Y’a plus d’un mois qui est passé depuis qu’elle a fait cette proposition et donné son numéro de téléphone à Birdie. Ta grand mère paternel dont tu n’as aucun souvenir à part ceux de votre interaction à la chambre funéraire et à l’enterrement. Elle t’a fait bonne impression. Tu ne te sentais pas mal en sa présence et c’est pourquoi après beaucoup de réflexion, tu lui as téléphoné.

Vous avez passé quelques heures chez elle cet après-midi. Tu pensais que ce serait surtout à propos de ton père, mais ça ne fut pas le cas du tout. Elle t’a parlé de ta mère énormément. Elle l’a connu. Elle était le premier et seul amour de ton père et ça t’a fait grimacer de voir les similitudes entre ton histoire et la sienne. Tu te souviens comme il essayait de te dire combien il savait ce que tu ressentais lors des rares fois où tu passais en coup de vent dans sa maison pour prendre des affaires. Tu t’énervais bien vite car non. Il ne savait rien. Il n’a pas eu sa moitié entre la vie et la mort pendant des mois. Des années. Ça n’avait rien à voir. Tu n’as pas d’enfants toi.

Tu as vu des photos de ta mère (et ton père) quand ils étaient jeunes. Y’en a où elle est derrière un piano et tu es halluciné.e. Tu apprends tellement sur elle ce jour ci. Elle était pianiste. Pas professionnellement mais elle était très douée et y jouait la plupart du temps. Tu ne te souviens pas d’un piano chez ton père mais tu apprends aussi qu’il a déménagé quand tu étais tout petit.

Tu comprends un peu mieux pourquoi il t’a offert que un ukulélé pour étancher ta soif musicale quand tu n’avais que quelques années. Tu comprends mieux aussi pourquoi il a coupé le fil secteur, détruisant le synthétiseur que tes voisins t’ont offert pour que t’arrêtes de squatter chez eux (ils avaient proposé que tu passes pour profiter de leur piano et tu l’as fait, un peu trop).

Margaret, Maggie pour les intimes, ta grand mère, te montre, te donne, des photos de ta génitrice. C’est étrange d’apprécier qu’elle aussi ait été rejeté par ton père alors qu’ils ont le même sang. Ça prouve d’un côté que ce n’était pas que toi. Tu ne t’étais pas rendu compte avant et t’as jamais cherché à savoir à propos d’autre personne de ta famille. Autant dire que cette journée fut nombreuse en émotion (tu as pleuré ici et là oui oui) et pour couronner le tout tu as prévu de voir Dayseeker en concert le soir même. Autant dire que tu vas pleurer encore.

Birdie t’a laissé chez Jeremy et tu t’es totalement senti comme un petit enfant qu’il fallait garder à l’œil. Mais oui, ça te fait du bien de ne pas rester seul après tout ça. Tu as besoin de soutien émotionnel. Même s’ils ne font rien de plus qu’être là. Tu n’as pas loupé Birdie qui s’est placée autrement de temps à autre chez Maggie. Autrement voulant dire dans une position où son décolleté était plus avantageux. Tu as vu, tu as souris, tu as apprécié qu’elle aille encore plus loin que sa main qui caresse ton dos, ton bras, ta cuisse (ou n’importe quelle autre partie de ton corps). Elle a été parfaite comme absolument tout le temps ces dernières semaines. Et pour la n-ieme fois tu te demandes comment tu peux avoir autant de chance de l’avoir. Comme quand au milieu du show tu reçois une photo de sa part. Tu as toutes tes notifications en sourdines pour ce soir sauf celles de ton oiseau. Et grand dieu la photo reçu est la plus belle du monde. Tu restes bloqué.e dessus un moment alors que la musique qui est à tes oreilles est une de tes préférées. Y’a Tracy qui regarde par dessus ton épaule. « Jordan. I like her a lot. » Qu’elle répète une fois de plus. C’est presque devenue une reccuring joke à ce niveau là et tu apprécies que ce soit aussi positif à propos de la femme que tu aimes. Tracy fait attention à ce que ton verre soit toujours plein. Elle te paie tout car tu es son hôte pour quelques jours. C’est tout à son honneur et tu ne vois pas quand Jeremy lui dit que non, stop, après cinq bières. Car tu as soif par dessus le marché alors ça descend vite.

A la fin, Tracy file de son côté avec une copine qui est venue la chercher après le show et tu te retrouves avec Jeremy. Tu es très loin d’être cuit. Tu es juste ce qu’il faut pour être joyeux. Jeremy te conduit jusque chez toi et vous passez quelques minutes, plutôt longues en réalité, à discuter. Tu lui parles de ta grand mère et ta mère dans les grandes lignes. Tu lui montres les photos que tu as prise en photo sur ton téléphone. Tu avances trop vite et les beaux seins de Birdie arrivent à ton écran (oui tu as enregistré la photo). « Oh j’espère que c’était pas ta mère ça aussi. » Il est bête et ça te fait beaucoup sourire. « You wish. » Ca se rallonge et vous passez 55 minutes dans la voiture garée devant chez toi.

