| (penisy #14) isn't she lovely? |
| ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Mar 7 Juin 2022 - 22:24 | |
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PENNY STRINGER & @ISAAC JENSEN ☽ Isn't she lovely? Isn't she wonderful? Isn't she precious?Less than one minute old. I never thought through love we'd be making one as lovely as she. But isn't she lovely made from love? Isn't she pretty? Truly the angel's best. Boy, I'm so happy. We have been Heaven-blessed. I can't believe what God has done. Through us, He's given life to one but isn't she lovely made from love? 14 juin 2022 ≡ « Je te jure Isy, si tu fermes pas tout de suite cette satanée télé, je vais… » S’il y a une chose que ton amoureux a eu la (mal)chance de découvrir à ton sujet dans les dernières semaines, c’est que tu n’es pas la plus tolérante qui soit lorsqu’il s’agit de gérer avec de la douleur. Tu sais faire avec l’inconfort, jusqu’à un certain degré du moins, mais bien honnêtement, tu ne sais pas gérer avec la douleur, surtout pas quand celle-ci se veut répétitive et constante et que tu ne peux absolument rien faire à son sujet. Des semaines que les fausses contractions ont commencées, des semaines qu’elles te mènent la vie dure alors que tu vois la date prévue de la naissance de votre petite fille s’approcher à pas de tortue, dans une lenteur qui se veut presque aussi douloureuses que les satanées Braxton-Hicks qui sont aux rendez-vous à toute heure du jour et de la nuit pour te rappeler que oui, tu es bel et bien enceinte et que oui, la prochaine étape de cette aventure s’annonce être des plus déplaisantes. Alors évidemment que la moindre des petites choses devient agaçante à tes yeux quand la douleur est présente, comme la télévision qui montre un match où les Tigres sont en train de perdre, encore, ou alors l’un de ces films carrément mauvais qui passent en plein milieu d’après-midi à défaut d’avoir autre chose à mettre à l’antenne. Ce sont des détails souvent pour lesquels tu te sens bien idiote une fois le moment passé, toujours à lui présenter tes plus plates excuses pour tes moments d’impatience qu’Isy excuse toujours avec beaucoup plus de grâce et de patience que tu n’es en mesure de lui en offrir depuis un moment.
Aujourd’hui n’est qu’une autre journée où les fausses contractions vont et viennent, de manière qui te semble toujours être un peu plus douloureuse que la fois précédente, sans que jamais un pattern ne soit créé, ni que tu en viennes à croire qu’aujourd’hui puisse être différent de la veille. Si tu approches des trente-sept semaines et de la date officielle de ton terme, les quelques jours restants semblent suffisants pour te convaincre que ce que tu ressens n’est rien d’autre qu’un peu plus de ces fameuses Braxton-Hicks. L’une des choses qui semblent toujours atténuer les fausses contractions dans les derniers jours est une longue douche chaude. Tu as d’ailleurs l’impression que tu vies constamment entre ton lit et la douche dernièrement tant tu en abuses pour calmer tes maux. Tu en sors tout juste, sans que ça n’ait réellement réussi cette fois, les contractions qui continuent d’aller et de venir sur un rythme qui n’est pas tout à fait régulier, mais loin d’être aussi irrégulier qu’il ne l’a été jusqu’à maintenant. Enroulée dans ta robe de chambre qui ne saurait plus couvrir grand-chose vu la grosseur de ton ventre, c’est avec lenteur et difficulté que tu parcoures les quelques maigres pas qui séparent la salle de bain de la chambre. Installé au bureau, tu viens passer tes bras autour du cou de ton amoureux, déposant un baiser sur sa joue. « Je pensais jamais que je dirais ça, mais j’échangerais presque ces fausses contractions pour les nausées. » Ces satanées nausées qui auront duré pendant la quasi-totalité de ta grossesse, ceux qui t’ont gardé au lit des journées durant, incapable de vivre normalement plusieurs jours par semaine. Entre la douleur et l’inconfort toutefois, tu reprendrais l’inconfort et les vomissements n’importe quand. « Tu fais quoi? » que tu lui demandes curieuse, à la recherche de n’importe quel sujet de conversation pour te distraire en attendant la prochaine vague qui ne manquerait certainement pas d’arriver bien plus vite que tu ne le réalises. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mer 8 Juin 2022 - 3:41 | |
| Un curieux sentiment t'étreint depuis quelques jours, une sensation ayant épousé le caractère d'étranger car tu n'es même plus vraiment en mesure de déterminer à quand remonte exactement la dernière fois que tu l'as ressenti : pour la première fois depuis un certain temps, tu as l'impression de détenir un certain contrôle sur ta vie personnelle. Tu es parvenu à stabiliser ta santé mentale, tu as géré toute la paperasse administrative qui te permettra de prendre congé du centre hospitalier dès que Penny accouchera et à moins que le ciel ne vous tombe sur la tête, la maison te paraît quasiment prête à accueillir le nourrisson - qui selon toi, ne devrait pas pointer le bout de son nez avant juillet, comme si la boule de Noël qu'avait fait personnaliser Penny des mois plus tôt ne pouvait être contredite. Cela pouvait probablement facilement sonner ironique d'avoir l'impression d'être en contrôle face à la marée d'inconnues qui vous enveloppait, que ce soit concernant le moment précis où votre fille naîtra, comment cet accouchement se déroulera et la suite se passera, ou encore cette adaptation continuelle que vous appliquiez depuis l'arrivée de Jude dans vos vies, volet bourré d'amour mais aussi de questions légales et de compromis ; sans compter tous ces imprévus divers et variés qui parsemaient indéniablement votre route. Peut-être avais-tu simplement développé une singulière aptitude à te contenter de très peu d'affirmations pour te juger constant sur une mer gonflée de surprises. Cela pouvait sans doute paraître fou d'être si serein quand Penny et toi jongliez, certes au mieux, avec de précieux et importants événements et personnes de votre histoire. Néanmoins, tu étais imperturbablement confiant, intimement convaincu que les choses se passeraient bien, profondément persuadé qu'elles iraient simplement comme elles devaient aller et que vous saurez y faire quoi qu'il arrive. Tu avais foi en votre amour, en votre duo, en votre couple. Bien que votre destinée soit agitée et que les rebondissements vous étaient coutumes, elle était irrémédiablement ultimement magnifique à tes yeux. Au final, ce sentiment s'apparentait à celui qui t'avait enveloppé lorsque tu avais découvert que Penny était enceinte, celui qui te donnait un peu l'image d'une pièce qui se met simplement à sa place, même si la dite pièce a tout d'un monument et que vous ne la soupçonniez même pas.
De la manette, tu éteins le poste de télévision qui diffuse le match qui augure mal au sein duquel joue les Tigers. Tu n'as assurément pas envie de contrarier ton amoureuse et tu compatis pleinement avec les douleurs et inconforts qu'elle subit de manière récurrente. Si tu portais plusieurs kilos logés dans ton ventre devenu proéminent et avais dû essuyer toute une grossesse pulsée de nausées, tu aurais très fortement perdu le sourire. Tu admirais la manière avec laquelle ta petite amie gérait sa grossesse qui n'avait rien d'un long fleuve tranquille et tu t'évertuais à effectuer tous les moindres gestes qui pouvaient l'aider à se sentir mieux, même si cela rimait à manquer la fin du match et te priver de café - à la maison, tu triches lors de tes shifts à l'hôpital mais tu veuilles à ne pas garder le goût avant de rentrer - pendant neuf mois. Tu aimerais pouvoir gommer la fatigue et les tiraillements de la jeune femme pour rendre ses jours bien plus aisés, tu désirerais tant avoir d'autres outils en main pour permettre de la soulager de ses maux, mais au terme de ses trente-six semaines de grossesse, la principale option semblait de devoir prendre son mal en patience. Ca t'avait fait de la peine la première fois que la sage-femme l'avait déclaré à Penny, toi qui était prêt à tout déployer pour la soutenir davantage et améliorer la fin de ce trimestre, mais malheureusement, la professionnelle de santé n'était pas dans le faux. Au moins, ta petite amie était plus proche de la fin que du début de sa grossesse, ce dont tu n'étais pas tout à fait certain composait un argument pour la réconforter entièrement, donc tu te gardais bien de lui soumettre cette remarque, craignant l'inquiéter au vu d'un accouchement plus ou moins imminent. Si tu avais connu des femmes qui étaient impatientes d'accoucher sur la fin de leur grossesse, le moment en lui-même n'était pas forcément une partie de plaisir, quand bien même l'arrivée du bébé avait don d'effacer en partie les afflictions, apportant avec lui un bonheur incommensurable.
Tu as migré du salon à votre chambre, allumant ton vieil ordinateur portable pour naviguer sur les sites de l'aéroport de Brisbane. A quelques mètres, tu entends le jet de la douche se stopper, mais beaucoup trop concentré sur les horaires, tu ne remarques pas que Penny t'a rejoint avant qu'elle ne glisse ses mains autour de ton cou. Tu souris tendrement lorsqu'elle dépose un baiser sur ta joue, tu noues tes doigts aux siens pour baiser sa main, avant d'abandonner totalement l'ordinateur pour te consacrer entièrement à ton amoureuse. Tu tournes le siège de sorte à lui faire face et l'attires doucement contre toi pour qu'elle s'installe sur tes genoux. Ta paume caresse doucement son dos au travers de son peignoir. « Je pensais jamais que je dirais ça, mais j’échangerais presque ces fausses contractions pour les nausées. » Tu lui offres un rictus qui se veut à la fois désolée et encourageant, questionnant avec douceur : « Tu en as beaucoup ? » Comme si cela pouvait aider, tu continues de flatter le dos de la future maman. « Tu pourras te vanter d'avoir géré ta grossesse comme une warrior, » tu assurais, pressant mes lèvres sur son épaule. « Et un peu comme une sirène. En fait, on revient souvent à Ariel, » tu remarques, malin, faisant allusion à l'eau qui aidait beaucoup Penny avec ses contractions et le rôle qu'elle avait adopté dans le cadre du bénévolat qu'elle effectuait à St Vincent's. « Tu fais quoi? » Ta main qui ne se trouve pas dans le dos de la jeune femme se pose sur sa cuisse. « Lucy m'a appelé pendant que tu étais dans la douche. Elle m'a demandé si Jude pouvait venir plus tôt que prévu. » Tu informes. « Alors j'essayais de voir un peu les horaires des vols. » Tu marques une pause, le doute se lit sur mon portrait. « Je sais pas trop ce qu'elle trafique, » tu avoues, incrédule. Si Lucy se montrait désormais compréhensive et conciliante pour que tu fasses partie de la vie de votre fils, la maman t'apparaissait de plus en plus encline à ce que le garçonnet passe du temps chez vous plutôt que chez elle. Peut-être te faisais-tu des idées, et tu ne lui avais jamais fait de remarques sur ces plages du calendrier durant lesquelles Jude était avec vous qui s'allongeaient, mais le matheux que tu étais ne pouvait s'empêcher de calculer que si vous essayiez d'amener une garde partagée et qu'en début d'année, Jude restait avec raison beaucoup plus chez sa mère pour qu'il puisse en douceur se familiariser à l'entrée de l'inconnu que tu représentais alors dans sa vie, depuis le mois dernier, il avait passé beaucoup plus de temps avec vous qu'avec sa mère. Tu ne t'en plaignais absolument pas, étant toujours comblé de la présence de ton fils et sentant un déchirement à chaque fois que tu devais lui dire au revoir, mais l'attitude de Lucy était trop suspicieuse à tes yeux pour que tu t'en satisfasses sans méfiance. « Enfin bon, » tu me résignais. L'essentiel reposait sur le fait que tu te jugeais excessivement chanceux de toutes les bénédictions présentes dans ta vie : Penny, Jude, le bébé. Un sourire tendre vint effacer toutes les traces d'inquiétudes sur ton portrait. « C'est la fête, » tu commentais en sentant le bébé bouger contre ton bras. Tu remarquais les traits du visage de Penny se crisper et cessais tes caresses dans son dos, la couvant du regard tout en t'assurant à ce qu'elle ne perde pas l'équilibre sur tes genoux pendant qu'elle subissait au mieux ce que tu conjecturais être : « Une autre contraction ? » Tu repris mes caresses lorsque tu la voyais expirer longuement, déposant un nouveau baiser tendre sur son épaule, chargé de ton envie de l'épauler dans les douleurs. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Mer 8 Juin 2022 - 13:10 | |
| Tu commençais à les connaître par cœur, les quelques trucs qui aidaient à apaiser les fausses contractions. Tu savais que si tu étais immobile depuis quelques temps, le mieux à faire était d’aller prendre une marche et de t’activer de manière modérée. Au contraire, si tu avais tendance à trop en faire, tu savais que le mieux à faire pour les arrêter était de t’allonger et d’essayer de faire une sieste. Un grand verre d’eau était souvent d’une grande aide, comme pouvait l’être les multiples bains et douches que tu enchaînais sûrement un peu trop dans les derniers jours pour que ce soit complètement normal. Peut-être que tu aurais dû commencer à mesurer le temps entre chaque de ces fausses contractions, juste pour bel et bien t’assurer que c’était toujours de ça qu’il s’agissait. Mais tu étais bornée. Bornée à ne pas vouloir faire une folle de toi une fois de plus à la maternité en te présentant, craignant que l’heure fût arrivée alors qu’il ne s’agissait que d’une fausse alarme. Une fois t’avait amplement suffi, tu n’avais certainement pas l’intention d’y retourner tant et aussi longtemps que tu ne serais pas complètement certaine que cette fois-ci, c’est la bonne. Comme les douleurs n’étaient pas constantes, bien que répétitives, tu restais sur tes gardes. Tu parvenais encore à les apaiser, ce qui à ton sens voulait dire que ce n’était pas encore l’heure. Tu n’avais pas atteint les trente-sept semaines encore, cette petite boule d’énergie pouvait bien prendre son mal en patience et rester en place encore quelques jours, voire quelques semaines idéalement, même si tu préférerais que le tout se fasse confortablement.
