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 (adorján & edge) truer words were never spoken

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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptyLun 11 Juil 2022 - 5:11


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{truer words were never spoken}
crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/ @Adorján Cardwell
Il n'y a aucun doute à ce sujet : tu adores ton boulot. Tu ne regrettes absolument pas d'avoir quitté la station de police de la ville pour faire quelque chose de beaucoup moins stressant et de beaucoup plus tolérable. Les confessions que tu as faites sur ta vie de photographe de scènes de crime sont bien gardées par ta thérapeute, et cette dernière ne peut rien divulguer et il n'y a que dans une telle atmosphère que tu t'es senti de taille à parler de tout ce qui te hantait parfois. Seulement comme cela et même si tu as de nombreuses personnes et proches à qui tu peux faire confiance dans ta vie, tu le sais, tu as de la chance de bien être entouré, et tu es bien content de ne plus avoir un tel poids sur les épaules, c'est certain. Et bosser pour le Brisbane Times, qui est une des publications célèbres de la ville est certainement plus relaxant mais cela vient parfois avec son lot de stress, avec des deadlines très courtes et des journées très éreintantes ou en plus d'être sur le terrain et de couvrir un article, tu dois en couvrir plusieurs. Ce qui ne t'a jamais gêné, tu aimes aider tes collègues journalistes, mais aujourd'hui la journée a été plus que longue, tu as eu le malheur d'oublier un de tes appareils photos sur ton bureau, un de tes collègues est malade et est resté chez lui signifiant que vous n'avez pas fait de progrès pour une histoire que vous devez publier dans quelques jours, et la rédactrice en chef était plus que déterminée à vous rappeler les enjeux. Parce qu'il n'y a pas que le journal papier qui compte, vous attirez beaucoup de visiteurs avec votre site internet, donc ce n'est pas quelque chose de négligeable.
En bref, bosser dans le monde du journalisme veut dire bosser rapidement et frénétiquement et bien évidemment, quand l'heure de rentrer chez soi est arrivé, tu as bien dû constater que tu étais beaucoup plus fatigué que d'habitude. Mais, évidemment, ce soir, ta mustang et toi vous êtes coincés dans le trafic pour aller jusqu'à Toowong et pour rentrer chez toi, retrouver Yasmine et juste te remettre de cette journée. Tu as hâte de retrouver ta petite-amie, prendre une très longue douche, tu risques sûrement de t'endormir dedans maintenant que tu y penses et t'effondrer sur le canapé. Et tu sais que tu commences à vraiment être vieux quand la perspective de manger une pizza sur ton canapé et de ne pas cuisiner est vraiment, vraiment tentante. Cela a au moins le don de te faire rire avant de constater que oui, véritable miracle, tu peux avancer ton véhicule et prendre ta sortie, enfin. Il te faut quelques minutes de plus pour enfin distinguer les rues familières de Toowong et ta maison et tu es vraiment content d'être rentré. Tu effectues ton demi-tour habituel pour te garer en marche arrière, prêt pour le lendemain et quand tu sors de ta voiture, tu laisses échapper un long soupir. Pour prendre ton sac et ouvrir le coffre et sortir tout le matériel, coûteux à souhait dont tu as eu besoin pour la journée. Hors de question de le laisser dans ton coffre pendant la nuit, tu es trop parano pour cela.
Enfin, c'est avant qu'un de tes voisins n'apparaisse dans ton champ de vision, Adorján pour être plus précis. Il est facile de remarquer le grand blond et c'est à cause de sa taille et de sa carrure que tu l'as remarqué la toute première fois. C'est bien comme cela qu'une petite compétition s'est installée entre vous deux, pour définitivement motiver l'un dès que vous apercevez l'autre en train de faire de l'exercice dans votre quartier.  "Hey... si tu viens pour me persuader de faire une séance de sports là maintenant, c'est mort, j'ai eu une grosse journée et j'ai passé les dix dernières minutes de mon trajet à penser à mon canapé. Bon okay, tout le trajet mais chut. N'en parlons pas." Que tu dis avec un sourire, en guise de bonsoir, et parce que c'est la vérité. Si Adorján te demandait de le suivre là tout de suite pour courir quelques kilomètres ou faire une série de pompes, tu serais obligé de dire non. Certes, ton ego en prendrait un coup mais tu sais mieux que quiconque quand ton corps arrive à sa limite. Cependant, tu remarques bien que quelque chose ne va pas et que ta plaisanterie ne semble pas provoquer une quelconque réaction chez l'autre homme. Okay, ce n'était pas une de tes meilleures piques, mais quand même.
"... Tu vas bien ? Je pose la question parce que je crois que tu as oublié ton sourire en cours de route."
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptySam 6 Aoû 2022 - 3:52


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{truer words were never spoken}
crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/  @Edge Price  
Adorján s'entendait assez bien avec ses voisins. L'un d'eux, Isaac était même le parrain de son fils, Timothy. Il avait le contact facile et se liait facilement. Ici, dans ce beau quartier de Toowong, il vivait en paix, loin des caméras de télévision, loin du tumulte de la célébrité. Evidemment, quand il allait faire ses courses, il arrivait régulièrement que des gens le fixent. Jusqu'à présent, sa carrure massive et son regard froid les empêchaient de l'accoster. C'est vrai qu'on ne venait pas forcément le voir avec une banane sur le visage comme l'on ferait avec n'importe qui. Il en imposait, de pas son physique. Parce qu'en plus d'être grand, il était aussi bien baraqué. C'était pas compliqué, chez ABC News, ses collègues de travail lui disaient qu'il aurait pu faire un bon joueur de rugby ou un joueur de tennis. Cela ne lui aurait pas déplu, surtout pour le sport de raquettes. Si Adorján sympathisait facilement, quand on ne le connaissait pas, il provoquait l'appréhension ou la peur. Ses mains, ses pieds, surtout eux, étaient taillés pour défoncer ! Dans l'imaginaire, il en fallait peu pour impressionner. Au fond de lui, il n'aurait pas fait de mal à une mouche. Patient, attentif, avenant et sociable, il ne s'énervait que rarement. Bon, parfois, il faisait preuve d'autorité, mais ça n'était jamais méchant. Il veillait à être juste, tant dans ses propos que dans les solutions qu'il apportait au problème. Il n'aimait pas qu'on lui marche sur les pieds et loin d'être hypocrite, si ça lui déplaisait, il le disait. Certes, les mots sonnaient comme bruts de décoffrage et ça secouait un peu. Mais derrière, il adoptait une certaine bienveillance. Ainsi, le beau Cardwell bénéficiait d'une image de quelqu'un à ne pas trop venir titiller, qui éloignait la plupart des gens n'en voulant qu'à sa célébrité. Il avait le nez, de toute façon, pour mettre de côté les curieux un peu malsain.

