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 adrenaline momentum (channing #2)

Malone Constantine
Malone Constantine
le prix du vice
  
adrenaline momentum (channing #2) Hu5cwsy Absent
ÂGE : trente-cinq ans.
SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment.
STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail.
MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait.
LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose).
adrenaline momentum (channing #2) B4ad56a093a07dc75fb7193043cc7d4d8d4cde86
POSTS : 1940 POINTS : 80

TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
CODE COULEUR : royalblue.
RPs EN COURS :
(six) — present: almaanna #4flora #3samuelsergio | past: anna #2

RPs EN ATTENTE : arthur #3 › russell › spencer #4
RPs TERMINÉS : (2024) ambrose #6evelyn #4evelyn #5 › (2023) ambrose #5annaanna #3arthur #2augustaugust #2evelynevelyn #2evelyn #3jamesmaritzaflora #2spencer #2spencer #3vittorio (2022) ambroseambrose #2ambrose #3ambrose #4arthurspencer (2018) flora | alternative: raelyn (bd)
Spoiler:

AVATAR : jack lowden.
CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 13/06/2021
https://www.30yearsstillyoung.com/t46822-this-is-me-trying-malone
https://www.30yearsstillyoung.com/t46881-malone-memories-feel-like-weapons

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Message(#)adrenaline momentum (channing #2) EmptyJeu 23 Juin 2022 - 14:53


adrenaline momentum

Un nouveau rail de coke, un fond de verre de whisky. Le nez qui reniflait et la gorge qui brulait. Les images autour de lui devenaient floues et la réalité commençait petit à petit à perdre son sens, son orientation - mais les sensations se retrouvaient exacerbées de tous les côtés. Mettre correctement un pied devant l’autre était un concept dépassé depuis bien longtemps désormais, mais qui n’avait plus aucune espèce d’importance. Rattraper in extremis le paquet de cigarettes qui lui échappait des mains, puis rire de la plus débile des façons. Sortir du bar et se perdre pendant des poignées de minutes dans les rues de la ville.

Si ce résumé pouvait paraitre étrange, voire complètement insensé pour la plupart des personnes, pour Otto cela explicitait une soirée comme une autre. S’il y avait bien eu des jours où il avait fait des efforts, où il avait tenté de remettre les choses à leurs places et de se présenter de nouveau sous un jour meilleur, ce n’était pas là le type de comportement qu’il savait garder sur la durée - et ça se voyait. Les traits de son visage se tiraient de nouveau, ses yeux s’assombrissaient au fil des journées écoulées. Ses doigts tremblaient presque en permanence tant les substances qu’il s’envoyait agissaient de façon merveilleuse - autant dire que le manque se faisait sentir en l’espace de quelques heures ces derniers temps. Promis, il avait essayé de s’améliorer et de faire en sorte que Serena soit de nouveau fière de lui. Promis, il pensait à son futur et à la façon dont il avait déjà percuté le mur plus d’une fois et qu’il serait peut-être temps d’arrêter de se casser les dents. Promis il revoyait le regard de Raelyn se poser sur lui alors qu’il grinçait des dents en l’écoutant parler. Promis, promis, promis - la seule promesse qu’il n’avait jamais tenu, Otto, c’était celle d’aimer sa femme pour le meilleur et pour le pire et de respecter la fidélité qu’il lui avait juré. Pour le reste du monde et de la vie s’agitant autour de lui, il n’en avait trop que faire des promesses qu’il pouvait prononcer.

Il ne savait plus exactement s’il était sorti seul comme un grand du bar cette fois-ci ou si le vigile l’avait de nouveau mis à la porte - pour la troisième fois de la semaine, de la soirée, des deux à la fois étant donné qu’on était seulement lundi. De toutes façons, le problème avec Otto était toujours le même et ce depuis des années: c’étaient les souvenirs qui le détruisaient à petit feu, par vagues de rappel, par douleur latente et incessante. Une clope de plus ne changerait rien à son état de santé. Il aurait bien pris un dernier verre avant de rentrer, mais il n’était plus autorisé à entrer dans le bar étant donné que son comportement était, selon le vigile, inacceptable dans ce type d’établissement. Qu’il aille se faire foutre, qu’ils aillent tous se faire foutre. C’était derrière son volant, avant d’allumer le moteur, qu’Otto allait prendre à nouveau un dose de cocaïne pour être sûr de ne jamais perdre l’adrénaline. Son rire insupportable se faisant entendre en écho dans l’habitable de sa caisse. Le moteur qui se mit rapidement à vrombir et les pneus qui patinèrent un instant sur le parking de l’établissement. Il avait déjà failli percuter trois poteaux de fer avant même d’avoir atteint la route principale, Otto. Mais il n’en avait que faire et ne s’en était surement même en rien aperçu, alors qu’il appuyait toujours plus fort sur la pétale de métal et que le vent s’engouffrait par grandes vagues dans l’habitacle désormais. Fermer les yeux un instant en affichant un sourire serein sur son visage était dans ses habitudes, dans ces moments là. Il n’avait jamais trop cru au fait qu’il se comportait de façon problématique, l’italien. Pour lui, c’était le monde autour qui ne savait correctement agir. Et puis de toutes façons, que pouvait-il lui arriver de bien grave, à dépasser la vitesse limite autorisée au plein centre ville, d’au moins trente à quarante kilomètres par heure, hein ? Qu’il se plante ? Ce ne serait pas la première fois que sa voiture finit en miettes au milieu d’un carrefour. Ce ne serait pas la première fois qu’il serait à deux doigts de frôler la mort - il la côtoyait de trop près tous les jours et lui riait au nez, désormais.

