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 (everhett #6) you are the avalanche one world away

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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyMar 19 Juil 2022 - 13:02

Les pires douleurs arrivent généralement quelques heures après l’effort, ou après (pendant) la nuit. Ce qu’il faut souligner, pourtant, c’est que généralement il n’est pas occupé à transgresser tous les ordres des médecins pour courir un marathon. Qu’importe. Il ne s’en préoccupe pas ; ou tout du moins il ne dira pas que c’est le cas. La vérité, c’est qu’il a été occupé tout le long de la course à faire le coq auprès de son frère ou de sa nièce, raisons suffisantes pour ne pas abandonner peu importe le niveau de sa douleur. Ce n’est rien, ces quelques dizaines de kilomètres (au nombre de quarante deux). Ce n’est pas grand chose, pas alors qu’il a un jour joué au niveau international, qu’il a remporté des dizaines de championnats, qu’il a battu les meilleurs et que son équipe était un jour justement considérée comme la meilleure. Ce n’est rien, absolument rien, et ce n’est pas en s’abaissant au niveau d’une simple course qu’il peut prendre la peine de perdre.

Tu te répètes Garrett que lui dirait Ruben, agacé, s’il entendait ses pensées. Fort heureusement, ce n’est pas le cas. Ni de façon générale, ni maintenant alors que leurs chemins se sont séparés sous la demande de Rhett: son frère a sûrement un millier d’autres choses à faire, de toute façon, n’est-ce pas ? Et lui, il a promis à Evie de la retrouver sur la ligne d’arrivée pour passer le reste de la journée à ses côtés. Il avait anticipé sa fatigue, mais certainement pas une douleur déjà aussi grande. Qu’importe. Il fera avec, il fera ce qu’il peut mais, surtout, il ne sera pas ce genre d’homme à annuler le plan au dernier moment. Surtout pas alors qu’il a sincèrement envie de la revoir et que c’était là la seule raison de son invitation post marathon. Pour une fois, il ne nourrit aucune autre envie égocentrique, pas même celle d’être de nouveau appelé par les photographes pour un instant sous leurs projecteurs - il sait de toute façon déjà qu’il a sûrement été photographié pendant sa course, de toute façon.

Evie.” Il souffle, déjà un sourire au coin des lèvres, soucieux de ne pas lui faire peur en la surprenant. La ligne d’arrivée a été franchie quelques minutes plus tôt et il a simplement pris le temps de dérober une bouteille d’eau avant de rejoindre le lieu de rencontre donné par message. Une main se pose contre l’avant-bras de la brune sans qu’il n’ait aucun objectif particulier. Au milieu du chahut général, ses lèvres en profitent pour rapidement dérober les siennes, véritable adolescent. C’est au milieu de tous qu’ils passeront le plus inaperçu. “J’ai déjà été plus présentable, je sais, pardon.” Il n’est pas le cliché du sportif qui se vante de ses habits trempés de sueur, loin de là, et il aurait été bien plus à l’aise dans un nouveau costume hors de prix, pour bien paraître devant les caméras et le regard des gens influents de ce monde. Son souffle est encore chambranlant mais l’australien fait de son mieux pour garder la tête haute, dans tous les sens du terme, sa main appuyée contre la table près d’eux pour tenter de soulager ses jambes d’un peu de son poids, au moins. “Tu es là depuis longtemps ?” Elle aurait pu en profiter pour faire quelques sourires pour la Fondation, bien qu’elle n’aime pas réellement le concept de la chose. Il ne sait pas si elle aurait fait l’effort quitte à de toute façon être sur place, ou si elle a préféré rester égale à elle-même et ainsi tenter de se fondre dans la masse. L’excuse qu’il a utilisé pour ce rendez-vous supposait la première idée mais tous deux savent pertinemment que ce n’est pas Rhett qui la jugerait sur la base de ce qu’elle fait ou non pour la fondation familiale. “Je te laisserai choisir la prochaine occasion pour qu’on se voit. J’en conviens que le marathon était pas vraiment l’idée du siècle.” Qu’il avoue enfin, son rire caché dans son sourire. Il a demandé si elle pouvait venir parce qu’il savait qu’il y serait quoi qu’il en soit, il se moque pertinemment de tout le reste. Cela ne l’a pas empêché de rapidement souhaiter une bonne journée à son frère une fois la course terminée, pourtant. “Tu as quelque chose à faire ? Tu veux qu’on se trouve un coin un peu plus au calme ?” Il ne dirait pas non à s’asseoir un peu mais n’a pas cette capacité à mettre de côté son ego.
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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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(everhett #6) you are the avalanche one world away FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyMer 20 Juil 2022 - 16:34

"Je savais pas que tu serais là." Evie sentit une main enserrer sa nuque pour la faire tout doucement basculer en arrière, ce qui la fit se débattre très brièvement, perdant très légèrement l’équilibre, puis se retourner peut-être un peu trop brusquement. Ce contact était familier, il n’était pas moins surprenant quand on ne s’y attendait pas, et ce genre de surprise, elle les gérait moins bien depuis son agression. Ce n’était qu’Avery, s’assura-t-elle pour de bon, le soupçonnant déjà en chassant ses lunettes de soleil de son nez pour lui accorder un regard sévère tout en se rassérénant en même temps alors qu’il se plaçait à ses côtés, riant à la réaction qu’elle avait eue en sentant sa peau contre la sienne. Il prit le temps de lui claquer un baiser sur le haut du crâne, comme un frère ferait avec sa sœur, Evie retrouvant bonne composition pour lui répondre "Officieusement, tu ne m’as pas vue. Officiellement, j’ai fait en sorte qu’on ne me voit pas." Le on étant ici utilisé pour désigner La Fondation qui n’avait pas dérogé à sa cause en installant un pop-up assez près de la foule pour l’attirer, mais assez loin pour qu’Evelyn puisse passer inaperçue sans se voir taxer d’une étiquette peu valorisante. Avery hocha la tête en scellant sa bouche par une fermeture éclair invisible, lui murmurant pour la blague "Une tombe, gamine." Il l’avait toujours été, elle ne redoutait pas que sa parole lui échappe. Pourtant, quand il se mit à la questionner sur la raison de son apparition à un évènement qui devait lui donner des sueurs froides, il le savait très bien, elle préféra donner une version à laquelle il ne crut pas, se moquant d’elle en grimaçant.
Il proposa de l’accompagner non loin de la ligne d’arrivée par acte de bonté, prétextant qu’il avait besoin d’une pause, que travailler pour Celie, ce n’était pas toujours une promenade de santé. Comme si elle n’était pas au courant. Elle ne le jugea pas de vouloir s’échapper, s’arrêtant à distance de l’endroit que Rhett lui avait indiqué par message un peu plus tôt, et qui avait aussitôt pris des airs d’échappatoire bienvenue dans sa journée aussi longue que la course des athlètes qu’elle voyait débouler, épuisés à terminer leur course "Hey, tu vas rester longtemps ? Je peux t’inviter pour le dîner ? J’ai la soirée de libre, et toute la nuit devant moi." Evie tourna la tête vers Avery pour lui répondre qu’elle avait d’autres projets, mais son attention fût attirée par une voix derrière elle qui la fit toupiller sur elle-même et prendre sens du chahut qui se jouait en dehors de la bulle de connivence qu’il y avait entre elle et son accompagnateur — une bulle qui claqua à la seconde où Rhett posa ses lèvres sur les siennes.

Elle eut un mouvement de recul plus vif qu’elle ne l’aurait voulu, un vieux réflexe qui n’aiderait en rien ce geste, somme toute affectueux, à passer inaperçu. En fait, Avery leva même un sourcil, faisant passer son regard de la brune à Rhett en donnant l’impression d’avoir manqué un truc — un truc qui l’agaçait qui plus est, ce qui expliqua la légère tape qu’il donna sur l’épaule d’Evie sans prendre le temps de saluer Rhett au passage, lui signifiant qu’il devait y aller, que ce serait pour la prochaine fois, et laissant la jeune femme contempler l’étendu du malaise qu’elle ressenti quand elle s’aperçut que sa réaction n’avait pas été la bonne. Il y avait du monde, elle n’aimait pas ça.
Néanmoins, elle reprit soudain vie, suivant les mouvements de Rhett par praticité, chassant une mèche de ses longs cheveux virevoltant devant son visage d’une main leste avant de jeter un regard sommaire par-dessus son épaule pour s’apercevoir que personne n’en avait cure du baiser qu’ils avaient échangé, aussi fugace fût-il… elle ne réussit cependant pas à faire l’impasse dessus, se contentant simplement de paraître heureuse de le voir ; ce qui n’était pas un si gros effort que ça à dire vrai, elle était vraiment heureuse de le voir "Non, je suis tombée sur Avery en arrivant. C’est tellement vaste comme organisation, je n’ai pas l’habitude des grands rassemblements sportifs." Et pour cause, elle ne s’y rendait jamais pour des raisons évidentes. Elle frotta sa lèvre inférieure avec la bosse de son index, reléguant à la dernière place de ses priorités l’envie soudaine qu’elle avait d’être aussi courageuse que Rhett pour lui rendre son baiser, et se risqua un sourire à la place, définitivement moins audacieuse que le jeune homme — du moins en public, les avis divergeraient sans doute sur ce point, elle en était certaine.
Face à l’état de Rhett, mais aussi face à sa tirade, elle réussit à rire doucement, lui ravissant la place d’interrogateur en lui demandant alors "Tu es sûr que ça va ? Prends le temps de reprendre ta respiration, j’ai pris le reste de ma journée." Ce qui indiquait que non, elle n’avait rien à faire que d’attendre qu’il lui donne le signal — le signal de quoi, elle n’en savait trop rien, mais elle essaya de paraître plus détendue quand elle lui proposa, replaçant ses lunettes de soleil sur le haut de son crâne en lançant un regard aux alentours, une inspiration l’aidant à faire le point sur tout ce qui l’entourait "Tu ne m’en voudras pas de préférer un endroit moins bondé la prochaine fois. J’ai l’impression de faire tache au milieu de vous tous." A peine. Elle avait troqué ses talons pour des tennis, ce qui n’était pas du meilleur effet avec la jupe crayon qu’elle portait, mais qu’importe au fond. Inclinant la tête sur le côté, elle lui demande autre chose, les yeux plissés "Combien de kilomètres au compteur ? Que je sache si je dois oui ou non mettre en pratique mes loooongues heures de répétitions de ces mouvements de supportrice dont je t’ai parlé."

