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 (carl) it ain't over

Maisie Moriarty
Maisie Moriarty
la trahison des images
la trahison des images
  
(carl) it ain't over IAeu3cF Présent
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
gif @kaceyrps
POSTS : 1299 POINTS : 40

TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (carl) it ain't over Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

(carl) it ain't over Sj5LU
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

(carl) it ain't over 5tnu
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

(carl) it ain't over Tumblr_inline_oyp7sbWLG21ty6gbn_400
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

(carl) it ain't over SCYRt
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

(07/06 - c'est presque ça)sara #1emery #1russell #1mateo #1samuel #1
RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) swann #1angus #1 › › raphael #1seth #1milarory #1swann #2angus #3carl #1nino #1theo #1 (2022) raphael #2amayamuiredachaiden #1seth #3angus #5arthurangus #4 & seth #2angus #6angus #7carl #2laila #1angus #8viviancarl #3seth #4swann #3damonjo #1 (2023) cesar #1carl #4angus #9angus #10mollyjo #2olivia #1carl #5megan #3raphael #3

(ab.) nicky (2019)quincy (2019)redkyletobiasaidensofia › › muiredach #2rudyhalston (fb)murphyoxtormclément (db)seth #5bonnie #1angus #11angus #12seth #6jo #3cameron #1logan #1aide #2 carl #6twelve #1anwar #1vivian #2maxine #1dan #1

(dimension gothique) › evegretacesar #2
AVATAR : daisy edgar-jones.
CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith).
PSEUDO : leave.
INSCRIT LE : 01/07/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t39401-
https://www.30yearsstillyoung.com/t39485-
https://www.30yearsstillyoung.com/t39628-

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Message(#)(carl) it ain't over EmptyMer 18 Mai - 19:24


@CARL FLANAGAN & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ No one else for you to blame, but when you play that losing game, it ain't over. so try to ease up, worried mind, dreams come true from time to time, it ain't over. (c) harley & katesgifsrp.

(FORTITUDE VALLEY, LOGEMENTS). Je suis fière de moi, je l’ai joué mature sur ce coup-là. J’ai attendu quatre jours après mon échange tendu avec Carl par sms pour me décider à me pointer chez lui, même si j’ai cette idée en tête depuis le soir-même. Le truc, c’est que si j’étais directement venue après notre « dispute », mon impulsivité aurait pris le pas sur ma raison et au lieu d’une discussion à tête reposée, c’est sa tête que j’aurais fini par encastrer dans le mur. C’est pas l’envie qui manquait, mais ça n’aurait pas été particulièrement rationnel, d’autant plus en considérant la promesse que je lui ai fait à Noël ; d’être là au cas où son comportement outrepasserait les limites. Et même si le deal englobait principalement ses obsessions amoureuses, je me permets de considérer que ses crises de jalousie font partie du tout et qu’il tient de travailler aussi sur celles-ci, surtout quand j’en suis directement victime. Au fond, je ne sais même pas si c’est vraiment de la jalousie, ou si je l’ai seulement vexé ou blessé en le tenant à l’écart de ma « relation » avec Angus. Mais je crois connaître suffisamment Carl pour me faire une idée des motivations derrière ses messages, ce qui me fait doucement rire quand on considère la manière dont il se referme aux autres quand il a une fille dans le viseur. Combien de fois j’ai dû faire du forcing pour le sortir de chez lui, au lieu de le laisser épier les réseaux sociaux de sa (presque) chérie du moment ? Combien de fois j’ai accepté de passer mon après-midi avec lui pour mieux découvrir que tout ceci visait à retracer les pas de ladite chérie ? Il peut bien passer l’éponge sur mon répondant, peut-être un peu trop brutal, je peux le concevoir, puisque j’accepte ses défauts au quotidien. Et même si j’exagère parce que Carl ne se résume pas à ses dérives comme il a l’air de le penser, je dois admettre que quatre jours auparavant, ça a été la raison de nos tensions. De là à tout lui mettre sur le dos, non, même si j’aurais apprécié qu’il fasse un pas vers moi, qu’il m’envoie un message pour prendre la température ou seulement qu’il s’excuse au lendemain. Il n’a rien fait de cela et je le connais assez pour savoir qu’il fait le fier, boudant dans son coin plutôt que de tenter de réparer les choses. Il y a même pas besoin de faire tant d’efforts que cela, en réalité, je pense qu’on est en mesure d’avoir une discussion et de remettre les choses à plat. Mais qu’on se le dise, si j’ai l’impression de faire des efforts à sens unique, sa tête va vraiment finir dans un mur. Ce serait dommage, quand même, et je dis ça plus pour Talia qui devra s’occuper des réparations que pour les potentielles douleurs crâniennes que je pourrais infliger à Carl.

Après quatre jours, donc, j’en ai eu marre et j’ai décidé de mettre ma propre fierté de côté pour lui rendre une petite visite. J’ai pas encore totalement déterminé si je préfère jouer l’apaisement ou la confrontation et même une fois sur le chemin, j’ai aucune foutue idée de ce que je recherche vraiment en me pointant ainsi par surprise. J’ai pas annoncé ma venue parce que je me doute bien qu’il aurait trouvé des excuses – ridicules, s’entend – pour refuser ma présence, alors j’ai décidé de l’imposer pendant que Talia et Mason sont au travail et Maya à l’école. Une fois sur les lieux, j’ai même songé un instant à escalader la façade de la maison jusqu’à me pointer directement dans la chambre de Carl, mais vu mon équilibre précaire et ma force digne de celle d'un mollusque, j’ai vite oublié cette partie-là du plan, même si ça m’aurait permis d’avoir la certitude de ne pas me retrouver face à une porte close. Parce qu’il aurait aperçu ma tête à travers le judas ou parce qu’il me l’aura claquée au nez – mais j’ai espoir qu’il ait au moins la décence d’ouvrir. Au pire, je le bloquerai avec mon pied et quand il m’aura bien écrasé celui-ci en voulant me faire fuir, je chouinerai à en déranger les voisins, l’obligeant ainsi à me laisser entrer à l’intérieur pour m’offrir les premiers soins – personne ne résiste à des larmes de crocodile, n’est-ce pas ? J’ai songé à toutes les hypothèses parce que j’avais vraisemblablement que ça à foutre sur le chemin plutôt que de préparer un discours qui n’a pas lieu d’être, qu’il soit pour lui présenter des excuses ou pour me justifier. Et j’en viens presque à regretter de m’être déplacée alors que mon égo fait à nouveau des siennes et que je suis à deux doigts de détourner les talons. Mais non, j’ai promis, et me voilà qui frappe à la porte avec virulence, juste pour l’emmerder, juste pour lui faire comprendre la motivation du visiteur seulement à travers quelques coups qui deviennent de plus en plus réguliers, jusqu’à ce qu’il daigne se pointer. « CAAAAAARL. » Allez, j’y mets même une pointe de théâtralité. « Ouvre cette porte tout de suite ou je la défonce ! » Ok, bon, j’y arriverai pas, mais c’est un détail. Et j’espère vraiment que Talia, Maya et Mason sont absents, hm.



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:l::


Dernière édition par Maisie Moriarty le Mer 16 Aoû - 21:01, édité 1 fois
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Message(#)(carl) it ain't over EmptyLun 23 Mai - 20:45


☾ it ain't over
Life checking ego itself, Punishing for losing what. Eventually was gonna change I keep on believing. Nature gave me warning signs I might appeal with force all the time. I resist, I persist But I break with tender. Please, please be gentle with me
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
gif by (c) harley


Quatre jours, c’est sacrément long quand on s’obstine comme Carl à bouder comme un enfant. Son dernier échange avec Maisie lui donne encore mal au ventre, il est parfois tenté de relire les sms de cette fâcheuse soirée pour tenter de comprendre comment les choses ont pu glisser aussi vite mais il se retient de toucher à son téléphone, et de façon générale Carl est même globalement injoignable depuis cet épisode. Il ne faudrait pas que Lily l’appelle pour une urgence au café, ou que son frère le contacte pour un besoin express d’argent car il n’est disposé à parler à personne, ce qui n’est pas vraiment un problème quand en retour ses notifications sont désespérément vides. Il cesse d’exister pendant quatre jours et tout le monde l’oublie, ça ne devrait pas l’étonner. Pas un seul message de Maisie, non plus, qui s’abstient certainement comme lui de faire le premier pas. Il se demande beaucoup comment elle vit les choses, si cette coupure entre eux lui pèse comme à lui ou si elle respire au contraire bien mieux sans lui. Car bien sûr Carl souffre de la situation, il n’a jamais voulu en arriver là mais il semblerait que tout soit de sa faute, une fois de plus. Sa jalousie a fait des dégâts et le vase semble avoir légèrement débordé du côté de Maisie, dont la patience avec le bonhomme n’est pas toujours extensible. Parfois la corde craque, et en ayant demandé à Maisie d’intervenir lorsqu’il dépasse les bornes c’est finalement la suite logique des choses, que Carl n’était simplement pas prêt à expérimenter si vite. Et il n’était pas prêt, non plus, à découvrir l’existence de son petit copain de cette façon, sans annonce officielle de sa part dans le genre de celles que l’on peut faire à un ami, voyez. Est-ce que ça le blesse que Maisie ne lui ait à aucun moment parlé de cette relation ? Oui, sans aucun doute. Et est-ce que ça le dérange de savoir qu’elle fréquente ce garçon ? Sûrement aussi, même si les raisons pour ça sont multiples et plus ou moins rationnelles. Maisie l’a trahi en se mettant en couple et en le faisant en plus dans son dos, c’est ainsi que Carl ressent les choses et on pourra lui répéter un million de fois que de tels sentiments n’ont pas lieu d’être ça n’y changera rien. Parce que le bonhomme était attaché à une vision bien particulière de leur amitié, quand Maisie et lui avaient en commun une vie sentimentale inexistante, et il a fallu que cet Angus vienne tout gâcher. Elle n’a pas seulement quitté le club des célibataires à ses yeux, c’est aussi le club des losers que Maisie a déserté pour l’y laisser seul, et lui rappeler indirectement au passage que lui n’en sortirait jamais. C’est peut-être bien ça, au final, qui fait le plus mal : quand l’amour et le bonheur sont éternellement pour les autres et que celui dont personne ne veut est encore et toujours lui.

Ça le démange de lui envoyer un message, ne serait-ce que pour vérifier s’ils sont encore amis puisque Carl a l’impression de ne plus vraiment avoir son mot à dire sur ce qui les lient. Elle lui a bien dit de revenir quand il se serait calmé mais Maisie s’est peut-être rendu compte entre temps qu’elle préférait en rester là avec lui, car qui peut lui garantir que cette brouille n’est pas celle de trop. Pour calmer ses craintes Carl checke régulièrement son instagram afin de s’assurer qu’elle ne l’a pas unfollow, c’est un peu la preuve ultime à ses yeux et Maisie sait aussi qu’elle ne pourrait pas lui faire plus clairement passer le message qu’en arrêtant de le suivre. Alors oui Carl est inquiet, Carl culpabilise et se sent seul mais Carl ne revient pas pour autant vers elle, le seul moment où le bonhomme a un minimum de fierté étant finalement quand il boude, un rôle qu’il prend vraiment très à coeur. La tentation de vérifier son téléphone n’est pas moins forte quand il enfile son costume d’au pair, et particulièrement ces jours-ci tandis que sa concentration ne tient à rien. Il fait son travail et s’efforce même de le faire bien, mais comment imaginer qu’il ne sera pas deux fois plus dispersé avec cette histoire à ressasser alors que Carl se laisse déjà si facilement distraire par ses pensées en temps normal ? Quand elles sont obsédantes, comme actuellement, c’est pire que tout car Maisie et les mots de celle-ci ne veulent pas sortir de sa tête. C'est pas parce que tout le monde te rassure sur tes extrêmes que je dois en faire de même, non, il n’a pas oublié. Ce sms en particulier le poursuit et son auteure aussi, littéralement il faut croire, car à moins de commencer à entendre des voix c’est bien celle de Maisie qui retentit en même temps qu’un poing déterminé contre la porte lorsque le bonhomme s’apprête tout juste à s’octroyer une petite pause. « CAAAAAARL. » Il croit rêver, Maisie n’a quand même pas fait le déplacement jusqu'à son lieu de travail pour hurler son nom en pleine rue.. si ? Elle ne pourrait pas l’embarrasser davantage et il comprend bien vite que deux options s’offrent à lui : aller lui ouvrir et mettre un terme à ce raffut ou prendre le risque que tous les voisins en profitent - mais si, vous savez, ces mêmes voisins dont Carl ne veut surtout pas attirer l’attention. « Ouvre cette porte tout de suite ou je la défonce ! » Alerte rouge. Maisie n’est manifestement pas au maximum de ce qu’elle peut faire en terme de tapage alors le bonhomme presse le pas jusqu’à la porte pour l’ouvrir dans un geste brusque. « Eh mais ça va pas de gueuler comme ça ?? » Si le but était de le faire sortir de son clapier c’est réussi, Carl n’a pas du tout envie que les habitants de ce quartier viennent se plaindre à Talia des nuisances causées par son amie d’où cette réaction chez lui qui ne s’est pas faite attendre. Si Maisie avait toqué normalement la question de lui ouvrir ou non se serait posée, mais là elle ne lui a tout simplement pas laissé le choix. « Pourquoi t’es là d’abord ? » il la questionne en croisant ses bras d’un air contrarié. Carl ne crache habituellement pas sur un peu de compagnie et apprécie d’autant plus celle de Maisie, mais c’est tout de suite beaucoup moins plaisant quand elle débarque chez Talia tel un bulldozer. Il ne sait pas si elle aurait réellement fini par s’en prendre à la porte, ce qu’il sait par contre c’est que ce genre de confrontation ne lui donne pas spécialement envie. « Bon écoute Maisie j’ai plein de boulot alors euh.. c’est pas le moment là. » Oui, Carl est même tellement débordé qu’il vient de se faire un casse-croûte, l’assiette est nettement visible depuis la porte. C’est tout ce qu’il a trouvé pour tenter de fuir cet échange qu’il appréhende, car si Maisie peut déjà se montrer dure par sms il n’ose pas imaginer ce qui va lui tomber sur le nez aujourd’hui. « Et puis j’vois pas pourquoi t’es venue jusque là si c’est pour me balancer les mêmes trucs que par message. » Il ne risque pas d’oublier le contenu de leur dernier échange, et il n’est pas vraiment prêt à signer pour un remake en face à face. Mais bon, qui a dit qu’on lui laisserait le choix. « T’as dit que j’étais chiant alors je te laisse tranquille, voilà, c’est pas ce que tu voulais ? » Carl ne bouge pas d’un iota, ses pieds semblent fermement ancrés au sol mais on ne peut pas dire qu’il fasse vraiment barrage, alors Maisie n’aurait pas de mal à se faufiler à l’intérieur si elle le souhaitait. Il ne lui faudrait pas beaucoup de force pour y parvenir, ces deux-là ayant aussi en commun d’être de vrais poids plume.

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Message(#)(carl) it ain't over EmptyMer 8 Juin - 23:12

Il ne s’est pas fâché avec la bonne personne, Carl. Pas que je compte faire de sa vie un enfer seulement parce qu’il existe désormais quelques tensions entre nous – non, même si j’en suis capable ce n’est pas ma volonté en venant ici aujourd’hui, ni dans le futur si la conversation que je suis d’humeur à initier ne va pas où je l’aimerais. Il peut être rassuré de ce côté-là, bien que concernant sa tranquillité, ce soit une autre histoire. Je compte pas le lâcher, pas tout de suite du moins, parce qu’il n’est pas n’importe qui et que je le considère comme un ami proche, de ceux qui méritent que je range ma fierté de côté (même si c’est difficile, j’hésite encore à faire demi-tour devant cette porte) et que je fasse des efforts pour remettre notre relation sur le bon rail. Est-ce que nous sommes réellement fâchés, d’ailleurs ? J’ai pas l’impression ; ou plutôt, si, le manque évident de nouvelles d’un côté comme de l’autre met bien en avant qu’il y a un léger problème, mais pas au point de lui faire la gueule pendant des semaines. Pas de mon côté, du moins, sauf que je sais que Carl en est capable et qu’il a encore plus de fierté que moi de ce côté-là (ce qui est ironique vu son manque d’assurance pour le reste). Je prends sur moi ; mais qu’il ne s’attende pas à ce que je rampe à ses pieds. S’il décide de me claquer la porte au nez aujourd’hui, ce sera bien à lui de faire le déplacement la prochaine fois. Et puisque je ne suis pas sûre qu’il en soit capable, c’est une discussion à pile ou face qui va avoir lieu, ce qui veut aussi dire qu’il va falloir que je réfléchisse avant de parler – ce qui n’est pas vraiment mon fort. Nos messages l’ont démontré et même si je m’excuserai pas d’être sincère avec Carl et de ne pas le protéger plus que nécessaire quand j’estime qu’il est en tort, j’aurais néanmoins dû être plus délicate, je le reconnais. De là à le verbaliser auprès de Carl, j’en suis pas sûre ; j’imagine que ça dépendra beaucoup de la manière dont il m’accueille. « Eh mais ça va pas de gueuler comme ça ?? » Et il perd des points, Carl, aussitôt la porte ouverte alors que je suis tentée de moi-même la refermer en la claquant, non sans m’assurer de l’avoir tiré par le t-shirt pour qu’il se retrouve dans l’encadrement et regrette sa mauvaise humeur. Je peux comprendre que ma manière de m’annoncer n’est là-aussi pas des plus délicates, mais quand même ; il pense sérieusement que je serais en mesure de défoncer cette porte ? C’est sûr que j’aurais assez de voix pour m’époumoner à l’en rendre fou et à l’obliger à m’inviter à l’intérieur, mais pour le reste, je crois qu’il s’en sort plutôt bien concernant le taux de scandale qui peut le griller au sein du quartier. Et puis un seul regard à celui-ci suffit à me convaincre que les nuisances sonores ne sont pas forcément acceptées mais pour autant régulières ; j’suis certaine que la majorité des bourges qui vivent-là organisent des pool party tous les week-ends ou des barbecues entre voisins et que le niveau sonore est proportionnel au besoin de succès pour caresser leur égo démesuré. Alors l’inquiétude dans son regard, à d’autres, hein. « Pourquoi t’es là d’abord ? » - « Bonjour à toi aussi, Carl, j’suis super contente de te voir ! » Et je le suis quand même, n’allez pas croire, même si mon sourire aurait pu être moins forcé s’il m’avait accueilli différemment (j’ai pas aidé, oui, bon, chacun son tort).

Je suis persuadée que si je lui annonce que je suis venue pour discuter il va se braquer encore plus – on peut pas dire que notre dernière discussion se soit très bien passée, c’est certain. « Bon écoute Maisie j’ai plein de boulot alors euh.. c’est pas le moment là. » Je fronce les sourcils alors que je décale ma tête vers la droite pour apercevoir l’intérieur de la maison derrière lui et constater qu’en plus de ne pas sembler contenir d’autre présence humaine que lui, un magnifique en-cas trône au milieu de la cuisine. « Débordé, vraiment. » Je me moque légèrement en reprenant ma place et en plongeant mon regard dans le sien. « Et puis j’vois pas pourquoi t’es venue jusque là si c’est pour me balancer les mêmes trucs que par message. » Il me fatigue, Caliméro, mais j’ai promis d’être moins impulsive, plus délicate, alors je me contente de hausser les épaules. « C’est pas mon intention. Tu peux te détendre, oui ? » J’ai presque l’air suppliante et peut-être que je le suis un peu, d’ailleurs. « T’as dit que j’étais chiant alors je te laisse tranquille, voilà, c’est pas ce que tu voulais ? » Je le jauge du regard un long instant, tandis que j’essaie de me raisonner. J’ai envie de me casser d’ici, de lui faire remarquer que sa mauvaise foi et son mauvais caractère dignes d’un gamin de cinq ans vont pas nous aider, mais eh, ça se dit pas, il paraît. « T’es chiant Carl, oui, surtout quand tu me bloques le passage. » Je rétorque, façon de lui dire ce que je pense tout en faisant passer la pilule alors que je me gêne pas pour passer à côté de lui, le bousculant légèrement au passage, et m’inviter à l’intérieur. Je compte pas hurler ou faire de scène, alors même si Talia et Maya venaient à être là, qu’il se rassure, je n’abuserai pas de leur hospitalité ni de son temps à lui. « Je suis venue pour discuter entre adultes, ça te semble faisable ? » Jusqu’à preuve du contraire nous sommes supposés l’être même si nos réactions respectives ne vont pas dans ce sens. « Tu sais, pour mettre les choses à plat parce que je pense pas que cette histoire mérite qu’on se prenne autant la tête. » C’est au moins un point que je n’ai pas de difficulté à admettre. « Mais si tu préfères continuer à faire la gueule, très bien, moi et mes bonnes intentions, on fait demi-tour. » Je l’ai dit, je vais pas le supplier. C’est peut-être pas réglo de lui mettre la balle entre les mains, mais j’ai aussi besoin de prendre la température et savoir si je vais me heurter à un mur d’office, dans quel cas, oui, je ferai bien demi-tour.

@Carl Flanagan (carl) it ain't over 1949770018



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Message(#)(carl) it ain't over EmptyJeu 16 Juin - 18:50


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Il n’est pas très fan de cette façon de débarquer qui ne lui laisse aucun échappatoire, parce qu’il aimerait avoir le choix Carl. Pas pour la renvoyer d’où elle vient mais bien pour avoir son mot à dire sur le moment et le lieu, qu’il soit au moins préparé si le dialogue doit reprendre. Mais bon, il ne lui demande jamais son avis lui non plus quand il déboule au Twelve pour s’y réfugier ou parce qu’il a simplement envie de la voir, alors autant considérer tout ça comme un juste retour des choses. Et puis, il n’a qu’à voir le bon côté pour une fois : Maisie aurait pu lui offrir la honte de sa vie et l’embarrasser doublement si elle avait hurlé son prénom au lieu de son diminutif adopté depuis bien longtemps – ou pire, son nom en entier. Ah, oui, il ne fait aucun doute que le bonhomme aurait rappliqué encore plus vite si un Carlyle Eber Osheen Flanagan avait été scandé en pleine rue, alors Maisie n’a probablement pas opté pour la plus mauvaise façon de l'interpeller. C’est finalement ce qu’il fallait pour le faire sortir de son trou, quand bien même l’accueil qu’il lui réserve est bien loin de ceux auxquels elle a habituellement droit avec lui. C’est qu’en temps normal ils se tolèrent bien tous les deux, ces disputes ne sont pas non plus monnaie courante au sein de leur petit duo mais quand elles surviennent Carl est généralement le premier à se renfermer, et à attendre une éclaircie pour laquelle il œuvrera rarement lui-même. Ça ne le tuerait pas de faire le premier pas mais son peu de fierté, il faut croire que le garçon y tient. S’il ne s’y accrochait pas un minimum il ne sait pas ce qui lui resterait, car il détesterait par-dessus tout son rôle s’il consistait à revenir éternellement le premier comme si le fait d’idéaliser la plupart de ses relations en estimant bien plus les autres qu’ils ne l’estiment n’était pas déjà un sacrifice en soi. Il est en grande partie fautif dans cette histoire Carl, mais ces quatre jours de coupure lui ont bien plus servi de rumination que de réflexion sur ses torts. Il n’a donc pas franchement de la bonne volonté à revendre face à Maisie, qui n’a pas droit à un seul sourire de sa part ce qui prouve bien que quand il boude, le bonhomme ne fait pas semblant. « Bonjour à toi aussi, Carl, j’suis super contente de te voir ! » Est-ce qu'il en aurait oublié la plus basique des politesses ? Bravo Carl, c'est du propre. Le garçon mentirait s'il prétendait ne pas être content de la voir en dépit de leur dernier échange qui lui reste en travers de la gorge, car la présence de Maisie reste essentielle à son équilibre et c'est sûrement parce qu'elle ne faisait plus partie de son paysage ces quatre derniers jours que Carl s'est autant replié sur lui-même. Il n'arrive simplement pas à faire illusion face à elle, il n'en est déjà pas capable quand il s'insurge d'un rien alors quand il est réellement blessé il ne faut pas attendre de lui de sauver la moindre apparence ou de ravaler quoi que ce soit. C'est même l'un de ces moments où on lirait en lui comme dans un livre ouvert, son regard et sa posture se faisant presque plus parlants que ses mots. « Bonjour, oui. » qu'il déclare sobrement une fois la pression redescendue. Carl jette quand même un coup d'œil autour d'eux pour s'assurer que cette petite esclandre n'a alerté personne mais les voisins de Talia ont sûrement mieux à faire que de prêter attention à leurs querelles de presque adolescents alors il y échappera cette fois encore, il faut croire.

