| (everhett) filled the pool with champagne and swam with the big names |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 19 Mai 2022 - 11:28 | |
| "T’as oublié l’anniversaire de mamie ?" Debout devant sa coiffeuse, les doigts tâtant l’arrière de sa nuque pour y dénicher l’attache de son collier, Evelyn ouvrit grand la bouche avant de se tourner d’un bloc vers Nell, sa nièce, avec l’air aussi outrée que si on lui avait annoncé la nouvelle la plus scandaleuse de l’année "Quoi, bien sûr que non !" En fait, elle l’avait bel et bien oublié et Nell le savait parfaitement comme en témoignait l’éclat de rire qu’elle laissa filer en se laissant tomber en arrière sur le lit de sa tante. L’anecdote avait fait le tour de la famille en l’espace de 24 heures seulement, alors que recluse au domaine que sa famille avait sur la Gold Coast depuis quelques semaines maintenant, Evie avait vu débouler masse de petites mains qui lui avait appris la nouvelle sur le tard. Comme chaque année, le lendemain serait dédié au soixante-cinq ans de sa mère, fêtés en grandes pompes comme à l’accoutumée. C’était bien sa veine, d’être assez perturbée pour avoir choisi cette période en particulier pour se ressourcer loin de Brisbane et des cauchemars qu’elle continuait pourtant à faire, emmitouflée sous les draps de son ancienne chambre. Elle aurait pu écourter son séjour, elle aurait pu partir en laissant derrière elle le faste des célébrations qu’elle avait oublié, donc. Mais Celie restait sa mère, et parce qu’elle avait un tant soi peu d’affection pour elle, elle s’était efforcée de faire passer son oubli pour autre chose — en l’occurence, pour une étourderie qui ne lui ressemblait pas. Personne n’était dupe pourtant.
Dans la panique, Evelyn avait décidé que si elle restait pour participer à tout ça, elle ne se l’imposerait pas seule. Bien loin des petits moments en famille comme on l’entendait, le gratin de la côte se joindrait au cortège pour tenter de rester dans les petits papiers de la matriarche. Une soirée mondaine, c’était de cette manière que la mère Pearson avait toujours tenu à célébrer son anniversaire, et chaque membre de sa tribu s’en satisfaisait. Sauf Evelyn, de fait, qui dans la foulée de cette prise de conscience, avait empoigné son téléphone pour rouvrir la conversation qu’elle alimentait régulièrement avec Rhett en lui demandant, un léger sourire aviné aux lèvres : qu’est-ce que tu fais demain soir ? "Maman n’arrête pas d’en parler, je sais que t’as oublié." ajouta Nell en se relevant et en regardant sa tante qui se pencha sur elle pour venir toucher le bout de son nez avec la pulpe de son doigt quand elle réussit enfin à accrocher son collier qu’elle replaça symétriquement. Bien sûr qu’Ester tournerait cet oubli à son avantage pour faire passer sa sœur pour une ingrate de première catégorie, Evie ne s’en étonnait plus à ce stade. Elle s’en accommodait en faisant mine que ça ne la touchait pas, plus tellement en tout cas "Arrête de te moquer de moi, jeune fille. Donne-moi ta main, je dois rejoindre quelqu’un, et ça fait mauvais genre d’arriver en retard." Si la petite aurait aimé lui poser des questions, elle n’en fit rien sur le chemin qui les fit traverser l’étage somptueux de la maison. Aussi cosi qu’elle était luxueuse, une vraie villa de bord de mer comme on en faisait au cinéma : avec ses matières brutes et cette magie qui lui permettait de permuter en lieux de réception, ce qu’elle était devenue depuis tôt dans la matinée, le ballet des domestiques n’en finissant plus de donner le tournis à la jeune femme qui avait observé tout ça de loin, appuyée sur la rambarde du grand escalier. A dire vrai, son esprit avait vaqué à l’invitation qu’elle avait faite à Rhett et à laquelle il avait répondu par la positive. Ça la mettait dans une position assez étrange au final, de souvent s’en remettre à lui quand elle avait l’impression d’être mise au pied du mur, mais parce qu’elle avait confiance en ce qui lui apportait rien qu’avec sa présence, elle avait relégué ses remords à la dernière place de ses priorités, lui soumettant l’adresse à laquelle se rendre et le dress-code à respecter tout en le tannant avec l’idée que ce n’était pas obligatoire. Malgré tout, malgré les frais engagés pour la soirée, malgré le chic évident de la décoration et de la mise en place, le tout restait d’une simplicité surjouée, qu’Evie avait endossé en se glissant dans une robe blanche sans prétention, plus près du corps qu’elle ne l’avait jugée en la sortant de son placard, mais dans laquelle elle se sentait assez sereine pour ne pas attirer l’attention. Parce que les photographes étaient déjà présents, retranchée derrière un cordon de sécurité face à un emplacement spécialement mis en avant pour permettre à qui le souhaitait de se faire tirer le portait ; les clichés finiraient à la rubrique mondaine des magazines people ou sur les profils Instagram des plus jeunes. Trop peu pour Evelyn qui, descendant les marches du grand escalier intérieur du domaine avec sa nièce au bout du bras, évita de s’intéresser à l’effervescence du début de soirée pour s’intéresser à l’apparition de Rhett, flanqué non loin de là et escorté avec déférence vers le patio où se jouerait une partie des célébrations. Les dernières marches foulées, son cœur se mettant à battre partout en elle, sauf à sa place initiale, Evie et sa nièce s’approchèrent "Je m’en occupe. Merci Teddy." fit-elle en arrivant à proximité du duo, se détachant de Nell qui alla vaquer à ses occupations de petite-fille en rejoignant ses cousins et ses cousines en courant. Elle fit un signe de tête au jeune homme qui s’occupait des invités, tourna la tête vers Rhett avec un sourire qui rendit ses insomnies moins évidentes tandis que son regard était souligné d’un maquillage aussi discret qu’il était pourtant nécessaire pour ne pas faire naître davantage de questions autour d’elle "Tu vas finir par croire que je me sers de toi uniquement quand la situation me paraît sans issue." commença-t-elle en ajoutant en chuchotant, s’inclinant doucement vers lui "Promis, ce sera la dernière fois que tu joueras les sauveurs." Elle avait tendance à ne pas prononcer ce genre de choses à la légère, aussi elle ne s’appesantit pas sur l’idée qu’elle mentait peut-être à ce moment-là et se redressa pour affronter son visage avec une curiosité mal dissimulée, ses yeux faisant le point sur chaque centimètre carré du profil du jeune homme "Tu as trouvé facilement ?"
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 22 Mai 2022 - 10:52 | |
| Dis moi ? Avait-il répondu à la question de savoir ce qu’il ferait le lendemain au soir. Il avait une soirée match de prévue mais rien qui ne puisse pas être annulé sans créer de cataclysme ; rien qui ne puisse être annulé si effectivement son intuition se confirmait et Evelyn venait à lui proposer une alternative. A en juger par le sourire qu’il a eu en voyant son message, nul doute qu’il s’était déjà préparé à annuler son plan initial. Et si Evelyn avait fini par le prévenir de l’aspect médiatique de l’événement, il doit bien avouer que ce n’est en rien ce qu’il aurait pu prévoir, le luxe et l’opulence étant évidents. Pour peu, il se sentirait mal à l’aise dans ce monde, avant de finalement se remémorer rapidement que c’est justement dans de tels endroits qu’il se sent à sa place, son teint éternellement bronzé ressortant parfaitement sous le flash des appareils. Il observe la côte défiler par la fenêtre teintée, surtout heureux à l’idée de retrouver Evelyn plutôt que tout le contexte alentour - bien que ce dernier soit évidemment un point positif à ses yeux. Ses pensées se confirment d’autant plus lorsque le chauffeur l’abandonne devant la bâtisse et qu’un inconnu prend la relève pour le guider au travers du labyrinthe, finalement en parfaite synchronisation avec l’arrivée de la jeune Pearson. "Je m’en occupe. Merci Teddy." A son tour, Rhett priorise ses réactions et remercie le fameux Teddy d’un hochement de tête qui signifie tout autant que de belles paroles à ses yeux. Il faut aussi avouer que, déjà, son attention se porte sur Evelyn et l’enfant accrochée à sa main. A l’une comme à l’autre, il jette un sourire plus que sincère, plus qu’heureux aussi.
L’enfant s’en va, Evelyn reste, et ainsi il se sent plus à sa place que jamais dans la marée de costumes et de talons hauts. "Tu vas finir par croire que je me sers de toi uniquement quand la situation me paraît sans issue." A défaut de l’embrasser, il note que son visage a repris des couleurs et que ses plaies sont bien moins inquiétantes désormais, alors il se permet de déposer ses doigts au creux de son dos, craignant sans doute qu’elle ne doive déjà filer à droite ou à gauche, devoir oblige. “C’est surfait de vouloir être un grand garçon indépendant et capable de vivre par lui-même.” Leurs têtes baissées, il répond d’un ton tout aussi bas que le sien, comme si tout ceci était véritablement un secret. Il serait prêt à revenir de nombreuses fois encore, ici ou ailleurs, et jamais les services demandés par Evie n’ont été une corvée à ses yeux. "Promis, ce sera la dernière fois que tu joueras les sauveurs." Ne voulant presque pas que ces mots s’avèrent véridiques, c’est sur autre chose qu’il rebondit, sans mentir pour autant. “Tu es magnifique.” Sa robe l’est aussi, mais ce n’est pas le point. Elle est peut-être d’un grand créateur sans qu’il n’y connaisse rien ; et sans doute s’en moque-t-il parfaitement aussi, se contentant de souligner qu’elle est un parfait choix pour elle alors que de son côté, c’est dans un dressing de tenues allant des teintes de bordeaux au bleu roi en passant par l’inévitable et lancinant noir et quelques blancs qu’il a dû choisir le meilleur pour se conformer au thème de la soirée.
"Tu as trouvé facilement ?" “Le chauffeur s’est débrouillé comme un chef.”
Il reprend donc dans un sourire amusé, ne souhaitant pas s’approprier des mérites qui ne sont pas les siens. Il a commandé un chauffeur qui a passé plus de temps à avoir des étoiles dans les yeux plutôt qu’à regarder la route et cela a bien amusé l’australien en retour. Pour le reste, tout était prévu pour l’arrivée des différents convives, alors il n’a eu qu’à se laisser porter. Encore une fois, rien de quoi se vanter. “Qui c’est, la petite ? Et quel sort est-ce que tu lui as jeté pour qu’elle te regarde avec autant d’admiration ?” Rhett sourit de nouveau, son regard se déportant un instant d’Evelyn pour chercher de nouveau Nell dans la foule. Il a pris le relais sur la question regard admiratif sans doute, mais en termes de petite robe à nœud et nattes nouées sur le sommet du crâne, il ne peut malheureusement pas lutter. “Je suis content de te revoir. C’est pas un service, à mes yeux.” Enfin, le journaliste avoue, replaçant par habitude une mèche brune derrière l’oreille d’Evie. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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| Ce genre de petite sauterie pesait souvent beaucoup trop lourd sur les épaules d’Evie. En un regard, Rhett avait la faculté de lui faire oublier les enjeux de celle de ce soir tandis que les invités arrivaient tous en même temps, et que l’effervescence commençait à prendre de l’ampleur et à laisser un voile d’expectative retomber sur la bulle faite d’opulence qui préserverait chacun de la réalité de l’extérieur, au moins pour un temps. Elle se sentit respirer plus sereinement, un rire lui échappant quand le jeune homme répondit à son entame, et que la tête penchée sur le côté, elle l’observa avec attention pour mieux lui dire, l’air presque sévère, résultat de sa propension à jouer la comédie quand elle se sentait flattée "Je note ton talent pour l’objectivité." Si sa robe était simple, sa modestie l’empêchait d’accepter un compliment sans s’en sentir indigne. Mais le moment était à la légèreté malgré tout, aussi elle décida de se contenter d’un nouveau sourire pour le remercier néanmoins, répondant à ses doigts qu’elle sentit se glisser dans le creux de son dos par une main qu’elle posa sur son bras, juste au-dessus du coude, pour mieux sentir l’épaisseur de la veste qu’il portait sur le dos et qu’elle s’imagina brièvement enfiler quelques heures après, quand l’air se rafraîchirait.