@Rhett Hartfield (everhett #6) you are the avalanche one world away 873483867


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    (everhett #6) you are the avalanche one world away 104643470:

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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyJeu 21 Juil 2022 - 2:26

S’il n’est pas du genre à se vexer facilement (quoi que cette affirmation dépende encore du sujet), ce n’est pas pour autant qu’il ne note pas certaines choses, à commencer par le recul évident qu’Evie a eue lorsqu’il a posé ses lèvres contre les siennes pour l’embrasser. Il a déjà été plus présentable, mieux habillé, et accompagné d’une odeur d’un parfum hors de prix et surtout bien plus soigné que celui de sa seule sueur, certes, mais il n’est pas non plus naïf au point de croire que là était tout le nœud du problème. S’il n’a rien dit sur l’instant, en plus du simple fait qu’il était pris de court par sa réaction, le fait qu’il embraye sur un millier de sujets de conversation suite à ça n’est pas anodin: il cherche à noyer le poisson dans l’eau. Preuve en est, il note à peine, pour ne pas dire ‘pas’, la présence d’Avery non loin d’Evie. Disons simplement qu’il est heureux que leur seul échange se résume à un regard et à l’ancien rugbyman quittant le terrain. Tout est bien mieux ainsi. L’instant suivant, il reporte naturellement son regard sur Evie. "Non, je suis tombée sur Avery en arrivant. C’est tellement vaste comme organisation, je n’ai pas l’habitude des grands rassemblements sportifs." - “Vous vous entendez bien ?” Il ne cherche pas à lui demander d’où elle le connaît, bien conscient que Brisbane se résume rapidement à un seul et même noyau. Simplement, il a le mauvais pressentiment qu’elle était tout aussi soulagée que lui que leur connaissance commune ne cherche pas à rester dans les parages plus longtemps.

Le sourire qu’échange la jeune femme avec lui est loin de pouvoir ressembler le baiser qu’il y aurait préféré mais Rhett sait s’en contenter, lui répondant alors de la même façon. "Tu es sûr que ça va ? Prends le temps de reprendre ta respiration, j’ai pris le reste de ma journée." Son sourire s’étire un peu plus encore, à peine forcé. L’habitude. “Ma respiration va très bien, c’est promis.” Et officiellement, c’est bien le cas. Ce qui ne tourne pas rond ne se trouve pas au niveau de ses poumons ni de sa capacité à traiter l’air inspiré. Simplement, il joue le lâche et ne précise pas que ses jambes sont comme transpercées de milliers d’aiguilles foutument mal placées. Il est un grand garçon, il peut gérer seul, il peut sourire avec assurance. "Tu ne m’en voudras pas de préférer un endroit moins bondé la prochaine fois. J’ai l’impression de faire tache au milieu de vous tous." Et lui, il a l’impression que le fait qu’elle fasse tache n’est pas la véritable explication derrière cette demande mais, une fois de plus, habitué à jouer la diplomatie, il ne dit rien. Après tout, comment pourrait-elle avoir l’impression de faire tache alors qu’il la trouve absolument parfaite, elle qui a troqué ses immenses talons pour de simples baskets, pourtant toujours élégante en toutes situations. “Comme un bon restaurant, par exemple ?” Ils n’ont même pas discuté plus de cinq minutes qu’il est déjà occupé à s’assurer qu’il la reverra, autant que le fait qu’elle sera à l’aise dans cet endroit qu’ils auront davantage choisi d’un commun accord.

Lorsqu’elle incline la tête sur le côté, il retient déjà sa respiration en anticipant la question qu’elle s’apprête à lui poser. Il ne connaissait pas le fond de ses propos, mais il savait qu’elle allait avoir quelque chose à lui demander. Elle a toujours les mêmes mimiques rassurantes, Evelyn. "Combien de kilomètres au compteur ? Que je sache si je dois oui ou non mettre en pratique mes loooongues heures de répétitions de ces mouvements de supportrice dont je t’ai parlé." Fier comme un coq, il relève la tête. “Quarante deux et pas un de moins.” Après avoir sué sang et eau, il l’a terminé, ce foutu marathon. “Et je paierais très très cher pour voir ces fameux mouvements de supportrice, tu sais.” Jenna l’encourageait, à leurs débuts, quand elle ne pouvait pas anticiper que le rugby allait dévorer sa vie et leur couple avec. Mabel, elle, n’en a jamais rien eu à faire et ne venait qu’aux finales importantes, quand elle pouvait faire une photo sur le terrain et la poster sur les réseaux sociaux. Son sourire est immense, amusé, celui d’un gamin qui nie tous les problèmes qu’il a déjà rencontrés. “Mais avant,” et le gamin redevient un adulte, déjà, ralentissant le pas maintenant qu’ils sont déjà un peu éloignés de la foule. “c’était quoi, tout à l’heure ?” Son mouvement de recul instinctif au moment de l’embrasser, ses yeux presque apeurés, cette incompréhension sur son visage. “C’est pas un reproche, c’est juste que… je pensais qu’on était sur la même longueur d’onde.” Sa voix ne porte effectivement aucun reproche ; il n’oserait pas. Pas sur un tel sujet. “J’ai l’impression qu’il y a deux Evie.” Celle quand ils ne sont que tous les deux et que les portes sont closes, et celle qui doit garder son image face au reste du monde, idée qu’il n’arrive pas à intégrer.
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Alma Barton
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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyDim 24 Juil 2022 - 17:01

"Plutôt. C’est un ami de la famille." Ça méritait davantage de détails, c’était une certitude autant qu’une probabilité qu’ils y reviendraient plus tard, quand elle n’aurait pas l’impression d’avoir mis les pieds dans un traquenard. Elle aurait dû s’y attendre à dire vrai, mais c’était l’effet des premiers instants, non ? De se laisser porter, de ne pas voir plus loin que le bout de son nez… elle n’était pas coutumière du fait, elle aimait tout savoir, à la seconde près, petites mains habiles qui faisaient tout pour faire rentrer des ronds dans des carrés, à vouloir caser plus de rendez-vous dans le cadran étriqué d’une montre que c’était possible. Elle aurait dû apprendre de ses erreurs, elle aurait dû sentir qu’à un moment où un autre, elle se sentirait acculée par une idée somme toute simple, mais effrayante à ses yeux ; Rhett était un personnage public, il était avant tout un homme comme elle était une femme, avec des aspirations et des envies, des façons d’envisager les choses et des limites — ils n’avaient rien explorer de tout ça, parce que c’était trop tôt, parce qu’elle n’était pas assez franche dans ce genre d’échanges pour vouloir mettre les pieds dans le plat, et voilà qu’elle se retrouvait là, à se sentir mal à l’aise parce qu’elle ne savait pas gérer ses incapacités émotionnelles. Ce n’était pas de la timidité, elle n’avait jamais été timide, encore moins farouche… c’était de la pudeur, et ce n’était pas la même chose, étonnant quand on savait à quel point les médias tenaient à lui faire porter une autre croix que celle de la sainte-nitouche.

Elle le suivit, d’un pas aussi gauche qu’elle se sentait étonnamment déséquilibrée sans ses talons aux pieds, à plat dans des baskets qui la faisait descendre de plusieurs centimètres au point de le faire sentir si petite que ça accentua son malaise. Pour le faire passer, elle s’inquiéta de la manière dont Rhett gérait les retombées de l’effort qu’il venait d’accomplir. Il lui assura que tout allait bien, elle s’en contenta parce qu’elle aimait croire qu’il était du genre à connaître ses limites ; une petite recherche Google lui aurait appris le contraire, mais elle ne s’était pas — pas encore — risquée à tomber dans ce cliché-là ni même dans aucun autre à dire vrai. Elle lui sourit "Par exemple, c’est une option qui me paraît raisonnable." Pourquoi n’avait-elle pas réfléchi davantage à sa proposition de se retrouver ici, en public ? Parce qu’elle avait envie de le voir tout simplement, de retrouver un semblant de ce qu’ils avaient partagé à la Gold Coast tout en sachant que ce serait différent, que le ciel ici brillait d’une lueur différente, que les augures étaient peut-être un peu moins bons quand il y avait la plèbe de l’autre côté, exigeante et impatiente.
Elle se faisait des idées, il fallait qu’elle reprenne rapidement sur elle, et c’est ce qu’elle fit en s’avançant vers un terrain qui mettrait Rhett plus à l’aise qu’elle ne l’était — sa performance du jour. Les coins de sa bouche s’affaissèrent doucement pour marquer son appréciation, ses yeux se plissèrent pour capter son regard quand elle tourna la tête vers lui "Impressionnant. Si je ne savais pas que tu étais sportif, je te conseillerais de te trouver une discipline de prédilection et d’y faire carrière." Étrangement, elle anticipa sa question, sentant le vent tourner alors qu’elle se risqua à glisser ses doigts dans le creux de son bras, un geste plus platonique, moins porteur de curiosité, que celui de lui prendre la main. Le soupir qu’elle relâcha, il résonna légèrement hachuré, et son prénom qu’elle prononça presque dans un murmure, il lui servit à s’ancrer dans le moment tandis qu’il la regardait "Rhett." C’était quoi tout à l’heure ? Elle-même ne le savait pas. Elle attendit qu’il se tourne vers elle pour récupérer sa main, la passant dans ses longs cheveux comme elle lui adressait un autre regard, affirmant sa détermination quand il enchaîna, et qu’elle lui dit "On est sur la même longueur d’ondes." Elle n’avait pas besoin de lui assurer par des promesses et des babillages. En fait, le simple fait qu’elle était ici, ça démontrait à quel point ils étaient sur la même longueur d’ondes… mais il ne pouvait pas le savoir, ils ne se connaissaient pas encore assez pour ça.
Les mots de Ruben lui revinrent en mémoire au mauvais moment, quand la sentence qu’il accusa tomba nette, et qu’elle ne fut pas assez hypocrite pour démentir. Elle cligna des yeux pour accuser le coup, secoua très brièvement la tête pour lui dire, dans un léger sourire "Peut-être parce que c’est sans doute le cas." Qu’il y avait deux Evie — qu’il y en avait plus que ça encore, elle n’avait jamais fait le compte "Rhett, je te l’ai déjà dit, je suis loin d’être la plus habile à ce jeu-là." Si elle n’avait pas eu l’impression que c’était urgent de se défendre, elle aurait pris le temps de laisser un rire lui échapper. Mais s’il ne lui faisait pas de reproche, elle sentait tout de même qu’elle l’avait heurté, et ce n’était pas son intention. Elle baissa rapidement la tête pour rassembler ses esprits, la releva seulement pour lui avouer, en tout franchise "Je ne suis pas très à l’aise en public, et je suis un peu paranoïaque. Je n’ai pas eu que des bonnes expériences, ma dernière à été…" Elle chercha ses mots, statuant enfin sur celui qui lui apparut à l’esprit comme une estampille valable pour expliquer son comportement, ses mains se levant devant elle pour barrer la route à quelque chose d’invisible, ses lèvres s’étirant pour lui offrir un sourire qui rendit la fin de sa phrase plus légère, bien qu’elle ne l’était pas vraiment "Ça a été un désastre. Je ne veux plus de ça." Il n’y avait pas une charte qui stipulait qu’il était interdit de parler de ses histoires du passé avec celle du présent ? Est-ce qu’il y avait une quelconque histoire entre eux, d’ailleurs ? Ces questions lui apparurent soudain comme importantes, autant que la réaction du jeune homme, alors que jusque-là, elle avait foncé sans véritablement se soucier d’apposer des étiquettes à ce qu’il se passait entre eux.
Une pause se fit, et elle le regarda de nouveau, penchant la tête sur le côté et risquant un mouvement dans sa direction juste pour venir poser ses mains sur ses épaules, les glissant doucement jusque-là pour lui dire, tout bas "Je suis désolée, tu m’as surprise, c’est tout." C’est tout. Elle ne se pencha pas pour l’embrasser, mais elle lui fit une caresse rapide contre sa joue avant de laisser filer un regard sur le côté, exécutant un simulacre de danse brève, ses hanches ondulant rien qu’une fois pour le faire sourire. Elle se stoppa aussi vite pour lui dire, un peu plus sérieuse "Je vais avoir besoin d'être un peu guidée, j’ai moins confiance en moi que j’en donne l’air."

