and maybe in some masochistic way i kinda find it all exciting (gabrielle)
Malone Constantine
le prix du vice
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
C’était en grinçant des dents et en soupirant bien trop fort qu’il était revenu à l’hôpital ce jour là, Otto. Pas par gaité de coeur, non plus parce-qu’il avait un proche à venir voir ici, mais plutôt de façon contrainte et forcée. Disons que personne ne lui avait mis un couteau sous la gorge pour qu’il traine sa carcasse - qui n’était pas alcoolisée pour une fois - jusque dans ce couloir aux odeurs d’aseptisant, mais que les circonstances de la situation ne lui donnait pas réellement le choix. Pour une fois, il avait assez rapidement compris qu’il n’allait pas pouvoir y couper et qu’il allait devoir faire face aux conséquences de ses actions. Il avait voulu trop boire - son choix. Il avait voulu trop consommer de drogues - son choix. Il avait voulu faire le malin - son choix. Il n’avait, en revanche, pas demandé à ce que l’autre idiot prenne la route au même moment, au même endroit que lui, et se précipite de façon aussi précise contre la carrosserie de sa voiture. Peut-être effectivement, qu’il y avait eu une idée de feu rouge grillé alors qu’il n’en avait aucun droit - les souvenirs étaient un brin encore flous dans l’esprit de l’italien. La question en réalité n’avait pas besoin d’en être une, la seule chose qu’il fallait retenir in fine à toute cette histoire, c’était qu’Otto se retrouvait avec une situation plus qu’ennuyeuse sur les bras, une de celles qu’il n’avait pas désiré et dont il se serait bien passé.
Et plus large que la situation en elle même, une autre épine s’était plantée dans son pied; cette dernière ne savait pourtant même pas qu’elle s’y trouvait, là où Otto était bien conscient de sa présence. Il posait ses yeux sur sa silhouette en ce moment même d’ailleurs, alors qu’il se faisait discret et tapis dans l’ombre des néons un peu faiblard du couloir. Une chevelure brune, un air un brin dur accroché aux traits de son visage, le regard légèrement perdu dans le vague: là était une excellente description de la jeune femme debout devant la machine à café, mais surtout de celle qui ne savait se rendre ailleurs qu’aux côtés de Channing depuis qu’il avait eu son accident. Mesdames et messieurs: Gabrielle Strange - vous comprenez maintenant donc que l’épine dans le pied était vraiment là pour l’emmerder lui jusqu’au bout, hein ?
Lâchant un nouveau soupire, Otto secoua la tête. La suite du plan, sur papier, lui avait paru être une très bonne idée - mais alors qu’il en était à la partie où il devait le mettre à exécution, les choses ne lui paraissaient plus aussi délicieuses qu’elles avaient pu l’être jusque maintenant. Il ne pouvait cependant pas se permettre de faire demi-tour et d’annuler ce qu’il s’apprêtait à faire, puisque comme dit plus haut, il se devait de faire face aux conséquences de ses actes. Si jusque maintenant, il avait pu s’en sortir avec une petite pirouette - ou tout simplement en ignorant le problème comme s’il allait disparaitre comme par magie du jour au lendemain -, aujourd’hui les choses étaient quelque peu différentes puisqu’il s’était vendu sans le vouloir à Channing en lui révélant qu’il était le responsable de son accident. Et si cette Gabrielle ne lâchait pas d’une semelle la remise en forme du brun, elle pouvait potentiellement rapidement être au courant également: une perspective qui n’enchantait pour aucune raison l’italien. Alors, inspirant une dernière bouffée d’oxygène comme pour se donner du courage - depuis quand en avait-il besoin, lui, le Lazzari ? -, il avança jusqu’à arriver à la hauteur de la jeune femme qui se tenait toujours devant la machine à café. « Tenez. » Il glissa une pièce afin d’enclencher la préparation d’un café, esquissant un maigre sourire à l’intention de Gabrielle alors qu’il relevait son regard dans sa direction. « J’ai l’impression que vous en aurez plus besoin que moi. » Alors, les choses étaient lancées. Si elle ne répondait pas positivement à cette approche, il n’aurait pas d’autres essais, il le savait. Pire: si elle reconnaissait son visage pour quelconque raison, il pouvait dire adieu à l’idée de s’en sortir indemne de cette situation. C’était un coup de bluff, un coup de poker, mais il n’avait pas d’autre choix que de s’assurer que les choses resteraient aussi secrète le plus longtemps possible; il n’y avait pas de réalité où la jeune femme apprenait qui il était, autant par son nom que par son implication. « Dure journée ? » Qu’Otto tenta alors, afin de maintenir le contact.
