement mes lèvres sur les siennes et caressais tendrement sa joue de mes doigts. « T'es parfaite. Je t'aime tellement. » Tu te considérais détenir une chance inouïe d'avoir Penny à tes côtés. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Ven 3 Juin 2022 - 14:25 | |
| the sweetest memories Ton attention est portée sur Jude, et Jude seulement. Du moins, c’est ce que tu ne cesses de te répéter dans ta tête, pour éviter de regarder Lucy trop longtemps, pour ne pas avoir à remarquer les cernes sous ses yeux et les traces d’une tristesse que tu n’avais jamais remarqué sur son portrait par le passé. Tu n’es pas là pour elle, tu es là pour Jude. Et tu es là pour Isaac. Parce qu’il mérite de pouvoir passer son anniversaire en compagnie de son fils, même si c’est bien trop tard pour une première fois. Parce qu’il mérite de rattraper le temps qui lui a été volé par la Ersley pendant trois ans. Le ressentiment que tu ressens pour la brune n’a rien de bien surprenant, mais ce qui te prend par surprise toutefois, c’est l’inquiétude qui se fait malgré toi une place dans un coin de ton esprit, alors qu’elle n’a pas la même prestance qu’elle a toujours eu avec toi par le passé. Certes, du temps où vous étiez amies, elle n’était qu’une maman parmi tant d’autres et tu n’étais qu’une fille du village qui avait toujours habité dans le coin. Il n’y avait pas Isaac pour vous relier étroitement l’une à l’autre, il n’y avait pas tous ces bagages qui prenaient désormais toute la place. Non, tu ne pouvais pas t’imaginer que les choses soient comme avant, ce n’est pas ce que tu souhaitais non plus. Mais il y avait quelque chose qui t’avait achalé, dans la manière qu’elle agissait, dans sa façon d’être tout simplement et si tu cherchais désespérément à te défaire de cette impression, à la tasser dans un recoin oublié de ton subconscient, tu n’avais pas pu t’en défaire complètement pendant que tu conduisais de l’aéroport jusqu’à votre domicile, là où tu espérais pouvoir surprendre Isaac. C’est tout ce qui compte dès la seconde où tu gares la voiture devant la maison, dès que tu détaches Jude de son siège, dès que tu mets un pied dans l’entrée, appelant son prénom dès que la porte se referme derrière vous.
« Tu me gâtes beaucoup trop. » Jude retient un rire et tu lui fais signe de rester silencieux encore quelques secondes alors qu’Isaac s’aventure dans l’entrée, ses mains couvrant ses yeux. Incapable d’attendre une seconde de plus, Jude se précipite dans les bras de son père, et le bonheur qui apparaît sur le visage de ton amoureux valait bien la rencontre malaisante avec Lucy. « Oh mon grand. » Tu regardes l’échange se faire avec un regard attendri, les bras de Jude venant rapidement s’enrouler autour de la nuque de son père. « Ça s’est une sacrée belle surprise. Je ne pensais pas que tu étais si cachottier. » « C’était l’idée de Penny. » qu’il dit en te pointant et tu fais mine d’être surprise avant de secouer la tête à la négative. « On a tout préparé ensemble. » que tu admets plutôt d’une voix chantante, ce à quoi Jude décide finalement d’acquiescer alors que tu t’approches de ton amoureux pour lui offrir un baiser sur sa joue. « Joyeux anniversaire Papa! » « Merci beaucoup vous deux. La surprise est réussie. Quel beau cadeau. » Un sourire de fierté vient habiller les lèvres du garçon et tu viens lui faire un high five auquel il répond avec grande énergie. Le voyage ne semble pas l’avoir épuisé du tout, bien au contraire. Il se met déjà à bouger dans les bras de son père, sans doute heureux d’enfin avoir de l’espace pour bouger et courir à sa guise. « Je peux aller voir ma chambre? » Un sourire s’installe sur tes lèvres à l’entendre. Ce n’est pas la première fois que le garçon vient vous rendre visite à Brisbane, mais tu es constamment épatée par la vitesse à laquelle il semble s’adapter à sa nouvelle réalité. Tu avais peur qu’il ne se sente jamais chez lui dans votre maison, peur qu’il est peur de laisser sa maman pendant plusieurs jours à la fois, peur de ne pas savoir t’y prendre avec lui, mais tout se passait relativement bien depuis que vous aviez débuté les visites ici et tu te doutais bien que tout le temps que vous aviez passé à Torquay pendant les premiers mois de l’année avait grandement contribué à cette réussite. « Oui, tu peux, mais fais attention dans les escaliers. » Vos regards suivent Jude qui s’empresse de se rendre à l’escalier, auquel il s’accroche avec prudence alors qu’il gagne peu à peu du terrain avant de finalement se rendre à l’étage et de disparaître dans l’espace qui lui est désormais consacré, dans la pièce juste à côté de la chambre toujours inhabitée de sa petite sœur à venir.
« Merci beaucoup ma chérie. » Ton attention se reporte entièrement vers ton amoureux qui t’enlace et tu poses doucement ta tête contre son torse alors que ses mains viennent se placer naturellement contre ton ventre lourdement arrondi désormais, l’arrivée de votre fille se comptant en quelques semaines seulement. « Je m’attendais pas du tout à ça. » « J’avais pas envie que tu passes encore à côté d’une première fois avec Jude. » que tu lui avoues dans un murmure, échappant un long soupir de soulagement, heureuse de le savoir aussi comblé pour cette journée qui, tu en étais consciente, avait son lot d’émotions compliquées et contradictoires pour ton amoureux. « Tu mérites d’être entourée de ta famille aujourd’hui. » Mais pas seulement qu’aujourd’hui et ça te rendait toujours un peu triste de réaliser que même dans le meilleur des cas, Isaac serait contraint de passer seulement cinquante pourcents de son temps avec son fils. « J’espère que ça a pas été trop compliqué. » Tu fais signe que non de la tête. « Non, pas du tout. Lucy a été vraiment conciliante sur le coup, elle a même fait le voyage jusqu’ici puisqu’elle sait que c’est compliqué pour moi de prendre l’avion en ce moment. » Compliqué et pas franchement recommandé, vu que tu avais passé les 32 semaines de grossesse. « Je crois qu’elle va rester en ville pendant que Jude est ici. Elle m’a dit qu’elle allait visiter sa sœur. » que tu lui relates, ne voulant pas mettre trop l’emphase sur la jeune femme, mais souhaitant tout de même lui relayer toutes informations pouvant être pertinentes, en cas de problème. « Tout se passe bien avec elle? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander, taisant encore pour l’instant cette impression étrange que Lucy t’avait laissé une heure plus tôt à l’aéroport. Bien décidée à ne pas laisser Lucy voler la vedette de ton amoureux en cette journée spéciale toutefois, tu te retournes et viens passer tes bras autour de son cou – ou du moins, autant que possible vu la restriction imposée par ton ventre – et tu plonges ton regard dans celui d’Isaac. « T’es parfaite. Je t’aime tellement. » Tu viens glisser une main sur sa joue. « Je tenais vraiment à ce que ta journée soit parfaite. » que tu souffles pour toute réponse, avant de prendre sa main et de le guider vers la cuisine. « Je me suis dit que ce soir on pouvait sortir tous les trois au restaurant de ton choix et qu’une fois le petit endormi, on pourrait en profiter pour manger autant de gâteau que l’on veut et profiter de nos derniers moments, juste tous les deux. » Parce que bientôt, ce serait impossible de le faire, quand votre fille serait là pour bien animer vos journées et vos nuits, en plus de Jude qui lui aussi chercherait sans doute à garder sa place nouvellement trouvée au sein de votre unité familiale des plus atypiques. « À moins que tu préfères faire autre chose. Aujourd’hui, c’est toi qui décides. » Au stade actuel de ta grossesse, tes options étaient limitées, mais tu étais prête à faire tout et n’importe quoi simplement pour le rendre heureux. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Jeu 23 Juin 2022 - 19:12 | |
| Cette journée d’anniversaire se déroulait sous les meilleurs hospices, tant que tu te surprenais à te demander si tu n’étais pas en vérité profondément endormi, une sensation qui te happait assez régulièrement dès que tu prenais le temps d’analyser dans son entier le cours de ta vie et que tu ne pouvais t’empêcher d’en être purement heureux, malgré les tourmentes, les imprévus, la tension et l’inconnu qui demeuraient de fidèles protagonistes. Tu parvenais de mieux en mieux à relativiser dans les épreuves, même si plusieurs couleuvres avaient dû être durement et amèrement avalées, majoritairement concernant la décision de Lucy de t’évincer de la vie de votre fils pendant plus de trois ans. Tu ne pensais pas être un jour en mesure d’apaiser la rancune que tu vouais à l’attention de ton ex, tu lui en voulais ardemment d’avoir agi d’une façon si arbitraire qui vous avait privé Jude et toi l’un de l’autre. Tu étais courroucé que la vie du petit garçon soit chamboulée par ton arrivée inopinée mais que tu refusais de réprimer car tu désirais catégoriquement faire partie de sa vie, quand bien même Penny et toi fassiez tous les compromis possibles pour faciliter ce changement dans son histoire. Tu étais blessé de toutes ces idées noires qu’elle instaurait pernicieusement dans ton esprit car tu ne cessais de vouloir comprendre son geste, tu ambitionnais assimiler quels arguments avais-tu pu bien lui offrir pour qu’elle juge plus judicieux que son fils grandisse sans un père qui ne demandait qu’à l’aimer.
Tu t’efforçais de mettre le tout soigneusement de côté, sans l’effacer pour autant, pour te concentrer sur les actions qui pouvaient être menées et surtout, chaque silver lining se présentant. Tu mesurais toute la chance que tu avais d’avoir Penny à tes côtés et d’être le père de Jude et dans quelques petites semaines de votre petite fille, trois personnes que tu aimais inconditionnellement. Tu comptais tous ces blessings qui étaient bien présents dans votre vie même si celle-ci se voulait excessivement houleuse et pouvait dérouter très aisément. Lorsque ton amoureuse t’annonce une nouvelle surprise en rejoignant votre domicile, tu ne peux pas t’empêcher de commenter qu’elle te gâte beaucoup trop, cette journée ayant définitivement atteint des sommets de félicité.
La surprise en question te procure une dose brute de bonheur lorsque tu reconnais la voix de ton fils qui réduit promptement la distance entre vous deux. Tu le hisses dans tes bras, déposes multiples baisers sur sa joue tout en caressant doucement sa nuque. Chaque séparation te serrait indéniablement le cœur, comme chaque retrouvaille le gonflait d’une joie magistrale. Tu taquines l’enfant en disant que tu ne le pensais pas si cachottier et Jude adresse la responsabilité à Penny en la pointant ; la jeune femme hoche la tête en signe de dénégation, feignant l’étonnement et leur complicité te fait rire. « On a tout préparé ensemble. » « Quel beau travail d’équipe, » tu qualifies avant de recevoir les bons vœux de Jude et que tu t’annonces reconnaissant pour cette très belle surprise.
