Pour une fois je suis à l’heure. Je suis à l’heure et ça relève du miracle ; un sifflement retentit dans le bus qui me conduit dans le quartier où vient de s’établir un tout nouveau restaurant végane. Un sifflement incontrôlé qui provoque quelques regards inquiets de la part de mes co-passagers. Je relève la tête, croise le regard d’une octogénaire apeurée et lui adresse un sourire radieux. Le genre de sourire que pourrait faire le grand méchant loup avant de bouffer la dite grand-mère. Un coup d’oeil derrière elle et je me rends compte qu’on arrive à ma station. D’un bon, je me lève de ma place pour me diriger vers le bouton « stop » que je presse comme une folle. Oui, je fais partie de cette catégorie de personnes qui appuie plusieurs fois sur une touche en pensant que ça accélère le tout. Bouton de téléphone. Touche espace bloquée. Bouton d’appel d’ascenseur. A peu près tout. Le bus s’arrête brusquement ; incroyable comme le monde ne se révolte pas de ces arrêts brusques alors qu’un avion peut atterrir sans me décoiffer. Soit ! Les portes s’ouvrent et je prends une profonde inspiration en me retrouvant dans les rues de Bayside. Quartier parfait. Mes lunettes de soleil viennent prendre place sur mon nez et me voilà donc en route vers le dit restaurant.
N’allez pas croire qu’il s’agit d’un date ! Il s’agit d’un diner routinier avec celle que je peux aujourd’hui appeler amie. Une collègue, une associée contre le système pourri dans lequel peuvent parfois vivre et grandir les gosses. Nos principes, notre envie de faire mieux que ceux d’avant nous ont rapidement réuni et c’est ainsi que, de fil en aiguille, nous sommes devenues ce que l’on peut appeler des amies. Leto. Je pousse les portes du restaurant. « Bonsoir, j’ai réservé au nom de King. » Et la serveuse me conduit à la petite table près de la fenêtre. Une table pour deux. Minuscule. Certains pourraient dire que c’est mignon, je trouve ça surtout … minuscule. Mais soit. On ne va pas tout de suite se faire un mauvais avis sur le bouibouis.
Les coudes posées sur la table, je laisse mon regard se perdre sur la rue - l’avantage de s’asseoir à la fenêtre. Et j’aperçois aussitôt Leto. Je me redresse comme piquée par une abeille et agite la main pour la saluer. Aussitôt un sourire vient illuminer mon visage. Leto est un rayon de soleil à elle toute seule … et après son petit séjour improvisé en Indonésie, je me dis qu’elle doit avoir un tas d’histoires ensoleillées à me raconter. Je me lève dès qu’elle apparait à ma hauteur pour enlacer mes bras autour d’elle. « Salut toi ! » Je reprends place. « Rebienvenue à la maison … » Rire amusé. « Bon, j’ai suivi ton petit voyage via les photos que tu as bien voulu posté et m’envoyé mais va falloir que tu me racontes les détails qui ne pouvaient pas être postés sur le net. » Nouveau éclat de rire.
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Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
C'était agréable de revenir à Brisbane, après ce séjour en Indonésie. Elle qui avait passé son enfance à voyager, passant quelques mois ici et là avant de repartir, suivant ses parents archéologues et les chantiers de fouille sur lesquels ils étaient appelés, elle était presque surprise d'avoir trouvé une ville dans laquelle elle se sentait bien et se voyait vivre encore de longues années.
La tête pleine de jolies souvenirs, et l'esprit prêt à se consacrer à la fin d'écriture de sa thèse, elle se sentait tout de même plus reposée, et un tantinet moins stressée par ses études. Même si en revenant à la mairie, elle avait découvert un bon paquet de nouveaux dossiers, ce qui avait un peu cassé sa bonne humeur. Mais ce soir-là, elle devait revoir Jolene, et la soirée promettait d'être folle.
Son portable à la main, elle suivait scrupuleusement des yeux le trajet jusqu'à ce restaurant vegan qui venait d'ouvrir et qu'elles voulaient tester. Il leur arrivait souvent d'avoir de mauvaises surprises - nourriture pas assez diversifiée, ou truc à touristes pensant avoir plus de monde en vantant les bienfait du végétarisme ou du veganisme -, mais la plupart du temps, c'était l'assurance de passer un bon repas, en bonne compagnie. Et au pire des cas, ça leur ferait de bons souvenirs, à se rappeler en riant, donc la soirée serait tout de même gagnante.
Elle entra dans le restaurant en question pile à l'heure du rendez-vous, et vit Jolene se dresser à côté d'une minuscule table, attirant tous les regards sur elle. Un grand sourire aux lèvres, Leto s'empressa de parcourir les quelques mètres jusqu'à son amie, glissant dans son étreinte avant de s'asseoir en face d'elle.
« T'aurais dû venir, tu aurais adoré ! » lança-t-elle, toute enthousiaste. « Tout était coloré, et les gens étaient tellement cools ! D'ailleurs, j'ai un petit quelque chose pour toi ! »
Elle sortit de son sac un paquet soigneusement emballé, dans lequel reposait une étole en soie batik typique de l'Indonésie. Le motif fleuri et coloré lui avait immanquablement fait penser à Joe, avec sa personnalité haute en couleur. Et la dame qui gérait la petite boutique avait même pris le temps de lui expliquer les techniques de teinte et de découpe des tissus, dans un anglais hésitant mais qui s'était affirmé au fur et à mesure de la conversation.
« On logeait chez l'habitant, et le couple chez qui je me suis retrouvée était un brin étrange. Mais assez sympa, et ils étaient contents de nous faire découvrir les coutumes locales ! »
Et de leur faire à manger, aussi. Même s'ils avaient été étonnés d'apprendre que Leto ne mangeait rien d'animal, pas même d’œuf ou de lait, ils avaient fait en sorte d'adapter leurs plats pour qu'elle puisse profiter de l'expérience quand même, et elle leur en était très reconnaissance. Elle avait eu peur de passer la semaine à se gaver de fruits, mais pouvoir manger comme Louisa et leurs hôtes avait été un soulagement.
« Et toi, tu vas bien depuis la dernière fois qu'on s'est vues ? » demanda-t-elle tout en commençant à lire la carte.