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Juillet 2022. Elle peut paraitre être une épine dans le pied, Gabrielle ou bien paraitre bien accrochée à l’héritier, mais il est certain qu’elle ne partira pas de sitôt. Pas quand elle a été témoin de cet accident, pas quand elle a vu Channing inanimé à même le bitume détrempé et perdre connaissance sous ses yeux. Pas quand elle l’a vu entre la vie à la mort, à attendre qu’il daigne se réveiller pendant plus de sept jours. Elle ne partira pas, encore moins quand elle sait que Channing et elle partagent les mêmes sentiments l’un pour l’autre. Quiconque peut essayer de la faire partir n'y parviendra pas. Un seul en aurait le pouvoir et ce seul être ne lui a pas encore demandé, si ce n’est pour l’obliger à aller se reposer dans un vrai lit. Autrement, les visites que l’avocate rend au Walker sont quotidiennes, et lorsque vous venez à pousser la porte de sa chambre d’hôpital, il n’est pas rare de tomber nez à nez avec la brune. Oh, bien sûr, elle sait se faire discrète, quitter la chambre quand des proches viennent à rendre visite à Channing et ça, sans rechigner. Mais, le reste du temps, elle est bien ancrée, bien présente et jusqu’à ce qu’il quitte cet établissement qu’elle ne peut plus voir en peinture, la californienne restera présente pour lui.
C’est un de ces moments où elle est dans l’obligation de quitter sa chambre alors qu’une infirmière lui prodigue quelques soins. Gabrielle est arrivée après une longue journée au cabinet et une affaire qui lui prend bien plus d’énergie qu’elle n’en a de disponible dans son organisme. Comme si cela allait l’aider, c’est donc vers la machine à café qu’elle se dirige, dans l’optique de s’abreuver du liquide noir, qu’elle n’apprécie pas réellement. Mais elle a espoir que cela l’aidera à tenir, de sorte à ne pas s’entendre dire par Channing qu’elle parait bien fatiguée. Oh, elle l’est, sans l’ombre d’un doute. L’inquiétude liée à l’état de santé de l’australien, l’accumulation de la fatigue dû aux nombreuses nuits d’insomnies quand il était encore dans le coma, son acharnement à rester à ses côtés dès qu’elle a un instant de répit dans son quotidien contribuent à ses traits tirés et à cette mine déconfite. Et à l’agacement aussi quand elle se rend compte qu’elle n’a pas assez de pièces à insérer dans la machine, se maudissant d’avoir oublié son sac dans la chambre. Gabrielle est prête à se résigner à faire demi-tour quand… « Tenez. » une voix masculine vient à l’extirper de cette bulle dans laquelle elle est continuellement ces derniers temps. « J’ai l’impression que vous en aurez plus besoin que moi. » La remarque ne manque pas de faire naitre un mince sourire sur les lèvres de l’avocate qui penche sa tête légèrement sur le côté puis finit par acquiescer « Merci » dit-t-elle alors à son attention. Son regard se porte sur le liquide qui s’écoule lentement dans le gobelet en papier « Dure journée ? » pour finalement se tourner vers l’homme qui entreprend la conversation « Il semblerait qu’elles le soient toutes ces derniers temps avoue-t-elle sur un ton ironique Mais en général, quand on se trouve ici, il est rare que la journée ait été bonne, je me trompe ? ajoute-t-elle en venant se saisir du gobelet et en faisant face à l’inconnu A moins que la vôtre soit plus plaisante ? » Il n’y a aucun reproche formulé là, son ton étant neutre et un sourire toujours présent sur le coin de ses lèvres.
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
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Les yeux de l’italien scrutaient le moindre trait du visage de la jeune femme, analysait la façon dont ces derniers pouvaient s’étirer d’une façon, d’une autre - de celle qui indiquait qu’il ferait surtout mieux de prendre ses jambes à son cou plutôt que de rester planter là. Le risque, il aimait ça, Otto; ce n’était là pas une notion nouvelle. Cependant, ce n’était pas dans ce type d’établissement qu’il pouvait se permettre de jouer les gros durs et d’agir comme bon lui semblait pour se sortir d’une situation improbable. Ici, il était soumis au même régime que le reste des patients et des visiteurs - soignants compris -, et il ne pourrait faire une pirouette pour échapper à la jeune femme à qui il adressait un léger sourire désormais. Il ne pouvait se permettre que d’attendre patiemment de savoir à quelle sauce il allait être mangé par Gabrielle, alors que son regard remontait jusqu’au visage de l’italien.