Mais alors, doit-il craindre de passer un sale quart d'heure maintenant que Maisie est allée le cueillir jusque chez lui ? Il sent que c'est sérieux, qu'elle ne vient pas juste vérifier qu'il est encore en vie après ces quelques jours de silence radio et il redoute déjà la discussion à venir comme si le pire était finalement devant lui. Carl n'en sait rien en vérité, ils peuvent parler sans que ça ne dégénère comme par message mais il doute un peu de ses capacités à gérer calmement les choses en fonction de ce qu'elle lui dira. Ses réactions en live sont généralement plus virulentes que ses réactions par sms, elle devrait le savoir mais Maisie fait aussi partie de ces rares personnes pouvant manier le bonhomme quand il monte un peu trop dans les tours. « Débordé, vraiment. » Comment ça, il n’est pas crédible ? Il doit avoir trois poussières à épousseter Carl, ce n'est vraiment pas aujourd'hui qu'il se tuera à la tâche mais il s'inventerait toutes les excuses du monde à ce moment-là par peur d'en prendre plein la figure. Elle n'a pas l'air énervée Maisie, difficile de croire qu'elle soit venue régler ses comptes et lui régler aussi le sien dans la foulée mais il s'imagine pourtant que le deuxième round des vérités balancées par sms l'attend aujourd'hui. « C’est pas mon intention. Tu peux te détendre, oui ? » Ça ne lui dit pas ce qu'elle attend de lui alors non, Carl ne va pas être en mesure de se détendre dans l'immédiat même s'il s'est au moins un peu calmé depuis qu'il a accouru vers la porte mi-paniqué, mi-outré. C'est drôle, il aurait fini par en vouloir à Maisie si elle n'était pas revenue vers lui parce qu'il n'aurait pas eu besoin de plus d'une semaine pour se sentir proprement abandonné, mais d'un autre côté Carl aurait aussi un peu compris qu'elle prenne ses distances puisqu'elle a été claire sur le fait qu'il l'épuisait l'autre jour, et qu'il ne veut être un fardeau pour personne dans ce monde. Elle ne semblait plus en pouvoir de lui dans ses messages, ce n'était pas la première fois que Maisie montrait des signes d'agacement à son égard mais c'est allé un peu plus loin cette fois, avec un rappel sur ses extrêmes qu'elle ne veut pas encourager et un appel à l'aide que le garçon avait soudainement regretté d’émettre si ça devait lui retomber dessus derrière. « T’es chiant Carl, oui, surtout quand tu me bloques le passage. » Et elle ne met pas longtemps à forcer l'entrée puisqu’il tarde à l'inviter, Carl se laisse alors déloger sans un mot car il n'a jamais refusé l'accès à Maisie et sa mauvaise humeur n’y changera rien. Elle reste la bienvenue même s'il a pour habitude de prévenir Talia des visites qu'il peut recevoir en son absence, et que pour des raisons évidentes il n'a pas pu l'avertir de quoi que ce soit aujourd'hui. « Je suis venue pour discuter entre adultes, ça te semble faisable ? » Adulte, Carl n'a jamais voulu l'être et ce n'est certainement pas dans son attitude ces temps-ci qu'on risque de déceler la moindre maturité. Maisie n'est parfois pas tellement en reste elle non plus, s'ils en sont là après tout c'est bien pour une raison. Mais discuter ne les tuera sans doute pas, c'est ce qu'il se dit pour se rassurer car au pire, ce n'est qu'un mauvais moment à passer et Dieu sait qu’il en a connu d’autres. « Sans doute. » Il veut bien essayer Carl, après tout il pensait se faire remonter les bretelles et il comprend que ça n'est pas l'idée, du moins pas pour l'instant. « Tu sais, pour mettre les choses à plat parce que je pense pas que cette histoire mérite qu’on se prenne autant la tête. » Carl laisse échapper un soupir en l'entendant parce qu'il sent que le problème est encore de son côté, étant donné qu'il n'arrive personnellement pas à prendre les choses autrement que très à cœur. C'est plus fort que lui, il est voué à se prendre la tête pour ça comme pour le reste et Maisie ne réalise peut-être pas ce que cette histoire réveille en lui, au-delà d'une crise de jalousie finalement très habituelle. « Mais si tu préfères continuer à faire la gueule, très bien, moi et mes bonnes intentions, on fait demi-tour. » Cette fois le bonhomme lève les yeux au ciel tout en croisant ses bras, sa mauvaise foi revenant aussitôt au galop. « C’est bon je fais pas la gueule, roh. » Non, à peine, il n'a pas du tout boudé dans son coin pendant quatre jours. Disons qu'il en a encore gros sur le cœur mais qu'ils peuvent bien parler, oui, si Maisie y tient tant.

Carl effectue quelques pas sans trop savoir où se poser, avant de prendre les devants pour crever l'abcès et pour donner, aussi, à cet échange l'orientation qui l'arrange d'entrée de jeu. « Tu veux qu’on discute de quoi du coup ? Du petit copain que t’as caché ? » Au hasard, hein. C’est étrangement le premier sujet qui lui vient comme s'il n'attendait finalement que ça pour revenir dessus, parce qu'ils pourraient évidemment parler de ses réactions démesurées de l'autre fois mais pas sans évoquer l'élément déclencheur, pas sans mettre le doigt sur l'origine de sa crise. « Celui que tu m’avais présenté comme un ami avant Noël, alors qu’à ce moment-là tu le fréquentais peut-être déjà ? » Son regard s'attarde un instant sur elle alors qu'il sert inconsciemment les poings en repensant à ce possible mensonge, tout en espérant que Maisie ne lui cache pas la réalité de sa vie sentimentale depuis tout ce temps. « C’est le cas d’ailleurs ? » qu'il ne peut s'empêcher de demander, histoire d'être fixé et de savoir depuis quand ça dure. Le fait qu'elle soit en couple, et ne juge pas utile ou logique de l'en informer. « Je pensais pas qu’on avait ce genre de secrets l’un pour l’autre en fait. » Il hausse les épaules avant de laisser retomber ses bras le long de son corps, car pour lui ils sont amis avec un grand A alors ça veut dire quelque chose. Et ça inclut de se dire ces choses-là, fatalement. « Je croyais que tu m’en parlerais, et pas que je l’apprendrais sur les réseaux comme tous les autres avec les cœurs ridicules que tu commentes sous ses photos. » Des cœurs qui ne seraient pas ridicules s’ils étaient placés sous ses photos à lui, elle le sait très bien. « C’est nul Maisie. » il déplore d’une voix soupirante car oui, il trouve que ça craint de cacher son petit copain à ses amis. Et le plus nul est certainement de se dire qu'il ne l’aurait peut-être pas su s’il n’avait pas compris lui-même les choses, car cette exposition sur les réseaux est déjà une officialisation en soi. Est-ce qu’il l’aurait avertie si les rôles avaient été inversés ? Il part du principe que oui, après tout Carl ne peut pas lui cacher les obsessions qu’il aligne alors elle serait d’autant plus informée s’il devait avoir un jour une véritable petite amie. Dans un monde imaginaire, certes, mais la réciproque n’est visiblement pas vraie. « Et ça m’a fait de la peine sur le moment. » Il a même encore mal au cœur de se dire qu’il a possiblement perdu son exclusivité, tout comme il est heurté dans sa fierté de ne pas avoir été mis au courant d’un événement aussi considérable – car oui, Maisie en couple est bel et bien un fait important dont il aurait voulu être informé pour ne pas se sentir exclus, et complètement à la ramasse. Ça l’a blessé mais Carl étant ce qu’il est, il ne l’a évidemment pas montré de la bonne façon. « Bon okay, ça m’a peut-être un peu énervé aussi. » Il l’admet, pas forcément de bon cœur mais il l’admet sans toutefois préciser si ce sont ses cachotteries ou l’existence de ce petit copain qui l’ont tant agacé. On ne présente plus sa fichue jalousie et sa tendance naturelle à se sentir délaissé au profit des autres, il fallait donc s'attendre à cette réaction de sa part et au fait qu’il se ruerait sur son téléphone pour lui demander des comptes. Ça n'aurait pas été son genre d'aborder tranquillement les choses, tout comme ça n'aurait pas été celui de Maisie d'accueillir sa petite crise sans broncher.

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
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Message(#)(carl) it ain't over EmptyJeu 14 Juil - 21:56

« Bonjour, oui. » Eurg, je me fais violence pour ne pas lever les yeux au ciel et me contente de plisser légèrement les yeux pour afficher mon exaspération. Cache ta joie, Carl, que j’ai envie de lui balancer à la figure d’un ton aussi réjoui que le sien, une pique totalement gratuite dont je m’abstiens parce que niveau gratuité, je l’ai déjà servi. Attention, je dirais pas que mes messages étaient injustifiés, non faut pas rêver, mais peut-être que... peut-être que je me suis emportée un peu vite, peut-être que j’aurais pu essayer de le raisonner plus longuement. Mais malgré toute l’affection que j’ai pour lui, je sais aussi que le raisonner n’est pas une mince affaire et je crois bien que ce soir-là, j’ai anticipé mon probable manque de patience – un genre de prophétie autoréalisatrice au final, puisque j’ai effectivement perdu patience. Je sais même pas si c’est vraiment une histoire de tolérance ou simplement une excuse dont je me suis saisie pour tenter de le secouer. On va dire que je prends le rôle qu’il m’a confié très à cœur et que c’était une phase de test (pas du tout) pour savoir jusqu’où je peux aller pour tenter de l’aider par rapport à cette situation qui peut être aussi invivable pour lui que pour ses proches. La réponse me semble désormais claire ; le seuil de tolérance de Carl est bien plus réduit que le mien, bon. Jusqu’ici, pas de grande surprise et finalement c’est le silence radio qu’il m’a offert qui m’a le plus agacé, comme si c’était à moi de venir me présenter à genoux (correction : en gueulant devant sa porte) pour tenter de réparer les pots cassés. Heureusement que je n’ai pas relu les messages de ce soir-là avant de me pointer, dans quel cas j’aurais probablement décrété que je n’étais en rien fautive dans toute cette histoire et me serais ravisée avant même d’avoir atteint le quartier. Et si j’admets un potentiel manque d’indulgence, de son côté j’ai pas souvenir qu’il m’ait réellement laissé la possibilité d’expliciter la situation avant de jouer à Carliméro (je vais le renommer comme ça sur mon téléphone, j’crois). Je me raccroche aux branches pour me persuader que si je suis celle qui a fait l’effort de venir jusqu’ici, il fera au moins l’effort de m’écouter – à défaut de m’accueillir dignement, comme je viens de le constater. Mais dans le fond, je suis pas certaine que ma patience soit plus aiguisée qu’il y a quelques jours et ça, je peux vous le dire, c’est pas bon signe pour le jeune homme.  

Il perd des points à chaque minute qui passe, entre son air ravi plaqué sur le visage et ses occupations fantasmées, alors que d’un seul coup d’œil, je peux confirmer qu’il se fout bien de moi. Chacun son tour, qu’il doit se dire et en réalité je veux même pas essayer de comprendre ce qu’il se passe dans sa tête ou ce qu’il doit penser de toute situation au risque de mettre un terme à cette tentative de paix que j’ai initiée. Je lui confirme qu’il peut se détendre et malgré cette assurance, il semble toujours aussi crispé, Carl. La tâche s’annonce plus difficile que je l’ai imaginée, optimiste, en venant ici, alors même que je connais suffisamment le jeune homme pour savoir que sa fierté peut vraiment le transformer en tête de mule insupportable. Pas ça, Carl, pas avec moi, s’il te plaît. Prenant mes aises puisqu’il ne semble pas décidé à m’inviter à le faire, je me faufile à l’intérieur et constate, une fois encore, d’un coup d’œil autour de nous, qu’il a vraiment l’air débordé. Je parle, j’explique les raison de ma venue et tout ce que j’ai en un retour est un « Sans doute. » peu convaincant qui a le don de me crisper la mâchoire alors que j’essaie de réfléchir à mes mots – promis, j’ai appris ma leçon. « Ça va, tu vas pas jouer au roi du silence non plus. » Ou presque. Mais quand même, je le sais capable d’aligner plus de deux mots dont il pourrait m’en faire l’honneur, là, hein. La tâche est ardue et un instant j’envisage de le planter là en guise de leçon avant qu’il ne reprenne la parole. « C’est bon je fais pas la gueule, roh. » Comme seule réponse, je penche légèrement la tête, hausse un sourcil et le regarde de travers ; vraiment ?

« Tu veux qu’on discute de quoi du coup ? Du petit copain que t’as caché ? » Je l’observe, légèrement surprise. Non pas pour la rancœur que je perçois à mon encontre, mais pour le fait d’avoir lancé les hostilités – j’ai pas l’impression que ce soit autre chose vu son attaque et le ton de sa voix. Pour quelqu’un qui alignait à peine trois syllabes deux minutes plus tôt, il a l’air d’en avoir, des choses à en dire. « Pourquoi pas, tiens. » S’il pense que je vais faire le dos rond juste parce qu’il a des choses à me reprocher, il se met le doigt dans l’œil et je ne compte pas me laisser impression par ses réflexions qui, je dois néanmoins l’admettre, sont justifiées. Si notre échange m’a agacée, je dois reconnaître que présentées sous cet angle, les choses auraient méritées d’être clarifiées de mon côté – mais puisqu’Angus n’est pas mon copain, ça ne m’a pas paru essentiel. « Celui que tu m’avais présenté comme un ami avant Noël, alors qu’à ce moment-là tu le fréquentais peut-être déjà ? » Oh, ok, je vois, la pilule semble vraiment difficile à avaler, et la situation plus compliquée que je ne le pensais. « C’est le cas d’ailleurs ? » - « Non ! » Je me dédouane rapidement, sincère malgré ce qu’on pourrait croire. Si, officiellement, je le « fréquentais » déjà, officieusement, cette histoire n’a jamais commencée. « Je pensais pas qu’on avait ce genre de secrets l’un pour l’autre en fait. » Ok, il a gagné. Je me sens complètement stupide maintenant, en voyant les choses sous cet angle. « Je croyais que tu m’en parlerais, et pas que je l’apprendrais sur les réseaux comme tous les autres avec les cœurs ridicules que tu commentes sous ses photos. » Oh, donc il a vraiment été stalker, il ne s’est pas contenté d’un coup d’œil sur son profil et ça me refroidit légèrement même si je comprends. « C’est nul Maisie. » - « Je sais. » Un instant, je manque de m’excuser, avant de me raviser : ok, j’ai ma part de responsabilité, mais je ne vais pas tout prendre sur mes épaules alors que Carl devrait vraiment apprendre à communiquer avant de s’emporter. « Et ça m’a fait de la peine sur le moment. » Je pince les lèvres, toujours désolée de manière silencieuse, alors que je sens qu’il n’en a pas encore totalement fini avec moi. « Bon okay, ça m’a peut-être un peu énervé aussi. » - « Et je comprends. » Vraiment. Si les rôles avaient été inversés, ça m’aurait énervée aussi, j’imagine. « Mais tu aurais pu m’en parler comme tu viens de le faire au lieu de faire une crise. » Et non, j’ai pas d’autres mots. C’est peut-être un peu trop brutal, mais ça reste la vérité. Il a tout de suite surréagi, s’imaginant que ma « relation » avec Angus allait freiner mon amitié pour lui et je ne sais pas si c’était de l’ignorance ou une vaine tentative de me faire culpabiliser ;  ce que je sais, c’est que l’un ou l’autre, je n’ai pas apprécié son comportement. J’ai presque envie d’ajouter sérieux, faut que t’apprennes à communiquer, mais je ne suis pas sûre que ça nous aide. D’autant que la réciproque s’applique à moi aussi ; j’aurais pu communiquer le fait que tout ceci n’a rien de vrai et que je me suis embourbée dans une situation qui me dépasse maintenant, par seul esprit de contradiction suite aux paroles de mon frère. Ça n’a pas de sens, et je me suis persuadée que moins j’en parlais, mieux je me porterais. Surtout vis-à-vis de Carl, qui n’est pas vraiment réputé pour tenir sa langue – ou du moins, le faire sans prendre le risque de bourder avec sa maladresse naturelle. Et parce qu’il a fait cette crise et que je sais qu’il peut s’emporter et ne pas réfléchir, je ne suis pas sûre de vouloir le mettre dans la confidence, quand bien même il ne fréquente pas Seth et que je ne devrais pas me faire de souci. Mais c’est bien pour notre amitié que je me fais du souci à cet instant, et je crois que la fin justifie les moyens. « Je t’en ai pas parlé parce que... je sors pas avec lui, d’accord ? » Et avant qu’il ne s’offusque en précisant une fois encore à quel point je le prends pour un imbécile, je reprends la parole. « C’est même pas un ami pour être honnête, je peux à peine le voir en peinture. » Et là, il ne pourra pas dire que je ne suis pas sincère alors que mon animosité pour Angus n’a rien de surprenante quand on nous connait. « Mon frère et ma mère arrêtaient pas de me faire des réflexions sur ma vie amoureuse et j’ai paniqué, okay ? Je voulais qu’ils me foutent la paix et j’ai rien trouvé de mieux que de m’inventer un mec. » Quelle brillante idée, vraiment, je la regrette un peu plus chaque jour maintenant que je suis coincée avec Angus. « Et Angus, il m’en devait une. Et c’est un ancien pote de mon frère, ils peuvent plus se supporter alors j’me suis dit qu’en plus, ça calmerait Seth. » Et c’est peut-être le seul fait qui me plaît, de me souvenir de la tête de mon frère en voyant débarquer Angus à notre table. « Et je voulais vraiment pas en parler parce que j’veux pas que ça remonte aux oreilles de Seth ni qu’on sache à quel point j’suis pathétique pour en arriver là, alors si j’apprends que t’en as parlé, même à la caissière du coin, c’est pas juste le fait que je hurle ton prénom dans la rue qui va déranger tes voisins. » Non, c’est l’intervention de la police pour venir récupérer son corps – mais j’ai pas besoin de lui faire un dessin, je pense. « Dans tous les cas, ça change rien au fait qu’on doit vraiment bosser sur ta jalousie, Carl. T’as pas à réagir comme ça. » Quoi ? Il croyait s’en tirer aussi facilement ?

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Message(#)(carl) it ain't over EmptyLun 25 Juil - 21:38


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Oh, jouer au roi du silence Carl le pourrait pourtant. C'est bien lui après tout qui n'a pas daigné donner le moindre signe de vie à quiconque pendant quatre jours, et c'est aussi lui qui ne s'est fendu que d'un mot dès lors que Maisie a mis les pieds dans cette maison. S'il parait économiser ses paroles c'est bien parce qu'il n'a pas grandement envie de parler dans l'immédiat et pas seulement à Maisie en vérité, il n'y a qu'à voir le mutisme dans lequel le garçon s'est enfermé cette semaine y compris avec ses collègues et sa famille d'accueil. C'est même un peu tout le problème avec Carl, quand ses relations se cassent la figure d'un côté ce sont aussi les autres qui trinquent puisqu'il n'est pas capable de continuer à vivre normalement en sachant que quelque part, quelqu'un lui en veut ou le déteste même peut-être. Il a évidemment fait tout un drame de cette histoire dans sa tête depuis l'ultime sms de Maisie l'ayant invité à revenir au cinéma quand il se serait calmé, tout comme il a imaginé un nombre incalculable de fois la façon dont il tenterait d'arranger les choses, sans rien entreprendre dans ce sens en dehors de ses pensées. Il aurait peut-être suffi qu'il envoie un message pour désencombrer toute cette situation et inutile de dire que ça aussi Carl l'a envisagé un paquet de fois, mais qu'en a-t-il fait à l'arrivée ? Rien, pas plus qu'il ne fait d'efforts face à elle maintenant que l'occasion lui est enfin donnée de rattraper le coup. Il doit être sacrément gonflé de dire qu'il ne tire pas la tronche dans ces circonstances, alors qu'esquisser le plus léger des sourires est encore trop lui en demander. La mauvaise humeur du bonhomme n'a pourtant pas (encore) raison de la patience de Maisie et il doit être chanceux sur ce coup-là, Carl, qu'elle ait encore suffisamment envie de le voir pour ne pas saisir la première occasion de le laisser en tête-à-tête avec son immaturité. C'est ce que d'autres auraient fait, il le sait et ferait mieux de ne pas l'oublier parce qu'elle tolère ce sur quoi beaucoup auraient jeté l'éponge depuis longtemps. Cette crise n'est pas la première à laquelle leur amitié fait face, le garçon ne s'était juste jamais emporté pour une histoire de petit-ami avant ça car ce motif a au moins le mérite d'être inédit entre eux. Mais ses réactions, elles, n'en sont pas moins prévisibles quand il replonge dans sa jalousie extrême à l'égard du premier type susceptible de lui voler l'attention de Maisie. Après tout il ne croit pas faire partie de ses favorite things lui, titre que Carl déroberait sans hésiter s'il le pouvait parce qu'il était là le premier, et que tout allait pour le mieux avant que Maisie ne se dégote un copain. Tout était aussi plus simple quand leur vie amoureuse faisait peine à voir à tous les deux, maintenant Carl ne sait plus à qui s'identifier et ça lui fait peur, oui, qu'à l'arrivée il ne reste plus que lui. Seul, sans l'ombre d'une petite-amie pendant que Maisie filera le grand amour avec son mec, son amant, son conjoint, autant de synonymes qu'elle lui a elle-même donné pour faire rentrer dans sa petite tête que les choses avaient changé. Qu'il le veuille ou non, parce qu'il n'a pas le droit d'en vouloir aux autres de nager dans le bonheur quand lui n'en verra sans doute jamais la couleur.

