| | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 02/07/2021 | (#)Jeu 9 Juin 2022 - 7:46 | |
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@"LAILA FERRER" & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ i don't mean to preach or to sound like a teacher. No! I only wanna cut the crap and, looking back, everybody's had to face the facts That we all kick the bucket in the end, the end. (c) katesgifsrp&illyriawrites. (TOOWONG, MECANOR). J’ai pas de thunes. C’est un fait connu et reconnu, par mes proches autant que par moi-même ; c’est pas comme si je faisais preuve de déni sur la question vu les marges que j’essaie de me faire en vendant des culottes made in China vingt fois leur prix sur OnlyFans, ou comment j’essaie de gratter les réductions au supermarché du coin. Le genre de Karen qui sort cinquante coupons à en faire pleurer la caissière, c’est moi (sauf que j’ai au moins la décence de ne pas demander à parler au manager car j’ai très bien conscience d’être la plus chiante de l’histoire). La nana qui comprend pas la gestion d’un compte en banque ou qui a zéro notion des priorités concernant ses dépenses, c’est moi aussi, à en croire ma venue ici. C’est pas comme si j’avais un mois de salaire à dépenser dans la remise en état de mon van – est-ce qu’il peut seulement être remis en état vu la gueule qu’il tire ? – mais c’est pourtant ce que je m’apprête à faire. On va pas se mentir, je suis sûre que cette Laila – @tiasgarage pour les intimes – facture son travail à hauteur du nombre de followers qu’elle possède sur TikTok et que le budget n’est clairement pas à ma portée. Mais le budget de mon précédent garagiste n’était pas non plus à ma portée, alors bon, tant qu’à me faire arnaquer, autant que ce soit par une célébrité et que je puisse me vanter d’avoir pu lui parler (ça, c’est dans l’idée, si ça se trouve, je vais perdre mes moyens). Là où certains sont capables de camper des jours durant devant l’hôtel d’Harry Styles ou de traîner des semaines autour du tournage du dernier film de Margot Robbie, moi, mon truc, c’est cette garagiste. J’essaie de me rassurer en me disant que je ne suis pas totalement une groupie, qu’après tout je ne fais que joindre l’utile à l’agréable puisque je viens avant tout faire réparer ce vieux van qui me coûte plus qu’il ne m’apporte et que le but n’est pas uniquement d’avoir la prétention de franchir la barrière du virtuel pour me vanter de l’avoir rencontrée. Ça atténue un peu le tout, je suis qu’une semi-fan alors ça rend mon attitude moins discutable, n’est-ce pas ? Et puis, je sais me tenir, quand même. Je vais pas lui hurler dessus ni lui sauter dessus pour avoir une photo ou son autographe, quand même. Je vais peut-être bégayer un peu (sûrement), mais j’aurai qu’à m’inventer un handicap quelconque ou un trouble anxieux (oui, bon, je sais que là c’est carrément discutable comme attitude) pour faire passer la pilule. Au pire, si je me ridiculise, il y a des milliers d’autres garages prêts à m’arnaquer parce que je suis une femme, jeune en plus de ça et que j’ai l’air de rien y connaître dans le domaine. Mais, merde, quand même, me ridiculiser devant Laila... c’est le genre de trucs qui m’empêchera de dormir durant des semaines – parce qu’il y a pire que de s’humilier devant quelqu’un : s’humilier devant une célébrité et j’ai décidé d’aller directement au combo. Et parce qu’en plus de ne pas savoir gérer mes dépenses, je suis bien incapable de me montrer raisonnable ; alors je fonce et je regretterai plus tard.
J’ai peut-être un peu stalké autour du garage (mais je suis une semi-fan, on a dit, encore une fois c’est pas si grave... si ?), afin de m’assurer que Laila soit là au moment où je me déciderais à me pointer avec mon van. En soit, il va pas si mal en ce moment, il ne demande pas plus que les quelques réparations d’usage que je sais faire comme une grande (aka, comme une désespérée qui ne veut surtout pas se retrouver au bord d’une route déserte sur plusieurs dizaines de kilomètres), mais elles deviennent de plus en plus récurrentes et il est grand temps d’y laisser un rein dans un service. Au fond, je suis sûre que ça aurait pu être évité si je n’avais pas eu la bonne idée d’accepter la demande d’Angus de partir en week-end, je suis sûre que ce sont ses mauvaises ondes qui ont détraqué mon bolide. Je devrais mettre les réparations à ses frais, d’ailleurs, mais je ne suis pas certaine que ce soit un combat que je puisse gagner, bon. Dans l’immédiat, j’ai surtout besoin de m’assurer qu’il va enfin cesser de me lâcher à la moindre occasion puisque les vacances d’hiver approchent à grands pas et avec elles, les sorties avec Lee à l’extérieur de la ville. Je pourrais très bien vendre le cœur du problème pour gratter un peu d’argent avec les pièces détachées et m’offrir un vrai véhicule, mon ancien garagiste me l’a répété des milliers de fois, mais j’arrive pas à me résoudre à cette issue. Il roule, avec difficulté c’est vrai, mais il roule, ça veut bien dire que tout n’est pas perdu. Faut juste accepter qu’il fasse régulièrement de la fumée, se faire à l’idée de parcourir les kilomètres la boule au ventre à l’idée que le moteur cède en cours de route ou d’être suffisamment patient pour attendre les vingt minutes réglementaires pour redémarrer après chaque arrêt. Rien de bien compliqué, donc, hm. Rien que Laila ne soit pas en mesure de gérer, puisque je suis persuadée que ce garage porte bien son nom et que ses doigts d’or sauront enfin arriver au bout des caprices du van.
Je me parque devant l’entrée du garage, que j’ai contacté quelques jours auparavant et dont le secrétaire m’a dit de passer dans la semaine pour un premier état des lieux. Le véhicule fonctionne, je devrais m’en réjouir, mais j’y vois plutôt un obstacle par rapport à mon super plan – qu’est-ce que Laila va bien pouvoir faire s’il décide de fonctionner comme neuf alors que d’ordinaire c’est limite si je dois pas le pousser ? Au pire, j’ai un couteau suisse dans la boîte à gants, un coup dans le pneu et on lui en trouvera, des problèmes. « Bonjour, j’ai appelé il y a quelques jours pour mon van qui fait des siennes... » J’annonce, parlant bien trop vite, perdant bien vite la contenance que je voulais absolument conserver. C’est qu’une garagiste qui fait son métier, c’est pas non plus la reine d’Angleterre ou que sais-je ; mais c’est surtout une femme que j’admire, en réalité, alors évidemment que je suis gênée. « On m’a dit de passer, mais si c’est pas le bon moment, je reviens une autre fois, hein. » Je veux pas déranger. J’ai déjà l’impression de déranger. Merde, c’est sûr, je vais perdre un paquet de fric et, en bonus, ma fierté.
Dernière édition par Maisie Moriarty le Jeu 17 Aoû 2023 - 5:50, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 19 Juin 2022 - 18:15 | |
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@MAISIE MORIARTY & LAILA FERRER ⊹⊹⊹ i don't mean to preach or to sound like a teacher. No! I only wanna cut the crap and, looking back, everybody's had to face the facts That we all kick the bucket in the end, the end. (c) illyriawrites&opheliagifs. Comme souvent, Sept s’était pointé au garage après l’école. Si son frère, le père de son septième neveu donc, avait un humour discutable, le gamin ne s’appelait pas vraiment Sept. Il s’appelait Rafa, et il avait la capacité de faire passer sa tia pour une vieille croûte qui n’y connaissait rien au monde moderne. Ce qui n’était pas faux au passage, mais n’allez surtout pas croire que ça lui faisait de la peine de nager dans la marée noire des nouvelles technologies. Sur une échelle allant du scandale de la Kardash’ et la robe de Marilyn, à celui de Leo DiCaprio est sa fâcheuse manie à cibler ses futures conquêtes dès le berceau, ça se situait à peu près à la place de j’en ai rien cirer, un téléphone, ça sert à téléphoner. Il fallait bien que jeunesse se fasse, et puis à son époque, c’était autre chose qui l’avait fait vibrer. D’accord, au fond de son petit cœur d’éternelle adolescente, elle trouvait ça dommage de voir des gamins de trois à vingt ans passer à côté des gadins sur le bitume et des parties de cache-cache dans les friches, mais ils devaient y trouver leur compte, à avoir le nez collé à leur écran sans discontinuer, non ? C’était un autre monde, une autre époque, et elle n’était pas toujours drôle — qu’importe au final, elle n’avait pas son mot à dire, et puis Sept était particulièrement doué pour manier cet outil dont elle restait le plus souvent éloignée, lui lançant des regards peu amènes parce que c’était de sa génération, de faire dans la déclamation de conseils avisés alors qu’elle avait encore la sensation d’avoir du lait qui lui gouttait du bout du nez. Aujourd’hui, c’était un peu différent, elle s’était laissé tenter par la demande explicite de son filleul — c’était bien sa veine, d’être la marraine de quelqu’un, quelle responsabilité — à s’immortaliser avec lui ; le postérieur posé sur le capot d’une carcasse décharnée, elle jouait le jeu, à faire des grimaces et à se soumettre aux têtes rigolotes de Rafa, le bras passé autour des épaules de celle qu’il considérait comme un modèle, voire comme une opportunité de percer comme il se servait de son image pour gagner des abonnés — ce qu’elle ignorait d’ailleurs, le petit malin qu’il était ayant omis de demander son consentement à son aînée. Le regard fixant la lentille de l’appareil du gamin qui se débrouillait mieux qu’elle, il lâcha prise, abandonnant sa mine heureuse pour un froncement de sourcils en un clignement de cils, pour, très sérieusement, consulter son écran "Je vais mettre un filtre, ce sera beaucoup mieux." qu’il lui dit en faisant défiler les dizaines de selfies qu’ils venaient de prendre en grimaçant sans que Lali ne sache vraiment devant quoi il grimaçait. Sa gueule, ou la sienne ? Elle lui frappa sur l’épaule avec son poing, son nez remontant quand elle fit mine d’être outrée par son verdict sans appel "Hey, dis que ta tia est plus très fraîche, ce sera moins vexant." Il se mit à rire en rentrant la tête dans ses épaules en guise d’excuse, lui demandant une dernière salve de clichés qui se termina par un signe de paix plaqué contre leur visage, un œil fermé "Fais voir." lui demanda-t-elle immédiatement, se prenant au jeu finalement.
