« Yeah get ready she’s something… » La seule fille de la bande qui est apparemment un phénomène ; tu ne sais pas si t’es inquiète ou curieuse. Clairement curieuse pour l’instant car tu refuses de porter un jugement négatif sur quelqu’un que tu ne connais pas. Tu en as entendu parler, tu sais qu’elle est là de temps en temps et que visiblement, c’est quelque chose quand elle est là. “I ain’t afraid.” que tu dis avec assurance en remontant ton menton.

Même assurance que tu as en étant amusée tout en réalisant que Jordan a vraiment abandonné ses pairs pour toi - et que ces derniers pourraient t’en vouloir d’une façon ou d’une autre, y compris Tracy que tu ne connais pas. Tu n’es même pas désolée car tu n’as rien demandé de toute façon. « C’est Jeremy qui a proposé j’ai trouvé que c’était la meilleure idée. » oh, alors tu ne t’attendais pas à ça. “Really ?” pourquoi Jeremy aurait-il fait ça ? Okay, il t’aime bien mais quand même. « Il était pas sérieux mais moi si. His fault. » ah, il était pas sérieux. T’as un sourire amusé alors que Jordan te tourne pour que vous soyez face à face. Tes yeux dérivent sur ton torse juste là que tu vas brièvement embrasser. « I got upset. » tu fronces des sourcils en remontant ton attention sur son visage. « And then I wasn’t… » vos corps sont de nouveau prêts à être en fusion, tu le sens à sa manière de te tenir contre lui. Tes propres bras sont autour de sa taille alors que tu le scrutes. « S’ils doivent détester quelqu’un ce sera Jeremy et c’est mon dernier mot. » tu lâches un bref rire en allant te frotter contre son torse que tu embrasses de nouveau. “Why were you upset ? Tell me, babe, tell me who I have to fight for this.” no one upsets my darling, que tu penses en le serrant un peu plus. “Jeremy is a good one.” oui, on sait, Birdie, tu l’aimes beaucoup, Jeremy, on a compris. “Even if they hate me, I don’t caaaare.” que tu fredonnes en souriant alors que tu lèves la tête vers lui. “I can’t believe that I’ve found someone so perfect for me.” t’es toute sérieuse à dire ça tout d’un coup - est-ce que tu profites que Jordan soit éméché pour sortir de jolies choses ? Ou simplement parce que ton cœur est gros d’amour à revendre ? Sûrement un mélange des deux - c’est vile. “No one ever ditched their friends for me.” que tu avoues en allant coincer ta tête contre lui. Timide, l’oiseau ? “I’m so not sorry that you did.” vraiment vraiment. Quitte à ce que ce soit égoïste… Tu t’en fous royalement.

“I ain’t afraid.” Y’a un beau et très large sourire sur ton visage qui s’affiche. Tu as clairement pas peur pour Birdie. Elle va sûrement savoir la gérer bien mieux que vous tous. Elles sont de la même team dans un sens. T’es presque sûr.e qu’elles ont pas mal de points communs. Tu veux pas mettre la charrue avant les boeufs mais peut être bien qu’elles vont bien s’entendre au final. Tu as hâte de les présenter en tout cas. Un peu comme si c’était une expérience scientifique. Intrigué et intéressé.

“Really ?” Tu confirmes d’un hochement de tête même si y’a pas vraiment besoin. Birdie embrasse ta peau, ton torse, tu as encore ton esprit bien dans son petit monde euphorique et tu ne te rends pas compte de la réalité de la chose. Tu es exposé.e et tu t’en moques. Ca c’est vraiment le bonheur et je suis ravi de voir que même inconsciemment tu profites du moment à fond car tu te sens bien. Ca se ressent depuis que tu as débarqué. La meilleure décision de la soirée. “Why were you upset ? Tell me, babe, tell me who I have to fight for this.” Et elle est la plus adorable de tous à vouloir te protéger comme ça. « It was just me. » Car t’es assez stupide pour te monter la tête sans l’aide de absolument personne. “Jeremy is a good one.” Tu confirmes d’un hochement de tête même si une fois encore, y’a pas vraiment besoin, ceci est un fait. Jeremy est le meilleur. Tu as beaucoup de chance de l’avoir à tes côtés. Qu’il soit venu vivre à Brisbane - enfin - est certainement la meilleure chose de l’année. “Even if they hate me, I don’t caaaare.” Ton visage baissé vers celui de ton oiseau. « They will never. » Tu ne les laisseras pas faire.

“I can’t believe that I’ve found someone so perfect for me.” Et voilà qu’elle est prise dans un élan de tendresse. Ca te fait du bien à l’âme, même si tu es déjà parfaitement bien à ce moment précis. Tu voudrais qu’il dure toute la vie. Tu veux faire pause et profiter éternellement de ce sentiment de plénitude. “No one ever ditched their friends for me.” Là tu es plutôt surpris.e, mais c’est sûrement parce que toi tu l’aimes et tu le fais sans réfléchir car elle mérite ça et bien plus encore. Birdie donne tellement aux gens qu’elle aime, ça te fait du mal de voir qu’elle n’a pas la même chose en retour. Not even Will? Zoya? Tu penses pas à HH car tu veux bien croire qu’elle ne l’ait jamais fait. “I’m so not sorry that you did.” Un doux sourire sur ton visage même si elle ne peut pas te voir. Ta main qui se retrouve sur sa tête, dans ses cheveux, doucement. Tu la gardes si délicatement contre toi. « And I’ll do it again… » Parce qu’elle mérite. « … and again. » Tu déposes un baiser dans ses cheveux. « … and again. » Tu respires son odeur. « … and again. » Un sourire amusé se forme sur tes lèvres. « I can go on for hours. » Pas du tout dans l’extrême Jordan, mais tu penses sincèrement ces mots là. Birdie est une priorité et les chances qu’elle passe avant beaucoup de chose dans ta vie à partir de maintenant (et depuis déjà un moment) sont plutôt très grandes. Until death do us part.