Elle dit être venue discuter entre adultes et c'est peut-être bien la perche que Carl attendait qu'on lui tende, finalement. L'occasion ou jamais de la mettre face à ces cachotteries qui lui restent en travers de la gorge, à ce petit-copain dont il ignorait encore l'existence une semaine plus tôt et dont Maisie s’était bien gardée de lui parler, avant qu'il ne découvre le pot aux roses par lui-même lors d'un habituel tour des réseaux sociaux. S'ils n’en profitent pas pour en parler Carl ne voit honnêtement pas bien ce qu'ils pourraient avoir à se dire, parce qu'il ne serait quand même pas contre le fait d’éclaircir certains points restés flous et qu'à choisir, il préfère encore avoir une discussion potentiellement désagréable que se poser éternellement des questions. « Pourquoi pas, tiens. » C'est la bonne réponse à lui fournir, la seule que Carl aurait pu accepter. Il ne compte pas lui tomber dessus à bras raccourcis pour lui demander brutalement des explications, non, ce qu'il aimerait c'est que Maisie lui dise simplement pourquoi elle n'a pas jugé bon de l'informer qu'elle fréquentait quelqu'un. Carl n'est même pas agressif dans ces questions qu'il soulève, sa voix est surtout dépitée en rappelant les faits et en suggérant qu'elle ait pu lui mentir quand il était question qu'un ami passe le réveillon chez elle. Ce même Angus présenté aujourd'hui comme sa moitié, lui trouve que c'est étrange et quand il y réfléchit Carl considère quand même plus logique d'inviter son petit-ami à l'occasion des fêtes qu'un ami, ce que le Sutton n'a peut-être jamais été d'ailleurs. « Non ! » Elle prétend donc avoir été honnête sur la nature de cette relation et même si techniquement Maisie ne lui doit rien, un mensonge n'arrangerait vraiment pas la situation. C'est bien ce que Carl avait craint en lui posant la question, il n'aurait pas aimé apprendre que cette histoire dure depuis plusieurs mois car ç'aurait été tout autant de mois d'ignorance de son côté, et lui cacher son couple sur une aussi longue période ne l'aurait fait que douter de son statut d'ami. De la confiance qu'elle lui porte comme de son importance à ses yeux. « Je sais. » C'est un bref soupir qui s'échappe d'entre ses lèvres alors que Maisie lui accorde au moins ça. Il se risque à souligner la peine et la colère qui se sont emparées de lui le jour de leurs échanges, la seconde s'étant sans doute nettement plus ressentie que la première dans ses messages mais qu'importe, Carl ne va pas prétendre qu'il n'a pas été blessé alors que le sentiment d'être exclus d'un grand moment de sa vie lui a porté un violent coup au cœur. Il aurait aimé être le premier au courant, égoïstement, plutôt que de devoir tirer ses propres conclusions comme si leur amitié ne signifiait d'un coup plus rien. C'est presque le plus blessant quand il y pense, de se dire qu'il aurait pu rester dans son ignorance encore longtemps s'il n'avait pas été l'utilisateur assidu d'instagram que l'on connait auquel rien ne peut éternellement échapper. « Et je comprends. » Cette fois Carl vrille vers elle un regard déconcerté, ne s'attendant pas à ce que Maisie se mette une seule seconde à sa place. « Mais tu aurais pu m’en parler comme tu viens de le faire au lieu de faire une crise. » C'est vrai, il aurait pu et aurait même dû. Les choses se seraient passées différemment si Carl n'avait pas directement saisi son téléphone pour la bombarder de messages suspicieux, en s'empressant de lui demander des comptes sans même un bonjour. Cette façon de faire n'était pas la bonne mais Maisie ne fera pas l'étonnée, le bonhomme n'en étant pas à sa première réaction démesurée ni à sa première crise, de jalousie ou autre. « J’ai pas réfléchi, j’étais juste.. trop déçu, trop vexé et trop perdu, je crois. » Trop, toujours trop. Il est comme ça Carl, il se laisse facilement happer par son trop-plein d'émotions et cette intensité l'amène à surréagir quand les circonstances le justifient rarement. Dans sa tête tout va trop vite, en permanence, alors difficile de s'étonner après ça que rien ne tourne vraiment rond là-haut.

Carl n'en mène à présent pas bien large pendant que ses pieds le mènent d'un bout à l'autre du grand séjour de Talia, car si le moment semble idéal pour formuler des excuses les mots, eux, ont encore du mal à sortir. Il ne faut pas croire, le garçon s'en veut d'avoir réagi comme il l'a fait mais il continue de se sentir floué dans cette histoire de petit copain dissimulé. Maisie a beau comprendre et savoir que cacher ce genre de choses à ses amis craint le résultat est le même, et Carl se sent à peine mieux d'avoir mis des mots sur son ressenti à partir du moment où il reste celui qui n'a été averti de rien. C'est désagréable d'arriver cent ans après tout le monde et de voir une amie chère à son cœur s'épanouir loin de lui, car comment pourrait-il se douter que tout ça n'est qu'une vaste mascarade ? « Je t’en ai pas parlé parce que... je sors pas avec lui, d’accord ? » Non, pas d'accord, car il ne comprend officiellement plus rien. C'est donc tout ce qu'elle a trouvé pour justifier son silence ? Maisie se donne trop de mal à son sens, autant avouer qu'elle se fiche de lui et voilà, il n'en mourra pas non plus. Mais quand même Carl se met à douter en l'observant, il la connait assez pour savoir qu'elle ne lui mentirait pas dans le blanc des yeux et puis il doit avoir l'espoir, au fond de lui, que les choses soient aussi fausses qu'elle le dit. « Co.. comment ça ? » Si elle ne sort pas avec lui alors à quoi tout ça peut bien rimer ? Les photos, les petits cœurs en commentaire ? Et ses messages visant à lui faire intégrer de toutes les façons qu'elle avait un mec ? Qu'on lui mette les sous-titres, et vite. « C’est même pas un ami pour être honnête, je peux à peine le voir en peinture. » « Hein ? » Que cet Angus ne soit pas son copain est une chose, mais qu'il ne soit pas non plus son ami le perd d'autant plus. Il faudrait savoir, c'est ainsi qu'elle l'avait présenté au départ et maintenant Carl s'emmêle les pinceaux parmi toutes ces étiquettes. « Mon frère et ma mère arrêtaient pas de me faire des réflexions sur ma vie amoureuse et j’ai paniqué, okay ? Je voulais qu’ils me foutent la paix et j’ai rien trouvé de mieux que de m’inventer un mec. » « Mais.. » Elle, s'inventer un mec ? Il imagine déjà mal une fille désespérée en arriver là alors c'est encore plus incompréhensible pour Maisie, qu'il ne pensait pas sujette à une telle pression familiale. Elle a paniqué, d'accord, mais il doit bien y avoir d'autres moyens de calmer un frère et une mère un peu trop insistants – non ? « Et Angus, il m’en devait une. Et c’est un ancien pote de mon frère, ils peuvent plus se supporter alors j’me suis dit qu’en plus, ça calmerait Seth. » Le choix du copain n'a donc pas été laissé au hasard, c'est ce qu'il saisit aussi bien dans la volonté d'enquiquiner son ainé que dans celle d'être quitte avec l'ennemi de ce dernier. « Et je voulais vraiment pas en parler parce que j’veux pas que ça remonte aux oreilles de Seth ni qu’on sache à quel point j’suis pathétique pour en arriver là, alors si j’apprends que t’en as parlé, même à la caissière du coin, c’est pas juste le fait que je hurle ton prénom dans la rue qui va déranger tes voisins. » Ce n'est pas lui qui risque d'en parler personnellement à Seth, elle peut être déjà rassurée sur ce point car il ne connait son frère que de nom et n'a jamais eu aussi peu envie de le fréquenter qu'à cet instant. « Mais donc.. tout ça c’était du vent ? » Tout ça, oui, alors qu’il n’a pris connaissance de cette histoire qu’il y a quatre jours. Carl tente de rembobiner le fil des informations qui lui parviennent, c'est tiré par les cheveux comme histoire mais il ne peut au moins pas reprocher à Maisie de manquer de transparence, sur ce coup. Cette fois il peut s'estimer heureux d'être mis dans la confidence avant tout le monde, ou presque, et cette exclusivité retrouvée atténue considérablement sa colère. Pas son affliction, par contre. « Je trouve pas ça pathétique moi, c’est juste.. super triste quoi. » Qu'elle en arrive à engager un type pour jouer au faux couple devant sa famille est effectivement d'une tristesse sans nom, aux yeux de Carl. Et qu'on se le dise, ça ne le rassure pas beaucoup non plus pour un gars comme lui, dont les options sont à l'origine beaucoup plus réduites et dont les espoirs de connaitre sincèrement l'amour ne sont aussi pas bien grands. « T’avais vraiment besoin de t’inventer un copain pour avoir la paix ? Mais c’est.. » Honteux ou désolant il hésite encore mais son frère est un imbécile et sa mère ne vaut pas mieux, voilà ce qu’il en pense. « T’as le droit de pas vouloir de tout ça Maisie, enfin j’sais pas, je comprends pas pourquoi on te met la pression en fait. » Non seulement Carl ne comprend pas, mais il a aussi beaucoup de peine pour elle. Maisie se retrouve prise au piège d'une relation inventée de toutes pièces et il s'imagine que les choses ne sont pas beaucoup plus simples pour Angus, envers lequel sa jalousie lui semble d'un coup bien ridicule. « Et puis à qui tu voudrais que j’en parle ? T’es pratiquement ma seule amie. » À Wendy ou bien encore à Maya ? Il ne se voit pas mêler la première à cette histoire et la seconde est bien trop jeune pour appréhender ces questions sentimentales déjà trop complexes pour lui. On ne s'en doute pas mais Carl peut être une tombe quand il veut, si l'enjeu l'encourage et si les menaces lui semblent aussi assez réelles. Et il sait que Maisie ne le ratera pas si tout ça doit s'ébruiter par sa faute. « Promis je dirai rien. Ça me rend juste triste qu’on se soit disputé pour un truc qui n’existe même pas. » Même si sa jalousie, elle, existait bel et bien.

Et c'est précisément ce qui l'attend après ça car le grand déballage de Maisie n'efface en rien ses torts, comme il en récolte bien vite le déplaisant rappel. « Dans tous les cas, ça change rien au fait qu’on doit vraiment bosser sur ta jalousie, Carl. T’as pas à réagir comme ça. » Le voilà, le moment que Carl appréhendait le plus. C'est lui qui a demandé à Maisie d'intervenir quand il irait trop loin, lui qui a sollicité son aide pour être rappelé à l'ordre quand il dépasserait les bornes, mais maintenant que les choses se concrétisent le garçon n'est plus vraiment certain d'avoir envie d'entendre à quel point il a – encore – déraillé. Parce que ça revient à souligner une évidence dont Carl a conscience et dont il est le premier à souffrir, l'anormalité de ses réactions le confortant dans l'idée qu'il sera à tout jamais une plaie pour lui-même et pour ceux qui l'entourent. Il n'est même pas sûr qu'une jalousie comme la sienne se travaille, au même titre qu'il doute que ses problèmes puissent être un jour soignés. « Oui.. je sais. » il souffle en baissant la tête, les yeux rivés vers ses pieds puisqu'il n'assume soudainement plus de croiser le regard de Maisie, et encore moins avec ce qui suit. « C’est mal si je dis que je préfère que t’aies aucun copain ? » Oh, ça doit en dire assez long sur son envie de la garder pour lui et sur son besoin de croire qu'aucun garçon ne les séparera jamais, même s'il sait bien qu'un jour ou l'autre Maisie sera en couple pour de vrai et que ce jour-là elle n'attendra aucune approbation de sa part. « Genre.. je le pensais quand je te souhaitais d’être heureuse avec lui malgré tout, j’arrivais juste pas à être content pour toi. » C'était trop soudain, peut-être aussi trop mignon à voir pour qu'il n'en attrape pas la nausée, il ne sait pas vraiment mais il peut en tout cas affirmer que Maisie mérite mieux qu'une relation bidon aussi bien jouée soit-elle. « Et c’est vrai que ça m’embêtait d’être le seul à n’avoir personne. C’est ça aussi qui m’a rendu jaloux je crois, j’avais même peur que tu m’oublies si ta relation se passait trop bien. » Il a peut-être souhaité très fort que cette histoire ne dure pas, oui, mais Carl n'a de toute façon jamais supporté de voir des couples heureux autour de lui. Ça lui rappelle juste tout ce qu'il ne connaitra jamais, et il a appris à détester ce qu'il ne pourra jamais être ou avoir. « Ce qui m’a fait peur aussi c’est de me dire que tu voudrais peut-être plus de moi, après tout ça. Je t’ai même écrit un message pour te demander si t’étais encore fâchée l’autre jour mais.. je te l’ai jamais envoyé. » Pas plus qu’il n’est revenu lui parler, préférant bouder dans son coin comme un gosse l'aurait fait. Il n'a encore pas brillé par sa maturité Carl, et il est sincèrement fatigué d'avoir toujours les réactions les plus déconnantes comme s'il ne tirait jamais aucune leçon de rien. « Je crains comme ami, hein. » il ajoute d'une voix soupirante car il ne vaut pour le coup pas mieux que les cachotteries de Maisie. Il ne se vexera même pas si elle lui accorde un point là-dessus, conscient d'en avoir une nouvelle fois trop ou pas assez fait, selon le point de vue. « Du coup.. » Carl relève enfin la tête pour la regarder dans les yeux. « C’est quand que t’arrêtes de faire semblant de sortir avec un gars que tu peux pas blairer ? » Bien sûr que ça l'intéresse de savoir combien de temps tout ça doit encore durer, parce qu'il suppose quand même que cette supercherie a une date de fin actée. Le contraire serait étonnant et même difficile à saisir, quant à l'autre question qui le démange Carl la retient encore un peu, n'étant pas certain que la réponse à celle-ci pourra lui plaire.

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
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(carl) it ain't over Empty
Message(#)(carl) it ain't over EmptyLun 22 Aoû - 23:17

L’avantage avec Carl, c’est que c’est un livre ouvert. Chacune de ses émotions transparait aussitôt sur son visage ; et loin d’être un reproche, c’est quelque chose qui s’avère utile quand vient le moment d’avoir à le gérer. Je sais, c’est pas exactement le terme que je devrais employer puisqu’il s’agit de mon ami et qu’ainsi dites, on dirait surtout que les choses représentent – qu’il représente – un poids pour moi. Ce n’est pas le cas ; si ça l’était, il ne ferait plus partie de mon entourage depuis longtemps, car aussi égoïste que cela puisse paraître, ma loyauté n'a d’égal que mon bien-être et si la première empêche le second, la nécessité de me préserver en faisant du tri dans mes relations est un argument que je considère parfaitement recevable pour poursuivre ma route en abandonnant certaines personnes derrière moi. D’autres l’auraient probablement fait concernant Carl, mais je ne peux pas me résoudre ; parce qu’il a bien plus à offrir que ces crises de jalousie qui m’exaspèrent, c’est vrai, et que sa présence m’apporte plus souvent du réconfort que de l’inconfort. Parfois, j’ai l’impression d’être face à un miroir malgré nos caractères à l’opposé ; parce que j’ai été cette personne qui quémandait l’attention et l’énergie de tout le monde et que si on ne m’a pas laissée de côté durant ces moments-là, je n’ai pas le droit de le faire vis-à-vis de Carl. Il a besoin que quelqu’un soit là pour lui, pas uniquement pour lui coller quelques claques quand il le mérite, mais simplement pour être à ses côtés et le libérer de cette solitude qui pèse sur lui et que je comprends parfaitement. J’aurais dû considérer les choses avant d’essayer de parfaire ma (fausse) vie de couple, et même si ce n’est pas une façon de m’attendrir face à ses yeux de chien battu à qui on fait passer beaucoup trop de choses, je ne peux pas non plus prétendre être innocente dans toute cette escalade. Je compte bien lui parler de son comportement, parce qu’il est hors de question qu’il reste impuni ou qu’on prétende qu’il est parfaitement adéquat. Je suis pas venue pour le caresser dans le sens du poil, pour le rassurer ou lui assurer qu’il n’est coupable en rien – oh, non. J’adore Carl et c’est probablement pour ça que je suis bien consciente de ses défauts et que je nie pas ses erreurs. Je le connais suffisamment pour savoir comment il est, la manière dont il peut vite donner l’impression d’être l’innocent de l’histoire simplement parce qu’il aura mis l’accent sur les blessures qu’on lui a causées sans prendre en compte au fait qu’il peut aussi en infliger. Alors Carliméro ne m’échappera pas, quand bien même je peux donner l’impression de faire le dos rond en étant la première à assumer mes fautes.

Si les rôles avaient été inversés, j’aurais détesté apprendre sa relation par le biais d’une annonce aussi impersonnelle qu’à travers un réseau social. En ce sens, il avait raison de s’en surprendre et de m’en toucher un mot. Le reste, on y reviendra car y penser suffit à déjà m’énerver, alors je reste focalisée sur la base du problème et non pas sur tous les détails qui s’ajoutent à celui-ci. Le fait que je lui ai caché qui était Angus. J’ai pas fait les choses en ordre dans cette relation – en même temps, la relation en elle-même ne se repose pas sur les meilleures bases – alors ce n’est pas bien étonnant que je me sois plantée de bout en bout. Trop obnubilée par la nécessité de faire enrager mon frère, j’en ai oublié d’assurer mes arrières et de considérer cette relation comme si elle était réelle et non pas juste là pour me venger. Ça passe par le fait d’en parler à ses amis avant le reste du monde. Bon, sur ce plan-là, ce n’est plus à prouver que je lui concède le point comme je compte lui expliquer, même si j’anticipe déjà le triomphe peu modeste qu’il pourrait avoir en soulignant que la question de son attitude sera réglée plus tard. « J’ai pas réfléchi, j’étais juste.. trop déçu, trop vexé et trop perdu, je crois. » Là aussi, je comprends, mais ma fierté m’empêche de le souligner une nouvelle fois – un pu plus et je finis par lui baiser les pieds et très clairement, je le ferai pas même dans ses rêves les plus fous. Faut pas déconner non plus, si Carl conserve sa mauvaise tête, j’ai le droit de ne pas continuer à égratigner mon égo.

J’ai besoin d’un instant de réflexion et d’une grande aspiration pour finalement admettre cette vérité que je cache depuis de trop nombreux mois. Au final, je ne suis pas sûre de le faire pour Carl ou pour moi, alors que c’est presque un soulagement de l’admettre – quand bien même ce n’est certainement pas le secret le plus honteux qui soit. Mais il y a quelque chose d’agréable d’avouer les choses, compte tenu de la manière dont elle tourne. Ça devrait seulement être une blague et force est de constater que celle-ci se poursuit et qu’aucun des partis ne semble vouloir y mettre un terme alors qu’on aurait toutes les occasions de le faire. « Co.. comment ça ? » Il est perdu, Carl, et cette fois encore je comprends puisque ce n’est certainement pas les explications auxquelles il s’attendait. Il devait s’imaginer que je justifie les raisons de ne pas avoir parlé d’Angus avant ça, peut-être même qu’il s’est fait une idée sur sa personne qui n’a rien à voir avec la réalité, mais qui aurait eu le mérite de l’aider à interpréter ce silence sur le sujet. « Hein ? » Je continue d’admettre les choses et c’est encore plus ridicule de les entendre à voix haute. À quel moment je suis devenue cette fille qui s’oblige à entrer dans le cadre de ce qu’on attend d’elle plutôt que d’affirmer ses propres envies – et ici, plutôt ce dont je n’ai pas envie. La vie de couple ne m’a jamais intéressée et c’est parce que je n’ai jamais présenté qui que ce soit à mes proches que le sujet semble être devenu un moteur de nos rencontres et entre le désespoir de ma mère qui a l’impression que je gâche ma jeunesse en restant seule et les moqueries de mon frère qui m’estime être un cas perdu, j’ai pas su réagir. Je voulais juste qu’ils arrêtent avec ça plutôt que d’avoir une autre conversation à cœur ouvert où j’admettrais que je ne sais pas où j’en suis là-dessus, que je n’ai aucune idée de qui m’intéresse ou même si je suis intéressée. Les gens seuls ne sont pas une fatalité quand ils ont un intérêt pour le sexe afin de compenser, ce qui n’est pas mon cas : j’entre dans aucune catégorie que ma famille et certains amis connaissent et la perspective d’en créer une nouvelle juste pour moi semble bien compliquée à envisager. Alors j’ai décidé de me formater à l’une d’entre elle, moyennant un mensonge qui prend toujours plus d’ampleur. « Mais donc.. tout ça c’était du vent ? » J’hoche la tête, n’ose même pas reconnaître verbalement que oui, c’est n’importe quoi et que je suis dépassée. Pas par Angus qui joue très bien son rôle – je dois l’admettre – mais par la fatalité qui s’est emparée de moi pour que j’en arrive là. J’ai vingt ans, ça veut rien dire sur moi, mais j’ai sans cesse l’impression d’être pointée du doigt parce que je suis qu’une vierge effarouchée qui a peur du moindre mec qui s’intéresse à elle et qui n’arrive pas à comprendre l’intérêt dans tout ça, alors même qu’elle rêve d’avoir quelqu’un sur qui compter. Ça se bouscule tellement dans ma tête que j’en viens à remettre tout en question me concernant et je déteste ça, je déteste cette sensation d’être seule avec mes interrogations et de devoir les garder pour moi plutôt que de prendre le risque d’être humiliée par leurs fautes. « Je trouve pas ça pathétique moi, c’est juste.. super triste quoi. » L’usage du mot se veut bienveillant, moi j’y vois qu’un terrible constat dont je préférais me tenir éloignée jusqu’ici. Oui, c’est triste ; et la tristesse est la suite logique du pathétique. Mes yeux se lèvent au ciel, ma main vient frapper l’air, désabusée par le constat qu’il fait et mimant à quel point il a néanmoins raison. « T’avais vraiment besoin de t’inventer un copain pour avoir la paix ? Mais c’est.. » - « Je sais pas, je voulais juste... » Me sentir normale. Ne pas avoir l’impression d’être une bête de foire quand tout le monde autour de moi se vante de leurs relations, quand c’est le sujet qui monopolise les trois-quarts des discussions et que j’ai jamais rien à ajouter sur la question. Quand je perçois les regards qui attendent des confidences parce que le tour de table est arrivé jusqu’à moi et que je me contente d’une vanne pour rediriger la conversation sur quelque chose que je maîtrise. Et je ne parle même pas du sexe, oh, quelle sale histoire quand il faut réussir à écarter les questions et faire semblant de savoir de quoi on parle. « T’as le droit de pas vouloir de tout ça Maisie, enfin j’sais pas, je comprends pas pourquoi on te met la pression en fait. » Non, j’ai pas le droit. J’ai le droit d’être célibataire, oui, mais j’ai pas le droit d’être abstinente. J’ai le droit de ne pas chercher une relation longue, mais j’ai pas le droit de ne pas y penser un minimum. J’ai le droit de ne pas vouloir m’enchaîner de cette façon, mais j’ai pas le droit d’être aussi indépendante. C’est ridicule, ça l’est d’autant plus que je sais que tout cela sont des carcans mis en place par la société – et alors que je lutte contre d’autres, je me laisse emprisonner par ceux-ci. « C’est même pas juste eux, c’est... je sais pas, Carl, j’ai l’impression d’être pas normale de pas vouloir tout ça, que tout autour de moi me hurle que je suis une célibataire désespérée et que si je reste trop longtemps en dehors du marché, il sera trop tard pour moi. » Et cette fois-ci, c’est lui qui va comprendre, n’est-ce pas ? Parce qu’on a le même âge, parce qu’on a le même c.v. amoureux désespérément vide, parce qu’on doit ressentir les mêmes pressions à ne plus être puceau ou vierge et, mieux encore, à trouver quelqu’un avec qui partager au moins une amourette de quelques mois, parce qu’à défaut d’avoir l’âge pour se poser, on devrait au moins s’amuser. « Je crois qu’au fond, je voulais aussi voir ce que ça faisait, de pas être vue avec pitié parce que j’ai jamais rien à raconter d’intéressant sur ma vie sentimentale et... juste d’avoir l’impression d’en avoir une, pour une fois. » Même si elle est fausse, même si Angus et moi n’avons pas grand-chose en commun. C’est quelque chose que je peux pas lui enlever. Si je me suis souvent plainte de l’exagération avec laquelle il jouait son rôle, en réalité il m’a apporté un peu de cette normalité à laquelle j’aspire. « Et puis à qui tu voudrais que j’en parle ? T’es pratiquement ma seule amie. » Le constat me fait grincer des dents, j’aimerais lui dire qu’il a tort, mais je sais à quel point il lui est difficile de nouer des liens qui ne sont pas désintéressés ou hostiles à son égard. « Raison de plus pour que tu fasses l’effort d’envoyer un message. » Je souligne avec un léger sourire, car à défaut d’avoir un multitude d’amis, il doit au moins préserver ceux qu’il a déjà. « Promis je dirai rien. Ça me rend juste triste qu’on se soit disputé pour un truc qui n’existe même pas. » - « Je suis d’accord. » Que j’ajoute, car moi aussi je me rends compte à quel point c’est stupide, avec le recul.

