| Ne m’attend ce soir, je sors avec des amis après mon service. Promis je ne prendrais pas le volant si j’ai bu, et promis je ferai attention ! Je rentre pas trop tard ! | Elle a vingt quatre ans, presque vingt cinq pourtant elle se sent obligée de rendre des comptes à sa soeur. Pas que ça ne l’agace pas, Meryl déteste toujours autant être considérée comme une enfant alors qu’elle est censée être une adulte responsable, mais elle a du mal à grandir Meryl... et c’est pas faute d’avoir essayé pourtant, alors elle l’avoue retrouver sa mère de substitution lui a fait un bien fou au moral, même si elle lève toujours les yeux au ciel quand elle se montre trop maternelle et qu’elle la réprimande comme une gamine de quinze ans ! C’est plus fort qu’elle, Meryl ne peut s’empêcher de la défier un peu juste pour le plaisir de la rendre chèvre ! Chassez le naturel et il revient au galop.
La soirée s’éternise au point que lorsqu’elle regarde l’heure sur son téléphone, il est déjà quelque chose comme quatre heures du matin. Elle songe à rentrer, appeler un uber pour regagner Bayside, mais pour être franche, elle n’a pas la moindre envie de devoir marcher sur des oeufs pour pas réveiller la villa. Avec un peu de chance, Gabrielle ne remarquerait même pas qu’elle avait découché et puis dans le pire des cas, elle n’aurait qu’à écouter le sermon qu’elle avait déjà entendu maintes et maintes fois au cours de sa courte existence. Elle est surprise la blonde, pas un message, ni même un appel en absence... A croire que la brune faisait du zèle ce soir ! Un peu éméchée, les pieds en compotes, on lui avait proposé de squatter le canapé, ce qu’elle avait fait sans se poser de question. Épuisée qu’elle était d’avoir enchaîné son service et la petite fête improvisée. De toute façon, elle aurait toute la journée pour rattraper ses heures de sommeil, elle n’était pas de service demain alors ça la faisait un peu déculpabiliser d’avoir forcé sur l’alcool. Meryl le regrette aux premières lueurs du jour quand le soleil vient taper sur ses paupières. Personne n’a songé à fermer les volets ou ne serait-ce que tirer les rideaux, alors elle grimace en se redressant. Elle n’a pas la gueule de bois, mais clairement elle a connu des réveils plus agréables. L’appartement est encore endormi quand elle décide de regagner la villa. Marcher lui ferait du bien, alors elle demande au Uber de la déposer quelques rues plus haut. Elle gagne la plage, en profite pour aller mettre ses pieds dans l’eau alors que le vent vient balayer ses cheveux. Meryl prend son temps, elle n’a pas envie de croiser sa soeur, alors elle traîne encore un peu avant d’être certaine que l’avocate est partie au travail.
Une fois la porte poussée, l’américaine vient balancer ses chaussures négligemment dans l’entrée. Son sac à main posé sur le premier meuble qui passe, elle baille bruyamment, les yeux sûrement encore marqués par la fatigue, elle s’avance vers la cuisine son estomac criant famine depuis une bonne demi-heure. C’est ce qui est pratique quand on vit avec au moins une adulte : le frigo et ses délices ! Elle stoppe sa progression en remarquant l’homme déjà présent. Mains qui reboutonnent sa chemise avant de finalement se saisir d’une pomme dans le panier de fruits... Surprise, la blonde le regarde un instant interdite. « Tiens, tiens, tiens... voilà donc la raison du silence de Gabrielle... » Elle sourit la blonde, amusée par la situation qui se profile... Elle imagine déjà Gaby rougir et lui sortir des excuses bidons et ça la fait mourir de rire intérieurement ! « Tu comptais disparaître une fois les méfaits accomplis ?! Ni vu ni connu !? Je suis rentrée trop tôt peut-être ?! » La petite blonde vient s’appuyer dans l’encadrement de la porte sans trop s’approcher. Faut dire que ça fait des années qu’elle ne l’a pas vu Channing. « J’imagine que Gabrielle ne t’a pas dit que j’étais ici... Vous étiez sûrement trop occupés à faire un monopoly ! » Elle bat des cils tout en le fixant la jolie blonde, bien trop ravie de la situation, même si elle ignore où ils en sont depuis le temps.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Ils passent de plus en plus de temps ensemble. Pour son plus grand plaisir et sa plus grande crainte, les deux sentiments se chamaillant la vedette à tour de rôle. Ils se retrouvent régulièrement après leurs journées de travail, chez elle ou chez lui, s'accordent une soirée qui prend fin au petit matin ou en début d'après-midi selon leurs emplois du temps, puis retournent à leurs quotidiens. Rien de bien extravagant, pas de sorties ailleurs que sur la plage, mais ils n'en ont en réalité pas besoin quand leur présence suffit l'un à l'autre. Ce sont des moments simples, comme si une routine cherchait sa place, de la même façon qu'elle l'avait déjà trouvée en Californie. et cela lui plaît, même si aucun mot n'a été posé sur le jeu auquel ils se prêtent ces dernières semaines. Sur la relation qu'ils entretiennent, celle ayant été nommée très simplement comme occasionnelle et charnelle au début de l'année. Mais l'est-elle ? l'a-t-elle, plus simplement, déjà été un jour ?
