| | | (#)Jeu 14 Juil 2022 - 19:20 | |
| 2011. Les temps sont moins difficiles, maintenant. Peut-être même que Lily pourrait dire que tout va bien, finalement. Le fantôme de Callum la hante un peu moins chaque jour, Ezra semble aller un peu mieux à ses côtés aussi. Alors, oui, tout n’est pas si pire. Elle aimerait qu’il retrouve son garçon, elle aimerait pouvoir aborder n’importe quel sujet de la vie sans que ce soit elle qui en souffre ou Ezra qui le puisse. Elle aimerait, sincèrement, qu’ils soient un couple normal sans histoire, qu’ils puissent dire s’être rencontrés sur un stupide site de rencontre en ligne et qu’il n’y ait rien de plus à dire que cela. Elle dirait que les choses se sont passées petit à petit, qu’ils se sont vus dans différents cafés, bars et restaurants avant de concrétiser, avant de se dire qu’ils veulent la même chose et qu’ils se plaisent. Il y a de ça. Il y a en a eu, des bars, des restaurants, des cafés. Il y en a eu, des baisers innocents et mal assurés. Pourtant, pour eux, elle n’exagérerait rien si elle disait que tout avait été différent. Parce que c’est le cas et parce que rien de pré-écrit ne pourrait l’aider à expliquer la situation de deux personnes détruites pouvant sincèrement penser que l’ajout de deux négatifs pourrait donner quelque chose de positif. La vérité, c’est qu’elle avait besoin de quelqu’un et que lui aussi, ce qui a donné naissance à leur couple, leur amitié, peu importe comment ils peuvent être appelés. Un couple, sans doute. C’est comme ça que Lily le présenterait à ses proches, si jamais elle avait l’envie de sortir et de retrouver ses amis, si jamais elle avait même un frère à qui parler. Ce n’est pas le cas. Alfie le connait sous ce nom, mais Alfie s’en moque éperdument, alors sans doute que cela ne devrait même pas compter.
Elle est lâche, Lily. Lâche au point d’avoir choisi d’attendre la fin de soirée pour avoir cette discussion, lâche au point de ne rien avoir laissé paraître quand elle l’embrassait tendrement sans rien avoir à prétendre. Elle était sincère, elle l’est encore en cet instant maintenant qu’elle enroule ses doigts autour des siens dans l’ascenseur les menant à leur appartement, officieusement le leur. Après un an de relation, c’est tout ce qu’ils se sont autorisés de partager. Tout s’est fait d’un commun accord, sans réellement en discuter, sans réellement avoir quoi que ce soit à négocier non plus. Elle voulait une présence quotidienne, il en voulait autant, et il faut croire qu’ils avaient tous deux besoin de plus que d’un simple animal de compagnie. “Tu veux un verre d’eau ?” Elle souffle, le ton bas à cause de la fatigue d’une soirée bien avancée et de quelques verres de trop au restaurant, sans doute. C’est le genre de question qui n’attend rien d’autre qu’une réponse positive, Ezra le sait bien maintenant. Elle y ajoute un maigre sourire, tentant d’être rassurante alors qu’elle n’annonce rien qui de nouveau et d’inévitable, finalement. Tous deux connaissaient la finalité de cette histoire avant même qu’elle commence, non ? Les choses sont bien mieux ainsi, bien plus faciles aussi. Il va mieux, il saura être heureux. Et elle, elle continuera sa vie, elle continuera d’être égale à elle-même et, surtout, elle ne l’éclaboussera pas de ses torts et vices. “La dame à côté de nous, celle qui t’a pris pour un acteur.” Elle entame, le visage de l’inconnue gravée dans son esprit. D’un regard dans son téléphone, elle vérifie que son rouge à lèvre soit toujours en place. “Elle a dit qu’on formait un très beau couple.” Ses yeux s’enfoncent dans ceux du Beauregard, décidés à ne plus s’en dégager à partir de cet instant précis. “T’en penses quoi ?” Il sait déjà sans doute que sa réponse sera importante, mais il ne sait pas qu’il ne pourra avoir que de mauvaises réponses, peu importe l’angle qu’il choisit d’emprunter. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Dim 17 Juil 2022 - 2:56 | |
| Lorsque les doigts de Lily se glissèrent entre les siens, alors que l’ascenseur s’élevait pour les faire retourner chez eux, Ezra ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire étirant ses lèvres, donnant une nouvelle couleur à son visage. C’était peut-être idiot, et c’était peut-être simple, mais c’était doux et parfois c’était simplement ce dont il avait besoin. Pendant des mois, plus d’une année désormais, Lily avait été le tout dont il avait eu besoin. Elle avait représenté sa nouvelle raison de se lever le matin sans trop trainer des pieds par la suite, l’élément qui redonnait des rayons de soleil aux journées pluvieuses, celle lui mettant sans même s’en apercevoir une couche de baume au coeur chaque fois qu’il s’allongeait à ses côtés. Elle avait été son pansement, Lily, celle qui lui avait permis de prendre le temps de se reposer pour mieux se relever par la suite; la béquille que la vie lui avait mis sur son chemin au moment où il en avait eu le plus besoin.
