ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
When doors are left wide open and the words we choose to hold them, like notes we end up folding in a box for better days. Cause it feels like home, yeah it feels like home. Whatever it feels like home as we look the other way. We're drifting through the night like broken satellites. Making wrong feel right, wrong feel right. No more lips sealed tight, this comes as no surprise
Un œil nerveux sur sa montre, Emery dévalait le quartier de Fortitude Valley, pressant le pas. Elle allait être en retard si cela continuait, et elle ne croyait pas avoir déjà gagné le luxe de se faire désirer auprès de Cesar. Elle était pourtant partie pour être ponctuelle, avait prévu le temps nécessaire pour se préparer, hésiter une demi-heure sur la tenue à porter -elle avait fini par trouver un compromis avec une petite jupe bleu marine et un léger pull blanc-, le temps même de revenir sur sa décision dix fois s’il le fallait. Puis, au moment de partir, il avait fallu que Hobbs s’en mêle, se faisant la malle dans le couloir une fois la porte ouverte. Il avait toujours eu son petit caractère mais depuis quelques temps, le rongeur était juste devenu plus intenable, craintif mais intrépide, amical mais insaisissable. Il avait changé ses habitudes du tout au tout sans qu’elle ne comprenne quelle mouche l’avait piqué, et autant dire que cela avait failli mal se finir quand l’animal avait trouvé le chemin des escaliers. Heureusement, la blonde avait réussi à enfin mettre la main dessus, une privation de liberté soudaine qui lui avait valu une vilaine morsure de surprise. Le temps de rentrer, enfermer la bête dans la chambre et mettre la main sur un pansement, le retard était devenu difficilement évitable. Elle aurait dû envoyer un message pour prévenir. La pensée la frappa en voyant que l’aiguille continuait d’avancer. Et finalement, ce fut avec une jolie vingtaine de minutes de retard qu’elle arriva au Twelve Happy Spectators, remarquant directement Cesar qui faisait le pied de grue devant le cinéma. Elle affichait son sourire le plus contrit quand elle arriva enfin devant lui. « Hey… Vraiment, vraiment désolée du retard. J’ai eu un problème de cochon d’inde. » Elle se mit à rire, opta pour venir l’étreindre avec douceur, faisant durer ce moment un peu plus longtemps qu’il ne l’aurait fallu. Parce qu’elle en avait envie, parce qu’elle savait pertinemment que cela suffirait à l’excuser. En revanche, un tel retard signifiait que c’était fichu pour leur séance, le film ayant déjà commencé… C’était un petit cinéma de quartier, seulement deux salles. Par définition, le choix était limité. Par-dessus l’épaule du brun, elle pouvait voir l’affiche du jour. La prochaine séance pour l’autre film commencerait d’ici une quinzaine de minutes. Et autant dire que la projection n’était pas à la page du tout… Au menu ce soir, Rebecca, un film de Alfred Hitchcock datant de 1940. « Partant malgré tout pour développer notre culture cinématographique ? » demanda-t-elle avec une moue en se reculant légèrement, juste pour croiser son regard. Non, ce n’était clairement pas le choix premier, ni même un choix qu’elle aurait pensé faire dans sa vie. « Et si vraiment on s’ennuie, je t’offre un verre ensuite ? » Pour oublier qu’ils venaient de perdre quoi, deux heures de leur vie ? Le cinéma semblait vraiment désert, ce soir. Elle avait accepté l’invitation sans trop réfléchir, mais maintenant qu’ils y étaient, la blonde commençait à regretter. Ils s’étaient revus quelques fois depuis le vernissage mais moins qu’elle l’aurait voulu, leurs deux emplois du temps ayant décidé de ne pas concorder. La plupart du temps, c’était au dojo, ou avec des amis autour d’eux. Aucun contexte qui ne lui avait permis de poser les questions qui lui brûlaient les lèvres depuis presque trois semaines. Au début, elle avait tenté d’oublier, de passer à autre chose, de se dire que ce n’était pas bien important. Mais elle se sentait comme une cocotte minute prête à exploser. Alors avec un peu de chance, la salle serait vide, ils pourraient combler l’ennui avec un cornet de popcorns entre eux. En admettant que les films d’Hitchcock soient si terribles que ça.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Le temps passe et j’ai l’air bien con devant le cinéma. Je commence à me dire qu’elle m’a posé un lapin et cette situation m’est tristement familière. Je repense à Riley, celle que j’appelle “l’autre” ou avec d’autres noms moins sympas dans mes pensées. Riley c’est la seule ex que j’ai. Il y a eu Bailey mais c’était différent, je n’avais aucun sentiments pour elle. Bien sûr je trouvais que c’était une belle personne, une femme magnifique et avec qui j’ai partagé quelque chose de spécial. Mais rien qui me fasse vraiment rêver, rien qui ne réussisse à me donner un sourire complètement niais juste en pensant à elle, rien qui ne fasse battre mon cœur un peu plus fort en sa présence. Je ne sais pas si j’ai été amoureux de Riley, j’ai du mal à dire si la manière dont je tenais à elle c’était de l’amour ou pas. Parce que l’amour c’est pas un truc qu’on mesure ou une liste de symptômes à cocher comme pour une maladie. Ce qui est sûr c’est que je tenais à elle et qu’elle m’a brisé le cœur en ne se pointant pas au restaurant alors que je l’attendais avec un bouquet de fleurs. Bouquet qui avait coûté une grande partie de mon argent de poche et qui a fini balancé dans une poubelle après avoir reçu son sms où elle me disait qu’elle ne venait pas et qu’en plus elle me larguait. J’avais attendu une bonne heure et le serveur n’arrêtait pas de venir me voir pour me demander si elle allait arriver et si il pouvait nous installer. Je lui répondais qu’elle allait arriver bientôt mais je crois qu’au fond lui et moi on avait compris qu’elle ne viendrait jamais. Ce jour là elle m’a fait beaucoup de mal parce que même si on était des gamins j’étais attaché à elle et je crois qu’il n’y a pas plus humiliant comme rupture. Et depuis ce jour-là j’ai jamais voulu refaire confiance à quelqu’un. Les histoires d’amour ne m’ont jamais fait rêver quand j’ai vu ce que ça avait donné pour mes parents mais après Riley qui m’a déjà fait souffrir je n’ai jamais voulu tenter. Parce que si je me suis senti mal pendant des semaines voire des mois après une histoire d’ados comme ça, qu’est-ce que ça serait si je tombais vraiment amoureux ? C’est une question qui me fait peur, parce que les sentiments ne se contrôlent pas et que il n’y a rien de pire que de ne pas être maitre de soi. Donc là le fait d’attendre Em me rappelle un peu trop cette situation même si je sais qu’elle est à des années lumières de Riley. Riley c’était une gamine immature, Em c’est une femme exceptionnelle. J’ai tellement hâte de la voir, j’étais déjà un petit peu stressé avant de venir -en témoigne la deuxième douche que j’ai pris après m’être rendu compte que j’avais mis trop de parfum après la première douche- mais l’attente fait monter le trac. Quinze minutes passent, pas de nouvelles d’elle, j’hésite à l’appeler pour savoir si elle se souvient de notre rendez-vous ou si elle a un problème mais je ne veux pas avoir l’air oppressant. Je lui fais confiance : elle va venir. Mais le temps est long, le mélange de stress et d’excitation m’a conduit à arriver dix minutes en avance alors pour passer le temps je scrolle sur instagram. La fille au guichet doit être en train de se dire que je me suis fait poser un lapin et heureusement que j’ai choisi de venir le jour où Sara ne bossait pas. Je n’avais aucune envie de la voir ou d’avoir des remarques sur Em.