Outre Isaac, dont il était devenir un ami proche, il avait également rencontré un bel homme, prénommé Edge. Leur rencontre ne fut pas banale ! Cela faisait plusieurs jours qu'ils se croisaient en faisant leur footing quotidien. Les muscles d'Adorján n'étaient pas le fruit du hasard, il s'entretenait, animé en plus par le fait qu'il approchait doucement des quarante balais et qu'il craignait un peu de commencer à avoir des problèmes de santé. Dans sa famille, la génétique n'avait jamais été très bonne sur les maladies cardio-vasculaires. C'est la raison pour laquelle, très tôt, il avait adopté un mode de vie assez sain. La première impression qu'il eut, en croisant Edge, ce fut un mélange d'admiration et d'attirance. Ce type était l'archétype de l'athlète ! Il lui plut tout de suite, physiquement. Parce qu'Adorján était comme ça. Célibataire, papa isolé, dans le quartier, on voyait parfois sortir des hommes de chez, tous différents, certains un peu plus habitués que d'autres. Les femmes, c'était plus rare... En fait, depuis Debbie, Adorján n'avait pas remis le couvert avec une autre. Elles venaient chez lui, pour manger ou boire un verre mais ça n'allait pas plus loin et elles repartaient le soir même. Avec les hommes, c'était différent, comme s'il cherchait à extérioriser un peu les tensions qui s'installaient en lui, sans chercher à s'attacher. Après, il n'organisait pas non plus un défilé permanent, mais tout voisin attentif, n'aurait pas eu de mal à remarquer ce va-et-vient d'hommes divers et variés. L'espace d'un instant, Adorján avait pensé, en croisant le regard de Edge pour la première fois, qu'ils commençaient un petit jeu de séduction autour de leur entrainement. Et donc par la suite, ils se recroisèrent et commencèrent un peu à se taquiner sans méchanceté. Comme on dirait, ils jouaient à qui avait la plus grosse... musculature. Un jour, Adorján, persuadé d'une réciprocité, se jeta à l'eau et proposa au beau Edge de venir se détendre chez lui.

La finesse, Adorján en était capable. Mais généralement avec les autres hommes, il aimait aller droit au but. C'est qu'avec Timothy, son emploi du temps était serré et tout se faisait au couteau ! Ce jour-là, Edge lui répondit qu'il n'était pas intéressé par les hommes, qu'il était même en couple avec une femme mais que ça ne lui posait pas de problème. Bon, autant le dire, Adorján avait quand même eu les boules, parce qu'il le trouvait à son goût mais aussitôt qu'il fut refoulé, il cessé toute tentative de drague. N'empêche que les taquineries et la compétition restaient toujours présentes. C'est donc ainsi qu'à mesure que les jours passaient, ils s'arrangeaient pour se retrouver et pour se lancer des challenges mutuels, dans l'objectif de pousser l'autre dans ses retranchements. Une belle amitié était en train de naître, mais les débuts de celle-ci risquaient fort d'être balayés par un détail qui braqua Adorján et qui suscita de la colère en lui. Au hasard d'une rue, il avait vu Edge avec un appareil photo dans les mains. Pas son téléphone ou ces appareils que l'on trouve dans le commerce... non, il s'agissait bien d'un appareil professionnel ! Adorján n'aimait pas qu'on lui cache des choses, mais surtout, il eut l'impression d'être trahi. Ici, Tim et lui vivaient hors des caméras. Dans le milieu, il était connu pour être quelqu'un de particulièrement attaché à sa vie privée. Dès qu'on tentait de le prendre en photo, il faisait tout pour récupérer la carte mémoire ou la pellicule. Les papparazzis le savaient, violer sa vie privée c'était s'exposer à un procès, en bonne et due forme ! Il avait attendu qu'Edge arrive et sitôt fait, il se détermina à le rejoindre. Au moment où il ouvrit son coffre, Adorján constata avec tristesse que ses soupçons étaient fondés et qu'il n'avait pas rêvé. Difficile pour lui de sourire, ou d'être courtois. Il prit la parole, avec froideur, alors que son corps se tendit de toutes parts. On comprenait mieux pourquoi il inspirait un peu l'incertitude à quiconque tentait de l'approcher sans l'avoir apprivoisé...

- A ton avis ? Comment je peux aller alors que je découvre que tu me mens et que tu caches un appareil photo professionnel dans le coffre de ta caisse ? Alors c'est quoi le délire ? Tu te trouves une célébrité, dans le quartier, tu l'appâtes en partageant les mêmes centres d'intérêt sur le sport et t'en profites pour récupérer des photos pour un torchon ? Ben j'ai un scoop pour toi, t'es tombé sur le mauvais gars. Personne ne touche à ma vie privée et à celle de mon fils ! Donne-moi la carte mémoire ou la pellicule. Sinon, on règle ça au tribunal. Et crois-moi, ça n'est pas une menace, mais une promesse !

Ah c'est sûr, ça changeait du mec sympathique et souriant qui lui avait fait du gringue !
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptyMer 17 Aoû 2022 - 13:33