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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyLun 25 Juil 2022 - 15:00

Rhett se contente du peu qu’elle lui donne au sujet d’Avery, n’ayant de toute façon aucune envie de creuser davantage le sujet. S’il est un ami de la famille, alors grand bien lui fasse. De son côté, il est aussi un peu trop occupé à esquiver les questions au sujet de son état de santé et en lancer d’autres, plus curieuses, sur la réaction qu’a eue Evelyn. Il ne prend pas le temps de se préoccuper du reste, certain que le sujet d’Avery reviendra, malheureusement assuré qu’il ne pourra pas éternellement lui cacher son état de santé vacillant non plus. Pour l’heure, il profite de l’insouciance de leur situation ; en profitait, jusqu’à ce mouvement de recul de la jeune femme qui, à ses yeux, n’est pas anodin. Il voudrait se persuader que c’est le cas, vraiment, mais les quelques secondes de réflexion qu’elle s’impose avant de lui répondre le font penser qu’il se cache beaucoup de choses derrière ce geste. Mais il est patient et compréhensif, alors il la laisse trouver les bons mots, ne cherchant pas à repousser ses doigts qu’elle pose contre son bras. "Rhett." Et il n’aime pas, Rhett, toutes les conversations qui commencent par son prénom. Il lève le menton pour paradoxalement chercher les yeux d’Evie, muet. "On est sur la même longueur d’ondes." Vraiment ? Il n’a pas envie de remettre sa parole en doute, surtout pas alors qu’elle va dans son sens, mais force est d’avouer qu’il n’a finalement que peu d’espoirs en ce qu’elle pourrait lui dire, les mauvais souvenirs de ses relations avec Mabel et Jenna revenant le cogner tels des boomerangs mal réglés.

"Peut-être parce que c’est sans doute le cas." Ce qui n’est pas un problème en soi, en témoigne le sourire qu’il lui rend, simplement il aurait sans doute aimé avoir le mode d’emploi avant de commettre un impair et ainsi lui éviter qu’elle se sente mal. Parce que justement, jamais il n’aurait voulu que ce soit le cas et ce n’est pas vers Evie qu’il tourne ses reproches, seulement lui-même. "Rhett, je te l’ai déjà dit, je suis loin d’être la plus habile à ce jeu-là." Sans doute est-il le seul à sourire, maintenant, mais c’est un réflexe bien moins joyeux. S’il pense comprendre ce qu’elle veut dire et lui rappelle avec ces quelques mots, il ne peut pas nier être ébranlé par le simple terme de jeu, justement parce qu’à ses yeux ça n’en est pas un. Il ne dirait pas que tout est nécessairement sérieux pour autant mais ce n’est pas un jeu, c’est au moins sa certitude dans toute cette discussion. ”Je ne suis pas très à l’aise en public, et je suis un peu paranoïaque. Je n’ai pas eu que des bonnes expériences, ma dernière à été… Ça a été un désastre. Je ne veux plus de ça.” Il hoche la tête pour lui prouver qu’il l’a entendue mais ne va pas plus loin. Seuls quelques mots s’échappent de sa bouche, un “désolé, je savais pas.” qu’il pense sincèrement. Bien malgré lui, il fait déjà écho à cette fois où il est allée la chercher à l’hôpital, à cette fois où elle est soit-disant tombée sans que personne ne puisse la croire. Il voudrait penser qu’elle n’a jamais eu à mentir, mais il n’est toujours pas assez naïf pour cela, alors il se raccroche à l’idée d’une vieille relation violente, revenue brièvement dans sa vie. Est-ce que ça pourrait être de nouveau le cas ? Sans doute, oui. En attendant, il souhaite simplement lui faire comprendre qu’il ne lui fera jamais de mal et même s’il vient effectivement avec son lot de défauts, celui-ci n’en fait pas partie. Son sang chaud a toujours été réservé au terrain. “Ça se reproduira pas.” Le baiser voler autant que ses mauvaises expériences, c’est ce qu’il voudrait lui promettre sans avoir la capacité de le faire, ne pouvant influer sur toutes les actions d’autrui.

Sa main caresse le visage du sportif, il se retient d’en faire de même en retour, sans doute encore bien plus ébranlé qu’il ne le devrait par sa réaction. ”Je suis désolée, tu m’as surprise, c’est tout.” Lorsqu’elle danse brièvement sous ses yeux, par contre, il ne sait faire autre chose que de sourire de bon coeur. Elle fait de son mieux elle aussi, il le voit bien. "Je vais avoir besoin d'être un peu guidée, j’ai moins confiance en moi que j’en donne l’air." - “Si tu parles de la danse, je vais pas pouvoir beaucoup t’aider.” Il admet dans une moue, ne s’inventant pas des mérites qu’il ne tient pas. “Pour le reste, j’ai jamais voulu te mettre mal à l’aise. Je ferai attention.” Il ne fera plus de premiers pas en public, même si tout lui semblait alors naturel. Il n’est pas en train de demander de vivre leur histoire (est-ce que c’en est vraiment une ?) cachés mais si elle a besoin de temps pour s’assurer de faire le bon choix à ses côtés, alors il le lui donnera, surtout si elle agit sur les ruines d’une ancienne relation ou Dieu sait quoi encore. “J’ai aucune envie que tu sois la Evie inébranlable et parfaite avec moi. Je veux dire, t’as pas à faire tous les efforts du monde pour donner cette image.” Parce qu’il s’en moque bien, qu’elle soit parfaite pour tous les rôles que sa famille autant que la société lui donnent. Ce n’est pas ce qu’il aime chez elle, bien qu’il ne lui en tient pas rigueur non plus. Il veut que les choses soient simples, ce qui ne semble pas être un souhait hors de portée, et pourtant il semble bien difficile à atteindre et surtout à garder. “Et t’auras jamais à être paranoïaque avec moi. Je sais que c’est pas un bouton on ou off que tu actives à ta guise mais je te le dis et je le pense.” Il ne lui fera jamais de mal, en témoigne ses yeux qu’il ne déloge plus des siens, comme pour lui prouver par son regard qu’il ne cherche pas à lui mentir - pas sur ce sujet, du moins.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(everhett #6) you are the avalanche one world away FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyMar 26 Juil 2022 - 10:08

"Ce n’est pas ta faute." Elle était la seule responsable, de cette relation désastreuse, comme de ce sentiment de malaise qui, pour la première fois depuis leur rencontre, remplissait l’espace qui les séparait à ce moment-là. Si pour l’un, elle consentait à admettre qu’elle était fautive, pour l’autre en revanche, elle avait fait quelques progrès sur la question.
Elle ne se plaçait plus en seule coupable de la déroute de cette relation dont elle lui parla brièvement, même si elle l’avait fait durant les quelques temps suivant la démission d’Owen. Après, Evie avait pris conscience qu’elle n’avait pas été la pécheresse qu’on avait tenté de clouer au piloris pour ses erreurs. Pour ruiner quelque chose, une paire de mains ne suffisaient pas. Ils avaient été deux dans cette histoire, et si responsable il devait y avoir, elle refusait désormais d’être celle qu’on désignerait à coup sûr parce que ce n’était pas juste de prétendre qu’elle avait ce pouvoir, qu’elle était assez perverse pour insuffler ses vices à quiconque l’approchait de trop près. Elle refusa d’y penser trop longtemps toutefois, se raccrochant à la détermination de Rhett de lui faire entendre qu’elle était en terrain neutre ici, que ça ne se reproduirait plus. Mais quoi exactement ? Les moments volés, les rendez-vous en catimini dans les hôtels miteux pour ne pas se faire repérer, les humiliations verbales, les insultes publiques, la traque éhontée ? Ou elle devait lire entre les lignes, et se figurer qu’après avoir semé les graines du doute par un malheureux mouvement de recul, il garderait ses distances pour ne pas la forcer à travailler sur ses névroses ? Il le faudrait bien un jour où l’autre, non ? Ça semblait être un mélange des deux, décida-t-elle après un instant, si bien qu’elle ne préféra pas relever sur le moment à cause du poids de cette confession qu’elle venait de lui faire qui se transforma en une culpabilité fugace qu’elle tenta de faire passer en faisant amende honorable sans hésiter, soucieuse de faire naître un sourire plus sincère sur son visage.