@Birdie Cadburry

L'après-midi a été intense en émotions pour ton partenaire. Que tu tentes de le distraire ou d’apaiser ses maux en te foutant dans des positions où iel pouvait avoir une vue imprenable sur tes seins n’était pas une surprise. Tu faisais que ton devoir civique de petite-amie modèle et serviable, quoiqu’un peu indécente. Mais tu prends bien soin à ce que sa grand-mère ne te voit pas faire. Tu respectes les aînés, après tout, et tu ne veux pas qu’un membre de la famille proche de Jordan se mette à te détester ou te trouver vulgaire. Tu as déjà été assez surprise puis émue que Jordan te demande de l’accompagner, alors tu t’es tenue le plus parfaitement possible. Tu t’es même proposée à faire le service afin que Jordan profite le plus longtemps possible de sa grand-mère - et oui, t’as aussi beaucoup scanné sa maison, à la vieille dame, parce qu’il y a que du vintage ici, que de l’ancien et c’est so freaking beautiful à tes yeux, même le papier peint défraîchi est agréable à tes yeux. Tu as une âme d’ancienne et tu as l’impression que ce sont tes ancêtres qui vivent en toi à certains moments de ta vie. Exactement comme maintenant. Et quand tu étais avec eux, tu as pu admirer la mère de Jordan, que tu vois déjà pourtant à la maison. Mais ce sont des photos différentes donc ça change un peu.

Tu as confié ton amoureux aux bons soins de Jeremy, en profitant pour le remercier pour la dernière fois qu’il l’a amené à ta soirée. Tu apprécies vraiment la présence du brun autour de ton être précieux, tu te sens en confiance totale pour le reste de la soirée. Bon, tu oses espérer que Tracy ne va pas abuser et faire faire des conneries à Jordan mais tu as l’espoir que Jeremy puisse contrer les deux s’il y a besoin. Tu en as profité pour passer la soirée chez Will notamment afin de rencontrer Doc, l’adorable chiot golden de ton mari. Il t’a encore tué à un jeu de course et il a de la chance que tu ne sois pas mauvaise perdante - tu es assez réaliste pour savoir que t’as aucune chance face à quelqu’un qui est payé à jouer. Et puis, ça n’a jamais été ton délire donc ce n’est pas surprenant que tu sois nulle donc tu acceptes volontiers tes défaites, en riant parce que Doc est drôle, et ton mari aussi à l’occasion.

Quand tu rentres à la maison, toujours aucune trace de ton partenaire ni de ses acolytes. Tu t’occupes jusqu’à ce que tu ressentes l’envie de teaser ta moitié à sa soirée, comme pour lui rappeler ton existence - comme s’iel allait oublier. Tu le fais de la plus attrayante des façons et tu n’as aucun scrupule ni aucune honte à le faire. C’est dans cette même tenue que t’évolue chez toi, finissant par aller fumer sur la terrasse. Tu n’entends pas la voiture de Jeremy qui se gare donc tu n’as aucune idée que les deux comparses se trouvent qu’à quelques mètres de toi. Si tu l’avais su, tu aurais proposé à Jeremy de rentrer plutôt que de rester à discuter dans la voiture. Aucune trace de Tracy (ha ha) tu noteras mais c’est tant mieux ; tu pourras profiter en toute impunité de ton partenaire, comme ça. Sans aucune retenue.

Un dernier hug à Jeremy et te voilà en train de sortir de la voiture. Vous avez déjà prévu de vous revoir rapidement car il y a pas mal de show intéressant en ce moment. Y’a aussi Tee qui vous a proposé un truc avec Tracy tant qu’elle est la. Autant dire que tu as mal choisi ton mois de juin pour faire zéro boulot. Car Jordan du futur est en juillet et doit rattraper sa charge de boulot en même temps que jongler avec une vie sociale plus importante qu’à l’accoutumée vu que la miss Tracy est l’excuse à tout. En même temps tu es très content.e d’être dans une nouvelle période avec alcool car ça aurait été… pas compliqué mais chiant. Éprouvant. Ça te fait un problème de moins.

Tu arrives en haut de tes escaliers et y’a des lumières allumées. Tu la localises sur la terrasse où tu te rends après avoir posé tes clés dans le fourre tout du meuble près de la porte d’entré. Ton sourire se fait si large quand tu vois qu’elle a la même tenue - le haut du moins- Que la photo benite que tu as reçu. Tu mets un pied sur la terrasse. « Hey… » Tu te fais entendre pour pas la faire sursauter. Tu es comme attiré tél un aimant jusqu’à sa forme. Tu es très joviale. Tu as eu une grosse journée éprouvante et tu feras le tri dans ta petite tête demain ou les jours à venir. Ce soir c’est la distraction malgré les conversations plutôt sérieuse que tu viens d’avoir avec Jeremy dans sa voiture.

Sans lui demander son avis - pas bien ! please she is gonna love it. - tu t’installes sur ses cuisses. A califourchon. Rien que ça. C’est juste la meilleure pose pour voir son magnifique haut. Il a rien de spécial c’est juste que sa poitrine est superbement mise en valeur dans ce tissu. « This photo is living rent free in my mind.  » Que tu dis en allant doucement poser tes deux mains sur sa poitrine. Elle t’a tease. Tu te defrustres comme tu le peux. C’est tout de sa faute ça oui oui. Tu es plutôt très adorable installé sur elle de la sorte. I’m baby. Yep. It’s giving baby. Tu déposes un baiser sur sa joue car ça fait un moment que vous étiez séparé et un nouveau bonjour en bonne et due forme est nécessaire pour ta survi. Oui oui. Rien que ça.

