| (damon #8) i'm past the limits |
| | (#)Jeu 2 Juin - 12:00 | |
| La soirée est bien avancée, au point où peut-être elle pourrait être qualifiée de nuit. Le repas n’a pas été horrible mais il n’était pas bon non plus, parce que Jo ne lui a pas donné l’attention que Charlie recherchait, parce que Megan est partie pour Dieu sait quelle raison, parce que Shiloh était là et que Damon, lui, ne l’était pas. Pourtant, il est bien celui à qui la jeune mère a envoyé un message, envieuse de pouvoir partager plus que trois mots avec lui alors qu’elle se faisait une telle joie de le retrouver le temps d’une soirée, avec l’excuse de fêter l’anniversaire de sa femme. Oh, Charlie avait hâte de le fêter, ce n’est pas un mensonge, mais ce n’était pas la seule chose dont elle avait hâte. Si elle connaît Megan, ce n’est que par l’intermédiaire de Damon, et c’est de lui dont elle reste éternellement proche, celui-là même qui est devenu son ami par un simple regard et avec qui elle n’a pas le moindre mal du monde à s’entendre, bien au contraire.
Elle a pensé un temps de le retrouver au Death Before Decaf’ avant de bifurquer pour directement rentrer chez elle, finalement, envieuse de troquer sa robe de chemisier blanc contre un pyjama bien trop grand pour sa morphologie. Ses paupières ne brillent plus, ses lèvres ne sont plus aussi rouges, et c’est finalement au fond de son lit qu’elle accueille l’italien à sa façon, se disant qu’il n’y a que lui pour passer le pas de sa porte à cette heure, quand bien même elle ne l’a pas dans son champ de vision. “Prends une bouteille de vin au frigo.” Elle demande en haussant le ton, juste assez pour que le son de sa voix lui parvienne. “Les verres sont sur le comptoir.” Qu’elle précise juste après, information complémentaire pour lui faire comprendre que ça aussi, il doit les lui ramener jusque dans la chambre pour qu’ils puissent boire à la lumière de la lune - s’il allume le plafond, il est un homme mort.
Il sent encore son parfum et celui de tous les convives du restaurant, Damon. C’est étonnant, il devrait sentir le produit des toilettes, plutôt, à en juger par le temps qu’il y a passé, au point où Charlie s’est demandée si tout n’était pas qu’un nom de code pour qu’ils puissent se sauter dessus - sait-on jamais. “Je te pose des questions, tu me racontes tout, ou on boit et on avise ensuite ?” Elle demande finalement en se retournant en sa direction, allongée de tout son long, cachée sous des kilos de couvertures, sa tête retenue par sa main refermée contre sa tempe. N’importe quelle réponse serait la bonne, pour une fois.
@damon williams bisou je m'anvol |
| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Ven 3 Juin - 11:58 | |
| D’ordinaire, déjà, il n’avait pas plus envie que ça de rentre chez lui le soir - croiser le regard de Megan, lui rappeler qu’il l’avait croisé déjà tant de fois avant sans savoir ce qu’il cachait exactement, lui donner des frissons et il n’arrivait pas encore à passer outre sans y être forcé. Mais tout en sachant la tournure des événements de l’anniversaire, qu’il était venu, qu’il avait fait les efforts nécessaires: il n’avait plus d’énergie pour en faire beaucoup plus. Il avait beau être d’extrême bonne composition, il ne saurait faire des miracles et c’était peut-être pourtant ce qui était attendu de lui. Pour savoir réellement ce qui était attendu de lui, il aurait fallu qu’il parle avec Megan et ça n’était pas au goût du jour, ni dans ses priorités. Alors, lorsque Damon reçut un message de Charlie répondant à la positive à sa proposition de faire de cette soirée une vraie soirée, un sourire s’esquissa sur son visage. Il n’attendit pas une seconde de plus pour démarrer la voiture et se mettre en direction de l’appartement de la blonde, lieu où elle lui avait donné rendez-vous. Pour sûr, qu’importe ce qu’ils feraient le reste de la nuit, il resterait dormir sur place - même si Charlie n’était pas d’accord, car il n’attendrait pas l’avis de la demoiselle afin d’agir de la sorte. Tout, sauf rentrer chez lui ce soir.
« Prends une bouteille de vin au frigo. » Il avait à peine poussé la porte et passé le seuil qu’il entendait déjà la voix de la jeune femme - et qu’un sourire se glissait sur ses lèvres. Cela faisait du bien, d’arriver quelque peu et de pouvoir ressentir quelque-chose de naturel se passer. « Les verres sont sur le comptoir. » Accrochant sa veste de costume dans l’entrée, y laissant ses chaussures également, le Williams s’exécuta et attrapa les éléments mentionnés par la blonde avant de la rejoindre dans sa chambre - puisque c’était là-bas qu’elle avait décidé de l’accueillir. « Tu m’accueilles en pyjama ? J’ai connu mieux. » Un sourire amusé sur les lèvres, il déposa les verres sur la table de chevet et s’activa à les remplir sans attendre le feu vert de Charlie.
L’instant d’après, il tendait un verre dans sa direction, le temps qu’elle s’installe correctement. « Je te pose des questions, tu me racontes tout, ou on boit et on avise ensuite ? » Oh, il reconnaissait sans aucun effort le ton quelque-peu amusé dans la voix de Charlie - sauf qu’il avait envie de jouer, mais pas sur ça, et surtout pas ce soir. C’était dans ces instants là que le bat blessait d’autant plus: il aurait adoré pouvoir déballer à Charlie tout ce qu’il avait sur le coeur, pourtant il ne pouvait se permettre d’agir de la sorte puisqu’elle n’était au courant que d’une fraction de la réalité derrière l’écran de fumée. « On boit, t’évites les questions, et après tu me fais une place dans ton lit pour le reste de la nuit. » Et si elle tentait de le mettre dehors, il se contenterait du canapé ça serait très bien aussi. Pour appuyer ses mots, il lui colla son verre dans sa main, fit tinter les deux l’un contre l’autre et but une première - et trop longue - gorgée du sien. « Ou alors, je pose des questions, tu me racontes tout et comme ça j’ai pas besoin de répondre aux tiennes ? » Il n’avait envie de discuter de rien le concernant, Damon; les choses avaient bien été de trop chamboulées ces dernières semaines et il ne savait plus où donner de la tête, si bien qu’il ne définira pas trop en dire ou pas assez à quelqu’un comme Charlie qui n’était pas supposée avoir les oreilles qui trainent de trop. « Jo et toi, c’est quelque-chose qui dure ou t’étais la prochaine qu’elle cuisinait sur la liste ? » |
| | | | (#)Sam 4 Juin - 17:46 | |
| Elle l’entend poser ses chaussures dans l’entrée, elle l’entend ouvrir le frigo juste ensuite. Il est un garçon obéissant, Damon, et si c’est un trait de caractère qui l’agace la plupart du temps, elle ne peut pas nier que cela a au contraire tout pour l’arranger en cet instant. « Tu m’accueilles en pyjama ? J’ai connu mieux. » Elle sourit dans le noir, remonte un peu plus la couverture contre ses épaules, et suit du regard le garçon qu’elle ne voit qu’à peine. Le seul effort qu’elle fait se résume à tendre la main pour attraper le verre, déjà rempli de vin, comme par opération du Saint Esprit. “Tu sais bien que les efforts, ça se fait qu’au début.” Ils sont bien loin de la relation qu’ils avaient à leurs débuts, et ça ni lui ni elle n’a besoin de le préciser tant c’est évident. Son regard est entendu, il devrait se réjouir qu’ils n’habitent pas dans un pays froid et qu’elle ait ajouté à tout cela d’immenses chaussettes de laine, voilà tout.
