J’ai pas vraiment l’habitude d’être dans ce genre de commerce pour le moins atypique. Moi, ce sont plus les anciens disquaires ou les revendeurs de cassettes vidéo ou de dvd. Voilà, que je me retrouve, -bien malgré moi-, à arpenter les allées d’un magasin de lingerie, peu habituée à faire de telles emplettes. J’avoue que surtout, j’ai jamais le temps d’en faire vu que je m’en vais avant que ça ne devienne trop sérieux ou bien, on me largue parce que c’est typiquement moi, et que ça plait pas à mes congénères. Or, avec Oliver Dawson ça fonctionne et je vais clairement pas m’en plaindre.
Ça fait un petit temps qu’on est tous les deux, maintenant. Qu’on passe des instants que je considère d’autant plus précieux, depuis que j’ai réchappé à la mort et qu’on s’est d’autant plus rapprochés. Alors, j’estime que faire des petites surprises de temps en temps à l’autre, ça peut être sympathique. Ça témoigne qu’on s’essouffle pas. Malgré notre rythmique bien huilée. Qu’il peut toujours y avoir du suspens. Du coup, j’ai décidé de ‘pimenter’ un peu tout ça, en m’enfouissant dans la cabine d’essayage pour revêtir une tenue que je n’aurais jamais mis, en étant seule. Avec de telles cuissardes, d’ailleurs. C’est bien parce que j’ai envie de tester, que je m’adonne à ça. Et, autant, ça risque même pas de lui plaire à Olly. Bah, je verrais bien.
Mon sac d’achats à la main, je décide de rapidement faire un crochet par le traiteur asiatique que j’aime bien. Histoire qu’on partage un repas avant de partager quelque chose de plus sensuel et de plus intime. Avec un petit sourire, je passe commande. Pour récupérer celle-ci, une vingtaine de minutes après, dans un sac plastique au logo rouge du traiteur. Garant ma voiture dans l’allée, je pénètre à l’intérieur de mon appartement, non sans jeter la tenue affriolante que j’ai acheté toute à l’heure, sur mon lit. Qu’est-ce que j’ai bien pu faire comme folie encore ? Je le sais ça, qu’il va me traiter de folle. Qu’il va me rire au nez pour m’embrasser ensuite. Mais merde, quand j’ai envie de tester, bah je teste. Quitte à ce que je me foire. Ou pas.
C’est devant le miroir en psyché de ma chambre, que je me regarde sous toutes les coutures. Y’a au moins, la couleur et les motifs qui me vont au teint. Or, le reste, ça laisse aucunement la place à l’imagination. On voit presque tout. Chose dont je n’avais pas fait gaffe, sous les lumières artificielles du magasin. Avec une certaine dose d’appréhension, -j’enfile les cuissardes couleur pistache, détail qui tue : on va pas me louper dans la rue ; ça je peux en être sûre-, et j’attrape rapidement mon trench coat couleur camel que je noue à la hâte. Heureusement que je dois pas me taper des kilomètres pour prétendre sonner à la porte d’entrée de l’appartement de mon binôme. La honte, sinon.
Passant ma tête aux boucles rousses par l’entrebâillement de ma porte d’entrée, je vérifie qu’AUCUN de mes voisins ne soit dans les parages, susceptible de capter ma présence. Leur vision est basée sur le mouvement, à tous et je dois me faire discrète. D’ailleurs, juchée sur mes hauts talons, j’ai jamais marché aussi vite. Ni couru d’ailleurs. Époussetant mon trench pour en ôter des plis imaginaires, je pose un index sur la sonnette du logement de mon binôme. Non sans jeter une œillade grise en arrière, plus trop sûre de mon assurance. Assurance, qui a fini de s’envoler, dès lors que j’ai dénoué mon trench en entendant la porte d’entrée s’ouvrir.
- Salut … beau br… Ma voix suave s’éteint au moment où je vois que c’est pas Oliver qui se trouve derrière la porte. Mais une blonde. Dans la météorite karmique que je viens de me prendre en pleine figure, y’a au moins un truc cool : c’est pas Violet. C’est pas sa mère.
C’est une blonde. J’en fais quoi de cette information, moi ? Déjà, je referme mon trench coat, comme pour pallier la honte. Mais, la honte, elle est toujours bien là et toujours bien cuisante. C’est qui ? Une ex ? Il m’a rien dit de tout ça. Ah. Bon bah, je vais me comporter comme une adulte civilisée en préférant la fuite.
- Salut. Y’a clairement mieux comme début. Cependant là, je peux pas faire mieux, hein. J’ai ‘presque’ tout donné.
AVENGEDINCHAINS
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
There are four ways to look at life : love, lust, addiction, strife. The first two no I don't mind, but the last two ain't hard to find. If you look to the left to the right, there are several ways, only one night. But things as they stand won't get out of hand quite as much as I would like
Être de retour dans la vie d’Olly était étrange, mais loin d’être désagréable. Bien au contraire en fait ; les deux cousins retrouvaient lentement mais sûrement leurs habitudes, semblaient trouver le temps qu’il fallait pour avoir des moments ensemble malgré leurs emplois du temps chargés. Em était loin de se plaindre de retrouver cette forme de normalité dans la vie, et surtout ces personnes bienveillantes qui l’entouraient. Qui plus est, au fur et à mesure qu’elle se réchauffait, elle devenait plus encline à parler de ce qu’il s’était passé durant ses années d’absence, ou bien de ce qu’il lui arrivait au quotidien. Elle lui avait par exemple raconté à demi-mot la soirée du vernissage, le chaos totalement digne d’une série qui s’y était déroulé, ainsi que ses interrogations concernant Cesar. Ce n’était pas rien, comme gage de confiance. Quoiqu’il en soit, pour ce soir, la raison qui l’avait fait atterrir chez son cousin avait été un débat passionné sur l’alimentation végétarienne. Elle lui avait assuré qu’elle pouvait faire passer du tofu pour de la viande, chose à laquelle il n’avait pas cru une seconde. Elle avait donc sauté sur l’occasion en lui disant qu’elle lui ferait ravaler ses paroles après lui avoir fait goûter. Ils avaient donc convenu d’un atelier cuisine chez lui, un où elle l’avait tenu très éloigné de la pièce pour pouvoir le piéger sur ce qu’il mangerait. Le destin semblait vouloir forcer sa chance, car il avait été appelé par le boulot. Une urgence sur un ancien dossier, quelque chose comme ça. Il ne lui en avait pas dit grand-chose et vu la grimace d’agacement qu’il avait faite, elle n’avait pas demandé, le laissant partir. Il avait promis de revenir durant la soirée, alors cela avait laissé à la blonde tout le loisir de partir dans sa préparation. Mini burgers (au tofu) en apéro, curry (au tofu) en plat, cupcake au chocolat (et tofu) pour le dessert.