« Hey… » tu tournes la tête alors que tu as migré il y a quelques instants sur le canapé d’extérieur, un carnet sur tes cuisses que tu fermes quand tu vois Jordan. Un sourire apparaît alors que tu te mets en position assise pour mieux pouvoir poser ton carnet et le stylo sur la table basse qu’il y a. Un luxe d’être dans un pays où il fait majoritairement toujours bon et beau, même en hiver. “Hey.” que tu dis en l’analysant - oui, t’es clairement en train de regarder si ses pieds sont stables et l’un devant l’autre alors que Jordan se dirige vers toi avec un joli petit sourire.

Tu n’as pas le temps de penser à te réinstaller que t’as un bébé d’1m92 qui vient s’installer à califourchon sur toi, ce qui a le chic de te faire rire car c’est totalement disproportionné. Exactement comme Milady qui essaie d’être discrète alors qu’elle est loin de l’être, Jordan essaie de se faire petit alors qu’iel est bien trop grand pour ce monde. Maintenant que tu as un visuel sur ses géniteurs, tu comprends que c’est de famille. « This photo is living rent free in my mind.  » ses mains sur ta poitrine, tu fais une moue innocente. “I don’t know what photo you’re talking about.” ça ne te va pas, cet air innocent alors que tu sais très bien ce que tu as fait. Tes mains sur ses cuisses avant de remonter sous son shirt afin d’y caresser la peau de ses flancs. Si Jordan t’embrasse sur la joue, tu relèves la tête pour embrasser sa bouche. “How was the show ?” apparemment très bien vu l’air bien heureux de ton partenaire. “Tracy isn’t with you ? Did you ditch her ? Or did she ditch you ?” car elle n’est pas dans l’ombre de Jordan en rentrant, tu préfères demander si elle ne va pas être là du tout ou débarquer à tout instant comme si ici était un moulin. Non pas que ça te pose problème mais tu aimerais éviter les mauvaises surprises autant que tu le peux. Y compris être interrompus lors de plaisantes activités par une tornade brune, aussi attrayante et séduisante soit-elle.

“Hey.” Tu ne remarques pas une seconde qu’elle t’inspecte la Miss. Tu es bien trop focalisé sur le point de chute. Ses cuisses. Ses titties. “I don’t know what photo you’re talking about.” Tu mordilles ta lèvre car t’es tout émoustillé.e d’avoir tes mains sur elle comme ça. Elle t’a beaucoup manqué. Ça fait du bien de reconnecter avec ta personne favorite. Et c’est comme si elle avait lu dans tes pensées car elle va un peu plus loin pour la reconnection en glissant les plus belles mains du pays sous ton t-shirt. Tu as un frisson qui te parcours et un de ceux qu’on adore. Y’a un sourire si doux à ton visage. Tu es enfin dans ta safe place.

Vous échangez quelques petits baisers bien chastes quand on voit ou vos mains sont déjà en train de se fourrer. “How was the show ?” « Sad as fuck...  » Ton visage tout proche du sien tu déposes un baiser de plus avant de terminer ta réponse. «… It was the best. » Toi et ton obsession pour les chansons tristes on comprend bien la liaison.  

“Tracy isn’t with you ? Did you ditch her ? Or did she ditch you ?” Ton visage toujours penché sur le sien que tu chéris de baisers entre deux phrases réponse à l’interrogatoire de Agent B. « She ditched us yeah.  But at the end only. She left with someone I don’t know. » Tu t’en moques plutôt pas mal. « Typical Tracy. » Que tu dis après un baiser de plus. Sur ses lèvres cette fois. C’est seulement maintenant qu’une de tes mains trouve le chemin de sous le haut de ton oiseau. « Hmmmm… this is nice. » Vraiment le jour où tu vas te lasser de sa poitrine, ou de son corps, ou de sa personne, n’est pas arrivé. Un baiser de plus est déposé sur ses lèvres avant que Agent DJ ne prenne le relais. « How was your evening? » Ton nez qui caresse doucement la peau de sa joue. Ton autre main qui va rejoindre la peau de Birdie. The. Best.

« Sad as fuck... » ça ne devrait pas autant te surprendre. Ton visage est envahi par ses lèvres maintenant que tu t’es rapprochée pour l’embrasser. «… It was the best. » ah, voilà un point qui vous différencie bien. Jamais tu ne pourras comprendre l’attrait pour les chansons tristes. “Un concept qui m’échappe.” A quoi bon écouter de la musique si c’est pour se déprimer encore plus ? Ce n’est pas ta conception du meilleur et tu ne regrettes pas de ne pas y être allée. Et puis, ce n’est pas plus mal que Jordan ait pu couper un peu avec toi et tout le reste pour une soirée avec ses amis d’enfance. Au moins, tu as pu passer la tienne avec le tien et c’est clairement le plus important.

« She ditched us yeah. But at the end only. She left with someone I don’t know. » damn, cette fille te fait vraiment penser à toi. A partir avec la première personne intéressante qu’elle croise. Ça va forcément se finir en bon fuck sans lendemain comme tu n’en connais plus depuis que tu es rangée. C’est presque comme si tu regrettais cette période, Birdie. Maybe a bit. « Typical Tracy. » mais quand t’as Jordan qui t’embrasse de nouveau, encore et encore, sa main qui cherche l’accès sous ta peau, tu te dis quand même que ta situation actuelle n’est pas à plaindre. Clairement pas. Tu t’es jamais sentie aussi bien dans les bras de tes partenaires d’un soir ; y’a que Jordan qui réussit à te faire battre ton cœur comme iel est en train de le faire. De provoquer de doux frissons sur ta peau quand ses doigts te caressent. « Hmmmm… this is nice. » tu souris alors que tu retiens sa bouche cette fois pour une baiser un peu plus approfondi.