« On boit, t’évites les questions, et après tu me fais une place dans ton lit pour le reste de la nuit. » Les verres tintent, Damon boit une gorgée qui n’en finit pas, sous l'œil muet de Charlie qui se contente de quelque chose de bien plus raisonnable pour l’instant encore. Le programme lui correspond, elle a posé une question pour laquelle n’importe quelle réponse aurait été acceptable ; alors la sienne est validée. Tout ce qu’elle se demande, c’est comment tout a pu déraper à un tel point, mais tous deux savent déjà que si elle évitera les questions, elle en laissera tout de même passer une ou deux, quitte à ne faire face qu’à un silence. “T’as déjà de la place dans le lit.” Au moins une chose de faite, pour le reste ils ont encore de nombreuses heures devant eux pour aviser du programme et de tout ce qui s’ensuit. Une part d’elle est bien heureuse qu’il ait déjà prévu de rester ; elle n’aurait pas aimé l’idée qu’il ne reste que pour quelques heures à peine, le tout pour mieux s’enfuir au petit matin. « Ou alors, je pose des questions, tu me racontes tout et comme ça j’ai pas besoin de répondre aux tiennes ? » Cette fois-ci, elle se relève quelque peu contre le dossier du lit pour afficher un regard intrigué, ne sachant pas où il souhaite en venir. De son côté, si elle devait poser des questions, le sujet aurait été évident. Pour l’inverse, elle ne s’attend à rien de particulier et, paradoxalement, à tout à la fois. « Jo et toi, c’est quelque-chose qui dure ou t’étais la prochaine qu’elle cuisinait sur la liste ? » A son tour de sourire maintenant qu’elle comprend ce dont il s’agit, prenant le temps de boire quelques gorgées de son verre avec un regard en direction du blond. Jo, c’est une histoire compliquée, à la fois immensément longue à raconter et courte. “Jo c’est rien du tout, Damon.” Et elle aurait aimé que ces quelques mots soient un mensonge mais il n’en est rien, la jeune femme ayant été plutôt claire sur le fait de mettre des barrières dans leur relation - sans doute parce que Charlie l’a aussi cherché. “Je la connais même pas vraiment, on s’est juste vues quelques fois.” Sa voix est plus basse, sans doute un peu plus triste aussi. Elle aurait aimé pouvoir donner un discours différent, ne serait-ce que pour justement avoir quelque chose à raconter. “Tu la connais ? Je sais juste que c’est une amie de Megan, en fait.” Sans savoir de où, comment, pourquoi. En réalité, ce n’est pas ce qui lui importait le plus au moment de leurs maigres discussions, mais si cela peut l’aider à récolter quelques informations supplémentaires sans embêter Damon sur sa vie personnelle et l’état de son mariage (ou de sa femme). “Et je suis pas spécialement proche de Megan non plus, alors autant te dire que je sais rien sur Jo.” Et ça, elle le dit dans un rire plat, finalement peu amusé. |
| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
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- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Sam 11 Juin - 14:46 | |
| « Tu sais bien que les efforts, ça se fait qu’au début. » Peut-être qu’elle ne le verrait pas, mais le sourire sur les lèvres de Damon se fit présent pendant un instant. Parce-qu’il savait parfaitement qu’elle comme lui ne saurait tenir rigueur d’une telle situation - et qu’il était bien plus heureux de la voir l’accueillir ne pyjama qu’il ne l’avouerait, étant très satisfait de la façon dont les chose avaient tourné entre eux. « Je vais aller me plaindre au service client. » A la place, il remplit les deux verres de vin qu’il avait attrapé dans la cuisine au passage et en donna un à la jeune femme - puisque de toutes évidences, la discussion était à deux doigts de basculer vers quelque-chose de bien plus sérieux et bien trop important, ils allaient avoir besoin de ces verres, remplis. Il n’avait envie d’évoquer à haute voix les raisons pour lesquelles Megan et lui n’étaient en rien en bons termes - puisqu’après tout, Charlie n’était pas au courant des termes exacts qui unissaient les deux blonds. Mais d’un autre côté, il crevait d’envie d’enfin tout déballer à une tiers personne; à quelqu’un qui n’était pas impliqué dans les complots se dressant envers et contre lui - mais également avec son aide, même si ce n’était en rien ce qu’il aurait voulu. Charlie serait la personne parfaite pour l’occasion, il le savait, mais il avait promis qu’il garderait le secret sur les dessous de son mariage avec l’ancienne Monroe. Surtout, il connaissait les conséquences de s’il parlait et que cela se savait - et tout plutôt que ça.
Changer de sujet et détourner l’attention de la blonde sur une autre personne présente également ce soir à l’anniversaire lui semblait être un bien meilleur plan. Charlie agit en miroir, prenant une longue gorgée de vin de son verre. « Jo c’est rien du tout, Damon. » A travers l’obscurité presque totale de la chambre à coucher, il tentait de percevoir les traits de visage de la jeune femme. Etait-elle autant sérieux que le ton qu’elle avait employé l’indiquait ? Car le jeune homme était certain d’avoir senti une tension entre les deux femmes, qu’importe ce que Charlie pourrait en dire. « Je la connais même pas vraiment, on s’est juste vues quelques fois. » Dans un geste lent et précautionneux, Damon finit par s’asseoir sur le lit, repliant une jambe sous lui, ne lâchant la jeune femme du regard cependant. « Tu la connais ? Je sais juste que c’est une amie de Megan, en fait. » A cette question, un petit rire presque amer échappa à Damon. Il aurait voulu ne pas réagir de la sorte, mais les situations s’enchainaient étant toujours plus cocasses, il n’était plus assez bon dans l’exercice de cette fonction qu’il avait pu l’être. Il en avait surtout marre de prétendre tout le temps, en réalité. « Je la connais à peine aussi, en vrai. » Ils s’étaient croisés quelques fois, mais la seule chose qui était à ses yeux évidente au sujet de Josephine, c’était qu’elle détestait profondément Damon. « Elle m’aime pas, je sais pas pourquoi, et c’est tout. » Ou disons qu’il avait ses suspicions sur les raisons qui pousseraient la jeune femme à réagir de cette façon face à lui, mais il ne pouvait les formuler à haute voix face à Charlie.