Ce qui était également stupide est la manière dont il a réagi et après mes explications, il est temps de passer aux siennes. « Oui.. je sais. » C’est au moins un bon début, même si son attitude et son regard baissé me donnent l’impression qu’il essaie surtout de me contenter. « C’est mal si je dis que je préfère que t’aies aucun copain ? » J’hausse un sourcil, attendant qu’il s’explique, car à chaud, j’ai surtout l’impression qu’il se réjouit de ma déprime. « Genre.. je le pensais quand je te souhaitais d’être heureuse avec lui malgré tout, j’arrivais juste pas à être content pour toi. » Je n’aime pas vraiment ce que j’entends, me demandant quelle sera sa réaction le jour où ce sera vrai, même en le préparant à l’avance. « Et c’est vrai que ça m’embêtait d’être le seul à n’avoir personne. C’est ça aussi qui m’a rendu jaloux je crois, j’avais même peur que tu m’oublies si ta relation se passait trop bien. » Si je m’abstiens de rebondir sur ses propos pour ne pas ranimer les tensions, cette fois-ci je suis obligée d’intervenir pour préciser que « jamais de la vie » je pourrais l’oublier. Alors, certes, on ne sait pas de quoi sera fait notre futur et peut-être que dans vingt ans on se sera oublié, mais ce ne sera certainement pas parce que je suis du genre à prioriser mon copain à mes potes. « Ce qui m’a fait peur aussi c’est de me dire que tu voudrais peut-être plus de moi, après tout ça. Je t’ai même écrit un message pour te demander si t’étais encore fâchée l’autre jour mais.. je te l’ai jamais envoyé. » - « T’aurais dû ! » Je m’exclame aussitôt, ravalant mon impulsion pour le laisser terminer. « Je crains comme ami, hein. » Je secoue la tête par la négative avant de préciser : « seulement quand t’es borné. » Comme ce fut le cas ces derniers jours. « Mais Carl, t’as conscience que je vais pas faire vœu de célibat jusqu’à ce que tu trouves quelqu’un ? » Parce que ça risque de prendre du temps, mais ça, je le garde pour moi, hein. « Et si un jour je deviens une de ces meufs qui oublient leurs potes pour ne devenir que l’ombre de son copain, je te prie d’agir, par pitié. » Il est hors de question que je sois juste l’accessoire d’un mec et que je n’existe que par ce statut. J’arrive pas à m’imaginer oublier ceux qui ont été là avant mon mec, alors Carl peut se rassurer sur ce point. Si on s’éloigne, ce ne sera certainement pas à cause de ça. « Va falloir que tu te mettes en tête que je cherche pas la première occasion pour me débarrasser de toi. Sinon je serais pas là aujourd’hui. » Si j’attendais le bon moment pour l’oublier, j’aurais pas fait autant d’efforts et pris sur moi. « Par contre... échangeons deux secondes les rôles. Tu voudrais que je réagisse ainsi si c’était toi qui avais une copine ? Je parle pas des messages, juste d’être jalouse et de préférer que tu trouves personne. » Est-ce que ce serait agréable pour lui de réaliser qu’une de ses amies ne soutient pas sa relation ? Je ne suis pas sûre. « J’ai personne pour l’instant, mais un jour ça arrivera peut-être et j’aimerais que ce jour-là, tu sois réellement content pour moi. » J’admets, et même si je ne veux pas qu’il change de discours aujourd’hui, j’espère que ce sera le cas d’ici à ce que ça arrive (si ça arrive). « Tout comme je le serai pour toi si un jour tu trouves quelqu’un. » J’ajoute, avec un sourire. Je lui souhaite que ça lui arrive et le jour où ce sera le cas, il n’aura pas à douter de ma sincérité quand à mon bonheur pour lui. « Du coup.. C’est quand que t’arrêtes de faire semblant de sortir avec un gars que tu peux pas blairer ? » Cette fois, c’est moi qui baisse le regard avant d’admettre que « j’en sais rien. » C’est pas prévu, je crois, surtout. « J’aime trop faire enrager Seth, je t’avoue... » J’admets en relevant les yeux et en esquissant un rire. C’est trop jouissif, s’il connaissait mon frère, il saurait quel plaisir malsain j’y prends. Et... que la situation en générale me plaît, un peu, finalement. Pas la manière dont ça s’est fait et même si je n’ai pas pris goût à l’idée d’une vie de couple – et pas avec Angus – j’ai exagéré le trait ; je peux le blairer, plus que je ne le pensais. Mais ça ferait trop plaisir à ce dernier que je l’admette et ça accentuerait la jalousie de Carl que je le précise, alors je me contente d’un : « il s’occupe de Lee, parfois. C’est pas un mauvais gars. » Je mets en avant ses qualités de babysitter plutôt que de reconnaître qu’il en a d’autres. Je veux pas que Carl se fasse d’idées alors que je ne sais même pas si je peux qualifier Angus d’ami. Mais si ça devait arriver un jour, Carl serait mis au courant, j’ai retenu la leçon. « Et toi... » Je débute, en croisant son regard avant d’ajouter : « t’as vraiment personne ? » J’accentue ce mot, avec précaution. Je lui parle pas d’une copine, je lui parle d’une cible, d’une obsession, d’un crush, peu importe le mot qu’il utilise. Car s’il s’est offert le luxe d’être prévenu de manière anticipée sur les nouveautés qui pourraient régir ma vie amoureuse, j’ai le droit – l’obligation même – d’en faire de même avec ses déboires (sentimentaux, mais pas que).

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Message(#)(carl) it ain't over EmptyDim 4 Sep - 20:13


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Life checking ego itself, Punishing for losing what. Eventually was gonna change I keep on believing. Nature gave me warning signs I might appeal with force all the time. I resist, I persist But I break with tender. Please, please be gentle with me
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
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Le secret de Maisie n’en est maintenant plus un et Carl ne sait plus vraiment comment il est censé se sentir. Flatté qu’elle lui en touche un mot et même plus que ça quand beaucoup d’autres restent encore persuadés que cette romance est bien réelle ? Perdu face au flot d’informations lui parvenant alors que cette histoire ferait un très bon scénario de film à ses yeux ? Ou bien triste d’entendre que Maisie doit s’inventer un copain pour que son frère cesse de lui agiter son célibat sous le nez ? Comme s’il était honteux de n’avoir personne à son âge, alors que son frère n’est lui-même pas connu pour enchaîner les histoires sérieuses d’après ce qu’on raconte. C’est tout ce que Carl en connait et ça lui suffit, son opinion sur l’aîné Moriarty est forgée aussitôt ce grand secret dévoilé. Et c’est incroyable quand on y pense que l’idée lui soit venue à elle, et pas à lui. Que Maisie ait été la première de leur duo à se créer une relation pour les apparences alors que tous les pronostics auraient certainement été en faveur de Carl s’il avait fallu déterminer lequel des deux aurait eu le plus de raisons de s’embarquer là-dedans. Après tout Carl est déjà le roi quand il s’agit de s’inventer des histoires, elles n’ont simplement jamais dépassé les frontières de son imaginaire et ce n’est sûrement pas un mal. Mais alors, Maisie avait vraiment besoin d’en arriver là pour ne plus récolter les remarques désobligeantes de sa famille ? C’est ainsi que l’on fait fermer les clapets, chez les Moriarty ? « Je sais pas, je voulais juste... » Il ne sait pas pourquoi mais il sent que la suite le rendra tout aussi triste et quelque part, Carl a peut-être aussi peur de se retrouver dans ce qu’elle lui dira. Maisie et lui en sont au même stade de leur vie amoureuse si on met de côté le faux petit copain de celle-ci alors cette pression est peut-être aussi la sienne, quand il tente de la convaincre qu’elle a le droit de ne pas vouloir de tout ça. Lui le veut en l’occurrence, il rêve d’une belle histoire comme de se sentir un jour aimé mais puisque ces choses-là sont éternellement pour les autres Carl en vient à ne plus vraiment attendre son tour. « C’est même pas juste eux, c’est... je sais pas, Carl, j’ai l’impression d’être pas normale de pas vouloir tout ça, que tout autour de moi me hurle que je suis une célibataire désespérée et que si je reste trop longtemps en dehors du marché, il sera trop tard pour moi. » Oh, s’il devait être un jour trop tard pour Maisie alors qu’en serait-il pour lui ? Carl n’aime pas la façon dont ces mots le touchent et le ramènent à ses propres angoisses. Cette impression de ne pas être normal il la connaît trop bien, tout comme le fait de ne pas rentrer dans les cases attendues à leur époque. Ça craint de n’avoir jamais été en couple et encore, Maisie a jusqu’ici choisi de ne pas l’être, elle. Ils sont pourtant jeunes et loin de pouvoir être considérés comme des êtres périmés mais qu’importe, ce n’est pas comme si on leur laissait le temps pour ces choses-là. « Je sais ce que tu veux dire, oui.. » il souffle d’une voix dépitée, laissant son regard divaguer autour d’eux pendant que ses pensées s’embrument. « Je crois qu’au fond, je voulais aussi voir ce que ça faisait, de pas être vue avec pitié parce que j’ai jamais rien à raconter d’intéressant sur ma vie sentimentale et... juste d’avoir l’impression d’en avoir une, pour une fois. » La regarder avec pitié lui ne le fera jamais car Maisie ne l’a après tout jamais fait avec lui, depuis qu’ils se connaissent. Ce n’est pas ça leur amitié, ils se retrouvent bien trop l’un en l’autre pour se gratifier de ce genre de regard et ce n’est encore pas un hasard si les mots de la jeune anglaise trouvent un écho si particulier en lui aujourd’hui. « Mais toi tu restes intéressante même sans amoureux, hein, j’espère que t’en doutes pas. » Parce que Maisie aura toujours autre chose à raconter, des choses que Carl sera toujours prêt à entendre. Elle est intéressante Maisie, fascinante même de son point de vue moyennement objectif et il regrette que tout le monde ne puisse pas le voir comme lui. Maintenant au moins Maisie a l’illusion de combler les attentes reposant sur elle et il suppose qu’à défaut de s’amuser tous les jours dans cette vaste comédie elle doit quand même y trouver son compte, et goûter à la paix tant désirée pour ne pas avoir déjà coupé court à tout ça. Il n’en dira rien Carl, ce n’est pas comme s’il voyait beaucoup de monde en dehors de Maisie alors elle peut être au moins rassurée sur le fait que son secret ne sortira pas d’ici. « Raison de plus pour que tu fasses l’effort d’envoyer un message. » C’est vrai, compte tenu du nombre d’amis que le garçon a perdu il serait dans son intérêt de prendre soin de son peu de relations restantes. En faisant par exemple le premier pas quand la majorité des torts lui reviennent – soit la plupart du temps – ce serait franchement pas mal pour commencer.

Mais il commet une grave erreur Carl, sans même s’en rendre compte ni penser une seule seconde à mal. Il ne devrait pas se réjouir d’apprendre que toute cette histoire est fausse, pas plus qu’il ne devrait souhaiter que Maisie reste célibataire simplement parce que lui l’est, et parce qu’il n’aimerait pas être le seul élément de leur duo à n’avoir personne. Les choses ne sont pas censées fonctionner de cette façon en amitié, Carl devrait être content de savoir ses amis en couple et épanouis plutôt que de leur envier tout ce que lui ne peut pas avoir. C’est à chaque fois la même chose, le bonheur des autres l’éblouie tellement que le garçon en vient à détester ce qu’il voit et pourquoi ? Parce qu’il aimerait être à leur place, parce que lui aussi aspire à se sentir aimé et désiré et qu’à choisir, il préfère encore ne pas être laissé seul dans sa petite misère. Maisie et lui ont longtemps eu en commun une vie sentimentale inexistante, elle est celle à qui Carl s’identifie le plus ici bas et c’est certainement pour cette raison qu’elle est aussi la dernière personne qu’il souhaiterait voir en couple pour de vrai. Égoïstement, et sans pour autant vouloir que sa vie amoureuse reste aussi triste que la sienne car c’est bien tout le paradoxe du bonhomme. Il veut la voir heureuse, oui, mais pas sans lui. Pas si ça doit signifier qu’il sera mis de côté pour offrir toute la place à un autre car c’est bien de ça dont il a peur, Carl. Qu’il n’y ait un jour plus assez de place pour lui dans le paysage de Maisie puisqu’il se persuade si facilement de son peu d’importance, comme du fait que n’importe quel gars sorti de nulle part fera un meilleur ami ou un meilleur copain que lui. Maisie se montre claire pourtant : « jamais de la vie », elle ne l’oubliera pas en un claquement de doigt si l’amour devait véritablement venir frapper à sa porte et il faut croire qu’après deux ans cette évidence n’en était pas encore une à ses yeux. « T’aurais dû ! » Lui envoyer le fameux message de l’autre jour, oui, ça lui aurait évité d’angoisser jusque là et aurait surtout permis à la glace d’être brisée bien plus tôt. « seulement quand t’es borné. » Et dieu sait qu’il peut l’être Carl quand il a un pet de travers, on ne l’aura jamais vu aussi fier que ces derniers jours quand il s’obstinait à bouder comme un enfant pour une histoire dramatisée au possible. Car oui, il y aura toujours plus grave que la plus grosse des cachotteries. « Mais Carl, t’as conscience que je vais pas faire vœu de célibat jusqu’à ce que tu trouves quelqu’un ? » Ah bon, ça ne marche pas comme ça ? Bien sûr que non Carl, et soupirer n’y changera strictement rien. « Et si un jour je deviens une de ces meufs qui oublient leurs potes pour ne devenir que l’ombre de son copain, je te prie d’agir, par pitié. » Ces mots le rassurent déjà plus et il est vrai qu’en y pensant Carl ne l’imagine pas vraiment oublier ses amis au profit d’un petit ami, aussi amoureuse serait-elle. Ce n’est tout simplement pas son genre et s’il a pu en douter c’est certainement parce qu’il voulait voir la situation de son point de vue plutôt que de celui de Maisie. Se voir comme l’éternel indésirable et oublié alors qu’elle a toujours été une amie fidèle, disponible et patiente y compris quand il ne le méritait pas. « Va falloir que tu te mettes en tête que je cherche pas la première occasion pour me débarrasser de toi. Sinon je serais pas là aujourd’hui. » Et Maisie marque clairement un point là-dessus car si quelqu’un fait des efforts dans toute cette histoire c’est bien elle. C’est une preuve d’amitié en soi, la preuve aussi qu’elle est encore disposée à le supporter malgré ses crises alors que les occasions de se débarrasser de lui ont effectivement été nombreuses, jusqu’à présent. Ce n’est pas la première fois que Carl dépasse les bornes, pas la première fois non plus qu’il attend que les choses s’arrangent sans bouger le petit doigt. « Par contre... échangeons deux secondes les rôles. Tu voudrais que je réagisse ainsi si c’était toi qui avais une copine ? Je parle pas des messages, juste d’être jalouse et de préférer que tu trouves personne. » Est-ce qu’il vivrait bien le fait que Maisie rejette son bonheur s’il parvenait un jour à trouver quelqu’un pour l’aimer de cette façon ? On parle là d’un miracle qui ne semble pas près de se produire mais vues sous cet angle les choses le font quand même réfléchir, et mesurer peu à peu la bêtise de ses précédentes paroles. « Euh.. non, je.. je crois pas. » Il se sent piteux Carl, à tel point qu’il baisse les yeux pour regarder ses pieds comme un enfant que l’on viendrait de gronder le ferait. « J’ai personne pour l’instant, mais un jour ça arrivera peut-être et j’aimerais que ce jour-là, tu sois réellement content pour moi. » Ce serait bien son rôle de l’être, c’est après tout ce qu’un véritable ami ferait et il veut être un ami digne de ce nom Carl, il y tient vraiment même s’il devra faire beaucoup d’efforts dans ce sens. « Je suis désolé Maisie, je voulais pas être méchant. » Il ne l’a peut-être pas été mais il s’est réjoui de ce qu’il ne fallait pas, en suivant une logique bancale qui en dit finalement bien plus sur ses insécurités et son rapport à l’amour que quoi que ce soit d’autre. « Je te souhaiterai jamais de finir seule, pas réellement, ça je crois surtout que c’est ma peur à moi. T’as beaucoup plus de chance d’être en couple avant que je le sois de toute façon, je sais qu’un jour ça arrivera pour de vrai. » Ce n’est après tout un secret pour personne et n’importe qui d’un tant soit peu lucide s’accorderait à le dire : il n’est pas près de trouver quelqu’un avec tous les problèmes qu’il collectionne. Cette idée l’attriste en vérité, il sait que pour ça il sera au mieux bon dernier, au pire éternellement seul. « Tout comme je le serai pour toi si un jour tu trouves quelqu’un. » Elle est optimiste Maisie, à moins qu’elle ne veuille juste pas lui faire de la peine. « Autant dire jamais, hein. » il balance en laissant lourdement retomber ses bras le long de son corps. Il n’y croit plus Carl, il n’y a en fait jamais cru et il pourrait citer tout un tas de raisons justifiant qu’il restera possiblement célibataire à vie. Des plus indéniables aux plus absurdes, la liste serait longue. « Je plais pas aux filles alors que toi, je suis sûr que dans le fond tu lui plais quand même bien à ton faux copain. » Comment pourrait-il en être autrement, il ne voit vraiment pas. Cet Angus devrait être sacrément difficile pour ne pas la trouver jolie et d’après ce qu’il a pu voir pendant ses errances sur les réseaux l’intéressé se défend aussi pas mal, de ce côté-là. « Enfin bon, faux ou pas j’espère qu’il est gentil avec toi. » Et que ce gars réalise sa chance qui en est bel et bien une à ses yeux, même si ça Carl le garde pour lui. « Hum, du coup.. » En prêtant attention à sa posture trahissant aussi bien sa gêne que sa curiosité Maisie le verra peut-être bien venir pour ce qui suit. À quel point peut-il encore être prévisible ? Il est temps de le découvrir. « T’as pas du tout pensé à moi pour ce rôle-là, j’imagine.. hein ? » Ha. Ha. Ha. Il doit marcher sur la tête ce pauvre Carl car qui pourrait sérieusement penser à lui pour tenir le rôle du parfait faux petit ami ? Dans ses rêves peut-être et encore, mais dans leur réalité Maisie n’y a sans doute pas songé un seul instant. Il ne s’attend pas à grand-chose en le demandant mais il prend quand même le risque d’être déçu.

Une question subsiste pourtant, celle de la fin programmée de cette grande comédie dans laquelle Maisie s’est aventurée. Il suppose qu’elle a passé un marché avec celui qui jouerait son copain et qu’un certain nombre de choses ont été convenues au préalable comme le fait que ce petit jeu s’arrêterait à un moment précis, sauf que le moment en question n’a pas l’air d’être très clair du côté de Maisie. « j’en sais rien. » Il est étonné de l’entendre, pour quelqu’un qui se retrouve contrainte à mentir et à supporter un type qu’elle n’apprécie pas des masses Maisie n’a finalement pas l’air pressée d’en finir. Et c’est bien ce qu’elle confirme devant un Carl assez perdu. « J’aime trop faire enrager Seth, je t’avoue... » Alors tout ça doit quand même un peu l’amuser, c’est rassurant dans un sens qu’elle ne subisse pas la situation à 100% mais c’est aussi perturbant de se dire que ça pourrait durer encore longtemps. Carl va devoir tenir sa langue et il ne sait pas jusqu’à quand, ce n’est pas pour le fait d’être tenté d’en parler à quelqu’un qu’il s’inquiète mais bien pour sa maladresse reconnue, qui l’a déjà amené à se trahir tellement de fois sans le vouloir. Il fera attention pour Maisie mais il espère bien que c’est l’histoire de quelques semaines et non de plusieurs mois. Quelle pression sur ses épaules, sinon. « Pourquoi ils sont fâchés tous les deux, c’est pour une histoire de fille ? » Ce n’est pas toujours pour une fille que deux garçons s’embrouillent ? Bon, il a sûrement regardé trop de films mais il serait du coup curieux de savoir pourquoi ces deux-là ne peuvent plus s’encadrer. « il s’occupe de Lee, parfois. C’est pas un mauvais gars. » Si tous les types s’occupant d’enfants ne sont pas des mauvais gars alors il peut peut-être espérer ne pas en être un, lui non plus. Ça le rassurerait Carl même si dans l’immédiat il ne sait pas vraiment quoi faire d’une telle information. Le garçon laisse alors échapper un « Oh. » qui veut à la fois tout et rien dire, le temps d’assimiler ce que tout ça peut réellement signifier. « Tu l’aimes bien en fait. » Tout à l’heure Maisie le supportait à peine et maintenant c’est un bon gars, elle ne se mentirait pas un peu à elle-même ? Carl préférait pour le coup la première version de l’histoire mais il n’a pas besoin de le dire, l’évidence doit autant se voir que se sentir. « Et toi... » Il relève un regard intrigué vers elle tout en se demandant en quoi il peut bien être question de lui. « t’as vraiment personne? » Ah. Ça fait un petit moment qu’il n’a pas mis Maisie à jour sur sa vie sentimentale – qui n’en mérite d’ailleurs pas tellement le nom – et il comprend du coup que ses déboires amoureux l’intéressent toujours. « Oh ben, en ce moment il se passe pas grand-chose pour moi tu sais. » il balance sans réfléchir dans un haussement d’épaules, avant de nuancer bien vite ses propos. « Enfin.. si. Je vois peut-être bien quelqu’un mais pas comme tu le penses. » Il ne parle pas d’une obsession, encore moins d’une petite copine mais ça Maisie ne devait de toute façon pas y songer. S’il est vrai qu’il a beaucoup de mal à tourner la page d’une fixette passée aujourd’hui Carl entend surtout lui parler d’un grand projet qu’il n’imagine pas lui cacher, aussi intime soit-il. « C’est une femme qui propose certains services contre de l’argent et moi je.. j’ai besoin de ces.. services. » Son regard remonte vers elle avec inquiétude, peut-elle déjà voir où il veut en venir ou doit-il se montrer plus précis ? Dans le doute… « Elle est escort, je l’ai contactée il y a quelques mois pour qu’elle m’apprenne.. des choses. Tu sais, le genre de choses qui se font à deux. » Le plus souvent dans un lit mais il ne va pas lui faire un dessin alors que Carl a pourtant le plus grand mal du monde à formuler clairement l’idée : il va payer pour être initié au sexe et il en a affreusement honte. Pas de fréquenter Naomi mais bien d’en être réduit à acheter l’attention et le désir d’une femme car à côté, s’inventer un copain n’est vraiment pas si minable. « Je sais que c’est pas la meilleure façon de faire sa première fois mais tu vois, on est peut-être bien deux à être pathétiques finalement. » Carl expulse un soupir. C’est son vilain petit secret et personne n’est au courant pour une raison évidente, mais puisque Maisie lui a confié le sien il peut bien en faire autant. Ils sont quittes comme ça, aussi pathétiques et désespérés l’un que l’autre, et visiblement prêts à tout pour rentrer dans les cases que la société et les gens leur imposent. Pour faire comme tout le monde, dira-t-on. « Mais elle est gentille, on passe de bons moments ensemble et je crois que je me sens bien avec elle. » Un léger sourire le trahit sans même qu’il s’en rende compte, bien vite troqué contre un air nettement plus songeur. « T’as le droit de trouver ça ridicule, me dis juste pas que je ferais mieux d’attendre d’avoir une copine pour ça parce que je sais que ça prendra du temps. C’est même pas sûr que quelqu’un voudra de moi un jour, et j’en ai juste marre d’attendre. » Attendre quoi d’ailleurs, il ne sait même plus. Que l’on daigne le considérer comme une option sans doute, ce serait déjà bien mais même pour ça Carl a l’impression de demander la lune.

