| (jolie) i couldn't face you with my darkest truth of all |
| ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Mer 22 Juin 2022 - 8:35 | |
| On pourrait croire qu’agir sous le coup du stress, c’était bénéfique à Jo, et que grâce à l’impulsivité dont elle faisait preuve chaque jour de sa vie, avoir ce shot en plus pour l’aider à s’élancer, ça permettait à la magie d’opérer ; que ça la rendait définitivement invincible, la portant au titre de déesse autoproclamée, adulée par ceux qui avaient peur de leur ombre, transis par ce que pouvait leur offrir le monde comme don, et surtout comme malédiction. Sur scène, ça l’était. C’était tout ce qui lui fallait, de sentir que quelque part, elle jouait sa vie quand elle se plaçait derrière un micro, quand bien même elle ne faisait que ce pourquoi elle était faite. Susurrer des refrains dans un rythme lent, lascif, équivalait à respirer pour elle, quiconque la connaissait assez savait à quel point d’ailleurs. Le stress, le trac, c’était quelque chose de bien, c’était une certitude. Mais pas quand sa grand-mère était concernée. Elle l’avait su à la seconde où pour la première fois, il y avait de ça des années, cette dernière s’était carapatée de la maison pour aller flâner dans les rues de la ville avec la ferme intention de se débrouiller seule alors qu’elle n’était même plus capable de nouer ses lacets sans assistance. Depuis, c’était à peu près tout ce que Jo redoutait, de la retrouver dans la rue échevelée, ne sachant plus où elle était, ni qui elle était. Elle lui avait aussitôt fait faire un bracelet pour que personne ne se retrouve aussi démuni qu’elle en cas de fuite, y gravant toutes les informations utiles à son bien-être, y incluant même la pathologie dont elle souffrait. Cette merde d’Alzheimer, c’était ce qui la forçait à considérer que reprendre un boulot de nuit n’était pas l’idée la plus brillante qu’elle avait eu au cours de sa jeune vie. Il était trois heures du matin, et elle sentait que quelque chose coulait dans ses veines qui n’avait rien à voir avec des substances douteuses ou de la mauvaise liqueur. C’était l’appel qu’elle avait reçu pendant sa pause — l’appel qu’elle avait écouté pendant sa pause, la nuance lui donnait envie de se défoncer la tête contre un mur — qui lui signifiait qu’une vieille femme portant un bracelet avec son nom, son adresse et son numéro de téléphone avait été retrouvée à errer plus tôt dans la soirée, quand elle était en train de servir des verres à des connards à la langue pendue devant le spectacle des danseuses de Paradise City, putain. Elle n’attendit pas, elle ne prit que son sac quand elle quitta les vestiaires des employés, sans même prévenir qui que ce soit qu’il fallait la remplacer. Elle s’expliquerait plus tard, elle ne pensait même pas au mensonge qu'elle dégueulerait sur les Doc Martens de Lara. Elle voulait juste se barrer d’ici, et rejoindre le commissariat le plus vite possible sans songer à rien d'autre qu’à l’état dans lequel devait être Nana. Elle allait bien, qu'ils lui avaient dit à l’autre bout du fil, elle était en sécurité, prise en charge par elle ne savait qui lui offrant la conversation et un petit thé pour faire passer l’attente. Elle ne remettait pas en doute la parole de l’agent qui s'était adressé à elle à l’autre bout du fil, mais par principe, elle n’avait confiance en personne, et elle voulait s’assurer elle-même que tout allait bien pour ensuite la ramener à la maison. Trop de choses se bousculèrent dans sa tête à l'instant où elle se dirigea droit vers Duran, l'agent de sécurité du club, pour le supplier de quitter son poste le temps de cinq minutes histoire de l’emmener en ville sous la menace d’un poids qui pèserait toute sa vie sur sa conscience si jamais il refusait. En vrai, elle ne lui laissa pas le choix de renoncer à l’aider puisqu’elle le tira par le bras sans faire plus de cérémonie en lui promettant qu'elle lui redevrait ça, que personne ne saurait jamais qu’il avait failli à sa mission. Il lui posa une ou deux questions sur le chemin, auxquelles Jo ne répondit pas, les yeux rivés sur la route, lui exhortant de se magner le cul pour arriver au plus vite à son point de chute.
Elle ne le remercia pas quand ils arrivèrent devant le commissariat, et que descendant du bolide du jeune homme, elle claqua la portière derrière elle sans s’encombrer de rien d'autre que de la boule de nerfs qu’elle sentait grossir dans son estomac. Elle se fichait pas mal de dénoter au milieu des badauds et des employés qui traînaient dans le vestibule de poste de police, elle ne réagit pas non plus quand elle sentit plusieurs regards se tourner vers elle quand elle traversa, en bonne étoile filante, la file d’attente jusqu’au comptoir d’accueil, les paillettes de sa tenue la rendant aussi attirante qu’un astéroïde dans la nuit noire. Aussi vite, elle se pencha sur le comptoir, ses yeux cernés de fards et de strass s’immergeant sans délais dans ceux du jeune homme qui leva la tête pour la regarder, ébahi par son arrivée, ou par ce qu’elle dégageait, allez savoir "Ma grand-mère est ici. Ava Carter." qu’elle lui fit sans plus de civilité, oubliant les bonsoirs et les mercis parce que merde, sa grand-mère était ici. Ses ongles ne mirent pas bien longtemps avant de battre la mesure sur le comptoir qu’elle ne lâcha pas, le corps pressé contre celui-ci, à attendre que l’autre bouge pour lui dire où aller, et quoi faire "Euh…" Ce euh, il lui donna envie de lui attraper les cheveux par l’arrière et de lui faire bouffer son clavier sur lequel il tapota sans l’air d’y croire vraiment tandis qu’à la mélodie de ses ongles s’ajouta celle de ses talons hauts sur lesquels elle gigota, faisant remuer les sequins de sa robe au milieu de l’ambiance fadasse de l’accueil.
@Charlie Villanelle i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Sam 25 Juin 2022 - 0:05 | |
| La nuit est tombée depuis longtemps déjà et le service de Charlie s’est terminé il y a tout autant de temps, mais elle n’a pas su se résoudre à rentrer chez elle lorsque Ava Carter a été ramenée sous leur garde. Non pas parce qu’elle associe aisément le nom à un autre visage, mais bien parce qu’elle a vu toute la détresse dans les yeux de ses collègues masculins autant que dans ceux de la petite mamie, tout aussi perdue et déboussolée qu’eux. Après tout, ce n’est pas comme si qui que ce soit pouvait l’attendre à l’appartement non plus, raison pour laquelle elle attend depuis pour enlever son uniforme, ayant privatisé une salle pour l’occasion. “Tu te charges d’appeler le numéro donné, Villanelle ?” Qu’on lui demande, sait-on jamais, ils auraient peut-être la chance de pouvoir tout déléguer à la mère et désormais petite-fille de substitution. Pourtant, la réponse de la blonde ne tarde pas et se montre tranchante. “Non. Mauvaise idée.” Parce qu’il existe une infime chance pour que le numéro en question soit celui de Jo et reconnaître la voix de Charlie au bout du fil ne serait en rien une bonne chose, peu importe l’angle avec lequel le problème est abordé. Elle a les épaules pour gérer un appel du genre mais cette fois-ci, le contexte est bien trop particulier pour qu’elle se risque à l’exercice. Qui plus est, elle estime être bien plus à sa place à partager de merveilleux verres d’eau avec Ava, quand elle ne lui propose pas un petit gâteau ou un autre pour s’assurer qu’elle a au moins quelque chose dans l’estomac. Les questions mènent toutes à des exactitudes, raison pour laquelle elle a rapidement pris la décision de ne pas insister ni l’embêter avec ça.