Tel des aimants jamais capables de rester bien loin l’un de l’autre, tu t’approches de ton amoureux dès la seconde où tu émerges dans la chambre, les doigts de ton amoureux venant se lier aux tiens avant qu’il ne dépose quelques baisers contre ta peau toujours humide. Il fait tourner la chaise du bureau de manière à ce que tu te retrouves rapidement assise sur ses cuisses, sa main libre créant de légères pressions agréables dans le bas de ton dos, comme tu lui as dit les apprécier dans les derniers jours. « Tu en as beaucoup? » « Ça été on and off toute la journée. » que tu lui avoues, taisant toutefois le fait que les épisodes duraient plus longtemps et semblaient de plus en plus rapprocher les uns des autres, l’intensité ayant définitivement grimpé sans que tu ne sois toutefois prête à le réaliser ou à l’assumer. « Tu pourras te vanter d’avoir géré ta grossesse comme une warrior. Et un peu comme une sirène. En fait, on revient souvent à Ariel. » Tu échappes un léger rire. Il n’était pas faux que la princesse avait su prendre une importante signification au sein de votre relation. « Ça aurait pu faire un joli prénom pour la mademoiselle, si je craignais pas qu’elle se fasse taquiner éternellement avec un tel prénom. » La question du prénom pour votre fille n’avait toujours pas été réglé, même si vous aviez réduit à seulement quelques possibilités, attendant de pouvoir voir son visage avant de décider quel prénom lui irait le mieux. Ta tête vient se poser lentement contre la sienne, profitant de chacune des minutes qui n’était pas agrémenter d’un certain inconfort. « Lucy m’a appelé pendant que tu étais dans la douche. Elle m’a demandé si Jude pouvait venir plus tôt que prévu. » Tu fronces les sourcils. « Déjà? Je croyais qu’il devait revenir seulement vers la fin du mois. » Le garçon avait quitté votre domicile il y a à peine une petite semaine et il ne devait pas revenir avant encore au moins une bonne dizaine de jours. La garde partagée avec une telle distance était compliquée et les périodes où chacun avait le petit blond plus longue, pour lui éviter d’être constamment dans l’avion, chose que la Ersley semblait négligée puisqu’elle semblait passer son temps à revenir vers Brisbane récemment. « Je sais pas trop ce qu’elle trafique. » « Elle t’a semblé étrange au téléphone? Elle t’a donné une raison pour le changement? » Ce n’est pas que tu n’avais pas envie que Jude revienne chez vous, bien au contraire. Votre maison n’avait jamais été autant un foyer que depuis que l’énergie du petit garçon y vivait et Isaac n’était jamais plus heureux que lorsqu’il pouvait collectionner les moments auprès de son fils, mais tu ne pouvais que t’inquiéter face aux nombreux changements qui ne cessaient de s’effectuer dans sa vie.
« Enfin bon. » Tu glisses une main dans les cheveux de ton amoureux. Si tu te posais des questions, tu savais que c’était pire encore pour Isaac, qui ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour autrui, même ceux qui avaient su lui faire terriblement du mal par le passé. Lucy était son ex-fiancée oui, mais elle resterait d’abord et avant tout la mère de son fils et pour ça, tu étais consciente que jamais il ne lui souhaiterait le moindre malheur, malgré la colère et le ressentiment qu’il pouvait conserver à son égard. Ton ventre à peine couvert de ton peignoir, il n’est pas difficile d’apercevoir et de sentir les différents coups de pieds dont votre fille ne cesse de t’assommer. « C’est la fête. » qu’Isy constate, un sourire sur les lèvres. « Elle n’a qu’un mode à cette heure-ci, party mode. » que tu réponds avec un soupir et une grimace, la petite fille toujours extrêmement active en fin de journée. L’inconfort du coup de pied dans les cotes se transforme bien trop rapidement en une nouvelle contraction qui t’arrache un gémissement de douleur qui ne passe pas inaperçu devant ton amoureux. « Une autre contraction? » Tu fais signe que oui de la tête, incapable de répondre verbalement pour quelques secondes encore avant que la douleur ne subsiste enfin. « La douche a pas été aussi efficace qu’à l’habitude. » que tu admets, te relevant en espérant qu’un changement de position suffisse à le tenir à distance encore un peu. Tu es épuisée, la nuit dernière n’a pas été du tout reposante et tu as bien souvent été incapable de rester en place plus qu’une dizaine de minutes à la fois pendant la journée, rendant la possibilité de toute sieste complètement inexistante. « Tu penses que tu pourrais me faire des pressions dans le bas du dos, comme l’autre soir? Ça avait bien marché. » que tu lui demandes, laissant tomber le peignoir pour enfiler rapidement une paire de sous-vêtement et une nuisette sous laquelle ton ventre semblait encore plus immense. Ce n’est pourtant que l’histoire d’une poignée de minutes qui s’écoulent entre les deux contractions, ce qui aurait dû te sonner un signal d’alerte. Alerte que tu ignores, préférant plutôt te concentrer sur la sensation des mains de ton amoureux sur le bas de ton dos endolori. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mer 8 Juin 2022 - 18:56 | |
| Tu délaisses aisément l’ordinateur portable sur lequel s’affichent les différents horaires de vols qui pourraient convenir à la venue de Jude plus tôt que prévue pour te concentrer entièrement sur ta petite amie qui t’a rejoint en glissant affectueusement ses bras autour de ton cou. Ses cheveux tombent en cascade sur ses épaules, tu attires doucement contre toi sa silhouette partiellement enveloppée dans son peignoir duquel son ventre de plus en plus imposant s’évade, l’invitant à prendre place sur tes genoux dans une étreinte au sein de laquelle tu caresses spontanément son dos, comme elle t’a indiqué précédemment la soulageait quelque peu. Le tableau te fait doucement sourire, amoureux de cette vision qui annonce la venue de plus en plus imminente de votre fille, quand bien même tu ambitionnes de faciliter autant que possible cette dernière ligne droite pour ton amoureuse, soumise aux douleurs des fausses contractions succédant à un long épisode de nausées récalcitrantes.
« Ça a été on and off toute la journée. » Elle t’apprend quand tu l’interroges sur la fréquence de ses contractions. Un sourire compatissant apparaît sur tes lippes, que tu dissimules quelques temps après contre la peau de son épaule pour y déposer un baiser. Ces derniers jours t’ont paru rudes pour la jeune femme, son sommeil fortement compromis par l’inconfort et les tiraillements provoqués par ces sacrées Braxton-Hicks. Tu as essayé de l’accompagner un peu, massant les régions qui lui étaient les plus endolories et parfois délicatement son ventre comme si cela pouvait aussi apaiser votre fille, ce qui avait pu aider dans le passé mais n’avait pas rencontré un franc succès la nuit dernière. Jouant de légèreté, tu affirmes que Penny pourra être absolument fière de comment elle a géré sa grossesse, à la fois warrior pour la ténacité qu’elle a déployée dans l’adversité, et sirène pour l’appel de l’eau qui amoindrit ses maux. Un rire cristallin emplit la pièce, tu arbores un rictus à la fois amusé et fier. « Ça aurait pu faire un joli prénom pour la mademoiselle, si je craignais pas qu’elle se fasse taquiner éternellement avec un tel prénom. » Tu aimais bien aussi le prénom Ariel : tu appréciais le fait qu’il soit court, trouvais joli le son de ses voyelles et sa finalité sur le « l » ; toutefois, tu rejoignais entièrement la Stringer sur sa crainte des associations qui pouvaient se faire avec celui-ci et qu’il puisse devenir finalement gênant à porter pour votre progéniture. Bien heureusement, vous aviez déniché d’autres prénoms qui vous plaisaient communément, même si demeurait encore la non négligeable tâche d’en sélectionner un en première place de son futur état civil. Vous vous étiez accordé qu’à la vue du minois de la petite, vous pourrez trancher sur celui qui lui ira le mieux à vos yeux.
Tu lorgnes machinalement et brièvement sur l’écran de l’ordinateur quand Penny t’interroge sur tes précédentes activités. Tu lui apprends l’appel téléphonique de Lucy, motivé par sa demande que Jude vous rejoigne plus tôt que prévu. « Déjà? Je croyais qu’il devait revenir seulement vers la fin du mois. » Tu acquiesces et confirmes cette programmation initiale : « Oui, c’était bien ça, » avant d’exposer tes craintes sur ce qui nécessite ce temps libre à mon ex. « Elle t’a semblé étrange au téléphone? Elle t’a donné une raison pour le changement? » La vérité était que Lucy te procurait de détestables flash-backs de la fin de votre relation ces derniers temps : comme dans le passé, tu sentais au fond de toi qu’elle te mentait, qu’elle ne disait pas tout, en somme : qu’elle menait quelque chose en sous-marin. « Elle m’a dit qu’elle serait amenée à beaucoup se déplacer et que ce serait plus facile pour elle si Jude était ici, » tu relates, méfiant. « Elle me fait de drôles d’insinuations, du genre « puis c’est pas plus mal comme ça, Jude est bien chez vous autres, », je me retiens pour ne pas lui répondre parce que je ne veux pas me prendre la tête avec elle, mais elle ne dit pas tout. J’ai vraiment l’impression qu’elle cache de quoi. » Tu en étais même certain. Sourcils légèrement froncés, les répliques que tu pourrais formuler à l’attention de la mère de ton fils fusent spontanément dans ton esprit heurté par les décisions qu’elle a prises à ton égard. Evidemment que Jude se plait chez vous, vous n’êtes pas des tortionnaires, vous prenez soin de lui et l’aimez sans condition ; ta rancune et les blessures qu’elle avait générées en toi se plairaient bien de lui rappeler amèrement que tu l’aurais chéri dès le premier jour de sa vie si elle ne te t’avait pas évincé de son existence. Mais tu sais que céder à ces émotions négatives ne mènerait à rien de bon et qu’il n’y a pas de pique déguisé dans la formulation de Lucy. Tu sens que ce n’est pas un appel à la discorde qu’elle te lance. Plutôt, tu crains sincèrement ce qui se passe dans sa tête, ce qui l’incite à agir de la sorte, elle qui a assumé le rôle de parent seule pendant trois ans. La dernière fois que tu as fréquenté la jeune femme qui avait adopté cette attitude, elle t’avait expliqué s’être perdue, ne plus se reconnaître, avoir cruellement besoin de se retrouver en repartant de zéro. Tu espérais qu’éloigner Jude d’elle ne soit pas un moyen de le préserver du mal-être qui puisse la happer. Tu priais pour qu’elle ne prenne pas la poudre d’escampette et qu’elle soit en mesure de trouver des moyens d’aller mieux rapidement – ou encore mieux, que tu te fasses des idées et extrapoles drôlement sur son comportement. En dépit de votre passé, l’australienne demeurait la mère de ton fils et en aucun cas ne lui souhaitais-tu le moindre mal. « Je lui ai dit qu’elle pouvait me parler et que je pouvais peut-être l’aider si elle avait besoin, mais elle m’a assuré que ça allait, que c’était juste une passe tendue à son boulot. » Tu ne l’avais pas entièrement crue, toutefois.
