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 (harter) you've never been to heaven, have you?

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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyMar 14 Juin - 13:29


≈ ≈ ≈
{you've never been to heaven, have you?}
crédit/(lomapacks/tumblr) ✰ w/@Jo Carter
Qu'on se le dise, tu fais beaucoup d'efforts pour les autres et pour les gens de ton entourage. Aller dans un studio d'enregistrement pour faire apparaitre un sourire sur le visage de Roman ? Pas de soucis, tu pourras toujours prendre ta respiration sur le côté un peu plus tard. Venir soutenir Vance qui décide de monter sur la scène d'un piano bar et d'ignorer le fait qu'il loupe quelques mesures parce qu'il a un peu trop bu ? Aucun problème, rester au téléphone avec Dahlia toute la nuit parce qu'elle est en tournée et qu'elle est sur un autre fuseau horaire ? Cela ne te dérange pas, vous ne vous êtes pas vus depuis longtemps, alors tu préfères en profiter quand ta meilleure amie est disponible. Tu es un type arrangeant au possible dans tous les cas et ce n'est vraiment pas ton genre de ralentir les élans des gens qui sont dans ton entourage, bien au contraire, aussi, le message que t'envoie Jo n'est pas si surprenant que cela. Ni même le fait que tu décides de jouer les taxis pour la ramener chez elle à la fin de son shift, elle risque de finir tard et cela ne te dérange pas, tu seras toujours debout, autant de pas prétendre le contraire. Toujours en train de composer, ce que tu fais au moment où tu reçois le message, guitare à la main, devant ton écran d'ordinateur en train d'échanger avec Dahlia qui a l'air de ne pas avoir dormi depuis plusieurs nuits. Elle te le confirme rapidement et si cela t'arrache bien un sourire, tu dois admettre que tu as tout de même hâte qu'elle repasse sur Brisbane, tu n'as rien de particulier à dire, c'est juste plus simple quand elle est là. "Oh oui, pour qu'on se fasse poursuivre par les journalistes ensemble, j'ai vu les photos de toi !" Tu pousses un soupir et résistes à l'envie de mettre fin à la conversation, elle te montre les photos en question et tu es plus en train de fuir l'attention ou d'être fasciné par tes chaussures qu'autre chose.
Tu ne comprends vraiment pas pourquoi on s'intéresse autant à toi, c'est le prix à payer pour l'amitié avec Roman ou le fait d'exposer et de partager autant en ligne, tu supposes, mais ce n'est pas comme si tu avais quelque chose d'intéressant à dire. Avec une guitare entre les mains ? Peut-être, dans la vraie vie, quand il faut faire des grandes conversations et des phrases éloquentes ? Oh que non, tu le soutiens face à Dahlia qui se contente d'éclater de rire avant de décréter que si si, tu vas t'en sortir, elle le sait. La conversation dure une heure de plus, avant que tu réalises que premièrement, il se fait vraiment tard et ensuite, tu vas devoir aller chercher Jo. Tu es déjà habillé, si certains préfèrent abandonner quelques couches de vêtement dans l'intimité de leur maison, c'est tout le contraire avec toi et tu n'as plus qu'à enfiler tes bottes et un manteau en plus avant de sortir de chez toi. Esmée est endormie depuis longtemps, qui peut vraiment le lui reprocher et tu traverses le salon le plus silencieusement du monde, essayant de ne pas toucher le piano ou même la harpe, ou les bouquins sur le sol et... oui, votre salon est un peu un immense four tout. Dehors, il fait presque nuit noire, presque, l'éclairage habituelle est là et c'est assez pour que tu trouves ta voiture et la démarre sans encombre. Tu sais où Jo travaille et ce n'est vraiment pas difficile de repérer le club, trouver une place de parking est plus compliquée et après dix minutes, tu réalises que tu vas devoir t'éloigner et parcourir du chemin à pied, ça ne va certainement pas plaire à quelqu'un mais c'est le mieux que tu puisses faire que tu te dis, réduisant la distance entre toi et Paradise City. Tu te dis que Jo doit déjà t'attendre, elle t'a bien précisé l'entrée pour les employés mais aucun signe de la brune dans l'allée, rien d'autre que les échos de la musique forte et une odeur de cigarette.
Elle est sans doute occupée, tu résistes à l'envie de lui envoyer un message pour signaler ta présence, mais tu as déjà eu ce genre de métier et tu sais que s'éclipser n'est jamais facile, il y a toujours quelque chose à faire. Alors les minutes passent, si tu tentes de reconnaitre les morceaux joués, ce jeu devient ennuyeux rapidement et quand quelqu'un d'autre se dirige vers la porte, avec plus d'assurance que toi et un sourire, elle finit par se tourner vers toi. "Hey mon grand. Tu attends quelqu'un ?" "Oui ?" Pourquoi ça sonne comme une question, tu ne sais pas, c'est peut-être le sourire, la paire de talons hauts qu'elle porte ou son décolletant plongeant. Enfin tu n'en sais rien pour le dernier détail, tu ne regardes pas, c'est mal poli. "Je crois que je sers de taxi à Jo, elle est serveuse ?"
"Oh je vois, moi qui pensais qu'elle était célibataire, tu veux venir ? Tu risques d'attendre longtemps sinon..." La porte est ouverte pour toi, elle te fait un signe de la tête et sans même réaliser que tu dis oui, tu la suis déjà. Dans un couloir un peu sombre d'abord, avant d'être accueilli par le bruit de conversations et la présence d'une dizaine de femmes, toutes occupées devant un miroir ou en pleine conversation ou... Oui, tu vas décidemment regarder le plafond, que tu te dis, sentant tes joues se teinter de rouge car tu viens de mettre les pieds dans un vestiaire. "Elle n’est pas ici, essaye le bar." On te pousse, on te bouscule, tu n'as pas le temps de marmonner un désolé que déjà, tu changes d'environnement. Le nouvel endroit est tout autant rempli de monde, la musique est forte, les gens sont bruyants et toute l'attention semble tournée vers une seule chose. Autant dire que tu n'es absolument pas préparé pour le show qui se déroule sur scène et si tu rougissais déjà, tes pommettes prennent deux teintes de rouge supplémentaire au-dessus face à la danseuse plus que flexible en tenue légère. Pourquoi tu es là déjà ? Oh oui, le bar.
"Euh ... excusez-moi, je cherche Jo, vous l'avez vue quelque part ?" Que tu demandes à la première personne que tu vois, agrippant le comptoir plus par réflexe qu'autre chose.
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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
la folie des grandeurs
  
(harter) you've never been to heaven, have you? MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
(harter) you've never been to heaven, have you? 5
POSTS : 10985 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(harter) you've never been to heaven, have you? 00601d87c32792795f8915bda2faa82f67610c28
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
(harter) you've never been to heaven, have you? 12b5ed7968518eac018b7422796b283815ad00d9
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
(harter) you've never been to heaven, have you? 14b0d816f9b97eff952b17c444f189caf7edb646
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
(harter) you've never been to heaven, have you? Eb5602d06ee5f3b382f45b87b6feb42d85162dcb
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(harter) you've never been to heaven, have you? 5kwj
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
(harter) you've never been to heaven, have you? 2149d88d7c2509e7bb2ac07d09b473de3c9b3308
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter

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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyVen 17 Juin - 11:23