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crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/ @Adorján Cardwell
À tes yeux, Toowong est un quartier tranquille, des maisons bien propres rangées, ce n'est pas si éloigné que cela du centre-ville et il y a bien le bruit typique associé aux familles et aux gens qui vivent tout simplement leur vie le week-end, mais pas de quoi grincer des dents et avoir envie de déménager au premier désagrément. Tu devrais le savoir tu vis ici depuis des années et tu as toujours considéré ce quartier comme ta maison et tu n'aurais jamais acheté une maison ici si tu avais le moindre doute. Tu es quelqu'un qui fonctionne principalement et avant tout à l'instinct, alors oui, cela ne fait pas vraiment de sens, cela n'a pas de logique, mais là où certains font des mois et des mois de recherche, ou n'agissent tout simplement pas quand ils sont nerveux, toi, tu suis tes tripes. Et oui, cela t'a causé certains problèmes par le passé, cependant, tes intuitions ont toujours été les bonnes, les décisions que tu as prises par la suite, cela... c'est une autre paire de manches, vraiment.
Quand le grand blond qui vient de te trouver, sur le point de rentrer chez toi et de commencer à te détendre, quand Adorján est concerné, ton instinct t'a dit qu'il était sympa, que c'était une bonne addition de plus dans le paysage du quartier et c'est bien pour cela que tu as fini par lui dire bonjour. Puis, rapidemant, tu as tenté de voir si tu pouvais courir un peu plus vite que lui ou soulever plus de poids que lui, une compétition qui n'en a jamais vraiment été une en réalité et c'est tellement rare de croiser quelqu'un qui peut suivre le rythme que tu t'imposes niveau physique, que cela a été rafraîchissant. Mais tout, dans sa pose et son expression indique que ce n'est pas une visite de courtoisie, et il te le confirme en prenant la parole. C'est beaucoup d'un coup, c'est à des kilomètres d'Adorján qui tente de flirter avec toi et à qui tu fais comprendre que non seulement, tu aimes les courbes féminines, mais en plus tu es en couple, et encore plus loin d'une simple session d'entrainement. ".... Quoi ?" Que tu lâches dans un premier temps, il te faut quelques secondes de plus pour prendre la pleine mesure de ses mots et de ses accusations. Oui, parce que vraiment, ce sont des accusations et tu finis par perdre ton sourire, fermer le coffre de ta voiture et te tourner complètement vers lui, croisant les bras sur ta poitrine. "Non vraiment, j'ai loupé un épisode ou deux, d'où ça sort tout ça ?"
Tu poses la question, sentant l'irritation se mêler à la fatigue, juste là dans le creux de ta poitrine, pour créer une très mauvaise combinaison. Non seulement Adorján se trompe sur toute la ligne, mais en plus de t'accuser, il te menace ouvertement. Tu n'es pas un paparazzi en l'occurrence, c'est une partie de la photographie qui t'a toujours fait rouler des yeux et tu ne comprends pas l'intérêt. En plus de prendre des clichés, ça implique de suivre quelqu'un, de les traquer et de prendre des photos d'eux sans leur consentement explicite et le blond en face de toi ne le sait sans doute pas, il a l'air assez en rogne pour oublier toute forme de logique, mais c'est bien quelque chose que tu ne ferais jamais. Mais même si tu en étais un son attitude ne t'inciterait même pas à arrêter, il aurait pu choisir n'importe quelle autre action que la confrontation, tu es presque certain que la loi serait de son côté dans ce cas... Quoi qu'il en soit, autant mettre les choses au point, Adorján t'a irrité en moins d'une minute et tu dois prendre une profonde inspiration pour ne pas parler sur un ton aussi excédé que le sien. "Tu me vois avec un appareil photo donc direct tu conclus que je suis automatiquement un paparazzi et que je suis là pour déranger et même envahir ta vie privée ? C'est tellement ridicule si tu savais, j'espère que tu t'en rends bien compte. Respire un grand coup avant de me menacer parce que ça peut autant mal se finir pour toi que pour moi." Tu le dis le plus calmement possible mais quel genre de réponses espérait-il provoquer chez toi ? Quand on t'attaque, et ouvertement en plus, tu te défends et tu répliques, tes poings sont peut-être rangés depuis longtemps, mais ça n'a jamais été une question d'équipement et cela n'a jamais été pour cela que tu montais sur un ring de boxe.
"Vraiment, désolé si ça t'est déjà arrivé par le passé, c'est absolument répugnant et c'est normal que tu veuilles protéger ton fils, ça je peux le comprendre. Mais je bosse pour une vraie publication, je suis photographe pour le Brisbane Times, c'est pour cela que j'ai tout cet équipement pas pour une autre raison." Que tu clarifies pour lui, histoire de ne pas encore plus envenimer les choses, quelque chose te dit qu’une seule mauvaise phrase et tout ceci pourrait vraiment mal se terminer... Vraiment pour le coup.
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptySam 3 Sep 2022 - 17:27


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crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/  @Edge Price  
- Qu'est-ce que je dois en conclure selon toi ? Je n'ai pas peur des conséquences, quelles qu'elles soient. Quand ton touche à ma vie privée et potentiellement à mon fils, je n'ai absolument pas de limite. Et si tu veux une démonstration, je suis ton homme.

Adorján réagissait à chaud, ce qui ne lui ressemblait pas. Il fallait toucher un point très sensible pour qu'il mette de côté sa patience et son flegme légendaires. Tout son corps s'était tendu et si jusqu'à présent, entre Edge et lui, l'entente était cordiale, il semblait bien que tout avait changé. bien qu'il déteste l'idée de se battre, pour le coup Cardwell n'appréciait pas qu'on le défie, encore plus quand il s'estimait dans son bon droit. Et à l'égard des paparazzis, il ne nourrissait aucune once de pitié, ni de considération. Si la montagnes de muscles devant lui pensait qu'elle allait s'en tirer à si bon compte avec son appareil photo, elle se trompait lourdement. Certes, il sortirait probablement de cet affrontement les pieds devant parce qu'il ne savait pas se battre. Ou alors il serait si méconnaissable qu'il lui faudrait trouver quelqu'un pour garder Tim, jusqu'à ce que ses bleus ne disparaissent. Il envisageait le pire, sans trop réfléchir, parce qu'il voyait rouge. Et finalement, ce furent quelques mots d'Edge qui firent tout retomber. Il l'écouta attentivement et son visage passa de la dureté à la surprise... du rubicond à la pâleur. Il n'en croyait pas ses oreilles ! Edge travaillait bien pour un journal mais quand il dit le nom, Adorján se rendit compte de sa terrible méprise. Il questionna, dans un souffle :

- Attends... le Brisbane Times ? Tu bosses pour eux ?

Il recula de deux pas, abasourdi par la nouvelle. Le Brisbane Times avait une réputation solide. Et il n'était clairement pas du genre à faire dans les photos volées, ou dans le harcèlement. Il avait eu l'accusation bien facile sur ce coup-là, Adorján ! Et franchement, Edge ne le méritait pas. Après tout, ils s'entendaient bien, jusqu'à maintenant ! Ils auraient pu tomber dans une compétition lourdingue en matière de sports, mais au contraire, ils avaient fait de ce point commun, un moyen de rapprochement. Cardwell s'était même laissé aller à de la séduction, jusqu'à ce que Edge lui explique qu'il n'avait d'intérêt que pour les courbes féminines. Loin de provoquer de la gêne entre eux, ils en étaient restés à une relation amicale, la graine de l'amitié fut plantée en tout cas. Et la jeune pousse, il venait de la piétiner sauvagement sans réfléchir. Penaud, Adorján passa sa main sur sa nuque et baissa les yeux. Il n'allait pas fuir ou faire comme si de rien n'était. Quand il était en tort, il assumait totalement et ne craignait pas de le reconnaître. Il espérait qu'Edge ne contre-attaque pas, même si ça aurait été totalement mérité.

- Je te dois des excuses... je suis désolé. Je t'ai vu avec l'appareil photo, j'ai pensé que tu faisais partie de la horde de parasites qui tente d'obtenir des potins sur moi...

Première étape, présenter ses excuses et expliquer ce qu'il avait prit comme une vérité, à tort. C'était important pour la suite, car sans chercher à s'auto-pardonner et à se dédouaner, il tenait à situer quelques éléments de contextes. Il enchaina donc, en disant :

- Ils ont tenté de harceler Timothy, une fois... alors qu'il jouait dans le jardin. Il a fait une crise d'angoisse... Ca m'a pris des heures pour l'apaiser. Ils l'ont mitraillé de photos. Je leur ai fait un procès, comme tu peux t'en douter. Mais du coup, j'ai tendance à devenir paranoïaque, surtout par rapport à mon fils... Ca n'excuse pas mon comportement, mais j'essaie de t'expliquer pourquoi j'ai réagi comme ça.

