| permafrost | raelyn & saül |
| | (#)Dim 10 Juil 2022 - 2:53 | |
| Elle aurait dû être là pour rendre Abel. Elle ne s'est pas présentée au rendez-vous. Bien sûr, Saül ne lui a laissé l'enfant que deux heures, pas une minute de plus. Ils devaient passer un peu de temps ensemble loin du regard de l'italien, qui se résout enfin à laisser son ex-femme en compagnie de leur fils. Ariane a gagné sa confiance lentement, ces dernières semaines, à force de fréquenter les chambres d'hôtels - comme avant. Comme au départ. Comme lorsque Saül enlevait son alliance et qu'elle choisissait de garder la sienne, comme quand elle partait tôt le matin ou qu'il la laissait se reposer alors qu'il repartait dans l'immense tour de verre dans laquelle il passait le plus clair de son temps. Ariane a fini par le convaincre de lui laisser Abel, sans surveillance, pour avoir le loisir de renouer avec ce fils qu'elle a abandonné des mois auparavant. Voilà bientôt un an qu'elle était partie sans laisser de nouvelles et Saül aurait dû savoir. Il aurait dû comprendre que les dates anniversaires n'étaient pas de bons moments pour provoquer le destin - et quel destin funeste.
L'homme d'affaires entre en trombe dans le casino où il a l'habitude de venir boire un brandy ou deux de temps à autre. Il lutte, sans grande conviction, contre cette habitude qui creuse son porte-monnaie. Cette fois-ci, il n'est pas venu boire un verre. C'est parce qu'elle a du retard qu'il vient ici, dans la tanière d'un dragon blond aux yeux noisettes. Elle est susceptible de s'y trouver, la rousse. D'un regard, Saül balaie la salle, à la recherche d'une tête blonde. Elle n'oserait pas l'emmener ici. Est-il même autorisé de faire entrer un mineur dans ce palais de la luxure et du vice ? L'italien serre les dents, décidé à retourner chaque bureau, chaque pièce - peu importe son contenu. C'est ici qu'elle doit être. C'est le premier endroit auquel il a pensé, le seul dans lequel elle pourrait se cacher avant de prendre la fuite une nouvelle fois. Cette fois-ci, Ariane est venue récupérer Abel. Elle n'a pas assez à faire avec ses deux gamines, il faut en plus qu'elle arrache à Saül la dernière raison qui le garde sur Terre.
Pour une fois, son regard est affûté et non embrumé par la poudre blanche avec laquelle il se motive à aller travailler. Le navire sombre lentement à mesure que Saül lui ponctionne son essence vitale, mais personne ne s'est encore rendu compte de la supercherie. A mesure que l'argent glisse d'un compte à un autre, Saül s'expose toujours plus, se promettant de mieux en mieux à un avenir derrière les barreaux. Plus rien n'a d'importance, pourtant, sinon la bien portance de son deuxième né, qu'il n'aperçoit pas dans la salle.
Trois tintements le tirent de ses pensées alors qu'il pose ses yeux sur la maîtresse des lieux, dont les serres sont refermées sur une balustrade d'argent. Elle guette, depuis son perchoir, que personne n'enfreigne les lois qu'elle a érigé autour de son trône et qui protègent sa forteresse. Sans essayer de prétendre qu'il ne l'a pas vue, Saül se dirige vers elle et vient se planter de toute sa hauteur devant Raelyn. « Ma femme est venue ici. » Pas de préambule, il la cherche avec autant d'avidité qu'un limier. Ses yeux clairs fouillent dans les tréfonds du regard de la blonde, à la recherche d'une information divulguée. « Tu l'as vue, n'est-ce pas ? » Il n'a jamais trop côtoyé cette sorcière là, plutôt habitué à traiter avec son aimé. Au moins, avec elle, il est certain d'être sur la même longueur d'ondes.
@raelyn blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 11 Juil 2022 - 10:42 | |
| permafrost Raelyn Blackwell & @Saül Williams
Si mes doigts tintent contre le métal de rambarde de l’escalier qui mène à l’étage, aux bureaux, c’est parce que je cherche quelqu’un. Il n’y a que ce petit geste, cette petite manie qui trahit ma concentration et mon agacement et pour cause : j’ai des comptes à régler. Rien de bien important, personne de bien important puisque la cause de mon agacement n’est personne d’autre qu’une petite frappe de dealer à ma solde, mais un qui m’a volée : les comptes, que j’ai vérifié moi-même, sont formels. Autrement dit, les jours du jeune homme au sein du Club sont comptés mais j’entends bien être remboursée à hauteur de ce qu’il me doit, de l’entière valeur de la cocaïne qu’il s’est enfilée plutôt que de vendre, jusqu’au dernier centime. J’entends l’interpeller par surprise, avant qu’il n’ait le temps de prendre la fuite en apprenant que je suis au courant de son larcin et ma concentration me joue de tours : je n’entends qu’un homme s’approche à mon niveau. Je ne réalise qu’il se dirige vers moi que lorsque Callum esquisse un mouvement pour se positionner devant moi, certainement alerté par la détermination de cet homme qu’il ne connaît pas ou uniquement comme l’un des clients du Casino. Il interprète mal la situation, lit mal le langage corporel de Saül Williams et le perçoit comme une menace quand je sais qu’il n’en est rien. Si le concubin, mari ou ex d’Ariane - je m’y perds parfois - était décidé à m’attaquer, il ne le ferait pas de façon si frontale : sans le connaître, je l’imagine plus du genre à agir dans l’ombre, pour maintenir son image d’homme d’affaires propre sur lui.
