Please ! Don't blame me.

Gabrielle & Cade

C’était nul, et il s’en voulait. Depuis que Gabrielle avait pointé le bout de son petit nez retroussé chez lui, en le faisant culpabiliser quant à son départ et son silence, Cade ne cessait de penser à elle, et à tout ce qu’il lui avait caché. Il avait pris la fuite, prétextant devoir régler des affaires de famille mais en réalité, il avait tout laissé derrière lui par peur d’affronter les sujets qui fâchent et les souvenirs. Alors oui, il était bien parti pour Brisbane parce que Milena et ses frangins s’y étaient installés, mais c’était aussi LA solution pour l’éloigner de Los Angeles, de sa vie d’avant au bureau fédéral, et de tout ce qui le ramenait à cette histoire avec Joan. Les vieux sentiments…il ne voulait plus y faire face et depuis quelques années, il avait tourné la page se reconstruisant petit à petit ici, en Australie. Seulement, il s’était montré égoïste aussi avec quelques-uns. En y repensant, seul dans son modeste appartement de Redcliffe, Cade admettait que Gabrielle avait raison…il avait bafoué leur amitié en s’éclipsant, en évitant soigneusement de répondre aux questions, comme si tout le travail qu’ils avaient fourni ensemble et ce lien qu’ils avaient créé n’avaient jamais existés.

Ce soir-là, il était tard quand il retomba sur un vieux dossier par hasard en fouillant une boite. Dans sa paperasse, il mit les yeux sur le nom de Gabrielle, rédigé tout en haut d’un rapport. Dans sa tête, il se revoyait en pleine nuit, avec la toute jeune avocate, à potasser sur une affaire en avalant une part de pizza fraichement livrée. Les mots fusaient, les voix s’élevaient parfois mais ils en venaient toujours à être ravis de leur boulot commun. Gabrielle avait été là lorsqu’il doutait aussi… Et aujourd’hui, c’était elle qui devait douter à son sujet. Décidé, Cade lâcha les papiers et attrapa ses clés de voiture avant de sortir en cherchant l’adresse qu’il avait noté sur son téléphone portable. Bayside. Il n’en avait que pour quelques minutes. Garé au bon numéro, les phares blancs de la Chevrolet s’éteignirent et il se retrouva devant la porte. Il sonna une première fois, et voyant que personne n’ouvrait, il retenta sa chance en frappant trois fois. Le visage de Gabrielle apparu finalement dans l’entrebâillement. – J’suis un pauvre con. Et t’as raison j’ai… disparu des radars en pensant égoïstement que c’était la meilleure chose à faire après c’qui s’était passé… Pas un bonsoir, pas un mot laissant le temps à Gabrielle de lui claquer la porte au nez. Il lui dirait ce qu’il pensait ! – J’suis désolé ! Gab’. J’aurais dû t’appeler. Au moins pour te dire que j’partais. Mais s'il te plait... S'il te plait... Ne fais pas tes petites recherches dans ton coin pour essayer de comprendre. J'suis prêt à en parler. C’est qu’en reposant son attention sur elle qu’il réalisa alors et qu’un silence plutôt gênant s’installa. Il jeta un bref coup d’œil à l’intérieur, puis reposa ses yeux sur elle. – Tu… n’es pas seule ?

Please ! Don't blame me.