« Tu veux un verre d’eau ? » - « Je veux bien ouais, s’il te plait. » Il avait envoyé balader sa veste sur le canapé, ses chaussures dans l’entrée, et avait fini par se laisser choir sur l’un des tabourets de la cuisine. « La dame à côté de nous, celle qui t’a pris pour un acteur. » Il avait descendu d’une traite la moitié du verre que la brune avait glissé jusque lui, avant de laisser son regard parcourir son visage - alors qu’elle même avait porté son attention sur son rouge à lèvres pourtant parfaitement encore en place; il ne l’avait pas assez embrassé, si c’était le cas, qu’il ne put s’empêcher de remarquer silencieusement. Ces pensées tirèrent un petit sourire amusé, qu’il tenta de dissimuler tant il comprenait dans le regard qu’elle posait sur lui désormais que la plaisanterie n’était en réalité en rien invitée dans cette conversation. « Elle a fait quoi, cette pauvre dame ? » Il avait aimé être comparé à un acteur, ceci-dit. « Elle a dit qu’on formait un très beau couple. » Et alors les yeux de Lily accrochèrent les siens et Ezra comprit que la suite de cette conversation n’aurait pas un ton autant plaisant que la soirée qu’ils venaient de passer. S’il avait su, ils ne seraient pas sortis si tôt de cet ascenseur. « T’en penses quoi ? »
Il avait beau tenter de sonder le regard de la brune à ses côtés, aucun indice quant au réel surjet qu’elle voulait aborder n’était accessible. Car il avait beau ne pas tout à fait comprendre où elle voulait en venir, il avait compris que ce début de conversation n’était là qu’une excuse, qu’une façade, à un autre sujet qui ne tarderait pas à venir sur le tapis. « T’es belle, je suis beau, forcément qu’on forme un très beau couple. » Elle allait lui passer un savon dans tous les cas, alors opter pour une touche d’humour en guise de première réponse ne pouvait faire de mal à personne. Son sourire niais resta collé à ses lèvres encore une poignée de secondes supplémentaires, avant qu’il ne laisse faner finalement ce dernier: il n’avait pas envie de se retrouver entre quatre planches de suite. « Et je vois pas pourquoi elle aurait tort de nous dire ça, blague à part. » Ezra se retenait de ne pas froncer les sourcils. « T’as quelque-chose à redire sur ça ? » Si Lily avait quelque-chose à lui dire, qu’elle le fasse maintenant: il n’était pas doué pour survivre aux situations stressantes sans aucune séquelle. |
| | | | (#)Dim 17 Juil 2022 - 22:02 | |
| « Elle a fait quoi, cette pauvre dame ? » Il tente, Ezra. Il fait du mieux qu’il peut pour anticiper la suite de la discussion et, avec, les reproches que s’apprête à lui tenir la jeune femme. Il ne cherche pas à l’embrasser de façon un peu plus appuyée, il ne cherche pas non plus à enchaîner toutes les blagues qu’il s’est retenu de partager en public. Il est calme, stoïque, bien loin de l’homme qu’elle connaît. Certains diraient qu’elle ne le connaît que depuis une année, ce qui représente à la fois beaucoup de temps et trop peu, ce à quoi Lily rétorquerait qu’elle le connaît bien mieux que quiconque en ce monde, ne serait-ce que grâce à toutes les épreuves qu’ils ont traversé ensemble ou après un maigre contre coup. L’inverse s’avère être tout aussi vrai, d’où la raison de la réserve du brun. Après un très court silence, la jeune femme répète donc ce que l’inconnue lui a annoncé: ils font un très beau couple, Ezra et elle. Remarque à laquelle elle a répondu avec un sourire sincère et une petite gêne, associée à de la modestie, qui l’était tout autant. Désormais, ces deux sentiments ont laissé place à d’autres, moins agréables. « T’es belle, je suis beau, forcément qu’on forme un très beau couple. » Certes, mais de façon assez évidente ce n’est pas le point dont Lily cherche à discuter. Il est beau, elle le trouve et charmant et même avec toute la mauvaise foi du monde, elle serait incapable de le nier. Pour sa propre personne, elle estime ne rien avoir à dire de plus. Encore une fois, là n’est pas le sujet.