Tout était presque prêt à servir quand elle entendit frapper à la porte. Elle n’en pensa rien, il lui avait laissé le trousseau de clé. Avec un large sourire, elle se précipita pour ouvrir. Autant dire que ce qu’elle vit été bien loin de ressembler à Olly. C’était plus féminin. Plus osé. Assez sexy. Elle lâcha un sifflement à la fois appréciateur et moqueur. « J’imagine que la surprise ne m’était pas destinée ? Dommage. » C’était trop drôle pour ne pas en rire un peu. La rousse ne devait pas être de cet avis vu la manière dont elle referma immédiatement son trench, dont sa moue passa de la séduction à la froideur. C’était une très jolie femme, c’était indéniable. « T’es à la bonne adresse ? » Elle avait l’air de parfaitement savoir où se pointer, en tout cas. « Désolée, je crois que c’est foutu pour ta soirée olé olé. Chouette body, ceci dit. J’aime bien. » Em déposa les yeux sur le sac de nourriture que l’inconnue tenait. Elle avait prévu de rester, visiblement. Pas de chance, Em aussi. Surtout après avoir réalisé que son cousin s’était bien gardé de lui raconter quelques petites choses. « Tu veux entrer, peut-être ? Tu risques de pas être méga à l’aise, mais c’était un risque à prendre j’imagine. » Oh oui, ce serait très drôle.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Bon. Si la honte devait être personnifiée, ce serait moi présentement là. À la porte d’entrée de chez l’appartement d’Oliver Dawson, à moitié nue et juchée sur ce que je considère être comme des échasses, peu confortables. Le but ultime de ma venue, c’est que tout saute en un temps record. Qu’Olly me retire tout ces artifices en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Et, que j’ai eu à les mettre ou les choisir. Sauf que là, face à ma personne. C’est pas mon binôme. Ou alors, il m’a fait des sacrées cachoteries. Du coup, y’a ma petite voix, -la plus sensée des deux-, qui me hurle de déguerpir vite fait, même s’il y a eu témoin.
Et, y’a l’autre voix. Celle qui me murmure de rester. De voir qui c’est. Parce que c’est qui elle ? Une ex petite-amie venue en visite reconquérir Oliver ? Ou, une autre sœur ? Bien qu’il ne m’ait dit qu’avoir seulement Gabrielle que j’aurais aimé connaitre pour sa force de caractère et ce qu’elle était. Or, je pense pas être face à un fantôme du Passé de mon petit ami. C’est bien le présent, que j’ai en face de moi. Présent, qui se prive d’ailleurs pas de me charrier, à raison. Comment pourrais-je l’en blâmer, par ailleurs ? Si, je m’étais retrouvée dans pareille situation à sa place, je crois que ouais, je m’en serais pas privée. Alors que je suis partie à la base pour une soirée des plus coquines avec mon partenaire, je me trouve à la porte d’entrée de son logement. Comme quoi, ça tient à peu de choses, les petits couacs de la vie. La mienne, en l’occurrence.
- La surprise était destinée à un public un peu plus masculin. Désolée. J’offre un sourire, parce que malgré tout, elle y est pour rien dans l’histoire et je parviens même à me dérider. Oui. Sauf, si l’habitant en question m’a pas prévenu de son déménagement imminent. Je ris, parce que franchement, c’est cocasse. Mais, y’a quand même pas mal de honte qui subsiste. Note, que … je prévoirais plus de soirées de ce genre. J’ai été un peu vaccinée, là. Même si ce fut à ton goût, visiblement. Je lui adresse un clin d’œil toujours en ne connaissant pas son identité.
J’essaye pourtant de fouiller dans ma mémoire. De ce qu’Oli’ a pu me dire au sujet d’une blonde mais si d’ordinaire ma mémoire est hyper bonne et efficace, là, y’a rien qui me vient à l’esprit. Peut-être aussi, parce que je me suis pris une honte monumentale. Et, que j’ai beau chercher, bah y’a toujours la honte qui se tapit au-dessus. Mon interlocutrice encore inconnue observe le sac du traiteur asiatique que j’ai encore entre les mains. Et, en vient même à me proposer d’entrer. C’est louche, mais je crois que j’ai pas vraiment le choix. Entre rester au-dehors et me faire mater par tous les voisins, de mon quartier ou pénétrer à l’intérieur de l’appart’ de mon coéquipier tout en sachant toujours pas qui c’est, que cette demoiselle blonde qui m’a ouvert si gentiment la porte. Le choix, est vite fait, hein.
- Entre me faire mater par le restant du quartier et venir à l’intérieur, je crois que j’ai rapidement fait mon choix. Que je dis, tout en pénétrant à l’intérieur de ce logement que je connais, presque par cœur, maintenant. Ayant tout de même des envies de vite retirer ces cuissardes, dès que j’aurais atteint le canapé. Ce que je fais sans réellement attendre, gardant tout de même mon trench noué. Je suis pas folle quand même. Alors ouais, non. Je suis pas méga à l’aise. Mais, à l’intérieur, c’est déjà mieux qu’à l’extérieur. Je peux pas le nier. Je la fixe de mon regard gris, mes mains posées sur mes genoux. Bon. Bon. Bon. Est-ce que je joue la Billie Redfield rentre-dedans ou … je la joue subtile ? Je connais pas ce mot. T’es … une ex d’Oliver ou … ? Ou, quoi ? Je sais pas moi-même. Je sens que ça va être long. Très long. Ça sent bon, en tout cas. Hum. Tant qu’à faire, c’est bien vrai.