« Et je suis pas spécialement proche de Megan non plus, alors autant te dire que je sais rien sur Jo. » Le rire que la blonde associa à ses paroles fit un brin mal au coeur de Damon. Il n’aimait pas l’idée que cela puisse teinter sa vision des choses d’une tristesse qui ne méritait pas sa place à la table. Il l’entendait, mais ne comprenait pas pourquoi elle était présente. « Et pourtant, j’ai l’impression que ça te rend triste de pas en savoir plus sur elle. Je me trompe peut-être ? » Il avait avancé ses mots avec prudence, laissant là une porte ouverte pour Charlie si elle désirait balayer sa question d’un revers de la main en lui demandant d’aller se faire voir. Il se tairait, si tel était le cas: il ne forcerait pas un sujet qu’elle ne pouvait voir en peinture. Et puis, que pouvait-il de toutes façon argumenter de plus sur la question ? Qu’il n’était pas non plus assez proche de Megan pour connaître Josephine, alors que les deux blonds s’étaient mariés quelques mois plus tôt et qu’ils clamaient s’aimer jusqu’à en crever ? Il était loin, le temps où Damon prenait plaisir - même s’il n’osait l’admettre - à faire croire au monde qu’il vivait réellement une belle histoire d’amour avec l’ancienne Monroe. Désormais, il aurait envie de tout envoyer valser et cela lui laissait un goût amer, un goût de tristesse, dans le fond de la gorge. Il préféra boire une bonne gorgée de son verre, touchant le fond de ce denier par la même occasion - c’était une taille échantillon que Charlie lui avait demandé de ramener, ce n’était pas possible autrement -, le posant sans cérémonie sur la table de chevet avant de se laisser tomber aux côtés de la demoiselle. Fut un temps, les choses étaient beaucoup plus simples pour tout le monde et cette période là manquait souvent à Damon. Lorsque Léo était encore dans le paysage, que les choses allaient bien entre cet enflure et la blonde à ses côtés, que lui n’avait à prétendre aucune romance sortie de littéralement nulle part. « Parfois t’as pas envie de tout laisser tomber et de te barrer à l’autre bout du monde ? » Parfois, Damon parlait trop vite aussi et se rendait compte que laisses entendre ses pensées à haute voix pouvait lui apporter des ennuis - il s’empressa d’échapper un lourd soupire. « Non, rien, laisse tomber. » Il ne pouvait partir à l’autre monde sans retour, et ce n’était pas le moment de parler de ce genre de choses même si son coeur lui criait le contraire. |
| | | | (#)Lun 13 Juin - 21:10 | |
| « Je vais aller me plaindre au service client. » “Tu me donneras leur numéro si jamais tu le trouves.”
Elle en aurait, elle aussi, des trucs à dire au service client de sa vie. Son sourire est immense, sa tête à pourtant moitié cachée par l’oreiller contre lequel elle est couchée. La seule raison valable pour qu’elle se redresse consiste en un verre de vin largement rempli et tendu par le blond, lui qui agit déjà comme s’il était chez lui, pour le plus grand bonheur de la blonde en retour. Son sourire devient à peine plus maigre lorsqu’il évoque Jo mais, après tout, elle n’a rien à lui cacher - et rien à cacher, tout court, tant le sujet Jo est une immense page blanche à laquelle elle accorde bien trop d’importance. « Je la connais à peine aussi, en vrai. » Ce n’est pas une réponse qui l’étonne, en réalité. Jo est un mystère, autant que Megan peut parfois l’être. Sans doute que les deux jeunes femmes se sont bien trouvées, malgré ce que le caractère bien affirmé de chacune voudrait bien avouer. “Tu connais pas les amis de Megan ?” Elle s’étonne avec sincérité. Ils sont mariés et plus simplement un couple, désormais, alors la question lui semble d’autant plus évidente - ou étonnante, selon le point de vue. « Elle m’aime pas, je sais pas pourquoi, et c’est tout. » Et bien malgré elle, la blonde rigole à cette seule remarque, qui semble pourtant rendre Damon triste ô possible. “C’est son truc, ça, de détester tout le monde.” C’est plus facile de généraliser les faits plutôt que d’avouer qu’elle l’a quand même bien cherché, elle, que Jo la déteste ou en tout cas ait des raisons de le faire. Damon, lui, n’est sans nul doute pas habitué à ce que le premier venu l’aime dès le premier coup d’oeil, lui qui est un garçon parfait, lui qui n’a jamais rien à se reprocher. Amusée de sa réponse, elle finit par passer une main dans la chevelure du garçon qu’elle ébouriffe, ses mèches étant jusque là bien trop rangées à son goût. “Pleure pas, t’as pas besoin d’elle.” Et puis, s’il peut s’en tenir loin, alors ce n’est sans doute pas plus mal. Elle a un caractère difficile qui n’est sûrement pas le genre avec lequel l’italien aime traiter.
Il ne connaît pas vraiment Jo ; elle ne connaît pas vraiment Megan. Cela signifie sans doute qu’ils sont sur la même longueur d’onde, non ? C’est ce que Charlie a envie de croire, c’est aussi ce à quoi elle se raccroche par pure envie. « Et pourtant, j’ai l’impression que ça te rend triste de pas en savoir plus sur elle. Je me trompe peut-être ? » Étonnée de sa question, Charlie se contente de poser le verre sur sa table de chevet pour se rendre jusqu’à la salle de bains à pas de loups, revenant à peine quelques secondes plus tard, les bras remplis de produits dont elle ignore même totalement l’utilité. Ca les occupera, au moins. “Elle a peut-être pas envie de raconter sa vie à tout le monde. Je peux comprendre.” Ce n’est pas comme ça qu’elle est, ce n’est pas non plus ce qu’elle apprécie réellement chez autrui, mais elle peut décemment comprendre pourquoi certains réagissent ainsi ou le sont naturellement. Simplement, cela dénote avec l’impression qu’elle a de Megan, mais après tout elle n’est personne pour réellement savoir. « Parfois t’as pas envie de tout laisser tomber et de te barrer à l’autre bout du monde ? » D’un geste de la main, elle lui demande de s’allonger sur le dos, ne commentant pas le long soupir du garçon. En retour, elle préfère encore rigoler doucement de sa question, sans pour autant y répondre dans un premier lieu. « Non, rien, laisse tomber. » - “Je serais déjà en train de commander un taxi pour l’aéroport si j’avais encore vingt ans, pas de travail, et aucun enfant.” En somme, si elle menait une vie bien loin de ce qu’est son quotidien.
Elle préfère laisser un silence confortable s’installer entre eux, farfouillant simplement dans une trousse ou une autre pour en sortir un produit à appliquer sur le visage du garçon et le lui masser. Ce n’est qu’une occupation comme une autre, avec elle se retrouve l’impression de ne pas faire quelque chose de complètement stupide ou inutile. Assise à califourchon sur lui comme si cela avait quoi que ce soit de normal encore, elle s’arrête au bout de quelques secondes à peine et l’observe avec une certaine mélancolie. “Tu vas bien, Dam ?” Parce qu’il n’en a pas l’air, et qu’elle ne dit pas ça simplement parce que la soirée a sûrement très mal tournée pour lui aussi. Il n’est plus aussi heureux que lorsqu’elle l’a rencontré, voilà ce qu’elle pense tout bas sans jamais le dire à voix haute, sans jamais le laisser penser non plus parce qu’elle ne veut pas participer à cette bataille si cela ne la concerne pas. “Tu voudrais aller où ?” Il y a énormément de chances pour qu’elle ne puisse jamais venir avec lui, mais elle peut encore le conduire à l’aéroport, le visage plus reluisant et hydraté que jamais. |
| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
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- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Mar 14 Juin - 10:34 | |
| « Tu me donneras leur numéro si jamais tu le trouves. » Il esquissa un sourire.
