| Pleaaaase, pleeeeease help me (Leo&Hugo) |
| | (#)Mar 21 Juin 2022 - 22:26 | |
| Dix jours que je tiens sur mes réserves de bouffe, que je commande quand j’ai vraiment la dalle, ou que je me nourris de sauciflard du boulot. Plus d’une semaine, et, enfin, je me suis décidé à aller faire les grosses courses. Le genre de courses qui tient pour au mois deux semaines, voire un mois si on saute quelques repas. C’est pas que j’ai pas l’argent pour m’acheter de quoi bouffer, c’est juste que je déteste aller acheter tous ces ingrédients, puis se taper tout le trajet du retour avec des gros sacs cabas remplis à ras-bord, pour finalement passer 20 minutes à tout bien ranger dans les placards et le frigo. J’ai carrément plus intéressant à faire. Bon, c’est vrai qu’il y a toujours un moment où ça devient assez critique, et l’urgence de bien nourrir mon estomac à moindre coût se fait ressentir. C’est pas tout de commander asiat, mais ça revient cher.
J’ai parcouru les 500 mètres qui me séparent du magasin le moins cher le plus proche, et même si les températures commencent à se rafraichir, j’ai quand même cette goutte de sueur dans mon dos qui dégouline jusqu’à ma raie du cul. En bas de l’appart, je pose les 30kg de courses (rien que ça) au sol pour ouvrir la porte d’entrée. Le loquet du bas est cassé, il ne bloque plus la porte. Je me débrouille laborieusement pour récupérer mes sacs et maintenir une ouverture correcte pour passer, et parviens enfin à atteindre l’ascenseur. J’entends un bruit bizarre qui vient de là-dedans, mais je ne vais certainement pas monter tous ces étages à pied : je m’engouffre dans l’élévateur sans sourciller. Sauf que l’ascenseur s’arrête net. Bordel, j’aurais carrément dû prendre les escaliers. Je pose tous mes sacs au sol, et appuie sur le bouton de la sonnette pour demander de l’aide. Bouton qui a l’air de bien déconner. Je ré-essaie : c’est un nouvel échec. B O R D E L. En plus à cette heure-ci, y’a pas grand monde dans la résidence. Je tente quand même ma chance et gueule dans ce mètre carré dans lequel je suis enfermé. J’attends 5 secondes, aucune réponse d’un potentiel voisin qui serait passé par là. Je recommence, plus fort, et j’ajoute mes poings qui viennent se heurter aux portes. "OOOOHHH ??? Y’A QUELQU’UN QUI PEUT M’AIDER ? JE SUIS BLOQUÉ !" J’attends à nouveau 5 secondes, mais toujours aucun signe de vie. Putain mais ils sont où tous là ?
Je chope mon téléphone pour appeler Bane, mais y’a zéro réseau dans cette cage métallique. Pas le choix, je tente le SMS, ça passera sans doute mieux. Mouais. J’appuie quand même une bonne dizaine de fois sur votre message n’a pas été envoyé, cliquez pour réessayer avant que ce ne soit un succès, mais carrément heureux d’avoir réussi à transmettre ma détresse. Jusqu’à ce que je me souvienne qu’elle bosse en fait aujourd’hui. Fait chier. J’essaie encore une fois d’appeler à l’aide en gueulant comme un fou, et en tapant comme un forcené sur les portes pour les faire raisonner. Y’a bien un voisin qui va finir par m’entendre, non ? @Eleonora Parker |
| | | | (#)Mer 29 Juin 2022 - 18:38 | |
| pleaaaaase, pleeeease help me La grasse matinée qui s’est transformée en journée à ne rien faire, ça te connaît un peu trop bien depuis que tu as démissionné/t’es fait virée du fast-food à la con où tu bossais (miraculeusement) depuis quelques mois. Il y a ton compte en banque qui est dans le noir tellement c’est pire que du rouge, et puis tu ne te souviens pas de la dernière fois que ni toi, ni l’autre abruti de Moriarty a eu de quoi donner à ton proprio, donc tu te caches chez Albane à temps presque complet, même si tu préfères dire que tu fais que squatter temporairement l’ancienne chambre de ton meilleur ami qui répond lui aussi aux abonnés absents. C’est loin d’être une vie glamour que tu mènes, quand tu as à peine de quoi te nourrir si ce n’était pas de ce que tu prends – sans jamais demander la permission – dans le frigo de la française qui ne s’est pas encore tannée de toi au point de te mettre à la rue. Et plutôt que de chercher pour le prochain super boulot (non) à ton actif, tu te complais dans ta misère, encore quelques jours du moins, passé passionnément à dormir et fumer les paquets de cigarette laisser derrière par Albane. Demain, tu feras peut-être mieux. Mais pour aujourd’hui, tu n’as rien de plus à donner.