La porte à moitié entrouverte, elle s’assure ainsi de ne pas manquer l’arrivée de la personne à contacter en urgence ; laquelle ne semble justement pas ressentir la moindre urgence à l’idée de retrouver ladite grand-mère, en témoigne tout le temps dont Charlie a pu profiter pour lui faire la discussion. "Ma grand-mère est ici. Ava Carter." A défaut que Jo ait pu reconnaître sa voix au téléphone, l’inverse arrive rapidement, comme elle le redoutait. Ce n’est pas comme ça qu’elle aurait voulu la retrouver et tenter de lui présenter des excuses, à sa façon. Charlie souffle un instant et replace ses cheveux dans une queue de cheval, comme si cela allait suffire à lui donner de la contenance. “Josephine est là.” Elle se permet déjà d’annoncer à Ava, un sourire sincère au coin des lèvres. “Je vais la chercher.” Parce qu’il vaut mieux qu’elle tente de la mordre elle plutôt qu’un de ses collègues, lequel risque de bien moins accepter son comportement, surtout dans un tel lieu. "Euh…" Son temps de survie étant ainsi passé de cinq secondes à une seule, Charlie n’attend pas davantage avant d’intercepter leur conversation, n’ayant aucun mal à percevoir l’agacement de la jeune femme perchée sur ses talons hauts. “Je m’en occupe, merci.” Son visage se tourne d’abord vers son collègue, polie mais pas trop pour ne pas qu’il pense déjà à trop de choses. “Je vais vous conduire à elle. Elle va bien.” Et quand elle pose son regard sur Jo, elle a bien plus de mal à l’en déloger, sans que cela ne soit dû à son maquillage, sa tenue, ou quoi que ce soit d’autre. Si elle finit par y arriver, ce n’est que grâce à sa propre force de persuasion: elles n’ont pas le droit de jouer ici, pas dans un tel contexte non plus. Qui plus est, ce n’est même pas un jeu.
Ses pas marquent la cadence sur le sol, ses larges chaussures résonnant bien moins que les talons de Jo. “Prends ça, il fait toujours beaucoup trop froid ici.” Elle lui tend sa veste d’uniforme sans lui demander son avis, anticipant déjà qu’elle aurait refusée cette main tendue (littéralement) si elle lui avait laissé le choix. La vérité, c’est qu’elle n’anticipe surtout que trop bien la différence de température entre son lieu de travail et ici, avec le fait que Jo soit sans doute partie sans la moindre veste. Et puis merde, c’est juste sa façon à elle de lui montrer qu’elle tente au mieux de s’occuper de toutes les générations Carter. “Elle pensait qu’il était encore tôt et elle m’a dit être allée chercher de quoi cuisiner.” Sa main désormais sur la porte, elle plante d’une façon bien différente son regard sur Jo, attendant l’ordre express (sûrement bien amer) de sa part d’entrer dans la pièce parce qu’elle se sentira assez prête pour tenir bon face à l’image de sa grand mère encore très largement déboussolée. “Elle va bien. Elle n’a pas la moindre égratignure.” Simplement une grosse frayeur pour tout le monde, n’est-ce pas ? |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Lun 4 Juil 2022 - 9:17 | |
| "Putain, il vous faut un manuel pour vous servir de ce truc, ou c’est comment?" qu’elle finit par lancer à l’agent flanqué de l’autre côté du comptoir sur lequel elle ne cessait de battre la mesure. Tap, tap, tap, une mélodie aussi entêtante que toutes celle qui faisaient pulser son cœur quand elle les interprétait, à la différence qu’elle ne trouvait aucun plaisir à y être confrontée, vivant son écoute comme un véritable supplice. Elle ne s’arrêta pas pour autant, ou du moins elle ne s’arrêta pas tout de suite, attendant que le jeune homme daigne lever la tête pour la fixer avec l’air de ceux qui viennent d’apprendre à parler et qui ne sont pas encore assez hardis à l’idée de rétorquer face à quelqu’un comme elle. Il lui sembla qu’il balbutia quelque chose quand, les yeux grands ouverts, elle fit un signe de tête dans sa direction pour silencieusement lui faire comprendre que s’il ne se bougeait pas un peu, elle finirait par lui mettre un coup de tête.