Lorsque l'héritier bat mollement des paupières, Gabrielle est penchée vers lui pour embrasser sa tempe. Un sourire se dessine sur ses lèvres au contact doux qui le tire des bras de Morphée, et lorsque la demoiselle se redresse, même si sa vue est encore troublée par le sommeil, il constate qu'elle est habillée. et pourquoi porte-t-elle des vêtements ? Il fronce doucement les sourcils alors que le visage de l'avocate s'amuse, et immédiatement son regard se porte sur l'horloge au mur. Il est neuf heures, et Gabrielle lui annonce devoir partir pour le cabinet tout en l'autorisant à trainer un peu au lit. « Tu aurais dû me réveiller... passe une bonne journée. » sont les mots qu'il prononce en s'étirant, la maîtresse des lieux disparaissant dans un rire avant que la villa ne se plonge dans le calme. et qu'il se rendorme quelques dizaines de minutes, avant de rouvrir les yeux dans un sursaut et de bondir hors du lit pour ne pas, à ce rythme, y être encore quand la brune va rentrer ce soir. Son premier rendez-vous de la journée est prévu vers treize heures, ce qui lui laisse malgré tout une marge non négligeable pour se réveiller, rentrer chez lui et partir pour Spring Hill. Alors Channing se lève, se rhabille après avoir retrouver ses vêtements et prend la direction de la cuisine d'un pas léger. La brune lui fait confiance, assez pour le laisser vaquer chez elle, mais cela n'a finalement rien de trop surprenant quand il lui a lui-même confié un double des clés de sa maison de vacances le mois dernier. Un double probablement caché dans un des tiroirs de sa demeure, et une seconde durant le brun se demande si Gabrielle a l'intention d'y séjourner prochainement. Lui ferait elle savoir, le cas échéant ? Ses doigts s'affairent distraitement sur les boutons de sa chemise qu'il termine de fermer, ses pas le portant vers l'îlot central de la cuisine où sa main se saisit d'une pomme dans une corbeille de fruits. Il fait rebondir le fruit entre ses doigts avant de s'en satisfaire, et s'apprête à le porter à ses lèvres en fouillant de son autre main la poche de son jean à la recherche de ses clés de voiture lorsque son regard en croise un autre. « Tiens, tiens, tiens... voilà donc la raison du silence de Gabrielle... » La vue de la blonde l'interrompt dans ses gestes, lèvres légèrement entrouvertes alors que le fruit s'en approchait. Il connait cette voix, reconnait ce brin de femme un peu plus petit que sa soeur, et ce même s'ils ne se sont pas vus depuis des années. « Meryl ? » lance t'il, surpris de la voir mais encore davantage de ne pas l'avoir entendue entrer. Plusieurs questions se bousculent dans son esprit alors qu'il pensait la plus jeune des Strange en Californie, là où il l'a rencontrée et là ou ils se sont quittés. « Qu'est-ce que... » « Tu comptais disparaître une fois les méfaits accomplis ?! Ni vu ni connu !? Je suis rentrée trop tôt peut-être ?! » Il s'amuse de son comportement, laisse son bras retomber le long de son corps sans reposer son petit déjeuner pour autant. Elle poursuit et lui se contente de sourire sans l'interrompre, la curiosité qui se reflète au travers de ses yeux se faisant évidente alors qu'il a posé un regard doux sur la demoiselle. « J’imagine que Gabrielle ne t’a pas dit que j’étais ici... Vous étiez sûrement trop occupés à faire un monopoly ! »touché. Ses sourcils se froncent brièvement alors qu'il se résout à mordre dans la pomme en échappant un bref rire, haussant les épaules. L'avocate n'a effectivement pas fait mention de sa petite soeur, chose surprenante soit disant passant, mais le Walker devine que le retour de la dernière née doit être récent. et avec tout ce que le couple inavoué subit au fil des semaines, difficile de ne pas passer à côté de certaines choses. « Heureux de te revoir également. » commence t'il en souriant un peu, l'étant sincèrement. Il espère un peu plus de compréhension et moins de méfiance auprès de Meryl qu'il n'en a eu auprès de sa soeur, mais demeure prudent malgré tout. Ils étaient plutôt proches à l'époque de Los Angeles, mais n'ont plus été en contact depuis. « et non, Gabrielle ne m'a pas parlé de ta présence... qu'est-ce que tu fais ici ? » À Brisbane, dans cette maison, les deux l'interrogent. Il semble juger le look de la jeune adulte une seconde, et son sourire se fait un brin moqueur alors qu'il reprend. « Je comptais partir ni vu ni connu comme tu dis, et toi tu comptais rentrer assez tard pour ne pas la croiser. Elle te sermonne quand tu découches ? » lui demande t'il avec un sourire complice, amusé sans s'en cacher.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
S’il y a bien une personne que Meryl redoute dans ce bas monde, c’est Gabrielle... Pas qu’elle lui fait peur, elle n’a jamais craint la brune, non, ce qu’elle redoute c’est d’un jour voir qu’elle l’aura tellement déçue qu’elle se détournera d’elle et la laissera définitivement sur le carreau. C’est sans aucun doute pour cette raison qu’elle fait trainer les choses et qu’elle erre sur la plage en attendant que l’avocate quitte la maison. Elle n’a pas envie d’essuyer un regard désapprobateur ou pire un roulement d’yeux. Le silence de la brune n’est pas forcément rassurant à son sens, mais vu son état de fatigue avancé, la jolie blonde ne s’en soucie pas vraiment. Elle s’attend donc à tomber sur une maison vide de tout habitant quand elle daigne enfin passer la porte, alors imaginez donc sa surprise quand elle tombe nez à nez avec... Channing Walker en train de se rhabiller, prêt à quitter la scène de crime dans le plus grand des calmes ! « Meryl ? Qu'est-ce que...» Eh oui surprise, qu’elle pense en le fixant, il se rappelle d’elle, c’est toujours bon à savoir, après tout ça faisait des années que leurs routes avaient pris des directions différentes. La jeune Strange s’amuse de la situation, balance ses cartes sans le quitter du regard.