« Enfin bon. » Tu chasses Lucy de ton esprit, considérant que dans l’immédiat, tu ne pouvais y faire grand-chose dans tous les cas, si ce n’est préparer le retour anticipé du garçonnet. Tu souris en sentant les doigts de Penny se faufiler dans tes cheveux, sourire qui s’élargit en sentant les petits coups de pieds du bébé à travers le ventre de ton amoureuse. « Elle n’a qu’un mode à cette heure-ci, party mode. » Tu te retiens de ne pas rire face à la réplique de Penny, comprenant à sa grimace que pour elle, ce n’est pas si festif. Tu poses délicatement ta main sur son ventre ferme, sentant le petit être bouger allégrement. « Et on est un mardi, imagine si on était samedi soir, » tu tentes, t’appliquant sur tes gestes dans le dos de Penny en espérant que ça puisse aider. « Petit oiseau de nuit, » tu adresses avec tendresse. « On dirait qu’elle a le hoquet, » tu t’amuses, ayant l’impression qu’elle avait quelques soubresauts dans son cocon. « Elle s’est mise basse, en plus. » Tu cesses tes mouvements doux quand Penny se raidit et gémit de douleur. Tu t’inquiètes d’une autre contraction, ta petite amie te la confirme d’un geste de la tête, saisie par la douleur. Tu la couves du regard, impuissant de ne pouvoir faire plus que d’être présent pour elle et s’assurer qu’elle ne perde pas l’équilibre sur tes jambes. « La douche a pas été aussi efficace qu’à l’habitude. » Elle fait, la contraction achevée. Tu te ressasses ce qui faisait du bien à Penny dans ces cas-là, te voulant force de propositions. « Tu penses que tu pourrais me faire des pressions dans le bas du dos, comme l’autre soir? Ça avait bien marché. » « Bien sûr. »Tu acquiesces spontanément, bien heureux de pouvoir apporter ton aide.
Tu suis du regard Penny qui se lève pour se changer, ton regard basculant sur le peignoir alors qu’elle enfile une paire de sous-vêtement. Ton œil professionnel décrit le tissu. « Je crois que tu saignes un peu, ou que tu as dû saigner dans la douche. » Tu te lèves pour ramasser le vêtement très humide. Ce n’est qu’une petite tâche légèrement rosée, rien de totalement significatif en soit, rien qui t’alerte non plus. Tu réduis la distance entre Penny et toi pour la soulager en effectuant des points de pression dans le bas de son dos. La future mère émet un nouveau gémissement plaintif et tu la vois inspirer aussi profondément que possible dans la souffrance. Tu jettes un coup d’œil à l’heure inscrite sur le réveil. « Tes contractions ont été on and off de manière plus rapprochée que d’habitude ? » Tu demandes d’une voix entièrement posée, une fois que tu sens Penny se décontracter sous tes mains, t’investissant en addition dans un recueil d’informations, même si quelque chose en toi se prépare à être à l’affût. « Tu en as eues dans la douche ? » Tu poses un baiser dans son cou comme pour t’excuser de l’assaillir de questions, aussi sereinement et patiemment soient-elles posées, alors qu’un nouveau râle t’indique qu’elle traverse une autre contraction. Tu regardes l’heure affichée. Si Penny avait rompu sa poche des eaux dans la salle de bain, elle s’en aurait aperçu, n’est-ce pas ? |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Mer 8 Juin 2022 - 23:57 | |
| Tu ne t’attendais certainement pas à ce que le prénom de l’ex-fiancée d’Isaac soit prononcée lorsque tu avais demandé à ton amoureux ce qu’il était en train de faire. Tu te faisais tranquillement à l’idée que oui, elle serait toujours là, dans un coin de vos vies et que rien ne pourrait réellement changer ce fait puisque vous seriez toujours liés à elle par l’existence de Jude. Les questions entourant les comportements de la jeune femme semblent se multiplier dans les dernières semaines, mais ni Isaac ni toi n’avez les réponses à vos questions en ce qui la concerne. Tu ne la connais pas assez pour juger et Isy lui, semble vouloir se convaincre que peut-être tout ça n’a rien de si anormal que ce que vous en dites. « Oui, c’était bien ça. » Le changement ne se veut pas si inquiétant, ce n'est toujours que l’histoire de quelques semaines, d’un horaire réarrangé pour mieux convenir à tous les partis, mais les changements s’accumulaient, le temps passé à Brisbane versus le temps à Torquay ne semblait plus s’aligner et tu ne pouvais te défaire de cette impression qui persistait depuis la dernière fois que tu avais vu la jeune femme qui tout n’allait pas aussi bien qu’elle le laissait croire. « Elle m’a dit qu’elle serait amenée à se déplacer et que ce serait plus pour elle si Jude était ici. Elle me fait de drôles d’insinuations, du genre « puis c’est pas plus mal comme ça, Jude est bien chez vous autres. », je me retiens pour ne pas lui répondre parce que je ne veux pas me prendre la tête avec elle, mais elle ne dit pas tout. J’ai vraiment l’impression qu’elle cache de quoi. » Cette impression était donc partagée entre vous deux, ce qui n’avait définitivement rien pour te rassurer. Ton inquiétude allait d’abord et avant tout pour Jude qui avait déjà son monde complètement chamboulé dans les derniers six mois, tu craignais que peu importe ce qui pouvait bien se passer avec Lucy cela ne vienne qu’à avoir de grandes conséquences sur lui. « Je lui ai dit qu’elle pouvait me parler et que je pouvais peut-être l’aider si elle avait besoin, mais elle m’a assuré que ça allait, que c’était juste une passe tendue à son boulot. » « Mais tu l’as crois pas. » Isy n’avait pas besoin de le dire à voix haute pour que tu le comprennes. « Tu sais que Jude est toujours la bienvenue ici. » À défaut de pouvoir comprendre ce qui se passe avec la maman du garçon, tu pouvais au moins rassurer ton amoureux que la présence de son fils n’était jamais un problème dans votre quotidien, qu’importe que celui-ci soit présentement parsemé d’inconfort et d’incertitude face à la naissance imminente de votre fille.
Lucy n’est néanmoins pas la distraction idéale, et quand Isy chasse sa présence aussi rapidement que son prénom n’a été évoqué, tu n’insistes pas, heureuse de la laisser derrière et de te concentrer plutôt sur ce petit être qui te donne bien du fil à retordre depuis plusieurs jours. « Et on est un mardi, imagine si on était samedi soir. » Le commentaire t’arrache un rire. Tu ne doutais pas un seul instant que les premières semaines de vie de votre fille seraient des plus mouvementées, surtout si l’on se fiait à l’horaire d’activité déjà bien ancrée de l’enfant qui faisait connaître incessamment sa présence entre les douces heures de 22h jusqu’au milieu de la nuit bien souvent. « Petit oiseau de nuit. On dirait qu’elle a le hoquet. » « C’est de plus en plus fréquent aussi. » Les légers soubresauts se faisaient eux aussi ressentir en fin de journée. C’était particulièrement étrange de réaliser qu’avant même de naître, la petite fille sous ton nombril avait déjà des habitudes, un horaire, des mouvements bien à elle et une personnalité qui ne demandait qu’à voir le grand jour. « Elle s’est mise basse, en plus. » « Pour un maximum d’inconfort, elle presse si fort contre ma vessie. » que tu avoues, avant une nouvelle contraction qui ne manque pas de créer une tension dans l’entièreté de ton corps. Tu finis par te relever, faisant quelques pas dans la pièce avant de te rapprocher à nouveau de ton amoureux qui a accepté sans la moindre hésitation à te faire quelques pressions dans le bas du dos, pour aider avec ton inconfort grandissant.
« Je crois que tu saignes un peu, ou que tu as dû saigner dans la douche. » Tu te retournes vivement, ton regard suivant celui d’Isaac qui s’attarde sur ton peignoir sur lequel une très légère tâche rosée se fait voir. Isaac ne semble pas inquiet pour ce fait, ce qui ne t’alerte pas plus que de raison non plus. « Tes contractions ont été on and off de manière plus rapprochée que d’habitude? » Tu secoues la tête. « Je pense pas. Peut-être un peu. » C’est bien plus qu’un peu, et tu devrais lui dire, mais comme tu n’assumes pas que les choses sont peut-être en train de progresser plus vite que tu ne t’en sens prête, tu préfères poursuivre sur cette lancée familière de déni. « Tu en as eues dans la douche? » « Peut-être une ou deux. » que tu consens à lui avouer alors que tu sens ses lèvres dans ton cou. « Mais j’ai été dans la douche pendant au moins une vingtaine de minutes. » que tu ajoutes, comme si le temps passé sous l’eau était assez long pour expliquer les contractions ressenties, ou la présence de nouvelles alors que les minutes ne défilent certainement pas assez vite pour expliquer la teneur qu’elles ont pris dans les dernières heures. « Ça va finir par passer, c’est toujours pire en fin de soirée. » que tu expliques une nouvelle fois, comme si tout s’expliquait vu l’heure de la journée, excuse universelle sous laquelle tu te convaincs que tout ça n'est rien de plus que tes habituelles Braxton-Hicks, et non pas du travail réel. Ou du moins, tu parvenais presque à y croire jusqu’à ce que la prochaine contraction ne se fasse ressentir après moins de deux minutes, avec une telle force qu’elle fit crever tes eaux dans un moment digne d’un film, le liquide coulant abondamment entre tes jambes et sur le plancher. C’est une vague de panique qui s’empare soudainement de toi quand tu réalises ce qui vient de se passer. « Ou peut-être pas. » que tu clames finalement, tenant ton ventre, la douleur s’intensifiant alors que tu peinais désormais à tenir sur tes jambes. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Jeu 9 Juin 2022 - 3:35 | |
| « Mais tu la crois pas. » Les mots articulés par ta petite amie résument parfaitement tes états d'âme à l'égard du comportement de Lucy et tu hoches la tête à l'affirmative silencieusement. Si tu peines à avoir confiance en ton ex en permanence au sujet de tous les points qui vous lient considérant l'existence de Jude, tu t'évertues à lui offrir le bénéfice du doute et laisser de côté ta perplexité et ton pessimisme pour que les échanges soient fluides et productifs au nom du bien-être du petit garçon. Néanmoins, l'attitude récente de la Ersley est beaucoup trop similaire à celle qu'elle a adoptée à tes côtés dans le passé pour que tu acceptes aisément ses arguments, ses explications. Tu es intimement convaincu que l'australienne ne te dit pas tout, qu'elle n'est pas entièrement honnête avec toi. Si tu es conscient que tu ne peux pas exiger d'elle une totale transparence, tu pries toutefois pour qu'elle ne produise pas d'acte drastique qui aurait des conséquences regrettables sur votre fils. Il détenait déjà un parcours atypique du haut de ses trois ans, tu désirais le préserver autant que possible d'autres bouleversements. « Tu sais que Jude est toujours la bienvenue ici. » Tu souris tendrement à ta petite amie, ton regard brillant d'une infinie reconnaissance et d'un incommensurable amour à son égard. Tes mains poursuivent leurs caresses dans son dos malmené, tu déposes un délicat baiser sur ses lèvres. Cette constance-là te réconfortait face à l'inconnu menaçant qui enveloppait Lucy : quoi qu'il advienne, Jude avait toujours sa place au sein de ce précieux foyer que tu formais avec la femme avec laquelle tu voulais passer le reste de tes jours. « Je t'aime tellement, » tu fais, quitte à répéter à d'innombrables reprises ces termes. Penny occupait ton cœur pour de multiples raisons, d'innombrables motifs, et tu étais admirable de la position qu'elle avait prise spontanément dans l'histoire de ta paternité toute récemment découverte. Tu étais reconnaissant pour son soutien indéfectible, ses conseils, son écoute. Tu étais subjugué par le dévouement dont elle avait fait preuve lorsqu'il avait été question de refaçonner votre propre quotidien, déjà ébranlé par les surprises, pour y inclure ton fils de la manière la plus simple qui soit. De plus, tu adorais la voir avec ton fils, être témoin de ce lien déjà solide d'affection et de complicité qui les unissait.
Tu clos toutefois le dossier "Lucy", ton attention rivée dans son entièreté sur ton amoureuse et votre fille qui fait la java sous son nombril. Cela t'amuse, tu te plais à faire rire Penny malgré les contractions qui l'assaillent. « C’est de plus en plus fréquent aussi, » elle t'indique lorsque tu soumets qu'on dirait que le bébé a le hoquet, vu les petits soubresauts que tu ressens à travers la peau tendue. « Va falloir lever le coude plus doucement, jeune fille, » tu adresses sur un ton de fausse réprimande, avant de rire doucement, ta main sentant le petit corps se mouvoir, silhouette située étonnement basse. « Pour un maximum d’inconfort, elle presse si fort contre ma vessie. » Tu grimaces de compassion et Penny se lève, aux prises d'une nouvelle contraction.