Il existait deux possibilités désormais. Soit Edge estimait que la violence de son approche nécessitait une coupure de leurs rapports. Soit il acceptait de passer l'éponge. Le choix lui appartenait. Mais Adorján tenait quand même à lui donner son point de vue, sans chercher à l'influencer, juste pour qu'il comprenne qu'il était prêt à faire amende honorable.

- Est-ce qu'une bière serait suffisante pour me faire pardonner ? Je m'en veux d'avoir réagi ainsi... Je crois que ça m'a encore plus affecté parce que je te considère comme un ami... et... j'ai toujours eu un gros problème et un passif avec la trahison, dans le sens où je l'ai déjà subie par le passé. C'est compliqué... Je comprendrais que tu refuses et si c'est le cas, je veux que tu saches que je regretterais mon attitude pour toujours, Edge.

Pas de doute possible quant à sa sincérité. Adorján était connu pour ça, que ça soit chez ses proches, ses voisins ou à son travail. Il était intègre et disait ce qu'il pensait. Dans le cas présent, il n'aurait jamais tenu de tels propos s'il ne les avait pas pensé.
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptyLun 12 Sep 2022 - 9:21


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crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/ @Adorján Cardwell
Tu finis par lâcher un rire. Véritablement, jaune et mauvais parce qu'il ne se rend même pas compte de ce qu'il est en train de faire le blond. Adorján cherche à se défendre, lui, sa famille, ses principes, quelque chose que tu peux tout à fait comprendre et même dans un sens respecter. Cependant, il s'y prend de la pire des façons, ne sachant même pas que tu travailles dur pour ne plus être cela et faire exactement ce que lui fait en ce moment. Oui, tu fais de ton mieux pour ne plus être le type qui démarre au quart de tour, qui tape d'abord et qui pose les questions ensuite. Et vraiment, ce n'est pas quelque chose qui te vient naturellement, ce sont des années de mauvais mécanisme que tu dois oublier et même des nouveaux à apprendre. Et si tu sens ton poing droit se serrer de lui-même, tu te forces à prendre une profonde inspiration et plutôt que de choisir la solution simple. Il vaut mieux analyser la situation, il va se rendre compte de son erreur tout seul le blond, ça ne sert à à que tu défendes ton propos avec tes poings, pas besoin de provoquer une scène à seulement quelques mètres de chez toi.
"Oui pour le Brisbane Times, donc tu peux respirer et vraiment pour le coup." Tu dis cela autant pour lui que pour toi en réalité, et pour le prouver, parce que tu n'as absolument rien à cacher et ce n'est pas ton genre d'être un hypocrite fini, tu tires ton portefeuille de la poche de ton jean. Tu y trouves ta carte d'employé et de photographe et tu la montres à Adorján. Ce n'est pas une blague, pas un paparazzi motivé au point d'avoir une fausse carte, c'est réel, c'est vraiment ton métier, tu te lèves tous les matins pour aider tes collègues journaliste à reporter des vrais faits, qui peuvent secouer ou non la ville, qui peuvent aider les gens à prendre des décisions un peu plus informées. Et certainement pas un de ses torchons pour abrutis. Remplis de la vie de gens qu'on juge à la mode et qui sont autant adulés que critiqués. Si c'est ce qui lui arrive au quotidien, tu en es vraiment désolé, mais tu ne fais pas partie de ce cirque morbide.
Il te parle de la situation avec son fils et c'est triste à dire, mais tu peux sentir ta colère s'étioler peu à peu. Tu n'es pas père, tu aimerais le devenir très bientôt, et oui, toi aussi tu te vois bien soulever des montagnes et menacer ceux qui doivent l'être juste pour t'assurer de la sécurité de tes futurs enfants. Tu ne peux pas le blâmer pour cela non vraiment, tu accordés un autre regard à Adorján de tes yeux marrons et tu prends un peu de recul. Pour respirer. Pour refermer correctement le coffre de ta Mustang et une fois que cela est fait, tu te tournes vers lui. "Je... je suis vraiment désolé d'apprendre ça, c'est moche vraiment et je comprends que tu sois autant sur la défensive et tu as très bien fait de prendre des mesures judiciaires..." Parce que c'est la seule chose qu'il peut faire, pas vrai ? La seule chose mature et adulte est responsable à faire, tu supposes qu'on pourrait faire remarquer à Adorján qu'il a choisi un métier où on le reconnaît, mais est-ce que cela veut dire qu'il n'a pas le droit à un minimum de vie privée ? Et son fils alors, il n'a à absolument rien demandé, tu y penses juste cinq secondes et cela te donne le tournis, alors tu ne peux pas vraiment imaginer dans quelle position se trouve l'autre homme.
Au moins il reconnaît son erreur et te tend une perche, tu peux totalement la refuser et rentrer chez toi, tu le sais très bien. "Et ça ne me regarde pas, du tout même, mais tu as pensé à prendre de la sécurité en plus ? Que ce soit pour toi, ton fils et ta maison, parce que tu ne peux pas être partout à la fois et de ce que j'en sais, ça peut parfois mal se finir." Tu en fais la suggestion tout simplement, non, cela ne te concerne pas, un ami ferait sûrement une suggestion pareille. Est-ce ce que vous êtes ? Tu n'en sais rien, il va repartir sans œil au beurre noir et franchement c'est déjà une victoire en soit, pas vrai ? Un véritable sourire, un peu plus sincère et moins mitigé passe sur ton visage le moment suivant et tu passes ta main droite dans ta barbe de quelques jours avant de reprendre la parole. "Je ne bois pas mais si tu me laisses poser tout ça chez moi, tu peux me payer une ou deux pizza. Puisque tu cherches à te faire pardonner et qu'on aurait pu en venir aux mains, hmm?" Ce sera un très bon moyen de faire en sorte que tu mettes tout ceci derrière toi et ça ira bien dans la soirée détente détente que tu voulais après ta longue journée de boulot. "Ce serait un bon début, moi je dis."
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptySam 12 Nov 2022 - 13:10


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Adorján ne cherchait jamais des noises à quelqu'un sauf s'il se pensait trahi. Le reste du temps, il tâchait d'être bienveillant à l'égard des autres et de se montrer patient. On le qualifiait comme ayant le coeur sur la main. Ce qui était bien vrai. Du coup, qu'il réagisse de cette façon paraissait bien étrange, surtout qu'il fondait un fusible tout seul, sans trop en expliquer les raisons. Il possédait quand même un sacré atout, en matière de personnalité : il était capable de reconnaître ses torts aisément et ça, ce n'était pas donné à tout le monde. Beaucoup de gens ne réalisaient jamais de mea culpa, ni pour admettre qu'ils se trompaient, ni pour s'excuser. Dès l'instant où il comprit sa méprise, le colosse à la mâchoire serrée se détendit et relâcha la pression. Il s'agissait d'une erreur de jugement de sa part. A force de veiller en permanence pour que sa vie privée soit préservée, il en devenait un peu paranoïaque. Ok, ça pouvait paraitre tordu, que des paparazzis cherchent à traquer son gosse pour obtenir des informations sur lui. Pourtant, il restait une personnalité publique bien connue. Il passait à la télévision, dans une émission de débat de société, où il n'avait jamais la main lourde avec ses invités. Il se montrait courtois et aimable, mais n'hésitait pas à pointer du doigt les contradictions. On l'aimait ou on le détestait. En tout cas, il trouvait son public et sa notoriété n'avait plus à se démontrer.

