| Quand on flatte les vieux, on a ce qu'on mérite (May&Hugo) |
| | (#)Mer 22 Juin - 19:02 | |
| Il est 22h30 et la soirée touche bientôt à sa fin. Je suis claqué, j’avoue, j’ai un peu abusé la veille. Mais ce soir, je rentre, je fais une nuit de 12h, et demain, c’est reparti. Si seulement. La trentaine a fait bien des ravages sur mon corps trop jeune pour vieillir encore. C’est fou comme on récupère bien moins vite qu'à vingt ans. 31 ans sur papier, mais 22 dans l’âme. J’aurais pu me tenir à ce plan, mais une jolie blonde fait son entrée, et c’est pas pour me déplaire. Le sommeil ? Boarf, j’aurais le temps d’en avoir quand je serais vieux. Ca y est, elle est de retour au Saucibar, elle ne peut plus se passer de moi. Elle se dirige directement vers le comptoir, et je sens son regard sur moi : elle est là spécialement pour moi. Je relève les yeux vers elle.
Bingo, ça fait des étincelles. Mais quel poète ce Blanchard.
Sourire en coin, je lui offre la meilleure vue possible quand je me retourne pour choper l’alcool tout en haut de l’étagère et que je m’applique à concocter ce cocktail rien que pour elle. La bouteille s’élance au vent, passe sous mon triceps pour venir se poser délicatement sur mon biceps, et d’un petit coup sec, j’envoie le contenant virevolter en l’air à nouveau. Mes mains habiles le récupèrent sans difficulté aucune, j’en verse une partie juste dosée dans le shaker. C’est tout un art d’être barman, aussi souple et agile qu’un gars qui fait du cirque tiens. Je sais qu’elle n’a d’yeux que pour moi, que ses pupilles dévorent ma silhouette entière alors que je suis en train de lui offrir son meilleur show de la soirée – hm, pas sûr, la soirée vient tout juste de commencer. J’ajoute les jus, les fruits, ma touche secrète, et je shake, shake, shake, puis verse, goûte et tends le verre à la plus belle des dames du bar. "Tout comme t’aimes, t’as vu ?" que je glisse langoureusement à May alors que ma langue récupère le reste de la boisson sur mes lèvres. "Goûte, je pense que tu vas aimer." C’est fruité, léger mais bien alcoolisé. "Qu’est-ce que tu fais là ce soir ?" Non pas que ça me déplaise de la voir, oh non. Notre dernière soirée s’était merveilleusement bien déroulée. @May Andrews |
| | | | (#)Lun 11 Juil - 16:02 | |
| La première fois que la Andrews avait mit les pieds dans le bar de Greg, c’est pour sa soirée d’inauguration. Bien sûre qu’il avait pas pris le temps de l’inviter, mais quand on est un ancien candidat d’une télé réalité, les nouvelles vont vites. Il avait sans doute user de sa notoriété pour faire un peu de publicité et puis, un flic qui change de métier pour ouvrir un bar à saucisson, ça pose quand même question. Enfin, c’est plutôt le flic qui fait de le télé réalité qui pose question alors que peut être ça, c’était juste une suite logique. On voit bien qu’aujourd’hui, le Morton à l’air bien moins aigris qu’avant. On sait pas trop si c’est grâce à la belle plante qui partage sa vie et qui squatte tout le temps son bar ou si c’est parce qu’il est heureux de plus voir des cadavres tous les deux jours. Surement un peu des deux. La blonde s’était mise sur son trente et un et s’était permis d’aller faire un tour à cette soirée-là, seule. Greg avait bien remarqué sa présence et avait fait l’ignorant toute la soirée, ne lui accordant que peu voire pas du tout d’attention. Un peu vexée, la blonde qui avait non seulement été écarté de Race of Australia se faisait aussi ghosté par les anciens candidats. Un bougre quand on sait qu’ils avaient partagé quelques soirées en compagnie de Jack à l’époque aussi. C’est entre autre pour cette raison qu’elle avait décidé de mettre le paquet sur le jeune homme qui faisait parfaitement bien son show de mixologie. Un crack. Il semblait tout autant lui rappeler quelqu’un, mais elle avait mis plusieurs dizaines de minutes avant de remettre Hugo en place : un ami de sa fille. Seulement, il était déjà trop tard quand elle s’en était rappelée, sa langue avait déjà flirté avec la sienne et puis, trop tard