Elle ne se souvenait pas d’avoir fait entrer quelqu’un dans l’institution que représentait sa famille. Elle se demanda un instant si, connaissant un minimum les aspirations de Rhett, ce qu’elle savait, même si ce n’était que très peu, de sa carrière et de son parcours, tout ça ne résultait pas d’une forme de reconnaissance pour elle de l’autoriser à voir au-delà du nom qu’elle portait. Elle n’ignorait pas que sans aucun doute, Celie et la compagnie devait l’avoir déjà, si ce n’était rencontré, au moins croisé en effleurant l’idée de faire de lui un porte-parole de quelque chose. Parce que son parcours était riche, que sa carrière était assez impressionnante pour qu’il devienne un atout au sein du cirque Pearson. Elle arrêta assez vite d’y penser, elle ne s’en remettait pas à lui simplement à cause de la dette qu’elle avait envers lui, elle s’en remettait à lui à cause de ce qui grouillait dans l’espace qui les séparait et qui lui avait fait regretter ses blessures, guéries aujourd’hui, mais dont elle gardait un souvenir assez net pour ne pas se sentir un peu embarrassée par la manière avec laquelle Rhett la regarda. Pas assez toutefois pour battre en retraite, encore qu’elle remua pour se mettre à ses côtés et glisser ses doigts dans les siens en prenant un chemin auquel elle ne songea pas vraiment, pourtant trop consciente du monde qui les entourait pour souhaiter se donner en spectacle au milieu du vestibule. Elle laissa un rire lui échapper "Je n’ai aucun mérite, je la soudoie avec des gâteaux à la vanille et des bonbons à la sortie de l’école." commença-t-elle, son pouce traçant la ligne de l’index de Rhett, sa toujours main dans la sienne, et son visage tourné dans sa direction "C’est ma nièce, Nell. Il y en a quelques autres avant elle, tu connais peut-être Marvin d’ailleurs." La fierté du clan. L’image-même du patriarche tombé de son piédestal, sorte de reflet trop troublant pour qu’Evelyn s’adresse à lui avec sérénité. Pas soucieux pour un sou de se servir de son image de descendant pour asseoir une carrière exponentielle et profiter des avantages que lui offraient sa filiation, le jeune homme était aussi accessible qu’il était arrogant. Peut-être que Rhett l’avait déjà rencontré dans le cadre de son travail chez ABC, Marvin était du genre à aimer briller sous les spots aveuglants des plateaux de télévision. Ne serait-ce que pour faire monter l’audimat, les chaînes de télévision se l’arrachaient quand il n’était pas trop occupé à voyager pour faire ce qu’il savait faire de mieux : foncer dans le tas sur le terrain, faisant se retourner les passionnés de la discipline sur son passage tant ils leur laissaient l’impression d’un spectre revenu d’entre les morts. Tout l’intérêt qu’on lui portait venait de là d’ailleurs, encore qu’il était doué pour ce qu’il faisait. Mais qu’en savait-elle après tout ? Evelyn ne l’avait jamais vu joué "Je crois qu’il ne sera pas présent ce soir. Tu as manqué l’occasion de parler rugby toute la soirée, j’espère que ça ne te déçois pas trop." Elle plaisantait comme le démontra le nouveau sourire qu’elle lui adressa, et qui se perdit graduellement quand elle l’entendit dire qu’il était content de la revoir. Elle opina du chef, ses yeux cherchant les siens "Moi aussi. Mais je dois quand même te remercier d’avoir accepté l’invitation, ça aurait été plus difficile d’affronter tout ça seule." Seule. Elle ne l’était pas, toute sa famille était présente. Ce n’était pas comme si elle était vraiment soutenue par son entourage, et Rhett, si elle n’était jamais rentrée dans les détails, ne l’ignorait pas tout à fait. L’affirmer sans se sentir obligée de souligner ces certitudes-ci, c’était aussi rafraîchissant que se sentir plus armée pour affronter les questions quand elles poindraient dans sa direction, encore qu’elle était passée maîtresse pour les ignorer. Avec Rhett à proximité, ce serait sans doute plus aisé. Elle desserra sa paume de la sienne quand ils arrivèrent à proximité de l’espace réservé au photocall de la soirée, et que d’un élégant mouvement de tête, elle le désigna au jeune homme devant qui elle se plaça, toupillant sur ses talons qui lui offraient l’opportunité de ne pas devoir trop lever la tête pour le regarder "Si tu veux éviter qu’on vienne te chercher pour te prêter à l’exercice, tu devrais te débarrasser de la corvée tout de suite." Elle lui lâcha la main pour de bon, ne se déridant pas quand, un œil fermé et la tête dodelinant sur la côté pour appuyer sa décision, elle ajouta tout doucement "Je passe mon tour. Mais si tu veux mon avis, ce serait dommage de ne pas immortaliser tout ça…" Et par tout ça, elle désigna cette fois la silhouette du jeune homme d’un mouvement, plutôt lent, de tête allant de haut en bas, et qu’elle termina en l’inclinant pour de bon sur sa propre épaule, sa voix se perdant dans un murmure exagéré qui lui fit froncer le haut de son nez "Je ne me souviens pas d’avoir vu cette tenue quand j’ai fouillé dans ton dressing." Ou peut-être que si. À dire vrai, elle avait momentanément était à mille lieue de vraiment se soucier de quoi porter quand elle s’était demandée s’il l’embrasserait à nouveau pour lui dire au revoir.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 11 Juin 2022 - 9:59, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 29 Mai 2022 - 15:13 | |
| "Je n’ai aucun mérite, je la soudoie avec des gâteaux à la vanille et des bonbons à la sortie de l’école." Et si Margot n’avait pas passé l’âge de ce genre de choses, nul doute qu’il aurait essayé de mettre cette technique en place, dans l’espoir fou qu’elle fonctionne effectivement. A défaut, il esquisse donc un sourire, imaginant la scène sans mal, la douceur d’Evelyn étant propice aux interactions avec les enfants. "C’est ma nièce, Nell. Il y en a quelques autres avant elle, tu connais peut-être Marvin d’ailleurs." Tout ce qu’il en déduit, c’est qu’elle est sûrement une tante remarquable, le genre que les enfants n’ont aucun mal à placer en tête de liste des personnes qu’ils préfèrent, et ce sans qu’elle n’ait à les soudoyer davantage encore. “Peut-être, mais c’est le moment d’avouer que j’ai une piteuse mémoire des prénoms. Je m’en sors mieux avec les visages.” Il commente donc avec une certaine pudeur, comme s’il venait d’avouer l’impensable. Au fond, pourtant, il prend des notes, il s’assure de se souvenir du prénom de Nell autant que de Marvin et de prendre de leurs nouvelles à l’avenir, au moins pour s’assurer qu’ils vont toujours bien, comme cela devrait être le cas pour tout enfant.
S’il garde sa main contre le bas de son dos, les doigts d’Evelyn, eux, glissent contre les siens sans qu’il n’esquisse le moindre mouvement de recul, bien au contraire. Le contexte de toute cette réunion l’intéresse et l’intrigue, c’est un fait, mais c’est loin d’être la seule raison de sa venue en ces lieux - ni même le fait qu’il n’aurait jamais été invité sans le message express d’Evie. “Je vois qui est Marvin, maintenant que tu en parles.” Il commente finalement après avoir fait tourner ses méninges à toute vitesse, se gardant pourtant de tout commentaire supplémentaire. Sûrement parce qu’il n’a rien de plus à dire sur le garçon. "Je crois qu’il ne sera pas présent ce soir. Tu as manqué l’occasion de parler rugby toute la soirée, j’espère que ça ne te déçois pas trop." Elle sourit, il en rigole tout bas, n’ayant pas pensé un seul instant occuper sa soirée à parler rugby. Il le fait déjà tous les autres jours de l’année, il peut définitivement se permettre de prendre une pause. “Je pense que je saurai m’en remettre.” Il glisse tout bas, approchant ses lèvres de son oreille sans pour autant se montrer trop évident, avançant comme sur des oeufs dans ce milieu qu’il ne connaît pas. Plus. Surtout, il ne sait pas l’histoire que veut raconter Evelyn, ni même ce qu’il y aurait à dire, alors il se retient de créer plus de ragots que ce n’est sûrement déjà le cas. Pourtant, à elle, il se permet de lui assurer être heureux de la retrouver. Pour statuer la vérité, il est doué. "Moi aussi. Mais je dois quand même te remercier d’avoir accepté l’invitation, ça aurait été plus difficile d’affronter tout ça seule." - “Mais tu ne l’es pas, alors pas besoin d’y penser.” Rhett réaffirme rapidement ses mots, appuyant à peine plus la pulpe de ses doigts contre la robe de la jeune femme, geste mal assuré pour, paradoxalement, la rassurer. Il ne commente pas le fait qu’elle puisse se penser seule au milieu d’une célébrations se composant très largement de sa famille, conscient qu’il ne ferait que remuer le couteau dans la plaie en même temps qu’il emprunterait un chemin interdit, ou tout du moins dangereux.
Leurs pas les mènent jusqu’au photocall de la soirée, où leurs mains se délient, laissant la sienne se refermer dans un poing, déjà plus habituée à ne plus rien avoir à tenir. "Si tu veux éviter qu’on vienne te chercher pour te prêter à l’exercice, tu devrais te débarrasser de la corvée tout de suite." Il sourit sans doute avec condescendance sans même le vouloir, Rhett, n’ayant pas la même vision qu’elle au sujet de ce photocall. Il sait sourire, se placer devant l’objectif et recevoir les compliments ; à ses yeux, tout est bien plus une aubaine qu’autre chose, mais il n’est pas présomptueux au point de le statuer en de tels mots. De le statuer, tout court. "Je passe mon tour. Mais si tu veux mon avis, ce serait dommage de ne pas immortaliser tout ça…" Sa mine triste suite à l’annonce de l’absence d’Evie à ses côtés est uniquement contrebalancer par un compliment dont elle seule a le secret, simple mais bien placé, ô combien efficace. “La prochaine fois, peut-être.” Il garde une part de doute, ne voulant pas la forcer à passer devant l’objectif si elle n’en a nulle envie, et si tout n’est pas uniquement lié à son état physique du moment. Lui, pourtant, ne peut observer quoi que ce soit sur ses traits dont elle pourrait avoir honte ou vouloir cacher. "Je ne me souviens pas d’avoir vu cette tenue quand j’ai fouillé dans ton dressing." Il sourit de nouveau, de toutes ses dents, repoussant éternellement de quelques secondes son passage sur le photocall. “La prochaine fois aussi, peut-être.” La prochaine fois où elle viendra chez lui, la prochaine fois où il la laissera fouiller dans son dressing avec un certain amusement - bien plus qu’il n’en avait éprouvé la dernière fois. Il ose penser au futur alors même que le présent ne s’est pas déroulé, une part de lui étant assuré qu’Evie et lui se trouvent sur la même longueur d’onde. Il a encore beaucoup de plats à lui faire goûter, il en est certain, et si l’excuse du moment est celle de pouvoir retrouver l’exact même costume dans son armoire, alors il serait heureux de jouer le jeu.
“Je fais mon devoir et après tu me fais une visite des lieux ?” Une chose est sûre: il n’a pas été invité pour profiter pleinement des célébrations, et il le sait très bien. Il est venu pour Evelyn, pour elle uniquement, et si cela signifie occuper son esprit ailleurs alors il continuera de s’accrocher à ce rôle, ayant déjà commencé à l’apprécier. Il s’avance jusqu’audit photocall sans attendre la réponse de la brune, un sourire au coin des lèvres, laissant sa tête se retourner une seconde en direction de la jeune femme. Devant l’affiche, face au flash de l’appareil maltraitant encore et encore ses yeux clairs, c’est à elle qu’il dédie ses regards pendant un temps avant d’enfin accepter de se prête pleinement au jeu et de dédier son attention à l’objectif. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 11 Juin 2022 - 10:39 | |
| Elle l’aiderait. A mettre des noms sur des visages, à se souvenir de qui était qui, de la place qu’ils prenaient dans l’organisation stricte de La Fondation. C’était étonnant, cette manière de songer à sa famille, de davantage la considérer comme une assemblée, que comme un noyau dur où l’affection et la tendresse avaient ses droits. On l’avait formatée pour qu’elle pense de cette façon, et bien que c’était d’une tristesse sans nom, Evelyn n’avait jamais eu tellement l’impression d’être la membre d’une quelconque famille, plus un caillou dans la chaussure de celle qui tenait les rênes d’une main ferme. Il n’y avait que quand son père était encore là qu’elle avait eu la sensation d’être heureuse en famille, de faire partie d’un tout dans lequel elle s’épanouissait vraiment, petite-fille espiègle et curieuse qu’elle avait cessé d’être quand elle avait vu son père s’effondrer en direct à la télévision. Elle se désolait parfois d’être aussi cynique quand il s’agissait de parler des Pearson, et l’espace d’un instant, sa main dans celle de Rhett, elle se demanda si ce dernier la jugerait de donner l’impression d’évoluer seule dans un endroit qui faisait pourtant partie de son héritage. Néanmoins, elle n’avait pas envie d’être trop sévère avec elle-même ce soir. En revanche, elle avait envie de profiter de la présence du jeune homme sans nécessairement se sentir obligée de tout anticiper, que ce soit les actes ou les questions. Elle prit sens que, quelque part, cette célébration en particulier n’était qu’une excuse pour le revoir — comme si elle en avait besoin d’une, comme si ce n’était pas normal pour elle d’agir spontanément et de s’imposer un instant dans la vie de quelqu’un qui avait pris soin d’elle sans rien attendre en retour.