Elle aurait pu demander à voir quelqu’un d’autre, elle aurait pu donner plus de détails, ou simplement lui fausser compagnie sans demander son reste et explorer les étages du poste de police, mais elle resta figée là pendant quelques minutes de plus. Elle avait peur, elle s’en rendit compte à la seconde où elle sentit son cœur cesser de battre et tomber dans son ventre quand elle reconnut la nouvelle arrivante. Automatiquement, elle lui lança un regard qu’elle détourna vite sans rien dire, se sachant déjà prise au piège par la présence de Charlie. Elle n’avait pas le temps de lui en vouloir sur le moment, elle pouvait juste se comporter comme une citoyenne lambda obéissant aux forces de l’ordre. Etonnamment, c’est ce qu’elle fit, entendant ce qu’elle avait à lui dire sur l’état de sa grand-mère avec un sentiment mitigé. Par réflexe, elle repoussa la veste qu’elle lui tendit sans dire un mot, mais se vit en attraper les pans finalement pour la mettre sur ses épaules et atténuer la sensation qu’elle avait d’être trop exposée — sur plusieurs plans, sa vie devenant soudainement un objet jeté en pâture pour se révéler moins organisée qu’elle aimait le prétendre "Je bossais, je sais pas comment elle a fait pour sortir de la maison. Je vérifie toujours plusieurs fois que tout est fermé, et tout était fermé quand je suis partie." Elle se rendit compte qu’elle se justifiait quand Charlie lui expliqua le raisonnement de sa grand-mère, et ça fit se former une nouvelle boule nerveuse dans un autre endroit de son corps, dans sa gorge qu’elle sentit obstruée, sa voix s’étouffant doucement quand elle ajouta dans la foulée "Elle a dû trouver la clef de secours et s’en servir. Je vois que ça, elle serait incapable de sortir par la fenêtre." Mais elle serait aussi incapable d’être assez lucide pour se souvenir de l’endroit où elle avait mis la clef de secours. Elle prit une profonde inspiration qu’elle rendit silencieuse pour que Charlie ne se rende pas compte qu’elle se sentait atrocement sous tension. Elle était morte de trouille, et de savoir qu’Ava était là, derrière une porte ne changeait pas grand-chose ; parce qu’elle savait que ça arriverait encore, et qu’elle ne supportait plus de vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Elles arrivèrent derrière une porte quand Charlie termina sa seconde salve de paroles, et cette fois-là, alors qu’elle s’évertuait à ne pas vraiment le regarder, mal à l’aise, enfoncée dans sa veste qu’elle portait sur les épaules, ses talons marquant la cadence de son affolement, le regard de Jo se posa sur elle. Plus par automatisme que par réelle envie, elle ne voulait pas se soumettre au jugement de ses traits manichéens, ceux qu’elle avait toujours eu du mal à lâcher des yeux tant ils paraissaient taillés dans la pierre avec une délicatesse aussi brute que le rauque qu’elle avait dans la voix ; et le silence qui tomba entre elles à ce moment-là, Jo aurait aimé y échapper pour ne pas que les battements de son cœur ne la trahissent quand elle s’évertua à la rassurer. "Qu’est-ce que t’en sais putain, tu la connais même pas." qu’elle lui cracha à la figure, non sans assigner tous les traits de son visage à un poste bien particulier, tous reflétant le mépris qu’elle lui accordait depuis qu’elle s’était aperçu qu’elle était du même genre que tout le monde, à la prendre pour acquise, et la reléguant à la dernière liste de ses priorités en espérant que croiser les doigts suffirait à se faire pardonner. Soudainement, ses yeux lancèrent des éclairs, mais aussi étrange que ça paraissait, elle fût la première à battre en retraite quand elle baissa la tête pour reprendre ses esprits. Jo passa un doigt sur son arc de cupidon pour y chasser une gouttelette de sueur, puis elle prit une inspiration par la bouche pour avoir plus de facilité à reprendre, s’adressant à Charlie "S’il lui est arrivée quelque chose de grave, elle sera même pas capable d’en parler. Comment tu peux être sûre qu’elle va bien, quand je le sais même pas moi-même, alors que je vis avec elle, que je la surveille tous les jours, toutes les heures, sauf quand je vais bosser." Faisant jouer les tendons de son cou quand elle avala sa salive difficilement, elle fit en souriant sans joie, sa tête se secouant en même que les boucles qu’elle portait aux oreilles bringuebalèrent sous ses certitudes "J’aurais pas dû prendre ce boulot." Une réflexion qu’elle se fit plus à elle-même qu’à la jeune femme, qu’elle finit par regarder avec le visage brillant de paillettes, tandis que ses yeux renvoyaient une détresse qu’elle espérait étouffée par l’amas de fards et d’eye-liner qui sublimaient ses traits.
@Charlie Villanelle i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
Dernière édition par Jo Carter le Dim 10 Juil 2022 - 7:27, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 5 Juil 2022 - 19:56 | |
| “Vous vivez juste toutes les deux ?” C’est effrayant de se rendre compte qu’elle voue une telle fascination à Josephine sans pourtant ne rien savoir d’elle. Pourtant, Charlie n’en dit rien, tentant autant que possible de rester professionnelle et droite, surtout face à une Jo ayant du mal à l’être en retour, ce que la blonde comprend sans le moindre mal. Face aux explications qu’elle ajoute, l’inspectrice se fait sa propre conclusion: oui, les deux femmes semblent vivre seules. Sinon, Jo ne serait pas autant paniquée à l’idée que sa grand-mère ait pu trouver la sortie seule, ni que personne ne l’ait retenue. Il n’y avait justement personne pour ça, apparemment. Encore une chose que Charlie ignorait totalement de la jeune femme face à elle. Pourtant, si Jo semble en venir à la conclusion de la clé de secours avec inquiétude, Charlie n’arrive pas à penser que la grand-mère à qui elle a tenu de si longues conversations serait capable d’un tel instant de lucidité. Aussi adorable soit-elle, ses propos ne faisaient que très peu de sens, en témoigne d’ailleurs sa version des faits.
Dans un ultime élan voué à rassurer Jo, une fois les deux femmes devant la porte menant à sa grand-mère, Charlie lui assure que cette dernière n’a rien et qu’elle ne doit pas s’inquiéter plus que de raison. Si elle sait que cela ne saurait calmer les tourments de la danseuse, sans doute espère-t-elle pourtant que cela y participer un tant soi peu. La réponse de cette dernière ne se fait pas attendre, plus véhémente que jamais sans que cela n’ait rien d’une surprise, pourtant. Au fond du couloir, un collègue de la blonde tend l’oreille, lui demandant muettement si elle a besoin d’aide. D’un geste de la main, elle lui assure que non. Les Jo en colère, elle commence à plutôt bien connaître. “Je prétends pas la connaître, Jo. Je te dis que physiquement, au moins, elle va bien.” Ses habits sont en ordre, son corps ne comporte aucune blessure, sa démarche est celle d’une grand-mère normale et aucun de ses os ne semble avoir été abîmé outre mesure. C’est une conclusion hâtive, certes, mais elle veut croire que c’est la seule qui puisse exister, s’étant de façon évidente prise d’empathie pour Ava à son tour.