T’essayes de te rendormir (en plein milieu d’après-midi alors que t’as rien foutu depuis plusieurs jours, on ne peut pas dire que tu sois exactement fatiguée) mais il y a du putain de ravage qui semble se faire dans le bloc, peut-être dans l’appartement à côté ou tu ne sais pas trop. Une chose que tu sais toutefois, c’est que ça te dérange, voire que ça te rend complètement folle de ne pas pouvoir juste rien foutre en paix (oui oui, tu fais clairement pitié.) Énervée, tu attrapes le paquet de clope que tu as piqué dans la chambre de la française et tu t’approches de l’ascenseur, pas même foutue de prendre les marches, et c’est là que tu réalises enfin d’où vient tout ce vacarme. Tu comprends rapidement quand tu pèses sur le bouton de l’ascenseur et que rien ne se produit que ce dernier est tombé en panne (encore) et si tu te fis aux coups portés contre la boîte de métal, tu jurerais qu’il y a quelqu’un. « Y’a quelqu’un? » que tu gueules pour la forme. Tu espères seulement que ce n’est pas Bane qui est rentrée plus tôt de l’hôpital seulement pour se retrouver coincée dans l’ascenseur comme une conne. Sauf que la voix qui sort de l’ascenseur n’est pas féminine, et elle ne t’est pas inconnu non plus. C’est Hugo, qui semble être PARTOUT en ce moment pour ton plus grand désagrément. Hugo le cousin de Wyatt. Hugo le voisin d’Albane. Hugo Hugo Hugo, tu n’es pas capable de le voir en peinture le mec et tu dois admettre que sur le coup, tu es bien tentée de faire comme si tu n’avais rien vu, rien entendu. « Ça fait combien de temps que t’es coincé là? » que tu finis quand même par gueuler, plutôt que d’appeler le concierge de l’immeuble, parce que les priorités, tout ça… |
| | | | (#)Mar 5 Juil 2022 - 9:28 | |
| Ça doit faire au moins 10 minutes que je suis bloqué tout seul comme un con dans cet ascenseur de merde qui tombe en panne toutes les 5 secondes. J'avais foi en lui aujourd'hui, mais visiblement, c'était pas le bon jour pour. Je cogne sur les portes mais personne ne répond. J'appuie sur le bouton d'appel en cas d'urgence mais personne ne répond. J'envoie un SMS à Bane mais encore une fois, personne ne répond. En même temps j'ai pas de réseau. En même temps ya jamais de réseau dans ces trucs. Je pose mon cul au sol, je crois que ya pas grand chose à faire à part attendre qu'un voisin se rende compte que l'ascenseur merde et qu'il finisse par appeler le concierge. Tout le frais dans mes sacs de course va moisir avec moi ici. Fait chier, j'ai pris de la viande en plus. Oh, j'ai faim. Je crois que j'ai pris des chips. Je fouille dans le cabas. Ah oui, ya des chips. Je m'apprête à ouvrir le paquet, mais une voix se fait finalement entendre. « Y’a quelqu’un? » C'est pas trop tôt. Évidemment qu'il y a quelqu'un. Ça fait 10 min que je tambourine comme un fou. C'est une voix féminine que je crois reconnaître, mais j'en suis pas sûr. Pourvu que ce ne soit pas elle. "Oui ya quelqu'un !" que je crie pour être sûr qu'elle m'entende. Comme si ça résonnait déjà pas suffisamment là-dedans. Au silence qu'elle laisse, j'ai cru qu'elle s'était barrée et qu'elle m'avait laissé seul, mais elle m'interepelle de nouveau. « Ça fait combien de temps que t’es coincé là? » Merde, c'est vraiment Leo. Vraiment une journée de merde. Je peux être sûr de rester ici pendant de longues heures s'il faut que je compte sur elle pour me sortir de là. "Une quinzaine de minutes ?" Quinze minutes à m'époumoner ici et elle s'est pas bougé le cul pour autant. "Le bouton d'appel d'urgence fonctionne pas et j'ai pas de réseau là-dedans." Je suis vraiment en train de laisser mon sort entre ses mains à elle ? "Est-ce qu'il y aurait moyen que tu... m'aides ? me sortes de là ? contactes quelqu'un ?" Elle est quand même pas si terrible que ça Leo, si ? Je comprends toujours pas pourquoi elle m'en veut tant d'ailleurs. Y'a qu'avec moi qu'elle est