Si l’amusement avait été de mise dans les premières paroles échangées entre les deux blonds, désormais l’étonnement qui se faisait entendre dans la voix de Charlie était bien réel. « Tu connais pas les amis de Megan ? » Et il s’en mordait d’avance les doigts, Damon, que d’avoir répondu honnêtement à la question de son amie. Parce-que c’était effectivement suspicieux que d’apprendre qu’il ne connaissait pas les amis de sa femme, alors que ces derniers étaient supposés se côtoyer et ne plus se lâcher depuis plus d’un an désormais. Ca aurait été de vagues connaissances, qui déplus n’habitaient pas la ville, ce aurait pu être compréhensible - il s’agissait là de Jo, une des meilleures amies de Megan et une jeune femme qu’il avait moult fois l’occasion de croiser si le coeur lui en disait. « Pas tous très bien non. » La vérité aurait été de dire qu’il ne les connaissait pas du tout parce-que c’état compliqué de prétendre connaître les gens depuis des mois et de faire comme si Megan et lui en parlaient tous les jours alors que c’était loin d’être le cas. Au moins, pour Josephine, il pouvait passer ça sur le fait qu’elle semblait ne pas l’aimer et ne pas désirer faire d’efforts pour que cela change. « C’est son truc, ça, de détester tout le monde. » Il eut un soupire railleur. « Pleure pas, t’as pas besoin d’elle. » La main de Charlie s’était permise de passer dans ses cheveux pendant qu’elle parlait pour défaire tout l’ordre qui leur appartenait - Damon ne sut faire autrement que de repasser derrière elle pour redonner un sens à sa chevelure. « Je vais pas pleurer pour elle t’es folle. » N’importe quelle autre occasion faisait déjà l’affaire pour pleurer, pas besoin de rajouter Jo à la liste.
La question posée ensuite par le jeune italien resta quelques instants en suspens, puisque Charlie préféra s’éclipser dans la salle de bain plutôt que de lui répondre directement. Il observait d’un oeil autant inquiet que curieux les faits et gestes de la blonde, avant de la voir revenir avec les bras chargés de choses et d’autres - dans la pénombre, il n’arrivait guère à déterminer quoi exactement. « Elle a peut-être pas envie de raconter sa vie à tout le monde. Je peux comprendre. » Il haussa mollement les épaules. « Peut-être. » Et si Charlie n’avait pas envie d’approfondir le sujet, il ne pousserait pas le bouchon trop loin.
De toutes façons, il était déjà en train de parler trop vite à des pensées qui allait bien plus lentement, sur des réflexions qu’il aurait peut-être finalement préféré garder pour lui. « Je serais déjà en train de commander un taxi pour l’aéroport si j’avais encore vingt ans, pas de travail, et aucun enfant. » Rien qu’à évoquer les priorités qui mettaient des bâtons dans les roues de Charlie, un frisson se répercuta le long de sa colonne vertébrale. Elle avait quelques étapes de vie d’avance sur lui, mais il lui semblait suivre des chemins bien trop similaires pour que ça puisse réellement lui plaire. Il avait presque encore vingt ans, mais un métier prenant et un mariage à tenir à flots tout autant à côté, et pour ces raisons et surement d’autres auxquelles il ne pensait pas en cet instant il ne pouvait pas réellement se permettre de prendre un avion sans retour, sans regarder en arrière. Rien que pour les beaux yeux de Charlie, il ne pourrait pas le faire - Charlie qui s’installait sur lui à califourchon après lui avoir indiquer de s’étendre sur le dos, comme prête à le torturer d’une manière qu’il ne comprit que lorsqu’elle attrapa un des produits qu’elle avait amené de sa salle de bain pour l’étaler sur son visage. Elle allait donc le torturer à coup d’attention et de massage, il était pas contre. « Tu vas bien, Dam ? » La question à laquelle il n’osait répondre, même seul lors des longues nuits sans sommeil. Une question qui supposait de faire sur le point sur sa situation actuelle et il n’en avait guère envie, tellement elle lui semblait pourrie. « J’en sais rien, j’en sais rien du tout. » Il osa un soupire allant de paire avec sa brève réponse, ne pouvant qui plus était éviter le regard de Charlie; il n’était pas des plus à l’aise à répondre à cette question alors qu’il n’en connaissait que les vagues contours. « Je sais plus grand chose ces derniers temps. » Sa destinée lui avait toujours filé entre les doigts, ce n’était pas une nouveauté; mais ces derniers temps il fallait avouer que ralentir la machine lancée était d’autant plus compliqué.
« Tu voudrais aller où ? » - « Partout ailleurs que dans cette ville. » Sa réponse s’était faite du bout des lèvres, comme un murmure, à l’image d’un secret qu’on aurait honte d’avouer. Et c’était presque ce qu’il était en train de faire, Damon - mais il n’avait pas encore le courage nécessaire d’aller jusqu’au bout de ses idées, des faits à raconter. « Sur une plage à l’autre bout du monde, là où le réseau téléphone passe pas et où on peut pas te déranger. » Là où jouer à l’adulte n’était pas une obligation et où ces dernières paraissaient aberrantes et inexistantes. « Si t’avais encore vingt ans, pas de travail et pas d’enfant, t’irais où toi ? » Parce-qu’après tout, ils ne pouvaient se permettre de le faire pour toute la vie, mais l’hiver australien était synonyme d’anniversaires pour les deux blonds et ils pourraient peut-être se permettre une petite escapade à l’abris de tous les regards et toutes les obligations de grandes personnes. |
| | | | (#)Jeu 16 Juin - 11:09 | |
| Elle l’observe remettre ses cheveux en ordre avec un sourire au coin des lèvres, se rendant soudainement compte elle peut s’estimer heureuse et chanceuse d’avoir croisé sa route dans le plus grand des hasards et surtout d’être devenue son amie depuis. « Je vais pas pleurer pour elle t’es folle. » Avec une certaine fierté, elle hoche la tête, bien heureuse qu’au moins un des deux ne laisse pas trop Jo et ses états d’âme l’affecter. Elle ne pourrait pas réellement en dire de même.
Pour s’occuper les mains autant que l’esprit, Charlie fait finalement du visage de son ami un véritable cheval de bataille, bien décidée à le faire encore plus ressembler à un bébé, surtout alors qu’elle anticipe déjà qu’il ne saura pas trouver le sommeil réparateur dont il aurait sûrement bien besoin. Lorsqu’elle finit par lui demander avec une certaine inquiétude s’il va bien, elle cesse d’appliquer quoique ce soit pour son visage, uniquement pour essayer de retrouver ses yeux dans la pénombre et lui démontrer qu’elle porte un intérêt sincère à ces paroles. [color=navy]« J’en sais rien, j’en sais rien du tout. »/color] La main qu’elle laisse glisser contre sa joue erre sans véritable but, si ce n’est peut-être pour la laisser croire qu’elle peut lui être utile d’une façon ou d’une autre, ne serait-ce en tant que soutien morale. « Je sais plus grand chose ces derniers temps. » - “Ca a quelque chose à voir avec Megan ?” Elle demande, ayant encore en tête la fin de soirée précipitée qu’ils viennent de vivre, sans pour autant avoir su déceler de véritables problèmes dans leur couple ou relation. “Je peux faire quelque chose ?” C’est la question la plus importante, non ? De savoir si elle peut aider, si elle peut supprimer un peu de ces doutes, si elle peut au moins lui faire penser à autre chose. Peu importe, en réalité, tant que ça peut moindrement aider Damon à répondre à cette même question à la positive, la prochaine fois.