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{you've never been to heaven, have you?}
crédit/(ssoveia) ✰ w/@Nicholas Hurley
Jo tapa du pied, faisant tressauter sa silhouette moulée dans un body qui ne laissait pas grande place à l’imagination, sa mini-jupe lamée de strass secouée par la force qu’elle déploya pour se décharger de la pression qu’elle sentait peser sur ses frêles épaules depuis quelques semaines déjà. Elle souffla fort, prenant une posture plus zen, ses longs ongles rose parme se rassemblant entre eux quand elle leva d’un geste sûr, mais contraint, son téléphone portable devant son nez brillant d’highlighter. Oui, ça l’emmerdait profondément de devoir faire appel à Nicholas pour rentrer chez elle ce soir-là, mais à défaut d’autres alternatives, elle lui avait envoyé un message avec ses horaires de fin de shift pour qu’il daigne pointer sa carcasse à l’heure. Pendant un temps, elle avait cru l’apprécier, le jeune homme. Elle aimait plus ou moins l’aider à perfectionner sa musique, se plaçant en bonne auditrice bêta quand il s’agissait de relever les coquilles de ses partitions qu’elle corrigeait avec la force de l’habitude, aussi bonne musicienne qu’il l’était lui aussi… et puis, elle était tombée sur un post Instagram qu’il avait fait et qui placardait la gueule parfaite de Roman sur son feed, faisant exploser le compteur de ses likes et des commentaires laissés tout en dessous qui soulevait quelques interrogations. Soudainement, elle avait eu plus de mal à le regarder dans les yeux, son voisin. Elle ne l’évitait pas vraiment, elle faisait en sorte d’avoir uniquement besoin de lui sans se sentir obligée de le remercier de rappliquer quand elle le sifflait, espaçant ses intrusions dans sa chambre avec régularité, prétendant avoir autre chose à foutre de ses journées que de l’entendre pleurer sur la morosité de sa vie sentimentale, lui qui peinait à se remettre d’une histoire vieille de plusieurs années. Elle n’avait même pas chercher à savoir ce que les deux musiciens trafiquaient ensemble, ça l’embêtait simplement qu’ils se connaissent et qu’ils s’entendent bien — sans vraiment chercher à comprendre, mais il y avait une part de Josephine qui était aussi possessive qu’elle était impulsive, alors elle n’avait pas besoin de s’y attarder trop longtemps, sur ses raisons et sur ses états d’âme. Que ce soit en pensées ou verbalement d’ailleurs, elle ne trouvait pas nécessaire de faire savoir à Nicholas qu’elle le jugeait sur ses fréquentations, le laissant à sa petite vie de parasite attitré des gens avec une notoriété, tablant sur une opinion de lui qui avait changé au fil du temps, mais qui en ce moment, tirait davantage sur l’idée qu’il était bel et bien un hypocrite de haut-vol, à prétendre vouloir qu’on le laisse tranquille quand il s’acoquinait avec le type le plus populaire de sa génération.

Des griefs de lycéenne. Mais Jo n’avait jamais prétendu être mature ; on avait voulu qu’elle le soit, et le résultat c’était que parfois, elle régressait. Soulée, elle rangea son téléphone portable dans son décolleté, reprenant son service en imperméabilisant ses pensées dans la seconde, son maquillage brillant d’un éclat particulier ce soir et la rendant digne d’une attention dont elle s’abreuvait fièrement, comme d’autres s’abreuvait de cocktails en admirant le spectacle offert par Paradise City.
Elle n’avait pas tellement fait exprès de faire poireauter le jeune homme, seulement elle n’avait pas non plus pressé sa motivation à accomplir ses derniers services à table, se laissant happer par la bonhommie d’un petit gars qui venait assez régulièrement et qui semblait plus intéressé par l’idée de faire la causette à tout le monde que de se rincer l’œil à grands frais — il ne consommait même pas d’alcool. Il était généreux sur les pourboires, et puis il s’adressait à tout le monde avec un respect singulier qui le rendait intéressant à côtoyer. Jo ne savait même pas comment il s’appelait, mais elle lui souhaita la bonne nuit quand elle mit un terme à leur discussion pour lui indiquer qu’elle devait partir, qu’elle avait terminé. Il la laissa partir sans chercher à la retenir, lui disant simplement qu’ils reprendraient leur débat sur les grandes heures de la Motown un autre soir et qu’il n’oublierait pas de rechercher pour elle le vinyle original de Diana & Marvin qu’il avait hérité de son grand-père — c’est sur cette perspective qu’elle alla ranger son plateau derrière le bar, un léger sourire aux lèvres qui disparut quand, tournant à l’angle du comptoir, elle tomba nez-à-nez avec un Nicholas au bord du gouffre. Elle avait failli l’oublier, ce boulet "Je t’avais dit de m’attendre dehors comme d’habitude." qu’elle lui cracha en guise de bonsoir, faisant la grimace quand elle remarqua qu’il agrippait le comptoir en regardant ailleurs, comme s’il assistait à une scène à laquelle il n’aurait pas dû assister ; il serait tombé sur papa et maman en train de faire la bête à deux dos qu’il n’aurait pas été moins vert que maintenant.
Sa grimace s’accentua, son nez et sa bouche se rassemblant en une mine de dégoût qu’elle leur réservait entièrement à lui et à sa bizarrerie. Elle suivit son regard, en jetant un bref au spectacle qui se jouait sur scène — rien de scandaleux à dire vrai, la danseuse avait encore tout ses vêtements, une raison supplémentaire de le juger, l’autre, vers qui elle se tourna d’ailleurs, en secouant la tête "Vas-y, respire. T’aurais pu tomber sur pire pour ta première fois." Parce qu’à en juger par la tronche qu’il faisait, il n’avait sans doute jamais fichu les pieds dans un endroit pareil, ou même observé la beauté d’un corps féminin dénudé. Elle roula des yeux à s’en scanner la boîte crânienne, descendant de son perchoir pour lui indiquer d’une voix blanche "Rince-toi l’œil si ça te chante, je vais me changer." Elle fit un premier pas, mais fit volte-face pour ajouter, sur le même ton "Clamse pas, tu seras mignon. J'ai pas envie d’avoir à payer le nettoyage et tout le bazar."


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::



Dernière édition par Jo Carter le Ven 1 Juil - 10:14, édité 1 fois
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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyMar 21 Juin - 16:10


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crédit/(lomapacks/tumblr) ✰ w/@Jo Carter
Qu'on se le dise, tu n'es pas le genre de personne qui est capable d'être à l'aise n'importe où et qui s'adapte à toutes les situations. Tu envies et tu as toujours envié ce genre de personnes. Mais si, ceux qui sont assurés, ceux qui ont toujours le sourire aux lèvres, qui ne laissent pas la vie leur marcher sur les mains ou qui ne se laissent pas faire d'une quelque façon, qui savent ce qu'ils veulent et qui font tout pour l'avoir. Qui se moquent un peu des règles et qui savent changer la donne d'un simple claquement de doigts. Oui, tu as toujours été envieux et dans le fond, c'est sûrement cela qui a creuse le fossé entre ton cousin et toi, parce que tu as toujours senti cette différence entre vous deux et que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il n'ouvre les yeux, mais ici ? ce soir ? c'est encore plus notable. Parce que loin d'être né de la dernière pluie ou d'être prude, vraiment pas, tu as besoin d'un minimum de préparation pour être confronté à ce genre de situations et voir des gens qui s'assument à ce point-là. Au point de pouvoir se servir de leur corps comme la demoiselle sur la scène est en train de le faire, et en se moquant bien de parfaits inconnus présents dans la salle. Autant dire que tu ne pourrais jamais te livrer à un tel exercice, tu as beau avoir beaucoup d'années au comptoir, on ne peut pas dire que tu sois à l'aise dans ta peau, c'est tout le contraire et quand ton regard se pose sur Jo, tu es content de voir quelqu'un de familier.
Sauf que Josephine est Josephine et tu ne t'attends pas à de la compassion ou de la sympathie de sa part, même pas quand tu lui rends service et ça te rassure même qu'elle soit toujours autant elle-même, le monde n'a pas complètement changé, merci bien, et sa pique est plus que bien accueillie. "Je sais mais je commençais à... peu importe. Je suis ." Tu commençais à t'inquiéter ? Oui, c'est elle qui t'a donné une heure, elle qui t'a sommé d'apparaitre sans aucun retard et elle encore qui grimace face à toi, encore et toujours. Oh elle t'excusera, que tu penses aussitôt, on n'est bien loin du confort et du calme religieux de ta chambre ou même du monde à l'Electric Playground. Là, c'est complètement différent, l'atmosphère est complètement différente et elle aurait pu te prévenir, quoi que, elle t'avait dit d'attendre dehors, c'est sûrement pour cela. Tu ne sais pas à quoi tu ressembles, tu n'as jamais été aussi rouge, c'est certain et pour Jo, tu laisses échapper un : "Je ne savais pas que tu bossais dans... un club de strip-tease." ignorant son conseil pour que tu te rinces l'œil justement et rejoigne tes pairs et préférant penser au moment où vous pourrez partir.  "Okay... Je t'attends au bar." Elle ne t'écoute déjà plus, tu le sais, peu importe, ça n'a aucune incidence ce que tu vas dire ou faire, tu connais assez Jo pour le savoir et tu laisses échapper un soupir quand le morceau change.
Tu t'assois sur une chaise libre et tu reconnais la chanson, déjà entendue à la radio et quand on s'adresse à toi pour savoir ce que tu veux boire, tu demandes de la limonade, non, pas pour faire le malin que tu assures à la barmaid, tu conduis alors autant ne pas tenter le diable. L'employée a un joli sourire au moins, voilà ce que tu te dis et tu payes sans même réclamer ta monnaie, ça ne te vient pas à l'esprit même et ta paille ans la bouche, tu te retournes pour faire face au nouveau spectacle. Et tu ne sais pas si tu dois être gêné, mortifié ou même fasciné par la nouvelle danse qui se dessine, elles sont deux sur scène maintenant et tu supposes que le but est de faire dans le plus sulfureux possible pour être payé et avoir l'aval du public qui... tu scannes rapidement la salle, majoritairement et principalement masculin. L'un dans l'autre, tout le monde y trouve son compte non ? Oui, tout de même, que tu te dis avec ta boisson sucrée entre les mains, elles ont beaucoup de courage, tout l'or du monde ne réussirait même pas à te convaincre de monter sur ce genre de scène pour un tel spectacle, personne ne chante ici, c'est certain. Tu finis par apercevoir Jo sous la lumière des néons et tu agites la main dans sa direction, depuis combien de temps est-ce que tu attends et depuis quand ton regard bleuté est sur la scène ? Deux questions auxquelles tu ne veux pas avoir de réponses, dans les deux cas, ce serait gênant et embarrassant et tu n'as vraiment pas besoin qu'on te rappelle à quel point tu es célibataire. "... Par ici, je suis toujours là et en un seul morceau." Tu doutes qu'elle puisse t'entendre mais la brune te voit et tu lâches un :  "On y va ou tu as autre chose à faire ?" plus par politesse qu'autre chose.
Tu poses ton verre à moitié vide, te tournant de nouveau vers Jo. "Je ne jugeais pas au fait, tout à l'heure, je pensais juste que tu bossais dans un bar. Ce qui est un bar. Et puis tu fais ce que tu veux... Ce que tu sais déjà." Tu ne sais pas pourquoi c'est soudainement si important qu'elle le sache, qu'elle sache que tu ne la jugeras jamais, Jo a un boulot et travaille, c'est plus que certains ne peuvent en dire et... oui, ça va sonner comme une leçon de moral et ce n'en est pas une. "Bref, allons-y."
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STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
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TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
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CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
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STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