Au bout de 20 minutes je vois enfin une silhouette s’avancer vers moi. Ouf, elle est venue. « Hey… Vraiment, vraiment désolée du retard. J’ai eu un problème de cochon d’inde. » Alors là c’est définitivement le motif de retard le plus improbable que j’ai entendu mais pour avoir rencontré le fameux cochon d’inde plein d’énergie c’est très plausible. Elle se met à rire et moi aussi. Elle s’approche de moi pour me prendre dans ses bras été la douceur des notes sucrées de son parfum suffit à agrandir mon sourire, il m’avait terriblement manqué. « T’en fais pas pour le retard c’est rien. » Tu es venue c’est le principal je me retiens de dire avant d’ajouter une fois notre étreinte terminée. « De cochon d’inde ? Qu’est-ce que Hobbs a encore fait ? » J’adore quand elle me parle de lui, de ses bêtises ou qu’elle me montre des photos. Elle est complètement gaga de cette petite boule de poils et je trouve ça beaucoup trop mignon. Elle se penche au-dessus de mon épaule pour regarder les affiches, pour le film qu’on avait prévu de voir c’est trop tard les portes ont fermé depuis dix bonnes minutes. « Partant malgré tout pour développer notre culture cinématographique ? » Le cinéma et moi ça fait dix. J’aime énormément l’art mais j’ai une culture cinématographique plus que réduite et je sens que le genre de film qu’elle me propose pourrait m’endormir à la vitesse de l’éclair. Mais je me dis pourquoi pas, si le film est nul tant pis on pourra en rire ensemble et dans tous les cas à deux ce sera toujours moins barbant. Elle me regarde avec une moue désolée et je lui fais un petit sourire avant de lui répondre « Je connais pas du tout Hitchcock mais maintenant qu’on est là allons y oui. » J’ai aucune idée de quel genre de films ça peut être, sûrement quelque chose d’un peu perché mais bon tant pis ce serait dommage de rentrer à la maison maintenant. Surtout que ça fait au moins deux semaines qu’on parlait de se faire un ciné, alors va pour Rebecca. « Et si vraiment on s’ennuie, je t’offre un verre ensuite ? » Elle sait comment me parler. « Excellente idée, je crois qu’il reste du Gin de la dernière fois ». J’avais laissé la bouteille chez elle après une soirée qu’on avait passé chez elle à regarder des films complètement débiles avec des pizzas et un plaid. Une soirée film qui avait vite dérapé une fois la bouteille de gin ouverte et surtout une fois que le dernier de ses colocs avait claqué la porte de l’appartement. C’était une excellente soirée, je crois que j’avais jamais autant ri et notre complicité s’était encore renforcée. Mais c’était avant le vernissage. Depuis cette soirée très mouvementée je n’avais pu que la croiser le temps d’un café et en coup de vent. On ne s’évite pas loin de là mais depuis cette soirée en tous points catastrophique elle avait été trop occupée et moi aussi pour trouver le temps de vraiment se voir. Alors cette soirée c’était enfin l’occasion de pouvoir passer davantage de temps ensemble sans se presser. « Tu viens du coup ? » Je lui demande en montrant le guichet. Elle me suit et je sors mon portefeuille. « Je t’invite. » Je lui offre un petit sourire et je m’empresse de tendre ma carte à la guichetière pour qu’elle n’ait pas le temps de protester. Elle me tend les tiquets, nous souhaite une bonne séance et nous nous dirigeons vers la salle 2.
Arrivés dans la salle j’ai un petit rire en voyant qu’elle est presque déserte. A part un couple de personnes âgées au premier rang et un trentenaire tout à droite de la salle il n’y a personne. C’est quand même pas bon signe qu’une salle soit aussi vide cinq minutes avant le début du film. « Bon je crois qu’on a l’embarras du choix. » Mon regard balaie la pièce à la recherche d’une bonne place même si dans tous les cas ça n’aidera pas à rendre le film plus palpitant. De toute façon je ne suis pas vraiment venu pour l’amour du cinéma. « Après toi très chère. » Je lui dis avec un sourire malicieux et je la laisse choisir notre place. Le film ne commence pas encore tout de suite donc pas besoin de se presser.
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
When doors are left wide open and the words we choose to hold them, like notes we end up folding in a box for better days. Cause it feels like home, yeah it feels like home. Whatever it feels like home as we look the other way. We're drifting through the night like broken satellites. Making wrong feel right, wrong feel right. No more lips sealed tight, this comes as no surprise
Ce n’était qu’un retard qui fichait en l’air leur film du soir, ce n’était pas si grave que ça. Oui, la blonde aurait certainement dû prévenir pour ne pas inquiéter Cesar. Mais si elle était honnête, ce n’était pas son retard, le cœur du problème. Elle ne se souvenait pas avoir autant appréhendé de le voir par le passé ; probablement car elle savait qu’après le film, ils auraient besoin de discuter de ce qui s’était passé quelques semaines plus tôt. Tout aussi anodin que cela puisse paraître, Em n’arrivait pas à se sortir de la tête tout ce qui s’était dit et passé durant le vernissage. Elle avait tenté de se convaincre que cela ne signifiait pas grand-chose, qu’elle ne devrait pas y prêter trop d’importance… mais cela avait généré tout un tas de questionnement sur ce qu’ils étaient, avec Cesar. Sur ce qu’ils pourraient être surtout. La Dawson avait beau être une habituée des relations jamais officialisées et sans accroches officiellement, elle sentait bien que cette situation ne pourrait pas durer avec le Gutiérrez. Elle ne laissa pourtant rien paraître quand elle arriva enfin près de lui, le serrant affectueusement dans ses bras. Il n’avait pas l’air de lui en tenir rigueur, vu la manière qu’il eut de la serrer en retour, d’enfouir son nez dans ses cheveux. Elle aimait bien. « Il a dû tomber sur la tête et décider que la vie de cochon d’inde d’appartement n’était plus pour lui. Je te dis pas le combat pour le rattraper. » En se reculant, elle lui montra son doigt couvert d’un pansement avec une légère grimace. Ce n’était pas le genre d’excuse qui s’inventait, ça, mais cela n’aidait pas vraiment la crédibilité de la jeune femme. Ou même le divertissement de la soirée, car le choix restant était loin d’être l’un de ceux qu’elle aurait pris de son plein gré… Cesar aurait pu dire non, admettre franchement que cela ne l’intéressait pas trop. Elle ne l’aurait pas mal pris du tout. Pourtant il n’en fit rien, semblant parfaitement ignorer le fait qu’elle était sur le point de leur imposer le genre de films qui ne plaisait plus qu’aux adeptes cinéphiles, de leurs jours. « Si ça se trouve, on va se découvrir une passion pour les vieux films… » Le ton n’était vraiment pas convaincu. C’était une forme d’art avec laquelle elle était loin d’être familière, mais elle préférait ne pas se faire d’illusions, ce n’était certainement pas sa tasse de thé. D’où sa proposition de se faire pardonner ensuite, une suggestion qui aurait pu fonctionner même immédiatement s’il ne voulait pas se farcir deux heures de noir et blanc. Qu’il mentionne la bouteille de gin fit naître un léger sourire distrait chez Em. Il voyait la suite de la soirée chez elle, donc. Il fallait dire que même si initialement elle s’était montrée assez réservée à l’idée d’emmener un homme chez elle, encore plus en présence de ses colocataires, Cesar lui avait donné des arguments de changer d’avis. Elle ne se souvenait que trop bien de la manière qu’il avait eue de la regarder quand la porte avait claqué, de son bras qui s’était enroulé autour de ses reins pour venir l’embrasser. Le canapé en avait vu des choses ce soir-là. « Il en reste. Et j’aime beaucoup cette idée. » Elle était sur le point de lui demander s’il ne voulait pas commencer par cette option, quitte à se faire un film plutôt dans l’intimité de sa chambre. Mais le mexicain n’était pas de cet avis apparemment, et elle se laissa entraîner, cédant à l’invitation. « D’accord, alors. Mais je nie toute responsabilité sur la qualité du film. »
