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 (willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug

Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
  
(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#)(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug EmptyMar 19 Juil 2022 - 12:19

Parfois, dans cette maison, les souvenirs qui imprègnent les murs sont trop difficiles à porter pour que j’arrive à créer quoi que ce soit. D’autres, il n’y a qu’ici où je suis capable de penser, au milieu de l’immensité de ces derniers qui agissent comme un carcan autant qu’une pièce dans laquelle je peux faire ce que je veux ; plus ou moins. Nous sommes dans le deuxième cas. Sloan évolue maladroitement d’un bout à l’autre de la maison, je veille seulement à ce qu’il ne s’en échappe pas. Pizza, lui aussi, veille parfois à le remettre dans le droit chemin avec le bout de son museau, petit gardien à quatre pattes qu’il représente. Je ne m’en plains pas, pas alors que j’anticipe déjà que je n’aimerai pas la suite de la journée, ou même la discussion à venir. J’ai donné rendez-vous à James, ou c’est plutôt lui qui a insisté pour faire un point sur l’avancée du travail en son absence. Et justement, il n’y a rien à dire ou presque. Il se l’est coulée douce en Indonésie à faire du pseudo-humanitaire alors que je suis resté coincé dans son entreprise, à supporter ses employés avec qui je n’ai certainement pas échangé le moindre mot. Je me suis contenté de venir chercher des tissus, des patrons, des idées. Sans jamais me plaindre de leur travail parfois médiocre, sans jamais justifier le moindre de mes gestes non plus. Parce que si je faisais ça, au moins, j’avais l’impression d’avancer. Le résultat reste pourtant le même. La pièce que je devais terminer n’est qu’un brouillon que je déteste, les idées que je devais avancer n’ont aucun charme ou des proportions démesurées pour un défilé. Dix jours se sont écoulés et rien n’a avancé, chose que je suis le premier à me reprocher et à détester.

Plus de six mois après mon accident, je n’ai toujours pas retrouvé toute la mobilité de ma jambe. Je peux aller jusqu’à la porte lui ouvrir le moment venu, mais tout est encore bien trop lent et parfois bien trop douloureux aussi pour que ça non plus, ça ne soit pas une autre source d’agacement. Si je n’avais pas eu cette blessure, tout aurait pu être bien pu facile. On ne le saura jamais réellement mais moi, j’en suis certain. “T’as pas vraiment bronzé en plus, c’est pathétique.Salut James, comment vas-tu depuis tout ce temps ? Comment s’est passé ton voyage ? Je condense tout en quelques mots, arrangés à ma façon. Il comprendra ; il comprend toujours. Ce n’est pas non plus comme si j’en avais quoi que ce soit à faire, de savoir s’il a aimé la culture locale ou les paysages à deux balles. De toute façon, à en juger par les cernes encore plus grandes qu’à son habitude sous ses yeux, je doute qu’il n’a pas tant apprécié que ça ce voyage. Il aurait dû rester, je le sais autant qu’il le sait maintenant. “Si jamais tu cherchais le tissu pour la robe longue, cherche pas plus. Je l’ai.” L’impression d’être utile, l’impression d’avoir servi à quelque chose, de faire quelque chose. On y revient toujours. “Et j’ai menacé une employée pour l’avoir parce qu’elle s’y accrochait comme à sa vie.L’imbécile. Moi, je hausse les épaules, bien décidé à ne pas rester sur le seuil de la porte comme un con, raison pour laquelle je retourne me poser autour de la table haute servant occasionnellement de bar - comme son nom l’indique. Je sais que si je parle, il ne pourra pas trouver le temps de me partager des reproches. Ce que je sais aussi, c’est que ce n’est pas un stratagème qui pourra durer indéfiniment.

J’ai une idée pour une nouvelle robe.” J’annonce, comme si cela allait suffire pour palier à des semaines entières de retard. Comme si une simple idée et un seul échantillon allait pouvoir changer la donne et lui faire oublier que toutes les autres pièces sont en stand by, autant parce que je mets mon veto pour que le résultat final ressemble à ça que parce que l’immense majorité d’entre elles sont de toute façon bien loin d’être terminées. Une nouvelle idée ne peut pas contrebalancer des mois de désert et de silence radio et même la mâchoire serrée que je lui présente l’anticipe déjà.


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Message(#)(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug EmptyVen 29 Juil 2022 - 22:34


(c) harley
the touch of an angel, the taste of a drug.

La plupart des gens n'attendaient que de revenir de voyage pour abreuver leur entourage de photos et d'anecdotes superficielles sur leur récente escapade, mais sans surprise il n'en était rien pour James. D'une part parce qu'il avait rejoint l'Indonésie pour ce qui s'annonçait au départ comme un voyage professionnel, et sans qu'il soit un seul instant question de s'improviser touriste. D'autre part parce qu'il avait eu la désagréable surprise de constater que ses plans avaient été revus sans qu'il ait été consulté. Autant dire qu'il avait passé dix jours à se plaindre de tout et son contraire et à trouver mille excuses pour maudire la terre entière – ce qui ne changeait pas vraiment de d'habitude, oui. Enfin rentré, la seule chose à laquelle il pensait était alors à mettre ce voyage derrière lui, c'est pourquoi s'inviter chez Auden lui était apparu comme une excellente perspective. L'italien saurait lui changer les idées et surtout, ils pourraient se replonger dans le travail et prétendre que les dernières semaines n'avaient jamais eu lieu. James resterait à Brisbane si c'était à refaire, et ce n'était pourtant pas faute d'y avoir fait face à quelques contrariétés ces derniers mois. Une chose n'était pas près de changer : il fuirait toujours le travail moins que n'importe quoi d'autre, qu'importe à quel point le reste pouvait devenir compliqué. “T’as pas vraiment bronzé en plus, c’est pathétique.” Pour un peu, Auden parviendrait presque à lui tirer un sourire, mais davantage parce qu'il se réjouissait bien plus qu'il n'irait jamais l'avouer de retrouver Brisbane, ses habitudes et l'arrogance de l'italien. « Je suis pas parti me dorer la pilule sur un coin de plage, désolé de te décevoir. » James ne mâchait jamais ses mots, moins encore avec Auden qui contrairement à beaucoup ne se formalisait de rien. Ça faisait partie des choses qu'il préférait chez lui, bien que la liste change constamment et en fonction de ses humeurs – le stupide accent qu'il prenait chaque fois qu'il laissait glisser quelques mots d'italien étant toujours en première place, cela dit, parmi beaucoup d'autres choses qu'il n'irait évidemment pas énoncer tout haut. Mais James ne se contentait pas simplement de répondre au sarcasme du peintre et son voyage, lui, n'était définitivement pas synonyme de farniente au bord de l'eau. Quand bien même un tel programme l'aurait horripilé, celui auquel il avait eu droit une fois en Indonésie ne l'avait pas franchement enchanté non plus. Nul doute qu'Auden adorerait l'entendre raconter comment il s'était retrouvé à dormir chez l'habitant, qui plus est avec deux autres comparses de galère, mais ça devrait attendre. Ils avaient d'autres chats à fouetter, et il n'avait pas enduré tout ça pour repousser plus encore ce qu'il attendait impatiemment : parler boulot, évidemment.