Partir ? Partir est toujours une solution, à un moment ou à un autre. Pas nécessairement bonne, pas nécessairement viable, mais elle apparaît souvent dans les esprits torturés comme la meilleure façon de répondre à un problème. Et plus que jamais, Charlie s’en veut de ne pas pouvoir l’entraîner dans une aventure nouvelle, sûrement en ayant au préalable pris le temps de réserver les billets avec la carte bleue de tonton - c’est pas pour ce que le métier de flic débutant paie qu’elle irait bien loin. « Partout ailleurs que dans cette ville. » Si ce n’est pas Megan le problème, alors elle s’imagine déjà inventer des scénario impossible, rien qu’avec les quelques mots qu’il ajoute en cet instant. Quand est-ce que le garçon infiniment joyeux qu’elle a toujours connu est devenu un homme triste et gris ? Il est tout jeune marié, il devrait avoir toutes les raisons du monde d’être heureux. « Sur une plage à l’autre bout du monde, là où le réseau téléphone passe pas et où on peut pas te déranger. » Et finalement - déjà -, ce n’est pas prendre soin de lui qu’elle a envie de faire, mais bien le prendre dans ses bras. La jeune femme se laisse glisser contre lui, dérobant son bras son aucun retenue pour le placer autour de ses épaules et se recroqueviller à ses côtés, se faisant aussi petite que possible. C’est sa façon à elle de régler les problèmes, sûrement. « Si t’avais encore vingt ans, pas de travail et pas d’enfant, t’irais où toi ? » Elle joue avec ses doigts, les masse de ses mains manucurées pour l’occasion. “Tu me montreras l’Italie, un jour ?” Elle parle au conditionnel, n’évoque aucune date, ne force à rien du tout. Les questions de voyage individuelles deviennent soudainement une question de groupe, ou en tout cas de leur duo, et elle comprend enfin que jamais le garçon n’a eu dans l’idée de voyager seul. Avec un peu de préparation, elle pourrait sans doute trouver le temps pour s’offrir quelques jours ailleurs, en Italie ou Dieu sait où encore. Elle aussi, parfois, ne rêve que de s’en aller. Heureusement que les jumeaux sont toujours une raison nécessaire pour son retour.
“J’aime bien Jo.” Elle finit par avouer, de longues minutes plus tard alors que le sujet de conversation a déjà changé. “Mais je crois que je l’aime surtout parce qu’elle est la première à pas me tomber dans les bras.” Et c’est injuste, de s’enticher autant d’une personne pour une raison aussi peu objective et morale. Elle aime son caractère, son attitude, sa façon d’être, ses grands yeux et sa façon d’embrasser, mais elle s’accroche aussi et surtout à son assurance à repousser Charlie, devenant alors un défi qu’elle se doit de relever. Le cœur d’autrui ne devrait jamais être résumé à si peu mais elle le fait bien (trop) souvent. “Et elle me déteste parce que j’ai dit un truc de travers, mais ça va finir par s’arranger.” Sans doute qu’elle ne deviendra jamais aussi intime avec elle qu’elle le voudrait, mais au moins elle veut trouver un certain équilibre, ne serait-ce que pour ne pas embêter Megan avec ses histoires. Peut-être que cela pourrait amuser Damon, ou au moins le conforter si jamais il se rend compte qu’ils sont aussi peu doués l’un comme l’autre pour être heureux et le rester. Qui sait. |
| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Jeu 23 Juin - 16:56 | |
| « Ca a quelque chose à voir avec Megan ? » Son regard plongé dans celui de la blonde au dessus de lui devait répondre à sa place, là où pour une fois il aurait préféré savoir masquer ses émotions. Son père lui avait souvent reproché d’être un livre ouvert, de trop facilement laisser paraitre ses émotions; d’ordinaire il n’en avait que faire Damon mais aujourd’hui, il aurait préféré il l'avouait sans trop de mal que Charlie ne puisse pas avoir un accès aussi direct à ce qu’il pouvait ressentir. La soirée qui venait de s’écouler n’était que le parfait reflet de la vie qu’il menait ces derniers temps - chaotique était un bon résumé -, et il ne se sentait pas apte à faire le point sur tout ça ce soir. Le déni était un échappatoire bien trop doux aux problèmes qui attendaient pourtant solutions. « Oui. » Murmuré du bout des lèvres, aveu qui n’était en rien assumé, parole soufflant sur l’écran de fumée. Ca ne servait à rien de le cacher: rien qu’avec les éléments de cette soirée, Charlie pourrait deviner que quelque-chose n’allait pas entre eux, qu’importe le nom que Megan et lui pouvaient réellement mettre sur leur relation. « Je peux faire quelque chose ? » Admettre qu’un problème entre Megan et lui existait était une chose; cependant et malheureusement personne ne pouvait réellement faire quelque-chose pour soulager la peine que portait son coeur ces derniers temps. Parce-qu’il n’y avait que sa femme et lui qui étaient au courant de tous les éléments problématiques dans leur duo et ils ne pouvaient en rien les partager au premier venu. La Villanelle ne cochait pas cette dernière case - mais Damon ne se sentait pas encore prêt à lui exposer la vérité dans son ensemble. Alors, il se contenta de soupirer lourdement. « Pas pour le moment, non. » Rien que le simple fait de lui avoir ouvert sa porte était suffisant. Cela permettait une nuit de répit à Damon, où il pouvait dormir sur ses deux yeux, sans se rappeler que de l’autre côté du couloir dormait celle qui aurait du être sa meilleure alliée et qui lui avait planté un couteau dans le dos. « Un jour peut-être mais aujourd’hui j’avais surtout besoin d’être ailleurs que chez moi. » Et qu’au boulot, aussi, parce-que les choses là-bas n’avaient jamais été réconfortantes et qu’il y passait pourtant un montant hallucinant d’heures pour quelqu’un qui n’aimait même pas ce qu’il faisait.
Un jour aussi, il ferait en sorte de mettre les points sur les i de ce côté là - mais un combat à la fois était amplement suffisant pour une personnalité qui ne portait que trop mal le conflit en guise de motivation.
Alors que Damon se trouvait en train d’expliquer les plans qu’il inventait au fur et à mesure qu’il les prononçait, Charlie se glissa à ses côtés, imposant de se retrouver dans ses bras. Aucun geste de recul apparut du côté du jeune homme, qui resserra même son étreinte doucement autour de ses épaules. Comme par réflexe, surement, il déposa un baisers sur le dessus de son crâne. Il se refusait à se rappeler que normalement, il était supposé agir de la sorte avec une blonde qui n’était en rien celle avec qui il s’apprêtait à partager un lit pour la nuit. « Tu me montreras l’Italie, un jour ? » Un fin sourire se glissa sur le visage de Damon, donnant un air attendri et évitant de tirer davantage ses traits. « T’as juste à me faire singe et on est à l’aéroport dans l’heure qui suit. » Parce-que dans son monde à lui, les choses étaient parfois aussi simples que cela. Sur bien d’autres points, il maudissait le fait d’être né dans la famille qui l’avait accueilli - ce n’était en rien une simple question de paternité, ici, puisque le résultat aurait été le même -, mais pour d’autres habitudes cela pouvait s’apparenter à une chance inouïe en réalité. Si Charlie lui demandait, là en cet instant, ils pourraient réellement se retrouver en direction de l’Europe dès le lendemain matin. Et si cela lui coutait son poste et son diplôme au passage, l’italien n’en aurait que peu de choses à faire.