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I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
« T’aurais dû venir, tu aurais adoré ! Tout était coloré, et les gens étaient tellement cools ! D'ailleurs, j'ai un petit quelque chose pour toi ! » L’enthousiasme de Leto ne peut pas être plus communicatif. Elle irradie le restaurant avec sa bonne humeur, son sourire et cette voix chantante. Je ne peux pas m’empêcher de sourire. Un réflexe que j’ai depuis toujours. Il suffit de me sourire et de me parler avec cet enthousiasme pour que je sourisse, que je glousse. Je pense que ça vient surtout de l’envie de bien-faire, à la vieille époque. Aujourd’hui, je dirais que je suis une éponge. Une éponge à émotions. « Pour moi ?! », que je demande aussitôt en joignant les mains sous mon menton, agitant les doigts comme un monsieur Burns, attendant que son plan machiavélique se produise sous ses yeux. Je me dandine sur ma chaise comme une gosse au pied du sapin de Noel et scrute les doigts de mon amie qui sort de son sac un paquet emballé avec le plus grand soin. Aussitôt entre mes mains, je découvre une étole en soie et mon regard se met à pétiller. Mes doigts caressent avec envie le tissu alors que je suis déjà en train de m’imaginer porter cette étole ; facilement combinable avec certaines de mes tenues. « Merci ! C’est absolument parfait … », que j’affirme en tendant le bras vers elle pour caresser du bout des doigts son avant-bras. Je ne suis pas du genre à dire « il ne fallait pas » … j’aime beaucoup trop les petites attentions pour m’en priver ; un peu d’honnêteté en ce bas monde.
« On logeait chez l'habitant, et le couple chez qui je me suis retrouvée était un brin étrange. Mais assez sympa, et ils étaient contents de nous faire découvrir les coutumes locales ! » Je lève un sourcil, curieuse et amusée. « Un brin étrange ? Tu sais que ce genre de remarque ne fait qu’aiguiser ma curiosité … »
Mon regard la quitte quelques secondes pour scruter le menu que je viens d’ouvrir. La carte n’est pas gigantesque, ce qui selon moi est toujours bon signe. Cela signifie qu’ils se sont spécialisés pour quelques plats qu’ils maitrisent. Mon regard s’arrête sur les bières brunes - parfait. Ensuite, je jette un coup d’oeil à mon futur repas qui aura sans doute de la patate douce. Apparement, ils aiment ça ici … il y en a dans presque chaque plat. « Et toi, tu vas bien depuis la dernière fois qu'on s'est vues ? » « Tout va pour le mieux, comme d’habitude … » A bien y réfléchir, je suis quelqu’un qui répond toujours par la positive à cette question. Je mets toujours les soucis de côté - la méthode de « je planque la poussière sous le tapis ». Une technique qui a fait ses preuves. « J’ai passé plus de deux heures hier avec une ado’ qui est persuadée qu’être influenceuse sur la toile est un métier sur et que les cours secondaires ne sont en aucun cas nécessaires… j’ai imprimé les différents postes qu’elle a publié sur la toile et surligné en rouge chacune de ses fautes de grammaire ou d’orthographe … on verra bien sa tête la semaine prochaine quand elle prendra conscience que ça peut avoir son utilité. Tu vois … rien de nouveau, la même vie ennuyeuse. » Je lui souris et referme la carte que je place sur le coin de la table.
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Jolene était une véritable enfant, à l'enthousiasme communicatif. Elle avait les yeux brillants devant le paquet joliment emballé, et Leto ne pouvait s'empêcher de sourire, même si elle croisait les doigts sous la table pour que son cadeau plaise à son amie. C'était une chose que le tissu coloré lui ait fait pensé à la pétillante conseillère d'orientation, mais choisir quelque chose d'aussi peps pouvait être à double tranchant : si les tons n'étaient pas dans les goûts de Jolene...
« Ravie que ça te plaise ! » déclara-t-elle, un brin de soulagement dans les bras.
Maintenant qu'elle voyait l'étole dans les mains de Jolene, elle était contente de constater que les couleurs allaient magnifiquement à la jeune femme. L'idée que son voyage en Indonésie continue de la faire voyager quand elle reverrait les petits souvenirs qu'elle donnait à ses proches lui semblait très plaisante.
« On a pas réussi à comprendre vraiment qui ils étaient l'un pour l'autre » reprit-elle, parlant des hôtes qui les avaient accueillies, Louisa et elle. « La femme avait genre soixante ans, et l'homme la vingtaine ? A peu près. On a pensé "oh une grand-mère et son petit-fils, c'est chou". Sauf qu'ils dormaient dans la même chambre. Et c'était vraiment, vraiment suspicieux ! »
Leur anglais était hésitant mais plutôt correct, et ni l'un, ni l'autre n'avait expliqué leur véritable explication. La question avait donc torturé Louisa et Leto pendant leur séjour là-bas, et elles s'étaient répandues en théories abracadabrantes dans la chambre qu'elles partageaient. Quelque part, maintenant, le doute sur le "couple" faisait partie des bons souvenirs du voyage.
Elle commença à détailler la carte tout en prenant des nouvelles de Jolene. Malgré les allégations de la jeune femme comme quoi tout était normal, Leto aimait entendre ses anecdotes du lycée. Sans doute parce qu'elle-même n'avait suivi que des cours par correspondance jusqu'à sa première année d'université, et qu'elle était donc facilement intriguée par les histoires de collégiens ou de lycéens !
« Ils commençaient tout juste à se faire connaître sur Youtube quand j'étais ado, mais à l'époque, j'aurai jamais eu le cran de prendre une caméra et de raconter ma vie » soupira-t-elle, amusée cependant par l'aplomb de la lycéenne se rêvant influenceuse. « Je trouve ça un peu triste de vouloir percer là-dedans... Je suis trop vieille pour tout ça, mais clairement, c'est juste du télé-achat, non ? »
Leto avait grandi avec des adultes autour d'elle, sur des sites de fouilles. Elle n'avait pas beaucoup fréquenté d'enfants de son âge, et les rares fois où ça aurait pu être possible, il y avait une barrière de la langue empêchant vite toute amitié. Elle se sentait parfois à l'écart de ses pairs. Mais ces histoires d'influenceurs et de stars de télé-réalité, ça la désespérait plus qu'autre chose. Elle trouvait qu'ils avaient tous les mêmes têtes quand elle tombait dessus dans son feed instagram.