aussi sèche et virulente. J'ai pourtant vraiment pas l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. "S'il te plaît ?" que je rajoute, en espérant que ça pèse un peu sur la balance. "En guise de remerciements, je pourrais te donner... Je fouille dans mon sac de course à la recherche d'une récompense mais rien ne me convainc vraiment. Euh, t'auras le droit de choisir ce que tu veux dans mon sac de courses." Génial ça comme récompense. Pourvu qu'elle prenne pas le paquet de capotes, j'suis vraiment en dèche et Floriana va me tuer si c'est encore à elle d'en ramener. |
| | | | (#)Mar 26 Juil 2022 - 0:06 | |
| pleaaaaase, pleeeease help me « Oui ya quelqu’un! » Ce n’est qu’une formalité de le confirmer puisque ça fait bien une dizaine de minutes que tu l’entends gueuler comme un imbécile. Tu aurais simplement apprécié que ce soit n’importe qui sauf cet idiot de Hugo Blanchard. Tu tournes la tête dernièrement et il est là, toujours dans ton champ de vision à te rappeler son existence indésirable. Bon, on ne peut pas dire que tu aies fait beaucoup d’effort pour apprendre à le connaître, et tu ne veux pas avoir à en faire non plus, même si le fait qu’il soit le voisin de palier d’Albane rend le tout un peu plus complexe. C’était plus facile d’oublier sa présence à Brisbane quand tu n’étais pas emmené à le croiser à tous les quatre matins. Là par contre, c’est tout de même cocasse, de le savoir coincé là comme un con avec personne pour aider d’autre que toi. C’est qu’il est mal tombé, le pauvre petit français. « Une quinzaine de minutes? » Tu ricanes. Oh que ce serait drôle, de doubler son temps coincé dans la boîte de métal. Incroyablement immature, oui, mais drôle aussi. Ouais. Tu pourrais partir sans un mot de plus et il n’en aurait même pas conscience. Il pourrait continuer à se parler tout seul comme un con, probablement à te supplier pour de l’aide que tu n’as pas du tout envie de lui offrir. « Le bouton d’urgence fonctionne pas et j’ai pas de réseau là-dedans. » « Quel dommage. » Tu ne sais pas s’il a entendu le commentaire, tu t’en fiches en réalité. Tu n’as jamais été le genre à avoir beaucoup de pitié pour autrui, encore moins pour Hugo. « Est-ce qu’il y aurait moyen que tu… » Oh oh oh. Hugo qui va te demander de l’aide. Tu es vachement tentée de sortir ton téléphone pour enregistrer ça, mais ton téléphone reste pour l’instant bien profond dans le creux des poches du jogging que tu as – surprise surprise – piqué à Albane. « Contactes quelqu’un? » « J’ai laissé mon téléphone chez Albane. » que tu lâches comme ça, pieux mensonge que tu ne tentes même pas de couvrir. Ce ne serait pas long, d’aller le chercher. L’histoire d’une minute ou deux, tout au plus. Mais ça t’amuses un peu trop, ce petit manège. « S’il-te-plaît. » « J’avoue que je trouve ça assez drôle que tu sois coincé là. Même si tu trouves quand même le moyen d’être incroyablement chiant. Ça doit être impossible à réprimer chez toi. » Ce qui est fun de cette situation aussi, c’est que tu peux l’insulter autant que tu veux, il ne peut pas s’enfuir autant qu’il ne peut pas vraiment t’ignorer. « En guise de remerciements, je pourrais te donner… Euh, t’auras le droit de choisir ce que tu veux dans mon sac de courses. » « J’ai l’air désespérée à ce point-là? Pour qui tu me prends? » que tu craches, pas du tout enchantée à l’idée de recevoir la pitié de qui que ce soit dans tes bons jours, encore moins celle d’Hugo. Si ça se trouve, Albane lui a dit que tu crèches chez lui parce que t’as pas de thunes à ton nom, plus de toit à te mettre au-dessus de la tête « De toute façon, j’suis sûre qu’il y a que des merdes dans ton sac. » Et surtout, tu espères qu’il y a un pot de glace qui est en train de lui fondre sur les pieds. « T’as sûrement mieux à offrir Blanchard. » Ouais, peut-être bien que tu es un peu désespérée, tout compte fait.