Jude vous quitte pour investiguer sa chambre et sans nul doute celle de sa future cadette. Tu augures que lorsqu’il redescendra pour vous rejoindre, il vous relatera toutes les évolutions dans les deux pièces qu’il aura notées depuis son précédent séjour à Brisbane. Tu enlaces amoureusement ta petite amie tout en la remerciant sincèrement pour cette organisation que tu n’avais absolument pas soupçonnée. « J’avais pas envie que tu passes encore à côté d’une première fois avec Jude. Tu mérites d’être entourée de ta famille aujourd’hui. » Ton sourire est criant de gratitude et tu déposes un amoureux baiser sur les lèvres de Penny. Ton cœur battait pour elle pour des tonnes de raisons, et tu admirais, entre beaucoup autres, sans cesse toute l’empathie et la bienveillance qu’elle déployait généreusement pour le bien-être des gens qui l’entouraient. Tu te doutais que cette organisation ne s’était pas finalisée en un claquement de doigt, qu’elle avait dû requérir probablement un certain nombre d’efforts, et tu espérais que ça n’avait pas été trop contraignant pour la future maman. « Non, pas du tout. Lucy a été vraiment conciliante sur le coup, elle a même fait le voyage jusqu’ici puisqu’elle sait que c’est compliqué pour moi de prendre l’avion en ce moment. Je crois qu’elle va rester en ville pendant que Jude est ici. Elle m’a dit qu’elle allait visiter sa sœur. » L’intrigue se lit brièvement sur ton portrait. Tu ne peux t’empêcher de te demander pourquoi Lucy restait à Brisbane. Certes, aux dernières nouvelles, les deux sœurs s’appréciaient, mais tu doutais que ton ex soit en ville exclusivement pour passer du temps avec son aînée. Dans tous les cas, ça ne te regardait pas, mais tu ne pouvais t’empêcher de nourrir des soupçons quant à l’attitude de la Ersley. « Tout se passe bien avec elle? » Penny te demande et tu as l’impression que Lucy a laissé aussi une sensation d’énigme chez ta petite amie. « Je sais pas trop, » tu avoues, sourcils légèrement froncés dans l’interrogation. « Elle t’avait l’air correct à l’aéroport ? » Tu questionnes curieusement, avant de hausser les épaules. « C’est peut-être parce que je me méfie beaucoup d’elle, mais la dernière fois que je lui ai parlée je l’ai trouvée assez étrange. Comme si elle était beaucoup dans ses pensées, » tu révèles. Ca ne t’avait pas tant interpellé sur le coup car il n’est après tout pas si anodin d’être tracassé de temps à autres par des aléas de la vie et tu t’étais dit alors que l’appel était juste tombé au mauvais moment. Peut-être te faisais-tu simplement des idées, peut-être qu’il s’agissait juste d’une mauvaise passe ou de ton imagination. Mais ton expérience t’avait aussi appris qu’une Lucy perdue dans sa tête ne prévoyait rien qui vaille. « Enfin, tout se passe bien pour Jude, » et le bien-être du garçonnet était ta priorité dans la relation que tu entretenais avec Lucy. Tu voulais aussi que sa mère aille bien, bien évidemment, surtout qu’elle était la personne de laquelle il était le plus proche. Tu étais par ailleurs soulagé que ton ex ne se soit pas fortement opposée à ta prise de position en tant que père dans la vie de l’enfant. De plus, aujourd’hui, elle avait accepté de faire un encart à votre calendrier tout en effectuant le déplacement de Torquay pour que ton fils séjourne avec vous plus tôt que prévu et avec facilité, ce que tu appréciais de sa part. Tu étais si terrifié à l’idée que Lucy disparaisse de nouveau avec ton fils que peut-être que tu te montais la tête tout seul pour rien, surtout que la jeune femme avait démontré être de très bonne volonté depuis janvier et n’avait pas émis de geste notable pour amoindrir tes moments avec Jude ni te repousser, même quand tu avais entamé les démarches très rapidement pour notamment reconnaître ton fils aux yeux de la loi.
Tu chasses Lucy de tes pensées en sentant les bras de Penny se nouer autour de ton cou, son ventre proéminent se pressant légèrement contre ton torse. Tu souris avec tendresse, plongeant ton regard dans l’océan de celui de la femme que tu aimes, caressant délicatement sa peau. « T’es parfaite. Je t’aime tellement. » Et les mots te semblent faibles, mais tu ne changerais absolument rien à votre duo – même duo et demi présentement. « Je tenais vraiment à ce que ta journée soit parfaite. » « C’est réussi. Tout est parfait. » Tu assures, pressant de nouveau doucement tes lèvres sur celles de ta petite amie. Penny saisit ta main et te conduit vers la cuisine. « Je me suis dit que ce soir on pouvait sortir tous les trois au restaurant de ton choix et qu’une fois le petit endormi, on pourrait en profiter pour manger autant de gâteau que l’on veut et profiter de nos derniers moments, juste tous les deux. » Ton sourire est large, conquis par ce plan et amusé par sa finalité. « À moins que tu préfères faire autre chose. Aujourd’hui, c’est toi qui décides. » Tu hausses les sourcils, joueur. « Je vois que tu joues sur l’audace pour me laisser aux commandes, comme ça, » tu plaisantes avant de prendre place sur une des chaises du comptoir à côté d’elle. « J’adore ton plan, je vote pour, » tu avoues, réfléchissant au restaurant où vous pourriez vous rendre. « Peut-être qu’on pourrait aller au restaurant chinois où on s’est rendu l’autre jour ? » Tu proposais. Avec le buffet à volonté offrant un large choix de mets divers, tu étais confiant que chacun pourrait y trouver son compte. Puis Jude serait sans doute émerveillé de pouvoir choisir parmi une multitude de plats et desserts que vous n’aviez pas toujours l’habitude de manger à la maison.
En guise de dessert, Jude a choisi une glace à la vanille et au chocolat dont tu estimes qu’une bonne partie a terminé sa course sur ses joues et son t-shirt. Rassasié mais encore excité par la dose de sucre, le petit joue dans votre jardin, éclairé de quelques guirlandes et modules décoratifs solaires. Un petit feu crépite, entouré du mobilier de jardin que vous avez installé et que l’automne ne vous a pas encore motivé à ranger. Quelques plaids et coussins les rendent confortables, quelques jouets de Jude sont déjà éparpillés autour de vous. « On pourra peut-être faire griller des guimauves dessus, demain, » tu soumets à Penny en désignant le foyer. « Avec l’option de les enrober de chocolat » tu ajoutes avec malice, n’oubliant pas cet aliment phare. Tu n’as pas non plus perdu entièrement de vue l’optique des parts de gâteau pour ce soir quand Jude aura rejoint Morphée. Tu reportes ton attention sur l’enfant qui s’amuse à faire rouler ses petites voitures sur toutes les plateformes croisant sa route. « Quand je nous regarde, je ne peux pas m’empêcher de penser à quel point on ne peut jamais prévoir totalement la vie, » tu confies, songeur, à Penny. « Parfois on dirait qu’on l’a sous contrôle, ou qu’elle sera toujours sensiblement la même rengaine, à quelques éléments près. Puis le long fleuve tranquille s’agite tout d’un coup, avec éventuellement plein d’événements qui surviennent simultanément, comme si on nous prenait d’un coup les cartes qu’on avait en mains pour les redistribuer et qu’on en obtenait de nouvelles. » Tu marques une pause. « Il y a un peu plus de deux ans, j’avais annoncé à Noa que j’abandonnais mon rêve de fonder une famille parce qu’à chaque fois que je m’en approchais ça tournait au désastre. Je m’étais dit à l’époque que ça ne servait plus à rien de s’acharner, que de toute évidence il valait mieux que je mette ce rêve de côté et que c’était peut-être des signes de l’univers que ça se passe comme ça, qu’il essayait de me dire que ce n’était pas ma route. Un peu comme pour le football australien. Il fallait que je passe à autre chose, c’était pas écrit pour moi. En plus, je commençais sérieusement à croire que j’avais loupé le coche, avec les années qui passaient. » Tu révèles avec un demi-sourire. « J’étais loin de penser que j’étais déjà père, à l’époque. » Jude devait alors avoir dans les quatre mois à peine. « J’étais loin de penser que la vie avait un tout autre plan pour moi. » Et ça te subjuguait. « Je t’ai rencontrée quand j’attendais plus vraiment grand-chose, » tu avoues en souriant en coin, caressant doucement sa main de tes doigts. « J’ai vite changé d’avis en apprenant à te connaître, bien sûr, mais avant de te rencontrer, je cherchais plus vraiment, » tu expliques. « Et aujourd’hui, je célèbre mes trente-sept ans avec la femme que j’aime plus que tout au monde, qui porte notre futur bébé, et ce petit bonhomme de trois ans. J’aurais jamais même su le rêver, ce tableau-là, ce bonheur-là, et j’y changerais absolument rien, si ça nous permet d’être comme ça. » L’histoire aurait pu être plus facile, avec bien moins de zones d’ombres et de soubresauts, mais parfois, même si l’adversité vous éprouvait, même si tu aimerais changer certaines variables pour vous rendre la vie plus aisée, tu ne pouvais t’empêcher de penser qu’elles rendaient le tout encore plus beau. Car c’était votre histoire à vous et bien à vous, écrite de votre unicité, tout en bravoure, tout en amour.
Dernière édition par Isaac Jensen le Lun 19 Sep 2022 - 4:02, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Mar 28 Juin 2022 - 4:40 | |
| the sweetest memories Rien ne te faisait plus plaisir que de lire le bonheur dans les yeux de ton amoureux chaque fois qu’il posait son regard sur Jude. Tu savais que peu importe les embûches que tu devrais contourner pour faire en sorte que cela soit possible, le simple fait que Jude soit présent pour l’anniversaire d’Isaac valait tous les désagréments. Désagréments qui n’avaient pas été, finalement, puisque Lucy s’était montrée étrangement conciliante, peut-être même un peu trop conciliante face à un nouveau changement effectué dans l’horaire encore sommaire créé pour la garde du petit blond. Évidemment, tu ne pouvais taire cette impression que quelque chose ne roulait pas comme à l’ordinaire avec l’ex-fiancé d’Isaac, chose qu’il semblait lui aussi avoir remarqué dans les dernières semaines. « Je sais pas trop. » Toi qui espérais que ton amoureux te rassure et te dise que tu te faisais des idées, ça ne semblait pas partie pour ça. « Elle t’avait l’air correct à l’aéroport? » Tu hausses légèrement les épaules, sans trop savoir comment réellement répondre à cette question. « Correct, oui… mais elle semblait un peu distante, dispersée je dirai. » Comme si son esprit n’était pas complètement avec vous au moment de l’échange. Peut-être était-ce pour elle un moyen de mieux accepter les différentes séparations avec Jude, que tu imaginais assez difficiles, quoi qu’elle fût toujours aussi la première à vouloir augmenter la fréquence et le temps de Jude passé avec vous. Tu étais perplexe face à la jeune femme, mais peut-être que cela était aussi du au fait qu’elle était l’ex-fiancée d’Isaac, et que maintenant, elle aurait toujours une part à jouer dans sa vie de part cet enfant qu’elle lui a pourtant renié pendant si longtemps. « C’est peut-être parce que je me méfie beaucoup d’elle, mais la dernière fois que je lui ai parlée je l’ai trouvé assez étrange. Comme si elle était beaucoup dans ses pensées. » « J’ai eu cette impression aussi. » que tu confirmes, même si tu ne sais pas exactement ce que tu es en train de confirmer. « Enfin, tout se passe bien pour Jude. » Tu comprends que lui, comme toi, ne souhaite pas s’attarder éternellement sur le sujet, et tu ne veux surtout pas laisser Lucy venir prendre toute la place pendant cette journée spéciale pour laquelle tu as tout mis en place pour que ce soit absolument parfait. « C’est l’essentiel, oui. » Et pour aujourd’hui, c’est bien la seule priorité. Le bonheur du garçon, ainsi que celui de son père.