« Tu devrais peut-être l'orienter vers le droit, histoire qu'elle se fasse pas arnaquer quand elle signera des contrats de pub ! Quoique je ne souhaite à personne de devoir lire les bouquins de droit, ils ont l'air assommant ! »
Comme elles avaient toutes les deux reposé leurs menus, une serveuse s'arrêta à leur table, son petit calepin à la main. Leto prit une salade composée et un mocktail de fruits - elle était allergique aux sulfites, qui se trouvaient dans la plupart des alcool et préférait éviter les risques en restant sobre en toute circonstances. Elle laissa Jolene passer sa propre commande.
« Les vacances scolaires sont dans quelques semaines. T'as prévu de faire quoi ? » demanda-t-elle, curieuse.
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« On a pas réussi à comprendre vraiment qui ils étaient l’un pour l’autre. » L’attention est aux aguets. Je cesse même de gesticuler. « La femme avait genre soixante ans, et l’homme la vingtaine ? A peu près. On a pensé « oh une grand mère et son petit fils, c’est chou » sauf qu’ils dormaient dans la même chambre. Et c’était vraiment, vraiment suspicieux. » Aucun doute, je suis absolument amusée à l’idée d’imaginer mon amie dans une telle situation. « Je pense pas que ce genre de petit privilège soit réservé à Madonna … », dis-je sur un ton de détective privé, prétendant me masser une barbe inexistante, le regard rivé vers le plafond. J’arbore la pose typique des détectives privés qui sont incarnés dans les séries à petit budget. Merci maman pour m’avoir éduqué à grandes rasades de poubelles télévisuelles. « T’as même pas eu la curiosité d’aller poser ton oreille à la porte ? Tu me déçois, Leto. » finis-je par dire tout en affichant une moue boudeuse et faussement déçue. A sa place, l’ignorance m’aurait rendu malade et j’aurais été sans aucun doute la première à aller coller mon oreille sur la porte pour essayer d’entendre le moindre bruit suspicieux … respect de la vie privée d’autrui ? Oh on se détend, on a tous Instagram, non ? « Dis-moi que tu les as au moins en photo pour que j’puisse te faire part de mon avis d’expert en relations sentimentales. » c’est ce que j’ajoute en me redressant sur ma chaise et en battant des cils, impatiente de découvrir ce fameux couple … à moins que Leto n’ait pas prise de photo de ces deux là, par … respect de la vie privée ? Mais, on est en 2022, non ? Pitié ! Faites que le royaume d’internet joue en ma faveur.
« Ils commençaient tout juste à se faire connaitre sur Youtube quand j’étais ado, mais à l’époque, j’aurai jamais eu le cran de prendre une caméra et de raconter ma vie » « Vie qui devait sans doute être palpitante, je suis certaine que j’aurais fait partie de tes top followers », que je m’empresser de glisser tout en lui décochant un sourire complice et amusé. A l’époque, je n’avais même pas d’ordinateur … le téléphone fixe de notre caravane était une antiquité à lui-seul. J’aurais été une piète follower en vérité. J’aurais fait partie de ceux qui ne connaissent rien aux trends et ont l’impression d’appartenir à une autre planète. « Je trouve ça un peu triste de vouloir percer là-dedans... Je suis trop vieille pour tout ça, mais clairement, c'est juste du télé-achat, non ?» L’analogie me fait rire. Un rire spontané et sincère. Jamais vu les choses de cette manière mais c’est tout à fait ça. « J’viens de passer le cap de la trentaine alors imagine pour moi. Je suis un dinosaure face à ce monde totalement inconnu. Mais pas mal l’idée du télé-achat, c’est vrai que ça ressemble un peu à ça … en fin de compte. » « Tu devrais peut-être l'orienter vers le droit, histoire qu'elle se fasse pas arnaquer quand elle signera des contrats de pub ! Quoique je ne souhaite à personne de devoir lire les bouquins de droit, ils ont l'air assommant ! » « On va se contenter de lui faire ouvrir les bouquins de base … après, on avisera. » dis-je tout en hochant la tête de telle manière que Leto puisse comprendre que ma paupiette n’était pas la plus brillante des élèves.
Commandée passée avec mojito pour ma petite personne, la serveuse disparait et je peux enfin reposer mon attention sur mon amie. « Les vacances scolaires sont dans quelques semaines. T'as prévu de faire quoi ? » « Adopter. » et en voyant sa tête, je ne peux m’empêcher de rire pour préciser : « un chien. Adopter un chien. Je suis tombée sur une association … et tu aurais vu ces petites bouilles angéliques. Leurs petits yeux me criaient de tous les adopter. Tous. » Impossible quand on pense à la taille de mon studio mais au moins un … oui, un !
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Olivia Welch
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Leto mima une nausée foudroyante sous la proposition de Jolene. Sa curiosité la poussait à beaucoup de choses, mais elle avait quand même des limites. Notamment sur les relations amoureuses - ou juste sexuelles - des inconnus.
« Je suis contente de ne pas avoir entendu quoi que ce soit venir de leur chambre. Sinon, je pense que j'en ferai des cauchemars ! »
A vrai dire, dans un coin de son cerveau, elle préférait penser que la grand-mère et son petit-fils avaient juste fait chambre commune pour laisser la deuxième chambre à leurs invitées. Elle n'y croyait qu'à moitié, mais penser un couple... C'était trop pour elle !
Elle dégaina pourtant son portable pour montrer à Jolene une photo de groupe - Louisa et elle entourées par leurs deux hôtes, devant leur petite maison en banlieue de Semarang. Elle montra l'écran à son amie, se demandant ce qu'elle allait en penser.
« Tu sais, ça me fait penser au compte insta "dating or sibling". En un peu plus bizarre, parce que je les connais vraiment, contrairement aux inconnus des photos du compte » nota-t-elle.
Elle avait beau avoir un compte instagram, elle n'avait pas beaucoup de followers et ne cherchait pas spécialement à en gagner. Poster quelques photos pour ses amis ou sa famille lui suffisaient amplement. Elle n'était pas sûre d'avoir assumé devenir youtubeuse ou influenceuse, quoi que puisse en dire Jolene.
« Me voir plancher sur ma thèse et me tirer les cheveux, ça aurait sans doute fait des milliers de vue » ironisa-t-elle.
Elle n'avait jamais vraiment voulu percer sur internet. Elle n'était pas sûre que ses centres d'intérêt soulèvent les foules, et intéressent qui que ce soit. Les neurosciences, ça la passionnait mais elle se rendait bien compte que la plupart des gens n'était pas si intéressés par toutes ses recherches.