« It was just me. » tu fais la moue parce que ça, c’est déjà plus compliqué. T’as envie de savoir ce qu’il se trame dans sa jolie petite tête blonde en ce moment. Ça serait bien le moment de profiter  pour gratter un peu la surface, non ? Même si c’est fourbe… Mais ça serait intéressant à savoir. Pour son bien. Tu es là, après tout. Jordan n’est pas seul.e. Faut qu’iel comprenne que t’es vraiment là. Tu n’es pas que bonne à faire de crises et dire des idioties. Même si ça reste ton fond de commerce, on ne te les enlevera pas. « They will never. » son visage baissé vers le tien te donne l’opportunité et l’occasion d’aller frôler ses lippes des tiennes. Tu ne t’en fouterai pas, en faites ; c’est déjà assez chiant que Jordan ne s’entende pas avec certains de tes amis, alors si tu pouvais t’entendre avec les siens, ça serait déjà la moitié du chemin de fait. So far, so good.

Être dans le cocon de ses bras te donne le meilleur sentiment de sécurité que tu puisses avoir. Jordan est le meilleur remède contre les cauchemars, l’incertitude et les doutes car iel sait apaiser et réconforter même quand tu ne le demandes pas. Sa personne te donne tellement, tu n’aurais jamais cru pouvoir trouver quelqu’un qui puisse être aussi doux et généreux avec toi. Le feu follet que tu es a toujours eu l’habitude de donner mais pas de recevoir. Tu as un côté altruiste et empathique un peu trop extrême par moment, prenant les étapes de vie de tes proches comme les tiens - à cœur et à sang. Alors penser à un partenaire de vie… Et pourtant, y’a Jordan. Qui te tient précieusement contre lui. T’es toute enfouie contre son torse, profitant du contact avec sa peau pour l’y embrasser, l’y caresser ton nez, le sentir. Même s’iel ne sent plus la rose depuis longtemps, tu t’en fous. Ca reste lui. « And I’ll do it again… » tu souris en serrant tes bras autour de lui. « … and again. » okay, c’est chou. « … and again. » vraiment beaucoup trop chou. « … and again. » ton visage est vraiment tout plaqué contre lui, les yeux fermés, alors que ton sourire l’embrasse de nouveau. « I can go on for hours. »

Tu finis par lever ton joli minois vers lui, appréciant cette différence de taille qui peut parfois t’agacer. “You know what I would like to go on for hours ?” tu mords ta lèvre. “Not sex but we definitely can do that too.” tu te trouves drôle - c’est la réalité, en même temps. Encore plus maintenant que ton partenaire n’a plus de risque à te créer une fiesta dans ton utérus pendant neuf mois. “Explain to me what’s been on your mind to get you upset. I wanna know.” tu lèves ta main contre sa joue en parlant, pour la caresser - et l’amadouer, hein. T’es sérieuse, là, t’as envie de savoir ce qui a bien pu le chafouiner alors qu’iel vivait sa meilleure vie avec ses amis d’enfances. “Please ?” une petite touche de politesse histoire que Jordan soit un peu plus réceptif encore - tu mets toutes les chances de ton côté.

T’as l’impression que votre bulle est de plus en plus petite car tu oublies de plus en plus tout ce qui vous entoure. Cette sensation que peu importe où et avec qui, tant qu’elle est au creux de tes bras vous êtes dans votre zone et tu te sens au mieux que tu puisses te sentir. Son odeur, sa forme, ses gestes, sa douceur, son aura, tout est si familier, elle est ta safe space et c’est toujours aussi incroyable quand tu t’en rends compte à quel point. Vous avez tous les deux tellement envie de donner à l’autre, c’est très beau à voir combien vous tenez à votre entité. Vous ne faites qu’un après tout. Ca se sent plutôt fortement là. Tes mots alors qu’elle répond par des baisers sur ta peau avant de montrer son joli visage. “You know what I would like to go on for hours ?” Le sourire qui éclair ton visage aussitôt veut tout dire. Fucking. “Not sex but we definitely can do that too.” Tu laisses échapper un léger rire. You cute. “Explain to me what’s been on your mind to get you upset. I wanna know.” Oh. Et y’a la douceur de sa main sur ton visage qui fait du bien à ton âme. “Please ?” Et ce simple mot avec le ton qui va avec, tu te mords la lèvre, déjà en train de réfléchir à comment formuler ta réponse.

Car oui, tu vas lui donner un aperçu de ce qu’il se passe dans ta petite tête. « There was a blond girl in the room and I thought it was you. Got me really happy for a second until I realised it was not you… It got me really sad… and… » Tu hausses une épaule. « I felt very lonely. » Tu hausses une épaule de nouveau. « Which is… One of the worst feeling. » Tu soupires doucement ou peut être que tu respires juste plus fortement. «  My brain is the best at making me believe the worst… You know… These split seconds where you really think you’re back all on your own… » Tu soupires de nouveau, ou - encore - peut être que tu fais juste attention à ta respiration vu la délicatesse du sujet que tu abordes. Tes bras qui la serrent considérablement plus fort car tu as besoin de sentir vraiment qu’elle est bel et bien là, avec toi. Tu n’es pas en train d’halluciner, ce n’est pas ton imagination. Tu as beau être enivré.e, tu sais qu’elle est réellement là. Tu n’as pas pris de substances qui te feraient halluciner. Tu es lucide malgré ton état. « I’ve got a house, I’ve got you, I’ve got friends, I have a lot of people who loves me… » Tout autant de choses que tu te répètes quotidiennement et encore plus depuis que ton père est décédé car tu as eu tendance à l’oublier bien trop aisément. « I got these split seconds where I forgot that was not just a dream anymore. » Tu inspires, expires. Tes yeux qui sont depuis un long moment totalement fixés sur les cheveux ou sur la poitrine de Birdie qui est un tout petit poil visible vu la position dans laquelle vous êtes.