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DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyDim 26 Juin - 12:09


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{you've never been to heaven, have you?}
crédit/(ssoveia) ✰ w/@Nicholas Hurley
Elle s’apprêtait à aller se changer, quand il fallut qu’il l’ouvre, Calimero. Josephine, dos à lui, alors qu’elle toupilla pour s’en aller, se stoppa net dans le mouvement qu’elle se préparait à faire pour rejoindre les vestiaires et se changer ; ou du moins, pour se couvrir histoire que le premier pèquenaud du coin ne prenne pas sa tenue pour une invitation. Mais le petit ton qu’il employa pour souligner le lieu dans lequel elle bossait, c’était à peu près tout ce qu’elle avait besoin pour le détester davantage, aussi elle ne bouderait pas son plaisir. Aussi, elle marqua un temps d’arrêt pour se rendre compte d’un petit truc déplaisant : il la jugeait, ou elle fabulait ? Sortant de sa pause, elle se retourna lentement, comme les poupées possédées dans les films d’horreur ; d’abord sa tête, ensuite son corps moulé dans les strass et les paillettes, pour mieux s’opposer à la silhouette dégingandée de Saint Nicholas sur qui elle posa un regard sans appel, la tête penchée sur le côté.
Lançant des éclairs, son regard se durcit en l’espace d’une nanoseconde, et elle ne pensa même pas à nuancer son ton quand elle reprit la parole, encore moins à donner à son visage une quelconque expression pour faire passer son sarcasme. En fait, à bien y regarder, elle semblait on ne peut plus vexée qu’il se sente en droit d’apporter un quelconque jugement à ce qu’elle foutait-là, et elle entendait bien qu’il s’en rende compte, lui crachant sans s’essuyer la bouche ensuite "J’ai dû oublier le moment où t’étais mon père. Qu’est-ce que ça peut te foutre d’où je bosse, au moins je bosse." Elle ne s’attarda pas plus que ça, lui ravissant l’honneur de sa présence en se carapatant vers l’endroit qu’elle voulait rejoindre depuis plusieurs minutes maintenant.

Quel gros con, qu’elle pensa en passant la porte du vestiaire. L’espace d’un court instant, elle caressa l’idée de s’en aller en laissant derrière elle. Avec un peu de chance, il ferait une attaque en posant son regard sur le spectacle TeLLeMeNt sCaNdAlEuX proposé par Paradise City et ça deviendrait une épine en moins dans son pied. Mais dans la position de l’arroseur arrosé, elle restait aussi fière, Josephine ; c’était peut-être le jeu, d’être punie en recevant ce genre de remarques quand elle passait son temps à se foutre de sa gueule, et à relever toutes les contradictions de son attitude avec son discours, ne se gênant pas de le heurter quand elle savait qu’il était une petite chose à fragile, à se cacher dans ses pulls parce que quoi, il avait eu une enfance terrible ? Elle s’en cognait, franchement. Chacun sa croix à porter.
S’il n’aimait pas se faire malmener, au moins rien qu’un peu, il aurait tourné les talons depuis longtemps déjà. Chacun y trouvait son compte finalement, et elle aurait été bien hypocrite de prétendre le contraire de son côté, quand elle se servait de sa gentillesse pour se faire conduire là où bon lui semblait. Doucement, elle reprit sur elle, prenant une profonde inspiration en même temps qu’elle passait un gros sweat par-dessus sa tête, cachant à la vue de tous la tenue qu’elle portait en-dessous, ne laissant que la brillant de ses collants dépasser de la bordure épaisse du tissu qui lui donna immédiatement chaud. Elle changea de chaussures aussi rapidement, délaissant les talons pour une paire de sneakers qui la fit descendre de plusieurs gros centimètres, la rendant aussi minuscule qu’elle essayait de le cacher. Et puis elle retira le trousseau de ses longs cheveux rassemblés en une queue de cheval haute de son col, empoigna son sac, et rebroussa chemin pour aller retrouver l’autre taré ; qu’elle surprit en train de mater la scène sans vergogne, une paille entre les lèvres, comme tous ces débilos du vendredi soir, qui rentreraient chez eux se palucher en se repassant la scène "J’ai rien d’autre à faire. Mais si tu veux qu’on reste, fais-toi plaisir." qu’elle se moqua, s’approchant de lui en n’abandonnant pas son ton sarcastique, les néons du bar laissant entrevoir les rougeurs qu’il avait sur le visage et qui lui fit lui demander, dans un très léger rire "T’as déjà vu une meuf à poil quand même ?" Pourquoi faire dans la délicatesse quand on pouvait aller droit au but après tout ? Jo lâcha un autre rire, de ceux qui ressemblent plus à un soupir expulsé trop vite, et perdit son sourire quand il revint ce qu’il avait dit tout à l’heure. Elle haussa les épaules pour faire bonne mesure "Ouais, je fais ce que je veux. Et toi tu fais ce que tu veux aussi, et en l’occurence, c’est de te cacher derrière des excuses parce que tu te sens coupable de m’avoir jugé." Quel gros con, qu’elle se redit à nouveau, ajoutant pour la forme "En attendant, c’est pas moi qui regarde le spectacle avec la bave aux lèvres. Je fais que servir ici, je suis pas danseuse." Se justifiait-elle ? Elle le croyait, et ça lui donna envie de lui attraper l’arrière de la tête pour la défoncer contre le bord du bar ; au lieu de quoi, elle lui prit son verre des mains pour en boire une gorgée par la paille, le fixant avec l’air de ceux qui ont une idée derrière la tête — tête qu’elle pencha sur le côté, son sourire goguenard, un peu lascif au demeurant, ne laissant aucun doute sur ce qu’elle allait ajouter quand, son regard vrillant à chaque recoin du visage dissimulé sous les lumières du bar du jeune homme, la paille de son verre tenue par son index et son pouce pendant qu’elle statuait, taquine "T"as envie de rester, ça se voit." Hypocrite, hypocrite, hypocrite, qu’elle pensa dans un rire de sorcière, lui tendant son verre avant de remonter son sac sur son épaule et de grimper sur un tabouret pour lui dire, presque tout bas "Elles font des danses privées, tu sais." Et là, ses sourcils se mirent à danser sur son front comme elle le regardait avec la lueur des fausses bonnes idées qui brillait dans ses grands yeux.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::