Si jamais tu cherchais le tissu pour la robe longue, cherche pas plus. Je l’ai.” Alignant quelques pas jusqu'à l'intérieur, James laissa son regard balayer l'endroit à la recherche de tout indice qui saurait ravir sa curiosité en attendant qu'Auden lui fasse le récit complet de tout ce qu'il avait certainement accompli en son absence. James avait quitté Brisbane plein d'espoir quant à leur collaboration : puisqu'il ne voyageait pas pour s'amuser mais bien pour affaires, il n'attendait rien de moins de la part d'Auden que d'avoir avancé sans lui. Créer ensemble et dans la même pièce le stimulait bien plus que lorsqu'ils le faisaient chacun de leur coté, mais faute de mieux il leur fallait aussi parfois s'adapter. “Et j’ai menacé une employée pour l’avoir parce qu’elle s’y accrochait comme à sa vie.” Un soupire franchit ses lèvres tandis que James croisa les bras sur son torse, pas étonné qu'Auden ait enfreint une ou deux règles en son absence. Le contraire l'aurait à vrai dire étonné. « Donc quelqu'un sait que tu es parti avec ce rouleau. Merveilleux. » Quelqu'un qui s'était probablement empressé de faire courir le bruit selon lequel l'italien s'octroyait tous les droits en l'absence de James, ce qui était l'évidence même à ses yeux mais pas une chose qu'il tenait pour autant à voir devenir officielle. Surtout en ce moment. « La prochaine fois, essaie au moins de te montrer discret. » Parce qu'il y aurait une prochaine fois, évidemment, Auden n'ayant mis que quelques secondes à disposer de l'atelier comme s'il était chez lui, déjà bien avant ça. James n'avait jamais eu à s'en plaindre, la présence de l'italien dans les parages signifiant après tout que les choses avançaient – quand bien même elles avaient déjà connu quelques contre-temps, ne serait-ce qu'avec la blessure qui continuait de compliquer la vie du brun. « Me regarde pas comme ça. Tout le monde est sur les dents depuis le cambriolage. » Et qu'il soit Auden Williams ne changeait rien au fait que James aurait à rendre des comptes si des rouleaux entiers de tissus venaient à disparaître un peu trop souvent de l'atelier. Juste à son père, certes, mais il était bien l'unique personne à qui il se savait incapable de mentir les yeux dans les yeux. Et de cacher qu'il laissait couler précisément parce que c'était Auden Williams, oui.

J’ai une idée pour une nouvelle robe.” D'ordinaire, cette annonce aurait ravivé un éclat de curiosité dans le regard de James, mais aujourd'hui ce n'est pas vraiment l'enthousiasme qui l'envahissait lorsqu'il voyait trois ou quatre croquis se battre en duel sur la table du peintre. Quand bien même ils étaient certainement excellents, c'était loin d'être ce à quoi il pensait être confronté à son retour. Dix jours n'auraient peut être pas suffi à ce qu'Auden peaufine et finalise tous leurs modèles en cours, mais ça aurait normalement du lui permettre d'avancer significativement. « C'est pas vraiment une nouvelle idée que j'espérais découvrir à mon retour. » Précisément parce qu'il n'y en avait visiblement qu'une seule et qu'elle venait se rajouter à la longue listes des pièces entamées mais jamais finalisées qu'il allait pourtant bien falloir reprendre, tôt ou tard. Si James n'avait rien contre un peu d'improvisation et ne suivait plus généralement aucune règle ni aucun ordre lorsqu'il créait, il faisait aussi ce métier depuis assez longtemps pour savoir que tout ça ne rimait à rien. « Ce que tu devais terminer, c'en est où ? » Les nombreux modèles laissés en suspend, ceux-là même qu'il avait promis de terminer pour qu'ils puissent faire un point sur ce qu'il leur restait à faire avant d'élargir leur collection. « Dis-moi que t'as avancé, Auden. Parce que tout ce dont je rêve, là, c'est de me replonger dans le travail. » Il n'avait rêvé que de ça durant son vol de retour, puis à chaque minute qui l'avait rapproché de ce moment. Il désespérait de tenir à nouveau un crayon entre ses doigts puis de débattre de longues heures avec l'italien de comment ils pourraient bien rendre cette collection plus spectaculaire encore. Ici, pourtant, c'est à un véritable désert créatif qu'il se heurtait et il peinait véritablement à comprendre.
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Message(#)(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug EmptyDim 31 Juil 2022 - 16:27

L’idée d’être un adolescent à qui on a laissé la maison seul pour la première fois et qui doit faire le compte-rendu des dégâts avant que papa ne le découvre par lui-même a tout pour me débecter, et ce n’est pas uniquement parce que j’ai couché avec celui qui joue mon père dans cette métaphore foireuse. La vérité, c’est que je comble le vide avec les faits, sans pour autant m’en vouloir un seul instant d’avoir fait de ce rouleau de tissu le mien. Je n’avais de toute façon pas prévu de travailler directement à Weatherton et mon travail est bien plus précieux que celui de ses petites abeilles. Sans surprise, mes exploits ne sont pas pour faire plaisir à James, ce que je trouve malgré moi compréhensible. « Donc quelqu'un sait que tu es parti avec ce rouleau. Merveilleux. » Ce n’est pas comme si j’avais dérobé les joyaux de la couronne, non plus. Je n’ai même pas pris le tissu le plus précieux. C’est une pacotille au milieu de tout ce dont regorge l’atelier, il m’en veut uniquement pour la forme et s’il soupire, nous savons déjà tous les deux très bien que les choses n’iront pas plus loin. « La prochaine fois, essaie au moins de te montrer discret. » La prochaine fois, elle n’aura pas qu’à s’accrocher à ce tissu autant qu’à sa vie, ça réduira de façon conséquente les problèmes de tout le monde. “T’as raison, j’attendrai la nuit et je mettrai une cagoule noire sur la tête la prochaine fois.” Il est sans doute bien trop tôt pour rire de ce cambriolage mais osez me demander si j’en ai quoi que ce soit à foutre. « Me regarde pas comme ça. Tout le monde est sur les dents depuis le cambriolage. » Et moi, ce qui me met sur les dents, c’est qu’il sous-entende que je le garde d’une certaine façon alors que le seul regard que je lui ai dédié était pour effectivement m’assurer que son teint de porcelaine était le même, malgré son séjour en Indonésie. Rien de plus, rien de moins, et certainement pas une once de supplication dans mon regard pour lui demander de ne pas m’accabler avec ses reproches. Je suis un grand garçon, je sais encaisser, et je l’emmerde s’il pense le contraire, autant que je l’emmerde s’il pensait que j’étais en train d’essayer Dieu sait quelle technique pour ne pas me disputer avec lui sur un sujet aussi futile. “Je sais. Je bosse aussi à Weatherton je te rappelle.” Je ne suis plus celui qui entend parler de la maison de couture au travers des récits de James. Je ne le suis plus depuis bien longtemps.