Mais il n’en eut pas le temps. Ce n’est pas pour autant que le sourire de Laila ne s’élargit pas quand, levant la tête vers la nouvelle arrivée, elle l’accueillit sans aucune espèce d’hésitation, sa décontraction naturelle lui étant d’un grand secours quand il s’agissait de jouer à la commerçante "Bonjour, jeune fille au van qui fait des siennes." Sept posa son regard sur la jeune fille en question et se décala de quelques centimètres pour observer brièvement l’état du van qu’elle avait parqué devant le garage ; ça lui donna l’impression qu’il tenait là son prochain projet de vidéos. Il n’était pas sans savoir que Laila finirait bientôt de retaper la Bronco alors qui sait, s’il voulait faire perdurer son petit business et faire grandir l’empire de @tiasgarage il devait anticiper. De son côté, Laila se leva du capot de la vieille voiture sur laquelle elle était assise, son attention toujours dirigée vers sa nouvelle cliente "Non, pas de souci. Si t’as appelé avant de venir, c’est tout ce qui compte." Elle ne s’encombrait pas du genre de politesse qu’on apprenait en cours de management, elle y allait avec la simplicité des gens de chez elle ; mi casa es tu casa, une valeur que ses parents lui avaient fait rentrer dans la tête assez tôt et plutôt en douceur, si on considérait que d’autres lui avait été imposé de force, une ceinture à la main. Elle dégagea son visage de ses longs cheveux bruns, enfila ensuite les manches de son bleu de travail qui pendaient sur ses hanches le temps de sa pause bien méritée, puis elle se tourna brièvement vers Rafa pour lui demander "T’as pas des devoirs à faire, terreur ?" Il roula des yeux, le gamin, harponnant son sac d’école par la bretelle, et traînant des pieds avant que Lali ne lui ébouriffe les cheveux, passant devant la jeune femme en bougonnant "Et diffuse pas mes photos sur le darkweb ou je sais pas quoi hein !" Ce genre de vocabulaire, ça lui donnait l’impression d’être une experte alors qu’elle n’y connaissait fichtre rien, à ces conneries. Tout de même, ça la fit sourire, avant de hausser les épaules un air de dire les jeunes ! adressant un clin d’œil à la brunette devant elle et l’invitant à la suivre vers le van qu’elle lui vendait comme une cause perdue , son pas s’enclenchant dans la foulée "Montre-moi ce qu’il a dans le ventre. C’est quoi ses antécédents ?" Parfois, elle avait l’impression de faire médecine, Laila. Non, de l’anthropologie plutôt. Ce n’était pas si sérieux, bien qu’à ses yeux, l’état d’une voiture en disait long sur son propriétaire.
Dernière édition par Laila Ferrer le Mar 13 Déc 2022 - 3:19, édité 2 fois |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 02/07/2021 | (#)Mer 27 Juil 2022 - 3:08 | |
| Que je sois fascinée par une personnalité TikTok n’est pas surprenant, j’imagine que ça va avec mon âge où les Charli d’Amelio et autres Addison Rae ont remplacé les frères Young dans le cœur de la jeunesse australienne. Ce n’est pas plus étonnant que ce soit une garagiste qui soit l’objet de mon affection numérique – et à vrai dire, ça n’aurait pas été plus étonnant si la personne en question avait été Bob, 63 ans, routier à la retraite qui effectue quelques réparations pour compenser sa maigre retraite. Vu les Daddy Issues que je me paie depuis mon enfance, j’imagine que je dois plutôt me satisfaire de ne pas idolâtrer un Ted Bundy 2.0., célèbre pour ses tutos « comment bien découper votre voisin ». J’ai l’impression de devoir me justifier parce que je suis la première à détester les réseaux sociaux ; et pourtant me voilà devant ce garage à me préparer mentalement comme si je m’apprêtais à rencontrer Harry Styles. Le paradoxe me déplaît, même si j’essaie de garder en tête que @tiasgarage – enfin, Laila – a au moins le mérite de proposer quelque chose d’utile. Mon regard qui croise le sien, je peine à le détourner alors que j’ai l’impression d’être tétanisée sur place autant que j’ai envie de me souvenir du moment, c’est pas tous les jours qu’on a la chance d’être face à quelqu’un qu’on admire – oui, je suis légèrement plus qu’une semi-fan, j’avoue. "Bonjour, jeune fille au van qui fait des siennes." Je dois probablement avoir l’air d’une sociopathe et finalement c’est peut-être moi qui pourra créer un compte serial killer 2.0. Je m’oblige à baisser les yeux un instant, mal à l’aise et me maudissant silencieusement d’avoir oublié les formules de politesse et ayant l’impression d’être grondée pour cela. « Oh, euh c’est Maisie. » Que je me présente avant de douter ; est-ce que c’est normal de se présenter à une garagiste ? J’veux dire, aux administrations, je comprends bien, mais... je vais pas faire mes courses en tendant ma main et en disant « enchantée » à la petite rousse qui scanne mes articles. Et pourquoi je me pose ce genre de questions, aussi ? Mon regard croise ensuite celui du jeune garçon à ses côtés que je ne mets pas de peine à identifier comme l’auteur à l’origine de tout ça, alors qu’il s’écarte légèrement pour apercevoir le van derrière moi. J’ai presque envie de m’écarter à mon tour pour le dissimuler, honteuse d’amener une carcasse pareille, avant de me raviser ; après tout, je suis justement au bon endroit pour traîner cette même carcasse.
Je m’excuse rapidement de m’imposer ; je débarquais souvent à l’improviste chez mon ancien garagiste qui ne s’en formalisait plus, peut-être que j’ai un peu trop pris mes aises. "Non, pas de souci. Si t’as appelé avant de venir, c’est tout ce qui compte." Un bon point pour moi – pourquoi est-ce que je ressens ce besoin de lui faire bonne impression ? J’affiche un léger sourire, remerciement silencieux de ne pas me mettre dehors tout de suite, alors qu’elle s’adresse désormais à son filleul et que l’échange me fait sourire, me rappelant ceux que je peux avoir avec mon petit frère. "T’as pas des devoirs à faire, terreur ?" Le manque d’enthousiasme dont il fait preuve m’arrache un autre sourire. "Et diffuse pas mes photos sur le darkweb ou je sais pas quoi hein !" Je fronce les sourcils un instant. J’ai toujours assumé qu’elle était au courant de ce qui se tramait sur TikTok, mais cette simple phrase me fait douter. Je reste silencieuse, préférant ne pas mettre les pieds dans le plat. Si elle est effectivement au courant et qu’elle reçoit des dizaines de fans par jour, je risque de l’agacer de me rajouter à la liste avec ma fascination pas du tout dissimulée ; et si elle n’est pas au courant, ce n’est pas vraiment mon rôle de lui l’annoncer... si ? Et bien sûr qu’il n’est plus là pour que je le sonde, le gamin, puisqu’un regard entre nous aurait suffi à obtenir ma réponse, entre membres de la génération ultra-connectée, on se comprend sans parler, hein. Suivant la jeune femme jusqu’au véhicule, je réfléchis à la manière de présenter les choses sans la faire fuir. "Montre-moi ce qu’il a dans le ventre. C’est quoi ses antécédents ?" - « T’as une heure devant toi ? » J’exagère à peine. « J’ai l’habitude qu’il ait de la peine au démarrage, mais depuis peu il crapote vraiment quand je conduis. Je veux dire, il fait pas mal d’à-coups. » Super pour le dos, bon. « Et il grince, aussi. En général, j’augmente le volume de la musique, mais là ça suffit même pas à ne plus l’entendre. » Ne me jugez pas sur la technique, on a tous augmenté le volume proportionnellement au prix estimé du problème. « Et le chauffage m’a lâché, c’est pas super pratique vu la période. » J’ai bien un petit chauffage d’appoint pour la nuit histoire de ne pas avoir à laisser le van en route ; mais c’est pas hyper pratique pour la conduite, qu’on se le dise. « Je pourrais continuer, mais en gros, il a besoin d’une bonne révision. » J’annonce, avant de rapidement reprendre la parole en anticipant sa réponse ; « et je t’informe, il est hors de question que je m’en sépare. » Au cas où ce serait sa proposition, comme le faisant mon ancien garagiste (c’est bien pour ça qu’il est l’ancien et non plus l’actuel). Même si la carrosserie est rouillée, même si les jantes sont dégueulasses, même si l’intérieur tombe en ruine et que je ne parle même pas de la mécanique, je ne peux pas concevoir de m’en séparer.
@Laila Ferrer
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| | | | (#)Lun 8 Aoû 2022 - 17:27 | |
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@MAISIE MORIARTY & LAILA FERRER ⊹⊹⊹ i don't mean to preach or to sound like a teacher. No! I only wanna cut the crap and, looking back, everybody's had to face the facts That we all kick the bucket in the end, the end. (c) illyriawrites&opheliagifs. Mecanor, ce n’était pas une franchise. Pas besoin de venir autrement que comme vous êtes, ça aurait pu être une accroche pour faire de la bonne publicité, mais le budget restait limité, et ce n’était pas elle la pro du marketing au bureau. Elle laissait ce genre de trucs à Ezra, elle laissait beaucoup de trucs à Ezra… à croire qu’elle oubliait qu’elle était aussi propriétaire de cet endroit, qu’il n’était pas seulement le lieu où elle passait le plus clair de son temps, résidante du studio qui comprenait toute la superficie du rez-de-chaussée, là où ça sentait l’essence est le mauvais café. Maisie paraissait un peu guindée, mais Laila ne lui en tint pas rigueur, lui emboîtant le pas comme la professionnelle qu’elle était, déjà prête à relever les dysfonctionnement du van dont elle s’approcha, d’un pas énergique, mais mesuré pour lui laisser le temps de la rejoindre, en écoutant la jeune femme dérouler tout un chapelet de mauvaises nouvelles qu’elle accueillit le nez froncé "On l’a tous déjà fait, non ? T’écoutes quoi comme genre de musique ?" Comme si ça pouvait changer l’idée que, même au-dessus d’un bon groupe, sa bagnole se mettrait à moins cracher ses poumons. Elle était comme ça, Lali. Elle cherchait à mettre à l’aise parce que Maisie était une femme, et qu’une femme dans un garage, ça faisait souvent tache. Elle était bien placée pour le savoir, et si elle n’était pas du genre à revendiquer des valeurs féministes, elle n’était pas moins d’une solidarité sans vergogne auprès de ses comparses ; et puis Maisie paraissait jeune, elle paraissait aussi très inquiète de l’avenir de sa voiture devant laquelle Laila s’arrêta pour constater qu’il s’agissait… d’une épave.