Les tickets en main et la porte de la salle passée, ce fut sans surprise qu’ils furent accueillis par une salle quasiment déserte. Un public certainement présent en connaissance de cause, pas comme eux. « Tellement de possibilités. » Elle arpenta les rangs, fit mine d’hésiter comme si cela avait une quelconque importance. Mais finalement, elle opta pour les derniers rangs, ceux un peu en retrait par rapport aux autres âmes présentes. « Ici. » Elle n’eut plus qu’à s’avancer jusqu’aux sièges du milieu, et ils étaient installés. Pile à temps avant le début du film. Un peu résignée désormais, elle poussa un léger soupir en déposant sa tête sur l’épaule de Cesar. « On a vraiment le chic pour les soirées liées à l’art qui ne tournent pas comme on l’aurait voulu, hein ? » Elle pouffa de rire, quand bien même l’allusion au vernissage était présente. Elle aurait vraiment dû proposer une autre activité plus calme…
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
J’ai jamais été dans l’équipe des personnes anxieuses. C’est d’ailleurs quelque chose que Maman m’a souvent reproché. Je ne compte plus les remarques dans le genre “t’es jamais inquiet toi de toute façon, il faudrait te stresser un peu plus”. C’est toujours ce qu’elle me répondait quand je lui répondais que je n’étais pas angoissé par mes cours au lycée. Je suis nerveux c’est vrai, je perds patience rapidement mais je ressens rarement de l’anxiété. Pourtant c’est comme ça que je me sens ce soir en attendant Em. J’ai très peur qu’elle ne vienne pas, la faute à Riley et au lapin qu’elle m’a posé il y a quelque temps. Quand je la vois arriver au loin, je me sens tout de suite rassuré. Mon cœur bat plus fort que la normale quand je la vois arriver et je respire un grand coup pour essayer de faire redescendre le coup de stress et pour apaiser le petit nœud que j’ai à l’estomac. Si je suis un peu stressé c’est parce qu’on ne s’est pas vraiment vus depuis un moment et la soirée du vernissage a été si catastrophique que j’ai peur de tout gâcher. Il y a des choses dont on n’a pas parlé et plus le temps passe et plus j’ai l’impression que ce qui s’est passé à la galerie est une bombe à retardement. J’ai soutenu à Carl qu’Em était ma copine parce que je voulais qu’il la laisse tranquille mais depuis les choses sont bizarres entre nous. Je me sens con d’avoir fait ça, j’ai parlé avant de réfléchir et je m’en veux de l’avoir très certainement mise mal à l’aise. On est amis, friends with benefits si on accorde de l’importance aux étiquettes mais on a jamais parlé de sentiments ou de quelque chose d’officiel. De mon côté c’est exclusif, c’est évident, je l’ai elle et ça me suffit amplement. Je me sens trop bien avec Em pour accumuler les conquêtes. Mais de son côté j’ai du mal à savoir comment elle me voit ou comment elle perçoit notre amitié. Donc je me sens comme le roi des idiots et même si le sourire d’Em m’indique qu’elle n’est pas fâchée je ne veux pas qu’il y ait de malaise entre nous. Elle me prend dans ses bras et s’excuse du retard en accusant Hobbs. Je la rassure sur le fait que ce n’est rien pour le retard mais cette histoire de cochon d’inde m’intrigue beaucoup. « Il a dû tomber sur la tête et décider que la vie de cochon d’inde d’appartement n’était plus pour lui. Je te dis pas le combat pour le rattraper. » J’esquisse un sourire en imaginant Em en train de courir après un cochon d’inde. On dirait pas comme ça mais ces petits machins ça va super vite malgré leurs toutes petites pattes. Et s’il décide de se planquer sous un meuble bon courage pour le récupérer. “Tant que t’as pu le récupérer, c'est le principal. Retard justifié et excusé.” Je lui réponds avec un sourire, elle est là, Hobbs le féroce est en sécurité donc tout va bien on peut se diriger vers le guichet. Cependant l’heure du film qu’on avait prévu de voir est dépassée depuis un moment déjà et la prochaine séance c’est un film d'Hitchcock. Je suis plutôt dubitatif, je ne pense pas que ce soit le genre de films qui me plaise. « Si ça se trouve, on va se découvrir une passion pour les vieux films… » Elle n’est pas convaincue et moi non plus. Mais tant pis, j’accepte et la proposition suivante d’Em qui parle d’un verre pour faire oublier la qualité du film finit de me convaincre. A mon tour je mentionne la bouteille de Gin que j’ai laissé chez elle après notre dernière soirée. « Il en reste. Et j’aime beaucoup cette idée. » Mon petit doigt me dit que dans tous les cas, que le film soit bon ou pas c’est comme ça que la soirée se poursuivra. Ou du moins c’est comme ça que j’aimerais qu’elle se termine. J’ai quitté la maison tout à l’heure en répondant à Maman que je ne savais pas quand je rentrais. J’aimerais passer la nuit avec Em, sans forcément d’arrières pensées sexuelles. C’est juste que je n’ai pas envie de dormir seul et les quelques fois où j’ai dormi avec elle j’ai si bien dormi que j’ai envie de recommencer. D’habitude mes nuits sont toujours chaotiques, entrecoupées par mes insomnies et ponctuées de cauchemars. Résultat tous les matins quand je me lève j’ai le dos crispé -et donc douloureux- en plus de la sensation d’être toujours fatigué. Avec elle c’est différent, je dors paisiblement sans rêves anxiogènes et je suis détendu au réveil. La faute à son parfum, la douceur de sa peau ou encore à la sensation de sentir son cœur qui bat quand elle est lovée contre moi. J’aimerais que la soirée se termine chez elle et qu’on passe la nuit ensemble mais il y a toujours ce malaise entre nous alors je la laisserais sûrement faire le premier pas pour m’inviter, je n’ai pas envie d’être lourd ou qu’elle se sente obligée de dire oui. Je lui précise que je l’invite pour le ciné et je récupère les billets avant qu’on prenne la direction de la salle. « D’accord, alors. Mais je nie toute responsabilité sur la qualité du film. » De manière générale, si j’ai accepté de venir au ciné c’est pour la voir elle alors que le film soit nul ou captivant ça ne change rien au fait que je suis heureux d’être là.
La salle est très loin d’être bondée, en fait elle est presque déserte. Je fais remarquer à Em qu’on a le choix pour les sièges et je l’invite à choisir notre place. « Tellement de possibilités. » Je la vois hésiter pour finalement choisir des places au dernier rang et je suis ravi qu’on soit loin du binôme de personnes âgées. Rien de particulier contre elles mais je n’avais pas envie de passer la soirée à être observé et jugé par les deux commères. Si j’avais voulu me sentir comme ça je serais allé en repas de famille. Nous nous installons et le film commence. Déjà ? Elle soupire et pose sa tête sur mon épaule. Je tourne la tête pour la regarder et je passe mon bras autour d’elle. « On a vraiment le chic pour les soirées liées à l’art qui ne tournent pas comme on l’aurait voulu, hein ? » Je sais qu’elle parle du vernissage, j’ai bien compris l’allusion et ça me met un petit peu mal à l’aise parce que je sais que j’ai merdé pour cette soirée. Mon agressivité envers Angus et envers Carl -même si celle-là était justifiée- et le fait que je présente Em comme ma copine sans lui demander ça faisait beaucoup. Elle pouffe et j’ai un petit rire mais bien moins enthousiaste que le sien. “C’est clair.” Je lui réponds avec un petit sourire pour masquer mon malaise. J’ai l’impression qu’à chaque instant qui passe ce fichu vernissage rend les choses bizarres entre nous et je me dis qu’il va falloir qu’on en parle d’ici la fin de la soirée parce que j’ai n’ai pas envie que ça continue comme ça. Je me fais peut-être des films, elle s’en fiche peut-être, surtout que je lui ai expliqué qui était Carl mais dans le doute je préfère quand même lui en parler pour avoir son point de vue. D’habitude je fuis les discussions comme celle-là comme la peste, à la maison je suis passé pro dans l’art d’éviter les conflits et de faire comme si tout allait bien. Mais je n’ai pas envie que ma fierté bousille ma relation avec Em alors je suis prêt à la mettre de côté pour elle.
Le film démarre et je me rends compte très rapidement que ce n’est pas le genre de films que j’aime regarder. Je ne suis déjà pas un grand cinéphile mais un film en noir et blanc c’est pas le plus palpitant. Je ne comprends rien et je dois faire un effort pour ne pas m’endormir. Ou alors je me suis vraiment endormi et ça explique pourquoi je ne comprends rien au synopsis. Le générique défile et je me tourne vers Em pour commenter le film. “C’était” chiant à mourir, pas mon style, vieillot ? “Spécial ?” Spécial c’est un bon compromis pour dire que j’ai pas aimé sans la vexer si elle a eu un coup de cœur pour le film. Les autres spectateurs commencent à quitter la salle mais j’attends encore un petit peu pour me lever même si je n’attends qu’une chose : sortir de ce cinéma.