« Heureux de te revoir également. » Elle ne répond pas, se contente de sourire sans vraiment savoir quoi répondre à cette allégation, partagée entre l’affection qu’elle avait eu pour lui et la déception qu’elle avait pu éprouver lorsqu’il lui avait dit qu’il quittait les USA. La vérité, c’est qu’elle aussi, elle est contente de le revoir, c’est peut-être pour ça qu’elle sourit et qu’elle ne se renferme pas. Elle est comme ça Meryl, du genre à s’attacher dès lors qu’on lui accorde un peu d’attention et bien souvent elle se brûle les ailes. A croire qu’elle n’apprend jamais de ses erreurs car chaque fois elle se fait avoir. « et non, Gabrielle ne m'a pas parlé de ta présence... qu'est-ce que tu fais ici ? » Elle hausse les épaules à son tour, garde son petit sourire mutin alors qu’elle s’avance vers le frigo pour attraper une bouteille de jus. « Du tourisme... je voulais voir ce que l’Australie avait de si attirant. » Puisque toute ma fratrie a décidé de délocaliser ici, c’est qu’il doit faire bon vivre sous le ciel Austral. « Et... Gaby n’a pas voulu que je dorme sous les ponts alors, elle m’a recueillie sous son toit. » Elle joue les sarcastiques toujours un peu sur la réserve qu’elle est et surtout désireuse de ne pas évoquer les vraies raisons de sa venue. Elle se sert un verre et attrape une boîte de céréales au passage pour grignoter et calmer son estomac, même si elle n'aurait clairement pas craché sur un véritable petit déjeuner. « Je comptais partir ni vu ni connu comme tu dis, et toi tu comptais rentrer assez tard pour ne pas la croiser. Elle te sermonne quand tu découches ? »Touchée Meryl grimace en faisant rouler ses yeux au plafond, sa petite moue bien visible et sûrement risible. Elle vient même claquer la langue avant de plonger sa main dans le paquet. « Ca lui arrive parfois ! Mais j’ai comme le pré-sentiment que cette fois, je vais y échapper. » C’est qu’elle veille sur la blonde l’avocate et ce depuis qu’elle est gamine. « Gabrielle pense encore que j’ai quinze ans... » A raison bien souvent et encore elle ignore la vraie raison de sa fuite, le pourquoi elle est vraiment ici. « Alors comme ça... Gabrielle et toi ?! » Elle sait comment ça s’est terminé la dernière fois qu’il est parti, combien sa sœur en a été affectée. « Ca fait longtemps que vous avez remis ça ? » Avaient-ils seulement arrêté de se tourner autour ?! Meryl ne devrait pas en être surprise, pourtant elle ne peut s’empêcher de craindre de nouvelles blessures pour sa sœur.