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| | | | (#)Sam 6 Aoû 2022 - 15:07 | |
| J'aurais largement préféré que ce soit le voisin chiant qui prend des douches de 45 minute à 2h du matin, qui râle dès que je mets la musique un peu trop fort, qui vient me casser les couilles quand ma fenêtre claque à cause du vent, bref, le voisin que personne ne supporte, plutôt que toi. Toi, t'es juste insupportable pour le plaisir. Tu m'aimes pas, c'est bon, tout le monde l'a compris ça, tu peux arrêter ton cirque maintenant. J'en ai marre d'avoir à me plier en quatre pour que tu m'apprécies, alors que visiblement, t'as zéro envie de faire des efforts de ton côté. Et après c'est à moi qu'on reproche de ne pas communiquer. Bordel, Leo, t'es vraiment qu'une gamine. Toutes tes réponses sont passives agressives, t'as absolument pas du tout la déter' de me sortir de là. Comme si t'avais vraiment laissé ton téléphone chez Bane. Non, moi je pense que t'es juste heureuse d'avoir la possibilité de me cracher dessus une nouvelle fois. Je réprime l'agacement qui pointe le bout de son nez au creux de mon bide, serre les dents et frappe dans le vide pour délester un peu de tension, puis lâche un s'il te plaît qui a pour effet de te faire jubiler davantage. J'aurais dû le savoir. Je tente le tout pour le tout, malgré ta personnalité de merde, tu restes profiteuse non ? T'auras le droit de te servir dans ce que je viens d'acheter. Et à en croire mes énormes sacs de course, tu n'auras que l'embarras du choix. « J’ai l’air désespérée à ce point-là? Pour qui tu me prends? » Prévisible, prévisible, prévisible, prévisible cette réponse. Putaaaaain. "J'pensais juste que t'étais du genre à vouloir me dépouiller, c'était un service que je te rendais." Tu sais que j'ai vraiment envie de m'arracher les cheveux avec toi, hein. "En attendant, la merde qui se trouve dans mon sac, c'est ce qui te permet de boire gratos là où tu squattes." Je compte même plus le nombre de bières dans lequel t'a gratté alors qu'elles t'étaient absolument pas destinées. T'es bien contente d'avoir de quoi boire et manger gratuitement, non ? Toi, tu paies quoi au juste ? Je suis même sûr que Bane te loge gratuitement en plus. T'es juste une énorme profiteuse, une sangsue qui pompe toutes les ressources de Dumas alors que tu fous rien de ta vie. Parce que vu le temps que tu passes dans l'appart, t'as aucun job, si ? "Bon, tu veux quoi en échange ?" que je finis par demander parce qu'il va bien falloir que je me pointe au taf au bout d'un moment, et que t'es visiblement la seule à pouvoir m'aider là maintenant. "Franchement, ça te suffit pas des capotes et des bières là ?" Tant pis pour moi, j'irais en racheter, hein. "T'auras la satisfaction de me voler les deux trucs les plus importants de mes courses." Et ça, c'est vrai. "Mais sinon, casse-toi si t'as aucune envie de m'aider." Ras le cul de te baiser les pieds pour me prendre un kick en pleine poire à chaque fois. "Je me démerderai sans toi." Flemme de flatter l'ego d'une égoïste comme toi pour rien.