Ce n’est qu’après le dernier discours de Jo que Charlie prend enfin le temps de poser la seule question à laquelle la première concernée ne pouvait pas répondre par elle-même. “Qu’est-ce qu’elle a ?” Comme maladie ; le sous-entendu semble évident autant que le sujet reste tabou, pour des raisons sûrement stupides. Comme si ne pas poser de mots dessus évitait au mal de se répandre. Pourtant, la question de la jeune femme est sincère, gorgée d’empathie et d’envie de bien faire, quand bien même Jo en pensera sûrement tout le contraire. Face à l’ultime conclusion de la danseuse, la blonde se sent plus démunie que jamais, n’ayant pas les moyens de lui remonter le moral comme elle le voudrait pourtant tant. “C’est une réponse à la con que je vais te donner là mais peu importe tes horaires, elle aurait sûrement fini par faire la même chose.” Et Jo a besoin de ce travail pour gagner sa vie, parce que l’argent ne tombe toujours pas du ciel, peu importe si cela serait pourtant bien arrangeant. “J’ai essayé de faire au mieux pendant quelques heures à peine et j’ai déjà le coeur en vrac.” Alors j’imagine pas ce qu’il en est pour toi. Jo ne voudra pas de ses putains d’explications à la con, alors elle se contente de la partie qui parle uniquement d’elle et de ce qu’elle ressent, le reste lui semblant assez sous-entendu pour ne pas l’aborder de front. “Ecoute, je… Je devrai te faire remplir des papiers mais tu devrais peut-être la voir avant ça. Elle te demande.” Elle demandait sa petite fille sans jamais en donner le nom, à vrai dire, mais maintenant Charlie ne doute pas un seul instant de la personne dont il est question et, comme si cela allait elle-même l’aider à se donner contenance, elle replace avec soin sa veste sur les épaules de Jo, laquelle commençait à glisser d’un côté. Physiquement au moins, elle est prête à rentrer dans la salle. Mentalement, cela ne dépend que d’elle et le jugement de la blonde n’interférera pas avec l’issue de cette proposition. |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Dim 10 Juil 2022 - 8:07 | |
| Jo n’avait pas envie de répondre aux questions de Charlie. Elle n’avait envie que de mordre pour qu’elle lâche prise et qu’elle retourne faire son boulot ailleurs, loin de la compassion qu’elle imaginait briller dans ses yeux ; imaginait, car elle ne lui adressa pas un regard, retranchée dans son coin de l’espace qu’elles avait envahies pour rejoindre sa grand-mère. Putain qu’elle détestait ça, être obligée de traiter avec la peine des autres quand elle ne les trouvait pas assez légitimes pour la ressentir. C’est vrai quoi, ça ne changeait la vie de personne de connaître cette partie de son histoire, ça ne changeait la vie de personne de se figurer un monde où elle passait son temps avec sa grand-mère, à surveiller le moindre de ses faits et gestes, à tenter de la garder ancrée dans une réalité qui lui paraissait si compliquée à rattraper. Il ne fallait pas attendre d’elle qu’elle se plaigne de tout ça, qu’elle regrette son choix d’être là pour elle quand à peu près toute leur famille aurait aimé la parquer dans un mouroir pour ne plus avoir à se soucier de ce qui lui arriverait ou pas. Son père n’avait pas arrêté de prétendre qu’elle se jetait sur cette opportunité pour avoir la sensation de foutre quelque chose de bien de sa vie, cloîtrée dans l’échec de sa carrière après The X Factor, mais son père était un connard narcissique qui n’était même pas foutu de pardonner sa fille quand elle prenait la poudre d’escampette pour vivre la vie qu’il lui avait volée en l’utilisant comme moyen habile de gagner du fric alors, qu’est-ce qu’elle avait à cogner de ce qu’il pensait — de ce qu’ils pensaient, tous, à la prendre en pitié quand ils se rendaient compte que si elle était comme elle était, c’était probablement pour une bonne raison autre que les grands airs qu’elle voulait se donner pour donner le change, et faire de l’ombre à cette grognasse de Mariah Carey.
Elle prit une nouvelle inspiration, profonde cette fois-ci, sa poitrine engoncée dans de la paillette se soulevant en même temps, et leva la tête lorsque Charlie affirma silencieusement à son collègue qu’elle n’avait pas besoin d’aide pour la canaliser. Elle se montrait étonnamment digne, la policière ; c’était comme si elle n’était pas la même personne ici. Elle aurait pu s’en amuser dans d’autres circonstances, mais elle sentait arriver le discours larmoyant qui lui donnerait envie de lui cracher à la gueule, et de nouveau, elle baissa la tête. Engageant un geste vers la poignée de la porte, Jo remarqua le tremblement de ses doigts, et son cœur se serra si fort à l’intérieur que ça lui fit monter les larmes aux yeux, et poser son autre main dans le creux de sa poitrine, se synchronisant avec la question inévitable que Charlie lui posa. Qu’est-ce qu’elle a ? "Alzheimer." C’était la deuxième fois en l’espace de quelques semaines seulement qu’elle ne tournait pas autour du pot à ce sujet, qu’elle disait les choses sans passer par des pirouettes compliquées pour qu’on ne se désole pas de la vie qu’elle devait mener, toujours sur le qui-vive. Sa main, posée sur son cœur, se lourda d’elle-même comme elle penchait la tête pour regarder Charlie "Non. Non, non… ferme-la." Elle coupa Charlie, ses longs ongles en acryliques claquant quand elle les rejoignit pour miner le geste dans l’espace qui les séparait, avant même qu’elle n’ose prononcer ne serait-ce qu’un mot de plus, sentant la pitié ruisseler de part et d’autre de sa silhouette longiligne "Saute pas sur l’occasion pour me voir comme une cause à sauver, j’ai pas besoin de ta pitié." Elle avait tenu le même discours à Edge, et il avait compris. Mais franchement, elle manquait de panache sur ce coup, Josephine. Même quand, enfin, elle leva les yeux pour affronter ceux de la blonde, et qu’elle sentit son armure se craqueler quand elle continua tout de même, la forçant à se montrer dure et mesquine — pas très mature dirait certain, mais tout le monde avait tendance à oublier qu’elle n’était rien qu’une gamine dans le fond "Tu veux un câlin, t’as envie qu’on en parle pour soulager ta peine et ta putain de conscience ?" On disait ce qu’on voulait, c’était le seul moyen efficace qu’elle avait trouvé pour se protéger ; mordre, sans lâcher jusqu’à ce qu’elle soit certaine que la personne en face avait bien appris sa leçon. Un léger rire lui échappa, le même genre de rire qu’on ne peut pas retenir face à une situation compliquée — ce n’était que nerveux, autant que la force qu’elle mettait à tenir la poignée de la porte pour ne pas laisser ses doigts trembler plus fort. Sauf que ses jambes s’ajoutèrent à la danse, et que se sentant très légèrement vaciller vers la droite, à l’instant où Charlie replaça sa veste sur ses épaules, elle eut envie de pleurer. Elle paniqua, ça se vit dans ses yeux qui remuèrent pour se raccrocher à tout, sauf à la jeune femme qui était juste là, à côté d’elle "Il y a des toilettes quelque part, un endroit où je peux prendre cinq minutes pour me rafraîchir ?" Elle la coupa encore, parce que c’était trop : ce ton qu’elle employait, cette compassion qu’elle sentait la frapper de plein fouet quand elle lui en voulait tellement encore. Ce n’était pas juste d’être placée dans cette position, ce n’était pas juste non plus d’avoir toujours réussi à rester maîtresse de ses émotions, et de finir par craquer devant la seule personne à laquelle elle aurait catégoriquement refusé l’accès à ce panel de sentiments qui déferlèrent d’elle, retenus quelques instants encore par sa seule volonté, quand ses grands yeux maquillés brillaient d’une force différente, plus authentique et douce que d’ordinaire, et qu’elle se sentait flancher "Il me faut juste quelques minutes. Une de plus ou une de moins, elle verra pas la différence." Une défense un peu lâche, mais nécessaire sur le coup, alors qu’elle battait en retraite de la poignée qu’elle tenait toujours dans la main, relâchant la pression pour laisser entrevoir l’ébranlement majeur qu’elle ressentait au fond d’elle quand elle fit un pas en arrière pour s’éloigner de Charlie et la suivre là où elle lui avait demandé de l’emmener.
@Charlie Villanelle i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Mer 13 Juil 2022 - 9:03 | |
| "Alzheimer."
