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 (Eliya #2) you still owe me a reason...

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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyLun 25 Juil - 17:20

you still owe me a reason - ft    @Elijah Walker   #2  

Juillet 2022. Son regard vient à se poser sur sa montre. Le temps commence à être long et ça ne ressemble pas à la personne qu’elle attend d’être ainsi en retard. Cette personne est le modèle même de la ponctualité et ça commence sérieusement à inquiéter Zoya. Non ce n’est pas de Trent et c’est pour cette raison qu’elle commence nerveusement à taper des doigts sur la table et ne cesse de vérifier son téléphone toutes les deux secondes. Si bien que passer l’heure de rendez-vous d’une minute, alors qu’elle est déjà installée à la table qu’elle a réservé pour eux deux, elle l’appelle. Il décroche – heureusement auquel cas, elle aurait sûrement fait une crise d’angoisse sur place – et il s’excuse mille fois en lui disant que Siobhan est malade et qu’il ne peut finalement pas venir. Et qui mieux que Zoya maintenant, qui depuis des mois, tente de devenir une adulte responsable et surtout à être une bonne mère, peut comprendre sa situation. Elle le rassure – c’est le monde à l’envers – lui demande même de la tenir au courant sur l’état de la petite et lui dit de ne surtout pas s'en faire pour elle, qu'elle mangera pour deux s'il le faut. Parce que oui, maintenant qu’elle est installée, que son estomac crie famine depuis tout à l’heure et que les serveurs ont aiguisé ses papilles avec tous les plats qui défilent devant ses yeux, elle ne compte pas repartir, même si elle est seule à cette table. Elle s’en fiche la Lewis qu’on la regarde avoir un diner presque romantique dans ce restaurant avec elle-même. Et puis après tout, il n’y a pas meilleure compagnie que sa personne. Bon, il y a peut-être un soupir qui s’échappe d’entre ses lèvres, un soupir triste quand elle aurait aimé pouvoir passer ce petit temps avec son meilleur ami, alors qu’elle se saisit du menu pour se pencher plus sérieusement sur son choix.

Des rires au loin lui font lever les yeux de la carte quelques secondes afin de voir d’où ceux-ci proviennent. Un groupe d’hommes d’affaires, à quelques tables non loin de la sienne, tous sur leur 31, certains bien trop serrés dans leur costumes trois pièces – un est même entrain de desserrer sa cravate – en train de trinquer avec ce qui semble être une énième coupe de champagne. Ils ont tous l’air grisonnant sauf un auquel Zoya ne prête pas tout de suite attention jusqu’à ce que celui-ci se lève et quitte le groupe en question. Sauf que…

Sauf que l’homme en question ne lui est pas étranger. Il est loin de l’être d’ailleurs et c’est ce qui fait que la jeune femme se fige en le voyant et surtout, en le reconnaissant. Le pire dans tout ça, c’est qu’il semble prendre sa direction, et là, elle sent l’angoisse la saisir. Pourquoi faut-t-il qu’il se croise à nouveau ? Brisbane n’est pas une assez grande ville pour qu’ils se retrouvent une fois de plus au même endroit, au même moment ? Voilà que les yeux de Zoya font un tour gratuit dans ses orbites avant qu’elle ne le voie se diriger en sa direction et que, pour éviter à tout prix son regard et en priant fortement pour que lui, ne l’ai pas remarqué, elle replonge son nez dans le menu. Mais son effort est vain et lorsqu’elle sent que le jeune homme s’arrête à sa table, elle relève la tête et adopte cet air décontracté et indifférent « Elijah. » Elle prononce son prénom sur un ton totalement neutre alors qu’elle a déjà envie de le renvoyer dans les jupes de sa mère   « Tu as une envie pressante ? Tu t’es trompée de direction, les toilettes ne sont pas par-là » Elle se feint d’un sourire mauvais et totalement faux avant de reporter son regard sur le menu «  A moins que tu ne te sois reconverti en serveur, auquel cas, j’aurai bien besoin d’un verre et je vais prendre le plat du jour, s’il te plait ». Elle croise ses jambes, tout en déposant le menu sur la table et vient à appuyer son dos contre le dossier de la chaise « Me suivre partout est ta nouvelle lubie ? »



(c) ANAPHORE



Dernière édition par Zoya Lewis le Lun 22 Aoû - 20:12, édité 1 fois
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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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(Eliya #2) you still owe me a reason... IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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POSTS : 2694 POINTS : 20

TW IN RP : ex-toxicomanie
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
CODE COULEUR : eli se pavane en #00B464
RPs EN COURS :

(Eliya #2) you still owe me a reason... K67f
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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AVATAR : henry cavill
CRÉDITS : dramaclubsandwich (avatar), henrycavilledits (gif signature), gunnarstahl (gif profil), mon reuf (le reste)
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PSEUDO : balderdash, zoé
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/04/2022
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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyMer 17 Aoû - 10:10


You still owe me a reason

@Zoya Lewis & Elijah Walker



( juillet 2022 ) Depuis l’accident de Channing, Elijah s’était vu contraint de revêtir temporairement la casquette de PDG (portée habituellement et avec bien plus de talent par son petit frère) du Walker Group. Le moins que l’on puisse dire, c’était que ce nouveau poste n’était absolument pas au goût de l’aîné Walker, qui n’attendait qu’une seule chose avec la plus grande impatience – retourner à son occupation habituelle et dessiner ses précieuses maisons sans se soucier de la vente de celles-ci. Eli prenait, plus et mieux que jamais, conscience des raisons pour laquelle il avait passé son adolescence à fuir l’avenir tout tracé auquel l’avaient promis ses parents. Initialement, son rêve de devenir architecte avait pourtant été formé par la promesse que lui avait faite son père lorsqu’il n’était haut que comme trois pommes –un jour, tout ceci sera à toi. Son esprit de bambin avait conclu que, si son père vendait des maisons, il n’avait plus qu’à apprendre à les dessiner, et, de fil en aiguille, il s’était passionné pour le métier d’architecte qu’il finirait par exercer avec un talent indéniable. Mais la douche fut pour le moins froide lorsqu’Eli eut pris conscience que présider le Walker Group n’impliquerait jamais le moindre dessin, et que les seules feuilles sur lesquelles se promènerait son fidèle crayon seraient des contrats et autres rapports d’activités. Ce constat, ainsi que la vie mondaine qu’il abhorrait mais qui ferait partie de son quotidien de futur homme publique, l’avaient poussé à refuser catégoriquement de reprendre la tête du groupe immobilier familial, un refus en partie à l’origine de l’exode prolongé dont il venait de revenir.

Il n’y avait donc rien de plus ironique que de le voir aujourd’hui projeté en plein dans ce métier qu’il avait fui comme la peste jusqu’à présent. Mais, cette fois-ci, il avait été incapable de refuser – cette fois-ci, c’était son frère, encore alité depuis le terrible accident qui l’avait plongé dans le coma une semaine durant, qui lui avait demandé de reprendre les rênes le temps qu’il soit en état de quitter l’hôpital et reprendre le poste qu’il exerçait avec brio. Cette fois-ci, il n’avait pas hésité un instant avant d’accepter, feignant la réassurance et la confiance en soi, alors que ces deux traits de caractère, qui faisaient habituellement partie inhérente de sa personnalité, n’étaient certainement pas au rendez-vous. Rien que d’imaginer les responsabilités auxquelles il allait être confronté alors qu’il n’avait jamais été formé pour avait suffi à lui tordre douloureusement les entrailles. Mais il n’avait pas flanché, et avait tenu sa promesse, en mettant le cœur à l’ouvrage comme s’il s’était agi de son rêve de toujours.

Eli n’allait pas mentir –il ne mentait d’ailleurs jamais – , quelques jours avaient suffi à parvenir au constat que rien ne lui ferait plus plaisir que de voir Chan reprendre son poste de dirigeant de la boîte. Les réunions étaient innombrables, interminables et prodigieusement ennuyeuses ; les problématiques soulevées lui donnaient envie de bâiller, tout comme les interlocuteurs auxquels il se voyait quotidiennement confronté. Mais, bizarrement, Eli ne fut pas aussi mauvais à ce poste que ce à quoi il s’était attendu. Il ne tarda pas à parvenir à la conclusion qu’il faisait un excellent imposteur, et que l’assurance absolument inauthentique qu’il affichait chaque matin en prenant la place du président à la table de réunion du Walker Group avait suffi à convaincre tout le monde qu’il disposait de compétences qu’il ne maîtrisait en réalité absolument pas. Pourtant, en s’appuyant sur l’expérience des adjoints de Chan, il était parvenu jusqu’ici à prendre les bonnes décisions, et même d’assurer à l’entreprise l’une ou l’autre victoire inattendue en faisant preuve de son habituel culot à des moments où personne ne s’y attendait. Et c’était incontestablement dans ces moments-là qu’il se sentait le plus à l’aise – lorsqu’il avait l’opportunité de briller par son charme aussi impertinent qu’il n’était difficilement résistible, celui qui avait toujours donné envie aux clients de lui dire oui. Ainsi, Eli s’était vu multiplier les dîners d’affaires – ceux-ci avaient beau ne pas toujours être intéressants, ils lui donnaient au moins l’assurance d’agir en terrain connu, et portaient habituellement leurs fruits.

Aujourd’hui ne faisait pas exception, et, au détour d’un rendez-vous d’affaires autour de quelques verres de bourbon après les heures de travail, Eli était parvenu à négocier un contrat dont se réjouirait son frère. Le rendez-vous avait été fixé à dix-sept heures, et au fur et à mesure qu’étaient resservis les verres, l’assemblée d’hommes en costard s’était faite de plus en plus bruyante, leurs rires tonitruants emplissant l’établissement à intervalles réguliers. Tous se délectaient de la compagnie de l’aîné Walker, dont le beau parler eut tôt fait de les conquérir. Eli, lui, avait déjà jeté subrepticement quelques coups d’œil à sa montre, qui étaient heureusement passés inaperçus – en revanche, son regard tomba, de manière moins discrète, sur une silhouette familière à quelques tablées de là où ils étaient installés, ce qui n’échappa pas à l’un des convives à ses côtés. Au terme de quelques encouragements évoquant la « fougue de la jeunesse » et « l’importance de ne pas rester coincé avec de vieux croulants », puis de quelques blagues graveleuses qu’il jugea plus sage d’ignorer, la délivrance vint à Eli, à qui s’offrit alors l’opportunité de quitter la table avec la bénédiction de ses clients.