« C'est sûr que si elle a déjà du mal sur les matières de base... Peut-être qu'elle voit l'influence comme un domaine facile, dans lequel elle pourrait avoir un bon salaire ? »
Une motivation que Leto pouvait comprendre. Si la jeune fille avait du mal à suivre en cours, elle devait paniquer à l'idée de rejoindre la vie adulte et de ne pas savoir comment obtenir un travail et devoir gérer tout ce qui allait avec - à vingt-sept ans, presque vingt-huit, Leto paniquait encore devant les déclarations d'impôts et les factures qu'elle recevait.
Enfin, Jolene n'avait que quelques semaines pour mettre en place ce qu'elle voulait pour sa lycéenne. Après, ce serait les vacances d'été, pendant lesquelles elle ne verrait plus ses élèves, sauf par hasard pendant une promenade dans Brisbane. Ce qui ne devrait pas tarder à arriver, vu l'annonce que Jolene venait de faire - le mot "adopter" avait fait augmenter le rythme cardiaque de Leto pendant quelques secondes.
« Je suis bénévole dans une association, je comprends tout à fait ce que tu veux dire ! Après, je suis plus team chats, mais certains chiens font tellement les yeux doux ! »
Elle préférait de loin les félins, qui n'avaient pas besoin d'être sortis régulièrement. Elle était d'ailleurs famille d'accueil, recevant plutôt de vieux chats, sur leurs dernières années de vie - ceux qui ne seraient certainement jamais adoptés. Mais elle aidait parfois les équipes à sortir ou s'occuper des chiens hébergés au refuge, jouant avec certains d'entre eux.
« Il t'en faut un qui ait autant d'énergie que toi ! Qu'il puisse te suivre dans toutes tes folies ! »
Elle imaginait déjà un petit chien, type Jack Russell, tout dynamique. Le genre d'animal avec lequel Leto se voyait mal vivre, elle qui aimait rester tranquillement dans un fauteuil à lire un livre. Mais Jolene était active et enthousiaste, et elle aimait faire de longues promenades, qui ravirait sans aucun doute une petite boule de poils.
« Tu l'emmènerais au lycée ? Quoi que certaines personnes ont une peur panique des chiens... »
La présence d'un animal pouvait pourtant en aider certains. Il n'y avait pas vraiment de bonnes décisions de ce côté-là, mais Leto était curieuse de l'avis que Jolene pouvait avoir à ce sujet.
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« Je suis contente de ne pas avoir entendu quoi que ce soit venir de leur chambre. Sinon, je pense que j'en ferai des cauchemars ! » J’éclate de rire tout en soufflant un « Petite nature ! » plus amusé qu’autre chose. Ma curiosité est finalement assouvie quand Leto me tend son téléphone pour pouvoir jeter un coup d’oeil aux photographies. Mon regard pétille d’ores et déjà alors pour finalement tomber sur une photo tout à fait ordinaire. Une petite maison en arrière-plan et un groupe de personnes dont Leto au premier plan. Je plisse les yeux comme pour essayer d’identifier le moindre détail. A la Sherlock Holmes, je me demande si je peux trouver un indice. Mais rien. A part des sourires tout à fait ordinaires et rayonnants. « Tu sais, ça me fait penser au compte insta "dating or sibling". En un peu plus bizarre, parce que je les connais vraiment, contrairement aux inconnus des photos du compte » Je relève la tête vers Leto pour pouvoir apprécier la vue ; elle et son petit air gêné : tout à fait adorable. un « Ils ont l’air d’être heureux en tout cas … c’est le principal. » que je souffle un peu déçue tout en reposant mon attention sur la photographie. Mais non, rien y fait : aucun indice ne saute aux yeux. Du coup, les bras ballants, je lui rends son téléphone portable tout en retrouvant une position sur ma chaise.
« C'est sûr que si elle a déjà du mal sur les matières de base... Peut-être qu'elle voit l'influence comme un domaine facile, dans lequel elle pourrait avoir un bon salaire ? » « C’est une certitude ; pour la majeure partie d’entre eux c’est une issue de secours et un moyen facile de gagner de l’argent. Quand le monde du paraitre vient vous vendre des paillettes …» dis-je en roulant des yeux.
« Je suis bénévole dans une association, je comprends tout à fait ce que tu veux dire ! Après, je suis plus team chats, mais certains chiens font tellement les yeux doux ! » Aussitôt j’affiche mon regard de chat potté tout en joignant mes mains sous mon menton quand elle mentionne les yeux doux que peuvent offrir certains chiens. Absolument. Ils me manipulent mieux que n’importe quel humain. « Il t'en faut un qui ait autant d'énergie que toi ! Qu'il puisse te suivre dans toutes tes folies ! » « Tu penses que le double d’énergie serait une bonne chose ? J’ai peur d’aggraver encore mon état avec un partenaire comme moi h 24. », je réponds d’une voix amusée bien que ce soit une discussion que j’ai avec ma propre personne à chaque fois que je pense à l’adoption. Je me demande toujours si ce n’est pas mieux de prendre un vieux chien boiteux pour m’aider à me calmer. « Tu l'emmènerais au lycée ? Quoi que certaines personnes ont une peur panique des chiens.. » « Ouais, j’en ai déjà parlé au boulot --- il n’y aurait pas de souci pour que je prenne le chien avec moi, si bien sûr je m’engage à l’avoir sous contrôle et qu’il n’y ait pas de dégât. La direction est plutôt ouverte pour ce genre de projets. » Je marque une courte pause pour ajouter avec sérieux : « ca donne une bonne image moderne du lycée. » ce qui pourrait paraitre comme une décision prise avec humanité n’est qu’une stratégie marketing. Mais soit, elle joue en ma faveur cette fois.
Un serveur nous apporte nos verres et je tends mon verre mon amie pour trinquer avant de boire une gorgée. « Peut-être que tu pourrais m’aider avec le chien, nan ? J’pourrais peut-être passer dans ton assoc’ et trouver ma perle rare, ma partenaire pour la vie … et ca ferait de toi notre témoin. Absolument romantique, n’est ce pas ?» et je conclus par un énième éclat de rire.
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Il paraissait que parler travail lors d'une rencontre amicale n'était pas la meilleure chose à faire. Pourtant, Leto et Jolene ne pouvaient pas s'empêcher d'y consacrer au moins quelques minutes, que ce soit pour échanger quelques anecdotes drôles ou pour approfondir un cas qui leur posait question ou n'avançait pas assez vite à leur goût. Ce n'était jamais leur seul sujet de conversation, mais c'était ce qui les avait amenées à se rencontrer, et c'était une partie importante de leur vie.