Mais oui, le pire serait qu’il se plante. Parce-qu’arriver au feu rouge en ralentissant comme si cela était une option dans le code de la route, parce-que préférer chercher son briquet qui avait sauté de ses doigts l’instant d’après sur le siège passager paraissait plus urgent, parce-que relever le regard que lorsque le volant fit une vrille similaire au véhicule qu’il venait de percuter n’était désormais plus un choix, en réalité.

Il braqua le volant de façon bien trop raide, ses roues se bloquèrent lorsqu’il appuya sur la pédale de frein, le monde tomba quelques instants dans les ténèbres lorsque la carrosserie percuta l’arbre sur le côté de la route l’instant d’après.




adrenaline momentum (channing #2) 371680844 :

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Channing Walker
Channing Walker
La couronne d'épines
La couronne d'épines
  
adrenaline momentum (channing #2) Hu5cwsy Présent
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986)
SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court
STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore
MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier
LOGEMENT : (ça arrive)
adrenaline momentum (channing #2) 8lms
POSTS : 2608 POINTS : 0

TW IN RP : cicatrices, coma
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motard
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
( 2 )
elijah #6elijah #7


adrenaline momentum (channing #2) 1h0u
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens

nanowrimo 2021 › 30 000 mots ✓
nanowrimo 2022 › 40 000 mots ✓
nanowrimo 2023 › 80 000 mots ✓

adrenaline momentum (channing #2) C2LCm5c
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Femme (elle)
INSCRIT LE : 27/11/2020

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Message(#)adrenaline momentum (channing #2) EmptyDim 26 Juin 2022 - 17:42

adrenaline momentum

@Otto Lazzari et Channing
(special guest @Gabrielle Strange)
TW accident L'odeur de la pluie sur l'asphalte, la chaleur du bitume qui se dissipe dans l'air au contact de la fraîcheur de l'eau. Les averses sur Brisbane sont rares à cette période de l'année, provoquées lorsque l'accumulation de chaleur atteint son seuil et que l'atmosphère doit se décharger de l'électricité accumulée. Il ne fait pas froid pour autant, ni même frais, et le moment est tout à fait agréable alors que l'héritier sort sa moto du garage et l'enfourche direction le centre-ville. Sans but aucun, sans rencontre aucune de prévue ni de contrainte horaire, dans le simple but de s'aérer les idées. La veille, le ton montait dans son salon alors que la californienne le surprenait avec son assistante, et les conclusions étaient tirées avant même qu'il ne puisse ouvrir la bouche. Compliqué, tout était toujours tellement compliqué quand cela concernait ses sentiments et ses fréquentations, et il avait besoin d'air pour mieux digérer ce nouveau rebondissement. De se vider la tête pour cesser de ruminer, de penser à autre chose pour ne pas finir par aller toquer à la porte de l'américaine en quête de réponses. Il avait bien trop de questions à lui poser de toute façon, trop d'interrogations à lui confronter, et rien ne l'encourageait à croire que Gabrielle satisferait ses requêtes. Elle n'avait aucune raison de le faire, venait encore de le lui prouver en lui tournant le dos, et plus le temps passait plus Channing prenait conscience de ses sentiments autant que de son désir de les oublier. Ils ne pouvaient pas décemment continuer ainsi, ne pouvaient pas être amis ni amants, et puisque une relation de couple normale ne semblait pas à portée non plus, alors autant ne plus rien être du tout. Brisbane avoisine les seize mille kilomètres carré, soit bien assez pour qu'ils ne perdent chacun à un bout de la ville s'ils y mettent un peu du leur. Cela était tout à fait possible, et probablement la meilleure chose à faire.

La vitesse chasse les gouttes qui s'écrasent sur sa visière et sa combinaison, celle qu'il a revêtue ce soir pour se protéger au mieux des petits caprices de Dame Nature, et l'héritier casse un peu davantage son poignet pour faire grimper les aiguilles de son compteur. Le sentiment n'a d'égal aucun autre, et à mesure que le coeur métallique de la cylindrée hurle un peu plus fort, le sien s'affole joyeusement dans sa poitrine. L'adrénaline s'immisce dans ses veines, envenime son cerveau, et si cela n'était pas pour tous ces automobilistes entassés autour de lui, l'héritier fendrait l'avenue d'une seule traite. Sans un regard en arrière, sans la moindre arrière pensée. Il collerait le cuir de sa veste contre le réservoir, resserrerait ses doigts sur les poignées et prierait pour qu'aucun gravier n'interrompe sa course. Ou le ferait-il ? En prendrait-il la peine, réellement ? Si finir dans un mur un beau jour l'avait déjà effleuré, il n'y pensait pour autant que très rarement. Qu'une voiture le fauche à pied, qu'il rende son dernier souffle en sirotant un cocktail sur une plage paradisiaque ou qu'il n'ait pas le temps de comprendre ce qui lui arrive, peu lui importait. C'était égoïste et ses proches voulaient le condamner à prendre les transports en commun pour le punir de son irresponsabilité, mais cela l'effrayait autant que de risquer sa vie à chaque nouvelle course.