Tu obtempères instantanément à effectuer des points de pression dans le bas du dos de ton amoureuse, ardemment désireux de la soulager. La jeune femme troque son peignoir pour un lot de sous-vêtements et une nuisette et tandis qu'elle se change, tu constates à voix haute la légère tâche rosée sur son vêtement gisant au sol, sans pour autant t'inquiéter. De tes connaissances et de ton expérience, il n'est pas spécialement alarmant qu'une femme enceinte saigne un peu, surtout quand Penny demeure active et qu'il s'agit ici d'une minuscule quantité. Néanmoins, alors que ta petite amie est de retour sur tes genoux pour que tu t'appliques à masser son dos, tu t'intéresses à la fréquence de ses fausses contractions, dans l'optique de te rassurer qu'il s'agit bien toujours de Braxton-Hicks. « Tes contractions ont été on and off de manière plus rapprochée que d’habitude? » « Je pense pas. Peut-être un peu. » Tu la considères attentivement, te disant que si cela avait été flagrant que ses contractions augmentaient en nombre et en intensité, la Stringer te fournirait une réponse bien plus affirmée. Tu sens son corps se contracter sous l'impact d'une nouvelle contraction et tu lorgnes sur ton radio réveil, mémorisant les minutes écoulées. Lorsque Penny souffle de nouveau, tu la questionnes si elle a eu quelques contractions sous la douche. « Peut-être une ou deux. Mais j’ai été dans la douche pendant au moins une vingtaine de minutes. » Tu te rassures par des calculs grossiers - et le fait que Penny ne puisse définir exactement le nombre de contraction qu'elle a eu -, tout de même désolé pour ce "faux" travail qu'elle subit. « Ça va finir par passer, c’est toujours pire en fin de soirée. » Son optimisme te fait sourire et tu poses un nouveau baiser sur son épaule. « Une vraie fêtarde, » tu caractérises, avant que ton amoureuse ne se distance de nouveau de toi avec un râle de douleur traduisant une nouvelle contraction, que tu devines plus puissantes que les précédentes à la gestuelle de ton amoureuse. Ton regard passe de sa silhouette qui produit quelques pas au liquide amniotique se dérobant soudainement et brusquement de sa poche pour s'abattre sur le sol. « Ou peut-être pas. » Elle rompt le silence qui suit le "splash" assez impressionnant. Tu ne peux t'empêcher de pouffer nerveusement face à sa formulation assez ironique et tu te relèves pour te rapprocher d'elle dès que tu remarques ses jambes trembloter sous son poids et sous l'intensité de la douleur qui étire ses traits à t'en faire fendre le cœur. « Okay, suis-moi tout doucement, tu vas aller t'asseoir sur le rebord du lit, » tu encercles sa taille d'un de tes bras, tes mains dans les siennes, solidifiant son équilibre et la guidant avec douceur et précaution vers le lit en prenant garde à ce qu'elle ne glisse pas sur le plancher humide. Tu te fies à ses gémissements pour calculer la durée de la contraction, et la laisses gérer comme il lui semble le mieux la douleur de cette dernière. « Je vais te retirer ça et t'aider à mettre de quoi de sec, d'accord ? » tu prononces avant de la débarrasser de son bas de sous-vêtement trempé, ainsi que de sa nuisette dont le bas avait absorbé une partie du liquide en chute libre. Tu attrapes le peignoir juste à côté pour le poser sur les épaules de Penny et l'aides à s'asseoir doucement sur le matelas une fois la contraction achevée. « Tout va bien se passer. Je vais aller préparer tes affaires pour l'hôpital, mais je vais juste avoir besoin d'une chose, » tu adresses calmement à Penny, caressant chaleureusement sa main qui serrait férocement la tienne depuis que tu la lui avais prise pour la guider jusqu'au lit. Elle pouvait bien te broyer les doigts si cela lui faisait du bien, tu ne lui en voudrais absolument pas. « Je vais avoir besoin que tu me dises quand ta contraction commence et quand elle se termine, d'accord ? » Tu soutiens son regard, ton sang-froid au rendez-vous alors que tout en toi démontrait la confiance et l'assurance, ton côté professionnel ressortant. Il n'était absolument pas question que tu cèdes au stress, et même si l'obstétrique n'était pas ta spécialité, tu avais déjà assisté à plusieurs accouchements, dont certains dans des conditions peu conventionnelles. Ton objectif restait toutefois que Penny accouche à l'hôpital, avec un champ stérile et tous les équipements de pointe, et non dans votre chambre à coucher, objectif qui pour l'instant te paraissait tout à fait réalisable. La rupture de la poche des eaux annonçait l'arrivée imminente du bébé, mais ce n'était pas non plus une affaire de quelques minutes. Certes, vous vous trouviez à une vingtaine de minutes de l'hôpital le plus proche, mais tu restais confiant, en contrôle sur la situation et tes émotions. Tu agissais rapidement et méthodiquement, plus vite Penny arrivait au centre hospitalier, mieux c'était, et aux indications qu'elle t'offrait, ses contractions survenaient toutes les deux minutes, ce qui définissaient un travail excessivement rapide. D'autre part, tu avais l'impression que ses gémissements étaient de plus en plus forts, comprenant que sa douleur devait aussi être exponentielle. Tu te presses dans la salle de bain connexe à la chambre chercher un rechange pour ta petite amie et attrapes à la va-vite des affaires pour l'hôpital, ainsi que son sac. Tu pianotes sur ton téléphone pour prévenir la sage-femme qu'elle apprécie et qui suit son dossier de la situation, ayant le numéro de téléphone privée de cette professionnelle avec qui tu t'entends bien. Tu reviens ensuite vers elle et alors que tu t'apprêtais à l'aider à lui mettre un bas de sous-vêtement sec que tu venais de tirer de la commode, tu te ravises, constatant que finalement, déplacer Penny du lit rimait à la faire très probablement accoucher dans ta voiture. Entre l'ouverture de son col que tu perçois, ses contractions extrêmement rapprochées, et la durée qu'il te faudra même en roulant à toute vitesse vers l'hôpital, le plus sécuritaire t'apparaît de rester ici. Tu lèves les yeux vers elle. Changement de programme que tu annonces en douceur - soit de manière détournée : « Je vais appeler ta sage-femme, lui demander de venir directement ici, » tu attrapes ton téléphone, composes le numéro privé de ta collègue. Tu masses sa jambe comme pour lui assurer que tu restais présent, tout juste à côté, que tu la soutiendrais jusqu'au bout, en dépit de ce nouveau plan qui n'allait pas - à l'image de ses prédécesseurs - comme prévu. Tu demandes à ta collègue de vous rejoindre chez vous, elle te promet faire au plus vite, et tu reposes le téléphone. Même si ta collègue fera au plus vite, tu doutes qu'elle arrive à temps. « Ca va aller, okay ? Ca va bien se passer. Tout va bien se passer. » Tu lui promets posément, d'un ton assuré. La vérité était que tu refusais toute autre alternative. Tu te redresses pour aider Penny à se positionner de manière plus sécuritaire sur le lit, avant de tirer les serviettes du sac pour les avoir à proximité. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Jeu 9 Juin 2022 - 8:06 | |
| Discuter de tout et de rien avait été une manière plus ou moins efficace de te sortir la tête de tes inconforts. Ça fait plusieurs soirs de suite que vous aimiez décrire les différents comportements de votre fille, à extrapoler sur les différentes personnalités que la petite pourrait avoir une fois qu’elle vous aurait rejoint. Tu te retrouvais souvent à souhaiter qu’elle soit douce et attentionnée comme pouvait l’être son père, l’imaginant tout de même avoir un certain caractère lorsque les choses ne se passent pas comme elle le veut, ce qui ne manque pas de te rappeler la façon que tu avais d’agir lorsque tu étais plus jeune, et même encore aujourd’hui. Tu te doutais que ce n’était plus qu’une question de jour avant qu’elle ne pointe finalement le bout de son nez, ton corps étant définitivement en mode préparation avec toutes ces fausses contractions et si elles indiquaient quoique ce soit, c’est que tu n’allais certainement pas apprécier la journée où les fausses contractions laisseraient place aux vraies. Ce que tu ne semblais pas encore avoir réalisé, c’est que le changement s’était produit dans les dernières heures. Les contractions s’étaient intensifiées, elles avaient pris un rythme qui dépassait largement l’aléatoire des Braxton-Hicks et se rapprochaient à une vitesse fulgurante alors que tu perdais du temps à tenter de t’en convaincre autrement. Jusqu’à ce que la réalité ne te rattrape de la plus évidente des façons, comme elle avait si souvent le don de le faire. Tes eaux désormais brisées, les doutes ne savaient persister. Ce n’était plus une question de jour avant l’arrivée de votre fille, mais bien plus l’histoire de quelques heures tout au plus, réalisation qui n’aida en rien à te garder calme. Plus la panique grimpait en toi toutefois, témoigner sous des gémissements de douleurs en tout genre, plus Isaac semblait prendre le contrôle de la situation, analysant méthodiquement chacun des détails que tu lui offrais sans même le réaliser.
« Okay, suis-moi tout doucement, tu vas aller t’asseoir sur le bord du lit. » Tu fais signe que oui de la tête, te laissant complètement guidée par les gestes de ton amoureux, concentrée pleinement sur ta respiration maintenant que la contraction avait subsister, mais désormais bien trop consciente que la prochaine ne tarderait pas à venir. « Je vais te retirer ça et t’aider à te mettre de quoi de sec, d’accord? » Une fois de plus, tu te contentes de répondre d’un signe de la tête, trop concentrée à ne pas céder à la panique pour répondre quoique ce soit. La nuisette fraîchement mise est aussitôt enlevée, remplacée par ton peignoir en attendant qu’Isaac t’apporte de quoi de décent à enfiler pour finalement se rendre à l’hôpital. « Tout va bien se passer. Je vais aller préparer tes affaires pour l’hôpital, mais je vais juste avoir besoin d’une chose. Je vais avoir besoin que tu me dises quand ta contraction commence et quand elle se termine, d’accord? » « Okay, okay. » Tu parviens enfin à prononcer, tes bras entourant toujours ton ventre. Ça te prend quelques secondes avant d’analyser pleinement les mots articulés par ton amoureux, et puis tu penses à cette petite pochette que tu as préparé avec tous tes produits nécessaires pour l’hôpital. Tu avais prévu de faire ton sac ce week-end, tu dois admettre regretter de ne pas avoir pris l’initiative de le faire bien avant, juste au cas. « Sous l’évier, il y a une trousse avec tous mes pro- » La phrase demeure en suspens, quand les derniers sons se transforment en grognement, témoignant d’une nouvelle contraction qui arrive bien trop vite depuis la dernière. Ça ne fait pas assez longtemps, même toi avec zéro training médical, tu le réalises. Tu essayes de compter les secondes, la durée spécifique de la contraction, mais dans le milieu du moment, c’est bien impossible de penser à autre chose qu’à toute la tension qui se propage de ton ventre jusqu’au reste de ton corps. Si la contraction dure moins d’une minute en réalité, elle te semble perdurer éternellement tant l’intensité a pris un nouveau tournant dans les dernières minutes. « Elle est passée, je crois. » que tu confirmes à ton amoureux, ta respiration reprenant un rythme normal alors que tu sens ton ventre se détendre à nouveau. Tu sais que les minutes sont comptées, et tu voudrais pouvoir aider, te bouger, t’habiller par toi-même sans attendre l’assistance d’Isaac, mais le moindre mouvement est délicat, le liquide continue de couler abondamment entre tes jambes et tu crains de te faire mal si tu tentes de te déplacer par toi-même, surtout si tu te fais surprendre par une nouvelle contraction.
Tu tentes tout de même de te redresser légèrement dans le lit, de façon à trouver une position un peu plus confortable, mais avant même que tu n’aies terminé le mouvement, une nouvelle contraction se fait ressentir, ce qui alerte définitivement ton amoureux qui s’arrête dans son mouvement. « Je vais appeler ta sage-femme, lui demander de venir directement ici. » Tu remarques à peine que son téléphone se trouve désormais coller contre son oreille, tu n’entends pas les mots qu’il prononce dans le combiné, ta respiration une fois de plus laborieuse, difficile à contrôler sous les gémissements qui se font de plus en plus bruyants. « Woah, attends, quoi?!? » que tu demandes enfin quand la contraction se dissipe enfin, ne te laissant que peu de temps de répit avant la prochaine. « Non, non, non, on doit aller à l’hôpital Isy. » Ce n’est pas le plan, d’avoir ce bébé à la maison. Tout comme c’est très loin d’être le plan d’avoir ce bébé sans l’aide pourtant si désirée d’une péridurale, chose que tu avais explicitement spécifié dans ton plan de naissance. Plan de naissance, qui comme tous les plans que vous aviez tenté de faire dans la dernière année, semblait être complètement mis de côté au profil de l’imprévisible. « Ça va aller, okay? Ça va bien se passer. Tout va bien se passer. » Tu continues de secouer la tête de gauche à droite, refusant de croire que c’est réellement comme ça que tu vas donner naissance à votre fille, mais force est d’admettre que même la simple idée de descendre les escaliers pour rejoindre l’entrée de la maison te semble dangereuse alors que les contractions s’empilent les unes par-dessus les autres, sans jamais t’offrir la moindre pause désormais. « La pression… » que tu te plains alors qu’Isy t’aide à t’allonger dans votre lit, ton dos s’appuyant contre des oreillers redressés contre le mur, Isaac installant des serviettes sous toi pour tenter de limiter les dégâts, bien que les draps soient déjà complètement trempés. « Je pense que je dois pousser. » Et c’est le corps qui prend le contrôle sur l’esprit alors qu’avec cette nouvelle contraction, c’est tout le bas de ton corps qui semble se mettre en motion. Ta tête s’enfonce contre les oreillers alors que tu hurles cette fois sous la douleur, tes doigts s’agrippant avec force dans les draps. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Ven 10 Juin 2022 - 21:19 | |
| Ta concentration et ton attention dans leur entier sont dévolues à Penny tandis que votre soirée emprunte assurément une direction imprévue. Si tu questionnais plus tôt ta petite amie sur ses contractions qui te paraissaient plus fréquentes qu’à l’accoutumée, tu n'en concluais toutefois pas que votre fille était déterminée à naître dans les prochaines heures. La rupture de la poche des eaux de ton amoureuse dans une scène des plus théâtrales constituera l’élément déclencheur pour que tu saisisses le caractère prochain de l’arrivée de votre enfant. Aussi promptement que méthodiquement, tu t’évertues à prendre soin de Penny. Tu la maintiens en équilibre contre toi en l’enroulant de tes bras et tu l’accompagnes avec lenteur vers le lit, précautionneux qu’elle ne se heurte pas dans des gestes trop rapides et désireux d’aller à son rythme. Tu te fies à sa manière de gérer les puissantes contractions qui la happent, intimement convaincu que son instinct la dicte comme il le faut. Tu lui expliques calmement chaque geste que tu poses, chaque étape vers laquelle tu te diriges, t’assurant qu’elle reste avec toi et ne cède pas à la panique en soutenant régulièrement son regard. De plus, en captant fréquemment son attention, tu ambitionnes de la garder dans le moment présent et la déconcentrer légèrement des fortes secousses que subit son corps.