AVENGEDINCHAINS
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
There are four ways to look at life : love, lust, addiction, strife. The first two no I don't mind, but the last two ain't hard to find. If you look to the left to the right, there are several ways, only one night. But things as they stand won't get out of hand quite as much as I would like
La rouquine venait de définitivement capter l’intérêt de la Dawson, qui ne pouvait s’empêcher de s’amuser intérieurement de ce que son cousin en dirait une fois qu’il apprendrait pour cette rencontre absurde. Lui qui assurait que rien ne se passait dans sa vie personnelle, il avait certainement omis quelques détails. Ou alors, elle était en train de faire face à une ex obsessionnelle et dans ce cas, la situation serait sans doute moins drôle. Très franchement, Em se serait attendue à ce que l’inconnue reparte aussi vite qu’elle était arrivée, mais non, elle continuait de se tenir devant elle, remplie d’assurance. Avec un corps pareil, elle pouvait se le permettre ceci dit. La blondinette haussa mollement les épaules, pas réellement vexée de ne pas être la cible de cette délicate intention. « Je pense que t’es au bon endroit du coup. Il y a bien un habitant qui réside ici depuis un bail. Il est juste pas là pour l’instant. Mais il ne devrait pas tarder. » Même si Em espérait qu’il traînerait. Elle avait une enquête à faire avant son retour. Le timing était juste terrible, ce serait dommage que Olly soit privé de ce genre de surprises spontanées juste pour un pauvre incident. « C’est toujours le risque à prendre quand on débarque à l’improviste. Et écoute, ça aurait été con que personne n’apprécie l’effort. » C’était inutile de tomber dans l’embarras pour si peu. Certes, la Dawson appréciait aussi bien les corps féminins que masculins. Mais elle ne voyait aucune raison de devenir subitement pudique. Jouer une réaction scandalisée aurait mis fin bien trop tôt à cette rencontre, alors que cela devenait juste intéressant quand elle accepta d’entrer. Son argument ne tenait pas trop la route ceci dit, fit pouffer légèrement Em. « Y a que toi qui sait ce que t’as sous ce trench. Et moi, maintenant. Personnellement, j’aurais préféré affronter le quartier. » A sa place, la blonde se serait surtout liquéfiée sur place et aurait disparu de la surface de la terre avant qu’on la retrouve. Cela pouvait paraître ironique compte tenu du fait qu’en creusant un peu, on pouvait trouver des clichés d’elle bien moins habillée que ne l’était la rousse. Mais il y avait une grosse différence entre poser, et vouloir partager son intimité.
Et puis Em n’aurait certainement jamais assumé des échasses pareilles. Trop casse-gueule. Elle resta un peu en retrait lorsque la rousse s’installa, nota mentalement que celle-ci semblait bien connaître les lieux. La vision était tout de même excessivement drôle, la voir si guindée sur le canapé avec son trench bien fermé tout en sachant ce qui se trouvait dessous amusait certainement la Dawson. « Tu t’en tires à merveille. » lâcha-t-elle, ne cachant même pas sa gentille moquerie. Jusqu’à savoir jusqu’à quel point la rousse était importante pour Olly, elle n’allait pas lui sortir le tapis rouge, lui suggérer d’aller chercher un jogging et un tee-shirt dans l’armoire de son cousin pour être plus à l’aise. C’était bien plus intéressant de la laisser mariner et la torturer un peu. Si Em ne s’était pas encore présentée, c’était pour une bonne raison. Un choix qu’elle était loin de regretter quand les questions commencèrent à venir dans sa direction. Oh, elle ne comptait pas mentir. Juste tourner autour de la vérité. « Pas une ex, non. Mais je note qu’il n’a pas parlé de moi. » Elle se pinça les lèvres, afficha une mine pensive en détaillant la rousse de la tête aux pieds. « Tout comme il n’a pas parlé de toi. » Il aurait dû, avec l’une comme avec l’autre. Il lui tirerait certainement les oreilles quand il rentrerait, mais elle était prête à prendre ce risque. La réflexion sur l’odeur de l’appartement lui fit tourner la tête vers la cuisine. « Ah, oui. Merci. J’imagine que tu peux rester manger, il devrait y en avoir assez pour trois. Et je sens que Olly a beaucoup d’explications à fournir. Ça va être amusant. » Pas pour lui, certainement pas pour l’inconnue qu’elle comptait bien faire bouillir. Nonchalamment, elle vint s’installer sur le canapé à son tour, s’appuyer sur l’accoudoir, toute son attention tournée vers la rousse. « Alors dis-moi… pardon, je n’ai pas ton prénom. D’où est-ce que tu sors ? Et qui es-tu, exactement ? » Tic tac Olly, tic tac.
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Alors, comment dire ? Je crois que je passe le moment le plus gênant de ma vie. L’espèce de quart d’heure de gloire, qu’on se targue tous et toutes de vouloir avoir un jour, dans notre vie. Sauf que là, ouais, je viens de l’avoir et je m’en serais bien gardée. Évidemment, avec mon karma récalcitrant, c’est pas Olly’ qui s’est présenté à la porte. C’est une blonde. Hyper jolie et sensiblement surprise. Et, vu que j’adore les films avec des scénarios alambiqués, je commence à en avoir plein en tête.
Car, elle ménage son suspens mon interlocutrice. Elle me dit pas, qui elle est. Elle le pourrait hein ! Vu ce que je suis en train d’affronter, pour prétendre charmer Oliver Dawson et que baaaah, ça a pas fonctionné des masses quoi. Je sais pas où il est présentement et je me dis que peut-être, à l’avenir -si tant est que ça se présente une seconde fois tout ‘ça’-, je l’avertirais par message. Note qu’au moins, ça a le mérite de me servir de leçon. Que je vais plus tenter la combinaison affriolante perchée sur des échasses, tout ceci destiné à faire jaser le quartier. La prochaine fois, je viendrais en vieux jogging et tee-shirt de rock grunge des nineties. À la NIRVANA quoi. Histoire de démystifier le truc. Si ça pouvait aussi, éliminer un peu la gêne que je ressens, ça m’aiderait. Parce que là : Aha.