De toute façon, il n’a aucune raison de vouloir s’en prendre à moi. « C’est bon Callum. » Je suis surprise, intriguée, mais je ne me sens pas menacée. Si je ne sais pas exactement ce qu’il cherche en se présentant à moi, je me doute au moins que cela a certainement trait à Ariane : la rousse est notre unique point commun. Pour le reste, il fait affaire et échange avec Amos. « Ma femme est venue ici. » - « Laquelle ? » J’esquisse un sourire amusé, avant de descendre les quelques marches que j’avais grimpées. Je doute qu’il s’agisse du genre d’échange ou je me dois de garder l’ascendant, je me moque d’être dépassée de plusieurs dizaines de centimètres. Je ne dirai pas que j’ai confiance en l’Italien, mais il ne m’a jamais donné la moindre raison de me méfier de lui. « Tu l'as vue, n'est-ce pas ? » - « Je ne lui ai pas placé de mouchard tu sais. » Maintenant que je suis à son niveau je la perçois, son agitation. Il maintient bien moins efficacement son masque de froideur qu’habituellement et je me demande ce qu’il s’est passé. Je fronce les sourcils. « Qu’est ce qu’Ariane a encore fait ? » Les lubies de la rousse sont indéchiffrables et imprévisibles. Je crois être l’une de ses plus proches amies - c’est ce qu’elle est pour moi en tout cas - mais jamais je ne me risquerai à prétendre que je suis capable d’anticiper ses coups de sang et merveilleuses idées. Mais je n’ai pas pour autant l’intention de devenir bavarde sans savoir de quoi il en retourne : c’est à Ariane que va ma loyauté. Pour l’instant, en tout cas.
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| | | | (#)Mar 19 Juil 2022 - 22:43 | |
| Elle a un garde du corps, bien sûr. Une femme comme elle, dans une position telle que la sienne, sait s’entourer. Le gorille passe devant son maître, qui l'écarte d'un simple mot. Non, Saül n'est pas une menace. Il respecte trop l'institution dans laquelle trempe Raelyn pour s'y attaquer de front. Bien qu'il prétende ne rien connaître des actions intentées derrières les vitres sombres du casino, Saül sait parfaitement que Raelyn est un gros poisson. Ils sont tous les deux des requins, mais ne nagent pas dans les mêmes eaux. Parfois, l'italien aimerait que les océans se croisent, que les courants puissent se remonter depuis un bord ou un autre. Il ne se mélange cependant pas à la pègre, encore trop intimidé par le fait de ses salir les mains. Non, ce que veut Saül, c'est un travail qui rapporte sans qu'il n'ait à noircir ses doigts. Exploiter des pauvres gens et hurler sur ses employés, tant que c'est fait en toute légalité, voilà qui lui plaît. De toute façon, bientôt, tout cela ne le concernera plus. « Laquelle ? » La blonde s'amuse, mais le visage de Saül reste impassible, froid comme la glace. Ses yeux sondent les pupilles de l'amie de son épouse - ex-épouse, désormais. Laquelle. Oh, elle peut se moquer tant qu'elle veut. Elle ne sait rien de ce qu'Ariane et l'homme d'affaires partagent. D'ailleurs, que partagent-ils, maintenant ? Des miettes d'une relation qui n'existe qu'entre les murs d'un hôtel. Une vague tension dont ils prennent soin de nuit comme de jour, sous les draps ou devant leurs avocats respectifs.
« Je ne suis pas venu pour m'amuser. » Il ne vient jamais pour s'amuser, pas ici. Cette tanière n'est faite que pour éviter de penser à l'absurdité de sa situation. Lorsqu'il confie Abel aux bons soins de quelqu'un de confiance, ce n'est pas parce qu'il part passer du bon temps entre les murs du casino. Peut-être qu'avec les jetons entre les doigts, lorsque les cartes passent d'une main à l'autre, Saül essaie de revivre les premières soirées vécues aux côtés d'Ariane. Elle se traîne comme un fantôme dans le fond de ses pensées. Parfois, Saül embrume son esprit de spiritueux qui le connectent avec des souvenirs éthérés. Il jure que de temps en temps, il peut sentir les doigts d'Ariane sur son épaule. Il peut entendre sa voix se répandre dans son oreille. Elle n'est jamais tangible ailleurs que derrière la porte de la chambre qu'ils louent habituellement, pourtant. Saül est une abîme, un spectre qui hante les lieux de vie qu'il occupait autrefois avec une femme qui ne lui accorde plus qu'une brève partie de son existence - et une interlude quelques soirs par semaine. « Je ne lui ai pas placé de mouchard tu sais. » « Elle n'a pas beaucoup d'amis, tu es facile à trouver. » Qu'aurait-il fait s'il n'était pas tombé sur Raelyn ? Des bêtises, peut-être. Il se serait fait jeter dehors, probablement.