« En même temps, quand on était enfant, toi et moi, on rêvait d'être des princesses ou des stars. Les paillettes et la célébrité, ça a toujours attiré les foules. Surtout dans des familles qui ont des finances assez basses... »
A force d'entendre les récits sur les lieux de fouilles, vantant les personnages et leurs activités, Leto avait longtemps rêvé d'être une princesse des temps anciens, avec les jolis objets qu'elle voyait être déterrés tout au long de la journée. Maintenant qu'elle était adulte, elle ne se voyait plus ni être une princesse, ni être archéologue - et ça l'amusait de retracer tout le cheminement qui avait pu l'amener à un poste bien moins prestigieux que celui de star, au sein des services sociaux de Brisbane.
Elle qui avait l'habitude de changer une à deux fois par an de pays, elle avait réussi à se faire une place dans cette grande ville australienne. Elle trouvait toujours que tout était trop grand, surtout pour elle qui n'avait pas le permis et se reposait énormément sur les transports en communs, mais elle appréciait plus qu'elle ne l'aurait cru de rester au même endroit et de pouvoir revoir à l'envie ses connaissances.
Au tout début, s'inscrire au refuge animalier de la ville avait été une façon de nouer des contacts tout en venant en aide aux animaux abandonnés. Les bénévoles formaient une petite famille, et Leto y avait dorénavant un poste plus important, puisqu'elle était famille d'accueil pour chats en fin de vie. Tout en continuant à participer aux animations du refuge, parce qu'elle venait même parfois promener les chiens, bien qu'ils ne soient pas ses animaux domestiques favoris.
« Je ne pense pas que ça t'aggrave. Au contraire, vous arriverez peut-être à vous épuiser l'un, l'autre ! Un chien énergique te demandera de longues promenades et pas mal d'heures de jeu, alors qu'on bon gros pépère ne changera pas grand chose à ta routine, finalement. »
Si Leto avait dû prendre un chien, elle en aurait pris un calme, et apte à rester des heures sans bouger, pendant qu'elle travaillait sur l'ordinateur ou lisait un livre. Son vieux chat Milo était idéal pour ça, venant juste se poser à côté d'elle ou sur elle en miaulant, mais sans trop la gêner quand elle écrivait sa thèse. Un chien à sortir régulièrement et à occuper toute la journée était trop pour elle, mais matcherait sans doute parfaitement avec Jolene.
« Ce serait encore plus cool ! Il va faire des malheurs au lycée, et peut-être que certains étudiants iront plus facilement vers toi s'il y a une boule de poils pour les attirer. »
Elle n'était pas assez naïve pour croire que le lycée avait une pensée humaniste en acceptant le chien. Mais elle connaissait assez Jolene pour savoir que la jeune femme saurait pleinement profiter de cette opportunité pour faire le bien autour d'elle !
« Je suis sûre qu'on peut t'aider ! Tu veux un chien de quelle taille ? Une race en tête ? Et un âge ? »
Elles devraient sans doute se rendre à l'association pour voir la liste des chiens disponibles, Leto ne l'ayant pas en tête. Mais savoir ce que Jolene avait en tête en terme de critères l'aiderait à réduire les propositions - peut-être pourrait-elle voir avec Clément ou Adèle, qui connaissaient mieux les canidés, lesquels seraient le plus indiqués pour une vie avec sa pétillante amie.
« L'association propose des cours de dressage si tu veux, avec un petit diplôme à la fin du cycle de sessions. Comme ça tu peux montrer un truc officiel au lycée, s'ils veulent être sûrs que ton chien est "sous contrôle". »
Ça n'empêchait pas un animal de mal réagir en cas de situation imprévue ou stressante, mais ça aidait les maîtres à apprendre à reconnaître les réactions du chien et à savoir comment réagir et les accompagner. Si Leto se souvenait bien, certains employeurs l'exigeaient pour les employés voulant emmener leurs animaux sur leur lieu de travail. (Elle avait demandé, mais les chats n'étaient pas autorisés dans son service, en cas d'allergie des gens qui défilaient face aux assistants sociaux...)
« Et je serai ravie d'être ta témointe. Je vous filmerai tout en détail ! » dit-elle, un sourire aux lèvres.
La première rencontre avec un animal avait quelque chose de magique, et si Leto était présente le jour où Jolene rencontrerait le sien, elle s'assurerait que tout soit capturé à la caméra, que la blondinette puisse le garder en souvenir et le revoir à loisir.
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I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
« En même temps, quand on était enfant, toi et moi, on rêvait d’être des princesses ou des stars. Les paillettes et la célébrité, ça a toujours attiré les foules. Surtout dans des familles qui ont des finances assez basses… » J’avais surtout rêvé de pouvoir vivre dans une maison. Pas une maison qui roule. J’avais rêvé d’avoir une mère qui se soucie un peu plus de moi et un peu de moins de savoir si elle a suffisamment de bières dans le frigo. J’avais eu d’autres rêves étant gamine et je pense que c’est sans doute la raison pour laquelle je suis aujourd’hui ce que je suis. Une trentenaire qui ne se soucie pas de ses finances, qui ne pense pas à investir dans l’immobilier, qui ne se focalise pas sur une carrière avec en perspective le haut du panier. Je me contente de ce que j’ai car ce que j’ai, c’est déjà beaucoup. Mais parler de cela serait parler de mes fêlures : et qui aime bien le faire ? Pas moi. Alors, je la joue distante et désinvolte et lui offre un sourire complice tout en hochant la tête pour lui donner raison. C’est beaucoup plus simple que de dire la vérité : et ça évite de pourrir l’ambiance.
« Je ne pense pas que ça t’aggrave. Au contraire, vous arriverez peut-être à vous épuiser l’un, l’autre ! Un chien énergique te demandera de longues promenades et pas mal d’heures de jeu, alors qu’un bon gros pépère ne changera pas grand chose à ta routine, finalement. » J’acquiesce, le coude posé sur la table et ma tête tombant sur la paume de ma main. Elle a carrément raison. Je l’écoute pour ne pas dire que je bois ses paroles. Tout devient logique et censé. Il faudrait que je me trouve un chien un peu fou, complètement fou pour qu’il puisse épuiser mon énergie. Il y avait de l’idée et j’étais d’ores et déjà en train de m’imaginer avec un t-rex comme animal de compagnie. « Ce serait encore plus cool ! Il va faire des malheurs au lycée, et peut-être que certains étudiants iront plus facilement vers toi s’il y a une boule de poils pour les attirer. » Sa remarque me fait me redresser alors que je claque des doigts pour lui faire comprendre qu’elle marque un point. Excellente idée, excellente remarque : je la note dans un coin de mon esprit au cas où je serais en manque d’argument. « Un duo de chic et de choc. A la tintin et milou. Je vois déjà le genre : l’endroit le plus hype du lycée. Enfin ! », dis-je avec le plus radieux des sourires, m’imaginant déjà avoir une longue file d’attente devant le bureau. Enfin !