Pourtant, elle ne veut pas qu’ils se disputent. Elle ne veut pas s’amuser à le titiller et à jouer avec sa patience simplement pour le pousser à bout. Elle fait ça parfois, oui, c’est bien vrai. Mais pas aujourd’hui. Pas maintenant, alors qu’ils ont passé une soirée agréable et qu’elle souriait sans même y penser. Il la rend heureuse, et paradoxalement c’est sans doute là que se tient tout le problème: elle était fiancée il y a trop peu de temps encore et elle se pensait à l’époque amoureuse de cet homme, aujourd’hui six pieds sous Terre. Elle a provoqué ça, tout comme elle a provoqué un nombre infini de mauvaises choses chez ses proches. Il ne peut pas en être de même pour Ezra. Lorsqu’il sourit pour tenter de sauver la face, Lily en fait de même sans s’en rendre compte, sans le vouloir non plus. Une part d’elle veut le rassurer. « Et je vois pas pourquoi elle aurait tort de nous dire ça, blague à part. » Encore une fois: certes. « T’as quelque-chose à redire sur ça ? » A défaut de sourire de nouveau, elle se mord l’intérieur des joues et creuse un peu plus ces dernières. “J’en sais rien, Ez.” Elle sait, au fond. Elle sait où ses mots vont la mener, elle sait quelle sera la finalité de cette discussion. Pourtant, elle trouve à son tour qu’ils sont un beaucoup couple autant qu’elle apprécie la compagnie du brun, de façon évidente et pour un trop grand nombre de raisons pour qu’elle se risque à en tenir la liste. Ses mots, soufflés, ont déjà une teinte désolée. “Tout va bien maintenant, pas vrai ?” A cette question, elle espère connaître la réponse, sans en être totalement assurée. Les choses vont mieux, assurément, mais si de son côté elle est quasiment certaine de pouvoir assurer que tout va bien, elle ne peut pas se permettre de parler pour Ezra. Il sourit, a l’air d’aller bien, mais elle ne sait pas comment il se sent au fond, ou une fois la lumière de leur chambre éteinte et elle paisiblement endormie. “Depuis le moment où on s’est connus, beaucoup de choses ont changées.” Et cette fois-ci, c’est indubitablement pour le mieux. Pas le meilleur, mais au moins pour le mieux. Leurs vies trouvent un sens et un équilibre à défaut de pleinement rentrer en ordre. Se rendant compte de l’aspect sensible de ses paroles, elle se permet d'enchaîner rapidement. “Et c’est une bonne chose, vraiment.” Elle est heureuse, comblée et soulagée de l’avoir connu et de pouvoir le considérer comme un de ses proches et une personne qu’elle chérit sincèrement. “Mais peut-être… peut-être que ça veut aussi dire qu’on devrait ralentir le rythme.” Ce n’est pas la véritable raison derrière ses paroles, loin de là, mais c’est justement parce qu’elle veut le protéger qu’elle lui offre cette version édulcorée de la réalité, celle dans laquelle elle s’apprête à proposer qu’ils restent amis parce que c’est mieux comme ça plutôt que de prendre le moindre risque de le voir faire le moindre pas dans son monde fait de nuances de gris, pour ne pas dire de noir. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
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- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Jeu 21 Juil 2022 - 12:54 | |
| Si un adjectif pouvait décrire Ezra avec une certaine aisance, c’était bien le mot brave. Et il l’était, réellement; et dans toutes les autres situations de la vie il fallait souvent prendre le temps de lui expliquer vers quelle finalement les situations se dirigeaient, sinon un certain décalage se faisait voir entre le moment où les vérités étaient exposées et celui où il les comprenait enfin. Cependant, ce n’était pas pour autant qu’il n’avait pas un certain sens de l’observation et surtout un instinct complètement détraqué - si bien qu’en cet instant, même s’il ne comprenait en rien vers quelle destination s’en allait la discussion, au premier regard qu’il avait jeté à Lily il avait compris que ce n’était pas vers quelque-chose de bien agréable et surtout où l’humour serait le bienvenu. S’il avait commencé par se laisser aller à cette habitude là pendant un instant, il avait repris tout le sérieux dont il était capable, alors qu’il attendait de voir les explications que la brune souhaitait lui donner. Parce-que c’était de cette façon qu’ils fonctionnaient, eux deux: c’était elle qui menait la danse et il n’avait aucune honte d’en être complètement conscient. « J’en sais rien, Ez. » Et s’il s’était retenu de froncer les sourcils pour ne pas marquer son visage de l’inquiétude qui était forcément en train de s’installer en son sein, il ne savait faire autrement désormais. « Explique moi ce que tu as sur le coeur et peut-être que tu y verras plus clair. » Parce-qu’il n’était pas de ceux trouvant facilement des solutions - mais parfois, discuter avec autrui et émettre à haute voix ses inquiétudes et ses problèmes permettait d’y voir plus clair.