Elle eut sans doute une moue interdite, mais même elle n’en fût pas très sûre sur le moment, ménageant son effet en tachant de garder la face. Au lieu de quoi, elle tourna la tête vers la jeune femme "Laila, au fait." finit-elle par lui dire, reprenant sa marche juste pour faire le tour du véhicule, et montrer le coffre — enfin l’arrière qui donnait accès à l’intérieur — à Maisie en le désignant du doigt "Tu l’ouvres ? Juste par curiosité, j’ai toujours adoré les vans." lui avoua-t-elle avec un sourire, comprenant l’attachement qu’on pouvait avoir pour ce genre de véhicule. Maisie n’était pas la première à se présenter avec ce genre de modèle ici, c’était souvent des occasions, ou des reliques héritées de papy, mamie, qui en avaient fait des siennes, dans leur jeunesse ; ce qui était bien avec les vans, c’était qu’ils recelaient de secrets et d’histoires qu’elle était friande d’entendre. Avant que Maisie ne réponde à sa requête, et alors qu’il lui paraissait évident que son attachement faisait partie de ceux qui promettaient de beaux récits, elle lui demanda "C’est un cadeau, ou un héritage ?" L’un dans l’autre, c’était un peu la même chose. Dans un mouvement de tête concerné, elle ajouta "T’inquiète pas, on va voir ce qu’on peut faire. Je te promets rien, quand y a plus rien à sauver, faut se faire une raison." Mais pour l’heure, elle grimpa à l’arrière du véhicule pour constater, loin de se référer à ses connaissances en la matière, ça elle le ferait plus tard, quand elle soulèverait le capot pour apposer son expertise au constat tragique fait par la brunette. En attendant, c’est recroquevillée qu’elle fit le tour du propriétaire avec un sourire sur le visage "Je suis sûre que t’as des dizaines d’histoires à raconter sur ce van, j’aurais trop aimé en avoir un." lui confia-t-elle, jetant un coup d’œil au plafond, aux parois, sur lesquelles elle posa ses mains, et au sol ; finissant par en descendre en sautant, les deux pieds sur le sol poussiéreux, elle dit à la jeune femme "Tu sais que même si y a rien à sauver niveau mécanique, tu pourrais le retaper pour en faire un truc sympa, dans le type maison d’invités ?" Elle n’était pas une grande architecte, Lali, mais elle avait une bonne vision d’ensemble de ce qui faisait bien ou pas, et les vans, c’était le summum de la coolittude quelque part — la van life, ce n’était pas un concept qui avait une résonance particulière pour les jeunes d’aujourd’hui ? Elle était sûre avoir déjà entendu ses neveux discuter de ça autour de leur téléphone, à admirer les photos Instagram des influenceurs qui donnaient des conseils en la matière, vendant les mérites d’une vie à la cool, sans pression. Cette réflexion fugace, elle lui dit ajouter à l’intention de la jeune femme "Et j’ai compris que tu veux pas t’en séparer, mais ce genre de bien, ça se vend à prix d’or, même quand ça tombe en ruines." Elle ne lui laissa pas tellement le temps de s’offusquer de son entreprise de lui faire entendre que ça serait sans doute pour le mieux vu le montant de la facture que serait la sienne quand il faudrait vraiment qu’elle envisage de la faire réparer, et elle enchaîna en frappant dans ses mains "Bon, je peux pas repousser le moment indéfiniment. Voyons ce qu’il a dans le ventre." Si ça se trouvait, Maisie n’était rien d’autre qu’alarmiste.
Dernière édition par Laila Ferrer le Mar 13 Déc 2022 - 3:19, édité 1 fois |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 02/07/2021 | (#)Lun 29 Aoû 2022 - 23:20 | |
| "On l’a tous déjà fait, non ? T’écoutes quoi comme genre de musique ?" Je suis presque surprise qu’elle ne me jauge pas du regard quant à ma stratégie on ne peut plus discutable pour ignorer les signaux d’alerte de mon van qui me hurle qu’un bon service ne lui ferait pas de mal. Mais avec le temps, j’ai appris à composer avec cet achat impulsif : il n’était déjà pas en bon état quand je l’ai acquis et, par conséquent, j’ai appris à appréhender ses difficultés et à classer leur gravité. Les freins qui grincent, ça passe, la direction qui fait des siennes, beaucoup moins. Alors oui, j’admets que j’utilise cette stratégie ô combien ridicule mais néanmoins efficace pour repousser le problème et qu’elle aurait été en droit de me regarder de travers d’un air dédaigneux, l’experte qu’elle est jugeant la novice que je suis. Et à vrai dire, je ne m’en serais pas offusquée puisqu’à chacun son boulot et que le mien n’est pas de savoir quand ma voiture tombe en ruine ; c’est un constat que je me permettais verbalement auprès de mon ancien garagiste et qui m’a valu plus d’un regard noir, bon. La sympathie que m’offre déjà Laila me confirme que j’ai bien fait de venir sonner ici (même si je suis légèrement influencée par un réseau social, mais au fond, ça a du bon). « C’est une question piège, ça. Je peux passer de Taylor Swift aux Libertines en deux minutes. C’est peut-être pour ça qu’il crevote autant. » Et encore, je suis soft, mais quand j’enchaîne Harry Styles et Slipknot, je lui enlève mille kilomètres de vie, j’en suis persuadée. « Ou alors il essaie de me dire que mon groupe craint quand j’écoute nos démos. » C’est une possibilité, aussi, oui, allez savoir. Peut-être que ce van c’est ma version Jiminy Cricket de Christine et qu’au lieu d’essayer de me tuer, il veut simplement me faire ouvrir les yeux sur certaines choses.
"Laila, au fait." - « Je sais. » Que je réponds bien trop vite et je me mords la lèvre en punition, convaincue que mon empressement m’a grillée et qu’elle va s’agacer d’avoir encore un fan qui se pointe à l’improviste au garage – parce que j’ai de la peine à croire que je suis la première. Ma génération idolâtre des influenceurs qui vendent l’eau de leur bain, donc j’ai bon espoir que les talents mécaniques de Laila aient déjà été appréciés à leur juste valeur par d’autres que moi pour augmenter le niveau de nos célébrités éphémères. « Je veux dire, je me suis renseignée avant de venir. » Va pas croire que je te stalke, Laila, hein. Même s’il se pourrait que j’aie réglé les notifications de façon à être avertie quand une nouvelle vidéo du garage est postée, mais ça compte pas vraiment, hein ? Et si j’ai pu avoir l’adresse de Mecanor, c’est parce que ce n’est pas un secret qu’elle bosse ici, alors bon, je reste dans la limite du raisonnable en matière d’admiration. "Tu l’ouvres ? Juste par curiosité, j’ai toujours adoré les vans." Mon sourire se joint au sien suite à cette confession, ravie de savoir qu’elle n’essayera probablement de m’arnaquer comme le dernier puisqu’on s’accorde sur ce point. "C’est un cadeau, ou un héritage ?" - « Un achat compulsif. » Que j’admets en ouvrant le van. "T’inquiète pas, on va voir ce qu’on peut faire. Je te promets rien, quand y a plus rien à sauver, faut se faire une raison." Je grimace à ses paroles tout en l’observant monter dans le véhicule, restant sagement à l’extérieur. « Il sait qu’il a pas le droit de me faire ça. » Que je précise en tapotant doucement sur la carrosserie. C’est un accord tacite entre moi et... moi, en réalité, puisque ce foutu van n’a jamais donné sa parole et me le fait comprendre à peu près tous les trois mois quand je dois le pousser chez le garagiste (j’exagère peut-être, mais toujours est-il qu’il me fait bien comprendre qu’il ne compte pas forcément respecter sa part du marché). "Je suis sûre que t’as des dizaines d’histoires à raconter sur ce van, j’aurais trop aimé en avoir un." - « Un en bon état, j’imagine. » Je lui dis, avec un léger rire, tandis qu’un instant, j’en oublie d’être impressionnée par sa seule présence ; elle semble prendre le temps de détailler le véhicule et dans son exploration, comprend l’importance qu’il peut posséder pour moi. « Je te l’ai dit, c’était un achat impulsif. Mon père avait un van du genre et on partait parfois seulement tous les deux, et quand j’ai eu mon permis, j’ai pas réfléchi plus loin, je voulais juste que mon petit frère puisse lui-aussi vivre cette expérience. » J’admets, justifiant la mauvaise décision, en apparence, d’avoir acheté un van d’occasion sans réfléchir plus loin, sans prendre le temps de l’étudier en détail pour savoir si c’était une bonne affaire – ça n’en était pas une. Mais je ne le regrette pas malgré tout, car mon plan a fonctionné et Lee me suit régulièrement pour une aventure à l’extérieur de la ville et que ça, ça vaut bien de m’être endettée. « Alors oui, j’ai un paquet d’histoires à raconter. » Mon sourire se fait plus large et sûrement complètement niais alors que je songe à toutes nos mésaventures, cette fois-ci, qui ont fait nos souvenirs avec mon petit frère. "Tu sais que même si y a rien à sauver niveau mécanique, tu pourrais le retaper pour en faire un truc sympa, dans le type maison d’invités ?" Et mon sourire s’élargit, parce qu’elle ne sait pas à qui elle parle. « Il est aménagé, en temps normal. Enfin, rien de fou, juste un matelas que je coince quand les sièges sont baissés et une espèce de table d’appoint que je croche aux sièges avant. » L’idée, en l’achetant, c’était bien d’en faire un vrai van digne de ce nom ; sauf que malgré mon amour du bricolage, mes moyens sont limités et mon temps l’est tout autant, ce qui a largement ralenti le projet. « Mais ouais, j’adorerais en faire quelque chose de plus cosy et pratique. » Les plans sont très clairs dans ma tête, je rêve d’un vrai lit, de vrais placards sous celui-ci, d’un espace cuisine ridiculement petit mais aménagé, sauf que dans ma version à moi, il continue de rouler. J’ai passé des heures et des heures à sauvegarder des dizaines d’idées sur pinterest en espérant que mon projet finirait par ressembler à ça, mais je me suis rendue à l’évidence : ce ne sera jamais le cas. Lee ne s’en plaint pas, c’est l’essentiel : on a toujours su se débrouiller avec mes aménagements de fortune. "Et j’ai compris que tu veux pas t’en séparer, mais ce genre de bien, ça se vend à prix d’or, même quand ça tombe en ruines." Sauf que je refuse qu’on éventre (jamais d’exagération j’ai dit) mon véhicule pour se saisir des pièces encore utilisables, oh non. Même si la perspective de se faire de l’argent dessus est séduisante, j’aurais l’impression de le trahir et, surtout, je culpabiliserai de lui offrir une fin aussi tragique. Je suis pas sûre que le laisser prendre la poussière soit beaucoup mieux, mais eh, ça s’aménage pour autre chose, genre des poules ou une cabane à livres. "Bon, je peux pas repousser le moment indéfiniment. Voyons ce qu’il a dans le ventre." J’ai envie de croire que Laila pourra faire des miracles, que tous les soucis qu’il me cause depuis des semaines peuvent se réparer en un claquement de doigts, qu’un foutu serpent a décidé de mourir entre le ressort et l’amortisseur et que tout sera réglé en débarrassant sa carcasse. « On m’a dit que tu faisais des merveilles, et si j'en crois ton tiktok, ça m'a l'air vrai, alors je compte sur toi. » C’est pas pour lui mettre la pression ou juste un peu, alors que je décroche le capot pour laisser sa magie opérer. Et si ma silhouette reste à l’écart pour ne pas interférer durant ses manœuvres, mon cou n’arrête pas de se tendre pour que mon regard surveille ses gestes et décèle la moindre expression qui m’aiderait à me préparer à la mauvaise nouvelle – mais pas de pression, on a dit.