Dernière édition par Jo Carter le Dim 10 Juil - 8:58, édité 1 fois
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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyMar 5 Juil - 19:19


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{you've never been to heaven, have you?}
crédit/(lomapacks/tumblr) ✰ w/@Jo Carter
Que disait le dicton déjà ? Qu'il fallait mieux tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche avant de parler, pour ne pas dire quelque chose que l'on pourrait regretter ? Oui, quelque chose comme cela, tu aurais bien fait de le mémoriser et de l'appliquer à la lettre, parce que cela est un véritable sport de compétition d'avoir une conversation avec Josephine Carter. Elle aura beau t'accuser d'avoir toutes les tares du monde et de clairement manquer de pratique quand il s'agit d'interagir avec les autres, mais ta voisine ne sait définitivement pas arrondir les angles et quitte à cracher son venin, autant le faire sur le premier venu pas vrai ? Tu pousses déjà un soupir en la voyant revenir, sous tes yeux bleus, les couleurs du club paraissent deux fois plus vives soudainement, la musique trop forte et le ton de Jo, particulièrement assassin.
Pourquoi ? Tu n'en sais rien, tu dois clairement manquer de sommeil, c'est la seule explication logique, c'est la seule chose qui te vient à l'esprit, parce qu'une toute petite voix dans ta tête te fait remarquer qu'elle te parle toujours de la sorte, qu'elle parle à tout le monde comme cela et que tu n'es pas spécial. Elle n'a aucun intérêt à te brosser dans les sens du poil (on te pardonnera pour le sous-entendu douteux) et tout cela parce que tu lui serres de taxi et que tu aurais tout simplement pu dire non, continuer ce que tu faisais et aller te coucher à une heure plus que raisonnable. Personne ne t'a forcé à te déplacer jusqu'ici et à aider ta voisine, parce que vous n'êtes que ça, deux personnes forcées de se côtoyer à cause de la proximité, parce que Brisbane c'est tout petit, voyons Nicholas, et ça ne va pas plus loin que cela. Pourtant quand elle te répond, quand la jeune femme... non vraiment, la jeune fille se moque de toi, t'encourage à te rincer les yeux et enfin voir une femme dénudée, parce que ça ne doit pas t'être encore arrivé, clairement pas (ha ha, non vraiment, Jo est hilarante, elle devrait penser à faire du stand up), cela finit bien par t'atteindre, véritablement et pour la première fois. Parce qu'elle n'est pas juste une parfaite inconnue, parce que c'est elle qui t'a arraché un demi-rire en ruinant ton van, elle qui prétend juste venir voir Esmée pour finir par regarder un film avec toi et tout critiquer à voix haute sans être capable de repartir sans voir la fin, et elle encore qui s'est proposée pour t'aider et pour prêter son jolie vibrato à tes textes. Où est passée cette fille-là ? Tu n'en sais rien, mais elle n'est clairement pas devant toi, et c'est face à une autre version de Jo, celle que tout le monde doit avoir au final, que tu te retrouves à défendre ton honneur, reprenant le file de la conversation.
"Je n'étais vraiment pas en train de te j..." Que tu soutiens faiblement, la brune pique et fait mouche encore une fois, en te disant que ce n'est pas elle qui regarde le spectacle avec intérêt. Elle te pardonnera ta surprise, que tu penses sombrement, tu es peut-être naïf à souhait mais tu ne vois pas ce genre de spectacles tous les jours et vraiment, tu t'attendais à voir un bar classique. "T"as envie de rester, ça se voit." Et là, c'est plus fort que toi, le calme olympien et le détachement qui te caractérisent d'habitude face à de parfaits inconnus, face aux autres, sont partis, piétinés sous les talons qu'elle portait un peu plus tôt et tu roules ouvertement des yeux. "Je ne suis pas aussi prévisible que ça, Josephine." Tu lâches cela simplement, parce que c'est la vérité, parce qu'elle s'attend à quoi ? Que tu lui dises de rentrer à pied, pour aller t'asseoir au premier rang et dépenser tout ton argent gagné un peu plus tôt dans la semaine ? Même si les courbes féminines t'attirent, tu n'as absolument rien à faire ici et il faudrait être un idiot pour ne pas le voir et le comprendre, chacun est libre de faire ce qu'il veut mais ça te dépasse et une fois la curiosité passée, il y a toujours ce sentiment juste là, sur tes épaules, que tu n'as rien à faire ici. Mais, elle ne t'a pas demandé, tu le sais, elle le sait, alors autant te concentrer sur ta première mission de la soirée : ramener Jo chez elle en un seul morceau. "Je sais que tu meures d'envie de m'expliquer comment un club de strip-tease fonctionne mais je ne vais pas te faire perdre encore plus ton temps." Que tu ajoutes en haussant les épaules, avant que ton regard ne se perde sur ton verre, qui est vide, déjà payé, si la barmaid croit que tu l'appelles pour un autre verre, tu fais tout simplement non de la tête, avant de continuer sur ta lancée. "De un, je sais déjà et ensuite, on devrait y aller, je ne suis pas garé à côté et enfin j'ai envie de retourner chez moi, je n'aime pas laisser Esmée seule, je pense que ça, tu peux le comprendre." Cela doit être le même cas pour Ava, tu n'as pas besoin de l'ajouter, tu le sais et tu doutes que personne n'est en train de veiller sur la grand-mère Carter en ce moment, alors, elle peut marcher en t'insultant, l'un n'empêche pas l'autre que tu penses avant de la gratifier d'un autre haussement des épaules et de te diriger vers la sortie.
Ou plutôt vers l'entrée du club, pas vers les vestiaires cette fois-ci, est-ce que tu as dit merci à la danseuse qui t'a guidé jusqu'au club ? Tu n'en sais rien, il faudrait que tu reviennes le faire à l'occasion et face aux agents de sécurité, tu fais signe que tu veux sortir et on te laisse passer. Tu es bien content d'être dehors, c'est tout de suite moins étouffant, moins bruyant et juste... plus vivable, tu prends une profonde inspiration, protégé par toutes tes couches de vêtements et ton manteau et il te faut quelques secondes de plus pour te repérer, pour retrouver ta voiture. "Par ici." Tu indiques la prochaine rue à droite, ouvrant la marche.
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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
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POSTS : 10985 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
(harter) you've never been to heaven, have you? 12b5ed7968518eac018b7422796b283815ad00d9
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
(harter) you've never been to heaven, have you? 14b0d816f9b97eff952b17c444f189caf7edb646
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(harter) you've never been to heaven, have you? 5kwj
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
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STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyDim 10 Juil - 9:43


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"Ça, c’est ce que tu crois." Qu’il n’était pas prévisible. Il l’était. Ou alors, elle commençait à trop le connaître pour savoir que, dans deux secondes à peine, il allait rendre les choses chiantes à crever en lui faisant une leçon sur comment elle ne méritait pas qu’il soit dans son sillage, et comment il lui faisait perdre son temps, alors vraiment, la seule chose à faire, c’était de se tirer d’ici pour rentrer chez eux, là où leur mamie respective qu’ils n’aimaient pas laisser seule était, à faire leur vie de leur côté parce qu’au final, c’étaient eux qui avaient le plus besoin d’elles. Bien sûr qu’il était prévisible, il l’était d’autant plus que c’était pour cette raison qu’elle s’accrochait à lui sans même s’en rendre véritablement compte. Il représentait une constante, Nicholas. Elle n’irait pas jusqu’à dire un grain de normalité dans la vie qu’elle menait, tant il semblait aussi dérangé qu’elle pouvait l’être, mais un gage de quelque chose à quoi elle pouvait se fier sans craindre quoi que ce soit tant c’était toujours la même chose avec lui "T’es vraiment le type le plus chiant que j’aie jamais rencontré de ma vie." qu’elle lui dit quand elle sauta de son tabouret d’un bond, larguant le verre qu’elle lui avait subtilisé sur le bar et lui passant devant quand il lui désigna la sortie. Il aurait pu déroger à sa routine de merde, mais nan, il devait encore une fois se référer à un plan précis, et celui-ci, c’était de tuer le fun de la situation juste parce que quoi, elle avait enfin réussi à heurter son égo en remettant en doute sa virilité ? Si tant était que la virilité, c’était d’avoir déjà vu une femme nue… encore une preuve qu’il était prévisible au fond, puisqu’elle se rendait compte qu’il était comme les autres : une fois que ça touchait à ce qu’il avait dans le pantalon, ce n’était soudainement plus drôle.