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| | | | (#)Mer 14 Sep 2022 - 8:12 | |
| pleaaaaase, pleeeease help me « J’pensais que t’étais le genre à vouloir me débouiller, c’était un service que je te rendais. » Ça t’agace, parce qu’il n’a pas complètement tort. Tu grinces des dents et tu apprécies le fait qu’il ne puisse pas te voir en ce moment. Il réussi à t’énerver par sa seule et simple existence et si tu sais que tu devrais sûrement faire un effort vu la proximité entre vous, que ce soit le fait qu’il soit soudainement ton voisin ou alors le fait que vous partagez littéralement de la famille, mais tu en es incapable. Ce mec, il t’est insupportable, parce que tu as l’impression que partout où tu vas, peu importe les gens avec qui tu sembles être capable de créer la moindre connexion, il est là lui aussi, avec quelque chose de mieux ou tu ne sais pas trop comment l’expliquer. C’est immature au possible, mais tu n’as jamais été reconnue pour ta stabilité émotionnelle et ça, Hugo semble le savoir mieux que personne. « En attendant, la merde qui se trouve dans mon sac, c’est ce qui te permet de boire gratos là où tu squattes. » Ça t’arrache un rire. Tu lui piques quelques bières et monsieur s’offusque soudainement? « J’pensais que ça te faisait plaisir de partager. » que tu chantonnes parce que t’en as rien à foutre, que ça le dérange ou pas. Ce n’est pas sa chambre d’amis à lui que tu squattes et jusqu’à maintenant, Albane ne semble pas décidée à te foutre dehors, alors tu as autant ta place ici que lui, que ça lui plaise ou non. « Bon, tu veux quoi en échange? » Qu’il disparaisse, c’est trop demander vous croyez? Un billet aller simple pour la France? Vraiment, tu n’es pas si difficile sur la manière, tant que tu n’es plus obligée d’endurer sa tronche ou sa grande gueule constamment. Mais ça, ce n’est pas sur le point de se produire, pas vrai? « Franchement, ça te suffit pas, des capotes et des bières? T’auras la satisfaction de me voler les deux trucs les plus importants de mes courses. » « Ah si, ça me suffit. C’est juste pas aussi amusant que de te savoir coincer ici. » Mais ça, ça va finir par devenir emmerdant bien rapidement et l’autre il s’impatiente que tu ne le sortes pas de là aussi vite qu’il le voudrait. « Mais sinon, casse-toi si t’as aucune envie de m’aider. » Malheureusement, si tu le laisses là sans l’aider, tu sais que ça risque de te retomber dessus, et tu refuses que Hugo soit la raison pour laquelle Albane te fout finalement dehors. « Je me démerderai sans toi. » « Roh, sois pas si rabat-joie Blanchard. » que tu lances, éternellement amusée. « Si tu pouvais te passer de moi, tu me supplierais pas de te sortir de là. » Il le sait, toi aussi et tu en abuses peut-être un peu trop. Tu composes finalement le numéro du mec de la maintenance qui t’assure qu’il devrait être là d’ici une dizaine de minutes. « Y’a quelqu’un qui va venir sauver ton cul d’ici dix minutes. » que tu finis par lâcher, lui faisant ainsi comprendre que non, tu n'es pas chiante au point de le laisser là comme un con. « C’est qu’un jeu, tu sais? » Celui qui saura faire chier l’autre le plus. Tu n’es juste pas certaine qu’il ait reçu le memo, Hugo. |
| | | | (#)Jeu 13 Oct 2022 - 12:46 | |
| Tu fais aucun effort et je suis sûr que tu jubiles là-haut. Tu dois être fière de toi, de me voir me plié en quatre juste pour que tu daignes m'aider. Mais j'en ai ras le cul d'avoir à lécher le tien pour que tu montres une once d'humanité. Alors j'abandonne, je lâche l'affaire. Tant pis, je m'en sortirais sans toi, un autre voisin finira par venir m'aider. C'est quand je capitule, que je te dis de te barrer parce que j'en ai assez de tes piques, que tu décides finalement d'appeler quelqu'un à ma rescousse. T'as l'impression d'être indispensable, mais tu l'es pas, Leo. T'es même inutile un peu partout où tu vas d'ailleurs. Je comprends toujours pas ce que t'apportes à Bane alors que tu lui vides son frigo et que t'utilises son appart comme si c'était le tien.