Gabrielle & Cade

Ce léger malaise qui forçait Gabrielle à ne pas ouvrir trop grand la porte, Cade ne l’avait même pas remarqué dans un premier temps, trop focalisé sur ce qu’il allait lui dire, ce qu’il fallait lui dire avant qu’elle n’ouvre la bouche. Oh, il les connaissait, elle et sa façon de lui répondre en lui fichant tous ses torts dans les dents. Et elle aurait raison. Sauf qu’il était là pour s’excuser, et ce n’était pas rien. Elles étaient bien rares les fois où Cade Grimes avaient formulé de plates excuses en s’insultant de la sorte, ravalant toute son immense fierté pour abandonner l’idée qu’il avait bien fait de s’éclipser sans rien dire à personne. Il en avait passé des heures à s’imaginer la tête qu’elle avait du faire quand elle avait apprit qu’il avait lâché son boulot, son appartement à Los Angeles, et qu’il n’avait pas daigné lui laisser un message pour tenter de s’expliquer. Il n’avait d’ailleurs prévenu aucun de ses collègues ni amis et les avait mis devant le fait accompli une fois sur place. Cela n’avait pas surpris grand monde, mais ça avait grandement affecté Gabrielle, et il s’en voulait à présent. Il ne fallait pas qu’elle pense qu’il n’avait fait que se servir d’elle et des liens qu’ils avaient battis à partir d’une simple collaboration professionnelle.

« Bon… » Grimes ne lui laissa pas l’opportunité de commencer ne serait-ce qu’une seule phrase. Il poursuivait, maintenant qu’il était bien lancé. Une fois qu’il eut terminé, il l’observa. Un peu gênée, il aurait pensé que son discours provoque un autre effet. Et puis… il remarqua sa tenue plutôt confortable et surtout, il entendit ce bruit à l’intérieur. Suspicieux, Cade jeta un bref coup d’œil dans l’entrebâillement de la porte, sans bouger et il haussa les sourcils. – Tu… n’es pas seule ? Clairement pas. L’expression de son visage la trahissait trop bien. « Disons que tu tombes mal » Ce mec apparu derrière elle, glissa un mot dans le creux de son oreille, un baiser sur sa joue et le salua en passant. Un bonsoir qui n’obtiendra pas de réponse. Cade le regarda partir jusqu’à ce qu’il soit hors de son champ de vision, et il serra les dents en essayant de freiner ses instincts de protecteur. C’était qui celui-là ?! Un coup d’un soir ? Silencieux, l’ex agent fédéral met quelques secondes avant de passer le seuil de la porte, finalement autorisé à entrer.

« Il t’a fallu tout ce temps pour venir t’excuser ? » Elle se débarrasse des preuves de son dernier entrevue, et lui sert un verre. Elle n’en parle même pas. Elle a des choses à cacher. « J’suis d’accord, tu n'es qu’un pauvre con. Parce qu’on a toujours été franc l’un envers l’autre et parce que je pensais qu’on était amis » Il va falloir en repasser par là… Cade s’assoit sur le tabouret et encaisse. tu aurais dû m’en parler, je n'aurais pas été contrainte de mener mes petites recherches comme tu dis. Saches d’ailleurs que j’ai arrêté d’en faire, si ça peut te rassurer » Voilà qui était une bonne chose. Car quand Gabrielle fouinait de son côté, elle obtenait toujours ce qu’elle voulait. Grimes préférait largement lui donner sa version. – J’te remercie. Fit-il presque ironiquement. « Il y a encore des choses que j’ignore ? » Ses yeux verts passèrent lentement du liquide bordeaux qui se trouvait dans son verre au visage de la jeune avocate. Mais les révélations allaient mettre quelques minutes avant d’arriver jusqu’à sa bouche. « Tu veux peut-être quelque chose de plus fort ? » - On était ensemble. La dernière victime, la sœur du connard que j’ai massacré dans ce sous-sol. C’était dit. Il se redressa pour se détendre. – Il avait son flingue sur sa tempe et j’ai pété un câble. J’en avais plus rien à foutre des ordres qu’on m’donnait, tout c’qui comptait c’était elle, et la manière dont j’allais la tirer de là. Il ne l’avait dit à personne jusqu’à maintenant. – Voilà pourquoi je n’voulais pas discuter la décision des grands chefs quand ils m’ont mis à la porte. J'étais coincé Gab. Une relation avec un témoin, puis une victime, c’était on ne peut plus interdit.