Ses intentions étaient à mille lieues de celles que lui furent prêtées quelques instants auparavant, mais qu’il n’avait pas cherché à contester dans le but de pouvoir écourter le dîner d’affaires. Il n’était pas sûr pour autant que la compagnie vers laquelle il se dirigeait serait plus agréable, mais un instinct sans doute masochiste le poussa néanmoins à poursuivre sa route en direction d’une Zoya manifestement captivée par le menu du restaurant. Eli ne savait pas exactement ce qui l’avait encouragé à rejoindre son ex plutôt que de courir dans la direction opposée – sans doute était-ce l’air triste qu’il avait entraperçu sur son visage, après un appel téléphonique passé au bout d’un laps de temps non négligeable passé seule à cette table, dont il avait fini par conclure, maintenant qu’elle consultait le menu, que cela signifiait probablement que sa compagnie pour ce soir avait fini par lui faire faux bond. Il n’eut toutefois pas le temps de vérifier sa théorie que Zoya, dès qu’il s’était arrêté à côté de sa table, lui envoya non pas une, mais trois remarques acerbes auxquelles il ne répondit pas tout de suite, préférant lui esquisser un sourire où perçait une certaine timidité qui ne lui était pas habituelle. « Salut, Zoya », finit-il par répondre calmement. « J’irai te demander un plat du jour avec plaisir, on m’a pas encore donné accès à la cuisine », plaisanta-t-il avec un petit sourire, sans se démonter face à son regard dont la froideur ne lui était toujours pas habituelle. Il posa prudemment une main sur le dossier de la chaise face à elle. « Je dois être un peu suicidaire, mais je voulais juste te demander si tu voulais un peu de compagnie – même si je n’ai que la mienne à te proposer », admit-il avec sincérité, préférant faire preuve de calme que d’entrer dans la surenchère face à une Zoya qui n’hésiterait certainement pas à redoubler de créativité s’il faisait l’erreur de saisir l’occasion dangereuse de participer à la joute verbale qui planait au-dessus de leurs têtes.
rainmaker



❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyLun 22 Aoû - 20:13

you still owe me a reason - ft    @Elijah Walker   #2  

Juillet 2022. Ça ne lui ressemble pas cet accoutrement. Oh, bien sûr, elle l’a déjà vu dans un costard cravate à quelques soirées mondaines auxquelles ils ont pu assister ensemble ou non – quand elle n’avait tout simplement pas envie de le suivre dans un évent de plus, boring à souhait, ou qu’elle devait prendre un avion ce soir-là. Mais là, il semble avoir revêtu un costume de plus, un de ceux qui ne lui sied pas si bien qu’il ne veut le laisser penser. Elle sait Zoya. Elle sait qu’il n’est pas du genre à s’éterniser avec un gang de requins ou avec un groupe de vieux schnock. Pourtant, il arrive bien à se fondre dans la masse – la preuve, elle ne l’a pas vu la première fois qu’elle a jeté un coup d’œil à la table des hommes d’affaires, auquel cas, elle aurait sûrement pris ses jambes à son cou. Oh, ça ne devrait pas être étonnant cette façon qu’il a de se fondre dans le paysage aussi aisément, tel un caméléon qui semble être capable de s’accoutumer à toutes les situations qui se présentent à lui. A vrai dire, il sait y faire le Walker. Il sait donner l’illusion parfaite, celle qui fait qu’on lui donnera le bon Dieu sans confession, qu’on lui accordera une confiance aveugle. Elle s’est faite berner une fois, elle sait de quoi elle parle. L’amertume la gagne alors qu’elle a tout le loisir – déplaisant – de l’observer puisque monsieur est venu la rejoindre à sa table. Pourquoi au juste ? Pour se narguer de ce nouveau costume qui est bien trop serré pour lui aussi ? Ou alors est-ce parce qu’il est suffisamment fou pour venir confronter son ex alors que des types le regardent au loin et semble lever leurs verres à sa santé. Quoi, a-t-il été parier avec ses types qu’il parviendrait à la séduire ? Ce ne serait pas étonnant.

Alors oui, Zoya sort l’artillerie lourde. Elle n’a pas changé, elle. Elle a toujours son caractère bien trempé, cette façon d’adopter un air dédaigneux et de piquer lorsque quelqu’un l’insupporte avant de s’emporter et de dire clairement à cette personne, suite à ses tentatives vaines de la faire fuir, d’aller se faire foutre. La Lewis n’en est pas encore à ce stade, mais le Walker devrait se méfier. Surtout si ce soir, il est là pour impressionner la galerie, pour elle ne sait quelle raison. C’est jouer à un jeu dangereux que de venir à sa rencontre, quand il sait à quel point elle le déteste. Il ne peut l’ignorer, leur dernière rencontre lui a clairement signifié que c’était le cas tout comme les derniers mots qu’ils ont pu échanger à New York, il y a quatre ans de ça. « Salut, Zoya » Rien que le ton de sa voix l’agace, cette façon qu’il a de rester dans un calme évident, et qui a tendance à davantage taper sur les nerfs de la photographe. Rien ne semble pouvoir le déstabiliser, rien. Il pourrait s’apparenter à un robot, tellement il semble dénué de toutes émotions, seul son sourire implacable flanqué sur ses lèvres. Il l’agace et ça se voit par ces iris qui roulent encore dans leurs orbites « J’irai te demander un plat du jour avec plaisir, on m’a pas encore donné accès à la cuisine » « Tu es si drôle, Walker » dit-t-elle sur un ton amer alors qu’elle se saisit du verre d’eau qu’elle a devant elle, sans saveur, sans intérêt et qui ne l’aidera pas à mieux avaler la pilule – la pilule aka Elijah « Je dois être un peu suicidaire, mais je voulais juste te demander si tu voulais un peu de compagnie – même si je n’ai que la mienne à te proposer » Heureusement qu’elle a avalé l’eau qu’elle avait dans la bouche parce que la voilà qui manque de s’étouffer « Suicidaire ou complètement con… oh wait…. je n’ai pas besoin de ta compagnie, Elijah reprend-t-elle sur un ton sérieux et s’il s’agit d’un pari foireux que tu as passé avec tes potes là-bas, tu peux passer ton chemin ».

Cela ne semble pas le dissuader pour autant et cela éveille la curiosité de Zoya, dont le regard reste planté dans celui de son ex. Et puis, soudainement, ça lui revient. Ce titre qu’elle a lu l’autre jour alors qu’elle s’est saisie du journal dont son père s’adonne à sa lecture rigoureusement chaque matin. Elle en a parlé avec lui d’ailleurs, ou plutôt, son père s’est exprimé sur le sujet en disant que le gamin – ce sont ses mots – n’avaient que trente-cinq ans et toute la vie devant lui. Que les circonstances de l’accident étaient bien tristes et qu’il espérait qu’il finirait par se réveiller de son coma. Elle avait murmuré le nom qu’elle avait alors lu, peut-être pour prendre plus conscience de ce nom qu’elle a relu plusieurs fois. Channing Walker. Walker, le nom est familier déjà mais il y en a des millions sur cette planète. Mais un dont le prénom porte celui du frère de son ex, qui plus est qui est à la tête d’un empire familial, il n’y en a pas des centaines, surtout à Brisbane. « Tu peux t’assoir » Oh l’esprit de contradiction de Zoya justifiera ce revirement de situation alors qu’elle dit cela sur un ton qui s’apparente à un ordre plus qu’à une invitation courtoise. Le serveur arrive à leur hauteur et la voilà qu’elle commande… pour deux. Pas le temps pour l’architecte de plonger son nez dans le menu et de choisir « Merci » fait-t-elle à l’attention du serveur dont elle sourit peut-être un peu trop exagérement. Puis un soupir s’échappe d’entre ses lèvres lorsque son attention se reporte sur Elijah « J’ai vu que ton frère a eu un accident… Je suis désolé dit-t-elle en toute honnêteté, son regard sincère et attristé porté sur lui « Comment il va ? ». Elle pourra lui poser ensuite la question de comment il va lui « C’est pour cette raison que tu as enfilé ce costume qui te boudine ? » Zoya et sa délicatesse « Ca te va moins bien qu’à lui » se permet-t-elle de dire et cette fois, sur un ton amusé, se permettant de le comparer à son cadet, qu’elle n’a qu’entraperçu qu’en photos en réalité.




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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyMar 1 Nov - 21:20


You still owe me a reason

@Zoya Lewis & Elijah Walker



( juillet 2022 ) Difficile pour Eli d’identifier exactement les états d’âme d’une Zoya au visage aussi hostile que narquois, dont les paroles pleines de venin venaient clairement lui signifier la colère sans pour autant lui indiquer clairement que sa présence était malvenue. Certes, le contenu du discours de la photographe l’entendait de manière assez explicite, et la façon dont elle lui rappela que sa compagnie n’était pas nécessaire juste après l’avoir gratuitement insulté n’avaient rien d’encourageant. Pourtant, Eli eut l’impression qu’il s’agissait de l’une de ces occurrences où la redoutable brune aboyait plus fort qu’elle ne mordait – ou alors, peut-être était-il effectivement, comme elle venait de le suggérer de façon si poétique, complètement con. Elle ne semblait pas encore avoir atteint ce stade de colère noire où la chose la plus sage à faire était de prendre ses jambes à son cou sans un regard en arrière ; pas encore, certes, mais Eli n’était pas certain de vouloir assister à la scène jusqu’au moment où elle atteindrait ce point de non-retour, où celle avec qui il avait autrefois partagé tant de moments de tendresse en arriverait à lui faire regretter d’être venu au monde. En dépit de tout ce que lui insufflait le bon sens, il resta toutefois planté à côté de la table, ne manifestant aucune intention de poursuivre sa route vers la sortie de l’établissement.  « Eh bien, merci », se contenta-t-il de répondre sans se départir de son sourire aux mots de choix crachés par Zoya à son égard, ne paraissant nullement offensé par ses insultes. Après tout, il les avait bien méritées, et la colère de la brune était légitime – du temps s’était écoulé depuis le mal qu’il lui avait infligé, mais il ne lui avait jamais présenté d’excuses pour les dégâts occasionnés. L’expression de l’héritier se fit toutefois bien moins imperturbable lorsqu’elle l’accusa d’être venu à elle dans le contexte d’un pari, un propos qui fit se hausser les sourcils d’Eli, qui laissa échapper un rire incrédule. « Pour qui tu me prends ? Je n’aurais jamais relevé un pari en sachant qu’il était perdu d’avance », répondit-il, optant pour une plaisanterie là où la vérité était bien plus simple : jamais le Walker ne se serait abaissé à une pratique aussi avilissante et humiliante que de parier sur un jeu de séduction. Au fond de lui, il se doutait que Zoya le savait pertinemment, et que c’était sous le coup de la colère qu’elle dressait un portrait aussi misogyne de sa personne – ou alors, la déception qu’il lui avait infligée, alors qu’elle pensait le connaître et l’avoir apprivoisé au terme des années d’histoire commune qu’ils avaient partagée, avait-elle peut-être à ce point remis en cause tout ce qu’elle pensait savoir à son sujet jusque-là ?