Ils étaient les pires. Ou alors, c’était elle qui l’était. Le débat mériterait des heures et des heures d’analyses, mais il était déjà trop tard pour qu’elle s’y lance. De fait, elle resta à distance, Josephine. L’ayant laissé passer devant pour pouvoir le toiser de dos, elle penchant la tête en observant la silhouette de la tenue qu’il portait et dont elle se moqua en dernier recourt, lui balançant d’une voix blanche, sentant la fraîcheur du dehors caresser ses jambes brillantes de paillettes "Hey, tu t’es pris pour Batman ?" Peut-être que c’était lancé pour qu’il réagisse, pour qu’il lui accorde de nouveau un peu d’attention. Ce qu’il fit à peine au final, alors qu’il lui désignait simplement l’endroit où il avait garé sa voiture et à côté de laquelle elle ne s’arrêta même pas parce qu’en fait, elle était soulée par tout ce qu’il dégageait à ce moment-là pour réussir à supporter l’idée même de partager un habitacle aussi étroit avec lui.
"Je te paierai un plein d’essence. Et t’inquiète pas, tu peux dormir sur tes deux oreilles, c’était la dernière fois que je t’appelais à la rescousse." Elle ne lui souhaita pas bonne nuit, elle ne lui accorda même pas un regard, traçant sa route jusqu’à l’angle de la rue pour finalement faire demi-tour et s’approcher de lui avec la tête penchée, le doigt pointé dans sa direction, ses pas énergiques, feutrés par la gomme de ses sneakers, résonnant sur les hauts murs des bâtiments qui les entouraient "Dernière chose, compte plus sur moi pour tes démos. J’ai assez donné dans le genre, t’as qu’à demander à tes potes de te filer un coup de main, t’as l’air d’en savoir assez pour réussir à creuser ton trou." Ah, la jalousie, c’était un sentiment qu’elle ressentait assez peu et jamais de la bonne façon. Pas de bol pour Nicholas, c’était ce qu’elle ressentait à ce moment-là, quand elle songeait à ce post Instagram qu’il avait écrit et qui mettait en avant ses accointances avec Roman.
Son visage se mit en mouvement, se fronçant tout en même temps pour ajouter comme un cheveu sur la soupe "Et puis ça me gave, que tu sois toujours en train de ménager tes effets pour suréagir quand il faut pas. Je suis pas parfaite, j’ai un caractère pourri et je m’en cache pas. Mais toi, à me faire passer pour la méchante alors que ça fait des années que tu supportes mes sarcasmes, tu te dis pas que tu tends le bâton pour te faire battre et que t’aimes plutôt ça ?" Elle lui accorda un regard sans véritables émotions, poursuivant sur le même ton "En vrai, ça tient qu’à toi de… je sais pas, faire comme si j’existais pas, si ça te demande autant d’effort de me supporter." Il ne lui avait jamais dit de la fermer, il ne lui avait jamais dit que ça le blessait quand elle se mettait à déblatérer comme elle savait si bien le faire. Il avait au contraire toujours provoqué le destin pour qu’elle soit là, à mettre en avant leur passion commune pour la musique, en se pointant avec sa grand-mère quand elle était dans le coin, en lui proposant de la bouffe, en lui proposant d’autres choses ; il agissait comme si elle était un putain d’inconvénient, une enfant à canaliser, mais en même temps, il était toujours là à accepter son sort sans jamais broncher — quand il le faisait, ce n’était pas approprié à la situation. Un soupir étonnamment las lui échappa, faisant s’affaisser toute la confiance qu’elle avait en elle et qui rendait chacun de ses mouvements aussi élégants qu’ils étaient altiers. Elle récupéra son doigt, glissant ses deux mains dans la poche ventrale de son sweat, et amorçant un nouveau tourbillon pour rejoindre l’angle de la rue, elle lui dit d’une voix presque douce "Rentre chez toi, Nicholas."


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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyVen 22 Juil - 11:57


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Tu en es certain, non plus que cela, tu le sais déjà, tu t'en voudras d'avoir prononcé de tels mots une fois que le soleil sera de nouveau sur Brisbane. Quand tu auras eu une bonne nuit de sommeil passée dans ton lit, seulement dérangé par le chat trouvé par Jo et qui considère désormais que ta chambre est sa chambre, oui, avec un peu plus du recul et l'estomac rempli, tu te trouveras bien idiot. Tu le sais déjà, tu n'attends pas vraiment de réponses de la part de ta voisine à dire vrai, ou alors qu'elle te dise que tu en fais trop au lieu de ton habituel pas du tout, et que ce n'est pas vraiment de sa faute à elle si tu rappliques dès qu'elle claque des doigts. Ce qui est vrai pour le coup et peut-être qu'il faudrait que tu te fasses analyser par un spécialiste pour comprendre pourquoi tu réagis de la sorte. Et pourquoi tu as ce besoin sous-jacent de ne vexer personne et de tout faire pour que les autres autour de toi soient contentés. Non surtout, pour ne pas qu'ils élèvent la voix, tu n'es pas stupide, tu sais d'où cela vient, il suffirait de se pencher un peu sur ton enfance avant Esmée et on pourrait trouver toutes les réponses et l'origine de toutes les afflictions que tu te traines sur les épaules depuis des années.
Pourtant, tu fronces les sourcils quand elle te soutient qu'elle va te payer pour l'essence. "Okay." Première nouvelle, tu t'en fiches à dire vrai, tu pourrais le dire à Jo, elle s'éloigne déjà et avant même que tu ne puisses la rappeler, hors de question que tu la laisses partir en plein milieu de la nuit et ce même si c'est une grande fille qu'elle te dira certainement elle-même, Josephine se tourne de nouveau vers toi. Elle se rapproche la brune et tu fronces les sourcils, ton regard bleuté alternant entre son visage et ce doigt, accusateur, pointé dans ta direction. Elle choisit le pire moment pour te parler de tes démos et des morceaux que vous avez enregistrés ensemble, tu es surpris d'entendre que l'autre musicienne résume son expertise, ses suggestions et ses critiques à de simples coup de main, ce n'est pas vraiment son genre. "O-kay." Tu répètes le mot plus lentement cette fois-ci, parce que c'est bien ça le problème avec Jo, il y a la conversation que vous êtes en train d'avoir de vive-voix et tout ce qu'elle ne dit pas, qui est sous-entendu, dans un sens si, elle te le dit, elle te le hurle au visage même. Tu te demandes si beaucoup l'ont déjà ignorée, et tu es plus peiné que tu aimerais l'admettre, parce que ça veut dire que la jeune femme ne va plus débarquer quand ça lui chante dans ta chambre, en te faisant remarquer qu'il y a un monde dehors, que ton pull est horrible, oh et elle a pensé à autre chose pour ton refrain. Tu ne pourras plus soutenir que tu es très confortable, que les gens sont mal élevés, tout en lui tendant le micro, ayant déjà hâte d'entendre ce qu'elle veut entendre...
Jo t'en veut, pas qu'à toi, peut-être qu'elle en veut aussi à Roman et vu la réaction de ce dernier en apprenant que tu connais Jo, il s'est passé quelque chose entre eux, tu le sais, ça dû être documenté, tu t'en fiches, tu t'en moques réellement, vous êtes là tous les deux et ce qu'elle avance n'a absolument rien à voir avec Roman, alors tu ne vas pas le ramener sur le tapis. Elle fronce les sourcils, reprend la parole et est-ce que Jo se rend compte que justement, tu n'as pas envie de prétendre qu'elle n'existe pas ? Tu aurais pu le faire à n'importe quel moment avant ce soir, tu as choisi de ne pas le faire, est-ce si difficile de concevoir pour elle que sa présence ne te dérange pas ? Est-ce qu'elle a besoin de l'entendre ? Jo soupire, tu la fixes toujours, n'ayant pas interrompu son flot de paroles, sa main glisse dans sa poche et elle s'éloigne. Tu réagis soudainement avec un temps de retard, cela te fera sûrement passer pour un type lourd et avec de bien mauvaises intentions, tant pis, mais tu suis bien la brune. "Jo, j'ai dit que je te raccompagnais chez toi, alors je te raccompagne chez toi, tant pis si c'est le pire trajet du monde, je m'en fiche, je ne vais pas juste te laisser là..."
Il ne te faut même pas marcher longtemps pour la rattraper ou suivre ses propres foulées et comme elle il y a seconde, tu continues de parler. Pour clarifier la situation ? Tu n'en sais rien, sans doute. "Et je n’ai jamais dit que c'était toi la vilaine méchante qui ruinait ma vie, tu t'es donnée ce rôle-là toute seule Josephine, je ne sais pas moi... j'ai l'impression qu'on fait un pas en avant et trois en arrière à chaque fois, juste parce que ça te chante et que t'aime bien être celle qu'on ne peut pas atteindre." Est-ce correct de le dire à voix haute ? Sans doute pas, tu es persuadé que c'est une part de la vérité, elle ne peut pas te reprocher d'avoir répondu pour une fois, tu n'attends pas vraiment de pardon de sa part juste... une entente plus cordiale ? Oui, quelque chose de cette nature-là. "Tu veux savoir ce que je pense vraiment de toi ?" Cela, elle ne te l'a pas demandé, mais tout, de son expression à ses mots précédents te laissent penser qu'elle a besoin de l'entendre. "Je pense que tu es très drôle, genre vraiment, plus que ce que la plupart des gens le pensent, et tu es attentionnée même si tu ne veux pas qu'on le pense, genre quand Esmée mentionne des choses qu'elle aime bien et qu'elles apparaissent soudainement dans notre maison, je sais que c'est toi la responsable... et tu es très douée. Donc non, je ne pense pas juste que tu es une connasse comme tu le dis si délicatement, je suppose que c'est plus facile si tu t'insultes avant que les autres ne le fassent, hmm ?" Tu connais bien la technique, Jo n'est pas la première qui l'emploie devant toi, et si elle est une experte dans la discipline, il n'en reste qu'elle est autant du genre à se descendre en flèches que toi. "Je pensais qu'on était amis, et des fois tu te comportes comme tel, et d'autres tu fais comme si j'étais que le chauffeur ou comme si j'avais quelque chose en particulier pour te blesser toi, ce n'est pas le cas." Et cela ne sera jamais le cas, que tu penses presque aussitôt, hochant la tête pour ponctuer ta phrase. "Si on est amis, j'aide et c'est tout, si ce n’est pas le cas alors okay, on sera justes voisins."
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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
la folie des grandeurs
  