La manière dont il tenta de lui décharger l’esprit, repoussant ses remerciements avec tout le flegme British qu’il avait sûrement gagné grâce à ses années passées sur place, elle lui allégea la conscience au point que le temps d’une minute, elle oublia tout ce qui les entourait pour se concentrer sur lui, uniquement sur lui. Si elle l’encouragea à se plier à l’exercice du photocall, elle ne le laissa pas partir avant d’inutilement lui arranger son col, puis enfin le tombé de sa veste dans un geste fluide de ses mains posées à plat sur son buste, glissant de ses épaules jusqu’au bas de sa veste en fronçant très brièvement les sourcils pour relever avec malice "Ça fait beaucoup de prochaines fois à envisager. Tu n’es pas censé être un homme occupé ?" lui demanda-t-elle avant de la chasser d’un mouvement de tête pour la laisser investir le devant de la scène avec une nonchalance qu’elle lui enviait peut-être un peu. Elle resta à distance, Evie, à le regarder se mouvoir devant l’objectif sans donner l’impression que c’était aveuglant, étourdissant, de se retrouver ainsi jeté en pâture face à des vautours qui se délecteraient de la moindre bévue, du moindre pli quand ils zoomeraient sur leurs clichés pour les vendre aux plus offrants. Elle se surprit à sourire pourtant, un coude replié sur sa poitrine mise en valeur par le blanc immaculé de sa robe, l’autre reposant sur son avant bras, ses doigts soignés effleurant l’ourlet de ses lèvres maquillées ; ce sourire lui valut d’être interpellée sur sa droite, lui refaisant relever la tête à l’image d’une biche prise dans les phares d’une voiture "Evelyn !" Tout de suite, dans un automatisme ressemblant à un mécanisme de défense bien rôdé, ses deux mains se levèrent devant elle pour refuser l’invitation ; qui se propagea pourtant dans les rangs du cordons de photographes qui scandèrent encore un instant son prénom, le temps qu’elle décide que c’était un chant qu’elle ne voulait pas entendre davantage et qu’elle céda en rejoignant le jeune homme sur la pointe des pieds. Elle n’échangea pas un mot avec lui sur le moment, se contentant de se mettre à ses côtés sans oser faire quoi que ce soit jusqu’à ce que de nouveau, la liesse des photographe ne fasse monter une sorte d’anxiété en elle qu’elle soulagea en s’approchant plus près de Rhett et en attrapant doucement les pans de sa veste pour mieux s’équilibrer sur ses talons hauts. A l’oreille, elle lui glissa, sa bouche à bonne distance de son visage quand elle se pencha "Pour la discrétion, on repassera. Tu te débrouilles toujours aussi bien face aux flashs des appareils-photos ?" Là encore, ça l’amusa plus qu’elle n’aurait été capable de l’imaginer, et les flashs l’aveuglèrent plus qu’ils n’aveuglèrent Rhett, la forçant à plisser les paupières sans pour autant paraître perdue dans l’exercice. Les photos se vendraient mieux, cette idée lui traversa l’esprit tandis que les secondes s’écoulaient, qu’elle sentait la tension de son corps serré subtilement contre celui de Rhett, le liseré de sa veste toujours entre ses doigts, la rendre soudain un peu plus fébrile. De nouveau, elle se pencha pour lui dire tout bas "Prêt à visiter ?" Elle attendit qu’il lève la tête pour affronter son regard, ce qui donnerait lieu à un cliché dont les titres seraient faciles à apposer par-dessus, et rompit l’espèce d’étreinte dans laquelle ils s’étaient retrouvés, pour mieux remercier les photographes, et s’extirper du photocall comme elle était revenue ; sur la pointe des pieds, talonnée par Rhett à qui elle avait reprit la main pour mieux le guider, ne voulant pas risquer de le laisser aux prises des griffes des photographes. Elle se tourna vers lui une fois qu’ils furent à l’abri des flashs, lui lâchant brièvement la main comme ses longs cheveux lui tombaient dans les yeux. Elle les repoussa des deux mains pour laisser entrevoir son visage, là où deux macarons d’un rose subtil qui disparaitrait une fois qu’elle se serait remise de ce qui venait de se passer. Non sans émettre un léger rire qu’elle voulut atténuer en reprenant rapidement son sérieux, Evie dit à Rhett "Tu pourras te targuer d’avoir réussi à me faire faire ce genre de choses. Rien que pour ça, ma mère sera très heureuse que tu sois venu." Non sans le regarder bien en face, elle glissa ses mains sur le devant de sa robe un peu trop moulante, un de ses yeux marquant l’appui de ce qu’elle ajouta tout à la fois "On commence par l’étage, le temps que tout le monde arrive et s’installe. Ce sera plus calme tout à l’heure — tu me suis ?" lui demanda-t-elle, une main tendue vers lui, le corps tourné vers l’escalier dont elle était descendue quelques instants plus tôt.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 18 Juin 2022 - 7:45, édité 3 fois |
| | | | (#)Mar 14 Juin 2022 - 14:08 | |
| Sa chemise impeccablement remise et arrangée par les mains d’Evelyn, c’est non sans un dernier sourire en sa direction qu’il avance finalement vers le photocall la tête haute, habitué à cet exercice qu’il apprécie sincèrement. "Ça fait beaucoup de prochaines fois à envisager. Tu n’es pas censé être un homme occupé ?" En guise de seule réponse, déjà à moitié retourné, il hausse les épaules. Le regard qu’il lui jette l’instant d’après est empli d’un sourie autant que de sous-entendus. Il est un homme occupé qui sait toujours trouver de la place pour les choses qui importent, et les personnes avec, n’en démentent Ruben et Ethel. Face aux objectifs, il tente d’oublier les mots d’Evelyn pour faire fondre son sourire comme neige au soleil, adoptant la mine sérieuse des photocall et toute l’attitude allant avec, son visage reconnu par certains photographes qui le hèlent pour attirer son attention et espérer avoir une bonne photo. Rapidement, pourtant, un second prénom vient s’ajouter à la cacophonie générale, assez pour que Rhett relève son regard en direction de la jeune femme non loin, aussi inquiet qu’il se veut curieux de sa réaction face à une demande forte et quelque peu inattendue.
Chacun habitué aux scènes du genre, ils échangent un regard sans expression, les sachant parfaitement chacun de leur côté. Lorsqu’elle se poste à ses côtés, après avoir accepté de se montrer - à sa plus grande surprise -, il pose sa main contre ses côtes, assez pour que la photo paraisse normale et gentleman, pas trop bas non plus pour laisser les rumeurs s’installer trop rapidement, trop férocement aussi. "Pour la discrétion, on repassera. Tu te débrouilles toujours aussi bien face aux flashs des appareils-photos ?" Il ancre un peu plus ses pieds dans le sol pour s’assurer de sa stabilité, face à une Evie ayant gagné bien trop de centimètres sur ses hauts talons pour que cela ait quoi que ce soit de sécuritaire. “Bien sûr, quelle question.” Et si elle ne dit pas non, il serait le premier à lui proposer de recommencer l’exercice. Il l’aurait déjà demandé, d’ailleurs, s’il n’avait pas décelé chez elle cette envie vorace de rester dans l’ombre, où elle peut être celle qu’elle désire. Rhett s’attarde finalement un peu plus longtemps que prévu devant le flash des projecteurs, bien que l’immense majorité soient désormais vrillés en direction de la jeune femme. Pour une fois, il ne le prend pas mal et accepte son sort avec bienveillance, ayant lui-même une certaine tendance à laisser ses yeux se poser sur elle, sans grande discrétion pourtant. "Prêt à visiter ?" Leurs regards se croisent le temps d’un cliché qu’il pare de son plus beau sourire en coin, sans que cela n’ait quoi que ce soit de stratégique, ni même d’anticipé. “Ils vont être perdus sans toi.” Mais lui, plus que jamais, apprécie l’idée de pouvoir profiter de la présence d’Evelyn pour lui tout seul, surtout s’il n’a plus l’impression qu’elle joue un rôle pour continuer à rester la jeune femme parfaite que tout le monde veut voir. Sa main retient la sienne pour qu’ils quittent les projecteurs ensemble, non sans leur laisser l’occasion de derniers clichés vendeurs.
"Tu pourras te targuer d’avoir réussi à me faire faire ce genre de choses. Rien que pour ça, ma mère sera très heureuse que tu sois venu." - “Les mamans m’aiment toujours. Mais cette fois, je n’ai pas vraiment de mérite.” Il ne l’aurait pas forcé à venir, il n’aurait même jamais agi en ce sens, et certainement pas sous l'œil curieux des objectifs prêts à immortaliser le moindre instant. Pour autant, s’il aurait effectivement respecté son choix, il doit bien avouer être heureux qu’elle se soit pliée au jeu, ne serait-ce que parce qu’il a désormais quelques photos auprès d’elle. Peut-être qu’il les montrera même à sa mère, qui sait - si Ruben ne le fait pas avant. "On commence par l’étage, le temps que tout le monde arrive et s’installe. Ce sera plus calme tout à l’heure — tu me suis ?" Et il accepte, aussitôt, bien sûr, son pas lent étant la seule chose qu’il force, pour ne pas lui montrer qu’il a réellement hâte qu’elle lui fasse découvrir cette immense demeure et le lieu de nombreux de ses rêves d’enfants, évidemment liés au rugby. “C’est ici que tu as grandi ?” Il demande avec intérêt, sa main venant retrouver la sienne comme s’il était un enfant qui risquerait de se perdre à la moindre intersection. Son regard se pose partout et nulle part à la fois, sans nul doute à la recherche d’un indice ou d’un autre rappelant l’existence et surtout la carrière de son paternel. “Tu refuses les photos parce que tu en as déjà trop vu, ou parce que tu n’as jamais aimé ça ?” Il remonte un sujet qui commençait à refroidir, aussi curieux qu’il a sincèrement du mal à comprendre un tel genre de pensée. Pourtant, il sait que la vie qu’il a eu et la sienne n’ont rien de comparable, raison pour laquelle il continue de vouloir l’écouter avec attention - et qui sait, peut-être savoir comment se retrouver à de nouveau passer sous l’objectif des caméras à ses côtés, pour le plus grand plaisir de la maternel Pearson. "Tu étais parfaite." Pour ce que ça vaut. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 18 Juin 2022 - 8:39 | |
| "Je crois que tu n’imagines pas à quel point tu en as." Du mérite, à l’avoir fait sortir de l’ombre pour laisser la liesse la dévorer toute entière. Elle n’avait pas fait ce genre de choses depuis des années ; depuis qu’elle avait quittée l’Australie en vérité. Depuis son retour, elle avait toujours fait en sorte d’échapper à ce genre de rituel, c’était pourquoi on était venue la chercher au fond, et que contre son gré, elle s’était retrouvée à alimenter les colonnes des torchons qui lui avaient valu bien des soucis. Peut-être que si elle avait joué le jeu toutes les fois où on l’avait voulu, elle aurait échappé à l’effervescence des curieux, qui pouvait savoir ? En tout cas, bien qu’elle se détesta un peu de le ressentir de cette manière, elle l’éternelle ombre des Pearson, elle se dit que ce n’était pas si désagréable de s’exposer à la lumière des projecteurs avec quelqu’un comme Rhett à son bras. Pourtant, elle le regretterait sans doute après coup, quand elle prendrait le temps de s’arrêter les souvenirs de la soirée qui se jouerait bientôt. Mais pour l’instant, elle ne tenait pas à déroger à sa ligne de conduite, et reléguait ses états d’âme à la dernière place de ses priorités, préférant échanger avec Rhett un sourire qui lui fit ajouter dans un murmure surjoué "S’il y avait des médailles à décerner, tu en aurais une à ajouter à ta grande collection, bravo." Et cette bribe de phrase, elle lui mit une idée dans la tête qui lui échappa sans qu’elle ne puisse la retenir, s’apprêtant à l’emmener flâner dans les étages pour les lui faire visiter — ou pour passer du temps seule avec lui, sa conscience divergeait sur ce point, pas assez cependant pour qu’elle se fustige de choisir cette excuse pour le faire en toute impunité. Elle pencha la tête sur le côté, attendant qu’il prenne sa main quand sa proposition prit enfin forme dans l’espace qui les séparait "Tu veux voir les trophées de mon père ? Ma mère a emménagé un espace qui leur est dédié." Un mausolée, avait-elle l’habitude de dire, ce qui rendait le tout atrocement morbide en définitive. Seulement, là encore, elle ne se laissa pas avoir par les travers critiques de sa psyché, appréciant le contact de la paume de Rhett contre la sienne, et le rythme sur lequel ils se calèrent pour s’éclipser.