La maigre tentative d’Eli de détendre l’atmosphère avait-elle fonctionné, ou un processus inconnu de l’héritier venait-il de se dérouler dans l’esprit imprévisible de Zoya ? Il aurait aimé croire que c’étaient ses propres traits d’esprit qui furent à l’origine du brusque revirement de situation qui suivit, mais il n’en fut que modérément convaincu. Son expression habituellement impassible trahit à nouveau une pointe de surprise, mais il ne broncha pas et obtempéra lorsque Zoya l’invita à prendre place en face d’elle. L’imprévisibilité pour le moins chaotique de la photographe avait toujours eu le don de déboussoler Eli, et à l’époque déjà, elle avait révélé une surprenante capacité à faire voler en éclats le masque imperturbable qu’il arborait en permanence. La concentration de contradictions qui coexistaient au sein de la flamboyante Zoya étaient déroutantes, et ne manquaient jamais de faire leur effet. Autrefois, Eli avait tout simplement pris l’habitude de se laisser porter par le chaos devenu synonyme de la jeune femme, sans se poser trop de questions et tout en se délectant du quotidien haut en couleurs que son caractère leur apportait. Et les vieilles habitudes semblaient avoir la dent dure, car c’est sans faire de commentaires qu’il accueillit son brusque changement d’avis. Il ne broncha pas non plus lorsqu’elle passa commande pour deux, préférant sélectionner les éventuelles batailles qui risquaient indubitablement de surgir au fil de la conversation qu’ils s’apprêtaient à partager. À son tour, il articula un « Oui, merci » à l’intention du serveur qui, de toute façon, ne semblait avoir d’yeux que pour l’autre convive assise à leur table de deux – et il ne pouvait lui en vouloir, car il y avait de quoi être subjugué par la vue qu’offrait Zoya, aussi resplendissante qu’à son habitude. Lorsque l’expression de cette dernière, au lieu de se durcir à nouveau en se reportant sur le visage d’Eli, conserva la douceur arborée à l’égard du serveur, l’architecte fut parcouru d’un nouvel élan de perplexité. Une perplexité qui s’estompa à l’entente des mots bienveillants qu’elle formula contre toute attente. Instantanément, le comportement de Zoya des derniers instants lui parut bien moins incompréhensible. Eli hocha la tête, esquissant un nouveau sourire, toutefois exempté de sa joie habituelle. « C’est gentil, Zoya », souffla-t-il, portant à ses lèvres son verre d’eau, davantage pour se donner une contenance que pour étancher sa soif. « Il va… doucement, je dirais. Il va avoir une longue revalidation. En attendant, je le remplace au boulot, mais je sais pas si c’est une bonne chose, honnêtement », énonça-t-il, ponctuant son explication d’une maigre tentative de plaisanterie dans le but d’alléger l’ambiance, sans doute aussi dans un élan de pudeur à l’égard des émotions difficilement évocables que suscitaient le sujet. L’allègement de l’ambiance émana toutefois davantage des propos que lui renvoya une Zoya dont le tact restait égal à celui qu’il lui avait toujours connu – à savoir, totalement inexistant. Eli laissa échapper un rire, sincèrement amusé. « Je lui dirai, il sera content de savoir qu’il y a au moins une personne qui le trouve plus beau que moi », sourit-il, nullement offensé ni attaqué dans son égo foutument solide. Ses prunelles azur se plongèrent dans celles d’un vert remarquable de Zoya, et l’espace de quelques instants, il crut sentir se rétablir le lien si particulier qu’ils avaient autrefois partagé, lorsqu’un échange de regard leur suffisait à se comprendre, fût-il teinté de complicité, de désir ou de tristesse. L’espace de quelques instants, il eut à nouveau l’impression de tout partager avec elle, de lui révéler sans prononcer un mot combien il aurait en effet préféré troquer son trois-pièces contre un t-shirt et un vieux pantalon, et cette soirée guindée avec des collègues détestables contre un moment paisible dans son atelier. Quelques instants qui semblèrent s’éterniser avant qu’Eli ne ressorte brusquement de sa torpeur – il se ressaisit, se racla la gorge au moment précis où le serveur revint avec leurs boissons, remercia ce dernier d’un sourire poli avant de reporter son regard sur Zoya. « Et toi, comment tu vas ? Comment ça se passe avec Chloe ? », s’enquit-il, avant de lever son verre pour lui proposer de trinquer. « À la tienne », souffla-t-il avec une certaine timidité.
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Juillet 2022.  « Eh bien, merci » Elle lui déteste cet air suffisant, cette façon de prendre à la légère ce qu’elle peut bien lui dire. Préférerait-t-elle qu’il s’offusque et lui renvoie les mêmes insanités qu’elle vient de lui balancer en retour ? Peut-être. Peut-être parce que ça ne lui rappellerait pas là son indifférence. Celle dont il use à tout va, celle qu’il a surtout utilisé lors de leur rupture. Aux yeux de la Lewis, Elijah n’a montré aucune émotion, aucune atteinte face à leur séparation. Face aux mots qu’il a pu lui dire, lui balancer à la figure en lui disant qu’il n’était pas fait pour une vie stable et que, de ce fait, ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Que la décision de leur séparation serait bien plus sage que de tenter le diable, la meilleure pour eux. Zoya n’a pas oublié ce jour, n’a pas oublié non plus la douleur qui s’apparente à cette seule fois où elle s’est mise à nue, sentimentalement parlant. Ce jour où elle a laissé son égoïsme de côté, ce jour où elle lui a prouvé qu’elle était capable de tout laisser tomber, pour une seule et unique personne. Lui. Lui, Elijah Walker. Un "sacrifice" qu’elle n’a jamais été capable de faire, même pas pour les personnes qui lui sont les plus chères sur cette planète. S’adoucir, calmer ses ardeurs, calmer son insouciance, prendre sur elle, gagner en maturité. Il la responsabilisait pour bien des raisons – son overdose notamment – mais il l’a détruite tout autant l’instant suivant, en la laissant tout bonnement tomber. Lâchement. Alors cette colère renait, alimentée par bien d’autres dont celle qu’elle a indéniablement contre le père de sa fille, aussi lâche que la personne qui se tient encore debout devant elle. « Pour qui tu me prends ? Je n’aurais jamais relevé un pari en sachant qu’il était perdu d’avance » « Pour la personne imprévisible et lâche que tu es, Elijah » Et il le prouve encore en l’avouant lui-même en disant que si ce pari existait, il n’aurait pas pris la peine de le relever. L’amertume transcende dans les paroles de la brune et montre qu’elle n’ait jamais parvenue à l’abandonner à son égard. Elle n’en serait sûrement jamais capable, en réalité.

Mais la contradiction, si ce n’est aussi la pitié et un tant soit peu de cœur – elle en a un - l’a font cependant se résigner et accepter la présence de l’architecte à sa table. Peut-être aussi qu’une part d’elle n’a pas envie de se battre dans l’immédiat, pas sous les yeux de tous, et encore moins quand elle a suffisamment de chat à fouetter à l’extérieur. La compagnie d’Elijah ne remplacera en rien la compagnie de Trent, son meilleur ami, mais cela lui évitera au moins d’être seul à cette table « Oui, merci ». La commande passée, les échanges de sourire et de regard doux passés entre le serveur et Zoya, voilà que cette dernière adresse quelques mots bienveillants à l’encontre de son ex. L’accident de moto de son cadet, le coma dans lequel il a été plongé. Elle en est sincèrement désolé « C’est gentil, Zoya » Elle lui reconnait cet air fuyant, comprenant qu’il ne s’épanchera sûrement pas de lui-même sur ce qu’il peut ressentir face à cette situation. Elle, en revanche, sait ce qu’il peut ressentir quand il se trouve dans une configuration similaire à elle, quand il fut celui qui a été dans le coma quelques années en arrière et qu’elle était celle à son chevet. « Il va… doucement, je dirais. Il va avoir une longue revalidation. En attendant, je le remplace au boulot, mais je sais pas si c’est une bonne chose, honnêtement » Et ce sourire amusé qu’il retrouve, cette façon d’user d’humour pour mieux camoufler n'empêche pas cependant Zoya de sourire de même et de se permettre d’user de sa franchise habituelle et de son manque de tact en lui disant que ce costume qu’il porte ne lui sied pas, donnant bien mieux sur Channing « Je lui dirai, il sera content de savoir qu’il y a au moins une personne qui le trouve plus beau que moi » Zoya lève les yeux au ciel avant d’ajouter, sur le ton de la plaisanterie elle aussi, bien qu’un certain sérieux soit apparent sur ses traits « Tu pourras même lui donner mon numéro si ça l’intéresse » Le pire, c’est qu’il n’est pas évident de savoir si Zoya plaisante à cet instant ou pense sincèrement ce qu’elle dit. La dernière option semble toutefois la plus probable. Son air redevient beaucoup plus sérieux quand son regard s’accroche à celui d’Elijah. Cet instant où tout semble s’arrêter, cet instant où ils semblent tout deux projeter des années en arrière.  Ce moment où elle lit dans ce regard bleuté qu’elle ne connait que trop bien – ou du moins connaissait que trop bien – une sorte d’appel de détresse silencieux dû à l’inquiétude face à la situation préoccupante de son frère et dû à l’angoisse certaine que doit lui procurer cette responsabilité nouvelle qu’il a pourtant toujours cherché à fuir. Cela la perturbe et heureusement, le serveur revient avec leurs boissons pour lui permettre de reprendre contenance. Et alors qu’elle s’apprêtait à lui demander comment il allait, il la devance. « Et toi, comment tu vas ? Comment ça se passe avec Chloe ? » Comme s’il avait lu dans ses pensées donc – est-ce réellement impossible que ce soit le cas ? – il la prend de court, surtout en demandant des nouvelles de sa fille.  « À la tienne » Il lui faut un petit temps avant de réagir et accepter surtout à venir trinquer avec lui. Leurs verres produisent un tintement à l’unisson, avant qu’elle n’en prenne une gorgée, reposant celui-ci délicatement sur la table. « Ca va… kind of et ça va bien mieux avec Chloe. Beaucoup mieux » surtout après qu’elle l’ait abandonné en décembre dernier dans les bras de son père, lâche lui aussi, alors qu’il a su lui faire la leçon de morale à ce propos alors qu’il ne vaut pas mieux qu’elle. Elle joue d’ailleurs impatiemment – sûrement pour contenir sa colère contre le Mulligan - avec sa fourchette dont elle s’est saisit en donnant ce semblant de réponse, vague, il faut l’admettre. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres « Et toi ? fait-t-elle en trouvant son regard j’imagine que de voir ton frère dans cet état n’est pas évident… tout comme de devoir te retrouver à endosser ce costume, alors que tu as toujours cherché à le fuir comme la peste . Elle le connait, pour rappel et puis il y a eu cet échange de regards quelques secondes plus tôt  qui était plus que révélateur et n’essaye pas de prétendre le contraire, j’ai appris à mes dépens que ça ne servait à rien surtout quand elle en a fait elle-même  les frais, n’ayant su lancer un appel au secours à temps auprès de ses proches l’ayant amené à prendre cette décision qu’elle regrette toujours – et qu’elle regrettera toujours – concernant sa fille quelques mois plus tôt et profite de ma bonté de cœur, on ne sait jamais combien de temps ça peut durer » elle reconnait elle-même son caractère explosif et ses changements d’humeur bien trop récurrents qui font bien souvent tourner en bourrique tous ses proches.