pour les remords. Elle avait attendu sagement la fin de la soirée pour le convier chez elle et partager son lit avec lui. Une soirée qu’elle n’oublierait pas de sitôt et d’ailleurs, elle n’en était pas restée là. Le gamin – qu’elle adorait voir être en extase devant elle – faisait partie de ceux à qui elle rendait sur leur lieux de travail non pas pour prendre des nouvelles mais bien avec quelques idées derrière la tête et des idées, elle en avait depuis que Jenson ne lui donnait plus de nouvelles. A peine elle était rentrée dans le bar, Hugo l’avait remarqué et il faisait son petit jeu avec son shaker. De quoi donner le sourire à la blonde qui venait de passer une dure journée. Besoin de se détendre, c’est ce qu’on dit, non ? « Tout comme t’aimes, t’as vu ? » elle hocha la tête, tout en regardant la langue du jeune homme qui se lèche les babines. « T’aurais du laisser ça pour moi. » elle s’installe sur le tabouret, face à lui, regardant ensuite dans le bar. Ca se vidait petit à petit, très bien. « Goûte, je pense que tu vas aimer. » elle se saisi du verre et le porte à ses lèvres, fruité, parfait. « ca manque un peu de peps. Tu peux rallonger, j’suis sure. » oh alors May, prête à tout ce soir ? « Qu’est-ce que tu fais là ce soir ? » « j’avais soif. » ou faim, à choisir. « Tu finis bientôt non ? Y a plus personne ici. Si non, j’m’occupe de fermer le bar. »
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| | | | (#)Mer 13 Juil - 13:29 | |
| Depuis que t'es passée à la soirée d'inauguration, t'as décidé qu'il fallait revenir très souvent ici, et je me doute que c'est pas juste pour boire un coup. T'apprécies mes cocktails, mais t'aimes encore plus quand la soirée continue chez toi ou chez moi. Moi, quand je sors solo dans un bar - ce qui arrive relativement très très très peu fréquemment - c'est surtout pour me faire des potes. Mais toi, dès le premier soir, t'étais seule déjà. Je sais pas si t'avais déjà l'intention de repartir avec quelqu'un, si c'est pour ça que tu sors seule, mais je me suis fait un plaisir de t'accompagner.
Ce soir, t'es revenue ici et je sais très bien ce que t'as derrière la tête. Ton regard ne ment pas, et je te donne à voir. De quoi t'émoustiller un peu avant de passer aux choses sérieuses. « T’aurais du laisser ça pour moi. » "Je crois que j'ai mal goûté." Je me permets de tremper mes lèvres dans ton verre à nouveau, et me rapproche de ton visage. Quelques centimètres nous séparent seulement. Ma langue essuie mes lèvres, frôlant les tiennes. "Ya encore trop de clients pour que je te laisse faire." Ce serait pas pro du tout. Hm. Je te tends finalement ton verre. « ca manque un peu de peps. Tu peux rallonger, j’suis sure. » Je te souris. Oh, tu joues les difficiles. "Ça sera pas aussi bon." Je chope deux shoot pour y verser de la vodka. "Par contre, on peut faire ça aussi." Je fais tinter nos verres pour un cul sec. Ça aussi, c'est très pro.
« Tu finis bientôt non ? Y a plus personne ici. Si non, j’m’occupe de fermer le bar. » "Madame est pressée ?"
Il reste quelques clients, mais ils ne vont pas être trop difficiles à faire partir. C'est pas comme si Jules était là ce soir. Parce que lui, il reste jusqu'à ce que je le vire. Jusqu'à ce qu'il tienne plus debout. Jusqu'à ce que je sois obligée de le porter pour le sortir. Je comprends pas ce que Dani lui trouve. Il a trente piges et il est déjà alcoolique, il doit pas avoir une très grande résistance dans la vie celui-là. Ce soir, il est pas là, et c'est tant mieux. Si je peux fermer le bar plus tôt pour me consacrer à ton corps, c'est tout ce que je demande. 23h, Saucibar fermé, c'est cool. "Tu peux attendre encore combien de temps ?" Il n'est que 22h30 mais il n'y a plus grand monde : un vieux qui déprime derrière sa table, et un couple. Tu devais t'en douter, t'es arrivée juste avant la fermeture, c'est que tu t'attendais à ce que je sois rien que pour toi assez rapidement. "Tu peux passer sous le comptoir. Euh, derrière le comptoir, pardon." Je suis pas désolé, et tu le sais.
