| in den wolken | saülden #23 |
| | (#)Sam 28 Mai - 12:46 | |
| « TITUS ! » Le chien urine contre la façade de la maison devant laquelle Saül se présente. Un rictus plus tard, l'italien écrase la sonnette du logement de son frère, à qui il n'a plus rendu visite depuis un petit moment déjà. L'incident causé par Titus aurait pu être évité, mais Saül se réjouit que son fidèle cabot lui octroie une petite vengeance sur son cadet, vengeance dont il ne saura de toute façon probablement rien. Un petit grief, une pique jetée entre frères.
Voilà que l'homme d'affaires tambourine à la porte de son cadet. « Auden ! J'ai une surprise pour toi ! » Non, il ne lui amène pas son neveu, que Saül a confié à Anja. Ariane ne l'a plus vu depuis un moment. Et bien qu'ils soient toujours en instance de divorce, les deux grands enfants se voient toujours. Parfois pour quelques heures, parfois pour quelques jours. Dans des restaurants. Dans des hôtels. Comme avant. Il souffle sur leur couple un étrange vent de renouveau, malgré leurs rencontres désagréables chez les avocats. Et puis, Ariane a les jumelles, désormais. Elle ne peut guère s'absenter longtemps. Saül n'a toujours pas rencontré ces petites qu'elle a eu avec un autre. Il ne les a vu qu'en photo très brièvement, alors qu'il fouillait le téléphone d'Ariane, un soir. Elles ressemblent beaucoup à leur mère.
Lorsque la porte s'ouvre, Saül ne prend pas la peine de saluer son frère. Titus s'engouffre dans l'entrée et Saül suit, mains dans les poches. « Je suis déjà venu ici ? » Le voilà qui siffle en posant ses yeux sur les peintures au mur. « Titus, viens ici. C'est Damon qui m'a offert le chien. Il te l'a dit ? » Sans attendre de réponse, Saül ôte sa veste et la jette sur le dossier d'une chaise devant laquelle s'étendent des montagnes de dessins. De bout en bout du meuble, les dessins sont inachevés, tantôt à des stades avancés tantôt encore à l'état de crayonnage. Saül n'y connaît de toute façon rien. Il pose néanmoins ses doigts sur un croquis d'un visage qu'il semble reconnaître. Un visage familier. Paupières plissées, il lève le dessin sous le nez de l'artiste, sourire goguenard accroché aux lèvres. « C'est ton nouvel amant ? Je suis sûr que je le connais. C'est un type que tu payes ? » Non, pour que son visage soit familier à l'homme d'affaires, il doit faire partie des hautes sphères de la société. Saül ne fréquente pas les établissements qu'il attribue aux activités de son frère.
Sous le nez de Auden, Saül agite le travail de l'artiste. « Tu apprendrais à ton neveu à dessiner, quand il aura l'âge ? Je suis sûr qu'il peut être doué. » Saül est un père. Son fils est doué en tout, si on l'écoute. Même du haut de ses un an et demi. Même s'il continue de baver sur les dossiers de son géniteur. Même s'il commence tout juste à articuler quelques mots, sous les yeux agrandis de fierté de son papa.
@auden williams TU COMPRENDS PAS, POURQUOI C'EST TOUJOURS MOI QUI PAYE L'ADDITION, REPRENDS TES 50 EUROS LA |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mar 31 Mai - 17:31 | |
| Le principe de la sonnette est étranger à Saül, lui qui n’attend pas une seule seconde avant d’ajouter à cela ses coups de poings contre la porte. Je souffle, déjà exaspéré, ayant deviné sa présence avant même de le voir ou de l’entendre. L’un comme l’autre, cela ne saurait tarder. « Auden ! J'ai une surprise pour toi ! » Et ma première réaction se résume à un rictus supplémentaire, appréhendant déjà ce que Saül aura eu la bonne idée de me ramener, entre une mauvaise idée et une autre. J’avance clopin clopant en direction de la porte, ne lui ouvrant finalement que dans un énième soupir qu’il a totalement mérité. Aujourd’hui n’est pas une bonne journée pour me disputer avec mon frère, tout comme n’importe quelle autre journée que chaque année fait. Je n’en ai ni l’envie, ni la force. Je dois peindre et m’occuper de Sloan, qui dort encore miraculeusement à l’étage malgré le cacophonie engendrée par l’arrivée de mon frère que je dévisage déjà sur le perron de la porte.