« C’est réussi. Tout est parfait. » Les mots te font terriblement plaisir alors que tu retrouves tendrement ses lèvres, que tu délectes de ses baisers avant de l’emmener à la cuisine et de lui exposer ton plan pour le reste de la journée. « Je vois que tu joues sur l’audace pour me laisser aux commandes comme ça. » « Il faut bien prendre des risques parfois. » que tu réponds, moqueuse, ton rire joignant rapidement le sien. Tu avais une idée bien en tête de la soirée, et si tu te doutais que ton plan allait lui plaire, tu n’étais pas contre le fait qu’il puisse vouloir le modifier pour quelque chose qui lui ferait encore plus plaisir. « J’adore ton plan, je vote pour. » qu’il te confirme toutefois, ce qui ne manque pas d’étirer un large sourire sur tes lèvres. « Peut-être qu’on pourrait aller au restaurant chinois où on s’est rendu l’autre jour? » « Tout ce qui te fera plaisir, mon amour. » Le restaurant chinois était un excellent choix, le style buffet assurant que tout le monde y trouverait aisément son compte et puis Jude pourrait même profiter de quelques desserts, à défaut de pouvoir profiter de ce gâteau que tu conservais pour plus tard en soirée, quand il ne resterait plus qu’Isaac et toi. Et c’est exactement ce qu’il avait fait le petit bonhomme, quand bols de glace et de jello s’étaient accumulés, venant grandement tâcher la bouche et le chandail du blond qui déborde encore énormément d’énergie une fois que vous êtes rentrés, l’encourageant à se dépenser dans la cour arrière de votre maison qui a été savamment emménagé par ton amoureux à l’été, les différentes décorations encore présentes malgré les journées qui se font de plus en plus fraîches à l’approche de l’hiver. « On pourra peut-être faire griller des guimauves dessus, demain. Avec l’option de les enrober de chocolat. » « Tu me connais si bien. » que tu souffle amusée, enchantée par l’idée. Tu ne doutais pas que Jude y trouverait son compte aussi, lui qui avait possiblement le bec aussi sucré que toi.
L’image de Jude qui coure partout dans la cour, petites autos en main te fait plaisir et tu t’imagines déjà votre fille se joindre à lui, d’abord à quatre pattes quand elle sera âgée de quelques mois, et puis sur ses deux petites jambes chancelantes quelques mois plus tard. Tu es perdue dans tes pensées lorsque la voix de ton amoureux s’élève à nouveau entre vous. « Quand je nous regarde, je ne peux pas m’empêcher de penser à quel point on ne peut jamais vraiment prévoir totalement la vie. » Tu tournes la tête légèrement, apercevant l’air songeur d’Isaac, approuvant d’un léger mouvement de la tête ses paroles. Il n’y avait pas à dire, vos vies avaient pris des virages plus qu’inattendus depuis que vous étiez ensemble, vous menant à des endroits que vous n’auriez jamais pu imaginer il y a à peine un an de cela. « Parfois on dirait qu’on l’a sous contrôle, ou qu’elle sera toujours sensiblement la même rengaine, à quelques éléments près. Puis le long fleuve tranquille s’agite tout d’un coup, avec éventuellement plein d’évènements qui surviennent simultanément, comme si on nous prenait d’un coup les cartes qu’on avait en mains pour les redistribuer et qu’on en obtenait de nouvelles. » La métaphore te fait légèrement sourire, votre jeu avait grandement changé, il n’y avait pas de doute là-dessus. Tout ce que tu avais tenu pour acquis pendant les premières années de ta vingtaine avait été remplacé par de nouvelles envies, par de nouveaux projets, par de nouvelles priorités, rendant la création de ta famille cette priorité, quelque chose que tu ne pensais pourtant pas vivre avant bien plus loin dans ta trentaine pas encore atteinte. « Il y a un peu plus de deux ans, j’avais annoncé à Noa que j’abandonnais mon rêve de fonder une famille parce qu’à chaque fois que je m’en approchais ça tournait au désastre. Je m’étais dit à l’époque que ça ne servait plus à rien de s’acharner, que de toute évidence il valait mieux que je mette ce rêve de côté et que c’était peut-être des signes de l’univers que ça se passe comme ça, qu’il essayait de me dire que ce n’était pas ma route. Un peu comme pour le football australien. Il fallait que je passe à autre chose, c’était pas écrit pour moi. En plus, je commençais sérieusement à croire que j’avais loupé le coche, avec les années qui passaient. » Un léger sourire prend forme sur les lèvres d’Isaac alors que tu conserves un air plutôt sérieux, légèrement chamboulée par les confidences faites par ton amoureux. « J’étais loin de penser que j’étais déjà père, à l’époque. J’étais loin de penser que la vie avait un tout autre plan pour moi. » De toute évidence, le Isaac d’il y a deux ans avait fait assez de chemin pour que le Isaac d’aujourd’hui peine à y croire, et tu ne pouvais t’empêcher de te demander tous les détails de son passé dont tu ignorais encore la teneur, lui qui semblait s’être approché de ce rêve de famille plus souvent que seulement avec Lucy, comme tu le croyais naïvement jusqu’à présent. « Je t’ai rencontrée quand j’attendais plus vraiment grand-chose. J’ai vite changé d’avis en apprenant à te connaître, bien sûr, mais avant de te rencontrer, je cherchais plus vraiment. » Tu te souvenais vaguement de vos premiers échanges sur Tinder, là où vous aviez tous les deux expliquer chercher à voir les options qui s’offraient à vous sans pourtant croire que vous pourriez y trouver le grand amour. Oh comme vous étiez loin de vous douter de tout ce qui se présageait pour vous, après ces quelques messages.
« Et aujourd’hui, je célèbre mes trente-sept ans avec la femme que j’aime plus que tout au monde, qui porte notre futur bébé, et ce petit bonhomme de quatre ans. J’aurais jamais même su le rêver, ce tableau-là, ce bonheur-là, et j’y changerais absolument rien, si ça nous permet d’être comme ça. » Ton regard s’est immanquablement baissé sur ton ventre largement arrondi lorsque Isy a mentionné votre bébé à venir, puis ton attention se porte sur ses doigts qui caressent doucement les tiens et quand tes yeux se lèvent enfin sur les siens, tu le vois qui transpire de partout, ce bonheur dont il parle, cette certitude qui l’habite quant à votre réalité, aussi surprenante peut-elle être. Tes doigts viennent serrer les siens alors que tu échappes un léger soupir que tu te surprends avoir retenu depuis quelques secondes déjà, complètement captivée par les mots de ton petit ami, et toutes les questions qui en découlent bien malgré toi. « Ça me fait tellement du bien de te voir comme ça. » que tu commences doucement. « Je sais à quel point c’est venu te secouer, tout ce qui s’est passé dans les derniers mois et c’était beaucoup de choses à gérer en même temps, entre l’adaptation du petit, devoir se faire à Lucy et ses humeurs changeantes, et puis moi avec la grossesse qui a pas toujours été des plus clémentes… J’espère que tu sais à quel point je t’ai trouvé fort pendant cette période. » que tu soulignes, taisant de peu les inquiétudes que tu avais eu face à la santé mentale de ton amoureux qui avait été inévitablement été fragilisé par tout ce qui était venu chambouler votre quotidien. « Je me souviens encore lors de mon anniversaire l’an dernier, quand tu m’avais avoué que l’un de tes objectifs de vie, c’était de créer ta propre famille nucléaire. J’étais loin de penser que ça se ferait si rapidement. » que tu lui avoues avec un rire, pourtant infiniment heureuse d’enfin pouvoir lui offrir ça, d’être celle qui a la chance de voir à chaque jour passer auprès de Jude à quel point il est un père merveilleux, ne faisant qu’accroître ton impatience de le voir agir avec votre famille dans quelques semaines à peine. Et si tu voudrais vraiment pouvoir terminer ça là, ne pas accrocher sur quelques mots dit plus tôt qui vienne créer de grandes interrogations dans le creux de ton esprit, tu es incapable de retenir la question qui te brûle les lèvres. « Je savais pas que c’était quelque chose à lequel tu avais renoncé, ni que c’était quelque chose que tu étais passé proche de vivre à quelques reprises. » Ou du moins, ce sont les suppositions que tu en fais, de part les quelques commentaires offerts plus tôt par Isaac. Ce n’est pas vraiment une question, mais c’est pourtant criant d’une interrogation qui se lit sous aucun doute dans le fond de tes yeux. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Ven 15 Juil 2022 - 6:59 | |
| Jude se faufile à l'étage pour s'adonner à ce que tu devines une inspection curieuse de sa chambre et de celle de sa sœur qui connaissent encore des travaux pour accueillir de la manière la plus personnalisée et confortable qui soit les deux enfants de la maisonnée. Pendant son absence momentanée, Penny et toi évoquez sa mère, qui vous paraît à tous deux suspicieuse. Le fait que ta petite amie, qui détient un point de vue plus externe que toi sur ton ex, te confie la trouver distante et dispersée te rassure. Non pas qu'il s'agisse là d'une attitude réconfortante de la part de la Ersley, mais tu es conforté par l'optique que tu ne te fasses pas entièrement des idées. Maintenant, tu t'évertuerais à redoubler de prudence, bien que naviguer dans cette relation avec Lucy qui tenait principalement par le bien-être de votre fils s'avérait une tâche singulière. Dans tous les cas, le bonheur du garçonnet demeurait l'essentiel, comme le formulait très bien Penny, paroles auxquelles tu acquiesçais. Même si tu ne pouvais t'empêcher de te tracasser pour le bien-être de la mère de ton enfant, par empathie pour elle et parce que le bonheur de Jude était intimement lié à celui de sa mère, et redouter ce qu'elle pourrait éventuellement cogiter, tu ne disposais malheureusement pas de beaucoup de moyens pour découvrir les potentiels élucubrations de Lucy. Tu possédais aucun levier sur l'assistante sociale, mis à part proposer ton aide ou une oreille attentive, ce que la brune avait gentiment décliné, justifiant son comportement par une période tendue au travail qui finirait par se délayer.
Tu t'efforces de chasser tes craintes vis-à-vis de Lucy pour te concentrer sur cette merveilleuse surprise que t'a concoctée Penny à l'occasion de ton anniversaire. Tu embrasses amoureusement ta petite amie, la remerciant plusieurs fois pour cette surprise qui te fait chaud au cœur et t'emplit de félicité. Le geste de Penny te touche indéniablement et tu lui es hautement reconnaissant pour ce plan qu'elle a mis en place dans le secret. Tu te sens profondément chanceux et à tes yeux, cette journée ne peut être que parfaite grâce à elle. Ta petite amie te mène à la cuisine et te révèle la suite de son plan pour la soirée de ce jour particulier, programmation qui te conquit derechef.
Après un très agréable moment passé au restaurant chinois, que tu te sentais de plus en plus fier et heureux de partager avec Penny et Jude à mesure des minutes qui défilaient, vous revenez à la maison, le petit garçon dépensant le surplus de son énergie pendant que vous vous installez à l'extérieur, face à un petit foyer. Ce dernier te donne l'idée de faire griller des guimauves le lendemain, avec l'option de les enrober de chocolat, et tu ris doucement quand ton amoureuse réplique : « Tu me connais si bien. » Tu l'embrasses tendrement avant de l'enlacer sur le banc recouvert de plaids et coussins.
C'est dans un moment presque de recueillement que vous observez, silencieusement, Jude qui fait rouler sa petite voiture sur chaque surface croisant son passage. Tu te plais à prendre du recul sur cette situation, à contempler le moment présent que tu n'avais absolument pas soupçonné plausible l'an dernier, que tu ne te risquais même plus de rêver. Tu n'aurais jamais cru que la vie se serait virée de bord de la sorte et que pour tes trente-sept ans, tu te trouverais avec la femme que tu aimes inconditionnellement, dans le jardin de votre demeure, un enfant jouant gaiement dans le jardin et un autre croissant doucement sous le nombril de ta moitié. Tu n'aurais jamais parié sur ce scénario-là, tu t'étais plutôt résigné à poursuivre le même train de vie, à faire de ton mieux, sans pour autant concrétiser les grandes aspirations de ta vie que tu avais mises de côté, par la force des déceptions. Tu relates ta réflexion à Penny, à la fois ému, comblé et captivé par cette vie que tu fondais avec elle. « Ça me fait tellement du bien de te voir comme ça. » Tu lui souris doucement, reportant ton attention sur la jeune femme. « Je sais à quel point c’est venu te secouer, tout ce qui s’est passé dans les derniers mois et c’était beaucoup de choses à gérer en même temps, entre l’adaptation du petit, devoir se faire à Lucy et ses humeurs changeantes, et puis moi avec la grossesse qui a pas toujours été des plus clémentes… J’espère que tu sais à quel point je t’ai trouvé fort pendant cette période. » Tu baisses timidement le regard. Plus d'une fois, tes nerfs avaient été mis à rude épreuve, et bien que tu peinais à te qualifier de "fort" comme Penny le faisait, tu étais fier de la situation actuelle. « Tu me rends fort, » tu avoues. La jeune femme était ton roc, elle te donnait confiance en toi, te permettait de t'accepter de plus en plus comme tu étais, te motivait pour te battre et faire de ton mieux pour elle, pour Jude, pour votre bébé, pour toi, te soutenait pour devenir cet homme que tu ambitionnais et qui te correspondait. Penny savait toujours quoi te dire pour te rassurer, comment agir pour te réconforter, quand toi-même tu t'égarais. Les épreuves seraient infiniment plus difficiles à surmonter sans elle et tu étais incommensurablement reconnaissant de ce couple que vous formiez dans l'adversité. « Je me souviens encore lors de mon anniversaire l’an dernier, quand tu m’avais avoué que l’un de tes objectifs de vie, c’était de créer ta propre famille nucléaire. J’étais loin de penser que ça se ferait si rapidement. » Ton rire rejoint le sien, tout aussi soufflé par cette grossesse surprise. Tu embrasses affectueusement la tempe de ta petite amie, caressant tendrement son ventre. « Tout va si rapidement, » tu commentes, bien que tu ne t'en plaignes assurément pas. « Je savais pas que c’était quelque chose à lequel tu avais renoncé, ni que c’était quelque chose que tu étais passé proche de vivre à quelques reprises. » Ton regard fait la navette quelques fois entre celui de Penny et la silhouette de Jude et tu te redresses sur le siège, demeurant silencieux quelques instants.