Je sonne la grosse cloche : "Mesdames, messieurs, le bar fermera dans trente minutes. Si vous voulez une dernière consommation, c'est maintenant. " Et peut-être même qu'ils partiront plus tôt. |
| | | | (#)Mar 30 Aoû - 17:48 | |
| « Je crois que j'ai mal goûté. » Hugo est joueur, suffisamment pour que May se laisse porter dans ses filets et qu’elle soit incapable de résister. C’est que c’est plutôt flatteur de savoir qu’à son âge, un mec aussi charmant – et si jeunes – s’intéresse à elle. Faut dire qu’elle a pas été dupe et qu’elle sait très bien pourquoi, entre autre, elle a été dégagée de Race of Australia. Elle est trop vieille pour l’écran et il faut une jeune pour dynamiser et attirer les spectateurs. C’est exactement ce par quoi elle a été remplacée, une petite jeune bien plus jolie et avec la peau bien plus ferme qu’elle. Alors oui, savoir qu’elle n’est pas toujours reclassée, ça fait du bien. Hugo a sans doute des idées derrière la tête, peut-être même un tableau de chasse qu’il remplit fièrement, mais elle s’en fou, parce qu’elle sait aussi qu’ils ne se doivent rien et qu’elle n’a aucun compte à lui rendre. May se sent parfois seule et son vibromasseur, bien que très utile et efficace, ne remplace pas les caresse d’un homme. Et elle doit admettre qu’il sait très bien s’y prendre, malgré quelques maladresses et quelques précipitations, sans doute liées à son jeune âge. Ça lui va, de se dire qu’elle peut lui apprendre quelques techniques, lui donner un peu plus d’expérience, elle aime ça, même d’ailleurs. Elle l’observe, de très près, sentant son souffle chaud venir s’échouer contre ses lèvres. La blonde ne le quitte pas des yeux, sentant la tension monter de son côté, il met déjà la barre très haute, Hugo. « Ya encore trop de clients pour que je te laisse faire. » elle se redresse légèrement, regarde autour d’elle à nouveau. « C’est plus qu’une question de temps alors. » parce que le trop de client, elle en voit pas tant que ça, et les derniers finiront bien par partir prochainement, la fermeture était plus si loin. Elle prend enfin son verre pour gouter le cocktail qu’elle estime pas suffisamment chargé, ce qui n’a pas l’air de convenir au barman, professionnel de la mixologie. « Ça sera pas aussi bon. » depuis quand le client n’est pas roi ? Elle fronce les sourcils mais se décontracte en le voyant servir deux shooter de vodka à côté. « Par contre, on peut faire ça aussi. » oh comme elle a l’impression de vivre ses jeunes années, May. Ce qu’elle n’a jamais réellement pu faire d’ailleurs, ayant eu Théo très jeune, elle est vite passée à côté des soirées au bar à se déchirer la tête. « santé. »’ oh, c’est pas un truc de vieux, de dire ça, May ? Elle grimace en buvant le shot cul sec. C’est que parfois, à trop vouloir jouer à la petite jeune… ça lui réussit pas toujours. Elle préfère vraiment le cocktail doux et sucré qu’il lui a préparé. "Madame est pressée ?" Elle allait pas non plus lui manger dans la main, la blonde. Elle hausse les épaules. « J’ai rien d’autre à faire, disons. » oh si, elle lui mange déjà trop dans la main. "Tu peux attendre encore combien de temps ?" sortant son téléphone de sa poche, elle fit mine de ne pas savoir quelle heure il était. « une demie heure. » oh et après quoi ? C’est juste pour lui mettre un petit coup de pression. Combien de shot possibles, en une demie heure d’ailleurs ? "Tu peux passer sous le