| (caitriona #3) set fire to a cruel world |
| | (#)Jeu 16 Juin 2022 - 15:01 | |
| L’accident avait été terrible. D’une violence inouïe, surtout aux yeux de Charlie qui a observé la scène de (trop) près, elle qui et de toute façon incapable de prendre un quelconque recul sur les choses, encore moins lorsque ses proches sont impliqués. A ses côtés tout au long du reste de cette interminable journée, elle a pris soin d’elle autant que possible, et elle est aussi restée aussi longtemps qu’elle l’a pu, tentant de négocier les heures de visite comme si elle avait un quelconque pouvoir sur le monde hospitalier. De façon plutôt évidente, il n’en est rien, et elle a dû accepter la fatalité des choses en retournant chez elle la boule au ventre et le coeur en vrac, pour finalement mieux passer les heures suivantes à caresser son chien et le prendre dans ses bras, lui qui est un soutien émotionnel sans même le savoir. Les jours suivants, elle les a passés à tenter de prendre des nouvelles sans (trop) l’étouffer, comme si une telle présence sur une courte période allait pouvoir la pardonner de plusieurs années d’absence. Si elle n’a pas pu continuer à passer le reste de ses journées à l’hôpital, travail et présence des jumeaux obligent, elle a tout de même tenu à passer autant que possible, ne serait-ce que pour lui ramener de nouveaux bonbons et tenter de lui faire passer le temps autrement.
Aujourd’hui, elle veut croire que les choses vont mieux, et c’est ce qu’elle se répète en boucle, assurée que si elle arrive à se convaincre elle-même alors la réalité des choses finira par suivre irrémédiablement. Si seulement tous ses plans pouvaient être aussi simples et se réaliser, la vie serait sans nul doute bien moins difficile à vivre et bien plus amusante, pétillante. Maintenant que Caitriona est sortie de l’hôpital, les deux femmes peuvent au moins profiter d’un cadre bien plus agréable pour se retrouver, loin des va-et-vient du personnel hospitalier et de l’odeur ambiante de produits chimiques en tous genres. Autant dire que non, Charlie n’aime pas les hôpitaux. Quel parent pourrait penser une telle chose ?
“Tu avais rendez-vous avec les médecins ce matin, non ?” Entrée depuis quelques minutes à peine, les bras encore chargés de friandises en tout genre, elle l’interroge inévitablement sur son état de santé encore fébrile et, surtout, bien délicat. Elle a de la chance d’être encore en vie, voilà ce que tout le monde pense tout bas, là où Charlie se contente d’ajouter qu’elle serait prête à payer cher pour retrouver ce connard de chauffeur qui a failli lui voler la vie. “Ca s’est bien passé ?” Est-ce qu’ils sont confiants ? Est-ce que son état s’améliore comme prévu ? A-t-elle d’autres tests à passer encore ?
@caitriona regan |
| | | | (#)Lun 4 Juil 2022 - 12:06 | |
| SET FIRE TO A CRUEL WORLD Une salade de crudités. Encore. Elle avait l'impression de ne manger que ça, en ce moment. Ces quelques jours passés à l'hôpital, en tant que patiente, avait été bizarre pour tout le monde. Quand elle était arrivée sur un brancard, à peine consciente, peinant à respirer, elle avait fait paniquer du monde. Ça avait beau être leur métier, quand ça touche à quelqu'un qu'on aime, qu'on apprécie, qu'on connait, tout est différent. Elle ne se souvenait pas vraiment de son arrivée à l'hôpital. Elles se souvenait vaguement de trois visages familiers, dont deux qu'elle avait été contente de voir. Celui d'Isaac, et celui de Ruben comptaient parmi les bons. Le dernier, c'était celui de Winston, puisque ce jour là, c'est lui qui était responsable, au grand dam de Cait. Il ne se priverait pas de lui rappeler qu'il lui avait sauvé la vie. Mouais. Toujours dans l'exagération celui là. Les jours suivants, une bonne partie du personnel de l'hôpital avait défilé dans sa chambre, pour apporter des fleurs, des cartes de bon rétablissement. Elle avait même vu passer des visages qu'elle ne connaissait pas du tout. Elle avait adressé des sourires à la pelle, des petits mots pour rassurer, " oui, je vais bien", alors que c'est elle qui aurait eu besoin d'être rassurée. Heureusement, il y avait Isaac, qui passait dès qu'il avait un moment, et qui s'était investi d'une mission de la plus haute importante, à savoir la nourrir avec autre chose que la nourriture de l'hôpital. Va savoir pourquoi, il avait décidé de tabler sur des salades de crudités. L'irlandaise aurait tué pour un hamburger, mais elle était tellement reconnaissante à Isaac de lui éviter les puddings sans goût qu'elle s'était abstenue de tout commentaire. Elle avait de la chance de l'avoir à ses côtés. Et il y avait Charlie, aussi. Elle aussi avait été d'un soutien sans failles. La blonde était là tout le temps, en soutien moral et émotionnel, parfois seulement pour quelques minutes, mais c'était déjà beaucoup. Jamais Cait n'aurait parié