La blonde se place face à l'italien, qui garde difficilement son sang-froid. Pas que l'endroit l'impressionne, mais la perspective de savoir son fils dans un avion quelque part en direction de la France ne l'enchante pas du tout. « Qu’est ce qu’Ariane a encore fait ? » S'abaisser à confier ses angoisses, ouvrir la porte aux interprétations de Raelyn... Ce n'est pas exactement ce que Saül visualisait pour le reste de la journée. Soucieux, il se passe une main sur le visage et fait fondre ce qu'il restait de son impeccable tranquillité. « Qu’est ce qu’Ariane a encore fait ? » « Je crois qu'elle s'est tirée avec mon fils. » Mon fils. - Lequel ? Il n'aura pas la patience pour une réponse comme celle qu'il imagine déjà, en échos avec les moqueries déjà sorties par la tête pensante derrière le casino. « Je n'ai pas envie de traiter avec la police. » Pour d'évidentes raisons dont Raelyn est peut-être parfaitement au courant. S'ils viennent chez Saül avec des chiens policiers, ils trouveront tout ce qu'il consomme pour se maintenir éveillé. S'ils se penchent sur ses affaires, ils auront de quoi le mettre à l'ombre pour des années.
Une tension agite la mâchoire du quarantenaire, qui a baissé la voix comme si tout l'endroit était bardé de micros directement reliés aux bureaux d'écoute des services secrets. « Elle connaît un type en France. Un type qui lui a fait deux gamines. » Non, décidément, se livrer ainsi n'est pas dans ses habitudes. Les mots que Saül prononce lui arrachent la gorge et écorchent son ego. « Dis le moi, si elle n'est pas ici avec mon fils. J'irai chercher ailleurs. » Mais Saül sait bien comment fonctionnent ces gens là. Il n'a jamais prétendu être un ami - en ont-ils ? « Je saurai me montrer généreux, si tu venais à te souvenir de quoi que ce soit. » L'homme d'affaires à repris le dessus. En situation de crise, c'est toujours cet aspect de la personnalité de Saül qui ressort le plus nettement. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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| permafrost Raelyn Blackwell & @Saül Williams
L’histoire rocambolesque de Saül Williams ou, plutôt la partie qui concerne sa plus récente épouse, je ne la connais qu’au travers des dires d’Ariane. J’ai confiance en la jeune femme - une confiance modérée - mais je ne suis pas assez idiote pour prendre tout ce qu’elle dit pour argent comptant. Ariane est en mal d’action, Ariane se rêve héroïne d’un film d’espionnage ou d’un roman d'heroic fantasy, elle enjolive, elle glamourise, bref : elle exagère. Pour autant, si j’en crois la moue agacée de l’homme d’affaires, elle n’a pas tant exagéré en ce qui concerne le degré de complexité de ses histoires de cœur. Ironique pour un homme dont la réputation laisse penser qu’il n’en possède pas. « Je ne suis pas venu pour m'amuser. » Il a rarement l’air de s’amuser, l’Italien, je le concède. Même lorsqu’il s’installe aux tables de poker, il a cet air mi maussade mi agacé sur le visage ou, en tout cas, depuis qu’Ariane est partie. Naïvement, j’ai cru qu’ils se retomberaient dans les bras bien rapidement après son retour, mais force est de constater qu’elle n’a que faire des conseils que l’on peut lui donner. Tant pis pour elle : sa vie, pas la mienne. Je m’accoude à la rambarde de l’escalier pour l’observer, pour savoir ce qu’il attend de moi puisque de toute évidence sa quête ressemble fort à un coup d’épée dans l’eau. Pourquoi la cherche-t-il ici ? « Elle n'a pas beaucoup d'amis, tu es facile à trouver. » - « Elle ne vient plus beaucoup au casino maintenant. » Depuis qu’elle est seule, depuis qu’elle ne peut plus venir à son bras. « Ou en tout cas, elle ne vient plus beaucoup pour jouer. » Pour s’asseoir sur un tabouret comme si elle était la reine des lieux et me faire appeler, comme si je n’avais que ça à faire que de boire des coups en sa compagnie, pour ça elle vient.