comptoir. Euh, derrière le comptoir, pardon." Un sourire s’afficha sur le visage de la Andrews. « Sous, c’est possible. » oh May, alors, si quelqu’un t’avais entendu ? Mais personne ne l’a entendu. « Je prends une commission si je vends quelques verres ? » Greg pourrait peut-être l’embaucher si elle fait un bon chiffre, non ? Amusée, la blonde se glisse derrière le comptoir, aux côtés d’Hugo qui se faufile vers la cloche pour la faire sonner. Voilà qui annonce en général une pas si bonne nouvelles pour les clients, mais pour May, c’est une très bonne nouvelle. « Mesdames, messieurs, le bar fermera dans trente minutes. Si vous voulez une dernière consommation, c'est maintenant. » trente minutes, exactement ce qu’elle attendait. « Servie par May Glitters. » oh, mais qui se souvient encore de May Glitters hein ? Pas certain que ce soit un réel argument de vente… quoi que. « J’vais reprendre deux pintes, et deux shoters, un pour la reine de la course et un pour moi. » oh, pardon ? La reine de la course ? Course comme Race of Australia ? La blonde fit les gros yeux, surprise mais ayant l’impression d’avoir son égo regonflé à bloc. Il y a bien longtemps qu’on ne lui fait plus remarquer son passage dans l’émission en tant qu’animatrice. « Avec plaisir. » elle se permet même de pousser un peu Hugo pour service ces deux shoters. « J’te laisse gérer les pintes ? » elle dit avec son sourire tout innocent, après tout, c’est lui qui sait comment incliner le verre pour éviter d’avoir trop de mousse. Elle en ferait un carnage. Par contre, verser de la vodka dans deux petits verres, là, elle peut faire. Elle tend ensuite le shoter vers l’homme d’une quarantaine d’année également. « j’espère que c’est pas une épreuve d’endurence, je sais que celle-ci, je risque de pas l’assumer. » il lui répondit simplement d’un clin d’œil avant de faire glisser cul sec l’alcool dans sa gorge. « on verra d’ici dix minutes. » la blonde avala elle-même le contenu de son mini verre et refit la même grimace que précédemment, déjà deux shoter et peut être d’autres ? Aie. Elle se tourna vers Hugo. « y a une chambre ici, non ? » si jamais, elle a des difficultés à mettre un pied devant l’autre, sait-on jamais. |
| | | | (#)Mar 11 Oct - 14:54 | |
| Tu voudrais que je charge davantage ton verre mais tu grimaces lorsqu’il faut avaler ce shot de vodka. Madame ne serait-elle pas un peu contradictoire ? J’espère que ça n’arrivera qu’une fois dans la soirée, parce que je veux que tu sois sûre de vouloir de moi en sortant de là. Mais sur ce point-là, t’as pas l’air de vraiment hésiter. Non, je crois que j’ai pas de souci à me faire en fait. « Sous, c’est possible. » "Juste hm... A titre indicatif : si tu y tiens, je ne vais pas t’interdire de le faire." Tu le feras pas. T’es plus la reine de la télévision, mais t’as une certaine prestance, tu voudrais pas qu’on te photographie alors que t’es à genoux.
Tu viens te mettre à côté de moi pour t’occuper les mains – avec de la vaisselle et de l’alcool seulement, bien sûr – et me demande innocemment si tu toucheras un petit quelque chose si t’es efficace au bar ce soir. "Hm, ça dépend de quel type de commission tu parles". En tous cas, payer en nature, ça marche très bien avec moi. Je fais sonner la cloche pour avertir les clients qu’on fermera dans trente minutes. Tu vois, je t’ai prise en compte. Tu m’as dit ne pas pouvoir attendre plus, j’honore ton vœu.