Pour se prémunir, Adorján tâchait de contrôler les choses à distance de son fils. Il ne voulait pas qu'il grandisse dans un climat anxiogène à cause de lui. C'était déjà difficile de grandir sans sa maman, alors si en plus, il devait avoir un garde ou mettre des caméras... Non, Adorján s'y refusait. Il n'avait pas complètement tort. En tombant dans une démarche sécuritaire, il reniait aussi ses principes. C'est que les idées politiques du présentateur aussi étaient connues. Communiste jusqu'au bout des ongles, il refusait de se résigner à vivre dans le tout-capital et dans le tout-sécuritaire. Comme le dirait Benjamin Franklin :  "un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux". Ok, c'était peut-être extrême, là, puisqu'on ne parlait que de gardes du corps. Mais Adorján n'était pas près de franchir la ligne, même pour protéger sa vie privée. Non en fait, il adoptait une méthode plus artisanale. Il rentrait dans le lard de toute personne qu'il surprenait ou qu'il suspectait de l'espionner. Edge venait d'en fait l'amère expérience, hélas pour lui.

- Je me refuse de vivre comme ça, surveillé, ou gardé... Et puis, je ne veux pas que Timothy se retrouver avec un sentiment d'insécurité. J'ai envie qu'il découvre le monde sans être restreint... Mais du coup, je préfère surveiller personnellement, même si je commets des erreurs d'appréciation...

Adorján acquiesça lorsqu'Edge lui propose de manger une pizza chez lui. Il acceptait avec plaisir, et beaucoup de soulagement. Il n'était pas sûr que son acolyte d'entrainement accepte, vu qu'il avait bien failli lui mettre un point sur la figure et en recevoir un en guise de réplique.  Il lui fit un clin d'oeil, et l'aida à transporter les choses à l'intérieur. Ce n'était même pas pour se faire pardonner, là, pour le coup. Il agissait d'instinct, par politesse et savoir-vivre, par solidarité aussi. Il sortit son téléphone et se rendit sur le site de la pizzeria où il avait l'habitude de commander. Une véritable pépite, puisqu'il s'agissait d'un vrai cuisinier napolitain. Ses pizzas étaient un délice. Il ajouta la sienne au panier et tendit son téléphone à Edge.

- Tiens, prends ce qui te fait plaisir. Je finaliserai ensuite.

Il le laissa faire et posa ses yeux bleus, l'air tranquille, sur le matériel que son voisin et ami en devenir venait de protéger. Il s'accroupit pour regarder plus en détail, en grattant sa barbe épaisse. Il n'était pas sûr de comprendre à quoi tout ça servait, mais en tout cas, il était admiratif :

- Hé bien ! C'est un sacré beau matos que tu as là ! Je comprends que tu ne sois pas serein à l'idée de le laisser dehors. Ca sert à quoi, celui-là ? J'imagine que c'est pour faciliter ton travail ? Il y a des choses que je ne connais pas... et pourtant, j'en ai vu des appareils !

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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptyLun 28 Nov 2022 - 13:52


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{truer words were never spoken}
crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/ @Adorján Cardwell
Qu'on se le dise, tu n'es pas la meilleure personne du monde pour donner des conseils ou pour dire au présentateur télé comment il doit vivre sa vie, non. Tu as beau avoir la trentaine passée, il y a certaines choses que tu ne comprends que maintenant et c'est à se demander si tu n'as pas un temps de retard par rapport à certains ou s'il n'y a pas quelque chose qui cloche chez toi. La dernière phrase est sûrement vraie, en même temps, qui peut se décréter être une personne saine maintenant que tu y penses bien, cependant, tu peux plus que comprendre Adorján et sa position de père. Tu fronces tout de même les sourcils quand il te dit qu'il refuse de l'aide professionnelle, pas de garde rapprochée pour lui et pour la figure semi-publique qu’il n’est ni pour son fils, tu entends ces arguments, qui sont tous valides. Tu supposes que c'est une situation qu'il faut juger au quotidien et prendre des décisions en fonction de ce qui arrive. Aujourd'hui, il pensait qu'un paparazzi avait fait un énorme effort en prétendant habiter dans le quartier, demain il devra sûrement regarder par-dessus son épaule aussi. Soudainement, ton anonymat et le fait de juste être une personne de plus dans Brisbane ne fait que te rassurer, tu détesterais ce type d'attention. "Ce que je peux comprendre, mais quelque chose me dit que ça ne doit pas aider ton niveau de stress au quotidien, je me trompe ?"
C'est une pure question de rhétorique, et tu demandes si le père qu'il est à un moment de répit, d'autant plus, et de ce que tu as compris, il assume ce rôle seul. Pour avoir été élevé par un seul parent, ta mère en l'occurrence, tu sais à quel point tout ceci est difficile et comment il faut mettre tout de côté pour élever son enfant. Tu t'es souvent demandé si ta mère regrettait son choix, s'il n'aurait pas été plus facile de juste dire non dès qu'elle a su qu'elle était enceinte, tu ne serais pas en train de converser avec le présentateur aujourd'hui, aucun doute à ce sujet, mais la vie de ta mère aurait pris une tournure bien différente. Cependant, tu sais que Tamara n'a absolument aucun regret, que si c'était à refaire, elle emprunterait exactement la même route et tu te dis que cela doit être la même chose pour le blond en face de toi. Qui te tend son téléphone et qui semble être d'accord avec ton idée de tourner la page en prenant quelques calories de plus. "Ah on va bien s'entendre." Que tu dis et tu choisis rapidement avant de lui tendre de nouveau son téléphone. L'incident semble être oublié, et tant mieux, parce qu'il aurait été bien dommage d'être en froid avec un de tes voisins.
Tu vis dans ce quartier et dans cette maison depuis des années, te prendre la tête près de ton chez-toi est exclus. Adorján a commandé et tu as très envie que les pizzas arrivent tout de suite, tu n'as jamais été très patient dans le fond, et il a plein de questions pour toi concernant pour la photographie. Ce qui ne dérange pas d'y répondre, tu ouvres un peu plus le coffre de ta Mustang, continuant de faire ce que tu faisais initialement : à savoir transférer tout ce matériel dans deux sacs, pour le ranger dans ta maison. "Ce n'est pas que pour mon boulot, je photographie aussi sur mon temps libre, j'ai ouvert un studio en ville aussi il n'y a pas longtemps... et cet appareil c'est pour les vues panoramique, il y a un objectif différent. Ce n'est pas le même genre de matériel que j'utiliserais pour faire des portraits ou des zooms." Adorján ne réalise même pas qu'il vient de s'engager sur une pente très glissante, si ta cousine, Camille était là, elle se moquerait du grand blond, avant de décréter que tu as trouvé quelqu'un d'autre à torturer, une très bonne chose selon elle. "J'ai des albums photos chez moi, tiens, rends toi utile avec tes larges épaules." Tu dis cela, avant de lui tendre un des sacs et de refermer ta voiture, et de le guider jusqu'à la porte d'entrée.
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptySam 17 Déc 2022 - 14:44