« There was a blond girl in the room and I thought it was you. Got me really happy for a second until I realised it was not you… It got me really sad… and… » si le début de son récit t’a fait doucement sourire, tu fais une petite moue désolée sur la fin. Ton menton se pose sur son torse alors que tu l’écoutes avec attention, ayant très envie que Jordan ne ressente plus jamais cette tristesse. Même si c’est hors de ta portée car contrairement à ce que tu crois et dis, tu n’es pas une fée ni une sorcière et encore moins une magicienne. Tu es juste toi et tu es limitée dans tes capacités de petite moldue - même avec de la magie, tu ne pourrai pas toucher ces choses-là de toute façon. « I felt very lonely. » tu embrasses son torse. I’m here, baby, I’m here. T’aurais envie de le bercer mais iel fait une tête de plus que toi au moins, c’est juste ridicule, il faudrait que vous soyez assis pour que tu puisses le faire. « Which is… One of the worst feeling. » qu’est-ce que tu n’aimes pas l’entendre dire ça. Tu ne le savais pas mais maintenant si. Tu remercies encore plus Jeremy d’avoir réussi à extirper ton partenaire de sa tristesse avec une connerie qui est devenue la réalité. « My brain is the best at making me believe the worst… You know… These split seconds where you really think you’re back all on your own… » oh, tu connais, ces moments-là. Peut-être pas sous la même forme que ton amoureux, mais l’esprit peut être malsain et vile, cruel et perfide. Ta main glisse de sa joue à ses cheveux, comme si caresser son crâne suffira pour enlever toutes les mauvaises ondes qui s’y trouvent. « I’ve got a house, I’ve got you, I’ve got friends, I have a lot of people who loves me… » tu hoches la tête car c’est vrai, tout ça. Tu le lui as répété ces derniers temps. « I got these split seconds where I forgot that was not just a dream anymore. » tu expires comme si tu avais retenu ton souffle tout du long.

“I’m glad Jeremy’s a silly one.” car même s’il pensait juste se moquer, au final, tu as été le sujet de sa détresse, de ce changement soudain d’état d’esprit - mais aussi le remède à ça, non ? “Never hesitate to come back to me when you’re not okay, babe.” tu aimes te sentir nécessaire, après tout, tout comme tu apprécies pouvoir apporter du baume au cœur et à l’esprit en berne de ton amoureux. “I should bring you good feelings, not bad ones.” que tu admets avec une moue boudeuse - t’as vraiment pas envie que Jordan soit dépité et triste dès qu’iel voit une blonde passée quand tu n’es pas là. Okay, tu vois un peu à l’extrême mais c’est comme ça que tu comprends la situation, non ? Tes mains finissent par se rejoindre dans son dos puis de descendre à ses fesses que t’empoignent tout en te soulevant légèrement sur la pointe des pieds. “Sinon, y’a un autre truc qui me chafouine dans cette histoire… Est-ce que tu es en train de me dire que je ressemble à n’importe quelle blonde banale, Jordan Fisher ?” tu rebondis sur un ton un peu plus léger car tu ne veux pas le replonger de nouveau dans toutes ses mauvaises pensées. Pas alors que vous êtes réunis et qu’iel n’a plus besoin de tergiverser sur la réussite de sa vie - qui est total, selon toi. Avec certaines difficultés, bien sûr, car la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Mais Jordan n’a rien à regretter à ton sens. C’est juste son… cerveau que t’as envie d'écrabouiller pour ces quelques foutues secondes qui ont réussi à lui miner visiblement le mood.

Ses mains dans tes cheveux c’est vraiment une des sensations que tu aimes le plus. Tu la sens si proche de ton ciboulot qui fuse toujours trop. Si seulement tu pouvais le mettre sur OFF. Pills. Oui. Non. T’as pas fait ta double detox à Elimbah pour retourner là dedans. Tu as trouvé la solution pour éviter d’en arriver là, tu t’es fait conduire jusqu’à ta dulcinée. “I’m glad Jeremy’s a silly one.” Toi aussi. Tu sais vraiment pas comment tu serais sans lui là. Une chose qui est bien c’est que tu n’as pas à y réfléchir car il est là. “Never hesitate to come back to me when you’re not okay, babe.” Ton coeur qui se gonfle en l’entendant. Tu hoches la tête alors que ton nez va se poser sur le dessus de sa tête, tes bras qui la serrent encore plus - si c’est possible.  “I should bring you good feelings, not bad ones.” « If it was not that it would have been something else… » T’as pas envie qu’elle se blâme pour les conneries que ta tête invente. Ton esprit qui est bien fort à te faire un petit rappel que tout n’est pas si beau, que tu as encore bien des marques ancrées dans le creux de ton être que tu le veuilles ou non. Que tu travailles dessus ou non. Et y travailler dieu sait que tu y travailles.

Tu apprécies beaucoup trop de sentir sa poigne sur tes fesses. Y’a un petit sourire qui se forme aussitôt sur ton visage alors que tu vas placer tes mains sur ses fesses à elle pour faire miroir de ses gestes sur elle. “Sinon, y’a un autre truc qui me chafouine dans cette histoire… Est-ce que tu es en train de me dire que je ressemble à n’importe quelle blonde banale, Jordan Fisher ?” Elle te fait sourire un peu plus largement avec ses mots car tu sais ce qu’elle fait. Tu vas d’ailleurs pencher ton visage vers le sien pour aller poser ton front contre le sien, t’es pas mal plié en deux oui oui. « Elle était si banale que je suis parti.e en bad trip d’avoir pu penser une seconde que c’était toi… » Tu vas déposer un baiser sur son nez. « But now everything is perfect and I feel at my best… » Que tu lui confesses doucement. Tu sais que te sentir au meilleur de toi même en étant totalement ivre c’est pas forcément une bonne chose mais elle n’est pas sans savoir tes difficultés actuelles. Celles ci mêmes qui n’ont jamais été de l’histoire ancienne, mais elles étaient bien plus enfouis loin car c’était géré. Elle a l’air de toujours t’aimer et vouloir être avec toi malgré tout. Elle a même l’air de t’aimer encore plus si c’est possible. T’as envie de croire que oui, car tu le ressens comme ça et elle l’a elle même dit. Un baiser va se déposer sur son front, tu restes un instant plutôt long de cette façon là avant de reprendre la parole. « Let’s get that bottle of champagne if they’re still around. » Car tu sais pas combien de temps vous êtes resté sur la piste à danser doucement et discuter beaucoup. Tu serres fort ses fesses une derrière fois avant de te détacher pour quitter la piste.