Tu prends ton rôle très au sérieux. Tu sers un client, tu donnes même ton nom entier. T’as vraiment plus peur de rien, hein May. Bien sûr qu’il te reconnaît, le gars, et bien sûr qu’il cherche à t’avoir dans son lit. Toi, t’es flattée, t’accepte. C’est que je serais même presque jaloux de ce quarantenaire qui a l’air de te taper dans l’œil. M’enfin voyons May, tu changes de proie comme ça ? « J’te laisse gérer les pintes ? » Oh, je crois bien que t’as changé de cible, là. Et c’est que tu me souries en plus, tu aimes voir ma mine déconfite après qu’on m’ait volé plan pour la soirée ? Tu joues avec le feu, Andrews… Je vous sers tous les deux, mon regard ne quittant pas le tien. Une jolie brunette vient commander un dernier verre, pour elle et son amie. Elle me demande mon numéro par la même occasion, me fait comprendre qu’elle aimerait bien continuer la conversation après la fermeture du Saucibar. Oh. Après tout, May, tu as trouvé ton prince charmant, toi aussi, hm ? Alors que je gribouille mon 06 sur son ticket de caisse, mon regard ne lâche pas le tien. Peut-être que je la reverrais un autre soir, peut-être même qu’on finira chez moi dans les minutes qui suivent, mais ce soir, c’est de toi dont j’ai envie, May. "Et tu t’appelles comment ?" qu’elle me demande, l’autre fille. Mes yeux lâchent finalement les tiens, pour les plonger dans ses pupilles à elle. "Hugo. Comme le cocktail que je viens de te servir. Tu me diras si tu aimes." Cette réplique de kéké qui marche à tous les coups me donnerait presque la gerbe. C’est nul, mais ça fonctionne, alors pourquoi changer ? Elle glousse, repart voir son amie.
Toi, t’es en train d’avaler difficilement tes verres d’alcool purs. « y a une chambre ici, non ? » "Ca dépend, c’est pour lui ou pour moi ?" je te demande, regard innocent et sourire narquois sur les lèvres. Le gars te lâche pas du regard, il te veut vraiment. "Ici, y’a des WC. Mais chez moi, y’a une chambre, un lit, une table, tout ce que tu veux." On sera quand même mieux dans un endroit propre, tu penses pas ? "J’habite à 5 minutes à pied d’ici, tu te souviens ?" C’est pas la première fois que tu viendras chez moi, et sans doute pas la dernière non plus. "Enfin c'est toi qui vois, j’ai d’autres plans de prévu sinon." Petit regard en direction de la brunette pour appuyer mes propos. Alors May, on veut toujours jouer ?
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| | | | (#)Lun 21 Nov - 18:21 | |
| May Andrews n’aime pas la concurrence, elle ne l’a jamais supporté et Hugo pourrait se retrouver sur le banc de touche s’il commençait à jouer sur ce terrain là avec la blonde. Même si, oui, elle avait commencé ou plutôt, un homme était venu vers elle pour flirter maladroitement, elle en retour, s’était contenté de répondre avec politesse. On lui avait toujours appris à être polie, à May. C’est sans doute pour cette raison que quelques soient les circonstances, elle restait toujours très respectueuse et ce, même si elle devait envoyer balader quelqu’un. Hugo était à deux doigts de perdre son ticket pour la soirée, quand bien même, elle avait un plan B sous la main visiblement, c’était bien pour lui qu’elle était venue dans le bar de Greg. Pas pour ce fan qui savait la flatter. "Hugo. Comme le cocktail que je viens de te servir. Tu me diras si tu aimes." Elle lève les yeux au ciel, la quarantenaire. « Il a un petit gout amer et piquant, écœurant, à force. » ça sonnait presque comme une mise en garde. La blonde suivait du regard la jeune femme qui ne comprenait pas trop son intervention. On pouvait lire sur son visage qu’elle était gênée et qu’elle n’allait surement pas revenir par ici. « T’en fais pas, elle a ton numéro maintenant. » qu’elle lance à Hugo. Son shooter dans l’œsophage, elle ferme un œil, laissant la chaleur passer tout en se demandant comment elle allait pouvoir survivre à cette soirée. C’est plus de son âge, ces conneries là. Est-ce que ça l’a réellement été un jour d’ailleurs ? On sait bien que May n’a pas vraiment eu de jeunesse et n’en a pas profiter comme elle aurait pu. L’arrivée de Théo avait mis un stop très net à ses aventures. Fini les soirées, les escapades en pleine nature, l’alcool qui coule à flot et les joints qui