Le temps de monter les marches, ses talons hauts marquant la mesure, et le rose qui lui était monté aux joues disparut graduellement, lui laissant l’opportunité de regarder de nouveau le jeune homme avec sérénité quand il l’interrogea sur son lien avec cette maison "En partie. J’ai passé beaucoup de mon temps libre ici… le reste, je l’ai passé à Brisbane. C’est plutôt une maison de vacances, j’ai toujours adoré venir ici." La plupart du temps, pour dessiner, pour absorber comme une éponge les détails minutieux du paysage qui s’étalait devant ses grands yeux tristes. C’était un refuge, elle y avait passé beaucoup de temps avec Matteo à l’époque, le rendait propriétaire d’un ticket d’or qu’elle n’attribuait à pas grand monde. C’était son havre de paix, là où elle se sentait moins oppressée par ce que représentait l’agitation autour de son nom de famille. Elle s’était beaucoup perdue dans ses pensée dans cette maison, elle avait beaucoup appris des gens qui y travaillaient également, pas sûre que se laisser berner par les apparences de la bulle en cristal dans laquelle elle évoluait depuis sa naissance ne soit une bonne idée sur le long terme ; elle avait fait de cette maison une passerelle qui la ramenait à la réalité, l’y connectant d’une façon très particulière, c’était en partie pour cette raison qu’elle aimait s’y retrouver "A chaque fin d’année scolaire, je prenais la route pour passer les vacances ici. Pas toujours avec ma mère et mes sœurs, j’ai toujours eu l’impression d’être plus indépendante ici alors…" Alors elle s’était accrochée à cette maison comme on s’attache aux wagons d’un train en marche ; y trouvant ce dont elle avait besoin pour s’évader sans nécessairement chercher à ce qu’on la comprenne. Montant les dernières marches menant à l’étage, elle laissa son regard détailler le profil de Rhett dont les questions étaient précises, mais pas intrusives. Un rire lui échappa, détournant la tête pour mieux réfléchir à la meilleure réponse à lui accorder à propos du sujet délicat pour elle qu’était la notoriété de sa famille "Parce que j’ai toujours eu du mal à saisir ce qui me rendait si spéciale, je n’ai rien accompli qui mérite qu’on scande mon nom, ou qu’on veuille me prendre en photo. C’est tellement étrange." fit-elle sincèrement, s’arrêtant en haut de l’escalier pour se tourner vers lui quand il fit de même "C’est différent pour toi, et je réussis à comprendre pourquoi ça doit être agréable d’être sollicité de cette façon. Tu as un parcours, tu mérites qu’on t’accordes de l’attention, et pas seulement parce que tu es… toi." Sous entendu, parce que tu es sublime, mais elle se garda d’expliciter par pudeur. A la place, elle vrilla la tête, cherchant soigneusement ses mots pour conclure, une de ses épaules se haussant doucement lorsque ses yeux rencontrèrent de nouveau les siens "Moi, mon père est mort, c’est tout ce qui me rend spéciale au fond, et ce n’est pas toujours agréable de traîner ce signe particulier derrière moi. Même si je suis fière de qui il était avant de partir, ça reste compliqué de baser ma pseudo-notoriété sur le drame qui a changé ma vie et celle de ma famille." Celie avait su en faire une force, mais sa fille n’était pas faite du même métal ; elle était sans doute plus faible, moins aguerrie… elle n’avait jamais cherché à se forger la même armure, elle s’en était faite une autre, sur-mesure, qui la protégeait du simple fait de faire de la mort de Kai quelque chose de positif. Elle ferma très brièvement les yeux, secouant la tête pour mieux se concentrer sur ce qu’il ajouta pour alléger l’atmosphère, quand lui lâchant la main pour la glisser dans le creux de son coude, ses doigts l’agrippant doucement, elle le guida de nouveau dans le long corridor qu’ils traversèrent d’un même pas lent "Je ne l’ai pas toujours été. Si tu cherches bien, tu pourras trouver des photos de moi qui boude sur le tapis rouge." Le haut de son nez se fronçant, elle tourna la tête vers lui pour reprendre une expression sérieuse "Je ne veux pas que tu penses que je te flatte, mais tu m’as facilité la tache. Je n’ai pas eu l’impression de devoir faire semblant, ça me change." Elle opina pour marquer sa certitude, ajoutant avec l’air d’être un peu agacée, quand elle ne l’était absolument pas, bien au contraire "Ça devient une habitude, Garrett." D’agir en buvard, se gorgeant de son inquiétude et de sa gêne pour l’aider à gérer les choses un peu plus sereinement.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 21 Juin 2022 - 18:31 | |
| "Je crois que tu n’imagines pas à quel point tu en as." “C’est un travail d’équipe.”
Il avait pensé garder le silence mais préfère encore lui souligner qu’il n’a véritablement aucun mérite et qu’elle est la seule à avoir décidé de le rejoindre face aux photographes, ce qui bien sûr a été pour son plus grand plaisir. Déjà, il mentirait s’il disait qu’une partie de lui n’espère pas voir une telle chose se répéter, quand bien même il espère surtout que ces quelques secondes passées sous les flashs auront réconcilié un tant soit peu Evie avec l’exercice. Lui, en retour, l’apprécie éhontément toujours autant. "S’il y avait des médailles à décerner, tu en aurais une à ajouter à ta grande collection, bravo." Il sourit, comme toujours lorsque flatté dans son ego. Elle sait comment lui parler pour lui faire plaisir, c’est évident. D’un geste naturel, leurs paumes se retrouvent pour ne plus se lâcher, avançant au rythme de leurs pas accordés. "Tu veux voir les trophées de mon père ? Ma mère a emménagé un espace qui leur est dédié." Il l’observe un instant avec une certaine surprise, n’ayant en aucun cas anticipé une telle proposition. Pour autant, il ne pense pas à la refuser un seul instant et bien au contraire: elle sait à quel point il chérit l’homme que son père était et surtout le sportif, raison pour laquelle il est touché qu’elle lui fasse une telle demande. Rhett est avant tout venu pour Evie, pas pour tout ce qu’une simple visite sur ce territoire peut lui rapport. “Tu poses vraiment la question ?” Son rire est sincèrement amusé et, déjà, il cherche du coin de la tête quel chemin sous leurs yeux pourrait être le bon pour mener jusqu’à la salle aux trophées. “T’es pas obligée, Evie.” Il ralentit soudainement le pas, pourtant, l’évidence le frappant soudainement alors qu’il se remémore leur première discussion autour de son père et toute la difficulté qu’elle éprouve encore à parler de lui. Il n’a aucune envie de la mettre au centre d’une salle remplie de souvenirs en tous genres si cela peut la rendre mal à l’aise d’une façon ou d’une autre. “Mais j’aimerais beaucoup. Et je touche qu’avec les yeux, promis.” Il souligne pourtant le fait que tout cette proposition est une bonne idée, chose qu’il ne cherche pas à nier un seul instant. Simplement, il ne veut pas en profiter à son détriment.
Les marches derrière eux et les photographes plus encore, il se permet de laisser ses doigts s’enrouler autour de ceux de la jeune femme tout en la questionnant avec intérêt sur le lien qu’elle entretient avec cette demeure. "En partie. J’ai passé beaucoup de mon temps libre ici… le reste, je l’ai passé à Brisbane. C’est plutôt une maison de vacances, j’ai toujours adoré venir ici." Et sans suspens, il n’a aucun mal à comprendre pourquoi. La demeure est immense, le jardin l’est d’autant plus, et il imagine qu’elle a dû faire les meilleures parties de cache-cache qui soient entre ces murs. L’imagine d’une Evie haute comme trois pommes passant ses vacances ici, à s’amuser de tout et de rien, a tout pour le faire sourire sans qu’il ne commente davantage la chose, se contentant de prendre mentalement note de ce qu’elle lui raconte. “Seule ?” Il demande pourtant, face à l’immensité évidente des lieux. "A chaque fin d’année scolaire, je prenais la route pour passer les vacances ici. Pas toujours avec ma mère et mes sœurs, j’ai toujours eu l’impression d’être plus indépendante ici alors…" Montant les dernières marches menant à l’étage, elle laissa son regard détailler le profil de Rhett dont les questions étaient précises, mais pas intrusives. Un rire lui échappa, détournant la tête pour mieux réfléchir à la meilleure réponse à lui accorder à propos du sujet délicat pour elle qu’était la notoriété de sa famille "Parce que j’ai toujours eu du mal à saisir ce qui me rendait si spéciale, je n’ai rien accompli qui mérite qu’on scande mon nom, ou qu’on veuille me prendre en photo. C’est tellement étrange." - “Mais tu n’as rien fait non plus pour que les photographes perdent leur intérêt pour toi.” Les mots sont difficiles à comprendre pour quiconque n’est pas dans sa tête, sûrement, alors il cherche à les préciser rapidement, non sans garder un contact visuel avec Evie maintenant qu’ils sont arrêtés. “Tu es née dans une famille particulière mais je continue de penser que le monde aurait pu perdre son intérêt pour toi, si tu n’étais pas la personne que tu es.” Si elle avait commis une frasque, par exemple, ou simplement s’ils avaient commencé à penser qu’elle est trop ennuyante, trop moi je, trop insupportable. Qu’importe la raison exacte, en réalité, il en existe sans doute une infinité qui auraient pu mener à la même conclusion. Seulement, elle ne rejoint en rien la réalité et même après des années d’absence, son prénom continue d’être sur bien des lèvres et ses photos plébiscitées. Les leurs le seront sûrement d’autant plus: la fille d’une étoile du rugby avec une ancienne célébrité du même milieu, il y a de quoi faire frétiller tous les magazines de ragots de bas étage. Elle est le portrait craché de son père, incapable de passer inaperçue.
"C’est différent pour toi, et je réussis à comprendre pourquoi ça doit être agréable d’être sollicité de cette façon. Tu as un parcours, tu mérites qu’on t’accordes de l’attention, et pas seulement parce que tu es… toi." Il l’observe un instant en silence, résistant à l’envie de l’embrasser uniquement parce qu’il sent qu’elle n’est pas totalement à l’aise avec le sujet abordé et qu’il ne veut pas ajouter une variable à l’équation. “C’est pas pour cette raison que je suis devenu rugbyman, tu sais.” Il souffle sans lui donner l’impression de faire face à des reproches alors qu’il sait que ce n’est pas le moins du monde ce qu’elle tente de lui dire. Simplement, en participant au club de rugby de ses différentes institutions académiques, il n’avait jamais pensé à l’époque en faire son métier. Il voulait occuper ses longues journées loin des salles de classes dans lesquelles il n’écoutait de toute façon rien, et le voilà aujourd’hui encore plébiscité pour donner son avis sur un recrutement à l’échelle mondiale, quand ce n’est pas sur une action d’un joueur ou d’un autre. "Moi, mon père est mort, c’est tout ce qui me rend spéciale au fond, et ce n’est pas toujours agréable de traîner ce signe particulier derrière moi. Même si je suis fière de qui il était avant de partir, ça reste compliqué de baser ma pseudo-notoriété sur le drame qui a changé ma vie et celle de ma famille." Il déglutit lentement, ne pouvant que comprendre ces quelques mots et appréciant sincèrement le fait qu’elle semble pouvoir lui en parler avec autant de facilité, comme si de rien n’était. “Tu fais ton deuil devant l’Australie toute entière. Je trouve ça admirable.” Elle pourrait rétorquer que personne ne lui a de toute façon donné le choix mais cela ne change en rien ce que Rhett pense de la situation: elle est courageuse. Courageuse, de vivre cette vie qu’elle n’a pas demandé ; courageuse, de garder la tête éternellement haute même dans les moments difficiles. Encore, il la revoit le soir où il est allé la récupérer à l’hôpital, en bien piètre état. “Tu es courageuse. Et ça c’est toi, pas Evie fille de.” Elle est arrivée sur le devant de la scène avec la notoriété de son père, c’est un fait qu’il ne peut nier, mais c’est sa personne seule qui l’a gardée là-bas, elle et sa force de caractère, elle et sa capacité à garder l’attention du public sans jamais trop en faire ni s’exposer. Ainsi, une seule conclusion lui vient à l’esprit: elle était parfaite.