Il se résout toutefois à laisser les aiguilles de son compteur redescendre à l'approche d'un croisement, le feu tricolore passant au vert en autorisant les usagés à traverser l'avenue en toute sécurité. Il cesse ainsi de remonter l'embouteillage en double-file, s'insère entre deux voitures au hasard et reprend un rythme modéré pour se fondre dans la masse. La chaussée est peut-être plus glissante ici qu'elle ne l'est à l'écart du centre, mais rien qui ne le mette suffisamment sur ses gardes alors qu'il jette un coup d'oeil dans son rétroviseur. et c'est à ce moment qu'il reconnait les lignes de la citadine à laquelle il tourne le dos, ses lignes mais surtout sa plaque d'immatriculation et le visage de sa conductrice. Seize mille kilomètres carré n'est-ce pas, plus de deux millions d'habitants et probablement des milliers de voitures, et voilà que la sienne est derrière lui. Ses yeux noisettes auscultent une seconde le peu qu'il peut discerner au travers du pare-brise, aperçoivent entre deux reflets de circulation les traits de l'avocate, puis se reportent devant lui dans un plissement frustré. Il l'est, et ce pour tellement de raisons. Un bruit de moteur, et le voilà qui creuse la distance en quelques secondes pour s'orienter vers l'autre côté de la ville afin de poursuivre sa virée. Un mouvement de tête qu'il ne se donne pas la peine de faire comme cela lui arrive parfois avant de s'engager, et ses pneus fendent la pluie sur le sol tandis que sa moto ne devrait pas mettre plus de quelques secondes avant de disparaître au loin. Il n'a pas l'intention de s'attarder, encore moins de finir sa balade au milieu de ce carrefour ou de rester devant la voiture de Gabrielle plus longtemps. et pourtant.

Le choc est rude, l'impact d'une violence rare. Le nez d'une voiture s'enfonce sur le flan de sa cylindrée, prend au piège sa jambe entre les deux carrosseries avant de vriller sur le côté dans un crissement d'horreur. Le bruit de freins que l'on plante couvre le brouhaha de la circulation, le vrombissement régulier de sa sportive cesse dans une ultime protestation et le silence est assourdissant à l'intérieur de son casque. L'arrière de la moto se cabre, lui se détache du siège et se retrouve projeté par dessus le guidon, la séparation de corps aussi soudaine que brutale alors qu'il ne lui faut qu'un fragment de seconde pour s'écraser sur le macadam. Pour entendre résonner entre ses deux oreilles le bruit provoqué par le contact de sa combinaison sur le sol, de son casque qui y glisse, de son bras qui se plie dans une tentative désespérée de protéger ce qui peut l'être. Il ignore combien de temps dure le moment, sur combien de mètres dérive son corps et combien de voitures l'évitent de justesse dont celle du chauffard ayant coupé la priorité. Il ignore même s'il est vivant alors que sa bouche goûte le parfum acre du sang, que ses oreilles bourdonnent et qu'il peine à ordonner à ses paupières de s'ouvrir. Son esprit est trop paralysé pour s'inquiéter, ses muscles trop choqués pour répondre, si ce n'est sa main qui est anormalement proche de sa tête et qui parvient à enclencher le mécanisme de sa visière. Cette dernière se soulève et l'air humide s'écrase sur son visage, sa main retombant aussitôt dans une grimace. Il faut un certain temps à la douleur pour qu'elle se manifeste, et Channing referme les yeux en attendant qu'elle enflamme les moindres parcelles de son être. Puis à la même façon qu'un venin se répand dans l'organisme, à mesure que la pluie s'écrase sur ses traits, sa gorge et sa mâchoire se serrent douloureusement et sa respiration s'entrecoupe. s'il n'est pas mort, il aura de la chance.
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait.
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Message(#)adrenaline momentum (channing #2) EmptyVen 8 Juil 2022 - 0:13


adrenaline momentum


Otto était un habitué des trous noirs. Assez régulièrement, il se poudrait le nez d’une façon tellement osée qu’il avait des parties de soirées qui venaient à lui manquer. Idem, lorsqu’il lui arrivait de toucher le fond d’une bouteille alors que personne ne l’accompagnait pour la boire, le reste des moments vécus jusqu’au petit matin n’était pas toujours clair. Plus d’une fois, dans un autre registre, sa tête avait heurté le pavé tellement fort après s’être pris un coup dans la mâchoire que pendant quelques secondes, les ténèbres l’avaient envahi. Cependant, aujourd’hui - ce soir, plutôt -, tout était différent. Pendant quelques secondes, une longue minute même surement, Otto avait perdu connaissance; et lorsque ses yeux s’étaient rouverts c’était sur de la fumée et un mal de crâne lui martelant les temporales comme si sa vie était en train de s’en échapper sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit. Bordel, ça ne pouvait indiquer quelque-chose de positif tout ça. D’ordinaire, lorsqu’il revenait à lui, il se trouvait dans son lit ou au pire dans une ruelle un peu sombre et mal fréquentée. Là, aux éléments que son regard arrivait à attraper, il était miraculeusement encore assis dans sa voiture - il dut repousser péniblement l’air-bag qui s’était gonflé dans ce qui devait être l’accident, à en juger rapidement par le reste des dégâts. Avec du mal, il fit un rapide tour de l’horizon. Sa vision était toujours floue, mais il était à peu près sur que ce n’était pas à cause de l’impact mais de toutes les merdes qu’il avait pu s’enfiler dans les dernières heures avant de prendre le volant. Car s’il s’était retrouvé dans le noir pendant quelques minutes, désormais la suite des événements lui revenait en mémoire et s’il ne se trompait pas, ce n’était pas seulement parce-qu’il n’avait que guère bien négocier le virage qu’il s’était planté dans l’arbre sur le bas-côté de la route, mais parce-qu’un autre véhicule s’était retrouvé au milieu de son chemin.