« Je crois qu'elle s'est tirée avec mon fils. » Oh Ariane… Je fronce les sourcils, interpellé par le sujet qui se révèle beaucoup plus sérieux que je ne le pensais : il ne s’agit pas d’une simple querelle d’amoureux, d’ex ou d’amants. « Je n'ai pas envie de traiter avec la police. » S’est-elle encore tirée à l’autre bout du monde ? Ce serait redondant. Décevant. « Te mettre dans cet état, c’est exactement ce qu’elle cherche à faire. Je suis certaine que même les menottes aux poignets elle exulterait. » A nouveau, j’accentue le pli de mon front en plissant les yeux. « Mais tu la connais mieux que moi. » Alors pourquoi ai-je besoin de pointer l’évidence du doigt ? L’amour rend-il Williams aveugle et idiot au point de donner exactement à Ariane ce qu’elle veut ?
Nous n’avons que peu échangé, Saül et moi, nos rares interactions se sont toujours limitées à des discussions cordiales autour d’une table de poker ou de mets délicieux à Paris, lorsque nous y étions tous les quatre il y a une éternité. Pourtant, j’ai de l’empathie pour ce pauvre homme de toute évidence bouleversé par l’attitude d’une femme qu’il a aimé comme un fou et, surtout, par la peur de perdre son gamin. Est-ce parce que je suis devenue mère ? Est-ce parce que, à présent, je sais que la peur de perdre la chair de sa chair peut vite devenir irrationnelle ? « Elle connaît un type en France. Un type qui lui a fait deux gamines. » Je l’observe avec curiosité et une pointe d’amusement et d’incrédulité. N’a-t-il pas deviné ce que j’ai tout de suite su ? Les futures compagnes de jeu de Micah sont nées il y a des mois : Ariane est cruelle si elle ne lui a toujours rien dit. « Un français, hein ? » Pauvre homme, il ne doit pas comprendre qui m’amuse tant. Foutue Ariane. « Dis le moi, si elle n'est pas ici avec mon fils. J'irai chercher ailleurs. » Je suis descendue à son niveau à présent, je lève le menton pour les observer, lui et sa nervosité. « Je saurai me montrer généreux, si tu venais à te souvenir de quoi que ce soit. » - « Tu n’as pas besoin de me payer pour que je t’aide à retrouver ton enfant Saül. Il me reste un minimum de décence. » J’en ai regagné en tout cas : je lui aurais ri au nez avant Micah. Je tire mon téléphone de ma poche et j’ouvre directement le réseau social sur lequel Ariane n’a pas manqué d’étaler sa “blague du jour”. Les stories d’elle à la plage - je crois reconnaître la Sunshine Coast, à moins d’une heure d’ici - s’empilent sans qu’elle n’ait l’air de ressentir la moindre culpabilité. « Elle n’est pas en France. Elle fait la belle à Kings Beach. A moins que ce soit Shelly Beach ? Elle était là bas il y a cinquante deux minutes en tout cas. » Si j’en crois l’indication en haut à gauche de l’écran. Je range mon téléphone dans ma poche, sans le quitter des yeux. Finalement, je me risque à poser une question : Ariane me détestera, mais c’est l’amour vache entre nous, de toute façon. « Un type en France, c’est ce que tu crois ou c’est ce qu’elle t’a dit ? » Comment un homme qui manipule des dizaines de milliers de dollars peut-il être si mauvais pour compter jusqu’à neuf mois ?
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| | | | (#)Dim 7 Aoû 2022 - 2:39 | |
| S’il y a bien un endroit où Saül s’attend à trouver son ex-femme, c’est ici. Elle était autant addicte que lui au jeu avant qu’ils ne se rencontrent. Jouer ensemble a simplement donné une autre dimension à leur relation alors naissante. Peut-être qu’ils n’auraient pas acquis une telle confiance l’un en l’autre sans ces parties données de concert. Peut-être que c’est aussi ce qui a forgé le socle branlant de leurs liens. « Elle ne vient plus beaucoup au casino maintenant. » A cette remarque, Saül bat des cils. Il ne cache pas son désarroi mêlé d’un sentiment de victoire. Elle ne vient plus parce qu’elle n’a trouvé personne de mieux que lui, pour jouer les parties dont ils ressortaient toujours vainqueurs. D’un autre côté, lui n’a jamais retrouvé le plaisir du jeu comme il le connaissait avant, lorsqu’ils affrontaient d’autres bourgeois dans des salles obscures dont l’air était saturé de tabac. « Ou en tout cas, elle ne vient plus beaucoup pour jouer. » Pour quoi d’autre, sinon ? Le regard de l’italien se charge d’amertume. Qui vient-elle courtiser ? Ne débarque-t-elle sous le magnifique plafond du casino que pour rencontrer son amie ? « Elle a des responsabilités, maintenant. » Comme lui, en théorie. Elle, cependant, se coltine deux enfants en bas-âge et les remords qu’elle traîne à avoir abandonné son premier né - si elle est capable d’éprouver ce genre de sentiments.