- Je vois. Un sourire, parce qu’au moins, mon interlocutrice dans son infinie bonté, me certifie qu’il y a bien un Dawson Oliver résidant ici. Ouf. Au moins ça. J’avoue que j’ai au moins une personne dans cet appart’, qui salue mon effort vestimentaire. Un rire sec et bref, mais je me détends. Ça commence. Même si je sais toujours pas qui ça peut être. Et qu’à force, c’est un poil perturbant. Affronter, le quartier ? Carrément ? Eh bien, je salue l’initiative. Un autre rire, parce que je l’ai vu quelquefois le sourire ‘intéressé’, on va dire pervers hein, du voisin pas loin d’Olly’. Alors no way pour le quartier. Sans façon. Je préfère largement être tombée nez à nez avec une blondinette plutôt que le voisin le plus proche d’Olly’.
C’est la seule et unique vérité. Pas qu’il soit pas sympa, avec ses petits plats préparés par sa femme. Mais, quand je me rends chez mon binôme, j’ai autre chose qui me vient en tête plutôt que lui ouvrir la porte et de déguster les lasagnes préparées avec amour par son épouse, et à laquelle, je me dois de faire un débrief. Ouais, on oublie le voisin chelou et sa femme creepy, alors que je me concentre sur ma vis-à-vis, qui n’abat pas toutes ses cartes et qui joue à un petit jeu. C’est facile de le deviner ça. Parce que ouais, j’aurais fait pareil si une inconnue peu vêtue, s’était présentée à moi de la sorte. J’aurais un peu joué, avant de dévoiler qui j’étais. Du coup, j’ai bien du mal à lui jeter la pierre, hein. C’est juste que ç’aurait été bien plus drôle, si moi, j’avais été à sa place. Aha.
- Merci. Une œillade grise rieuse et intéressée, parce qu’enfin, elle se dévoile. Un peu du moins. Et, elle a pas tort. L’une comme l’autre, mon compagnon a été peu loquace à notre propos. Chouette. Je sais pas qui c’est. Comme elle sait pas qui je suis. En effet. Je n’ai pas eu l’explication en long, en large et en travers d’un lien avec une jolie blonde. Un haussement d’épaules mutin, alors que je dénoue mon trench. À quoi bon, me cacher ? Elle a tout vu, de toute manière. Ouais, Olly’ va avoir pas mal de choses à dire. Dans ma voix, un ton des plus malicieux. Bien que je vais pas être la dernière pour trouver une punition à la hauteur de cet affront. Non mais, oh ! Du coup et dans l’ordre … je suis Billie Redfield, la binôme d’Oliver. Un pincement de mes lèvres. Et … un peu plus, vu que je suis à moitié à poil, dans son salon. Et voilà, que je retente ma chance, tout en m’installant avec plus d’assurance dans le canapé du beau brun. Qui va se faire démonter la face et le reste, quand il va arriver. Moi, je vous le dis. Et toi alors ? Histoire que je mette une identité sur la jeune femme blonde qui est en train de me parler. C’est vrai, merde. C’est pas tout ça, mais je commence à être salement curieuse, moi.
AVENGEDINCHAINS
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
There are four ways to look at life : love, lust, addiction, strife. The first two no I don't mind, but the last two ain't hard to find. If you look to the left to the right, there are several ways, only one night. But things as they stand won't get out of hand quite as much as I would like
Il était vrai que la blonde aurait pu juste cracher le morceau, se présenter et partir sur de bonnes bases plutôt que de s’amuser aussi ouvertement à jouer du suspense. De toute évidence, la rouquine ne savait pas qui elle était non plus, notant la discrétion d’Olly. Si une part de son ego était blessé, Em pouvait néanmoins comprendre. Elle était revenue comme une fleur après des années d’absence et même si son cousin l’avait accueillie à bras grands ouverts, il serait légitime de se méfier un tant soit peu. Elle en tout cas le serait, méfiante. Ceci dit, ce n’était pas faute d’avoir creusé, essayé d’en savoir plus sur la vie du Dawson. Et là, devant elle, elle avait tout de même un sacré secret qu’il lui avait dissimulé. Un secret relativement séduisant aussi vu ce que la blonde venait de voir. Si la gêne était existante, leur capacité mutuelle à s’en amuser plutôt qu’autre chose rendait la rencontre presque amusante, à bien y réfléchir. « Pour ce que ça vaut, tu te montes vraiment le crâne. Tant que t’as ton manteau, personne ne se doutera de quoique ce soit. » Elle haussa les épaules. Si ce n’était pour la culpabilité qui tirait ses traits, il n’y aurait définitivement personne pour crier à l’exhibitionnisme. Et même en l’ayant vu, Em était une femme aussi, elle savait à quoi ressemblait un corps féminin dans un bout de lingerie, aussi léger soit-il. Elle promettait intérieurement de ne pas mater. De toute façon, et quand bien même l’envie la prendrait, il y avait un million de questions qui courraient dans son esprit. Principalement sur la nature de leur relation. Car pour tout ce qu’elle savait, la rousse pourrait être un plan cul collant plutôt que la copine du Dawson. Ce qui expliquerait son silence… Et tenue affriolante ou non, la jeune femme n’avait pas l’air d’être disposée à partir où que ce soit. Sur ce point, Em n’était pas certaine de savoir quoi en penser. Les moments en tête à tête avec Olly étaient vraiment précieux à ses yeux, justifiant qu’une part d’elle se sentait vexée par la deuxième interruption de la soirée. D’un autre côté, elle tenait à reprendre sa place dans la vie de son cousin, alors cela devait bien impliquer de rencontrer son entourage. On en revenait au fait que Emery aurait dû se présenter, oui, mais le jeu était bien trop tentant. « Il est pas très bavard sur les gens qu’il fréquente. » Elle souffla, restant volontairement vague. Peut-être aurait-ce été le bon moment pour avoir une once de culpabilité car même si la rousse était souriante, elle pouvait avoir le potentiel psychopathe de sauter à la gorge du policier dès qu’il passerait le pas de cette porte. Billie donc, sa collègue. « C’est d’un cliché. » Em ne put se retenir de pouffer de rire. C’était logique dans un sens de pouvoir faire des rencontres sur son lieu de travail. Mais là, c’était en train de devenir digne d’une série policière un peu à l’eau de rose. « Tu peux m’appeler Emery. » Et si la blonde cédait ce bout d’information, son regard n’en démordait pas. Aucune réaction. Rien. Nada. Oliver n’avait donc vraiment pas parlé d’elle. « Le vilain petit secret visiblement. » Si son visage continuait d’afficher un sourire goguenard, maintenant, elle était vraiment déçue. Elle qui avait été si proche avec son cousin à l’époque pouvait sentir le trou qui s’était creusé. « J’imagine qu’il ne nous en voudra pas de taper dans ses bouteilles. Tu veux boire un truc ? » Elle éviterait les bouteilles qui ont l’air de coûter cher, promis. « Et excuse moi de poser la question mais s’il était celui qui avait ouvert, il t’aurait laissée entrer ? Parce que y a rien qui me garantit que tu dis la vérité. »