« J’aime bien Jo. » Le silence les avait enveloppé durant plusieurs minutes lorsque la voix de Charlie se fit de nouveau entendre dans la chambre. Damon, qui s’était perdu pendant ce temps dans ses pensées, baissa son regard pour le porter sur la demoiselle. « Mais je crois que je l’aime surtout parce qu’elle est la première à pas me tomber dans les bras. » Il eut un petit rire - en rien moqueur mais amusé pour sûr. « Elle et moi voyons la vie vraiment de deux manières différentes. » Lorsque Charlie et lui s’étaient rencontrés, il n’avait fallu qu’une seconde et une seule à la jeune femme pour le faire tomber dans ses filets - de toutes façons, il était une proie facile. Tout de même, Damon n’avait alors manifesté aucune résistance à se laisser attraper de la sorte, et ne comprenait pas qu’elle était l’intention de Josephine à agir de la sorte. « Et elle me déteste parce que j’ai dit un truc de travers, mais ça va finir par s’arranger. » Comme par réflexe surement, les doigts de Damon se mirent à parcourir la peau du bras de la blonde, geste réconfortant et dans le but de la rassurer. « Je suis sur que ça finira par s’arranger. » Il ne voyait pas comment Jo pourrait rester fâchée contre Charlie indéfiniment, alors qu’à ses yeux la jeune femme restait une boule d’amour surement mal exprimé de temps à autres. « Si tu penses que tu peux être heureuse à ses côtés, c’est tout ce que je te souhaite. » Parce-que c’était la seule chose qu’il lui souhaitait: être heureuse. Le reste n’avait aucune espèce d’importance et les autres aléas que la vie avait envie de lui mettre en travers de son chemin pouvaient attendre. Charlie avait également eu son lot de peines, ces derniers temps, et n’avait pas besoin que quelqu’un d’autre lui entache son coeur de couleurs sombres. « Et si elle refuse de voir à quel point t’es adorable et que t’as besoin de quelqu’un pour s’occuper de son cas, tu peux toujours m’appeler. » Le ton de Damon était un brin davantage humoristique sur ces dernières paroles: il savait parfaitement que deux des, Charlie était bien plus à même de défendre l’autre et que l’inverse était ridicule à imaginer. L’italien ne savait déjà pas se battre seul contre sa propre ombre, alors de là à agir de la sorte avec réellement quelqu’un en face de lui, ce n’était pas demain la veille.
Finalement, il laissa son regard se porter sur ses ongles devenus colorés au fil de leur conversation et un petit sourire étira les lèvres du jeune homme. « Tu comptes me laisser aller dormir avec ça sur les ongles ? » En rien que l’idée le dérange réellement, mettre des couleurs dans sa vie était un concept qu’il aimait bien en réalité. Mais il savait où il devait se rendre le lendemain matin - lorsqu’il n’aurait plus le choix que de quitter le lit de Charlie pour affronter le monde extérieur et la réalité -, et il savait surtout les remarques et réflexions qui lui tomberaient sur le coin de la tronche s’il osait se pointer avec du vernis sur les ongles. « Tu veux que je me fasse assassiner, t’en as déjà marre de moi ça y est ? » Si le défi faisait partie du comportement habituel de Damon - le vrai, pas celui qui était perceptible dans son comportement de jeune homme d’à peine une vingtaine d’années -, bien sur qu’il serait venu se réjouir d’un tel ajout à son allure. Cependant, il suffirait d’un coup d’oeil dans sa direction de la part de son paternel le lendemain pour qu’il apprenne que son enterrement se produirait dans peu de temps. |
| | | | (#)Ven 24 Juin - 4:27 | |
| Oui, ça a quelque chose à voir avec Megan. Non, Charlie ne peut rien faire. Ce n’est pas l’ordre dans lequel elle avait espéré entendre les réponses et elle en est la première désolée, incapable de pleinement comprendre la situation. De près ou de loin, à vrai dire, le résultat reste le même: Charlie, perdue au milieu de l’incompréhension la plus totale. « Un jour peut-être mais aujourd’hui j’avais surtout besoin d’être ailleurs que chez moi. » Et ça, elle peut toujours l’aider sans le moindre mal, sa porte éternellement ouverte pour ses amis, groupe dont Damon fait indubitablement partie. Il peut rester cette nuit et toutes celles qu’il voudra ensuite, c’est une évidence qu’elle ne prend même pas la peine de souligner. Peu importe ce qu’il se passe dans leur couple et les raisons l’ayant mené jusque-là, il est son ami et elle l’aidera en toutes circonstances, même si cela signifie un jour l’aider à cacher un cadavre. Pour l’heure, c’est un manège bien plus doux auquel elle s’adonne naturellement, se glissant près du jeune marié pour mieux trouver sa place entre ses bras, à son tour rassurée d’un peur à laquelle elle ne se savait pas sujette. Son baiser contre ses cheveux la rassure un peu plus encore et elle jure qu’elle pourrait rester là pendant des heures, à simplement parler avec lui et surtout, surtout, ne jamais bouger. « T’as juste à me faire singe et on est à l’aéroport dans l’heure qui suit. » Dans le noir de la pièce, maigrement éclairée par la lumière reflétée par la lune, elle sourit. Ses doigts s’entremêlent à ceux de l’italien dont elle a soudainement envie de visiter le pays, sans qu’il n’y ait de raison particulière à cela. “J’espère que tu sais rapidement boucler une valise au besoin.” Ils ne partiront pas ce soir ni même demain mais maintenant qu’il a accepté l’invitation et la demande sans y réfléchir à deux fois, Charlie sait que c’est une issue de secours possible parmi beaucoup encore.
Ayant pourtant compris qu’il n’avait aucunement envie de parler de lui, elle laisse sa langue se délier pour éclairer davantage le sujet Jo, lequel se veut aussi sensible qu’épineux. Elle l’aime bien, Jo, mais plus le temps passe et moins cela lui semble être réciproque, à plus ou moins juste titre si vous en croyez les dires de la Villanelle. Au moins, la façon dont elle décrit son homologue féminine a de quoi faire rire Damon, à juste titre. « Elle et moi voyons la vie vraiment de deux manières différentes. » Et nul besoin de préciser davantage le fond de sa pensée alors que chacun des deux blonds se souvient parfaitement, quelque manques dus à l’alcool exceptés, de la façon dont s’est déroulée leur première rencontre. “T’imagines à quel point tout a changé depuis.” Pour elle, sans doute pas tant que ça, mais pour lui, il a rencontré Megan et s’est même marié avec elle. Le ton de l’inspectrice est rêveur, sans doute. Un poil nostalgique, peut-être, mais sans doute pas tant que ça. Le passé est très bien tel qu’il est, elle ne voudrait pas prendre le risque de le réécrire d’une façon qu’elle n’aimerait finalement pas. De toute manière, elle ne se laisse pas davantage entraînée par ses souvenirs, recentrant déjà le sujet sur Jo, assurant par la même occasion que les choses entre elles finiront par s’améliorer. Tel un écho, Damon répète. « Je suis sûr que ça finira par s’arranger. » Ses doigts réchauffent son avant-bras sous leur passage, elle prend un peu plus le temps encore de laisser sa tête reposer contre son torse. « Si tu penses que tu peux être heureuse à ses côtés, c’est tout ce que je te souhaite. » Et automatiquement, elle laisse son rire éclater, tentant de relever ses yeux en sa direction sans pour autant mettre trop d’effort à la tâche. “Non, c’est pas ce que je veux. Être avec elle.” Forme un couple ou, pire encore, se marier. Elle tient un peu trop à sa liberté pour cela et sait qu’il en est de même pour Jo. Simplement, elle voudrait pouvoir profiter des bons côtés d’une relation sans avoir à s’occuper des mauvais ; c’est à dire qu’elle veut le beurre et l’argent du beurre et reste persuadée qu’il en est de même pour Jo, simplement un peu trop buttée pour l’admettre aussi simplement. « Et si elle refuse de voir à quel point t’es adorable et que t’as besoin de quelqu’un pour s’occuper de son cas, tu peux toujours m’appeler. » - “Surtout n’oublie pas la partie où tu m’as vue toute nue, elle va adorer.” Elle répond alors sur le même ton de l’humour, tous deux sachant déjà qu’il n’est évidemment pas question qu’il mette en avant le grand coeur de Charlie ni même quoi que ce soit d’autre - même si annoncer à Jo qu’elle a été intime avec le mari avant Megan elle même aurait de quoi l’intéresser au moins deux secondes, ce qui n’est pas négligeable.