@Laila Ferrer
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| | | | (#)Mar 20 Sep 2022 - 20:54 | |
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@MAISIE MORIARTY & LAILA FERRER ⊹⊹⊹ i don't mean to preach or to sound like a teacher. No! I only wanna cut the crap and, looking back, everybody's had to face the facts That we all kick the bucket in the end, the end. (c) illyriawrites&opheliagifs. Un rire, ça valait mieux que des belles paroles. Là, en l’occurence, ça valait mieux que de se désoler de la versatilité musicale de Maisie, encore que chacun avait le droit d’écouter ce qu’il voulait, là n’était pas le sujet. Oui, son rire, il lui servit à noyer le poisson, et à ne pas admettre qu’elle ne connaissait pas Taylor Swift — elle n’avait même pas trente balais, et elle avait la culture musicale d’une vieille rombière qui avait la clope au bec, et le levé de coup facile, c’était un fait. Bien sûr, elle connaissait The Libertines, c’était davantage dans son périmètre d’écoute que le reste, et peut-être qu’elle aurait dû faire comme la jeune femme : s’ouvrir à d’autres horizons, mais c’était bien connu, elle restait ancrée dans le passé Lali, et personne ne pouvait vraiment lui en vouloir quand il était évident qu’il l’avait marqué au fer rouge. Inutile d’en faire l’étalage cependant, et se trouvant bien mal placée pour juger qui que ce soit, rire lui apparut plus fidèle à sa ligne de conduite que de lui faire regretter d’être une midinette qui écoute les états d’âme d’une blondinette en quête de l’homme parfait. En revanche, elle se permit de rebondir sur ce qu’elle ajouta, vraiment intéressée, cette fois "Oh, t’as un groupe ? Tu m’intéresses, dis-m’en plus." qu’elle lui fit, sans mentir, se demandant de fait si leur style penchait plus vers du Taylor Swift que vers du The Libertines.
Elle le saurait plus tard probablement, puisque pour l’heure, le travail l’attendait, et avec lui sa passion pas si cachée que ça pour les véhicules du type de celui de Maisie. C’est sans doute son enthousiasme qui la fit passer sur le point que Maisie connaissait déjà son prénom. Non, elle ne s’y arrêta pas plus que ça, et de toute façon, si elle l’avait fait, elle se serait dit que le garage faisait parler de lui, et qu’étant assez amicaux pour se faire appeler par leur prénom, aussi bien que par les clients que par les prestataires avec qui ils collaboraient, ceux qui composaient l’équipe avaient déjà dû laisser filer son blase une fois ou deux, sans que ça ne choque personne. Intérieurement, elle haussa les épaules, déjà parée à l’inspection qui se fit sans anicroche, bien qu’il était manifeste que ce van avait bien vécu, et que ce n’était sûrement pas les errances musicales de sa propriétaire qui l’avait fait chavirer du côté épave de la force ; avant, il jouissait de l’étiquette d’ achat compulsif, comme le lui dit Maisie que Laila regarda avec une petite lueur dans le regard "On aime les causes perdues, à ce que je vois. C’est bien, ça demande de la patience et de la tendresse." C’était tout à son honneur, de taper dans l’occasion pour vadrouiller, et ça la rendait encore plus sympathique aux yeux de la jeune femme qui y voyait là un gage de simplicité qu’elle appréciait particulièrement ; parce qu’elle n’avait jamais roulé sur l’or, et qu’elle savait combien le marché de l’automobile demandait de bien gagner sa vie pour pouvoir se faire plaisir… dans l’économie actuelle, ce n’était pas évident, et probablement que c’est ce qui l’aida à se dire qu’elle ferait ce qu’elle pouvait pour sauver le van de la jeune femme "Pas spécialement, non. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures tu sais." lui répondit-elle quand elle partagea avec elle l’idée qu’elle aurait aimé avoir un van ; un qui, comme le sien, regorgeait d’histoire à raconter, d’anecdotes à savourer, et dont elle aurait été prête à s’abreuver comme des poisons qu’elle s’enfilait tous les soirs pour oublier. Un sourire se perdit sur son visage quand il lui parut clair que, sous ses airs de jeune femme bien sous tout rapport, Maisie cachait une vie moins guindée qu’elle l’accusait de mener en secret. Et c’était porter un jugement hâtif que de l’en suspecter, mais Laila se fustigerait plus tard d’avoir essayé de deviner qui elle était sans la connaître — ce qu’elle eut l’occasion de faire, le crut-elle du moins, en l’entendant parler de son père, puis de son frère "C’est une tradition familiale alors. T’es allée où dans ce van avec ton petit-frère, il a aimé l’expérience ?" qu’elle lui demanda naturellement, s’avançant déjà vers le capot pour faire l’inventaire des dégâts mécaniques tandis qu’elle-même partageait ce qu’elle connaissait des possibilités en matière de retape de ce genre de véhicule, et dont Maisie valida la finalité en lui avouant en faire un usage bien moins trendy qu’envisagé "Ça dépanne j’imagine, et tu sais que si t’as envie de te lancer dans une aventure pareille, je me porte volontaire pour te donner des tips et des adresses." Ses lèvres remuèrent vers le bas, signe d’appréciation de sa propre proposition "Y a des coins sympas ou chiner du matériel pour pas très cher, pour rien du tout parfois, si tu sais comment t’y prendre. Tu pourras même utiliser mon nom pour qu’on te mette les meilleures pièces de côté." Ce n’était pas plus difficile que ça, de se mettre Laila dans sa poche. Elle avait assez galéré pour se faire une place dans le milieu pour vouloir user de sa réputation histoire d’en faire profiter les autres. L’insistance de Maisie à ne pas condamner son van, c’était une preuve de quelque chose que Laila était prête à prendre compte, encore que ce q’elle ajouta la fit froncer les sourcils, et la regarder avec le genre d’expression qui signifiait clairement qu’elle ne savait pas de quoi elle lui parlait lorsque la mention de TikTok fût faite. Bien qu’elle décelait une part de compliments qui la rendirent interdite, elle lui demanda dans un sourire rentré "Mon quoi ?" Et enfin, elle ouvrit le capot du van pour y voir de la rouille et de la crasse. Un "Mon dieu." lui échappa en espagnol tandis que Maisie tendait le cou pour se figurer du désastre ; et elle n’eut pas le coeur de lui dire la vérité Lali, alors avec un petit sourire de médecin qui vient annoncer une mauvaise nouvelle à un patient en fin de vie, elle lui dit doucement "Ça va me prendre plus de temps que la fin de journée pour tout vérifier."