« If it was not that it would have been something else… » “Ssssssht.” t’es stupide car ce n’est pas de ta faute, ni même de la sienne. L’humain est victime de ses propres tourments et personne ne peut vraiment y échapper. Ce n’est ni de ton ressort ni de celui de Jordan, qui a en plus des circonstances atténuantes. Tu lui fais confiance de ne tasser ces idées-là que par le biais de bouteille, ce qui est déjà assez énorme pour toi. Tu espères qu’il n’y a rien d’autre dans son organisme - tu n’as pas l’impression mais comment tu peux en être certaine ? Tu veux croire que votre semaine à Elimbah n’a pas été bénéfique pour lui - de toute façon, tu as tellement réclamé son attention à force et à cris (non, pas vraiment vu comment tu étais ko) en plus d’être ton infirmier personnel, que ton partenaire n’avait pas d’autres choix que d’être aux aguets. C’est ce que tu te dis en tout cas.

Ton geste à sa croupe est imitée par ses mains et son sourire s’élargit un peu plus - ça va mieux, ton partenaire va bien, tu n’as pas besoin de t’inquiéter, regarde comme iel est tout mignon, tout beau, tout attirant alors que son visage est si proche et son dos si cassé pour t’atteindre - not sorry. « Elle était si banale que je suis parti.e en bad trip d’avoir pu penser une seconde que c’était toi… » ton nez se ride de douceur quand iel l’embrasse, en même temps que tu te répètes à quel point Jordan est idiot mais c’est ton idiot à toi, t’as envie de le bouffer d’être aussi adorable. « But now everything is perfect and I feel at my best… » “That’s good. Very good.” Tu profites de votre étreinte encore un moment, apaisée que Jordan aille mieux. En tout cas pour l’instant. Tu t’attends toujours au pire même si t’essaies d’être optimiste - iel ne t’a pas créé de vague, tu es difficile à gêner et tout se passe dans le meilleur des mondes. « Let’s get that bottle of champagne if they’re still around. » oh c’est vrai qu’y a les trois mousquetaires quelque part. “L’odeur les fera rappliquer direct.” que tu dis avec certitude en gloussant alors que tu le suis, tes mains s’accrochant à ses poches arrière pour ne pas le prendre - ça serait plus simple de s’accrocher à son bras mais c’est d’une banalité.

“Visiblement, t’as un ticket avec les hôtesses donc je te laisse leur parler, hein.” que tu lui dis alors que vous vous approchez des deux femmes, une de tes mains toujours sur son derrière et le regard brillant levé vers lui. “Husband.” t’es dans l’abus à lui dire ça - quoi, c’est juste un mot, y’a rien de mal, n’est-ce pas ? “Hi. Here my husband. With a golden card. You’re jealous, I know.” que tu dis à l’intention des deux femmes, bien trop fière. T’es conne mais t’es adorable en l’étant, ce soir. Faut dire que ce Jordan-là est particulièrement drôle. Tu as l’impression qu’iel peut réagir au premier degré à tout ce que tu dis. Mais en restant le plus tranquille du monde. Un mélange bizarre. Mais c’est ton dramaqueen de partenaire. Et t’es sa fidèle acolyte donc forcément que tu vas être aussi bête - mais toi, t’as même pas besoin de l’excuse de l’alcool.

“Ssssssht.” Bon ça va, elle sait aussi Birdie. Elle ne se met pas tout sur les épaules réellement. Si elle veut prendre un peu de ta peine, toi tu ne veux pas qu’elle se fasse du mal par ta faute. Un vrai cercle vicieux comme on les aime (non).

“That’s good. Very good.” Ses mots te font un bien fou. Tu as réellement ruiné toute sa soirée car elle t’a accaparé quand elle a décidé que c’était ton tour de danser avec elle oui oui. C’est tout son choix à elle. Tu as été sage en demandant comme un enfant de choeur et c’est elle toute seule comme une grande qui s’est engouffré dans tes bras pour danser un slow qui ne suivait en rien la musique qui passe. Votre bulle est si imperméable.

“L’odeur les fera rappliquer direct.” Tu sens ses mains sur tes fesses toujours et tu apprécies de la sentir si proche. Direction l’achat de la bouteille promise. La bouteille qui va effacer le fait que tu as fait un virage à 180 degrés de leur soirée à tous là. I’m kinda not sorry tho. T’es chou. “Visiblement, t’as un ticket avec les hôtesses donc je te laisse leur parler, hein.” Tu couines doucement en l’entendant. « Is that jealousy I can hear? » “Husband.” « Owwww wow okay okay. » Tu oublies très très vite la phrase que tu as dit juste avant à propos de jalousie ou quelque chose comme ça. Tu es bien captivé.e par son humour lié au mariage. Elle t’a bien eu la là Miss. Elle t’a fermé le clapet. “Hi. Here my husband. With a golden card. You’re jealous, I know.” Elle est partie en disant que tu allais gérer les hôtesses car t’as un ticket ou plusieurs avec elles, mais elle a pris le lead là Birdie. Y’a ta bouche qui est ouverte car tu es soufflé.e par l’audace dont elle fait preuve. Soufflé.e que ça te fasse autant kiffer aussi. Tu redescends sur Terre quand une des hôtesses te demande ce que tu veux commander. Tu sors la carte golden de ta poche et la passe à Birdie. « My wife will pay for one of your good bottle of champagne. How much is the most expensive one ? Not that I will take it. Just… To know. First. » Tu te mords la lèvre car tu fais le fou mais l’argent est quand même trop important pour toi et si le prix est trop élevé tu ne feras pas ce coup de folie. « Our best bottle is around $6500. » Tu grinces fortement des dents. Tu fais plus le fou non non, y’a un sourire amusé autant que gêné sur ton beau visage car tu voulais impressionner Birdie mais tu fais machine arrière. « Do you have one around $150 top? » Car c’est déjà énorme. «  Yes, let me give you the drink menu. » Qu’elle dit avec un sourire amusée aux lèvres. Elle n’a pas loupé comme t’as fait le beau et puis nope. Tu t’en moques, le ridicule ne tue pas et l’argent est trop important pour claquer $6500 pour impressionner la galerie. L’hôtesse file à quelques pas de là et tu regardes Birdie avec un sourire amusé autant que totalement adorable aux lèvres. « On leur dira que c’est la bouteille à 6500. » Tu ricanes un peu car tu sais que ça passera certainement pas. Ils doivent connaître.