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crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/  @Edge Price  
- Je mentirais si je te disais que ça ne me rend pas nerveux... surtout que tu en as eu la preuve concrète...

Adorján n'était de toute façon pas trop du genre à cacher ce qu'il avait en tête. Il se montrait généralement poli, mais direct. Il savait ce qu'il voulait et quand il s'exprimait, pas besoin de lire entre les lignes ou de réfléchir à la finalité de son propos. Cette franchise lui attirait autant d'admiration et d'affection que de tensions. Au sein de sa chaîne de télévision, voire sur le plateau, quand il recevait ses invités, personne ne possédait le pouvoir de lui dicter ce qu'il devait faire. Pas même la personne qui le payait. Il ne se privait pas de mettre les pieds dans le plat et détestait la langue de bois. C'est la raison pour laquelle les gens l'appréciaient et qu'il faisait de l'audience. Ça le rendait un peu intouchable et pourtant il n'en profitait pas. Il ne se prenait pas pour Rambo. L'humilité restait une seconde nature. Il démontrait qu'il était capable de patience et que ça ne servait à rien de s'énerver ou de brûler les étapes. Tout venait à point à celui qui savait attendre. Finalement, ça le rendait plutôt agréable à fréquenter. Il ne piétinait pas les autres, il se construisait avec eux, à leur contact. Le plus passionnant dans son métier, finalement, cela serait toujours le contact humain et le débat d'idées. On pouvait aimer ou non son biais politique, qui s'avérait peu courant. Mais l'homme authentique qu'il incarnait dans sa vie réelle comme à l'écran, ne disparaitrait pas de sitôt !

- J'ignorais qu'il existait des objectifs pour faire des panoramiques. Mais maintenant que tu le dis, c'est logique. J'imagine que la focalisation n'est pas la même ? Tu as un champ de vision plus large et plus précis ? À côté de toi, mon appareil photo numérique avec lequel je prends mon fils sous tous les angles parait bien ridicule !

Il n'a pas de gêne à l'avouer et à remettre en question ses prises. Il n'est pas très doué avec les photos. Il a tendance à faire des gros plans ou à couper les têtes... et puis ne parlons même pas de la retouche. Allumer un ordinateur le fatiguait déjà d'avance... alors ouvrir Photoshop... Intrigué par le fait qu'Edge ait une galerie, il caressa sa barbe bien taillée, tout en hochant la tête. Ça mériterait qu'il y fasse un détour !

- Je veux bien que tu me donnes l'adresse de ta galerie, j'irais voir ! Ca m'intéresse. Je n'ai jamais été très doué pour les photos, mais je ne demande qu'à m'améliorer, et je pense que tu peux m'inspirer.

Il fit un sourire taquin quand Edge l'invita à se servir de ses biceps. Oui, Adorján était du genre athlétique. Il faisait du sport et avait un corps génétiquement bien disposé à lui donner cette allure de beau gosse. Ses muscles transparaissaient sous son haut, dévoilant une plastique digne d'un modèle. En faisant attention à son hygiène de vie, il tâchait de se maintenir en forme. Ce n'était pas le fait de ressembler à un acteur hollywodien qui le préoccupait, mais plutôt de rester en bonne santé. Et plus particulièrement depuis qu'il était devenu père. Son fils, il lui consacrait sa vie et il en serait ainsi jusqu'à sa mort. Ce n'était même pas un choix, mais une évidence. Autant faire en sorte qu'il puisse assurer cette mission un maximum d'années. Gaillard solide et plutôt massif, Adorján tombait rarement malade. Il possédait un bon système immunitaire. Il récupéra le sac dont Edge parlait, le soulevant sans vraiment transpirer, ni même forcer. Il suivit le propriétaire des lieux à l'intérieur, meublant la conversation par une petite idée qui lui trottait dans la tête :

- Du coup, tu proposes tes services, en tant que photographe ? Aux particuliers, je veux dire ? Non, parce que ça pourrait m'intéresser pour un petit projet que j'ai en tête.
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptyMar 27 Déc 2022 - 15:56