Le chien s’engouffre sans demander son reste, mon frère en fait autant. Rien dont je sois moindrement surpris, je l’avoue. « Je suis déjà venu ici ? » Et puisque cette maison est la mienne depuis à peu près dix ans, j’imagine que oui. Elle est simplement devenue ma résidence principale peu avant le départ de Ginny, détail dont il n’a sûrement que faire. “Ouais.” Je me contente donc de répondre nonchalamment, sans émotion aucune dans la voix. « Titus, viens ici. C'est Damon qui m'a offert le chien. Il te l'a dit ? » Bras croisés, j’observe l’animal avancer comme s’il était en terrain conquis, Pizza l’observant du haut des escaliers avec étonnement. Qu’il ne s’en fasse pas, l’intrus sera vite repartie ; lui et son maître, d’ailleurs. “Qu’est-ce que tu fous d’un chien, Saül ?” Il n’aime personne, pas même son ombre, et encore moins les animaux. S’il lui a été offert pour pallier à l’absence de sa femme, c’est une idée à la con, et je continue de le penser même si elle vient de mon fils. Il n’a pas de traitement de faveur sur les idées du genre. Au moins, il a la décence de ne pas jeter sa veste directement sur mes dessins, auquel cas il aurait déjà été renvoyé manu militari.
SaÜl observe mes dessins en jugeant de leur valeur financière, je lui jette à mon tour un regard noir déjà empli de reproches alors qu’il n’a pas eu le temps de dire quoique ce soit. Je le connais assez pour savoir que cela ne tiendra pas et qu’il ne saura pas se raisonner plus encore. « C'est ton nouvel amant ? Je suis sûr que je le connais. C'est un type que tu payes ? » Il demande, le visage de James à moitié dessiné sur la feuille qu’il m’agite sous le nez tel un trophée. Trophée que je lui arrache rapidement des mains, prenant soin de ne pas abîmer la feuille. “Touche pas à ça.” Sera ma seule réponse à ses questions, ma mine fermée contrebalançant son sourire triomphant alors que j’entasse les différents dessins, tous commencés et aucun terminés, dans un coin de l’immense table du salon. Il ne peut pas toucher à ce que je crée, peu importe la forme, peu importe le sujet. Et ses questions n’ont de toute façon jamais de réponses, alors je ne comprends pas pourquoi il tient tant à s’obstiner, comme si j’allais lui faire part de ma vie sexuelle ô combien décadente pour ses pieuses oreilles. “Tu le connais pas.” Je me permets pourtant de préciser, ne lui souhaitant pas des heures de réflexion inutiles. Bien sûr que non, il ne le connaît pas, lui ni aucun autre.
« Tu apprendrais à ton neveu à dessiner, quand il aura l'âge ? Je suis sûr qu'il peut être doué. » “Pourquoi ?”