Dernière édition par Laila Ferrer le Mar 13 Déc 2022 - 3:20, édité 1 fois |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
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(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 02/07/2021 | (#)Dim 2 Oct 2022 - 8:50 | |
| Je suis une fervente partisane de l’idée selon laquelle mon van essaie de communiquer avec moi au travers de ses multiples pannes et autres crevottements ; en espérant néanmoins que le lien tissé avec le véhicule ne finisse pas en remake de Christine. Ça peut paraître ridicule pour beaucoup, mais c’est bien plus que de la mécanique à mes yeux ; alors oui, quand il essaie de me parler, j’essaie d’écouter – même si je serais très vexée que ses pannes soient liées aux maquettes d’Oxtorm que je passe parfois dans l’habitacle. Peut-être que je les mets trop forts et que je le sollicite un peu trop, ou peut-être qu’il essaie de me dire de ranger ma carrière musicale au placard, oui, c’est une possibilité, j’en suis convaincue. Il y a des signes qui ne trompent pas et j’aime en voir tout autour de moi (surtout où il ne faut pas, en réalité). J’ignore si le rire de Laila vise à se moquer de mes goûts musicaux ou de mon hypothèse saugrenue, toujours est-il qu’elle a l’air plus cliente que le van concernant mon groupe. "Oh, t’as un groupe ? Tu m’intéresses, dis-m’en plus." Je suis surprise que ça l’intéresse et j’imagine qu’il s’agit surtout de politesse pour meubler le silence le temps qu’elle prenne le temps d’analyser la bête une première fois, mais à vrai dire j’aime ce que je fais alors j’ai du plaisir à en parler, et je suis d’avance désolée pour elle qui me lance sur un sujet qui me passionne. « Hm, ouais, ça s’appelle Oxtorm. On a commencé par des covers sur internet, puis on a testé des compos originales dans les bars où on se produisait et là... là c’est en train de devenir sérieux. C’est un peu flippant, d’ailleurs. » Que je souligne avec un rire qui se veut nerveux, me rattrapant en songeant que cette partie-là est probablement celle qui l’intéresse le moins ; qu’est-ce qu’elle en a foutre de mes états d’âme. « On fait plutôt du rock et du métal, mais aussi un peu de pop et de folk alors... ouais, disons que c’est un joyeux bordel. » Mais un beau bordel, comme en traduit le sourire sur mes lèvres, digne d’une gamine. « Si un jour tu vois notre nom devant un bar, hésite pas à t’arrêter. » Je me permets, avec un sourire ; elle fera ce qu’elle veut de l’information.
Et peut-être bien qu’elle préférera l’oublier plutôt que de prendre le risque de se coltiner une insupportable jeune femme qui a l’air de s’être renseigné à son sujet. Enfin, une seule recherche sur internet concernant Mecanor et l’on obtient l’identité de ceux qui travaillent ici, alors que je sache son prénom n’a rien de surprenant, hm ? Elle a pas besoin de savoir la véritable raison derrière cette connaissance, et le fait qu’elle ne réagisse pas me permet de passer sous silence cet aspect, avant que l’on se concentre sur la raison pour laquelle je suis venue ici en premier lieu. Un peu honteuse d’admettre qu’il s’agit d’un achat compulsif, la crainte d’être jugée sur ce que cela dit de moi, j’apprécie qu’elle ne le relève pas pour s’indigner de la mauvaise décision que cela a été ; je l’expérimente chaque jour sans qu’un expert m’amène son point de vue ô combien pas demandé, comme le faisait régulièrement mon ancien mécano. "On aime les causes perdues, à ce que je vois. C’est bien, ça demande de la patience et de la tendresse." - « J’ai plus beaucoup de stock ni de l’un ni de l’autre, alors je compte sur toi. » J’ai épuisé ma patience et ma tendresse au bout de la centième panne (j’exagère à peine) et ma méthode de résolution est désormais vieille comme le monde ; je tape dessus et j’espère que ça se répare tout seul. Ouais, dit ainsi, mon van aurait toutes les raisons du monde de me faire une Christine. Quand je l’ai acheté, je savais bien qu’il avait déjà fait son temps, mais il avait encore tout ce qu’il fallait pour rouler et j’ai pas cherché plus loin ; je le regrette une fois sur deux, le reste du deux étant compensé par la joie de Lee quand je lui annonce qu’on part en week-end ensemble. Alors ça vaut bien de continuer à dépenser mon argent là-dedans plutôt que de mettre de côté – parce qu’un van neuf est évidemment hors de mes moyens. Pas sûr qu’à terme les réparations de celui-ci soit vraiment une bonne affaire, mais on ne peut rien faire contre l’attachement. "Pas spécialement, non. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures tu sais." Surprise par sa réponse quand je suppose qu’elle aurait préféré posséder un véhicule en meilleur état que le mien, sa réflexion a au moins le mérite de me rassurer sur le fait qu’elle, elle n’essayera pas de m’arnaquer et qu’elle comprend la volonté de mener à bien ce projet de rénovation. « Bon, et bien j’imagine que celle que tu feras avec lui sera excellente. » Que je souligne avec un léger rire, sans aucune volonté de lui mettre un coup de pression même si mes propos peuvent sembler aller dans ce sens. Et... oui, dans le fond, j’admets que si elle n’arrive pas à le sauver, j’en serai attristée. Et Lee dévasté. Mais pas de pression, hein. "C’est une tradition familiale alors. T’es allée où dans ce van avec ton petit-frère, il a aimé l’expérience ?" Je secoue vivement la tête, avant d’ajouter : « On est jamais trop sorti du Queensland pour l’instant, mais l’été dernier on a longé la côte durant quinze jours, jusqu’à Cairns. » Un voyage qui aurait pu être beaucoup plus rapide, mais entre un van récalcitrant et un enfant trop curieux, la notion du temps est subjective. « Et il a adoré. C’était notre premier grand voyage ensemble, mais j’aimerais bien que ce ne soit pas le dernier. » J’ajoute, toujours sans pression évidemment (je suis terrible, pardon Laila). « Le reste du temps, on fait plutôt des petits week-ends pas loin d’ici. On adore le parc national de Springbrook. » À moins de deux heures d’ici et on aurait largement le temps de revenir pour dormir dans nos lits respectifs, mais l’aventure ne serait pas la même. « C’est ton petit frère, le gamin qui était là quand je suis arrivée ? » Je demande par curiosité, me permettant de l’être puisque la conversation s’y prête, avant de reporter mon attention sur le véhicule. "Ça dépanne j’imagine, et tu sais que si t’as envie de te lancer dans une aventure pareille, je me porte volontaire pour te donner des tips et des adresses." Je hausse un sourcil, intéressée par la proposition alors que Laila poursuit : "Y a des coins sympas ou chiner du matériel pour pas très cher, pour rien du tout parfois, si tu sais comment t’y prendre. Tu pourras même utiliser mon nom pour qu’on te mette les meilleures pièces de côté." Et le sourire sur mes lèvres démontre de ma reconnaissance bien que je m’empresse de la verbaliser : « Oh, ce serait génial ! Mes moyens sont ce qu’ils sont, mais entre ton nom et mes notions de bricolage, il y a peut-être moyen que je me remette sérieusement à rêver. » Je ris légèrement, bien que je sois sérieuse. Si j’arrive à gérer les pannes courantes du véhicule, la mécanique est un domaine bien trop abstrait pour moi. Pour autant, je sais faire quelques petites choses de mes dix doigts si j’ai les bons tutos YouTube et les bonnes notices – et je suis surtout motivée. Alors, ouais, peut-être que finalement l’idée n’est plus aussi inaccessible qu’elle n’y paraît. « Si ça fonctionne, je me porte volontaire pour te donner des tips et des adresses à visiter, et le van qui va avec, bien sûr. » Enfin, lui, je le prête plus que je ne le donne, mais j’imagine que la précision n’a pas besoin d’être faite.
Et bien que la liste des problèmes du van ne soit pas bien encourageante à se donner la peine de se pencher sur son cas, j’apprécie que Laila ne soit pas tout de suite catégorique et prenne le temps de s’y intéresser. De toute évidence, elle sait ce qu’elle fait ; si je crois son compte TikTok, elle est experte en ce qui concerne la restauration des causes perdues. "Mon quoi ?" Je fronce les sourcils, est-ce que ça veut dire que c’est le garage qui gère son image ? C’est surprenant, bien qu’elle dépasse la moyenne d’âge du réseau, elle n’est pas de la génération totalement dépassée. « Ton compte TikTok ? » Je m’adresse à la bonne personne, j’en suis sûre et alors que je m’apprête à donner plus de précision, je suis interrompue par le juron qu’elle semble lâcher, je m’avance pour observer l’ampleur des dégâts et je me félicite d’avoir aucune notion de mécanique pour être catégorique alors que mon pressentiment n’est guère bon. Ma tête qui se tourne vers la jeune femme alors que je cherche son regard comme pour me rassurer que ce n’était pas si pire, j’ignore si ses paroles me rassurent ou me font paniquer. "Ça va me prendre plus de temps que la fin de journée pour tout vérifier." - « Oh, euh... d’accord. » Je dis, hésitante, l’idée de me préparer au pire s’emparant de moi-même si je me refuse à lui laisser gagner du terrain. Il lui faut plus que ça pour être hors service, j’en suis sûre. « Tu peux le garder autant de temps que tu veux pour mesurer l’ampleur des réparations et préparer le devis qui va avec. » Qui va faire mal, si j’en crois son expression en ouvrant le capot. Et, finalement, malgré tout mon optimisme, j’ai besoin de savoir si je dois me préparer (ne serait-ce que pour l’annoncer à Llewyn) : « Sans mentir, à chaud, t’en penses quoi ? » Est-ce que je dois préparer un dernier voyage, loin de la pollution et de l’excitation ambiante du centre-ville, pour lui offrir une mort digne de ce nom et pas dans l’indifférence d’une casse ?