(harter) you've never been to heaven, have you? MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
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POSTS : 10985 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(harter) you've never been to heaven, have you? 00601d87c32792795f8915bda2faa82f67610c28
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
(harter) you've never been to heaven, have you? 12b5ed7968518eac018b7422796b283815ad00d9
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
(harter) you've never been to heaven, have you? 14b0d816f9b97eff952b17c444f189caf7edb646
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
(harter) you've never been to heaven, have you? 2149d88d7c2509e7bb2ac07d09b473de3c9b3308
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter

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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyLun 25 Juil - 14:15


≈ ≈ ≈
{you've never been to heaven, have you?}
crédit/(ssoveia) ✰ w/@Nicholas Hurley
Elle ne répondit pas quand il lui emboîta le pas, lui signifiant qu’il ne la laisserait pas rentrer chez elle seule. Elle accéléra le pas, pensant le dissuader après quelques mètres, la semelle de ses sneakers battant une mesure énergique, qui lui donna des fourmillements dans les cuisses tant elle forçait comme une dératée, à vouloir mettre le plus de distance possible entre elle et le jeune homme. Elle parlait de Nicholas qui réagissait toujours au mauvais moment, mais elle n’était pas mieux dans le genre. Elle ne savait pas pourquoi, elle ressentait toujours le besoin de l’envoyer bouler ; peut-être que c’était une technique pour voir de quoi il était fait vraiment, mais à force de vouloir titiller quelque chose en lui pour connaître la vraie personne qu’il cachait sous ses pulls immondes, elle en venait à tourner en rond. Seule. Nicholas n’était même pas le responsable de cette fâcheuse manie de vouloir pousser les choses plus loin, en fait il n’était pas responsable de grand-chose dans ce lien qu’ils entretenaient sinon de la gentillesse avec laquelle il la traitait. Et c’était ça le problème, il était trop gentil avec elle, quand elle ne savait pas faire autre chose que lui rappeler combien il était chiant, et combien il ne se comportait pas comme il devrait le faire, dans un monde où certain tuerait pour avoir le quart du talent qu’il avait.
Elle sentait monter quelque chose en elle qu’elle prit pour de la colère et qui la fit s’arrêter nette quand il reprit la parole pour lui demander si elle voulait vraiment savoir ce qu’il pensait d’elle. Comme si elle se retenait de tomber au pied d’un précipice, elle retint son prochain pas pour le voir prendre la tête de la petite course qu’ils venaient de faire et se positionner devant elle ; elle le repoussa une main, pas assez fort pour que ça le fasse basculer en arrière, mais son intention était suffisamment parlante pour qu’il sache, sans qu’elle n’eut besoin de parler que non, elle ne voulait pas l’entendre lui dire ce genre de choses.
Mais pourquoi ? Elle ne se gênait pas, elle, pour lui faire savoir ce qu’elle pensait de lui, de son attitude, de sa vie, de ses choix… être l’arroseur-arrosé, elle n’aimait pas ça Josephine, même si dans le fond elle savait que ce n’était qu’un retour de bâton. Elle ne se préparait jamais à se le prendre dans la gueule parce qu’elle savait qu’elle avait assez de charisme pour faire passer l’envie à quiconque de la soumettre à ce à quoi elle soumettait quasiment tout le monde. Elle lui dit, une fois "Ta gueule, Nicholas." Mais il continua, ne lésinant pas vraiment sur les compliments pour décrire la manière dont il la percevait et qui n’était faite que d’éloges à ce moment-là. Ça la gêna assez pour que, très brièvement, elle glissa ses mains sur ses deux oreilles pour ne pas percevoir la suite, juste la fin qui la fit réaliser qu’en vérité, il la connaissait peut-être mieux que ce qu’elle pensait.