Elle y parvint, réussissant par la même à en laisser filer un quand il reprit la parole "Laisse-moi gérer la danse. Mais ce sera pour plus tard, tu as le droit à un peu de repos après tous ces efforts." Elle sentait sa chaleur sous ses doigts. Enfin, elle haussa les sourcils pour marquer ce constat, passant sa langue sur ses lèvres pour chasser son sourire qui se transforma en un léger froncement de sourcils quand elle comprit que son geste avait eu un impact sur Rhett. Doucement, elle approcha un peu plus son visage du sien "Je le sais. C’est une ligne un peu cliché, mais dans ce cas-là, je ne vois pas d’autres moyens de te faire comprendre que… ce n’est pas toi, c’est moi." Et elle eut un rire, léger autant que la caresse qu’elle lui donna. La pression de sa main sur son épaule finit par se raffermir pour ajouter "J’ai besoin d’un petit de temps pour comprendre comment ça fonctionne, tout ça. C’est en ça que tu seras utile, je n’ai pas le sentiment que je sois née avec le bon mode d’emploi… et je te le répète, je suis désolée." C’était risible vraiment, de devoir avouer ce genre de choses quand elle baignait dans les bons sentiments, l’amour dans tous ses états, et la célébration de ce dernier en grandes pompes ; des paradoxes, elle en avait autant que de la volonté à faire entendre à Rhett quelque chose qu’elle n’avait sans doute jamais formulé à voix haute, en public, au milieu d’une allée empruntée par des sportifs qui ne jugeaient pas nécessaires de les contourner.
Instinctivement, elle se décala d’un pas sur le côté, Rhett en même temps puisqu’elle ne le lâcha pas, quand elle sentit quelqu’un les frôler au passage. Elle ne quitta pas ses yeux des siens  pour autant lorsqu’elle lui dit enfin "J’ai confiance en toi. C’est déjà une bonne chose, non ?" Elle pencha doucement la tête sur le côté, captant son regard avec l’attention des enfants qui apprennent une nouvelle leçon — la bouche légèrement entrouverte, son deuxième bras trouvant l’épaule de Rhett pour cligner des yeux une fois, puis une deuxième, en buvant ce qu’il lui disait tout de go, sa parole lui revenant seulement quand elle lui dit, clairvoyante "Tu as déjà vu la version imparfaite de moi. Je sais déjà que ce n’est pas ce qui t’importe, ce n’est pas le ça le problème." Ce n’est pas toi le problème, aurait-elle pu dire de nouveau. Est-ce qu’elle avait besoin d’être explicite, quand elle faisait clairement référence à la soirée où il était venu la récupérer aux urgences ? Au sang, aux larmes et à ses mains forcées de lui apporter du secours pour l’assister dans le moindre geste ? Elle savait que ça, ça avait posé des bases — elle n’était pas assez orgueilleuse pour dire solides — du quelque chose qui se passait entre eux, et même si le frère du jeune homme avait essayé de les détruire en soufflant dessus comme un loup malveillant, elle s’obstinait à croire que ça comptait ; et ça comptait, elle ne pouvait pas penser autrement, pas quand il ajouta ce qu'il ajouta en gardant ses yeux dans les siens.
Elle laissa un court instant passer pour lui dire, aussi malicieuse que son ton était sérieux sur le fond "Est-ce que ça voudrait dire que j’ai l’exclusivité, monsieur Hartfield ?" Sa paranoïa, si elle devait être définie dans les détails, ne comptait pas l’idée qu’il papillonne, mais s’ils devaient poser des mots et des limites, elle choisissait de gagner cette garantie-là avant toute chose. Ce n’était pas si important, seulement elle avait envie de chasser pour de bon cette chape de plombs qu’elle avait involontairement fait peser sur leurs têtes à l’instant même où il s’était approché d’elle. Elle tendit les bras sur ses épaules, ses mains les quittant pour se joindre entre elle comme elle fronçait le nez pour lui dire dans la foulée "C’est le moment où je t’autorise à m’embrasser, je crois. Ils disent quoi dans le mode d’emploi ?" Faire des concessions, sortir de sa zone de confort… elle savait que les relations de ce genre le préconisaient, et si elle ne se sentait obligée de rien, pas après qu'il se soit autant répandu en bonne volonté, elle se dit que ça ne serait que la moindre des choses de lui donner ce qu’il voulait, non sans redouter le mouvement autour, et la sensation de son cœur battant soudainement à tout rompre dans sa poitrine.

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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyVen 29 Juil 2022 - 2:55

"Je le sais. C’est une ligne un peu cliché, mais dans ce cas-là, je ne vois pas d’autres moyens de te faire comprendre que… ce n’est pas toi, c’est moi." Il rigole bien malgré lui, amer. Cette ligne là, il la connaît effectivement plutôt bien, même si les deux femmes ayant le plus compté à ses yeux n’ont pour leur part pas hésité à lui faire comprendre que c’était bien lui, le problème. Peu importe, la finalité reste toujours la même, les détails n’importent peu, voire pas. Evelyn se confond en excuses et en explications qu’il n’est pas certain de comprendre, n’arrivant pas à voir en elle une personne aussi imparfaite qu’elle tente de lui présenter. Il ne veut pas entendre ce discours parce qu’il n’a pas la force de déjà abandonner cette relation qu’il croit naissante et qu’il croit sincèrement pouvoir être heureuse. Les obstacles sont rares, ils peuvent les franchir, il peut l’écouter et se montrer patient, il peut tenter de lui faire comprendre le bon mode d’emploi, si tant est qu’il en a lui-même l’accès. Il répète à son tour qu’ils ont tout le temps du monde: il le pense. Ils ne courent après rien du tout, à vrai dire.

Leurs pas se décalent en harmonie, bien que ce ne soit que la conséquence de la gêne causée par le passage d’inconnus trop près d’eux. "J’ai confiance en toi. C’est déjà une bonne chose, non ?" Il hoche la tête, voudrait caresser sa joue mais se retient, ne sachant plus ce qui la rend mal à l’aise ou non. L’impression que tout était bien plus simple dans l’intimité de son appartement, ou de celui d’Evelyn, l’accable. “C’est déjà une très bonne chose.” Il pense et pèse ces mots, bien conscient du poids autant que du pouvoir de la confiance accordée à autrui. Tout ce qu’il espère, c’est en être digne. "Tu as déjà vu la version imparfaite de moi. Je sais déjà que ce n’est pas ce qui t’importe, ce n’est pas le ça le problème." Le problème, justement, c’est qu’il n’arrive pas à comprendre ce que c’est. Il a à coeur de croire que tout se passe bien entre eux et s’il sait que pour Evie les choses s’améliorent peu à peu sans être parfaites, il aimerait aussi croire que tout va pour le mieux et que son état d’esprit actuel n’impacte pas autant sa vie et ses réactions. Mais la vérité, c’est qu’il n’en sait rien. La vérité, c’est que le vouloir très fort ne suffit pas à en faire la réalité. “J’aurais eu peur si tu avais toujours été parfaite.” Et bien que ce soit vrai, il doit bien avouer qu’il aurait préféré observer sa part d’humanité (comprendre, d’imperfection) dans un contexte bien différent que celui de l’hôpital devant lequel il est venu la chercher. Parce que c’est bien ce dont il est question, non ?

Les bras d’Evie trouvent place sur ses épaules, il sent ses doigts se nouer derrière lui. Ce qui à ses yeux est un geste normal et naturel ne risque plus d’être pris pour acquis, aujourd’hui. "Est-ce que ça voudrait dire que j’ai l’exclusivité, monsieur Hartfield ?" Il sourit de toutes ses dents, pris de court par cette question qu’il n’avait pas vu venir, surtout parce qu’à ses yeux la réponse est évidente, sans qu’il ne demande à ce qu’elle soit partagée - bien qu’il aime beaucoup l’idée que ça le soit. “Ça serait tout à fait possible, mademoiselle Pearson.” Il le lui a dit (ou il s’est contenté de le penser très fort, peut-être ?): il n’est pas un coureur de jupons. Il n’est même pas du genre à multiplier les conquêtes pour maximiser ses chances. Est-ce bien là ce dont elle parlait, au moins ? Les mots qu’elle ajoutent semblent effectivement tendre en ce sens. "C’est le moment où je t’autorise à m’embrasser, je crois. Ils disent quoi dans le mode d’emploi ?" Il sourit plus tendrement, cette fois conscient de l’effort qui est le sien pour avancer ces quelques mots. Il caresse le contour de son visage pour en dégager une mèche brune, se donnant ainsi le temps de la réflexion. “J’ai jamais été doué pour suivre les modes d’emploi.” Ou même les ordres, ou les stratégies, au plus grand dam de son (ancienne) équipe. Aujourd’hui, il n’est pas question de lui tenir des reproches, il s’en doute bien. Pourtant, ses lèvres ne rencontrent pas celle de la brune malgré son envie, et il se contente de déposer un baiser contre sa joue, bien que ce dernier ne laisse que peu de doutes quant à ses sentiments. La vérité, c’est qu’il manque de temps et qu’une part de lui doute qu’Evie lui ait fait cette proposition parce qu’elle en a envie, et non uniquement parce qu’elle veut lui faire plaisir. “J’ai laissé mes médicaments chez moi. Je te fais la proposition de rester chez moi un peu plus tôt qu’à l’heure habituelle.” Parce que d’habitude, c’est avec une certaine détresse qu’il lui fait cette proposition, lorsque leur entrevue prend fin. Aujourd’hui, la donne est différente et il se fait un peu plus grimaçant alors que l’adrénaline redescend, uniquement pour laisser place à la douleur crue de l’effort, couplée à une sale mauvaise idée de sa part que de se donner autant. Esquissant un pas en arrière, il ressent pourtant le besoin de lui expliquer la situation, ou au moins une partie. Une main s’occupe de dénouer les doigts de la brune pour qu’il s’échappe de son étreinte, l’autre sort le téléphone coincé dans sa poche pour appeler un taxi. “J’ai très envie de t’embrasser, Evie, mais j’ai pas encore l’impression que ce soit réciproque.” Pas ici, du moins. Et s’il est le premier à dire qu’il est une bonne chose lorsque les efforts s’ajoutent autour d’une relation, il refuse que ce soit dans une situation telle que celle-ci. Ses beaux yeux sauront attendre qu’ils retrouvent l’intimité de son loft pour lui sourire éhontément et profiter de son parfum.
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STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
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PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptySam 30 Juil 2022 - 10:23