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Quand il pousse la porte de son appartement, Oliver ne s’attend pas à découvrir sa petite amie face à sa cousine. Il est loin de s’imaginer que les deux femmes se sont rencontrées et surtout la manière dont elles se sont rencontrées : qui pourrait être suffisamment malsain d’esprit pour s’imaginer un tel contexte ? On se le demande ! Il est loin de s’imaginer que les deux mondes qu’il veille à tenir séparés depuis des années sont sur le point d’entrer en collision, voire sont déjà entrés en collision … et tout cela, en son absence qui plus est. Quand il pousse la porte de son appartement, Oliver a un sourire abruti sur les lèvres et en apercevant la lumière dans son appartement, il lance d’une voix amusée : « Je te jure que ton tofu a intérêt à être bourratif car je crève la dalle et je suis prêt à dévorer un rhinocé… » pour finalement se taire aussitôt, les sourcils froncés, la bouche entrouverte et la tête légèrement penchée sur le côté. Il a l’air d’un abruti sur le pas de la porte qu’il ferme d’un vague geste las de la main. Il est en train d’analyser la situation. Emery. Billie. Billie ? Est-ce qu’il avait invité Billie ? Non, pas dans ses souvenirs. Emery et lui s’étaient lancés dans un débat quelques jours plus tôt et elle devait ce soir lui prouver combien l’alimentation végétarienne est délicieuse et qu’il pourrait prendre du tofu pour de la viande – il n’y croyait pas mais il avait laissé une chance : elle devait le lui prouver et prendre en charge sa cuisine. Secouant la tête après avoir bloqué pendant quelques secondes qui lui avaient semblé des minutes voire des heures, il laissa échapper un rire surpris avant de se diriger vers le coin cuisine qui semblent étrangement à l’aise l’une avec l’autre : possible que le contexte de leur rencontre rend les choses bon enfant et detendu … si détendu que Billie se retrouvait en tenue affriolante au milieu de son salon. « J’ai loupé un truc … ? Vous vous connaissez ? Ou est-ce que j’ai oublié un truc qu’on avait prévu … », et sa question, il la pose à Billie en posant son regard sur elle, un sourcil levé. Il est sous le choc, un peu surpris et se demande toujours comment il a pu merder à ce point sur ces rendez-vous. Son agenda et ses rendez-vous tiennent sur un post-it, Oliver est loin d’être un animal sociable. « Faut me donner un coup de main sur ce coup-là … » ajoute-t-il dans un éclat de rires. « et va falloir aussi m’expliquer ceci » qu’il ajoute tout en désignant d’un index accusateur la tenue de sa petite-amie, un sourire malicieux aux lèvres.
Non, c’est beaucoup trop pour l’enquêteur qui laisse de nouveau échapper un éclat de rire, secouant la tête. Il a besoin d’une clope, d’occuper ses mains et son esprit … parce que sérieusement, là, il est en surchauffe et il sait qu’il n’y a pas d’issue de secours. Non, il est chez lui. Cet endroit est normalement l’endroit dans laquelle il trouve refuge, calme et paix. Ce soir, c’était tout le contraire … et il avait peur de voir quelles allaient être les limites de cette soirée.
Plus le temps passe dans l’appart’ d’Olly’, plus j’ai cette impression insidieuse de pas être à ma place. Ça se ressent à chaque minute passée en plus avec la jolie blonde qui reste toujours silencieuse quant à son lien avec mon partenaire. Je sais pas qui c’est et ça, ça a l’air de lui plaire, que justement je le sache pas encore. Qu’elle reste évasive sur son propre sujet et ce, juste pour me faire tourner en bourrique. Faut croire, qu’elle y parvient peut-être, finalement. Mais, je suis chill, moi. Bien que toujours à moitié à poil dans le salon du logement d’Oliver Dawson.
La surprise que j’ai voulu faire à mon petit ami, elle s’est retournée petit à petit contre moi. Sans que je le voie arriver. Sans même que je le comprenne. Au lieu de passer un instant que j’ai jugé parfait de prime abord, je me retrouve à devoir répondre de mes actes, face à une nana aussi douée qu’une fliquette en uniforme. Moi, j’offre des indices, -peut-être pas les meilleurs en soit-, mais d’elle, je sais encore que dalle. Alors que je me suis dévoilée. Autant au sens propre qu’au figuré, pour le coup. Et que, j’aurais mieux fait de me casser la gueule sur mes échasses. Ça m’aurait pas conduite à cet instant cringe, que j’essaye de surmonter tant bien que mal, actuellement. Et, sans surprise : c’est le ‘mal’, qui l’emporte.
- Ouais. C’est ma seule réponse, à son observation. Et, elle a pas tort là-dessus. Je suis pas du genre à m’en faire toute une montagne, moi. Je prends ça comme ça vient. Le reste, je crois que je m’en fous. Mais là, je sais pas. C’est trop bizarre. Ouais, c’est du Olly’ tout craché ça. Il pipe pas un mot sur les gens qu’il fréquente.
Non pas que ça me vexe, mais je le connais. Il est comme ça. Et, c’est peut-être aussi pour ça, qu’il m’a préservé de sa mère, dans un sens. De toute manière, je lui en tiens pas rigueur. Par contre, pour le reste, si j’étais différente : pour sûr que je me serais vexée. Mais dans un sens, elle a raison. Nous deux, c’est cliché. Les deux partenaires qui sortent ensemble, parce que ça colle entre eux. Les deux partenaires qui se lâchent pas une seule seconde, après que l’un d’entre eux a frôlé la mort. Putain que c’est cliché, mais dans le fond : j’aime ça. Alors que moi, c’est pas ce que je recherche. C’est pas ce que j’attends. Mais, Olly’, je l’aime pas que pour ‘ça’. Pas que pour le fait qu’on porte tous les deux l’insigne et qu’on a dû prêter serment. C’est plus que ça.