« Tout va bien maintenant, pas vrai ? » Il eut un léger frisson lui parcourant l’échine, comme si son corps se préparait déjà à encaisser les nouvelles qui s’en venaient bien avant qu’il ne les ait complètement saisi. « Tout va bien oui. » N’était-ce pas effectivement le cas ? Depuis que Lily était entrée dans sa vie, de toutes façons, les choses allaient mieux pour Ezra; et en même temps, même si la formulation n’était pas flagrante pour la jeune femme, cela ne pouvait pas être pire que lorsque leurs chemins s’étaient croisés. Pour sur, elle lui avait sauvé la vie - le Beauregard était au fond du trou lorsqu’elle avait décidé de lui tendre une main, et sans cette intervention il n’était pas apte à dire s’il aurait survécu encore bien longtemps et si son coeur brisé ne l’aurait pas détruit à petit feu. Elle avait su panser ses plaies, avec patience et tendresse, là où lui pensait tout espoir disparu à jamais. Alors oui, les choses allaient mieux maintenant, il n’y avait pas à comparer les deux situations. Et oui, il savait également que c’était le cas pour elle aussi, puisque ce sauvetage avait eu lieux dans les deux sens de la relation. Lorsque Er était entré dans la vie de Lily, lorsqu’il avait fait sa connaissance, cette dernière ne se portait pas bien mieux que lui et avait besoin que les choses de son quotidien changent également. « Depuis le moment où on s’est connus, beaucoup de choses ont changées. » La conclusion était plutôt bonne. « Et c’est une bonne chose, vraiment. » - « Je sais, je sais que c’est une bonne chose. » Il avait été aux premières loges pendant bien des semaines, des mois, alors il pouvait parfaitement affirmer autant qu’elle que les choses avaient changé mais pour le mieux.
Et s’il n’avait pas saisi l’importance de cette conversation jusque maintenant, alors que les mots se mettaient à préciser les pensées de la demoiselle, un fin sourire s’étira sur les lèvres du Beauregard. Bienveillant, teinté d’une certaine tristesse également. Oh, ce n’était pas une surprise ce qu’il se passait sous ses yeux, il avait vu ce moment arrivé le jour où les prunelles de la borne avaient croisé les siennes. Cependant, trop souvent, le temps passait à une vitesse folle et ce qui semblait être une évidence devenait un peut-être avec le temps, jusqu’à presque se faire oublier. Ezra avait mis de côté cette possibilité de finalité; Lily l’avait gardé à l’esprit bien plus facilement que lui. Alors, s’il était perché sur son tabouret jusque maintenant, Ezra se leva pour se mettre debout aux côtés de Lily. Et avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit d’autre, avant qu’elle n’amorce cette seconde partie de discussion qui allait faire basculer leur avenir en une seule phrase, Ezra posa ses lèvres sur celles de la jeune femme - un instant, un seul, avec une douceur infinie; juste pour se permettre de profiter de cet instant comme si le reste n’était pas sur le point de s’effondrer. Ensuite, il fit un pas en arrière avant de loger ses yeux dans ceux de la brune. « Je t’écoute. » Il savait déjà ce qu’elle allait dire.
« Mais peut-être… peut-être que ça veut aussi dire qu’on devrait ralentir le rythme. » Un fin sourire était déjà présent sur ses lèvres à lui, et la surprise ne fut pas de mise sur ses traits. « Tu veux dire peut-être qu’on devrait rester amis, c’est ça ? » Oh, ce n’était pas la première fois qu’il était confronté à ce type de situations Ezra, et il était loin d’être complètement idiot - un petit peu, mais juste le quota qui lui donnait du charme voyons. Et si Lily ne formulait pas les choses de cette façon là, il savait aussi que c’était pour l’épargner lui et ne pas amorcer cette nouvelle phase de vie de façon trop rude, trop brute. Après tout, elle était celle l’ayant ramassé à la petite cuillère la dernière fois qu’une femme avait tenté de briser son coeur - et avait réussi, bien entendu. « Tu peux le dire franchement, t’inquiète pas. Je vais pas m’effondrer cette fois-ci. » Et il se permettait de mettre des mots sur la situation, car si elle lui en parlait c’était qu’elle aussi se sentait prête à affronter une autre étape de la vie. Ils avaient été le rebond l’un de l’autre, le phrase inespéré au milieu d’une longue tempête. Mais toute intempérie finissait par s’estomper et par laisser places à de jours meilleurs - ils étaient parfaitement au courant depuis le premier jour qu’une finalité serait inexorable. |
| | | | (#)Ven 22 Juil 2022 - 17:50 | |
| Il est doux, Ezra. Il est calme, avenant, patient. Il est parfait sous tous rapports, a toujours été présent pour elle, connaît déjà une des parties les plus sombres de son existence. Si Lily l’a tenue éloigné autant que possible de certaines parties de sa vie, elle n’a pas pu le faire pour toutes les autres, celles qu’il a observées de ses propres yeux. « Explique-moi ce que tu as sur le cœur et peut-être que tu y verras plus clair. » Ce sont des mots du genre qui voudraient la faire revenir sur son idée et lui demander d’oublier cette conversation, tout comme paradoxalement c’est cette énième preuve de sa bonté d’âme qui la pousse à le faire. Elle flétrira à ses côtés, elle s’assombrira, elle s’épuisera. Sa vie ne peut pas correspondre à une personne telle que lui et s’ils continuent ainsi, si elle lui accorde autant de temps et autant d’importance, alors il finira par se perdre. Elle a grandi dans un tel milieu, elle s’y accroche bien malgré elle aussi. Ce n’est pas son cas, et le sourire triste qu’elle lui partage une fois de plus se veut encore annonciateur de ce qu’elle s’apprête à lui dire. Ce sont autant de je t’aime qu’elle garde pour elle, consciente qu’ils ne feraient que lui faire du mal à ce moment précis de la discussion. « Tout va bien oui. » Il répète ses mots, répond à l’affirmative face à sa question. Ce n’est qu’un maigre lot de consolation, pourtant.