Alors, je change de sujet. Je joue le rôle du fou du roi qui ne survit que par l’amusement, pour ne pas qu’il pense aux véritables problèmes dont je suis la source bien malgré moi. Fait chier. Mais j’ai une nouvelle idée. Elle n’est pas pleinement aboutie, mais j’y ai longtemps réfléchi, justement parce que c’est tout ce à quoi j’étais à peu près bon pendant tout ce temps. J’attends ses mots pour savoir quoi dire ensuite, j’attends qu’il ait assez observé la table et ses maigres croquis pour savoir comment réagir ensuite. J’attends, et je déteste ça. J’imagine mes réactions selon les siennes, et je déteste encore plus ça, parce que ça me rend dépendant. « C'est pas vraiment une nouvelle idée que j'espérais découvrir à mon retour. » Et être dépendant, c’est être faible aussi. Parce qu’à la seconde où il décide que je ne lui apporte pas les bonnes réponses, il peut me réduire à néant en un claquement de doigts, son avis et son regard ayant toujours bien plus d’importance que ceux du reste du monde. “Arrête de te plaindre. L’idée est bonne.” Je sais qu’il ne pense pas le contraire, mais c’est encore un des rares axes de défense que je peux avoir. Il n’a rien contre les nouvelles idées, il a par contre beaucoup de choses contre un travail qui stagne et un projet qui n’en voit pas le bout. Je le sais, parce que je suis tout autant frustré et exaspéré qu’il peut l’être, surtout parce que j’en suis moi-même la cause. « Ce que tu devais terminer, c'en est où ? » Nulle part James, absolument putain de nulle part. Mais puisque ce n’est pas la bonne réponse à apporter, je préfère encore le silence aux reproches. Ils seraient justifiés, et c’est bien ça qui me cause le plus de problèmes dans toute cette histoire. « Dis-moi que t'as avancé, Auden. Parce que tout ce dont je rêve, là, c'est de me replonger dans le travail. » - “Rejette pas la faute sur moi, si tu voulais que ça avance, t’avais qu’à rester ici.” Et ça, je le pense dans tous les sens du terme. S’il était resté, je serais arrivé à travailler. S’il était resté, il aurait lui-même pu apporter sa patte, ses idées, sa touche et même ses manies artistiques que je lui reproche, trop redondantes dans son travail. Mon ton est catégorique, mes yeux ancrés dans les siens, sombres. C’est un reproche que je lui tends sans retenue, sans m’expliquer davantage non plus. “Vois le bon côté des choses, t’as au moins de quoi travailler.” C’est injuste de retourner la situation dans ce sens là autant que de lui reprocher d’avoir, pour une fois, voulu prendre un peu de temps en dehors de l’éternel rush des ateliers. C’est égoïste, et c’est justement un adjectif qui me qualifie éternellement bien. “Parce que y’a absolument rien qui a putain d’avancé.” T’es content, James ? C’est dit, mot pour mot ; est-ce que ça change quoi que ce soit au problème ? Est-ce que ça aide même à le résoudre ? Non, absolument pas. Absolument putain de pas et tout ce à quoi ça aide, c’est me mettre en colère, justement parce que je me rends coupable de ça et qu’il le paie autant que moi, aujourd’hui. Les délais étaient déjà serrés avant son départ, ils sont presque impossibles à tenir désormais. Il sait, James, à quel point je suis un acharné du travail et à quel point j’aurais normalement dû être capable de tout boucler dans des délais impeccables, avec dix idées à la minute et une dévotion sans limite pour la collection. Il sait, James, que dans mon regard luit seulement la colère que je tiens contre moi-même et la culpabilité dont je me rends largement coupable. “J’ai pas utilisé le tissu. Tu pourras le ramener à l’atelier en héro.” Même ce tissu, dérobé difficilement, n’a pas su m’apporter la moindre créativité dont je me trouve vidé depuis quelques jours. Depuis son départ. Une part de moi voudrait le lui dire, simplement parce qu’il mérite de savoir, l’autre, trop orgueilleuse, refuse de lui faire cette fleur. Ce serait l’ultime preuve que je suis dépendant, et c’est inenvisageable. “Je pensais y arriver, ok ? Je fais pas chier le monde juste par envie.” Ou si, je fais chier le monde par envie ; mais pas quand ça concerne notre travail.


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Message(#)(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug EmptyVen 19 Aoû 2022 - 21:45


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Ce n'était pas même cette histoire de rouleau qui l'agaçait, James ayant lui-même l'habitude de piocher dans la réserve de l'atelier chaque fois qu'il rentrait chez lui avec la ferme intention d'avancer sur un modèle, convaincu que ça ne pouvait jamais attendre le lendemain matin. Ce qui l'agaçait en réalité, c'est d'imaginer Auden se faire consciemment remarquer en son absence, là où certaines personnes avaient déjà la langue bien pendue à son sujet depuis qu'il avait rejoint Weatherton presque à temps plein pour travailler sur une collaboration d'un genre nouveau. L'italien n'était pas le genre d'homme à passer inaperçu, et ses allées et venues faisaient forcément parler tant que personne n'avait véritablement entrevu le résultat de ces longues heures de travail – les deux hommes ayant insisté pour que le plus petit nombre de personnes les assistent pendant ce long processus créatif. Tout ce qu'il voulait éviter, c'est que la paranoïa qui depuis le cambriolage frappait certains employés cible directement l'italien, qu'il savait suffisamment provocateur pour jouer le jeu des sceptiques. “T’as raison, j’attendrai la nuit et je mettrai une cagoule noire sur la tête la prochaine fois.” L'image prêterait presque à sourire, malgré des circonstances qui elles n'amusaient pas James, en revanche. « Je décline toute responsabilité si notre agent de sécurité te tire dessus. Il a reçu l'ordre de viser sans sommation. » Au moins, il ne pourrait pas dire qu'il n'avait pas été prévenu, d'autant plus qu'il devait déjà avoir eu son compte de coups de feu pour toute une vie, depuis le mariage de son neveu. Quant à savoir si James disait vrai ou s'il exagérait rien qu'un peu, parions qu'Auden saurait le percevoir à la lueur espiègle dans son regard. “Je sais. Je bosse aussi à Weatherton je te rappelle.« Et j'aimerais autant que ça continue alors j'espère que t'as pas prévu de me mettre de mauvaise humeur. » Jamais James n'aurait dans l'idée de se séparer de lui, même si Auden devait lui annoncer avoir perdu l’entièreté des prototypes sur lesquels ils avaient travaillé jusqu'ici – il ne pouvait pas promettre qu'il ne lui ferait pas subir une mort lente et douloureuse, en revanche. Non, ce qui l'inquiétait bien plus, c'était qu'Auden puisse décider de claquer la porte après un énième coup de sang. Est-ce qu'il l'en croyait vraiment capable ? Pas vraiment, mais il n'avait pas su prédire la dernière fois qu'il avait mis les voiles, après tout.

Tout comme il n'avait pas su prédire que l'italien n'aurait rien de plus à lui proposer à son retour qu'une nouvelle idée à ajouter à la longue liste de celles qui attendaient encore qu'ils se penchent dessus. Leur collection était prometteuse – un euphémisme pour dire qu'ils touchaient du doigt quelque chose qui n'avait encore jamais été fait – mais leur retard commençait à devenir un problème et James comptait sur le peintre pour lui en donner plus. Pour le surprendre, le rassurer peut être, le stimuler sans aucun doute. “Arrête de te plaindre. L’idée est bonne.” L'idée était même probablement excellente, à l'instar de toutes celles qu'il avait déjà eu. Comment pouvait-il croire qu'il pouvait même en douter ? « T'as jamais eu autre chose que des idées brillantes, Auden. Tu sais bien que c'est pas ce qui m'inquiète. » Qu'il n'en ait qu'une seule à lui soumettre après plusieurs jours, c'était ça qui l'inquiétait. Qu'il ait à peine avancé en son absence et n'ait pas l'air de s'en soucier beaucoup plus que ça. Ça devrait pourtant l'empêcher de dormir, rien que parce qu'il n'avait pas respecté sa putain de part du contrat. “Rejette pas la faute sur moi, si tu voulais que ça avance, t’avais qu’à rester ici.” Sa silhouette fit volte face et James planta un regard noir dans celui de l'italien. « Je t'emmerde. » Et ce voyage, James ne l'avait pas fait de gaieté de cœur, mais parce qu'il se devait d'honorer certains engagements. Auden était certes un artiste qui n'avait de comptes à rendre à personne, mais il devrait pouvoir comprendre ça. « J'ai des obligations, je peux pas mettre tout le reste entre parenthèses pour me consacrer à ce qu'on fait ici. Quand bien même je le voudrais. » Et il le voulait, bien sûr qu'il le voulait, ce projet représentant un défi personnel dans lequel tout créateur voudrait se plonger corps et âme. Mais Weatherton nécessitait qu'il se dédouble au quotidien pour tout mener de front, parce qu'il ne pouvait pas exceller dans une seule voie, il se devait de donner le meilleur de lui-même chaque fois qu'un contrat lui était confié. « Alors épargne-moi tes reproches et ne m'utilise pas pour expliquer que t'en as pas glandé une en mon absence. » Puisqu'il semblait croire qu'il s'était absenté pour prendre des vacances, il pouvait bien lui retourner la politesse.