Et finalement, ce fut un fin sourire qu’elle lui adressa en retour et le coeur d’Otto sentit un léger poids s’échapper; ce n’était pas de la peur, ce n’était pas de l’appréhension, mais simplement un soucis en moins à garder sur le dessus de la pile de tous ceux qu’il emmenait avec lui partout où il trainait sa carcasse. « Merci. » Il inclina légèrement sa tête. Ce n’était rien - et ce n’était vraiment rien, si on prenait la situation au pied de la lettre. Après tout, il se contentait de prêter quelques centimes à une personne qui semblait avoir désespérément besoin de ce café. Dans une autre version de la réalité, Otto aurait été capable d’agir de la sorte, sans arrière pensée ou sans attendre autre chose en retour. « Il semblerait qu’elles le soient toutes ces derniers temps. » Il ne sut faire autrement que remarquer l’ironie dans sa voix, et ajoutée au tableau général ne donnait que de bonnes indications pour son cas. En effet, si elle entrait dans cette conversation pourtant banale avec lui, c’était qu’elle n’avait pas - trop - d’aprioris ou de doutes quant à qui il était. Cela voulait dire qu’elle ne savait qui se tenait à ses côtés, qu’elle ne pouvait se mettre à agir contre lui, qu’elle ne pouvait prendre peur. Un bon point était en train de s’inscrire au tableau des scores, sous le nom Lazzari. « Mais en général, quand on se trouve ici, il est rare que la journée ait été bonne, je me trompe ? » Elle se saisit du gobelet désormais rempli de liquide noir, avant de se tourner de nouveau vers l’italien. « A moins que la vôtre soit plus plaisante ? » Le sourire qu’il s’autorisa était presque un brin amusé, mais en rien de trop pour que cela soit pris pour une insulte. « Non, effectivement. »
Et contrairement à ce qu’aurait pu laisser penser son attitude, il savait parfaitement dans quelle direction il allait, maintenant que la proie semblait avoir l’attention attirée par le prédateur. Glissant de nouveau quelques pièces dans l’automate, il acheta un gobelet caféiné de son côté également - comme si ce dernier allait lui faire la moindre sensation, positive ou négative, parmi toutes les substances que son corps pouvait transporter en permanence. « Quelqu’un qui vous est proche ? » La machine indiqua que la boisson était prête, Otto tendit la main pour la récupérer. Et, comme si ce n’était pas calculé d’avance, les traits de son visage perdirent engainé alors qu’il mimait la surprise. « Excusez-moi, c’est tout à fait impoli de ma part. Je voulais pas vous poser une question aussi personnelle. » Comme si ce n’était pas le cas, Otto. Comme s’il n’essayait pas de manière innocente de la sorte de récolter des information sur Gabrielle, mais surtout sur le type de relation qu’elle pouvait entretenir avec Channing. Car, après tout, l’objectif était ce dernier: savoir ce que le Walker avait pu révéler comme informations à la brune, et savoir à quel point elle représentait un problème dont il devait ou non se passer.
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Juillet 2022.Non Gabrielle ne connait ou ne reconnait pas l’homme qui vient de l’aborder. Son minois ne lui dit strictement rien et cela même parce que c’est la première fois qu’elle le rencontre. Du moins, c’est ce qu’elle pense, quand pourtant ce même homme n’est autre que celui qu’elle a pu apercevoir de dos, brièvement, à la simple lueur des lampadaires. Celui qui s’est précipité le premier auprès du corps inanimé de l’héritier mais que dans la pénombre, Gaby n’a pu reconnaitre. Celui-là même qui a pris la fuite quelques secondes plus tard, lâchement, et dont elle a pris la relève auprès de Channing. Il est celui-là même mais elle l’ignore, il est celui qu’elle souhaite traîner en justice par tous les moyens, celui qu’elle souhaite faire payer pour ce son acte, coute que coute mais à l’heure actuel, il n’est, à ses yeux, qu’un homme bienveillant et généreux qui lui offre un café car il a compris qu’elle n’allait pas. Et si elle accepte son café et le remercie, elle reste évasive sur la réponse qu’elle lui fournit, empruntant même un ton ironique en lui signifiant que sa présence ici est effectivement une preuve que sa journée est loin d’être bonne, avant de lui retourner la question « Non, effectivement. ». Un fin sourire s’affiche sur les lèvres de la jeune femme qui se décale alors pour laisser l’accès à la machine à café à l’inconnu qui, à son tour, s’en prend un. Quant à Gabrielle, elle se contente de tourner sans grande conviction la touillette, son regard porté sur les mouvements circulaires du liquide noir, celui qu’elle n’affectionne d’ailleurs que très peu. « Quelqu’un qui vous est proche ? » L’homme poursuit la conversation, Gabrielle réhaussant son regard pour croiser le sien, d’un bleu perçant « Excusez-moi, c’est tout à fait impoli de ma part. Je voulais pas vous poser une question aussi personnelle. » Assez rapidement, un fin sourire se dessine au coin des lèvres de la jeune femme, alors que sa main s’agite discrètement pour appuyer ses dires « Non, ne vous excusez pas, il n’y a pas de mal ». Juste, c’est le fond de sa question qui la fait hésiter et explique sûrement l’expression qu’elle porte sur son visage. En effet, elle se demande si elle doit fournir le même mensonge qu’elle a desservit à tous les soignants de ce lieu, prétextant être sa fiancée depuis le début à cet inconnu, ou être un peu plus franche « Mais oui, c’est quelqu’un qui m’est proche… et cher ». Une réponse évasive, elle n’a pas besoin d’en dire davantage, cela sera suffisant, explicitant clairement que Channing Walker n’est pas n’importe qui à ses yeux. « Un accident de la route… il est sorti du coma, mais le chemin est encore long » elle s’installe sur une de ses chaises inconfortables qu’elle connait par cœur et ne peut plus se voir, croisant ses jambes alors qu’elle prend appui contre le dossier, amenant son gobelet aux lèvres « Et vous? amorce-t-elle alors qu’elle prend sa gorgée, ajoutant après celle-ci Quelqu’un qui vous est proche aussi ? ». Retour à l’envoyeur.