que Charlie se souvenait de son amour pour les bonbons en tout genre, mais c'était définitivement le cas, puisqu'elle lui en avait ramené tous les jours. Et elle avait continué de lui ramener des friandises, même une fois que l'irlandaise avait été sortie de l'hôpital. L'hôpital était comme sa maison, elle y passait beaucoup de temps, mais puisqu'en temps que patiente l'expérience avait été différente, et pas dans le bon sens, la jeune femme avait été soulagée de retrouver la présence de ses animaux, dont Jina s'était occupée pendant son absence, et son petit confort. Enfin, confort, c'était vite dit. Cait vivait dans les cartons depuis plusieurs longues semaines maintenant. Comme la vie prenait un malin plaisir à lui taper dessus, à lui faire des croches-pattes, à la malmener, elle avait fait en sorte que déménagement et accident arrivent en simultané. Et puisque la rousse était une tête de mule, elle avait refusé l'aide de la plupart des gens, les persuadant qu'elle n'avait pas besoin d'aide, que tout allait bien. En vérité, la moindre respiration restait douloureuse, elle pouvait difficilement porter quoique ce soit sans grimacer, elle avait désespérément besoin d'un coup de main. Mais non. Elle préférait dormir et vivre parmi les cartons que d'admettre qu'elle avait besoin d'aide. Un jour, elle mourrait étouffée par sa fierté. Elle venait juste de se permettre une pause, de s'affaler dans un fauteuil, quand quelqu'un avait frappé à la porte. Ce quelqu'un, c'était Charlie, la rousse pouvait le savoir rien qu'à la façon dont avaient sonné les coups. "C'est ouvert!" Et la seconde d'après, la blonde débarquait dans le salon, les bras chargés de paquets de bonbons. L'irlandaise lui avait adressé un sourire. "Va falloir ralentir sur les sucreries, sinon je vais finir obèse!" Bien sûr, la jeune femme avait encore beaucoup de marge, mais le fait qu'elle ne soit pas en état d'aller se dépenser pour l'instant la stressait plus qu'elle n'aurait voulu l'avouer. Très rapidement, la discussion légère avait dévié pour revenir sur le sujet qui passionnait toutes ses connaissances, en ce moment. “Tu avais rendez-vous avec les médecins ce matin, non ?” En soupirant, la rousse avait hoché la tête. "À neuf heures oui. Isaac m'a emmené." La blonde ne savait rien de leur passé, mais elle avait suffisamment croisé le Jensen à l'hôpital pour pouvoir voir de qui lui parlait son amie. “Ça s’est bien passé ?” Cette fois, l'irlandaise lui avait adressé une grimace douloureuse, en essayant de se redresser un peu, les fesses toujours sur le fauteuil. Un e réaction qu'elle avait tenté de dissimuler la seconde d'après, sans grand succès. "La commotion est passée, mon titulaire s'en est assuré ce matin. Pour les côtes j'en ai encore pour un petit moment, mais c'est supportable. Avec un peu de chance, je pourrais retourner bosser très vite." Elle l'espérait tellement, elle n'attendait que ça, en réalité. Enfermée chez elle avec ses cartons, elle allait finir par déprimer. Elle attendrait certainement encore un jour ou deux, le temps de pouvoir tenir debout plus de 10 minutes, mais ensuite, elle referait son chemin jusqu'à l'hôpital. Pour le moment, heureusement qu'elle avait ses chats et son bébé chien pour lui occuper l'esprit. Un bébé chien qui avait débarqué de nulle part, à toute berzingue, pour venir renifler les chaussures de Charlie. "On dirait que quelqu'un se souvient de toi." Elle avait eu un sourire en regardant Selkie charmer son amie blonde, roulant sur le dos pour quémander des gratouilles sur la fourrure de son bidon. code par drake. |
| | | | (#)Mar 5 Juil 2022 - 19:26 | |
| "Va falloir ralentir sur les sucreries, sinon je vais finir obèse!" “Bonjour à toi aussi Cait’.”
Charlie reprend dans un sourire sincère et amusé, n’ayant assurément aucune intention de ralentir les cadeaux de bonbons, sans doute parce que c’est la seule chose qu’elle est assurée de pouvoir lui ramener et qui lui fera plaisir. Et ça lui fait plaisir à elle aussi, en réalité, de toujours lui ramener quelques petites gourmandises pour la tenir occupée autant qu’heureuse. Rapidement, elle change de sujet pour parler de quelque chose de bien plus sérieux à ses yeux, c’est à dire la dernière mise à jour de Caitriona avec ses médecins, laquelle a eu lieu ce matin même si la blonde ne se mélange pas un peu trop les dates et les idées. "À neuf heures oui. Isaac m'a emmené." Elle hoche la tête, reconnaissant sans mal le prénom dudit Isaac mais n’ayant même aucune idée d’un visage à poser dessus. Peu importe, elle sait qu’il est une bonne présence pour son amie et c’est tout ce qui importe - oh oui, bien sûr qu’elle lui demandera très bientôt s’il n’est qu’un ami mais pour l’heure elle se retient encore et garde pour elle sa curiosité, consciente que le moment n’est pas le meilleur pour tenter de l’assouvir.