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SURNOM : eli, simple et efficace
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MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptySam 26 Nov - 17:43


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( juillet 2022 ) Autrefois, trois ans n’avaient pas suffi à Eli pour appréhender pleinement la façon dont réagissait Zoya, les mécanismes qui sous-tendaient ses raisonnements ni les arguments qui entraient en ligne de compte dans ses prises de décisions. Imprévisible et difficile à suivre, Zoya ne semblait suivre qu’un seul fil rouge, toujours bien présent dans chacune de ses réactions – si Eli avait dû choisir un mot pour le qualifier, il aurait sans doute opté pour la passion. Car Zoya était aussi passionnée dans ses manifestations d’amour que ses déclarations de haine, et tout ce qui sortait de sa bouche était teinté d’une intensité comme il n'en avait que rarement vues. Même lorsqu’elle faisait preuve de dédain ou d’indifférence, l’intensité avec laquelle elle parvenait à mépriser autrui sous-entendait qu’elle mettait du cœur à l’ouvrage lorsqu’il s’agissait de les faire se sentir plus bas que terre. La réciproque était vraie également, car, de la même façon qu’elle s’exprimait avec puissance, elle suscitait des sentiments tout aussi intenses chez ses interlocuteurs – qu’il s’agisse de désir, de colère ou de peine, elle éveillait des réactions viscérales sur lesquelles les autres n’avaient que peu de contrôle. Eli ne faisait pas exception à cette règle : autrefois, c’étaient la tendresse, la passion et l’admiration qui se disputaient la vedette dès que la brune plongeait son regard hypnotisant dans le sien, et désormais, en dépit de sa façade résolument imperturbable, il se sentait submergé par un savant mélange de frustration, de culpabilité et de souvenirs doux-amers. Et, surtout, il se sentait profondément déstabilisé par l’ambivalence qu’elle suscitait et qui le tiraillait entre l’envie de la planter là, elle et son agressivité, et l’inexplicable incapacité à esquisser le moindre mouvement en ce sens, comme paralysé par le magnétisme qu’elle continuait à exercer et qui lui faisait rechercher sa compagnie, bien que celle-ci ne fût que de piètre qualité en ce début de conversation. Car si Eli faisait preuve d’une profonde ambiguïté quant à ses sentiments et ses motivations, Zoya, elle, ne se privait pas pour lui signifier le fond de sa pensée avec la franchise brutale qui lui était caractéristique. Elle ne semblait pas hésiter lorsqu’il s’agissait de le cribler de reproches, et ne lésinait pas sur les moyens de lui signifier de manière colorée combien elle lui en voulait encore, et combien elle pouvait le trouver méprisable.

Mais c’était là tout le caractère absurde de cette conversation – car s’il n’était en rien surprenant que Zoya fît preuve de tant de véhémence à son égard, fidèle à son tempérament habituel, la passivité d’Eli face à son attitude était en revanche incompréhensible. L’héritier connu pour sa franchise et sa langue bien pendue, dont l’habitude n’était certainement pas de se laisser marcher sur les pieds faisait preuve d’une inaction qui ne lui ressemblait pas. S’agissait-il, comme se plaisait à le lui signaler Zoya, d’une démonstration de sa lâcheté propulsée par les remords qu’il éprouvait à l’égard de la photographe et qui l’empêchaient de lui tenir tête ? Ou bien s’agissait-il d’un reliquat de l’affection qu’il lui avait portée autrefois, et qui, lors des quelques épisodes où elle lui avait témoigné de la colère lorsqu’ils partageaient la vie de l’autre, lui avait permis de faire preuve d’une indulgence à toute épreuve, répondant systématiquement au courroux par la bienveillance ? La question ne serait probablement jamais élucidée, et Eli ne serait certainement pas celui qui y apporterait une réponse, fort de sa capacité hors du commun à enfouir profondément sa tête dans le sable dans les moments où s’imposerait l’introspection. Mais, tout emmuré dans son déni qu’il était, Eli ne pouvait s’empêcher de remarquer qu’il était perturbé par les attaques sans relâche que lui servait Zoya, bien qu’il n’en laissa rien transparaître. Ainsi, lorsqu’elle le qualifia de lâche et d’imprévisible, son visage ne trahit pas la contrariété qui s’éveillait doucement en lui – au contraire, Eli se contenta d’un hochement de tête d’un air posé, qui ne reflétait en rien ce qui se tramait en son for intérieur. « Je suppose que je l’ai méritée, celle-là », se contenta-t-il de commenter avec un sourire contrit, bien plus sincère qu’il n’était provocateur, bien que son tempérament habituellement impertinent porte à croire le contraire.

L’impertinence ne tarda toutefois pas à changer de camp, lorsqu’une Zoya éhontée affirma sans ciller qu’elle était disposée à donner son numéro à Chan. Eli arqua un sourcil, trahissant une pointe de perplexité – il ne savait trop comment prendre les paroles de Zoya, dont la moue impassible n’indiquait en rien qu’elle plaisantait. « Je peux le donner à ma sœur aussi, si tu veux – comme ça, tu pourras compléter ta collection », suggéra-t-il avec un sourire narquois, bien loin de se douter que, si l’on incluait la descendance illégitime de Richard Walker, Zoya était, de fait, en bonne voie pour atteindre cet objectif incongru.

Préférant ne pas se lancer la tête la première dans une discussion susceptible de déclencher une escalade de mesquinerie, Eli s'enquit plutôt de sujets moins polémiques. Le pari fut gagnant, car Zoya se radoucit un peu, renonçant en tout cas temporairement à l'agressivité qui sous-tendait ses propos précédents. La simple évocation de Chloe semblait exercer cet effet magique sur sa mère, qui retrouvait la douceur qu'il lui avait connue autrefois. « Je suis content de l'apprendre », affirma-t-il avec sincérité, faisant le choix délibéré de ne pas s'immiscer davantage dans la vie privée de Zoya et de risquer de la voir se braquer face à une question qu'elle jugerait trop intrusive. Mais le non-verbal de Zoya apportait avec lui son lot d'informations qui n'échappèrent pas à celui qui l'avait un jour si bien connue. Il remarqua la façon dont elle s'agitait dans son siège et dont elle semblait se servir de sa fourchette pour canaliser et évacuer une tension qu’elle ne voulait pas dévoiler. Eli hésita à relever ces détails qui ne lui étaient pas passés inaperçus, mais fut interrompu avoir d’avoir le temps de réagir par Zoya qui avait repris la parole. Il s’apprêta à rebondir avec légèreté sur l’interrogation de la jeune femme, mais celle-ci lui coupa aussitôt l’herbe sous le pied, soulignant des aspects qui ne firent que souligner combien elle le connaissait, elle aussi. La bouche entrouverte depuis qu’il s’était apprêté à rétorquer l’une ou l’autre banalité pour faire diversion, Eli finit par clore les lèvres et d’esquisser un sourire coupable. « Tu as raison. Si tu veux tout savoir, je suis paumé, Zoya. Je sais plus quoi faire pour soutenir Chan, je sais pas ce dont il a besoin pour aller mieux - et la seule chose qu’il m’a demandée, c’est précisément ce que j’ai pas du tout envie de faire. Mais c’est pas comme si je pouvais me permettre de le lui refuser… » Il haussa les épaules, avec une certaine impuissance qui ne lui était pas habituelle, et prit une gorgée de son verre, l’air pensif avant de recouvrer ses esprits et de poursuivre. « Et le boulot de Chan, c’est… bah, c’est littéralement tout ce que je déteste. De la paperasse, des réunions, et le supplice de passer du temps avec des connards comme ceux là-bas », conclut-il en désignant d’un vague signe du menton la tablée dont il venait de s’échapper. Il ne sut trop ce qui l’avait poussé à se confier, qui plus est à quelqu’un qui ne le portait pas dans son coeur, pourtant, il s’avéra étonnamment facile de se livrer à Zoya, alors que son réflexe était toujours de garder pour lui ses états d’âme. Il observa quelques secondes de silence après s’être épanché, l’esprit trituré par les observations qu’il avait faites quelques instants auparavant. « Dis-moi… tout va vraiment bien, avec Chloe ? J’ai l’impression que quelque chose te chiffonne », demanda-t-il prudemment, désignant d’un nouveau geste de la tête les mains de Zoya comme pour sous-entendre que ses gestes nerveux n’étaient pas passés inaperçus. « Tu reçois assez de soutien ? » sous-entendu du père de Chloe, sans oser aborder ouvertement le sujet.

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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyDim 4 Déc - 17:25

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Juillet 2022.  Zoya n’a aucun scrupule à faire preuve de franchise à l’égard d’Elijah. Elle n’oublie pas la douleur qu’il lui a procuré lorsqu’il a mis fin à leur relation et c’est sa façon à elle, encore aujourd’hui puisqu’elle n’en a pas eu l’occasion depuis, le bougre étant revenu en ville qu’il y a que quelques mois de ça, de se venger, de le piquer exactement là où elle sait qu’elle lui fera mal et d’écraser son ego surdimensionné, celui qui lui fait avoir ce sourire qu’elle lui ferait bien ravaler. « Je suppose que je l’ai méritée, celle-là » Et il semblerait qu’elle y soit parvenue Zoya en le qualifiant de lâche et d’imprévisible. Il ne le montre pas, mais elle le comprend aisément, son sourire est plus terne qu’il ne l’était jusqu’à présent, sa réaction bien trop neutre pour ne pas deviner qu’elle l’a blessé. Ce petit pincement au cœur qu’elle ressent au même moment l’agace, alors qu’elle laisse retomber son dos en arrière sur le dossier de la chaise, et qu’elle échappe un soupir.

Elle ne plaisante pas concernant le cadet des deux frères. Zoya l’a toujours trouvé attirant et bien avant de rencontrer Elijah et bien encore aujourd’hui, elle ne dirait pas non à l’idée de partager son lit (ou sa vie mais ça c’est son inner Zoya adolescente qui en rêvait, quand elle a eu l’occasion de le côtoyer un tant soit peu du fait de son amitié avec Lexie).  « Je peux le donner à ma sœur aussi, si tu veux –  comme ça, tu pourras compléter ta collection » « T’en donnes pas la peine, je l’ai déjà lance-t-elle du tac au tac elle et moi avons renoué il y a un an de ça. Mais rassure-toi je ne lui ai rien dit pour nous deux » Et il pourrait la remercier d’ailleurs, parce qu’Elijah la connait assez pour savoir qu’elle n’aurait pas lésiné sur les détails de leur relation, et surtout de leur rupture, renforçant l’idée du grand frère lâche qu’il peut être déjà aux yeux de sa famille, Lexie en top de liste pour le penser. « Je pense qu’elle ne sera pas nécessairement ravie de l’apprendre d’ailleurs… parce que ça finira par arriver, qu’on le veuille ou non » Et Zoya est prête à essuyer des insultes de la part de la cadette des Walker, cette dernière lui criera dessus et Zoya criera plus fort. Ça explosera et elles se rabibocheront. Fin de l’histoire.