- Enchantée Emery. Un sourire plus franc, parce que c’est plus une inconnue, en face de moi. C’est ‘quelqu’un’. En effet, le vilain petit secret qui devrait peut-être s’éclipser. Alors qu’elle m’appâte avec un peu d’alcool. Et je sais par expérience, que celui proposé par mon binôme vaut son appellation et son prix. Toute la bouteille de Whisky. Ce qui sous-entend que cette honte, elle va encore me coller à la peau. Surtout si Emery et Olly’ ont une putain de relation proche. Et, de froncer les sourcils imperceptiblement, suite à son interrogation. Oui. J’ai pas des envies de meurtre, le concernant. Un rire léger avant de me figer.
Instantanément. Sur le canapé. M’arrêtant dans mon envie d’aller boire la bouteille entière d’alcool ambré pour noyer mon échec. Parce que cette voix, je la reconnais. Je peux la reconnaitre aisément, si on me le demande. Et, je sais à qui elle appartient : à celui pour qui était destiné ma tenue. Ça me laisse un étrange goût amer dans la bouche, cette défaite. Je sais pas comment l’expliquer. Qu’un moment à passer ensemble -du moins à mon idée-, s’est transformé en cet enchaînement de trucs que j’ai pas prévus. Je me redresse d’un bond, empoignant mes énormes échasses couleur pistache. Car l’affront est tel, que je sais pas comment réagir. Que je sais pas comment me comporter. Je veux pas d’alcool là, je veux juste me barrer. Loin.
- Non. On se connait pas. Un rire stressé et il sait comment je suis quand c’est comme ça. Que je vais me mettre à parlementer en vitesse accélérée. Parce qu’à ‘ça’, s’ajoute le trouble d’avoir été stupide et de pas l’avoir prévenu. T’as rien loupé. C’est encore moi, qui ai fait de la merde. Un silence, où je passe mes doigts dans mes boucles rousses avec un profond soupir. J’ai voulu te faire une surprise dans cet ensemble olé-olé, que j’ai pas pour habitude de porter … en pensant que t’étais là. Que c’est toi, qui m’ouvrirais. Au lieu de ça, ça a été Emery. Un haussement d’épaules, et un rire encore de nana mal à l’aise. Baaaah, maintenant que je me suis bien tapée la honte encore une fois, je vais me barrer et vous laisser tous les deux, avec ce qui me reste peut-être comme semblant de dignité.
Même si je sais pas, la bouffe, elle commence à sentir bon. Et Olly’ sait comme je l’aime, la bouffe.
AVENGEDINCHAINS
Dernière édition par Billie Redfield le Lun 31 Oct 2022, 09:59, édité 1 fois
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
There are four ways to look at life : love, lust, addiction, strife. The first two no I don't mind, but the last two ain't hard to find. If you look to the left to the right, there are several ways, only one night. But things as they stand won't get out of hand quite as much as I would like
D’une certaine manière, Emery savait que ce qu’elle était en train de faire était un peu nul. Elle n’était pas chez elle, elle n’avait rien à redire sur les relations de son cousin. Elle aurait probablement dû se présenter amicalement, inviter la rousse à entrer, et sortir le panel de questions typiques pour savoir qui elle était, d’où elle venait, comment elle avait rencontré Olly, tout ça. A la place, la petite blonde semblait prendre un sournois plaisir à entretenir le malaise, laisser un flou artistique sur qui elle était et les raisons de sa présence ici. Un jeu que la dénommée Billie ne semblait pas trop mal prendre, même si son regard semblait la sonder comme à la recherche des réponses qu’Em se refusait fermement à donner. « Mais non, pars pas. Faudrait au moins que Olly voit ça. » Elle n’aimait pas non plus l’idée de devoir être celle qui part. Cependant, elle ne pourrait pas en vouloir à son cousin d’être plus attiré par ce genre de repas que par ses préparations au tofu. Sortir les bouteilles était visiblement la solution, et la blondinette pouffa légèrement en entendant la réponse. Toute la bouteille, carrément ? « C’est si terrible que ça ? » Elle lui balança un rictus par-dessus son épaule avant de fouiller dans le placard jusqu’à tomber sur ce qu’elle cherchait. Une bouteille pas hors de prix mais au degré suffisant. Parfait. Elle haussa des épaules à l’adresse de la rouquine en attrapant un verre dans le placard. « Tant mieux. Je me sentais pas d’attaque à gérer une ex hystérique. » Elle faisait peut-être de la boxe mais n’était pas pour autant habituée à cogner qui que ce soit. La situation aurait pu être bien pire. Et alors qu’elle tendait finalement le verre bien rempli à Olly, ce dernier fit son apparition, générant instantanément un large sourire moqueur sur ses lèvres quand il découvrit la scène. Et autant dire que ce fut de toute beauté de voir son cousin déstabilisé, puis profondément amusé. Il riait à la face de sa copine sans même considérer le fait que la situation lui donnait envie de s’enterrer sous terre. Une délicatesse digne des Dawson qui donnait envie à Em d’être une mouche pour aller espionner leur prochaine conversation à ce sujet. « Ah ça, t’as raté un truc Olly. » Elle haussa un sourcil tendancieux en sa direction, ne retenant même plus son hilarité. « C’est pas un rhinocéros mais j’imagine que ça fera l’affaire pour ce soir. » C’était trop amusant de torturer la rouquine et maintenant que les deux étaient dans la pièce, elle pourrait plus allègrement leur tirer les vers du nez. « J’ai fait assez à manger pour trois donc on dîne et ensuite je vous laisse vaquer à vos activités, vous en dites quoi ? » Oui, elle comptait bien s’imposer encore un peu. « Juste au cas où j’ai oublié de le mentionner, je suis sa cousine. » lâcha-t-elle finalement à l’encontre de Billie, sachant que de toute façon son suspense bidon ne durerait en la présence d’Olly. « Quant à toi, je te retiens. Je croyais qu’il y avait rien à dire sur ta vie sentimentale. » Et cette fois-ci, c’était un peu plus accusateur. C’était un sacré secret à lui cacher.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
« Non. On ne connaît pas. T’as rien loupé. C’est encore moi, qui ait fait de la merde. » Les paroles de la rouquine accentuent davantage son rire débile. « J’ai voulu te faire une surprise dans cet ensemble olé-olé, que j’ai pas pour habitude de porter … en pensant que t’étais là. Que c’est toi, qui m’ouvrirais. Au lieu de ça, ça a été Emery. » Il tourne la tête vers sa cousine, un sourire amusé aux lèvres. « La veinarde. » ajoute-t-il pour essayer de rendre la situation moins … comment dire … ridicule, malaisante … est-ce qu’il y a un adjectif pour définir ce genre de situation ? « Baaaah, maintenant que je me suis bien tapée la honte encore une fois, je vais me barrer et vous laisser tous les deux, avec ce qui me reste peut-être comme semblant de dignité. » Il fronce les sourcils une demi-seconde en se disant que c’est peut-être le moment d’arrêter de planquer sa vie privée à tout bout de champ. Et, une fois de plus, c’est Emery qui prend tout en charge car elle a toujours été comme ça, le parfait allié. « J’ai fait assez à manger pour trois donc on dîne et ensuite je vous laisse vaquer à vos activités, vous en dites quoi ? Juste au cas où j’ai oublié de le mentionner, je suis sa cousine. Quant à toi, je te retiens. Je croyais qu’il y avait rien à dire sur ta vie sentimentale. » Il déglutit, coupable.