Le verdict tombe, immuable. Charlie n’a rien de plus à dire au sujet de cette maladie, aucun mot réconfortant à ajouter non plus - Jo n’en voudrait de toute façon pas. Elle se contente de poser son regard sur elle un instant pour lui assurer qu’elle a bien entendu ses paroles et qu’elle ne se verra pas poser à nouveau la question. "Non. Non, non… ferme-la. Saute pas sur l’occasion pour me voir comme une cause à sauver, j’ai pas besoin de ta pitié." Elle tremble, se renferme sur elle-même, ne ressemble déjà plus qu’à l’ombre aux paillettes tombantes que Charlie connaissait. Qu’importe. Elle affronte son regard sans sourciller, ayant pour sa part redressé le dos et relevé le menton, comme un paon aurait à son tour agité sa roue majestueuse pour paraître plus impressionnant. Pour paraître, tout simplement. “C’est pas pour toi que je le fais.” Ce n’est pas à Jo qu’elle accorde (toute) sa pitié mais bien à sa grand-mère avant toutes choses, elle qui passe par des épreuves qu’elle n’arrive même pas à voir comme telles tant elle vit dans son monde imparfait et impossible. Oh, bien sûr qu’elle s’en fait aussi pour Jo, mais puisqu’elle refuse qu’on ressente quoi que ce soit à son sujet qui puisse être mélioratif, Charlie se tait. Ce n’est ni le lieu ni le moment de provoquer une énième dispute. "Tu veux un câlin, t’as envie qu’on en parle pour soulager ta peine et ta putain de conscience ?" - “Tu vas prendre une seconde pour respirer, te souvenir où t’es, et te rappeler que le problème premier, là, c’est pas ton putain d’ego et ton besoin irrationnel de garder la tête haute.” Elle ne la pointe pas de son index, ici. Ses doigts se pressent contre les clés dont la forme imprime sa chair, mais Charlie a au moins le mérite de rester immobile, ses iris clairs ne laissant aucun répit à Joséphine voulant encore et toujours jouer à l’adulte. Elle veut être là pour elle, encore et toujours, mais elle ne peut pas la laisser être elle, justement, alors qu’ils sont dans un poste de police et qui plus est sur le lieu de travail de Charlie. Les choses sont différentes, ici.
"Il y a des toilettes quelque part, un endroit où je peux prendre cinq minutes pour me rafraîchir ?" Sans un commentaire, n’ayant aucun mal à comprendre la situation actuelle et sans doute une part de l’immensité des sentiments accablant Jo en cet instant, Charlie lui désigne les toilettes de sa paume ouverte. Elle gagne un peu de temps, elle cherche à se donner meilleure allure sans que cela n’ait rien à voir avec son visage maquillé pour un jour de Carnaval. "Il me faut juste quelques minutes. Une de plus ou une de moins, elle verra pas la différence." La poignée retrouve sa place initiale, la rencontre avec sa grand-mère se voyant repoussée de quelques minutes (normalement ? sûrement ?) sans que Charlie ne veuille commenter son geste. Sans doute parce qu’elle ne saurait pas quoi en dire, justement, tant la situation est inattendue et difficile à aborder, peu importe l’angle choisi. C’est en silence qu’elle la conduit jusqu’aux toilettes, s’engouffrant avec elle dans la pièce où Josephine passera sûrement tout son temps devant les robinets d’eau fraîche. Parce que ce n’est qu’une excuse comme une autre pour repousser l’inévitable à plus tard, n’est-ce pas ? “T’es seule à t’occuper d’elle ? Pas d’aide à la personne ou de famille, je veux dire ?” Elle sait que Jo est piquante, belle à crever et empoisonnée, mais elle ne sait même pas si elle a encore ses parents, une fratrie, des amis en dehors de Megan. Les questions sont nécessaires pour comprendre la situation, à défaut de toujours chercher à trouver les mots rassurants qu’elle semble éternellement repousser avec dédain. “Tu fumes ?” Une simple cigarette, c’est ce qu’elle lui propose donc, à défaut d’avoir un autre as caché dans sa manche.
Après avoir vérifié que la pièce était bel et bien vide, Charlie ajoute quelques mots avec un ton différent, bien plus confidentiel. “Est-ce que c’est une situation pour laquelle je devrais faire en sorte que personne ne creuse davantage ?” Parce que Jo fait du mieux qu’elle peut pour sa grand-mère, elle n’en doute pas un seul instant, mais l’administration a toujours une vision bien différente des choses, et pas toujours tendre avec les relations humaines et les sentiments d’autrui. |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Mar 19 Juil 2022 - 10:03 | |
| Dans d’autres circonstances, là encore, la rebuffade aurait été facile. Elle lui aurait demandé ce qu’elle allait lui faire si elle ne prenait pas sur elle, elle lui mentionnerait qu’elle ne lui faisait pas peur, ni un autre jour et surtout pas aujourd’hui, sous le prétexte qu’elle portait un uniforme, que dans l’infime jeu de rôles qui marquait chacune de leur interaction, elle avait pris l’ascendant cette fois, mais que ça ne la plaçait pas dans ses bonnes grâces pour autant, qu’elle ne mangeait pas de ce pain-là, quand bien même elle lui proposerait de lui passer les menottes. Seulement, elle la ferma pour une fois. Jo se contenta de cligner des yeux pour faire le point sur ce qu’elle ressentait sans vraiment le vouloir, pas très à l’aise à l’idée de creuser dans ce qui la tétanisait sur le moment, sentant ses muscles s’opposer à sa volonté et agir pour détruire la carapace qu’elle portait sans cesse. Elle se sentit vaciller, elle voulait se cacher pour pouvoir le faire sans que personne ne se sente obligée de la rattraper et surtout pas Charlie.