« How was your evening? » vu comment iel te tient et ne cesse de te chérir, t’as presque l’impression que Jordan est en train d’assouvir un manque qu’iel a eu en une soirée. De ta personne. Qui croirait que ton partenaire est comme ça quand on ne le connaît pas ? “Je suis pas allée à un concert mais j’ai l’impression que ma soirée a été plus fun que la tienne.” t’as un sourire amusé aux lippes. “J’ai passé la soirée avec Will et son chiot qu’il a adopté récemment.” le petit Doc est adorable au possible. Vous fantasmez déjà sur son entente avec Milady, mais tu n’as pas encore donné le feu vert pour la rencontre pour le moment. “Tu le verrai, t’as envie de le croquer tellement qu’il est adorable.” en même temps, un chiot qui est un golden, ça ne peut qu’être mignon. Ta main sur la joue de Jordan que tu observes un moment. “Est-ce que ça va ? Comment tu gères ce que t'as appris cette aprem ?” vous n’avez pas eu le temps d’en reparler et tu souhaites t’assurer que ton partenaire digère tout ce qu’iel a appris de façon positive. A ton sens, il n’y avait que ça. Mais il peut y avoir le regret, les remords, la mélancolie, le manque de ne jamais pouvoir connaître tout ça… Ca te brise un peu le coeur pour lui.

“Un concept qui m’échappe.” Tu sais et c’est aussi ce qui te fait sourire. Tu l’as souligné volontairement. Tu es d’humeur taquin.e ? Pas forcément mais vos différences sont belles à voir parfois car ça fonctionne malgré ces immenses gouffres. Vous y avez accroché naturellement bien assez de passerelles. C’est beau.

Vous vous embrassez autant que vous vous caressez ici et là. C’est pas croyable comme vous êtes collés l’un à l’autre. Correction, tu es collé.e à elle comme si ta vie en dépendait. Tu as passé la majeur partie de la journée avec elle pourtant Jordan faut se calmer un peu. Non. Et tu as hâte de savoir ce qu’elle a fait ta miss pendant ces quelques heures de séparation. Tes mains toujours totalement sur sa peau, tu te sens parfaitement bien. Ca se voit au sourire doux sur tes lèvres. “Je suis pas allée à un concert mais j’ai l’impression que ma soirée a été plus fun que la tienne.” T’es content.e de l’entendre dire qu’elle a passé un bon moment. Ta soirée était super fun mais de son point de vue à elle, pas du tout. Tu sais. “J’ai passé la soirée avec Will et son chiot qu’il a adopté récemment.” « Oh ? » Tu redresses la tête de sa peau que tu étais encore en train de chérir ici et là de tes jolies lèvres. “Tu le verrai, t’as envie de le croquer tellement qu’il est adorable.” Un bébé chien tu veux bien le croire que ça doit être la mignonnitude incarnée. « Faudra tu me montres des photos. » Car tu es presque sûr.e qu’elle en a pris un petit paquet.

“Est-ce que ça va ? Comment tu gères ce que t'as appris cette aprem ?” La conversation qui prend un joli petit virage dis donc, tu ne l’avais pas vu arriver celui ci. Tes deux mains qui se laissent une petite pause de repos en se retrouvant sur sa taille, toujours bel et bien sur sa peau cela dit. Tu ne comptes pas rompre le contact ni te défaire de ses cuisses. Tu devrais t’installer sur elle de la sorte bien plus souvent oui oui. Tes yeux sont sur sa poitrine néanmoins car ça t’aide à réfléchir (pas du tout mais well.) « I don’t know yet… But I’m feeling alright right now… » Que tu dis sur un ton qui veux dire ‘c’est pas trop mal non? Au moins ça.’ Tu n’es pas au bout du rouleau. Les informations que tu as eu étaient positives et tu comptes écrire tout ça dans un carnet pour ne pas oublier les détails. La chose qui est bien c’est que si tu oublies, tu peux juste téléphoner à Maggie ou retourner la voir pour compléter. « She is nice hmm? »  Une question en même temps qu’une affirmation. Tu parles de ta grand mère bien évidemment. « It felt good there. With her. » Tes yeux qui sont dans ceux de Birdie à présent car tu aurais bien envie qu’elle confirme ton ressenti. Elle est la mère de ton démoniaque de père après tout. Tu restes malgré tout sur tes gardes à son propos. Bien pour ça que tu as mis plus d’un mois à enfin prendre contact avec elle comme elle l’avait gentiment proposé.

« Oh ? » tu as eu à peu près la même réaction quand Will te l’a dit. Même si ton mari t’a rappelé qu’il en avait eu un avec Sofia - détail que tu as évidemment oublié parce que tout ce qui concerne son mariage est occulté et appartient au passé - cela ne t’empêche pas d’avoir été surprise. Il faut sortir un chien, plusieurs fois par jour et tu ne sais pas si Will va vraiment le faire - au bout de la dixième fois en une journée que l’animal aura pissé sur les chaussures trop pompeuses de sa colocataire, peut-être qu’il y songera ? Oh, tu es vilaine de penser comme ça. C’est trop dépendant à ton goût, un canidé. Mais c’est comme les enfants ; tu aimes bien ceux des autres. Et Doc est véritablement à croquer. « Faudra que tu me montres des photos. » tu hoches la tête en souriant. “You can count on me and my one billion pics at least.” que tu dis, amusée, car tu as conscience d’être complètement gaga.