Vois le bon côté des choses, t’as au moins de quoi travailler.” Exaspéré, James reposa ses deux mains à plat sur la table. Ce n'était pas ce qu'il imaginait pour son retour, encore moins l'ambiance dans laquelle il rêvait de se remettre au travail aux cotés de l'italien. Si les tensions avaient toujours tenu une part prédominante de leur relation – et donc, du travail qu'ils accomplissaient ensemble – cette fois les choses étaient différentes. Et il n'aimait pas ça. Il rêvait de se replonger dans le boulot si tôt revenu à Brisbane, mais pas comme ça. Il rêvait de retrouver Auden et son impétuosité, mais pas comme ça. “Parce que y’a absolument rien qui a putain d’avancé.” Son regard remonta silencieusement dans le sien, comprenant presque aussitôt que la situation était peut être plus sérieuse encore qu'il l'avait redouté. Parce que rien de tout ça ne ressemblait à Auden, à l'artiste talentueux et prolifique à qui il n'avait jamais connu la moindre panne d'inspiration, la plus petite baisse de régime. L'italien était un feu qu'on ne pouvait contenir, un talent qu'on ne pouvait brider. Avec lui, l'économie de temps et de moyens n'existait pas : il avait toujours créé, tel l'acharné de travail qu'il était. “J’ai pas utilisé le tissu. Tu pourras le ramener à l’atelier en héro.« Arrête tes conneries, c'est pas la question. » Il n'en avait même rien à foutre, de ce rouleau de tissu. Tout comme l'atelier était bien le cadet de ses soucis à cet instant précis. James les ferait taire s'ils avaient la moindre objection à émettre, la moindre remarque à formuler, ce ne serait pas différent de d'habitude. “Je pensais y arriver, ok ? Je fais pas chier le monde juste par envie.” Les lèvres du créateur s'étirèrent en un rictus amer. « Depuis quand ? » Ces mots, à peine formulés, il voudrait déjà pouvoir les reprendre. Parce qu'ils étaient certainement aussi injustes que le regard plein de reproches qu'il reposa sur l'italien. Aussi injustes aussi que sa façon de serrer le poing, incapable de concevoir qu'il puisse simplement avoir pensé y arriver, lui, le meilleur peintre qu'il lui ait jamais été donné de rencontrer. « Tu l'as dit toi-même, tu m'en veux d'avoir fait ce voyage. Alors vas-y, explique-moi comment je nous ai mis dans cette situation parce que tu pouvais pas concevoir que je me consacre à autre chose qu'à cette collaboration rien que quelques jours. Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit, non ? De ton putain d'ego incapable d'accepter que je puisse pas me rendre disponible sur commande. » Dieu sait pourtant qu'il aurait préféré se casser une jambe plutôt que de partir pour l'Indonésie dans un moment aussi charnière pour Weatherton, et alors que tant de gens comptaient sur lui. « Ose me dire que tu l'as pas fait pour m'emmerder, Auden. Parce que t'es beaucoup de choses, mais t'es certainement ni médiocre ni paresseux. » Alors la seule explication possible, c'est qu'il avait délibérément choisi d'économiser ses efforts pour que James n'ait rien de satisfaisant à découvrir à son retour. Pour qu'il ne puisse s'en prendre qu'à lui-même et y réfléchisse à deux fois la prochaine fois qu'il accepterait de prendre un putain d'avion.
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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
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https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#)(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug EmptyMar 23 Aoû 2022 - 13:08

« Je décline toute responsabilité si notre agent de sécurité te tire dessus. Il a reçu l'ordre de viser sans sommation. »
C’est déjà plus original de se faire tirer dessus.

Alors, je noie le poisson. Je n’ai pas avancé sur ce qu’il fallait et là où il le fallait, mais j’ai au moins quelque chose à lui proposer. Je suis arrivé à faire quelque chose, à trouver de nouvelles idées bien que nous n’en manquons pas. Ce qui nous manque, c’est le temps, et je viens de l’utiliser comme s’il était illimité et totalement surfait. Il sait, James, à quel point ne rien faire ou procrastiner ne me ressemble pas le moins du monde. Il sait, et c’est justement là le problème et toute la difficulté de la discussion qui s’annonce déjà, parce que lui mentir ne servirait à rien si ce n’est nous faire perdre davantage de temps encore. « T'as jamais eu autre chose que des idées brillantes, Auden. Tu sais bien que c'est pas ce qui m'inquiète. » Je sais oui. Tout comme James sait à quel point il m’emmerde, à viser aussi juste et aussi rapidement, à ne pas hésiter une seule seconde à parler de ses foutus sentiments et de son inquiétude. Je ne mange pas de ce pain-là, je n’ai pas besoin de son empathie et encore moins de sa pitié. Il était pas si mal, à se la jouer mission humanitaire en Indonésie finalement. Finalement, la meilleure défense reste éternellement l’attaque, même avec lui. « Je t'emmerde. » Je n’ai aucun mal à soutenir son regard noir, surtout parce que je l’avais largement anticipé en lui reprochant d’être parti à Semarang pour autant de temps. S’il voulait du repos, il n’avait qu’à rentrer chez lui un peu plus tôt pour parler à ses chats, comme tout le monde. « J'ai des obligations, je peux pas mettre tout le reste entre parenthèses pour me consacrer à ce qu'on fait ici. Quand bien même je le voudrais. » - “Ouais, des obligations dans un autre pays, mon pauvre.” D’autres auraient simplement appelé ça des vacances et d’autres n’auraient pas eu l’audace de se faire passer pour la victime alors qu’ils y sont partis. Mais d’autres ne sont pas James, justement. « Alors épargne-moi tes reproches et ne m'utilise pas pour expliquer que t'en as pas glandé une en mon absence. » Je t’emmerde. Moi aussi je pourrais le lui dire, mais l’ombre noir au coin de mon regard se suffit sans doute à elle-même. Je ne veux pas qu’il puisse penser que je suis un égoïste paresseux, tout comme je n’ai aucune envie de parler avec lui de l’envers du décor autant que du fond du problème.

Ma capacité à l’exaspérer le pousse à poser ses mains contre la table, sûrement un moyen pour éviter qu’il les enroule autour de mon cou uniquement pour m’étouffer et se préserver de nos futures discussions animées. Encore une fois, pourtant, il n’y a rien dans son attitude qui me fasse détourner le regard, pas même alors que je lui avoue enfin la vérité: rien n’a avancé. Le travail en est au même point que le jour de son départ. « Depuis quand ? » Et j’ai aucune envie d’en rire, de mon côté. Je suis difficile par nature, pas du genre à vouloir me faire des amis, pas du genre à vouloir être aimé non plus. C’est ce qui explique d’autant plus l’importance de mon travail pour moi, et de cette collaboration par extension. C’est ce qui explique d’autant moins pourquoi j’apparais autant être un poids mort, à donner des idées sans jamais arriver à la finalité des choses. Un pas en avant, deux en arrière, et on tente de garder la tête hors de l’eau pour (se) faire croire que nous sommes toujours dans les délais pour présenter la collection au moment voulu. « Tu l'as dit toi-même, tu m'en veux d'avoir fait ce voyage. Alors vas-y, explique-moi comment je nous ai mis dans cette situation parce que tu pouvais pas concevoir que je me consacre à autre chose qu'à cette collaboration rien que quelques jours. Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit, non ? De ton putain d'ego incapable d'accepter que je puisse pas me rendre disponible sur commande. » Putain de James. A quel moment est-ce que j’ai sincèrement pu croire que collaborer et travailler avec lui serait une bonne idée ? A quel moment j’ai ne serait-ce pu penser que nous arriverions à quelque chose, nous deux, avec des caractères aussi malheureusement semblables ? « Ose me dire que tu l'as pas fait pour m'emmerder, Auden. Parce que t'es beaucoup de choses, mais t'es certainement ni médiocre ni paresseux. » - “Ouais vas y, passe moi la pommade pour que je te claque pas entre les doigts.” J’avance aussitôt, amer et incapable de passer outre ses reproches. Il ne mâche pas ses mots et bien que cela soit quelque chose que j’apprécie l’immense majorité du temps, ce n’est plus le cas dès lors que j’estime qu’il n’a pas accès au tableau dans son entièreté. Il ne sait pas de quoi il parle, justement parce que j’ai pris grand soin de ne pas tout lui dire. Cela ne le regarde pas, cela ne doit pas l’influencer non plus. “Mon putain d’ego peut supporter que tu détournes le regard de moi pendant une semaine. Tout comme mon putain d’ego ne dicte pas à mon putain de cerveau d’agir uniquement pour t’emmerder, non.” Et moi, je ne mens pas à James. Jamais. Cela fait perdre du temps, c’est ennuyant et ennuyeux. Alors, c’est toujours face à la vérité que je le pose, qu’elle soit plaisante à entendre ou non. Pour l’heure, je me contente déjà de distinguer le vrai du faux, sans mâcher mes mots pour autant. J’aime son attention, sa présence et mon travail à ses côtés, mais je ne suis pas un adolescent incapable de vivre seul pendant une semaine ; tout comme j’ai passé l’âge d’agir uniquement dans le but de mettre des bâtons dans les roues à autrui, même si agacer James est un passe-temps à part entière, c’est un fait.