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
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AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Il se montrait impoli, en cet instant, Otto. Pas que c’était là une façon de faire qui le dérangeait beaucoup en temps normal - mais ici, tout était un peu différent. Il se devait de s’accrocher, de continuer cette conversation, d’apprendre le maximum d’informations qu’il pourrait pour cerner à quel point la femme devant elle pourrait lui poser soucis par la suite. L’italien ne se méfiait finalement plus tant que ça de Channing en lui-même, ce dernier s’était montré droite et fidèle à sa parole la dernière fois. Qu’en était-il de ce qu’il avait pu transmettre comme informations avant que Otto lui rende visite, quelques jours plus tôt ? Avait-il donné des informations compromettantes à la brune qui se tenait à ses côtés désormais, bien qu’il eut assuré ne pas avoir reconnu Lazzari de leurs dernières entrevues ? Il ne pouvait pas laisser tant de hasard planer - sinon, il devrait réduire au silence Gabrielle et pas que l’idée était dérangeante, simplement il n’était pas supposé agir de la sorte lorsqu’il avait merdé dan sa vie personnelle; lorsque cela touchait à son boulot, les choses n’étaient pas régies de la même façon.
« Non, ne vous excusez pas, il n’y a pas de mal. » Au fin sourire que la brune étirait, il lui répondit par un geste miroir. Un sourire rassurant, un sourire encourageant aussi; montrant que, bien qu’ils soient deux inconnus dans une salle d’attente à l’hôpital, leur rencontre insolite et inopinée faisait qu’elle pouvait se confier plus facilement à lui. Alors oui, bien qu’elle affirmait le contraire et le pardonnait même, Otto était trop insistant et malpoli; peu lui portait, du moment qu’elle continuait de parler. « Mais oui, c’est quelqu’un qui m’est proche… et cher. Un accident de la route… il est sorti du coma, mais le chemin est encore long. » - « Je suis désolé. » Et le pire c’était qu’à travers ses paroles, il était presque honnête avec elle. En cet instant là, Otto avait activé le mode survis et ne pensait pas réellement qu’il pouvait être désolé; lorsque l’obscurité l’envahissait, le soir alors qu’il était couché dans son lit, il ressentait ce qui se rapprochait le plus à des remords d’avoir causé cet accident. Il ne savait juste pas identifier ce ressenti, qu’il avait renié de son vocabulaire depuis bien des années désormais. Il ne savait pas non plus faire en sorte qu’il apporte une quelconque amélioration à n’importe quelle situation. « Ce sont des situations jamais faciles. On se sent facilement impuissant. » Otto parlait malheureusement en connaissance de cause.
« Et vous ? » Elle s’était assise sur l’une des chaises en plastique, et il l’imita la seconde qui s’en suivit. Il savait pertinemment vers quoi s’engageait la discussion, et même s’il s’était préparé à répliquer quelques banalités il aurait préféré qu’elle s’abstienne de lui renvoyer la pareille. « Quelqu’un qui vous est proche aussi ? » Les épaules d’Otto se levèrent un instant, presque lassement. Ce qu’il s’apprêtait à dire était là une belle toile de mensonges, mais il n’avait pas le choix: aucun de ses proches était réellement hospitalisé en ce moment, et s’il donnait des informations réelles sur son histoire personnelle, là étaient des éléments qui pourraient être utilisés plus tard contre lui. « Un vieux parent. » Son sourire était bien plus neutre désormais. « Sur ses derniers instants. Malheureusement, il nous reste plus qu’à attendre sa délivrance. » Il secoua quelque peu la tête, pris une gorgée de café en mimant être perdu un instant dans ses pensées. Oh, si son père était réellement à l’article de la mort, il n’y avait aucun doute qu’Otto accourait pour prendre son oreiller et l’étouffer sans plus attendre - c’était peut-être lui le fils de pute, mais son père était le rois des salopards; il espérait même que puis toutes ces années, depuis la dernière fois que les deux italiens s’étaient adressés la parole, le vieux avait avalé sa chique. « C’est toujours quelque-chose de triste, mais c’est la vie comme on dit. » Il insuffla une once de nostalgie dans sa voix, comme si cette fameuse personne lui manquait déjà - Otto n’avait pas le coeur formé pour prétendre avoir le droit à ce type de sentiments; plus maintenant.