« Je suis sûre qu’on peut t’aider ! Tu veux un chien de quelle taille ? Une race en tête ? Et un âge ? » Je me gratte la tempe, pensive. « Mon appart’ n’est pas gigantesque non plus … donc on va éviter le saint bernard, je pensais à un jack russel … c’est mon côté fan de the mask qui parle. » Je roule des yeux parce que je sais que c’est exactement la raison pour laquelle mon coeur penche pour cette race. « Je ne me suis pas vraiment arrêtée sur un âge particulier, en fait …. » Est-ce-qu’il le faut ? Oh mon dieu ! Je suis vraiment une novice. « L’association propose des cours de dressage si tu veux, avec un petit diplôme à la fin du cycle de sessions. Comme ça tu peux montrer un truc officiel au lycée, s’ils veulent être surs que ton chien est sous contrôle. » Je joins les mains devant moi et mime un applaudissement. « Oh ce serait génial ! en plus, mon côté nerd aime les diplômes. » « Et je serai ravie d’être ta témointe. Je vous filmerai tout en détail. » Je lève mon index. « Tu seras la marraine, tiens. » Hochement de tête. « Va vraiment falloir qu’on s’organise tout ça. »
Et, je me recule pour laisser le serveur déposer nos boissons sur la table tout en lui adressant un sourire en guise de remerciement. Saisissant mon verre, je le lève en direction de mon amie pour trinquer et boire une fine gorgée.
« Et à part ces vacances paradisiaques, quoi de neuf dans la vie de Leto ? »
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Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Leto étouffa un rire. Elle ne connaissait pas assez l'univers du lycée pour juger de ce qui s'y passait, mais elle avait compris que le bureau de la conseillère d'orientation n'était pas l'endroit favori de la plupart des élèves. A part de ceux justement stressés par leur avenir. Un chien pourrait aider à se sentir plus à l'aise dans le bureau de Jolene - même si cette dernière pouvait faire des miracles avec son enthousiasme contagieux.
« Je me contenterai du rôle de la Castafiore. Casser les oreilles, je sais bien faire ! »
Imaginer Jolene enquêter et fouiner partout, suivie d'un chien un peu trop intelligent, amusait beaucoup Leto. Elle n'était pas sûre qu'un chien puisse être au niveau du fictif Milou, mais des chiens énergiques et en même temps aimant rester à proximité de leur humain de référence, elle en connaissait quelques uns au refuge. Peut-être un peu trop vieux, si Jolene voulait un chiot. Il faudrait qu'elle demande de l'aide aux bénévoles connaissant un peu plus les canins.
« Les Jack Russell sont super énergiques » reprit-elle en souriant.
Les choix de Jolene confirmaient ce que Leto avait pensé du chien parfait pour la jeune femme. Et pour avoir déjà promené des Jack Russell, elle savait combien ils pouvaient se montrer joueurs et prenants - elle préférait d'ailleurs s'occuper des vieux chiens qui se promenaient au même rythme qu'elle que les petits jeunots sautant partout et tirant sur ses mains.
« L'âge, ça dépend de ce que tu veux faire avec ton chien. Plus il est jeune, et plus il sera fou. Mais un jeune chien sera aussi plus facile à dresser et s'adaptera mieux à ton mode de vie. Un vieux chien peut déjà savoir les ordres de base, et être habitué aux humains. Et les seniors, ils ont une espérance de vie limitée, et faut gérer les problèmes de santé et l'approche de la fin de vie. »
Un choix rare dans l'adoption d'un animal de compagnie, Leto en avait bien conscience. C'était la raison pour laquelle elle était famille d'accueil pour les vieux chats, s'occupant d'eux jusqu'à la fin. Mais elle voyait plutôt Jolene avec un chiot ou un jeune chien, débordant d'énergie et capable de tenir son rythme.
« Je serai honorée d'être marraine du futur chien ! Me demande pas trop d'aide pour l'éducation par contre. Je sais juste les promener et leur donner plein de récompenses ! »
Elle était faible face aux animaux, toujours contente de pouvoir les câliner et les gâter. Une des raisons pour lesquels les chats lui convenaient mieux d'ailleurs : plus indépendants, ils choisissaient leurs moments de jeux, là où les chiens dépendaient fortement des temps de présence de leurs maîtres.
Le serveur vint déposer leurs boissons, et les deux jeunes femmes s'empressèrent de trinquer. Trinquer à cette soirée agréable, et à leurs retrouvailles après le séjour indonésien de Leto.
« A part les vacances paradisiaques, je n'ai que la thèse à raconter... C'est la dernière ligne droite, je la rends dans deux semaines, et je la présente en juillet. Beaucoup de stress à venir ! »
Il ne lui restait sans doute plus beaucoup de pages à écrire, et elle arrivait sur la conclusion. Mais se retrouver confrontée à la fin de ses études la rendait à la fois impatiente et terrifiée. Elle allait pouvoir travailler et gérer ses propres recherches, mais en même temps, elle allait quitter pour la première fois le cocon de l'école...
« Ça va me faire bizarre de ne plus devoir aller à l'université, après dix ans de cours. Et de ne plus avoir de travaux à rendre, tout ça... Comment vivent les gens normaux ? »
Sans doute à ne pas s'inquiéter de leurs devoirs et des délais imposés par les professeurs. Mais à devoir faire attention à ceux imposés dans leurs métiers, comme elle pouvait déjà s'en rendre compte en travaillant au sein des services sociaux.
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« Je me contenterai du rôle de la Castafiore. Casser les oreilles, je sais bien faire ! » « Parmi tous les personnages, tu choisis la Castafiore ? Certaine de ton choix ? » et je lève les deux sourcils tout en me penchant au-dessus de la table, prenant des airs plus que suspicieux.