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
When doors are left wide open and the words we choose to hold them, like notes we end up folding in a box for better days. Cause it feels like home, yeah it feels like home. Whatever it feels like home as we look the other way. We're drifting through the night like broken satellites. Making wrong feel right, wrong feel right. No more lips sealed tight, this comes as no surprise
Le cinéma n’était vraiment pas une idée stratégique, surtout pas en atterrissant dans le mauvais film. Emery le réalisa encore davantage quand la salle s’éteignit, que le film commença en les obligeant à rester silencieux. Elle avait l’esprit qui tournait en boucle, des questions sur le bord des lèvres sans qu’elle ne puisse les poser. Elle s’efforça de se prêter au jeu, de suivre le film afin de comprendre ce qu’il s’y passait. Les images étaient vieilles, les discours d’un autre temps. Cela ne déterminait rien sur la qualité du film et ne l’empêchait pas d’être bon, a priori. C’était l’histoire d’un riche veuf qui rencontrait une domestique, finissait par la demander en mariage avant de l’emmener dans son manoir familial. Sauf que plutôt que d’y être bien accueillie, les domestiques se montrèrent plutôt hostiles, trop attachés à l’ancienne épouse qui d’une certaine manière continuait de hanter les lieux. Si la blonde capta l’histoire dans son ensemble, se laissant même happer par certains passages, elle ne pouvait pas se défaire de la réalité, du bras de Cesar autour de ses épaules, de l’odeur de son parfum. A plusieurs reprises, elle délaissa le film pour l’observer lui, se demander si elle devrait prendre une initiative. Décider de son plein gré de quitter le film par exemple, ou pourquoi pas faire comme ces amoureux transis qui se bécotent au cinéma. Ce n’était pas comme s’ils risquaient d’avoir un public de toute façon. Mais ils avaient déjà trop de choses à régler pour se le permettre, alors dans un soupir résigné, elle laissa l’intrigue être sa seule distraction pour deux bonnes heures.
Autant dire qu’elle fut ravie que l’écran de fin apparaisse enfin. Pouvoir se lever, s’étirer et enfin retrouver le monde extérieur n’avait pas de prix. « J’allais dire que c’était dans son jus. C’était pas un mauvais film en soi, juste… » Elle grimaça, et la moue se transforma en un gloussement en voyant l’expression de Cesar. Ils n’allaient pas directement critiquer un art qu’ils ne comprenaient pas, mais ils semblaient parfaitement se comprendre. « A nous la liberté, maintenant. » En l’espace d’une minute, ils retrouvèrent l’animation de la rue, la fraîcheur du soir et surtout, du temps pour eux. « Je pense qu’on aura mérité notre gin. » confirma-t-elle dans un bâillement qu’elle avait trop peiné à retenir durant le film. Elle ne se posa pas vraiment de questions en prenant la direction de son appartement, comme si c’était la direction la plus logique. Ils auraient certainement fini la soirée chez elle de toute façon, mais c’était bien la première fois qu’elle se posait tant de questions à ce sujet. Qu’est-ce que cela disait d’elle, qu’elle le ramène si spontanément ? Qu’est-ce qu’il en pensait ? Est-ce que c’était dépasser les bornes d’une certaine manière, envoyer les mauvais signaux ? Mais en même temps, n’était-ce pas ce qu’elle faisait quand ses doigts venaient s’enrouler aux siens dans la rue, quand elle savait pertinemment qu’elle aurait vraiment envie de l’embrasser une fois la porte fermée ? Ce qui leur semblait naturel ne l’était plus réellement depuis le vernissage. Le côté léger et insouciant semblait s’être envolé.
Toutes ces questions en boucle la gardèrent plutôt silencieuse jusqu’à ce qu’ils arrivent devant son immeuble, puis sa porte. « Fais attention à Hobbs. » intima-t-elle à Cesar alors qu’elle tournait la clé dans la serrure. Sans grande surprise, le cochon d’inde était là, prêt à bondir hors de l’appartement. Elle dût l’attraper au vol pour éviter qu’il ne tente encore une échappée, ne le relâchant qu’une fois la porte fermée. Dans le salon, la lumière était allumée, indiquant qu’ils n’étaient pas seuls. « On devrait plutôt aller dans ma chambre. » D’habitude, elle n’aurait eu aucun problème à monopoliser le canapé, mais ils devaient parler. Avant cela, ce fut vers la cuisine qu’elle se dirigea. Le gin était toujours là, dans le placard. Dans un équilibre savant, elle agrippa donc la bouteille ainsi que la bouteille de schweppes, deux verres, et une boîte de crackers au fromage, ses préférés. Juste histoire de dire qu’ils ne boiraient pas l’estomac vide. « Maintenant on peut y aller. » Il connaissait la route. Une fois arrivée, elle déposa le butin sur le meuble en bois qui lui servait de descente de lit. Elle se débarrassa également de ses bottines pour pouvoir venir s’installer sur le matelas. Mais dans l’intimité de la pièce, Cesar à côté, Em savait pertinemment qu’elle atteignait les limites de sa patience. Elle ne pouvait pas continuer de la sorte, à ne pas savoir sur quel pied danser. « Est-ce qu’on est en couple ? » Elle se mordit l’intérieur de la bouche instantanément face au côté abrupt de la question. Mais elle voulait qu’il lui dise ; il le pensait réellement quand il l’avait présentée comme sa copine ?
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Le générique se met à défiler et c’est enfin la libération. Je me suis pas mal ennuyé pendant le film qui a eu pour point positif de me permettre de rattraper un peu de mon sommeil en retard. Je n’ai pas compris grand-chose à cause de mes petites siestes et je dis à Em que le film était spécial pour ne pas la vexer si elle a adoré contrairement à moi. « J’allais dire que c’était dans son jus. C’était pas un mauvais film en soi, juste… » Je suis sûr que pour les cinéphiles ça doit être un classique superbement réalisé et tout le baratin. Mais de mon côté c’était trop monotone et vieillot. Enfin de notre côté puisqu’il suffit que nos regards se croisent pour qu’on se mette à rire. Je vois que je ne suis pas le seul à ne pas être convaincu par le film. “Bon je crois qu’on est d’accord.” La salle se vide et nous suivons le mouvement. Une fois la porte du cinéma fermée, je prends une grande bouffée d’air frais. « A nous la liberté, maintenant. » Liberté c’est bien le mot, heureusement que le film ne durait pas 3 heures comme Titanic sinon elle aurait dû me réveiller à la fin de la séance. “Oh oui !” Je la vois bailler et je me demande quel est le programme pour la suite de la soirée. « Je pense qu’on aura mérité notre gin. » Un sourire se forme instantanément sur mon visage. Je suis rassuré de voir qu’elle n’a pas envie qu’on se sépare tout de suite et j’ai hâte de pouvoir avoir un peu de temps en tête à tête avec elle. “J’ai bien envie d’un verre maintenant oui.”