Ma question est celle d’un petit-frère éternellement sur ses gardes, trop habitué à ce qu’une gentillesse cache finalement une crasse ou une mauvaise nouvelle. Pourquoi voudrait-il que son enfant apprenne l’art alors qu’il a passé toute sa vie à me reprocher de ne pas avoir fait d’études pour devenir quelqu’un ? Je doute fortement, pour ne pas dire que je sais, que son avis sur la question n’a pas le moins du monde changé. Alors: pourquoi ? “Il risque de devenir pédé s’il fait des activités manuelles, tu voudrais sûrement pas ça.” J’annonce en le regardant dans les yeux, n’ayant jamais réellement été le petit frère trop impressionné au point de se taire. Impressionné, je l’ai longtemps été. Muet, pas vraiment. |
| | | | (#)Mar 31 Mai - 18:15 | |
| Titus fait comme chez lui. Il bave sur le sol, renifle les jambes de Auden avant de s'intéresser à un autre point dans l'entrée - le chien du cadet Williams. Ses yeux se fixent sur le canidé, avant de s'en détacher pour les reporter vers son maître. Il voudrait jouer, sans doutes. Mais Saül n'a d'yeux que pour son frère. Tandis que Titus farfouille on ne sait où, Saül agite des papiers sous le nez de Auden et sourit de toutes ses dents. Lui aussi fait comme chez lui. Il n'a aucun souvenir de sa dernière visite, probablement était-il défoncé... ou ivre. Les deux, peut-être, bien qu'Auden ne tolère ni l'un ni l'autre. On ne choisit pas sa famille. “Qu’est-ce que tu fous d’un chien, Saül ?” L'italien hausse les épaules et pose son regard sur Titus le malinois, idiot au pays des rêves, qui renifle maintenant le montant d'une porte. "Titus." Et l'animal approche de son maître, à regret. "Toi, tu as bien un chien." Il a eu une femme, aussi. Et un enfant. Un chien, une villa. Il a une jolie petite vie rangée, Auden. Saül ne veut pas savoir comment il peuple ses nuits - probablement d'amants tous plus jeunes les uns que les autres - mais il sait au moins que l'artiste vit un simulacre de vie modèle, parfaite aux yeux des autres, secrète à ceux de son aîné. Au moins, Saül se sait assez couillu pour venir lui rendre visite sans s'annoncer et sans craindre d'être accueilli sous une pluie de coups de fusils - non, Auden déteste les armes à feux. Sous une pluie de crayons, de pinceaux et de... préservatifs usagés ?
Il y tient, Auden, à ses petits dessins. C'est ce qui rend le geste de Saül encore plus beau, plus moqueur, plus piquant. C'est ce qui agrandit le sourire de l'homme d'affaires et le fait monter jusqu'à ses yeux clairs. Au moment où Auden s'empare du croquis, Saül pense à partir en courant avec l'oeuvre. Il n'y a plus leur mère après qui hurler les bêtises de l'autre, mais c'est tout comme. “Touche pas à ça.” Saül accueille la réplique de son frère par un rire et un autre haussement d'épaules. Son attention s'est fixée sur un éclat dans les yeux du peintre. Il y cherche, Saül, la vérité. Qui est ce type, couché sur le papier au sens propre comme au sens figuré ? Le quarantenaire est certain de l'avoir déjà aperçu quelque part. L'agacement avec lequel Auden s'empare de son trésor est différent de celui qui anime les artistes qui reprennent leurs œuvres. C'est autre chose et soudain, Saül a envie de partir à la recherche de l'inconnu partout dans la maison. Il est peut-être caché dans un placard, dans une baignoire ou pire, sous un lit. “Tu le connais pas.” Mais Saül croise les bras et se contente de dévisager son idiot de cadet. "D'accord, Modesto. Garde tes petits-amis secrets." D'où lui vient cette manière éhontée d'aborder la sexualité de son frère, lui qui la repoussait du pied il y a quelques temps encore ? Tu me dégoûtes, en échos, au loin, brise le silence dans la tête de l'homme d'affaires. Imperceptiblement, le voilà qui se redresse et prend un regard plus sévère, comme si l'écart dans ses mots ne relevait pas de sa volonté. Comme si les paroles lui avaient échappées.
“Pourquoi ?” "Je viens de te le dire. Je suis sûr qu'il peut être doué."