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Dernière édition par Meryl Strange le Sam 18 Juin 2022 - 20:01, édité 1 fois
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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Elle a grandi. Elle a mûri, ressemble davantage à une femme et moins à une enfant que la dernière fois qu'il l'a vue, et cela le fait sourire doucement malgré lui. Oh, il sait que Meryl ne tient pas à être considérée comme telle ou infantiliser, mais que voulez-vous ? Elle avait environ vingt ans la dernière fois que leurs chemins se sont croisés, doit à présent approcher le quart de siècle. Évidemment que cela le rend nostalgique et tendre à l'égard de la blonde. « Du tourisme... je voulais voir ce que l’Australie avait de si attirant. » Façon plus ou moins adroite de dire qu'elle a suivi le mouvement, se questionnant sincèrement sur ce que pouvait bien avoir à offrir l'Australie si ses frères, sa soeur ainsi que lui-même venaient y poser valises. Est-ce qu'elle se plaît ici ? Depuis combien de temps est-elle sur le continent ? Pourquoi venir maintenant ? La vérité est que Channing aurait bien des questions à poser à la demoiselle, celle qu'il se plaisait à côtoyer fut un temps. Son sourire rieur, son humour et sa gentillesse avaient toujours plu au grand brun, et s'il était désolé de l'avoir abandonné elle tout comme sa soeur, cela n'avait pour autant pas été de gaieté de coeur. Loin de là. Mais de ce fait, il ne se juge pas en position de réclamer davantage de détails, trop incertain quant à ce que la petite soeur des Strange pense de lui désormais. « Et... Gaby n’a pas voulu que je dorme sous les ponts alors, elle m’a recueillie sous son toit. » Cette remarque l'amuse alors qu'il la suit des yeux tandis qu'elle se saisit d'une bouteille de jus puis d'un paquet de céréales, s'installant pour déjeuner. « Elle ne sait peut-être pas cuisiner, mais elle est gentille. » remarque t'il en la voyant se contenter de céréales, loin de pouvoir espérer trouver des restes dans le frigo. Il pose distraitement sa main sur le plan de travail, un sourire moqueur sur les lèvres, tout en portant la pomme qu'il a toujours dans l'autre à sa bouche. « Ca lui arrive parfois ! Mais j’ai comme le pré-sentiment que cette fois, je vais y échapper. » et cela semble lui apporter satisfaction à la mine qu'elle affiche, piochant fièrement dans les céréales. « Gabrielle pense encore que j’ai quinze ans... » Ses yeux noisettes se reportent sur son fruit pour ne pas appuyer trop longtemps son attention sur la blonde, et il hausse les épaules avant d'avaler sa bouchée. « Un truc de grande soeur, ne sois pas trop dure avec elle. Je suis pareil avec Lexie. » souffle t'il doucement pour prendre la défense de l'avocate, même s'il comprend le ressenti de la jeune américaine. Il croque à nouveau dans sa pomme dans une moue désolée, puis l'écoute poursuivre. « Alors comme ça... Gabrielle et toi ?! » Il la regarde à nouveau, s'interrompant de mâcher sans déglutir pour autant. « Ca fait longtemps que vous avez remis ça ? » Il avale, esquisse un sourire plissé quoiqu'un tantinet mal à l'aise. Il ne sait pas ce qu'ils sont avec Gaby, et ne veut pas commettre la moindre erreur ni le moindre faux espoir - ou frayeur, à Meryl. Alors il se contente d'hausser mollement les épaules, l'air un peu perdu quant à la façon dont répondre. « On se fréquente depuis le début de l'année. » admet il, repensant une seconde à ce fameux nouvel an. Pas que tout ait été simple depuis, ni qu'ils soient ensemble pour autant, mais c'est tout ce qu'il trouve à répondre pour satisfaire la curiosité justifiée de la demoiselle. « On est pas... ensemble pour autant. » précise t'il, peut-être à contre coeur, mais tenant à clarifier la situation au mieux. Il ne veut pas créer de quiproquo malaisant lorsque Meryl parlera probablement de cette entrevue à Gabrielle, qui lui en parlera ensuite. « mais et toi ? Tu as terminé tes études, qu'est-ce que tu deviens ? » relance t'il en espérant s'épargner d'autres questions au sujet de Gabrielle.
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La présence de Channing ici la prend de court, même si dans le fond, elle aurait pu se douter que les braises n’étaient sûrement pas tout à fait consumées entre les deux. L’américaine se contente donc de rester plus ou moins vague quant aux véritables raisons de sa venue en terres australes. Dire qu’elle est venue faire du tourisme est bien plus aisé que d’avouer qu’elle a merdé et qu’elle a le sentiment de s’être perdue en cours de route, ou encore qu’elle se sentait comme un animal qu’on aurait laissé sur le bord d’une route depuis que Gabrielle avait elle aussi quitté le pays. Non ça elle se garde bien de le dire, pas certaine encore de savoir quelle confiance elle peut encore placer en lui. Après tout, il avait fui lui aussi, d’une certaine façon, il avait quitté le navire en brisant le cœur de sa sœur au passage, alors oui elle reste un peu méfiante, jouant la carte de l’ironie et de l’humour pour se protéger. « Elle ne sait peut-être pas cuisiner, mais elle est gentille. » « Elle est pleine de bonnes volontés, un jour elle arrivera à ne pas faire cramer les choses ! » La blonde lui adresse un grand sourire amusé en picorant plus qu’autre chose. Elle sait que d’ici une heure, elle aura de nouveau faim et que cette fois, elle ne se contentera pas de sucre. Elle rêve surtout d’un vrai petit déjeuner, du bacon, des oeufs, peut-être même un peu de fromage pour parfaire le tout... Ciel elle vendrait son âme pour des oeufs brouillés et maintenant qu’elle y pense, son estomac crie famine de façon un peu trop bruyante à son goût la faisant grimacer. « Un truc de grande soeur, ne sois pas trop dure avec elle. Je suis pareil avec Lexie. » A son tour, elle hausse les épaules, faisant mine de lever les yeux au ciel. Ce genre de conversation lui avait un peu manqué, l’américaine avait toujours apprécié Channing, le considérant un peu comme ce frère qui avait manqué à l’appel. La vérité c’est que même si ça l’agace de se voir traitée comme une enfant, la bienveillance et le côté maternant de Gabrielle lui avaient cruellement manqués.