Tu sens ton cœur qui se serre indéniablement à ces souvenirs du passé, ton sang qui se glace. Il y a tellement de chapitres de ta vie qui te paraissent totalement chaotiques, malgré le fait que tu avais toujours eu à cœur de faire les choses de la manière la plus juste qui soit. En quelque sorte, l'univers t'avait appris que la raison ne faisait pas tout, qu'il y avait toujours cette variable qui pouvait semer aisément une zizanie sans nom et t'imposer des bagages que tu traînais encore, certains jours plus difficilement que d'autres. L'exercice de ce retour en arrière est difficile parce qu'il rappelle des blessures du passé mais expose aussi un Isaac dont tu n'es pas très fier, que tu essaies si fort de faire évoluer. Tu aurais aimé avoir une vie plus paisible et rangée à présenter à ta petite amie, tu souhaiterais être quelqu'un de bien moins marqué par les vagues de la vie, et même si Penny t'avait toujours montré compréhension et tolérance, même si tu avais toujours été franc sur des actes peu glorieux de ta part et les phases les plus sinistres de ton histoire, tu ne lui avais pas non plus tout dit, non par avarice, mais plutôt parce que votre temps s'était porté sur d'autres occupations, d'autres thématiques. « Je reviens et je te réponds, » tu t'engages, remarquant Jude qui pique du nez et décidant de le coucher. L'enfant s'endort littéralement dans tes bras, tu agis rapidement pour le débarbouiller et le mettre en pyjama pendant qu'il somnole, et c'est en un temps record qu'il rejoint totalement Morphée. Tu le bordes tendrement et déposes un baiser sur son front, puis tu reprends place à côté de ton amoureuse.
Tu inspires profondément, concentrant ton regard sur les doigts de ta petite amie qui reposent sur ta cuisse. Ironiquement, tu ne savais même pas vraiment par où commencer. « Tu te rappelles, quand je t'ai raconté à Moreton Island, la période où je n'allais pas bien, avant ma tentative, pendant laquelle je buvais beaucoup, je faisais beaucoup d'excès ? » Tu commences, le regard voilé. Ces mois signifiait la fin de ton histoire avec Lucy, ta découverte qu'elle s'était soi-disant faite avorter dans ton dos, ton incapacité souveraine à gérer ce chagrin qui te tiraillait incessamment et ardemment, doublé d'une sensation profonde et cuisante d'échec et d'insignifiance de toi-même. Tu refusais d'accepter cette nouvelle vie, tu étais trop en souffrance de ce que ton ex t'avait fait vivre, tu étais endeuillé de la fin d'une grossesse que tu apprenais par inadvertance. Tu rejetais en bloc cette vie qui se présentait à toi et que tu abhorrais intensément, tu maudissais sans limite l'homme que tu étais et que tu considérais absolument bon à rien. « J'ai eu une aventure avec une fille, qui vient d'ailleurs du même village que moi, » tu présentais. « J'étais complètement bourré, j'ai couché avec elle, elle est tombée enceinte. » Tu te frottes nerveusement la joue. « Elle a disparu de ma vie, après qu'on ait couché ensemble. Je ne me suis pas posé plus de question, j'ai pas spécialement cherché à la joindre non plus, pour moi c'était juste une aventure, un coup d'un soir, pas le genre d'événement après lequel on reprend contact le lendemain matin. Je lui avais dit que je ne cherchais pas à m'engager dans une relation. » Ce qui avait potentiellement suscité une curieuse interprétation de sa part. « J'ai appris qu'elle était enceinte quelques semaines plus tard, quand elle a fait une fausse couche. » Il y avait une thématique affreusement récurrente au niveau des femmes qui te cachaient leurs grossesses dans ton histoire et perdaient le bébé. « Quand je lui ai demandé pourquoi elle ne m'avait pas dit qu'elle était enceinte, elle m'a répondu qu'elle comptait élever l'enfant seule, qu'elle ne voulait pas m'"imposer" la situation. Ce que j'ai trouvé totalement dingue. » Non seulement tu avais considéré que tu aurais eu le droit de savoir qu'elle était enceinte, mais de plus, tu aurais forcément fini par l'apprendre, selon toi, étant donné que vous veniez tous deux du même petit village.
Tu n'avais jamais souhaité mettre Love enceinte, une partie de toi avait même un peu de mal à accepter que le peu de probabilités qu'elle tombe enceinte alors que vous vous étiez protégés se soit exaucées. Tu l'avais jugé tel un sournois jeu du destin lorsqu'à la même l'époque, tu sortais de plusieurs années de tentative vaine de fécondation avec Lucy. Cette grossesse n'avait pas été planifiée et même si tu avais indiqué à Love que tu ne souhaitais pas t'engager dans une relation avant même que vous ne couchiez ensemble, tu aurais assumé l'entier de tes responsabilités vis-à-vis de cet enfant. Ne rien te dire et t'évincer catégoriquement de ces circonstances était une direction que tu peinais à saisir, et qui suscitait en toi des conjectures douloureuses, tout en n'étant que des prémices de l'attitude de Lucy avec toi concernant Jude.
Tu levais timidement le regard vers Penny, sachant que ton récit ne se concluait pas à cet épisode, malheureusement. Tu me mordais nerveusement la lèvre inférieure, malmenais impitoyablement tes doigts. « Quelques mois après ma tentative, je me suis mis en couple avec une autre femme. Enfin. » Plus tu avais du recul sur cette relation, moins tu parvenais à vous décrire vraiment de couple. Tu passais nerveusement une main dans tes cheveux. « J'appréciais sa compagnie parce qu'elle m'avait confié qu'elle aussi, elle avait fait une tentative, et à l'époque, je me sentais... Si seul. Mon entourage ne comprenait pas mon geste, ne comprenait pas comment je me sentais ni ce qui se passait dans ma tête, et je ne pouvais pas les blâmer pour ça : c'était normal qu'ils ne comprennent pas, parce que je ne savais pas moi-même le traduire dans des mots et leur expliquer. Puis honnêtement, moi-même, je ne comprenais pas tout. Ca me rassurait d'être avec quelqu'un qui avait ce point commun avec moi, puis je l'aimais bien. » Tant d'erreurs par un seul homme. « Et pour elle, je pense que j'étais plutôt... Une distraction. » Tu mordilles de nouveau ta lèvre, explicitant : « Elle était amoureuse d'un autre, depuis sa jeunesse. Je pense qu'il est son âme sœur, sa moitié. La vie avait fait qu'ils n'étaient pas ensemble, à cette époque, mais c'était lui, son grand amour. Pas moi. » Tu marques une pause, continuant de malmener tes doigts. « Quand ils se sont retrouvés, elle passait beaucoup de temps avec lui, ils partaient en voyage. Je la voyais de moins en moins, quasiment plus, en fait... Mais je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, je pense. C'était lui, qu'elle aimait. Alors, pourquoi être avec moi ? Je n'avais plus de place dans sa vie. » C'était la faute à la fatalité, tout simplement. « La veille de Noël, elle m'a annoncé être terrifiée à l'idée d'être enceinte. » Nouveau rictus, nouveaux coups de dents dans ta lèvre, tu inspires profondément. « Elle est repartie avec lui le lendemain, pour l'Europe je crois. » Tu fronces les sourcils, incertain. « Elle a fait le test quand elle était avec lui, elle m'a dit qu'elle était enceinte et qu'il était de moi. Puis peu de temps après le Nouvel An, elle m'a dit qu'elle n'était plus enceinte. On a rompu, elle m'a dit que je n'étais pas l'homme pour elle, et elle est partie avec celui qu'elle aimait vraiment. Je ne l'ai plus jamais revue, depuis. » Tu inspires profondément et fermes les yeux quelques instants. Un soupir franchit distraitement la barrière de tes lèvres, ta lèvre légèrement blanchie de l'avoir tant mordue. « Je suis désolé, » tu fais sincèrement, la gorge serrée. Tu étais navré de tous ces bagages, de ce passé houleux, tortueux, épineux dont tu avais ta part de responsabilités. Tu étais désolé de cet homme que tu avais été et duquel tu n'étais pas fier. Tu aimerais tant offrir quelqu'un plus net, plus sain, dans sa globalité, à Penny. « Je sais que c'est déplorable. » Tu regrettais ces drames, ces maux, ces torts, ces erreurs, même si tu en avais énormément appris. Tu aurais aimé toutefois avoir mieux réagit, avoir mieux su, à cette époque, pour éviter ces désastres. « J'ai essayé de faire de mon mieux, » tu relates d'une voix dont tu caches le trémolo en te raclant la gorge. Ca n'avait pas été assez, mais tu avais vraiment désiré que les choses se passent mieux, tu n'avais pas voulu qu'elles tournent ainsi. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Jeu 28 Juil 2022 - 14:24 | |
| the sweetest memories Jamais tu n’aurais pu t’imaginer qu’en un an à peine, ta vie puisse prendre un tel tournant. Tu te souvenais encore des nombreux échanges par messages textes datant d’il y a douze mois de cela, quand tout était encore nouveau, quand vous aviez tout à apprendre l’un de l’autre. Tu aurais refusé d’y croire, si l’on t’avait dit que tu serais là aujourd’hui, dans la cour arrière de cette maison que vous partagez, ton ventre bien arrondi sous lequel se cache une petite fille qui s’amuse présentement à faire des pirouettes, à regarder un petit bonhomme de trois ans qui se fait lui aussi, peu à peu, à sa nouvelle vie. Un an, ça semblait peu pour tout ce que vous aviez accompli, pour tout ce que vous aviez vécu et pourtant, tu peinais à t’imaginer autre chose avec Isaac. Rien de tout ça n’était venu sans défis et sans difficultés, et tu réalisais que même si vous aviez eu la chance d’avoir de profondes et parfois de lourdes discussions au fil des derniers mois, il y avait encore beaucoup de choses que vous ignoriez l’un sur l’autre, des surprises qui pointaient leur bout de leur nez sans que tu ne t’y attendes. Un peu comme ce soir, alors que dans un moment de contemplation plutôt serein, ton amoureux laissait entendre des bribes de son histoire auquel tu n’avais pas encore eu accès jusqu’à maintenant. Tu ne savais pas trop quoi en penser, te concentrant d’abord et avant tout sur ce sentiment de bien-être qui semblait régner dans l’air actuellement. Tu avais vu les derniers mois pesés lourdement sur son moral, et quand bien même il n’avait jamais démontré le moindre signe de faiblesse, répondant présent aux besoins de tout un chacun, tu t’étais tout de même inquiétée que sa santé mentale ne paie le prix des chamboulements de votre quotidien. « Tu me rends fort. » qu’il t’assure sans que jamais tu ne veuilles prendre le crédit pour tout le travail qu’il s’acharne à faire depuis de longues années. Tu secoues doucement la tête, tes doigts serrant les siens. « Ça vient de toi mon amour. » Tu ne voulais rien de plus qu’il ne réalise toute la valeur qu’il avait, que tous ses efforts n’étaient pas vain et que même dans les plus tempêtes les plus ardues, il savait garder le cap. « Tout va si rapidement. » Tu hoches doucement la tête en approbation. Si rapidement que ça t’en donne encore le tournis par moments, même si tu te fais de plus en plus à cette idée que d’ici moins de deux mois, tu aurais une précieuse petite fille entre tes bras. Une réalité à laquelle tu devais te faire pour la toute première fois, ce qui ne semblait toutefois pas être le cas de ton amoureux.