Et voilà également une des raisons de son départ précipité. Tout avait foutu le camp après ça. Il avala tout le contenu de son verre pour faire passer la pilule. – A ton tour. C’était qui ce type ? Donnant donnant. Une vérité pour une autre. Cade était impatient de savoir.



@Gabrielle Strange

Please ! Don't blame me.

Gabrielle & Cade

Ce n’était vraiment pas facile. Cette démarche, ces aveux, tout ça était inédit pour Cade. Mais il savait que Gabrielle était de son côté, et que si elle mettait tant de cœur dans leur amitié, c’était qu’elle en valait la peine. Ils étaient rares ceux qui, malgré le silence et le caractère bien trempé de Grimes, restaient proches de lui. Assit sur le tabouret, il explique donc en quelques phrases les raisons de sa presque démission. Son impulsivité, ses sentiments interdits pour une victime qui lui avaient été fatales lors d’une mission plus que périlleuse. Et Gabrielle le connaissait depuis toutes ses années. Elle savait que ça lui correspondait bien. Dans les émotions, l’ex agent fédéral ne faisait pas les choses à moitié. En évoquant ces souvenirs, le visage de Joan apparu devant ses yeux. Ce flingue sur sa tempe et le tempo acharné de son palpitant dans sa poitrine. Il n’aurait pas supporté de la perdre. Et pourtant, c’était ce qui s’était passé. « Je peux comprendre que tu ais eu peur pour elle… Mais sans parler de ta relation particulière avec elle, je suis persuadée qu’on aurait pu trouver une solution pour ta défense, Cade » Il évita son regard, persuadé que son sort avait été scellé au moment où il avait appuyé sur cette gâchette. Il avait désobéi et avait tué intentionnellement pour ne pas perdre Joan. Comment sa hiérarchie pouvait-elle l’excuser ? « Et avec la victime ? Comment ça s’est finie entre vous ? » Voilà le pire dans cette histoire. Il n’avait rien gagné, pas même la reconnaissance de celle pour qui il avait prit tous ces risques. Il baissa la tête pour observer le sol du salon, se remémorant ce regard perdu qu’elle lui avait adressé en se faisant soigner par un infirmier, veste de survie sur les épaules. – Elle est partie. Il se força à renifler comme pour encaisser. – Elle ne m’a jamais rappelé… A l’époque il avait eut très mal. C’était encore pénible aujourd’hui. La déception avait été amère.

L’alcool lui brula la gorge et le poussa à engager un autre sujet de conversation. – A ton tour. C’était qui ce type ? Cf, le mec qui s’était sauvé de chez elle juste avant. « Personne » Cade hausse les sourcils, un doux mensonge qu’il capta sans trop de difficulté dans son regard. – Personne ?! Répéta t-il, voulant la forcer à changer de direction. Ce qu’il parvient facilement à faire. « Un ex…On a eu une histoire ensemble à Los Angeles et nos chemins se sont recroisés ici à Brisbane » Voilà qui était plus sensé. « mais ce n’est rien de sérieux » Il hocha la tête, peu sûr qu’elle ne le voit que comme un passe-temps. – J’te savais pas adepte des plans d’ce genre.  Il précisa ensuite. – Renouer avec son ex juste pour l’éclate… Il aurait pu parler de plan cul aussi mais l’histoire commune l’éloignait de ça. Grimes faisait tournoyer son verre vide entre ses doigts, signe qu’il allait sans doute choper la bouteille d’ici peu. – Racontes moi. J’ai des choses à rattraper.