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois.
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TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru.
RPs EN COURS : (carl) it ain't over Df13c6b74f05e70279b25fbc75499f0ab130e5ed
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.

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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.

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seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.

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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.

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morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#)(carl) it ain't over EmptyLun 19 Sep - 15:12

Je suis soulagée autant que je ne suis dépitée. Soulagée de ne plus avoir à porter le poids de cette fausse relation et dépitée d’avoir à l’assumer, parce qu’il y a bien plus glorieux comme situation que d’avouer que je suis un cas si désespéré que la seule personne qui veut bien de moi le fait parce que nous avons passé un accord. Que je me sens si mal par rapport à mon désintérêt de tout ça, que mes proches autant que la société me font comprendre que quelque chose ne va pas avec moi et que ma seule manière de me défendre a été de leur donner satisfaction plutôt que d’affirmer mes choix. J’ai jamais eu de peine à les assumer, pourtant, mais ceux qui touchent ma vie sentimentale sont bien plus difficiles à soutenir et j’ai préféré foncer droit dans un piège qui se referme autour de moi. Je ne suis pas assez stupide pour penser que mes proches oublieront ce couple que je forme avec Angus et viendra le jour où il faudra rendre des comptes et que de nouveaux mensonges remplaceront les actuels. J’évite d’y penser pour l’instant, me confortant dans la sécurité de ma situation qui l’est, en réalité, que pour les autres et certainement pas pour moi. Parce qu’Angus aurait toutes les raisons d’abandonner ce rôle que je lui ai imposé à long terme alors qu’il n’avait signé que pour qu’un repas de Noël et compte tenu de l’état de nos relations, il pourrait très bien décider d’exposer la vérité à mon frère seulement par lassitude, et parce que je serai trop têtue pour admettre quoi que ce soit devant Seth. C’est lui qui m’a poussé à ça et au-delà de l’évidence de ma situation, ça en dit long sur nos relations. Le problème vient probablement plus de ça que de mon célibat, pour être honnête, et sûrement que pointer du doigt ma solitude était seulement une excuse pour qu’on continue à faire ce qu’on fait de mieux : se détester. « Je sais ce que tu veux dire, oui.. » Je pince les lèvres, réalisant que mes mots s’appliquent aussi à Carl car nous avons assez discuté du sujet et je n’ai aucune envie de le heurter malgré moi. Je sais que les choses sont certainement plus compliquées pour lui que pour moi, qui n’est seulement pas intéressée. Ou du moins, qu’à moitié. Car la vérité c’est que j’aimerais une relation, j’aimerais tomber amoureuse pour la première fois, j’aimerais connaître ce sentiment que tout le monde décrit comme étant le plus beau de tous ; j’aimerais connaître tout ça autant qu’il y a tant d’autres choses que je n’ai pas encore envie d’expérimenter – et ces deux aspects ne sont pas compatibles, ce qui concrétise toujours plus mon impression d’être à part et d’être anormale. Et si j’ai toujours aspiré à ne pas me fondre dans la masse, je crois que pour une fois, je voulais être si tristement invisible qu’on ne pouvait pas me différencier des autres, que j’étais la jeune adulte tellement chiante avec sa relation parfaite et ses tracas de la vie quotidienne quant au fait de se disputer sur les caleçons qui traînent et les plans du week-end. J’aspire à la banalité la plus totale pour oublier que mes ressentis n’ont rien d’ordinaire, en réalité. « Mais toi tu restes intéressante même sans amoureux, hein, j’espère que t’en doutes pas. » Un sourire triste s’affiche sur mes lèvres alors que j’en viens à douter de ses paroles. Non pas de la sincérité de Carl, car je sais que s’il le dit, c’est qu’il le pense, mais du fait d’être réellement intéressante sans conjoint. J’ai toujours assumé mes valeurs féministes et le fait qu’une femme n’a aucune raison de s’effacer derrière un homme, qu’elle n’en a pas besoin pour être heureuse – ni même d’une femme, en réalité. Qu’on peut être heureux en étant seul et que ça n’enlève rien à notre valeur ; et me voilà à croire que, parce que je suis seule, je suis inévitablement inintéressante, parce que je n’ai jamais rien à raconter quand la vie amoureuse englobe la moitié des conversations auxquelles je participe. C’est comme ça, j’imagine et il faudrait juste que je sache comment remplir l’espace, mais je n’ai jamais été douée pour ça.

Néanmoins, il y a un aspect sur lequel je ne suis pas totalement sereine ; c’est la jalousie de Carl que je perçois quand il semble rassuré que je sois toujours bien célibataire, même s’il m’assure qu’il serait réellement heureux pour moi. J’ai de la peine à le croire et je ne manque pas de le souligner, tout comme je souligne qu’il est inenvisageable que je l’oublie sous prétexte que j’ai quelqu’un dans ma vie. Les circonstances de notre rencontre sont particulières, ça a posé les bases de notre amitié, mais certainement pas notre finalité. Peut-être que d’autres auraient pris peur compte tenu de la réputation de Carl, mais me concernant, ça m’a surtout permis de le découvrir sous son véritable jour, parce qu’il était bien assez paniqué pour se donner le beau rôle, quand il a fait irruption au cinéma pour la première fois. Je l’ai apprécié dès ce jour-là et je n’imagine pas qu’un jour ça ne puisse plus être le cas, qu’il se rassure sur cet aspect-là. Et si vraiment je dois l’imaginer, c’est sa jalousie la responsable, un trait sur lequel il est encore possible d’agir ou, du moins, de le préparer pour qu’il ne soit pas prédominant au moment venu. Car si on inverse les rôles un instant, je doute qu’il soit en accord avec son propre comportement. « Euh.. non, je.. je crois pas. » Je pince les lèvres, penche légèrement la tête, l’air de lui dire « tu vois », avant d’appuyer mes propos. Je ne veux pas insister ou le mettre mal à l’aise, non, seulement lui faire comprendre que ce jour arrivera peut-être et que j’aimerais qu’il soit sincèrement heureux pour moi, quand ce sera le cas. « Je suis désolé Maisie, je voulais pas être méchant. » Et sans surprise, Carl se flagelle. Et même si je ne compte pas le rassurer à outrance en sachant qu’il doit aussi être mis devant ses erreurs, je ne vais pas non plus lui faire croire des choses qui n’ont pas lieu d’être. « C’était pas méchant, juste... inadapté. » Et, à mon sens, inadapté ne veut pas dire méchant, alors que Carl se rassure au moins sur ce point : ce n’était pas une attaque qui me laissera à terre des jours durant. « Je te souhaiterai jamais de finir seule, pas réellement, ça je crois surtout que c’est ma peur à moi. T’as beaucoup plus de chance d’être en couple avant que je le sois de toute façon, je sais qu’un jour ça arrivera pour de vrai. » - « C’est drôle, parce que moi je mise sur l’inverse. T’es beaucoup plus motivé que moi à l’idée d’avoir quelqu’un. » Il en fait une véritable obsession, mais je me garde bien de le dire. Pour autant, malgré ses difficultés relationnelles sur lesquelles je ne vais pas m’étendre, le fait est que Carl est plus propice à chercher quelqu’un et qu’en ce sens, ça lui donne un certain avantage. « Autant dire jamais, hein. » - « Arrête ça, Carl. » J’ordonne en plissant les yeux pour me donner un air plus autoritaire et lui faire regretter d’avoir dit ces mots. « Je plais pas aux filles alors que toi, je suis sûr que dans le fond tu lui plais quand même bien à ton faux copain. » - « Nope, je sais que c’est pas le cas. » Parce qu’il ne m’a pas dit que j’étais jolie quand je me suis mise sur mon trente-et-un pour sa réunion d’anciens élèves, et que je connais suffisamment Angus pour savoir qu’il dit ce qu’il pense. Il ne l’a pas dit ; il ne le pense pas, c’est aussi simple que ça. Et de toute façon, je me fiche de son approbation, c’est pas de lui que je veux de tels mots, c’est du monde entier pour réussir à faire la paix avec mon physique. « Et sérieusement, tu dis encore une fois que tu plais pas aux filles et je te traîne dans la rue où j’arrête toutes les passantes pour faire un sondage live. T’as déjà mon vote, pour commencer. » Parce qu’il est beau, Carl, quoi qu’il en dise et que je lui le répéterai jusqu’à ce qu’il veuille bien y croire. Oui, c’est l’hôpital qui se fout de la charité, mais c’est toujours plus facile de donner des conseils que de les appliquer à soi-même. « Enfin bon, faux ou pas j’espère qu’il est gentil avec toi. » C’est pas vraiment ce qui définit notre relation, mais je plaide coupable ; je charge Angus de réflexions autant qu’il ne le fait alors je ne peux pas me plaindre. « Ouais. » Je dis, en haussant les épaules. Je crois qu’il l’est. J’en sais rien. Je sais pas vraiment comment il est en temps normal, mais lui au moins ne me pousse pas à lui envoyer des nudes ou à céder à la pression sociale comme certains de mes exs, ni à me faire du chantage affectif pour obtenir ce qu’il veut, alors j’imagine qu’il est gentil, oui. « Hum, du coup.. » Il a l’air mal à l’aise, Carl et je n’aide probablement pas avec mon regard qui ne se détache pas de lui. J’attends la question que je suis surprise qu’il ne m’ait pas encore posé. « T’as pas du tout pensé à moi pour ce rôle-là, j’imagine.. hein ? » Je ne peux retenir mon léger rire tant sa question est prévisible. « Si. » Et ma réponse l’est peut-être moins, alors que je poursuis : « T’es le premier à qui j’ai pensé, pour être honnête. » Parce que c’est mon ami le plus proche, parce que ça me semblait logique de lui demander ce service à lui, qui ne m’aurait probablement pas dit non. Mais je sais aussi qu’il se serait forcé plutôt que de prendre le risque de me décevoir. « Mais toi et Seth dans une même pièce, disons que j’étais pas en mesure de me porter garante de ta survie. » En d’autres termes, Seth l’aurait bouffé et c’est très exactement ce que je voulais éviter. « Je voulais t’éviter ça. Et je me suis dit que si je devais t’embrasser, ça risquait d’être bizarre. » À vrai dire, j’ai aucun souci avec ça, mais compte tenu du cœur d’artichaut de Carl, je crois que ça n’aurait pas été réglo de ma part – comme si j’étais tellement irrésistible qu’il n’aurait pas su se tenir, ah ah. « Et comme je t’ai dit, Seth et Angus se détestent. C’était pas négligeable. » C’est ce qui a fait de lui la meilleure personne pour ce rôle malgré mes réticences – Carl n’aurait pas eu le même impact, c’est certain, mais j’aurais peut-être été plus à l’aise dans cette fausse relation si elle incluait mon meilleur ami à la place d’un presque inconnu. Peut-être.

Et justement, le fait de faire enrager Seth n’est pas négligeable comme je viens de le dire, ce qui me pousse à continuer la mascarade. Peut-être qu’il apprendra enfin à fermer sa gueule si je le pousse assez dans ces retranchements, hm. « Pourquoi ils sont fâchés tous les deux, c’est pour une histoire de fille ? » Je secoue la tête par la négative, connaissant Seth ça n’aurait pas été étonnant pourtant. « Non, ils bossaient au même endroit et ils ont été renvoyé à cause de Seth. » Quelle surprise. J’ai pris le parti de mon frère suite à ça, mais je n’ai pas dit que ce serait éternel, surtout en le connaissant suffisamment pour savoir qu’il est le fautif de l’histoire et ne pas remettre en doute la version d’Angus. Parce qu’il a le mérite d’être honnête comme gars, contrairement à mon frère, et de prendre soin des gens qui l’entourent, ce qui n’est pas non plus négligeable compte tenu des quelques fois où il me sauve la mise avec Lee – et que je lui rends la pareille avec Sam. « Oh. » Je sens que Carl se braque et je pince les lèvres, attendant la suite. « Tu l’aimes bien en fait. » J’en sais rien. Je crois que je suis trop habituée à le détester pour accepter le fait que ce n’est pas vraiment le cas. Ce que je sais, par contre, c’est que : « je l’aime pas comme tu t’imagines que je l’aime. » Si je l’apprécie peut-être, je n’en suis pas amoureuse et je n’ai pas prévu de l’être. J’arrive à peine à envisager qu’il puisse être une vague connaissance plutôt qu’un ennemi, alors on a de longues étapes à franchir avant d’en arriver aux craintes de Carl qui, à mes yeux, ne se réaliseront jamais. Dans tous les cas, tant que ça tenir au courant de nos relations respectives, je ne manque pas de lui retourner la question, qui n’est absolument pas innocente et je pense qu’il en a bien conscience. « Oh ben, en ce moment il se passe pas grand-chose pour moi tu sais. » Le contraire m’aurait étonné compte tenu de sa réaction, mais Carl reprend vite la parole. « Enfin.. si. Je vois peut-être bien quelqu’un mais pas comme tu le penses. » Pas comme une obsession, donc, et mon sourire s’élargit. « Quelqu’un ? » Que je demande d’un ton entendu, un sourire en coin, désireuse d’avoir plus d’informations. « C’est une femme qui propose certains services contre de l’argent et moi je.. j’ai besoin de ces.. services. » - « Une pute ?! » Que je balance sans réfléchir, yeux écarquillés, ma bouche encore entrouverte avant de regretter ma réaction. « Elle est escort, je l’ai contactée il y a quelques mois pour qu’elle m’apprenne.. des choses. Tu sais, le genre de choses qui se font à deux. » Je hoche légèrement la tête, je vois, oui, je vois très bien (enfin, non, dans la théorie, mais pas dans la pratique). Ce que je constate, c’est qu’au final, on est tous les deux des cas désespérés, ce qu’il confirme. « Je sais que c’est pas la meilleure façon de faire sa première fois mais tu vois, on est peut-être bien deux à être pathétiques finalement. » - « T’es sûr de vouloir faire ça ? » Que je lui demande, parce que je ne voudrais pas qu’il regrette sa première fois. Je sais que c’est sacré et qu’au final c’est probablement ridicule d’avoir autant d’attente là-dessus, mais est-ce qu’un jour ou l’autre il ne va pas se dire que c’est dommage de faire ça en échange d’argent, et sans un minimum d’attraction ou de sentiments ? « Mais elle est gentille, on passe de bons moments ensemble et je crois que je me sens bien avec elle. » - « Oh. » Cette fois-ci, c’est moi qui manque de mots alors que j’affiche un sourire pincé, ne sachant pas quoi en penser. Je veux dire, c’est la décision de Carl, il fait ce qu’il veut, mais... ouais, je crois que de la même manière que ça le rassurait que je sois célibataire, ça me rassurait qu’il soit puceau. « T’as le droit de trouver ça ridicule, me dis juste pas que je ferais mieux d’attendre d’avoir une copine pour ça parce que je sais que ça prendra du temps. C’est même pas sûr que quelqu’un voudra de moi un jour, et j’en ai juste marre d’attendre. » - « C’est pas ridicule, c’est juste... surprenant. » C’est surprenant qu’à son âge il en vienne à cette solution, c’est triste, aussi, dans un sens. « C’est con, j’étais à deux doigts de te proposer un pacte pour qu’on règle la situation ensemble si à vingt-cinq ans, on était toujours vierges. » J’expulse un rire aussi gênant que je ne suis gênante à dire ça pour masquer mon malaise, avant de rester silencieuse quelques instants. Comment on est supposé réagir quand son meilleur pote nous apprend qu’il va avoir sa première fois tarifiée et qu’on le jalouse autant qu’on se félicite de ne pas en être là ? « T’oublieras pas la capote, hein. » Ouais. J’imagine que c’est la base, le détail qu’il ne veut certainement pas entendre de ma part, la discussion que s’il ne l’a pas eue avec son père, ce n’est pas pour l’avoir avec moi. Mes yeux sur mes chaussures, je finis par relever la tête avec un sourire timide. « Je crois qu’égoïstement, je voulais aussi que tu restes inexpérimenté pour pas que je sois seule avec... ça, mais... je suis contente pour toi. » J’applique la leçon que je lui ai demandé d’appliquer quelques minutes avant, prise à mon propre piège. Non, je suis pas contente pour lui, mais oui je vais faire de mon mieux pour lui faire croire l’inverse. « Elle est vraiment gentille ? » Que je demande ensuite, parce que je ressens surtout le besoin de le protéger. « Je veux dire, t’es certain qu’elle va pas s’amuser de toi ou de ta petite notoriété, hein ? Qu’elle est la bonne pour ça ? » Tant qu’à le faire, autant qu’il tombe sur quelqu’un de correct, c’est tout ce que je demande. « Mais si t’en a marre d’attendre... t’as raison. Tu vas pas te rendre malheureux alors que tu peux changer les choses. » Que je souligne avec un sourire plus sincère. Dans le fond, c’est vrai ; il a la possibilité de changer quelque chose qui devient difficile pour lui, autant ne pas s’en priver, même si la manière de faire est pour le moins étonnante.

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Message(#)(carl) it ain't over EmptyMer 28 Sep - 19:46


☾ it ain't over
Life checking ego itself, Punishing for losing what. Eventually was gonna change I keep on believing. Nature gave me warning signs I might appeal with force all the time. I resist, I persist But I break with tender. Please, please be gentle with me
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
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Maisie n’a aucun mal à lui rabattre le caquet en lui demandant d’imaginer une situation où leurs rôles seraient inversés. Ne serait-il pas déçu que sa plus proche amie soit incapable de se réjouir pour lui s’il devait un jour connaître les joies de la vie en couple ? Et blessé qu’elle puisse préférer le savoir encore seul, tout en souhaitant indirectement que sa vie amoureuse n’évolue pas comme lui vient précisément de le faire ? Carl ne peut pas lui mentir et prétendre que ça ne lui ferait rien alors qu’il en serait le premier affecté, c’est juste triste qu’il ait besoin qu’une telle comparaison lui soit mise sous le nez pour réaliser à quel point son comportement pose problème. Ce n’est sans doute pas normal qu’il perçoive l’arrivée du moindre garçon comme une concurrence directe dans le cœur de Maisie alors qu’il n’est pas censé jouer sur le même terrain qu’un potentiel petit copain, sa jalousie est une fois de plus très mal placée et ce n’est pourtant pas faute de vouloir le meilleur pour elle, en dépit de cette logique foireuse qu’il ne comprend pas lui-même. « C’était pas méchant, juste... inadapté. » Comme trop souvent son attitude peut l’être, Maisie n’a après tout pas fait le déplacement sans raison aujourd’hui. Le garçon n’en finit pas de retomber dans ses excès, cette jalousie qui leur avait déjà valu une prise de tête par message plane à nouveau sur leur relation et il s’en veut d’être insécure au point de percevoir des menaces un peu partout. Il devrait s’y préparer pourtant, un jour ou l’autre Maisie tombera véritablement amoureuse et il n’a aucun mal à croire qu’elle sera aussi en couple bien avant lui. « C’est drôle, parce que moi je mise sur l’inverse. T’es beaucoup plus motivé que moi à l’idée d’avoir quelqu’un. » Elle n’a pas tort sur ce point, on ne connait sûrement pas plus désireux que le bonhomme d’en finir avec son célibat mais le vouloir a semble-t-il des limites auxquelles le garçon est fatigué de se heurter. « Je suis pas sûr que ça marche vraiment comme ça. Mon frère il cherchait rien lui et il a quand même trouvé une copine, à dix-sept ans tu te rends compte ?? » Keefe a réussi l’exploit que son aîné désespère d’accomplir un jour et qu’on se le dise, ce retard vis-à-vis de son jeune frère ne l’aide pas du tout à relativiser sur son propre sort. Les Flanagan ne sont donc pas tous des cas perdus et cette idée renforce chez Carl l’impression d’être la pomme pourrie du panier. « Y’a forcément un truc qui cloche chez moi et des fois, je me dis qu’il faudrait que je sois le dernier mec sur terre pour que quelqu’un veuille de moi. » « Arrête ça, Carl. » Le truc qui cloche n’est pas difficile à identifier et Maisie sait comme lui que ses tendances sont un frein à la moindre relation amoureuse. Alors quoi, il est condamné à rester seul aussi longtemps que ces problèmes feront partie de lui ? La fille prête à l’adopter avec ses excès n’est sans doute pas de ce monde et on ne lui enlèvera pas de la tête que Maisie reste la mieux partie de leur duo, il ose même affirmer qu’elle ne laisse probablement pas son faux copain insensible car le contraire n’est pas tellement possible, à ses yeux. « Nope, je sais que c’est pas le cas. » Comment ça, elle sait ? Carl ne peut pas croire que ce type lui a balancé texto qu’elle ne lui plaisait pas (quel sombre idiot, sinon) alors il a sans doute raté l’occasion de le dire ou le montrer, ce qui ne lui plait pas beaucoup plus. « Bah il a de la merde dans les yeux, hein. » il peste en croisant ses bras parce qu’il ne comprend pas cet Angus auquel il ouvrirait volontiers les yeux s’il le pouvait. Carl en veut à ceux qui ne savent pas reconnaître la beauté de Maisie alors qu’il n’arrive lui-même pas à souligner verbalement celle-ci, préférant user de détours que d’admettre tout le bien qu’il peut penser d’elle à ce niveau-là. « Et sérieusement, tu dis encore une fois que tu plais pas aux filles et je te traîne dans la rue où j’arrête toutes les passantes pour faire un sondage live. T’as déjà mon vote, pour commencer. » L’idée a au moins le mérite de le faire sourire, quand bien même il ne croit pas une seule seconde qu’un micro-trottoir pourrait contribuer à changer le regard qu’il se porte. Il faudrait payer ces filles pour qu’elles lui accordent un minimum de charme, c’est certainement l’envers du décor que Maisie ne précise pas. « Tu dis surtout ça parce que t’es mon amie mais c’est gentil d’essayer de me remonter le moral. » Il apprécie malgré tout Carl, sans tellement remettre en doute sa sincérité au passage. Ça ne veut pas dire que Maisie le trouve agréable à regarder, encore moins qu’il pourrait lui plaire mais il ne perçoit pas une once de dégoût dans ses yeux et c’est déjà beaucoup. Ce qui lui importe à côté est aussi de savoir si son prétendu copain la traite bien parce qu’elle mérite de fréquenter un gars gentil, peu importe que leur couple ne soit pas vrai. « Ouais. » C’est un ouais qui le laisse un peu sur sa faim mais il s’en contentera, ne connaissant après tout rien de leur relation et de son fonctionnement. Il veut simplement croire que Maisie ne s’infligerait pas un gars exécrable même avec l’assurance de rendre fou son frère car c’est sa patience qui finirait par en pâtir, il s’en doute bien. Alors dans le fond, ça ne doit quand même pas si mal coller entre eux.