Sans précaution aucune, l’italien s’extirpa alors de sa voiture - il avait l’impression d’avoir tous les os de son corps désormais fracturés, ses poumons en feu, son cerveau baignant dans une marre de sang. Quelques pas pour s’éloigner de son véhicule lui permirent de s’apercevoir qu’à quelques mètres de là, sur le bitume, les choses n’étaient pas belles à voir. « Fuck… » Il aurait bien voulu faire profil bas, rire de la situation et emmerder le monde entier en prétendant n’être responsable de rien, cependant les choses étaient cette fois-ci trop limpides pour ne pas être claires - même aux yeux du Lazzari -: il avait merdé. Titubant d’alcool plus que de douleur en direction du corps sombre qui semblait étalé sur la chaussée, le crâne d’Otto battant la mesure en rythme avec son coeur, sa douleur et sa colère, il s’agenouilla avec grand peine aux côtés de celui dont il ne pouvait reconnaître le visage tant le casque masquait une grande partie de ce dernier. « Putain d’imprudent. » Il marmonnait, tentait de se rassurer comme il le pouvait, essayait en réalité n’importe quoi pour amoindrir le problème qui agissait littéralement sous ses yeux. Les motards étaient des gens imprudents et téméraires, c’était connu. Peut-être n’avait-il pas réellement grillé ce feu de signalisation, après tout, et qu’il n’était pas tant en tort qu’il le pensait - non, bordel Otto, souviens toi.

Il secoua la tête - mauvais idée. Il fallait vomir le contenu de son estomac sur le trottoir mais il réussit in-extrémis à se retenir: ça ne ferait que laisser des traces de sa présence sur les lieux. Par chance, les rues ne semblaient pas dans une partie couverte par les caméras de surveillance de la ville. En revanche, les voitures commençaient à s’entasser sur le côté de la route, autour du carrefour, bien trop proches de lui. « Fuck, fuck, fuck. » Il marmonnait dans sa barbe, se relavant tant bien que mal. Il lui fallait partir d’ici de suite, sans plus attendre, pour faire en sorte que personne ne puisse le reconnaître. Déjà, son portable était dans sa main, et la plaque d’immatriculation de la moto éclatée sur le macadam enregistrée: il en aurait besoin pour s’assurer que son nom ne sorte pas de la bouche de celui qui pourrait ne pas se relever de cette entrevue. L’instant d’après cependant, c’était le centre d’appel des secours qu’il avait au téléphone. « Y'a eu un accident grave au carrefour de Ann and Queens’ Streets. » Il raccrochait dans la seconde pour ne pas se faire avoir par l’enregistrement trop prolongé de sa voix - il était doué dans les conneries, cette enflure. Maintenant, il se devait de sortir sa caisse du carrefour aussi et de se tirer des lieux du crime pour ne pas se faire avoir à son propre jeu: peut-être avait-il fait un geste positif cette fois ci en prévenant les autorités compétentes, mais ce n’était pas pour se faire griller dans les minutes qui suivraient. Un délit de fuite, il n’avait pas encore ça à son CV, aujourd’hui semblait donc être la journée. De toutes façons, sa caisse finirait dès le lendemain à la casse - il connaissait un gars qui pourrait l’aider pour un prix raisonnable - afin d’être sûr qu’on ne puisse pas remonter jusque lui. Le problème était toujours le même cependant: les mains de l’italien tremblaient tellement que lorsqu’il reprit la route, il était possible de comparer l’avancée de sa voiture à un avion coincé dans des turbulences. Mais il se devait de tenir - encore quelques minutes, une dizaine tout au plus et il pourrait être chez lui, il pourrait se poudrer le nez de nouveau, liquider le bar du salon, oublier ce qu’il venait de se passer car avec ce nouvel événement s’en revenaient des souvenirs qui le tuaient depuis des années déjà à petit feu, ravivant la flamme quitte à la faire bruler comme s’ils étaient là un jour de fête nationale.




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Message(#)adrenaline momentum (channing #2) EmptyVen 8 Juil 2022 - 19:12


adrenaline momentum
20 juin 2022.Prétendre qu’elle allait bien devenait une routine pour elle. L’impression de toujours devoir prétendre pour ne pas paraitre trop vulnérable, trop atteignable, trop faible. Son passé l’a poussé à avoir ce caractère, celui qu’il lui a dépeint la veille, celle d’une femme forte à qui l’on ne peut briser le cœur. Tant mieux qu’il pense ça, parce qu’il est sûrement un de ceux qui la connait le mieux – du moins elle le pensait – et si lui est incapable de la savoir vulnérable, alors personne ne le saura et ainsi il est plus aisé pour elle de berner tout le monde. A la rituelle question que tout le monde se pose en arrivant au cabinet, elle a brillamment réussi son test, personne ne s’étant aperçu une seule seconde qu’elle n’allait pas bien. Si bien réussi qu’une de ses collègues est venue lui raconter ses ennuis à elle, lui disant qu’elle lui enviait cette paix qui semblait l’habiter. Si seulement elle savait. Si seulement elle savait à quel point son cœur est meurtri, à quel point il est à nouveau brisé. Si seulement elle savait à quel point Channing est parvenu une fois de plus à rouvrir de vieilles blessures, celle qu’elle espérait pouvoir apaiser en retrouvant une si belle complicité avec lui. Non, Gabrielle n’est pas forte. Non, à la place, Gabrielle Strange a été naïve et stupide de penser qu’ils parviendraient à renouer, au point de penser que cette fois serait la bonne. Cette fois où ils accepteraient de s’avouer leurs sentiments et de vivre leur histoire au grand jour, cette histoire qui porterait, cette fois, un nom. Si elle ignore désormais si leurs sentiments sont réciproques, les siens en tout cas sont réels pour lui, et la veille, en plus de cette présence féminine dans la villa de l’héritier, il lui a prouvé qu’elle n’était pas suffisamment importante à ses yeux. L’illusion a été parfaite jusqu’à maintenant, une illusion qui l’a bernée et elle le regrette. Tout comme elle regrette d’avoir exposée sa propre vulnérabilité en se remémorant les mots qu’elle a pu prononcer, ceux lui avouant qu’elle l’a aimé et l’aime toujours, ceux lui avouant qu’elle aurait aimé être plus qu’une simple distraction pour lui. Leur histoire finit toujours de la même façon, le schéma se répétant inlassablement, et c’est pour cette raison que Gabrielle préfère tirer un trait définitif sur Channing Walker et ne plus avoir à faire à lui désormais. Elle s’en est fait la promesse et compte bien la tenir, cette fois.