« Reste manger avec nous, ce sera la parfaite occasion de connaître Ems. » dit-il en se dirigeant vers la rouquine. « Tu sais où s’trouvent mes fringues … histoire que je sois le seul à pouvoir profiter du spectacle … Ems en a suffisamment profité » ajoute-t-il à voix basse tout en ayant un ton amusé, peut-être un peu moqueur de voir sa rouquine se mettre une fois de plus dans une situation qui ne jouait pas en sa faveur. C’était leur fardeau que de se retrouver dans ce genre de situation. Apparemment, cela leur allait à merveille. Billie disparut alors en direction de la chambre à coucher et il se hâta de retrouver sa cousine pour lui donner un petit coup d’épaule. « J’espère que tu ne l’as pas traumatisé … t’es connue pour être une tortionnaire » dit-il tout en étouffant un rire amusé et leurs regards se retrouvèrent de nouveau sur Billie, qui réapparaissait dans une tenue plus traditionnelle pour un dîner en famille. « Billie, je te présente Ems, ma cousine. Emery, je te présente Billie. » Un titre. S’il présentait Emery comme sa cousine, il devait lui donner un titre à sa Billie. Et il ajouta en posant son regard sur Emery : « Ma petite amie. » Les mots étaient bizarres dans sa bouche. Cela devait être la première fois qu’il présentait une petite amie officielle. Première fois que Emery voyait son cousin parler de la sorte d’une femme. On ne lui connaissait que des relations d’un soir, de plusieurs soirs, jamais rien de sérieux. On le considérait même comme un coureur de jupons, un bourreau des coeurs, un connard en fait. Apparemment, Oli savait jouer un rôle.
Okay. Eh bien au fur et à mesure, que le temps passe : j’ai sacrément envie de me barrer. D’y préférer une fuite de gosse à une discussion d’adulte. Là, je crois que je me suis assez ridiculisée pour le mois, tant c’est énorme. Moi, qui pensais, passer une bonne soirée en compagnie de mon petit ami … bah c’était mort de chez mort. Le Karma dans sa cruelle mansuétude a fait son boulot. Je sais pas ce que j’ai fait dans ma vie antérieure pour me taper une honte pareille, mais là, c’est vraiment violent. D’une oreille, j’écoute la blonde. Au moins, j’ai appris son prénom mais je ne connais rien de sa relation avec Olly. Je sais au moins qu’elle s’appelle Emery. Ce qui, pour une flic entraînée est bien maigre comme information.
- Hum. Je soupire à son envie que je ne parte pas. Okay meuf, mais c’est pas toi qui te tape l’affiche en plein milieu du salon de l’appart’ de ton petit ami, parce que t’as voulu jouer les nanas désirables. Non. C’est pas elle. Elle, elle s’en amuse. Ouais, pour oublier tout ça, me faut au moins une bouteille entière de Whisky à boire d’une traite.
Je suis extrêmement sérieuse en avouant ça. Même si l’alcool a la fâcheuse tendance à me faire faire encore plus de conneries. Là, je suis pas éméchée et je crois quand même que c’est une bonne entame. Haussant un sourcil, je peux pas m’empêcher de rire à sa phrase concernant une ex hystérique. Généralement, ce qui sonne chez moi, c’est un ex hystérique. Qui comprend pas, comment j’ai pu me barrer au moment où on mettait des projets en place. Genre : emménager ensemble. Chercher un appart’ tous les deux sur les sites prévus pour. Urgh. Tout ça là, rien que d’y penser : ça me donne la nausée. Juste, que la Billie de maintenant dise ça à celle qui sera là, dans quelques mois et qui, étrangement, sera à des lieues d’avoir envie de vomir son petit-déjeuner.
Et … en parlant du loup. Voilà, Olly. Moi, je me fige directement. Alors que la blonde me tend un verre, qui est incompatible avec cette envie que j’ai, de me noyer dans la boisson ambrée. Un seul verre, ça passe pas. M’en faut plus. J’écoute à peine, quand je sais enfin quelle relation unit mon petit ami et la blonde dans son appartement. Apparemment, c’est sa cousine et elle s’est bien gardée de révéler ce secret durant toute notre entrevue. Je peux pas vraiment la blâmer, j’aurais peut-être fait pareil, si je m’étais retrouvée dans sa situation. Face à une inconnue, à moitié à poil, juchée sur des échasses vert pistache, qu’elle a pas l’habitude de porter.