"Je ne l’ai pas toujours été. Si tu cherches bien, tu pourras trouver des photos de moi qui boude sur le tapis rouge." - “Je dois voir ça.” Il ne tarde pas une seule seconde avant de lui répondre, un sourire éhontément affiché trônant sur son visage. "Je ne veux pas que tu penses que je te flatte, mais tu m’as facilité la tache. Je n’ai pas eu l’impression de devoir faire semblant, ça me change." Au fond, l’australien est simplement heureux et soulagé de l’entendre dire de telles choses, elle à qui il associe difficilement la capacité de mensonge. “Je te donnerai ma carte, je suis disponible pour des services de taxi, chambre d’hôte et partenaire de photos tous les jours que Dieu fait.” Rhett rétorque donc avec un second degré, toujours aussi peu habitué à simplement accepter les compliments tels qu’ils viennent. La vérité, elle l’a sans doute devinée sans le moindre mal: il se plie à l’exercice avec aisance et surtout avec plaisir, plus encore lorsqu’elle est à ses côtés, quand bien même ce n’est pour l’heure arrivée qu’une seule fois. "Ça devient une habitude, Garrett." Après avoir vérifié à sa droite et à sa gauche, il s’approche d’elle dans un sourire, jusqu’à ce que leurs pieds se frôlent l’un face à l’autre. Une main se glisse dans le bas du dos de la jeune femme, la pulpe de ses doigts effleurant à peine sa robe. “C’est vraiment un problème ?” Il demande, mutin, son visage penché au dessus du sien alors qu’il n’a qu’à murmurer pour se faire entendre. Il meurt toujours autant d’envie d’aller voir la salle des trophées mais maintenant qu’Evelyn est tout près de lui, il n’est plus si pressé de s’y rendre. Il se détache d’elle avec une certaine lenteur lorsqu’il commence à entendre des pas se rapprocher à l’étage du dessous et monter l’escalier, se plaçant de l’autre côté du mur pour laisser l’inconnu passer entre eux, ses yeux amusés éternellement posés sur Evelyn alors qu’il se pense de retour à l’adolescence. “Le calme de mon appartement n’est pas si mal, au final.” Il commente dans un ultime rythme, déjà en marche pour trouver cette fameuse salle des trophées - dont il ignore totalement l’emplacement, ceci dit. Il préfère le calme de son appartement de façon générale, mais surtout lorsqu’il est question d’avoir Evie à ses côtés, chose à laquelle il s’est sans doute trop rapidement habitué. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 23 Juin 2022 - 10:52 | |
| Elle lui posait vraiment la question, cette dernière lui traversant l’esprit sans partir de quoi que ce soit d’autre que l’envie de lui faire plaisir, mais aussi d’atténuer un peu l’effervescence qu’elle sentait couler dans ses veines quand elle songeait à ce qu’elle venait de faire et à ce que ça impliquerait plus tard. En l’occurence, les questions qui ne tarderaient pas à pleuvoir pour savoir ce que Rhett Hartfield fichait à l’anniversaire de Celie Pearson accompagné par sa fille, et quel genre de lien ils entretenaient pour avoir l’air aussi à l’aise l’un avec l’autre. Ce n’était pas très honnête, de compter sur l’admiration naturelle qu’un international comme lui ressentait pour Kai Pearson, mais c’était une porte de sortie facile à envisager pour ne pas s’attarder sur tout ça et continuer de profiter de la soirée sans avoir l’impression que quelque chose de menaçant planait au-dessus de leur tête. Evie devrait se faire violence, c’était vrai, pour déverrouiller cette partie de son histoire, elle qui ne se rendait jamais dans cette partie de la maison. Seulement, rien qu’elle ne se sentait pas capable de faire en compagnie du jeune homme, et encore une fois, elle fût surprise d’à quel point ça la rendait sereine de simplement savoir qu’il serait là, à respectueusement consulter les archives d’une histoire contée mille fois de façon différentes, dont les vrais vestiges étaient conservés dans une intimité étonnante de la part de Celie. Elle ne se sentait obligée de rien, en définitive ; elle ne rassura pas le jeune homme sur cette certitude cependant, se contentant simplement de lui sourire en serrant sa main un peu plus fort, grimpant dans les étages en se sentant plus libre qu’elle ne l’avait jamais été ces derniers temps.
C’est grâce à ce sentiment qu’elle se montrait volubile, assez à l’aise avec lui pour mettre en avant un pan entier de ses souvenirs et de son ressenti sans craindre rien d’autre de ne pas réussir à garder bonne contenance, soumise au regard qu’il posait sur elle. Il ne s’en rendait probablement pas compte, mais ses yeux avaient un grand pouvoir, elle ne cessait de s’en apercevoir. Se sentant transpercée par l’attention qu’il lui accordait, elle ne restait pas moins maîtresse de sa volonté à ne pas le laisser comprendre qu’il la troublait. Mais c’était le cas, ne serait-ce parce qu’il prenait le temps de l’écouter sans émettre rien d’autre que de la bienveillance, cherchant sans doute à la connaître. Elle ne se sentait pas tellement digne de ça, Evelyn. De cette façon qu’il avait de la faire basculer dans l’exposé ennuyeux des quelques années de sa vie où elle s’était senti acculée par ce que représentait sa famille, elle se sentait encore moins digne de l’intérêt sincère qu’il lui portait quand, relevant les détails qu’elle lui donnait, elle lui répondait avec un léger sourire sur le visage. "Parfois, oui. Mais ça m’est arrivée de passer des vacances ici avec mon meilleur ami de l’époque." Le souvenir de Matteo était prégnant quand elle venait ici, ce n’était pas totalement désagréable, encore que ça la rendait nostalgique, mais elle aimait ce sentiment, Evie "J’ai toujours été une grande solitaire. Mes sœurs ont tendance à me juger de préférer ma compagnie à celle des autres, j’ai arrêté de compter le nombre de fois où elles ont prétendu que c’était moi la plus égoïste de la tribu." Ça la fit hausser les épaules et sourire de nouveau, alors que le regard posé sur Rhett, elle l’entendait réagir à ce qu’elle lui avait dit un peu plus tôt. Le léger froncement de sourcils qu’elle lui accorda témoigna d’une furtive incompréhension, quand il explicita pour qu’elle puisse comprendre ce qu’il lui disait vraiment, et qui partait d’une observation qui fit accélérer le rythme de son cœur et comprendre que, si les compliments qu’elle lui adressait étaient sincères, les siens l’étaient tout autant. Elle ne sut pas tellement quoi lui répondre cependant, jamais très hardie quand il s’agissait d’accepter ce genre d’éloge, préférant un instant se concentrer sur ce qu’il lui répondit quand elle mis en évidence les différences notables à propos de leur notoriété. D’une voix douce, et tout en opinant avec délicatesse, elle affirma le regard qu’elle lui accordait "Je le sais." Elle ne savait pas exactement ce qui lui permettait de le lui assurer, qu’il n’avait pas choisi le rugby pour ça, et la curiosité vint enrouler ses longs doigts autour de sa perception des choses pour la laisser lui demander, ses lèvres roulant l’une sur l’autre au préalable, son pouce continuant à nonchalamment suivre la ligne de l’index du jeune homme, leurs mains toujours scellées "Je ne serais pas contre connaître l’histoire derrière ta carrière, ou comment le petit Rhett s’est retrouvé à foncer dans le tas. Tu as commencé tôt à jouer ?" Sa conscience parut aussi choquée qu’elle, d’oser se lancer sur ce terrain-ci quand elle mûrissait une aversion marquée pour ce genre de récit. Mais c’était Rhett, c’était différent, et cette impression, elle l’eut aussi quand, laissant un rire lui échapper à la mention de son deuil, elle se permit de remettre les choses dans leur contexte sans craindre de le heurter. Sa tête se secoua de gauche à droite pour marquer sa dénégation, et son visage se redressa pour échapper un instant aux yeux scrutateurs du jeune homme "Hmm, hmm. J’ai quitté quinze ans l’Australie, mon deuil je l’ai fait à Londres, à l’abri des regards. C’était le but." Quand elle avait quitté Brisbane, elle n’avait pas encore fait son deuil ; quand elle y était revenue, elle avait pris conscience qu’elle n’en avait fait que la moitié en Angleterre, et que tout restait si difficile quand elle avait les pieds ancrés dans sa terre natale que l’idée de s’en aller de nouveau lui traversait souvent l’esprit. Un peu plus, sa tête se secoua, et son sourire, ne traduisant aucune vraie joie, s’élargit tandis que ses yeux s’accrochait aux détails de la décoration luxueuse de l’étage qu’il venait de rejoindre "Non, je ne le suis pas. Mes sœurs le sont. Elles ont basé leur carrière sur le souvenir de mon père, elles vivent tous les jours avec les détails cliniques de ce qui lui est arrivé… j’ai préféré partir parce que je savais que je ne le supporterais pas. Ce n’est pas du courage, c’est de l’instinct de survie." Et elle tourna de nouveau la tête vers lui, non sans quitter le sourire qu’elle lui adressait par réflexe, et qui s’affirma quand il insista pour voir ce qu’elle lui vendait comme les pires clichés existants d’elle.
Une petite recherche Internet terminerait d’éteindre sa curiosité, aussi elle ne voulait pas l’inciter à se moquer d’elle, tenant un avantage qu’elle ne lâcha pas quand, lui disant de nouveau qu’elle lui devait une fière chandelle, elle ajouta à la liste des fonctions qu’il lui récita soudaine "Et excellent cuisinier en plus de ça, tu tiens une idée de reconversion si jamais tu te lasses de la télévision." Leur position changeant comme le chemin se présentait à eux, elle se laissa distraite par son approche le temps de sentir ses doigts glisser dans le bas de son dos, sa propre main se posant sur sa poche de poitrine quand elle lui répondit tout bas "Je n’ai jamais dit que ça l’était. J’ai juste un peu peur de trop m’y habituer." De trop s’habituer à cette différence notoire qu’il apportait à ses habitudes en matière de rapport avec les autres, à cette façon qu’il avait de faire subtilement permuter la pression de l’atmosphère pour qu’elle soit tantôt légère, tantôt agréablement pesante ; comme maintenant, alors qu’il murmurait dans l’espace qui les séparait, et qu’en même temps, elle se souvenait avoir été déçue de trop souffrir pour lui rendre le baiser qu’il lui avait donné le lendemain de sa chute. Elle prit une légère inspiration, s’apprêtant à lui demander quelque chose du bout des lèvres quand le boom, boom de pas déterminés mis un terme à ce furtif moment, les poussant à battre en retraite ; la salut de tête qu’elle accorda à l’intrus fut bref, beaucoup trop, et son regard retrouva celui de Rhett pour répéter à sa suite, presque dans un soupir relâché doucement, sa poitrine se baissant, moulée dans sa robe "Le calme de ton appartement n’est pas si mal, au final." Un index se levant pour désigner la partie du couloir à emprunter pour rejoindre la salle de trophées de son père, et Evie le laissa prendre la marche pour mieux le suivre — et le guider jusqu’au bout du couloir qu’ils atteignirent enfin, ses deux mains posées délicatement sur les épaules robustes du jeune homme avant de lui passer devant en le frôlant au passage. Elle marqua une pause devant la porte verrouillée par un digicode qu’elle connaissait par cœur, et qu’elle s’apprêta à taper avant de changer d’avis, et de se retourner vers lui. S’adossant très brièvement à la porte, la tête penchée sur le côté, elle l’observa quelques secondes pour finalement plisser les paupières et enfin lui demander "Avant d’entrer, j’ai une question à te poser." commença-t-elle, sa langue chassant quelque chose d’invisible sur sa lèvre inférieure quand elle reprit, presque tout bas, l’emphase qu’elle tenait à y mettre la forçant à faire plisser le haut de son nez, ses mains sagement glissées dans l’espace entre son dos et la porte "Tu te rappelles de cette chose pour laquelle tu m’as dit ne pas être désolé ?" Ce baiser qu’il lui avait donné sans qu’elle ne s’y attende véritablement et qui avait été trop furtif pour qu’elle ne veuille pas en avoir plus qu'un aperçu ? Elle ne rentra pas dans les détails cependant, inclinant la tête pour approfondir l’observation qu’elle faisait de l’expression qu’il lui renvoyait, s’apprêtant à reprendre sur le même ton — celui des secrets, une épaule se haussant pendant qu’elle feignait l’indolence "Tu crois que…" Et un nouveau boom, boom l’alerta, encore qu’ils étaient suffisamment cachés pour que personne ne les voit cette fois. Néanmoins, ça la fit se décoller de la porte, et vriller sur ses talons hauts pour composer le code de la porte qui s’ouvrit enfin, le battant s’écartant davantage quand elle l’invita à entrer précipitamment dans une pièce qui s’éclaira seule "Entre, avant qu’on vienne nous chercher." lui fit-elle quand il lui passa devant, et que le talonnant de près, elle referma la porte derrière eux avec une volonté farouche de laisser la fête derrière elle.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 24 Juin 2022 - 0:48 | |
| "Parfois, oui. Mais ça m’est arrivée de passer des vacances ici avec mon meilleur ami de l’époque." Il note le fait qu’elle parle de lui au passé, émettant déjà l’hypothèse que ce soit leur amitié qui n’existe plus, bien plus que l’ami en question. Dans le doute, et animé de l’envie de ne pas creuser sa propre tombe ou mettre Evie mal à l’aise, il garde bien volontiers ses questions pour lui. Il se contente d’un sourire en coin, sincère, l’imaginant déjà avec un appareil dentaire ou deux couettes hautes sur le crâne, selon l’âge auquel il pense. Simplement, il est soulagé de savoir qu’elle a pu partager ces moments avec quelqu’un, persuadé que le moindre souvenir est différent dès l’instant où il est partagé. De cette façon, tout est décuplé. Quoi qu’il en soit, cet ami avait bien de la chance de compter Evie Pearson dans ses proches, voilà tout ce que Rhett en dit. "J’ai toujours été une grande solitaire. Mes sœurs ont tendance à me juger de préférer ma compagnie à celle des autres, j’ai arrêté de compter le nombre de fois où elles ont prétendu que c’était moi la plus égoïste de la tribu." Son regard légèrement baissé en direction de la jeune femme, il comprend avec un éternel pincement au coeur à quel point la relation qu’elle entretient avec ses sœurs peut être conflictuelle. Il a toujours été partisan de penser que les filles ont un caractère bien plus sournois et affirmé que leurs homologues masculins et à ses yeux ce n’en est là qu’une confirmation. “J’associe pas ça à de l’égoïsme. Je trouve au contraire que c’est une certaine force que de se satisfaire de soi-même.” Parce qu’il est évident qu’il a besoin de l’énergie et de la force d’un groupe tout entier pour sentir sa propre force, alors il ne peut qu’apprécier d’autant plus à sa juste valeur cette capacité à être autosuffisant. Seul, il n’est plus personne ; seul, il n’a plus non plus de raisons de se dépasser et surpasser. S’il n’a pas de public, ni personne à impressionner, alors il se laisse aussitôt dépérir.