Mais il semblerait parfois que le destin se joue de vous, décide de s’amuser en vous poussant à recroiser la route de la seule personne que vous cherchez à éviter par tous les moyens. Aujourd’hui n’est pas le jour, alors que tout est encore douloureux, bien trop au point qu’elle peste en reconnaissant sa moto qui s’immisce entre elle et une autre voiture pour s’arrêter devant elle à ce feu rouge. A quel moment Brisbane est devenue une ville aussi étroite, presque étouffante ? Gabrielle sent l’énervement l’habiter quand elle le reconnait, lui, en plus de sa cylindrée. L’a-t-il lui-même vu ? Très certainement, elle a cette impression qu’il la regarde au travers de son rétroviseur, que leurs regards s’entrechoquent une fraction de secondes. What are the chances ? . Gaby inspire profondément, se sachant de toute façon bloquée dans la circulation et dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit que d’être patiente. Car elle sait qu’il va vite déguerpir le plancher dès que ce maudit feu rouge passera au vert et donc elle sait ainsi que dans quelques secondes, il sera hors de sa vue. Et cette pensée est suffisante pour l’apaiser, même si ses pensées resteront occupées par lui, et uniquement lui pour le reste du trajet de retour vers chez elle, et le reste de la soirée et sûrement de la nuit, le sommeil ayant déjà été absent la nuit précédente.

It’s time. Le feu passe au vert, permettant aux véhicules de démarrer. La cylindrée de l’héritier est la première à démarrer, en une fraction de secondes, et Gabrielle se doute que cette précipitation n’est pas anodine de sa part. Et alors qu’elle a son regard porté devant elle et sur lui qui s’éloigne, démarrant à son tour pour avancer, un bruit se fait entendre, assourdissant, violent, glaçant qui l’oblige à piler. Tout est arrivé bien trop vite, au point qu’il lui faut un certain temps pour prendre conscience de la scène qui vient de se jouer devant ses yeux. Son cœur s’accélère, son corps entier se met à trembler alors que son regard choqué fixe la cylindrée avant de retrouver le corps de l’héritier au sol un peu plus loin. Elle est incapable de bouger, incapable d’agir quand le choc, le grincement des pneus et le corps de Channing inerte à même le sol la ramènent quelques années en arrière… Le demi-tour perpétré par les malfrats, l’écho des coups porté en sa direction, le corps sans vie de son client et de l’agent de sécurité… tous ses souvenirs s’entremêlent à cette scène qui vient de se jouer sous ses yeux et Gabrielle est pétrifiée. Pétrifiée au point qu’elle a ses mains agrippées sur le volant et reste un long moment sans agir quand pourtant, elle sait que c’est lui. Lui, celui qu’elle déteste et pourtant aime comme jamais elle n’a aimé quelqu’un. Lui sur qui elle a décidé de tirer un trait et ne souhaitait plus revoir, alors qu’elle ne souhaite qu’une chose, à cet instant : le voir se relever et s’assurer qu’il va bien.

Tremblante, Gabrielle trouve le courage d’avancer son véhicule pour aller le stationner après le carrefour et détachant sa ceinture une fois fait, elle sort rapidement de l’habitacle alors que la pluie s’abat toujours aussi frénétiquement sur la ville de Brisbane. C’est à cet instant qu’elle se rend compte que l’homme qui a provoqué l’accident quitte la scène à bord de sa voiture cabossée, et si son cerveau a potentiellement retenu la plaque d’immatriculation, et même si son subconscient ressent déjà de la haine envers ce type, ce n’est pas ce sur quoi elle s’attarde, courant alors en direction de son ex-amant.

Elle court alors, sous la pluie battante, et en arrivant à sa hauteur, elle se met à genoux sur un de ses côtés. Des personnes autour d’eux arrivent et c’est à cet instant qu’elle leur somme d’ « Appelez les secours ! » Elle tremble alors qu’elle se penche pour lui parler, sa gorge serrée, son palpitant s’accélérant de plus belle, et l’inquiétude plus que présente sur ses traits « Channing, parle-moi » sont les premiers mots qu’elle a à son encontre alors que ses yeux sont clos.  « Chan’, je t’en supplie… ». Sa main se saisit de la sienne, doucement avant de la serrer un peu plus lorsque l’héritier réouvre les yeux « Hey… doucement, c’est moi…  C’est Gaby… Je suis là, ne bouge surtout pas. Les secours vont arriver » Il ne s’en rendra sûrement pas compte à cet instant, mais des larmes se sont logés dans le creux de ses yeux et s’écoulent en se mélangeant aux gouttes de pluie qui perlent désormais sur son visage à elle aussi « Où est-ce que tu as mal ? » demande-t-elle alors qu’elle a rapproché son visage du sien « Ca va aller, je te le promets… » Sa voix déraille alors que la peur s’empare de tout son être, qu’elle tremble un peu plus et qu’elle daigne adresser un regard à la foule « Vous avez appelé les secours ? Où sont-t-ils bon sang ?! » demande-t-elle d’une voix paniquée, avant que quelqu’un la rassure en lui disant qu’ils sont en route « Ca va aller, Chan… Il faut que tu restes éveillé »