Caitriona grimace lorsqu’elle se replace sur le fauteuil, réaction que Charlie souhaite ne pas commenter, le souci qu’elle ressent à son égard ayant déjà tout d’évident. D’autres commentaires à ce sujet ne sauraient améliorer la santé de son amie, de toute façon, alors autant l’en épargner. "La commotion est passée, mon titulaire s'en est assuré ce matin. Pour les côtes j'en ai encore pour un petit moment, mais c'est supportable. Avec un peu de chance, je pourrais retourner bosser très vite." - “T’es pas croyable.” Elle commente son envie de déjà retourner travailler, sans savoir si elle le fait avec amusement ou agacement. Ce n’est évidemment pas avec un tel caractère que sa santé pourrait véritablement s’améliorer sur la longue, la blonde en est convaincue et pourtant elle n’est pas celle qui a fait des études de médecin - c’est pour dire. “Les médecins t’ont demandé encore combien de temps de repos ?” Curieuse, elle demande, bien décidée à savoir à quel point la différence est immense entre les désirs de son amie et les préconisations du corps médical, qui risque de s’arracher les cheveux avec une patient comme elle. Les médecins sont les pires patients, c’est ce que tout le monde dit et c’est ce que Charlie continue de penser à son tour.
"On dirait que quelqu'un se souvient de toi." Et aussitôt, elle remarque effectivement la petite boule de poils à ses pieds, laquelle hésite entre la renifler ou déjà jouer avec les lacets de ses chaussures. “Salut petit bonhomme.” Elle annonce en se baissant au niveau du jeune chien pour le caresser comme il le demande, sans même tenter de négocier un seul instant - pour quoi faire ? “Tu arrives à t’en sortir avec lui, d’ailleurs ?” Charlie relève la tête un instant vers Caitriona, soudainement soucieuse de sa capacité à s’occuper d’un chien aussi jeune et qui demande tant d’attention et de soins. Non pas qu’elle pense que son amie pourrait le négliger, mais bien au contraire: elle a peur qu’elle se surmène, même en restant chez elle. Ce serait du Caitriona tout craché, ça. |
| | | | (#)Mar 2 Aoû 2022 - 22:33 | |
| SET FIRE TO A CRUEL WORLD Certains mouvements avaient pour effet de déclencher une grimace de douleur, apparemment pas suffisamment forte pour que la jeune femme se force à faire plus attention. La rousse était comme un lion en cage, avec pour unique envie de retrouver sa liberté de mouvement, de pouvoir sortir de chez elle sans risquer d'être déjà essoufflée en arrivant au bout de la rue. Le pire dans tout ça, c'est qu'à trop forcer, elle jouait avec le feu, compromettant peut-être ses chances d'un rétablissement plus rapide. Mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle en était certaine, son ancienne colocataire avait saisi la grimace, mais s'était abstenue d'une remarque, un comportement dont l'irlandaise lui avait été reconnaissante, même si elle n'avait pas eu de mal à déceler l'inquiétude sur les traits de son visage. La discussion débutant, très vite, la blonde lui avait demandé comment s'était passé le rendez-vous de ce matin, auquel c'est Isaac qui l'avait accompagnée, cette fois. Et la jeune femme s'était escrimé à tout lui expliquer, passant en revue sa commotion, l'état de ses côtes, et surtout son envie de retourner bosser à l'hôpital le plus rapidement possible, sans le moindre filtre. “T’es pas croyable.” L'irlandaise s'était contentée de hausser les épaules, peu désireuse de se lancer dans un débat portant sur son inconscience et son impatience mal placée. Elle crevait d'envie de retourner bosser, et éventuellement de passer du temps avec une certaine personne, aussi. Juste parce qu'il avait des choses à lui enseigner bien sûr, et pas du tout parce qu'elle craquait pour lui. "J'étouffe ici, Charlie. Faut que je retrouve mon rythme de vie." Sinon, c'était sa santé mentale qui risquait de finir par vriller. Heureusement qu'elle avait des amis qui venaient la voir régulièrement, c'étaient eux, ses piliers qui l'empêchaient de tourner en rond pour de bon. “Les médecins t’ont demandé encore combien de temps de repos ?” Poussant un soupir, la jeune femme avait fait la moue, boudeuse au rappel de ce que ses médecins lui avaient annoncé. Surtout que ces mêmes médecins étaient aussi ses collègues, et qu'ils lui feraient barrage si elle essayait de revenir plus tôt que prévu. "Encore deux semaines." Dieu, que ça allait être long... Rien que d'y penser, elle avait envie de se ruer dehors, simplement pour prouver à tout le monde qu'elle allait bien. Elle allait bien, merde! Elle était juste un peu amochée, mais pas au point de rester encore deux semaines chez elle, à éviter de trop bouger... C'était ridicule. Allez, encore