Je la suis sur le chemin qui mène à son appartement que je commence à bien connaître désormais. Quand elle glisse sa main dans la mienne ça me rassure un peu mais malgré ce contact j’ai l’impression qu’un malaise s’est installé entre nous puisqu’elle reste silencieuse. De mon côté je fais de même aussi et tout un tas de questions se bousculent dans ma tête. Je sais que je dois lui parler du vernissage et m’excuser parce que ce que j’ai fait était déplacé mais j’ai peur de sa réaction. Je sais que ça ne sert à rien de faire l’autruche et qu’au contraire plus j’attends et plus ce sera difficile. Je n’ai pas envie que mon silence creuse un fossé entre nous et que ça ne soit plus comme avant ou qu’elle s’éloigne. Alors pour une fois je vais devoir faire un effort. « Fais attention à Hobbs. » Bien vu, j’avais oublié la bête féroce. La porte est à peine ouverte que le rongeur essaie de s’échapper, mais c’était sans compter l’agilité d’Em. “Quelle énergie” Je suis un peu déçu quand je vois que la lumière du salon est allumée : ses colocs sont là. « On devrait plutôt aller dans ma chambre. » Je hoche la tête et même si la chambre d’Em est très confortable j’aurais préféré qu’on soit seuls. Tant pis. Je la vois faire un crochet par la cuisine pour attraper le gin, des verres et de quoi grignoter. « Maintenant on peut y aller. »
J’essaie de cacher que je suis anxieux et j’espère que le gin me donnera le courage de lui parler. Elle dépose les boissons sur sa descente de lit et s’installe sur le matelas. Je me déchausse aussi avant de m'asseoir à côté d’elle. Le malaise entre nous est palpable et je trouve le silence oppressant. Il faut que je lui dise, il faut que je lui dise je me répète en boucle pour essayer de me donner du courage mais c’est elle qui rompt le silence en premier. « Est-ce qu’on est en couple ? » Oh merde. Je suis plus que surpris et ça doit se voir sur mon visage qui a dû légèrement rougir. “Je euh” Mes joues me brûlent et je ne sais pas où me mettre. J’aimerais répondre “oui” ou “j’aimerais bien”. Mais en fait je ne sais pas ce qu’elle pense de tout ça. Je sais qu’elle fait référence à ce que j’ai dit au vernissage et au fond de moi je suis persuadé qu’elle est vexée. Ce que je pourrais comprendre, mais j’ai été trop impulsif comme toujours. Alors je prends une inspiration et je la regarde droit dans les yeux en rassemblant le courage qui me reste. “Désolé je suis surpris, je m’attendais pas à ça.” Je m’enfonce bordel je m’enfonce là. Je suis sûre que là je l’ai vraiment vexée. La délicatesse et les Gutiérrez c’est une grande histoire. “J’en sais rien.” Je patauge mais en fait je ne sais pas répondre à sa question. De mon côté j’aimerais qu’on soit plus qu’amis et que le “oui c’est ma copine” ne soit pas un mensonge. Mais je sais que de son côté elle ne voulait pas s’engager, elle voulait quelque chose de léger sans prise de tête alors j’ai peur de me prendre un râteau en répondant oui. Alors je fuis un peu sa question en m’excusant pour la soirée du vernissage, celle qui a créé une drôle d’ambiance entre nous. “Vraiment je suis désolé pour l’autre jour à la galerie j’ai abusé.” Je soutiens son regard même si ça me fait peur et je continue mes explications. “Je voulais pas te mettre mal à l’aise en disant à Carl que t’étais ma copine” Je ne pensais pas que la soirée prendrait un tournant aussi sérieux tout de suite mais nous avons besoin de nous parler, on ne peut pas continuer comme ça plus longtemps.
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
When doors are left wide open and the words we choose to hold them, like notes we end up folding in a box for better days. Cause it feels like home, yeah it feels like home. Whatever it feels like home as we look the other way. We're drifting through the night like broken satellites. Making wrong feel right, wrong feel right. No more lips sealed tight, this comes as no surprise
Emery ne savait vraiment pas sur quel pied danser ici. Et si d’habitude elle aurait été ravie de ramener Cesar chez elle, de l’avoir rien que pour elle durant la soirée, l’ambiance était juste bizarre. Comme s’ils savaient tous les deux ce qui allait venir. La blonde n’avait aucune idée de comment aborder le sujet, de comment est-ce que ça allait se passer. Elle avait beau s’être joué le scénario des dizaines de fois dans son esprit, maintenant qu’ils y étaient, tout semblait différent. Le fait qu’ils se retrouvent dans l’intimité de sa chambre n’aidait pas vraiment. Ils n’étaient jamais sérieux dans cette pièce d’habitude, profitaient juste de pouvoir se retrouver. Sauf que ce soir, les quatre murs paraissaient oppressants plutôt qu’autre chose. Encore davantage quand enfin elle posa la question qui la taraudait, de quoi la faire instantanément regretter de ne pas avoir servi les verres plus tôt. Et même si c’était difficile, le regard de la Dawson ne quitta pas le visage du brun la moindre seconde, guettant la moindre de ses réactions. Il avait l’air de vouloir disparaître dans un trou de souris et une partie de son être se retrouva à penser que c’était bien fait, car elle avait ressenti exactement la même chose quand il l’avait présentée comme sa copine. « Tu t’attendais à autre chose… ? » A ce qu’ils n’en parlent pas et restent fidèles à leurs habitudes ? Elle ne savait pas, ne comprenait pas. Continuait d’attendre sa réponse sans y avoir droit. Un soupir s’échappa de ses lèvres quand il ne répondit pas par l’affirmative. Il ne savait pas. Ils en étaient donc arrivés à ce stade de flou dans leur relation, hein ? A son tour, Em se mit à chercher ses mots, optant pour se distraire en remplissant les verres. Oui, Cesar avait abusé durant le vernissage. Ça avait failli tourner au vinaigre des tas de fois pour pas grand-chose. Cette relation avec ledit Carl restait mystique à ses yeux, elle ne comprenait pas ce qui pouvait le faire sortir de ses gonds à ce point.
« C’est pas que tu m’as mise mal à l’aise… enfin, je dirais pas ça. C’était juste… pas la meilleure posture du monde. » Elle tendit un des verres remplis à Cesar, plongea immédiatement les lèvres dans le sien. « Et je t’en veux pas, mais… ça fait se poser des questions. » Elle aurait donné n’importe quoi pour que l’alcool vienne la frapper immédiatement, prendre la forme de courage liquide. Mais il fallait croire que pour le moment, elle devrait se débrouiller seule. C’était trop tard pour faire demi-tour. « J’ai pas envie de te mener en bateau ou de te donner de fausses illusions, tu vois ? J’aime ce qu’on a, j’aime passer du temps avec toi, être un peu plus que des amis. Je veux pas gâcher ça. » Et s’ils décidaient de se mettre ensemble, elle serait obligée de partager davantage avec lui, lui offrir le beau comme le moins beau. Même si elle refusait de l’admettre, il fallait se rendre à l’évidence que les paroles d’Hunter quand il l’avait jetée de chez lui avaient fait des dégâts sur son estime d’elle-même. Em ne voulait juste pas savoir comment le Gutiérrez réagirait le jour où il saurait pour tout ce qu’elle avait fait par le passé, donner son corps pour quelques opportunités. « Et j’admets que ton agressivité de ce soir-là m’a un peu fait peur. C’était pas un visage que je te connaissais. Je suis pas… enfin, je gère vraiment mal la possessivité. » Son regard était désormais baissé sur son verre, ses doigts le faisant tourner nerveusement. « Dis moi qu’il y avait une bonne raison. » Qu’elle puisse arrêter de s’imaginer les pires scénarios.