Il n'y a pas d'autres raisons avouées par l'homme d'affaires. Abel pourrait aimer dessiner, bien sûr. Saül est encore trop certain de ses positions, il est encore résolu à faire de cet enfant un cheval de compétition, mais ses certitudes volent doucement en éclats à mesure que l'enfant grandit. Il l'aime lui plus que l'idée qu'il se fait de l'adulte qu'il pourrait devenir. C'est encore confus, mais c'est en chemin. Au moins, Saül accepte que proposer à Abel des activités créatives n'est plus une perte de temps. Que dirait Ariane ? Tu t'es ramolli. Et elle aurait raison. “Il risque de devenir pédé s’il fait des activités manuelles, tu voudrais sûrement pas ça.” L'insulte sonne fausse et Saül l'encaisse en haussant un sourcil. Il l'essuie de l'armure qu'il a forgée au fil des décennies d'un rire amer, comme si le mot n'avait tout simplement jamais existé. "Tu veux lui apprendre, oui ou non ?" Ce qu'il deviendra en parallèle n'a pas d'importance, pour l'instant. Du moins, Saül sait se convaincre qu'il pourra changer les choses. "Il ne sera pas pédé, tu prends ton cas pour une généralité." Déjà détourné de la table couverte de dessins, Saül s'enfonce dans le logis pour (re)découvrir l'espace salon. Il se laisse tomber dans le canapé avec un soupir qui ne lui ressemble pas, un peu trop guilleret. "Mets Titus dehors. Je t'ai amené un cadeau et il ne le supportera pas." Non, Titus ne peut pas s'empêcher de détruire les canapés de l'appartement de Saül. Il a déjà trouvé toutes les planques de l'homme d'affaires. Chaque cache, devant laquelle il s'assoit comme un bon petit soldat en attendant sa récompense. Il bondit ensuite nerveusement de joie et se met à aboyer comme un possédé.
Voilà pourquoi Saül attend avant de sortir le pochon qu'il garde caché dans la doublure de sa veste. Voilà pourquoi le petit sac est encore dissimulé dans un minuscule sac opaque. "Je t'ai apporté de l'inspiration." Et avec la poudre, des cachets et des timbres de LSD. Seuls ces derniers sont distinguables du reste, colorés comme ils sont. "Tu avais l'air un peu triste alors, tu vois. Je pense à mon petit frère." Accoudé au canapé, Saül offre à son frère un grand sourire goguenard. Entre ses mains, le dernier trophée acheté avec l'argent détourné des fonds de Michael Hills. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Jeu 2 Juin - 7:32 | |
| Je ne saurais dire qui du chien ou du maître m’agace le plus, le fait est qu’ils sont sûrement au même point, bien haut placés, chacun pour des raisons qui leur sont propres. "Titus." C’est un nom à la con, Titus. "Toi, tu as bien un chien." - “Et ?” Ce n’était pas mon point, ce n’était même pas une question en ce sens. J’ai un chien, certes, mais jusqu’à preuve du contraire nous restons des personnes fondamentalement différentes, à commencer par le fait que ce chien était initialement offert à Ginny. Aujourd’hui, il garde un œil sur Sloan, et c’est tout aussi bien. Il n’aurait pas été heureux à Sydney, Pizza. Peu importe. Tout ce qui m’importe et m’agace, c’est le fait qu’il touche impunément à mes dessins, comme s’ils étaient de vulgaires feuilles de papier. Ce n’est pas tant ce qui est dessiné dessus qui importe, mais bien le fait que j’ai pris du temps à le faire et que ce dernier est précieux. Mes mains lui arrachent des siennes avec un agacement non feint. "D'accord, Modesto. Garde tes petits-amis secrets." Et si c’est ce qu’il pense, grand bien lui fasse. Je me moque depuis longtemps le regard qu’il pose sur ma vie privée, surtout alors qu’il n’a de cesse d’inventer des histoires de toutes pièces. Je garde mes petits-amis secrets et j’en fais de même pour toute ma vie, Saül ayant une certaine tendance à détruire tout ce dont il se rapproche, que cela lui appartienne ou non.
Pourtant, il ne tarde pas avant de déjà me révéler la raison de sa venue, le fait que tout ne soit qu’une énième demande à me faire, lui qui papillonne presque de paupières comme une fille de petite vertu. "Je viens de te le dire. Je suis sûr qu'il peut être doué." Il n’est pas objectif, Saül. Son gamin est la prunelle de ses yeux, il le voit comme le prochain Messie qui va sauver ce monde et je ne dirais pas totalement le contraire puisqu’il reste mon neveu, mais tout de même. Je ne souhaite pas lui faire payer les erreurs de son père mais c’est une étape difficile à atteindre. "Tu veux lui apprendre, oui ou non ?" - “Je lui apprendrai s’il en a envie.” Et seulement s’il en a envie, parce que je ne veux pas que Saül décide seul de l’avenir de son fils, sans prendre en compte ses goûts qui seront sans nul doute à des années lumières des siens - j’espère, du moins.
