Plutôt que de venir en belle voiture comme tout le monde j’arrive en marchant, l’idée de voir mon véhicule disparaître avec un voiturier de l’Octopus au volant c’est pas possible. C’est pas que je ne leur fais vraiment pas confiance pour la rendre sans le moindre accroc, c’est que j’ai assez d’affection pour ma voiture pour pas vouloir lui faire le faux plan du siècle en l’enfermant là-dedans j’ai déjà envie de me barrer d’ici le plus vite possible - de ne pas être ici tout court - c’est pas pour avoir à attendre que le staff la ramène quand je partirais surtout s’il existe un risque pour qu’ils ne le fassent pas. Mon projet est d’être parti dans le quart d’heure qui suit j’ai trouvé 15 minutes de foi c’est tout, c’est déjà trop.
Est-ce que je vais entrer déjà ?
“Je ne peux pas vous laisser entrer.”
Voilà, je m’en doutais avant de venir je ne tente pas de passer, je suis allé droit sur l’agent qui fait la sécurité et je vais attendre qu’il ai terminé de jouer son rôle de pnj en travers de mon chemin. Il est moins chiant que prévu je m'étonne que les ordres ne soient pas de me taser sans poser de questions. Je vais profiter de ce sursis pour insister:
“Je viens voir la personne qui vous paie pour me dire ça, Raelyn.”
Le comble, ironie, ô rage ô désespoir, toussa… et dans le fond ça me détend parce que si Raelyn refuse de me voir je ferais demi tour bien volontiers. Je suis en train de faire tous les efforts et une partie de moi aimerait quand même pouvoir dire tant pis pour sa gueule. J'espérerais presque qu’elle n’ait pas changé qu’elle ne me prenne pas au sérieux, se foute de ma gueule et en paie des conséquences lourdes, type expérience de vie qu’elle ne traversera pas avec le sourire. La pauvre, je vais faire mon travail pour pas que ça lui arrive. Pour la deuxième fois, comme ça elle aura une nouvelle raison de me planter un couteau dans le dos elle à jamais demandé d’aide de ma part, pourquoi je fais chier en insistant pour garder les gens en vie comme ça ? Je souhaite l’avertir déjà, si elle refuse de me voir je suis au moins arrivé jusqu’ici. La dernière chose dont j’ai envie c’est de ne pas avoir aidé Raelyn, tout à fait.
“C’est qu’elle et moi on est proches.”
Je la connais assez pour savoir que j’aimerais ne l’avoir jamais rencontrée. J'espérais vraiment ne plus jamais la revoir. Oui je savais qu’en devenant ennemi en acceptant de travailler pour Lou je serais amené à la revoir. Sans avoir hâte, je le vivais bien. Dans ces conditions, c'est une autre histoire.
Au lieu de me faire pleurer, avouer ça à cet agent de sécu ça me fait sourire. Je vois qu’en plissant les yeux il est en train de se dire quelque chose comme “ah ouai, il a pas l’air bien lui”. Non pas trop, don’t even get me started. Puis il doit croire que c’est la énième fois qu’on tente de lui servir ce discours, quand je faisais son travail combien de fois on me l’a sorti ce mensonge ? Quand je travaillais pour le Club ça s’est tellement mal passé avec Raelyn qu'on espérait faire notre vie sans rappel de l’existence de l’autre. C’est pas entièrement un mensonge donc, il faut avoir été proches pour se détester à tel point non ? Et ce que j’entends par ça s’est mal passé c’est qu’elle a fait avec moi l’inverse de ce dont je suis capable de faire ce soir: preuve d’abnégation quelque chose dans ce goût là mais olala, vous inquiétez pas si je commence avec les bails de chevalerie je vais la perdre à une vitesse, j'ai pas le temps je lui dirais pas que c’est pour ça que je suis là.
“Posez au moins la question je viens donner le type d'information qu’elle regretterait de ne pas avoir pour sa sécurité.”