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crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/ @Adorján Cardwell
Au moins, que tu te dis, Adorján est direct. Il s'en rendra très rapidement compte, et peut-être même que c'est déjà le cas, tu l'es aussi, et cela reste la meilleure façon de s'adresser à toi et quelque chose que tu respectes. Tu détestes perdre ton temps et pour toi, le léger malentendu est déjà mis derrière vous, d'ailleurs, si tu vois quiconque prendre des photos de lui ou de son fils sans son consentement explicite, tu interviendras et tu n'hésiteras pas à le lui dire. Il vient de gagner un allié aujourd'hui et tu espères qu'il s'en rend compte. De même, tu as trouvé quelqu'un d'aussi curieux que toi quand la photographie est concernée, et avec un sourire aux lèvres, tu hoches la tête, prêt à répondre à toutes ses interrogations et à lever les doutes du blond. Il est vraiment au bon endroit s'il veut discuter de tout ça.  "Il y a des objectifs pour tout ce que tu veux faire, la plupart des appareils vendus au grand public n'ont qu'un seul objectif et c'est très bien hein, mais si tu veux toucher un peu à tout, c'est bien d'avoir un appareil que tu peux démonter et assembler toi-même."
Tu es du genre pointilleux et perfectionniste quand la photographie est le sujet principal, donc tu as plus d'objectifs que d'appareil maintenant que tu y songes bien, vraiment, Adorján s'en rendra vite compte, il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs. Surtout maintenant à l'ère du numérique et où tout le monde veut immortaliser tous les moments de la vie, on trouve de tout, véritablement. "J'en ai quelques-uns, je peux même t'en prêter un si tu veux tester cela." Que tu proposes, toujours avec le sourire aux lèvres, qu'il s'agisse de quelques photos de son fils ou d'immortaliser ses prochaines vacances, tu peux l'aider. La vérité c'est que tu possèdes suffisamment d'appareils pour ouvrir ton propre supermarché, vraiment, et qu'en plus, tu détestes te séparer de ceux que tu n'utilises plus, même quand il est clair qu'ils sont devenus obsolètes ou qu'ils sont juste trop vieux et pas vraiment utile. Tu ne l'expliques pas, c'est trop important pour toi pour finir à la poubelle.
"Okay, je n'ai pas de cartes visites là tout de suite, mais je dois en avoir à la maison, ça traine un peu partout donc bon." Tu fais signe au grand blond de te suivre et une fois que tu as trouvé tes clefs, tu rentres enfin chez toi comme tu devais le faire depuis quelques minutes. Tu guides Adorján jusqu'au salon et tu lui fais un autre signe de la tête pour qu'il abandonne le sac là, tu rangeras tout ceci plus tard. "Tu peux poser ça là." Pour l'heure, tu réponds à ses questions en regardant tout ce que Yasmine et toi vous avez abandonnés sur la petite table du salon il y a quelques heures de cela, à la recherche d'une carte de visite. Il faut remercier Megan, ton employée, qui a fait remarquer l'importance d'avoir une carte pour le studio, pour des instances telles que celles-ci, pour les futurs clients et intéressés. "Principalement pour les particuliers, je fais déjà dans le professionnel au boulot, avec le studio, je peux photographier ce que je veux quand je veux." Ce qui est le but et l'idée derrière Mirages, tu n'as pas encore eu de gros contrats pour le moment et franchement, cela te va. Tu te moques bien d'être le photographe du moment où même d'être considéré comme une artiste, le plus important, c'est de faire de que tu aimes, ni plus, ni moins.  "Tiens une carte avec l'adresse, c'est à côté du Queen Street Mall c'est facile à trouver." Très facile à trouver et si tu es trop occupé dans la chambre noire, il pourra trouver Megan à la réception dans tous les cas. Tu ne doutes pas du tout des capacités de la blonde pour le coup.  "J'avais même une chambre noire ici jusqu'à l'ouverture du studio mais je suis intrigué, quel genre de projet tu avais en tête ?" Tu veux tout entendre que tu te dis l'instant suivant et oui dans les détails, mais avant, tu lui fais signe de s'installer sur le canapé. "Tu veux un truc à boire ? Je n'ai que des trucs sans alcool par contre."
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptyDim 8 Jan 2023 - 4:24


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crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/  @Edge Price  
- Honnêtement, je voudrais un appareil plutôt simple, pour commencer, qui ne soit pas trop compliqué à prendre en main et qui n'ait pas des tonnes de fonctionnalités dont je ne connais pas la finalité, tu vois ? Et puis j'aimerais bien une seconde main. J'utilise pas mal d'appareils d'occasion chez moi. Et ils fonctionnent bien. Si parmi ceux que tu possèdes, certains correspondent à ces critères et que tu veux éventuellement t'en débarasser, dis-moi ton prix. Sinon, je peux tout à fait de les emprunter. Et j'en prendrais soin, promis !

La photographie restait un art. Elle permettait de capturer des images de la réalité à l'aide de la lumière. Elle pouvait être utilisée de nombreuses manières, allant de la capture de moments précieux et de souvenirs à la création d'œuvres d'art, en passant bien sûr par l'espionnage de la vie privée des gens connus. Son évolution au fil des siècles grâce aux progrès technologiques, passant de la chambre noire au numérique, était plutôt remarquable. Cela provoqua une lueur admirative dans les yeux d'Adorján quand son hôte lui parla du fait qu'il avait eu une chambre dédiée au développement de ses photos. Pas de doutes, il devait s'y connaître sur les nombreuses techniques photographiques différentes. Certaines étaient plus communes que d'autres. Pour faire de belles photos, il était nécessaire de considérer plusieurs facteurs. Le premier, c'était le cadrage de l'image, bien sûr. Il déterminait ce qui serait inclus dans l'image et pouvait être utilisé pour mettre en valeur certains éléments ou pour créer un effet dramatique, comique. Bref, jouer avec les émotions. Sur ce point, le blond était plutôt doué. En même temps, rien de très sorcier, il suffisait de bien se positionner et d'être "droit". La deuxième facteur, c'était la lumière. Elle restait un élément clé de la photographie. Elle s'utilisait pour mettre en valeur certains aspects de l'image ou pour créer des contrastes saisissants. Adorján savait qu'elle pouvait être naturelle ou artificielle. Lui, il ne disposait pas de tous les équipements professionnels que l'on pouvait trouver ailleurs. Alors, il composait avec le jour, parfois avec l'éclairage de la pièce. De toute façon, ses photos n'étaient pas destinées à être des œuvres d'art. Elles restaient dans le cercle privé avec pour principal but de créer des souvenirs et de les immortaliser.

La profondeur de champ était également importante en photographie. Elle permettait de déterminer la zone de l'image qui resterait nette et en focus. Une faible profondeur de champ mettait ainsi en valeur un seul élément de l'image tandis qu'une grande profondeur de champ aboutissait à la mise en focus de tout le reste. Ce paramètre-là, il ne parlait pas vraiment au présentateur de télévision. Il le connaissait parce que sur les plateaux, il l'entendait, mais ne l'avait jamais creusé. De la même manière qu'il n'y comprenait pas grand-chose quand on lui parlait de temps de pose. A priori, quand ce dernier était plus long, il permettait de capturer plus de lumière, ce qui pouvait être utile dans des situations de faible luminosité. Un temps de pose plus court permettait de capturer des mouvements rapides. Voilà quelque chose qui lui aurait bien servi avec son fils, vu que ce dernier ne restait pas très longtemps en place ! Il existait également de nombreux autres éléments à prendre en compte en photographie, tels que la composition, les couleurs et les angles de vue. En utilisant ces différentes techniques de manière cohérente, un photographe pouvait créer des images magnifiques. Et puis derrière, grâce à un traitement de qualité via un logiciel fait exprès, il était possible de les sublimer davantage. Clairement, on dépassait l'usage d'un père de famille simplement désireux de faire de jolis albums photos. À l'intérieur de chez lui, Edge lui donna sa carte de visite et Adorján la rangea soigneusement dans son porte-feuille en cuir, sur lequel était brodé un célèbre symbole communiste. Il commenta :

- J'aime beaucoup le nom que tu as trouvé. Merci pour la carte. Je connais le Queen Street Mall ! J'y passe souvent ! Je n'avais pas fait attention au studio. J'y ferai une halte la prochaine fois. Par contre, j'aurais adoré visiter une chambre noire ! J'ai fait un voyage à Cuba une fois, chez un correspondant, mais je n'ai pas pu entrer dans la sienne. Il me l'a formellement interdit. D'ailleurs, la chambre n'est pas vraiment noire, pas vrai ? Elle est davantage... rouge, je crois non ?