Tu observes son visage qui semble se refermer au fil des secondes qui passent, que tu devines tes mots résonnés dans sa boîte crânienne. Tu n’as pas la moindre idée encore du sujet sensible que tu viens de toucher, mais il te suffit de regarder tout son non-verbal se transformer sous tes yeux pour que tu devines que tu viens peut-être de commettre un faux pas, de poser une question sous-entendue pour laquelle la réponse est difficile à offrir. L’attention de ton amoureux se porte entièrement sur son fils alors que la tienne lui est complètement dédiée, et tu hésites à ajouter quelque chose, à retirer ton commentaire, faire comme si de rien était. Isaac se lève toutefois avant que tu n’en viennes à une quelconque décision. « Je reviens et je te réponds. » Surprise, tu réponds d’un simple sourire alors qu’il attrape Jude qui semble sur le point de s’endormir dans les bras de son père et tu te retrouves seule avec toutes tes pensées le temps de quelques minutes. Inconfortable, tu t’installes plus à ton aise sur le sofa d’extérieur que vous avez agrémenté de coussins en tout genre. Tu sens la fatigue de la journée qui se fait ressentir dans chaque parcelle de ton corps qui te semble de plus en plus enflé avec chaque jour qui passe, les nombreux coups de ta fille faisant une distraction appréciée alors que tu attends le retour à l’extérieur de ton amoureux. Il vient s’installer à nouveau à tes côtés et tu lui offres un sourire, ta main reprenant place contre sa cuisse. « Jude s’est endormi facilement? » Tu doutes que le processus fut difficile puisque le petit garçon semblait complètement exténué il y a quelques minutes à peine, mais ça te rassure toujours de l’entendre. Avant même qu’il n’ait dit quoique ce soit, tu peux sentir la tension émanent du Jensen et tu fais de ton mieux pour demeurer une présence calme et attentive à ses côtés, ton attention lui étant entièrement dédié.
« Tu te rappelles, quand je t’ai raconté à Moreton Island, la période où je n’allais pas bien, avant ma tentative, pendant laquelle je buvais beaucoup, je faisais beaucoup d’excès? » Tu fais signe que oui de la tête. « J’ai eu une aventure avec une fille, qui vient d’ailleurs du même village que moi. J’étais complètement bourré, j’ai couché avec elle, elle est tombée enceinte. » Tes yeux s’écarquillent légèrement sous la surprise, mais tu demeures aussi impassible que possible, devinant qu’il y avait sans doute plus à cette histoire que ces simples faits. « Elle a disparu de ma vie, après qu’on ait couché ensemble. Je ne me suis pas posé plus de question, j’ai pas spécialement cherché à la joindre non plus, pour moi c’était juste une aventure, un coup d’un soir, pas le genre d’évènement après lequel on reprend contact le lendemain matin. Je lui avais dit que je ne cherchais pas à m’engager dans une relation. » Ce que tu comprends parfaitement, considérant qu’il sortait tout juste de cette relation toxique qu’il avait longtemps entretenu avec Lucy. Et puis tu pouvais comprendre l’attrait des aventures éphémères, toi qui n’avais juré que par ces dernières pendant des années. « J’ai appris qu’elle était enceinte quelques semaines plus tard, quand elle a fait une fausse-couche. » Tu fermes les yeux, ton cœur se serrant à la fatalité de cette histoire. « Quand je lui ai demandé pourquoi elle ne m’avait pas dit qu’elle était enceinte, elle m’a répondu qu’elle comptait élever l’enfant seule, qu’elle ne voulait pas m’imposer la situation. Ce que j’ai trouvé complètement dingue. » Tu secoues la tête, échappes un long soupir. « Avec raison. Elle avait pas le droit de prendre cette décision pour toi. » Et encore, il avait été mis au courant au bout de quelques semaines, alors que Lucy elle, avait réussi à garder le secret pendant presque quatre ans. Tu comprenais parfaitement que les femmes étaient celles qui étaient enceintes, que c’étaient leurs corps et qu’elles étaient en droit de prendre la décision quant à leurs grossesses, mais à ton sens, ça ne leur donnait pas le droit d’exclure complètement les hommes de la discussion.
Tu flattes doucement la cuisse de ton amoureux, alors que son regard se relève vers toi et tu peux lire dans ses yeux que ce qu’il vient de te raconter n’est malheureusement pas le seul évènement durant lequel l’image d’un enfant s’est imposée à lui tout en se dissipant tout aussi vite. « Quelques mois après ma tentative, je me suis mis en couple avec une autre femme. Enfin. J’appréciais sa compagnie parce qu’elle m’avait confié qu’elle aussi, elle avait fait une tentative, et à l’époque, je me sentais… Si seul. Mon entourage ne comprenait pas mon geste, ne comprenait pas comment je me sentais ni ce qui se passait dans ma tête, et je ne pouvais pas les blâmer pour ça : c’était normal qu’ils ne comprennent pas, parce que je ne savais pas moi-même le traduire dans des mots et leur expliquer. Puis honnêtement, moi-même, je ne comprenais pas tout. Ça me rassurait d’être avec quelqu’un qui avait ce point commun avec moi, puis je l’aimais bien. Et pour elle, je pensais que j’étais plutôt… Une distraction. » Tu fais une légère grimace à la réalisation que peut-être, cette histoire avait eu un impact plus puissant pour lui que pour elle, le laissant une fois de plus, désemparé. « Elle était amoureuse d’un autre, depuis sa jeunesse. Je pense qu’il est son âme sœur, sa moitié. La vie avait fait qu’ils n’étaient pas ensemble, à cette époque, mais c’était lui, son grand amour. Pas moi. Quand ils se sont retrouvés, elle passait beaucoup de temps avec lui, ils partaient en voyage. Je la voyais de moins en moins, quasiment plus, en fait… Mais je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, je pense. C’était lui, qu’elle aimait. Alors, pourquoi être avec moi? Je n’avais plus de place dans sa vie. » Tu écoutes attentivement, ta main toujours sur sa cuisse, devinant déjà en partie la suite. « La veille de Noël, elle m’a annoncée être terrifiée à l’idée d’être enceinte. » Oui, ce bout-là, tu l’avais un peu venu venir. Isaac continue de se mordre la lèvre et ta main libre vient se poser tendrement sur sa joue, comme si tu espérais faire disparaître peu à peu la foulée d’émotions que ces histoires ramènent inévitablement avec elles.
« Elle est repartie avec lui le lendemain, pour l’Europe je crois. Elle a fait le test quand elle était avec lui, elle m’a dit qu’elle était enceinte et qu’il était de moi. Puis peu de temps après le Nouvel An, elle m’a dit qu’elle n’était plus enceinte. On a rompu, elle m’a dit que je n’étais pas l’homme pour elle, et elle est partie avec celui qu’elle aimait vraiment. Je ne l’ai plus jamais revue, depuis. » « Wow… » Tu laisses échapper un long soupir, chamboulée par ces histoires et tout ce bagage émotionnel que ton amoureux a pu vivre dans les dernières années, surtout quand tu sais qu’il te faut rajouter toutes ces années passées auprès de Lucy. Sans mot, tu viens blottir ta tête dans le creux de son cou, et tu attrapes l’une de ses mains pour venir la poser contre ton ventre, comme un rappel nécessaire de la réalité, de sa réalité. Celle dans laquelle il y a cette petite fille, bel et bien en vie, qui promet de venir chambouler votre quotidien complètement. Celle dans laquelle la femme qu’il aime l’aime tout autant, qu’elle est présente et qu’elle ne risque pas du tout de lui filer entre les doigts pour un autre. « Je suis désolé. » « Non, non. T’as vraiment pas besoin de t’excuser. C’est moi qui suis désolée Isy… » Tu lèves la tête et tu viens placer tes mains autour de son visage, tes doigts caressant doucement ses traits qui te semblent soudainement plus tirés, mais surtout plus tristes. « Je pensais pas que… Sinon j’aurais pas parlé de ça, surtout pas aujourd’hui… » Peut-être que tu aurais dû te douter que de pousser sur le sujet glisserait sur une conversation difficile, mais jamais tu n’aurais pu t’imaginer tout ça. Toi qui avais travaillé si fort pour faire en sorte que cette journée d’anniversaire soit mémorable, tu avais l’impression d’avoir tout gâché en quelques minutes seulement. « Je sais que c’est déplorable. » Une fois de plus, tu secoues vivement la tête, refusant de l’entendre parler de la sorte. « Pas du tout Isy. Ce sont des situations qui ont excédé et de loin le contrôle que tu pouvais avoir sur ces dernières. » Malheureusement, les actions et les réactions ne vous appartiennent pas et sont bien souvent imprévisibles. « J’ai essayé de faire au mieux. » « Je sais mon amour, je sais. » Tu viens l’embrasser avec tendresse, tes doigts continuant de caresser sa joue. « Je peux pas parler pour ces filles que je connais pas, mais je sais que toi, tu as été honnête avec elles et que tu leur as offert tout ce que tu pouvais leur offrir à ce moment-là et c’est tout ce qui compte. » Même si les finalités étaient tragiques, même si les histoires n’avaient pas connu de belles fins, tu savais qu’il n’y avait rien qu’Isaac aurait pu faire de plus pour changer les choses. « Tu sais que t’as rien à te reprocher dans tout ça, pas vrai? » La première fille lui avait caché la vérité, la deuxième s’était engagée dans une relation qui ne lui convenait pas. Une fois encore, c’étaient des décisions qui allaient bien au-delà de ce qu’Isaac pouvait lui-même contrôler. « Et que tu n’as pas à avoir honte de quoique ce soit. » Parce que tu l’avais bien ressenti, le malaise. La gêne, son regard qui se faisait plus fuyant au fur et à mesure qu’il s’ouvrait difficilement à toi. « Je suis tellement désolée, de te faire revivre tout ça le soir de ton anniversaire. C’est pas exactement ce que j’avais en tête pour la fin de la soirée. » que tu offres avec une légère moue, tes doigts désormais perdus dans sa chevelure, le cœur gros de ne pas pouvoir faire disparaître tous ses maux de l’esprit de ton amoureux. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Lun 19 Sep 2022 - 6:37 | |
| Auprès de Penny, tu te sens véritablement heureux. Tu contemples avec fierté et affection la scène qui se déroule devant tes yeux, cette situation précieuse au sein de laquelle vous partagez un moment au clair de lune, installés en amoureux dans le jardin de votre maison que vous transformez en foyer de plus en plus chaleureux à mesure des jours qui passent, Jude y apportant ses touches colorées et dynamiques à intervalles réguliers à quelques mètres de votre duo, futur grand frère bientôt rejoint par votre trésor de bébé surprise. Tu valorises l’instant et tous ceux qui vous ont conduits jusqu’à celui-ci, constatant avec un certain amusement teinté de félicité que tu avais longtemps pourchassé le bonheur et l’amour. Tu les avais attendus impatiemment et ce n’avait été qu’une fois que tu avais cessé de les rechercher qu’ils s’étaient réellement imposés dans ta vie. L’amour et la joie avec Penny avaient des goûts inestimables, elle représentant en tout point ton ange tombé du Ciel tant tu l’aimais incommensurablement et tant tu n’aurais jamais pu même en rêver tant elle te comblait d’événements que tu n’aurais même pas su souhaiter.