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Message(#)adrenaline momentum (channing #2) EmptyVen 15 Juil 2022 - 23:47

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@Otto Lazzari et Channing
(special guest @Gabrielle Strange)
La voilà, la facilité avec laquelle tout peut basculer. Avec laquelle la vie peut vous échapper, glisser d'entre vos doigts, et ce sans plus jamais avoir l'intention de vous revenir. La mort ne prévient pas, pas plus que la vie, et ce sans faire la moindre exception à la règle. Channing avait toujours cru que s'il venait à partir dans un accident de la route, celui-ci aurait été lors d'une course. Lors d'un jeu du chat et de la souris avec un autre participant, d'une prise de risque démesurément stupide, avec quelques bouteilles dans le nez pour rendre une soirée plus facile après une journée plus longue que les autres. Il s'était imaginé mordre l'angle d'un immeuble lors d'un virage mal négocié, perdre l'équilibre en penchant sa cylindrée plus que de raison. Il avait visualisé bien des scénarios un peu trop tard le soir, seul sur les hauteurs de la ville avec son casque posé près de lui, mais jamais celui-ci n'avait attiré son attention. Pas plus que ceux de se faire faucher en franchissant un passage piéton ou de rendre son dernier souffle lors d'un crash d'avion ne l'avaient. Se faire projeter ainsi dans les airs par une voiture qui lui coupe la priorité est d'une ironie qui le ferait sourire s'il n'était pas entrain de sentir ses os se briser et son sang lui monter au crâne, mais rien de tout cela n'est une plaisanterie. Le choc est bien réel, les dégâts irréversibles qu'il provoque également, et si la réalisation est bien loin alors que ses lèvres se serrent entre elles : le mal est fait. Son corps git sur le macadam australien, ses membres refusent de lui répondre, et son coeur bat faiblement même si le sang qui pulse à l'intérieur de sa tête le fait avec une force assourdissante. Le goût métallique se répand sur sa langue, la douleur endolorit ses sens un à un pour son plus grand soulagement, et lorsque l'eau de pluie s'écrase sur ses traits le brun a à peine le temps de discerner l'ombre de celui qui se penche sur lui. Ses oreilles bourdonnent, si fort que peu importe ce qui peut être dit à sa portée lui est inaudible, et il ferme les yeux dans une plainte au même moment où déglutir lui donne l'impression de s'étrangler.

Quatre rires résonnent dans l'immense salon de la villa familiale. Ou peut-être sont-ils cinq ? Son regard balaye lentement la cuisine dans laquelle il se trouve, celle ouverte sur la pièce à vivre de la maison de son enfance, et il s'immobilise. Il se tient dans la demeure qui l'a vu grandir, sous le toit de la maison de famille des Walker, reconnaît l'endroit en un fragment de secondes sans pour autant mieux comprendre ce qu'il y fait. Ses yeux viennent trouver ses mains, ses poignets se tournent lentement sur eux-mêmes, et ses pieds demeurent immobiles jusqu'à entendre une voix familière l'encourager à sortir de sa rêverie. L'héritier bat des paupières, se remet en mouvement après un regard vers sa petite soeur qui lui fait signe d'approcher, et sans même qu'il ne se souvienne s'en saisir c'est avec un plateau garni d'apéritifs qu'il s'approche du groupe. Caelan et Iris rient face à son air égaré, Elijah lui tape dans l'épaule tandis que Lexie dérobe un amuse-gueule sur la planche, et alors qu'il se redresse pour regarder ses proches des lèvres se déposent dans sa nuque. Incapable de parler, de leur demander la raison de cette réunion ou même de comprendre ce qui est entrain de passer, ses yeux noisettes se contentent de trouver ceux de Gabrielle qui le scrutent avec un mélange de tendresse et de malice. Elle lui adresse quelques mots, des paroles qui ne font aucun sens, et c'est une énième voix qui le fige dans le moment. Une aussi familière qu'inconnue, une qu'il n'a pas entendue depuis si longtemps qu'il la reconnaît à peine même s'il a la certitude de l'aimer. La conviction de la porter dans son coeur, de la chérir et ce peu importe la façon dont le temps la lui a faite oubliée. Richard s'approche de lui, pose sa main sur sa joue avec un rire qui se mêle à ceux des autres, avant de s'éloigner pour prendre un petit four. Il ne devrait pas être là. Les larmes ne mettent qu'un battement de paupières à inonder ses joues, et il trouve la force de faire un pas en sa direction pour prendre son père dans ses bras et enfouir son nez dans le creux de son épaule. Les rires autour d'eux se taisent, le patriarche marque une pause avant de flatter son dos en le serrant en retour, et la seconde suivante la chaleur de la maison familiale s'envole pour laisser l'humidité l'envelopper à nouveau.