Étonnant que sa prochaine question ne soit pas tombée bien plus tôt, au vu du caractère hautement prévisible de celle-ci. Carl ne se fait à vrai dire aucune illusion en cherchant à savoir s’il a par hasard été considéré comme une option pour jouer son faux petit copain, la réponse il estime déjà la connaitre mais contre toute attente celle que le garçon obtient n’est pas celle qu’il avait osé présager. « Si. » Il se fige net en l’entendant, peinant à croire que Maisie dise vrai alors que ses prochaines paroles ne peuvent que le perdre davantage. « T’es le premier à qui j’ai pensé, pour être honnête. » « Quoi, le.. premier ? » Lui, un premier choix ? Il ne sait pas exactement ce que cette nouvelle éveille en lui mais elle le secoue, Carl reste même hébété durant de longues secondes avec le regard dans le vide, victime d’un bug interne évident. Ce n’est pas une mauvaise plaisanterie alors, elle ne se contente pas de lui dire ce qu’il a envie d’entendre ? Maisie l’a donc envisagé avant qui que ce soit d’autre et même si sur le moment Carl a du mal à l’intégrer, après quelques instants cet aveu finit par réchauffer son cœur. Pour une fois il n’est pas le grand oublié de la partie, celui que l’on met automatiquement de côté pour tout un tas de raisons et oui, même s’il n’a pas dû peser bien lourd sur la balance à l’arrivée il est tout de même assez fier de se dire que Maisie a songé à lui. « Mais toi et Seth dans une même pièce, disons que j’étais pas en mesure de me porter garante de ta survie. » Elle n’a pas l’air d’exagérer et c’est bien ce qui l’inquiète, se figurant aussitôt l’ainé Moriarty comme un ogre qui n’aurait fait qu’une bouchée de lui. Il n’avait sans doute pas les épaules pour assumer un tel rôle et il pourrait remercier Maisie de l’avoir préservé sur ce coup-là, au lieu de l’envoyer au casse-pipe. Carl n’a après tout jamais eu besoin des autres pour s’attirer des problèmes et tant qu’à faire, il se passera très bien d’un détracteur de plus dans cette ville. « Il est si terrible que ça ton frère ? Parce que tu me donnes pas du tout envie de le rencontrer, là. » Une chance que ce ne soit pas du tout prévu, n’est-ce pas. Carl a la sensation de ne pas louper grand-chose à la façon dont elle en parle alors c’est certainement mieux ainsi, pour tout le monde. « Je voulais t’éviter ça. Et je me suis dit que si je devais t’embrasser, ça risquait d’être bizarre. » Cette fois c’est un rire parfaitement nerveux qui échappe au garçon alors qu’il s’empresse d’approuver les dires de Maisie. « Ouais, haha, carrément bizarre c’est clair. » C’est étrange, l’idée ne lui aurait pas déplu mais il est aussi intimement convaincu qu’elle n’aurait pu être que mauvaise. Parce qu’il n’est pas sûr qu’il serait parvenu à faire semblant très longtemps Carl, qui peut même affirmer qu’il n’aurait pas fini par s’y perdre et par confondre le fictif avec la réalité ? Le jeu aurait pu mal tourner s’il n’avait pas été capable d’en déceler les limites, un risque bien réel pour un garçon en cruel manque d’affection et se faisant habituellement des films à propos d’un rien. « Et comme je t’ai dit, Seth et Angus se détestent. C’était pas négligeable. » Il comprend ses raisons et n’ira pas se plaindre d’avoir échappé à son frère, qu’il s’agissait apparemment de faire rager par tous les moyens. « C’est peut-être bête mais.. ça me fait quand même plaisir de savoir que t’as d’abord pensé à moi. » Carl peut bien l’avouer, c’est assez flatteur d’avoir été le premier nom étudié et il ne lui en veut pas d’avoir finalement opté pour un autre. Pas en ayant la garantie d’avoir évité le pire avec Seth car connaissant en plus son peu de résistance à la pression, il se serait bien trahi d’une façon ou d’une autre. « J’aurais sûrement fait capoter le plan en un temps record donc t’as pas plus mal fait de prendre quelqu’un d’autre pour ça, même si ça m’aurait pas dérangé de me faire passer pour ton copain en vrai. » C’est un service que Carl aurait sincèrement aimé lui rendre s’il n’avait pas comporté tous ces risques à côté, pour son intégrité physique d’une part et pour son cœur, de l’autre. Et une histoire de cœur, c’est peut-être ce qui a brisé l’amitié entre le frère de Maisie et le copain de celle-ci parmi les hypothèses que Carl se met à explorer. « Non, ils bossaient au même endroit et ils ont été renvoyé à cause de Seth. » Carl grimace et note d’éviter également de se retrouver un jour à travailler avec Seth, puisque ce dernier a l’air un peu trop disposé à faire tomber les autres avec lui. « Ah ouais pas cool ! Je comprends que ton mec l’ait un peu mauvaise contre lui. » Il manque quelque chose et le garçon s’en rend compte, rectifiant alors ses dires sans attendre : « Enfin, ton faux mec. » Puisque c’est bien de ça qu’il est question, d’une relation inventée de toutes pièces et censée être un minimum pesante pour Maisie. Ce n’est pourtant pas tellement ce qu’il ressent quand elle admet qu’Angus s’occupe bien de Lee et reconnaît même qu’il n’a rien d’un mauvais gars. Pour peu le portrait qu’elle en dresse en serait presque élogieux et ce n’est pas ce que Carl avait compris – ou voulu comprendre, jusqu’ici. « je l’aime pas comme tu t’imagines que je l’aime. » « Mais tu le détestes pas non plus, et c’est déjà plus que ce que tu m’avais dit au départ. » Ce n’est pas un reproche adressé à Maisie, juste le constat que la nuance n’aura pas tarder à arriver alors que son aversion pour Angus semble déjà loin. « S’il passe au cinéma un jour je ferai comme si tu m’avais rien dit. Mais vous bécotez pas devant moi, hein ! » S’ils pouvaient éviter de se dévorer la bouche devant lui Carl apprécierait grandement, si jamais ce genre de choses fait bien partie de l’exercice pour parfaire cette petite comédie. « Ça doit faire bizarre d’embrasser quelqu’un pour « de faux » n’empêche. » Oh, comme si lui risquerait de s’en plaindre. C’est pourtant un aspect du contrat que Maisie n’a pas trop l’air de subir alors bizarre n’est peut-être pas le terme à employer ici.

Et des vilains secrets Carl en a lui aussi, certainement bien plus honteux que tout ce que Maisie pourrait lui confier sur son besoin de paraître en couple aux yeux de ses proches. Si c’était une compétition visant à être le plus pathétique et désespéré possible le garçon la battrait même à plate couture parce qu'il a bien vu sa petite vie bouger lui aussi ces derniers temps, mais pas d'une façon le rendant particulièrement fier. « Quelqu’un ? » Il craint fortement de la décevoir là-dessus alors que Maisie étire un sourire bien vite troqué contre un air abasourdi, conséquence d'une révélation à demi-mot qu'elle devait être à mille lieues d'imaginer. « Une pute ?! » Le terme le fait aussitôt grimacer même si c’est bien ce que sous-entend le métier de cette femme qu’il a contactée pour dire adieu à son pucelage. Escort est encore l’étiquette qu’il préfère lui apposer mais Maisie n’a pas sa délicatesse, et du point de vue de son amie les choses doivent aussi paraitre nettement moins glamour. « T’es sûr de vouloir faire ça ? » Ce n’est pas comme s’il n’avait pas mûri son petit projet pendant près de deux ans avant de se jeter à l’eau, cette décision peut sembler précipitée mais elle ne l'est en fait pas tant que ça. Il a d’abord essayé de se convaincre qu’il n’aurait pas à tomber si bas mais face au désert de sa vie amoureuse et au manque de volontaires pour l’initier gratuitement Carl s’est finalement rendu à l’évidence, aussi triste soit-elle. « J’ai pas d’autre option Maisie. » il soupire alors tout en baissant la tête. Pas dans un futur proche du moins, et il ne tient pas à faire un pari avec lui-même sur le nombre d’années qu’il lui faudra encore attendre avant d’avoir un semblant d’ouverture quelque part. Les filles Carl ne les attire pas, il ne suscite du désir chez personne et il le sait bien, inutile de se raconter des histoires. « C’est évident que j’aurais préféré avoir une copine et pas devoir raquer comme un minable mais ça c’est toujours pour les autres. Et je vais pas attendre toute ma vie qu’une fille s’intéresse à moi, j'veux dire, ça je crois bien que ce serait plus minable encore. » Parce qu’il va attendre longtemps avant qu’un tel miracle se produise et que ses hormones le travaillent déjà bien trop. Carl préférerait bien sûr le faire avec amour, en plaisant à celle qui le verra dans le plus simple appareil pour la toute première fois mais il sait qu’il n’est pas près de rencontrer une fille qui puisse s’intéresser à lui de cette façon. La plupart prennent la fuite quand elles découvrent son passé ou ses tendances, les autres le cataloguent automatiquement au rang d’ami et dans tout ça, Carl n’a pas l’ombre d’une chance de connaitre sa première petite amie. Naomi ne l’aime pas et il ne lui plait peut-être pas non plus, mais avec elle Carl a au moins l’assurance d’une première fois réussie. Avec une experte le garçon se dit qu’elle ne pourra que l’être, il mettra en tout cas le prix pour ça et d’ailleurs, cet autre point risque d’indigner Maisie à qui il annonce pourtant le plus naturellement du monde : « Ça va me coûter 5000 dollars mais j’imagine que ça vaut le coup. » C’est une sacrée somme et elle le pensera sans doute fou de mettre autant d’argent dans ce projet mais il n’a pas fait appel à n’importe quelle escort Carl, et le fait de passer dans la cour des grands et d’en finir avec son inexpérience n’a de toute façon pas de prix à ses yeux. Aucune femme n’accepterait de le toucher gratuitement il en est persuadé, il se trompe peut-être en le pensant mais il n’a pas envie d’attendre encore dix ans pour voir si sa situation a une chance de se débloquer. C’est aujourd’hui que ces choses-là le rendent curieux et le démangent et à force, le garçon risque bien d’en faire une nouvelle idée fixe. « C’est pas ridicule, c’est juste... surprenant. » Elle n'a pas besoin de le ménager, il peut entendre tout le mal qu'elle pense de son petit projet puisqu'il n'espère pas obtenir la moindre validation de sa part sur celui-ci. « C’est con, j’étais à deux doigts de te proposer un pacte pour qu’on règle la situation ensemble si à vingt-cinq ans, on était toujours vierges. » Elle n'est pas sérieuse Maisie... elle ne peut pas l'être, n'est-ce pas ? Son silence en dit pourtant long après ça tandis que le regard confus du garçon cherche à capter le sien. « Pour de vrai ? » Si c'est une blague dont il ne saisit pas la subtilité avec son premier degré exacerbé autant le lui dire, ça évitera au bonhomme de partir trop loin dans ses pensées. « T’aurais pas peur que ça redéfinisse notre relation et que.. euh.. je m’emballe un peu trop aussi ? » il questionne d'une voix hésitante, bien conscient lui-même des idées qu'il peut si facilement se faire et des signes qu’il peut aussi s’évertuer à voir même quand il n’y en a aucun. On parle quand même d'un degré d'intimité que deux amis ne sont pas censés franchir, le pacte en question ne verra probablement jamais le jour mais Carl mentirait s'il disait que cette idée posée là ne le perturbe pas au moins un peu. « Parce que j’aurais pu être d’accord, hein, si ça signifiait pas attendre minimum trois ans encore. » Pour lui puisque Maisie est plus jeune d'une année, quatre ans donc en se fiant à son âge plutôt qu'au sien et qu'on se le dise, d'ici là Carl espère bien que sa virginité sera très loin derrière lui. « Mais ça veut pas dire que je serai pas disponible quand tu voudras te lancer toi aussi, si euh.. le pacte peut aussi prendre cette forme-là un jour. » Bon sang ce qu'il doit être gênant en le disant, aussi sincère puisse être cette proposition détournée. Il ne sera plus question d’une première fois en ce qui le concerne mais ça ne le rendra pas moins disposé à l’aider, en admettant que les choses puissent être encore intéressantes sous cette forme – et pour ça, il a quand même un doute. Maisie l’aura compris, le garçon a assez hâte de passer à l’action car il n’en peut plus de traîner ce pucelage et de passer à côté d’une vie potentiellement plus fun avec le sexe. C’est un peu à ça que le garçon se raccroche aujourd’hui, à défaut de vivre une belle histoire comme celles qu’il se raconte Carl voudrait au moins avancer sur ce terrain qui le fera peut-être un peu moins souffrir. Faire voler ses barrières en s’offrant à quelqu’un, découvrir des sensations qui lui feront peut-être oublier à quel point sa vie fait pitié quitte à s’y perdre. Naomi ne lui fera pas mal au cœur comme tant d’autres, le romantisme du garçon ne sera sans doute jamais bien loin mais Carl entend aussi entretenir de meilleurs rapports avec son corps à travers leurs entrevues, l’escort prenant déjà bien la mesure des nombreux complexes du bonhomme à éradiquer un à un. Le chemin sera long pour ça mais il ne fait pas peur à Naomi, dont la patience n’a d’égal que sa bienveillance envers le garçon. « T’oublieras pas la capote, hein. » Ce rappel lui vaut d'esquisser un sourire teinté d'embarras car ce n'est pas le genre de discussion qu'il aurait pensé avoir avec elle un jour. « Non promis, je me protègerai comme il faut. » Il croit avoir compris que Naomi ne rigolait pas avec ces questions de protection alors c'est une crainte en moins à avoir, celle que tous les risques ne seront pas pris lors de cette grande initiation. « Je crois qu’égoïstement, je voulais aussi que tu restes inexpérimenté pour pas que je sois seule avec... ça, mais... je suis contente pour toi. » Contente pour lui elle n’en a pourtant pas l’air Maisie et les rôles semblent finalement s'inverser bien plus tôt que prévu, quand bien même leurs deux situations n'ont rien à voir. « Je vais pas quitter le navire des noobs Maisie, enfin.. pas totalement. Je serai plus puceau c’est vrai mais c’est pas ça qui va régler tout le reste, et puis si ça se trouve je vais découvrir que même pour ça, je suis nul. » S'il est un vrai handicapé de l’amour pourquoi ne serait-il pas aussi un grand empoté du sexe ? Il a encore tant de choses à apprendre dans ce domaine Carl comme dans celui de l'amour mais au moins sur le plan intime le garçon ne sera pas abandonné à son triste sort, Naomi ayant promis de l'accompagner dans chaque étape de cette grande aventure. « Elle est vraiment gentille ? » Maisie s'intéresse et il n'avait pas tellement pensé que le sujet de sa première fois tarifée serait à ce point décortiqué. « Elle s’appelle Naomi et oui, elle l’est vraiment. » il confirme timidement dans un sourire, n'hésitant pas à dévoiler le nom de l'escort pour la rendre d'autant plus réelle. « Tu vas peut-être me dire qu’elle est obligée de l’être par rapport à l’argent mais moi j’ai pas cette sensation. Elle est super attentive, super patiente et elle me brusque pas du tout. » Et ça lui fait un bien fou de se sentir écouté et respecté, quand Naomi le pousse à se dépasser ce n'est jamais sans son accord et jamais sans être sûre, non plus, que ça lui sera bénéfique. « Et puis.. elle est super belle, sûrement bien trop belle pour moi mais j’ai l’impression d’avoir tout gagné quand je suis avec elle, tu vois ? » En temps normal Carl sait bien qu'il n'aurait aucune chance de séduire une femme comme Naomi mais avec de l'argent tout devient possible, il a décidément bien fait de ne pas dilapider cette cagnotte dont il peut enfin faire dignement usage. C'est évidemment triste qu'il doive aligner les billets pour devenir un tant soit peu désirable mais ce n'est pas comme s'il avait encore beaucoup d'honneur, de toute façon. « Je veux dire, t’es certain qu’elle va pas s’amuser de toi ou de ta petite notoriété, hein ? Qu’elle est la bonne pour ça ? » Elle ne serait pas la première à se payer sa tête et pourtant, Carl veut croire que cette fois tout sera différent. « Elle sait pas pour la télé, j’ai préféré rien lui dire. Et je vois pas pourquoi elle s’amuserait de moi.. c’est.. c’est pas ce que je ressens en tout cas quand on est ensemble. » Il veut faire confiance à Naomi, elle n'aurait aucun intérêt à se moquer de lui et Carl a tout pour devenir un client régulier dépensant sans compter, pas le genre de pigeon qu'on aurait envie de voir s'envoler trop tôt. « Mais si t’en a marre d’attendre... t’as raison. Tu vas pas te rendre malheureux alors que tu peux changer les choses. » Le fait est que Carl restera malheureux pour le reste mais il aura au moins réglé ce problème d’entrejambe qui le démange. Et pour ça, c'est sa main droite qui lui dira merci. « Ça fait des semaines que j’hésite à t’en parler tu sais, j’avais peur que tu me trouves pathétique et que tu me dises que je pouvais pas tomber plus bas. » La réaction de Maisie n’est finalement pas si terrible, il s'en voudrait presque de ne lui en parler que maintenant même si les occasions d'évoquer sa vie sexuelle en plein développement n'ont pas été nombreuses, jusque là. « Au final je crois que ça me soulage d’avoir pu t’en parler, j’aurai plus à la voir en cachette comme ça. » Et si Maisie veut être informée de l'avancée des choses il la tiendra au jus sans problème, de même qu'il espère pouvoir compter sur ses mises à jour concernant son histoire avec Angus. Ils ne savent pas forcément vers quoi ils vont l'un comme l'autre mais ils y vont, c'est déjà ça. « Et promis je tomberai pas amoureux, hein, t’auras pas à me ramasser à la petite cuillère. » C'est vrai qu'il contrôle toujours très bien ces choses-là Carl, quel comique il peut être parfois. Il veut pourtant croire en ce qu'il avance tout comme il veut croire que ses confidences sont à l’abri. « Du coup.. si je garde ton secret je peux compter sur toi pour garder le mien ? » Il n’a pas très envie de voir son projet s’ébruiter alors qu’il ne l’assume qu’à moitié mais Maisie n’a en principe aucune raison d’en parler autour d’elle, de la même façon qu’il n’a aucune raison de la trahir sur ce qu’elle sait.

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Maisie Moriarty
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la trahison des images
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001).
STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non).
MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds.
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PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe.
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Message(#)(carl) it ain't over EmptyDim 16 Oct - 13:53

Ce n’est pas parce que Carl est mon pote qu’il va échapper à mes remontrances ; seulement j’essaie d’être plus modérée et de ne pas lui balancer en plein visage que, oui, son comportement est détestable et qu’il faudrait sérieusement qu’il se remette en question. À défaut, je me contente de souligner que c’est inadapté et malgré mon envie de ne pas l’enfoncer plus bas que terre car je sais qu’il y arrive très bien tout seul, je me dois de me montrer sincère avec lui plutôt que d’essayer de le protéger et d’ainsi le conforter dans son attitude. Car c’est vrai, je sais que ses mots n’étaient pas méchants et ne visaient pas à réellement me souhaiter de rester célibataire jusqu’à la fin des temps ; c’est parce que je le connais assez que je saisis la nuance, là où d’autres se seraient offusqués – parce que c’est le talent de Carl, que de s’enfoncer en essayant de se justifier. À chaque fois que je me dis qu’il ne pourra pas faire pire, il arrive à me surprendre ; et c’est peut-être la raison pour laquelle il est toujours célibataire après tout ce temps (outre certaines déviances). « Je suis pas sûr que ça marche vraiment comme ça. Mon frère il cherchait rien lui et il a quand même trouvé une copine, à dix-sept ans tu te rends compte ?? » Je laisse échapper un rire alors qu’il semble outré que son petit frère puisse avoir une vie amoureuse à l’âge de dix-sept ans, me gardant bien de préciser qu’à cet âge-là, c’est plutôt une vie sexuelle dont il est question. « Si tu commences à te comparer aux autres, tu vas jamais t’en sortir, Carl. » Que je souligne, et pour lui passer l’envie de s’y essayer à nouveau, je me permets d’ajouter : « ma mère a dû avoir son premier copain à ses quinze ans et tu vois le résultat. C'est pas représentatif. » C’est une femme qui tombe amoureuse plus vite que son ombre, qui se lasse tout aussi vite et dont le palmarès consiste en des gosses de pères différents plutôt que des relations réussies. Ce n’est pas que je souhaite à Keefe de se retrouver avec le cœur brisé, mais ce n’est pas forcément représentatif d’une belle histoire – même si j’ignore si Carl rêve de ça, ou de simplement tirer son coup. « Alors évite de te mettre la pression, c’est encore un coup à faire foirer tes chances. » Et déjà qu’a priori il n’en a pas beaucoup, si en plus il se rajoute des difficultés, il va jamais s’en sortir. Et ça, je me garde bien de lui dire, car j’ai envie de retrouver Carl et non Carliméro. « Y’a forcément un truc qui cloche chez moi et des fois, je me dis qu’il faudrait que je sois le dernier mec sur terre pour que quelqu’un veuille de moi. » Je le coupe, lassée par sa dépréciation constante, bien consciente d’être mal placée pour m’en agacer. « Bon, et qu’est-ce que tu fais pour provoquer le destin, hm ? Tu attends que ça vienne à toi ? Ou t’as essayé Tinder, les rencards arrangés, d’aller, je sais pas, voir une fille qui te plaît, et d’apprendre à la connaître au fil de vos discussions ? » Et non pas en la stalkant, parce que je suis sûre que c’est là où il se foire une fois sur deux, en dévoilant des choses qu’il n’est pas censé savoir. C’est vrai, dans le fond, j’ai l’impression que Carl attend qu’une fille se mette à genoux devant lui (pas autrement que pour satisfaire ses envies, s’entend), sans vraiment s’investir de la mission ; et si j’ai pas de peine à croire qu’il n’est pas le meilleur des dragueurs (merci l’estime de soi), sa maladresse a son charme et je suis sûre que plus d’une fille serait cliente s’il faisait les choses correctement. Et je sais bien que c’est du foutage de gueule que de m’improviser coach de séduction alors que je suis incapable de garder un copain plus d’un mois parce que ça me fait paniquer ; mais je suis une fille, aka l’espèce qu’il essaie d’approcher et peut-être que mon expérience pourra l’aider à développer la sienne. Mon expérience qui se fie sur une grande expertise, évidemment, basée sur... des hypothèses. C’est à peu près sur la même base que je suis certaine qu’Angus ne me trouve pas à son goût, sous prétexte qu’il ne l’a pas explicitement dit, ou du moins pas assez vite pour que j’en sois convaincue – alors que je suis la mieux placée pour savoir que se complimenter de la sorte n’a rien de naturel entre nous, quand bien même on le penserait. « Bah il a de la merde dans les yeux, hein. » - « Il s’agit pas de ça entre nous. » Que j’atténue en haussant les épaules. Il ne l’a pas dit pour que je le sache ; et de toute évidence, après la soirée que l’on a passé avec ses anciens camarades de fac, c’est assez évident que je n’appartiens pas du tout à la catégorie des filles qui l’intéressent – comme si ça avait son importance. « Tu dis surtout ça parce que t’es mon amie mais c’est gentil d’essayer de me remonter le moral. » Je lève les yeux au ciel, prête à en découdre avec sa confiance en lui inexistante. On a deux mots à se dire, avec cette garce qui aime déserter un peu trop souvent pour le bien de Carl. « Tu veux qu’on y aille maintenant ? » Que je demande, d’un ton presque autoritaire, en désignant la porte d’un signe de la main. Je sais qu’il ne me teste pas, mais je vois les choses ainsi ; et c’est un défi que j’ai bien envie de relever et que je suis capable de mettre en application ne serait-ce que pour faire valoir mon point. « Je t’ai trouvé mignon la première fois que je t’ai vu, et on s’était même pas encore échangé un mot. » Ou plutôt si, une supplication à base de « stp cache-moi » un truc du genre ; et c’est clair que ce jour-là je ne l’ai pas trouvé particulièrement charismatique avec son air de brebis égarée plaqué sur le visage, mais objectivement, il est chou. Je me passe d’utiliser ce mot parce que je suis sûre qu’il arriverait encore à dire un truc du genre « ouais chou c’est pas ce qui fait baisser la culotte des filles » ; et non, effectivement, ça n'a pas l'air de fonctionner, mais ça a le mérite d’être sincère.