deux jours, et elle ferait une première tentative. Ses animaux eux, étaient particulièrement contents qu'elle soit là plus souvent, ces derniers temps. Non pas qu'elle leur manque réellement en temps normal, mais l'avoir tout le temps à portée, pour des caresses ou des jeux, c'était le pied. D'ailleurs, l'un d'entre eux venait de débouler dans son champ de vision à toute allure pour se ruer sur Charlie. Selkie, le bébé chien, était désormais en train de s'attaquer à ses lacets. Est-ce qu'elle se souvenait de la blonde, qui était venue avec sa maîtresse la chercher au refuge? Probablement pas, mais c'était une idée qui plaisait bien à la rousse. "On dirait que quelqu'un se souvient de toi." En souriant, l'irlandaise avait regardé le chiot faire du charme à leur invitée, se roulant sans aucune pudeur à ses pieds. “Salut petit bonhomme.” La blonde s'était baissée à sa hauteur pour plonger une main dans sa fourrure, pour le plus grand bonheur du bébé chien, à deux doigts de se mettre à ronronner. Les chats avaient vraiment une mauvaise influence sur elle. "Petite bonne femme plutôt, tu vas la vexer." Comme si la boule de poils en aurait quelque chose à faire. Du moment qu'elle pouvait grappiller des câlins ou un peu d'attention, son ancienne colocataire pouvait bien l'appeler comme elle le souhaitait. La tête se relevant vers Cait, Charlie avait recommencé les questions, sans cesser de caresser le chiot. “Tu arrives à t’en sortir avec lui, d’ailleurs ?” L'irlandaise avait eu un sourire, répondant sans tarder à l'interrogation. "C'est pas facile tous les jours, j'admets. Mais on s'en sort plutôt bien." Vraiment bien, quand on prenait en considération l'état de santé de Caitriona, et l'énergie débordante de la boule de poils qu'elle avait décidé d'adopter. Bien décidée à montrer sa bonne foi, elle s'était relevée pour abandonner sa position assise, et avait émit un léger sifflement. Aux pieds de Charlie, Selkie s'était immobilisée un moment, avant de regarder sa maîtresse, tête penchée sur le côté. Puis, elle s'était redressée en quatrième vitesse pour aller se poser à ses pieds, langue pendante. "Assis." Qu'elle avait intimé au chiot. Et après une petite seconde d'hésitation, le temps de se concentrer, la boule de poils s'était exécutée. Un succès qui avait arraché à sa maîtresse un couinement de satisfaction, signal pour le petit chien qui s'était laissé retomber sur le côté, comme si épuisé. Cherchant dans sa poche, la rousse en avait sorti une petite friandise, et l'avait donné au golden retriever, ivre de bonheur d'avoir quelque chose à mâchouiller. "Je me donne deux semaines pour lui apprendre les bases de la chirurgie." Et elle était partie d'un petit rire, bien trop satisfaite de sa petite blague nulle. En réalité, couché, donne la patte, tourne, et peut-être pas bouger, ce serait déjà vraiment bien. Et ça l'occuperait, tout en occupant le bébé chien et son trop plein d'énergie. Un minimum, en tout cas. code par drake. |
| | | | (#)Jeu 4 Aoû 2022 - 10:22 | |
| "J'étouffe ici, Charlie. Faut que je retrouve mon rythme de vie." Mais ce n’est pas en rendant à son corps la guérison plus difficile qu’elle pourra arriver à sortir d’ici plus vite, bien au contraire. Son amie ne dit rien, sachant pertinemment que la rousse sait déjà ce dont il en retourne mais qu’elle n’arrive pas à se le dire avec des mots aussi simples et objectifs. “Tu le retrouveras bien assez vite.” Sa vie à cent à l’heure, son absence de sommeil, et tout ce qui s’ensuit. C’est ainsi qu’elle se sent vivre et ce n’est pas une critique, mais elle retrouvera tout ceci bien assez vite, ce qui devrait lui dire de profiter du temps présent, même si son corps en fait des siennes. Le processus de guérison n’est jamais facile. "Encore deux semaines." Alors Charlie laisse doucement retomber sa tête dans un sourire se voulant rassurant: deux semaines, à l’échelle de toute une vie, ce n’est absolument rien. Ces quelques jours passeront en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. “Tu fais au moins un heureux pendant ces deux semaines.” Son chien, présentement caressé avec soin et attention par l’inspectrice, se faisant ainsi le centre de toute son attention, laquelle elle peut lui confier à longueur de journée sans jamais devoir partir au travail. C’est ensuite que les choses seront un peu plus difficiles pour lui, sûrement, mais Charlie n’en dit rien. "Petite bonne femme plutôt, tu vas la vexer." - “Pardon, pardon.” Elle s’excuse aussitôt dans un sourire, ne s’en voulant qu’à moitié de cette impardonnable erreur. Le chien semble un peu trop apprécier ses caresses pour avoir le temps de se vexer de quoi que ce soit.