@Gabrielle Strange

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Gabrielle & Cade

Maintenant qu’il en était là, à présenter des excuses à Gabrielle pour son comportement et tous ses secrets, Cade devait forcément en dire un peu plus sur les raisons de son départ et de son silence. Gabrielle n’était plus une inconnue depuis très longtemps. Elle n’était plus, non plus, une simple collègue avec qui il avait bossé quelques heures par ci par là. Ils en avaient passé du temps ensemble et le lien d’amitié avait largement prit le dessus sur la simple relation professionnelle. Au fond de lui, Grimes savait qu’il pouvait compter sur elle, peu importait la situation dans laquelle il s’était fourré. Et le cas inverse était tout aussi valable. Alors ce soir-là, il ne remettait plus ça en question et il allait lui livrer le fin mot de l’histoire. – Elle est partie. Elle ne m’a jamais rappelé… Essayant tant bien que mal de dissimuler le profond chagrin qui l’avait envahi il y a quelques années de cela, Cade révéla qu’il s’était fait larguer après avoir sauvé la vie de Joan, et après s’être mit dans de beaux draps avec sa hiérarchie. Peu de temps après, il avait été convoqué dans le bureau du grand chef, s’était prit une bonne rouste et avait dû déposer arme de fonction et insigne officiel sur la table. Une claque qui l’avait mis à terre en plus d’avoir du subir la disparition de celle qu’il aimait. « Je suis désolé » Elle le pensait sûrement. Gabrielle connaissait sa détermination et son implication dévoué. « tu n’aurais pas dû affronter ça tout seul, Cade. Je le pense toujours sincèrement » Mais loin de lui l’envie qu’on le prenne en pitié. Les yeux de la jeune avocate transpiraient ce sentiment et il dévia le regard. – T’aurais rien pu faire Gab’. Fataliste ? non, réaliste. – Tout s’est décidé quand j’ai appuyé sur la détente. Aucune plaidoirie n’aurait pu faire quoi que ce soit. Au moment où Graham avait touché le sol, il avait déjà désobéi aux ordres. Et l’impulsivité, mêlé aux sentiments qu’il avait pour Joan avait fait le reste.

Mais la conversation se tourna bien vite sur ce type. Ce « personne » comme Gabrielle le qualifiait à l’instant. Elle prenait le chemin qu’il avait lui-même emprunté : celui du secret. Bien vite, la jeune femme avoua qu’il s’agissait d’un ex et que rien n’était sérieux entre eux. Ce dont Cade eut du mal à croire. Il ne savait pas Gabrielle fan des relations libertines… « Il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas sur moi, Grimes » Certes. Mais il n’osait pas l’imaginer autrement que comme une fille droite et investie dans la folle histoire des sentiments sérieux. – Racontes moi. J’ai des choses à rattraper. Et ça l’intéressait vivement de savoir. « Tu n’aurais pas à le faire si tu avais été présent… » Bim. Dans la face. C’était mérité. Il lui lança un regard accusateur et noir avant de se rassoir correctement et de l’écouter. « Lui aussi est parti… du jour au lendemain. Ça a été compliqué » Le regard fuyant, Cade devine la douleur que ça avait été. Il l’observait réagir à son propre récit. « …mais je pense que, malgré tout, sa présence me fait aussi du bien » Alors mademoiselle Strange a renoué avec le passé sans savoir où ça la conduirait. Il devait être très doué…cet ex. – Et lui… ? C’est quoi son plan ? S’amuser et se tirer encore une fois ou bien… ? Quelque peu dramatique, mais surtout très méfiant, Cade tenait à Gabrielle au point d’être un brin protecteur et de se soucier de ce qui l’attend dans la suite de cette relation agitée. Il attrapa la bouteille et se servit un autre verre alors que seuls ses yeux se levèrent sur son amie.  – J’étais ce type là y’a pas si longtemps… Les sentiments des autres, j’en avais clairement rien à cirer. Son verre une fois rempli, il reposa la bouteille et termina sa pensée. – J’veux pas qu’il te mette à terre une fois de plus. Cade sentait en elle un espoir net que les choses deviennent plus rangées. - J'serai là cette fois. Quoi qu'il arrive. Son verre trouva ses lèvres silencieusement et ce ton posé et franc démontrait qu'il n'hésiterait pas à remettre le petit à sa place si jamais il jouait avec Gabrielle.