"Il ne sera pas pédé, tu prends ton cas pour une généralité." “On sait jamais, c’est peut-être contagieux.”
Le gamin qui se taisait devant son grand frère n’existe plus depuis longtemps, en témoigne le regard noir que je lui tends sans jamais le dévier du sien. Nos yeux se déportent qu’au moment où il rejoint le canapé pour s’y enfoncer nonchalamment, mes yeux roulant au ciel en comprenant pour de bon qu’il compte m’emmerder pour les heures à venir, tel un enfant qui aurait perdu son occupation de l’instant et en changerait. "Mets Titus dehors. Je t'ai amené un cadeau et il ne le supportera pas." Je fronce les sourcils, incapable d’anticiper la suite des événements, ce qui n’a absolument rien d’une bonne chose dès qu’il s’agit de Saül et de l’absence totale que j’ai en lui, frère ou pas. Il ne m’offre pas de cadeaux, jamais, et quand tel est le cas, ils ne sont jamais le fruit d’une bonne idée ou ne serait-ce d’une bonne attention. Pour autant, je ne prends pas le risque de laisser son chien à l’intérieur de la maison et le siffle pour qu’il retourne dehors - et évite par la même occasion de pisser Dieu sait où ou embêter Pizza.
"Je t'ai apporté de l'inspiration." - “Qu’est-ce que tu me racontes comme merde ?” Je n’ai pas le temps pour lui, je n’ai pas non plus envie de jongler avec ses reproches et ses blagues à deux balles. Je dois retrouver l’inspiration, je dois m’occuper de Sloan. J’ai des choses à faire et lui en devrait avoir tout autant, sans à empiéter sur mon espace vital et, par la même occasion, grandement m’énerver. Lorsqu’il semble sortir une pochette de son blouson, c’est pourtant un long soupir que j’esquisse, anticipant déjà une suite que je n’apprécie pas. Putain de merde. "Tu avais l'air un peu triste alors, tu vois. Je pense à mon petit frère." Il sourit de toutes ses dents, mon regard ne se fait que plus noir encore. “T’es sérieux, Saül ? T’es venu jusque là pour me proposer ta merde ?” Est-ce qu’il en prend avec Abel dans les parages ? Est ce qu’il ose en prendre alors qu’il devrait être en train de s’occuper de son fils ? Putain de merde, comment est-ce que leurs parents ont pu inventer un garçon aussi stupide et surtout le laisser un jour voler de ses propres ailes ? “Va te faire foutre, sors de chez moi toi aussi. J’ai pas besoin de ça pour dessiner. Je peux le faire tout seul.” Et si je le répète assez, sûrement que cela deviendra effectivement réalité, n’est-ce pas ? "Défonce toi tout seul." Il veut que je tombe avec lui, et ça n'arrivera certainement pas. |
| | | | (#)Sam 11 Juin - 14:23 | |
| Il n'a plus rien à perdre, Saül. Plus rien qui compte, en tout cas. Sa femme est déjà partie une fois et elle pourrait recommencer si être près de son fils ne comptait pas tant à ses yeux. Elle n'a encore jamais revu son fils, ou seulement sur les photos que Saül accepte de lui montrer. Après tout, l'italien et la française ne seront bientôt plus marier malgré leurs rendez-vous réguliers, autant chez les avocats que dans le lit d'un hôtel. Abel n'est plus le centre de leurs conversations, bien qu'il soit resté le centre de l'attention de Saül. Il est ironique de penser qu'aujourd'hui, l'homme d'affaires confierait bien plus volontiers le dernier de ses fils à son frère cadet qu'à madame sa femme - et bientôt ex-femme. “Je lui apprendrai s’il en a envie.” Le quarantenaire opine du chef et soupire. Pour une fois, il n'a pas envie d'argumenter. Peut-être qu'il y a vingt ans, il aurait ri à l'idée que Damon puisse aller contre les exigences de son père. Peut-être qu'Abel ne subira pas l'inflexible caractère de son géniteur, mais plutôt sa tendance - encore naissante et incertaine - à se laisser aller à la douceur et à l'écoute... enfin, pas tout de suite. Le temps est encore aux insultes qui ont la vie dure, même des années après. “On sait jamais, c’est peut-être contagieux.” "Je pourrais prendre des précautions. C'est ce qu'ils ont fait, papa et maman." Le regard de Saül n'est plus moqueur du tout. C'est la première fois qu'il parle de ce sujet en étant sobre - enfin, plus ou moins sobre dirons nous - et ce simple fait relève de l'exploit.