Ta question le fait réagir. Un peu. Il y a ses mains qui redescendent à un endroit plus acceptable, même si ça ne te dérangeait pas en premier lieu. La question est importante, le thème l’est encore plus. Tu le sais et Jordan aussi. Si ton attention reste sur la sienne, lui par contre fait défiler la sienne sur ton buste - en plus, ta poitrine ressemble bien à celle de la photo car t’es en tenue légère donc t’as un peu frais, malgré la masse de chaleur qui pèse sur tes cuisses. « I don’t know yet… But I’m feeling alright right now… » tes pouces forment des cercles sur ses flancs, un geste apaisant pour lui signaler que c’est bien, ça va aller, qu’iel est pas tout seul, que t’es aussi contente pour lui. Oui, tout ça. Tu es vraiment contente que ton partenaire ait pu avoir certaines réponses, des informations précieuses sur ses parents. Surtout sur sa mère, à vrai dire. « She is nice hmm? » tu secoues la tête. “She is.” une petite mamie toute adorable qui ne comprend pas comment son fils a pu tourner la façon dont il l’a fait. Tu es toi aussi ressortie avec des questions de cet après-midi avec eux. Il y a des bouts d’histoire que tu as pu avoir mais jamais le sujet de son père n’a été évoqué réellement. Le fait que Jordan ne t’en parle toujours pas… Oui, ça commence un peu à te chafouiner. « It felt good there. With her. » with her, pas comme avec son père, tu entends. Mais tu retiens ta curiosité pour l’instant. Tu attends de voir si Jordan va bien finir par t’en parler un jour ou l’autre. “I’m glad you feel that way. She’s family after all. It’s nice that you have someone who knew your mother enough to tell you more about her.” tu espères simplement que Jordan ne va pas s’armer de regrets comme iel a pu en avoir l’autre jour avec Rosa, sur tout ce qu’iel n’a pas pu connaître ou vivre ou expérimenter. “She sounded kinda cool. Your mom.” que tu murmures doucement. Chose que tu espères ne va pas le rendre triste - est-ce que t’aurais pas pu te la fermer, alors ? “J’ai aussi adoré cette vieille maison. Elle le verrait si on lui pique deux ou trois bricoles, tu penses ?” que tu demandes de façon plus légère pour calmer d’éventuels sentiments négatifs.

“You can count on me and my one billion pics at least.” T’es ravi de voir que tu avais raison et que tu vas pouvoir mettre un visage sur ce nouveau baby. La famille s’agrandit que tu penses naturellement. C’est mignon ça. Vous allez pouvoir ouvrir une ménagerie à ce niveau là.

“She is.” On dirait que c’est pas grand chose mais que Birdie confirme ça te fait un bien fou. T’as jamais eu de famille avec qui tu t’entendais bien à part Lena et tu l’as rencontré que y’a deux ans de ça. Ca fait étrange de voir des gens desquels on est lié être vraiment de la famille. Des gens qui s’inquiète de toi. “I’m glad you feel that way. She’s family after all. It’s nice that you have someone who knew your mother enough to tell you more about her.” Tu hoches la tête plutôt largement. « First time I ever hear anything about my mum. » Des choses réelles pas juste des histoires que tu t’es fait dans ta tête. Ce que tu as découvert est encore mieux que ce que tu imaginais. Tu ne t’étais jamais dit qu’elle pouvait être une pianiste par exemple. Tu étais déjà amoureux.se de cet instrument mais là il est certain que ça s’est décuplé. T’as l’impression de te découvrir grâce à tes origines. Que ça fait du sens que tu aimes autant cet instrument et que pourtant tu t’y es dirigé tout seul.

“She sounded kinda cool. Your mom.” Tu hoches la tête de nouveau pour confirmer que oui, c’est aussi le feeling que tu as eu. Heureusement. Ca t’aurait brisé le coeur que la réalité ne soit pas aussi bien que ton imagination. Tes yeux toujours sur les jolies tétons de ton oiseau qui sont bien dressés. Y’a un petit sourire doux sur ton visage. “J’ai aussi adoré cette vieille maison. Elle le verrait si on lui pique deux ou trois bricoles, tu penses ?” Tes yeux qui remontent aux siens et tu ris un petit peu. « Peut être que tu peux lui acheter. » Tu dis n’importe quoi toi aussi. Tu sais pas du tout, juste que c’était une diversion de la part de ton oiseau. « You cold ? » Que tu demandes en allant de nouveau glisser une main sous son haut. « I can… warm you up. If you are interested Miss. » C’est avec un ton tout distingué que tu proposes ça, comme si t’avais des services (payant) à proposer. « I mean… Madame. » Tu n’oublies pas qu’elle est une femme mariée.

« First time I ever hear anything about my mum. » c’est d’une tristesse… Son père ne lui en a jamais parlé de lui-même, tu éprouves tellement de mélancolie pour Jordan. Finalement, et dans la plus grande ironie, ton partenaire se rapproche encore plus de cette mère jamais connue aux formes qui se dessine de mieux en mieux avec la disparition du père. C’est assez fou. Au moins, même si tes parents sont partis alors que tu étais assez jeune, tu as pu profiter d’eux. Et puis, ils venaient vous voir de temps en temps. Jusqu’au jour où ils ne sont plus venus - they were busy on the other side of the country, mmh. Si tu le dis. Il n’empêche que tu n’as pas eu tant de nouvelles que cela et que tu ne sais même pas à quoi ils ressemblent aujourd’hui. Mais tu n’y penses pas, comme toujours. Tu ne te plains pas ; tu as une famille. C’est tout ce qui importe. Même si elle n’est pas présente en entière physiquement, elle l’est dans ton cœur. C’est le plus important.