Elle la suivit jusqu’aux toilettes qu’elle lui demanda de lui indiquer, et soupira fort quand elle s’aperçut qu’elle l’accompagnait. Elle ne pouvait pas lui donner une seconde de répit, putain, il fallait qu’elle se donne bonne conscience en respectant les codes. Protéger et servir, une connerie de ce genre qu’elle n’aurait jamais été capable de lui incomber… c’était drôle finalement, qu’elles se retrouvent dans cette conjoncture, à devoir traiter avec une part de chacune d’elle qu’elles ne connaissaient pas, entérinant un peu le fait qu’entre elles, il n’y avait pas grand-chose en dehors des apparences. Elle n’avait pas tellement le temps de s’en soucier à dire vrai, pas maintenant en tout cas, et si elle retrouva les lavabos de la petite pièce pour s’y appuyer des deux paumes, elle ne fit rien d’autres que prendre le temps de respirer sa respiration dans sa poitrine pour calmer son cœur, sentant le poids de la veste de Charlie sur ses épaules peser trop lourd sur chaque millimètre de sa silhouette si petite, si menue, que même ses talons ne pouvaient pas faire grand-chose ; à ça cette impression s’ajoutèrent les questions qu’elle lui posa soudain, et qui la firent baisser le menton sur sa propre poitrine. Qu’est-ce que ça peut te foutre, c’est ce qu’elle pensa lui répondre sur le moment, et puis relâchant l’air dans ses poumons, elle pencha pour une version plus brute encore, pas par l’insolence qu’elle comptait y mettre, mais par la réalité qui n’était pas aussi jolie que le profil qu’elle lui offrit, toujours très peu encline à la regarder en face "Personne. Mon grand-mère est mort il y a longtemps, mes oncles veulent pas s’en occuper, mon père non plus… mes frères estiment que c’est pas leur responsabilité, et ils ont pas tort." Ça lui faisait beaucoup de mal de l’admettre, pas assez cependant pour qu’elle ne prenne pas le temps d’ajouter "J’avais pas envie qu’elle vive les différents stades de la maladie avec des inconnus, ce qui est stupide si on part de l’idée qu’elle finira par pas me reconnaître bientôt." Ça lui serra la gorge, assez cette fois pour que quand Charlie lui demanda si elle fumait, elle ne lui réponde que par un signe de dénégation qu’elle rendit aussi furtif que le petit chemin qu’elle emprunta pour rejoindre une cabine de toilettes dans laquelle elle s’engouffra, fermant la porte derrière elle. Immédiatement, elle joignit ses deux mains, dans un simulacre de prière qui ne lui allait pas au teint, en plaquant une partie contre son front comme elle sentait ses larmes mouiller ses yeux de plus en plus. Si elle regrettait une seule chose dans son initiative de s’occuper d’Ava, c’était de s’être référé à son orgueil pour lui assurer qu’elle y arriverait, qu’elle ne flancherait pas. Elle ne chouinait pas souvent, elle ne donnait jamais l’impression d’être trop atteinte par ce qu’il se passait dans le périmètre de sa grand-mère, mais elle restait aussi humaine qu’elle l’aimait à en mourir, cette bonne femme. Alors oui, c’était dur, ça l’était encore plus quand elle se prenait la réalité en pleine gueule, songeant à ce que ça impliquait vraiment pour elles d’avancer dans le temps : sa maladie ne se résorberait d’un coup de baguette magique, sa mémoire ne serait jamais assez stimulée pour qu’elle passe au-dessus du brouillard qui encombrait sa boîte crânienne. Elle sentit son visage doucement se contorsionner, là, recluse dans la cabine de toilettes, mais elle reprit rapidement un semblant de neutralité quand elle entendit de nouveau la voix de Charlie de l’autre côté. Ses yeux bougèrent d’eux-mêmes quand la panique la submergea de nouveau, et qu’elle crut comprendre ce que disait la jeune femme sur qui elle ouvrit la porte pour la regarder de plein fouet cette fois, ne prenant même pas le temps de ciller quand elle lui demanda "Qu’est-ce que ça veut dire, que je vais avoir une enquête sur le dos, qu’ils vont essayer de me la prendre ?" Elle était dramatique de nature, mais pour le coup, elle estimait que ce n’était pas de trop de réagir comme elle le faisait là, à chercher des réponses dans les iris de la policière face à elle, faisant la distinction entre ce qu’elle connaissait à peine d’elle, et ce à quoi elle la soumettait maintenant : une suspicion qui la fit pleurer pour de bon, et faire un léger pas en arrière pour ne pas être frappée trop fort par ce qu’elle lui répondrait.
@Charlie Villanelle i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Mar 19 Juil 2022 - 23:58 | |
| Parfois, elle pensait à abandonner les choses avec Jo, à la laisser gérer seule ce caractère aussi complexe que catastrophique et enfin passer à autre chose, pour son propre bien autant que pour celui de la jeune femme. Et paradoxalement, cette soirée lui refait penser à ça, justement, comme si cela avait le moindre rapport avec ce qu’elles vivent. Comme si Charlie avait le droit de mêler aussi éhontément vie privée et vie professionnelle, comme si elle avait le droit de penser à un nous inexistant alors que Jo n’a même pas le temps de rassembler toute son énergie pour pleinement garder le dos droit et la tête haute. Tout ça parce qu’elle s’occupe seule de sa grand-mère malade, entrée d’une longue liste de choses que la blonde ignore totalement à son sujet. Elle la savait forte et mordante ; jamais elle n’aurait pu imaginer que ce soit à ce point. "J’avais pas envie qu’elle vive les différents stades de la maladie avec des inconnus, ce qui est stupide si on part de l’idée qu’elle finira par pas me reconnaître bientôt." - “Mais en attendant elle est heureuse de vivre avec toi.” Même si Jo lui dira qu’elle oublie parfois son existence, même si elle sera la première à trouver quelque chose de négatif à répondre à tout cela. Peu importe. Cela n’enlève à rien le fait que sa grand-mère se réveiller certains matins pour trouver sa petite-fille dans la cuisine, bien moins de mauvaise humeur que d’usuelle, occupée à tout ranger et sans doute même à préparer le repas. Le genre de Josephine que peu ont eu l’occasion de connaître, sans doute, et que peu connaîtront. Ses mots trouvent pour seule répondre une Joséphine fuyant vers la seule cabine de toilettes avec le logo de femme que comporte le poste de police, sans que Charlie ne cherche à faire quoi que ce soit de plus que de l’attendre devant la porte.