Tes gestes sont rapides et précis et une fois que Penny est installée un peu plus au sec sur votre lit sans risque de tomber, tu lui indiques aller préparer ses affaires pour l’hôpital auquel il est désormais inévitable à tes yeux que vous vous rendiez dans les plus brefs délais. Tous tes sens sont irrémédiablement aux aguets face à l’attitude de la jeune femme, que ce soit les mouvements de son corps, les grimaces étirant ses traits de mal-être, ou les gémissements de souffrance franchissant la barrière de tes lèvres, qui te fournissent des éléments d’informations sur son état indispensables à ce que tu puisses prendre bien soin d’elle durant cet événement conséquent. La salle de bain se trouve heureusement qu’à quelques pas de ta petite amie, mais puisqu’il ne te sera pas possible de l’avoir directement dans ton champ de vision en permanence, tu appelles à son attention en lui demandant de te préciser quand ses contractions se terminent et s’achèvent, ce qui te permet de continuer de calculer les écarts entre celles-ci sans te fier à ses grimaces et râles de douleur.
A distance, tu entends toujours la respiration intense et profonde de Penny, ce qui te rassure. Elle t’explique qu’une trousse dont elle a besoin pour son séjour hospitalier se trouve sous l’évier et tu ouvres brièvement les portes du petit meuble pour l’attraper et la fourrer dans le sac que tu remplis à la va-vite. Un grognement rauque vient traduire l’arrivée d’une nouvelle contraction pendant que tu contactes la sage-femme qui suit Penny pour la prévenir du travail bien commencé, une trame de fond de choix pour convaincre la professionnelle que tu ne te paies pas de sa tête, toi qui a pourtant l’habitude de lui faire des plaisanteries lorsque vous êtes amenés à travailler ensemble à l’hôpital. Tu te munis d’un lot de serviettes et reviens auprès de ton amoureuse dans la chambre à coucher, après avoir saisi de quoi l’habiller pour le trajet dans la garde-robe. La jeune femme t’annonce, alors que tu poses ton butin à côté du lit et t’agenouilles de sorte à l’aider à s’habiller : « Elle est passée, je crois. » « D’accord, c'est bien, » tu acquiesces avec un sourire encourageant en attrapant le bas de sous-vêtement pour y enfiler ses jambes. Tu n’effleures toutefois pas le tissu de sa peau puisqu’une nouvelle contraction malmène Penny et au même moment, tu constates que vous n'aurez pas le temps de vous rendre à l’hôpital. Tu rappelles la sage-femme pour la prier de se rendre directement à votre domicile et alors que la tonalité retentit dans ton oreille, tu en informes ta petite amie.
Entre les gémissements de plus en plus prononcés de Penny et tes explications brèves mais claires, la professionnelle de santé comprend qu’elle se doit de modifier son itinéraire. Lorsque tu raccroches, Penny reprend contenance, sa contraction se dissipant : « Woah, attends, quoi?!? » Tu lèves le regard vers ton amoureuse. « Non, non, non, on doit aller à l’hôpital Isy. » Tu désirerais tant obliger à son affirmation mais il t’est évident qu’il serait prendre davantage de risques de déplacer Penny en direction de l’hôpital. Même en roulant au-dessus de la limitation de vitesse, tu comptes minimum vingt minutes pour parvenir à la maternité la plus proche, et chaque mouvement de ta petite amie risque d’accélérer considérablement le travail, déjà très intense et avancé, avec des contractions s’enchaînant désormais quasiment coup sur coup. Un trajet en voiture risque très fortement d’amener le bébé à naître à même le véhicule dans des conditions moins optimales que celles que tu peux déployer à la maison. Bien que tu préfèrerais largement que Penny accouche à l’hôpital, avec tous les professionnels et les équipements pour faciliter la naissance, tu juges bien plus dangereux pour elle et le bébé de tenter de l’y amener. Alors, il te faudra adapter au mieux votre chambre en attendant l’aide des secours, et pour ce faire, tu conserves ton sang-froid, calquant l’attitude que tu adoptes sur chaque scène d’urgence sur lesquelles tu interviens dans le cadre de ton métier. « On ne pourra pas se rendre à l’hôpital en sécurité, ma chérie, » tu l’informes sur un ton compréhensif, sans once de stresse. « Ça va aller, okay ? Ça va bien se passer. Tout va bien se passer. » Tu la rassures, tu lui promets, en massant sa jambe. Ton amoureuse hoche vigoureusement la tête en signe de dénégation, ses gestes rythmés de manifestations de douleurs. « La pression… » Tu te relèves pour l’aider à s’allonger dans le lit, tentant de lui prodiguer un maximum de confort dans cette épreuve, puis glisses quelques serviettes sous ses jambes repliées. « Je pense que je dois pousser, » elle t’annonce et à peine as-tu le temps de te repositionner au niveau de ses jambes qu’un hurlement transperce la pièce. Les doigts de Penny agrippent solidement les draps, tu continues de lui masser les jambes, veillant à l’avancée du col tout en tentant de l’aider en lui apportant un support sur lequel elle peut forcer si elle en ressent le besoin, alors qu’elle pousse durant sa contraction. Lorsque tu sens ses jambes se décontracter et sa respiration changer, tu lui fais : « C’est parfait Penny, continue comme ça, tu fais ça parfaitement. » Tu félicites. « A la prochaine contraction, inspire aussi profondément que tu peux et pousse aussi régulièrement que tu peux pendant toute sa durée en expirant au fur et à mesure. Tu n’as pas besoin de pousser super fort dès le début et tout donner dès que ça vient, essaie de pousser autant que tu peux de manière constante pendant la durée de la contraction. » Tu captes son regard, confiant. « Tu vas y arriver. » Tes mots se perdent néanmoins dans les cris accompagnant la prochaine contraction de Penny. Tu cales ses jambes pour ne pas qu’elle se heurte trop au mur derrière et aies les mains libres. « Allez, allez, vas-y. Continue, continue, » tu l’accompagnes entre les cris et gémissements. Quand la contraction se termine, tu lui annonces : « Tu y es presque, ma chérie, je vois sa tête. » Tu attends sa prochaine contraction pour assurer que le cordon ne retient pas l’enfant ou ne se soit pas enroulé autour de son cou. A mesure de l'effort, tu maintiens sa tête tout en vérifiant l’orientation du reste de son corps, remerciant le Ciel que le bébé n’arrive pas les jambes en premier. « Encore une ou deux grandes poussées comme tu viens de faire et elle sera là, » tu annonces. « Tu vas juste me sentir la tourner, » tu préviens alors que tu t’appliques à la réorienter dans l’axe, ton cœur tambourinant dans ta poitrine. Quand il te semble que le bébé est correctement positionné, tu relèves les yeux vers Penny pour t’assurer qu’elle tienne également le coup. « Allez, une dernière poussée et c’est bon ma chérie, » tu continues de l’encourager, tes yeux passant de ton amoureuse au sommet du crâne de votre fille. « Une dernière poussée exactement comme t’as fait avant, » tu as presque l’impression de passer commande et quand les hurlements de Penny déchirent de nouveau la pièce et que son corps se contracte, tu interviens pour aider à sortir le bébé, que tu craignais voir étouffer dans le passage. Même s’il ne s’agit pas du premier accouchement auquel tu assistes et interviens, ça te semble surréaliste de pouvoir extraire tout son petit corps de celui de ta petite amie, l’interceptant derechef dans tes bras. Tu t’éloignes de quelques centimètres, étudiant le nourrisson qui ne pleure pas. « Okay, elle est là. Tu as réussi, » tu annonces à Penny, concentré sur ton devoir qui était d’animer désormais ta fille dans tes bras. Tu t’appliques à nettoyer ses voies respiratoires et frictionnes son corps en vain, avant de la prendre pour maintenir sa tête dans ta main et frictionner son dos. « Allez cocotte », tu ne peux pas t’empêcher de répéter dans ta tête alors que le petit corps gagne en lividité à défaut de vigueur. Ton cœur martèle ta poitrine comme jamais il ne te semble l'avoir fait auparavant, les secondes te paraissent des heures bien que tu agisses très rapidement. Tu la retournes vers toi pour aspirer ses voies respiratoires, puis la remets sur le dos pour la frictionner. Enfin, un son éraillé se fait entendre. Tu continues tes gestes pour t’assurer que toutes ses voies respiratoires soient bien claires et ses pleurs gagnent en intensité. Tu soupires de soulagement en la sentant s’agiter contre toi, sa peau devenir progressivement rosée. Tu l’enroules dans la serviette avant de la poser sur la poitrine de Penny. « La voilà ma chérie, la voilà, » et si ta voix est nette, tu as du mal à y croire, à saisir tout ce qui vient de se passer si rapidement. Tu te places juste à côté de la toute jeune maman, l’aidant après l’effort considérable qu’elle a produit à placer ses bras autour du nouveau-né qui gesticule et a déjà réussi à sortir ses bras du cocon que tu avais formé de la serviette de bain. Tu respires profondément, caresses tendrement le front de Penny sur lequel tu déposes un baiser amoureux, soulagé qu'elles paraissent toutes les deux se porter relativement bien considérant l'événement. Tu prends une grande serviette propre qui n’a pas encore été utilisée pour la poser sur elles et tu t’apprêtais à analyser la situation et les soins imminents à prodiguer avant que la sage-femme n’arrive enfin dans la chambre. « Je crois que j’ai jamais été aussi heureux de te voir », tes yeux lui crient alors qu’elle pose son matériel et prend le relai. Tes épaules s'affaissent, tu expires doucement.
Pendant que la sage-femme s’occupe de Penny, tu te places à côté d’elle, l’enlaçant pour qu’elle soit au plus confortable après cet accouchement des plus intenses. Ta main caresse son bras, tes lèvres baisent sa tempe, et tu susurres doucement à son oreille : « Exactement ce que je t’avais dit tantôt. Une vraie warrior. Félicitations, maman, » tu souris et déposes un nouveau baiser sur sa peau, tellement soulagé que le pire te semble derrière vous et que Penny tienne le coup, qu'elle soit consciente, qu'elle te paraisse aller relativement bien. Tu portes ton attention sur le poupon qui se mouve allégrement, admirant son petit minois emmitouflé de la serviette. « Elle est magnifique, » tu souffles, ébahi et abasourdi, ayant encore du mal à réaliser tout ce qui venait de se passer. Votre fille était bien née, elle était désormais là, avec vous, en forme. Tu effleures du bout de ton doigt sa petite main, subjugué, le cœur gigantesque d’amour et d’émotions. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Ven 10 Juin 2022 - 23:19 | |
| « On ne pourra pas se rendre à l’hôpital en sécurité, ma chérie. » Tu ne pourrais dire si c’était la nervosité ou alors le simple fait que tes nerfs étaient sur le point de lâcher, mais tu échappes un rire lorsque tu comprends enfin ce qui se passe. Il est trop tard pour se déplacer, ce qui veut dire qu’il ne reste désormais qu’une poignée de minutes devant vous avant la naissance de votre fille, cette petite pressée qui n’aura pas su attendre sa date et son heure avant de pointer le bout de son nez. Isaac se fait aussi rassurant que possible, à prendre les choses en charge alors que tu te laisses désormais guider par les vagues de douleurs qui s’emparent de toi périodiquement. Ce n’est pas comme ça que cela devait se passer. Il devait y avoir des sage-femmes, des infirmiers, un obstétricien et surtout, surtout, une péridurale pour calmer cette terrible douleur provoquée par les contractions. Mais à défaut d’avoir accès à tout ça, tu remercies le ciel qu’Isaac soit présent, qu’il soit là pour te guider au travers chacune des étapes qui vous rapproche du moment ultime où vous pourrez enfin la prendre dans vos bras et admirer les traits de son tout petit visage. Tu essayes de t’accrocher à cette pensée-là alors que les contractions persistent et que la pression dans le bas de ton corps se fait de plus en plus intense, te donnant cette impression qu’il n’y avait plus de temps à perdre, chose qu’Isy ne met pas de temps à te confirmer. « C’est parfait Penny, continue comme ça, tu fais ça parfaitement. À la prochaine contraction, inspire aussi profondément que tu peux et pousse aussi régulièrement que tu peux pendant toute sa durée au fur et à mesure. Tu n’as pas besoin de pousser super fort dès le début et tout donner dès que ça vient, essaie de pousser autant que tu peux de manière constante pendant la durée de la contraction. » Tu as l’impression de perdre environ la moitié des mots dits par ton amoureux alors que tu tentes de te concentrer en même temps sur ta respiration, sur la poussée et sur les mots partagés, tout ça en même temps qu’une contraction perdure pendant ce qui te semble être plus d’une minute. Incapable de parler, complètement en transe dans le moment, le corps et l’esprit se rejoignant enfin sur ce qui doit être fait. Tu t’accroches à chaque encouragement offert par ton amoureux, suivant ses indications avec chacune de tes poussées, concentrée complètement quand tu sens la main d’Isaac qui repositionne le bébé, ce qui ne manque pas de t’arracher un nouveau gémissement de douleur. « Allez, une dernière poussée et c’est bon ma chérie. Une dernière poussée exactement comme t’as fait avant. » Et tu y donnes tout ce que tu as, toute l’énergie que tu possèdes encore alors que ton corps effectue ce miracle qu’est de donner la vie, dans des circonstances tout ce qu’il y a de plus fou, parfaitement à l’image de votre couple, désormais de votre famille.