"Merci", je finis quand même par lâcher, parce qu'il en faut au moins un sur deux de poli et courtois. "C'est surtout un jeu pour toi, connasse, "parce que je suis loin de m'éclater, moi." Ouais, non, j'aurais préféré rentrer chez moi dormir un coup pour être en forme pour ce soir, mais l'emploi du temps risque d'être décalé à cause de cet ascenseur de merde, et de ton attitude de gamine qui m'a fait poireauter quinze minutes de plus. "T'es pas obligée de rester." Flemme de faire la conversation avec une chieuse comme toi. Surtout si c'est pour que tu m'en mettes plein la gueule encore. "Mais juste, à titre indicatif, t'es comme ça avec tous les gens que tu croises, ou c'est juste avec moi?" Parce qu'elle doit être franchement insupportable à vivre au quotidienne la petite sinon ! "Bane m'a jamais fait remonter ton caractère de peste, alors que je ne vois sincèrement que ça, moi." Allez, maintenant que j'ai eu ton aide, à moi de me décharger. "J'crois pas avoir entendu un seul mot gentil sortir de ta bouche, en fait. Et j'ai plus l'impression que toutes tes petites remarques désagréables, c'est pas un jeu pour toi. Tu m'en veux ? J'ai fait quelque chose de mal pour que tu t'acharnes autant sur moi ?" |
| | | | (#)Mer 9 Nov 2022 - 11:30 | |
| pleaaaaase, pleeeease help me « C’est surtout un jeu pour toi, parce que je suis loin de m’éclater moi. » Il est loin de rire Hugo et peut-être que ça devrait te mettre la puce à l’oreille. Peut-être que tu devrais enfin comprendre que ton comportement de gamine, ça n’impressionne personne et surtout, que ça ne t’apporte absolument rien. Ce genre de bêtises, ça passait peut-être quand tu étais une adolescente et qu’on excusait à peu près tout et n’importe quoi sur le manque de stabilité de ton univers en entier, mais à trente piges vraiment, il n’y a plus rien de mignon à ton caractère de peste, tes commentaires à la con et ton envie constante de faire chier tout ceux dont l’existence te dérange. Parce que c’est tout ce que c’est, dans le fond. Hugo, il est l’expérience pas ratée d’une famille qui l’est pourtant. Vous n’êtes pas reliés par le sang, mais c’est tout comme, quand tu crains constamment que son lien avec Wyatt devienne plus important que celui que tu entretiens avec le Parker depuis que t’es une gamine, toi qui as toujours été dans ses pattes alors qu’Hugo n’était qu’une image lointaine d’une vie à l’autre bout du monde. Ça allait, quand c’est tout ce qu’il était, tu gères beaucoup moins bien depuis qu’il est tout le temps à proximité, que tu te retournes seulement pour mieux être rappeler de son existence. Ça t’irrite, ça t’agace, au point que la seule chose (peu) intelligente que tu as trouvé à faire, c’est le prendre en grippe et lui faire maudire de vivre dans les mêmes cercles sociaux que toi. Sa place y est pourtant plus légitime, les trois-quarts du temps. Aucun doute qu’Albane le préfère à toi, puis c’est son canapé que Reese squatte depuis qu’il est revenu en ville (pas que tu aurais un canapé à lui offrir, mais quand même.) Alors l’idée que Wyatt puisse l’apprécier plus que toi? Oh tu vois rouge, tu arrêtes de penser, tu agis seulement comme la gamine que tu refuses de laisser derrière et puis tu finis toujours par t’en mordre les doigts. C’est facile, quand tu prétends constamment que tu te fous de tout et de tout le monde, c’est un tout autre discours toutefois qui se joue dans ta tête quand ça a bien plus d’importance que tu ne le laisses paraître. Peut-être que tu as franchi des limites, aujourd’hui. Peut-être que tu as poussé le jeu trop loin, tu ne sais pas, tu voudrais ne même pas avoir à te poser la question, mais apparemment que grandir, ça veut aussi dire se remettre en question parfois. Tu ne le diras pas, n’avoueras