se consument plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire. Comme si, dès lors qu’elle était devenue mère, tout s’était arrêté. C’est bien pour ça, qu’elle s’inquiète de savoir maintenant si elle allait devoir marcher ou non après avoir bu ces quelques verres. "Ca dépend, c’est pour lui ou pour moi ?" Hugo se rattrape plutôt bien avec cette simple question. Visiblement pas fermé à poursuivre le programme qu’ils avaient implicitement mis en place lorsque la Andrews était entrée dans ce bar. Et savoir qu’elle était prioritaire sur les gamines, ça faisait revenir Hugo dans le jeu et avec de l’avance. "Ici, y’a des WC. Mais chez moi, y’a une chambre, un lit, une table, tout ce que tu veux." Oh et May connait bien cet appartement et son lit, une partie de la table aussi d’ailleurs. « J’habite à 5 minutes à pied d’ici, tu te souviens ? » bien sûre qu’elle se souvient. Elle saurait peut être pas y retourner toute seule ce soir, mais elle se souvient. « 5 minutes, ça m’va. » « Enfin c'est toi qui vois, j’ai d’autres plans de prévu sinon. » et le voilà qui retourne en seconde position. « Joues pas à ce jeu là, Hugo. » qu’elle lance, premier appel avant sommation. La blonde se retourna, faisant dos au bar et donc, faisant dos à son fanclub. Elle regarda Hugo sans le lâcher du regard. « J’vais aller chez toi, j’vais t’attendre. Si t’es pas là dans… » elle regarda son téléphone, estima le temps qu’il venait de s’écouler depuis qu’il avait agité la cloche, et compta les cinq minutes pour aller jusqu’à chez lui. « vingt cinq minutes… » elle rangea son téléphone dans sa poche, toujours en forçant son regard sur le Blanchard. « J’appelle Monsieur, juste derrière moi et je remets plus un pied ici. » oh, comme si les menaces de la blonde allaient lui faire peur. « Redonne moi ton adresse. » oui, parce qu’elle avait un peu oublier comment aller chez lui.
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| | | | (#)Mer 21 Déc - 22:59 | |
| T'as voulu jouer mais n'oublie pas que je déteste perdre, moi aussi. J'assure mes arrières quand je te vois flirter avec ton fan number one, c'est humain, tu crois pas ? Ça t'agace de voir que tu contrôles pas cette fois. Fallait pas changer de proie au dernier moment ma jolie. T'as pas apprécié, et tu me le fais bien comprendre. Et ça, j'aime bien. Alors je te fais comprendre à mon tour que t'as pas tout perdu, que je suis toujours là, mais que c'est à toi que revient la décision. Après tout, tu restes la cheffe dans l'histoire quand même, et la cheffe au lit, bien évidemment.
« J’vais aller chez toi, j’vais t’attendre. » Ouh, ça y est, madame est décidée et je suis ravi d'entendre ça. Tu pimentes même un peu les choses, et je ne peux qu'apprécier l'adrénaline qui pointe le bout de son nez face à ce timing serré. Ça devrait le faire. Au pire, si je ferme plus tôt ce soir, c'est pas grave, personne m'en voudra. Je viens te glisser mon adresse à l'oreille. Ma main, sur le bas de tes reins, qui me permettait de t'approcher de moi, descend jusqu'à tes fesses pour y laisser les clés de chez moi. "Attend moi avant de commencer", je conclus, déposant un baiser furtif sur ta clavicule dénudée, avant de me reculer.
Tu pars, et je peine à retenir mon envie. Je veux juste me barrer d'ici, et vite. Alors je demande aux clients de partir même si ça fait pas encore trente minutes depuis que j'ai annoncé que le bar allait fermer, et je m'empresse de te rejoindre chez moi. Normalement, ni Noor, ni Reese ne sont là ce soir. Et normalement, je devrais pouvoir te faire ta fête.
Tu m'attends (presque) sagement dans la cuisine, un verre de vin dans la main. C'est pas le vin qui m'intéresse, mais bien toi, May. J'en bois une gorgée, mais c'est de toi dont je me délecte le reste de la soirée jusqu'au petit matin. Et, quand je me réveille, t'es déjà partie sans que je ne m'en aperçoive. Mais je sais qu'on se reverra vite, et j'ai déjà hâte. (Sauf que la prochaine fois, tu rencontreras sa fille et pour le coup, ça va être carrément moins drole, Blanchard.)
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| | | | | | | | Quand on flatte les vieux, on a ce qu'on mérite (May&Hugo) |
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