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Juillet 2022. « Je suis désolé. » Cette phrase sort vite, bien que non surprenante dans une telle situation. Le genre de phrase que tout le monde prononce pour exprimer sa sympathie et sa compassion envers quelqu’un qui traverse une phase difficile, une de celle qu’elle formulera très certainement à son tour quelques minutes plus tard quand il lui dira lui aussi pourquoi il se trouve en ces lieux. Elle acquiesce alors doucement d’un signe de tête, un fin sourire reconnaissant venant à se dessiner sur ses lèvres. « Ce sont des situations jamais faciles. On se sent facilement impuissant. » Elle acquiesce alors, plus mollement, plus tristement aussi, son regard se portant devant elle pour éviter celui de son interlocuteur « C’est ce que je ressens. Je ne peux que me contenter d’être présente à ses côtés, à défaut de pouvoir faire plus… lui ôter la moitié de sa douleur quand elle sait à quel point il souffre de ses blessures. Ou lui ôter un tant soit peu de sa peine quand elle sait que Channing a dû mal à accepter sa situation. Quelque chose qu’elle ne peut lui reprocher, comme le fait de la repousser à certains moments pour cette même raison. quand il m’en laisse la possibilité… » ajoute-t-elle un peu plus tristement et pourtant avec un sourire au coin des lèvres alors qu’elle souligne là le côté borné de l’héritier avant de prendre une gorgée de son café.
C’est parce qu’elle a eu cette impression qu’il parlait en connaissance de cause et aussi parce que quelqu’un qui se trouve à l’hôpital n’est jamais là simplement pour passer le temps, Gabrielle vient à retourner la question à son interlocuteur « Un vieux parent. » La réponse est vague, l’identité du vieux parent en question n’étant pas précisé mais Gabrielle ne se permet pas d’en demander davantage. « Sur ses derniers instants. Malheureusement, il nous reste plus qu’à attendre sa délivrance. » Et parce que il semblerait que cela soit coutume dans ce genre de situation ou de rencontre « Je suis désolé » et les mots prononcés un peu plus tôt par l’homme pourrait tout autant s’appliquer, ceux précisant ce sentiment qu’est l’impuissance dans ce genre de situation, davantage dans la sienne où il n’a qu’à attendre le moment fatidique « C’est toujours quelque-chose de triste, mais c’est la vie comme on dit. » Il semble s’y résigner, n’en a pas d’autres choix en réalité, ce que Gabrielle comprend « Ca l’est mais même si on sait que ça arrivera, ce n’est pas pour autant une épreuve plus facile à traverser ». Elle n’en sait rien, elle, en réalité. Chaque décès qui a eu lieu autour d’elle s’est toujours produit subitement. Le suicide de sa mère d’abord, le supposé suicide de son père ensuite en sont les parfaits exemples. Quelques jours plus tôt, elle a failli perdre celui qu’elle aime, tout aussi subitement, une épreuve de plus dont elle n’aurait jamais pu se remettre, elle le sait. Son regard est alors bienveillant et compatissant pour l’inconnu « Le plus important reste votre présence aux côtés de cette personne » il n’y a plus que ça à faire, malheureusement. Personne à vaincre, personne à blâmer si ce n’est la maladie. « Et peut-être quelqu’un pour vous épauler en retour » dit-t-elle alors en toute bienveillance, consciente que, de son côté, elle s’est sentie entourée par nombre de ses amis ces derniers jours avec l’héritier dans le coma. « Je m’appelle Gabrielle, au fait fait-t-elle doucement alors qu’elle vient à tendre sa main à l’inconnu, un petit sourire aux lèvres, attendant qu’il en fasse de même.