@Laila Ferrer
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@MAISIE MORIARTY & LAILA FERRER ⊹⊹⊹ i don't mean to preach or to sound like a teacher. No! I only wanna cut the crap and, looking back, everybody's had to face the facts That we all kick the bucket in the end, the end. (c) illyriawrites&opheliagifs. Elle ne faisait pas semblant de s’intéresser, Laila. Quand ça causait musique, elle était la première à faire éclater sa curiosité sans donner l’impression qu’elle blablatait pour meubler la conversation. Dans le fond, elle était rien qu’une groupie, de celle qu’on aurait trouvé en backstage, complètement défoncée, au milieu des années 70, à se la donner avec le leader du groupe qu’elle vénérait comme celui dont elle portait le symbole autour du cou. Rien de plus reluisant que la vie qu’elle menait dans sa réalité, et qui savait si elle n’aurait pas terminé hit-girl des années après, à donner des conseils à la nouvelle génération pour ne pas tomber dans l’alcool et dans la drogue. La musique, c’était une vraie passion qui la faisait vibrer du côté fosse, à défaut de le faire du côté backstage, pas assez gaillarde pour en avoir fait quelque chose à maîtriser. Elle préférait se pâmer devant les riffs de ses idoles, que de tâter de l’instrument, ayant trop peur de passer pour une conne qui connaissait qu’une seule chose en pratique, et c’était les trois accords universels, ceux qu’on entendait dans toutes les bonnes chansons. Alors, elle n’avait pas d’expérience à partager avec la jeune femme qui se présentait comme membre d’un groupe qu’elle ne connaissait pas, pour autant ça ne l’empêchait pas d’être véritablement enthousiaste, et de lui répondre dans la foulée, un éclat brillant dans ses grands yeux bruns "Je vais te laisser mon numéro quand on aura terminé avec ton bolide, histoire que tu me préviennes quand vous ferez des sets. Je suis curieuse de voir ce que ça donne en live, j’adore le rock et le métal." Et d’un pouce, elle désigna le t-shirt qu’elle portait sous sa combinaison de travail, et qui était flanqué de la tronche délavée des membres de Led Zeppelin. Ce n’était pas une preuve irréfutable, mais contrairement à la majorité des gamins d’aujourd’hui qui portaient des t-shirts à l’effigie d’artistes, elle le faisait parce qu’elle avait saigné leur oeuvre avant de se dire que ça valait le coup de revendiquer être fan inconditionnel. Un sourire, et l’information fut consignée dans son esprit — Maisie, Oxtorm, invitation.
Le vif de sujet se perdit un peu dans tout ça, mais elle était pro, Lali, et elle enchaîna pour s’en remettre à une autre forme d’expertise, la voix de la jeune femme raisonnant près d’elle tandis qu’elle saluait l’idée de s’en remettre à des occasions, plutôt qu’à des nouveautés. Elle n’irait pas dire que s’offrir un véhicule tout neuf, c’était une perte d’argent, mais elle ne dirait pas le contraire non plus. Ce marché-là, il était peuplé de requins prêts à vous extorquer vos sous pour vous faire adhérer à des avancée pseudos-technologiques, quand les bons vieux modèles du siècle dernier étaient des perles d’avancées à eux tous seuls. Il suffisait juste de savoir s’en occuper pour les mettre au goût du jour, pour aussi coller à l’action de préserver la planète, ce qui avait clairement péché avec les anciens modèles ; alors parfois ça valait cher, mais il suffisait de savoir où aller, qui côtoyer, et vous vous en sortiez plutôt bien en finalité. Et ce serait dans cette optique qu’elle ferait une proposition à Maisie, à peine quelques minutes après qu’elle apprit que ce véhicule avait été le transport privilégié de ses virées avec son frère ; ce qui faisait davantage peser de pression sur les épaules de Laila lorsqu’elle s’aperçut que ce van était le gardien de souvenirs mémorables pour la jeune femme, et que le perdre reviendrait à jeter aux ordures une partie des bons moments qu’elle avait passé à son volant "Il a de la chance d’avoir une soeur comme toi, t’as l’air d’adorer l’emmener vadrouiller. Il est beaucoup plus jeune que toi ?" lui demanda-t-elle naturellement, opinant du chef à la négative quand Maisie lui retourna la question à propos de Rafa "C’est mon neveu. On a des gènes fort dans la famille." qu’elle ajouta, pour expliquer leur ressemblance. J’ai pas d’enfant, aurait-elle pu poursuivre, mais c’était toujours délicat à avancer quand elle connaissait la vérité, et qu’elle ne tenait pas à la partager avec qui que ce soit. Une inspiration plus tard, et elle se dirigea vers le capot en laissant l’enthousiasme de Maisie lui venir aux oreilles comme elle lui proposait de chiner des pièces en profitant de son petit statut de privilégiée auprès des vieux loubards du coin ; d’accord, tout était relatif, mais elle savait y faire, Lali, avec ces bonhommes-là, à distribuer des clins d’oeil et à se servir éhontément de l’affection qu’ils avaient toujours pour son oncle pour mieux récolter les meilleures pièces, même après qu’il eut pris sa retraite "On peut s’arranger pour tes notions de bricolage. J’ai pas mal de temps-libre quand le garage est fermé, ça me plairait de te filer un coup de main si jamais." lui fit-elle dans tout le naturel qui la caractérisait, passant sous silence la manière qu’elle avait d’occuper son temps-libre au passage, et qui constituait en partie à se torcher la gueule seule, mais bien souvent accompagnée. Un rire lui échappa quand elle ouvrit le capot pour de bon "Et j’en demande pas tant, tu sais. Je sais que c’est pas facile de laisser quelqu’un toucher à sa bagnole quand on y tient. J’en connais qui en sont venus à des extrêmes pour éviter d’avoir frontalement à refuser de céder les clefs, même à un pote." Alors à une inconnue ? Laila était flattée, ceci dit. Pas assez cependant pour réussir à démêler ce que lui dit la jeune femme à propos de TikTok. Laila devait avoir l’air d’une sombre idiote quand elle se mit à la fixer un long instant, lui demandant de répéter. Mais même quand elle le fit, elle ne comprit pas, et elle se retrouva à lâcher un rire gêné, parce que vraiment, qu’est-ce que ça voulait bien dire ? "Non, je suis désolée. Tu dois me prendre pour une idiote, et t’auras sans doute pas tort, mais je vois pas de quoi tu veux parler." Est-ce que c’était si grave que ça ? Rien ne l’était vraiment avec Laila, alors elle fit ce pourquoi Maisie était venue, enfin, et constata que son bon vieux van était plus vieux que bon, en l’état actuel. De quoi faire darder son espagnol, et lui faire prendre une mine des mauvais jours, son visage remonté vers celui de Maisie qu’elle voyait nerveuse "À ce stade, je crois qu’on peut laisser de côté le devis, ma grande." Ma grande, elle se trouva un peu condescendante, mais promis, le fond de sa phrase n’était rien d’autre que bienveillant — bienveillance qu’elle garda quand elle lui avoua, la mine triste, une main toujours posée sur le bord du capot, et ses yeux valdinguant d’un point à un autre de la mécanique du van à qui réserver une prière aurait été vain, malheureusement "J’en pense qu’à part restaurer le moteur et changer la totalité de la mécanique, ton van a plus d’avenir dans le commerce des chambres d’hôtes, que sur celui des circuits automobiles." Rude, mais honnête. Elle ajouta "On peut faire quelque chose, ça implique juste de le mettre en stand-by pour un délai indéterminé, et envisager de le retaper, pas seulement pour lui donner un meilleur aspect. Si tu veux continuer à rouler avec, tu dois lui faire prendre une longue retraite anticipée, je suis désolée." Elle ne manquait pas de tact, la mécanicienne, elle disait tout ça à Maisie avec le genre de mine compatissante qu’on réservait aux familles de victimes d’un drame. Encore un peu, et elle l’aurait prise dans ses bras pour éviter d’avoir à supporter l’idée de lui avoir brisé le coeur.
Dernière édition par Laila Ferrer le Mar 13 Déc 2022 - 3:20, édité 1 fois |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
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angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
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| Même si Oxtorm a encore un long chemin à parcourir avant que l’évocation de ce nom suscite l’évidence chez les autres – comme le démontre Laila – on peut néanmoins se vanter de ne plus être uniquement un groupe de covers qui se produit dans des bars vides. Notre chaîne youtube s’est développée, notre compte de streams aussi et nos opportunités également ; on ne se produit plus vraiment devant une poignée d’habitués qui n’ont rien de mieux à faire que de nous écouter, mais toute pub est bonne à prendre. On ne remplit pas encore des stades et à vrai dire ce n’est pas vraiment mon objectif, mais j’aime cette bande de potes qui se détend autour de la musique et qui prend plaisir à partager cette passion avec quiconque est curieux de nous découvrir ; alors si Laila croise notre nom placardé sur une devanture un soir, qu’elle n’hésite pas à tendre l’oreille pour nous écouter et nous juger. Elle a l’air de savoir comment partager son opinion sans se montrer tranchante, le genre d’avis bienveillant qui est toujours le bienvenu, et même si elle ne trouve rien à redire (ce qui m’étonnerait, on se professionnalise mais on est encore loin d’être des experts), et même dans le cas contraire, des encouragements sont toujours appréciables. "Je vais te laisser mon numéro quand on aura terminé avec ton bolide, histoire que tu me préviennes quand vous ferez des sets. Je suis curieuse de voir ce que ça donne en live, j’adore le rock et le métal." Le sourire qui s’affiche sur mes lèvres à la suite de ses mots démontre de mon enthousiasme à l’idée de la convertir – laissez-moi rêver – à notre musique. Et l’hypothèse selon laquelle elle se veut simplement polie est balayée par cette proposition, à laquelle je réponds avec deux mots très simples : « avec plaisir » qui, ajoutés à mon sourire, ne font que confirmer qu’elle aura des nouvelles de ma part en temps voulu. « Joli t-shirt. » Que je finis par juger alors qu’elle me désigne celui-ci, accentuant encore un peu plus son intérêt ; et j’espère que d’ici quelques années, c’est un t-shirt flanqué de notre logo qu’elle portera sous sa combinaison. « Ton père ou ta mère ? » Que je finis par l'interroger, parce que s'il y a une chose que j'ai apprise avec les années, c'est qu'on grandit en s'imprégnant de la culture musicale de nos proches ; et peut-être que je me risque à une question déplacée. Mais nos parents façonnent certains contours de notre personnalité et de nos intérêts, j'en suis consciente et elle saura me corriger si je me méprends.