« Okay, elle est là. Tu as réussi. » Ça te prend quelques secondes de plus avant de réaliser ce qu’Isaac vient de t’annoncer, alors que tu tentes de te relever légèrement sur tes coudes pour voir ce qui se passe au bout du lit. « Elle est là? Elle est vraiment là? » que tu répètes, incrédule avant de réaliser que tu n’entends pas les pleurs de la petite fille. Une nouvelle vague de panique s’empare de toi alors que tu remarques les mouvements effectués par Isaac sur le corps de votre enfant, chaque seconde à attendre une réaction de sa part te semble interminable. Et puis finalement, le voilà, ce premier pleur tant attendu, celui qui ne manque pas de t’arracher un énorme soupir de soulagement et un sanglot au passage, alors qu’Isaac entoure le bébé d’une serviette avant de venir la déposer contre toi. « La voilà ma chérie, la voilà. » « Oh mon dieu… » Des larmes coulent sur tes joues alors que tu te perds sur le visage toujours agité de la petite qui pousse encore quelques cris avant de finalement se calmer à ton contact, ses petits bras s’agitant dans tous les sens alors que tes doigts viennent doucement caresser la fine couche de cheveux pâles qui orne son crâne. « Tu pouvais vraiment pas attendre un peu, pas vrai? » que tu murmures tout en secouant la tête, avant de déposer un baiser sur son front. Ton cœur est soudainement plein d’un amour si puissant que tu as l’impression qu’il va exploser. Tu réalises à peine tout ce qui s’est passé dans les vingt dernières minutes, comment tout a pu se propulser à une telle vitesse entre le moment où tu es sortie de la douche et maintenant, mais rien de tout ça n’a de l’importance désormais tant tu es complètement captivée par cette petite personne qui est le parfait mélange d’Isaac et de toi, bien incapable de dire rapidement à qui elle ressemble le plus. C’est à peine si tu remarques l’arrivée de ta sage-femme, qui pourtant s’affaire déjà autour de toi et de la petite fille, s’assurant que malgré la rapidité exceptionnelle de la naissance tout va bien, autant pour le bébé que pour toi, ce qu’elle ne tarde pas à vous confirmer.
Quand tu sens le corps d’Isy venir se placer contre toi, tu laisses ta tête tomber légèrement sur son torse, levant les yeux vers lui quelques secondes avant de reporter toute ton attention sur la petite fille désormais accrochée à toi. « Exactement ce que je t’avais dit tantôt. Une vraie warrior. Félicitations, maman. » « J’aurais pas pu le faire sans toi. » Il avait été la voix de la raison pendant toute cette déferlante d’émotions, calme et précis, à faire et dire exactement ce dont tu avais besoin pour te garder grounder pendant ce moment des plus terrifiants et des plus exhilarants de ton existence. Si ton corps te semble être complètement épuisée par l’effort fourni, ton esprit lui tourne à mille kilomètres/heure, alors que tu ne souhaites pourtant qu’une chose, te perdre dans la plénitude de ce moment si spécial, entourée de l’homme que tu aimes et de cette petite merveille que vous avez créée ensemble. « Elle est magnifique. » « Elle est parfaite. » que tu enchéris, estomaquée et incrédule que cette petite vie, cette petite perfection vivait en toi il y a quelques minutes à peine. « Et comment s’appelle cette petite merveille? » s’empresse de demander ta sage-femme, qui sans jamais t’enlever la petite des bras, vient doucement la nettoyer. Tu lèves la tête vers Isaac, vous n’aviez toujours pas décidé entre quelques prénoms restants sur votre liste de favoris, et pourtant, plus tu la regardes, plus l’évidence semble se faire dans ton esprit. « Elle a tout d’une Maia. Qu’est-ce que tu en penses, mon amour? » Tes doigts persistent à caresser son petit visage alors qu’elle se met à doucement somnoler contre toi, dans une douceur qui ne peut te faire fondre un peu plus. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Sam 11 Juin 2022 - 2:18 | |
| Il y a de ces scènes que tu aimerais graver dans ta mémoire à tout jamais, des photographies mentales que tu désirerais tapisser sur les parois de ta boîte crânienne pour qu'elles t'accompagnent perpétuellement. Lorsque tu cales délicatement votre bébé, gesticulant ses petits membres et émettant de petits cris, emmitouflé dans une serviette de bain, dans les bras de ta petite amie ; et lorsque ta petite amie la contemple, des larmes roulant sur ses joues, le regard empli d'un amour maternel indescriptible, tu rêves que ce moment soit éternisé. Tu te positionnes à côté de ton amoureuse, l'enlaces tendrement de sorte à ce qu'elle soit plus confortable dans le chaos de votre lit. Tu observes ses doigts caresser avec une infinie douceur les petits cheveux de votre enfant. Tu admires son portrait, te familiarises lentement avec ses traits, ceux-ci qui sont tout neufs et s'inscrivent pourtant en toi avec un naturel indéniable. Avec les années, vous n'aurez aucun mal à la reconnaître entre mille bébés en revoyant les photos, tu en étais persuadé. Vous aurez assimilé ses façons de sourire, ses manières de grimacer, ses airs et expressions bien à elle. Ton cœur est gonflé d'un tel amour que tu en as les larmes aux yeux, elle est dorénavant l'une des merveilles de ton monde et tu laisses échapper un léger rire lorsque Penny lui fait : « Tu pouvais vraiment pas attendre un peu, pas vrai? » « Je crois que notre fille a décidé qu'elle n'en ferait qu'à sa tête... » Tu soumets avec affection. Elle était une surprise de A à Z. Son arrivée dans votre vie n'était pas programmée, comme elle avait décidé de pointer le bout de son nez en plein cœur du mois de juin lorsque vous l'attendiez plutôt pour juillet. Ton doigt vient effleurer précautionneusement sa petite main qui se mouve hors de la serviette. Si tu n'as eu aucun scrupule à l'agiter plus tôt pour l'animer et libérer ses voies respiratoires, désormais, tu la traites comme si elle était faite de cristal.
Tu te décontractes, davantage soulagé lorsque la sage-femme arrive dans votre chambre. Ton regard est éloquent et avec un sang-froid professionnel, le personnel de santé s'applique à étudier la situation et pallier au plus pressant. Tu aimerais relater tout le récit de l'accouchement à ta collègue, mais tu es tellement subjugué par les éléments et l'événement passé que tu en perds ton latin, sans compter que ton attention est dédiée entièrement à Penny et au bébé. De ton cœur tambourinant, tu sais que la professionnelle n'a pas besoin de direction pour naturellement comprendre la scène. Elle te hoche la tête à l'affirmative comme pour te confirmer qu'elle prenait le relai et tu te places plus confortablement à côté de Penny et votre nourrisson. Tu baises affectueusement son front lorsque ta petite amie lève les yeux vers toi, si fier et si admiratif de la force qu'elle a déployé une nouvelle fois via cette naissance expresse. Tu ne peux t'empêcher de te dire à quel point ta petite amie est dure au mal pour avoir subi probablement de réelles contractions des heures durant pensant qu'il s'agissait de Braxton-Hicks. Tu es si admiratif de sa manière de n'avoir pas baissé les bras, ni d'avoir cédé totalement à la panique, alors que rien ne se déroulait comme prévu et un inconnu total l'enveloppait. Ta petite amie avait réalisé un miracle de façon tout à fait spectaculaire. Une véritable guerrière, et encore, le mot te paraissait faible. « J’aurais pas pu le faire sans toi. » Tu lui souris doucement, flattant son bras, la laissant se reposer autant que possible contre toi. « Tu as été extraordinaire. Je suis si fier de toi. » Tes mots peuvent être teintés de maladresse, épris de ce cocktail d'émotion, constitué notamment d'euphorie et de félicité. « De nous, de notre famille, » tu ajoutes, portant ton attention de nouveau sur votre fille qui est bien réelle, bien présente, mais dont tu as encore du mal à réaliser qu'elle soit bien là, avec vous. La grossesse était terminée et vous voilà officiellement tous les deux parents de ce petit ange. « Elle est parfaite, » ton amoureuse commente et tu ne peux qu'être en accord avec elle sur ce point. « Parfaite, » tu rejoins, quittant à contrecœur tes yeux de son portrait fin pour faciliter à la sage-femme de délicatement nettoyer le nouveau-né. « Et comment s’appelle cette petite merveille? » Tu croises le regard de Penny, vous regardez à l'unisson votre enfant. « Elle a tout d’une Maia. Qu’est-ce que tu en penses, mon amour? » Tu souris largement, suis du regard le doigt de Penny qui caresse précieusement le front de la petite. « Maia, oui. Ca lui va parfaitement. » Tu sens que tu répéteras ce terme souvent, ces prochains jours. Un silence vous enlace, rempli de contentement. « Maia Hope ? » Tu soumets à Penny, cherchant à croiser de nouveau son regard. Vous n'aviez pas à acter officiellement dans l'immédiat les prénoms de votre fille et vous déteniez une petite liste de prénoms que vous appréciez tous les deux pour elle, tout en ayant opté pour lui en donner un deuxième. Tu appréciais particulièrement le second prénom que possédait Penny : Grace. Tu aimais le fait qu'elle te semblait porter non seulement un très joli prénom, mais aussi une vertu, un état d'âme, un sentiment. Tu étais charmé par l'idée de copier cette idée pour votre enfant, et Hope faisait partie des valeurs que tu lui pensais toute désignée.
« C'est très joli, » commenta la sage-femme, vous balayant du regard en finissant sa trajectoire sur toi. « Est-ce que tu coupes le cordon ? » Tu te redresses légèrement, prenant bien soin de ne pas faire de mal à Penny et au bébé dans ton mouvement. Tu avais complètement occulté le cordon, non pas que tu n'y avais pas pensé pendant l'accouchement, tu avais même crains qu'il soit enroulé autour du cou de votre bébé, mais tu étais resté sur l'idée qu'il s'agissait d'un acte médical que tu n'avais le droit d'effectuer. Or, en tant que père, sous supervision de la sage-femme, tu avais tous les droits de le faire. La professionnelle te tend les ciseaux, le cordon déjà clipsé par ses soins. Tu considères quelques instants le geste. Un mouvement, et ça y était, Maia était officiellement dans votre monde à part entière, complètement et individuellement elle. Tu inspires profondément et d'un geste précis, tu poses l'acte, tu actes ce terme. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Sam 11 Juin 2022 - 12:35 | |
| Tu te perds complètement dans l’appréciation de ta fille, de chacun de ses mouvements, de chacune de ses grimaces, de chacun de ses traits que tu découvres avec émerveillement. Tu viens compter chacun de ses petits doigts qui se sauvent rapidement de la serviette de bain, et puis tu répètes le processus avec ses minuscules orteils. Tout d’elle te fascine et t’impressionne à la fois, tu peines à croire que c’est toi qui aies pu la créer de toutes pièces, autant que ça te semble insensée qu’il y a quelques minutes à peine, tu pouvais la sentir dans ton ventre alors que maintenant elle est là, sous tes yeux, à se faire entendre, à se faire sentir de manière complètement différente et pourtant si familière. Tu en oublies complètement le décor autour de vous, ça n’a soudainement plus d’importance, que vous n’ayez pas eu le temps de vous rendre à l’hôpital. Même que maintenant que tous les risques sont tombés, que la petite va bien et que toi aussi, tu apprécies l’aspect d’être toujours chez toi, autant que le fait que votre chambre restera à jamais cet endroit où votre fille a pris ses premières respirations, poussés ses premiers cris. « Je crois que notre fille a décidé de n’en faire qu’à sa tête… » Tu hoches la tête en approbation, un sourire aux lèvres alors que les souvenirs se bousculent dans ton esprit. De l’instant où tu as entendu Isaac te confirmer que le test de grossesse était positif, passant par tous les mois où ton corps s’est modifié, adapté à la petite vie qui s’y nichait chaudement – non sans désagrément – pour mener à ce moment parfait. Ce cocon nouveau duquel tu ferais toujours partie, peu importe ce que la vie pouvait avoir en store pour toi, pour Isaac, pour votre famille. Ce serait toujours vous et cette petite fille, parfait mélange de vous deux, parfaite équation d’un amour naissant qui ne faisait que grandir jour après jour.