C’était peut-être l’assurance d’une exclusivité réciproque qui lui fit dire ce qu’elle ajouta en se calant sur le sourire de Rhett, ceci étant Evelyn eut du mal à se dire que c’était une mauvaise idée de le lui proposer "On pourrait en discuter, tu sais." C’était pourtant quelque chose qu’elle détestait faire, c’était aussi pour cette raison précise que s’impliquer dans une quelconque relation, amoureuse ou même amicale d’ailleurs, était difficile pour elle. Devoir s’ouvrir, parler de ses failles et admettre sa vulnérabilité, ça ne lui venait pas naturellement. Mais les relations dans leur ensemble, ce n’était que ça… alors elle stagnait dans un entre-deux où elle se donnait suffisamment pour savoir que ça voulait dire quelque chose, mais pas assez pour satisfaire celui qu’elle jugeait digne de voir certaines parties d’elle. Rhett avait déjà assisté à la chute des barrières qu’elle mettait autour d’elle, qu’il y aurait-il d’autre à faire, quand il l’avait vue dans un moment d’intimité qu’elle n’aurait d’ordinaire partagé avec personne ? Il pouvait se figurer comment elle agissait dans ces moments-là, comment elle tentait de garder le contrôle quand tout partait dans tous les sens, comment elle gardait la tête haute malgré tout… ça n’allait sans doute pas à son avantage, ayant tendance à la faire passer pour un humanoïde que peu de circonstances réussissaient à rendre moins mécanique ; la seule qu’elle avait connu ces derniers temps, c’était le moment qu’ils avaient partagé sur la Gold Coast et qui avait agi en électrochoc sur elle, lui faisant réaliser à quel point elle avait tort de craindre l’imprévu. Ils ne se connaissaient pas par cœur, loin de là, mais Rhett avait déjà un avantage considérable sur elle en la matière, et elle ne voulait pas le lui dérober sous le prétexte qu’elle avait des choses à régler avec elle-même.
Elle lui faisait confiance, oui, et cette confiance n’avait pas de date butoir : elle était acquise, autant que ce sentiment légitime qu’elle avait de lui devoir quelque chose, que ce soit des explications ou de l’honnêteté, une partie d’elle n’y voyait pas autant d’inconvénient qu’elle en avait donné l’impression tout à l’heure, quand il l’avait embrassé sans crier gare. Evelyn reprit presque tout bas, ses yeux cherchant les siens "De nos limites, je veux dire. Ça éviterait ce genre de maladresses à l’avenir… et je parle de la mienne, de maladresse. Tu n’as rien à te reprocher." C’était d’un commun accord qu’ils pouvaient statuer que c’était sa faute s’ils se retrouvaient dans cette atmosphère maintenant, à essayer de noyer le poisson tout en gardant la face. Elle en prenait la responsabilité, sa lâcheté ne comprenant pas de ne pas admettre ses erreurs quand elle en commettait. Seulement, le lieu n’était pas propice à ce genre de discussion, elle le savait autant que la foule affluait derrière eux. De fait, elle lui dit sur le même ton "Rien ne presse. C’est juste pour que tu saches que je suis ouverte et que je ne vais nulle part sans toi." Volontaire pour faire table-rase, Evie ne l’avait jamais autant été, trop consciente qu’elle avait probablement besoin de se faire pardonner avant de pouvoir envisager les choses sans se sentir atrocement stupide d’être comme elle était.

Elle se risqua tout de suite à la rédemption, poussant le badinage un peu trop loin pour Rhett visiblement ; ce qui ne la surprit pas tant que ça au final, cette façon qu’il eut de repousser sa demande explicite, accueillant le baiser qu’il déposa sur sa joue, et pas sur ses lèvres, comme une sentence plus douce que ce qu’il laissa échapper quand il se défit de son étreinte, et qu’elle anticipa l’affront sans même se douter qu’il puisse lui faire autant de peine, son cœur continuant à tambouriner dans sa poitrine. C’est son ego qu’il toucha, mais elle comprenait qu’il choisisse de l’éconduire, encore que ce qu’il lui dit souffrait d’un manque de justesse qu’elle aurait aimé objecter en lui disant que ça l’était, réciproque, ça oui que ça l’était. C’était juste les circonstances qui la mettait dans tous ces états.
Elle resta là, Evie. Les bras ballants à ne pas savoir quoi en faire, le regardant s’agiter, grimacer, et commander ce taxi qui les emmènerait bientôt loin d’ici ; parce que malgré tout, même si elle ne répondit pas explicitement pas à sa demande habituelle, celle de rester avec lui le plus longtemps possible, c’était acté qu’elle le suivrait sans émettre la moindre opposition. Mais pour l’heure, retranchée en elle-même le temps de quelques secondes à peine, le temps de faire le point avec sa dignité pour savoir si elle était apte à supporter cette rebuffade aussi tendre qu’elle était justifiée, elle opina du chef avant de retrouver un sourire un peu douloureux, disant à Rhett "Je comprends." Un chuchotis qu’elle douta qu’il avait entendu, déjà occupé à autre chose. Aussi c’était tout ce qu’elle pouvait dire, et c’est tout ce qu’elle dit à ce sujet, sautant sur l’occasion pour en changer, de sujet, et lui dire, entre deux mots échangés au bout du fil pour faire venir leur carrosse "Tu es sûr que tout va bien ?" S’il disait avoir besoin de ses médicaments, ça l’informait déjà sur la question, mais elle le lui demanda aussi pour ne pas laisser planer de silence entre eux, ressentant tous les effets de la gêne se manifester au plus qu’elle gardait ses pupilles fixées à celles du jeune homme, l’observant avec intérêt "Tu peux aussi t’asseoir. Quarante-deux kilomètres, ce n’est pas rien." Pour faire bonne mesure, elle jeta un regard par-dessus son épaule, profitant de son inquiétude pour échapper au regard de Rhett, qu’elle informa d’une caresse sur le torse qu’elle revenait tout de suite. Toupillant sur elle-même, elle glissa de nouveau ses lunettes de soleil sur son nez, simplement pour cacher ce qu’il y avait dans son regard maintenant qu’elle avait l’impression d’avoir fait la première incise dans une histoire qui débutait à peine, et s’avança vers un point de ravitaillement d’eau pour y harponner une bouteille qu’elle tendit au jeune homme après avoir fait le chemin inverse. Elle passa une main dans ses longs cheveux, les laissant se replacer seuls, pas aussi parfaitement que d’ordinaire, mais elle n’en fit pas cas, souriant juste à Rhett, croisant ses bras sur sa poitrine, quand elle lui demanda, reprenant sa question d’il y avait quelques longues minutes déjà, ses lunettes de soleil vissées sur le nez "Tu veux qu’on se trouve un coin un peu plus calme pour attendre le taxi ?"

@Rhett Hartfield (everhett #6) you are the avalanche one world away 873483867


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 1 Aoû 2022 - 15:44, édité 2 fois
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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyDim 31 Juil 2022 - 15:49

"On pourrait en discuter, tu sais." Il hoche la tête, sans conviction aucune. Parler, il n’aime pas vraiment le concept. Il trouve l’idée trop artificielle, habitué toute sa vie durant à garder pour lui tout ce qu’il ressent, à défaut d’en faire de même avec ce qu’il pense. Rhett parle sans filtre pour toutes choses, sauf pour lui-même, et c’est un paradoxe qu’il a plutôt l’impression de retrouver en Evie elle-même. Elle a l’exclusivité et elle est la seule à qui il se surprend parfois de penser, quand le contexte ne devrait pourtant pas s’y prêter ; c’est déjà bien suffisant, non ? Il ne dit pas que les choses ne vont pas évoluer, tout comme il ne dit pas que ça sera forcément le cas, mais pour l’heure c’est tout ce qu’ils ont et c’est déjà très bien. Pas besoin d’en discuter davantage. "De nos limites, je veux dire. Ça éviterait ce genre de maladresses à l’avenir… et je parle de la mienne, de maladresse. Tu n’as rien à te reprocher." Il esquisse un sourire plus bref qu’il ne le voudrait, toujours aussi peu doué pour inventer des sentiments qui ne sont pas les siens. Ce sont de ses limites à elle dont il devrait être question dans cette discussion, parce que pour sa part Rhett n’a aucun mal à l’idée de l’embrasser en public, ou même de, Grand Dieu, lui tenir la main au point que leur lien d’exclusivité ne semble plus faire de doute aux yeux de n’importe qui. Il n’a pas de mal à se montrer patient, ça aussi il le lui a dit ; alors encore une fois, il ne comprend simplement pas pourquoi elle veut encore aborder le sujet et, surtout, de ce dont ils pourraient bien parler de plus. "Rien ne presse. C’est juste pour que tu saches que je suis ouverte et que je ne vais nulle part sans toi." Cette fois-ci, il sourit avec bien plus d’assurance et de sincérité. Sans doute parce que jusque là, il avait un peu trop l’impression que cette discussion allait sonner la fin d’une histoire qu’il n’avait même pas eu le temps de voir naître. Ce n’est pas le cas, et c’est tant mieux. Il fera l’effort de parler avec elle un jour, puisque cela semble tant lui importer, mais pour l’heure il doit égoïstement avouer qu’il ne veut prendre aucun risque de voir ladite discussion déraper et leur relation, quelle qu’elle soit, avec. Les choses pourraient être meilleures tout comme elles pourraient ne plus exister, et il n’est pas certain de vouloir atteindre le premier point en prenant le risque de ne rencontrer que le second.

Ainsi, la suite s’enchaîne, entre le baiser qu’il dépose chastement sur la joue et le taxi qu’il appelle sans lui demander si elle n’a pas envie de rester un petit peu ou bien d’aller autre part que chez lui. Il a besoin d’être chez lui, dans son environnement, près de cette fichue tablette de cachets qu’il a eu l’audace de volontairement laisser sur le comptoir de la cuisine, éternellement dans le bac à fruits sans que cela ne fasse le moindre sens. Il pensait que s’il ne les avait pas à portée, alors il n’aurait aucune envie d’en prendre, comme si son jogging matinal pouvait être comparable à quarante deux putains de kilomètres. "Je comprends." Et lui, il le jure, il est désolé d’être comme ça. De paraître si accessible, si avenant, et de finalement ressembler à une statue de pierre dont on aurait animé que le coeur battant éternellement trop vite et trop fort. Ses mains caressent doucement les avant bras de la jeune femme, soucieux de lui montrer qu’il fait de son mieux, même s’il a encore beaucoup de progrès à faire. "Tu es sûr que tout va bien ?" Il est sûr qu’il ne va pas bien, justement, mais Evie n’a pas été informée de l’histoire de près ou de loin, alors elle ne mérite pas d’être jetée en plein milieu de cette dernière. Il serre les dents, hoche la tête dans une comédie qui ne bernerait personne tant tous ses muscles sont contractés et sous l’emprise d’une douleur impossible à canaliser. Il n’y a rien d’insurmontable dans cette dernière, mais il vaudrait mieux éviter de lui demander où il en est sur l’échelle de la douleur. "Tu peux aussi t’asseoir. Quarante-deux kilomètres, ce n’est pas rien." Il retient un rire amer, trop conscient que s’asseoir n’améliorerait rien et que ce serait même pire, parce qu’il devrait ensuite se relever et ce serait une aventure pathétique pour lui. Il l’observe néanmoins aller lui chercher de l’eau sans rien dire, conscient de la chance qu’il a de la trouver à ses côtés, rencontre faite par le plus grand des hasards. Alors, il la remercie sincèrement lorsqu’elle lui ramène la bouteille et même si elle ne fera pas de miracle, elle est une preuve qu’Evie tient à lui et il a beau avancer vers la quarantaine, il a besoin de savoir des choses aussi simples. Elle tient à lui, il tient à elle.

"Tu veux qu’on se trouve un coin un peu plus calme pour attendre le taxi ?"
T’es pas obligée de faire tout ça, tu sais.