« Peut être que tu peux lui acheter. » ton sourire suit son rire et sa connerie. “C’est pas une mauvaise idée. J’y songerai. Mais c’est plus fun de prendre.” non, pas vraiment, mais tu ne vas pas réellement voler de toute façon, n’est-ce pas ? Avec toi, on ne sait jamais si c’est du lard ou du cochon, vraiment pas. « You cold ? » quand Jordan te pose la question, tu ignores si la réponse est oui ou non car tu ne définis pas vraiment ce qui te fout ton petit frisson ; sa main ou la fraîcheur hivernale. “A bit.” que t’avoues dans un léger souffle. « I can… warm you up. If you are interested Miss. » t’as un petit sourire de coin. « I mean… Madame. » “You should do that before my husband comes home.” que tu taquines en mordant ta lèvre. Tu te rappelles que dans ses rêves, c’est lui ton mari. Damn. Tu préfères jouer à la femme infidèle et lui, ton favori amant, clairement. Le seul. “Do you want anything in return ?” que tu demandes en glissant tes mains sur le bas de son dos, à la lisière de ses fesses, le sourire toujours aussi mutin. “Monsieur.” que tu dis dans un français approximatif qui aurait rendu Victoria fière. Lui aussi est marié, après tout. Ca non plus, tu ne l’oublies pas.

“C’est pas une mauvaise idée. J’y songerai. Mais c’est plus fun de prendre.” Vous irez piquer des trucs chez des gens qui méritent d’être volé alors. Genre ta belle mère. Ca peut être pas mal ça. Tu as une haine immense pour cette femme. Elle était là à chaque moments et elle a laissé faire ton père abuser de toi psychologiquement. C’était impossible à louper. C’est ce qui a contribué à ce que tu ne fasses pas confiance aux adultes. Encore pire quand tu as enfin brisé ton silence à l’école et que ton professeur a minimisé ce que tu disais et ne t’a juste pas cru. Vraiment seul au monde dans ces moments. Heureusement que tes amis savaient et faisaient ce qu’ils pouvaient pour te venir en aide. Triste que tu te sois braqué à demander quoi que ce soit à tout le reste des adultes de cette planète. Qui sait comment ça aurait pu tourner ? It’s too late. Oui tu as raison ça ne sert à rien de refaire le monde.

“A bit.” Le sourire malin sur ton visage ne veut dire rien qui vaille. “You should do that before my husband comes home.” Elle te fait vraiment rire avec sa répartie qui est parfaite. “Do you want anything in return ?” Très bonne question ça car il est certain que tu vas trouver quelque chose. “Monsieur.” Elle est aussi sassy que toi dans ses mots et ses mains sur ton corps. « What about… » La connerie qui arrive tout le monde peut le sentir à des kilomètres à la ronde. « … if you could… » Tes yeux qui vont sur son corps que tu aimes tant. Tes mains qui font de même, appréciant ses formes et il est certain que la suite va se terminer avec des beaux échanges de fluides. « … leave your husband. That would be nice. » Et voilà, si vous vous lancez dans le jeu de rôle adultère, tu y vas toi aussi. « I fuck you better than him… » Et là le sourire sur tes lèvres est si grand car tu sais combien elle déteste cette image d’elle et Will. T’es bête. T’es aussi alcoolisé et t’es aussi en chemin pour continuer à ne pas cogiter sur toutes les informations immenses que tu as eu cette après midi chez Maggie Fisher.

Tu le fais rire et ça te rappelle que t’aime bien quand tu fais le pitre. Quand tu réussis à faire sourire autrui avec tes conneries, même si celle-là ne va que dans la lignée de la sienne. Vous appréciez vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas, même entre vous, tant que ça ne reste que des personnages temporaires et de l’enfantillage. Même si ce qui va forcément se produire dans les minutes à venir n’a rien d’enfantin, bien au contraire. « What about… » Jordan va te sortir une connerie et tu tentes la mine sérieuse malgré tout alors que t’as le rire qui est au bord des lèvres, tu le sens si fort. Tu sens aussi très bien ses mains sur toi qui ne quittent pas une seule minute, ni ses yeux qui ont l’air de te dévorer à ce stade. T’as l’impression d’être le bonbon qu’iel convoite, un peu comme toi dans un magasin de confiseries, et… Tu n’as pas tort. « … if you could… » c’est que Jordan parle doucement et lentement, t’es presque frustrée alors que tu le fais sautiller légèrement - vraiment légèrement car tu n’as pas assez de force pour plus. « … leave your husband. That would be nice. » okay, cette fois, t’éclate de rire. Tu t’attendais à une connerie mais ça n’en reste pas moins hilarant à entendre - même si tu pourrais avoir une seconde de doute en te demandant si Jordan est sérieux. Mais non, iel n’est pas sérieux, iel déconne, iel a bu - oui mais c’est pas sous l’alcool que ton partenaire t’a avoué rêver que tu étais sa femme ? Please, shut up, car tu ne veux pas y penser, à ce sous-entendu. « I fuck you better than him… » “Ohmygod, Jooooor!” tu craques hors du personnage, tu le frappes au torse au milieu de ton éclat, grimaçant et hilarant en même temps. Jordan sait qu’il n’y a rien entre Will et toi et qu’il n’y aura jamais rien.