Et loin de se contenter de s’interroger sur la mécanique en fin de vie du véhicule, Laila cherche aussi à connaître l’histoire derrière ce van – il y a un paquet d’anecdotes à raconter, en réalité. Il nous a transportés aux quatre coins du Queensland depuis que j’ai embarqué Lee dans mes péripéties, mais il faut dire que mon jeune frère n’a pas l’air particulièrement dérangé. Je m’estime d’ailleurs chance que là où beaucoup de ses camarades commencent à se trouver un intérêt déraisonnable pour les jeux vidéo, Lee reste plus proche de la nature que des gadgets électroniques. Il a toujours été un peu à part par rapport aux garçons de son âge, en démontre son intérêt pour la danse alors que je l’imaginais plutôt supplier pour débuter le foot – les clichés oblige, je plaide coupable. Mais Lee est une réserve à surprises à lui tout seul et je suis très loin de m’en plaindre, sans quoi je ne passerai pas autant de moments privilégiés avec lui. "Il a de la chance d’avoir une sœur comme toi, t’as l’air d’adorer l’emmener vadrouiller. Il est beaucoup plus jeune que toi ?" Je grimace légèrement, parce que c’est toujours la question piège. « Onze ans plus jeune, oui. » J’admets avec de préciser, avec un léger rire : « On aime bien les grands écarts, dans la famille. » Je ne lui ferai pas l’arbre généalogique des Moriarty, parce que ça ne l’intéresse pas et quand bien même ce serait le cas, il est déjà difficile à suivre pour les principaux concernés. Mais j’ai encore plus d’écart avec les deux nouvelles prunelles de mon père ; et c’est probablement la raison pour laquelle je suis indifférente à leur existence. Et je me permets de lui retourner la question concernant le gamin qui était là à mon arrivée, qui n’est pas son frère, contrairement à ce que je pensais. "C’est mon neveu. On a des gènes fort dans la famille." J’affiche un sourire amusé. « Vous avez l’air d’avoir une belle relation, en tout cas. » Je n’ai vu qu’une bribe de leur échange, mais cela me suffit pour en formuler l’hypothèse.
Revenues à la raison pour laquelle je suis là en premier lieu, et le cœur mécanique qui se situe sous le capot dont il est temps de s’occuper, le fait qu’elle puisse dénicher des pièces à un prix plus avantageux est évidemment une option qui m’apaise quelque peu, considérant le prix des éventuels réparations à faire – parce que je sais, depuis le temps, que ce van me coûte plus qu’il ne m’offre. "On peut s’arranger pour tes notions de bricolage. J’ai pas mal de temps-libre quand le garage est fermé, ça me plairait de te filer un coup de main si jamais." Je reste silencieuse un instant, parce que ce n’est certainement pas une proposition à laquelle je m’attendais. Mon précédent garagiste ne m’aurait jamais invitée à repasser quand le garage est fermé, et encore moins à me filer un coup de main sans demander une petite fortune en échange – parce qu’il n’y a pas de petits profits. « T’es sérieuse ? Ça te dérangerait pas ? » J’imagine que non, si elle le propose, mais j’ai tellement peur de déranger que je me sens obligée de poser la question. « J’veux dire, t’es pas obligée, hein. Ça va au-delà de ton boulot, je veux pas que tu te sentes forcée. » Obligée parce que j’ai peut-être eu les yeux tristes ou quelques mots culpabilisants, mais promis, j’ai pas fait exprès. Dans tous les cas, elle pourra compter sur les clés pour profiter du van quand celui-ci sera remis sur pieds (roues). "Et j’en demande pas tant, tu sais. Je sais que c’est pas facile de laisser quelqu’un toucher à sa bagnole quand on y tient. J’en connais qui en sont venus à des extrêmes pour éviter d’avoir frontalement à refuser de céder les clefs, même à un pote." - « Boh, tu sais, je me dis que si tu la bousilles ou disparais avec, j’aurais pas besoin de chercher bien loin pour te retrouver. » Que j’affirme avec un rire, avant d’ajouter : « Puis je suppose qu’en bossant ici, tu sais bien mieux conduire ce van que moi. » Et Dieu sait que je me vante d’être une as du volant malgré mon jeune âge ; mais c’est une autre histoire. Ou presque, alors que nos quelques années d’écart semblent se creuser quand je lui parle de son compte TikTok et qu’elle ne voit réellement pas où je veux en venir. Je me sens complètement cruche, encore plus quand elle verbalise : "Non, je suis désolée. Tu dois me prendre pour une idiote, et t’auras sans doute pas tort, mais je vois pas de quoi tu veux parler." - « TikTok, c’est un réseau social de partage de vidéos courtes. » J’essaie de résumer, avant de préciser où je voulais en venir : « C’est là que j’ai connu ce garage, et ta capacité à faire des merveilles. » J’ajoute, un peu hésitante, avant de me permettre une supposition : « Je pensais que c’était toi, directement, qui faisais les vidéos, mais c’est peut-être juste le garage ? » Question rhétorique, si elle ne sait pas de quoi je parle, j’imagine qu’un autre se sert de son image – mais quand même, elle apparaît sur toutes les vidéos alors bon, l’utilisation est abusive. « Tu devrais te renseigner, du coup, parce qu’ils font de toi leur mascotte. » Que j’ajoute, soudainement bien peu à l’aise avec l’idée qu’elle ne sache pas de quoi je parle et que j’aie pu être une voyeuse malgré moi. « Le nom du compte, c’est tiasgarage. » Que je précise, qu’elle ait tous les éléments en mains pour investiguer, soudainement nerveuse et soulagée quand elle se concentre sur le véhicule – soulagement qui dure une seule seconde. "À ce stade, je crois qu’on peut laisser de côté le devis, ma grande." - « Oh, d’accord. » C’est le moment où je m’évanouis, c’est ça ? Celui où je réfléchis à quel rein je dois vendre ? "J’en pense qu’à part restaurer le moteur et changer la totalité de la mécanique, ton van a plus d’avenir dans le commerce des chambres d’hôtes, que sur celui des circuits automobiles." Je mets quelques instants pour digérer l’information. Il est foutu, c’est ça ? Parce que j’ai acheté une épave et que je suis incapable d’économiser assez, actuellement, pour lui offrir une seconde vie digne de ce nom ? "On peut faire quelque chose, ça implique juste de le mettre en stand-by pour un délai indéterminé, et envisager de le retaper, pas seulement pour lui donner un meilleur aspect. Si tu veux continuer à rouler avec, tu dois lui faire prendre une longue retraite anticipée, je suis désolée." Le soupir, bruyant, qui s’échappe d’entre mes lèvres en dit long sur mon soulagement alors que je préfère me concentrer sur une seule partie de sa phrase ; et le fait qu’on peut faire quelque chose. « Ne le sois pas. T’as dit qu’on pouvait faire quelque chose, c’est déjà bon signe, pas vrai ? » J’ai besoin d’une double-confirmation, pour me rassurer, pour me convaincre que les heures supplémentaires que je vais devoir enchaîner sous peu en vaudront la peine pour continuer à voir le sourire de Lee quand je lui annonce qu’on part pour le week-end. « Je te le confie, dans ce cas. Je sais qu’il sera entre d’excellentes mains pour retrouver une seconde jeunesse. » Hm, vraiment ? « ‘Fin... au moins un second souffle, quoi. » La jeunesse, j’en suis pas sûre, bon. « Et si vraiment... bon, j’imagine que le commerce de chambres d’hôte, c’est mieux que la casse. » Oui, un superbe van aménagé à louer sur une place de parking en plein centre de Brisbane, ça vend du rêve, c’est sûr. Elle a intérêt à pouvoir faire des miracles, bon sang.
@Laila Ferrer
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| | | | (#)Mer 30 Nov 2022 - 19:57 | |
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@MAISIE MORIARTY & LAILA FERRER ⊹⊹⊹ i don't mean to preach or to sound like a teacher. No! I only wanna cut the crap and, looking back, everybody's had to face the facts That we all kick the bucket in the end, the end. (c) illyriawrites&opheliagifs. "Mon père." Et loin de Laila l’envie de s’étendre là-dessus, même si la seule bonne influence qu’avait eu le père Ferrer sur sa fille, sur ses enfants de façon plus générale, c’était au travers de ses goûts musicaux. Autrement, il leur avait donné des névroses, des coups et une prédisposition à l’alcoolisme, alors peut-être que ce n’était pas utile, effectivement, d’en faire tout un colloque pour expliquer à Maisie l’homme qu’était celui qui l’avait élevée. Elle aurait pu partager avec elle la seule anecdote mignonne qu’elle avait en magasin à son sujet, et qui partait de sa manie de réveiller ses enfants tous les dimanche avec du Lez Zepp à haut-volume, mais ce serait pour une autre fois. Ou pas, d’ailleurs. Là, elles étaient trop occupées à autre chose, passant en revue les trésors de souvenirs du van de la jeune femme que, Laila le craignait, ne ferait plus long feu. Elle ferait son possible pourtant, bien qu’elle n’était jamais sûre de ses capacités, elle se savait généralement assez motivée pour mener à bien un projet qui lui tenait à coeur, et puisque l’histoire de Maisie avec ce van la touchait vraiment, elle savait qu’elle ferait en sorte d’en tirer quelque chose, des difficultés pas si latentes que du tas de ferraille qu’elle examina avec l’intention des médecins de guerre. Il ne fallait pas abandonner un gars sur le champ de bataille, ça valait pour tout un tas de trucs, et puisque le gars en question ici, c’était ce véhicule plus que mal en point, Laila se mit en tête d’en faire un nouveau projet sur lequel travailler d’arrache-pied. C’était une belle opportunité pour elle. Sa vieille Bronco était presque entièrement prête à de nouveau rouler, flambant neuve, et elle avait un moment médité sur quoi faire par la suite pour se changer les idées. Finalement, cette rencontre avec la jeune femme était une perche tendue qu’elle n’hésiterait pas à attraper, haussant doucement les épaules comme signe évident que non, ça ne la dérangeait pas de faire quelque chose lorsque Maisie s’en émerveilla après qu’elle lui eut proposé.