rien à Hugo parce que ça le ferait bien trop rire de t’entendre, mais ce n’est pas pour autant que ça ne chemine pas (lentement, trop lentement) dans ta tête. « T’es pas obligée de rester. » « Et manquer la fin de ce spectacle? » Les mots résonnent avant même que tu n’aies le temps de te dire d’arrêter. C’est qu’elles ont la vie dure, les mauvaises habitudes. « Mais juste à titre indicatif, t’es comme ça avec tous les gens que tu croises, ou c’est juste avec moi? » La question te surprend même si elle n’a rien d’étonnant, et le silence s’étire sans que tu ne saches vraiment comment y répondre. « Bane m’a jamais fait remonter ton caractère de peste, alors je ne vois sincèrement que ça, moi. » Ça t’énerve presque, la manière que ça te fait sourire d’entendre qu’Albane ne se plaint pas de toi dès que tu as le dos tourné. Tu lui donnes pleinement de raisons de le faire, pourtant. « J’crois pas avoir entendu un seul mot gentil sortir de ta bouche, en fait. Et j’ai plus l’impression que toutes tes petites remarques désagréables, c’est pas un jeu pour toi. Tu m’en veux? J’ai fait quelque chose de mal pour que tu t’acharnes autant sur moi? » Tu déchantes bien assez vite toutefois, comme c’est souvent le cas quand Hugo est dans les parages. « Te prend pas pour quelqu’un de spécial Blanchard, c’est pas le cas. » que tu répliques aussitôt, refusant de laisser transparaître moindrement les réelles raisons de ton acharnement sur lui, comme il le dit si bien. Tu échappes un long soupir, maudissant soudainement les minutes restantes avant l’arrivée du concierge. Tu pourrais partir, mais ton esprit de contradiction t’interdit de lui offrir ce plaisir. « T’es partout et ça m’énerve. » C’est un semblant de vérité, bien plus que tu n’avais l’intention de lui offrir. Tu laisses le silence s’étirer, tu n'as pas l’intention d’en dire plus que ça et tu n’es pas certaine de vouloir savoir ce qu’il en pense. Tu n’as pas besoin qu’il s’éternise sur les raisons pour lesquelles il te déteste, la liste que tu lui as donnée est bien assez longue et tu en connais chaque détail. |
| | | | (#)Ven 2 Déc 2022 - 11:27 | |
| Ça a pas l'air de te plaire ce que je dis. Tu dis plus rien, rien de pertinent en tous cas. Tu cherches juste à te défendre, toujours en employant l'agressivité, mais je sens que j'ai touché un point sensible. T'as pas envie de l'avouer, mais j'ai bien l'impression que si t'es aussi virulente avec moi, c'est que t'es jalouse. Pourquoi sinon ? T'es du genre possessive toi, non ? Pourtant, c'est con, parce qu'on est amené à se côtoyer, tous les deux. On a pas le même sang mais c'est tout comme, et on a surtout Bane en commun. Elle est importante pour toi, elle est importante pour moi. Ça pourrait être intéressant qu'on trouve un terrain d'entente tu penses pas ?
« T’es partout et ça m’énerve. » Woooow bah dis donc, tu l'avoues finalement ? Ça me laisse bouche bée, je sais même pas quoi répondre face à tant de sincérité. "C'est con, mais ça va pas changer d'ici demain la veille." Je peux pas m'empêcher de relancer la machine, désolé. Faut dire que tu m'en as tellement foutu sur la gueule que j'ai fini par développer de l'aigreur, moi aussi.
Le fait que je sois partout, c'est une chose. Mais le fait de me détester parce que je le suis, c'en est une autre. C'est ma personne que tu supportes pas ? Parce que toi, tu m'insupportes, effectivement. "A force, ça risque de niquer tes relations avec tes proches, tu sais." Genre, je suis bien placé pour faire la morale, et genre, tu vas m'écouter. "On peut essayer de mettre des trucs en place pour éviter de se croiser aussi, s'tu veux. Genre un code, j'sais pas." Ouais, l'évitement, c'est la meilleure des solutions.
Fuire, tu sais faire Blanchard, hm.