@Gabrielle Strange

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Gabrielle & Cade

Si Cade ne regrettait pas du tout son geste, la suite des évènements avaient été un peu plus compliquée. Il n’avait pas pu faire autrement que suivre son instinct impulsif et protecteur. Il avait tiré sur Graham pour venger toutes ses victimes, mais aussi et surtout pour sauver Joan, ne respectant aucunement les ordres qui lui avaient été donnés. Qu’est ce qui avait été le plus dur à encaisser ? Tirer un trait sur sa carrière au FBI ? Ou bien perdre la femme qu’il aimait et pour qui il s’était mit en danger sans même y penser ? A l’époque, intérieurement mit à terre, l’agent Grimes n’avait pensé qu’à s’éloigner. Partir, loin, pour oublier et tenter de se convaincre qu’il y arriverait. L’idée de se défendre ou de faire appel à Gabrielle pour un peu d’aide ne lui avait pas traversé l’esprit. Et il se persuadait aujourd’hui que c’était de toute façon peine perdue. Son supérieur l’avait en grippe depuis plusieurs années déjà et ce débordement n’avait été que le motif idéal pour le foutre à la porte… - C’est sans doute mieux comme ça de toute façon ! Finit-il par dire alors que Gabrielle resta silencieuse. Le bureau fédéral et son quotidien dans l’action lui manquaient pourtant éperdument. Tout comme Joan lui avait manqué pendant de nombreuses semaines…

Grimes était cache avec Gabrielle. Revoir un ex et convenir avec lui qu’il ne s’agit que d’amusement, c’était se mettre en danger. Surtout quand la première tentative avait mené à des sentiments officiels. Il connaissait bien ce genre de types qui s’en allait au petit matin après s’être justement bien amusé… – J’étais ce type-là y’a pas si longtemps… Les sentiments des autres, j’en avais clairement rien à cirer. Et Cade pouvait parier que ce mec était de ceux-là aussi. Même s’ils s’étaient perdus de vue ces quelques dernière années et qu’il n’avait aucun droit de juger les choix de Gabrielle, Grimes n’en restait pas moins préoccupé quant à la tournure de cette relation. Elle méritait tellement mieux que d’être une nouvelle fois déçue par un abruti qui n’aurait pas conscience de la beauté de son être. « Je ne sais pas qu’elle est son plan. Et à vrai dire, je ne sais pas qu’elle est le mien non plus. on s’est autorisée à se retrouver, c’est tout, sans rien se promettre de plus »  C’était bien là tout le problème. Et déjà, elle en parlait comme si elle en attendait autre chose. …mais au contraire de la première fois, je suis sur mes gardes et je n’attends rien de sa part » Cade haussa les sourcils. – ça sonne comme si t’essayais juste de t’en persuader pourtant. Il avait expérimenté ce truc-là, le résultat était visible aujourd’hui.

« Tu entendais quoi tout à l’heure en me disant que tu as été ce type-là il n’y a pas longtemps ? » Cade avala une gorgée qui passa lentement dans sa gorge. Il regarda pensivement le liquide se balader dans son verre et il finit par parler. N’était-ce pas ce qu’il était venu faire ce soir ? Se livrer ? – Avant Joan…et après Joan… j’étais pas du genre à m’investir avec quelqu’un. J’ai profité. Autant que j’pouvais. Ces quelques souvenirs qui refaisaient surface lui donnèrent le sourire. Il les avait collectionnés les coups d’un soir, les filles qui ne souhaitaient rien de sérieux. – Le truc c’est que j’étais tellement concentré sur moi-même que tout le reste passait après. Leurs sentiments, leurs réactions… j’en avais rien à faire. Il avait bien changé. – Le plus important c’était de prendre un peu de bon temps et de me tirer avant qu’on me réclame quoi que ce soit. C’était arrivé une ou deux fois. Et à chaque fois, il avait prit la poudre d’escampette pour éviter de s’abrutir avec une relation de couple.






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