Ainsi, le petit chien devient le centre de l’attention, ce qui reste toujours un sujet moins casse gueule que l’état de santé de Caitriona. "C'est pas facile tous les jours, j'admets. Mais on s'en sort plutôt bien." Elle hoche donc la tête, voulant croire à ces mots sans remettre en doute sa parole un seul instant. A ses pieds, elle observe le chien dans un simple sourire, bien heureuse que son amie puisse compter sur un ami dans le genre pour l’épauler dans une telle situation, soudaine et tout sauf positive. "Assis. Je me donne deux semaines pour lui apprendre les bases de la chirurgie." Charlie observe le spectacle du jeune chiot attentif aux ordres de sa maîtresse et faire au mieux pour correspondre à ses attentes. Elle y met de la bonne volonté, cela crève les yeux. La blonde rigole doucement à ses dernières paroles. “Premier chien opérateur.” Ce serait une nouvelle ça, tiens. “Elle t’a trouvé au bon moment.” Et finalement, on ne saurait trop dire si ces paroles sont pour Caitriona elle-même ou pour le chien à ses pieds, suspendu à ses lèvres.
Relevant son regard dans celui de Caitriona, désormais infiniment plus sérieuse, Charlie ajoute enfin: “Tu as des nouvelles du chauffard ?” Toujours en fuite, sûrement. |
| | | | (#)Mar 30 Aoû 2022 - 18:46 | |
| SET FIRE TO A CRUEL WORLD Bien sûr, apprendre au bébé chien à opérer était bien trop ambitieux, un chien n'ayant pas la dextérité - ou la concentration - suffisantes pour pouvoir être un bon chirurgien. Le fait que ce ne soit qu'un animal n'était qu'un détail insignifiant. Simplement parce qu'aux yeux de sa maîtresse, Selkie était probablement l'être animal le plus intelligent sur terre. Et avec sa bonne volonté, et sa soif d'apprendre, la petite chienne serait assurément un bon médecin, si elle était humaine. En attendant, les vagues délires de l'irlandaise avaient fait sourire son ancienne colocataire. “Premier chien opérateur.” Elle était bien gentille Charlie, ne l'accompagner dans ses délires. Les médicaments qu'on lui avait prescris n'étaient peut-être pas si inoffensifs que ça, finalement. En tout cas, ça lui offrait de nouvelles perspectives, plus loufoques les unes que les autres. “Elle t’a trouvé au bon moment.” À ses paroles, Cait avait eu un sourire, avant de lancer un regard attendri à la petite Golden, affalée à leurs pieds, désormais partie dans une petite sieste express après ses efforts intellectuels en matière d'obéissance. “J'aime bien cette idée. Même si finalement, j'ai probablement plus besoin d'elle qu'elle de moi.” Elle avait eu peur pendant un long moment que Selkie ne soit pas à sa place chez elle, que les chats ne l'acceptent pas, qu'elle n'ait pas assez d'attention de sa part à elle, qui était bien trop souvent à l'hôpital. Pourtant, la petite chienne s'habituait bien à tout ça, contre toute attente, et puisque les petites promenades nocturnes ne l'embêtaient pas, la jeune femme se sentait mieux par rapport à tout ça. D'autant que dès qu'elle aurait terminé son internat, soit d'ici peu de temps, son emploi du temps serait légèrement plus calme. En attendant, Jina se trouvait être la parfaite tata pour passer checker tout le monde quand l'irlandaise se retrouvait coincée à l'hôpital. Et soudainement, les yeux de Charlie s'étaient assombris, son sourire avait disparu et son air était devenu grave. En miroir, Cait avait adopté la même attitude, ne sachant pas encore de quoi la blonde allait lui parler, mais bien consciente du sérieux du sujet qui arrivait sur le tapis. “Tu as des nouvelles du chauffard ?” Effectivement, sujet sensible, qui n'avait plus rien de la légèreté des précédents. Ses yeux plantés dans ceux de son amie, l'irlandaise avait grogné un “Non.” d'une voix rauque. Elle avait un peu de mal à y repenser, le souvenir vague qu'elle avait de l'accident étant encore trop douloureux. Elle se souvenait par contre très bien des policiers qui étaient venus prendre sa déposition à l'hôpital, alors qu'elle était encore complètement dans les vapes. Seulement, personne n'avait rien vu du tout. Caitriona elle-même n'était pas sûre de la couleur de la voiture qui l'avait percutée, encore moins du modèle. Son témoignage n'aidant pas vraiment, elle ne s'étonnait pas qu'on ne l'ait pas recontacté. Pour peu que l'enquête soit encore en cours... De toute façon, elle n'était pas sûre de vouloir se retrouver face à face avec ce connard et son délit de fuite. “Il est certainement pas venu se dénoncer à la police, en bon salopard qu'il est.” Elle avait beau ne pas le connaître, pas besoin d'être omniscient pour avancer que ce mec là était pas doit dans ses bottes. D'ailleurs, et si c'était pas un mec mais une nana? “Surtout qu'on sait pas si c'était pas une connasse, finalement.” De l'ordre dans tes idées, Cait, sinon tu vas repartir en vrille. Homme ou femme, la couleur, la forme, le modèle de la voiture, elle n'en avait foutrement rien. “J'pense pas que j'aurais des nouvelles un jour. J'ai pas été capable de donner la moindre description, de quoique ce soit.” Pourtant, elle aurait bien voulu. Histoire de pouvoir refaire le portrait à l'individu louche qui avait préféré se tirer plutôt que d'assumer ses actes. Oh que oui, elle lui casserait volontiers la gueule. Quand elle irait mieux. code par drake. |
| | | | (#)Jeu 1 Sep 2022 - 0:20 | |
| “J'aime bien cette idée. Même si finalement, j'ai probablement plus besoin d'elle qu'elle de moi.” Charlie ne le niera pas, en effet. Son amie n’est pas dans la meilleure position qui soit en cet instant, elle n’est pas maître de toutes ses capacités et a besoin d’une présence quotidienne à ses côtés, même d’une à quatre pattes. Après tout, les thérapies canines ne sont pas rares, et ce n’est pas un hasard. La jeune femme laisse échapper un doux sourire et un regard en direction de l’animal. Sans Caitriona, il serait toujours dans un refuge, ou peut-être dans une moins bonne famille.