C’est autant un fait qu’il existe une partie submergée à cet iceberg, laquelle je n’ai jamais stipulée à voix haute. Ce n’est pas un mensonge, simplement une omission: il n’avait pas besoin de le savoir pour le bien de notre collaboration, tout comme je pensais que cela n’existerait plus après quelques semaines à ses côtés. A tort, je m’en rends compte aujourd’hui. “Tu t’es jamais demandé pourquoi je suis revenu vers toi un beau matin ?” Du jour au lendemain, après des années de silence, après des non-dits douloureux et des mots qui l’étaient tout autant. Après toutes ces nuits et ces jours passés à ses côtés, tous ces tableaux dessinés contre sa peau dénudée du bout de mon index, avant qu’ils ne prennent vie sur des toiles. Après tous ces moments où il captait mon sourire, sincère et heureux, avant ou après une insulte ici et là. “J’arrive pas à réfléchir quand je suis seul. Ni à peindre, ni à dessiner, ni faire quoi que ce soit.” J’y suis arrivé pendant des années sans le moindre problème, sans même avoir à y penser. C’était avant de connaître une vie avec Ginny ; avant que son absence ne se fasse ressentir. Depuis un an maintenant, presque jour pour jour, c’est un problème récurrent que je pensais relégué au second plan avec cette collaboration. Je voudrais soutenir son regard mais n’en ai certainement pas le courage en cet instant: je n’ai pas envie de faire face à son jugement. “C’est facile, avec toi. Ça l'a toujours été.” Pour l’art, pour tout le reste. Ça a toujours été facile, simple et naturel avec James, et ce peu importe ce à quoi ça ressemble depuis l’extérieur. Je souffle, agacé d’avoir ainsi à m’expliquer tel un enfant puni, et encore plus agacé de devoir m’exposer. “Y’a qu’avec toi que j’arrive à quelque chose.” Alors oui, oui c’est sa faute si le travail n’a pas avancé, parce que ce n’est pas à plusieurs milliers de kilomètres d’ici que le charme aurait pu opérer et mon putain de cerveau être encore capable de fonctionner comme il le devrait. “T’avise pas d’en tirer la moindre conclusion, tu m’entends ? Tes idées s’agencent bien avec les miennes, c’est tout ce que ça veut dire.” Cette fois-ci, mon regard trouve le sien pour appuyer mes mots et lui prouver que je ne cherche pas à ce qu’il me contredise là-dessus. "Je t'emmerde James, je pensais que ça serait juste le temps de relancer la machine." Mais des mois après, je me retrouve à toujours avoir besoin de lui, et cela n'a rien pour me plaire ou me rassurer, sur le papier.


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Message(#)(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug EmptyDim 18 Sep 2022 - 22:45


(c) harley
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Ouais, des obligations dans un autre pays, mon pauvre.
« J'en ai rien à foutre de ce que tu peux penser de mon voyage. T'as qu'à m'imaginer bronzer au bord d'une piscine si ça te chante. »

Il n'était définitivement pas d'humeur à supporter ses réflexions, encore moins à lui rendre des comptes sur ses déplacements. Tout ça faisait aussi partie de son boulot et qu'il ne soit pas capable de le comprendre lui était égal. Auden avait visiblement un problème avec le fait qu'il se soit éloigné de Brisbane pendant plusieurs jours et James y voyait inévitablement un lien avec le fait que l'italien n'ait qu'à peine avancé dans ses croquis en son absence. Qu'il cherche à lui mettre ça sur le dos, tout ça pour ne pas reconnaître qu'il avait fait le minimum, c'est ça qui ne passait pas. James pouvait supporter bien des choses et dieu sait que les insultes et les reproches étaient fréquents quand on enfermait deux personnalités aussi marquées que les leurs dans un atelier. Mais ça, il ne l'acceptait pas. “Ouais vas y, passe moi la pommade pour que je te claque pas entre les doigts.” - « Le grand Auden Williams ne supporte plus les vérités qui blessent ? » Ou est-ce justement parce qu'il savait que James était dans le juste en pointant du doigt le seul vrai problème : il était le seul à ne pas avoir respecté sa part du contrat, le seul à tenter à présent de lui faire porter le chapeau. « T'es un crétin si tu crois que je te flatte par intérêt. » Il n'était jamais le dernier à pousser la provocation au plus loin, mais il ne l'avait jamais caressé dans le sens du poil comme pouvaient le faire tous ces jeunes rêveurs qui arpentaient sa galerie avec des étoiles plein les yeux. James n'avait jamais hésité à lui balancer ses quatre vérités à la figure, c'est même précisément ce qu'il était entrain de faire. Tout ça, ça n'avait rien à voir avec ce qu'il pensait de son talent. Ça remettait encore moins en cause ce qu'il en pensait, justement. “Mon putain d’ego peut supporter que tu détournes le regard de moi pendant une semaine. Tout comme mon putain d’ego ne dicte pas à mon putain de cerveau d’agir uniquement pour t’emmerder, non.” James avait pourtant entendu ses reproches et quelque chose dans ce voyage semblait l'avoir contrarié. « Vraiment ? Alors pourquoi j'ai l'impression que tu me rejettes la faute pour tout ce qui déconne, de ton coté ? » Et pourquoi est-ce qu'il avait cette putain d'impression persistante qu'Auden tournait autour du pot en évitant le fond du problème ?

Tu t’es jamais demandé pourquoi je suis revenu vers toi un beau matin ?” Soudain, l'atmosphère changea et son regard plongea dans le sien en silence. « Bien sûr que si. Mais j'étais pas certain d'avoir envie de connaître la raison. » Car bien sûr que cette interrogation n'était jamais loin dès l'instant qu'Auden était réapparu dans sa vie. Bien sûr qu'après ces années de silence, il avait désespérément besoin de relier les pièces du puzzle et de comprendre ce qui avait bien pu le ramener jusqu'à lui. Mais James gardait un mauvais souvenir de la seule fois que le sujet avait été imprudemment glissé sur le tapis, alors il avait gardé la plupart de ses questionnements pour lui. Attendre après des réponses qui n'arriveraient sans doute jamais était après tout devenu une habitude, avec l'italien. “J’arrive pas à réfléchir quand je suis seul. Ni à peindre, ni à dessiner, ni faire quoi que ce soit.” La silhouette de l'anglais, penchée jusqu'ici au dessus des dessins laissés en évidence par le peintre, se figea subitement. Lorsqu'il releva la tête, ses yeux détaillèrent les traits de l'italien sans qu'aucun commentaire ne fuite d'entre ses lèvres. Il assimilait l'information avec un peu de mal, il est vrai, confus d'entendre de tels mots de la bouche d'un homme toujours si plein d'assurance. “C’est facile, avec toi. Ça l'a toujours été.” Oh, ils savaient tous les deux qu'ils n'étaient plus seulement entrain de parler boulot, dès lors que leurs regards se rencontraient en silence pour évoquer implicitement leur passé commun. Ces longues nuits dans les bras l'un de l'autre, à apprivoiser chaque centimètre de la peau d'Auden et à pratiquer son italien entre deux étreintes éternisées jusqu'aux premières heures du jour. Bien sûr que tout avait toujours été facile, à ce niveau-là aussi. “Y’a qu’avec toi que j’arrive à quelque chose.” Et James ne savait pas exactement comment se sentir à cette idée, partagé entre le sentiment de compter pour lui d'une façon qui le laissait bien moins indifférent qu'il ne le montrait, et l'impression que les choses allaient mal, si le Auden qu'il avait connu en venait à fuir sa propre solitude. « Et si je t'avais dit non, tu aurais été trouver quelqu'un d'autre pour créer avec toi ? » Ce n'était pas une question piège, quand bien même la seule réponse qui saurait le satisfaire était un non catégorique. Il avait juste besoin de savoir qu'il n'était pas revenu vers lui seulement parce que tout seul, il n'arrivait à rien. Que c'était aussi un peu plus que ça. Plus que du dépit. « Pourquoi ça t'a pris tout ce temps pour me le dire ? » Par orgueil, ou parce qu'il redoutait tant que ça sa réaction ?