Son père avait passé du temps à l’insulter, c’était un fait dont elle ne parlait pas souvent parce qu’elle n’avait pas que ça à foutre que de vouloir faire pleurer dans les chaumières, Jo. Sans doute qu’il y avait pire, mais elle n’avait pas eu une enfance facile — elle n’avait pas eu d’enfance, point. Elle avait été calibrée pour faire ce qu'on attendait d’elle ; quand elle avait retrouvé sa liberté, quand elle avait pris sa vie en mains pour se défaire de l’autorité de son père, elle s’était mise à anticiper à peu près tout ce qui lui arriverait. Elle savait qu’elle image elle renvoyait, elle savait que quand on avait son parcours et son caractère, il n’y avait que deux catégories auxquelles elle pouvait aspirer : celle des pestes ou celle des divas, l’une se confondant souvent avec l’autre. Finalement, elle avait choisi la seconde à cause de son talent évident, mais elle n’avait laissé à personne l’opportunité de penser qu’elle avait sa place dans la première — seulement elle s’y était mal prise, puisqu’elle était devenue exactement ça. Une peste qui avait un avis sur tout, qui n’hésitait pas à le faire entendre, repoussant les opportunités et le reste parce qu’elle ne voulait pas qu’on voit trop au-delà de la caricature qu’elle avait fini par devenir, mal habituée dès le berceau, persuadée d’être le genre de trésor rare sur lequel on ne tombait qu’une seule fois dans sa vie, et uniquement par chance.
Elle avait parfois l’impression que c’était trop tard, qu’elle ne pourrait plus rattraper le coup parce que c’était trop ancré en elle, cette façon maladroite de se protéger pour apprendre à mieux survivre là où elle n’avait jamais eu sa place. Sa vraie place, ça avait toujours été sur scène, sauf qu’on lui avait refusé l’accès à ce monde-là… à cause de l’image qu’elle s’était créée. C’était un cercle vicieux duquel elle était prisonnière, et qui fût mis en avant par un Nicholas qu’elle fixa pour lui dire une seconde fois, avec moins de conviction cependant, ses paupières vacillant tandis qu’elle relevait le menton "Ta gueule, Nicholas." Mais elle ne le connaissait pas aussi déterminé, le jeune homme, et il continua pour lui faire finalement taper du pied, et élever la voix quand il déblatéra la suite de son discours. Elle le coupa sur le fil du rasoir quand elle lui lança, s’agitant pour marquer ses invectives "Mais bien sûr que c’est le cas, mais bien sûr que tu me blesses à chaque fois que tu t’adresses à moi avec toute ta putain de gentillesse. Tu devrais pas, je suis horrible avec toi." Au moins, elle l’admettait, comme elle admit en reprenant la parole sans pour autant se calmer "Tu devrais pas vouloir que je t’aide, comme tu devrais pas vouloir que j’approche ta grand-mère ou que je rentre chez toi pour partager ce qui fait que vous êtes une famille. Mais tu le fais, et je comprends pas pourquoi." Elle se craquelait, sa jolie armure faite de sarcasmes et de paillettes, et c’était encore plus douloureux pour elle que d’avouer ce qu’elle était en train de lui avouer sans le regarder — ce qu’elle fit finalement, en sachant qu’après ça, elle ne pourrait plus le faire sans avoir l’impression d’être une sombre idiote, qui avait tellement de lacunes sur le plan affectif, qui avait tellement souffert de n’être qu’une opportunité pour faire percer son père, ses frères, et même Roman, qu’elle s’était perdue en cours de route, préférant se raccrocher à ce qui lui faisait du mal pour se sentir vivante. Dans la pénombre de la petite ruelle qu’ils avaient rejoint en marchant vite, elle renifla, ses mâchoires se carrant quand elle comprit que ce qu’elle dirait, ce qu’elle choisirait de lui répondre, mettrait un terme à ce qu'ils avaient partagé ces derniers temps "On est justes voisins." Ça lui serra la gorge, et c’était perceptible quand elle ajouta "Ça a toujours été le cas, ça le sera toujours." Qu’est-ce qu’il en deviendrait s’ils s’obstinaient à être au chose que des voisins ? Roman aussi avait été gentil avec elle à l’époque, et comment ça s’était terminé ? C’était peut-être incompréhensible étant donné qu’il n’avait pas toutes les données, seulement elle pouvait anticiper encore une fois, et elle se voyait d’ici : à de nouveau se retrouver sur le bas-côté, à le regarder faire ce qu’il savait faire de mieux tandis qu’elle aurait l’impression de l’y avoir aidé sans même y avoir réfléchi, trop conne pour apprendre de ses erreurs.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::

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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyLun 25 Juil - 23:00


≈ ≈ ≈
{you've never been to heaven, have you?}
crédit/(lomapacks/tumblr) ✰ w/@Jo Carter
Ta gueule, Nicholas, tu n'es même pas surpris d'entendre ces mots-là de la part de Josephine, elle n'est vraiment pas la première à les prononcer, c'est juste que c'est le contraire qu'elle fait d'habitude la brune. Elle t'encourage à parler, à lui donner ton avis que tu ne partages pas si souvent que cela et à hausser le ton pour justement appuyer chacun de tes propos. C'est bien la première fois qu'elle te dit si explicitement de te taire, Jo, et tu espères qu'elle se rend compte que cela sonne faux à souhait. Comme une guitare très mal accordée ou même un violon auquel il manquerait quelques cordes. La brune ne souhaitait pas tout entendre justement ? Elle qui est tellement douée pour placer la couronne toute seule sur sa tête, est-ce qu'elle n'a pas besoin d'aide justement ? Non, du tout, elle refuse catégoriquement ton aide, c'est même tout le contraire et c'est l'une des seules rares fois où tu mènes la conversation. Plus rien ne fait de sens en réalité, pas Jo, décidément pas toi et tu aurais dû la boucler depuis le début, parce que vous n'en seriez pas là, si tu avais su encaisser une fois de plus. Elle te donne plus de réponses et tu ne vois pas où elle veut en venir en premier lieu, de quoi elle t'accuse...  D’être trop toi-même en sa présence ? D'avoir compris que Jo, c'était celle avec les piques, le venin, les décolletés plongeants histoire de capter l'attention de tous et celle qui est prête à écraser tout le monde sous son talon ? Mais que Josephine, c'est celle qui fait des apparitions un peu plus rares, le plus souvent devant un micro ou quand il y a moins de monde et qu'elle est bien certaine que ses gestes la placeront comme une personne normale et pas trop fragile et trop marquée ? Tu l'as vu tout ça, bien entendu, elle peut te reprocher d'être timide, d'être lâche, tout ce qu'elle veut, mais tu n'es pas aveugle. Quand il s'agit de conserver les apparences, de se protéger, tu as des années et des années au compteur dans la discipline et tout son petit manège n'a jamais vraiment pris avec toi en réalité, est-ce qu'elle pensait que si ? Jo te dit ne pas comprendre pourquoi et tu fronces les sourcils, les mots sortent avant que tu ne puisses vraiment les arrêter et tu lâches un :
"Est-ce que j'ai besoin d'une raison ? Si oui, est-ce que tu as entendu ce que je viens de dire ou pas ?" ne pouvant t'empêcher de te trouver cynique. Surtout maintenant, surtout face à elle et son expression brisée, et elle aurait beau se cacher comme elle veut, tu l'as entendue, tu sais qu'elle est plus touchée qu'elle ne l'admettra jamais. Tu serais incapable de la réconforter, ou même de lui dire que ses craintes sont infondées ou même la persuader qu'aller vers les autres est la bonne chose à faire. Non, tu ne pourrais pas lui mentir de cette façon-là, toi-même, tu as été trop brûlé à vif et tu te remets à peine de tes dernières blessures alors comment lui dire que tu es différent et que si tu fais toutes ces choses qu'elle a si bien nommées c'est parce que tu te soucies de son sort, parce que cela n'aurait pas été pareil si Ava vivait seule ou avec un autre de ses petits-enfants. Comment tu le dis, tout ça ? Tu manques cruellement de mots, une ironie certaine pour quelqu'un qui se voit comme un parolier pas mauvais, tu manques de tout à dire vrai et tu commences un début de phrase sans grande conviction, lâchant un : "Jo..." que tu espères rassurant, levant la main vers l'épaule de la jeune fille. Pour poser ta main dessus, pour qu'elle te regarde et constate par elle-même qu'il n'y a aucune malice dans ton regard azur.
Elle te coupe dans ton élan, littéralement, et te donne une réponse plus que claire pour le coup. Cela a toujours été le cas, non que tu penses aussitôt et tu ranges ta main dans la poche de ton long manteau, ton regard tombe, tu fixes le bout de tes chaussures à la recherche de ta propre réponse, pour ne pas tout simplement lui dire qu'elle ment très mal mais tant pis. Tant pis, vous êtes justes voisins et si tu es censé mieux accuser le coup, ce n'est pas vraiment le cas, tu ne penserais pas que ça te pèserait autant sur les épaules, et pourtant tu restes silencieux quelques secondes de plus. Quand tu relèves la tête vers elle, tu hausses les épaules et n'ayant vraiment plus rien à perdre, tu trouves tes mots, avec un temps de retard certes, mais tant pis. "Tu n'as aucune raison de me faire confiance, j'aimerais avoir tout une liste d'arguments à t'offrir mais ce n'est pas le cas, je ne peux pas te promettre que tu ne seras pas laissée pour compte quand tu ne le mérites clairement pas..." Jo ne l'a pas dit, elle ne le dira jamais, tu comprends, tout comme tu ne lui as jamais dit de quoi ton passé était fait, pourquoi tu as commencé à enfiler des vêtements trop grands qui cachaient le plus de peau possible et donc d'éventuels bleus et d'autres marques laissés par quelqu'un de très négligeant mais... c'est cependant, ça ne va pas partir d'un simple claquement de doigts, elle ne peut pas arrêter d'être elle et tu ne peux pas arrêter d'être toi alors... Vous serez justes voisins.  "Mais j'ai ma réponse." Tu hoches la tête, tu n'as pas le courage de forcer un sourire sur ton visage, ce serait complètement hypocrite. Tu as bien envie de lui demander quelle est la marche à suivre maintenant, est-ce que tu dois te contenter d'un signe de tête poli quand tu la croises avec Ava, est-ce que tu dois rester de ton côté de ce pallier que vous partagez presque, est-ce que tu dois supprimer toutes ses démos et sa voix en général de ton ordinateur ?
Tu n'en sais rien, c'est quoi le protocole pour dire au revoir à quelqu'un déjà ? Tu devrais être rôdé depuis le temps et pourtant ce n'est pas le cas, encore une fois, tu vas devoir tout apprendre depuis le début et tu n'es même pas certain de le vouloir ce coup-ci. "On va toujours dans la même direction dans tous les cas." Que tu ajoutes l'instant suivant, hors de question de l'abandonner ici, toute seule, surtout après votre échange. Et même sa dernière réponse ne va pas te faire changer d'avis sur le sujet.
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Jo Carter
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LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
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PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
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STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
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Message(#)(harter) you've never been to heaven, have you? EmptyMer 27 Juil - 9:42