Mais, pour les besoins de la narration, tu prétendras que ton mari est quelqu’un d’autre, une tête totalement inédite et inconnue dont tu te fous éperdument mais dont il n’est pas gênant de t’imaginer l’embrasser - alors qu’avec Will, c’est un big nono. “I won’t leave my husband.” et ça, c’est une vérité aussi assurée que de ton amitié envers Will. “But you know me so much better than him.. I’m so needy.” tes doigts tirent sur son shirt, la moue suppliante alors que ton buste est tout relevé contre le sien. Différence de taille oblige, t’es obligée de courber la tête. Est-ce que ça donne un air encore plus suppliant ? Oui. Est-ce que ça te dérange ? Absolument pas. “Would you take care of me despite everything ?” oh il ne faut pas te lancer dans une pièce de théâtre non plus. Too late. Tu as même la voix qui va avec la moue. T’es incroyable.

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Elle est la plus belle chose du monde quand elle est impatiente alors que tu as tout le pouvoir de mettre fin à son supplice. Tu veux encore plus la manger en entier. L’engloutir et qu’elle finisse ses jours dans tes tréfonds comme ça elle serait avec toi à tout jamais oui oui. Vous ne faites qu’un vous l’avez dit maintes fois. C’est quand même extrême de penser à la manger littéralement pour qu’elle soit toujours avec toi. It’s an idea. Et puis quand tu lâches le morceau elle se marre carrément. Ca te fait tellement sourire de la voir comme ça. Tu rajoutes une connerie supplémentaire because you can.  “Ohmygod, Jooooor!” Ton tour d’exploser de rire vu sa réaction disproportionné et tout les coups qu’elle te met. Je suis un partenaire battu. Mais bien sûr.

“I won’t leave my husband.” Tu savais que ce serait la réponse. “But you know me so much better than him.. I’m so needy.” Elle le dit et elle le montre aussi avec tout son corps contre le tiens à tirer sur ton t-shirt. « So needy… » Ta lèvre mordue alors que tu as très envie de la manger toujours autant. “Would you take care of me despite everything ?” Elle y va totalement à fond et ton sourire est si large sur ton visage. « I probably will… » Que tu dis en allant embrasser la plus belle moue de tout le Queensland. Tu approfondis le baiser au passage car tu n’as pas envie de te défaire de ses lèvres, ni de ses jambes. « Would you love me until the end of times despite of everything? » Que tu demandes au milieu du baiser avec ton souffle plutôt court. T’es needy toi aussi dis donc. Dramatique aussi. Vous êtes beaux tous les deux dans votre remake de Romeo & Juliette mais sans morts et avec des maris en plus. Ca peut être un bon plot pour un nouveau film de Baz Luhrmann. Oui. « Would you want me forever ? » Tant que tu parles pas de mort je pense que les chances qu’elle réponde oui sont grandes. « Do you think you would ? » Elle a compris Jordan, mais effectivement tu insistes pas mal au milieu de tes baisers que tu n’as pas l’air de vouloir arrêter pour autant. Tes mains sont sur sa peau et tu as même remonté son haut sans véritablement t’en rendre compte. Elle est à moitié torse nue oui oui.

« So needy… » quand est-ce que tu ne l’es pas, aussi ? Surtout quand Jordan a ses mains posées sur toi, qu’iel te regarde comme iel le fait en ce moment et que sa voix est aussi fourbe que susurrée car ton partenaire sait mieux que quiconque comment te faire réagir de la meilleure façon possible ? “I’m only human.” que tu chuchotes en guise d’excuse qui n’en est pas vraiment une. Vous avez tous les deux besoin de l’autre et parfois plus qu’à certains autres moments. Il est clair que c’est difficile de croire que vous vous clamez indépendants et capables d’être séparés pendant plusieurs jours quand on vous voit pas que là mais tous les autres instants attachés et collés. Il faut dire aussi que Jordan a besoin de plus de soutien que d’habitude, tu es qui pour lui refuser ça ? (la bonne affaire, on sait)