« Is that jealousy I can hear? » ah pourtant, non, pas du tout ; c’est un simple constat vu qu’elles sont toutes les deux souriantes à l’extrême en le - vous ? - voyant arrivés. C’est vrai que Jordan était supposé.e être venu.e faire une demande en mariage. Les deux femmes doivent sûrement être touchées par ce genre de gestes, plus que toi en tout cas. La population entière est plus réceptive que toi de toute façon. « Owwww wow okay okay. » cheh que tu dis en haussant tes sourcils avec ce sourire et cet air si satisfait de lui avoir coupé le sifflet. “Tu t’y attendais pas à celle-là, hein.” t’es tellement sûre de toi que c’est même pas une question, non, c’est un point qu’il y a à la fin. Tu peux gérer le mariage sous forme d’humour. Ce n’est pas pour rien que tu t’es mariée avec ton meilleur ami. A Vegas. Tout n’est qu’une histoire de farce. Parce que, de toute façon, les promesses, la cérémonie et toutes ces conneries, c’est une grande rigolade.

Mais si ta bouche a dit que c’est Jordan qui doit leur parler, c’est toi qui enclanche la conversation. Juste pour les faire bisquer et jalouser non pas de votre union imaginaire mais que ton partenaire ait une carte gold - et oui, le sens des priorités, voyez-vous. Cette même carte que Jordan te tend et qui te fait sautiller comme une gamine car… Et bien, c’est ce que tu es, y’a pas besoin de raison. « My wife will pay for one of your good bottle of champagne. How much is the most expensive one ? Not that I will take it. Just… To know. First. » my wife, c’est marrant comment tu pourrais presque rougir. “I’m the wife.” t’es vraiment trop stupide. Votre danse t’a visiblement anéthésiée le cerveau ; on dirait que t’as picolé. Mais non, là, c’est juste ton état naturel. Pour une carte dorée. Il faut savoir se contenter des petites choses, c’est bien.

« Our best bottle is around $6500. » tu écarquilles des yeux. “$6500 ? Mais il y a des feuilles d’or, ou quoi ?!” oui, t’es choquée. Pas naïve pour croire que ça n’existe pas mais cela n’enlève pas que c’est aberrant. T’es carrément outrée et tu tournes la tête vers Jordan en fronçant des sourcils. Iel va pas… « Do you have one around $150 top? » non, iel va pas et franchement, t’es bien contente. T’aimes tes amis mais $6500 une pauvre bouteille, il ne faut pas exagérer. « Yes, let me give you the drink menu. » elle file et tu secoues la tête, l’air dépité. « On leur dira que c’est la bouteille à 6500. » tu lèves ton regard sur lui en souriant alors que tu vas taper ton front contre son bras. “You’re so silly, I love you.” c’est sorti si spontanément, si naturellement, c’est à peine si t’as fait attention. “But not that silly to buy a $6500 bottle. I’m so shocked, that shit’s insane.” tu restes vraiment butée sur ça apparemment. Tu tapotes la carte sur le rebord du comptoir en regardant les environs. “Fucking society shit.” oh, Birdie, c’est comme ça que fonctionne la société de nos jours, tu n’y peux rien. Bon, mais apparemment, ce n’est pas ça qui t’empêche de t’en être débusée malgré tout. L’hôtesse revient et tend la carte à Jordan. Elle a l’air de battre un peu trop rapidement les paupières, celle-là, nan ? That damn torso is very attracting et tu ne l’as toujours pas rhabillé, nope. C’est une illusion d’optique, pas vrai ? En tout cas, tu restes les yeux rivés sur elle car au moindre écart que tu juges inapproprié, tu ne vas pas la louper. Pas du tout.

“Tu t’y attendais pas à celle-là, hein.” Pas du tout et le sourire sur ton visage prouve à quel point tu l’aimes même si tu t’y attendais pas. Tu aimes beaucoup trop ça et elle devrait le remarquer vu ton air bienheureux. Tu sais que tout ça n’est que farce car jamais elle ne sera ta femme sauf dans tes rêves mais tu as bien la sensation qu’elle prend un grand plaisir également au milieu de cette mascarade. Est-ce que vous allez faire des jeux de rôles mari et femme plus que Harry Potter à présent ? On dirait bien. “I’m the wife.” Oh my god. Car elle persiste et signe et toi t’es en train de mouiller ta petite culotte oui oui. Celle de tes rêves aussi, mais t’es vraiment pas loin d’avoir une modification physique visible des effets des mots de ta femme.

“$6500 ? Mais il y a des feuilles d’or, ou quoi ?!” Le petit fantasme marital de tes rêves qui est un peu oublié là avec le prix de la bouteille qui te fait revenir bien vite sur la Terre ferme. Heureusement Birdie est encore là toute proche, toute contre. “You’re so silly, I love you.” Et avec les mots les plus doux à tes oreilles. Tu vas déposer un baiser sur le haut de sa tête. T’es content.e qu’elle approuve tes conneries. “But not that silly to buy a $6500 bottle. I’m so shocked, that shit’s insane.” « I know… I will never buy something this expensive. » “Fucking society shit.” « I mean, a bottle. » Parce que t’as des pianos qui font ce prix et tu en as un autre dans le viseur que tu essaies de ne pas acheter car tu n’en as pas réellement besoin mais… ces choses là sont des oeuvres d’arts au fond et c’est toujours un privilège de pouvoir jouer sur des aussi jolies pièces. Tu sens ta réussite quand tu peux t’offrir des instruments prestigieux qui te foutent des frissons rien que de les regarder.