Raelyn a l’air particulièrement interpellée par la nouvelle. Elle devrait pourtant savoir que Ariane est du genre à mettre en péril le cœur de son ex-mari, qu’elle sait pourtant fragile. « Te mettre dans cet état, c’est exactement ce qu’elle cherche à faire. Je suis certaine que même les menottes aux poignets elle exulterait. » « Je me fiche éperdument de ce qu’elle cherche à faire. Elle a mon fils. C’est tout ce qui compte. » Saül sortira bientôt de ses gonds et déjà, le ton monte d’un cran. Il n’a rien à faire de ce que Ariane cherchait à provoquer chez lui. Elle a réussi, comme toujours. Ce qui importe désormais, c’est que Abel n’est peut-être plus en sécurité sur le sol australien. La France, c’est à côté de l’Italie, à bien y réfléchir. Saül serait de toute façon capable d’aller sillonner ce pays qu’il déteste à la recherche de son précieux fils. « Mais tu la connais mieux que moi. » « C’est justement parce que je la connais que je sais ce dont elle est capable. » De faire sortir leur fils du pays. De l’emmener illégalement dans son pays de naissance et de le perdre dans une région où personne ne pourrait les retrouver, même pas l’homme d’affaires à qui les moyens ne manquent pas.
Saül ne comprend pas ce qui semble avoir allumé une étincelle dans le regard de la blonde. Il ne le comprendra sans doute jamais, même si l’évidence saute aux yeux. « Un français, hein ? » Le quarantenaire aux traits tirés opine du chef, sans saisir pourquoi cette information retient l’attention de Raelyn. Après tout, Ariane est libre de mener la vie qu’elle souhaite avoir, maintenant. Elle a abandonné son époux une fois. Ils ne se sont jamais promis d’être à nouveau exclusifs, même s’ils se perdent parfois dans des chambres d’hôtels déjà fréquentées à leurs débuts. « Tu n’as pas besoin de me payer pour que je t’aide à retrouver ton enfant Saül. Il me reste un minimum de décence. » Et sur ces mots, Raelyn sort le précieux sésame : un téléphone. Les réseaux sociaux. Un endroit que Saül n’aurait jamais pensé à fouiller, simplement parce qu’il n’y passe pas plus de dix minutes par an. Sous les yeux stupéfaits de Saül - enfin, si Saül était assez expressif pour montrer nettement ce genre d’émotion - se déroule toute une vie parallèle. Il y voit un enfant blond comme les blés jouer tranquillement sur une plage, ravi par l’idée de porter un bob bariolé et d’y jeter en riant du sable et des coquillages. Les images suivantes le montrent à la sieste, entouré de deux bambins aux cheveux plus clairs encore que ceux de l’enfant plus âgé. « Elle n’est pas en France. Elle fait la belle à Kings Beach. A moins que ce soit Shelly Beach ? Elle était là bas il y a cinquante deux minutes en tout cas. » Mais Saül n’écoute pas. Il est fasciné par les images attendrissantes de son garçon qui s’amuse avec une bouteille vide et des coquillages ramassés par les mains d’Ariane. Soudain, l’italien est à nouveau projeté en Grèce, là où Abel est né et là où Ariane et Saül ont connu la paix avant la tempête.
Un instant de silence et puis Raelyn reprend la parole, tirant Saül de sa contemplation. « Un type en France, c’est ce que tu crois ou c’est ce qu’elle t’a dit ? » L’homme d’affaires ne semble pas comprendre la question, fronce les sourcils et plante ses yeux glacés dans ceux de la trentenaire. « C’est ce qu’elle m’a dit, oui. » Un ange passe alors que les points essaient de se connecter, dans l’esprit de l’italien. A l’évidence, il n’est plus en âge de jouer aux devinettes, surtout quand elles le concernent directement. « Le type doit être riche. Elle ne m’a pas donné son nom. » qu’il marmonne en haussant les épaules. De toute façon, Ariane ne s’intéresse qu’aux portefeuilles bien remplis. « Elle t’a montré une photo ? » |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 7 Aoû 2022 - 15:56 | |
| permafrost Raelyn Blackwell & @Saül Williams
« Elle a des responsabilités, maintenant. » J’observe la salle du regard, avant d’enjoindre à Saül de m’imiter d’un geste du menton. « Tout le monde ici a des responsabilités. » Tous ceux qui glissent frénétiquement des pièces dans les machines à sous, tout ceux qui jouent leur crédit foncier à la roulette et également ceux qui préfèrent jouer les piliers de bar : tous ceux là fuient un quotidien qui les écrasent et des responsabilités dont ils ne sont plus sûrs de vouloir. Finalement, le Club et l’Octopus entretiennent des addictions différentes, mais des addictions tout de même et, surtout répondent au même type de besoin. « Je me fiche éperdument de ce qu’elle cherche à faire. Elle a mon fils. C’est tout ce qui compte. » Je crois que, dans l’esprit d’Ariane, c’est Ariane qui compte avant toute chose et qu’elle n’était pas forcément prête à devenir mère. C’est plutôt ironique quand on sait que, lorsque je suis tombée enceinte, je me suis convaincue que je pourrais être une bonne maman puisque Ariane y arrivait. Au final, je me suis glissée dans le rôle avec un naturel dont elle semble dépourvue, si l’on en croit ses actes, tout du moins. C’est exactement à cause de ce genre de réflexion, qu’Ariane est partie. C’est ce que je pense, mais jamais je ne me risquerais à le lui exprimer avec une telle authenticité. Je n’ai pas ma langue dans ma poche, mais je sais aussi me taire lorsque c’est plus sage. « C’est justement parce que je la connais que je sais ce dont elle est capable. » Ma curiosité me pousse à me demander si elle lui a dit pourquoi elle était partie, aussi clairement qu’elle l’a fait à moi. Peut-être que cela pourrait les aider, s'il le savait. Mais je ne suis pas conseillère conjugale. « Ariane est une enfant. Tout ce qu’elle fait, elle le fait pour attirer ton attention. » Mais si je l’ai compris, c’est également certainement son cas. Saül est un adulte, je crois qu’à son âge, je n’ai pas besoin de lui apprendre que céder aux caprices d’un enfant n’est pas le meilleur moyen de gagner la partie.