Il observa respectueusement l'intérieur de la maison. Adorján avait aussi une autre passion : la décoration. Mais ça, c'était peut-être plus le domaine de Yasmine ? Il ne poserait pas la question à Edge, parce qu'il la trouvait un poil sexiste. Alors que dans les faits, il savait lui-même que n'importe quel domaine pouvait ne pas être genré. La société tentait de faire croire le contraire... il se battait contre ça au quotidien. Bien sûr que son fils pouvait jouer avec des poupées. Pourquoi pas ? On n'aurait pas cru qu'un grand gaillard comme lui, de deux mètres, près de la centaine de kilos, visage carré, air de gros bonhomme viril, puisse tenir ce genre de position. Et pourtant ! Adorján le disait lui-même : la masculinité n'était qu'un concept fabriqué pour opposer les hommes aux femmes et faire croire que l'un pouvait dominer l'autre. Il préférait employer le terme d'humanité. Ainsi, chacun restait égal et personne ne se retrouvait lésé ou opprimé.

- Je veux bien une limonade si tu as... ou alors un jus de fruits, ce qui t'arrange ! J'aimerais me faire un album photo avec de beaux clichés de mon fils et moi. Mais tu sais, pas les photos de papa qui sont un poil moches et sans saveur. Je voudrais quelque chose de... qualité. D'artistique ! Quand mon petit Tim d'amour sera plus grand, je voudrais qu'il puisse replonger dans ces moments du passé sans que ça soit flou. Et pour moi l'image joue beaucoup... Oh... ça parait un poil absurde dit comme ça... Mais je sais bien que tôt ou tard, mon esprit ne sera plus aussi affûté, tu vois...

Il parlait avec tendresse. Il ne cherchait pas à être un surhomme. Le temps ferait son office et finirait par le conduire à la tombe. Il n'en doutait pas. Il voulait transmettre à son fils une part non négligeable de son héritage. Pas d'argent, ni de propriété, mais bien des instants magiques de leurs vies en commun. C'était ça le plus important dans une vie. Tout le reste n'était que superflu. Faisant la conversation, il reprit :

- J'aime bien la déco ici ! C'est à la fois très beau et pas surchargé !
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Message(#)(adorján & edge) truer words were never spoken EmptyLun 16 Jan 2023 - 6:22


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crédit/(xitsamensworld/tumblr) ✰ w/ @Adorján Cardwell
Tu ne peux t'empêcher d'avoir un sourire sur le visage en voyant Adorján prendre ses aises chez toi, comme s'il n'avait pas menacé de te refaire le portrait il y a quelques minutes de cela, quand il y avait encore cet énorme malentendu entre vous deux. Comme quoi, il ne faut pas se fier à l'apparence imposante du présentateur ou même les épaules carrées, un fait qui est valable pour toi et qui du coup, est également valable pour lui. Le début de dispute semble même être un peu oublié ici et tu ranges rapidement tout ton matériel dans les tiroirs prévus à cet effet, pour le rejoindre et continuer la conversation. Le blond ne mentait pas en disant vouloir vraiment s'essayer à la photographie et maintenant que tu y penses, tu aurais bien quelques appareils à lui prêter dont tu ne te serres plus et dont il serait très facile de se séparer pour quelque temps. Histoire de laisser Adorján explorer sa propre passion et trouver les sujets qui lui plaisent. De ton expérience, pas besoin d'être un professionnel, n'importe qui peut prendre des clichés, et même de très bon clichés, en trouvant le sujet qui lui plaît et en se laissant guider par son intuition avant tout. Tu as un léger rire quand il te dit ne pas avoir mis les pieds dans ton studio, et tu ne le prends pas mal, peut-être qu'un autre photographe verrait cela comme une atteinte à son art et sa position d'artiste, mais définitivement pas toi. Adorján s'en rendra vite compte... Tu ne te prends pas au sérieux à ce point-là.
"Cela ne m'étonne pas trop, je n'ai rien fait pour me démarquer du lot, mon boulot au Brisbane Times reste la priorité, Mirages c'est juste pour la détente... Passe quand tu veux, t'as mon numéro de téléphone dans tous les cas." Petit coup de tête vers la carte que tu lui as passé avant de rapidement ajouter : "Et je ne suis pas un tyran, j'autorise les gens dans ma chambre noire, je te rassure tout de suite." Bon, tu lui mettras un minimum en garde sur ce qu'il peut toucher avant ou pas, après tout, ce n'est pas une pièce où on peut évoluer sans précaution, tu travailles avec des matériaux chimiques et d'autres composants qu'il faut manier avec précision... Mais si Adorján veut apprendre, alors tu peux tout à fait lui montrer comment tu développes la plupart de tes clichés, c'est une vieille méthode, mais elle te correspond et te permet de faire ce que tu aimes."Ce sera du jus de pomme pour toi, c'est ce que j'ai dans le frigo." Tu as terminé ton aller-retour dans la cuisine et tu poses la bouteille devant Adorján, ce sera de l'eau pour toi, tu espères que les pizzas vont arriver rapidement parce que tu es affamé.
"Merci, ma partenaire et moi, on cherche un truc ailleurs, je suis à Toowong depuis trop longtemps..." Toi aussi, ton regard se perd sur les murs et l'endroit que tu connais sur le bout des ongles, un changement d'air sera très certainement une bonne chose maintenant que tu y penses. Et cela marque le début d'une autre étape avec Yasmine, avec un quotidien où vous vivez ensemble et oui, vous aussi, vous avez des enfants. "Et ça me paraît être un beau projet pour toi et ton fils, je suis certain que je peux trouver un truc... T'es sûr pour les photos au studio du coup ? Si tu veux un truc un peu plus vivant, peut-être que le faire chez vous ça sera mieux ?" Oui, tu sais qu'il s'agit d'un sujet sensible, mais là, il s'agit de ton opinion, honnête de photographe, qui essaye de trouver le cadre parfait pour une prochaine série de photos. Tu t'en fiches un peu du fait qu'il soit Adorján Cardwell, ou qu'il est présentateur télévisé et que son visage apparaît souvent sur le petit écran. Le blond t'a dit ce qu'il voulait faire, tu ne fais que rebondir sur les idées de ce dernier, ni plus, ni moins. Et prendre des photos dans un studio peut être assez impersonnel, tu peux faire des aménagements au besoin, mais cela sera en fonction de ses envies à lui. "Et oui, moi, je demande la permission avant." Que tu dis avec un léger rire, prenant une autre gorgée de ta bouteille d'eau. "On n'est pas obligés d'en parler maintenant un, mais je suis à ta disposition au besoin, il suffit de me dire où et quand... mais pour l'heure, j'ai faim et on m'a promis quelques calories en trop."

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