En même temps que Lily avance ses mots avec retenue et tristesse, Ezra abandonne le tabouret sur lequel il était posté pour préférer se placer à ses côtés, présence qu’elle accueille avec douceur. Si le baiser qu’il partage avec elle reste encore inattendu, elle n’entame pas le moindre mouvement de recul et bien au contraire. Ses lèvres se pressent doucement contre les siennes, ses doigts remontent en chœur contre sa joue pour la caresser. Et lorsqu’il esquisse un pas en arrière, bien trop tôt aux yeux de Lily, elle garde toujours ces mêmes doigts près de son visage, occupés à courir contre la ligne de sa mâchoire. Il sait. Il sait très bien ce qu’elle veut lui dire, il sait très bien que ce baiser a un arrière-goût d’adieu qu’aucun ne désire réellement. « Je t’écoute. » - “Je suis désolée.” Ce n’est qu’ensuite qu’elle va au bout de ses idées.
Loin de s’offusquer ou de s’énerver, le brun face à elle sourit tendrement, réaction qui désarçonne Lily mais a au moins le large mérite de la rassurer. Il ne lui en veut pas, il n’y aura pas de représailles. « Tu veux dire peut-être qu’on devrait rester amis, c’est ça ? » Dans un silence de plomb, ses doigts désormais immobiles mais toujours posés contre sa nuque, elle hoche la tête au ralenti. « Tu peux le dire franchement, t’inquiète pas. Je vais pas m’effondrer cette fois-ci. » Parce que cette fois-ci, tout est différent et tout est meilleur aussi. Elle s’efforce de sourire, consciente de tous les efforts et de tout le chemin parcouru pour arriver à statuer ces quelques mots et l’assurer qu’il saura tenir le coup. “Je veux pas te perdre.” Elle ne veut pas qu’ils se promettent d’être simplement amis pour finalement mieux se perdre de vue. Elle ne veut pas le voir quitter son entourage, ni même son quotidien. Elle veut toujours avoir à fêter la fête nationale en sa compagnie, elle veut toujours pouvoir observer son nom dans son répertoire sans être animée d’un quelconque sentiment négatif. Et c’est justement parce qu’elle ne veut pas le perdre, dans un sens bien différent cette fois-ci, qu’elle met aujourd’hui des barrières avec lui, bien que son cœur lui dicte les choses bien différemment.
Elle baisse finalement la tête pour venir la poser contre son torse, autant pour rester proche de lui que pour ne pas avoir à observer son regard, triste uniquement par sa faute. Ses bras l’enlacent doucement, sans aucune force. Si ce n’est pas ce dont il a envie, il pourra toujours faire un pas en arrière. “Je serai toujours ton amie. Je répondrai toujours présente.” Mais elle doit ménager son coeur et celui d’Ezra avec. “Tu mérites d’être avec quelqu’un de simple.” Et, pour une fois, elle ne statue pas ces mots parce qu’elle estime que le contraire est tout aussi vrai. Elle sait jongler avec les difficultés de la vie, elle sait jongler avec la noirceur d’autrui. Ezra aussi, maintenant, mais il ne mérite pas de voir sa vie compliquée artificiellement. “Je veux que tu sois heureux, Ez.” |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
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- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Sam 23 Juil 2022 - 19:20 | |
| Le baiser qu’Ezra déposait sur les lèvres de Lily n’était pas anodin: il avait toujours su que ce moment arriverait un jour ou l’autre. Une part de lui était même étonnée qu’il ne se soit pas pointé plus tôt. Il s’était imaginé que Lily se lasserait de lui bien plus rapidement, qu’elle serait celle des deux réussissant à retrouver l’air et à cesser d’avoir la tête sous l’eau bien plus rapidement que lui - elle avait un caractère bien plus affirmé et bien plus déterminé que lui. Ils auraient tenu ce qu’ils auraient tenu. Ils avaient été présents l’un pour l’autre alors que le reste du monde semblait leur tourner le dos, et avaient réussi à tendre la main tant attendue en direction de l’autre. L’important, ce qui était attendu de cette rencontre, avait été dépassé depuis bien longtemps déjà. « Je suis désolée. » Oh, Lily. Elle, être désolée ? « T’as pas à l’être. » Dans d’autres circonstances, il serait ici venu ajouter une touche d’humour, peut-être même de raillerie, au fait qu’elle en soit venue à s’excuser face à lui. Aujourd’hui ne faisait pas partie des moments autorisés pour agir d’une telle sorte; il se contenta d’étirer un petit sourire à la fois attristé et encourageant.