Curieuse, elle ne peut s’empêcher de le questionner sur la raison plus qu’évidente de sa présence ici... et si le revoir lui fait plaisir, elle ne peut éloigner le souvenir d’une Gabrielle anéantie par son départ. Elle a besoin de savoir, de tirer les choses au clair pour être certaine de savoir si oui ou non elle peut-être à même de lâcher du lest de son côté. « On se fréquente depuis le début de l'année. » Bien bien bien... le petit sourire qui vient illuminer son visage en dit long et elle pourrait presque battre des cils alors qu’il poursuit sur sa lancée. « On est pas... ensemble pour autant. » Elle se contente de grignoter, écoutant les mots sortant de la bouche du brun en plissant légèrement le regard cette fois en faisant non de la tête. « Donc... Si je comprends bien... Vous... N’êtes PAS ensemble... MAIS, assez pour qu’elle te laisse solo chez elle après une nuit visiblement... torride ! » C’est louche... Très louche. Et pour être certaine qu’il capte le fait qu’elle soit suspicieuse, elle prend le temps de faire une moue avec ses lèvres, tapotant ces dernières avec son index sans le lâcher du regard. « J’ose pas imaginer sur quelle scène je serais tombée si j’avais daigné rentrer au lieu de découcher. » De quoi choquer les âmes sensibles à n’en pas douter !
« mais et toi ? Tu as terminé tes études, qu'est-ce que tu deviens ? » C’est ça, change donc de sujet ! « J’ai arrêté ça me plaisait pas vraiment en fait. » C’est faux, elle avait adoré ça, avant de perdre toute confiance en elle et de se mettre à douter de ses capacités. « Je crois que c’était pas fait pour moi de toute façon. » Elle s’arrête là avant d’en dire trop. « En ce moment, je travaille au Death Before Decaf', l’ambiance y est sympa et puis ça me permet de gagner un peu d’argent. » Sur ce point là au moins elle est honnête, et si elle avait fui son regard pour lui répondre, l’américaine l’avait de nouveau posé sur lui. « Tu comptes encore te tirer du jour au lendemain avec un SMS ? » Les mots sont balancés sans être sur le ton du reproches, pourtant on sent dans sa voix la trace d’une blessure belle et bien présente.
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Channing Walker
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« Elle est pleine de bonnes volontés, un jour elle arrivera à ne pas faire cramer les choses ! » Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres à l'affirmation de la blondinette, et il n'ose la contredire même si son air moqueur trahit ses pensées. Oh, lui aussi avait placé des espoirs en Gabrielle par le passé, mais avait été forcé de constater que même avec toute la bonne volonté du monde la demoiselle n'était pas faite pour se mettre aux fourneaux. Ce qui ne l'ennuyait pas du tout, au contraire, puisqu'il est assez doué pour eux deux et pouvait ainsi prendre soin des papilles de l'américaine lorsqu'elle n'était pas en position de le faire. « Tu sembles y croire Meryl, c'est beau. » souffle t'il sans pouvoir s'en empêcher, son sourire n'en démordant pas. et à voir la façon dont elle picore dans les saletés sur lesquelles elle a jeté son dévolu, cauchemar en cuisine semble couler dans les veines de la famille. Est-ce que Mitchell, lorsqu'il ne se déchargeait pas sur quelqu'un, s'amusait à faire brûler ses plats lui aussi ? Imaginer le frère des Strange perdre le contrôle de sa gazinière ne faisait rien pour faire retomber son sourire. « Si tu veux un bon petit plat pour déjeuner, tu ferais mieux d'en profiter avant que je ne parte. » lance t'il innocemment, aussi malicieux que sérieux en la regardant. Il lui ferait sans rechigner un petit déjeuner si elle lui en faisait la demande, et cela lui tiendrait plus au ventre qu'une poignée de céréales. Elle hausse les épaules d'un air désabusé lorsqu'il lui somme d'être plus tolérante envers Gaby, et il reconnait là bien la jeune fille qu'il a laissé sur le continent américain. Elle lui a manqué.