Pour s’occuper elle autant que le temps et même Damon, c’est avec soin qu’elle colore le moindre de ses ongles, le grondant sans retenue au moindre mouvement de sa part qui risquerait de mettre à mal la parfaite manucure. « Tu comptes me laisser aller dormir avec ça sur les ongles ? » - “Ça aide à faire de beaux rêves.” Elle invente des excuses pour ne pas lui répondre par un oui ô combien ennuyeux. « Tu veux que je me fasse assassiner, t’en as déjà marre de moi ça y est ? » Accoudée, assez relevée pour l’observer dans les yeux quelques instants, elle finit par retrouver son sérieux en même temps qu’elle se faufile sous ses draps. “Je t’enlèverai ça avant que tu partes.” Elle ne négocie pas, bien trop consciente de la réalité des choses et du monde extérieur. Pourtant, elle reste curieuse, laissant tout de même la porte ouverte à une possible absence de réponse de la part de Damon. “Ça plairait pas à qui ?” Est-ce que certains membres de son entourage ignorent encore qu’il n’y a pas que les petites blondes comme Megan - ou bien elle-même - qui attirent son attention ? |
| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Jeu 7 Juil - 22:03 | |
| Et alors Charlie ne commenta en aucun cas qu’effectivement, si Damon avait des soucis aujourd’hui - et en réalité depuis des semaines désormais -, c’était à cause de sa femme et qu’il ne voulait pas en parler. En sonnant chez la blonde, l’italien avait surtout besoin d’être partout ailleurs que chez lui, de ne pas voir le regard accusateur de Megan, de ne pas penser que sa vie pourrait ressembler à bien autre chose mais que le choix ne lui avait pas été laissé. Il avait besoin d’un endroit où il se sentirait en sécurité et la façon dont Charlie l’avait accueilli et dont elle le traitait en cet instant prouvant que son choix avait été le bon. Là où elle aurait pu demander de plus amples explications sur la raison des problèmes entre les deux jeunes mariés, elle se contenta de lui confirmer qu’il était le bienvenu chez elle si tel était son besoin en cet instant. Et, rapidement, les sujets de conversation se tournèrent vers d’autres idées qui permettaient de passer à autre chose, d’alléger l’esprit. « J’espère que tu sais rapidement boucler une valise au besoin. » Damon esquissa un petit sourire. « Bien sur que je sais faire. » Il n’avait jamais testé en réalité et répondait au hasard: toutes les fois où il était parti en vacances ou en voyage, il avait eu du temps devant lui pour préparer ses affaires. Non, il pouvait se permettre une telle assurance simplement parce-que si des choses venaient à lui manquer une fois arriver sur place, il faisait partie de ces personnes qui se contentaient d’acheter le manquant sans y réfléchir à deux fois. Alors, avec cette technique, il savait forcément faire une valise rapidement puisqu’ils pourraient se rendre à l’aéroport de suite qu’il aurait presque déjà l’essentiel sur lui. Le préciser n’était pas nécessaire, cependant.
« T’imagines à quel point tout a changé depuis. » Oh, il imaginait sans mal que les choses aient tant changé depuis que Charlie et lui s’étaient rencontrés. De son côté, son monde avait complètement été retourné et les personnes le connaissant d’avant seraient capables de ne plus reconnaître le jeune Williams. Lui qui vivait d’insouciance et de découvertes, peinait aujourd’hui à simplement imaginer une soirée où seul l’alcool et l’envie de faire la fête étaient maitres. A quel moment avait-il totalement plongé dans ce précipice sans fin qu’était la vie d’adultes, apparemment ? Il préféra secouer doucement la tête, et ne pas faire de commentaire car il était tout autant au courant que les choses avaient tout de même bien changé également dans la vie de Charlie et que la remarque de la blonde pouvait s’appliquer à tous les deux. Le but n’était pas de s’apitoyer sur les événements passés, qui plus était, mais plutôt de voir ce que l’avenir pouvait leur proposer de bien plus favorable - et peut-être qu’à travers son sale caractère, Jo pouvait être ce vent de fraicheur que Charlie recherchait. « Non, c’est pas ce que je veux. Être avec elle. » Ses paroles firent suite à un rire franc, qui fit tout de même sourire Damon. « Tu veux seulement profiter des bons côtés alors ? » Et éviter de s’installer dans des routines qui finiraient surement par les décevoir toutes les deux. C’était le type de plan qui sur papier plaisait beaucoup au blond aussi, en réalité. Il aimait l’idée de ne pas s’attacher de trop à quelqu’un, de n’avoir que les côtés qui vous rendent heureux d’une relation et de ne pas avoir à supporter ce que les habitudes imposent au temps qui passe. « Surtout n’oublie pas la partie où tu m’as vue toute nue, elle va adorer. » Ce fut au tour du jeune homme d’avoir un rire franc, cette fois-ci. « Oh, j’en doute pas un seul instant. » Et toute information qui pourrait d’une quelconque façon enrager la brune étatisa bienvenue aux yeux de Damon. Josephine semblait décidée à faire en sorte d’être un bâton dans les roues de la vie de l’italien, alors s’il pouvait accumuler quelques cartes joker de son côté, il ne disait pas non.
Ce qui ne lui donnait pas de bon point, en revanche - bien que cela l’amuse beaucoup en réalité -, c’était la couleur que Charlie avait décidé de lui mettre sur les ongles. Il l’avait regardé faire avec un regard plus qu’attentif, mais il ne pouvait malheureusement se permettre de garder une telle oeuvre d’art alors qu’il était prévu chez Michael Hills le lendemain. A l’université, personne n’aurait relevé - et puis même si cela avait été le cas, ça ne lui aurait que peu importé. A l’entreprise, il ne pouvait se permettre de se présenter sous de tels traits. « Ça aide à faire de beaux rêves. » Il leva les yeux au ciel, sans omettre un petit sourire en coin. Bien sur qu’elle allait lui trouver n’importe quelle excuse qui sonnerait à minima crédible aux oreilles. « Je t’enlèverai ça avant que tu partes. » Sa réponse était venue après l’avoir observer pendant un instant qui avait paru trop long pour être normal à Damon. Et alors qu’elle s’appliquait à se glisser sous les draps, ses yeux à lui étaient désormais un brin plissé - il attendait les paroles qu’elle prononcerait par la suite. « Ça plairait pas à qui ? » Et en réalité, là où les questions sur Megan avaient tendance à l’agacer quelques instant plus tôt, celle que Charlie venait de poser n’avait en aucun cas cet effet là. Presque, ce sujet là était désormais facile à aborder - ce n’était pas comme si la non-tolérance de Saül était une surprise de toutes façons. « Mon père. » Aux yeux de la blonde, cela ne pouvait représenter qu’une seule personne alors il n’eu pas besoin de préciser que c’était là son père adoptif et non son père biologique qui était réfractaire à l’idée que son fils joue sur plusieurs tableaux. Auden, lui, en aurait très clairement rien à faire et Damon n’avait même pas besoin de lui poser la question ou d’avoir quelconque conversation à ce sujet avec lui - après tout, ils avaient sur des périodes de temps différentes côtoyé le même homme… Charlie y compris. « J’ai pas besoin de faire le test pour savoir qu’il me fout à la porte dès la seconde où il me voit, si je porte du vernis. Et s’il est pas sur place au bureau demain mais que quelqu’un lui en parle, ce sera juste partie remise. » Roulant sur le dos, il croisa ses mains derrière sa tête, soupirant légèrement. Oh, qu’il pouvait être amusant vraiment, ce Saül Williams. « Il est pas très tolérant. » Et pas très se lisait pas du tout en l’occurence, que tout le monde soit à la même page. |
| | | | (#)Ven 8 Juil - 12:30 | |
| « Tu veux seulement profiter des bons côtés alors ? » “Exactement.”