T’avise pas d’en tirer la moindre conclusion, tu m’entends ? Tes idées s’agencent bien avec les miennes, c’est tout ce que ça veut dire.” L'espace d'une seconde, c'est dans un sourire amusé que s'étira la ligne de ses lèvres. Il devinait l'embarras du peintre parce qu'ils n'avaient jamais appris à se parler aussi franchement, sauf lorsque ça touchait au boulot ou à des insultes balancées d'un bout à l'autre de l'atelier. Poser des mots sur des choses aussi abstraites, sur des ressentis, n'avait rien d'un exercice confortable pour les deux hommes. « Ça veut dire que tu serais prêt à envisager de collaborer un peu plus longtemps avec Weatherton, quand la collection sera terminée ? » Alors James noyait le poisson, ou essayait du moins. Il serait facile de le confronter une bonne fois pour toutes sur le reste et ces questions restées trop longtemps en suspend. Mais il n'était pas différent d'Auden, lorsqu'il était question d'intimité. Il aimait provoquer, appuyer là où ça fait mal, mais ici son instinct lui dictait que ça aurait tout d'une mauvaise idée. « Je te fais pas la charité. C'est ma manière de te dire que moi aussi, je trouve que nos idées s'agencent bien. » Que lui aussi, il avait besoin de lui pour repousser ses limites et créer comme il n'avait jamais créé jusqu'à lors. Mais qu'il ne s'avise pas non plus d'en tirer la moindre conclusion. "Je t'emmerde James, je pensais que ça serait juste le temps de relancer la machine." Et finalement, James se laissa retomber contre le dossier du fauteuil le plus proche, poussant un soupire pensif. « Et alors quoi ? Tu vas te laisser abattre ? » Jamais de la vie. Parce que ce serait indigne d'Auden. « Je te connais assez pour savoir que tu vas rebondir. D'ici là, tu seras toujours l'artiste brillant qui me tape royalement sur les nerfs mais avec qui je sais que je vais créer les pièces les plus ambitieuses que Weatherton ait jamais réalisé. » Et c'était tout sauf de la flatterie gratuite, ça Auden le savait. Il admirait l'artiste intrépide autant qu'il admirait l'homme caractériel qui n'hésitait jamais à lui tenir tête et à faire valoir ses idées. Pour ça, James savait non seulement que cette collection serait un succès, mais aussi qu'ils auraient de nombreuses autres occasions de faire s'agencer leurs idées à l'avenir, si cette idée séduisait le peintre. « Tu sais ce que je trouve le plus ridicule, dans tout ça ? » Se redressant légèrement, James chercha à nouveau son regard. « T'aurais pu venir à Semarang, si tu voulais. Je t'en aurais pas empêché. » Ça n'était pas comme s'ils n'avaient jamais voyagé ensemble ou comme si la perspective de partager un vol avec lui était pour lui déplaire. Ou comme s'ils avaient besoin d'une excuse pour justifier ce genre de déplacements. Tout ce qu'il disait, c'est qu'Auden aurait pu venir s'il n'avait pas fait sa tête de cochon et préféré garder tout ça pour lui. « J'ai plus de voyage prévu avant plusieurs semaines, alors j'espère que tu regretteras pas tes paroles quand tu m'auras sur le dos tous les jours pour m'assurer que cette foutue collection avance. » Il planta ses deux yeux dans les siens, un air de défi sur le visage. Ils allaient non seulement se remettre au travail, mais aussi donner le meilleur d'eux-mêmes pour éponger leur retard. Et peut être qu'entre deux pics de créativité, ils arrêteraient de se battre et accepteraient enfin d'avoir besoin l'un de l'autre pour que tout ça fonctionne.
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PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#)(willton #5) the touch of an angel, the taste of a drug EmptyMer 21 Sep 2022 - 21:21

« Le grand Auden Williams ne supporte plus les vérités qui blessent ? » Le grand Auden Williams ne supporte pas les remarques de James aujourd’hui, voilà ce dont il en retourne, aussi simplement que cela. Le moindre de ses mots m’agace parce que je sais que chacun d’eux est un pas en avant vers le point de non retour, celui où même moi je devrai céder et lui donner des putains d’explications quant à mon absence de travail, tel un écolier puni. Si seulement il s’agissait de ça, de paresse, de manque d’envie. « T'es un crétin si tu crois que je te flatte par intérêt. » Et même ces mots là, qui pour nous se rapprochent le plus possible de compliments, je ne veux pas les entendre. Je ne veux pas l’entendre tout court, quand bien même la seule raison qui m’empêche de me casser pour passer à autre chose est ce besoin d’avoir le dernier mot et surtout de lui donner tort, parce que je n’ai pas envie qu’il pense que je me désintéresse de notre collaboration ou que je m’apprête à nouveau à m’évaporer dans la nature. Il n’y a absolument rien de ça. « Vraiment ? Alors pourquoi j'ai l'impression que tu me rejettes la faute pour tout ce qui déconne, de ton coté ? » - “Ferme la sérieux. Juste, ferme la.” Je ne veux pas argumenter, discuter, polémiquer, débattre. Il y a des choses qu’il doit savoir, il y a des mots que je lui partagerai sous peu, et après il y a le désir croissant dans mon être de simplement foutre le camp pour ne plus jamais en parler de nouveau. Il doit savoir, mais rien n’indique que nous devons en discuter, comme s’il était mon psy et moi confortablement installé sur un canapé.

Alors, bien malgré moi, j’aborde enfin le sujet qui dérange et celui qui fâche, commençant par remuer dans son esprit les souvenirs de nos premiers mois passés ensemble, ceux qui ont connu une fin abrupte et, surtout, aucune explication de ma part. « Bien sûr que si. Mais j'étais pas certain d'avoir envie de connaître la raison. » Je n’ai aucun argument contre ça. Je n’ai pas même envie de lui donner la raison aujourd’hui non plus, surtout alors que la réponse ne l’aiderait en rien. Dans un sens, je pense qu’il a raison et qu’il ne veut effectivement pas avoir le fin mot de la chose. “Tu fais bien.” Je me contente alors de souffler sans hostilité, ne voulant gérer qu’un seul problème à la fois. Celui-ci n’est certainement pas le plus urgent, mes mots se concentrent donc sur la situation actuelle et sur mon état d’esprit, concept dont je ne parle absolument jamais en temps normal. La figure de James se fige pour mieux m’observer ensuite, là où je soutiens son regard en silence, sans laisser paraître la moindre émotion. Ensuite seulement, je reprends, avouant une bonne fois pour toutes qu’il a ce statut particulier faisant de lui la solution à tous mes problèmes alors qu’il est le seul grâce à qui j’arrive à peintre, dessiner, et faire tout ce qui me fait me sentir vivant, justement. « Et si je t'avais dit non, tu aurais été trouver quelqu'un d'autre pour créer avec toi ? » Je ne m’attendais pas à cette question mais, venant de lui, elle ne m’étonne finalement pas le moins du monde, raison pour laquelle je laisse échapper un rire bref et nerveux. Bien sûr qu’il veut savoir la place qu’il tient exactement dans tout ça. “Bien sûr que non, imbécile.” Il n’y a qu’avec lui que les choses auraient pu fonctionner, et je ne sais pas ce que j’aurais fait si cela n’avait finalement pas été le cas, ou s’il avait voulu me rendre la monnaie de ma pièce en me fermant la porte au nez, chose que j’aurais sûrement méritée. « Pourquoi ça t'a pris tout ce temps pour me le dire ? » Pour cette question, je laisse ma tête se balader de droite à gauche, marquant la négation. Ce n’est pas ce dont je veux parler. Le pourquoi et le comment ne sont pas intéressants. “Parce que tant que j’arrivais à travailler, cela ne te regardait pas.” Il a beau être lui, je suis pour ma part toujours moi et ainsi du genre à ne jamais exposer mes faiblesses et mes blessures. Ainsi, je précise. “Personne ne le sait.” Et quand bien même je lui parle avec des mois de retard, il reste le premier à recevoir mes confessions ; le dernier aussi, je l’espère. Je sais que cette précision comptera pour lui, tout comme elle aurait compté pour moi, si les choses avaient été inversées.