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Le chemin du retour après la -très captivante- séance de cinéma se fait dans un silence plutôt gênant et le malaise est palpable. Les choses ne s’améliorent pas quand nous entrons chez elle. Ses colocs sont là et j’espérais qu’on soit seuls. Cependant de voir qu’Em attrape de quoi nous servir à boire me rassure un peu et je me dis que finalement on passera peut-être une soirée plus détendue. Même si je sais au fond de moi que la discussion que j’évite depuis des semaines devra avoir lieu et que le plus tôt serait le mieux. Et puis il y a sa question qui me prend complètement au dépourvu. La porte à peine fermée et à peine installés elle brise le silence pour parler des choses qui fâchent. Je deviens tout rouge et je me mets à bafouiller parce que je sais que même si j’en ai envie je ne peux pas dire oui. Et surtout parce que je sais que je suis le fautif dans l’histoire et que j’ai dû la mettre mal à l’aise. Je lui réponds que je suis surpris parce que je ne m’attendais pas à ça. « Tu t’attendais à autre chose… ? » Je m’y attendais mais pas aussi vite. “Non non enfin euh” Je bredouille avant de conclure que je n’en sais rien. Je ne sais pas si on est ensemble ou pas. Officiellement non on est pas ensemble ça c’est sûr mais j’ai l’impression qu’on se comporte comme un couple par moments et je suis très attaché à elle alors je suis un peu perdu. Je m’excuse ensuite de l’avoir mise mal à l’aise pendant le vernissage. « C’est pas que tu m’as mise mal à l’aise… enfin, je dirais pas ça. C’était juste… pas la meilleure posture du monde. » Elle me tend un verre et boit directement dedans, je l’imite pour me donner un peu de courage. « Et je t’en veux pas, mais… ça fait se poser des questions. » Je hoche la tête, j’ai l’impression d’avoir un nœud à l’estomac. Je la laisse continuer mais j’ai peur de ce qu’elle va me dire. « J’ai pas envie de te mener en bateau ou de te donner de fausses illusions, tu vois ? J’aime ce qu’on a, j’aime passer du temps avec toi, être un peu plus que des amis. Je veux pas gâcher ça. » C’est bien ce que je craignais, je suis en train de me prendre un râteau. Assis sur son lit, ma main serre discrètement son dessus de lit et mon visage se ferme. Je déteste cette sensation, la sensation d’avoir fait une connerie et d’en subir les conséquences, parce que je suis qu’un petit con qui agit avant de réfléchir. J’essaie de soutenir son regard alors que je n’ai qu’une envie : baisser la tête et fuir cette discussion. « Et j’admets que ton agressivité de ce soir-là m’a un peu fait peur. C’était pas un visage que je te connaissais. Je suis pas… enfin, je gère vraiment mal la possessivité. » Je garde le silence, à cause de Carl je passe pour quelqu’un d’agressif. « Dis moi qu’il y avait une bonne raison. » C’est tout un tas d’émotions qui tourne dans ma tête. Je me sens coupable et un peu triste de me dire qu’elle ne se sent pas en confiance à cause de ma jalousie. J’ai toujours été très protecteur, trop peut-être et ma mauvaise gestion de la colère combiné à ce trait de caractère m’a souvent mis dans des situations délicates comme ça a été le cas pour le vernissage. “Je pouvais pas supporter que Carl s’intéresse à toi parce que c’est un détraqué.” J’ai mal agi, j’ai agi sous le coup de l’impulsivité mais je l’ai fait pour elle, pour la protéger. “Il a un énorme problème avec les femmes, il les suit, il les harcèle et peut-être même plus encore j’en sais rien.” Le simple fait d’imaginer Carl poser ses mains sur elle, l’intimider ou lui faire quoique ce soit suffit à me filer la nausée et à me donner des élans de violence. Je voulais son bien être plus que le mien c'était ça ma seule certitude. Celui qui la touche je lui brise les reins, c’était ça ma seule certitude. “On était potes avant l’émission à laquelle il a participé mais depuis que je sais que c’est un mec comme ça je veux plus lui parler.” Je me lance dans le récit de mon amitié avec Carl pour qu’elle comprenne mieux l’histoire et qu’elle ait l’ensemble du contexte. “Je peux pas supporter qu’il traite les femmes comme ça, comme des bouts de viande. Et surtout je pouvais pas supporter qu’il te regarde comme ça.” Je la regarde droit dans les yeux pendant que je lui donne les explications qu’elle aurait dû avoir il y a plusieurs semaines déjà. Je suis à l’affût de la moindre de ses réactions mais elle ne m’interrompt pas. Ce qui me convient parfaitement parce que je suis en train de m’ouvrir à elle et c’est assez rare que je le fasse. “Je tiens à toi alors je voulais pas que tu sois sa prochaine obsession. Quand je vois que des années après il me lâche toujours pas..j’avais peur pour toi.” Arrêter d’être son ami a été une des meilleures décisions de ma vie. Je ne veux plus jamais être associé à un type dans son genre. “Alors je me suis dit que peut-être que s’il croyait que t’étais ma copine il te lâcherait peut-être mais je voulais pas te mettre mal à l’aise c’était pas le but.”
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
When doors are left wide open and the words we choose to hold them, like notes we end up folding in a box for better days. Cause it feels like home, yeah it feels like home. Whatever it feels like home as we look the other way. We're drifting through the night like broken satellites. Making wrong feel right, wrong feel right. No more lips sealed tight, this comes as no surprise
C’était une discussion qu’ils se devaient d’avoir, qui avait déjà trop tardé. Et dieu sait que Emery avait considéré l’idée de faire preuve de lâcheté, de juste passer à autre chose. Mais les images de cette soirée revenaient trop souvent la hanter, au point qu’elle ne pouvait pas occulter ce sentiment qui la prenait aux tripes chaque fois qu’elle avait recroisé Cesar. Elle avait bien essayé de se convaincre que cela ne voulait rien dire, qu’elle le connaissait assez pour savoir que ce n’était pas qui il était, cette face qu’il avait montrée. Rien n’y faisait. Il fallait croire qu’elle parvenait à apprendre de ses propres erreurs, parfois. Cela ne rendait pas l’affaire plus simple. Plus elle parlait, plus elle avait envie de ravaler ses paroles. Elle pouvait presque voir le Gutiérrez se décomposer en face de ses yeux, accuser le coup sans ne rien pouvoir faire. Elle s’était douté que la discussion pouvait être houleuse, mais avait complètement occulté le fait qu’elle pourrait laisser des conséquences indélébiles. L’envie de s’excuser immédiatement, de proposer d’oublier cela la démangeait violemment. Sauf que ce n’était pas une option, n’est-ce pas ? Les lèvres dans son gin, Em se retrouvait pendue aux lèvres du brun, avec ce besoin irrépressible d’être rassurée afin de pouvoir passer autre chose. Elle voulait le croire, était prête à le faire. Même si l’acharnement contre ce Carl lui fit d’abord hausser un sourcil. Oui, il avait l’air… bizarre. Insistant. De là à l’appeler un détraqué ? Mais Cesar n’irait jamais inventer des problèmes de harcèlement, il ne ferait pas ça. Et plus il parlait, plus les pièces du puzzle se mettaient en place. Un désagréable frisson parcourut la colonne vertébrale de la blonde. Elle ne préférait pas imaginer ce que le mexicain pouvait ignorer sur son ancien ami. Ce n’était pas de la possessivité, alors. C’était juste de la protection, même si la manière avait été un peu maladroite. Et ça, Em, elle était pas habituée. A force de rejeter toutes les personnes qui voulaient son bien et de se raccrocher aux mauvaises, elle avait oublié ce que c’était d’avoir quelqu’un prêt à se mettre entre le monde et elle. De quoi la faire se sentir encore plus stupide en repensant à ses propres paroles. Elle avait l’impression de l’avoir accusé injustement. « J’ai pas eu de ses nouvelles, donc j’imagine que ta technique a bien fonctionnée. » Elle lui sourit doucement, bien que trop consciente de cette drôle d’atmosphère qui planait au-dessus de leurs têtes. Timidement, sa main libre vint