Leur conversation se poursuit inévitablement sur la raison de sa présence ici et sur son lien entretenu avec la plus vieille des deux Strange, et la curieuse semble avoir du mal à croire ce qu'il lui dit. Pourtant, Channing lui confie la vérité en l'informant qu'ils se fréquentent à nouveau sans être ensemble pour autant. Il ne peut pas lui dire grand chose de plus, n'est pas en mesure de s'avancer davantage, mais cela semble être bien difficile à croire à en juger par la moue sur son visage. « Donc... Si je comprends bien... Vous... N’êtes PAS ensemble... MAIS, assez pour qu’elle te laisse solo chez elle après une nuit visiblement... torride ! » Il fait mine de s'offenser, haussant les sourcils d'un air dramatique en la regardant accentuer sa réaction, tapotant ses lèvres d'un air pensif. Lui se contente de sourire, plaçant ses mains légèrement en évidence tout en niant les faits avec innocence. « J’ose pas imaginer sur quelle scène je serais tombée si j’avais daigné rentrer au lieu de découcher. » Il échappe un rire en imaginant la scène à son tour, le malaise de Gabrielle concernant l'arrivée de sa soeur dont elle ne l'avait pas informé de la présence en ville et le sien tout aussi rieur que l'air qu'il affichait actuellement. « Une nuit torride, tout de suite. Qu'est-ce qui te fait croire ça, ma chemise froissée ? Elle m'a peut-être fait dormir sur le canapé. » il sourit du coin des lèvres, poursuit après une petite moue pour changer de sujet et savoir ce qui l'amène à Brisbane. « J’ai arrêté ça me plaisait pas vraiment en fait. » Annonce qui le surprend, quand il avait souvenir qu'elle se plaisait vraiment dans ce qu'elle faisait et qu'elle ne se voyait poursuivre dans aucun autre domaine. Il fronce un peu les sourcils sans la contredire pour autant, attentif en l'écoutant poursuivre. « Je crois que c’était pas fait pour moi de toute façon. En ce moment, je travaille au Death Before Decaf', l’ambiance y est sympa et puis ça me permet de gagner un peu d’argent. » Le DBD, elle avait choisi l'un des cafés les plus agréables de la ville et cela lui allait bien. Pour arriver et prendre ses marques, elle aurait difficilement pu mieux tomber que là-bas. « Si tu t'y plais, c'est le principal. Dommage que ce soit à Logan City, j'aurais pu passer t'embêter avec une commande entre midi et deux. » Il ne rentrait pas à Brisbane dans le temps de midi, mais déjeunait directement quelque part dans Spring Hill en sortant du Walker Group. « Tu comptes encore te tirer du jour au lendemain avec un SMS ? » aoutch, d'où est-ce qu'elle sort ça ? Il tourne la tête vers elle, un peu surpris mais pas vexé pour autant. Après tout, il s'attendait à une remarque concernant son départ, et celle que lui fait Meryl sonne davantage comme une vraie question plutôt qu'un reproche. « Non.. ce n'est pas prévu. » Il la regarde, se faisant soudain plus sérieux. « Je suis parti de LA parce-que je n'avais pas le choix, Meryl. Ce n'était pas de gaieté de coeur, même si j'entends que l'effet ait été le même pour toi. Je suis désolé. » Pour ce que cela vaut, il l'était. Channing n'était pas égoïstement fier, et même si ce départ n'avait pas été initié de son propre chef, il l'avait fait subir aux soeurs Strange.
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« Tu sembles y croire Meryl, c'est beau. » Elle note bien le sarcasme, et surtout le sourire qu’elle partage avec l’héritier. Gabrielle n’a jamais été un cordon bleu, et elle avait eu beau lui expliquer mille fois comment faire pour ne pas cramer les pancakes, ou ne pas avoir de grumeaux dans une pâte, à chaque fois le résultat n’avait pas été à la hauteur de ses espérances. « Bien sûr que j’y crois, une étape à la fois. Je sais qu’un jour elle saura faire des pancakes, ensuite, je passerai à une étape au dessus. Pourquoi pas le bacon ou les oeufs brouillés... Mais là j’ai peur qu’elle fasse cramer la villa. » Elle dit ça dans le plus grand des calmes en secouant la tête de droite à gauche tout en grignotant les petites bombes de sucres. « Ouais en fait on va rester sur les pancakes pour l’instant ! Je suis trop ambitieuse ! » Elle sourit en y pensant, c’était sûrement mieux comme ça, Meryl sauvait les meubles et les livreurs faisaient le reste ! « Si tu veux un bon petit plat pour déjeuner, tu ferais mieux d'en profiter avant que je ne parte. » Elle relève la tête, la proposition venant de faire écho à son estomac en souffrance à cause de sa flemme matinale post-soirée. « Hm... tu veux dire que... j’ai le choix entre ça... et un vrai repas préparé par tes soins ?! Comment veux tu que je résiste à une proposition pareille ! » Elle repousse sans la moindre hésitation ce sur quoi elle avait jeté son dévolu, abusant de la gentillesse de Channing se disant qu’ainsi elle aurait l’occasion de passer un peu de temps avec lui, comme ça avait pu être le cas à LA.
La blonde le laisse donc s’affairait en le charriant un peu sur les activités extra-scolaires qu’il a pu entreprendre avec sa sœur tant ça l’amuse de l’avoir surpris en pleine fuite. Et le voir se défendre ne rendait que la chose plus amusante à ses yeux de grandes ados. « Une nuit torride, tout de suite. Qu'est-ce qui te fait croire ça, ma chemise froissée ? Elle m'a peut-être fait dormir sur le canapé. » Elle vient se tapoter le menton en faisant mine de réfléchir... et de sa petite moue elle acquiesce avec toute l’ironie dont elle peut faire preuve. « La chemise oui... Et les cheveux aussi... Et ta mine réjouie Ou alors... Vous avez tous les deux "dormi" sur le canapé. » Elle encadre le dormi avec ses doigts pour imager les guillemets alors qu’elle regarde le salon et puis son regard change en un battement de cils alors qu’elle réalise... « Oh pitié me dit pas que vous avez posé vos fesses NUES sur ce canapé ?!! » Elle regarde ici et là, ne peut s’empêcher de poser son regard sur chaque meuble à sa portée en s’imaginant les choses. Images qu’elle balaye d’un mouvement de mains. « Non en fait me dit rien, je préfère ne rien savoir ! » Parfois il vaut mieux ne rien savoir et finalement le changement de sujet tombe à point, même si ça implique que ça dévie sur elle. Meryl n’ose pas confier pleinement tout ce qui l’amène ici, soucieuse de savoir si elle peut vraiment abaisser la garde et s’ouvrir à lui comme elle avait pu le faire quelques fois.