« Channing, parle-moi (...) Chan’, je t’en supplie… » Ses paupières s'ouvrent à nouveau, et l'air glacial qui s'engouffre dans ses poumons gèle tout son être. L'ombre penchée sur lui est différente de la dernière dont il se souvient, mais l'eau qui ruisselle sur ses traits l'empêche de la discerner nettement. Est-ce la pluie, ses propres larmes ou celles de la brune qu'il reconnaît à la voix ? « Hey… doucement, c’est moi…  C’est Gaby… Je suis là, ne bouge surtout pas. Les secours vont arriver » Pourquoi serre t-elle sa main ? Pourquoi ne le laisse t-elle pas partir ? Pourquoi est-elle ici ? Les sons se bloquent dans sa gorge, ses plaintes n'atteignent pas l'air libre et il sent sa poitrine s'ébranler d'un sanglot alors que ses forces sont sur le point de l'abandonner à nouveau. Il a froid, terriblement froid, et ne comprend pas comment il pouvait être la seconde précédente debout et réuni avec ses proches, et la suivante ici gisant dans son propre sang dans sa combinaison. « Où est-ce que tu as mal ? Ca va aller, je te le promets… » Elle lui parle, il l'entend mais est incapable de la comprendre, et peut-être puisqu'elle approche son visage Channing est en mesure de mieux la discerner. « Ca va aller, Chan… Il faut que tu restes éveillé » Ses paupières battent à nouveau maintenant que Gabrielle cache son visage de la pluie, et le brun trouve une certaine chaleur dans le regard chocolat de la californienne. Oh non, il ne va pas aller. Il le sait, est dispensé de la douleur uniquement car son cerveau ne peut la supporter, et cela ne le rassure pas. Ni ça, ni même les paroles de la demoiselle qui sonne comme terrifiée. « Je ne peux pas... » articule t'il au prix d'une grimace, du sang perlant de la commissure de ses lèvres. Sa gorge s'enflamme, ses côtes craquent sûrement un peu davantage - ou peu importe lesquelles des parties de son corps, et il referme les yeux en rassemblant les dernières forces qu'il peut bien trouver. « Je suis désolé... tellement désolé... » Nouvelle douleur qui menace de le faire tourner de l'oeil, nouvelles larmes qui s'échappent de ses yeux. « Je t'aime, Gab... » et si cela devait être ses dernières paroles, alors il emmènerait un regret de moins dans sa tombe. Sa voix s'éteint dans un murmure, à peine assez forte pour être entendue, et alors que les sirènes d'ambulance résonnent au loin son esprit abandonne son corps.
rainmaker



 
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

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Message(#)adrenaline momentum (channing #2) EmptyDim 17 Juil 2022 - 21:54


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20 juin 2022.C’est une scène d’horreur à laquelle elle vient d’assister et elle peine à le réaliser. L’accident de celui qu’elle a d’abord cru être un inconnu pour elle, l’a replongé dans des souvenirs douloureux, ceux éveillé par les bruits de l’impact mais voilà qu’il en apporte d’autres quand le corps immobile de la victime au sol n’est pas celui d’un inconnu. Il est loin de l’être, malgré leur histoire en dent de scie, malgré les prises de bec incessantes, la rancœur difficilement effaçable du passé et les blessures liées à cette relation qu’ils n’arrivent à stabiliser, Gabrielle considérant Channing comme une personne qui compte à ses yeux. Une personne qui compte bien plus que ce qu’elle ne pouvait l’imaginer jusqu’à présent alors que son corps est désormais inerte au sol. Inerte, et c’est une panique qui s’empare d’elle, une sensation similaire à celle qu’elle a pu ressentir durant son enfance et son adolescence, cette sensation qu’elle a connu par deux fois dans son passé et qu’elle ne veut pas revivre une troisième fois. Celle de la perte d’un être cher, celle qui vous fait vous sentir impuissant, celle qui vous vide de toute sensation quand pourtant, toutes les émotions possibles et imaginables se mêlent dans tout votre être. Et c’est exactement ce sentiment là que Gabrielle ressent à cet instant alors qu’elle se précipite auprès de Channing. Elle ne veut pas le perdre lui aussi, elle ne veut pas revivre cette situation où elle assistera impuissante à la vue de son corps ramené sur la civière des ambulanciers qui auront constaté avec regret son décès.  Elle ne veut pas et ne peut pas revivre ça parce que le choc sera bien trop puissant. Elle se souvient bien trop encore de la perte de sa mère, celle qui s’est donné la mort parce qu’elle ne supportait plus les coups portés par son mari, une scène à laquelle elle n’a pas eu à assister mais dont elle a pu, à plusieurs reprises, s’imaginer après avoir appris la vérité sur son suicide. Tout comme quelques années plus tard lorsque le père de Gabrielle et de la fratrie Strange est décédé, les images revenant dans l’esprit de l’américaine plus clairement tant les souvenirs semblent récents et encore tout frais. Le brancard l’emportant hors de l’appartement miteux dans lequel ils vivaient, cette mare de sang en plein milieu de la pièce à vivre, l’odeur âcre de celle-ci, le regard apeuré de sa petite sœur, le regard avide d’Alec… Les souvenirs mêlés à cet accident la panique, l’angoisse, la rende fébrile et l’effraie. Non, elle ne veut pas revivre ça, elle ne le supporterait pas et il est clair que Gabrielle n’est pas prête à se résoudre à le perdre, lui… lui qui compte tant pour elle…