se déposer sur la cuisse de Cesar. Un cruel besoin de contact physique pour combler la distance. « Et il y a pire que d’avoir été présentée comme ta copine. De toute façon, on devra s’en tenir à cette version auprès des témoins. Je n’ai pas envie de devoir revenir sur la soirée. » Qui avait été un beau désastre, avec le recul. Un désastre artistique, si cela pouvait être d’un quelconque réconfort. Mais maintenant que le sujet de Carl avait été écarté, Em réalisait qu’elle était le seul problème restant. Elle, et la peur insidieuse qui la prenait à l’idée d’officialiser quoique ce soit. C’était étrange. D’un côté, elle n’aurait aucun problème à n’avoir que Cesar dans sa vie. C’était déjà un peu le cas. Le problème était qu’il ne connaissait que les meilleurs côtés de sa personne. Elle ne lui avait offert que le beau quand là-dessous, le portait était beaucoup moins glorieux. « Je suis désolée d’avoir réagi comme ça. Je voulais pas avoir l’air d’être sur la défensive, ou te laisser croire que je ne veux rien de plus avec toi. » Sa main se retira à regret de la cuisse du brun, vint plutôt s’occuper en allant piocher un crackers. De quoi gagner une seconde de répit, pouvoir détourner le regard plutôt que de supporter ce malaise. Il y avait beaucoup de choses qu’elle devrait dire pour qu’il comprenne sa réticence, ou pire encore, ce dans quoi il s’engageait avec elle. Il était quasiment certain qu’elle ferait des choses qu’il désapprouverait dans sa quête stupide vers le Saint Graal du mannequinat. Quand bien même elle déciderait d’officialiser avec le Gutiérrez, rien ne garantissait qu’elle ne ferait pas les yeux doux à un directeur de casting un jour ou ne poserait pas en petite lingerie pour servir de modèle de publicité un de ces jours. Elle avait déjà affronté une fois le dégoût dans le regard qu’elle avait en face d’elle, une expérience qu’elle ne voudrait jamais réitérer. « Je serais très loin d’être la copine idéale. » finit-elle par soupirer en haussant les épaules. « Mais j’aime t’avoir rien qu’à moi. » C’était là tout le problème.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
La boule au ventre je conclue mes explications tardives. Je suis anxieux, j’ai peur de ce qu’elle pourrait bien me répondre et j’ai pas l’habitude de me sentir comme ça. J’ai trop souvent parlé et agi sans craindre les conséquences, sans me préoccuper de ce que la personne en face de moi pourrait ressentir mais là c’est différent. Je n’ai qu’une peur c’est qu’elle me mette à la porte en disant qu’elle ne veut plus me voir, ou tout simplement de constater que mes explications ne suffisent pas à effacer ce malaise entre nous. « J’ai pas eu de ses nouvelles, donc j’imagine que ta technique a bien fonctionnée. » Elle m’adresse un petit sourire et j’ai l’impression qu’on vient d’alléger mes épaules d’un poids écrasant. S’il ne l’a pas contactée alors je suis rassurée, mon numéro de gros dur a porté ses fruits. Je pense que si elle m’avait dit le contraire je serai allé chez lui pour lui casser la gueule. Rien à foutre des conséquences, Carl était prévenu et j’avais été très clair dans mes menaces. « Bon tant mieux, au moins ça. » Je lui rends son sourire un peu timidement. Je me sens rassuré de voir qu’a priori elle n’a pas l’air en colère contre moi. « Et il y a pire que d’être présentée comme ta copine. De toute façon on devra s’en tenir à cette version auprès des témoins. Je n’ai pas envie de devoir revenir sur la soirée » Je hoche la tête. Je suis bien d’accord avec elle. Cette soirée est un souvenir important pour moi puisque c’est un premier petit pas dans ma vie d’artiste mais c’était un enfer de A à Z. Un véritable fiasco teinté d’humiliation et de colère à cause de Carl. Je préfèrerais qu’on ne reparle jamais de cette soirée et qu’on passe à autre chose. « J’ai pas envie d’y revenir non plus, c’était assez catastrophique comme ça. » La main d’Em vient se poser sur ma cuisse et j’hésite à poser une de mes mains sur la sienne mais je me ravise. « Je suis désolée d’avoir réagi comme ça. Je voulais pas avoir l’air d’être sur la défensive ou te laisser croire que je ne veux rien de plus avec toi. » Elle s’excuse alors que -pour une fois- tout est de ma faute. C’est bien moi qui me suis comporté comme une idiot, j’aurais dû lui parler beaucoup plus tôt mais j’ai fuis la discussion, comme d’habitude. J’ai fait comme si tout allait bien alors que je sentais clairement qu’il y avait un malaise entre nous tout en sachant qu’un jour ça me retomberait dessus. Quand elle me fait comprendre qu’elle n’est pas contre l’idée d’être plus qu’une amie pour moi j’ai un drôle de sentiments. Un genre de frisson qui parcourt tout mon corps. « Non mais t’excuses pas c’est de ma faute, j’aurais dû t’expliquer tout ça juste après le vernissage. Et pas attendre en faisant l’autruche comme je l’ai fait. » Sa main s’est retirée pour grignoter et pour ne pas rompre ce contact physique c’est ma main qui vient se poser sur sa cuisse. Je sais que je m’emballe un peu trop, parce que même si elle n’est pas contre l’idée qu’il y a ait plus entre nous j’ai l’impression que quelque chose la bloque. « Je suis loin d’être la copine idéale. » J’ai dû mal à saisir. Em est une personne incroyable, bourrée de qualités, de talents, alors j’ai du mal à voir pourquoi elle ne serait pas une copine idéale. Je sais que je ne la connais pas parfaitement -et inversement- mais de ce que je sais d’elle, elle est parfaite. « Mais j’aime t’avoir rien qu’à moi. » J’esquisse à nouveau un petit sourire. Parce que j’aime aussi cette relation d’exclusivité et notre relation tout court. Avec elle tout est simple, avec elle je me sens bien alors je ne vois pas pourquoi j’irais voir ailleurs. « T’es la seule oui. De tout façon je pense que même si j’essayais d’aller voir ailleurs j’y arriverais pas. Je penserais trop à toi et elles ne t’arrivent pas à la cheville. » Je me rends compte en prononçant cette phrase que je dois peut-être avoir l’air niais ou un truc dans le genre mais je suis sincère. J'esquisse un petit sourire gêné. Contrairement à Rudy ou certains de mes potes j’ai jamais eu ce besoin de multiplier les conquêtes. J’ai pas cherché à trouver l’amour de ma vie ou ce genre de trucs mais quand je me sens bien avec quelqu’un comme c’est le cas avec Emery je préfère que ça soit exclusif. Mais là on est en train de parler de quelque chose de sérieux, on parle de sentiments alors je préfère être honnête à mon tour. « Je suis pas le copain idéal non plus. J’ai des défauts à la pelle, une vie pas toujours très fun. » Mon père s’est barré à ma naissance et nous a laissés dans la merde. Mon frère aîné est allé deux fois en prison. Une sœur qui part complètement à la dérive et une autre qui se bat du mieux qu’elle peut contre un cancer. Le tout dans une ambiance infernale à base d’engueulades constantes, de problèmes d’argent et d’un manque cruel de communication. J’ai fait des choses pas très jolies non plus, comme la fois où j’ai violemment agressé Sergio. Pour toutes ces raison -en plus de mon caractère un peu trop explosif- je me dis que non je ne suis certainement pas le copain idéal. « Mais tu me donnes envie de devenir une meilleure personne. » Elle est trop bien pour moi, c’est ce que je n’arrête pas de me dire depuis que je la côtoie. Et il y a des moments où j’ai du mal à comprendre comment une fille comme elle a pu s’intéresser à moi. J’ai toujours eu confiance en moi pour plein de choses dans la vie mais au lycée j’ai jamais été le gars qui attirait les regards ou que l’on se disputait. Une chose est sûre, je suis peut-être un idiot qui fait de mauvais choix mais j’ai envie de changer, pour elle, pour que ça se passe mieux entre nous.