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| | | | (#)Jeu 5 Jan 2023 - 10:29 | |
| pleaaaaase, pleeeease help me « C’est con, mais ça va pas changer d’ici demain la veille. » Ouais, ça, tu l’avais déjà compris malheureusement et puis c’est pire que jamais maintenant que vous êtes techniquement voisins. Il n’y a rien de pire que de le voir arriver à l’improviste, ou encore de l’entendre au travers des murs de l’appartement qui séparent le tien du sien. Pas assez d’espace, clairement pas assez d’espace, ça te rend folle et tu le sais, que ça ne va pas changer. Qu’il ne va pas déménager juste parce que sa présence te dérange, tout comme tu ne comptes pas te pousser de l’appartement – qui réellement n’est pas le tien qu’importe ce que tu en dis – simplement parce que tout redeviendrait peut-être un peu plus simple sans cette constante proximité. Non, il n’y a pas de solution miracle ici, sauf peut-être la plus évidente mais aussi celle qui ne risque jamais de se produire : que tu te mettes à tolérer sa présence, que tu lui donnes vraiment une chance d’apprendre à le connaître. Nope. Non. Jamais. C’est puéril à souhait, mais Hugo est bien l’une de ses personnes avec qui tu n’as pas envie de faire le moindre effort. « À force, ça risque de niquer tes relations avec tes proches, tu sais. » Ça te fait rire, qu’il pense qu’Albane soit l’une de tes proches. C’est ta colocataire. C’est moins que ça encore. Ouais, ouais, fais genre. « J’ai l’air d’être le genre de personne qui donne des ultimatums peut-être? » Tu fronces les sourcils. Albane, Reese et Wyatt peuvent bien supporter sa présence si ça leur change, tu n’es certainement pas jalousie au point de leur demander de choisir. Tu n’es certainement pas naïve au point de croire que tu gagnerais quoique ce soit si tu faisais ça de toute façon. Le faire chier reste bien plus distrayant. « On peut essayer de mettre des trucs en place pour éviter de se croiser aussi, s’tu veux. Genre un code, j’sais pas. » Tu lui lances un regard rempli d’incompréhension. « Le mieux que j’puisse t’offrir c’est faire comme si t’étais pas là quand on se retrouve dans la même pièce. » Plus d’insultes soufflés juste parce que tu le peux. Ce sera sans doute moins amusant, mais peut-être qu’avec un peu de temps, tu finiras par réellement oublier qu’il est là, toujours là. Sans un mot de plus, tu finis par quitter lorsque tu aperçois le concierge et dès que tu refermes la porte de l’appartement d’Albane, tu prétends que rien de tout ça ne vient de se produire. |
| | | | (#)Dim 8 Jan 2023 - 1:30 | |
| Je sais même pas pourquoi j'essaie de te raisonner, je sais déjà que c'est peine perdue. T'es pas du genre à écouter des conseils puisque tu sais tout mieux que tout le monde, alors pourquoi tu te mettrais à prendre en considération les dires d'un gars que tu détestes ? Au moins, y'a quelqu'un qui t'auras prévenue : à force de jouer aux plus cons, tu risques de perdre ton entourage. M'enfin, "tu fais ce que tu veux, c'est ta vie après tout, moi j'm'en bas les couilles." Non t'es pas du genre à donner des ultimatum. T'es du genre à te vexer et partir quand on t'en donne un par contre. On se connait pas bien, mais t'es clairement pas le genre de pote sur lequel je souhaiterais compter en tous cas. J'suis pas difficile habituellement, mais là, c'est trop toxique pour moi. T'es trop toxique.
Après, t'as quand même accepté de m'aider aujourd'hui. T'aurais pu faire comme si t'avais rien entendu et te barrer, mais t'as quand même appelé le concierge. Okay, ça te donnait une bonne raison de jubiler et de me faire mariner, n'empêche que tu l'as fait. T'es peut-être pas aussi mauvaise que ce je pensais au final, alors j'essaie de trouver une solution pour pas qu'on s'entretue à chaque fois qu'on se croise. « Le mieux que j’puisse t’offrir c’est faire comme si t’étais pas là quand on se retrouve dans la même pièce. "'Kay", je me contente de te répondre. C'est mieux que ces échanges passifs agressifs au fond, donc ca me va aussi. J'ai plus rien à te dire et je suppose que toi non plus. Je sors mon téléphone pour ouvrir Candy Crush, seul jeu sur mon téléphone qui ne demande pas de connection internet, histoire d'attendre. Mais le concierge arrive finalement plus tôt que prévu pour m'aider. Quand je sors enfin, sans surprise, tu t'es déjà barrée. C'est con, j'allais te remercier en te refilant mon pack de bières. Oh, quel dommage.
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| | | | | | | | Pleaaaase, pleeeeease help me (Leo&Hugo) |
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