Et je le suis aussi quand je lui avoue qu’il est le premier garçon auquel j’ai pensé pour jouer le rôle de mon faux copain ; il ne s’agit pas d’une volonté de lui faire plaisir en sachant qu’il serait susceptible de se vexer si j’admettais que son prénom n’a jamais traversé mon esprit. Quand il a fallu faire la liste des candidats, il est effectivement celui vers lequel j’aurais voulu me tourner, parce que ça aurait été naturel de l’inclure de cette façon dans ma vie et que je le connais suffisamment pour savoir qu’il aurait accepté sans y réfléchir à deux fois. « Quoi, le.. premier ? » Je hoche la tête pour confirmer alors qu’il n’a pas vraiment l’air d’y croire. Mais c’est vrai ; et c’est vrai aussi que j’avais de bonnes raisons de me rétracter, à commencer par mon frère qui l’aurait dévoré tout cru. Angus a le mérite de pouvoir lui tenir tête, alors que Carl se serait décomposé sur place, et le but du jeu n’est pas de l’enfoncer dans son mal-être, absolument pas. « Il est si terrible que ça ton frère ? Parce que tu me donnes pas du tout envie de le rencontrer, là. » J’ai un petit rire tant il ne se rend pas compte que le portrait que je dresse de mon frère est en réalité atténué. « Et encore, je reste correct parce que c’est mon frère, blabla, les liens du sang, tout ça. » Il paraît que j’ai une certaine tenue à avoir et que le traiter de connard n’est pas une solution. Le problème, c’est que mon frère l’est. Les seules personnes pour qui il a du respect sont les meufs qui acceptent d l’aider à se vider les couilles, un détail dont je me passe pour ne pas appuyer sur le point sensible de Carl ; le fait que lui, personne ne l’aide à vider les siennes, bon. Et malgré mon affection pour Carl, j’aurais pas voulu qu’il se fasse des idées si les gestes auraient dû nous aider à crédibiliser notre histoire. « Ouais, haha, carrément bizarre c’est clair. » J’aurais bien mieux vécu l’idée que Carl et loin de me croire irrésistible, ce sont le genre de limites que je n’ai pas vraiment envie de franchir, parce que notre amitié est trop importante pour être malmenée par simple esprit de contradiction à l’égard de mon frère. « C’est peut-être bête mais.. ça me fait quand même plaisir de savoir que t’as d’abord pensé à moi. » J’affiche un large sourire, alors que j’en profite pour marquer un point qu’il doit intégrer : « Pense-y la prochaine fois que tu crois que je vais te lâcher à la première occasion. » Je souligne, avant de reprendre : « ou que tu doutes de l’affection des gens, tout simplement. » Je sais que je ne suis pas représentative de tout son entourage ; mais j’ai besoin qu’il comprenne qu’il y a des gens qui se soucient de lui, qui ont besoin de lui dans leur vie. Qu’il peut être le premier choix, même si ce n’est pas dans les domaines où il voudrait l’être. « J’aurais sûrement fait capoter le plan en un temps record donc t’as pas plus mal fait de prendre quelqu’un d’autre pour ça, même si ça m’aurait pas dérangé de me faire passer pour ton copain en vrai. » Je laisse échapper un rire, il a raison, sans doute. « Si la situation se représente, je viens direct à toi. » Que j’annonce, même si j’espère que ma vie amoureuse ne se résumera pas à de fausses idylles, quand même. Mais si ça devait se reproduire, au moins Carl rendrait tout cela plus doux et moins pathétique. « Ah ouais pas cool ! Je comprends que ton mec l’ait un peu mauvaise contre lui. » Mon mec ? Il me faut un instant pour comprendre, signe que tout ceci n’est pas encore totalement naturel. « Enfin, ton faux mec. » Dans tous les cas, il comprend sûrement de mieux en mieux pourquoi je n’ai pas envie qu’il se retrouve dans la même pièce que Seth et que je n’exagère rien du portrait que je fais de lui. Contrairement à celui que je fais d’Angus, où j’ai peut-être exagéré le fait que je ne peux pas le supporter. « Mais tu le détestes pas non plus, et c’est déjà plus que ce que tu m’avais dit au départ. » Je me pince la lèvre, c’est vrai, mais j’ai encore de la peine à admettre qu’il puisse être un ami, après avoir passé autant de temps à le détester... pour quoi, au juste ? Simplement parce qu’il a fallu que je prenne le parti de mon frère, tout en sachant qu’il était en tort (comme toujours). Je l’ai détesté par nécessité plus que par réelle envie, alors qu’il n’y a pas besoin de creuser pour réaliser qu’on a plus en commun que je veux l’admettre. « S’il passe au cinéma un jour je ferai comme si tu m’avais rien dit. Mais vous bécotez pas devant moi, hein ! » Je souris à nouveau, lui confirmant que « promis » surtout parce que ce n’est pas vraiment prévu au programme. « Ça doit faire bizarre d’embrasser quelqu’un pour « de faux » n’empêche. » - « On le fait pas. » On a bien eu des gestes d’affection basiques l’un pour l’autre afin de parfaire la comédie, mais pas à ce point. « On le fait pas encore, je veux dire. Ça arrivera sûrement un jour ou l’autre, mais je prends note que ça n’arrive pas devant toi. » Que je précise pour ne pas qu’il pense que mon argument précédent n’avait pour but que de l’apaiser – ce n’était pas le cas. Mais si jusqu’ici j’ai pu éviter la question du baiser, je ne suis pas sûre que ce soit éternellement le cas et en ce sens, effectivement que je préfère que ce soit avec une connaissance plus qu’un ami.

Carl semble avoir le même raisonnement concernant ces pulsions qu’il n’arrive plus vraiment à supporter et je manque de m’étouffer, incapable de contenir ma surprise, quand il m’annonce faire appel à une professionnelle pour régler ce qu’il voit comme un problème. Il ne le dit pas en ces termes, mais je ne suis pas stupide ; et je me trouve bien bête de lui avoir fait la leçon quelques minutes plus tôt alors que c’est désormais moi qui me retrouve à faire preuve de jalousie à l’idée qu’il quitte le clan des chastes. « J’ai pas d’autre option Maisie. » - « Mais si, t’as des apps spécifiques, t’as les poupées gonflables, ta main droite, ou la gauche, je suis pour l’égalité. » Que je précise avec un léger sourire pour masquer mon choc, pour détendre aussi l’atmosphère alors que je le vois baisser la tête ; mais évoquer un trou en silicone ou des tendinites à répétition n’est pas franchement très valorisant, c’est vrai. « Pardon. » Que je m’excuse, pour ne pas qu’il pense que je me moque de sa situation ; je suis seulement surprise et je crois néanmoins qu’il aurait encore eu d’autres options. On aurait pu le vendre sur OnlyFans, je suis sûre, par contre, je suis bien plus hésitante concernant le plan qui n’est pas bien plus valorisant que les précédents. « C’est évident que j’aurais préféré avoir une copine et pas devoir raquer comme un minable mais ça c’est toujours pour les autres. Et je vais pas attendre toute ma vie qu’une fille s’intéresse à moi, j'veux dire, ça je crois bien que ce serait plus minable encore. » Peut-être. Est-ce que ça veut dire que je vais être minable à attendre, à voir les années défiler parce que je suis incapable de franchir cette étape ? Je reste muette un instant avant de reprendre la parole, après avoir ordonné mes pensées pour ne pas paraître trop jugeante. C’est clair que je ne vais pas être soutenante au point de lui tenir la main quand il ira à son rendez-vous ou à lui glisser des capotes dans les poches, mais dans le fond, c’est sa décision et j’ai pas grand-chose à dire. Je veux dire, je montre bien des parties de mon corps sur internet alors je ne peux pas vraiment jouer les prudes, hein. « C’est pas minable, t’es probablement pas le premier ni le dernier. » Je dis pas que c’est commun, mais je dis pas que c’est rare non plus. « Ça va me coûter 5000 dollars mais j’imagine que ça vaut le coup. » Je manque à nouveau de m’étouffer alors que je le regarde un instant, abasourdie. « Bah putain, à ce prix là y’a plutôt intérêt, oui. » Une pute de luxe, donc, et au final ça me rassure un peu plus ; à ce prix là il en aura sûrement pour son argent et, surtout, quitte à payer pour sa première fois, ce sera certainement pas dans un hôtel insalubre, avec l’affaire réglée en dix minutes et avec pour souvenir des jolis champignons qui vont lui faire passer l’envie de réitérer. « Tu fais ce que tu veux de ton argent, de toute façon, t’as décidé de l’utiliser comme ça et bien... tant mieux pour toi. » C’est surprenant. Je reste un peu sur le cul, je vais pas le nier, surtout que pour être honnête, j’ai envisagé l’idée d’en faire mon pote d’expérience – ouais ouais, et je suis la même qui disait qu’il fallait pas qu’on s’embrasse pour ruiner notre amitié, mais qui est soudainement partante pour me mettre à genoux devant lui. Mais je suis une enfant des années 2000, bercée à ce genre de pactes. Première clope, première cuite, première baise. « Pour de vrai ? » Je secoue légèrement la tête pour confirmer, alors qu’il enchaîne : « T’aurais pas peur que ça redéfinisse notre relation et que.. euh.. je m’emballe un peu trop aussi ? » - « Sûrement, oui. » Il en est capable, et ça aurait été une mauvaise idée. Je le sais, je suis juste égoïste et déstabilisée par le fait de me retrouver seule avec une virginité qui, contrairement à lui, ne représente pas un problème ; et c’est bien ce qui me fait me sentir anormale. « Mais j’imagine que c’est mieux de le faire avec quelqu’un en qui t’as confiance. » Parce qu’il faudra bien qu’un jour ou l’autre j’y passe, et j’ai autant envi que ça arrive avec quelqu’un qui se contentera de faire son affaire et ne fera preuve d’aucun respect ni d’aucune délicatesse. « Parce que j’aurais pu être d’accord, hein, si ça signifiait pas attendre minimum trois ans encore. » Je laisse échapper un rire, tente de minimiser la chose : « Oui, oui, j’ai bien compris que t’étais... pressé. » Contrairement à moi. « Mais ça veut pas dire que je serai pas disponible quand tu voudras te lancer toi aussi, si euh.. le pacte peut aussi prendre cette forme-là un jour. » Je ris à nouveau, cache un instant mon visage avec mes mains en réalisant à quel point mon idée est bien merdique. « Ok, mais ta conscience que j’attends de toi d’être parfait si ce jour arrive ? » J’insiste sur le mot, faussement sérieuse. Non, parce qu’à ce taux-là, autant qu’il me fasse grimper au septième ciel dès le coup d’essai – comme si c’est quelque chose qui m’intéresse. « Calme-toi, Carl, je déconnais. » Que j’ajoute finalement – c’est moi qui dois me calmer alors que je réalise l’ampleur de ma proposition qui, même si elle se réalisera dans quatre ans, m’angoisse déjà. « Enfin, je garde quand même ton contact au cas où. » Que je conclus, toujours avec un sourire presque moqueur. Je suis pathétique. Tout ça pour ne pas lui demander pourquoi il se met cette pression, pourquoi le monde entier s’intéresse au sexe et pas moi, comment est-ce qu’il peut m’expliquer le désir qu’il ressent, où est-ce que j’ai échoué pour ne pas être comme lui. « Non promis, je me protègerai comme il faut. » Je pince les lèvres, affiche une légère moue, maman poule convaincue par le discours de son fiston qui a été attentif aux cours d’éducation sexuelle. « Je vais pas quitter le navire des noobs Maisie, enfin.. pas totalement. Je serai plus puceau c’est vrai mais c’est pas ça qui va régler tout le reste, et puis si ça se trouve je vais découvrir que même pour ça, je suis nul. » - « Ah non, hein ! » Que je m’offusque, catégorique sur la question. « S’il y a un domaine où tu dois partir avec un minimum de confiance, c’est là ! » Je vais pas lui donner des indications sur comment se préparer, parce que j’en sais rien et j’ai clairement pas envie de verbaliser le fait qu’il doit s’imaginer être un dieu du sexe ou à défaut au moins comment le principe d'un pénis dans un vagin, parce qu’on a déjà atteint des sommets niveau malaise, mais j’en pense pas moins. « Moi, j’dis que ça va te rebooster à fond et qu’après, les meufs auront qu’à bien se tenir. » Je parle même pas de sexe, mais j’espère au moins que ça va peut-être l’aider à se débloquer, à être plus à l’aise avec lui-même à défaut d’avoir soudainement confiance en lui. Qu’il se sentira plus légitime d’exister s’il réglera ce qui semble être un profond problème. Je me garde de lui dire qu’il ne sera pas nul et qu’il n’aura pas cette impression parce qu’à 5000 la nuit, sa prostituée a tout intérêt à simuler comme personne – je suis capable d’aller la trouver moi-même pour m’en assurer. Et à ce prix-là, j’espère aussi qu’elle ne se foutra pas trop de lui. « Elle s’appelle Naomi et oui, elle l’est vraiment. » Bon, j’ignore si elle fait semblant ou non, mais l’important est que Carl soit heureux dans cette histoire. « Tu vas peut-être me dire qu’elle est obligée de l’être par rapport à l’argent mais moi j’ai pas cette sensation. Elle est super attentive, super patiente et elle me brusque pas du tout. » Ah, oui, en effet, je l’ai peut-être pensé trop fort. « Bon, t’as l’air au moins d’être tombé sur une nana correcte. » Je me permets, quelque peu rassurée. « Et puis.. elle est super belle, sûrement bien trop belle pour moi mais j’ai l’impression d’avoir tout gagné quand je suis avec elle, tu vois ? » Non, je vois pas, mais je hoche la tête parce que l’important est qu’il se sente bien. « T’as une photo ? » Que je demande, curieuse. Après tout, il sait à quoi ressemble Angus, c’est normal que je puisse posséder moi-aussi cet avantage. « Elle sait pas pour la télé, j’ai préféré rien lui dire. Et je vois pas pourquoi elle s’amuserait de moi.. c’est.. c’est pas ce que je ressens en tout cas quand on est ensemble. » Je me doute qu’il doit être biaisé par son intérêt pour la jeune femme, pour autant je ne peux pas nier qu’il en dresse un portrait plutôt agréable et que ça me ferait presque me réjouir pour lui. « Si tu te sens bien avec elle et en confiance pour sauter le pas, c’est tout ce qui importe, au final. » Même s’il doit payer. J’imagine que l’essentiel réside dans la manière dont elle le fait se sentir et à le voir ainsi, il n’a pas l’air malheureux, Carl, contrairement à l’air penaud qu’il affiche quand il évoque sa virginité. « Ça fait des semaines que j’hésite à t’en parler tu sais, j’avais peur que tu me trouves pathétique et que tu me dises que je pouvais pas tomber plus bas. » Je fronce les sourcils, un peu heurtée par cette image qu’il peut avoir de moi. « Au final je crois que ça me soulage d’avoir pu t’en parler, j’aurai plus à la voir en cachette comme ça. » J’affiche néanmoins un sourire à ces mots avant de reprendre : « Je vais pas te mentir, je l’aurais pas fait pour moi et comme je t’ai dit, c’est surprenant, mais... tu fais bien ce que tu veux. Je vais pas te juger pour ça ou te dire que t’es pathétique, tu l’es pas, tu essaies de changer ta situation d’une manière juste... un peu plus originale que la moyenne. » Il a le mérite de prendre les choses en main, au moins et tout le monde ne peut pas en dire autant. « Mais maintenant que je suis dans la confidence, j’attends un débriefing complet à chaque fois que tu la vois. » Je dis, avant de réaliser l’ampleur de mes propos : « Enfin... pas complet, complet, quand viendra le moment de passer à l’acte, quand même. » Non, j’aimerais autant garder l’image que j’ai de lui intact. « Et promis je tomberai pas amoureux, hein, t’auras pas à me ramasser à la petite cuillère. » J’ai plus de peine à croire à cette affirmation, parce que je le connais assez pour savoir que le fait que ce soit tarifié ne saura ralentir ses ardeurs et son cœur d’artichaut. « Evite quand même de faire cette promesse. » Je ne suis pas sûre qu’il puisse la tenir. « Mais s’il faut, je te ramasserai quand même à la petite cuillère. » Que je souligne, pour qu’il n’ait pas à craindre ma réaction si les choses ne se passent pas de manière aussi détachée qu’il l’espère, qu’il sache qu’il puisse venir vers moi-même s’il m’a fait cette promesse – à laquelle je ne crois pas vraiment, pour être honnête. « Du coup.. si je garde ton secret je peux compter sur toi pour garder le mien ? » Je vois pas trop à qui je pourrais le dire, et puis même si j’avais du public, ce n’est certainement pas le genre de choses que je voudrais partager, par respect pour lui évident, et puis parce que ce ne sont pas des choses qui s’intègrent dans la moindre conversation. « Ça dépend, tu me promets d’arrêter de faire la gueule pour des conneries ? » Que je demande, avec un sourire malicieux, bien consciente qu’en réalité, il a probablement cessé de le faire il y a déjà un moment, mais voulant néanmoins acter cette paix retrouvée.

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Message(#)(carl) it ain't over EmptyJeu 27 Oct - 19:43