≈ ≈ ≈
{you've never been to heaven, have you?}
crédit/(ssoveia) ✰ w/@Nicholas Hurley
C’était une bonne chose, qu’il avait baissé sa main au dernier moment, parce qu’elle aurait été capable de lui briser les doigts, de le repousser encore plus fort que ce qu’elle faisait déjà, mais cette fois physiquement, au risque de lui faire mal et de l’entendre geindre comme il savait si bien le faire. Elle n’avait pas peur de sa carrure, elle n’avait pas peur de l’idée que c’était un homme, elle aurait très bien pu le détruire sans éprouver la moindre compassion, le moindre regret, reléguant absolument tout ce qui avait fait leur relation ces dernières semaines, à la toute dernière place de ses priorités. Parce qu’elle était comme ça, qu’une fois qu’elle se rendait compte que ça la blessait plus qu’autre chose de faire partie de quelque chose, elle compartimentait sans se soucier que ça la ferait passer pour la reine des hypocrites, portant la couronne assez bien pour s’en moquer que ça la place dans le mauvais rôle en définitive. Elle ferait pareil avec Nicholas. Elle se raccrocherait au mauvais pour guérir, et ça prendrait le temps que ça prendrait, mais elle ne se lamenterait pas d’avoir perdu quelque chose. Elle ne savait pas quoi exactement, mais si elle devait être un peu franche à ce moment-là, elle avouerait qu’il y avait eu un truc qui lui avait plu dans ce qu’ils avaient fait ensemble, et qu’à partir du moment où elle choisissait de s’en éloigner, ça la rendrait malheureusement. Relativement en tout cas, et elle s’en remettrait.
Lui aussi, c’était une certitude. Elle l’accusait souvent d’être trop sensible, mais c’était un mur Nicholas. Il y avait des moments où elle se disait qu’ils s’entendaient de cette façon à cause d’autre chose de leur passion commune pour la musique ; ils avaient dressé des remparts autour d’eux, chacun de leur côté, sans que l’un sache pourquoi, mais ils ne cherchaient pas à l’expliquer, et ça continuait sans qu’ils ne se disent que ce serait une bonne chose de comprendre leurs attitudes ou leurs rebuffades. Mais ça ne venait pas d’une existence saine et sans traumatismes, c’était peut-être pour ça qu’ils restaient à leur place jamais déroger au contrat tacite qu’il y avait entre eux, sachant très bien dans le fond que se montrer curieux, c’était remuer quelque chose, et pas quelque chose de joli. Elle n’aurait plus cette garantie de pouvoir être elle sans se sentir idiote de l’être, il ne l’aurait plus non plus, encore que pour lui, ce serait probablement une délivrance de ne plus l’avoir dans les pattes, à toujours l’entendre dire tout ce qui lui passait par la tête ; il ne perdait pas grand-chose, mais elle ?

Elle refusa de répondre à cette question, secouant vivement la tête quand il reprit la parole pour souligner ce qu’elle ne disait pas, et qu’elle lui ravit en lui crachant droit dans la figure, sentant ses doigts dans la poche de son sweat s’agglomérer les uns avec les autres, incisant ses paumes avec ses longs ongles "On est pas dans un de tes putains de films à la con. Dans la réalité, quand y a plus rien à dire, y a plus rien à dire." Pas de violons, pas de plans serrés, et encore moins de larmes qui se joindraient à la pluie soudaine qui leur tomberait devant la gueule ; le générique de fin, il défilerait dans un silence de mort comme elle décidait qu’il n’y avait plus rien à sauver, pas même les apparences quand elle refusa tout nette de confirmer qu’il voyait juste quand il la soupçonnait de craindre d’être mise de côté.
C’était bien le problème de ce genre de relations, c’était bien le problème de toutes les relations au final. Ils étaient tous là à prétendre que c’était bien, que c’était bon, de s’ouvrir et de sociabiliser, mais quand il s’agissait de récolter des cautions, il n’y avait plus personne. Elle avait des défauts à la pelle, elle ne s’en cachait pas tant ça faisait partie d’elle, mais elle avait une qualité que personne ne lui enlèverait jamais : elle était loyale, tellement que quand elle sentait qu’elle tenait à quelqu’un, elle ne faisait jamais rien contre lui, œuvrant pour son bonheur, même en secret. Elle n’avait jamais rencontré personne capable de lui rendre la pareille, et c’était manifestement ça son plus gros défaut : elle attendait des autres qu’ils soient aussi exigeants qu’elle l’était avec elle-même, à partir de ce constat-là, elle savait qu’elle serait laissée pour compte.
Quand elle releva la tête, Jo n’accorda aucun regard à Nicholas, juste un sourire aussi sardonique qu'il était douloureux lorsqu’elle eut l'impression que, malgré tout, il la pressait pour la ramener "Va te faire foutre, Nicholas." Une dernière invective qui sonnait la fin de leur échange, qui sonnait la fin tout court en vérité, et qui fit se former un nouveau genre de tension dans sa gorge qui se serra sous ses dernières paroles. Ils rentreraient chacun de leur côté, quand bien même ça heurtait sa petite sensibilité de la savoir seule dans les rues sombres de Brisbane, elle préférait encore marcher que de supporter de l’avoir à ses côtés sans pouvoir lui parler, sans pouvoir relever le moindre de ses petits défauts, sans l’astiquer sur son choix de fringues, ou sur son choix de playlist. Quand c’était terminé, il fallait se faire une raison, et passer à autre chose. Elle lui facilitait la tache en ne campant pas en face de lui en attendant qu’il se passe un truc, Dieu seul savait quoi. D’un bloc, elle tourna les talons, reprenant sa marche sans tenir la même cadence qu’auparavant, sentant le regard de Nicholas la suivre comme elle avait l’impression qu’à chaque pas qu’elle faisait, la route qui se déroulait sous ses pieds s’allongeait encore et encore pour retarder le moment où elle disparaitrait, faisant grossir la sensation qui lui obstruait la gorge et qui la força à fermer brièvement les yeux quand elle sentit qu’un barrage cédait en elle, et qu’elle commençait à avoir soif "Pleure pas, pleure pas, pleure pas… pleure pas, putain." termina-t-elle en serrant les dents en même temps qu’elle resserrait ses doigts  entre eux dans la poche de son sweat, prenant une grande inspiration quand elle rouvrit les yeux pour s’apercevoir qu’elle était enfin arrivée à l’angle de la ruelle qu’elle quitta, là encore, sans regarder derrière elle.

rp terminé.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::

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