Son sourire répond au sien avec une certaine douceur, sans qu’elle ne relance le sujet pour autant. Il a très bien compris où est-ce qu’elle souhaitait en venir et, de toute façon, elle n’a rien envie de dire de plus au sujet de Jo, sans doute parce qu’elle en ignore elle-même bien trop pour en avoir le droit. Elle préfère garder l’insouciance relative de leur échange et, surtout, ne pas embêter Damon avec ses propres histoires alors qu’il semble en avoir bien plus sur la conscience encore. Tout était différent quand ils se sont connus et elle est certaines que les rides entre ses yeux n’existaient pas.
Pour faire passer le temps, pour changer de sujet, pour s’occuper les mains et un millier d’autres raisons encore, ce sont des couleurs vives que Charlie applique avec soin sur les ongles de son ami, convaincu que cela lui va bien mieux au teint que le beige naturel. Face aux doutes de Damon et à la peur qu’elle n’a aucune mal à déceler en lui, pourtant, c’est un regard soucieux qu’elle laisse remonter vers lui. L’instant d’après, elle lui précise qu’elle lui enlèvera ce vernis avant qu’il ne quitte son appartement, peu importe ses raisons. « Mon père. » C’est à son père, alors, que cela ne plairait pas. Elle sent sa gorge se serrer un instant, preuve d’une tristesse absolue. « J’ai pas besoin de faire le test pour savoir qu’il me fout à la porte dès la seconde où il me voit, si je porte du vernis. Et s’il est pas sur place au bureau demain mais que quelqu’un lui en parle, ce sera juste partie remise. » Toujours muette, elle tente de capter la lueur claire de ses yeux dans la pénombre nouvelle de la pièce. Ils n’ont jamais abordé le sujet de la tolérance, encore moins de leur orientation sexuelle. Il lui semblait normal que Damon puisse aimer les hommes autant que les femmes, tout comme il n’a jamais commenté le fait que l’inverse soit tout aussi vrai pour Charlie. Elle décale sa tête lorsqu’il se replace pour finalement préférer le coussin au torse de l’italien. « Il est pas très tolérant. » - “Il sait ? Que t’es bi ?” Si elle voudrait penser que oui, Charlie préfère encore s’en assurer. Ses mains se retrouvent sous son visage, qu’elle tourne en direction du jeune marié. “Tu peux toujours prendre du recul sur lui si t’es pas heureux. Je veux dire, t’as Megan. Personne a jamais dit que tu devais rester proche de ton père pour la vie, surtout si c’est un con.” Elle n’est pas proche de ses parents mais sait qu’une telle idée peut être difficile à accepter chez autrui, raison pour laquelle elle essaye de trouver les mots justes sans réellement y parvenir, en témoigne l’insulte finale qui lui échappe et dont elle n’a aucune envie de s’excuser au vue des paroles de Damon. |
| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Mer 13 Juil - 17:21 | |
| « Exactement. » Il esquissa un petit sourire avec douceur, presque avec pudeur. Qu’elle en avait de la chance, Charlie, d’être de retour à cette étape de la vie où l’on pouvait se permettre une telle innocence sans que les conséquences ne soient trop dramatiques par la suite. Ses enfants, qui plus était, n’étaient pas encore assez grands pour se rendre compte des personnes gravitant autour de leur mère: elle n’avait donc aucun compte à rendre à personne. Damon avait des comptes à rendre avec le monde entier, il lui semblait, et rien que d’y pensait il perdait son petit sourire et avait froid dans le dos - il n’aimait pas la façon dont sa vie de jeune adulte devenait vie d’adulte tout court de cette façon, et pourtant il lui semblait ne rien pouvoir faire pour ralentir le processus.
Un processus qui lui était tombé dessus sans qu’il s’y soit réellement préparé également, c’était le fait que Saül apprenne son penchant plutôt très prononcé pour les hommes - et pour un jeune homme en particulier, mais le détail ne faisait pas pencher la balance en faveur de Damon dans cette histoire malheureusement. « Il sait ? Que t’es bi ? » Laissant en guise de première réponse échapper un petit soupire, Damon finit par opiner lentement du chef. « Oui. Mais c’est pas parce-que j’ai voulu lui dire, c’est parce-qu’il l’a découvert contre mon gré. » Peut-être que Charlie aurait la curiosité qui irait plus loin et peut-être oserait-elle, malgré la discussion portant sur un sujet difficile pour Damon il n’y avait pas à être sorcier pour comprendre ça; mais pour le moment il se contenta de fournir ces quelques explications à la jeune femme. Que dire de plus, de toutes façons ? L’italien aurait préféré sortir de ce placard presque confortable auprès de ses parents d’une toute autre façon, d’une manière qui lui aurait correspondu et ressemblé, mais il n’avait pas eu le choix… une fois de plus.
« Tu peux toujours prendre du recul sur lui si t’es pas heureux. Je veux dire, t’as Megan. Personne a jamais dit que tu devais rester proche de ton père pour la vie, surtout si c’est un con. » Dans son soupire se fit entendre par la même occasion un petit rire. « C’est vrai que c’est un con. » Il n’était pas du genre à le dire à haute voix d’ordinaire, toujours sur ses gardes en espérant qu’aucune mauvaise parole à l’encontre de son père dite par sa personne ne puisse remontrer à ses oreilles, mais aujourd’hui il savait qu’il pouvait se le permettre: c’était Charlie, à ses côtés, pas une balance influencée par la présence oppressante de Saül Williams. « Et oui, je pense que t’as raison. » Le léger sourire que les paroles de la blonde avaient réussi à lui soutirer s’effaça aussi rapidement qu’il était apparu. Dommage, sourire lui allait tant bien mieux au teint. « C’est juste plus compliqué à faire qu’à dire, dans une famille comme la mienne, de se détacher des siens. » Et il faillit déraper en ajoutant un petit commentaire ressemblant fortement à un Il faudrait que je demande à mon père comment il a fait lui, en mentionnant ici bien sur Auden et la période où il avait envoyé balader toute sa famille pour vivre sa vie comme il le sentait, mais se retint au dernier moment: Charlie n’était pas au courant des supercheries qui perduraient au sein de la famille Williams et c’était bien mieux de la sorte pour le moment. « Peut-être qu’à force de côtoyer des personnes comme Megan et toi, j’y arriverai. » Les deux jeune femmes avaient des caractères bien trempés mais surtout une indépendance qui pourrait largement servir d’inspiration à l’italien, qui lui apprenait simplement à vivre par lui-même et non simplement pour plaire à d’autres. |
| | | | | | | | (damon #8) i'm past the limits |
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