Pour autant, quelque chose dans sa détresse me pousse à faire des recherches à sa place. Je pense à Micah. Je pense à comment je me sentirai si on l’emmenait loin de moi et si je n’avais pas la moindre idée d’où elle était et, rapidement, je trouve la réponse à sa question et elle n’a rien de bien surprenant. Ariane provoque, comme elle le fait toujours. Elle devait se douter que bien que n’étant pas sur les réseaux sociaux, il trouverait bien le moyen d’accéder à ses clichés les plus récents.
Aider Saül à comprendre que deux et deux font quatre m’attirera les foudres d’Ariane, mais j’aime mieux quand elle mord, de toute façon. Encore une fois, ce sont mes instincts de mère qui me poussent à aider le pauvre homme à réfléchir un peu aux chiffres liés à la grossesses de son épouse - je n’ai pas encore eu vent du divorce et je soupçonne Ariane d’être capable de transformer ça en occasion de faire la fête, juste pas esprit de provocation. « C’est ce qu’elle m’a dit, oui. » - « C’est ce qu’elle t’a dit. » Que je répète alors que mon sourire s’étire un peu plus alors que je comprends qu’il ne soupçonne strictement rien. « Le type doit être riche. Elle ne m’a pas donné son nom. » - « Oh il l’est. » Un vrai Crésus. « Elle t’a montré une photo ? » - « Tu veux vraiment savoir ? » Je le regarde d’un air désolé, comme si j’avais peur de blesser ses sentiments en lui révélant que ce nouvel amant parfaitement hypothétique est un apollon. Si nous nous connaissions mieux, il comprendrait à mon sourire presque carnassier que je m’apprête à lui révéler quelque chose de bouleversant. « Elle doit bien m’avoir envoyé une photo de lui. » Je fais mine de fouiller la galerie de mon téléphone alors que je ne fais que pianoter dans le vide. « Non, sur celle-ci, ils sont à peine décents. » C’est en réalité ma liste de contacts qui défile à présent sous mes doigts, mais j’aime l’idée que son esprit s’affole à l’idée qu’Ariane ait pu m’envoyer une photo intime d’elle et l’homme mystérieux. Finalement, c’est son nom que je finis par taper dans la barre de recherche du navigateur pour ouvrir le premier article à son sujet. « Tiens, voilà. » J’esquisse un sourire amusé en lui tendant le téléphone du bout de mes doigts manucurés. « Un français, hein ? » Il doit avoir compris, maintenant. J’attends la main tendue qu’il remette l’appareil dans ma main, avec un air plus sérieux sur le visage. « Je te croyais pas du genre à prendre tout ce qu’elle dit pour argent comptant. » Puisqu’après tout, il la connaît mieux que moi.
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| | | | (#)Mar 6 Sep 2022 - 19:59 | |
| « Tout le monde ici a des responsabilités. » « Tout le monde ici n'est pas Ariane Parker. » qu'il lâche un dédain monstre. Non, tous les gueux ici n'ont pas la maîtrise d'une Ariane. Oh, il ne faut pas se leurrer, Saül se compte sans honte parmi les bêtes qui s'entassent derrière des machines, les yeux collés sous les lumières aveuglantes du casino. Mais Ariane est différente. Ariane est adulée et dans les yeux de Saül, elle a une aura différente. Elle n'est tout simplement pas semblable aux autres et peut-être qu'elle s'est défaite de l'habitude de passer du temps à dépenser son argent dans des futilités. L'homme d'affaires caresse l'espoir secret que la française ne peut plus vraiment mettre les pieds dans un lieu comme celui-ci, depuis qu'elle n'est plus en mesure de faire équipe avec son ex-mari. Bien sûr, tout cela n'est que pure spéculation, mais Saül s'accroche à l'idée que sans lui, Ariane doit avoir changé ses habitudes. Il n'en est rien. Elle est toujours aussi arrogante, marche avec la même détermination et l'italien est agacé par la capacité qu'à la rousse à attirer son regard de quarantenaire. Il est agacé par tout ce qu'elle est : par sa prestance, par sa capacité à donner l'impression qu'elle ne vieillit pas et qu'elle est intemporelle, par sa nature inaccessible - même lorsque les anciens amants se retrouvent sous les draps. Peut-on dire, alors, qu'ils sont d'anciens amants ? Saül dira que non, même si le bon sens veut que les choses ne sont plus du tout comme avant. Ils sont irrémédiablement morts l'un pour l'autre le jour où Ariane est partie pour la première fois, laissant à Saül une maudite lettre et Abel derrière elle.