« Tu as été extraordinaire. Je suis si fier de toi. » Sans jamais défaire ton étreinte autour du nouveau-né, tu agrippes légèrement le bras de ton amoureux, tes doigts caressant sa peau. La bulle qui vous entoure est douce et calme, maintenant que les douleurs ont laissé place à l’apaisement et que tu te sens tout simplement créer cette connexion toute nouvelle avec ce petit-être dont tu as tout à apprendre, mais que tu as déjà l’impression de connaître par cœur. Comme si elle était en quelque sorte une extension de toi, une part de ton cœur qui battait en dehors de ta poitrine. « De nous, de notre famille. » À la mention du mot famille, tu ne peux t’empêcher d’avoir une pensée pour Jude. Jude qui n’est pas là, pas encore, mais qui arrivera bien assez vite. Jude qui parle déjà de sa petite sœur comme de la huitième merveille du monde, sans même avoir encore posé les yeux sur elle. « Je connais un petit garçon qui se meure d’impatience de te rencontrer. » que tu souffles à la petite fille qui s’est posée contre toi. Sans plus attendre, tu défais la serviette dans laquelle elle est maladroitement emmitouflée pour simplement venir la poser contre la peau nue de ta poitrine, te souvenant que le peau-à-peau était essentiel dans les premières minutes suivant la naissance. Elle semble confortable, si petite et incroyablement fragile juste là, contre toi et te voilà bien incapable de te défaire d’elle ne serait-ce que le temps que la sage-femme s’assure que tout va bien. Elle est parfaite, ce n’est pas difficile pour Isaac et toi de vous accorder à ce sujet, tout comme son prénom semble vous apparaître comme une évidence. « Maia, oui. Ça lui va parfaitement. » Tu continues tes douces et tendres caresses sur sa peau lisse, obligée de te rappeler constamment que oui, elle est bel et bien là, bel et bien réelle, complètement vôtre. « Maia Hope? » soumet ensuite Isaac, le second prénom apparaissant aussi au sein de cette liste de choix sur lesquels vous vous étiez arrêtés il y a quelques semaines de cela. « Maia Hope Jensen. » que tu complètes sans la moindre hésitation, le prénom coulant comme de l’eau de source entre tes lèvres. Vous n’en aviez pas discuté, mais c’était pour toi l’évidence même que votre fille viendrait à prendre son nom, sans te sentir obligé d’y ajouter le tien, ce qui ne ferait que la différencier un peu plus, un peu trop de son grand frère. Tu restais aussi intimement persuadée qu’un jour, en temps venu, tu viendrais toi aussi porter le même nom qu’elle et son père.
« C’est très joli. » Tu la remercies silencieusement d’un sourire furtif, avant de reporter toute ton attention sur Maia. « Est-ce que tu coupes le cordon? » La sage-femme s’adresse à Isy qui semble hésité quelques instants avant d’approuver d’un signe de la tête. Tu l’observes faire attentivement, ses gestes méticuleux et lents, prouvant la rigueur qu’il met dans la tâche si particulière. « Look at you, Daddy. » que tu souffles avec un léger rire, avant que tu ne tires légèrement sur son bras pour le rapprocher de toi, tes lèvres trouvant délicatement les siennes. « Tu veux la prendre? » que tu lui proposes enfin, réalisant que depuis l’instant où il l’avait posé sur toi, tu t’étais accaparée de chacune des caresses, chacune des minutes d’elle contre toi. Les prochaines heures se déroulent sans que tu ne sortes réellement de cette transe, alors que Maia bouge délicatement entre tes bras, ceux de son père ainsi que ceux de la sage-femme, qui peut enfin faire les tests nécessaires pour s’assurer que tout va bien et vous confirmer qu’au vu des circonstances, il est inutile de vous rendre à la maternité. Tu réussis à te lever assez rapidement, ayant évité quelconques complications suite à la naissance expresse de votre fille, si ce n’est que quelques égratignures et un inconfort tout ce qu’il y a de plus normal. Une douche et des vêtements propres te font tout le bien du monde, et la sage-femme quitte finalement au beau milieu de la nuit, vous laissant ainsi la chance de créer vos premiers moments à trois. Tu as quitté le décor de votre chambre pour le remplacer par celle de la chambre de Maia, dans laquelle se trouve la chaise berçante dans laquelle tu es confortablement installée depuis de longues minutes, bébé au sein. « Elle fait ça comme une championne, c’est ce que Jacinta a dit. » Jacinta, ta sage-femme depuis des mois, elle qui aura entendu toutes tes craintes, tous tes doutes et tous tes maux au sein de cette grossesse qui comme le reste, en sera venue à une fin précipitée mais parfaite. « Elle était prête à venir nous rejoindre. » Bébé juillet devenu bébé juin, petite gémeau au caractère qui s’annonçait déjà des plus éclatants. « Tu as appelé tes parents? » Tu réalises qu’il est très tard et qu’il valait peut-être mieux attendre le lever du soleil avant de faire la grande annonce, mais l’envie de crier au monde entier qu’elle était enfin là te démangeait. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 12 Juin 2022 - 5:18 | |
| Ton cœur continue ses battements vigoureux contre ta poitrine et tu as la sensation que ce dernier a doublé de volume dans ta cage thoracique. Peu à peu, tu saisis toutes les étapes de l'accouchement qui vient de se dérouler de manière aussi imprévue que précipitée, tous ces pas pendant lesquels vos instincts, votre sang-froid et vos compétences vous ont guidés. En une vingtaine de minutes à peine, Penny donnait naissance à votre fille, et s'il y avait une heure vous étiez à passer une soirée assez banale considérant les circonstances, désormais, voilà que vous étiez trois à résider sous le toit de votre chaleureux foyer de Toowong.
Tu contemples et admires votre bébé, tes doigts caressent tendrement le bras de ton amoureuse. En découvrant l'existence de Jude, ton cœur avait été happé de plein fouet. Tu avais naturellement et spontanément senti un amour inconditionnel à l'attention du garçonnet, bien que tu n'avais jamais eu la chance de passer du temps avec lui. Cet amour intense était venu gonfler considérablement ton cœur, créer une gigantesque part dédiée entièrement à Jude, et le même phénomène se produisait désormais pour votre fille, au creux de cette partie dédiée au sein de laquelle tu la chérissais incommensurablement avant même sa naissance. Tu choyais cette sensation indescriptible que tu avais ressentie à la rencontre de ton fils et à la naissance de ta fille, véritables apothéoses émotionnelles. Tu te sentais si chanceux de vivre ces événements puissants auprès de Penny, qui occupait elle aussi ton cœur dans une mesure à la fois exponentielle et infinie. Tu l'admirais tant pour la force et le courage qu'elle avait démontrés et il n'y avait pas à dire, tu étais empli d'une fierté sans égale de votre famille, de chacun de ses membres. Tu ne voudrais absolument rien de différent, tout était exactement parfait à tes yeux.
« Je connais un petit garçon qui se meure d’impatience de te rencontrer. » Tu souris doucement en pensant à Jude qui, de plus, devait vous rejoindre plus vite qu'il l'avait été initialement prévu. Le garçonnet s'était montré de plus en plus impatient vis-à-vis de l'arrivée de sa petite sœur, s'émerveillant avec une certaine intrigue de voir le ventre de Penny prendre de l'ampleur sans savoir exactement quand sa future acolyte en sortirait. A chacun de ses passages à Brisbane, il mettait un point d'honneur à aller voir la chambre du bébé dès ses premières minutes à la maison, comme s'il soupçonnait que le nourrisson y apparaîtrait par surprise. Les quelques fois où il avait pu sentir le bébé bouger à travers la peau de Penny, il avait arboré ce large sourire époustouflé qui t'attendrissait toujours. Tu entendais déjà d'avance Jude clamer qu'il était grand frère, comme il ne s'était pas privé d'annoncer aux personnes qu'il rencontrait qu'il allait bientôt avoir une petite sœur. « Il va être aux anges, » tu augures, ayant bien hâte de voir sa réaction en direct.
Penny love la petite à même sa peau et cette dernière te semble désormais encore plus confortable grâce à ce contact direct avec sa mère. Tu caresses doucement sa petite main qui effleure l'épiderme de ton amoureuse et vous n'avez pas besoin de grands débats Penny et toi pour vous accorder sur les prénoms de votre merveille. « Maia Hope Jensen. » Tu lèves le regard vers ta petite amie, notant qu'elle n'ajoutait pas son propre nom de famille, un point sur lequel vous n'aviez pas discuté réellement, vous étant concentrés sur les prénoms de votre progéniture. « C’est très joli, » commente la sage-femme alors que les mots te manquent, bien que tu n'en penses assurément pas moins. Tout est parfait, tu ne peux cesser de te répéter. Tu es épris d'un contentement sans nom et vraiment, tu remercies le Ciel que ta vie se déroule ainsi. Tu en deviendrais presque heureux et reconnaissant des épreuves que tu as traversées, car sans elles, tu n'aurais probablement pas eu l'inestimable bonheur de savourer ces moments indescriptibles de félicité que tu vivais avec Penny.
Tu cilles et portes ton attention sur ta collègue qui te rappelle l'existence du cordon, que tu avais totalement effacé de ta mémoire machinalement. Tu te redresses précautionneusement et saisis les ciseaux que te tend Jacinta, considérant le geste quelques instants, lourd de signification. « Look at you, Daddy, » rit doucement Penny et tu souris largement, une pointe de malice et de fierté brillant à travers toute l'émotion dans tes yeux. Jacinta récupère l'outil et tu te rapproches de la jeune maman qui dépose un baiser sur tes lèvres auquel tu réponds avec tendresse, tout en caressant amoureusement sa joue. « Tu veux la prendre? » Tu hésites quelques instants, redoutant déranger le nouveau-né, rompre cette sérénité qu'elle retrouve tout contre sa mère. Néanmoins, une fois que tu as le nourrisson dans tes bras, ta gorge se veut serrée et tes yeux se rivent sur son petit minois qui lutte contre le sommeil, charmé par les sons adorables qu'elle produit. A ce moment-là, tu réalises à quel point vos vies ont changé, mais aussi à quel point l'amour n'a aucune limite, à quel point tout ce que tu as, tout ce que tu es, lui appartient désormais également. Tu déposes avec une infinie douceur un baiser sur son front.
Pendant que Penny se douche, tu relates à Jacinta le récit de l'accouchement tout en effectuant ce qui devait s'apparenter à des kilomètres de pas dans la chambre, Maia endormie entre les bras, que tu ne sais quitter des yeux plus d'une seconde, captivé par sa présence. Bien que la professionnelle ait signifié que les deux femmes de ta vie ne nécessitaient pas un séjour hospitalier, tu tiens à ce qu'elle détienne tous les renseignements sur le déroulé de l'événement d'un point de vue professionnel, ces transmissions te convainquant que ces détails pourraient peut-être être pratiques dans le futur pour que Penny ou le bébé soient au mieux pris en charge, ou au cas où tu serais passé à côté de quelque chose qui interpellerait Jacinta. Cette dernière prend le temps de t'écouter en remplissant ses documents, comprenant que cela te soulage aussi de partager ce moment avec elle. Lorsque tu as la sensation de tout lui avoir dit, elle te rassure en te répétant que la maman comme le bébé vont bien.