La remarque fait de toute façon passer l'italien à autre chose. Il s'installe désormais dans le salon du peintre, fier comme un paon. Il a apporté un cadeau - non, plusieurs cadeaux - à son petit-frère et rien ne le rendra jamais plus heureux que de voir la confusion sur son visage d'artiste. “Qu’est-ce que tu me racontes comme merde ?” L'italien agite alors sous le nez de son cadet quelques sachets de poudre et jette devant lui un sachet de cachetons, lesquels se mêlent à un assortiment de timbres colorés. Des smileys, des petits trains, de drôles de formes... Les timbres solubles sont vraisemblablement reconnaissables - et ils sont aussi dans la catégorie de ce que Saül n'a jamais testé lui-même. “T’es sérieux, Saül ? T’es venu jusque là pour me proposer ta merde ?” L'aîné ne se démonte pas et aligne tranquillement tous ses trésors sur la table du salon, comme s'il s'agissait des stylos qu'il aime ranger sur son bureau avant de partir de ce dernier. Il n'y a pas un instant pendant lequel il esquisse un mouvement de fuite ou se rétracte. A l'inverse, Saül laisse son sourire grandir, alors que le visage de Auden se colore de rouge et d'une émotion plus forte encore que la colère. La déception, peut-être ? Qui sait.
“Va te faire foutre, sors de chez moi toi aussi. J’ai pas besoin de ça pour dessiner. Je peux le faire tout seul.” Oh, les insultes, Saül y est habitué. Ce n'est pas pour autant qu'il décroche son regard de son cadet. L'homme d'affaires pose ses coudes sur ses genoux et attend tranquillement que son cadet ait fini de piquer sa crise - mais cette dernière est probablement partie pour durer. Peut-être que c'est vrai, peut-être qu'il peut encore dessiner tout seul. Peut-être aussi que ce qu'a vu Saül sur la table, ce n'est qu'un échantillon de ce que produit Auden en ce moment. Mais qu'importe ? Là n'est pas la question. "Défonce toi tout seul." "Fais pas la gamine. Je sais très bien ce que tu faisais, quand on était ados." Ils n'étaient déjà plus des gamins lorsque Auden a vécu ses premières expériences. Saül avait déjà vécu Federico. Il n'habitait presque plus à la maison lorsqu'on entendait déjà parler de Auden en ville, pour ses exploits répréhensibles plus que pour son talent en une quelconque chose. Saül était déjà rendu inflexible. Ses objectifs avaient changé. Son appréhension du monde aussi. Ce sont des années et des moments qu'il n'a pas partagé avec son petit frère. Des moments qu'il entend rattraper au fil des ans, même si cela implique de se faire insulter par la version désormais adulte d'un Auden qui a perdu l'inspiration - et toute capacité à s'amuser un peu, visiblement. Saül n'aime pas cette version là, mais il la respecte. "Le type m'a assuré que ça donnait de supers hallucinations. L'effet n'est pas très long, juste de quoi te donner un peu de matière. Je pense à toi, tu vois." Et c'est sincèrement qu'il le dit, opinant du chef en ouvrant les petits pochons dans lesquels il plonge son nez, tel un connaisseur avec un verre de bon vin. "Quand est-ce que tu es devenu capable de refuser ces trucs là ? Pourquoi est-ce qu'on en a jamais pris ensemble ?" Parce que Saül était trop vieux, déjà lessivé par les responsabilités qu'on lui attribuait trop jeune et parce qu'il s'était déjà promis de tout porter à bout de bras, pour ne pas qu'Auden ait à subir trop. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Jeu 16 Juin - 8:08 | |
| “Je pourrais prendre des précautions. C'est ce qu'ils ont fait, papa et maman.” “Et regarde le résultat.”