Mais moi, vu que tout le monde, -sans exception-, s’est bien foutu de ma gueule, j’ai juste envie de me barrer. Fuir loin. Récupérer le confort de mon appartement. Me foutre sous un plaid et regarder un film débile qui va me faire oublier qu’encore une fois, je me suis ridiculisée et que c’est ma marque de fabrique. Or, j’ai pas l’air d’avoir droit à la parole ou tout simplement qu’on accepte que je me casse, parce que je suis intimement poussée à revêtir une tenue bien plus convenable et à rester ici. Mon regard gris se pose alternativement sur Olly’ et sur celle qui est alors sa cousine. Toujours vêtue de mon trench camel, je me dirige vers sa chambre. Dénouant le manteau et le posant sur son lit, avant d’opter pour un sweat hyper large et un bas de jogging que je resserre à la taille.
Ouais. Ils ont vu assez, -surtout elle-, de peau nue pour aujourd’hui. Les mains dans la poche ventrale de son sweat large et noir, je refais irruption dans la cuisine. Où, j’écoute toujours. Sans prendre encore la parole. Mon regard gris se pose simultanément sur le brun et la blonde. Brun, qui me présente (enfin) la blonde comme cousine. Et brun, qui me présente à la blonde comme petite amie. J’offre un sourire à l’un comme à l’autre et j’ai bien envie d’une clope là, sur sa terrasse. Ça, je peux pas trop m’en empêcher et j’en ai même besoin.
- Eh bien … officiellement enchantée … Emery, cousine d’Oliver. Je souris encore, alors que je pose mes iris grises sur mon partenaire. Tu m’excuseras, mais je vais prendre un peu l’air sur ton balcon en y fumant une clope. Dans la poche ventrale de son sweat, j’avais glissé mes doses de nicotine (bienvenues) et mon briquet. Et dès que je suis à l’extérieur, j’allume une cigarette et ça fait un bien fou. Hum. Je me suis accoudée à la rambarde, un bras posé dessus, l’autre tenant ma clope.
Et de rentrer à nouveau dans l'appartement, quand je l'ai terminée. Parce que ouais, j'ai relativement faim.
- Tu m'as expliqué tes préparations tout à l'heure ... mais c'est pour quoi faire ? C'est pour montrer à Olly', que parfois, les trucs végés, c'est aussi bon que de la viande ? Je viens poser mes mains aux doigts noués sur l'une des épaules de mon partenaire. Il est pas facile à convaincre. Chapeau, si tu réussis ce prodige ! Que je m'exclame en riant. Parce qu'Oli', je sais qu'il peut bouffer un steak entier ... mais des ... graines, c'est pas sûr du tout.
AVENGEDINCHAINS
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
There are four ways to look at life : love, lust, addiction, strife. The first two no I don't mind, but the last two ain't hard to find. If you look to the left to the right, there are several ways, only one night. But things as they stand won't get out of hand quite as much as I would like
Voir Olly en couple serait bien une première. Mais en le voyant débarquer, Em se serait attendue à ce que son cousin fasse preuve de compréhension, d’empathie, qu’il rassure la rouquine plutôt que de rire aussi ouvertement de la situation. A la place, il se comportait comme si c’était la scène la plus drôle qu’il ait vue de l’année. D’un point de vue féminin, la Dawson espérait sérieusement pour lui que sa nana n’était pas du genre susceptible ou rancunière, car il aurait beaucoup à répondre pour ses actions. En revanche, en restant fidèle à qui elle était, Emery était presque déçue que la comédie soit déjà terminée. Elle n’aura pas eu énormément de temps pour tirer les vers du nez à la fameuse Billie. C’était bien pour cela qu’elle incita cette dernière à rester pour manger avec eux, s’imposer un peu plus. Maintenant que le couple était retenu, elle avait énormément de questions. Oliver n’oserait pas lui raconter de bobards tant que la rousse serait là, et c’était là tout le stratège. « Je sais pas si t’appelles cinq secondes ‘assez profiter’. Mais garde ton imagination pour toi Olly, j’ai pas franchement envie de savoir ce que vous comptez faire ensuite. » Même si concrètement, ils n’avaient plus vraiment l’âge d’être offusqués. En tout cas, Billie ne se fit pas prier, disparaissant dans la chambre à toute vitesse comme si elle n’attendait que ça depuis son arrivée. Oh, Em aurait pu être arrangeante et l’y guider elle-même, ça n’aurait juste pas été aussi drôle. « J’ai même pas commencé à la torturer. Elle s’est auto-flagellée toute seule, ça gâchait le plaisir. » Le grimace de la blondinette fut franchement exagérée et elle lança un regard de chient battu à son cousin avant de rire avec lui. Il n’y avait pas mort d’homme après tout. Puis, la rouquine revint vers eux, cette fois-ci un peu plus habillée. Tout le potentiel sexy n’était désormais qu’un lointain souvenir mais ironiquement, la honte semblait toujours collée sur son visage. Il n’y avait même plus le suspense de qui elle pouvait bien être pour Olly, maintenant que les présentations étaient faites. « Enchantée également, petite-amie d’Oliver. » Qui optait déjà pour la fuite. Ça l’avançait bien de savoir qu’ils partageaient le même boulot et le même goût pour les cigarettes. Son regard ne pouvait pas s’empêcher d’aller de son cousin à la jeune femme, comme à la recherche d’indices sur ce qui les avait fait se rapprocher. Ce n’était pas vraiment ses affaires, elle était juste curieuse. En attendant, Em retourna dans la cuisine pour rallumer le four afin de réchauffer les mini-burgers qu’elle avait préparé pour l’apero. « Ah oui, euhm, j’ai sorti une de tes bouteilles, quelqu’un ici avait besoin d’être abreuvé. » lança-t-elle en direction d’Olly, ravalant son sourire goguenard juste à temps pour quand Billie rentra après sa pause clope. « C’est le projet, oui. Pas besoin de viande pour faire de bons plats. De toute façon, Olly a pas le droit de dire que c’est mauvais. D’une part parce que ça me vexerait très fort, et ensuite parce que ce serait ingrat. Je doute qu’il ait droit à des petits plats cuisinés avec amour tous les soirs. » En d’autres termes, le chantage affectif serait appliqué avec dévotion s’il osait critiquer quoique ce soit. « Enfin, à moins que tu lui fasses ça. J’en sais rien. » Les soirées cuisine n’avaient pas trop l’air de faire partie de leurs activités, disons juste. « Et j’apporte les burgers dans une minute. Il faut juste remplir les verres ! »
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