C’est étrange de se dire qu’il avait peut-être volontairement laissé le doute planer sur la raison pour laquelle il a choisi la voie du rugby, déjà persuadé qu’Evelyn allait saisir la perche tendue et se l’approprier pour lui poser la question ensuite. En somme, c’est étrange de se dire qu’il la connaît assez, ou disons un minimum, pour avoir anticipé sa réponse. "Je ne serais pas contre connaître l’histoire derrière ta carrière, ou comment le petit Rhett s’est retrouvé à foncer dans le tas. Tu as commencé tôt à jouer ?" Il l’observe un instant avant de répondre, se remémorant soudainement qu’il a toujours sa main ancrée dans la sienne, ne voulant pas un seul instant la lâcher pour autant. “Le cliché du gamin qui n’en a jamais rien eu à faire de l’école et qui avait sacrément besoin d’être canalisé.” Il hausse les épaules. Cette histoire, il l’a racontée à de nombreuses reprises pour différents magazines, mais jamais avec aussi peu de détails ni de glamour. Face à Evie, il n’en ressent pas le besoin, surtout alors qu’elle sait mieux que personne ce à quoi peut ressembler l’envers du décor d’un sportif de haut niveau. Son père le savait davantage encore et il a donné sa vie pour ça. “Je suis allé à l’Université seulement pour la bourse qui allait avec le rugby et après j’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment.” Il en existe des centaines, des gamins aussi passionnés que doués pour leur sport, et jamais il ne s’est voilé la face à ce propos. Il a eu de la chance d’être sélectionné pour gravir tous les échelons mais il y a aussi donné beaucoup du sien, l’un n’empêche pas l’autre et, surtout, Evie se moque sans doute pertinemment des détails de sa petite histoire, elle pour qui parler rugby ravive bien plus de souvenirs douloureux que n’importe quoi d’autre.
"Hmm, hmm. J’ai quitté quinze ans l’Australie, mon deuil je l’ai fait à Londres, à l’abri des regards. C’était le but." Il ne dira rien autant par politesse que par souci de ne pas davantage creuser le sujet mais à ses yeux l’Angleterre n’est pas l’endroit où quelqu’un peut le mieux se cacher depuis Brisbane. Elle s’est réfugiée au coeur du Commonwealth, là où son nom, bien que moins connu, continuait au moins de faire vibrer les joueurs tels que lui. Elle aurait pu se réfugier dans n’importe quelle partie du monde mais c’est au centre de tout qu’elle a voulu paradoxalement se cacher: elle a décidé de fuir à moitié et bien loin de la critiquer pour cela, il remet très largement en question ce qu’elle qualifie de lâcheté ou d’instinct de survie. Il aimerait parfois être davantage doté de ce dernier, s’il était honnête avec lui-même.
Ils s’approchent l’un de l’autre tels des adultes mais ce sont des adolescents qui se séparent rapidement dès lors qu’ils entendent des sons de pas s’approcher, chacun soucieux de ne pas laisser planer davantage de bruits de couloir sur leur relation-non-relation. "Le calme de ton appartement n’est pas si mal, au final." Ils en viennent rapidement à la même conclusion et sans le moindre mal, laissant Rhett se promettre à lui-même qu’ils retrouveront bientôt ces quatre murs, dès que l’occasion se présentera à lui. Il sourit éhontément en guise de seule réponse, encore peu certain que les pas sont assez éloignés pour pouvoir parler sans filtre. Il gagne en confiance uniquement au moment où Evie lui donne le chemin à suivre, ordre qu’il exécute sans broncher, s’assurant qu’elle continue d’être son ombre et de le suivre dans ce couloir bien trop immense pour être réel. Simplement, il se contente d’hausser un sourcil étonné lorsqu’elle commence à taper les premiers chiffres du digicode pour mieux s’arrêter juste ensuite et se tourner vers lui, gagnant plus que jamais toute son attention. "Avant d’entrer, j’ai une question à te poser." Le silence du sportif l’enjoint à continuer. Il est curieux. "Tu te rappelles de cette chose pour laquelle tu m’as dit ne pas être désolé ?" Aussitôt, le sourire de Rhett s’agrandit. Il n’a peut-être pas une excellente mémoire mais il se souvient pourtant très bien de ce moment auquel elle fait éhontément référence, sans que cela ne lui déplaise. “Hmm, non. Sans doute pas. Ça ne devait pas être important.” Il use et abuse du ton surjoué du mensonge, ses sourcils bien trop arqués pour qu’il ne soit pas en train de lui mentir et surtout de lui montrer - il ne prendrait pas le risque qu’elle la prenne au sérieux. Son cœur s’emballe doucement, sa tête se rapproche naturellement de la sienne par la même occasion. Il n’y réfléchit pas, c’est seulement de cette façon là que les choses sont supposées se passer ; n’est-ce pas ? "Tu crois que…" De nouveaux bruits se font entendre, cependant pas assez proches pour qu’il daigne déloger ses yeux des siens. Pour Evelyn, c’est cependant bien assez pour la persuader à ouvrir la porte et les laisser s’engouffrer à l’intérieur, sans que Rhett n’y voit bien sûr le moindre inconvénient. "Entre, avant qu’on vienne nous chercher." La porte claquant est le dernier son leur parvenant de l’extérieur. Désormais, il est plutôt certain qu’ils ne risquent plus d’être dérangés, en témoigne son envie de reprendre la conversation là où ils l’ont, une fois de plus, bien trop vite avortée. “J’aimerais te dire que ça me rappelle mes années universitaires mais ça me rappelle surtout n’importe quelle série pour ado. Avec des ados.” Parce qu’il n’a jamais flirté avec Amanda la fille du directeur, par exemple - surtout parce que sa Amanda à lui s’appelait bien plus John ou Jonas, il ne sait plus trop. Dans tous les cas, ce n’est en rien un prénom qui l’intéressait. Peu importe, il préfère encore rire de la situation plutôt que de l’aborder sur n’importe quel autre angle, bien trop conscient de la réalité des choses et de leur fuite face à tout ce qui pourrait représenter un problème ou un quelconque retour à la réalité, de près ou de loin.
Alors, il rembobine. Il retrouve sa place près d’elle, son sourire aussi. Il ne pense pas un seul instant à tout ce qui l’entoure, ce qui relève du miracle ou d’une infamie, au choix. “Je crois que notre discussion avait quelque chose à voir avec ça.” Sa phrase reste en suspens alors qu’il embrasse son front, sa tempe juste ensuite. “Ou peut-être ça.” Il sourit un peu plus encore, dépose cette fois-ci ses lèvres dans contre son épaule, plus délicatement que jamais pour ne pas risquer de raviver la douleur. Ce même baiser bascule finalement contre son cou, proche de l’endroit où sa main s’enroule juste ensuite. “Je crois que je sais.” Il finit par avouer, n’ayant lui-même déjà plus envie de jouer à ce jeu-là, s’en rendant d’autant plus compte au moment où il finit par retrouver ses lèvres et uniquement ses lèvres, dans un baiser bien plus appuyé qu’il n’avait jusque là eu l’audace de partager avec elle. “Tu es vraiment spéciale, Evie.” Son baiser trouve une pause après quelques secondes, sans qu’il n’ait pour autant la moindre envie de se reculer d’elle, son visage encore tout près du sien. “Parce qu’il t’a fallu quelques mois à peine pour avoir plus d’importance à mes yeux que le trésor d’un immense joueur.” Et s’il ne veut pas citer le nom de son père par crainte de ne pas en avoir le droit, ici, et dans un tel contexte, il ne fait pourtant aucun doute sur la personne dont il est en train de parler. Il jure qu’il s’intéressera plus tard à toutes ses coupes, ses trophées, ses médailles, ses maillots en tout genre. Simplement, il ne sait pas quand exactement et, pour être honnête, il s’en moque bien, surtout alors qu’il l’embrasse déjà à nouveau. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 30 Juin 2022 - 10:18 | |
| Elle l’avait entendue des centaines de fois, l’histoire du petit garçon à canaliser, qui finissait par faire une vocation de la méthode que ses parents avaient choisi pour les aider à éduquer convenablement leur rejeton. En réalité, elle était passée par là, sauf que le sport avait rapidement été exclu de la liste des solutions envisageables pour elle et que sa créativité l’avait menée jusqu’au dessin. Elle aurait pu balayer le récit de Rhett d’un geste de la main, lui dire qu’effectivement, elle avait déjà entendu tout ça, simplement son attention sembla au contraire se marquer davantage quand il présenta les choses sans détour, lui répondant avec le pragmatisme qui le caractérisait à ses yeux. Elle eut un sourire "J’ai du mal à t’imaginer en enfant turbulent. Tu me donnes toujours l’impression d’être si calme et maître de toi-même." Une interjection qui se rembrunit légèrement, lui faisait momentanément perdre son sourire quand il étendit ses propos et qu’elle lui dit, la tête tournée vers lui "Pas seulement. Je ne t’ai jamais vu jouer, mais je sais comment fonctionne le milieu. Sans talent, tu ne serais pas allé bien loin." Elle avait bon dos la chance pour les modestes, et sans nul doute qu’elle pouvait le placer dans cette catégorie désormais, le jeune homme. Ça le rendait plus attachant encore, lui qui semblait pourtant transpirer la confiance en lui mettait sa carrière sur le compte des astres correctement alignées, si on lui avait dit ça le soir où elle l’avait rencontré, elle ne l’aurait pas cru. Et définitivement, Evie n’y croyait pas. Peut-être parce qu’elle était aussi pragmatique qu’il semblait l’être, et que du genre à encourager son prochain, elle avait pris l’habitude d’ouvrir les yeux à ceux qui minimisaient leur habilité. Rhett n’avait sûrement pas besoin d’elle pour ça, il devait être bien entouré, mais peut-être que l’objectivité leur manquait pour lui exposer leur admiration quand de son côté, elle pouvait user d’un peu de neutralité pour gentiment le pousser à admettre que la chance n’y était pas pour grand-chose, qu’il était fait pour ça malgré tout ce que ça voulait dire, malgré tous les risques qu’il prenait et qui lui traversèrent vaguement l’esprit quand elle posa son regard sur lui, une fois qu’ils rejoignirent l’entrée de la pièce tant convoitée. Son objectivité perdit quelques points, elle l’admettrait sans mal quand elle s’attarda sur les lignes anguleuses de son visage, encore plus quand il s’approcha pour pencher la tête vers la sienne alors qu’elle tachait de lui remettre en mémoire la manière dont les choses s’étaient terminées l’autre fois. Elle ne sut dire s’il jouait la malice ou l’indifférence, seulement ça la fit sourire de plus belle, et lui dire doucement, le nez froncé, toujours, pour appuyer l’accent hybride qui la rendait reconnaissable "On m’avait dit que les joueurs de rugby perdaient quelques points de mémoire à force de tomber sur la tête, tu devrais penser à consulter." Et c’était une première, qu’elle puisse tourner son drame personnel en une boutade qui lui donna étonnamment de l’assurance, lui faisant relever un peu la tête, la main tendue pour venir tâter la température de son front tandis que son nez termina par toucher le sien avant que la présence d’un nouvel intrus la fasse agir plus vite, et battre en retraite, se décollant du battant de la porte et éconduisant de force le jeune homme pour préserver ce qu’il y avait juste là, entre eux, et qu’elle ne voulait partager avec personne de trop curieux ; un rire fila quand elle entendit ce qu’il lui dit juste avant d’entrer. Evie lui répondit sur le même ton qu’il avait employé "J’ai souvent la sensation de redevenir une ado quand je viens ici." Au moins, ils étaient raccords. Et elle n’exagérait pas vraiment dans le fond, même si ce qui lui venait à l’esprit maintenant n’entrait pas tellement dans ses occupations de l’époque, quand elle venait se réfugier entre les murs de cette maison ; la sensation qu’elle sentait grouiller dans son ventre ressemblait pourtant à des émois qu’elle n’avait pas ressenti depuis cette période. Elle qui avait tendance à ne pas aimer les retours en arrière, l’impression était assez étourdissante pour qu’elle se laisser une légère marge, et qu’elle se laisse prendre au jeu qu’elle avait elle-même initié, et qui la rendit extatique quand elle prit conscience que ça y était peut-être, qu’elle obtiendrait ce quelque chose qu’elle avait manqué cette fois-là, quand il avait posé ses lèvres sur les siennes, mais qu’elle n’avait pas pu lui rendre son intention, trop meurtrie dans sa chair pour ne pas le redouter.