Il l’avait coupé dans son élan, mais ne désirait pas couper court au processus dans lequel elle s’était lancé et la discussion qu’elle avait mise en place. Alors il reprit, ajouta une précision, lui montra qu’il avait parfaitement compris où elle souhaitai en venir pour ne plus qu’elle hésite quant aux paroles à prononcer. Il tiendrait le coup, il n’avait plus autant le coeur brisé que ça avait pu être le cas ces deux dernières années et pour cause: Lily l’avait elle-même rapiécé. « Je veux pas te perdre » Il fronça légèrement les sourcils. « T’as pas à me perdre. » Parce-que c’était quelque-chose qui arrivait quand les couples n’arrivaient plus à s’entendre ça, de perdre l’autre. Eux étaient différents - ils l’avaient été depuis le début. Alors il n’y avait aucune raison pour qu’ils suivent un chemin imposé par d’autres avant eux, alors que ces derniers n’avaient rien connu de leur mode de fonctionnement. Sauf que lorsqu’elle posa sa tête contre son torse, il comprit que l’appréhension était bien plus grande que ce qu’elle avait simplement laissé entrevoir dans sa première phrase. Avant même qu’elle ne reprenne la parole, il déposait un baiser sur le dessus de son crâne, passait ses bras autour d’elle pour l’étreindre avec douceur. « Je serai toujours ton amie. Je répondrai toujours présente. » - « Je sais Lily, je sais. » Elle avait su le faire lorsqu’il n’avait personne d’autre vers qui se tourner; elle avait su être son remède lorsqu’il ne comprenait même pas sa maladie. En aucun cas il remettrait en cet instant en cause les paroles qu’elle lui adressait.
« Tu mérites d’être avec quelqu’un de simple. » Suivi d’un « Je veux que tu sois heureux, Ez. » Pendant un instant, et peut-être un second par la suite, Ezra ne répondit rien. Il intégrait, comprenait bien malgré lui, ce que les paroles de la jeune femme signifiaient. Oh, qu’il aurait préféré ne pas saisir toute la gravité que ces dernières portaient. Finalement, après s’être autorisé un petit soupire, il prit de nouveau la parole. « Je suis heureux, Lily. » Le ton employé ne comportait aucune accusation d’aucune sorte, mais statuait simplement une évidence qui aurait du en être une pour le jeune homme depuis longtemps désormais. « Je m’en suis pas aperçu de façon aussi nette, mais y’a eu un matin où je me suis réveillé et je me suis aperçu que la douleur que j’avais dans la poitrine depuis tout ce temps avait disparu. » Délicatement, il remonta le menton de la jeune femme du bout du doigt pour que leurs regards puissent se croiser, qu’il puisse avoir accès à ses yeux, qu’il soit sur qu’elle comprenne les mots qu’il lui accordait. « C’est grâce à toi si j’en suis arrivé là aujourd’hui Lily. J’aurais jamais pu le faire tout seul. » Elle avait été la bouteille d’oxygène indispensable à sa survie pendant - trop - longtemps, et désormais il savait qu’il saurait se sevrer pour réussir à respirer sans assistance de nouveau. « J’espère juste que toi aussi, j’ai pu t’aider à aller mieux. » Parce-que si leur accord implicite n’avait pas fonctionné dans les deux sens, alors Ezra ne se sentait pas légitime de ressentir ce nouveau bonheur naitre en lui alors que la réciproque ne s’appliquait pas à la demoiselle toujours dans ses bras. |
| | | | (#)Dim 24 Juil 2022 - 10:13 | |
| « T’as pas à l’être. » Elle n’a peut-être pas à l’être, mais cela ne change en rien les faits. Elle est triste et profondément désolée de la situation, bien trop consciente que ce n’est finalement qu’à moitié une bonne idée. Elle n’a nullement envie d’avoir avec lui cette discussion mais doit le faire pour autant. « T’as pas à me perdre. » C’est ce qu’elle continue de craindre, dans toute cette histoire. Il est aisé de promettre de garder contact mais il n’en est jamais rien ensuite, ou très peu. Elle n’en sait rien, à vrai dire, ne s’y connaissant pas en relation avec les ex-petits-amis. Le dernier et le seul qu’elle a connu, aussi son fiancé, étant tout simplement mort. Ce n’est pas ce qu’elle souhaite à Ezra, bien sûr. Elle veut son bonheur, elle veut le voir sourire à nouveau et elle jure qu’elle est capable d’accepter que cela se fasse auprès d’une autre, dans une famille qui ne sera jamais celle de la jeune Keegan. Elle passe doucement ses bras autour de son torse, rassurée qu’il opte naturellement pour le même geste. Nul doute à cela, elle aura bien du mal à agir comme si de rien n’était, comme si elle le considérait réellement comme un simple ami. « Je sais Lily, je sais. » Elle sera toujours là, et elle le lui répétera encore.