Je donne même conseil: c’est une info assez importante qu’à me dire non sans lui demander avant, même si c’est ce qu’elle lui à dit de faire il risque son job, sa vie, elle va le pendre par les couilles. Si je ne lui dis rien sa vie pourrait être ruinée de mieux en mieux n’est-ce pas ? La ruine de Raelyn c’est quelque chose qui devrait m’exciter je devrais même y participer de toutes mes forces au lieu de ça je suis là pour éviter que ça arrive, je suis blasé.
Mais je pleure pas maintenant que je suis en mission devant le casino, j’ai bien eu le temps d’y penser à l’idée d’aider quelqu’un qui m’a toujours manqué de respect pour la grande cause quoi qu’il m’en coûte personnellement, par chevalerie premier de mes serments. À la surprise de personne Lou trouve les limites de ceux que je fais pour elle, mes émotions j’y penserais plus tard pour le bien de tous.
Ignorer mon ombre, la partie de moi qui ferait tout pour elle et réfléchit trop à l’absurdité de la situation, c’est plus facile à dire qu’à faire. C’est pour ça que c’est interdit après quand c’est l’heure de bosser ça devient compliqué pour pas en souffrir c'est même tentant de ne plus en vouloir du tout des émotions, comme on me l’a demandé quoi... Pour le moment je m’en sors pas si mal, l’espoir aussi fait partie de la panoplie chevaleresque je suis bien content de pouvoir le prouver en m'étant ramené ici pour parler à Raelyn putain. Ma tête va exploser je pense qu’il y a un risque pour que je meurs dans cette histoire je suis fatigué d’y penser, qu’on en termine.
"Ça ne prendra qu’une minute.”
Je compte sérieusement être sorti d’ici maintenant. Hier.
“Il y a un problème à l’entrée.”
Oh ça va qu’est-ce qu’elle risque ? Elle sait très bien elle aussi que je ne suis pas un tueur. Parfois. Pas aujourd’hui.
“Solas Forthys.”
“Presque.”
Je corrige en sachant qu’il ne me parle pas, je me fais la conversation à moi-même à ce stade. S’il m'entendait il comprendrait pas plus que le tas d’abrutis qui doit travailler là-dedans ce que je lui ai déjà dit:
“Un messager.”
De la mort, c’est trop sombre comme titre je le mérite ? S’il n’était pas question de celle d’une vie innocente je peux vous garantir que je suis partout sauf en train d’essayer de parler à Raelyn, la race de sa grand-mère.
Dernière édition par Solas Forthys le Mer 15 Mar - 16:30, édité 5 fois
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Depuis notre dernière frayeur - la forte fièvre de Micah qui a poussé Amos à la conduire à l’hôpital en urgence et qui était, au final, uniquement due à une poussée de dents - il n’y a eu aucun autre incident à signaler. Micah va bien, elle ne cesse de grandir et de devenir une adorable petite fille pleine de vie. Depuis quelques jours elle marche - à quatre pattes certes - et mon cœur de maman ne pourrait pas plus s’en enorgueillir que je ne le fais déjà. Contrairement à Amos, je ne suis pas encore habitée par la peur qu’elle grandisse trop vite, la peur de nourrir le sentiment que je suis passée à côté de ces moments si particuliers. Bien sûr, dans son cas à lui, c’est compréhensible. Il a eu l’impression de vivre la petite enfance de sa première fille de loin. Tout comme il est évident que sa peur excessive de perdre Micah est liée à la mort prématurée de Sofia. Toutefois, à ce niveau là, je ne suis pas en reste. Mes réactions sont moins démesurées que celles de mon conjoint - je ne suis pas celle qui ait voulu faire de notre appartement un château fort tapissé de mousse - mais j’ai conscience que notre bébé n’est pas venu au monde dans l’univers le plus paisible qu’il soit. Et dieu que je m’en veux : à chaque fois que je pose les yeux sur elle, une petite voix dans ma tête me crie que mes activités professionnelles la mettent en danger et qu’un jour, on me la prendra pour m’atteindre. Depuis l’hôpital, Amos et moi la couvrons d’attention. Je crois que, l’un comme l’autre, nous nourrissons une peur de la perdre qui ne fait que grandir chaque jour. Lou comme Mitchell et chacun de mes ennemis - et je ne me voile pas la face, je m’en suis fait plus d’un en quinze ans - a certainement eu vent de l’existence de ma fille à présent et pour cause : il était impossible de l’élever dans le plus grand des secrets, en l’enfermant jusqu’à ce qu’elle atteigne l’âge adulte. Son père et moi avons des responsabilités auxquelles nous ne pouvons pas échapper et, ces derniers mois, elle nous a accompagnés bien souvent à l’Octopus, dans l’attente d’une meilleure solution.