Il annonce doucement, un peu trop conscient d’être un poids. Ce n’est pas ce qu’il s’était imaginé en lui proposant qu’ils se retrouvent après la course, il doit bien l’avouer. Il pensait que tout irait bien et qu’ils iraient boire un verre, manger quelque part, et qu’il n’y aurait pas le moindre accroc dans ce plan simple comme bonjour. “Ca va durer un moment. J’ai pas vraiment écouté l’ordre de me ménager.” Rhett avance d’un pas lent autant qu’il use de faux sourires, conscient qu’il est en train de parler. Simplement, il le fait parce qu’il n’a d’autres choix que de lui parler de la situation dans laquelle il est, et non parce qu’il a la moindre envie de se confier. A Evie ou à n’importe qui d’autre, elle n’est pas le problème. “C’est une longue histoire.” Au sens propre, comme au figuré, parce que cette détresse musculaire ne date pas d’hier et qu’elle est le fruit de bons nombres de conseils ignorés et d’une mauvaise chance pas croyable. “Je suis désolé je voulais pas que tu vois ça.” Son regard vrillé sur la route non loin, il attend impatiemment d’être emmené loin de cette agitation qui ne correspond plus à son physique de quarantenaire blessé.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(everhett #6) you are the avalanche one world away FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
(everhett #6) you are the avalanche one world away 9ce8e01d2efeb9f84da406f201bc29d9c925cbaa
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyLun 1 Aoû 2022 - 16:15

"Ne commence pas. Si je peux faire quoi que ce soit, c’est normal que je te le propose." Elle le faisait de bon gré, elle le faisait aussi parce qu’elle ne pouvait ne pas s’en vouloir après ce qui venait à peine de se passer. Elle sentait Rhett un peu plus raide qu’à l’accoutumé sans qu’elle ne puisse vraiment trancher quant à la raison exacte de cette attitude. Est-ce que c’était sa réaction de tout à l’heure, ou est-ce que c’était la douleur qui semblait lui donner du fil à retordre qui le rendait soudainement aussi stoïque ? Evelyn n’était pas en mesure de le dire. Ça ne l’empêcha pas de rester comme elle était, et de suivre son mouvement tandis qu’il lui paraissait évident que, malgré ses conseils, pauvres si on considérait sa pratique du sport non-existante si ce n’était de la marche énergique du fait de son statut de non-motorisée, il ne comptait pas se ménager, encore moins s’asseoir pour souffler, même pas un peu. Et visiblement, c’était en toute connaissance de cause qu’il avait choisi de ne pas prendre en compte les recommandations de son — ou de ses — médecins. Qu’est-ce que lui avait dit Ruben déjà, que son frère ferait tout revivre sa gloire passée ? Est-ce que ça passait par mettre sa santé en danger par orgueil ? Evie se posa brièvement la question, ses sourcils se fronçant sans que ça ne soit véritablement visible, le large cadre de ses lunettes lui permettant de conserver une apparente tranquillité alors que son cœur battait le tambour dans sa poitrine.

Elle devait avouer que, en dehors de ce qu’elle avait déjà fait, lui apportant une bouteille d’eau sans même lui laisser le temps de lui demander quoi que ce soit, elle ne savait pas quoi faire d’autre pour le soulager. Devait-elle se placer à sa droite pour le maintenir droit et prendre un peu de sa douleur en soutenant son poids, ou devait-elle le laisser gérer pour ne pas heurter sa fierté masculine ? Elle décroisa les bras de sa poitrine, s’agitant de façon mesurée pour mieux se placer à ses côtés et le rejoindre dans le pas qu’il exécuta de façon lente, son visage ne lui disant rien qui vaille quand elle posa son regard dessus pour essayer de déterminer à quel point l’histoire qu’il lui disait longue, l’était, justement.
Elle pinça les lèvres très doucement, presque au ralenti, avant de lui dire en posant sa main dans le creux de son coude, une approche aussi timide qu’elle était destinée à ne pas lui donner l’impression qu’elle le croyait incapable de s’en sortir sur le moment "Si tu te sens de la partager un jour, cette histoire, il paraît que je suis plutôt bonne pour écouter." Et pour tacher de contrôler les choses un minimum, ce qui soudainement lui parut impossible tandis qu’il s’excusait. Evie le lâcha et s’arrêta juste pour se placer devant lui et lui dire, presque tout bas, la conviction se lisant sur son visage malgré ses lunettes de soleil "Hey, je ne sais pas dans quelle mesure c’est pénible pour toi maintenant, mais ne t’excuses pas." Elle lui assura, sans en douter "On va trouver une solution." Evidemment, elle se plaçait en grande sauveuse de la situation parce qu’elle avait l’habitude, qu’à défaut d’être douée pour les relations humaines, elle était d’une justesse et d’un talent certain quand il s’agissait de rendre service et de trouver le moyen de régler des problèmes à la seconde près, même quand ça paraissait impossible.
Se sentant toute petite en face du jeune homme, elle se redressa juste un peu sur ses baskets pour se donner la force de lui demander, son cerveau tournant à pleine régime pendant qu’elle réfléchissait à la meilleure méthode pour envisager ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux ; la chute d’un champion qui la ramena des années en arrière, suffisamment loin en tout cas pour qu’elle se force violemment à s’ancrer dans la réalité en ne clignant pas des yeux sous le verre opaque de ses lunettes quand elle lui demanda après un instant "C’est quel genre de médicaments dont tu as besoin ?" Ses pupilles firent la navette entre le gauche et le droit de Rhett. Elle ne se rendit pas vraiment compte qu’elle parlait aussi bas, et qu’à nouveau, elle avait posé une main sur le jeune homme pour marquer la connivence que l’idée qu’elle eut sur le moment l’obligea à avoir avec lui — cette connivence, elle était déjà là depuis leur première rencontre, mais elle prenait un galon de plus chaque fois qu’ils se retrouvaient tous les deux "Avery est rapide. Si je lui demande de te trouver ce dont tu as besoin tout de suite, tu pourras rentrer plus sereinement." Sous-entendu, pas en rampant jusqu’au taxi qu’il venait de leur commander. A l’observer comme elle le faisait maintenant, elle prit conscience que c’est ce qui se passerait si elle laissait les secondes s’égrener et la douleur de Rhett le consumer. Et à dire vrai, elle ne lui laissa même pas le luxe de lui répondre quoi que ce soit sur l’instant. Récupérant sa main, Evie partit déjà à la pêche de son téléphone portable qu’elle avait dans son sac et qu’elle déverrouilla d’un pouce, remontant ses lunettes de soleil pour s’en faire un serre-tête de fortune, ses yeux se révélant et démontrant à quel point elle était concentrée sur l’instant, à actionner la commande d’appel à destination d’Avery.

@Rhett Hartfield (everhett #6) you are the avalanche one world away 873483867


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Dernière édition par Evelyn Pearson le Ven 5 Aoû 2022 - 8:53, édité 1 fois
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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyMar 2 Aoû 2022 - 13:52

Il se serait appuyé sur Evie, ne serait-ce qu’un tout petit peu, si jamais il n’avait pas encore trop ancré dans sa mémoire les images de cette nuit où il l’a retrouvée à l’hôpital. Rhett a encore trop l’impression de risquer de la blesser s’il le fait, raison plus que suffisante pour l’en dissuader. "Si tu te sens de la partager un jour, cette histoire, il paraît que je suis plutôt bonne pour écouter." Elle est bien placée pour qu’il la lui raconte, en effet, ne serait-ce que parce qu’il estime qu’elle a le droit de savoir et qu’il vaut mieux que les informations viennent directement de sa part plutôt de ce qu’elle pourrait retrouver sur internet. Au moins, lui était présent ce jour-là, et tous ceux qui ont suivi après. A défaut de s’appuyer contre elle, il entoure son bras de sa main et c’est déjà un début de preuve de confiance et d’un Rhett avançant pas à pas, tout comme Evie. Ils font au mieux, raison pour laquelle il hoche la tête dans le vide pour souligner ses propos, pas même certain qu’elle le remarque cependant. "Hey, je ne sais pas dans quelle mesure c’est pénible pour toi maintenant, mais ne t’excuses pas. On va trouver une solution." Il ne devrait pas y avoir de on tant ce problème n’est finalement que le sien et qu’il ne touche pas Evie de près ou de loin, l’exclusivité étant la sienne n’étant pas supposée venir avec autant de points négatifs. Qui plus est, cela fait des années qu’il essaye d’en trouver une, de solution, mais rien ne vient. Son sourire est en demi-teinte alors qu’il voudrait croire qu’elle aura la solution qui changera absolument toute la donne, mais qu’il est un adulte raisonnable sachant pertinemment à quel point c’est faux. De la base de sa nuque au sommet de son crâne, l’australien laisse sa main remonter dans la chevelure brune d’Evie, caressant ses mèches au passage. Il y a d’autres mots qu’un simple merci qu’il voudrait avoir pour elle mais aucun d’intérêt ne lui vient à l’esprit, alors il se mure dans un silence habitué et sans doute aussi honteux. Elle n’a pas signé pour ça.

"C’est quel genre de médicaments dont tu as besoin ?"

Rhett plonge aussitôt son regard dans le sien, sincèrement surpris. Ce n’est pas une simple question de politesse, il l’entend dans le son de sa voix, et ce qu’elle peut avoir derrière la tête ne lui dit rien qui vaille alors qu’il arrive pourtant à plus ou moins garder la face en regardant les minutes défiler et leur taxi se rapprocher sur la carte. Evie aussi, l’observe les yeux dans les yeux, et ce n’est pas assez déstabilisant pour qu’il baisse le regard. Dans un autre contexte, il aurait su apprécier cet échange et n’aurait pas résisté à l’embrasser, cette fois. "Avery est rapide. Si je lui demande de te trouver ce dont tu as besoin toute de suite, tu pourras rentrer plus sereinement." Son silence n’intimide pas Evelyn qui n’a aucun mal à continuer son argumentation. Il est cependant bien plus vif lorsqu’il s’agit de l’arrêter dans sa lancée au moment d’appeler Avery, justement, ce qui semble à ses yeux être la dernière des bonnes idées. Il s’agite autour du téléphone, cherchant à l’éloigner des doigts rapides de la jeune femme. “Non non, fais pas ça.” Il demande, supplie presque. Rhett n’est pas même à l’aise à l’idée de mettre Evie dans la confidence, alors il lui semble impensable d’en faire de même avec Avery. Retenant bien malgré lui en otage son téléphone dans une main, c’est celle d’Evelyn qu’il garde dans l’autre, avec bien plus de délicatesse, mais pas autant qu’il le voudrait. “C’est pas le genre de médicament qu’il trouverait d’un claquement de doigts.” Non seulement il s’en procure sous ordonnance, mais aussi il y a un suivi précis derrière pour vérifier qu’il n’en devient pas addict - ironique, n’est-ce pas ? “J’apprécie sincèrement tes efforts Evie, je te le promets.” Mais elle n’a pas assez de cartes en main pour faire la différence entre une bonne et une mauvaise idée, ce qui est pleinement la faute de Rhett lui-même. Et il le sait pertinemment, ce qui le rend un peu plus désolé encore de devoir la dérouter une fois de plus. “Le taxi est là dans deux minutes. Dans dix on est chez moi.” Il précise, pour appuyer ses propos autant que pour se donner un peu de courage, rendant son téléphone à la jeune femme uniquement pour serrer le poing à la place et ainsi tenter de diriger la douleur principale de son corps ailleurs. “Peut-être… Si jamais tu veux pas rester, je comprendrais.Ce serait sans doute même mieux, qu’il pense sans le dire, trop conscient de l’image qu’il rendrait et surtout du mal qu’il pourrait lui causer alors que son intention n’en est certainement pas là et bien au contraire. “Demain ça ira mieux. Tu veux qu’on se fasse un restaurant ? Français ? Du foie gras, des huîtres, des bigorneaux ; ok et n’importe quoi d’un peu plus ragoûtant à la vue aussi, c’est possible.” Peu importe, en réalité. Garrett s’accroche aux branches et tente de se rattraper d’une après-midi déjà largement gâchée et d’un soirée qui le sera sans doute tout autant.
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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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(everhett #6) you are the avalanche one world away FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyVen 5 Aoû 2022 - 9:25