« Je suis content de l'apprendre » Ils se sont retrouvés ici à Brisbane à un moment de sa vie où elle ne pouvait être plus bas qu’elle ne l’était. En novembre dernier, il avait face à lui une Zoya en totale panique face à ses responsabilités, qui sentait qu’elle perdait pied face à ce nouveau rôle qui lui incombait, prête à commettre la pire erreur de toute son existence en abandonnant sa fille dans les bras de son père encore inconnu pour elle. Une période qu’elle tente de laisser derrière elle et elle est d’ailleurs plutôt fière de pouvoir dire que les choses se sont arrangées aujourd’hui. Les choses ne sont pas parfaites pour autant, mais elle sait qu’elle est sur la bonne voie. Elle l’est mais quelque chose la tracasse évidemment, au-delà de son propre rôle et de son succès dans celui-ci, c’est la fuite du père qui pourtant lui avait fait la promesse qu’ils seraient deux pour s’occuper de leur fille et pour être des parents à la hauteur, qui la mérite et qu’elle mérite. Or, il a mis les voiles et cette fourchette qu’elle triture est un moyen pour elle de canaliser cette haine qu’elle peut ressentir face à cette situation et ne pas passer aussi ses nerfs sur Elijah qui, pour le coup, ne le mériterait pas. Il est donc plus facile de contourner le sujet, de creuser un peu plus de son côté à lui, de savoir comment il va face à cette nouvelle responsabilité qui lui incombe, celle-là même qu’il a toujours fui.  « Tu as raison. Si tu veux tout savoir, je suis paumé, Zoya. Je sais plus quoi faire pour soutenir Chan, je sais pas ce dont il a besoin pour aller mieux - et la seule chose qu’il m’a demandée, c’est précisément ce que j’ai pas du tout envie de faire. Mais c’est pas comme si je pouvais me permettre de le lui refuser… » Elle est surprise qu’il s’ouvre avec tant de facilité. Des années en arrière, elle ne l’aurait pas été parce que c’est ce qu’ils avaient appris à faire ensemble. S’ouvrir, se dire les choses et se confier l’un à l’autre. Maintenant, leur relation étant ce qu’elle est – inexistante, il semble pourtant y avoir encore comme un fil invisible qui maintient quelque peu leur lien, cette confiance qu’ils pensaient totalement étiolée. Qu’Elijah s’exprime à voix haute sur ce qu’il ressent alors que, quelques minutes auparavant, Zoya a été exécrable avec lui, est déstabilisant mais cela n’empêche pas la photographe d’être à l’écoute. Elle cesse d’ailleurs de triturer sa fourchette qu’elle repose délicatement à sa place, laissant Elijah s’exprimer sans l’interrompre « Et le boulot de Chan, c’est… bah, c’est littéralement tout ce que je déteste. De la paperasse, des réunions, et le supplice de passer du temps avec des connards comme ceux là-bas » Zoya suit son regard, celui-ci se portant sur  le groupe d’hommes, tous levant leur verre à leur attention, ce qui ne manque pas de désespérer Zoya qui lève les yeux au plafond. « Tu peux au moins faire ça pour lui… au moins jusqu’à ce qu’il aille mieux ce n'est sûrement pas la réponse qu’il attendait de sa part, ce ne sont sûrement pas des mots qu’il attendait pour le réconforter un peu et Zoya le sait bien, poursuivant alors je sais que ce n’est pas toi, tout ça et elle désigne son accoutrement, comme les types qui sont bien trop bruyant au loin mais dis toi que tu le fais pour la bonne cause : ton frère et c’est ce qui doit le motiver à continuer et à ne pas lâcher, cette fois quant à Channing… tu as été à sa place, je pense que tu peux deviner ce dont il a le plus besoin  elle a été celle qui a été présente pour lui mais elle ne le rappelle pas s’il te dit de lui lâcher la grappe, fais le. S’il t’appelle au secours, accoure. Mais n’insiste pas » c’est ce qu’elle a fait, du mieux qu’elle a pu avec lui. « Quant à toi, pour mieux supporter tout ça… tu devrais peut-être commencer par revoir tes occupations en soirée et trouver meilleure compagnie que ces types elle, ne l’est sûrement pas, elle est même le contre-exemple dans ce cas ce qui l’a fait d’ailleurs sourire Trouve toi un truc pour compenser : t’envoyer en l’air ou t’adonner à ta passion… et son sourire se veut plus mesquin be a real pain in a ass » et un rire franc s’échappe d’entre ses lèvres et elle se rend compte à cet instant qu’elle n’aurait pas pensé cela possible en la présence de l’héritier, tant le dernier souvenir d’un moment aussi léger semble bien lointain entre eux, au point de n’avoir jamais existé. Elle reprend avec un peu plus de sérieux « J’espère sincèrement que tout ça finira par rentrer dans l’ordre, Eli » et le surnom ressort un peu sans même qu’elle ne s’en rende compte et le regard qu’elle lui porte ne peut être plus sincère qu’il ne l’est déjà.

Son discours la surprend, trouver des solutions pour les autres quand, elle, est incapable d’en trouver pour elle. Et c’est pour cette raison qu’elle reprend cette manie qui ne la quitte pas depuis qu’Elijah s’est installé face à elle, la fourchette en reprenant pour son grade « Dis-moi… tout va vraiment bien, avec Chloe ? J’ai l’impression que quelque chose te chiffonne » Et évidemment qu’il le remarque « Tu reçois assez de soutien ? » Zoya se stoppe, son regard retrouve celui d’Elijah et à la manière qu’elle le regarde, il peut sincèrement craindre qu’elle va exploser, d’une minute à l’autre, tant son regard est noir et impénétrable. Mais au bout de quelques secondes, ses épaules s’affaissent, elle délaisse la fourchette pour venir se saisir de son verre à la place, se laissant le temps d’ingurgiter une bonne gorgée « Je pensais qu’il le serait, mais il s’est bien foutu de moi   et c’est ce qui rend Zoya particulièrement en rogne d’ailleurs, de s’être faite berner je savais que je n’aurai pas dû lui faire confiance. Je lui ai longtemps caché sa paternité, parce que lui et moi, ça n’a été qu’une relation d’un soir et parce qu’il est qu’un bon en rien qui a eu juste un cul monstre d’être connu en tant qu’acteur pour elle, il n’a pas de talent il m’a dit qu’on se soutiendrait lui et moi pour être de meilleurs parents pour Chloe. Mais il s’est barré. Depuis trois mois. Il était supposé revenir mais il ne l’a pas fait. Ce n’est qu’un lâche » et elle bouillonne Zoya, se retient d’avouer sa propre erreur six mois plus tôt quand c’est elle qui a fui ses responsabilités « J’ai peur de ne pas y arriver confesse-t-elle alors dans un ton tout juste audible pour Elijah. Ce n’est pas comme si la présence de Freddy lui était indispensable, mais il y avait ce côté rassurant d’être à deux pour devenir meilleur, d’être à deux pour se soutenir quand parfois la situation de parent n’était pas évidente. j’ai surtout peur de flancher à nouveau… » et de fuir à son tour.



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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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(Eliya #2) you still owe me a reason... IAeu3cF Présent
ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyJeu 29 Déc - 22:03


You still owe me a reason

@Zoya Lewis & Elijah Walker



( juillet 2022 )Derrière ses bonnes manières et son sourire de façade, Eli était en proie à des sentiments contradictoires. Il ne nourrissait pas de sentiments négatifs, d’animosité ni d’agacement à l’égard de Zoya – il n’avait d’ailleurs aucune raison de le faire, car de ces deux-là, elle n’était certainement pas celle qui avait anéanti l’autre. Pour autant, il n’était pas agréable de s’exposer à tous les traits de caractère qu’il lui connaissait bien mais dont il se serait bien passé d’être le destinataire. Eli n’avait toutefois pas le cœur à faire la moindre réflexion au sujet des vacheries dont était capable Zoya dans le discours qu’elle lui tenait depuis leurs retrouvailles, ni ne se sentait-il légitime de la remettre à sa place. Il n’était pas particulièrement empathique, et l’égoïsme était sans doute le plus grand défaut de cet homme doté en apparence de cette insupportable perfection. Mais en dépit de sa tendance à être fort porté sur lui-même, en dépit du fait qu’il ne comptait pas parmi ses nombreuses qualités la capacité à comprendre facilement les sentiments des autres, Eli comprenait pleinement les réactions véhémentes de Zoya, la propension qu’elle avait à rejeter en bloc tout ce qui provenait du Walker, et sa peine à interagir avec lui comme s’ils ne partageaient pas cet historique qui l’avait tant meurtrie. Il la comprenait, et ne pouvait décemment pas lui en tenir rigueur. Il se savait entièrement responsable de la situation actuelle entre eux, avait conscience de combien ses agissements avaient causé de la souffrance. Zoya avait pris un risque considérable et s’était montrée profondément vulnérable avec lui en lui proposant, quatre années plus tôt, de s’engager davantage à ses côtés en renonçant à son mode de vie itinérant pour s’installer avec lui. En refusant catégoriquement sa proposition, Eli ne s’était pas contenté de la décevoir quant à ses projets de cohabitation à New York – le rejet qu’avait dû essuyer Zoya de sa part avait été bien plus profond et bien plus violent. Car si Zoya avait peut-être pu se contenter d’une solution intermédiaire, moyennant un compromis qui eût suffi, même temporairement, à la rassurer quant à la réciprocité de ses sentiments, Eli, lui, s’était montré d’une insoutenable rigidité et s’était avéré incapable de faire le moindre pas dans la direction de la femme dont il partageait pourtant la vie depuis plusieurs années. Là où elle avait cruellement besoin d’être rassurée, de voir une évolution dans cette relation qui, jusque-là, les avait épanouis tous les deux mais dont les progrès étaient pour ainsi dire inexistants, Eli s’était précisément accroché à cette inertie sans laquelle sa phobie de l’engagement ressurgissait aussitôt. Et c’était précisément ce qu’il s’était passé – Zoya s’était montrée trop vraie, trop sincère dans ses sentiments et les espoirs qu’elle nourrissait les concernant, et Eli s’était refermé à la façon d’une huître. Par la force des choses, c’était un ultimatum auquel Zoya s’était vue confrontée de la part de l’homme qu’elle aimait : c’est comme ça, pas d’autrement, et ça restera toujours comme ça, parce que je n’ai et je n’aurai rien de plus à t’offrir. Un ultimatum d’une violence rare pour toute personne qui nourrissait l’ambition de construire une relation, et pour qui simplement se laisser porter sans avoir de destination en tête ne suffisait plus. Déjà sur le moment-même, Eli avait eu conscience de la cruauté de sa réponse, et avait été envahi par les remords à ce sujet – pourtant, ces remords n’avaient pas suffi à le faire changer d’avis, et c’est sans cérémonie, parce qu’il n’était pas prêt à s’engager davantage, qu’il avait renoncé à cette relation qui lui avait pourtant tant apporté. Il s’en était énormément voulu et avait vu sur ses traits la douleur qu’il lui avait infligée en anéantissant tous ses espoirs d’évoluer à ses côtés ; pourtant, il n’était pas revenu sur sa décision, ni sur le moment, ni après. Pour la façon dont les choses s’étaient terminées entre eux, il comprenait donc parfaitement la haine et la rancœur dont pouvait faire preuve Zoya aujourd’hui. Il aurait d’ailleurs probablement nourri les mêmes émotions si les rôles avaient été inversés.