La vie te semble finalement belle, choyée de ces perles de temps qui formeront inéluctablement des souvenirs que tu choieras à jamais. L’ajout d’une année à ta vie n’est cette fois-ci pas doté de goût amer car tu es enthousiaste et content de cette histoire que tu écris avec ta petite amie, cette aventure qui a tout son sens à tes yeux, votre romance atypique et authentique de laquelle tu ne changerais absolument rien malgré les défis et les tourmentes qui vous ont mis à rudes épreuves plus d’une fois. Quelque chose te dit que ta vie auprès de ton amoureuse sera palpitante et passionnante et il s’agit là de deux qualificatifs que tu adores particulièrement souligner avec elle.
« Ça vient de toi mon amour. » Penny secoue doucement la tête, serrant tes doigts entre les siens, précisant la nature de la force que tu as su démontrer les mois précédents. Tu lui souris tendrement et tu embrasses doucement sa joue avant de l’enlacer contre toi. Penny avait un rôle fondamental dans ton bien-être, elle te donnait de la force au quotidien, elle t’inspirait confiance et vaillance. Lorsque tu étais incapable de te supporter tel que tu étais, tu n’avais qu’à croiser le regard qu’elle t’offrait pour persévérer, ne pas baisser les bras, continuer ta convalescence. Tu refusais de formuler qu’elle soit le moteur de ton bien-être parce qu’en contrepartie, cela pouvait signifier qu’elle en était aussi responsable et jamais tu ne voudrais imposer un tel rôle sur ses épaules qui n’était en réalité que le tien. Mais Penny était inexorablement ton soleil, ta chaleur, ton encouragement, ta plus belle raison pour être en vie, pour aimer la vie. « Tu es l’une des femmes les plus fortes que je connaisse, tu sais, » tu déclares sans honte. « Ca n’a pas été facile tous les jours, ce ne l’est toujours pas, et chaque jour tu es admirable. Tu as traversé tant d’épreuves, tu as relevé tant de défis, tu as maîtrisé tant de surprises, tu as toujours tout fait pour que tout aille pour le mieux. Tu gères chaque jour tes nausées et tous les symptômes de ta grossesse. Tu es toujours fidèle à toi-même. T’es une guerrière, ma chérie. » Tu l’aimais tant et cette année surchargée de surprises et déconvenues ne t’avait que confirmé mille et une fois de plus qu’elle était la femme avec qui tu désirais passer le reste de tes jours.
Il y a une partie de ton être qui émettait toujours le vœu pieu, toutefois, d’effacer certains chapitres de ton passé. Tu as conscience que ceux-ci sont révolus et que rien ne peut changer quoi que ce soit à ce que tu as vécu ni les histoires auxquelles tu as été associées. Tu sais que le plus sage serait de tirer un trait sur ces antériorités, en extraire les enseignements et te concentrer sur l’avenir qui lui, en avait tout à gagner. Cependant, des événements de ton passé continuent toujours de te hanter, lancinants, récalcitrants. Ils apportent leur sournoise dose de doute, de culpabilité, de désamour, de colère, de désolation. Tu n’en es pas fier et tu apprends peu à peu, laborieusement, à les accepter, sachant que sans ces désastres, tu ne serais pas où tu te trouves exactement aujourd’hui, tu ne savourais pas ton trente-septième anniversaire de cette manière que tu ne voudrais en aucun cas différente. De plus, tu ne veux rien cacher à Penny, tu lui voues une infinie et aveugle confiance et tu es prêt à lui relater d’où tu viens et ce que tu as vécu tant que tu en es capable. Alors, lorsqu’elle rebondit sur ta confidence que tu avais décidé d’abandonner ton rêve de fonder une famille avant de la rencontrer suite à des catastrophes amoureuses, tu te promets d’être honnête avec elle, quand bien même la tâche sera douloureuse et périlleuse.
Après avoir bordé Jude dans son lit, tu reprends place à côté de Penny. Elle t’offre un sourire, sa main se pose sur ta cuisse et tu réduis la distance entre vous deux. « Jude s’est endormi facilement? » Tu acquiesces. « Comme une bûche. Un record a été établi, » tu souris légèrement, tentant de l’humour même si ton cœur martèle déjà ta poitrine face au retour en arrière que tu t’apprêtes à réaliser. Tu te mordilles légèrement la lèvre inférieure, cherchant tes premiers mots, regroupant une nouvelle dose de force et de courage pour naviguer dans certains de tes pires souvenirs. C’est accompagné de sensations de confusion, de honte, de trahison, de tristesse et de culpabilité que tu exprimes dans un premier temps ton aventure avec Love et tes sentiments face à sa décision d’élever votre enfant sans toi, si elle n’avait pas fait de fausse couche. « Avec raison. Elle avait pas le droit de prendre cette décision pour toi. » Tes épaules s’affaissent légèrement, soulagé que Penny soit en accord avec toi, qu’elle te soutienne et partage ton point de vue, aussi impartial et objectif te sois-tu efforcé d’être dans ton récit. Tu étais disposé à assumer toutes tes erreurs, toutes tes fautes ; tout comme tu étais toujours partant pour te remettre en question si cela était pour réaliser tes faux pas. Tu savais pertinemment que tu n’étais pas parfait et il y avait nombreux actes de ta part que tu regrettais avec le recul. Cependant, face aux décisions de tes exs, il demeurait aussi parfois cette continuelle impression de confusion, de trahison, d’injustice. Tu ne pouvais pas te juger coupable de tous les torts, même si ultimement, tu t’accablais d’avoir sans nul doute manqué de jugement et provoqué ces suites catastrophiques. Tu n’élucides pas pourquoi Love et Lucy se sont rejointes sur cette idée de te cacher leurs grossesses, cette similitude de leur part te glace le sang et t’incite à te remettre en question, te demander encore et encore qu’est-ce que tu avais bien pu faire pour justifier qu’elles gardent ce secret. Tu soupires doucement, le regard vague, les images de Love à l’hôpital et ses aveux qui en ont découlé t’obnubilant. « Lucy non plus, » tu murmures, tel un secret inavouable. Cette affirmation que tu n’avais jamais osé formuler à voix haute parce qu’il t’avait été plus naturel et te concentrer sur tout ce que tu étais de mal que ce que Lucy avait fait d’incorrect, comme si ton ex pouvait être excusable mais que tu finirais obligatoirement toujours dans un mauvais rôle. Par ces propres mots, tu entames timidement la démarche de te défendre, de te donner raison, de te soutenir toi-même, comme Penny t’a montré que tu le méritais.
Ta petite amie caresse doucement ta cuisse et tu reviens au moment présent, croisant son regard. Le silence vous enveloppe quelques secondes avant que tu n’embrayes sur ton dernier échec sentimental. La relation avec cette dernière femme te laissait aussi avec des questions, avec des énigmes, mais une partie de toi comprenait certains de ses choix. Tu parvenais à assimiler pourquoi elle n’avait jamais su t’aimer, tu étais en mesure d’accepter qu’elle en aimait un autre que toi. Ce qui te faisait mal reposait sur le fait que tu t’étais mis dans une relation où tu ne serais jamais assez bien, où tu ne serais jamais réellement aimé. Ce qui te peinait était que cette relation, même si aujourd’hui tu t’en étais distancé émotionnellement, avait eu de lourdes conséquences et ça te crevait le cœur de penser que tu étais à l’origine de deux fausses couches. Sans le soutien de Noa et de Oakley, sans l’affection de Helena, sans ta décision de quitter Brisbane avec Mavi puis dans le cadre de Race of Australia, sans avoir appris à te reconstruire durant six semaines sous l’œil des caméras et avec un binôme en or, tu étais convaincu que tu n’aurais pas survécu. Tu n’aurais pas su vivre avec le poids de cette relation et tout ce qu’elle invoquait sans ces personnes qui t’ont appris à l’appréhender et t’ont entré dans le crâne que tu ne méritais pas tout ce qui t’était arrivé et tu avais le droit au respect. « Wow, » commente Penny, chamboulée par tes péripéties et tu la considères, honteux, nerveux, émotionnellement exténué. Elle blottit sa tête dans ton cou et tes muscles se décontractent, soulagé et réconforté de l’avoir tout contre toi alors que ton esprit et ton cœur te semblent en vrac de ce voyage en arrière. Tu reconnais que tu as encore beaucoup à apprendre, tu as du chemin à réaliser pour conclure totalement ces chapitres de ta vie, à les accepter comme partie intégrante de ton histoire et briques de l'homme que tu érigeais plutôt que d’en avoir profondément peur des dégâts qu’ils pourraient avoir sur toi et ton entourage. Ton amoureuse amène ta main libre contre son ventre dans un de ces gestes dont elle a le secret, ces décisions de sa part que tu ne saurais dire tu as besoin mais qui te font infiniment du bien, qui sont exactement ce qui te font aller mieux. Tu souris faiblement, caressant sa peau à travers le tissus contre laquelle croît votre merveille, qui est bien réelle, tout comme votre histoire qui appartient au présent, tout ce bonheur et cet amour qui est vôtre et indissociables au futur, tu en es persuadé.