« I probably will… » sa bouche vient enfin manger la tienne et t’as un léger soupir d’appréciation alors que la danse est belle malgré le petit goût alcoolisé qu’il y a dans les pas. « Would you love me until the end of times despite of everything? » oh, wow. T’as presque envie de rire de ce ton soudainement dramatique mais à vrai dire, t’as le coeur qui bat tout de suite plus fort. Tu ne comprends pas trop pourquoi d’ailleurs. « Would you want me forever ? » t’ignores pourquoi ça te touche aussi, ces questions qui sont pourtant dignes d’un soap. Jordan se fout clairement de toi car iel connait les réponses mais… Peut-être que ton partenaire a besoin d’être rassuré ? Ou d’être rappelé que oui, tu l’aimes avec toutes les fibres qui te composent ? « Do you think you would ? » yup yup yup, Mx est en manque d’affection, c’est comme ça que tu le vois et le fait que ce soit lui sur toi te frustre un peu car tu n’as pas la capacité de le bichonner comme t’aime le faire. Ceci dit, c’est lui qui te bichonne, pour le coup, tu ne perds pas au change. Ses lippes n’ont jamais vraiment quitté les tiennes et ses doigts se sont occupés à relever peu à peu ton haut mais t’en as franchement pas conscience. Tes bras sont autour de sa nuque pour faire tenir son visage contre le tien et tant pis si t’en es écrasée, c’est un très bel écrasement. “I know I would.” que tu réponds avec certitude. Oui, tu n’as pas de boule de cristal. Oui, tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Mais t’y crois, à votre histoire. Elle est unique. Elle est spéciale. Elle est intemporelle. “I’ve been waiting for you for thirty-ish years. I won’t stop loving you so easily.” tu vas chercher ses lippes de nouveau pour mordre une des siennes alors qu’une de tes mains se dirige vers son postérieur. “And I’ll never be tired of that ass…” y’a ton symbole dessus. Tu ne l’oublies pas. “...and those lips…” que tu vas chercher une nouvelle fois, ta main parcourant sa peau sous son shirt jusqu’à son torse. “...and that heart…” surtout le coeur, si précieux, si vivant sous tes doigts. “...And that dick.” que tu finis en gigotant légèrement, lâchant un bref rire car tu te sens fière de toi et de ta connerie. Which isn't bullshit but the truth. Oui, on sait, Birdie, cette relation n’aura pas commencée s’iel n’avait pas su te satisfaire, blablabla. Mais je sais qu’il y a autre chose que ça et ça passe par l’esprit. Y’a une connexion entre vous. Inexplicable. Mais présente. Belle. Forte. Intense. “I love you with my heart and my soul. Can you tell me the same ?” que tu chuchotes avec un petit air de défi, comme un secret que le monde ne doit pas connaître. Parce que tout le monde peut voir la poitrine de Birdie Cadburry mais pas ce qui fait battre son coeur, non. Y’a que Jordan qui a ce privilège.

“I’m only human.” Oh baby… Car elle fait sa mega soft Birdie avec sa petite voix et ses petits mots. Le pire c’est que ça fonctionne car ça te rend tout chose de la voir comme ça. Les mots que vous vous dites sont plutôt très fort même si vous plaisantez. Y’a ces baisers qui sont bien trop rempli de passion pour couronner le tout. Tu es pas mal dans l’émotion du moment, c’est le moins qu’on puisse dire. Y’en a un peu dans tout les sens et ça reste ta peur de te retrouver sans elle qui prend le dessus de ce petit jeu. Car vous jouez peut être une scène d’un film totalement imaginaire, mais tu es dans le vrai en même temps. Tu dis ces mots en même temps que tu essaies de pas penser au cas où vous ne seriez pas ensemble jusqu’à la fin des temps. Il vaudrait mieux se focaliser sur le sexe qui à l’air de se profiler que sur tout ces mots Jordan et c’est ce que tu fais en la touchant, embrassant sa peau, ses lèvres. Elle est emprisonnée avec tout ton poids sur sa personne et ça c’est réconfortant. Si ça ne dure pas jusqu’à la fin des temps, ça va durer ce soir, ça va durer maintenant, car elle n’a aucun moyen de s’en aller littéralement tant que tu restes sur ses jambes.

“I know I would.” Tu es vraiment stupide de t’être monté la tête avec une réponse inverse. “I’ve been waiting for you for thirty-ish years. I won’t stop loving you so easily.” Elle te donne même plus que cette simple réponse, elle va plus loin et tes baisers sont en train de se calmer sur elle qui vient te mordre. “And I’ll never be tired of that ass…” Elle le dit en même temps qu’elle l’accroche. “...and those lips…” Ta bouche entrouverte qui accueille son alter ego. “...and that heart…” Ses mains, ses gestes qui vont de paire avec ses mots. Elle a l’air lancé et ça te touche bien plus que tu ne l’aurais imaginé. Tout comme tu étais bien lancé pour devenir un peu plus ferme, violent, que tu ne l’avais prédit. Mais Birdie est en train d’adoucir le tout dans ce film que vous êtes en train d’inventer. “...And that dick.” Elle est parfaite et vraiment tu n’aurais pas pu l’inventer aussi bien qu’elle est. T’es encore bien dans le moment et tu la regardes terminer le plus beau discours jamais dit à ton égard. Il faudrait que tu ailles relire sa lettre Jordan, ça te fera du bien ça aussi.

“I love you with my heart and my soul. Can you tell me the same ?” Elle termine sur une note bien moins certaine et ton esprit se reconnecte plus normalement. Jordan a repris possession de ton enveloppe corporel plutôt que cette créature sombre et plutôt brutal qui faisait son petit bout de chemin doucement doucement. « I can… » Que tu murmures sur la même intensité qu’elle. Vous êtes dans votre bulle totalement. « I would die for you. With you. » Bien sûr t’es obligé.e d’aller un peu trop loin comme ça. Tu ne serais pas Jordan Fisher sinon. « I’m sorry I’m a mess lately… » Car tu te rends compte de comment ça fuse dans ta tête. Encore un peu plus tôt c’était limite. « I promise I’m doing my best… » Jordan… Elle est toujours là, arrête de te justifier. Mais tu sais en même temps et tu es très loin de la meilleure version de toi même. Tu as depuis un moment mis de côté les bonnes résolutions car tu n’es plus du tout en état de fouler ce chemin là. « I love you… I need you… » Ces trois derniers mots qui t’arrache juste un peu la gorge car ça n’a jamais été ton fort de demander de l’aide même si tu l’as déjà fait dans ta jeune vie. Ca te coûte toujours. Là tu sais que tu ne fais que mettre des mots sur une réalité qu’elle sait déjà. Tu es vulnérable, tu sais. Ca va aller mieux, tu le sais aussi. Il faut de la patience, du soutiens, de l’amour. Tu as tout ça à disposition. Tu as beaucoup de chance.