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
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AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
La jeune femme à ses côtés ne put qu’acquiescer à ses paroles. Bien sur, que ne put s’empêcher de penser Otto; il les avait choisi pour qu’elle soient parfaitement de circonstances et qu’elles puissent résonner pour la brune. Son but était de l’amadouer, de rendre la situation presque confortable pour elle, afin qu’il puisse attraper le plus d’informations possibles. S’identifier à sa potentielle douleur, à la peine qu’elle pourrait ressentir, c’était surement le meilleur moyen qu’elle ne se doute de rien. « C’est ce que je ressens. Je ne peux que me contenter d’être présente à ses côtés, à défaut de pouvoir faire plus… quand il m’en laisse la possibilité… » L’italien esquissa une petite moue, de celles qui montraient une compréhension certaine quant à ce qui était narré. En réalité, Otto ne pouvait se rendre compte de ce qu’elle tentait de lui expliquer, puisqu’il n’avait pas été dans cette situation. Il avait toujours été celui qui refusait la présence de ses proches à ses côtés lorsqu’il n’allait pas bien, à les repousser, à n’en faire qu’à sa tête. Il ne pouvait comprendre la place de la jeune femme aux côtés de cet être qui lui était proche; en revanche, il était un très bon menteur.
Cet atout, considéré trop souvent comme un défaut et pourtant à ses yeux la meilleure des qualités, faisait des merveilles puisqu’elle se sentit assez en confiance à ses côtés pour lui retourner sa question. Ce n’était pas quelque-chose qu’Otto avait réellement prévu de discuter - puisqu’il n’avait aucun proche à réellement voir ici, entre ses murs, et qu’il était venu prendre des nouvelles de la même personne qu’elle -, mais il était assez malin pour savoir réagir sur le fait, pour trouver des parades. « Je suis désolée. » C’était là sans grande surprise qu’elle lui rendait la pareille. Etant donné que c’était là cependant un ramassis de mensonges de la part de l’italien, il ne pouvait ressentir une certaine gratitude à entendre ces mots. Il se contenta d’un petit sourire, commentant qu’il était plutôt dans l’ordre naturel de perdre ses aînés. « Ca l’est mais même si on sait que ça arrivera, ce n’est pas pour autant une épreuve plus facile à traverser. » Oh, si seulement elle savait la vérité; que Lazzari n’était pas là pour ça aujourd’hui et surtout que la perte qui l’avait réellement marqué dans sa vie était celle de son sang, de sa chair. Otto chassa cette pensée de son esprit. « Le plus important reste votre présence aux côtés de cette personne. Et peut-être quelqu’un pour vous épauler en retour. » - « Peut-être effectivement. » Dans toute réalité plus classique, là étaient les choses qui importaient.
Dans celle où évoluait Otto, les choses qui importaient lui avaient été arrachées et depuis, la vie n’avait plus cette savant qu’elle aurait du avoir. Être entouré, être présent pour les autres, là étaient des paroles qui n’avaient plus vraiment de sens depuis trop de temps, pour l’italien et sa vie à mille lieux de la réalité. Il n’y avait qu’à voir la façon dont il avait réagi lors de l’accident: il n’aurait même pas du prendre le volant à la base, s’il désirait faire attention aux personnes autour de lui - et à lui-même. Encore une fois, ce n’était pas sur ces choses là qu’il se concentrait. « Je m’appelle Gabrielle, au fait. » Et pourtant, à la main tendue qu’elle lui adressa et au sourire allant de paire avec, il réagit de façon miroir. « Otto. Enchanté, Gabrielle. » Et il finit par s’asseoir à ses côtés une fois qu’il eut fini de serrer sa paume dans la sienne. Il serait vraiment enchanté lorsqu’il aurait pu évaluer la dangerosité de la femme à ses côtés - ses pensées resteraient secrètes tant que son sourire réussirait à atteindre son regard et à le teindre de ce voile menteur. « Vous avez des personnes pour vous épauler, aujourd’hui, Gabrielle ? » Il haussa légèrement l’un de ses sourcils. « Je vois que vous êtes celle épaulant quelqu’un aujourd’hui, mais est-ce quelqu’un peut agir comme ça pour vous en retour ? » Oh, il se rappelait des quelques informations qu’il avait attrapé, ici et là. Elle n’avait pas que Channing, dans ses proches: il saurait si elle mentait, là était son exercice préféré à lui. Il savait repéré ceux doués pour l’exercice, et ceux mettant les pieds dans un plat trop grand pour eux. « Ou au moins quelqu’un pour vous emmener diner ce soir ? »
and maybe in some masochistic way i kinda find it all exciting
Juillet 2022. « Peut-être effectivement. » Il ne semblait avoir personne autour de lui pour se faire. Personne pour l’épauler dans ce qui semblait pourtant l’atteindre, la perte certaine d’un être cher. C’est là une multitude de scénario possible que pouvait s’imaginer Gabrielle pour cet homme. Un fils unique et donc seul présent au chevet de son parent mourant… un parent mourant mais est-ce que l’autre était toujours en vie et donc présent aussi ? L’existence de frères et de sœurs peut-être, présents eux aussi créant ainsi un cercle familial réconfortant et permettant d’être plus fort pour traverser cette terrible épreuve. Ou alors, était-t-il le seul à être proche de ce parent et à s’en intéresser, l’autre partie de la fratrie s’en contrebalançant totalement ? Et enfin, avait-t-il sa propre famille, femme et enfant, auprès de qui il retrouvait un certain réconfort chaque soir en rentrant de ces visites ? Sa curiosité est piquée mais elle ne s’autorisera pas de lui poser ces questions pour autant, jugeant qu’ils étaient très certainement trop étrangers l’un à l’autre pour se le permettre.