« Si tu t'y plais, c'est le principal. Dommage que ce soit à Logan City, j'aurais pu passer t'embêter avec une commande entre midi et deux. » C’est qu’elle est presque déçue que ça ne puisse pas se faire. « C’est dommage oui, ça aurait été avec plaisir. » Elle ne clame pas que ça lui plaît, elle estime que c’est un petit boulot comme un autre. C’est loin de lui apporter l’adrénaline et l’excitation qu’elle avait pu ressentir lors de certains de ses stages, mais ça avait le mérite de lui apporter un salaire et une vie sociale. Elle préfère ne pas s’étaler sur le sujet, bien consciente qu’elle risquerait de s’emmêler les pinceaux si elle s’enfonçait dans des mensonges, chose qu’elle préfère éviter en ramenant le sujet sur lui plutôt qu’elle. Ses angoisses n’étant jamais bien loin lorsqu’il s’agissait de figures d’attachement en proie à l’abandon. Alors elle est sûrement trop directe, mais elle a besoin de savoir. « Non.. ce n'est pas prévu. Je suis parti de LA parce-que je n'avais pas le choix, Meryl. Ce n'était pas de gaieté de coeur, même si j'entends que l'effet ait été le même pour toi. Je suis désolé. » Elle reste silencieuse un instant, pas certaine de vouloir croire aveuglément le brun même s’il semble sincère dans ses mots. « J’aimerai te croire mais, ces derniers temps j’ai l’impression que tout le monde finit par se tirer à un moment ou un autre. » En prenant soin de me laisser au passage, à croire que c’est une habitude. L’américaine détourne le regard évitant avec soin de s’exposer plus encore. « Ne fait pas de mal à ma soeur Channing... » Encore Qu’elle pense sans le dire. Ca n’est pas une menace, plus une demande qu’elle lui fait, parce qu’elle se souvient de l’état de la brune après son départ et même si elle se doute qu’elle n’a pas toutes les clés en mains, Meryl se soucie du bien être de sa soeur. « Je suis heureuse de te revoir aussi. » Mine de rien, il lui avait manqué. Et contente que Gabrielle et toi... Peu importe le nom qu’ils mettent derrière leur relation, elle espérait que cette fois, ils ne gâcheraient pas tout.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Bien sûr que j’y crois, une étape à la fois. Je sais qu’un jour elle saura faire des pancakes, ensuite, je passerai à une étape au dessus. Pourquoi pas le bacon ou les oeufs brouillés... Mais là j’ai peur qu’elle fasse cramer la villa. » Il échappe un rire face à la détermination et la confiance de la blondinette. Channing avait essayé pourtant, presque deux ans durant, d'apprendre à Gabrielle à cuisiner. Mais toutes ses tentatives s'étaient soldées par des échecs cuisants - cas de le dire, et la californienne avait dû se résoudre à le regarder faire ou continuer ses commandes malsaines. « Ouais en fait on va rester sur les pancakes pour l’instant ! Je suis trop ambitieuse ! » « J'aime à te l'entendre dire. » Ses mains se placent mollement en évidence alors qu'effectivement, Meryl place la barre un peu haute. et que la brune ne sache pas cuisiner n'était pas quelque chose qui lui déplaisait, en réalité. Il savait assez bien le faire pour deux, et se plaisait à lui préparer de bons petits plats. « Hm... tu veux dire que... j’ai le choix entre ça... et un vrai repas préparé par tes soins ?! Comment veux tu que je résiste à une proposition pareille ! » Elle repousse vulgairement ce sur quoi elle avait jeté son dévolu dans un premier lieu, et l'air catégorique qu'elle adopte ne fait que l'amuser un peu davantage. Channing secoue la tête avec un sourire et entreprend alors de préparer un déjeuner digne de ce nom à la demoiselle, prenant ses aises dans la cuisine de la villa qu'il a déjà eu l'occasion d'utiliser à plusieurs reprises. Les gestes sûrs, il ne lui faut pas longtemps pour sortir ce dont il a besoin, écoutant d'une oreille attentive Sherlock Strange. « La chemise oui... Et les cheveux aussi... Et ta mine réjouite... Ou alors... Vous avez tous les deux "dormi" sur le canapé. » Ses sourcils se froncent d'un air septique, et il en hausse un en jetant un regard dans sa direction. « Qu'est-ce que tu reproches à mes cheveux ? » oh, il sait ce qu'elle leur reproche. Son sourire se ourle à nouveau et il reprend la cuisson de ses oeufs, suivant à la dérobée le regard qu'elle lance en direction du salon. « Oh pitié me dit pas que vous avez posé vos fesses NUES sur ce canapé ?!! » Elle fait mine de s'offenser - ou l'est réellement ? et l'héritier n'en démord pas avec sa malice. Il hausse les épaules, entreprend de servir l'oeuf et le bacon avant de s'affairer à faire une tranche de pain perdu. « Uniquement sur ce canapé ? » Il pose son regard sur elle puis sur le plan de travail entre eux, continuant sans s'interrompre pour autant sa cuisine, s'attendant à tout moment à voir sainte-nitouche-Meryl lui crier dans les oreilles. « Non en fait me dit rien, je préfère ne rien savoir ! » « Pardon. » souffle t'il, pas le moins du monde sincère.