☾ it ain't over
Life checking ego itself, Punishing for losing what. Eventually was gonna change I keep on believing. Nature gave me warning signs I might appeal with force all the time. I resist, I persist But I break with tender. Please, please be gentle with me
@MAISIE MORIARTY ☆ CARL FLANAGAN
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Motivé à l'idée de trouver quelqu'un Carl l'est bien évidemment, chaque jour qui passe le fait même un peu plus désirer la présence d'une petite amie qu'il ne peut pour le moment se figurer qu'en pensées – dans ces rêves à l'allure de contes de fée où le garçon trouve si facilement refuge avant de redescendre brutalement dans cette réalité où il n'a pas l'ombre d'une option, et où son frère semble aussi bien parti pour le coiffer au poteau comme si la situation n'était pas assez humiliante sans ça. « Si tu commences à te comparer aux autres, tu vas jamais t’en sortir, Carl. » Un lourd soupir passe la barrière de ses lèvres alors qu'il a bien conscience que cette comparaison éternelle ne l'aide en rien, simplement ici ce n'est pas sur n'importe quel type que Carl prend exemple et c'est bien ce qui fait le plus mal. « Mais là c'est pas les autres Maisie, c'est mon frère. » Ce qui change évidemment tout puisque ce garçon à la vie amoureuse déjà active (en admettant qu'il ne soit question que de ça) vient du même panier que lui. Ils sont du même sang, descendent du même arbre et pourtant Keefe ne rencontre pas les mêmes difficultés que son ainé pour se lier aux autres – et plus précisément aux filles. L'adolescent ne fait même rien de spécial pour leur plaire pendant que Carl se demande en permanence ce qu'il pourrait changer chez lui pour être un minimum regardé, le désert de sa propre vie sentimentale ne peut donc que doublement résonner quand il se heurte à la précocité de son jeune frère. Keefe a déjà réussi ce que Carl a l'impression d'échouer depuis toujours, à un âge où il était pour sa part déjà sujet à des idées fixes et probablement déjà un cas désespéré. Et bien sûr ce contraste-là fait mal lui aussi car Keefe grandit beaucoup trop vite à son goût, à moins que ce ne soit plutôt lui qui ait pris bien trop de retard. « ma mère a dû avoir son premier copain à ses quinze ans et tu vois le résultat. C'est pas représentatif. » C'est sûrement censé le rassurer mais Carl a atteint un tel niveau de désespoir que ce résultat que souligne Maisie ne lui fait pas vraiment peur. Sa mère n'est pas un modèle de réussite sur le plan amoureux il ne l'ignore pas mais malgré tout, Madelyn a été plus souvent accompagnée que seule et c'est un schéma qui le fait déjà nettement plus rêver. Parce que c'est aussi cette solitude qui, le soir venu, est dure à porter. Lorsqu’il se retrouve dans un grand lit vide sans personne à qui dire bonne nuit ni auprès de qui s'endormir, alors que Carl s'accroche à l'idée que ses nuits seraient sûrement un peu plus douces s'il ne les passait pas tout seul. Pour cette raison et pour bien d'autres le garçon serait prêt à accepter beaucoup de situations qui n'auraient rien d’enviables et qui ne seraient pas forcément vouées à bien finir, tant qu'il pourrait se donner l'illusion au moins quelques temps d'avoir quelqu'un pour combler ce vide à ses côtés. « Alors évite de te mettre la pression, c’est encore un coup à faire foirer tes chances. » Des chances que Carl aurait tendance à estimer à zéro aujourd'hui et sur ce point-là, au moins, Maisie ne devrait pas trop lui donner tort. Le vrai problème ils le connaissent tous les deux, ce n'est évidemment pas qu'une histoire de complexes ou de manque de confiance en lui car si tout marchait correctement dans sa tête le reste suivrait certainement un peu mieux. Au point où il en est Carl espère avoir un aperçu de la vie en couple avant ses cinquante ans même si son optimisme sur la question ne tient à rien comme on s'en doute, et qu’il s’imagine déjà mal atteindre un jour la moitié de siècle. « Bon, et qu’est-ce que tu fais pour provoquer le destin, hm ? Tu attends que ça vienne à toi ? Ou t’as essayé Tinder, les rencards arrangés, d’aller, je sais pas, voir une fille qui te plaît, et d’apprendre à la connaître au fil de vos discussions ? » Il l'observe d'un regard confus durant de longues secondes tout en tentant d'évaluer le sérieux de ses mots, car c'est bien la première fois qu’on lui soumet une solution sous cette forme. « Tinder, tu me vois vraiment m'inscrire sur ce truc ? » Une application de rencontres, aussi étonnant que ça puisse paraître Carl n'y avait avant ça jamais songé. C'est pourtant très commun aujourd'hui, beaucoup de garçons de son âge y sont certainement inscrits et tous ne partent pas forcément avec de très gros skills en matière de drague, alors pourquoi pas lui ? Le pire étant qu'il pourrait sérieusement l'envisager à force d'attendre un miracle qui n'adviendra jamais, Maisie n'est peut-être pas si loin de lui donner des idées même s'il a quand même du mal à imaginer sa situation se débloquer en quelques clics. La simple création d'un compte le mettrait déjà en difficulté, aussi bien le choix d'une photo de profil que la rédaction d'une description, et ne parlons même pas des matchs à sens unique que Carl se voit déjà collectionner. « Franchement je sais pas, j'ai pas envie de passer toute ma vie à attendre sans jamais rien tenter mais tu sais que je foire tout ce que j'entreprends, c'est vraiment pas nouveau. Je vais me retrouver avec une fille qui me plait et que j'aurai envie de découvrir, et après ? Y'a forcément un truc que je vais dire ou faire qui va pas passer et à l'arrivée elle me trouvera juste bizarre, j'aurai rien gagné. » Il n'est pas fier de partir aussi défaitiste mais il se connait Carl, il sait combien il peut être maladroit quand il se met la pression et il ne fait aucun doute qu'un date le mettrait par définition dans tous ses états. Parce qu'il n'arrive pas à se vider la tête et à laisser simplement les choses se faire, ses attentes sont toujours bien trop grandes et sur une application comme dans la vraie vie il est sûrement voué à s'emballer beaucoup trop pour rien. Car quand il se mettra à parler mariage au premier rendez-vous, quelle fille ne prendra pas sérieusement ses jambes à son cou ? « Avoue-le, t'oserais jamais me présenter à l'une de tes amies parce que tu sais que je serais un cadeau pour personne. » Ce qu'il ne pourra jamais proprement lui reprocher, bien trop conscient du boulet qu'il peut être et du fait que Maisie tient certainement trop à ses amies pour leur arranger un rencart avec un spécimen dans son genre. Même la plus seule et désespérée d'entre elles mérite mieux, il en est convaincu tout comme il est persuadé qu'Angus n'a pas dû bien la regarder pour manquer l'occasion de la trouver à son goût. « Il s’agit pas de ça entre nous. » Mais il aurait pu le montrer à défaut de le laisser entendre car si Maisie semble résolue à l’idée de ne pas l'intéresser de cette façon, Carl lui a beaucoup plus de mal à accepter qu'il n'en soit vraiment rien. Peut-être que ce type est simplement trop fier pour l'admettre ou juste trop absorbé par son rôle, et qu’à trop vouloir se convaincre que les choses sont fausses on en devient peut-être un peu aveugle. Dans le genre Carl aussi se pose là, comme quand il préfère penser que Maisie inventerait n'importe quoi pour lui remonter le moral plutôt que d’accepter de se confronter à un sondage live dont le résultat pourrait peut-être le surprendre. « Tu veux qu’on y aille maintenant ? » Il n'en sait trop rien à vrai dire, Maisie est apparemment bien plus sérieuse que ce qu'il avait d'abord cru et maintenant Carl est contraint d'étudier réellement la question. Peut-être bien qu'elle réussira à le persuader d'y aller et qu'il finira par revoir sa position, ou peut-être qu'à l'inverse l'avis des passantes confirmera tout ce qu'il pense déjà de lui et ne fera que l'enterrer davantage. Comment savoir sans tenter le coup ? Il n'ose même pas affronter cette porte du regard tant l'idée lui fait peur alors que Maisie n'entend pourtant pas le piéger là-dessus, mais bien l'aider à sa manière en lui ouvrant les yeux. « Je t’ai trouvé mignon la première fois que je t’ai vu, et on s’était même pas encore échangé un mot. » Cet aveu le fait aussitôt relever la tête car s'il y a une pensée que Carl n'aurait jamais cru lui inspirer le jour de leur rencontre, c'est assurément celle-ci. « Tu.. tu me l'avais jamais dit. » Non, et il n'aurait pour le coup jamais pu s'en douter. Mignon, c'est déjà tellement plus que ce qu'il récolte en temps normal que Carl en est tout retourné. C'est en plus une amie qui lui dit ça, une personne de confiance qui n'a aucune raison de lui mentir et qu'il est bien forcé de croire, intégrant alors l'information avec la plus grande précaution. Pour ce que ça vaut lui aussi l'a trouvé mignonne ce jour-là même s'il rate bien évidemment l'occasion de l'avouer à son tour, par crainte que la chose n'en devienne automatiquement gênante en passant par lui.

Et le deuxième aveu de Maisie le perturbe plus encore alors qu'elle reconnaît que le premier nom auquel elle a songé pour incarner son faux petit ami n'est autre que le sien. Des options elle n'en avait sans doute pas quinze-mille, il est même probable que la question ait été très vite réglée par manque de prétendants mais Carl n'est pas moins flatté d'apprendre qu'il a été considéré, au moins le temps que Maisie convienne avec elle-même qu'il ne lui servirait jamais autant à faire rager son frère que l'ennemi de ce dernier. Un frère dont elle ne lui sert pas un portrait très flatteur et qui ne semble pas non plus être le genre de gars auquel il convient de se frotter, au point où Maisie se dit même incertaine quant à la garantie de sa survie face à lui. Il ne s'était jamais vraiment attardé sur Seth avant la discussion d'aujourd'hui mais à présent Carl peut le dire : moins il aura l'occasion de croiser l'ainé Moriarty et mieux il se portera, car le bonhomme a bien assez d'ennuis pour ne pas en plus s'en rajouter avec le frère de Maisie. Angus a au moins l'avantage d'être bâti comme une armoire à glace s'il se rappelle bien de la façon dont elle l'avait décrit, autant dire qu'ils ne jouent pas du tout dans la même catégorie et que de ce côté-là, Carl n'a absolument aucun atout à faire jouer pour dissuader quiconque de s'en prendre à lui. « Et encore, je reste correct parce que c’est mon frère, blabla, les liens du sang, tout ça. » Pas de quoi le rassurer là encore mais s'il est parvenu à éviter Seth depuis son arrivée en ville il le peut certainement encore, c'est en tout cas ce que Carl se répète avant de se focaliser sur l'information initiale : Maisie a pensé à lui avant d'envisager qui que ce soit d’autre, et cette idée n'est pas près de lui sortir de la tête tant elle le réjouit. « Pense-y la prochaine fois que tu crois que je vais te lâcher à la première occasion ou que tu doutes de l’affection des gens, tout simplement. » C'est vrai, tout ça est bien censé lui prouver qu'il n'est pas l'éternel indésirable qu'il s'imagine et qu'il compte assez aux yeux de certains pour que son nom relève parfois de l'évidence dans des cas bien précis. Maisie ne l'a finalement pas choisi et ça n'a pas la moindre importance avec ce qu'il sait, surtout que comme elle le dit bien : « Si la situation se représente, je viens direct à toi. » En l'entendant Carl remue pourtant la tête avec énergie, il sera évidemment disposé à endosser ce rôle si les circonstances l'encouragent mais il ne souhaite vraiment pas à Maisie que ce genre de supercherie devienne pour elle une sorte de normalité. Parce qu'il trouverait d'autant plus triste que sa vie amoureuse ne passe désormais plus que par ça et qu'à la longue, jouer la comédie n'aura sans doute plus rien d'amusant pour personne, à commencer par elle. « Non non, tu finiras par avoir un vrai petit copain moi j'y crois. » il affirme alors et c'est drôle comme il peut si facilement y croire pour les autres, et jamais pour lui. Carl espère juste que ce vrai petit ami n'arrivera pas trop vite mais il garde cette pensée silencieuse, préférant à la place rappeler son engagement sur la question. « Et j'espère bien que je serai le premier au courant quand ça arrivera. » Au risque de faire écho au problème de départ, oui, Carl compte sur elle pour ne plus jamais le laisser dans l'ignorance de sa vie sentimentale, qu'elle soit réelle ou fictive. Et le jour où un garçon entrera dans sa vie pour de vrai Carl promet d'essayer d’en être sincèrement heureux, en tant qu'ami prêt à la soutenir dans le moindre de ses choix et désirant avant tout son bonheur. Il ne dit pas non plus qu'il sautera au plafond mais être content pour elle ne devrait pas lui demander trop d'efforts maintenant que Carl a saisi à quel point son attitude pouvait être déconnante jusqu’ici. Tout ce qu'il demande dans l'immédiat c'est qu'elle n'embrasse pas goulument Angus devant lui, non pas parce qu'il doute de pouvoir le supporter mais parce qu'il n'a surtout pas besoin d'être convaincu de la réalité de leur histoire comme le frère de Maisie. Bon, d'accord, il est peut-être un peu rabat-joie sur ce coup-là mais ce n'est simplement pas le genre de chose dont il souhaite être témoin, qu'elle puisse ou non inclure son amie. « promis » Ainsi il n'aura pas à redouter la venue de son faux copain au cinéma et le fait de la voir se jeter à son cou, même si comme il l'apprend bien vite : « On le fait pas. » Pas le moindre petit bisou pour renforcer la crédibilité de leur petite comédie ? Voilà qui anime aussitôt les traits du garçon d'un effet de surprise, lui qui s'était imaginé que ces deux-là avaient échangé leur salive ne serait-ce que devant Seth pour le provoquer bien comme il faut. « On le fait pas encore, je veux dire. Ça arrivera sûrement un jour ou l’autre, mais je prends note que ça n’arrive pas devant toi. » Et il apprécie Carl que ses sentiments soient pris en compte, quand bien même il n'en attraperait pas non plus la nausée – quoique. « Oui merci, je tiens pas à le voir te récurer la bouche ou inversement. » il glisse d'un air faussement outré, exagérant la chose tant qu'il peut encore la prendre à la légère et tant que les projecteurs de cette discussion ne reviennent pas non plus se braquer sur lui.

C'est pourtant bien ce qui arrive lorsque son projet parvient aux oreilles de Maisie, laissant celle-ci pantoise et même bien plus encore car parmi les choses extravagantes dont elle devait le croire un jour capable, une première fois tarifée avec une escort n'avait peut-être même pas sa place sur la liste. Même après deux ans Carl parvient encore à la surprendre, il pourrait presque en être fier s'il n'était pas avant tout honteux d'en être réduit à acheter l'attention et le désir d'une femme comme le garçon parfaitement résigné – et impatient – qu'il est. Car s'il n'était pas décidé à en finir dans l'année pour soulager cette envie pressante et se défaire de cette virginité qui l'encombre, peut-être accepterait-il de voir que tout n'est pas fichu à son âge et qu'il a encore de la marge avant d'être considéré comme un cas réellement perdu. Peut-être même qu'en attendant un peu Carl finirait par trouver une volontaire disposée à le déniaiser gratuitement mais attendre il estime l'avoir déjà beaucoup fait, sans que ça n'ait jamais servi à rien. C'est même tout le contraire si on l'écoute, ce qui était encore à peu près gérable il y a un an prend désormais la forme de pulsions que le garçon a de plus en plus de mal à soulager seul, alors qu'il croit avoir largement épuisé les options visant à se faire du bien sans passer par ce genre de procédés. « Mais si, t’as des apps spécifiques, t’as les poupées gonflables, ta main droite, ou la gauche, je suis pour l’égalité. » Il se serait bien passé de cette énumération le ramenant juste au pathétique de sa situation alors il soupire lourdement, baissant la tête pour ne pas affronter le regard de Maisie. « Wouhou génial.. » Ce n'est pas avec une poupée gonflable que Carl résoudra son problème, quant à sa main droite elle aurait bien besoin de vacances mais Maisie ne tient sans doute pas à connaître les détails de ses pratiques en solitaire, le malaise s'emparant de la pièce étant déjà bien assez grand. « Pardon. » Elle ne fait qu'essayer de dédramatiser la situation et ça Carl le sait bien, il se rend même bien compte des efforts que Maisie fournit pour tenter de comprendre son dernier projet en date là où tant d'autres se seraient contentés de lui rire au nez ou de lui ordonner de rechercher en lui un semblant de dignité. « C’est pas minable, t’es probablement pas le premier ni le dernier. » Ce doit être vrai et pourtant ça ne l'aide pas vraiment à relativiser. Peu importe qu'ils aient été des milliers à le faire avant lui, dans cette aventure Carl est seul et le regard des autres pèse sacrément lourd, rendant même cette annonce faite à Maisie impossible à placer n'importe où et devant n'importe qui. Il se doute bien de ce que la plupart des gens en penseraient, d'à quel point ils s'amuseraient de son désespoir et des billets qu'il est prêt à aligner pour que sa première fois soit assurée. Cinq-mille dollars au total, sans compter les fameux à-côtés convenus avec Naomi qu'il préfère ne pas détailler tant la sidération de Maisie parait déjà totale. « Bah putain, à ce prix là y’a plutôt intérêt, oui. » C'est effectivement souhaitable et en guise de réponse Carl se contente de grimacer. Il devrait en avoir pour son argent et n'a même pas trop de doute à ce sujet, mais il réalise surtout l'importance de la somme en le disant. « Tu fais ce que tu veux de ton argent, de toute façon, t’as décidé de l’utiliser comme ça et bien... tant mieux pour toi. » Elle se retient de juger Maisie, c'est évident alors qu'elle doit le trouver complètement fou de monnayer son initiation à ce prix-là. « C'est l'argent de ma cagnotte, tu sais, celui que je gardais de côté en attendant de savoir comment l'utiliser. » Et la question a au moins le mérite d'être à présent réglée, même si la production d'House of Secrets n'a sans doute jamais pensé qu'un de leurs candidats ferait usage de cet argent d'une telle façon. Tout comme Carl, lui, n'aurait pas pu s'imaginer que Maisie étudiait déjà l’éventualité d'une première fois commune et arrangée, à l'image d'un service mutuellement rendu entre potes. Un pacte qui aurait pu l'intéresser s'il avait été à l'ordre du jour mais comportant aussi les risques que l'on connait, au vu de sa tendance à s'enflammer facilement. « Sûrement, oui. » Leur amitié n'est sans doute pas plus mal comme ça, sans dimension sexuelle susceptible de la redéfinir comme de perturber le garçon. « Mais j’imagine que c’est mieux de le faire avec quelqu’un en qui t’as confiance. » Carl s'empresse de hocher la tête pour le confirmer même si son ressenti n'est pas celui de tout le monde, certains expédiant aussi la chose au point d'accorder bien peu d'importance à la personne avec qui l'entreprendre. « Je pourrais pas m'offrir à quelqu'un sans avoir confiance perso. » Pas au vu de ses nombreuses barrières à faire tomber, ne serait-ce que celle des vêtements puisqu'il serait bien incapable de se déshabiller face à une inconnue dont il ne saurait rien. La peur d'être jugé l’emporterait sur le reste, seule une femme connaissant l'étendue de ses complexes et ne risquant pas de le brusquer parviendrait à lui faire baisser sa garde et même avec ces deux conditions réunies, rien ne devrait être simple. « Oui, oui, j’ai bien compris que t’étais... pressé. » Ce qui ne le rendra pas moins disponible le jour où Maisie se décidera à sauter le pas à son tour, et pas moins disposé non plus à lui faire profiter de son expérience acquise d'ici là. « Ok, mais ta conscience que j’attends de toi d’être parfait si ce jour arrive ? » L'insistance sur le terme parfait le fait aussitôt sursauter, tout indique qu'elle se paie gentiment sa tête et pourtant le coup de pression est réel, ressenti comme si de très hautes attentes reposaient véritablement sur lui. « Calme-toi, Carl, je déconnais. Enfin, je garde quand même ton contact au cas où. » Ce n'est qu'à cet instant que le garçon s'autorise à se détendre, laissant échapper un soupir avant de promettre qu'il se protégera comme il se doit. C'est une garantie qu'il peut d'ores et déjà offrir à Maisie, au même titre que son appartenance au clan des noobs ne devrait pas être remise en question par la perte de son pucelage car rien ne dit qu'il s'en sortira mieux pour le sexe que pour le reste. « Ah non, hein ! S’il y a un domaine où tu dois partir avec un minimum de confiance, c’est là ! » Plus facile à dire qu'à faire dans son cas, car s'il manque déjà d'assurance en temps normal comment s'imaginer qu'il puisse en être autrement avec le pantalon au niveau des chevilles et son attirail exposé au grand jour ? « C'est pas évident hein, je sais même pas si mon.. truc fait la bonne taille, si ça se trouve Naomi le trouvera trop petit et je partirai désavantagé. » C'est bien l'une de ses craintes et tant que l'escort ne l'aura pas rassuré à ce propos Carl doutera de lui comme de ses capacités à lui donner du plaisir. « Moi, j’dis que ça va te rebooster à fond et qu’après, les meufs auront qu’à bien se tenir. » Ou bien il va à l'inverse découvrir qu'il aime un peu trop ça, et les filles pas intéressées aujourd'hui ne le seront pas davantage quand il voudra réitérer l'expérience. Il s'attend à tout Carl, et étrangement surtout au pire puisqu'un problème résolu dans son cas en attire bien souvent d'autres. « Bon, t’as l’air au moins d’être tombé sur une nana correcte. » Naomi est même bien plus que ça, sa patience avec le garçon force le respect tant il peut être un client compliqué à suivre et à guider. C'est un sacré challenge qu'elle a accepté de relever à ses côtés et Carl se sent chanceux de pouvoir aller à son rythme, sans qu'à aucun moment l'escort n'entreprenne de le presser ou de brûler les étapes. Et puis non contente d'être d'une grande prévenance à son égard Naomi est aussi sublime, ce qui ne gâche évidemment rien. « T’as une photo ? » Pas sous la main là tout de suite mais ça peut s'arranger, Carl dégaine alors son téléphone tout en ayant déjà une nette idée de la photo à y chercher. « Voilà c’est elle. » il annonce après une rapide fouille de sa galerie et lui présente un selfie conservé lors de ses errances sur le site d’escorting où il l'avait initialement repèrée. « Elle a des yeux magnifiques, hein. » Oh, comme si Naomi ne possédait pas tout un tas d’autres atouts émoustillant le garçon, sur lesquels il n'osera simplement pas mettre des mots ici. Son regard ébloui parle en tout cas pour lui, il ne faut pas être devin pour comprendre que l'escort lui plait beaucoup et c'est même préférable, compte tenu de la finalité de la chose. « Si tu te sens bien avec elle et en confiance pour sauter le pas, c’est tout ce qui importe, au final. » « J'ai confiance oui. » il assure et se retient de préciser qu'il a bien plus confiance en elle qu'il n’a confiance en lui-même pour l'entreprise de ce fameux projet, persuadé comme toujours que si les choses ont une chance de mal tourner ça ne pourra que venir de lui. « Je vais pas te mentir, je l’aurais pas fait pour moi et comme je t’ai dit, c’est surprenant, mais... tu fais bien ce que tu veux. Je vais pas te juger pour ça ou te dire que t’es pathétique, tu l’es pas, tu essaies de changer ta situation d’une manière juste... un peu plus originale que la moyenne. » Carl ne cherchait pourtant pas à l'être, c'est juste tout ce qu'il a trouvé pour en finir avec son inexpérience là où Maisie a de son côté opté pour l'invention d'un petit copain dans le but de faire taire ses proches. Une chose est sûre ils ne brillent pas l'un et l'autre par leurs initiatives mais ils s'activent au moins à faire bouger les choses, en ne comptant finalement que sur eux-mêmes pour y parvenir. « Mais maintenant que je suis dans la confidence, j’attends un débriefing complet à chaque fois que tu la vois. » L'idée le fait sourire alors qu'il avait déjà convenu avec lui-même que Maisie serait tenue au jus – dans la limite du raisonnable s'entend, et elle semble y tenir autant que lui. « Enfin... pas complet, complet, quand viendra le moment de passer à l’acte, quand même. » Bien sûr, l'idée n'est pas non plus d'aller la traumatiser en détaillant un acte qu'elle peut déjà sûrement se figurer. « Non t'en fais pas, je te raconterai pas non plus tout ce qu'on fera ensemble. Mais t'auras droit à un petit résumé, juste histoire de savoir si ça se sera bien passé. » Car c'est bien ce que Maisie souhaitera avant tout savoir, il ne croit pas se tromper. Carl s'engage à la tenir informée tout comme il se risque déjà à lui promettre que son cœur ne souffrira pas de son attachement à l'escort, une déclaration la rendant déjà nettement plus sceptique. « Evite quand même de faire cette promesse. » Elle le connait et l'a vu s'abimer plus d'une fois quand il affirmait pourtant qu'on ne l'y reprendrait plus alors oui, Maisie est effectivement en droit d'en douter comme de s'inquiéter. « Mais s’il faut, je te ramasserai quand même à la petite cuillère. » Et c'est le seul rappel dont Carl ait vraiment besoin à cet instant. Qu'elle sera là quoi qu'il arrive, que les choses puissent bien ou mal se passer car présente, Maisie l'a finalement toujours été. « Merci Maisie. » il souffle timidement, la reconnaissance de son sourire laissant bientôt place au questionnement de son regard alors que Carl cherche à s'assurer que son vilain petit secret sera bien gardé. « Ça dépend, tu me promets d’arrêter de faire la gueule pour des conneries ? » C'est bien joué de sa part de le reprendre là-dessus car l'atmosphère nettement plus détendue de la pièce en ferait presque oublier au garçon sa petite crise des derniers jours. « Je fais plus la tête, promis. » Aujourd'hui ce n'est plus le cas mais demain est un autre jour, Maisie le sait bien. Il ne peut pas lui garantir que ses réactions ne seront plus jamais démesurées mais cet échange lui a au moins fait prendre conscience de certains de ses torts, une bonne chose quand on connait son côté borné. « J'aime vraiment pas quand on se dispute. » Non, Carl a même horreur de ça et il n'aime pas se souvenir du fait qu'ils étaient fâchés avant que cette discussion ait lieu. Force est de constater que l'atmosphère s'est bien adoucie depuis que les choses ont été clarifiées, la révélation de leurs secrets respectifs n'y étant sans doute pas non plus pour rien. Le garçon espère ainsi conjuguer leur brouille au passé en admettant que la leçon du jour soit apprise, et qu'il ne la gratifiera pas d'une nouvelle crise à la première occasion. Il pourrait être un ami bien meilleur s'il travaillait dans ce sens, voilà un objectif que Carl a maintenant tout intérêt à se fixer.


sujet terminé :l:

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