"Au contraire, j’aime bien avoir une cause perdue à sauver, ça me donne l’impression d’être utile à quelque chose." À peine, en vérité. Aussi, c’était une façon de l’exposer sans lui révéler que, se concentrer sur la mécanique d’un bagnole défoncée, ça lui évitait de dévaler des bouteilles retrouvées dans le fin fond de ses placards sans se soucier de l’âge de la bouteille en question "Je me sens forcée de rien, tu plaisantes. C’est un challenge que je suis prête à relever de m’occuper de ton bolide." Elle opina du chef, un sourire se dessinant sur son visage tourné vers la jeune femme "Même si je réussis pas à le retaper pour qu’il roule, je vais adorer me casser la tête pour trouver une solution à chaque problème que je vais rencontrer. Franchement, ça me fait plaisir." Et le franchement qu’elle lui donna, elle l’appuya d’un nouveau sourire qui ne disparut pas quand une fausse menace perça dans le discours de la jeune femme "Regardez-moi ça. T’en donnes pas l’air, mais t’es une coriace dans le fond. OK, je prends cette menace pour acquise, et je te promets que je te la ferais pas à l’envers." Ce genre de promesse, ce n’était pas bien difficile à tenir, elle ne s’engageait pas à grand-chose en vérité. "Maintenant que tu le dis, je crois que j’ai déjà entendu parler de cette histoire de TokTok." Elle n’avait même pas 30 ans, Lali, alors pourquoi elle sonnait comme une vieille rombière qui en était encore à regretter le bon vieux temps quand le monde bougeait vite et beaucoup ? Ses neveux et nièces, ils vivaient au travers de leur téléphone, c’est ce qui lui permit de raccorder quelque chose dans le fond de son esprit, mais elle ne savait pas trop quoi en définitive. Pour autant, ça lui fit murmurer plus pour elle-même que pour Maisie qui s’obstinait avec patience à lui expliquer comment elle avait connu le garage "Les petits bâtards." C’était des mots d’amour, dans la bouche de la mécano. Restait que dans le fond, si elle prendrait tout ça à la légère à terme, qu’on puisse utiliser son image dans lui demander l’autorisation, ça la mit mal à l’aise. Assez en tout cas pour qu’elle balaye ça d’un mouvement de tête, retenant le nom du profil que lui donna Maisie dans un coin de son esprit, et statuant par la même occasion que ça ne pouvait pas être un hasard.
Ils entendraient parler du pays, ces petits opportunistes de première catégorie, et en fonction de leur défense, elle les ferait supprimer tout ça avec intransigeance. Elle sentit ses joues s’enflammer sans vraiment savoir pourquoi, et peut-être qu’elle se renferma un peu, au moins le temps de quelques minutes quand elle tacha de se figurer ce que ça voulait vraiment dire, d’être exposée sur la toile sans s’en être rendu compte. Il y aurait une longue conversation sur la consentement et sur le droit à l’image qui se déroulerait bientôt au sein de la famille Ferrer, c’était une certitude que, là encore, elle balaya d’un mouvement de tête, préférant se concentrer sur sa tache que sur ce qui la troublait assez pour la mettre mal à l’aise dans le fond. "On peut faire quelque chose. Je te le dirais pas si j’y croyais pas." Mais elle croyait en Dieu aussi, alors peut-être que niveau dogmes, il fallait qu’elle revoit sa copie "T’en es sûre, hm ? Parce que je veux pas te forcer à quoi que ce soit si ça te coûte de me le laisser. J’ai jamais été du genre forceuse, c’est pas maintenant que ça va commencer." L’hésitation de Maisie était compréhensible — enfin, était-ce vraiment de l’hésitation ? Laila n’en fut pas totalement sûre. C’était probablement davantage de l’inquiétude de nourrir des espoirs pour les voir s’effondrer si jamais elle ne réussissait pas à faire grand-chose de son véhicule. Lali la regarda le temps de quelques seconde qui finirent par se matérialiser par une question qui se justifiait, sa tête se penchant sur le côté "T’as un autre véhicule sur lequel compter en attendant, ou tu vas te retrouver piétonne ?"
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| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
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aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
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| "Mon père." Je reste muette un instant, puis un second, attendant une suite qui ne vient jamais ; je comprends que le sujet ne mérite pas qu’on s’y épanche et je me contente de pincer des lèvres comme pour lui prouver que j’enregistre l’information sans avoir l’audace de la questionner. Pourtant, j’en ai, des interrogations quant à savoir s’il s’agit d’une simple réserve ou d’une rancœur tenace. Mais je suis bien consciente que ce n’est pas mon rôle d’enquêter sur ses possibles daddy issues, et que là n’est pas le sujet. Je suis certaine que Laila saurait pourtant rendre n’importe quelle conversation intéressante, mais c’est bien mon van qui me préoccupe pour l’instant ; et la perspective que je ne puisse pas repartir avec ce dernier m’inquiète de plus en plus. Tout me hurle qu’il est bon pour la casse, mais je continue de vouloir croire qu’il existe encore une chance qu’aucun des garagistes que j’ai consulté par le passé n’a réussi à lui offrir. Laila est la bonne personne pour cela, j’en suis persuadée. Elle fait des merveilles et je sais que je ne devrais pas être influencée par les réseaux sociaux, mais dans ce cas précis, j’ai aucune honte à l’être. Parce que ce véhicule n’est pas seulement ce qui me permet de me rendre d’un point A à un point B, c’est surtout ma maison de vacances et le gardien de mes souvenirs qu’elle se doit de sauver. Je suis même prête à le lui prêter ponctuellement pour qu’elle-aussi puisse profiter de sa propension à créer de beaux moments.
Là où ma volonté à le remettre à neuf s’atténue, c’est lorsqu’il est question qu’elle s’en occupe durant son temps libre, quand le garage est fermé et qu’elle est supposée faire autre chose de sa journée. Je ne veux pas lui inspirer la pitié ou lui mettre la pression au point où elle se sent obligée de sacrifier des heures qu’elle pourrait consacrer à autre chose à une cause qui semble perdue. "Au contraire, j’aime bien avoir une cause perdue à sauver, ça me donne l’impression d’être utile à quelque chose." Je m’interroge un nouvel instant quant au fait qu’elle puisse se juger utile uniquement par le biais de son travail, de sa passion et que rien d’autre ne soit susceptible d’adoucir son quotidien. Je me ravise en songeant au fait que je ne la connais pas réellement et que mes suppositions sont trop souvent faussées pour que je puisse me permettre de les suivre. "Je me sens forcée de rien, tu plaisantes. C’est un challenge que je suis prête à relever de m’occuper de ton bolide." Mon sourire s’élargit à cette idée, et même si je ne devrais pas me réjouir que mon van soit qualifié de challenge puisque ce n’est pas nécessairement bon signe, le fait est que cela me permet de continuer à conserver mes espoirs de le voir (presque) comme neuf un jour. "Même si je réussis pas à le retaper pour qu’il roule, je vais adorer me casser la tête pour trouver une solution à chaque problème que je vais rencontrer. Franchement, ça me fait plaisir." - « À présent, j’en suis presque à souhaiter qu’il ait encore plus de problèmes que prévu vu comme ça a l’air de t’éclater. » Je ris à cette perspective, alors qu’en franchissant la porte de ce garage, j’étais à deux doigts d’une crise de panique à l’idée qu’elle m’annonce la fin de vie de mon véhicule. "Regardez-moi ça. T’en donnes pas l’air, mais t’es une coriace dans le fond. OK, je prends cette menace pour acquise, et je te promets que je te la ferais pas à l’envers." Pas que j’en doutais, en réalité, elle m’a pas l’air du genre à effectivement se moquer de ses clients, mais eh, la menace fait quand même pas de mal. Et si j’étais plutôt sûre de moi au moment de lui promettre une revanche bien salée, je perds en contenance quand je dois lui expliquer par quel réseau je l’ai connue, alors qu’il m’apparaît de plus en plus évident qu’elle n’a aucune foutue idée de quoi je parle. J’imagine que le garage se sert de son image. Et on va pas se mentir, elle est jeune, belle et douée dans son domaine, ça doit en faire des vues même si ce n’est pas uniquement pour ses capacités, malheureusement. "Maintenant que tu le dis, je crois que j’ai déjà entendu parler de cette histoire de TokTok." Je réprime un rire pour ne pas la vexer alors qu’il est néanmoins difficile de ne pas se moquer de ses connaissances proches de celle d’un septuagénaire, bon. « TikTok. » Je corrige doucement, seulement pur qu’elle puisse tomber sur la bonne plateforme au moment de faire ses recherches – j’imagine qu’elle en fera. "Les petits bâtards." - « Violation du droit à l’image, ça peut coûter cher. » Je dis ça, je dis rien et de toute évidence je la laisse gérer cet aspect-là avec ses collègues, ce n’est plus mon souci, même si je reste mal à l’aise. Non pas parce que j’ai vendu la mèche, mais bien parce que visiblement personne ne s’est réellement soucié de le faire avant moi et que ça m’agace.
"On peut faire quelque chose. Je te le dirais pas si j’y croyais pas." Laila me rassure une nouvelle fois et cette fois-ci, je n’ai plus aucune crainte. "T’en es sûre, hm ? Parce que je veux pas te forcer à quoi que ce soit si ça te coûte de me le laisser. J’ai jamais été du genre forceuse, c’est pas maintenant que ça va commencer." Je secoue vivement la tête de gauche à droite avant de joindre la parole aux gestes : « Il pourrait pas être entre de meilleures mains. » Que je lui confirme avec un sourire, n’ayant aucun mal à m’en séparer compte tenu des conditions – et ce n’était pas gagné. "T’as un autre véhicule sur lequel compter en attendant, ou tu vas te retrouver piétonne ?" C’est un détail auquel je n’ai pas pensé ; et je ne pourrai pas emprunter le véhicule de ma mère ni celui d’Angus. Les transports en commun vont faire un trou dans mon budget ; alors j’imagine que la solution est toute trouvée. « Je vais compter sur mes deux jambes. » Et le climat m’en remerciera, au moins. « Mais ça en vaut la peine. » Que je lui assure une dernière fois, avant de lui laisser les clés pour appuyer ma confiance en elle.
@Laila Ferrer
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