Pour le reste, je tente d’anticiper toutes les pensées qui peuvent être celles de James, raison pour laquelle je me montre plus rationnel que jamais, à ainsi lui rappeler que nous ne faisons que parler travail et rien de plus, pas le moindre sous-entendu à cela. Nous parlons d’associé à associé. « Ça veut dire que tu serais prêt à envisager de collaborer un peu plus longtemps avec Weatherton, quand la collection sera terminée ? » La question me prend de court, en témoigne l’immense point d’interrogation prenant place sur mon visage. Je pensais naïvement que le sujet reviendrait plus tard ou, justement, qu’il ne reviendrait jamais. Je pensais aussi pouvoir prendre le temps d’y réfléchir, de peser les pour et les contre, de jauger d’à quel point le présent ressemble un peu trop au passé, à quel point les souvenirs se mêlent à la réalité. Je souffle, le temps d’une maigre et courte réflexion. “Je suis prêt à l’envisager.” Mais ça n’a rien à voir avec ma peur de ne plus savoir créer, une fois la collection terminée, tout comme ces quelques mots ne sont en rien une promesse. Il le sait, James. Je ne veux pas la rabrouer alors que je sais qu’il fait tous les efforts du monde dans cette discussion à laquelle il ne pouvait s’attendre, mais je ne veux pas lui promettre une chose que je ne suis pas certain de pouvoir lui assurer pour l’heure. Alors, comme toujours, nous rejoignons cet entre-deux qui commence un peu trop à paradoxalement définir des hommes manichéens tels que nous. « Je te fais pas la charité. C'est ma manière de te dire que moi aussi, je trouve que nos idées s'agencent bien. » A mon tour, j’avance un maigre sourire. Je sais qu’il n’est pas du genre à tendre la main à autrui par pure charité chrétienne ; tout comme il sait que j’aurais été le premier à refuser son geste si tel avait été le cas. Nous nous en tenons à nos idées et à nos esprits qui ne font qu’un le moment du travail venu, c’est le plus important. “Faudra qu’on parle salaire.” Je tente un trait d’humour, connaissant la personne à qui il est adressé: James sait à quel point je me moque du salaire, tout comme il sait que ce serait le dernier point à importer à mes yeux.

L’art prime sur le reste, en témoigne la remarque acerbe que je lui témoigne, celle qui s’agace de voir que tout ne va pas soudainement mieux depuis que je l’ai retrouvé. J’avais de nouveau espoir en la magie. A tort, apparemment. « Et alors quoi ? Tu vas te laisser abattre ? » Bien sûr que non, en témoigne le regard agacé que je lui tends. “C’est pas ce que je dis.” Je me retiens de le traiter de sombre idiot une fois de plus, quand bien même ce n’est pas l’envie qui manque. « Je te connais assez pour savoir que tu vas rebondir. D'ici là, tu seras toujours l'artiste brillant qui me tape royalement sur les nerfs mais avec qui je sais que je vais créer les pièces les plus ambitieuses que Weatherton ait jamais réalisé. » Je ne dirai pas que j’avais besoin d’entendre ces mots (parce que ce n’est pas le cas), mais la raison pour laquelle je serre les dents se résume sans doute à l’envie de ne pas laisser mon sourire, trop niais, s’étendre de trop. Ses mots sont important pour moi, qu’ils soient ceux-ci ou d’autres, je les écouterai toujours différement que ceux que pourraient avoir d’autres personnes. “Je sais que je vais rebondir. Je sais simplement pas quand.” Je ne me laisse pas abattre, je ne m’appesantis pas sur mon sort, mais je souligne l’idée qu’il n’existe toujours pas de magie en ce monde et que la volonté ne suffit pas toujours dans notre domaine. “Mais pour te taper sur les nerfs, ça, y’a pas de problème.” Parce que c’est aussi ce qui fait partie de notre processus créatif, ces commentaires sans filtres qui mènent indéniablement à des mots plus hauts, plus colorés.

« Tu sais ce que je trouve le plus ridicule, dans tout ça ? » Non, mais quelque chose me dit que du fond de son fauteuil, il ne fera pas durer le suspens bien longtemps. « T'aurais pu venir à Semarang, si tu voulais. Je t'en aurais pas empêché. » Mes sourcils se froncent un instant face à cette nouvelle annonce me prenant de court. S’il s’avance sur ses genoux, je croise plutôt mes bras, la table et ses dessins entre nous. “Ça aurait été une mauvaise idée.” Je me contente de répondre, la mine grave mais le ton bas, sincèrement désolé de lui tenir de tels mots alors qu’il fait de nombreux pas en avant, lui aussi. Il sait pourquoi je qualifie cette proposition de mauvaise idée, quand bien même je n’avais simplement pas pensé à l’idée de partir avec lui, tout simplement. Cela m’aurait permis de continuer à travailler, même au bord d’une piscine, mais il sait tout comme moi que travail n’aurait pas su rester le mot d’autre, chose que je ne peux nous permettre. Parce que c’est une mauvaise idée. « J'ai plus de voyage prévu avant plusieurs semaines, alors j'espère que tu regretteras pas tes paroles quand tu m'auras sur le dos tous les jours pour m'assurer que cette foutue collection avance. » Le voilà à nouveau, le James avec qui j’aime travailler chaque jour, sauf ceux où il bronze en Indonésie bien sûr. “J’espère que t’avais rien de prévu d’autre pour ce soir, dans ce cas.” Nous avons du retard à rattraper et je compte bien donner de moi-même, ce qui peut commencer dès maintenant, chose qui m’arrange à tous les niveaux, notamment parce que cela nous permettra au moins de mettre un terme à cette discussion qui me semble bien trop difficile sur trop de sujets pour que je veuille l’éterniser. S’il reste, nous pourrons avancer. S’il reste, aussi, la nuit sera moins longue, ou tout du moins dans mon esprit. “Je viendrai peut-être pour un autre voyage.” Je me retourne déjà, à la recherche d’une bouteille à partager. Il n’a pas accepté de rester pour la soirée, mais c’est tout comme. “Peut-être.” J’appuie l’idée, éternel rabat-joie.


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(c) harley
the touch of an angel, the taste of a drug.