La carte des boissons arrive et tu ne prêtes aucune attention à l’hôtesse qui peut être te regarde trop. Car t’es un sacré morceau faut avouer, surtout quand t’es tatouages sont autant visible, ça intrigue. Tu parcours la liste des champagnes et tu montres une ligne. « We’ll get this one. $130 this is nice. » T’es chou. Tu fais un sourire à l’hôtesse qui hoche la tête. « Right away. »

le dé:

« I know… I will never buy something this expensive. » tu m’étonnes. Ce n’est pas étonnant que tu sois confortable niveau argent ; tu ne dépenses quasiment rien. Tu as eu de la chance d’avoir des colocations où soit tu ne payais trois fois rien soit tu ne payais rien du tout - bon, on zappera le fait qu’un des loyers était le résultat de la vente de drogue de ton colocataire, hein, un logement de “fonction” offert généreusement par un gang obscur donc tu t’en fous complètement. Tu ne trempes pas dans ces affaires là et le jour où Carter a disparu et que tu as vu un avis d’expulsion sur la porte, tu n’as pas cherché midi à quatorze heures pour prendre tes clics et tes clacs. Heureusement que tu as Van Gogh car tu aurais pu finir à la rue - ce qui est déjà arrivé, mais dans ton van, toujours. Tu as toujours autant le vertige de voir des sommes pareilles pour une putain de bouteille à bulle. « I mean, a bottle. » t’arque un sourcil à son encontre. “Qu’est-ce que t’achèterai à ce prix ?” pour que Jordan le rajoute, c’est qu’iel a forcément une idée derrière la tête. Toi, tu pourrais encore faire un don à ce tarif. Même un truc Potterhead à ce prix te paraît absurde. Non, vraiment, il n’y a rien à tes yeux qui vaille qu’on mette autant de billets.

Tes yeux sont rivés sur l’hôtesse qui revient et qui tend la carte vers Jordan, ton partenaire. C’est qu’elle lorgne sur son torse, nan ? Je vais me la faire, que tu penses avec force alors qu’il n’y a pas de quoi crier au scandale alors que la demoiselle fait simplement son travail. She can work without eyefucking my person - t’exagère, Birdie. « We’ll get this one. $130 this is nice. » et ton sourire de pouffiasse, tu vas le lui faire avaler. « Right away. » “Ouais, c’est ça.” finalement, tu ne l’aime pas, elle. Tu te fais des films dans ta tête, mais c’est de sa faute à elle. “Elle voit pas que je suis là ?” tu grommelles alors que tu joues toujours avec la jolie carte avec tes doigts. “Alors, j’ai une bonne nouvelle ; c’est la maison qui offre.” tu arque un sourcil ; elle est en train de chercher à acheter qui ? Elle est toute fière de glisser la bouteille vers vous. “C’est une meilleure gamme que celle que vous avez sélectionné.” “A 6500$ ?” l’hôtesse rit - pouffiasse. “Malheureusement, non.” heureusement, tu veux dire. Juste par souci de contradiction, t’en aurais pas bu. “Mais c’est un cadeau pour vous féliciter de votre engagement.” mmh, ton bras va s’enrouler autour de celui de Jordan en même temps qu’un sourire minaudant - mais un peu forcé - se forme sur tes lèvres. “I know, I’m a very lucky bird. That piece of ass is a real deal, you can’t imagine.” ouais, elle n'a même pas intérêt à en rêvasser de ton partenaire. De toute façon, c’est toi qui as la possibilité de l’amener aux ciels supérieurs, pas cette idiote. “Vous êtes ensemble depuis longtemps ?” “Depuis… Pfiou, j'ai oublié le compte.” oui, tu mens mais c’est une de tes spécialités de ne pas dire la réalité ; non pas parce que t’en as honte mais parce que ça ne regarde personne. Y’a que vos proches qui sont là depuis le début qui savent. Et puis, ce n’est pas drôle si vous ne pouvez pas inventer mille vies. Jordan te suit joyeusement dans ces délires-là, quand ce n’est pas lui qui les enclenche. “Dans cette vie là, en tout cas.” là, t’es déjà plus sincère alors que tu frottes ta joue sur le bras de ton amoureux. “On a même une petite fille. Billie, trois ans.” tout ça, ça va la calmer, la garce, pas vrai ?

“Qu’est-ce que t’achèterai à ce prix ?” Tu tournes la tête vers elle et voit son air autant que sa question. « Un piano? » Tu réponds avec incertitude car tu sens bien qu’elle n’a pas l’air du même avis que toi. C’est comme ça, tu sens les choses quand elles émanent de ton oiseau. Mais elle sait ton amour pour les pianos et tu vas pas du tout lui dire que celui - à queue - de ton studio coûte même plus cher que ça.

“Ouais, c’est ça.” T’as l’impression que y’a un vent d’hostilité mais tu ne commentes pas une seule seconde car tu aimes beaucoup trop voir Birdie comme ça. Y’a un sourire sur tes lèvres, tu essaies de cacher ton amusement car ça a l’air déplacé quand même. T’es même pas sûr mais ça c’est parce que ton cerveau il est en mode que des solutions pas de problèmes. “Elle voit pas que je suis là ?” Tu te marres plus ouvertement maintenant que vous êtes juste tous les deux. Ton bras autour de ton oiseau tu vas déposer un baiser sur ses lèvres. Moi je te vois. T’es chou.

“Alors, j’ai une bonne nouvelle ; c’est la maison qui offre.” What? “C’est une meilleure gamme que celle que vous avez sélectionné.” “A 6500$ ?”” ““Malheureusement, non.” Tu l’aurais pas bu de toute façon. “Mais c’est un cadeau pour vous féliciter de votre engagement.” Oh. Tu pensais pas que la blague irait si loin. Un cadeau à 150$ c’est pas mal. Ils doivent avoir les moyens pour le faire. Et puis y’a Birdie qui se colle toute à toi pour ton plus grand plaisir. “I know, I’m a very lucky bird. That piece of ass is a real deal, you can’t imagine.” « Stop it. » Tu vas finir par rougir.