Puisque le sujet l’y invite, et bien malgré elle pourtant, Charlie demande si son amie a des nouvelles du chauffard, ou tout du moins de la personne qui lui a infligé tout ce mal. La réponse, malheureusement, n’est pas celle qu’elle attendait. “Non.” Tristement, elle hoche la tête. Même en travaillant dans la police, Charlie n’a pas le pouvoir de changer les choses uniquement parce qu’elle le désire fortement. Il y a fort à parier qu’elles n’auront jamais de réponse, par ailleurs. Il n’y a pas non plus d’autres questions à poser, la réponse à cette dernière se voulant implacable, même si elle fait se mordre la lèvre à la jeune blonde. “Il est certainement pas venu se dénoncer à la police, en bon salopard qu'il est.” Et pourtant, c’est une attitude que Charlie comprend bien malgré elle: cette personne, peu importe qui elle est, aurait tout à perdre à aller se présenter dans un poste de police pour avouer ce qu’elle a fait. Les poursuites et les conséquences seraient automatiques et lourdes. “Surtout qu'on sait pas si c'était pas une connasse, finalement.” Peu importe, Cait’, peu importe. “Sans caméras de surveillance ou autres témoins, c’est presque impossible à dire.” Et impossible à retrouver, surtout, impossible à punir par le glaive de la justice. “J'pense pas que j'aurais des nouvelles un jour. J'ai pas été capable de donner la moindre description, de quoique ce soit.” - “Je vais pas te mentir, mais je pense que tu devrais essayer de passer à autre chose, oui. Je doute qu’on arrive à faire justice.” Elle doit se concentrer sur sa guérison et sur les jours meilleurs qui viendront. La justice, bien qu’importante, risquerait de l’enfermer dans une boucle infernale dans laquelle elle se fait percuter, encore et encore.
Charlie s’avance d’elle pour passer une main entre ses omoplates et y ajouter un sourire en coin, se voulant un peu plus avenante et rassurante. Le présent est difficile mais rien ne dit que le futur le sera tout autant: elle va guérir, elle va aller mieux. “Je t’offrirai des tours de karting pour passer tes nerfs.” Ce n’est qu’une demie blague, en réalité: si Caitriona veut vraiment en faire, elle serait ravie de partager une telle expérience avec elle et combattre le feu par le feu. “Ou des lancers de hache, qu’est-ce que t’en dis ?” Elle rigole à nouveau, doucement. Il est grand temps d’alléger l’ambiance. |
| | | | (#)Dim 18 Sep 2022 - 21:05 | |
| SET FIRE TO A CRUEL WORLD La discussion s'en suivant, le sujet de son accident était arrivé sur le tapis. Les deux jeunes femmes n'en avaient pas reparlé depuis un moment, Cait ne se souvenant pas de tout les premiers jours de sa convalescence, Charlie n'ayant pas envie - ou osé? - lui en reparler tant qu'elle était encore à l'hôpital. Ça ne changeait pas grand chose au fait que non, la rousse n'avait eu aucune nouvelle du chauffard qu'il l'avait fauchée, et qu'il restait très peu probable que ce dernier s'en soit vanté aux mauvaises personnes, ou qu'il soit allé se dénoncer à la police. Elle aurait eu des nouvelles, si ça avait été le cas. Mais non. Rien. Et ça la frustrait au plus haut point. “Sans caméras de surveillance ou autres témoins, c’est presque impossible à dire.” La blonde savait bien de quoi elle parlait, après tout, elle bossait pour la police, maintenant. Au final, que ce soit un homme ou une femme, ça n'avait pas vraiment d'importance. Mais Cait brûlait qu'il soit retrouvé pour payer ce qu'il lui avait fait. Elle, avait