Le silence qui s’immisce entre eux n’est pas rassurant, pas doux non plus, mais il donne au moins le temps à Lily de le garder près d’elle. Égoïstement, c’est tout ce qu’elle désire. « Je suis heureux, Lily. » Cette phrase est sempiternellement suivie d’un mais ; elle connaît bien cette situation. Il est heureux mais pas totalement ; il est heureux mais elle lui retire ce bonheur en agissant ainsi. Il est heureux mais tout est encore friable, parce qu’il revient de bien trop loin pour que cela ne puisse être qu’anecdotique. « Je m’en suis pas aperçu de façon aussi nette, mais y’a eu un matin où je me suis réveillé et je me suis aperçu que la douleur que j’avais dans la poitrine depuis tout ce temps avait disparu. » Lily remonte son regard dans le sien, plus aussi triste qu’elle avait pu l’être. Ses paroles la rassurent, elle a plus que jamais envie de croire à ce qu’il lui raconte, quitte à ce que ce soit un beau mensonge. Par habitude et à cause de leur proximité, elle voudrait l’embrasser à nouveau, goûter à ses lèvres et à sa délicatesse et se raisonner en se rendant compte que c’est finalement une très mauvaise idée, à défaut d’en être une pas si bonne. A défaut, elle laisse ses mains glisser pour se reposer contre ses hanches et l’observer avec un peu plus d’attention maintenant. “Je suis heureuse de l’entendre.” Soulagée, aussi, inévitablement. Parce que s’ils se sont aussi bien trouvés, c’est parce qu’ils étaient aussi brisés l’un que l’autre, et qu’ils ont fait du chemin ensemble, à leur rythme. « C’est grâce à toi si j’en suis arrivé là aujourd’hui Lily. J’aurais jamais pu le faire tout seul. » Elle sourit à nouveau, faiblement mais toujours un peu moins que la fois précédente. S’il y a bien pour une personne qu’elle est heureuse d’avoir eu un impact positif, c’est lui.
« J’espère juste que toi aussi, j’ai pu t’aider à aller mieux. »
Sans avoir à y réfléchir, elle hoche la tête dans un premier lieu. Il n’y a pas le moindre doute à ce sujet. “Je suis tellement heureuse d’avoir pu vivre ça avec toi.” Leur histoire, aussi brève a-t-elle pu être, méritait d’être vécue. Il ne lui a pas seulement redonné le sourire, il l’a empêchée de sombrer alors qu’elle ne s’en rendait même pas compte, obnubilée par son incessant besoin de paraître parfaite et enviable. “Je pensais pas que la vie pouvait reprendre son cours après… tout ça.” Pour elle et ses problèmes ; pour lui et les siens, autrement plus importants et impactants dans son quotidien. Ils avaient chacun leurs maux. Un jour, il en rendra une autre tout aussi heureuse qu’elle a pu l’être de son côté, et cette femme en question ne mesurera jamais réellement sa chance. “Est-ce que je peux rester quelques jours ? Juste le temps de me trouver un appart’ et de… ranger mes affaires.” Elle aurait pu y réfléchir avant, elle aurait pu commencer à tout préparer. Mais cela lui aurait enlevé sa dernière excuse pour profiter des derniers jours à ses côtés, de ces derniers réveils passés à sourire uniquement parce qu’elle se sera rendue compte qu’il est toujours près d’elle, éternellement présence rassurante. “Je vais mieux, Ez’, et c’est uniquement grâce à toi.” Elle souffle après un bref silence, pesant là chacun de ses mots. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Sam 6 Aoû 2022 - 8:48 | |
| Il savait que les choses ne se passaient pas de façon aussi simples en réalité, mais la vérité était toute entière dans ses mots: un jour, il s’était simplement rendu compte qu’il avait réussi si ce n’était à dompter complètement cette douleur latente dans son coeur, au moins à la maitriser assez pour ne pas qu’elle continue de le faire souffrir de la sorte. C’était peut-être pas grand chose, mais c’était toujours ça de pris au moins; cela lui laissait entrevoir l’espoir qu’un jour peut-être, il serait de nouveau assez sur pieds pour ne plus avoir à souffrir du tout de cette situation. Le manque de Ginny et de ce fils qu’il ne connaissait finalement ni d’Eve, ni d’Adam, serait toujours un élément intangible mais présent, sans pour autant ruiner son quotidien comme ça avait pu être le cas pendant de nombreux mois malheureusement. Si les choses reprenaient une allure correcte désormais, c’était grâce à la présence de Lily et à toute l’aide qu’elle avait pu lui apporter durant les moments où il en avait eu le plus besoin - sans même qu’il n’ait eu besoin de formuler à haute voix qu’il était à ce point là en détresse. Elle avait su panser ses plaies en silence, elle avait su lui mettre du baume au coeur de façon assez régulière pour que les effets soient perceptibles sur le long terme. « Je suis heureuse de l’entendre. » Il hocha légèrement la tête. Il n’était pas de ceux s’épanchant sans compter sur les situations et sur la façon dont il pouvait se sentir, Ezra, mais en cet instant les choses étaient différents - il pouvait le sentir. Alors mettre des mots sur des émotions, sur les choses qui pourraient paraitre évidentes, alors que la fin de cette complicité particulière approchait à grands pas lui semblait justifié pour une fois.