La voix éraillée par les émotions, tu exprimes des excuses à ta petite amie. Tu es toutefois sincèrement désolé d’être un tas de bagages, un roman d’échecs, un aimant à drames. Tu t’en veux avec désespoir parce que pourtant, tu as toujours essayé de faire au mieux, tu as toujours voulu agir selon ce qui te paraissait juste pour éviter ces échecs et ces tragédies. Pourtant, tu les as enchaînés, tu les as attirés. Qu’avais-tu donc fait de mal ? Qu’avais-tu donc produit pour mériter tout ça ? « Non, non. T’as vraiment pas besoin de t’excuser. C’est moi qui suis désolée Isy… » Tu croises le regard de Penny. Ses mains caressent tendrement ton visage. « Je pensais pas que… Sinon j’aurais pas parlé de ça, surtout pas aujourd’hui… » Tu hoches la tête en signe de dénégation, comme pour chasser toute once de culpabilité que pourrait ressentir ton amoureuse. « Non, ce n’est pas ta faute et tu ne pouvais pas savoir. » Tu soutiens son regard, poses ta main sur celle qui repose encore sur ta cuisse. « Puis c’est le genre de choses sur moi que je veux que tu saches, si tu veux les savoir. Je veux pas te les cacher. » Tu lui promettais d’être honnête. Parfois cela pouvait te prendre du temps, mais tu avais à cœur d’être transparent avec elle. « On va dire que tu m’as juste offert une thérapie en bonus comme cadeau d’anniversaire, » tu tentes légèrement, même si ta honte n’est jamais loin et que tu regrettes ces morceaux de ton histoire, que tu qualifies de déplorables. « Je sais que c’est déplorable. » « Pas du tout Isy. Ce sont des situations qui ont excédé et de loin le contrôle que tu pouvais avoir sur ces dernières. » Tes pupilles se focalisent sur les siennes, enregistrant ses paroles, prononcées avec tant de naturel et d’assurance de sa part ; ses propos qui t’offrent un nouveau point de vue, une arme vers l’acceptation. Tu as la gorge serrée lorsque tu tiens cependant à lui dire que tu as essayé de faire de ton mieux, malgré ces regrettables issues. Ton regard est brillant face à cette douleur d’avoir fait tout ce qui était en ton pouvoir pour minimiser les dégâts et que les choses se déroulent aussi bien que possible mais qu’un véritable chaos paraît s’être imposé. Tu avais tant donné pour que tout aille et finalement, tout avait sombré dans un cauchemar. « Je sais mon amour, je sais. » Penny t’embrasse, te caresse la joue, ta gorge se serre face à sa reconnaissance à laquelle tu voues gratitude, sa compréhension et son appui qui te sont inestimables. « Je peux pas parler pour ces filles que je connais pas, mais je sais que toi, tu as été honnête avec elles et que tu leur as offert tout ce que tu pouvais leur offrir à ce moment-là et c’est tout ce qui compte. » Penny a tellement confiance en toi, elle ne te connaît que depuis un an et ça lui a suffi pour avoir non seulement décelé qui tu es en profondeur mais aussi t’aimer tel quel et sa lecture authentique de qui tu es t’émeut. Le bien qu’elle te procure est indescriptible. Tu hoches timidement la tête, presses tes yeux de tes doigts. « Tu sais que t’as rien à te reprocher dans tout ça, pas vrai? Et que tu n’as pas à avoir honte de quoique ce soit. » Tu te mords sévèrement la lèvre inférieure, à défaut de pouvoir lui répondre cette fois-ci à l’affirmative. Tu peines de plus en plus à contenir tes larmes alors que tu lui avoues, sur un ton navré : « Je l’aimerais. » Petit à petit, tu y viens. Tu sais que c’est dans cette voie-là que tu dois t’orienter et que quand tu cesseras de te juger coupable et responsable des maux sur lesquels tu as aucun pouvoir, tu iras déjà mieux. « J’arrive pas à comprendre pourquoi c’est arrivé. Pourquoi ça m’est arrivé, » tu confesses. C’est probablement idiot, peut-être même égocentré. Il y a des choses que la vie vous réserve et l’on n’y peut simplement rien : c’est ainsi, c’est écrit. Rien que dans le cadre de ta profession tu sais réconforter et assurer aux aidants qu’ils ne sont pas responsables de la maladie ou de la dégradation de leurs proches quand ils font tout ce qu’ils peuvent pour les aider dans leur combat contre la maladie. Alors pourquoi cela serait-il différent pour toi ? Pourquoi te faudrait-il une raison pour justifier les sombres épisodes de ta vie ? « J’ai peur de les avoir mérités, sans savoir pourquoi je les aurais mérités. » Tu te rappelles avoir exprimé un soir sous le coup de l’émotion que tu étais maudis à Noa, ce à quoi elle était restée bouche bée. Tu ne pouvais pas l’en blâmer, comment connaître les raisons et lois de la destinée ? « J’ai l’impression d’avoir fait quelque chose de mal. » Et tu tournes en rond, valse infernale, avec ce sentiment de honte, de culpabilité, de désolation de vouloir faire au mieux pour que les choses soient bien et que le résultat n’y est pas. « J’ai peur de faire du mal sans le savoir et que ça crée encore plus de mal. » « Je suis tellement désolée, de te faire revivre tout ça le soir de ton anniversaire. C’est pas exactement ce que j’avais en tête pour la fin de la soirée. » Tu sens les doigts de Penny dans ta chevelure et tu soupires doucement, souriant faiblement. « Ne t’en fais pas, tu n’as pas à t’excuser. Ça me fait du bien de t’en parler. Ça me fait du bien tout ce que tu me dis. Tu me fais du bien. » En addition de te rendre heureux, c’était là tous les pouvoirs que ta petite amie avait sur ta personne. Tu passes de nouveau ta main sur tes yeux. « Tu me libères. » En te disant que ce n’était pas de ta faute, que tu n’avais rien à te reprocher ni à avoir honte, Penny allégeait voire retirait un poids étouffant sur ta conscience et ton cœur qui perdurait depuis des années. « Merci, » tu lui prononces, le mot te semblant bien faible comparé à l’impact gigantesque de bénéfices que ton amoureuse a sur toi. « Merci, » tu répètes comme si cela doubler l’effet du mot pour atteindre un peu mieux l’incommensurable reconnaissance que tu vouais à l’attention de ta petite amie. « Tu avais quoi en tête pour la fin de la soirée ? » Tu questionnes en te redressant, avec un léger sourire, duquel transparaît, malgré les quantités d’émotions que tu ressens, une pointe de malice. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Ven 30 Sep 2022 - 10:23 | |
| the sweetest memories « Tu es l’une des femmes les plus fortes que je connaisse, tu sais. Ça n’a pas été facile tous les jours, ce ne l’est toujours pas, et chaque jour tu es admirable. Tu as traversé tant d’épreuves, tu as relevé tant de défis, tu as maîtrisé tant de surprises, tu as toujours tout fait pour que tout aille pour le mieux. Tu gères chaque jour tes nausées et tous les symptômes de ta grossesse. Tu es toujours fidèle à toi-même. T’es une guerrière, ma chérie. » Chacun des mots qu’Isaac prononce te touche le cœur directement, d’une manière que tu ne saurais pas décrire tant les mots te manquent. Tu n’as jamais eu cette même facilité à t’exprimer que possède ton amoureux, tu te sens plus habile dans tes mouvements, dans les regards que tu poses sur lui, dans cette façon que tu as de toujours vouloir le ramener près de toi pour que jamais il n’oublie que tu es là et que jamais tu ne puisses douter que lui aussi, saura toujours te relever quand tu te sens chancelante. D’un geste tendre, tu caresses sa joue et l’embrasses une énième fois, des tendresses dont tu ne tanneras jamais. « J’aime penser qu’on se rend plus fort l’un l’autre. Qu’à nous deux, rien ne peut se mettre sur notre chemin. » que tu souffles, sans savoir que tu t’apprêtes à faire face à une tempête du passé dont les ravages sont encore bel et bien présents. Isaac s’éclipse le temps de quelques minutes à peine, te promettant d’abord de tout te raconter à son retour. Ton esprit se perd dans des scénarios dont tu ne connais pas les répliques, ni la teneur toutefois et la vérité c’est que tu n’as pas la moindre idée de quoi t’attendre au retour de ton amoureux.
Une bulle douce et sécuritaire se referme autour de vous dès qu’il vient reprendre sa place à tes côtés, et naturellement tes mains viennent se poser sur lui, mouvements qui se veulent rassurants. « Comme une bûche. Un record a été établi. » Tu souris doucement, heureuse de l’entendre même si tu remarques assez vite le brouillard qui semble désormais habiter les yeux de ton amoureux, comme un nuage sombre dont il ne sait pas complètement se défaire. Tu écoutes silencieusement et attentivement alors qu’Isaac t’expose la première fois où le portrait d’une famille s’est dressé dans son histoire, sans qu’il ne l’apprenne qu’une fois que cette possibilité avait été arraché. Tu ne comprends pas comment l’une de ses amies a pu penser que la meilleure solution dans ce scénario soit d’élever l’enfant seule sans jamais l’avertir de l’existence de cet enfant qui était autant sien. Et c’est avec un nœud dans l’estomac que tu remarques inévitablement les ressemblances avec les choix que Lucy a fait, sans la différence que cette histoire a connu un dénouement plus heureux avec la naissance de Jude, malgré ces années de trop passées dans l’ignorance. Et Isy le sait lui aussi, quand d’une faible voix il ajoute « Lucy non plus. » qui semble presque rester coincé dans le fond de sa gorge. « Non, elle non plus n’avait pas le droit. Et t’as le droit de lui en vouloir ou de ne jamais le lui pardonner. » Personnellement, tu ne savais même pas si toi, tu y arriverais un jour, même si tu n’étais certainement pas la première touchée par ses mensonges. Ton rôle dans la vie d’Isaac et de Jude toutefois rendait la maigre relation que tu avais eu autrefois avec la Ersley quelque chose sur lequel tu ne pouvais plus compter, la fille que tu avais connu remplacé par la vision de l’ex-fiancée de celui que tu aimes, ainsi que toutes les choses qu’elle lui a fait vivre, malheureusement.
C’est avec autant d’attention que tu le laisses te parler de cette dernière histoire, celle avant toi, la dernière femme qui a su lui ajouter un lot de bagages, celle qui lui a éventuellement donné l’impression qu’il était mieux seul, qu’il n’avait rien de bon à offrir dans une relation. Celle derrière qui il te faut aujourd’hui ramasser des morceaux pour tenter de les recoller, pour rappeler à Isaac encore et encore toute cette valeur qu’il possède, tout le bon qui vient de lui et surtout, tout l’amour qu’il mérite vraiment. C’est tout ce que tu veux faire, maintenant que tu sais. Lui rappeler toutes ces choses que tu penses à tous les jours, qu’il te confirme dans chacune des attentions qu’il a envers toi, mais aussi envers cette façon qu’il a de traiter autrui, que ce soient ses amis, sa famille ou ces patients qui passent à l’urgence de l’hôpital, que tu sais qu’il traite avec dignité et compassion pour l’avoir vu à l’œuvre à quelques reprises dans la dernière année. Tu te considères chanceuse de partager ta vie avec un homme aussi incroyable que lui, de fonder une famille à ses côtés, de créer ce futur dans lequel vous pouvez être complètement vous-mêmes et honnêtes l’un envers l’autre. Ton cœur se serre lorsqu’il avoue être désolé, des excuses qui à tes yeux n’ont pas lieu d’être. C’est plutôt toi qui s’excuse, d’avoir mis sur la table un sujet aussi sensible lors d’une journée qui se voulait douce et pleine d’amour. « Non, ce n’est pas ta faute et tu ne pouvais pas savoir. » Non, tu n’aurais jamais pu t’imaginer, mais tu aurais tout de même préféré lui éviter ce retour en arrière douloureux. « Puis c’est le genre de choses sur moi que je veux que tu saches, si tu veux les savoir. Je veux pas te les cacher. » « Je veux tout savoir de toi. » que tu réponds doucement. Tu appréciais chaque partie de sa personne, tu n’avais pas peur des parts de noirceur qu’il abhorrait parce que tu ne les voyais pas comme des faiblesses, mais plutôt des preuves de toute cette force dont il était capable. « On va dire que tu m’as offert une thérapie en bonus comme cadeau d’anniversaire. » « Pas exactement ce que j’avais en tête. » que tu répliques, léger rire dans la voix. Non, ce n’est pas exactement ainsi que tu imaginais le reste de la soirée, mais tu ne regrettes pas d’avoir posé la question parce que tu as l’impression de le connaître un peu plus désormais, de le comprendre un peu mieux ce qui éventuellement, t’aidera à l’aimer de la meilleure manière possible.