Cependant, le ton change lorsque le sujet se fait plus sérieux, et inévitablement leur conversation s'oriente sur Gabrielle. Sur Gabrielle, son départ de LA, la peine causée à l'américaine et celle qu'il a aussi infligé à Meryl malgré lui. Le brun n'a jamais cherché à blesser les deux soeurs mais l'avait fait, et affronter les conséquences d'une chose qu'il n'avait jamais cherché à provoquer ne l'enchantait guère. Mais il devait le faire, peu importe que cela lui plaise ou non, et prouver sa bonne foi à la barmaid : il n'avait pas l'intention de réitérer les faits. et à la différence de Los Angeles, il était à Brisbane chez lui. « J’aimerai te croire mais, ces derniers temps j’ai l’impression que tout le monde finit par se tirer à un moment ou un autre. » Que sous-entendait elle ? Il dépose la tranche de pain perdu dans l'assiette, pousse cette dernière vers la blonde en lui tendant des couverts, et lui sert un verre de jus alors qu'il l'écoute poursuivre. « Ne fait pas de mal à ma soeur Channing... » Il dépose son verre près d'elle, se fait sérieux en la regardant. « Je tiens à elle Meryl, je tiens à vous deux. Je n'ai jamais cherché à lui causer du tord, ni à te faire subir quoique ce soit à toi non plus. » Son sourire s'excuse alors qu'il a l'intention de se montrer plus prudent pour l'avenir - en réalité, il ne l'est pas plus qu'avant. « Je suis heureuse de te revoir aussi. » Il dérobe un petit bout de bacon en reste, lui fait un clin d'oeil avant d'aller se laver les mains et de se passer une main dans les cheveux en contournant l'îlot central. « Prends soin de toi, Meryl. » la salue t'il en passant près d'elle, déposant un baiser affectueux sur sa tempe et récupérant ses clés de voiture abandonnées la veille. et sur ces mots, l'héritier quitte la villa pour rejoindre Spring Hill, direction le Walker Group.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« J'aime à te l'entendre dire. » La blonde ne peut s’empêcher de sourire amusée par la remarque du brun. Elle n’a pas un poil de méchanceté quand elle évoque les facultés culinaires de sa soeur, elle ne fait qu’énoncer un fait avéré. En revanche, elle ne crache pas sur la proposition faite, la promesse d’un véritable repas, quand elle s’était résignée à avaler des cochonneries sucrées et inconsistante au possible. Le visage posée sur sa main, coude contre le comptoir, elle nargue le brun, s’amuse à sous entendre qu’elle n’est pas dupe quant à sa présence en ces lieux, s’amuse à jouer les prudes tout en le regardant s’affairer aux fourneaux. Elle pourrait presque être admirative de son savoir faire. « Qu'est-ce que tu reproches à mes cheveux ? » La tête semi-penchée, elle fait mine de réfléchir un peu plus fort encore. « Hm... je sais pas, ils sont... moins disciplinés que d’habitude. » Pas qu’il soit du genre à être au carré, mais.... bref il avait très bien compris l’allusion ! Et en poursuivant sa petite enquête, elle réalise qu’être trop curieuse parfois, ça n’a rien de bon ! Un peu comme quand on imagine ses parents en train de s’envoyer en l’air... Mauvaise idée ! « Uniquement sur ce canapé ? » Elle suit son regard et ses yeux s’arrondissent en les imaginant sur le plan de travail. « Oh non pitié je ne veux rien savoir, j’ai pris des dizaines de repas sur ce plan de travail !!! » Elle n’aurait pas dû s’engager sur cette pente glissante et si elle joue les offusquées, la jeune femme n’en garde pas moins le sourire. « Pardon. » Elle balance sa main, son sourire est communicant et il lui avait cruellement manqué.
Sa fourchette vient s’occuper des oeufs qu’elle porte à ses lèvres, se délectant sans cacher le plaisir qu’elle prend à les déguster. Ce n’est pas nouveau qu’elle aime sa cuisine. Et si le sujet dévie, s’éloigne du ton léger emprunté un peu plus tôt. Elle espère ne pas abuser, espère ne pas se montrer maladroite dans ses mots, quand elle sait qu’elle peut être un peu impulsive et puérile parfois. « Je tiens à elle Meryl, je tiens à vous deux. Je n'ai jamais cherché à lui causer du tord, ni à te faire subir quoique ce soit à toi non plus. » Elle écoute, entend les mots et même si elle se doutait bien de tout ça, se le faire entendre dire est toujours rassurant pour la petite fille abandonnée qui sommeille en elle depuis toujours, celle qu’elle n’arrive que rarement à apaiser malgré ses nombreux efforts et malgré toutes les bonnes paroles qu’on peut lui dire. « Prends soin de toi, Meryl. » Son sourire s’agrandit un peu plus alors qu’il l’embrasse, petite attention de rien, mais qu’elle prend bien trop à coeur. « Toi aussi Chan... » Il quitte la villa et la blonde termine son petit festin avant de se laisser tomber dans son lit. Plus tard, elle irait prendre une douche, quand la fatigue ne prendrait plus le dessus et elle retournerait à sa petite vie tranquille.