La réaction de Rhett fût aussi vive que celle d’Evelyn ne le fût pas assez. Sans même sans apercevoir, elle se retrouva avec un téléphone en moins dans la main, l’autre tenue prisonnière des doigts de Rhett qu’elle sentit se resserrer graduellement contre les siens dans un agglomérat qui devint douloureux à mesure qu’elle prenait conscience de la détresse qu’elle voyait percer dans son regard bleu ciel. Elle ignorait ce qu’il ne lui disait pas, mais elle savait reconnaître les secrets, Evie "OK, OK. On laisse tomber Avery. Doucement." fit-elle en désespoir de cause, levant devant elle sa main laissée libre par le jeune homme, un peu comme si elle essayait de régler un conflit par la douceur, à l’image d’une Miss Univers bien naïve, pétrie de souhaits irréalisables qui partaient de la paix dans le monde à l’éradication du malheur d’autrui "Raccroche par contre, il va se demander ce qu’il se passe." ajouta-t-elle en entendant la voix d’Avery résonner par-delà le haut-parleur de son téléphone que Rhett tenait toujours et qu’elle finit par récupérer doucement pour raccrocher elle-même, ses yeux toujours plantés dans les siens comme elle essayait de forer au maximum la raison de ce revirement brutal d’attitude. Elle se rendit compte qu’elle avait retenue sa respiration durant quelques secondes quand elle la relâcha en envoyant un texto à Avery pour lui mentionner qu’elle avait fait une fausse manipulation, qu’elle le rappellerait plus tard, et posa ses yeux sur sa main toujours tenue par Rhett pour lui indiquer sans rien dire que ça commençait à faire mal, qu’elle avait besoin de sa main ; qu’elle frictionna doucement en la récupérant, rangeant son téléphone dans son sac qu’elle remonta sur son épaule pour se donner bonne contenance, sentant quelque chose grossir à l’intérieur d’elle comme toutes les questions qui lui passèrent par la tête quand elle se dit qu’elle aurait peut-être dû demander à Ruben d’expliciter sa mise en garde.
Elle chassa vite cette idée de sa tête, continua à malaxer ses doigts, paume ouverte vers l’extérieur en se souvenant à la place de la proposition que Rhett lui avait faite lorsqu’elle s’était retrouvée chez lui après son agression ; celle de lui donner quelques comprimés de ces médicaments qu’il disait difficile à obtenir, mais qu’il lui avait à l’époque vendu comme une garantie pour s’endormir plus facilement. Elle n’était pas bien aguerrie dans les us et coutumes des grands sportifs, mais Evie avait assez gravité autour d’eux pour savoir de quoi il en retournait en matière de carrières brisées, de rêvés enterrés, après une blessure ; elle connaissait les risques, elle connaissait les méthodes, pas toujours légales, pour permettre aux athlètes de résister à la douleur, aux injections massives de corticoïdes avant les grands matchs pour permettre aux machines qu’ils étaient de tenir jusqu’au bout pour ne pas flancher devant le parterre de supporters qui venaient les acclamer comme des Dieux vivants, assez forts et puissants pour ne pas sentir la force des blocs qui leur fonçaient dedans à pleine puissance — ça laissait des traces, est-ce que ça en avait laissées sur Rhett ? Elle ferma très brièvement les yeux en secouant la tête, perdue un court instant dans la masse de ce qu’elle ressentait vis-à-vis de ce genre de choses pour faire le point, et se sommer de ne pas prendre les choses aussi à cœur, si bien qu’elle ne répondit pas tout de suite à Rhett quand il fit peser sur elle le poids de sa décision de le suivre ou non.

Menton incliné vers l’avant, elle rouvrit les yeux pour les poser sur le carré de béton qui s’étendait sous ses pieds, sa propre main tenant l’autre. Elle resta silencieuse — avant de prendre une profonde inspiration pour affronter son regard, redressant la tête dans la foulée et baissant enfin son bras, et lui demander, pas certaine dans le fond que dans sa proposition ne soit décelable autre chose que de la politesse ou de l’envie de ne pas la heurter davantage "Je te suis uniquement si tu en as envie. Je comprendrais aussi que tu veuilles que je reste à ma place pour te laisser le temps de… récupérer." Elle se rendit compte de la pause qu’elle avait prise avant de choisir ce mot en particulier. Enfin, elle passa sa langue sur ses lèvres, prenant sens qu’elle fuyait peut-être un peu face à l’éventualité d’avoir à s’imposer quand il lui donnait l’impression de ne vouloir qu’une chose, et c’était qu’elle rentre chez elle de son côté ; parce qu’il souffrait, parce qu’il lui en voulait peut-être un peu d’avoir réagi comme elle l’avait fait tout à l’heure… encore une fois, c’était difficile à démêler, et elle sentit un parfum de secrets planer soudainement dans l’atmosphère autant que son propre parfum qu’elle trouva écoeura le temps de se redresser pour de bon face à ce regard qu’il lui renvoyait "Si tu veux que je vienne avec toi, je peux cuisiner. Sinon, je te laisse choisir… ça peut être demain, ou plus tard." Ou plus tard. Quand il aura vraiment récupéré, quand il sera en paix avec l’idée de s’être montré sans doute trop vulnérable face à elle. Elle aurait aimé le rassurer à de sujet, lui dire que ça remettait les compteurs à zéro, que ça ne l’indisposait pas autant que ça semblait, lui, l’indisposer… mais à la place, elle resta interdite, Evie. Et elle se rendit compte de nouveau que, soumise à la volonté de Rhett de lui autoriser l’accès à cette partie de lui, elle retint sa respiration en attendant qu'il statue vraiment sur ce qu’il voulait sur le moment — qu’elle le suive ou pas, dans les deux cas, elle aurait l’impression que le moment qu’il partagerait ferait pâle figure face à tous ceux qu'ils avaient déjà partagés jusqu’ici.

@Rhett Hartfield (everhett #6) you are the avalanche one world away 873483867


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptySam 6 Aoû 2022 - 14:09

"OK, OK. On laisse tomber Avery. Doucement."
"Raccroche par contre, il va se demander ce qu’il se passe."

Il se recule plus brusquement qu’il ne le voudrait, tout comme il souhaite qu’elle comprenne qu’il n’a jamais voulu lui faire de mal à son tour et qu’il voulait tout aussi peu l’effrayer ou la brusquer. Le contexte le rend difficile, il supporte difficilement le poids de son corps et contrôle encore plus difficilement ses réactions, raison parmi tant d’autres pour expliquer à quel point il s’en veut d’être ainsi. Pourtant, initialement rien n’est de sa faute. Initialement, il n’a pas couru vers cette foutue voiture pour passer sous ses roues. La voix d’Evie le ramène à lui, aussi doucement que douloureusement tant ce n’est pas la continuité logique du marathon et de leurs retrouvailles qu’il avait imaginé. "Je te suis uniquement si tu en as envie. Je comprendrais aussi que tu veuilles que je reste à ma place pour te laisser le temps de… récupérer." Récupérer. Evelyn choisit ses mots avec justesse et délicatesse, tout comme elle le fait avec tout le reste de son attitude, elle qui arrive à parfaitement la contrôler et renvoyer l’image qu’elle veut. C’est un véritable talent que Rhett sait apprécier à sa juste valeur, surtout alors qu’il n’en est pas doté d’une seule once, lui qui observe la jeune femme avec une tendresse non feinte, ne se demandant plus de ce à quoi il a l’air. Un pauvre type pathétique qui a cru avoir les capacités de faire un marathon comme si c’était la balade du dimanche, sans doute. Un pauvre type pathétique qui apprécie vraiment Evelyn mais ne se montre pas capable de le lui faire comprendre, l’immense majorité du temps. Il a envie qu’elle le suive, tout comme il a besoin de rester seul et de s’excuser une fois de plus, peu importe qu’elle lui ait demandé de ne plus le faire, quelques minutes plus tôt à peine.