“Vous êtes ensemble depuis longtemps ?” “Depuis… Pfiou, j'ai oublié le compte.” Tu souris très largement de les voir toutes les deux et puis tu mets ton grain de sel pour répondre à l’hôtesse tout de même.

« Ca dépend dans quelle vie- »
“Dans cette vie là, en tout cas.”

Vos réponses qui se mêlent car sont dites en même temps. Le sourire est si large sur ton visage car même si ce n’est pas les mêmes mots, vos idées sont exactement les mêmes, au même moment, tu aimes tellement ça. Tu sais déjà que Birdie et toi êtes liés au delà des mots mais quand ça se confirme comme là, ça te rempli de joie et de certitude. Et les certitudes t’en as pas beaucoup ces derniers temps. Tu sais que vous êtes fait l’un pour l’autre mais les signes de l’univers, les synchronicités de la sorte tu les prends tous et t’en redemandent. Tu ne diras jamais non à une confirmation supplémentaire divine. “On a même une petite fille. Billie, trois ans.” Birdie est très inspirée dis donc et toi ça attendri grandement ton petit coeur. « Billie Luna Cadburry. » Tu ajoutes quelques informations supplémentaires à l’adresse de l’hôtesse en relevant la tête vers elle. «  Oh. Vous avez fait un enfant avant de vous marier, c’est pas habituel. » « Y’a pas grand chose d’habituel entre nous. C’est beaucoup mieux. » Que tu dis naturellement car c’est la réalité. « Merci pour la bouteille. » T’es en train de conclure ça fissa car elle commence aussi à t’emmerder la meuf avec ses clichés des standards de la société. Un dernier sourire et tu files avec ton oiseau et la bouteille. Tu serres sa main doucement. « Billie hmmm? J’aime beaucoup. » C’est fini le jeu de rôle là Jordan. Je sais. Tu voulais juste lui souligner que t’as beaucoup aimé le prénom qu’elle a choisi sur un coup de tête.

« Un piano? » t’as un léger sourire en même temps qu’un bref ricanement qui sort de tes lèvres alors que tu secoues la tête. “J’aurai dû en mettre ma main à couper.” tu n’es pas franchement surprise même si tu trouves ça toujours aussi aberrant de mettre une telle somme dans quelque chose utilisé que trois fois en trois mois. Enfin t’en sais rien, t’abuses un peu, t’exagères sûrement beaucoup mais c’est comme Will et sa folie des jeux, où il lui faut toutes les dernières consoles, tu es effarée de voir à quel point ton mari est une pure vitrine commerciale - même si t’es fière qu’il réussisse sur ce qui le passionne, vraiment. Il y a beaucoup de choses que tu ne comprendras jamais et peut-être que tu juges, mais dans le fond, chacun fait ce qu’il veut. Si Jordan veut s’acheter un piano à 6000 dollars, qu’iel le fasse ; ce n’est pas ton argent, après tout.

Jordan te prend contre lui alors que tu râles tout en boudant dans toute ta jalousie - car oui, appelons un chat un chat, hein. Iel pue l’alcool mais ça ne t’empêche pas de le laisser déposer un énième baiser sur les lèvres, ce qui a tendance à guérir à peu près tous les maux du monde - même si là, c’était trop court pour que ce soit réellement efficace. Give me more Mais la jeune femme revient et ton regard noir sur elle aussi. Tu prends bien soin de rappeler que cette grande personne à tes côtés et tout ce morceau de torse qu’elle voit, c’est à toi. « Stop it. » non, because you’re mine, et ta main descend de son dos à ses fesses en fixant toujours l’hôtesse. “A real deal.” que tu répètes juste pour bien te faire comprendre - et aussi faire comprendre à Jordan que tu arrêteras quand tu l’auras décidé. Iel devrait mieux savoir que ça.

Cependant, vous ne manquez pas l’occasion de prouver à quel point vous êtes sur la même longueur d’onde et compatible à des niveaux célestes. « Ca dépend dans quelle vie- », quand Jordan dit ça, tu tournes la tête vers lui avec un visage émerveillé et tu serres ta main sur sa croupe en guise d’appréciation. Ce feeling de se connaître d’une autre période est de plus en plus réel, se confirmant comme l’évidence même que Jordan est l’élu et qu’y a rien à discuter de ce côté-là. Encore moins quand tu prétends l’existence d’une fille qui serait votre parfait mélange - que l’humanité s’accroche. « Billie Luna Cadburry. » tu fais une moue en plus attendrie à son encontre car, d’un, Luna, y a pas besoin d’en dire plus, et de deux, Cadburry. Même si ça n’arrivera jamais, t’es émue de savoir qu’iel ne verrait pas de problème à donner ton nom de famille.

« Oh. Vous avez fait un enfant avant de vous marier, c’est pas habituel. »
« Y’a pas grand chose d’habituel entre nous. C’est beaucoup mieux. »
“C’est ennuyant de faire comme tout le monde.”

Oui, c’est ce que Jordan a dit avec d’autres mots mais tu t’en fous. Tu n’aimes pas ce genre de réflexions et ça se voit alors que t’es toute crispée tout d’un coup. Il n’y a rien de pire que de souligner à quel point ta façon de vivre est bizarre - alors que tu la trouves carrément normale à tes yeux. C’est juste ta façon de vivre mais les gens sont tellement ancrés dans leur société de merde, qu’ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. « Merci pour la bouteille. » alors quand Jordan te prend la main en t’entraînant loin d’elle, tu soupires de soulagement. “J’ai cru que j’allais lui sauter à la gorge, à cette… pétasse.” oui, elle le mérite bien, et ce n’est pas avec une foutue bouteille offerte que ça va changer quoique ce soit. « Billie hmmm? J’aime beaucoup. » ton visage s’illumine cependant rapidement de ton adorable sourire. “Moi aussi! Billie Luna Cadburry… Je suis touchée que notre enfant imaginaire ait mon nom de famille.” ça aussi, “c’est pas habituel” diraient certains - raison de plus pour le faire. Vous revenez dans la salle principale et à votre table se trouve le petit trio.