Il n’y avait pas grand-chose à redouter ici, si ce n’était de se laisser trop aller, ce qu’elle n’était décidément pas très douée pour faire. La porte se referma derrière elle, elle n’en lâcha pas la poignée quand elle se retourna vers Rhett, collant de nouveau son dos contre la porte comme elle le voyait s’approcher, et chercher à disséminer des pistes de cette discussion dont il parlait et qui n’en était définitivement pas une ; elle prit une légère inspiration quand ses lèvres frôlèrent son front, sa tempe "Je crois qu’elle commençait par quelque chose comme ça, oui." murmura-t-elle juste, lâchant la poignée de la porte pour poser sa main sur l’épaule de Rhett au moment où il déposa un baiser sur la sienne avec une délicatesse qu’elle savait induite par les souvenirs de ses blessures, et par la crainte de raviver la douleur. Elle faillit lui dire qu’il pouvait y aller, qu’il n’y avait pas de danger, qu’elle saurait gérer ce genre de douleur, mais la pression de sa main contre son cou, et celle de sa bouche qu’elle sentit remonter jusqu’à la sienne l’instant suivant lui ravit la parole, et l’emmena à suivre le rythme choisit par la jeune homme qu’elle sentait plus proche que jamais. Son dos se décolla doucement du battant de la porte, son corps se pressa tout aussi doucement contre le sien alors que sa main qu’elle avait posé sur son épaule trouva le bas de son visage — qui se recula juste le temps de lui murmurer quelque chose à quoi elle ne répondit pas tout de suite, ses yeux se rouvrant doucement pour prendre la mesure de la sincérité qu’il lui offrit sans détour, et à laquelle elle ajouta un nouveau baiser, ses deux mains glissant sur sa poitrine, avant, d’à son tour, rompre momentanément leur étreinte en basculant la tête pour que ses lèvres se détachent des siennes "C’est le moment où je t’avoue que te faire venir ici, ce n’était qu’un prétexte minable pour continuer cette fameuse discussion. Mais tu sais quoi…" Une morsure presque imperceptible de sa propre lèvre inférieure, et puis elle ajouta en exagérant le murmure qu’elle lui offrit, les yeux dans les yeux "Moi non plus, je ne suis pas désolée pour ça." Mais est-ce que ça ne faisait d’elle quelqu’un d’horrible de profiter de l’admiration du jeune homme pour son père pour obtenir ce dont elle avait envie depuis sa chute ? Elle décida que ce n’était pas le moment pour se poser la question, et elle eut un léger sourire, suivant le mouvement des yeux de Rhett avec les siens, le bout de son nez effleurant la ligne droite de celui du jeune homme pour finir par frôler sa bouche avec la sienne quand elle compléta, toujours plus bas "Ça te rend spécial aussi que je cherche à arrondir les angles pour passer du temps avec toi. Je n’ai jamais été très bonne pour tourner autour du pot." Elle sentit la pression de ses mains s’intensifier comme elle les remontait pour atteindre ses épaules, permettant à ses doigts d’aller trouver sa nuque qu’elle caressa en inclinant la tête pour l’embrasser à nouveau, elle aussi, murmurant dans l’espace qui fût comblé sitôt après "Je suis plutôt directe d’habitude." C’était peut-être le seul travers de petite-fille riche qu’elle avait gardé ; savoir ce qu’elle voulait, quand elle le voulait… et à ce moment-là, ce n’était rien d’autre que partager ce moment avec lui sans se poser de questions, sans craindre de laisser la pulsion qu’elle sentait prendre de l’ampleur à l’intérieur d’elle prendre le contrôle.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 5 Juil 2022 - 13:09 | |
| Le temps semble s’éterniser dans ce couloir, à jouer au jeu du chat et de la souris sans que Rhett soit pourtant certain de pouvoir se considérer comme le chat de cette histoire. Après tout, c’est Evie qui a tout organisé, c’est Evie qui l’a donné en pâture aux photographes (pour son plus grand plaisir), c’est Evie qui l’a attiré jusqu’ici et c’est Evie qui le mène par le bout du nez en lui rappelant l’omniprésence de sa légende de père entre ces murs. Rien dont il ne se plaigne, en somme, pas même capable de demander à prendre les rennes de cette journée, la sensation de se laisser porter restant largement agréable avec la jeune femme. "J’ai du mal à t’imaginer en enfant turbulent. Tu me donnes toujours l’impression d’être si calme et maître de toi-même." Il ne peut s’empêcher d’en rire, sans pour autant se moquer. Après tout, elle ne le connaît pas depuis longtemps et certainement pas depuis l’enfance ou même l’adolescence ; elle ne peut pas le deviner. “Quand je suis pas un sacré connard, je suis très civilisé, oui.” Il se contente donc de répondre dans un sourire, ne jugeant pas nécessaire d’étendre la discussion maintenant, quand bien même il ne ferme pas la porte à cette dernière. Ils y reviendront sans doute plus tard, ou peut-être pas, qu’importe. "On m’avait dit que les joueurs de rugby perdaient quelques points de mémoire à force de tomber sur la tête, tu devrais penser à consulter." Ce qui n’est qu’une blague a pourtant un fond de vérité qu’il refuse de soulever, se contentant d’observer les traits de son visage qu’elle relève lorsqu’elle sourit. Il la sent relaxée, fait rare depuis qu’ils sont arrivés dans cette demeure et la preuve en est: tout n’est que de courte durée, lorsque la main qu’elle avait posé contre son front retombe bien vite le long de son corps sous la mesure de la cadence de pas d’un inconnu. D’un commun accord, ils font chacun un pas docile en arrière, bien trop conscients de leur situation.
Lorsqu’ils franchissent le seuil de la lourde porte, l’ambiance change rapidement du tout au tout. Les baisers de l’australien prennent en force, en assurance aussi, alors qu’il dérive rapidement de sa chair découverte pour invariablement retrouver ses lèvres, non sans oser une touche d’humour de temps à autre. Maintenant qu’ils sont à l'abri des regards, ils ont tout leur temps. Le silence se fait uniquement lorsqu’elle se rapproche de lui dans un élan naturel et qu’il ne pense pas un seul instant à la repousser, n’ayant aucune raison de vouloir repousser le contact de ses mains contre son dos, et surtout pas de ses lèvres contre les siennes. "C’est le moment où je t’avoue que te faire venir ici, ce n’était qu’un prétexte minable pour continuer cette fameuse discussion. Mais tu sais quoi… Moi non plus, je ne suis pas désolée pour ça." Il garde ses yeux plongés dans les siens, amusé par sa répartie autant que toujours plus intrigué par la personne qu’elle représente, faite de tous ces paradoxes qu’il découvre à peine. “Je me sens vraiment, vraiment très utilisé, là.” Il nargue, s’amuse, feint la déception dans un sourire bien trop grand pour suivre la comédie. S’il ne se serait pas attendu à une telle version des faits de la part d’Evelyn, sans doute pour ne pas être déçu lui-même, il n’a pourtant aucune raison d’en être déçu et bien au contraire. Preuve en est, il ne rechigne pas à retrouver ses lèvres lorsqu’elle les rapproche des siennes dans un mouvement fluide, naturel. "Ça te rend spécial aussi que je cherche à arrondir les angles pour passer du temps avec toi. Je n’ai jamais été très bonne pour tourner autour du pot." Ses mains remontent le long de ses épaules pour trouver sa nuque et l’embrasser à nouveau, plus ardemment cette fois, laissant Rhett analyser ces paroles comme bon lui semble, entre rationalité et aucune rationalité. Rien qui ne l’empêche de répondre à son baiser, pourtant. Rien qui n’empêche non plus ses mains de vaquer chacune à ses occupations, l’une contre sa hanche, l’autre occupée à jouer sur la bretelle de sa robe sans tirer dessus pour autant - il n’est certes pas très délicat, mais pas complètement stupide pour autant. "Je suis plutôt directe d’habitude." - “Je pense que tu le deviens petit à petit, là, non ?" Et encore une fois, ce n'est en rien quelque chose pour déranger Rhett, bien au contraire, surtout alors qu'il pense être sur la même longueur d'onde qu'elle sur le sujet des non dits. Ou des sous-entendus très largement entendus, justement. "Pour que ce soit clair, t'as pas besoin d'arrondir les angles." Parce que tout ce qu'il veut en retour depuis qu'il l'a rencontrée, c'est aussi de passer du temps avec elle. Son sourire est rassurant, sans doute un peu chargé d'émotion aussi - et pour une fois, cela n'a absolument rien à voir avec la réserve des trophées et autres reliques de son père. "Mais laisse moi le faire juste une dernière fois en te demandant si je fais pas fausse route en faisant ça." Ses doigts cessent de rouler autour de la bretelle de sa robe pour simplement la faire tomber contre son bras, sans que cela n'implique rien de plus pour l'instant, le reste se voulant pourtant largement sous-entendu, quand bien même Rhett attende encore un ultime accord de sa part pour redevenir l'homme qu'il est réellement, très peu affecté par des craintes du quotidien. Il ne lui demandera pas pourquoi elle lui tient de telles paroles dans cet endroit bien précis, tout comme il demandera encore moins s'ils ne sont pas (elle, surtout) attendus ailleurs pour une raison ou une autre - oh, peut-être parce qu'elle l'est l'une des protagonistes principales de toute cette journée. Il ne demandera pas non plus si embrasser le coin de son épaule désormais dénudé est une bonne idée ou non, puisque ce n'est là que l'éternel continuité de leur discussion, après tout. Ce qu'il se risquera sans doute à demander, encore, c'est si elle souhaite retrouver son appartement ce soir, éternellement bien trop impliqué émotionnellement. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 9 Juil 2022 - 9:39 | |
| "Tu peux partir si tu veux, je comprendrais, et j’accepterais la défaite." N’était-ce pas elle qui avait prétendu ne pas être bonne à ce jeu-là ? Elle avait étrangement l’impression d’en être la maîtresse à ce moment-là, et c’était grisant quelque part, autant que c’était troublant pour elle de prendre autant de plaisir à abattre ses cartes sans prendre le temps d’y réfléchir davantage, portée par l’énergie du jeune homme, par la délicatesse qui escortait le moindre de ses mouvements à son encontre. C’était l’intimité de la pièce dans laquelle ils s’étaient retirés qui voulait ça, c’était le fait que la porte soit protégée d’un digicode surtout ; à croire que ses expériences passées la contraignait à la réserve quand il s’agissait de ce genre de choses. Pour vivre heureux, vivons cachés, c’était un proverbe qui lui parlait depuis des années. Ça la rassurait, malgré la sensation d’imprévisible qui pesait sur tout ça, de pouvoir garder pour elle ce qui semblait prendre forme juste ici tandis qu’ils partageaient baisers et effleurements sans véritablement se soucier de qui rentrerait ou non, de qui jugerait ou non, de qui relayerait la rumeur ou non. Ce n’était peut-être pas très conscient, mais c’était pour cette raison qu’elle l’avait emmené ici au fond, encore que toutes les fustigations mériteraient de lui retomber sur le coin de la figure quand elle faisait de ce mausolée dédié à son père un spot où elle pouvait avoir la paix pour contempler ses éventualités — celle qui lui prenait tout son temps maintenant, c’était de répondre avec autant d’intention aux baisers de Rhett, ce qui émanait de lui s’assimilant à ce qu’elle ressentait en même temps, plus que consciente de la pression de sa main posée sur sa hanche et du va-et-vient de ses doigts contre la bretelle de sa robe. Elle retint un léger soupir qui finit par lui échapper sous la forme d’un léger rire que la réponse du jeune homme provoqua "Quand je ne suis pas très civilisée, je peux être cette femme-là, oui." Une répartie qu’elle lui emprunta en la détournant un peu et qui perdura assez pour qu’elle se connecte à ce que signifiait sur la forme tout ce qui déroulait maintenant, et de la portée de ce qu’il provoquait en elle quand il la regardait d’aussi près, son corps assez proche du sien pour qu’elle sache qu’elle en voulait plus, sans aucun doute.