A défaut, elle apporte une certaine chaleur de plus à leur échange en lui concédant son identité, s’arrêtant à son prénom en tendant sa main à l’encontre de celui dont elle ignore encore le sien « Otto. Enchanté, Gabrielle. » La poignée de main est acceptée, l’information réciproque et Gabrielle regarde Otto s’installer à ses côtés « Enchanté également, Otto » dit-t-elle avec sincérité. Cet homme inspirait une certaine confiance, sûrement dû à un charisme certain qui pourrait tout autant l’alerter. Car des hommes de cette carrure était aussi fort dans ce jeu, celui de dissimuler bien plus de vérités qu’il n’y parait et de desservir un flot de mensonges, facilement identifiable si on y faisait attention. Mais au vu de l’état dans lequel se trouvait Gabrielle présentement, un état de fatigue prononcé et ça depuis plusieurs jours, son air à l’accoutumer plus méfiant semblait être en berne et ne lui permettait donc pas d’être plus attentive au comportement d’Otto. Mais peut-être que cela était dû au fait qu’il était aussi fort à ce jeu-là… « Vous avez des personnes pour vous épauler, aujourd’hui, Gabrielle ? » Si elle n’a pas osé la question un peu plus tôt, lui se l’autorise « Je vois que vous êtes celle épaulant quelqu’un aujourd’hui, mais est-ce quelqu’un peut agir comme ça pour vous en retour ? (…) Ou au moins quelqu’un pour vous emmener diner ce soir ? » Un sourire se dessine alors sur les lèvres de Gabrielle, légèrement moqueur peut-être alors que sa première réponse sera « Est-ce une proposition que vous me faites là ? » et son regard de retrouver le sol alors qu’elle rit doucement avant de reprendre un certain sérieux, haussant mollement les épaules « J’en ai… Mais accepter qu’ils soient là pour m’épauler est une autre histoire concède-t-elle alors. Parce qu’elle est ainsi et n’a jamais été celle qui accourait chez un proche parce qu’elle n’allait pas, à quelques exceptions près. L’exception étant son meilleur ami, vivant à Los Angeles, et donc non présent, il n’y a personne à qui elle ira se confier ce soir en disant qu’elle vit très mal la période qu’est en train de traverser Channing. Sa sœur vit chez elle, mais en aucun cas elle ne souhaite se montrer vulnérable face à elle, hormis le soir de l’accident où elle n’a pu se retenir Et vous ? » puisque la conversation est ouverte, autant en profiter pour répondre un tant soit peu à ses interrogations précédentes.
ÂGE : trente-cinq ans. SURNOM : (jaq) lonnie, pendant un temps - révolu désormais. constantine fera largement l’affaire sinon, s’il faut vraiment. STATUT : célibataire, parce-que c’est toujours plus simple que d’expliquer qu’il a préféré choisir l’addiction à l’autre amour de sa vie, et qu’elle a refait sa vie avec un autre alors qu’il porte toujours son alliance autour de son cou. il n'essaie pas de la reconquérir, il se contente d'apprendre à être présent pour leur fils - et c'est déjà beaucoup de travail. MÉTIER : ancien militaire mis à la retraite bien trop tôt. a troqué l'emerald hotel pour la mhi, promu chef de la sécurité là-bas (on dit merci les contacts); ce qui lui permet de ne plus travailler pour sa famille et de s'émanciper. parrain chez les na+aa où il garde un œil très attentif sur les nouveaux protégés (parce-qu'il est trop bien placé pour ce genre de rôle, malheureusement). donne des coups de main pour servir les repas avec homeless connect. occupé, très occupé - entre ça et risquer la rechute, le choix est rapidement fait. LOGEMENT : un deux-pièces mal isolé dans fortitude valley, où il est facile de suivre le programme télévision des voisins et leurs histoires de couple depuis son propre canapé (squatté temporairement par son frère ambrose le temps qu'il trouve autre chose). POSTS : 1940 POINTS : 80
TW IN RP : deuil, maladie, drogues/médicaments, addiction, overdose, idées noires/pensées suicidaires, perte de garde d’enfant. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
AVATAR : jack lowden. CRÉDITS : daylight (avatar) › harley (gifs) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 13/06/2021
Elle lui serra la main en retour, sans hésiter à un seul instant. C’était dans ce type de situations, qu’Otto se félicitait d’être bon menteur et plutôt bon acteur dans son genre; la jeune femme ne serait pas apte à détecter qu’il n’y avait aucun plaisir en cette rencontre, mais simplement là une nécessité aux yeux de l’italien, une tâche de plus à cocher comme faite sur une liste. « Enchanté également, Otto » Tant mieux, qu’elle soit échangée également. Tant mieux, qu’il réussisse parfaitement à n’apporter aucun doute quant à la bienveillance qu’il feintait. Peut-être s’inquiétait-il de trop, pour une raison aussi idiote, mais il savait qu’il ne fallait jamais rien laisser au hasard. S’il voulait ressortir en marchant avec tranquillité de cet hôpital, il lui fallait jouer le jeu encore un instant et un autre, pour s’assurer que Gabrielle n’avait pas reconnu en lui l’homme qu’il était: l’homme responsable pour trop de malheurs déjà arrivés à l’homme qu’elle semblait grandement apprécier.