Lorsque Jo sort enfin de là, ayant bien entendu pleuré sans que Charlie n’ait aucune envie de le souligner, cette dernière se doit pourtant de poser une question difficile mais ô combien nécessaire, à savoir lui demander si elle souhaite qu’elle intervienne dans cette affaire, de façon davantage ‘moins’ légale plutôt que ‘plus’. Et instantanément, la panique se lit dans les yeux de la danseuse. Le genre de panique qu’elle n’a jamais eu l’occasion d’observer chez elle, le genre dont elle ne la doutait même pas capable de ressentir. "Qu’est-ce que ça veut dire, que je vais avoir une enquête sur le dos, qu’ils vont essayer de me la prendre ?" Si elle ouvre la bouche pour répondre rapidement, les pleurs soudains de Jo la prennent de court. Ses dents claquent lorsqu’elle referme la bouche, ayant pour seul réflexe de poser ses mains contre les épaules de Jo pour la faire reculer de quelques pas, pour qu’elle retrouve l’intimité de la cabine de toilettes, à défaut que cette dernière soit le lieu idéal pour discuter. Sans un mot, sans un regard particulier, elle détache quelques morceaux de papier toilette pour les lui tendre en guise de mouchoirs. Il faut faire avec les moyens du bord. “L’incident va devoir être noté dans la base de données. A partir de là, n’importe qui pourrait avoir envie de creuser davantage.” Elle ne peut pas lui assurer qu’il y aura une enquête, tout comme elle ne peut pas non plus lui assurer qu’elles pourront toutes deux rentrer chez elles sans jamais être inquiétées, et ce dès ce soir. La vérité, c’est qu’elle n’en sait rien et qu’elle est bien trop bas dans l’échelle pour avoir le moindre pouvoir ou la moindre influence. “C’est pas le genre d’affaire qui attire l’oeil généralement, mais je peux pas en être sûre. Je peux rien te promettre, Jo.” Ce n’est pas simplement un air désolée qu’elle affiche maintenant. Désolée, elle l’est sincèrement, plus que jamais. “J’ai pas assez d’expérience pour pouvoir t’en dire plus, et je peux pas poser de questions sans attirer l’attention maintenant.” Ces paroles-ci sont soufflées, autant pour elle que pour Joséphine. Elle aurait aimé faire plus, bien plus, mais elle n’est qu’une bleue dont personne n’a rien à faire. “Va voir ta grand-mère et je vais m’occuper d’étouffer les choses. Je peux vous laisser seules.” Elle comprend sans mal que son regard et sa présence puissent ne pas être les bienvenues, raison pour laquelle elle se retire volontairement de l’équation, ne souhaitant que le bonheur des deux femmes, autant que l’arrêt du flot de larmes contre les joues colorées et pailletées de Jo. Elle voudrait lui dire que tout ira bien mais se mure dans son silence, immobile. |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Dim 24 Juil 2022 - 10:45 | |
| Jo n’en était même pas certaine, qu’Ava était heureuse avec elle. Seulement, elle ne le dit pas, son esprit encombré par la panique qui s’empara d’elle quand elle se rendit compte que la situation lui échappait finalement, que ce qu’elle avait redouté à la seconde où elle avait pris cette charge sur ses épaules, était en train de se passer. Elle sentit ses joues se mouiller, s’agglomérant aux paillettes et au blush qu’elle avait appliqué avant son service, son regard cherchant celui de Charlie sans savoir quoi y trouver cependant, perdue dans ce qui se mit à lui tourner dans la tête, mais aussi dans les paroles que lui renvoya la jeune femme tout en la poussant doucement pour l’enfoncer plus loin dans la cabine de toilettes. Se sentant basculer en arrière par la force douce de la policière, elle se raccrocha à ses épaules sans vraiment le vouloir, sans vraiment faire preuve d’autre chose non plus qu’un peu de délicatesse quand elle se sentit fléchir sans l’avoir anticipé. Elle la fixa, les yeux humides, la voix basse, mais secouée par quelque chose qu’elle ne réussissait pas à retenir — du désespoir, de la peine, et elle ne savait quoi encore "Mais je m’occupe d’elle, Charlie. Tous les jours. C’était qu’une fois." En fait non, ce n’était pas qu’une fois. Ava avait déjà fait ce genre de choses, elle n’avait simplement pas été assez loin pour se faire cueillir par une brigade au petit matin. Elle faisait ce qu’elle pouvait Jo, elle faisait avec les moyens du bord. Elle entendait sa famille lui dire de déléguer parce qu’elle ne pouvait pas tout mener de front, et ils n’avaient pas torts encore une fois. Mais ça impliquerait quoi, en définitive ? De poser un nouveau mouchoir sur les doutes d’Ava, de brouiller des pistes qui étaient déjà assez floues pour qu’elle s’emmêle les pieds dans la somme de choses qu’elle oubliait au fur et à mesure… ce serait plus facile pour des inconnus de se faire à l’oubli, mais ça ne faciliterait la tache à personne de la forcer à faire entrer de nouveaux visages, de nouveaux noms, dans son système.
Elle prit une inspiration très profonde, aussi douloureuse qu’elle était nécessaire pour lui faire comprendre que ça irait bien, qu’elle allait s’en sortir — pouvait-elle en être sûre ? En entendant ce que Charlie lui disait, suivant ses yeux avec consternation, elle eut un gros doute. Et quand elle se rendit compte qu’elle la tenait par les épaules, qu’elle lui imposait sa situation sans même y réfléchir, se raccrochant à ce qu’elle savait du fonctionnement de l’administration d’un poste de police pour se rassurer et ramener sa grand-mère saine et sauve chez elle, elle battit en retraite d’un sursaut. Refusant les mouchoirs de fortune qu’elle lui tendit d’un signe de tête, séchant ses larmes avec ses doigts en sachant qu’elle devait avoir l’air misérable, que la relève la prendrait probablement pour la pute du coin ramassée en train de faire une passe à 20 boules à angles de rue. Sur le coup, elle se sentit minable, tout bonnement. Elle se sentit mal et triste, assez pour laisser échapper quelque chose qui ressemblait à des excuses — qui ne ressemblait pas, qui en était "Je suis désolée. T’y peux pas grand chose en vérité, j’aurais dû être plus prudente, et arrêter de penser que c’est une bonne idée de la laisser seule en pleine nuit." Et faire quoi, démissionner pour rester à la maison et surveiller sa grand-mère sans cligner des yeux ? Est-ce que c’était la bonne solution à adopter ? Elle n’en savait rien, Jo. Elle qui semblait toujours avoir réponse à tout, elle devait admettre que pour le coup, elle était aussi chamboulée qu’elle était perdue. Elle releva les yeux pour rencontrer ceux de Charlie, et ce simple échange de regards, aussi silencieux fût-il sur le moment, il lui fit lui dire en désespoir de cause, ses longs cils papillonnant pour se remettre les idées en place, une campagne bien difficile à mener tant elle se sentait épuisée soudainement "T’es pas obligée de faire tout ça. J’ai pas la prétention de penser que je fais bien les choses, mais je fais ce que je peux… s’il faut témoigner de ma bonne foi, je le ferais." Et advienne que pourra ? Putain, plutôt crever. Mais peut-être qu’elle avait besoin qu’on mette le nez dans ses affaires pour qu’elle soit obligée d’admettre qu’elle n’y arrivait pas aussi bien qu’elle le pensait. "Merci." finit-elle par lâcher, presque dans un murmure qu’elle fit passer en baissant la tête par réflexe, et une nouvelle fois, elle essuya son visage avec ses doigts, y joignant la paume de ses mains pour aplanir le renflement de ses cernes sous ses yeux, opinant du chef en entendant Charlie lui conseiller d’aller voir sa grand-mère. Elle ne cessa d’opiner d’ailleurs, bloquant brièvement sa respiration, la relâcha quand elle releva la tête pour accorder à Charlie le genre de regard gêné qu’elle voyait les autres lancer à la dérobée, auxquels elle, elle n’était pas coutumière de son côté "J’ai juste besoin de voir à quoi je ressemble avant. Je peux garder ta veste ?" lui demanda-t-elle, baissant la tête sur sa propre tenue, et statuant que si Ava l’avait vu engoncée dans bien pire que ça, elle préférait paraître plus correctement vêtue pour la serrer dans ses bras cette fois.