Bien sûr que non, imbécile.” S'il garda une mine imperturbable, son regard simplement posé sur Auden depuis le fauteuil qu'il occupait toujours, James était naturellement satisfait de ne pas l'entendre répondre par la positive. Il aurait détesté n'être qu'une option parmi d'autres, un artiste qu'il aurait approché pour retrouver l'envie de créer pleinement mais qu'il aurait tout aussi vite inter-changé si sa réponse n'avait pas été à la hauteur de ses espérances. Parce qu'il aurait détesté nourrir l'impression que leur passé commun ne lui donnait pas droit à plus, quand il ne comptait plus le nombre de nuits qu'ils avaient passé sous les mêmes draps, le nombre de journées qu'ils avaient passé à débattre d'art, de leur vision respective et des rêves qu'ils se verraient bien conquérir. Parce qu'il aurait mal vécu de n'être qu'un souvenir parmi tant d'autres, un nom bien enfoui dans son répertoire téléphonique et que l'italien avait rechigné à appeler pendant plusieurs années, ces mots étaient ceux qu'il espérait entendre. Il suffirait à Auden d'observer le fin sourire subtil né sur les lèvres de James pour le comprendre. “Parce que tant que j’arrivais à travailler, cela ne te regardait pas.” Et il avait suffisamment donné le change pour que James ne s'en soit pas douté avant aujourd'hui, en tout cas pas au point de soupçonner que le problème puisse être aussi sérieux. Auden était resté professionnel et il ne lui avait jamais fait regretter d'avoir placé sa confiance en lui. Cette soirée ne changerait rien au fait qu'elle demeurait intacte, malgré tout. “Personne ne le sait.” - « J'en parlerai pas. Mais ça tu le sais déjà. » C'est la raison pour laquelle il aimait croire qu'il n'avait pas hésité une seconde à lui révéler la vérité, dès l'instant où il avait jugé le moment propice. Il avait pu attendre pour d'autres raisons, mais sûrement pas pour celle-ci. « J'ai aucun intérêt à ce que ça se sache. Et aucun intérêt non plus à trahir ta confiance. » Parce qu'il la chérissait tout autant de son coté, que lui aussi tenait à en rester digne. Auden savait son secret à l'abri avec lui ; personne n'avait à le savoir.

Sa proposition, elle, n'avait rien d'un piège. Auden n'était sûrement pas en état de prendre une décision dans la minute et il n'en attendait pas autant de lui. C'était simplement une manière pour James de lui montrer qu'en dépit des circonstances, la confiance qu'il plaçait en lui demeurait acquise. Qu'il croyait toujours autant en son talent, en sa capacité à créer la surprise, en lui tout simplement. Il ne le lui disait pas en pensant que c'était ce qu'il avait besoin d'entendre ou pour flatter son ego certainement malmené par des semaines d'expérimentations infructueuses. Il le faisait en toute transparence, et parce que travailler à ses cotés restait l'une des meilleures décisions qu'il ait jamais prises, et l'une des choses les plus inspirantes et les plus stimulantes qu'il lui ait été donné de connaître. “Je suis prêt à l’envisager.” Et naturellement, James était ravi de l'entendre, quand bien même il ne prenait encore rien pour acquis et savait combien Auden pouvait toujours être imprévisible. Cette soirée en était à nouveau la preuve, après tout. « Rien ne presse. La proposition sera toujours valable dans quelques mois. » Lorsque la collection serait enfin finalisée, prête à être présentée devant le gratin européen et qu'il paraîtrait plus opportun de réfléchir à l'avenir. Et à la place qu'Auden était prêt à tenir à plus long terme au sein de Weatherton ainsi qu'à ses cotés. “Faudra qu’on parle salaire.” James se fendit d'un rire franc. « Compte là-dessus, ouais. » L'argent n'avait jamais été au cœur de cette collaboration et ils savaient l'un comme l'autre que de toutes les raisons qui pourraient pousser Auden à accepter ou refuser son offre à moyen terme, celle-ci ne serait sans doute même pas prise en considération par l'italien.

Bien sûr qu'Auden ne se laisserait pas abattre, il avait une bien trop grande force de caractère pour supporter l'idée de baisser les bras devant la première difficulté. Et quand bien même ce n'était justement pas la première, ça ne changeait strictement rien. Il en ressortirait plus grand encore, James en était convaincu. “C’est pas ce que je dis. Je sais que je vais rebondir. Je sais simplement pas quand.” - « Laisse-toi un peu de temps. Même les meilleurs en ont parfois besoin. » Peu importe à quel point ça pouvait sonner cliché ou donner l'impression qu'il le traitait comme un agneau blessé qui avait besoin d'être ménagé. Ce n'était pas le cas et Auden le savait : James se contentait de faire preuve de l'indulgence que l'italien ne risquait pas de s'accorder à lui-même. Ils étaient peut être des collaborateurs unis autour d'un même but, bien plus grand qu'eux, mais Auden était aussi quelqu'un qui comptait pour lui. L'une des rares personnes que dans sa vie James tienne à garder à ses cotés, peu importe à quel point il mériterait parfois qu'il lui en colle une. « Oui, c'est moi qui viens de dire ça. » Il haussa les épaules, un sourire sarcastique au coin des lèvres. C'était parfaitement ironique venant de lui, qui ne savait pas faire autrement que de courir après ses propres limites en toutes circonstances, mais ses mots n'en étaient que plus sincères et son envie de lui tendre une main bienveillante aussi. “Mais pour te taper sur les nerfs, ça, y’a pas de problème.” - « Oh, pour ça t'es le champion toute catégorie. Je m'en fais pas. » Et c'est bien pour ça qu'il n'était pas inquiet non plus pour le reste, convaincu que cette mauvaise passe était vouée à passer et Auden à retrouver toute sa superbe. Ce ne serait pas donné à n'importe quel artiste, mais il n'était justement pas n'importe qui.

La vérité, c'est qu'une bonne partie de cet échange aurait sans doute pu être évitée s'il s'était contenté de proposer à Auden de l'accompagner à Semarang, pour lui faire prendre l'air et lui montrer qu'il n'avait jamais été question de vraies vacances, quand bien même le boulot n'aurait sans doute pas été au centre de leurs préoccupations chaque jour qu'ils auraient pu passer là-bas. Bien sûr qu'ils en étaient conscients l'un comme l'autre, et qu'en ça la répartie d'Auden fut presque tristement prévisible. “Ça aurait été une mauvaise idée.” Des conneries, voilà ce que c'était en réalité. Le rictus bordant les lèvres du créateur était un peu plus amer, cette fois, simplement parce qu'il estimait que l'italien se voilait la face. Ils n'avaient jamais été des simples collaborateurs capables de s'en tenir à des rapports parfaitement professionnels, et ça ne le gênait pas à une époque qui ne semblait pas si lointaine. « Ça te va pas au teint, de jouer les mecs raisonnables. » Et peu importe ce qui se serait précisément passé là-bas, James avait au moins le bon sens de reconnaître que ça n'aurait pas été une bêtise, encore moins une erreur. Auden semblait à tout prix vouloir se convaincre que les choses avaient changé, mais James ne les trouvait pas si différentes pour sa part. Qu'il soit marié ne devrait pas soulever autant de questions : il était déjà fiancé à l'époque, après tout. “J’espère que t’avais rien de prévu d’autre pour ce soir, dans ce cas.” - « Je me suis libéré. On a investi trop de temps et d'énergie dans cette collection pour relâcher nos efforts maintenant. » Autrement dit il avait senti l'urgence avant même de découvrir l'ampleur des dégâts et le fait qu'Auden avait le plus grand mal à créer avec autant de facilité qu'avant. C'était un problème auquel ils remédieraient ensemble, sa présence ici en était avant tout la promesse. “Je viendrai peut-être pour un autre voyage.” Soudain, son regard raccrocha le sien avec malice. “Peut-être.” La ligne de ses lèvres, elle, étira bien évidemment un sourire contenté. Pas tant parce que ce revirement l'étonnait que parce qu'il aimait bien mieux l'idée qu'Auden soit resté un intrépide dans l'âme. « Je sais que tu viendras. » Il ne disait pas ça simplement parce qu'il veillerait à insister jusqu'à dissiper la moindre hésitation, si c'était nécessaire : il savait qu'Auden se laisserait convaincre, tôt ou tard. Avec tout ce que ça impliquait. « Parce que mauvaise idée ou pas, c'est pas le genre de choses qui t'arrêtent. » Il n'était pas du genre à reculer, même lorsque son instinct lui disait qu'il ferait mieux, que ce serait plus sûr et beaucoup moins compliqué. Il n'était pas de ce genre là et ça arrangeait James, c'est vrai. Sur ce point comme sur d'autres, ils s'étaient toujours ressemblés. « Allez, parle-moi de cette idée de robe. » Celle-là même qui ne compenserait pas tout le retard qu'ils avaient pris mais qui avait au moins piqué la curiosité de James, comme chaque fois qu'un nouveau concept sortait de l'esprit brillant de l'italien. A défaut de tout terminer de si tôt, ils pouvaient toujours pousser l'audace un peu plus loin.
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