Pour autant, la conversation ne tarda pas à prendre un tournant qui déplut au Walker, même compte tenu des circonstances qui rendaient compréhensible les éclats d’agressivité que pouvait lui témoigner la femme assise face à lui. Lorsque son discours se teinta de menaces voilées, Eli haussa les sourcils, de toute évidence loin d’être ravi des sous-entendus qu’elle lui faisait. Un petit silence accueillit les paroles de Zoya, au terme duquel Eli, au prix d’un self-control considérable, se contenta de répondre :  « Je n’ai rien à cacher. » Ce n’était là pas tout à fait la vérité, car il existait en réalité des secrets qu’il tenait à ne pas voir éclater au grand jour – des secrets dont la photographe avait d’ailleurs connaissance, car il s’agissait des démons dont elle l’avait aidé à se débarrasser lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Pourtant, Eli fut sincère au moment où il prononça ces paroles, tout simplement parce qu’il avait occulté ce vilain détail, et que pour à peu près tous les autres aspects de sa vie, il s’évertuait effectivement de faire preuve de sincérité et de transparence lorsque des questions lui étaient posées.

Son ex-petite amie fit toutefois preuve de bien plus de douceur les minutes qui suivirent lorsque fut abordé le sujet difficile de la vie après l’accident de Channing. Eli fut surpris de l’entendre troquer sa langue de vipère contre des conseils sincères et bienveillants, toujours teintés de son habituelle franchise, Zoya ne portant jamais de gants pour dire ce qu’elle avait sur le cœur. Eli garda le silence, se fendant toutefois d’un petit sourire où transparaissait sa reconnaissance, et qui se mua en petit ricanement lorsqu’elle conclut par une pique un peu plus mesquine que les gentils mots qui l’avaient précédée. « Mes deux plus grands talents, n’est-ce pas ? », plaisanta-t-il à son tour, d’un air entendu, en prenant une gorgée de son verre. Son regard s’égara brièvement avant de se reporter dans un élan de surprise lorsqu’il l’entendit prononcer le diminutif par lequel l’appelaient ses proches, et qui n’avait plus franchi les lèvres de Zoya depuis ce fameux jour où il avait tout détruit entre eux. L’expression d’Eli se fit douce, et il fut à nouveau pris de cette étrange sensation d’être projeté des années en arrière, lorsqu’aucun nuage orageux ne venait obscurcir l’horizon des deux anciens amants. « Merci, Zoya – pour tes gentils mots, et tes conseils. Ça me touche beaucoup », finit-il par lui répondre – sobrement, mais en chargeant ses mots de toutes les émotions qu’il avait toujours eu tant de mal à élaborer. L’espace d’un instant, il nourrit l’espoir de retrouver un semblant de normalité, de paix en sa présence : rien de fameux en comparaison à ce qu’ils avaient autrefois partagé, mais une dynamique qui aurait au moins le mérite de ne pas reléguer leur histoire à un tas de décombres fumants.

La tension sembla monter d’un cran lorsqu’Eli aborda le sujet de Chloe, et indirectement du père de cette dernière. Mais, s’il redouta un instant avoir déclenché la fureur de Zoya après la brève accalmie qu’ils venaient de traverser, il réalisa que cette fois-ci, la colère de la photographe n’était pas dirigée à son encontre. Il accueillit sans faire de commentaire le récit de la déception de Zoya, avant de la voir, à sa grande surprise, sembler sur le point de s’effondrer derrière la façade coriace qu’elle s’efforçait de maintenir. Il sentit son cœur se serrer en entendant sa voix faiblir, et en voyant la colère sur ses traits peiner à dissimuler la crainte et le sentiment d’insécurité générés par la situation difficile dans laquelle elle avait été plongée par le père de sa fille. Eli hésita, ne sachant comment réagir et se fustigeant intérieurement d’être aussi maladroit, là où autrefois, il avait toujours su trouver les mots justes pour la réconforter. Après quelques instants de silence, où il ne parvint à intercepter le regard de la jeune femme, il se résolut prudemment à poser le bout des doigts sur sa main crispée, prêt à les retirer si le geste était malvenu. Au terme d’une caresse aérienne, il recula sa main et prit la parole avec douceur, à peine plus fort que sa voix à elle quelques instants plus tôt. « Hé, Zoya », commença-t-il, cherchant à croiser son regard. « Je peux pas imaginer combien ça doit être difficile de te retrouver dans cette situation. Et je ne sais absolument pas quoi te conseiller, parce que j’ai jamais rien vécu de tel », confessa-t-il, hésitant, avant de poursuivre avec davantage d’assurance : « Par contre, ce que je sais, c’est qu’il y a très peu de monde qui peut se vanter d’avoir ta force de caractère, ton courage et ton dévouement. Ça, j’ai été aux premières loges pour en faire l’expérience. Même si tu n’y crois pas pour le moment, ça ne fait aucun doute que t’es capable de rebondir, et que Chloe ne manquera de rien avec toi. » Il ignorait tout des événements difficiles qu’avait traversés Zoya dans les moments de crise déclenchés par cette nouvelle maternité, et ne pouvait se fier qu’à l’image qu’il avait connue d’elle autrefois.

Quelques instants s’égrenèrent avant qu’Eli ne relie les points dans le discours que Zoya venait de tenir. Pris d’un étrange pressentiment face à certaines informations énoncées par la jeune femme, Eli afficha un air songeur avant de demander avec lenteur : « Le père de Chloe… comment il s’appelle, déjà ? » Aucune curiosité mal placée n’était venue se glisser dans sa voix, et la soif de commérages n’était certainement pas le moteur de sa question. Mais un besoin impérieux d’éclaircir ce point d’ombre s’était soudain emparé de l’héritier, dont le regard s’était fait interrogateur et étrangement intense.

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyLun 16 Jan - 6:27

you still owe me a reason - ft    @Elijah Walker   #2  

Juillet 2022.  « Je n’ai rien à cacher. » Ses traits la trahissent, montrent qu’elle le met au défi de vraiment croire lui-même à ses propres paroles, un de ses sourcils se haussant. Pour autant, la seconde suivante, elle retrouve son sérieux, se redressant sur sa chaise « Elle apprendra sûrement pour notre relation tôt ou tard. Mais du reste, je ne dirai rien, sois tranquille » Il continuera peut-être dans son mensonge, lui rétorquant qu’elle n’a pas à le faire et pourtant, elle le fera. Zoya est sûrement la pire des garces, mais elle ne le trahira pas sur quelque chose d’aussi gros. Elle ne se permettrait pas d’aller raconter à sa cadette tout ce qu’il a pu traverser, les faux pas qu’il a pu faire, et encore moins alimenter les relations qu’elle se doute être encore conflictuelles entre le frère et la sœur Walker, quand Elijah a été aussi lâche avec son propre sang qu’il n’a pu l’être avec elle. Ironique de vouloir le protéger de la sorte, mais c’est surtout parce qu’elle estime que cela ne relève pas de leur histoire, ni de la sienne, bien qu’elle y fût mêlée par la force des choses –cet accident étant la raison de leur rapprochement.

L’instant suivant, Zoya se veut donneuse de leçons, conseillant Elijah sur sa manière de se comporter avec son frère qui vient d’avoir un grave accident. Si elle le fait, cela relève de plusieurs raisons et celle qu’elle ne lui dit pas c’est qu’en plus d’avoir été à sa place quand Elijah a lui-même eu son overdose, Zoya a connu cette place un an plus tôt après l’accident de son frère cadet, Cameron. Et c’est finalement quelque chose qu’elle tente au mieux de faire – très mal, je vous l’accorde, tant les rapports entre Cam & Zoya sont désastreux – encore aujourd’hui, quand elle sent que les séquelles chez son frère sont encore omniprésentes. « Mes deux plus grands talents, n’est-ce pas ? » Elle lui suggère de compenser tous ses efforts surhumains de bonté qu’il a envers son frère en s’envoyant en l’air et en étant le pire emmerdeur que la terre peut connaitre et elle ne peut s’empêcher de rétorquer face à sa réponse « J’ai connu de meilleurs coups que toi, redescends sur terre, Elijah » C’est plus fort qu’elle, la perche qu’il lui tend bien trop facile à saisir, un sourire se dessinant toutefois au coin de ses lèvres, sûrement signe qu’il n’a pas été si mauvais que ça non plus – elle ne l’avouera pas à voix haute cependant. Le sérieux reprend ses droits, le regard de la photographe croisant celui d’Elijah, plus doux, alors qu’elle lui souhaite avec sincérité que tout rentre dans l’ordre et use surtout de ce surnom qu’elle n’a plus utilisé à son égard depuis des années. « Merci, Zoya – pour tes gentils mots, et tes conseils. Ça me touche beaucoup » Un court instant de plus, ils sont autant perturbés l’un l’autre par cette aisance à retrouver un semblant de sérénité, similaire à celle qu’ils ont pu connaitre par le passé, quand leur relation était des plus fusionnelles. Il a été un des seuls à parvenir à apaiser son caractère en une fraction de secondes, et malgré toute la rancœur qu’elle peut avoir à son égard, il y parvient encore. Cela la perturbe et son regard fuit quelques secondes plus tard, sûrement pour ne pas retomber dans le piège, celui qu’Elijah peut être à ses yeux.  

Pourtant, l’accalmie perdure puisque Zoya vient à se confier à son tour sur ce qu’elle traverse. Le père de Chloe est parti, du jour au lendemain, alors qu’ils s’étaient fait la promesse d’être présent tous les deux pour leur fille, de se serrer les coudes face à leur parentalité, un domaine dans lequel aucun des deux n’excelle. Mais il a quitté le navire aussi vite qu’elle lui a permis d’aborder et elle le regrette amèrement. Elle est en colère, l’exprime mais montre surtout toute l’angoisse qui découle du départ de Freddy. La peur de ne pas y arriver, la peur de refaire les mêmes erreurs. Elle se laisse envahir par ses émotions et Elijah ne tarde pas à réagir face à elle, frôlant sa main d’un geste à peine perceptible, mais suffisant pour provoquer chez la photographe un frisson léger ce qui lui fait reculer de quelques millimètres sa main pour l’interrompre. « Hé, Zoya » Elle relève son regard sur lui, le plonge dans le sien azur et l’écoute sans l’interrompre. « Je peux pas imaginer combien ça doit être difficile de te retrouver dans cette situation. Et je ne sais absolument pas quoi te conseiller, parce que j’ai jamais rien vécu de tel (…) Par contre, ce que je sais, c’est qu’il y a très peu de monde qui peut se vanter d’avoir ta force de caractère, ton courage et ton dévouement. Ça, j’ai été aux premières loges pour en faire l’expérience. Même si tu n’y crois pas pour le moment, ça ne fait aucun doute que t’es capable de rebondir, et que Chloe ne manquera de rien avec toi. » Elle est surtout surprise qu’il puisse la complimenter sur son caractère quand il peut être aussi son pire ennemi. Elijah est bien placé pour le savoir, lui-même en ayant fait les frais encore tout à l’heure, lui faisant donc froncer les sourcils quelques instants. Pourtant, les mots de l’architecte la touche bien plus qu’ils ne le devraient sûrement et cette main qu’elle avait elle-même reculée quelques secondes plus tôt, finit par reprendre sa place, s’approchant à nouveau de celle d’Elijah « Tu crois plus en moi que je ne parviens à le faire… confesse-t-elle, plus sincère que jamais je fais du mieux que je peux, pour elle... Merci Eli’, tes mots me touchent aussi »  Zoya aurait plein de choses à lui raconter, ses débuts désastreux en temps que mère, l’abandon de sa fille en décembre dernier dans les bras de ce père qui ignorait encore tout de sa paternité… Elle le fera sûrement s’ils sont amenés à se revoir, s’ils parviennent surtout à garder un tel apaisement entre eux et surtout à le faire perdurer. Mais rien n’est garanti, surtout en connaissant le caractère de la Lewis.