Tu veilles sur ta petite amie, prêt à intervenir si elle a besoin de quoi que ce soit, et lui installes Maia dans les bras après qu'elle se soit assise confortablement dans la chaise berçante. La petite arbore le pyjama que tu te rappelles Penny avait présenté comme l'une des options pour la maternité, tu jugeais sympathique que ce choix-ci soit respecté dans votre lot de surprises. Pendant que Jacinta et Penny sont dans la chambre du bébé, tu retournes dans la vôtre pour la nettoyer et refaire votre lit, fourrant la literie et les serviettes dans la machine à laver. Tu te douches rapidement puis rejoins ta petite amie qui donne déjà le sein à Maia. « Elle fait ça comme une championne, c’est ce que Jacinta a dit. » Tu souris avec tendresse. « Une overachiever, comme sa mère, » tu déposes un baiser sur le front de ta petite amie. « Elle me semble si petite et si grande à la fois, » tu avoues, réalisant que tes paroles ne font peut-être pas grand sens. Mais Maia était avec vous, montrant déjà à la vie à quel point elle ne se laissait pas faire, minuscule bébé qui produit déjà tant de choses, qui représente l'infini par votre amour. « Elle était prête à venir nous rejoindre. » Tu acquiesces et t'appuies sur le rebord de la fenêtre. « J'étais tellement persuadé qu'elle allait arriver en juillet. Une grossesse toute en surprises, le début comme la fin, » tu décris avec amour. Malgré les trois semaines d'avance, Maia était tout à fait prête pour votre monde. « Elle nous a rejoint une nuit de pleine lune magnifique en plus, » tu remarques, considérant la brillante lune d'une couleur rose-orangé. Tu ne savais pas trop si cela représentait quelque chose de spécial en termes d'astrologie, mais indéniablement, ces lunes-ci te rappelleraient toujours ta fille désormais. « Tu as appelé tes parents? » Tu hoches la tête à la négative. « Pas encore. Tu veux faire un FaceTime avec nos parents ? » Tu proposes, enthousiaste. Vous vous trouviez certes au beau milieu de la nuit, mais quelque chose te convainquait qu'il était tout à fait honorable de tirer vos parents des bras de Morphée pour leur annoncer qu'ils étaient grands-parents en avant-primeur. « Je pense pas qu'ils nous en voudraient de les réveiller pour leur annoncer la nouvelle, » et tu trépignes d'impatience de la partager. « Mais on peut attendre demain matin si tu préfères, » tu précises. Vous pouvez aussi savourer votre cocon à trois jusqu'à ce que cette fameuse lune se couche. Dans tous les cas, pour ta part, tu ne te sentais absolument pas prêt à trouver le sommeil. « Est-ce que tu veux boire ou manger quelque chose ? » Tu proposes à Penny, soucieux de lui apporter de quoi se requinquer si elle le souhaitait après avoir produit cet effort conséquent. |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Dim 19 Juin 2022 - 4:12 | |
| Toutes tes inquiétudes et toutes tes peurs des dernières semaines te semblent bien futiles maintenant que Maia se trouve dans le creux de tes bras. Tu savais que vous aviez eu de la chance, que rien de catastrophique ni de sinistre n’ait lieu au centre de circonstances assez imprévisibles, qu’il y avait un nombre incroyable de variables qui auraient pu être légèrement modifiés créant ainsi une naissance beaucoup moins sereine. Malgré la rapidité à laquelle Maia avait décidé de vous rejoindre, elle l’avait fait quand elle s’en sentait prête, son petit corps prêt à quitter le nid chaud qui se trouvait sous ton nombril pour mieux vous faire grâce de sa présence. Après avoir répéter à de multiples occasions que ni Maia ni toi n’aviez besoin d’être transférées à l’hôpital, Jacinta quitta votre domicile en vous laissant enfin une chance de vous reposer après les dernières heures des plus mouvementées. Te retrouver seule avec Isaac et votre fille avait quelque chose d’incroyablement calmant, les seuls bruits se faisant entendre désormais étant ceux des pas de ton amoureux sur le plancher et les respirations de Maia entre deux tétées, la petite fille déjà bien accrochée, comme si elle et toi aviez fait ça toute votre vie. « Une overachiever, comme sa mère. » Tu échappes un petit rire alors que tu sens les lèvres de ton amoureux se poser sur ton front, ta main libre s’accrochant déjà à lui, voulant prendre chaque seconde de ce moment où vous n’étiez finalement que tous les trois, ce cocon familial que tu n’aurais jamais cru créer si rapidement, mais auquel tu t’étais permise de rêver dès le moment où tu avais appris que cette petite fille dans tes bras s’était fait une place au creux de ton ventre. « Elle me semble si petite et si grande à la fois. » Tu approuves d’un léger signe de tête, comprenant complètement ce à quoi Isaac faisait référence, quand bien même tu ne saurais pas réellement le rationnaliser. « C’est fou de penser qu’il y a quelques heures à peine, elle était encore sous mon nombril. » Comment est-ce que cette petite perfection pouvait se cacher juste là pendant si longtemps, si près et pourtant si loin à la fois? « J’ai encore l’impression que je peux la sentir bouger dans mon ventre, c’est étrange comme sensation. » que tu lui avoues avec un rire alors que Maia se met de nouveau à somnoler, le ventre sans doute rassasié du peu de lait qu’elle est en mesure de boire à son si jeune âge.
« J’étais tellement persuadé qu’elle allait arriver en juillet. Une grossesse toute en surprises, du début à la fin. » « Et je sens qu’on est pas au bout de nos surprises, avec elle. » Il suffisait de voir comment elle s’y était pris jusqu’à maintenant pour vous garder en haleine pour savoir que cette petite bouille serait pleine de malice, à constamment vous forcer à questionner la suite sans jamais être en mesure de prévoir de quoi demain sera fait. Mais avec elle au milieu de toutes vos aventures, tu ne doutais pas un seul instant que votre histoire serait la plus belle et la plus douce que tu n’as jamais écrite jusqu’à maintenant. « Elle nous a rejoint une nuit de pleine lune magnifique en plus. » « Elle ne voulait pas manquer le spectacle. » que tu susurres à l’oreille de la petite fille, avant de retourner ton regard vers la fenêtre, au travers de laquelle tu pouvais apercevoir cette lune aux teintes orangées qui te rappellerait éternellement ce moment bien précis. La nuit où tu as cessé d’être seulement et simplement Penny Stringer. Celle où tu es devenue le centre de l’univers d’une petite merveille dont les petits doigts n'avaient de cesse de s’accrocher à toi. « Pas encore. Tu veux faire un FaceTime avec nos parents? » Tu hausses légèrement les épaules. Autant tu mourrais d’impatience d’enfin leur annoncer la nouvelle, autant tu avais envie de faire perdurer ce moment, juste vous trois, à profiter pleinement de cette nuit de transition, où vous appreniez enfin à vous connaître, tout en ayant cette impression bien particulière de la connaître depuis toujours, comme si elle avait toujours là, comme une autre évidence sur laquelle tu n'aurais jamais pu fermer les yeux. « Je pense pas qu’ils nous en voudraient de les réveiller pour leur annoncer la nouvelle. » Non, sûrement pas. Et pourtant, tu continuais d’hésiter, chose que ton amoureux semblait percevoir. « Mais on peut attendre demain matin si tu préfères. » Tu finis par hocher la tête à cette proposition. « J’ai envie que ce soit seulement nous trois, cette nuit. » Quand cette lune orangée aura quitté le ciel, quand le soleil éveillera la ville, alors vous appellerez vos parents. Tu sais d’avance qu’il risquait d’y avoir bon nombre de larmes versés, ainsi que quelques voyages organisés à la dernière minute pour venir voir de leurs yeux cette petite merveille, mais rien qui ultimement, ne pouvait pas attendre encore un peu. « Est-ce que tu veux boire ou manger quelque chose? » « Non, ça va, merci. » Tu n'avais pas faim, ni soif, pas plus que tu ne te sentais réellement fatiguée, malgré l’effort soutenu que tu avais dû offrir il y a quelques heures à peine. « Qu’est-ce que tu dirais de sortir un peu sur le patio, profiter pleinement de cette pleine lune? » Il y avait des chaises longues sur lesquelles vous pouviez vous installer, et si la nuit était légèrement fraîche, ce n’était rien que le pyjama de Maia ainsi qu’une doudou ne pouvait pas contrer. Tu avais simplement envie de t’étendre sous le ciel étoilé, serrer ta fille contre toi, ta main retrouvant naturellement celle de ton amoureux pour mieux pouvoir te perdre dans la contemplation de la perfection que ta vie était, juste là, à cette minute bien précise. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Lun 4 Juil 2022 - 4:46 | |
| Retrouver Penny confortablement installée sur la chaise berçante se trouvant dans la chambre de votre fille, le poupon douillettement lovée dans ses bras, est une vision qui t'est sur tous les points incroyable. Tu as du mal à saisir les événements des dernières heures, cette arrivée à la fois prompte et prématurée de votre enfant, qui a nécessité un sang-froid exemplaire de votre part. Tu peines à croire qu'en l'espace d'une heure à peine, vous étiez tous deux parents d'une merveille qui ne demandait qu'à vous rejoindre et qui promettait de n'en faire qu'à sa tête. L'accouchement et la naissance de Maia avait des tons de rêve éveillé, tant que tu redoutais de rejoindre Morphée et de soulever tes paupières sur un quotidien où tout n'était pas exactement comme il l'était en ce moment-même. Tu étais ivre de béatitude. Cette histoire atypique que tu écrivais avec Penny, à l'encre gorgée de rebondissements de votre amour, t'était indéniablement idéale et idyllique.
Tu t'installes silencieusement à côté de ton amoureuse, couvant du regard ces deux sublimités de ta vie, ta main caressant doucement le haut de son dos. Tu penses que tu pourrais admirer votre fille des heures durant, décrivant chacun de ses traits, t'émouvant du moindre de ses gestes et petits sons. Ses petits doigts se referment sur l'épiderme de sa mère que tu lui soupçonnes rassurant, une véritable symbiose opérant entre les deux personnes qui ne faisaient encore qu'une quelques temps plus tôt. La vie était surprenante, tout de votre histoire était spectaculaire, tu en étais prodigieusement ému et comblé.
Tu annonces sans difficulté aucune que votre fille a hérité du talent d'overachiever de Penny, déjà souverainement stupéfait par la performance de la mère comme de la fille. Maia te semble si minuscule, blottie dans les bras de ta petite amie, et pourtant, elle t'est infinie dans l'affection que tu lui voues et ce qu'elle représente à tes yeux, comme sa mère : tout ton monde. « C’est fou de penser qu’il y a quelques heures à peine, elle était encore sous mon nombril. » Fou était le bon qualificatif, tu en étais encore désorienté et soufflé. « J’ai encore l’impression que je peux la sentir bouger dans mon ventre, c’est étrange comme sensation. » Tu conserves ton sourire, levant un regard aussi admiratif qu'amoureux vers ta petite amie. « Tu as été impressionnante, ma chérie. Vous avez toutes les deux été impressionnantes. » Si le bébé t'avait donné la peur de ta vie en peinant à respirer les premières secondes, elle te montrait, accrochée au sein de Penny, qu'elle n'avait assurément pas dit son dernier mot. Une fois rassasiée, le nourrisson cède à la somnolence et tu embrasses de nouveau avec une profonde délicatesse le front de ton amoureuse.
Ses traits sont paisibles, elle a tout de l'ange, et ton cœur bat la chamade, l'émotion encore brut en toi. Maia aura été une surprise de A à Z, une sensationnelle et magnifique surprise. « Et je sens qu’on est pas au bout de nos surprises, avec elle. » Tu ris discrètement, prenant bien soin de ne pas la réveiller. « Je pense pas non plus. » La lueur de la lune orangée darde sur son fin minois. « Elle ne voulait pas manquer le spectacle. » « Une nuit magnifique en tout point, » tu commentes. Si le firmament était ravissant, frisant le magique de ses astres lumineux, l'arrivée du fruit de votre amour était doté d'une beauté et d'une félicité incommensurable et mémorable.
Quand Penny te demande si tu as informé tes parents de la naissance de leur petite-fille, tu réponds par la négative, ayant du mal à décrocher ton regard de sa petite silhouette. Vous vous trouvez désormais aux petites heures du matin, vos parents respectifs dorment sans nul doute, mais tu sais qu'ils ne vous en voudraient pas que vous les réveillez pour leur transmettre cette excellente nouvelle. Tu proposes un FaceTime à Penny, tout comme l'éventualité que vous repoussiez aussi cette conversation au lendemain. Après tout, rien ne pressait désormais, vous aviez bien le temps de savourer ces moments à trois en toute tranquillité. « J’ai envie que ce soit seulement nous trois, cette nuit, » opte Penny et tu acquiesces, adhérant spontanément à sa décision. Attentionné et prêt à mettre tout en exécution pour qu'elle se sente bien, tu lui demandes si elle souhaite manger ou boire quelque chose après l'effort considérable qu'elle a effectué. « Non, ça va, merci. Qu’est-ce que tu dirais de sortir un peu sur le patio, profiter pleinement de cette pleine lune? » Ton sourire s'élargit et tu prends tendrement la main de Penny et l'enlaces de ton autre bras, l'aidant à se lever. « J'en dis que c'est une excellente idée. » Des coussins, des couvertures, la brise légère de la nuit, tu accompagnes ton amoureuse qui soutient votre nouveau-né endormi jusqu'au patio aménagé, où vous aurez tout le temps de vous délecter de votre nouvelle réalité, enlacés tous les trois, abrillés par un drap d'étoiles, enveloppés de cet amour qui ne faisait que grandir jour après jour. |
| | | | | | | | (penisy #14) isn't she lovely? |
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