Tout ce qui compte, en ce moment même, ce ne sont pas les pensées pleines de colère et d'amour qu'entretient Saül à l'égard d'Ariane. Ce qui compte, c'est que son petit garçon a disparu. Sa maman l'a enlevée. Et plutôt que d'ameuter les flics, l'homme d'affaire véreux s'est tourné vers celle que fréquentait autrefois Ariane et qui se pavane avec la jolie étiquette "meilleure amie" sur le front. « Ariane est une enfant. Tout ce qu’elle fait, elle le fait pour attirer ton attention. » « Fais attention à tes mots. » Le gorille qui est tenu de garder Raelyn intègre captera peut-être la menace à peine voilée. Saül est un homme intelligent, mais il n'est pas très diplomate. Surtout pas lorsqu'il y a longtemps qu'il a perdu ses moyens. L'angoisse fait mariner ses pensées. Il en aurait eu pour n'importe qui aurait tenté d'enlever Abel - mais c'est d'Ariane dont il s'agit. La maudite rouquine exerce encore trop de pouvoir et règne en maître sur le cœur de Saül. Pour elle, il n'a que de la nostalgie et une lointaine envie de la massacrer. Non pas par colère : simplement pour qu'elle n'appartienne à personne d'autre. Pour qu'elle vive à jamais figée dans ses souvenirs d'homme épuisé. Qu'elle fasse sa vie ailleurs que sous les yeux de Saül est absolument insupportable pour l'italien, qui serre les poings et cherche déjà une autre solution à son problème de bébé volé, l'air impuissant.
Pourquoi Raelyn se met-elle à agir comme un commissaire ? Ne sont-ils pas pareils, elle et lui, à exécrer la police et ces idiots qui se prennent pour des héros, se couchant tous les soirs avec un salaire de misère et un laideron de femme ? « C’est ce qu’elle t’a dit. » Doit-il répéter ? Saül juge la blonde du regard, sans réussir à mettre le doigt sur le pourquoi du comment Raelyn arbore un air si contenté. Elle semble repue, comme un chat après avoir avalé une souris. « Oh il l’est. » Une photo, Saül a besoin de voir une photo pour comprendre. Il doit être plus jeune. Blonde. Des yeux gentils. « Tu veux vraiment savoir ? » Tu veux vraiment mon poing dans ta gueule ? « Je veux que tu cesses de jouer avec moi. » « Elle doit bien m’avoir envoyé une photo de lui. » Alors, elle doit s'être vantée. Saül serre les dents et quelque part, au fond de son esprit embrouillé, une voix lui somme de filer à l'anglaise. C'est l'humiliation de trop lorsque, finalement, l'italien est resté devant Raelyn, droit comme un -i. Même ramasser sa dignité à la petite cuillère et partir, Saül n'aura pas su le faire. « Tiens, voilà. »
Sous ses yeux, une photo de lui dans un costume bleu nuit. La plaisanterie n'est pas drôle et l'italien relève déjà le regard vers Raelyn. Gorille ou pas, il lui refera le portrait et la traînera par les cheveux sur les marches de son putain de casino. Gorille ou pas, il arrachera chaque de ses dents, lui ôtera les yeux des orbites, brisera ses côtes avec minutie, et Raelyn apprendra peut-être, dans un dernier souffle de vie, ce qu'il en coûte de se moquer de Saül Williams. « Un français, hein ? » « Ce que tu peux être amusante. » « Je te croyais pas du genre à prendre tout ce qu’elle dit pour argent comptant. » « J'ai surtout compris pourquoi vous vous entendez si bien. Bande de sal- »
C'est dans l'air. Quand Abel envoie un "papa!" à la ronde. Quand ses piaillements résonnent dans cet endroit incongru et que Saül reconnaît, les yeux fermés de soulagement, le bruit que font ses petits pas maladroits. Ce n'est pas sur Ariane qu'il ouvre les yeux, le visage détendu et les yeux remplis d'une gratitude non feinte. D'un coup d'un seul, Saül descend la volée de marches qui le sépare de son petit garçon aux cheveux blonds comme les blés. Abel tend ses petites mains vers son père et Saül l'attrape dans ses bras, sourire béat aux lèvres. « Tu t'es bien amusé ? Tu as vu la plage ? » L'enfant opine du chef et s'accroche au cou de l'italien, sans lâcher Raelyn des yeux. C'est pourtant vers Ariane que Saül jette désormais un regard qui n'a plus rien de doux. Vers elle et les deux petites terreurs qu'elle tient dans ses bras. Soudain, Saül comprend. Soudain, un poids tombe dans le fond de son estomac et c'est à Raelyn qu'il lance un regard plein de questions. Ce sont ses filles. Et les prochains mots sont pour la française. « Ta meilleure amie vient de te coller un procès. Je vais récupérer mes enfants. T'entends ? Tu ne les verras plus jamais. » Abel se met à pleurer et Saül écrase un baiser sur sa joue pour s'excuser. C'est sans un regard pour les jumelles qu'il file, préférant ne pas les rencontrer dans un contexte pareil. C'est pour Raelyn que l'homme d'affaires a un dernier geste entendu, simple acquiescement qui forme aussi un au revoir. Elle fera un témoin de choix. Mais en faveur de qui ? |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 7 Sep 2022 - 17:11 | |