« Les Jack Russel sont super énergiques ! » J’acquiesce avec énergie et enthousiasme. Je m’étais perdue pendant des heures sur la toile à regarder des vidéos de jack russel. J’avais cliqué pendant des heures, ri pendant des heures et même laissé échapper quelques oh attendris. Ils sautent super haut ces chiens. Je savais pas moi, je pensais que c’était uniquement le cas du chien dans le film the mask mais non, apparemment, ils ont tous une case en moins et sont plein d’énergie. « Super énergiques et attendrissants. Vraiment trop mignon, un peu comme moi. » et j’ajoute la seconde partie de ma phrase en battant exagérément des cils. Évidemment, cette touche d’arrogance est là pour la faire sourire, pour la faire rire : mon boulot de clown à plein temps. Quand Leto se lance dans une discussion plus sérieuse, je la suis et arrête de me comporter comme une gosse. « L’âge, ça dépend de ce que tu veux faire avec ton chien. Plus il est jeune, plus il sera fou. Mais un jeune chien sera aussi plus facile à dresser et s’adapter mieux à ton mode de vie. Un vieux chien peut déjà savoir les ordres de base et être habitué aux humains. Et les seniors, ils ont une espérance de vie limitée, et faut gérer les problèmes de santé et l’approche de la fin de vie. » Mon coeur se serre dans ma poitrine à l’idée d’imaginer un vieux chien dans un chenil, attendant la fin, seul avec les bénévoles, sans la chance d’avoir un petit nid douillet. Voilà que je m’imagine déjà opter pour le plus vieux du chenil, juste par principe : donner un peu de bonheur à ceux et celles qu’on ne regarde plus vraiment. « Maintenant que tu le dis, peut-être que je vais opter pour le chien que personne ne veut … enfin, on verra bien. Je pense que ça doit aussi marcher avec l’alchimie, faut que le courant passe tout de suite. Je crois encore au coup de foudre. » finis-je par dire avec un éclat de rires. « Je serai honorée d’être marraine du futur chien ! Me demande pas trop d’aide pour l’éducation par contre. Je sais juste les promener et leur donner plein de récompenses !. » « C’est exactement ce que l’on attend du marraine.. »
Je pose mon verre face à moi après avoir bu un gorgée et laisse mon amie me répondre. « A part les vacances paradisiaques, je n’ai que la thèse à raconter … c’est la dernière ligne droite, je la rends dans deux semaines, et je la présente en juillet. beaucoup de stress à venir ! » J’acquiesce, je me souviens exactement du stress des études. « Ca va me faire bizarre de ne plus devoir aller à l’université, après dix ans de cours. Et de ne plus avoir de travaux à rendre, tout ça … comment vivent les gens normaux ? » J’hausse les épaules en riant. « Alors là !? Excellente question ! Quand tu auras trouvé quelqu’un de normal, préviens moi et on pose la question. » Puis, je reprends un air plus sérieux parce que je sais ce qu’elle voulait dire. J’étais passée par là. « Sûr que ça fait bizarre. Du jour au lendemain, tu as d’autres priorités, d’autres buts et surtout un autre rythme de vie. Je suis certaine que tu vas gérer ça comme une reine et que tu vas rapidement te trouver un autre objectif ; c’est ce qui est le plus important en fin de compte. Il faut toujours avoir un objectif. » Je saisis mon verre et ajoute : « Oh et il faudra qu'on fête ça alors ! En juillet, c'est noté. » Je ne doute pas une seule seconde de son succès et la manière dont je lève mon verre en est la preuve.
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Olivia Welch
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
« Si je ne suis pas la Castafiore qui chante si faux, je serai Milou. A suivre Tintin partout en donnant mon avis ! »
Le petit chien avait un sacré caractère, sans doute plus affirmé que celui de Leto. Mais elle l'aimait bien, à commenter de façon sarcastique tout ce qui se passait devant lui ! Un petit Milou irait décidément bien avec Jolene le feu follet, toujours en quête d'aventures.
« Peut-être qu'un jack russell n'est pas le meilleur choix alors ! Vous allez vous battre pour être le plus mignon, y aura trop de compétition » plaisanta-t-elle devant la bouille de Jolene.
Dans le cœur de Leto, les animaux gagnaient toujours ce genre de concours, mais ça, elle ne le dirait pas à son amie ! Elle préférait voir Jolene essayer de se faire passer pour plus chou que son futur chien, à papillonner des yeux pour attirer les compliments.
« Tu sais, même des chiens relativement jeunes, genre trois-quatre ans, peuvent faire partie des "non voulus". La plupart des gens veulent des chiots, parce qu'ils imaginent que c'est plus simple de les faire s'adapter à eux. Et ils n'écoutent pas ce que les bénévoles peuvent dire des capacités du chien, ou de ses habitudes ! »
Elle râlait, Leto, un peu exaspérée de l'attitude de certains adoptants. Certains ne voyaient que les airs mignons d'un chiot ou d'un chaton, ou le prestige d'une race, oubliant qu'il s'agissait d'êtres vivants, avec leurs caractères et leurs habitudes. Un bébé n'était pas forcément plus simple à gérer, s'il se montrait têtu ou se retrouvait avec des maîtres ne se prenant pas la tête sur l'éducation et le laissant tout faire !
Mais si adopter était un chien était le futur gros objectif de Jolene, Leto, elle, se concentrait surtout sur sa thèse et la fin de ses études. Enfin, après près de dix ans à l'université - ou "déjà", puisqu'il lui fallait maintenant imaginer comment vivre sans les travaux à rendre et les professeurs à rencontrer régulièrement pour rendre compte de l'avancée de ses recherches.
« Je comptais sur toi pour m'aider » argua-t-elle, laissant une fausse moue triste s'installer sur son visage. « Apprends-moi tout ce que tu sais, ô Jolene si expérimentée ! »
Toujours avoir un objectif lui paraissait une meilleure alternative à la version d'Antone, qui lui avait dit que c'étaient les déceptions qui aidaient à grandir. Un objectif, ce n'était pas toujours simple à trouver, mais ça restait plus positif, et ça pouvait aider à guider un peu une vie d'adulte.
« On va rester sur l'obtention de ma thèse, et j'ai jusqu'à juillet pour trouver le prochain objectif, alors ? Ça me paraît pas mal, et ça me laisse quelques semaines de réflexion ! »
Elle ne savait pas trop quoi définir comme but après la thèse. La vie d'adulte lui avait toujours paru nébuleuse, et avoir grandi sur des sites de fouilles dans plusieurs pays ne l'avait pas vraiment préféré à une vie au même endroit, avec un métier stable et régulier. Encore que les services sociaux avaient une activité changeante et imprévisible.