Alors, ses propres mains vaquant à leurs occupations respectives, elle les fit changer de trajectoire ; l’une pour trouver la main que Rhett avait posé sur sa hanche, sentant peser la pression de sa paume tout contre, et voulant la lui faire raffermir en glissant ses doigts entre les siens pour mieux faire dériver le chemin qu’elle avait prise naturellement, sa main finissant par combler le creux de ses reins qui se cambrèrent sans qu’elle n’y songe vraiment ; l’autre s’agrippa doucement à la boutonnière de sa chemise sans qu’elle ne réponde à la petite voix qui lui soufflait que le moment était idéal pour tricoter autour de la nacre qu’elle voyait briller sous l’éclairage tamisé de la pièce. Elle n’en fit rien cependant, se raisonnant à la dernière minute en ménageant ce qu’elle ressentait sur l’instant, sa bouche retrouvant celle de Rhett dans la seconde où explicitement, il l’encouragea à ne pas se montrer délicate, à garder ses travers de petite-fille mal élevée quand elle était confrontée à ce genre de sollicitations ; et ça ne lui arrivait pas souvent finalement, elle faisait peur Evelyn, avec son nom et sa réputation, son business et son caractère. Elle souffrait d’une considération amoindrie par les on-dit, étant devenue une chimère qui ne rendait pas justice à la femme qu’elle était vraiment. Elle savait que ses nièces et neveux l’appelaient La Licorne, elle savait aussi que c’était plus simple de faire d’elle une ingrate que de comprendre qu’elle souffrait en silence depuis trop longtemps. Le silence induit par la tension qui se marqua pour de bon lui fit prendre conscience de ce qui s’échappa d’elle quand Rhett fit glisser la bretelle de sa robe pour venir y déposer ses lèvres ; un soupir qu’elle essaya de rendre plus discret alors qu’elle ne le contrariait pas sur la route à prendre, délaissant l’étreinte de leurs mains toujours posées sur sa hanche pour lever la sienne à hauteur de la nuque du jeune homme pour superviser la remontée de sa bouche jusque dans son cou ; et sa main qu’elle avait de libre, toujours agrippée à la boutonnière de sa chemise marqua la friction répétée contre sa poitrine comme, tacitement, elle lui faisait comprendre qu’il ne faisait pas erreur sur la route à engager, non, inclinant doucement la tête pour qu’il y laisse définitivement sa trace, quand elle l’obligea à relever la tête après un instant, enlaçant toujours sa nuque qu’elle sentait tiède sous ses doigts. Inutilement, elle murmura près de son visage, son nez proche du sien "Reste cette nuit." Elle s’entendit articuler non sans déplorer les accents de supplications qu’elle décela quand sa voix était entrecoupées par une respiration contenue. Son regard retrouva le sien, ses talons se levèrent pour combler les centimètres que ses chaussures n’avaient pas réussies à lui donner pour mieux laisser les sous-entendus à la merci du jeune homme, une main sur sa nuque, l’autre continuant son mouvement sur sa poitrine alors qu’elle se retenait toujours de défaire les boutons de sa chemise "Tout le monde partira après la fête, la maison redeviendra vide. Ce n’est pas prévu que ma mère reste, je serai de nouveau seule et je te l’ai dit, c’est plutôt tranquille ici." lui fit-elle savoir toujours tout bas, marquant son avantage en déposant un bref baiser sur ses lèvres, puis un deuxième, puis un troisième, et enfin un quatrième ; un pour souligner chaque mot qu’elle utilisa quand elle ajouta dans la continuité "Personne ne nous dérangera." Bon, elle se fustigerait plus tard pour remettre l’imploration en route quand elle répéta encore plus bas, sa main posée sur la poitrine du jeune homme remontant doucement pour s’arrêter juste à la base de son cou qu’elle sentait pulser sous ses doigts "Reste cette nuit."
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 13 Juil 2022 - 2:09 | |
| L’absence de contre-indication de la part d’Evelyn ainsi que la douce passion qu’elle impose en guidant les gestes de Rhett tendent tous à prouver qu’il prend effectivement le bon chemin, n’ayant pas eu une interprétation erronée de leur détour dans cette pièce à l’abri de tous regards, jugements, et conséquences. Ce qui se passera ici restera ici et il s’appliquera à dire à Evie que son rouge à lèvre n’est déjà plus si parfait, le moment venu. Elle lui dira qu’elle a trop joué avec sa cravate pour que cette dernière soit encore parfaitement nouée, aussi, et ce sont autant de problèmes qu’il réserve à plus tard. Trop occupé à embrasser son cou et chaque grain de peau alentour, c’est sans doute avec lui-même qu’il joue le plus à ainsi repousser ce qui semble désormais inévitable, bien que sa morale et son instinct de préservation lui hurlent qu’il a là une mauvaise idée. Les soupirs silencieux de la jeune femme se confondent avec les siens, au centre d’une pièce plus muette encore.
Sous la pression de ses doigts, il relève la tête en sa direction, soudainement incapable de la moindre notion du temps écoulé. Ici, au moins, personne ne pourrait les y chercher. "Reste cette nuit." La demande le surprend, sans doute déjà un peu trop habitué à ce qu’il soit le seul à sempiternellement en faire la demande sans jamais s’en lasser, sans jamais regretter non plus. Les occasions se comptent sur le doigt d’une main mais il s’imaginait déjà avoir à les compter à une plus large échelle sans que cela ne le dérange, sans doute bien habitué à être le seul à espérer davantage de ses relations. L’une de ses mains lui réchauffe la nuque, l’autre flirte dangereusement avec les pans de sa chemise et ses boutons autour desquels elle tourne sans un mot. Rhett reste muet sans aucune raison, un peu trop occupé à observer les traits de son visage, plus près que jamais. "Tout le monde partira après la fête, la maison redeviendra vide. Ce n’est pas prévu que ma mère reste, je serai de nouveau seule et je te l’ai dit, c’est plutôt tranquille ici." Chaque mot se veut agrémenté de son baiser allant avec, habitude nouvelle que l’australien apprécie de façon plutôt évidente, n’ayant à son tour pas le moindre mouvement de recul et bien au contraire. Maintenant au moins, il a une excuse pour expliquer son mutisme. "Personne ne nous dérangera." Déranger à quel sujet, Evie ? serait une question qu’il aurait posé s’il avait recouvert la parole, le ton amusé, un sourcil levé, et ses lèvres toujours à même de trouver le chemin jusqu’aux siennes. "Reste cette nuit." Echo à ses premières paroles, il semble enfin comprendre l’importance de cette demande, et pas seulement parce qu’elle la partage avec lui pour la première fois. “Je reste, je reste.” Il répond par deux fois, pour chasser le moindre doute, comme si une telle chose pouvait bien exister. Son regard quitte péniblement le sien parce qu’il embrasse déjà sa peau à nouveau, peiné de ne pouvoir choisir qu’un seul endroit à la fois, trouvant cette fois-ci l’orée de sa poitrine dans un de ses premiers choix. Les paroles d’Evie lui restent à l’esprit et il ne peut (ni ne veut) les nier. “On va finir par te chercher.” L’ancien sportif souffle, bien malgré lui, retrouvant ses lèvres avec un terrible goût d’adieu. Il passe pourtant une main contre ses cheveux, comme pour la rassurer sur ses intentions - comme si elle en avait besoin. “Je reste cette nuit.” Cette nuit, ils auront tout le temps. Cette nuit, il n’y aura qu’eux et surtout, cette nuit, il sera assuré qu’elle ne risque pas de regretter la moindre de ses actions à cause de ce qu’ils s’apprêtent à faire, là, ici. “Je joue pas souvent le rôle du raisonnable, mais sache que je pars pas, ok ?” Il souligne ce qui lui semble être nécessaire, entre son envie qui lui hurle plutôt de continuer ce qu’ils ont entamé et son besoin de la rassurer et surtout de lui assurer sa présence, pour ce soir et pour tous ceux où elle acceptera encore sa présence, avant de juger qu’il est un peu trop encombrant. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 20 Juil 2022 - 10:20 | |
| D’ordinaire, elle se haïrait d’user du ton qu’elle s’entendit employer pour inviter Rhett à rester. Elle ne s’abandonnait pas souvent, Evelyn, elle ne l’avait jamais nié comme ça faisait partie intégrante de la femme qu’elle était devenue, à vouloir tout contrôler sans pour autant être autoritaire, tout juste effrayée par l’impondérable, celui qui lui avait ravi une vie différente de celle qu’elle menait aujourd’hui. Quand elle le faisait, c’était sous ses conditions, et elle avait beau en chercher quelques-unes sur le moment, elle se rendit compte qu’elle n’en avait pas même une seule à négocier avec Rhett qui répondit à sa demande par la positive. Ses lèvres s’étirèrent contre les siennes, un sourire difficile à contenir même si elle était occupée à autre chose, à profiter de l’instant. Elle les étira plus fort quand il battit en retraite pour laisser sa marque à la bordure de son décolleté, ne lui laissant pas le temps de préparer la succession de ce qu’il se passa sur soudain en dehors d’avoir glané la certitude que ce n’était pas terminé, qu’ils auraient l’occasion de reprendre les choses là où ils les laisseraient bientôt parce que c’était comme ça que les adultes faisaient ; des concessions à tout bout de champs, à vaciller entre la raison et l’impulsion pour se donner bonne conscience. Elle releva la tête quand il posa ses mains sur ses cheveux pour lui assurer de nouveau qu’il restait, et le mouvement de tête qu’elle lui adressa en se penchant pour l’embrasser une dernière fois fût aussi délicat que la manière dont elle rompit leur baiser pour lui murmurer de nouveau, le nez plissé en haut, tandis que ses yeux vacillaient sur un coin de la pièce, en haut à droite "Tu sais que je suis à peu près sûre qu’il y a des caméras ici." Ce n’était qu’une blague, le coin qu’elle observa n’étant orné que d’une moulure élégante, mais ça la fit rire contre les lèvres de Rhett avant qu’elle ne recule pour de bon, lâchant prise de plusieurs façons, toutes aussi douces que la caresse qu’elle lui donna à chaque main récupérée pour venir replacer l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, lisser le tissu satiné de sa robe, sa respiration profonde faisant remonter sa poitrine pendant qu’elle faisait le point sur ce qui l’animait.
Il avait raison, on finirait par la chercher — par les chercher parce qu’elle n’était pas idiote, et qu’elle pouvait déjà se figurer ce qu’il se disait en bas, dans la mêlée, leur passage devant l’objectif des photographes étant un hors-d’œuvre sur lequel aucun des convives ne seraient assez sot pour ne pas se jeter, tous aussi gloutons que leur permettait leur richesse, jamais suffisante pour les repaître. De nouveau, elle accorda un regard à Rhett, et le bout de sa langue vint balayer sa rangée de dents du haut pour éviter de sourire trop fort quand elle se rendit compte d’une chose qui la fit s’approcher de lui de nouveau, ses doigts trouvant déjà son visage "Tu as du rouge à lèvres sur le visage, Garrett." Et si elle s’apprêtait à le lui enlever avec le pouce, le reste de son rouge à lèvres sur sa bouche, elle n’en eut pas le temps, entendant les notes du digicode s’activer de l’autre côté de la porte, et cette dernière s’ouvrir à l’instant même où elle se décala du jeune homme pour se placer à côté de lui et affronter le regard de sa sœur aînée qui se stoppa pour observer le tableau qu’elle avait sous les yeux. Ça n’arrangerait rien entre elle et Ester, c’était une certitude qu’Evie eut tôt fait de vouloir amoindrir au moins un peu en lui disant, pleine de conviction, et donc surjouant sans doute un peu "Il voulait voir les trophées de papa, la place sera libre dans quelques minutes." Dans sa bouche, ça sonnait comme une justification de dernière minute, d’autant qu’elle suivit le regard sombre de sa sœur qui se posa sur le visage de Rhett, marqué par son rouge à lèvres, et celui de cette dernière dont la bouche était aussi pâle que le teint d’Ester quand, marquant sa colère d’un talon planté dans le sol, elle lui souffla en plissant les paupières "Je pensais que ça s’arrangerait avec le temps, mais tu es vraiment la pire d’entre nous." Qu’importait ce qu’elle était venue faire ici, Ester tourna aussi vite les talons pour laisser Evie et Rhett méditer sur cette sentence — qui eut l’air de ne pas toucher tant que ça la jeune femme, puisqu’elle éclata de rire en entendant ses talons s’éloigner sur la moquette luxueuse de l’étage, son nez se fronçant et ses yeux se fermant très brièvement quand elle tourna la tête vers Rhett pour lui dire "Si tu avais encore plus besoin de remettre un pied dans l’adolescence, c’est chose faite. Viens-là, que je t’efface ça avant d’y retourner." lui fit-elle, toujours en riant, retrouvant son sérieux graduellement, mais ne quittant pas son sourire quand elle s’attela à cette tache fort commode, lui offrant quelques minutes supplémentaires dans cet espace qu’ils occupaient tous les deux, proches l’une de l’autre ; la porte restée ouverte la rendit un peu moins à l’aise, cependant elle s’appliqua, finissant par lui dire doucement "Je suis désolée pour ça — ma sœur, pas pour le rouge à lèvres."
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (everhett) filled the pool with champagne and swam with the big names |
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