“Ah bah vous voilà, on commençait à s’inquiéter!”
“Parle pour toi! Je suis sûr qu’ils s’envoyaient en l’air dans les toilettes, hein, pas vrai ?”
“Mais non, idiot, regarde, ils ont une bouteille.”
“Et alors, ils auraient eu le temps de faire les deux.”

Julia et Simon ont de fortes voix en se chicanant et Sofia se contente de sourire en secouant la tête d’un air dépité.Tu pousses Jordan sur la banquette et, même si y’a une place pour toi, tu fais mine d’être embêtée. “Mince alors, j’ai plus de place. Bon, vu que tu voles la mienne, tu seras ma place.” et oui, une excuse de merde juste pour s’asseoir sur les cuisses de Jordan, aucun scrupule. “Tadaaaa! Jordan voulait vous faire plaisir.” tu laisses à ton partenaire le plaisir et le soin de leur offrir la bouteille ainsi que de déballer le plus joli des mensonges qui ne manquera pas de faire froncer des sourcils Julia, qui est celle qui s’y connaît le mieux en matière d’alcool de prestige.

“J’aurai dû en mettre ma main à couper.” Au moins elle te connait bien. Tu as envie de jouer de ton instrument à y penser comme ça. C’est une chose qui te fait du bien à l’âme. Comme écrire sauf qu’il est moins facile de se mettre à jouer n’importe où que d’écrire ses pensées. Avoir un piano à Elimbah est vraiment la perfection et tu en as profité plutôt quinze fois qu’une pendant votre séjour. Surtout que tu as réussi non sans mal, ton challenge d’une semaine sans internet. T’as aussi acheté une guitare à la boutique là bas, que tu as laissé entre les murs de la maison Cadburry. Plus il y aura d’instruments là bas, plus cette maison sera la perfection, déjà qu’elle l’est depuis ta première visite l’an passé. Tout n’est que de mieux en mieux et tu as du mal à le réaliser car comment est-ce que quelque chose de déjà bien est encore mieux ? Comment t’as autant de chance à ce niveau là ? Tu n’arrives pas à l’expliquer et pourtant Dieu sait que tu mérites tout. Rien que ça.

“A real deal.” Et Birdie sait, Birdie te met en avant de bien de tes qualités que tu préfères garder en sourdine. Surtout celles que tu ne crois pas trop facilement comme ton physique. Mais damn elle te le fait bien croire parfois et pendant ces secondes là, la vie est si belle. Vous êtes alignés sur votre speech sans aucune concertation qu’on peut vous croire sans aucun problème. “C’est ennuyant de faire comme tout le monde.” Là aussi vous êtes alignés mais à ce niveau là, plus personne n’est étonné. C’est bien pour ça que vous deux ça fonctionne si bien.

“J’ai cru que j’allais lui sauter à la gorge, à cette… pétasse.” Ca te fera toujours des choses quand tu entends Birdie jurer. Le sourire en coin qui est sur tes lèvres est très parlant. Ta main qui va pincer ses fesses aussi. “Moi aussi! Billie Luna Cadburry… Je suis touchée que notre enfant imaginaire ait mon nom de famille.” « Je suis pas très fan du mien. » Que tu avoues sans peine. Elle sait, Birdie. Non elle sait pas vraiment car tu n’as encore pas parlé de ça mais elle a une idée globale de la face très sombre de ton paternel qui aurait préféré que tu n’existe pas. « Le tiens est rempli d’amour. » Car tu aimes vraiment son entente avec sa fratrie. Ca remplit ton coeur à tous les coups.

“Ah bah vous voilà, on commençait à s’inquiéter!”
“Parle pour toi! Je suis sûr qu’ils s’envoyaient en l’air dans les toilettes, hein, pas vrai ?”
“Mais non, idiot, regarde, ils ont une bouteille.”
“Et alors, ils auraient eu le temps de faire les deux.”

Ils te font sourire les deux à commenter tranquille. Tu restes silencieux car tu les apprécies mais tu n’es pas non plus à l’aise avec eux. Tu es ton petit introverti adorable. Tu ne les connais pas assez même si ce n’est pas la première fois que tu les côtoies. Ca reste nouveau sans compter que tu n’es pas sensé.e être là ce soir. Tu te fais petit petit petit maintenant que vous êtes de retour à la même table. Tu leur as volé Birdie pendant bien trop longtemps là, tu en es conscient.e mais… c’est Birdie qui l’a voulu eh. La Cadburn te pousse sur la banquette et tu te laisses glisser dessus car tu fais comme madame désire. C’est sa soirée. “Mince alors, j’ai plus de place. Bon, vu que tu voles la mienne, tu seras ma place.” Tu l’as senti venir à un millier de kilomètre à la ronde et c’est avec un immense sourire bienheureux que tu l’accueilles sur tes cuisses. Tes bras qui s’enroulent autour d’elle naturellement. “Tadaaaa! Jordan voulait vous faire plaisir.” Ah oui la bouteille. Tu l’avais presque oublié tellement tu apprécies le corps de ton oiseau calé sur toi. Tu fais des efforts pour ne pas aller poser une de tes mains sur sa poitrine. Ses cuisses et son ventre suffiront oui oui on y croit. Tu gardes ton visage caché dans les cheveux de Birdie, tu fais ton petit timide. « Je veux bien un verre si vous l’ouvrez. » Que tu dis au passage. Peut être qu’ils vont vouloir la garder pour un autre jour tu sais pas. « Un tout petit verre parce que c’est d’abord pour vous. » Tu parles beaucoup là Jordan. Non. « Faites comme si j’étais pas là je ne suis que le siège de Birdie Olive Cadburry. » Oh Jordan please. T’es trop chou et serviable. Tu approches ton visage de l’oreille de Birdie pour qu’elle entende la suite que tu dis un peu plus bas. « I like it better when you sit on my face… » Ouh. Ok. Même si c’est loin d’être une Breaking News. D’ailleurs y’a une de tes mains qui s’est logée sur un de ses seins sans même que tu t’en rendes compte. L’habitude et l’appel de son corps. Tu l’aimes vraiment beaucoup and you cannot lie.