eu de la chance, mais ce n'était peut-être pas sa première incartade, et peut-être que dans le futur, d'autres auraient moins de chance. Elle l'avait dit à Charlie, qu'elle ne pensait pas avoir des nouvelles un jour. “Je vais pas te mentir, mais je pense que tu devrais essayer de passer à autre chose, oui. Je doute qu’on arrive à faire justice.” La jeune femme avait hoché la tête aux dires de son amie. Oui, ce serait certainement la chose la plus sage à faire. Mais en serait-elle seulement capable? Avec un sourire, la blonde s'était rapproché pour poser une main rassurante dans son dos. Le geste l'avait fait frissonner, par anticipation d'une douleur qui n'était jamais arrivée. Ces dernières semaines, le moins frôlement, le moindre contact sur son corps, n'importe où, avait été désagréable. Une réaction instinctive due à son accident, certainement. Maintenant que sa convalescence était bien avancée, les seuls endroits encore sensibles demeuraient ceux qui avaient été brisés. “Je t’offrirai des tours de karting pour passer tes nerfs.” Ça aurait été une bonne idée, si Cait n'avait pas eu mal au coeur rien que d'y penser. Ses mains étaient devenues moites à la simple idée de monter dans ce genre d'engin, où un accident était si vite arrivé. Elle avait déjà fait du karting, elle pouvait même dire que dans le passé, ça avait été une de ses activités favorites pour des sorties entre amis. Mais maintenant, cette simple pensée la rendait malade. Charlie avait dû percevoir son malaise, puisqu'elle avait rapidement enchaîné. “Ou des lancers de hache, qu’est-ce que t’en dis ?” La rousse avait hoché vigoureusement la tête, immédiatement soulagée. “Euh, ouais, on va attendre un peu pour le karting. Mais pour le lancer de haches, je te mets la misère quand tu veux.” Quand elle n'aurait plus mal en levant les bras, en tout cas. Pour le moment, la pâtée qu'elle prévoyait de mettre à la blonde dans cette discipline paraissait bien difficile à envisager. À ses pieds, Selkie s'était agitée dans son sommeil, avant de se retourner. “Assez parlé de moi et de mon corps en papier mâché, parle-moi un peu de toi. Quoi de neuf?” Que Charlie se risque à évoquer une éventuelle conquête, ou n'importe quel petit intérêt, et elle se retrouverait suspendue à ses rêves. Elle ne rêvait plus que de ça, Cait, de la vie sentimentale des autres, puisque la sienne était de toute évidence bien trop compliquée pour qu'elle ait envie d'y penser. code par drake. |
| | | | (#)Ven 23 Sep 2022 - 10:43 | |
| Les tours de karting font mouche mais le lancer de haches rencontre un plus grand succès, pour le bonheur de Charlie qui se promet, pour de de vrai, de lui proposer l’activité une fois qu’elle sera un peu plus en forme. Après tout, elle a besoin de se changer les idées et la blonde est certaine qu’elle sera elle-même un peu trop heureuse à l’idée de lancer des objets tranchants d’un bout à l’autre d’une pièce, en imaginant un visage différent sur la cible à chaque nouveau lancer. “Euh, ouais, on va attendre un peu pour le karting. Mais pour le lancer de haches, je te mets la misère quand tu veux.” Ses pensées sont confirmées par les mots de son amie, et si Charlie a tôt fait de relativiser le ‘quand tu veux’ en ‘un peu plus tard’, elle n’en esquisse pas moins un sourire amusé et fier. Son amie n’abandonne pas et reprend rapidement du poil de la bête après un accident qui aurait pu être terrible pour elle: c’est une véritable guerrière.