Et s’il lui fallait forcer son jeu, avancer des cartes qu’il ne se serait pas permis en temps normal, alors il le ferait. C’était de cette façon qu’Otto en était arrivé à demander à la brune si, exemple parmi tant d’autres, elle avait quelqu’un pour l’épaule; ou au moins quelqu’un pour l’emmener diner ce soir. Il s’agissait là d’un piètre mouvement, mais tout était bon à tenter pour parvenir à ses fins. C’était ça, ou utiliser une solution qui une fois de plus n’était pas spécialement légale - autant tenter du bon côté de la loi pour une fois. Au moins, la question d’Otto étira un sourire sur les lèvres de Gabrielle. « Est-ce une proposition que vous me faites là ? » Il s’osa à esquisser un semblant de sourire également. Son rire à elle était plutôt agréable à écouter. « Si vous voulez que ça en soit une sérieuse, ça peut oui. » Il prenait sur lui pour endosser une façon d’être et des manières qui n’étaient pas siennes. La politesse, par exemple, ne faisait plus partie de son répertoire depuis bien longtemps. Il en usait aujourd’hui, parce-qu’elle était attendue. Idem, d’ordinaire, il n’aurait pas posé la question mais il aurait plutôt imposé son point de vue - elle serait venue diner avec lui. Finalement, elle répondit à sa question - à la première, non à celle du diner pour l’instant. « J’en ai… Mais accepter qu’ils soient là pour m’épauler est une autre histoire. » Oh, Dieu qu’il ne connaissait que trop bien cette perspective là de l’histoire. « Et vous ? » Oh, qu’il ne pouvait en aucun admettre qu’il compterait jusqu’au moindre détail la sensation dont elle parlait. Celle de préférait ne pas dépendre d’autrui pour des problèmes qui vous détruisaient vous de l’intérieur. « La plupart de mes proches ne vivent pas ici. » Il haussa rapidement les épaules, comme pour se montrer innocent d’un crime qu’il n’aurait de toutes évidences pas commis. « L’accent est authentique. » Il ajouta à ses paroles un petit clin d’oeil, de ceux illustrant parfaitement la double-intonation donnée en guise de décor. « Je connais bien la sensation de pas avoir grand monde sur qui se reposer, pour le coup. » La réponse de l’italien était quelque-peu à côté des questions que Gabrielle, avait posé, mais ce n’était pas l’important de l’histoire. « Mais je sais aussi parfois qu’on peut trouver de l’aide auprès de personnes qui sont moins proches, mais qui comprennent mieux notre situation. » Même s’il sentait qu’elle n’aurait rien à lui donner comme informations, puisqu’il ne semblait pas qu’elle l’ait reconnu ou que Channing lui ait donné la moindre information, Otto continuait de s’amuser de la situation. Jouer au chat et à la souris était l’un de ses passe-temps favoris. Il ne s’en priverait pas - surtout lorsque le jeu en valait autant la chandelle, et présentait des joueurs aussi intéressants. « Je peux vous donner mon numéro de téléphone, si le diner vous intéresse pas pour ce soir. On peut reporter ça à plus tard. » Et parce-qu’en temps normal, il aurait laissé sa phrase et ses pensées se terminer là, Otto poussa un instant davantage le jeu pour ne pas paraitre trop brusque. « Vous pouvez le supprimer en sortant d’ici, si je fais partie de ces hommes insupportables. » Il l’était, et tellement bien plus que cet adjectif finalement mélioratif lorsqu’associé à lui.