J’annonce sans aucune retenue, sans aucune ambiguïté non plus. Mon regard soutient le sien sans que je n’y mêle aucune envie de me battre, aucune fatigue non plus. Ce ne sont que les faits. Nos parents ont réussi certaines choses dans la vie, mais certainement pas à garder leurs enfants dans le droit chemin, à une infinité de niveaux différents.
Rapidement, mon attention se porte ailleurs, là où Saül remue des paquets sous mon nez comme pour un exciter un chien. Il est venu avec une véritable pharmacie, mon imbécile de grand-frère, et je ne sais pas ce qui m’énerve le plus entre le fait qu’il touche à toutes ces merdes ou celui qu’il pense encore sincèrement que j’ai envie de me prendre au jeu. Je jouais il y a longtemps, et j’ai arrêté il y a tout aussi longtemps ou presque, raison pour laquelle l’impassibilité de Saül face à mes réactions pourtant actées ne fait que m’enrager davantage. Plus que jamais, je regrette de ne pas avoir retrouvé l’habilité nécessaire pour faire voler toutes ses précieuses poudres et autres cachets de cette table sur laquelle je dessine(ais) si souvent. “"Fais pas la gamine. Je sais très bien ce que tu faisais, quand on était ados.” Je roule des yeux et m’agace un peu plus rapidement encore, ayant vu cet argument arriver de loin et le trouvant pourtant toujours aussi injuste et inadapté. Quand on était ados, c’était il y a une vie de ça. C’était avant Damon, c’était avant Sloan aussi. “T’en sais rien. T’étais jamais là.” Il peut se douter de ce que je faisais, mais il n’a aucune possibilité de le savoir réellement. Il ne sait pas que je tournais à la Sainte Trinité de l’alcool, les drogues et le sexe - et il ne veut certainement pas connaître davantage de détails sur aucun de ces sujets.
“Le type m'a assuré que ça donnait de supers hallucinations. L'effet n'est pas très long, juste de quoi te donner un peu de matière. Je pense à toi, tu vois.” “Je prendrai pas ta merde pour être capable de peindre.”
Mon problème du moment (comprendre: de ces dix derniers mois écoulés) est avoué à demis-mots, seulement pour refuser avec un peu plus de colère encore de me défoncer avec mon frère, aspect de notre nouvelle relation sur lequel il semble insister aujourd’hui. Il a des lubies qui lui vont et viennent, comme à son habitude. “Quand est-ce que tu es devenu capable de refuser ces trucs là ? Pourquoi est-ce qu'on en a jamais pris ensemble ?” J’échappe un rire mauvais, accentué par la douleur lancinante déjà revenue dans mon pied et ayant tendance à remonter dans ma jambe toute entière. Ca aussi, d’une certaine manière, c’est de la faute de Saül. “J’ai pas touché à cette merde depuis que j’étais trop défoncé pour assister à la naissance de mon propre fils, ça te va comme explications ?” Plus jamais de drogues depuis, parfois un peu d’alcool à raison de quelques verres par an, ces derniers mois de collaboration avec James ayant pourtant fait exploser les compteurs à ce niveau là. Jamais rien de semblable à ce à quoi ressemblait ma vie avant, pourtant. “Je deviendrai pas comme toi.” Dépendant, addict, totalement butté pour ne pas dire totalement con. “C’est pas parce que tu peux plus te défoncer à ta guise avec Ariane que j’ai envie de reprendre le flambeau.” Parce que c’est de ça dont il s’agit, non ? Son acolyte disparue, il n’a plus personne, Saül. Plus de femme, plus d’ami, plus personne à baiser et certainement pas quelqu’un sur qui compter. Elle avait tous les rôles et il me pense assez stupide pour accepter d’être le figurant d’une de ses petites scènes qu’il a déjà imaginé de A à Z dans son esprit tordu. “Tu prends pas ça sous mon toit.” Pas sous ce même toit où Sloan dort encore. Il sera préservé de toutes nos erreurs, lui. |
| | | | | | | | in den wolken | saülden #23 |
|
| |