« Le père de Chloe… comment il s’appelle, déjà ? » La question la surprend et explique pourquoi un air suspicieux prend place sur ses traits. Zoya remarque toutefois l’air presque grave de son ex et c’est peut-être ce simple fait qui l’encourage à cracher le morceau, sans réellement réfléchir aux conséquences de la révélation qu’elle s’apprête à faire « Freddy… son sourcil est arqué alors que son regard ne quitte pas Elijah, examinant sa réaction dans le moindre détail Freddy Mulligan Elle sent bien que quelque chose se passe dans la tête d’Elijah à cet instant même, voyant un teint blême prendre place sur son visage. C’est un acteur, tu as peut-être dû déjà voir sa sale tronche quelque part… Mais Zoya reste dubitative face à un Eli plus silencieux que jamais. Et nécessairement, elle ne peut que lui demander Pourquoi ? ».  

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LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelle
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WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.

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ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?

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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyVen 20 Jan - 23:16

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You still owe me a reason

@Zoya Lewis & Elijah Walker



( juillet 2022 ) Quatre ans se sont écoulés depuis le drame de la rupture des deux anciens tourtereaux, pourtant, lentement et progressivement, et bien qu'elle fût considérablement rouillée, leur ancienne dynamique semblait reprendre du service. Le climat d'abord marqué par une franche hostilité de la part de la Lewis, que le Walker perçut de manière franchement menaçante et à laquelle il ne réagit pas de la plus chaleureuse des manières en dépit d'un calme apparemment à toute épreuve, s'apaisa contre toute attente, et l'héritier se contenta d'un hochement de tête lorsque la photographe troqua sa mesquinerie habituelle contre une once de réassurance qu'elle ne lui témoigna qu'à demi-mot. Lorsqu'elle évoqua le reste, ce fameux épisode, sans doute le plus honteux et le plus compromettant de son parcours, lui revint à l'esprit, si évident qu'il en vint à se demander comment il était parvenu à l'occulter alors qu'il avait joué un rôle déterminant dans leur relation jusque-là dénuée de sens. Cette mention toute en sous-entendus de l'overdose fracassante d'Eli en dit long sur la décence de Zoya – en plus de ne pas poser de mots sur l'événement douloureux, elle lui assura la sécurité de ce sombre secret, et Eli ne put que lui reconnaître une maturité qu'il n'était même pas sûr de mériter de la part de celle dont il n'avait autrefois nullement épargné les sentiments. Elle faisait preuve de scrupules à son égard là où lui n'avait pas été capable d'en faire autant, et même si les deux situations n'étaient pas comparables, il avait parfaitement conscience qu'elle n'y était nullement obligée. Sans doute était-ce la raison pour laquelle une pointe de reconnaissance sembla briller dans les prunelles azur d'Eli, alors même que Zoya l'avait menacé quelques instants plus tôt. Et cet adoucissement de l'atmosphère pava la voie vers un climat de plus en plus paisible entre eux, bien que la photographe ne se priva nullement de le railler quelques minutes plus tard, soucieuse de ne pas lui faire gagner trop de confiance après les mots de réconfort surprenants qu'elle lui avait témoignés. Cette fois-ci nullement contrarié par les propos narquois de la belle, Eli sourit, l'air amusé, et répondit du tac au tac : « Je peux que me réjouir pour toi de savoir que tu sois parvenue à trouver encore meilleur que moi. » Il assortit sa réponse d'un clin d'oeil taquin, faisant preuve d'autant d'humour que de sincérité – elle n'avait nullement entamé son égo à la solidité agaçante, et il se souvenait de leur alchimie remarquable, mais dans le cas où la réplique de Zoya avait été motivée par autre chose que la mesquinerie (ce dont l'homme au narcissisme sans limite peinait à se convaincre), le fait qu'elle ait trouvé l'herbe plus verte auprès d'un autre n'était finalement que tout ce qu'il pouvait lui souhaiter.

Les railleries et les joutes verbales sans fin qu'ils avaient autrefois eu l'habitude d'échanger avec une énergie qui en aurait presque fait un sport de haut niveau avaient quelque chose de revigorant, et Eli se surprit à constater combien l'exercice lui avait manqué. Loin de susciter de l'énervement, de l'impatience ou de la frustration, les piques qu'ils se lancèrent avec allégresse semblèrent exercer un effet curieusement apaisant, et consolider le rapprochement surprenant qui était en train de s'opérer entre eux. Car voilà que Zoya, plutôt que de se rebiffer, s'ouvrit à lui lorsqu'il releva le mal-être qu'elle trahissait par l'agitation de ses mains. Mais si l’échange témoignait du rapprochement qui était en train de s’opérer entre eux, le non-verbal trahit combien il restait compliqué de s’apprivoiser après s’être autant éloignés. Eli recula sa main de quelques centimètres en remarquant la réaction incertaine de Zoya à sa tentative spontanée de rapprochement, et se contenta d’essayer de la réconforter par la parole. Une méthode qui sembla plutôt bien fonctionner, car ce fut bientôt au tour de la brune de réciproquer les remerciements qu’il lui avait adressés quelques instants plus tôt, lorsque les rôles avaient été inversés. Eli ne put réprimer un sourire doucement amusé de voir Zoya froncer les sourcils, visiblement déstabilisée par la façon dont la hache de guerre semblait déjà enterrée après des retrouvailles pour le moins houleuses – à vrai dire, et même s’il ne le montrait pas aussi clairement qu’elle, lui aussi peinait à y croire. « Facile, j’ai toujours été celui de nous deux qui a le plus cru en toi », plaisanta-t-il du tac au tac, effleurant avec un peu plus d’assurance le dos des phalanges de la photographe du bout des doigts avant de retirer sa main pour prendre une gorgée de son verre, le regard pétillant. Un sourire éclatant suffit pour réponse aux remerciements de Zoya, et l’atmosphère sembla s’apaiser – un apaisement toutefois de courte durée, au vu du séisme qui s’apprêtait à secouer la table quelques instants plus tard.

Eli avait porté une nouvelle fois son verre à ses lèvres en attendant la réponse de Zoya à sa dernière question, et il manqua de s’étrangler en entendant la réponse à cette dernière. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement, tandis qu’il sentit le sang quitter son visage sur lequel une expression de surprise désagréable se répandit comme une traînée de poudre. L’espace d’un instant, il se demanda s’il n’avait pas mal entendu, s’il n’avait pas décidé, inconsciemment, de comprendre ce que son cerveau lui avait suggéré en établissant le rapprochement – mais force lui fut d’admettre qu’il avait parfaitement entendu les mots prononcés par Zoya. Un petit silence accueillit la révélation de la Lewis, l’autre ignorant quoi lui répondre. Il finit cul-sec le reste de son verre de vin, avant de laisser échapper un rire nerveux, son masque d’indifférence s’émiettant de la plus flagrante des manières. « Freddy Mulligan ? », répéta-t-il bêtement, se grattant l’arrière de la nuque. Il se sentit sonné, et son cerveau peina à assimiler l’information qui s’était abattue sur lui avec le fracas d’un coup de massue. Ainsi, Zoya avait fini par entrelacer de la plus définitive des manières son parcours à celui de la famille Walker, et sans même s’en être rendue compte. Par où pouvait-il bien commencer pour lui expliquer les implications qui accompagnaient la nouvelle qu’elle venait de lui annoncer ? « Euhm… tu te rappelles de ce fameux secret de famille que j’avais découvert avant de quitter Brisbane ? », interrogea l’héritier, faisant allusion à cette unique zone d’ombre qu’il avait toujours refusé d’éclaircir auprès de la jeune femme, véritable contraste avec le reste de son histoire personnelle qu’il lui avait partagée sans réserve. « Eh bien, euh – bon, ça sert à rien de passer par quatre chemins… c’était Freddy, le secret que mon père gardait », admit Eli, s’efforçant de soutenir le regard de Zoya tout en désirant ardemment disparaître et aller loin, hors de la vue de la Lewis. « Ce qui fait de moi – euhm, l’oncle de ta fille », murmura Eli avec lenteur, écarquillant lui-même légèrement les yeux en prenant pleinement conscience de l’information qu’il venait d’énoncer, à la suite de laquelle le silence se fit assourdissant.

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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptySam 4 Fév - 22:07

you still owe me a reason - ft    @Elijah Walker   #2  

Juillet 2022. Le franc parler de Zoya n’est jamais bien loin. Le climat, bien qu’apaisé entre elle et Elijah, ne l’empêche nullement de reprendre ses bonnes vieilles habitudes, surtout quand le côté bien trop sûr de lui du Walker l’agace toujours autant. Cette fois, cependant, sa remarque est dite avec un certain amusement, comme si soudainement, elle parvenait à rire de leur rupture passée. D’ailleurs, le contraste de leur conversation est flagrant entre le début de celle-ci et l’instant T. La Zoya vindicative a laissé place à une Zoya plus clémente, plus ouverte, plus douce. Etonnant, quand on connait pourtant le tempérament de feu de la photographe, son incapacité à agir avec maturité et son besoin criant de remporter une quelconque victoire – surtout contre un ex qui ait parvenu à l’achever bien plus qu’il ne peut certainement l’imaginer. Mais c’est sûrement parce qu’elle a eu cet attachement particulier vis-à-vis de ce même ex-petit-ami, un attachement qu’elle ne pourrait dire si elle le retrouve en ce moment même pour expliquer son comportement plus calme avec lui, que la conversation se veut plus légère et qu’elle ne cherche plus donc à le mettre KO à son tour pour se venger.  « Je peux que me réjouir pour toi de savoir que tu sois parvenue à trouver encore meilleur que moi. » Ses yeux trouvent le plafond une fois encore, un sourire amusé au coin des lèvres « En revanche, je mettrais ma main à couper que tu n’es pas parvenu, toi, à trouver meilleure que moi » Elle se saisit de son verre au même moment, le portant à sa bouche, une certaine fierté naissant sur ses traits face à cette boutade tout en adressant un clin d’œil à Elijah. L’aisance avec laquelle les mesquineries reviennent entre eux est déroutante et pourtant semble si facile, que Zoya elle-même ne se rend pas compte qu’elle est en train de se laisser prendre au jeu.