Et puis, il lui semblait également important que les choses aient fonctionné dans les deux sens, et sans poser la question clairement à Lily, il ne pourrait obtenir réponse. Certes, elle paraissait elle également se porter bien mieux depuis qu’elle partageait son quotidien, mais il ne voulait s’attribuer aucun mérite qui ne lui serait pas imputable. Le fait que la jeune femme commence sa réponse en hochant la tête lui retira un poids du coeur qu’il ne soupçonnait pas porter. « Je suis tellement heureuse d’avoir pu vivre ça avec toi. » Il esquissa un semblant de sourire en coin. « Je pensais pas que la vie pouvait reprendre son cours après… tout ça. » En silence, il hocha la tête: elle n’avait besoin de mettre le moindre détail sur ces mots, il comprenait parfaitement à quoi elle faisait allusion. Il avait été à ses côtés durant tout ça, avait été témoin des journées difficiles et de celles redonnant un peu d’espoir à travers l’obscurité. Il connaissait par coeur les détails de tout ça, bien malgré lui, pour les avoir vécu tout autant que si c’était là des points de sa propre histoire. Alors, il resserra légèrement son étreinte autour de la jeune femme, il déposa un baiser sur son front - à défaut, désormais, de le déposer sur ses lèvres. Il comprenait parfaitement. « Elle reprend son cours. Elle reprend son cours… » Comme dit: doucement mais surement. les journées difficiles n’étaient pas totalement derrière eux - elles ne le seraient jamais réellement -, mais au moins le plus dur était fait; et main dans la main, ils avaient réussi à trouver les outils pour travers cette mauvaise passe.
« Est-ce que je peux rester quelques jours ? Juste le temps de me trouver un appart’ et de… ranger mes affaires. » Ce fut avec un petit rire, amusé mais surtout attendri, que Ezra accueillit la question dans la brune dans un premier temps. De tous les sujets qu’ils auraient pu aborder en cet instant, il ne s’était pas attendu à celui là; et pourtant, il tombait sous le sens. « Non non, tu sors d’ici maintenant. » Ses mots étaient emprunts d’une taquinerie qu’il espérait assez présente pour qu’elle perçoive directement qu’il se moquait gentiment d’elle. Même s’il comprenait pourquoi Lily lui posait la question, il trouvait ça idiot qu’elle le fasse: il lui avait dit il y avait déjà bien longtemps qu’elle serait toujours la bienvenue chez lui et ce n’étaient pas là des paroles sur lesquelles il souhaitait revenir, qu’importe le changement de situation entre eux. « Tu sais bien que tu peux rester aussi longtemps que tu veux voyons. » Et si ces quelques jours se transformaient en quelques semaines, si elle avait besoin de plus de temps, elle serait une fois encore toujours la bienvenue. « Et puis si t’as besoin de conseils ou d’aide pour l’appartement, je serais juste à côté comme ça. » Il ne la laisserait pas perdue au milieu de la jungle urbaine sans lui prêter main forte, elle pouvait en être sure.
« Je vais mieux, Ez’, et c’est uniquement grâce à toi. » Les mots avaient été prononcés alors qu’un silence avait réussi à s’installer finalement entre les deux jeunes gens, qui n’avaient pourtant pas bougé d’un iota de la cuisine. Il frotta doucement le dos de Lily de l’une de ses mains, dans un geste rassurant, ne lâchant pas le corps de la jeune femme de l’autre bras. Peut-être qu’effectivement, les choses seraient pour le mieux ainsi. Que leur temps ensemble arrivait à expiration et qu’ils se devaient d’apprendre à avancer sans cette béquille qu’ils avaient été l’un pour l’autre. Parfois, les gens qui vous permettaient d’aller mieux n’étaient pas supposés rester sur le long terme à vos côtés; parfois, ils étaient juste le pansement qu’il fallait finir par retirer. « Je suis content de l’apprendre. » Parce-que s’il allait mieux grâce à Lily, il n’avancerait d’autant mieux que si cette dernière allait mieux grâce à lui également. Un partout, la balle au centre. |
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