« A la vie d'adulte et ses mystères » trinqua-t-elle, en réponse à Jolene.
Le serveur profita de ce moment-là pour déposer leurs assiettes, colorées et appétissantes. Leto se redressa, impatiente de goûter à tout ça.
« Bon appétit ! »
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« Si je ne suis pas la Castafiore qui chante si faux, je serai Milou. A suivre Tintin partout en donnant mon avis ! Peut-être qu'un jack russell n'est pas le meilleur choix alors ! Vous allez vous battre pour être le plus mignon, y aura trop de compétition. » Je ne peux retenir un éclat de rire, quittant alors la bouille mignonne que j’avais arboré quelques secondes plus tôt. Qui ressemble s’assemble, c’est ce que l’on dit et je me voyais très bien me pavaner avec un jack russell craquant qui pourrait pourquoi pas m’attirer pas mal d’attention. Tout le monde aime les animaux. Tout le monde – ou presque – aime les chiens. Je voyais déjà une horde de demoiselles attendries par le Jack en question … qui lèveraient les yeux sur moi. Le jackpot. On allait faire une bonne équipe … pour l’heure, je n’avais pas de chien mais c’était un projet viable dans lequel je souhaite m’investir. Le plus rapidement possible.
« Tu sais, même des chiens relativement jeunes, genre trois-quatre ans, peuvent faire partie des "non voulus". La plupart des gens veulent des chiots, parce qu'ils imaginent que c'est plus simple de les faire s'adapter à eux. Et ils n'écoutent pas ce que les bénévoles peuvent dire des capacités du chien, ou de ses habitudes ! » Les propos de Leto me brisent le cœur. L’idée que pas mal d’animaux attendent une maison, un refuge me brise le cœur. Si je pouvais, je les prendrais tous. Fini le genre humain, je me lance dans les animaux et puis c’est tout. J’affiche un air choqué, offusqué, et surtout dégouté quand elle parle de ceux et celles qui préfèrent un chiot dans l’espoir de pouvoir le modeler, oubliant les autres qui attendent depuis bien trop longtemps. Cette visite au refuge allait être une torture pour mon petit cœur d’artichaud. Il allait falloir me préparer psychologiquement. « Le genre humain est vraiment catastrophique … Promis, j’essayerais d’être quelqu’un de bien pour pas te faire honte. », lui dis-je avec le sourire de l’innocence. « Je prendrais tous les conseils que l’on peut me donner et suis prête à tenter l’aventure avec tous. » Je poursuis avec un enthousiasme démesuré car oui, je suis enthousiaste à l’idée de créer une relation stable et sérieuse avec quelqu’un d’autre que moi-même ou mon égo. Pas douée pour les relations amoureuses, peut-être que ce compagnon à quatre pattes allait m’aider à y voir plus clair. Qui sait ? Il y avait le cliché de la vieille avec la horde de chats, je pouvais peut-être en créer un nouveau de cliché.
« Je comptais sur toi pour m'aider. Apprends-moi tout ce que tu sais, ô Jolene si expérimentée ! » J’explose de rire, un peu trop fort même vu le regard d’une des tables voisines. La main posée sur mes lèvres, je lui adresse un sourire de pervers des années 80 pour dire sur le ton de la plaisanterie : « Tu sais que ça me donne des idées perverses cette demande … oublie pas à qui tu t’adresses quand tu parles d’expérience et d’apprentissage. » Je sais que certaines détestent les clichés mais moi, je m’en amuse des stéréotypes. Homosexuelle depuis toujours, je m’en amuse de ce statut … et je fais souvent des blagues là-dessus – Leto est une habituée. Elle ne va pas s’en offusquer, surement rouler des yeux en me disant combien je suis bête … mais au moins, je la fais rire. « On va rester sur l'obtention de ma thèse, et j'ai jusqu'à juillet pour trouver le prochain objectif, alors ? Ça me paraît pas mal, et ça me laisse quelques semaines de réflexion ! » J’acquiesce d’un signe de tête décidé et convaincu. Excellente idée. « A la vie d'adulte et ses mystères » « A la vie d’adulte. » dis-je en venant faire tinter mon verre contre le sien.
Les plats firent leur apparition et à la première bouchée, je comprends que ce restaurant va faire partie de mes préférés pour les mois qui arrivent.
RP TERMINÉ
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
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Leto était contente de découvrir sur le visage de Jolene la même colère qu'elle. Elle savait que son amie avait la même volonté qu'elle de défendre les espèces animales face aux Hommes, mais c'était toujours plaisant d'en avoir la preuve. Parfois, Leto se sentait un peu incomprise quand elle parlait du traitement des animaux du refuge, et des difficultés à les faire adopter. Elle avait beau savoir que c'était difficile de s'en rendre compte quand on ne participait pas à la vie de refuges, ça restait frustrant à ses yeux.
« Je suis sûre que tu ne me feras pas honte ! Le fait de vouloir un chien de refuge, et d'écouter les conseils qu'on peut te donner, ça le montre déjà bien » dit-elle pour rassurer Jolene. « Et tu me diras quand tu seras dispo pour aller voir au refuge, mais je suis sûre que les bénévoles côté canin seront ravis de t'aider ! »
Avec un peu de chance, peut-être que Clément serait là. Il connaissait très bien les différents chiens du refuge, et avait appris beaucoup de choses à Leto quand elle avait commencé à faire du bénévolat au sein de l'association.
D'un côté, aider à gérer le refuge, et s'occuper des vieux chats, lui avaient sans doute aussi permis d'acquérir quelques capacités d'adulte, même si elle angoissait à l'idée de finir définitivement l'université. Comme elle avait été stressée quand elle était venue emménager à Brisbane pour aller à l'université. Les changements de vie étaient toujours un moment d'angoisse, finalement.
« Bien sûr que c'est à ce genre d'expériences que tu penses » reprit-elle en souriant, levant tout de même les yeux au ciel. « Je serai curieuse de ce que tu veux m'apprendre ! »
Si au début de leur amitié, Leto avait beaucoup rougi des insinuations de Jolene, elle avait depuis appris à en rire et en plaisanter avec la jeune femme.
Leur repas arriva à ce moment-là, les laissant trinquer à cette vie d'adulte qu'elles comprenaient à peine l'une et l'autre, même en s'approchant de la trentaine. A croire qu'être adulte, c'était juste avoir des responsabilités en plus, mais pas forcément de réponses à ses questions...
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