Gabrielle est à ses côtés, parle à l’héritier alors qu’une de ses mains est venue se nouer autour de la sienne et qu’elle est à genoux près de lui. Elle le supplie de lui parler, tente de le rassurer tout comme elle tente de se rassurer elle-même, lui promettant que tout va aller et pourtant, elle n’a jamais été aussi peu sûre d’elle. Le choc a été violent, la position et l’immobilité de Channing lui font imaginer le pire, tout comme le sang qui émane de certaines de ses blessures visibles sous la lueur des lampadaires de l’avenue. La pluie ne cesse de tomber davantage, se mêlant à ses larmes qui, elles, ne peuvent être contenu tant la peur s’est saisi de tout son être et qu’elle supplie Channing de rester éveillé « Je ne peux pas... » « Please… » laisse-t-elle échapper dans un murmure alors que ses traits se tordent sous la douleur psychique, différente de celle physique que lui doit ressentir, sa main libre venant caresser, inutilement, le casque du jeune homme. Sa main se resserre davantage autour de la sienne, la serrant de toute ses forces comme pour l’aider à rester avec elle « Je suis désolé... tellement désolé... » « It’s ok, it’s gonna… it’s gonna be ok… » dit-t-elle une nouvelle fois alors que ces phrases sont entrecoupées par les sanglots. Elle aimerait pouvoir le prendre dans ses bras, le serrer fort contre elle et le rassurer car elle ne peut imaginer à quel point il doit être lui-même effrayer à cet instant, en se sentant partir de la sorte. « Je t’en supplie, Channing, ne me laisse pas… pas une nouvelle fois, je t’en supplie » Sa tête s’est penchée davantage au-dessus de la sienne, pour trouver son regard, celui qui tend à se fermer peu à peu quand elle continue à serrer le plus fortement possible sa main « Je t'aime, Gab... » Elle voit cette larme perler au coin de l’œil de l’héritier mais elle entend aussi ses mots, surtout ses mots. Ses trois mots, ceux qu’elle a toujours voulu entendre et qui atteignent son cœur bien plus que de raison, et la font réagir immédiatement « No, please, Chan… Don’t leave me » Ses yeux sont clos désormais, il ne réagit plus, et c’est un cri qui émane d’entre les lèvres de l’américaine alors que des sanglots s’entremêlent à cette douleur qu’elle exprime. « Je t’aime aussi, Channing, i need you, please, stay with me » Sa tête vient à se poser sur son torse, elle ne sent plus celui-ci se lever et pense à cet instant que tout est fini « Please, come back to me, i’m begging you » Et elle réitère ces mêmes mots, de longues secondes durant, le suppliant de lui revenir alors que les premiers médecins arrivent à sa hauteur et tentent de la dégager doucement pour qu’elle leur laisse l’accès, et la possibilité de le sauver… Ils s’agitent autour du corps de Channing alors qu’un médecin garde Gaby contre lui, des questions fusant de sa part, des questions qu’elle n’entend pas alors qu’elle est incapable de quitter du regard le corps inerte de Channing. Les larmes perlent sur ses joues en continue, elle dégouline sous la pluie battante et est frigorifiée, mais elle n’écoute pas les mots du médecin qui l’incite à le suivre jusqu’à l’ambulance pour s’assurer de son état à elle. C’est à cet instant qu’elle tourne vivement la tête de gauche à droite, le regard toujours figé en sa direction, guettant un moindre signe de vie « Non, je ne veux pas partir » Elle est absente, son corps présent, son esprit ailleurs, jusqu’à ce que le médecin se mette devant elle pour capter son regard « Dites-moi qu’il va s’en sortir » elle se saisit de la blouse de son interlocuteur de ses deux mains « Il doit s’en sortir, je vous en supplie, faites quelque chose ». Le professionnel tente de la rassurer, lui pose quelques questions auxquelles elle tente de répondre malgré la fébrilité dans laquelle elle se trouve et assiste, impuissante, à toute cette agitation autour de l’héritier. Elle est incapable de défaire son regard de la scène, ses larmes ne cessant de rouler le long de ses joues et lorsqu’ils portent Channing sur une civière puis sur un brancard « Je veux monter avec lui, laissez-moi aller avec lui » Gabrielle tente de contourner le médecin qui est resté avec elle tout le long mais celui-ci lui barre la route « Quel est votre lien avec Monsieur Walker ? » Une fraction de secondes, c’est ce qu’il lui faudra pour trouver la réponse qui lui garantira sa place dans cette fichue ambulance « Je suis sa fiancée ». Et le regard qu’elle lui jette en plus de cette réponse qu’elle vient de lui donner auront raison de l’homme qui la laissera rejoindre Channing dans l’ambulance.

Et lorsqu’elle le rejoint dans celle-ci, Gabrielle sent son cœur battre fortement dans sa poitrine, un haut le cœur s’emparant d’elle quand elle constate l’état dans lequel se trouve l’héritier. Il est toujours inconscient, son casque lui a été ôté et elle peut voir avec horreur ses blessures. Des secousses animent alors la jeune femme qui vient s’assoir à ses côtés et se saisit de la main de Channing, venant l’embrasser doucement sur celle-ci avant que, de son autre main, elle vient enfin toucher avec précaution sa joue qu’elle caresse doucement « Je suis là… je ne te laisserai pas » murmure-t-elle alors qu’elle lui fait cette  promesse, qu’elle compte tenir autant pour lui que pour elle, interdisant quiconque de tenter de l’éloigner de lui à présent. Il lui a dit je t’aime et parce qu’elle n’a pas eu le temps de lui dire en retour ou du moins, pas lorsqu’il était encore conscient, Gabrielle veut être là pour lui, son je t’aime ayant résonné à ses oreilles comme un appel au secours, celui qu’il lui a lancé parce qu’il pensait pousser son dernier souffle. Elle refuse de penser que c’était les derniers mots qu’elle a entendu de sa part, elle refuse de se dire qu’elle ne croisera plus son regard, elle refuse de se dire qu’ils n’auront pas l’occasion de vivre leur histoire comme il se doit, elle refuse de se dire qu’elle ne sentira plus jamais la chaleur qu’elle peut ressentir quand elle se retrouve blottit dans ses bras. Elle se raccroche à lui, se raccroche à cette main qui est d’une froideur qui l’effraie et lorsqu’ils arriveront à l’hôpital St Vincent, elle restera à ses côtés aussi longtemps qu’il le faudra, au moins jusqu’au moment où son regard croisera à nouveau celui de l’homme qu’elle aime.  


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