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
When doors are left wide open and the words we choose to hold them, like notes we end up folding in a box for better days. Cause it feels like home, yeah it feels like home. Whatever it feels like home as we look the other way. We're drifting through the night like broken satellites. Making wrong feel right, wrong feel right. No more lips sealed tight, this comes as no surprise
Emery était frileuse sur les relations humaines, habituée à être sur la défensive. Et elle ne savait pas dire si passer l’éponge sur le comportement de Cesar au vernissage relevait de la confiance, ou de la naïveté. Tout ce dont elle était sûre, c’était qu’elle ne voulait pas sur leur relation foire à cause de bonnes intentions. Elle n’avait aucune idée de comment ils en étaient arrivés là, à devoir discuter d’eux deux quand ils ne s’étaient initialement rien promis de sérieux. Il y avait eu une étape manquée, trébuchée, oubliée. Si bien que la blonde avançait dans un domaine qui lui était totalement inconnu. Elle espérait ne pas se tromper sur le compte du mexicain, ne pas avoir à réaliser dans quelques temps qu’elle avait fermé les yeux sur quelque chose de problématique. Les souvenirs qu’elle avait de la soirée contrastaient juste trop violemment avec l’homme qu’elle avait en face d’elle, qu’elle connaissait comme quelqu’un de généreux, attentionné, protecteur, et surtout juste. Les sentiments qu’elle avait pour lui étaient confus ; elle tenait à Cesar, assez pour ne pas vouloir mettre de murs entre eux. Malgré tout, elle ne se sentait pas prête à ce qu’ils changent ce qu’ils avaient. Ils étaient bien après tout, non ? C’était facile, léger. Carl n’avait été qu’un petit accroc. Alors à quoi bon en arriver aux grandes décisions ? Son verre entre les doigts, la blonde fit la moue. Elle se sentait tout aussi responsable de ne pas avoir demandé des explications plus tôt, cela lui aurait éviter de se monter la tête, d’accumuler les questions dans un coin de son esprit sans savoir quoi en faire. Ils avaient fait d’un petit problème une énorme boule de nœuds à défaire. « On est très doués pour la communication, hein ? » Elle voulut en rire, mais son sourire se mua en un rictus bizarre alors que son regard s’enfuit vers la main du brun, posée sur sa cuisse. Ils savaient se parler, mais ne se connaissaient pas réellement. C’était sans doute ça le cœur du problème. Elle n’était pas prête à lui raconter tout ce qui se cachait derrière ses sourires et son image trop savamment travaillée. Alors comment pouvaient-ils se lancer dans quoique ce soit de sain, si la limite entre l’omission et le mensonge était si fine ? Elle avait la sensation d’être acculée, dos au mur, à devoir mettre des mots sur ce qu’ils étaient et devraient être. Et si son ego la trahissait, même si elle appréciait la perspective d’être au cœur des pensées du Gutiérrez, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’il l’idéalisait bien trop. « Tu serais surpris. » Cesar avait de quoi plaire, attirer des filles moins compliquées, moins cassées, plus à l’aise dans leurs baskets. Elle n’était pas unique, ne sortait pas du lot. Elle était un numéro trop travaillé, trop réfléchi, fait pour plaire. Et ça, elle redoutait le jour où il s’en apercevrait, ce qui rendait d’autant plus désagréable le fait d’imaginer d’autres filles lui tourner autour. Alors non, bien sûr qu’il n’était pas parfait non plus, avait ses blessures et ses casseroles. Mais lui au moins les assumait, vivait avec. Il ne cherchait pas à se cacher derrière une montagne d’artifices pour totalement les occulter. « Ça fait qui tu es. » Elle ne lui demanderait jamais de changer, même en connaissant les failles. Elle n’avait de toute façon pas cette légitimité. Son cœur s’emballa dans sa poitrine et son souffle se bloqua. Elle le reconnaissait cet instinct de fuite, d’évitement. Elle ne voulait plus avoir cette discussion, refusait d’elle celle qui motivait la moindre envie de changement chez l’artiste. A quoi bon devenir une meilleure personne si c’était pour qu’elle le mérite de moins en moins au fil des jours ? « Tu es déjà une bonne personne, Cesar. T’as pas besoin de changer. Et surtout pas pour moi. » Tout lui semblait difficile à gérer à cet instant précis. Cette discussion, leur proximité, les sentiments en vrac. « Ne changeons rien, d’accord ? Toi, moi, notre… relation. C’est vraiment mieux ainsi. » Elle se braquait. Elle pouvait le sentir, visualiser ce mur invisible qu’elle mettait entre eux pour éviter de s’exposer encore davantage. Lentement, la blonde se pencha vers lui, vint cueillir ses lèvres dans un baiser aussi doux qu’hésitant. Comme une preuve piteuse du fait qu’elle voulait encore de lui, n’était pas fâchée. Même si peut-être ferait-il mieux de partir pour ce soir, afin de leur épargner encore des interrogations douloureuses. Bon sang ce qu’elle détestait les sentiments humains.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Assis à côté d’Em je fais quelque chose que je ne fais que très rarement : je reconnais mes torts et je m’excuse. De mon côté c’est une des choses les plus difficiles dans le fait de grandir. Je n’ai pas envie de devenir un vieux con aigri, le genre de personne qui enchaîne les erreurs et qui blesse son entourage sans jamais se remettre en question. Mais même si j’ai conscience que je dois changer à ce niveau là c’est quelque chose qui reste difficile. Il n’y a qu’à regarder toutes les fois où à la maison je claque la porte sans autre forme de dialogue. Je sais que je suis injuste avec certaines personnes, avec Sara notamment mais il y a un gros obstacle qui m’empêche d’aller faire le premier pas pour apaiser les tensions : ma fierté. Je crois que c’est ça mon problème, quand je sais que l’autre est fautif -même si les torts sont partagés- je ne me focalise que sur ça et je refuse de reconnaître ma part de responsabilité dans le conflit. J’ai fait la même chose devant Auden vis à vis de la bagarre avec Léo où j’étais loin d’être tout blanc. Si un jour j’arrive à changer à ce niveau là j’aurais vraiment eu l’impression de mûrir et de passer à l’âge adulte. C’est loin d’être gagné mais aujourd’hui c’est un grand pas pour moi, pour une fois j’assume que oui j’ai mal agi, même si c’est Carl qui m’a provoqué. Em s’excuse et je me sens vraiment con, tout est de ma faute, pas de la sienne. J’aurais vraiment dû crever l’abcès plus tôt plutôt qu’enfouir ça sous le tapis. « On est très doués pour la communication, hein ? » Un constant qui pourrait faire sourire mais qui est d’une tristesse éclatante. “De vrais experts oui.” La communication ce n’est pas le genre de trucs que j’ai appris en grandissant. Je vois qu’Em est complètement ailleurs et elle finit par partager le fond de sa pensée. Elle sous-entend que je ne la connais pas vraiment. C’est peut-être vrai mais je m’en fiche. J’apprécie énormément la personne que je côtoie, on a tous notre petit jardin secret, des choses plus ou moins avouables. Je suis cependant certain que c’est quelqu’un de bien et je lui fais savoir. « Tu serais surpris. » Elle m’intrigue mais je ne lui demanderai pas ce qu’elle sous-entend. Si elle a envie d’en parler elle le fera, rien ne sert de forcer. J’essaie de la rassurer en lui disant que je ne suis pas du genre à juger, je suis loin d’être angélique, moi aussi je traîne mes casseroles. « Ça fait qui tu es. » Je ne suis pas convaincu. Oui ça fait qui je suis c’est certain mais ça ne fait pas de moi quelqu’un de bien. Je hoche la tête en guise de réponse. J’ai envie de changer, de grandir et d’avancer, en partie grâce à elle. « Tu es déjà une bonne personne, Cesar. T’as pas besoin de changer. Et surtout pas pour moi. » Elle dit ça parce qu’elle ne voit pas au quotidien à la maison avec le reste de ma famille et parce qu’elle n’est pas au courant de mes épisodes de violence. Je m’apprête à lui répondre quand elle me coupe dans mon élan. « Ne changeons rien, d’accord ? Toi, moi, notre… relation. C’est vraiment mieux ainsi. » A la fin de sa phrase j’aurais juré entendre mon cœur se briser. J’ai l’impression de me prendre un coup de poing dans le ventre. Je me doutais qu’une telle proposition viendrait mais ça fait mal. Même en étant un peu préparé à l’idée ça fait mal. Ce qui fait mal c’est qu’en arrivant chez elle j’ai eu l’impression qu’il y avait une lueur d’espoir. Je me disais que je n’étais pas le seul à avoir des sentiments et qu’on pourrait peut-être être plus que des amis. Mais non je suis juste un grand con amoureux. J’ai l’impression que l’histoire se répète contre moi. J’ai rompu tout contact avec Bailey parce qu’elle commençait à avoir des sentiments pour moi et aujourd’hui je me fait friendzoner par Emery. Je crois qu’on appelle ça le karma et ça me fait sacrément chier. Je me sens mal à l’aise et blessé. J’essaie de ne pas le montrer explicitement mais mon visage s’est fermé et j’ai retiré délicatement ma main qui était posée sur sa cuisse. Je hoche la tête. Je ne suis pas d’accord, je ne trouve pas que ça soit mieux comme ça mais je n’ai pas trop d’autre choix qu’accepter sa décision. Je pose mon verre par terre et je me relève. “Je crois qu’il vaudrait mieux que je rentre, j’ai pas mal de travail en ce moment.” Un beau mensonge mais tant pis, j’ai besoin de m’éloigner d’ici, d’être seul pour digérer cette déception. “On se voit bientôt.” Je lui adresse -difficilement- un petit sourire avant de lui faire un petit geste de la main en quittant sa chambre. Le timing est bon puisque quand j’arrive en bas de la rue, le bus s’avance vers l’arrêt. Je me dépêche de me glisser entre les portes avant qu’elles ne se referment. Je n’attends qu’une chose : être seul dans ma chambre, la musique trop forte dans mes écouteurs et une nuit blanche à dessiner pour essayer de me vider la tête.