“Assez parlé de moi et de mon corps en papier mâché, parle-moi un peu de toi. Quoi de neuf?” - “Oh étonnamment, rien de plus.” Charlie confesse, presque désolée. Elle aurait voulu lui conter une énième histoire d’amour aussi incroyable qu’éphémère mais elle s’est promis de ne plus se laisser aller à ce genre d'excentricités et, pour le moment, elle s’y tient. Léo enfin sorti de sa vie, elle profite pleinement de sa vie de célibataire, et si tomber amoureuse du caissier qui l’a regardé dans les yeux en lui disant “trente-six dollars” est toujours dans ses habitudes, elle se garde maintenant de demander tout numéro de téléphone. “Je ferai des conférences sur “comment j’ai fini vieille fille, et pourquoi ça a été la meilleure décision de ma vie” d’ici trente ans, tu verras.” Cette fois, le sourire amusé qu’elle arbore si souvent en présence de son amie renaît contre son visage. De façon assez évidente, Charlie préfère rire de la situation plutôt que d’en pleurer, surtout alors qu’elle ne voit aucune raison à cela. “Je fais une pause sur les mauvais choix.” Charlie confesse donc finalement, un peu plus bas, sans vouloir tomber dans le pathos d’aucune sorte. Elle aime sa vie telle qu’elle l’est actuellement, voilà tout, et elle ne devrait pas ressentir le besoin de s’expliquer à ce sujet. “Mon service commence bientôt. Tu m’envoies un message si tu veux que je te ramène quelque chose, la première fois ? Même tes stupides bonbons préférés qu’on trouve que dans un magasin de Brisbane, c’est ok pour cette fois.” Le rire de la blonde monte dans la pièce, doucement mais sûrement, alors qu’elle n’a de cesse de poser un regard quasi maternel sur son amie. Elle doit se reposer et Charlie, elle, aller travailler. Heureusement, grâce à son nouvel ami à quatre pattes, Cait’ ne sera plus jamais seule avec ses démons. |
| | | | (#)Mar 4 Oct 2022 - 11:55 | |
| SET FIRE TO A CRUEL WORLD Les lancers de hache et les tours de karting finalement mis de côté pour une occasion ultérieure, Caitriona avait choisi d'enchaîner sur la vie de Charlie, prévoyant ainsi d'éviter de parler de la sienne, aussi parce que savoir ce qui animait son amie en ce moment l'intéressait. Qu'est-ce qu'il y avait de neuf dans la vie de la blonde? “Oh étonnamment, rien de plus.” La rousse avait haussé un sourcil étonné par la rapidité de la réponse, autant que par son contenu. En vérité, elle se doutait un petit peu que ce serait une phrase du genre, mais l'honnêteté toute nue de Charlie l'avait un peu surprise. Cette dernière avait même l'air désolée de ne pas avoir eu quelque chose de plus palpitant à lui servir, pour la divertir de son état de santé. “Je ferai des conférences sur “comment j’ai fini vieille fille, et pourquoi ça a été la meilleure décision de ma vie” d’ici trente ans, tu verras.” L'amusement s'était épanoui sur son visage, gagnant celui de la rousse exactement au même instant. Il était tellement difficile d'imaginer Charlie dans une telle position, même dans trente ans. Et si ça devait arriver... Non, impossible. Son amie était bien trop extraordinaire pour qu'on la laisse filer comme ça. “Tu dis n'importe quoi.” Et elle espérait bien être toujours à cette place d'amie dans ces fameux trente ans, histoire de pouvoir driver Charlie qu'elle n'en arrive pas là. Elle-même, même si pas intéressée à se poser pour l'instant, espérait ne plus être seule dans plusieurs dizaines d'années... “Je fais une pause sur les mauvais choix.” L'irlandaise avait hoché lentement la tête. Charlie avait eu son lot de mauvais choix, de galères et de coups durs, ces dernières années. Cait, à peine revenue dans sa vie, ne prétendait pas tout savoir là dessus, mais les histoires que la blonde avait bien voulu lui raconter lui avait donné un aperçu de tout ce qu'elle avait manqué. Et là, l'irlandaise s'était sentie un peu coupable de ne pas avoir été là. Peut-être qu'elle aurait pu servir de coussin de protection, lui éviter quelques chagrins...? Puis elle s'était rappelée que la dernière fois qu'elle s'était imposée face à quelqu'un de proche à Charlie, c'était John, et ça s'était mal fini. Et qu'elle avait laissé la blonde toute seule avec cet imbécile. La mauvaise décision était venue de Cait, cette fois-là. “J'aimerai être capable de faire pareil.” Le visage de Ruben s'était imposé dans son esprit, et elle avait secoué la tête pour tenter de l'en chasser. C'était stupide. Puisque Charlie semblait satisfaite de son sort, la rousse n'avait pas insisté. C'était tant mieux pour elle. “Mon service commence bientôt. Tu m’envoies un message si tu veux que je te ramène quelque chose, la première fois ? Même tes stupides bonbons préférés qu’on trouve que dans un magasin de Brisbane, c’est ok pour cette fois.” Un grand sourire s'était étiré sur les lèvres de l'irlandaise, alors que le rire de Charlie avait résonné dans la pièce, faisant remuer Selkie endormie à ses pieds. D'un geste des mains, elle avait chassé Charlie vers la sortie de l'appartement. “Va sauver le monde, je devrais m'en sortir toute seule. Mais je note ta proposition, pour les bonbons.” Elle en avait un sacré stock, depuis qu'elle était rentrée de l'hôpital. Tout le monde avait fait l'effort de traverser la ville pour rejoindre la petite boutique qui en faisait la vente. Des attentions qui avaient touché la rousse dans son petit coeur d'irlandaise, qu'elle avait noté dans un coin de sa tête en espérant pouvoir rendre la pareille un jour. Dans des circonstances un peu moins dramatiques, cependant. Sourire aux lèvres, elle avait fait l'effort de se relever pour raccompagner Charlie jusqu'à l'entrée, avant de lui voler une accolade rapide. La porte finalement refermée sur son amie, Cait avait pris un instant pour savourer à quel point elle appréciait le retour de la blonde dans sa vie. code par drake. |
| | | | | | | | (caitriona #3) set fire to a cruel world |
|
| |