"Si tu veux que je vienne avec toi, je peux cuisiner. Sinon, je te laisse choisir… ça peut être demain, ou plus tard." - “Evie…” Elle tente, négocie, donne des idées. Elle fait le boulot de deux personnes, Evie, et se retrouve face à une personne muette qui n’ose même plus poser sa main contre sa nuque, de peur qu’un élan de douleur ne la lui fasse refermer et, par conséquent, la blesse. Même moindrement, il n’a pas envie d’être cette personne et, surtout, il n’a pas envie qu’elle le voit comme ça. Il a des défauts, oui, mais pas celui-ci. “Demain ? Donne moi juste quelques heures pour récupérer.” Il ne lui demande pas explicitement de ne pas le suivre, mais le sous-entendu est bien là. S’il demande à ce qu’ils se revoient demain, c’est qu’il n’y aura finalement rien dans l’entre-deux. “La proposition de cuisine est possiblement reportable à cette date ?” Il tente de sourire, de faire une simple blague, de proposer un programme pour s’assurer que leur prochaine rencontre ne soit pas placée sous le signe d’une gêne infinie et de reproches tus. “Je pensais pas que les choses allaient tourner comme ça. Je te l’aurais jamais imposé et… c’est pour ça que je pense que ça serait mieux de se voir plus tard.” Il n’ose pas caresser sa peau, mais il peut toujours le faire avec ses mèches brunes, doucement, de tout leur long. Je suis désolé, voilà ce qu’il répète avec plus de mots, avec de plus amples explications. “C’est de ma faute, pas de la tienne.” Cela n’a rien à voir avec le quiproquo sur leur baiser échangé, à commencer par là, et il ne veut pas qu’elle en doute un seul instant.
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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyDim 7 Aoû 2022 - 8:53

Evie… Et rien que ça, ce fût atrocement blessant sur le moment. Mais ce ne fut pas assez étonnant pour qu’elle prétendre éhontément qu’elle ne connaissait pas déjà le choix de Rhett avant qu’il ne lui confirme de manière détournée, sans la rejeter vraiment, en ne rendant pas sa proposition plus engageante si elle s’y arrêtait un peu, cependant — leur moment était écourté pour reprendre plus tard, ce fût de cette manière qu’elle se consola sans se laisser envahir par la vexation. Elle comprenait, peut-être était-ce un tort de vouloir ne voir rien d’autre qu’un peu de fierté de la part de Rhett de lui faire entendre que c’était mieux comme ça pour aujourd’hui, mais elle avait du mal à lui en tenir rigueur, de son envie de se protéger du regard qu’elle poserait inévitablement sur lui chaque fois qu’elle s’inquiéterait de le voir silencieux ou grimaçant. C’était pour le mieux ; le mieux de quoi, elle ne le savait pas vraiment, prenant sur elle pour ne pas se laisser atteindre par la déception qui menaçait de s’ajouter à ce qu’elle ressentait déjà.
Elle lui sourit doucement, sans faire preuve de rien d’autre que de compréhension et de bienveillance, opinant du chef pour lui rétorquer sur le ton qu’il choisit d’utiliser de son côté "Bien sûr, quand tu veux. Je donne rarement des dates butoirs à mes tentatives d’impressionner les autres avec mes talents de grand chef." Ça sonnait si faux, que ce soit venant de lui ou venant d’elle, cette tentative de rendre les choses plus légères, quand elle sentait personnellement que ça lui faisait assez de peine pour qu’elle se sente un peu idiote d’avoir cru que ce serait facile, de venir ici, de profiter du moment avec lui, et de vaquer à des scénarios qu’elle n’aurait pas mis des heures à imaginer pour ne pas se laisser surprendre par l’imprévu. Si elle n’avait pas été si naïve à ce sujet, elle aurait campé sur la manie qu’elle avait toujours eu d’anticiper, et peut-être que tout aurait été parfait comme ça l’avait toujours été jusqu’ici. Elle n’avait aucun moyen de revenir en arrière, n’est-ce pas ? Alors autant se faire une raison et avancer sans se formaliser de trop, bien qu’elle savait qu’elle passerait les prochaines heures à se fustiger d’avoir agi, d’avoir réagi, comme elle l’avait fait un peu plus tôt.

Finalement, il explicita sa décision. Evie fronça très délicatement les sourcils pour lui attraper tout aussi délicatement le poignet qui frôlait sa joue quand il se mit à caresser les cheveux encadrant son visage "Je le sais, je comprends." Elle se répétait, trouva-t-elle, aussi elle ajouta en cherchant son regard, finissant par le trouver pour ne pas le lâcher durant quelques longues secondes "Vraiment. Je n’essaye pas de te faire sentir mieux. Comment on dit dans ces cas-là, ce n’est que partie remise ?" Elle voulut sourire, mais elle n’y arriva pas cette fois-là, laissant son pouce tracer la ligne de la veine qui descendait le long du bras de Rhett. Et quand il s’excusa, et qu’elle remarqua que cette fois, c’était lui qui se plaçait en fautif, elle n’hésita pas tellement cette fois : elle s’inclina pour déposer un très furtif baiser au coin de sa bouche sans que l’impression que les torts étaient partagés ne la quitte. D’ailleurs, ce fût ce qu’elle lui dit quand elle se redressa, et qu’elle lui répondit "Les torts sont partagés. Mais ne rumine pas trop longtemps, d’accord ? Il y a des jours avec, et des jours sans." C’était clairement un jour sans, pour elle comme pour lui.
Enfin, Evelyn lui lâcha le bras, battant doucement en retraite quand il lui parut évident que la voiture que Rhett avait commandé ne tarderait pas à venir le prendre. Elle dégagea son visage d’une mèche qu'il avait effilée en la touchant avec ses doigts, et eut un instant d’incertitude, quand elle reprit les quelques mètres qui les séparèrent de l’endroit où s’arrêterait sans doute la voiture ; et puis elle brisa le silence qu’une fois qu’elle fût assez sûre d’elle pour lui demander, passant outre sa crainte cachée de commettre un nouvel impair "Est-ce que tu veux que j’appelle quelqu’un juste au cas-où ? Ton frère ?" Et elle l’entendait presque ricaner, Ruben, quand elle prendrait le téléphone pour lui dire de venir s’assurer que tout allait bien, de venir s’assurer que son frère aîné se remettait comme il se devait de l’effort qu’il venait d’abattre "Je te demande pour être sûre, je ne m’attends pas à ce que la réponse soit positive." Mais je m’inquiète pour toi, aurait-elle pu ajouter — ce qu’elle ne fit pas, parce qu’elle ne voulait pas que Rhett se sente coupable de lui imposer cet état, en plus de celui qui la força à placer de nouveau sa main dans le creux de son coude pour s’assurer qu’il ne s’écroule pas avant d’arriver à son taxi.

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Message(#)(everhett #6) you are the avalanche one world away EmptyDim 7 Aoû 2022 - 11:51

"Je le sais, je comprends. Vraiment. Je n’essaye pas de te faire sentir mieux. Comment on dit dans ces cas-là, ce n’est que partie remise ?" Et il ne comprend pas, finalement, comment il a pu croiser le chemin d’une personne aussi bienveillante et lui faire rejoindre le sien, pour la retrouver encore et encore au fil des semaines écoulées, lesquelles se comptent aujourd’hui en mois. Elle arrive à le faire sourire malgré la douleur pesante, il se concentre un instant de trop sur son regard à la fois triste et brillant pour ne pas penser au reste. Le geste autour de son poignet n’est pas repoussé, bien au contraire, et une part de lui a même envie de la prendre dans ses bras, sans qu’il y ait de raisons particulières à cela. Il attendra demain pour le faire, quand l’excuse de préparation d’un repas fera office de rendez-vous, de Dieu sait quoi tant qu’ils passent un peu de temps ensemble sans plus se soucier autant de la façon dont ils pourraient s’auto-saboter. “Ce n’est que partie remise.” Rhett répète donc ses mots tout en hochant la tête, voulant lui-même y croire. Demain, à défaut qu’il puisse parier qu’il ira mieux, il sait au moins que ce sera moins pire et que son état de santé n’altérera pas à ce point ses sentiments et réactions. Il est trop dicté par la douleur, la peur et la pudeur pour agir comme il faut pour le moment.

Il accueille avec douceur le baiser qu’elle dépose à la commissure de ses lèvres, tournant déjà la tête pour l’embrasser pleinement, se voyant coupé dans son élan lorsqu’elle ajoute quelques mots pour tenter de dessiner la situation de son propre point de vue. "Les torts sont partagés. Mais ne rumine pas trop longtemps, d’accord ? Il y a des jours avec, et des jours sans." Rhett hoche à nouveau la tête, docile le temps d’un instant. La rassurer ne coûte rien ; elle n’a pas à savoir qu’il ruminera de toute façon, qu’elle le veuille ou non, qu’il le veuille ou non lui aussi. Ce n’est pas comme s’il avait un jour été doué pour dompter ses sentiments. “Demain sera un jour avec.” Aujourd’hui n’en était de toute évidence pas un, alors il tente au moins de le conclure d’une façon plus douce, retrouvant ses lèvres comme il l’avait espéré, le temps d’un baiser presque totalement chaste.

Evie fait finalement quelques pas en arrière, bien plus raisonnée et raisonnable qu’il ne l’a jamais été. Un coup d'œil à sa montre lui indique que son taxi ne tardera effectivement pas à arriver et qu’ils se sont sûrement déjà tout dit, ou tout du moins assez pour rendre un peu moins âpre le souvenir de ces retrouvailles. "Est-ce que tu veux que j’appelle quelqu’un juste au cas-où ? Ton frère ?" Il sourit, non pour la mention de son frère, mais bien pour tous les efforts qu’elle fait et leur petit monde qu’elle remue pour tenter de faire au mieux. “Je vais rentrer et me reposer. Ça le rendrait fou de rester à l’appartement juste pour me surveiller.” Au lieu de faire des journées de dix-huit heures de travail et sauver des vies. Le sourire qu’il esquisse est pour son frère, maintenant, ce petit garçon devenu homme, lui qui a si bien réussi dans la vie, mais pas au point de ne pas vivre sur son canapé quelques soirs par semaine. Tout ira bien, il connaît la marche à suivre et il sait à partir de combien de médicaments il commence un peu trop à jouer au con et avec sa vie aussi. Ce ne sera pas un de ces soirs là. "Je te demande pour être sûre, je ne m’attends pas à ce que la réponse soit positive." Et déjà elle retrouve son côté, sa main posée contre le coude du sportif affaibli qui ne rechigne pas face à ce simple contact physique. “Tu peux me rendre un service ? N’en parle pas à Ruben. Il a déjà bien assez de choses à gérer.” Ce n’est pas le Rhett qui ne veut pas que son frère lui fasse la morale qui parle ; c’est le Rhett qui ne veut pas être un énième souci à porter sur les épaules déjà bien garnies de son cadet. Il est temps qu’il lui présente d’autres de ses proches pour au moins partager les problèmes et les possibles appels à passer, sans doute. Il se promet de le faire, tout comme il se promet de lui donner les clés de son monde. Elle évolue dans le brouillard depuis bien trop longtemps et fait un travail bien trop admirable pour qu’il puisse encore oser la tenir à l’écart et douter d’elle, pour une raison ou pour une autre. “Je t’appelerai en rentrant.” Il ne pose pas la question, trop certain qu’elle refuserait par politesse et pour ne pas avoir l’air de le forcer à quoi que ce soit. Mais il a encore envie d’entendre sa voix, ça ne change pas, et ça n’impacte pas sa capacité à se remettre de l’effort physique autant qu’à oublier la douleur. Ainsi, au moins, elle n’aura pas à s’inquiéter pour lui. Alors, Rhett hoche la tête pour deux, repoussant doucement sa main lorsque sa voiture arrive et qu’il lève la main pour se faire voir, celle-là même qu’il avait jusque-là silencieusement gardée contre sa hanche. Ce soir, il l’appelle. Demain, il la revoit. Et aujourd’hui n’aura jamais existé.
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