Des confessions s’ensuivent, Zoya parlant du père de sa fille qui a pris la poudre d’escampette, la laissant désormais seule à endosser cette responsabilité de parents. Une responsabilité qu’elle ne parvient encore à maitriser, due à des doutes qui persistent après des erreurs qu’elle craint de pouvoir réitérer, face à la difficulté de l’exercice. Elle partage ses doutes avec Elijah, dans une aisance une nouvelle fois curieuse « Facile, j’ai toujours été celui de nous deux qui a le plus cru en toi » Et cette fois, la main d’Eli’ vient frôler celle de Zoya, dans un contact qui se veut aussi bref que surréaliste, aussi doux que hésitant. Le contact est toutefois suffisant pour que l’australienne retrouve le regard de son ex, le gratifie d’un sourire pour ses mots mais aussi ce geste, même si elle hait la sensation qu’il lui procure. Une sensation de déjà-vu, de nostalgie et surtout d’inachevé, celle de leur relation passée, ou du moins, de ce qu’elle était, aussi facile et naturelle que pouvait être leur alchimie. L’apaisement est définitivement agréable mais est sûrement trop beau pour être vrai quand un sujet aussi houleux que l’identité du père de Chloe s’apprête à être abordé.

Elle le voit se décomposer au fur et à mesure de ses mots. Surtout au moment où elle prononce le nom de celui dont elle aurait peut-être mieux fait de taire. « Freddy Mulligan ? » Lui-même. Zoya est dubitative, inspecte les traits d’Elijah et comprend qu’il y a quelque chose qu’il ne lui dit pas. Elle s’impatiente et ce n’est pas dans son regard qu’elle trouvera la réponse, encore moins dans cet air idiot qu’il adopte sûrement en guise d’auto-défense, bien inutile d’ailleurs, car cela ne changera en rien la vérité et la réalité des choses. « Euhm… tu te rappelles de ce fameux secret de famille que j’avais découvert avant de quitter Brisbane ? » Zoya acquiesce lentement, son sourcil toujours arqué alors que son ex-petit-ami semble perdre tous ses moyens, ce qui l’agace sûrement plus que son arrogance d’un peu plus tôt « Oui, et ? » Elle le presse car elle sent que ce qu’il s’apprête à lui dire ne va pas lui plaire et cela commence tout autant à l’agacer qu’à l’angoisser. « Eh bien, euh – bon, ça sert à rien de passer par quatre chemins… c’était Freddy, le secret que mon père gardait » Les yeux de la jeune femme s’écarquille alors que, cette fois, elle plisse des yeux, tentant de faire le rapprochement entre Freddy, le paternel Walker et Elijah « Ce qui fait de moi – euhm, l’oncle de ta fille » Le cheminement tend à se faire progressivement dans l’esprit de la photographe et quand elle prend pleinement conscience de l’énième confession d’Elijah pour la soirée,  son air change du tout au tout. « Attends, attends… tu es en train de me dire que elle a reculé sa chaise, comme si elle était prête à bondir de celle-ci, tandis qu’une de ses mains se dresse entre elle et Elijah ton père a fourniqué avec une autre et il a eu Freddy avec elle ? C’est ça que tu es en train de me dire ? Et donc que Mulligan est… Zoya se rappelle parfaitement que Freddy lui ait confié avoir été adopté tout comme elle se souvient qu’il lui ait expliqué pourquoi il lui en a voulu qu’elle abandonne leur fille de la sorte, quand lui-même a subi la même chose à sa naissance fuck ! son regard fixe le sol alors qu’elle réalise le lien unissant Elijah et Freddy ton demi-frère ? » Elle est tout autant abasourdie qu’Eli’ ne peut l’être et c’est pour cette même raison qu’elle préfère se lever, son appétit définitivement coupé. « Je crois que j’ai besoin de prendre l’air ». Elle laisse le choix à Elijah de la suivre ou non mais c’est sans un regard, aucun, qu’elle quitte la salle du restaurant, inspirant un bon coup une fois qu’elle se trouve à l’extérieur de celui-ci. Se savoir reliée à Elijah de la sorte, savoir qu’il est l’oncle de sa fille la perturbe bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé, quand cette même petite fille aurait pu être la leur, si leur histoire n’avait pas été écourtée. Sa rancœur contre Freddy ressort également, les similitudes flagrantes entre Eli et le Mulligan saisissantes, quant au fait de choisir toujours la fuite plutôt que d’assumer des sentiments ou une quelconque responsabilité. Zoya ne saurait dire à cet instant ce qui la rend la plus nerveuse entre ces deux constatations, ni même ce qu’elle ressent face à ce constat – de la colère ou des regrets.
 

(c) ANAPHORE

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Elijah Walker
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les mauvaises décisions
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ÂGE : 39 ans (04/01/1985)
SURNOM : eli, simple et efficace
STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris
MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland.
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Message(#)(Eliya #2) you still owe me a reason... EmptyLun 27 Fév - 23:12


You still owe me a reason

@Zoya Lewis & Elijah Walker



( juillet 2022 ) Projeté en arrière par le simple fait de se trouver face à Zoya, Eli continua de sentir se brouiller les frontières entre le passé et le présent alors que leur complicité mesquine d’antan reprenait du poil de la bête. Des piques acerbes, sans dentelle ni détours, ils avaient autrefois eu l’habitude de s’en lancer à la pelle dans le simple but de tourmenter l’autre, mais jamais sans accompagner leurs mots incisifs d’un regard taquin ou d’un sourire complice afin de s’assurer leur affection au-delà des paroles qu’ils avaient l’un pour l’autre. À l’époque, il aurait été difficile pour Eli de parvenir à offenser Zoya, et vice-versa, tant ce petit jeu avait fait ses preuves entre eux au point de faire partie intégrante de leur relation. Eli n’aurait jamais cru retrouver cette dynamique bon enfant avec elle et s’était résolu à accepter que les seules piques seraient désormais celles qu’elle lui lancerait dans des accès de rancœur et de colère bien justifiées. Pourtant, bien qu’elle le fît de manière bien plus mordante que quelques années auparavant, Zoya sembla se réconcilier avec leurs vieilles coutumes et ne se priva pas de le railler au sujet des conquêtes qu’il avait pu rencontrer depuis leur rupture. Eli arqua un sourcil amusé et esquissa un sourire en coin, arborant une expression insupportablement énigmatique. « Et moi, je ne vais certainement pas répondre à ça – libre à toi d’en conclure ce que tu veux », rétorqua-t-il avec un calme olympien où perçait toutefois nettement l’humour taquin qu’il se réjouit de retrouver à son égard. Il soutint le regard provocateur de Zoya, haussant à nouveau les sourcils face au clin d’œil qu’elle lui adressa et qui ne manqua pas de déclencher une nouvelle vague de nostalgie au creux de ses entrailles. Pendant un bref instant, il eut l’impression d’échapper à toute la misère et tous les problèmes occasionnés par la façon dont avait pris fin leur relation – d’échapper, même, à l’idée qu’elle avait pris fin tout court, tant il lui sembla furtivement que rien n’avait changé entre eux. Rien n’était toutefois plus faux, et rien n’aurait pu le préparer au cataclysme qui s’apprêtait à s’abattre sur eux, quelques instants plus tard.

Car quelques instants plus tard, ce n’étaient plus les frissons de nostalgie qui vinrent remuer ses entrailles mais un sentiment bien moins agréable qui lui tordit l’estomac en entendant Zoya prononcer un nom désagréablement familier. Une sensation glaciale s’abattit sur le Walker et ne fit qu’enfler au fil des explications qu’il se résolut à fournir à une Zoya visiblement confuse par sa réaction initiale. C’est presque à contrecœur qu’il se força à cracher les détails de ce pan peu glorieux de l’histoire familiale, ces bribes d’existence dont il aurait préféré ne jamais avoir découvert l’existence, mais qui s’étaient révélés à lui sans qu’il n'ait pu y échapper et qui avaient façonné de manière déterminante le cours de son existence. Freddy n’était en rien coupable, mais son existence avait anéanti la famille d’Eli, et si l’aîné n’avait jamais ressenti d’animosité à l’égard de son frère illégitime, il s’était surpris à souhaiter à de nombreuses reprises que ce dernier n’eût jamais vu le jour. Et voilà que, par un odieux hasard, leurs chemins se recroisaient à nouveau, de surcroît au travers de la femme dont il avait partagé la vie pendant deux ans. Eli aurait bien ri jaune en arrivant à la conclusion qu’il formula au sujet de Chloe, mais il s’avéra incapable de manifester la moindre émotion en-dehors d’une glaçante stupéfaction, peinant à assimiler lui-même l’énormité de la nouvelle. La réaction de Zoya ne se fit pas attendre, bien plus intense que la lente réalisation horrifiée d’Eli, et ce dernier la regarda s’agiter tant physiquement qu’au travers de son discours, restant lui-même interdit pendant qu’il lui laissait le temps de digérer l’information. Il hocha la tête en silence lorsqu’elle commença à reformuler ses propos, grimaçant légèrement lorsqu’elle posa des mots sur le lien qui l’unissait à Freddy, avant d’acquiescer dans un murmure calme mais tendu : « C’est ça. » Il n’eut le temps de rajouter quoi que ce soit qu’elle était déjà sortie en trombe de l’établissement, et Eli resta assis quelques instants, comme sonné. Il ignorait quelle réaction il était censé adopter, mais parvint rapidement à la conclusion que rester figé sur sa chaise n’était certainement pas la solution pour laquelle opter. Finalement, il se leva dans un mouvement presque machinal, régla la note au comptoir et quitta à son tour le restaurant.

Allumant une cigarette, Eli s’avança à l’extérieur, son regard parcourant les environs à la recherche d’une silhouette familière. Il ne tarda pas à reconnaître Zoya, accoudée dos à lui à une rambarde en face du restaurant. Il la rejoignit, calme en apparence bien que son cœur tambourinât à toute allure dans sa poitrine. Il s’accouda à côté d’elle, poussant un soupir à fendre l’âme. Son regard se reporta au loin alors qu’il s’exclama, cynique : « J’ai jamais cru en une force supérieure, mais je dois dire que l’univers a un sens de l’humour particulièrement tordu. » Son regard se reporta sur le côté, sondant le visage de Zoya. « Je n’aurais jamais cru que, si un jour toi et moi, on devait être lié à un même enfant, ce serait de cette façon-là », murmura-t-il, un maigre sourire teinté d’une ironie triste sur les lèvres. Il se tut pendant quelques instants, la moue hésitante, avant de reprendre, doucement : « Si tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit par rapport à Chloe, sache que tu peux compter sur moi – enfin, si tu veux bien de ma proposition. » Il lui sourit, trahissant une timidité qui ne lui était pas habituelle mais qui ne s’accompagna d’aucune incertitude dans ses propos. « Et que ce soit bien clair : c’est parce qu’elle est ta fille à toi. Pas parce que c’est la fille de Freddy. » Bien entendu, la paternité de Freddy était ce qui faisait techniquement de Chloe sa nièce ; mais il allait de soi que, si cet enfant surprise n’avait pas été celui de la femme pour qui il avait nourri des sentiments si intenses pendant deux ans, la réaction d’Eli aurait été toute autre.

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