Tu voudrais tant faire pour le soulager de ces maux, apaiser son esprit de tout ce dont il continue de se blâmer. Par tes gestes, par tes mots, tu tentes au mieux de rationaliser des situations dont tu ne peux comprendre toute la complexité, des manières de penser qui sont différentes des tiennes, les actions de femmes dont tu ne connais que des morceaux de leurs personnalités. Tout ce que tu sais, la seule chose dont tu es véritablement certaine dans tout ça, c’est qu’Isaac a fait au mieux, a donné tout ce qu’il pouvait dans des circonstances qui n’avaient rien de facile. « Je l’aimerais. J’arrive pas à comprendre pourquoi c’est arrivé. Pourquoi ça m’est arrivé. » Ton cœur se serre alors que tu aimerais tant pouvoir lui offrir une réponse qui le soulagerait. Le problème, c’est qu’il n'y en pas. Il n’y a pas de mot magique qui pourrait effacer l’impact de tout ce qui lui est arrivé. Il n’y a que le temps pour calmer les plaies et la présence de ceux qui l’aiment pour apaiser les maux. « J’ai peur de les avoir mérités, sans savoir pourquoi je les aurais mérités. » « C’est pas le cas Isy, crois-moi. » Ce n’est rien qu’il a dit, rien qu’il a fait. C’est un tour du Destin dont on ne comprend pas toujours les retombées. Des choix parfois qui font mal au final, des expériences qui obligent à grandir dans des circonstances moins qu’idéales, des histoires qui peut-être n’avaient pas lieu d’être, mais finalement, on a bien peu de contrôle sur les aléas de la vie, sur qui y entre et surtout, sur qui en sort. « J’ai l’impression d’avoir fait quelque chose de mal. J’ai peur de faire du mal sans le savoir et que ça crée encore plus de mal. » « T’es l’homme le plus bon que je connaisse. Tu t’en fais toujours plus pour les autres que pour toi-même. Tu donnes tout ce que tu as dans toutes les sphères de ta vie. Tu n’as rien de mal et tu n’as pas mérité qu’on t’en fasse en retour. Parfois, ce sont des choses qui se contrôlent pas malheureusement. » que tu exprimes, maladroitement à ton avis, mais avec toute la volonté qui t’habite de chasser les idées noires qui pourraient embrumer son esprit fragile. « Ne t’en fais pas, tu n’as pas à t’excuser. Ça me fait du bien de t’en parler. Ça me fait du bien tout ce que tu me dis. Tu me fais du bien. » Tu souris doucement, tes doigts continuant leur danse dans la chevelure de ton amoureux. Ce n’est pas grand-chose, tu n’as pas l’impression de lui apporter le soulagement dont il a besoin, mais tu acceptes que tout ne peut être régler en un claquement de doigt, même si tu aimerais tant que ce soit le cas. « Tu me libères. » « Tu peux tout me dire. » que tu murmures comme seule réponse avant de déposer tendrement tes lèvres contre les siennes dans un énième baiser. « Merci. » Tu secoues doucement la tête alors qu’il réitère ses remerciements et tu te blottis un peu plus contre lui, éternellement à la recherche de sa présence, de la chaleur de son corps contre la tienne. « Tu avais quoi en tête pour la fin de la soirée? » Un léger rire s’échappe d’entre tes lèvres. C’est ce que tu aimes, de votre relation. Cette aisance que vous aviez de plonger dans des discussions difficiles, et la capacité de ne pas les laisser influencer tout le reste. Comme cet anniversaire qui mérite de se terminer sur une note de douceur, pleine d’amour. « Oh tu sais… Nous deux, quelques chandelles, un bain moussant peut-être. » que tu décrits avec malice dans la voix. Un classique, particulièrement depuis que tu étais enceinte et que les bains aidaient avec tes maux de dos, en plus de particulièrement apprécier partager ces moments avec ton amoureux. « Je veux juste que tu sois heureux, Isy. C’est la chose la plus importante pour moi. » que tu conclues toutefois, d’une voix plus sérieuse alors que tu plonges ton regard dans celui de l’infirmier. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mer 16 Nov 2022 - 21:33 | |
| Dans une mesure spontanée, armé d'une inébranlable spontanéité, tu formules à Penny qu'elle compose à tes yeux l'une des femmes les plus fortes que tu connaisses. La jeune femme fait preuve d'une force inouïe selon moi, d'une féroce détermination ainsi que d'un puissant courage, tout en maintenant cette sensibilité pure, cette empathie profonde et cette compréhension naturelle envers autrui. Tu te considères incommensurablement chanceux d'évoluer aux côtés de la Stringer qui t'apprend, chaque jour, une nouvelle façon de percevoir le monde et d'apprivoiser les épreuves, de prendre du recul et lâcher prise. L'admiration que tu voues à ton amoureuse est indescriptible et sans hésitation, tu énumères seulement les grandes lignes qui montrent à quel point l'australienne répond à ta définition de merveille. Le regard que la future maman t'offre en retour est éloquent, pétillant de tendresse et d'amour, prunelles délicates au sein desquelles tu te plais à te complaire. Un sourire étire tes lippes lorsque ses doigts caressent ta joue et tu savoures le baiser qu'elle dépose sur ta bouche, tes doigts effleurent les siens. « J’aime penser qu’on se rend plus fort l’un l’autre. Qu’à nous deux, rien ne peut se mettre sur notre chemin. » Tu conserves ton sourire, tes pupilles se logent dans les siennes. « J'aime notre duo. Victorieux de toutes épreuves, » tu qualifies avec fierté et malice. Certes, votre route est sinueuse et les challenges se multiplient, néanmoins, tu tiens à souligner que votre taux de réussite est de 100% dans tous ces heurts que vous aviez subis. Chaque jour, vous construisez avec attention et affection votre quotidien, ce cocon de plénitude et de bien-être dont les formes se sont manifestés dès votre rencontre et que vous solidifiez au fil des jours, que vous étendrez bientôt à deux enfants. Tu caresses affectueusement le dos de la main de Penny de ton pouce, remarquant à quel point vous avez déjà traversé et comment ces montagnes russes dans lesquelles vous avez été embarqués vous ont rapproché, vous ont confirmé à quel point vous vous étiez, à tes yeux, magnifiquement trouvés. De plus, la force de Penny était contagieuse, à ses côtés tu voulais autant te surpasser que la chérir, tout comme son amour t'insufflait une volonté sans faille.
Cependant, au moment où ta petite amie rebondit sur tes paroles ayant sous-entendu que la paternité t'avait été refusée dans le passé, ton regard se perd : plongé dans les abysses de ta mémoire, dans la houle de tes souvenirs. Ce sont des régions sombres de ta mémoire comme de ton cœur qui s'agitent, des cicatrices et des plaies que tu t'efforces de laisser tranquilles, résigné à ce que seul le temps puissent les apaiser, mais bien conscient que dès que tu les titilles trop, elles ne se font pas prier pour suinter le doute, les regrets, la culpabilité, le chagrin. Tu promets à ton amoureuse de lui répondre dès que tu auras endormi Jude dans son lit et tu honores ton engagement lorsque tu la rejoins sur le banc, tes doigts reprenant place entre les siens.
Il te faut quelques instants pour recueillir ton passé, organiser le récit de tes désastres amoureux à Penny. Tu souhaites être précis, conter clairement et factuellement ces passages de ton histoire, quand bien même ton cœur martèle ta poitrine de la dureté de la sémantique des propos que tu t'apprêtes à révéler à ta petite amie et l'impact qu'ils pourraient avoir. Tu connais la compréhension et la tolérance de la jeune femme, elle t'a prouvé à d'innombrables reprises que tu pouvais tout lui dire. Elle avait accepté tes troubles mentaux, ta tentative de suicide, les échecs, les remords et le fouillis issus de ton existence dont elle avait connaissance. Elle te soutenait, tel un ange, sur tous tes maux. Néanmoins, ce mécanisme en toi t'invoque une terreur de soumettre la goutte de trop : celle qui rendra le portrait inacceptable, celle qui te rendra indigeste. Tu sais que ces pensées-là viennent exclusivement de toi, de ton mal-être, de ton désamour envers la personne que tu composes et ce que tu as vécu ; tu sais que tu te fais du mal à transposer comment tu te ressens sur comment pourrait se sentir Penny, alors qu'elle t'a prouvé que le regard obscur que tu te dédiais n'était pas universel. C'est avec cette croyance que tu explicites tes trois dernières relations, sans fioriture, sans artifice, car tu ne réserves que l'honnêteté à la femme que tu aimes.
« Non, elle non plus n’avait pas le droit. Et t’as le droit de lui en vouloir ou de ne jamais le lui pardonner, » te rappelle justement Penny et tu soutiens son regard quelques instants avant de contempler ses mains nouées aux tiennes. Sans véritablement le comprendre, tu peines à assimiler la faute de Lucy. Tu aimerais comprendre, tu aimerais entendre ses raisons et surtout les accepter telles qu'elle te les présente, plutôt que de t'entêter à t'accabler de décisions qui n'étaient pas tiennes. Lorsque Penny t'indique que tu as le droit d'en vouloir à la mère de Jude et de ne jamais lui pardonner de t'avoir privé de ton fils durant trois ans, tu entends qu'il s'agit là aussi de te défendre et de reconnaître que ce n'est pas de ta faute. Pourtant, il y a cette force en toi qui tiraille tes entrailles, qui cherche de toxiques motifs en se demandant si tu ne le méritais pas malgré tout d'une vicieuse façon ou d'une autre. Si ce n'était pas un mauvais karma, l'équilibre d'un mal que tu ferais, que tu aurais fait, que tu faisais encore, sans même le savoir. Tu es horrifié à l'idée de semer le trouble rien que par ta présence, d'accabler ton entourage en étant simplement. Tu avoues tes peurs à Penny qui te rassure, ses doigts se glissent sur ta tempe, y apaisent les tensions, te rattachent à la réalité. « T’es l’homme le plus bon que je connaisse. Tu t’en fais toujours plus pour les autres que pour toi-même. Tu donnes tout ce que tu as dans toutes les sphères de ta vie. Tu n’as rien de mal et tu n’as pas mérité qu’on t’en fasse en retour. Parfois, ce sont des choses qui se contrôlent pas malheureusement. » Tu croises le regard de Penny, enregistrant chacun de ses mots, sachant pertinemment qu'ils t'aideront et que tu te les répéteras. « J'imagine qu'il faut que je lâche un peu prise, » tu réfléchis à voix haute, un rictus creusant ta joue. Comme le disait Penny, il y avait des choses qui ne se contrôlaient malheureusement pas. Tu n'avais pas pu savoir ce qui se tramait dans la vie des femmes que tu as fréquentées, tu n'as pas pu deviner l'avenir ni ce qu'elles ne te disaient pas, et peut-être la clef était-elle d'accepter que les choses s'étaient passées comme elles s'étaient passées pour une raison et que tu ne pouvais rien y faire, autant souhaiterais-tu que leur issue ait été moins douloureuse.
Tu enlaces chèrement Penny contre toi, ses doigts continuant leurs sillons contre ta chevelure. Tu assures rapidement à ta petite amie qu'elle n'a pas à s'excuser lorsqu'elle indique qu'elle ne souhaitait pas te faire revivre ces chapitres de ton histoire ce soir, démontrant plutôt de la reconnaissance à son égard. Non seulement tu aimes incommensurablement Penny dans tous ses gestes et ses paroles qui te font immanquablement du bien et te rendent indéniablement plus heureux chaque jour, pouvoir lui parler de ces moments difficiles de ton histoire te libère, te soulage. Les poids s'allègent contre ton cœur et par sa réaction, tu apprends toi-même à davantage accepter ton passé. Par son amour, tu apprends à être plus tolérant envers toi-même et ce que tu as vécu, plutôt que d'imposer de violents schistes au sein de ta personne. « Tu peux tout me dire, » elle t'affirme, te rappelle, et tu souris avec gratitude avant de la remercier, tes lèvres se posant contre les siennes avec amour, espérant qu'elle comprenne par ce geste à quel point tu te sens chanceux et reconnaissant de l'avoir dans ta vie, les mots te semblant bien trop faibles pour égaler les sentiments que tu lui dédies. « Je t'aime tellement. Tu es merveilleuse. » Tu souffles en glissant de sa bouche à sa joue, caressant tendrement ses cheveux.
Penny se love de nouveau contre toi et tu refermes précieusement votre étreinte avant de rebondir sur ce qu'elle avait prévu pour le reste de la soirée. Un rire filtre entre ses lèvres, ton sourire s'élargit, la malice épouse tes émeraudes. « Oh tu sais… Nous deux, quelques chandelles, un bain moussant peut-être. » « Une fort intéressante association, » tu qualifies en te mordillant la lèvre inférieure avec jeu, déposant un nouveau baiser sur la joue de Penny. « Je veux juste que tu sois heureux, Isy. C’est la chose la plus importante pour moi. » Vos regards se captent, se sourient. « Ton bonheur m'est crucial aussi, » tu annonces tendrement. « Je le suis. Chaque jour un peu plus, » tu confesses, tes doigts caressant sa joue, tes lèvres reprenant possession délicatement des siennes. Grâce à toi, ton baiser clame ardemment. Tu refusais de transformer ton bonheur en responsabilité afférant à Penny, mais elle constituait cette lumière qui te guidait vers la plénitude, elle possédait cette magie pour te permettre de t'épanouir, elle t'inspirait toujours à construire tes armes pour aller mieux. De ton côté, tu honorais ta promesse de tout faire pour la combler et la chérir, si aimée, précieuse et inestimable t'était-elle. La plus belle personne que tu aies été donnée de rencontrer, celle avec qui tu rêvais d'éternité. « On va rejoindre l'eau, la mousse et les chandelles ? » Tu invites en murmure à ses oreilles. |
| | | | | | | | (penisy #13) the sweetest memories |
|
| |