| permafrost Raelyn Blackwell & @Saül Williams
« Fais attention à tes mots. » Sinon quoi, Williams ? Mon sourire ne disparaît pas de mon visage, il ne se fane même pas un peu. L’homme d’affaires a certainement l’habitude d’avoir à faire à des assemblées qui lui sont inférieures et qui tremblent dès qu’il hausse le ton, et à des femmes que son aura impressionne au point qu’elles se fassent toutes petites, mais je n’ai rien à voir avec les petites créatures fragiles qu’il tyrannise et réduit au silence. J’ai l’habitude de nager avec des requins autrement plus mortels que lui. Oh, je ne doute pas que Saül Williams puisse réduire des réputations à néant et vider des portefeuilles. Dans son domaine, il est certainement l’un des spécimens les plus dangereux. Sauf que dans le mien, on ne se contente pas de ruiner : on fait disparaître de la surface de la terre de façon plus… Définitive. J’ai gardé le menton bien droit alors que je provoquais des crapules, des violeurs et des meurtriers. Ce n’est pas face à lui que je baisserai les yeux.
Callum décroise ses bras et esquisse un geste dans ma direction, mais je l’arrête en tendant mon bras et en lui présentant la paume de ma main. Dans le pire des cas, j’encaisserai un coup de poing, mais mon garde du corps et la sécurité se jetteront sur lui avant qu’il n’ait le temps de réellement porter atteinte à mon intégrité physique. Quant à moi, j’en ai vu d'autres : la violence de m’a jamais fait peur, l’intimidation par ce biais n’a pas de prise sur moi. « Je veux que tu cesses de jouer avec moi. » Pressé, impatient, Saül devient moins amusant, tout d’un coup. Sans ciller ni laisser apparaître une quelconque information, j’en viens au fait. Je ne le torture que quelques secondes de plus avant de retourner l’écran de mon téléphone dans sa direction pour qu’il prenne connaissance de l’identité de ce fameux rival à la course du coeur et des attentions d’Ariane. « J'ai surtout compris pourquoi vous vous entendez si bien. Bande de sal- » Il s’énerve, il croît que je joue encore et me moque de lui, que je retarde la sentence parce qu’il est évident qu’il souffre alors que je ne lui dit rien d’autre que la vérité. Quand Callum s’avance, cette fois je ne l’arrête pas. J’ai lu l’éclat meurtrier dans ses iris. Mais c’est quelqu’un d’autre qui le fait. Quelqu’un de bien moins imposant que l’armoire à glace qui protège mon intégrité physique. Une petite voix qui résonne dans le casino et qui me fait me dire ”elle n’a pas osé” avec un sourire fier sur les lèvres.
Saül se désintéresse de moi et rebrousse chemin pour aller prendre dans ses bras le petit Abel qui traverse le casino, un endroit où en enfant de son âge n’a pas grand chose à faire - pour Micah, c’est différent. Cet endroit, c’est le futur empire de mon bébé. Un coup d'œil aux jumelles et Williams comprend. Lorsqu’il pose à nouveau son regard sur moi, j’ignore qu’il semblait prêt à m’arracher les yeux quelques secondes à peine avant, je me contente de hocher la tête avec, sur mon visage neutre, la confirmation de ce qu’il a déjà deviné. Ariane me détestera si elle le veut mais avec Micah, j’ai appris certaines valeurs. Cet homme a le droit de savoir qu’il est leur père, aussi arrogant et agaçant soit-il. La plaisanterie avait assez duré. « Ta meilleure amie vient de te coller un procès. Je vais récupérer mes enfants. T'entends ? Tu ne les verras plus jamais. » Les bras croisés sous ma poitrine, j’esquisse un sourire espiègle à destination de la rousse. Elle me le fera payer, puis nous nous réconcilierons autour d’un verre de Cosmopolitan puisque notre affection l’une pour l’autre n’est de toute façon régie que par un amour vache. Je rends son signe de tête à l’homme d’affaires qui disparaît de mon établissement, et j’ignore les insultes qui sortiront certainement de la bouche d’Ariane d’ici quelques secondes, tout au mieux des minutes.
RP terminé
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