@Charlie Villanelle i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Mer 27 Juil 2022 - 20:39 | |
| Le mouchoir de fortune qu’elle propose est refusé et finalement Charlie ne lui propose rien d’autre à la place, elle n’essaie pas non plus de trouver une alternative pour éponger son chagrin. Elle aussi, finalement, et contre toutes attentes, pense peu à peu perdre espoir en la capacité de Jo à gérer la situation comme il se doit et arriver à se reprendre, au moins pour faire face à sa grand-mère. "Je suis désolée. T’y peux pas grand chose en vérité, j’aurais dû être plus prudente, et arrêter de penser que c’est une bonne idée de la laisser seule en pleine nuit." Mais Jo non plus, n’y est pas pour grand chose. Elle fait du mieux qu’elle peut avec les cartes que la vie a accepté de lui donner, lesquelles ne sont pas réellement puissantes. Elle jongle autant que possible, elle joue avec le feu pour oublier qu’il menace de la consumer à chaque instant. Charlie ne dit rien, son silence tentant de prouver qu’elle accepte bien évidemment ses excuses, même si elle ne s’était pas le moins du monde attendue à les entendre. Leur regard se croise un instant, dans l’éternel même silence, et la blonde tente d’esquisser un sourire rassurant, la lumière des toilettes ne lui rendant sûrement pas justice. Elle s’en moque bien, maintenant. "T’es pas obligée de faire tout ça. J’ai pas la prétention de penser que je fais bien les choses, mais je fais ce que je peux… s’il faut témoigner de ma bonne foi, je le ferais. Merci." Leurs yeux se lâchent, la main de Joséphine chasse des larmes autant que des paillettes. Charlie observe la scène à l’image d’une statue figée dans le temps et dans l’espace, ne sachant plus quoi faire pour tenter de l’aider, la rassurer, ou Dieu même sait quoi de positif. “Je vais voir ce que je peux faire.” Pour que cette histoire ne s’échappe pas du commissariat, pour que les deux femmes puissent continuer à vivre ensemble et chacune faire de son mieux. Elle ne promet rien mais elle essaye, continuant d’observer Jo quand bien même bien cette dernière a détourné le regard depuis bien longtemps. “Je te tiens au courant.” En tant qu’amie, non en tant qu’inspectrice plus ou moins (davantage ‘moins’ que ‘plus’) en charge de l’affaire.
"J’ai juste besoin de voir à quoi je ressemble avant. Je peux garder ta veste ?" Et puisque Jo baisse la tête, Charlie la lui fait remonter sans un mot, une main sous son menton alors qu’elle chasse des paillettes vagabondes avec le pouce de sa main libre. Du maquillage s’accroche à sa propre peau, lui qui avait de toute façon coulé de la paupière de la danseuse depuis longtemps. Charlie ne sourit plus, ne commente rien non plus: Jo ne veut pas de sa pitié alors elle ne lui en offre aucune. “Je vais vous laisser seules. Tu peux garder la veste.” Nul besoin de préciser que cette veste est la sienne. “Je peux appeler un taxi pour qu’il vous ramène, quand tu seras prête.” Elle a posé bien assez de questions aux deux femmes pour ce soir, elle n’aura qu’à dire à ses supérieurs qu’elle a pris leur contact au cas où il y aurait besoin de davantage d’éléments. Nul besoin de préciser qu’elle a le numéro de téléphone de Jo depuis un certain temps déjà, ce n’est pas comme si cela signifiait quoi que ce soit. |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 11002 POINTS : 2570 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Ven 29 Juil 2022 - 15:30 | |
| A l’instant où elle s’apprêta à baisser la tête, mais que Charlie la lui remonta, une main sous son menton, sans qu’elle ne lui oppose résistance, Jo eut besoin d’un temps pour savoir quoi faire et comment réagir. Elle n’avait pas la force de faire quoi que ce soit d’autre que de la regarder ou de la laisser faire ce qu’elle commença à faire, passant son pouce sur son visage pour effacer la coulée de maquillage qu’elle n’avait pas pu retirer elle-même, privée de son propre reflet pour faire le travail correctement. Elle savait qu’en se concentrant davantage que d’ordinaire, elle aurait pu le voir dans les yeux de la blonde, son reflet, ceux qu’elle avait évité presque tout du long de ce moment bizarre entre elles. Mais elle n’en avait pas la force non plus. Alors, elle laissa le silence s’installer de nouveau, et si elle le détestait d’habitude, elle devait admettre que ce n’était pas aussi gênant que ça finalement, de laisser les choses décanter, surtout quand il n’y avait rien à dire, juste une morale à en tirer. Les yeux posés sur Charlie, Jo la laissa faire, puis elle se demanda comment elle devrait réagir, encore une fois, quand elles se reverraient la prochaine fois — si elles se revoyaient, rien n’était moins sûr que ça : si elle devrait la compter parmi ceux qui avaient décelé une faille et qu’elle devait fuir pour ne pas avoir à continuer de faire semblant, ou si elle pouvait lui laisser le bénéfice du doute parce qu’elle semblait sincère dans sa démarche de juste la rassurer et de s’occuper, même si ce n’était qu’un peu, d’elle.
Elle arrêta de réfléchir un instant, et ce seulement pour lever la main et venir effleurer du bout du doigt la pointe des cheveux de la blonde qui reposaient sur son épaule, toujours sans parler, sachant qu’elle ne la laisserait pas faire mauvaise impression et que son signal serait le bon quand elle estimerait qu’elle ne faisait plus peine à voir, qu’elle réussirait à sauver les apparences comme elle le faisait toujours. Sauf que là, elle se sentait si peu apte à le faire, qu’elle resta un instant à l’observer, la policière, s’amusant avec ses cheveux sans vraiment le faire, trouvant dans sa présence un réconfort qu’elle alla puiser un peu plus en se penchant doucement pour capturer ses lèvres avec les siennes, et laisser la tension, celle qu’elle ressentait partout dans son corps, redescendre sans que rien de moins innocent que ce qu’elles partagèrent sur le moment ne soit opéré. Un simple baiser. Sans fioriture. Aussi important pour elle qu’il semblerait inapproprié pour Charlie — qui l’aida pourtant à définitivement s’ancrer à nouveau dans la réalité, tandis qu’avant de rompre le contact, elle le raffermit juste un peu, le je suis désolée et le merci qu’elle lui avait adressés tout à l’heure semblant se matérialiser dans cette force douce qu’elle y mit très brièvement, prenant son visage dans ses mains, ces dernières se posant tout aussi brièvement sur ses cheveux. Quand elle lâcha enfin prise, et qu’en hochant la tête en la regardant une dernière fois, elle lui murmura, doucement "Tu me tiens au courant." Jo finit par la contourner pour sortir de la cabine de toilettes. Elle ne s’arrêta pas devant les lavabos pour vérifier son apparence comme elle le lui avait dit, faisant assez confiance en la capacité de jugement de Charlie pour savoir qu’elle n’en avait pas besoin, que si elle ne l’avait pas retenue, c’était qu’à défaut d’avoir retrouvé toute sa splendeur, elle pouvait au moins faire illusion. Est-ce que ça importait vraiment de toute façon ? Sa grand-mère ne se ravirait que d’une chose, c’était de la présence dont elle la gratifia une fois qu’elle poussa la porte que la policière lui avait indiquée plus tôt. Jo s’avança, puis elle s’agenouilla devant elle, rassurée de la voir aussi saine et sauve que le lui avait dit Charlie. Elle ne réussit pas à retenir ses larmes quand elle la prit dans ses bras pour lui chuchoter tout bas "On rentre à la maison."
rp terminé.
@Charlie Villanelle i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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