Cette meilleure solution ne commence pas avant la semaine prochaine. En effet, après beaucoup de débats et de recherche, je suis presque convaincue que nous avons trouvé la perle rare en la personne d’une nourrice présentée par une agence spécialisée dans ce genre de service pour les personnes à haut profil. Tous les profils qu’ils nous ont présentés sont ceux de personnes ayant gardés des enfants de célébrités, de PDG ou de ministres et j’ai aimé ce que dégage la femme d’une cinquantaine d’année sur laquelle s’est porté notre choix. Ma possessivité m’a en effet poussée à ajouter ce critère : il était hors de question qu’elle soit plus jeune que ça.
Malgré toutes ces choses, je suis plus souvent nerveuse et à cran et aujourd’hui ne fait pas exception. Pourtant, en début d’après-midi, le casino est calme. Les habitués et clients de passage n’arriveront pas avant plusieurs heures et, à cette heure-là, la plupart des âmes abritées par l’Octopus sont celles de membres du Club. Juchée sur mes talons aiguilles, j’arpente le sous-sol tandis que les dealeurs, en plein ravitaillement, font des allers-retours pour venir récupérer la marchandise. Ce soir, il joueront leur recette à la table qui leur est réservée pour récupérer leur contrepartie financière et faire rentrer la part du Club dans les finances du Casino, blanchissant l’argent grâce à cet ingénieux montage pensé par mon compagnon. J’observe ce ballet maîtrisé et satisfaisant quand Callum porte sa main à son oreillette. S’il n’avait pas froncé les sourcils, je ne me serais pas inquiétée puisqu’il n’est pas rare que les différents agents de sécurité communiquent entre eux - Callum a accès à leur canal de communication pour des raisons évidentes - et je me suis habituée à vivre dans un environnement où tout le monde est en permanence sur le qui-vive. Mais il fronce les sourcils, il semble préoccupé et cela m’alerte assez pour qu’à mon tour je plisse le front et l’interroge. « Qu’est ce qu’il se passe ? » Il met une main devant, comme pour me dire de patienter et ce genre de geste - un manque de respect flagrant puisqu’il n’est pas mon baby-sitter mais mon employé - est assez inhabituel pour que mes sens se mettent en alerte. Alors j’attends, mais passe directement dans ce que j’appelle mon mode urgence, celui qui nécessite que je redevienne la cruelle et impitoyable boss du Club, pas la mère, pas l’amante, pas la patronne dure mais juste. « Callum. Maintenant. » Maintenant, tu m'expliques ce qu’il se passe.
Deux minutes après, je suis déjà dans le hall. Mes talons claquent, mon gars du corps marche un pas en retrait derrière moi seulement, et j’ai déjà donné l’ordre d’augmenter la sécurité au niveau des sous-sols. Solas Forthys est un pion de Lou, il est de notoriété publique qu’il a rejoint ses rangs et cela ne peut rien présager de bon. Je me demande s’il s’agit là d’une manœuvre de la reine de ce nid de cafard, et je bénis tous ces dieux en qui je ne crois pourtant pas que ma fille soit à l’abri au loft avec son père. Pour autant, je ne suis pas une pleutre. Je n’ai pas l’intention de cacher dans mes bureaux en ordonnant qu’il soit passé à tabac afin qu’il délivre le message qu’il est venu porter, et les véritables intentions derrière sa visite. Visiblement, il est venu me servir sur un plateau des informations cruciales concernant ma sécurité et dieu que ça pue le piège. Ça empeste le traquenard à plein nez mais, si c’en est un, je suis sur mes propres terres et il est hors de question que je me cache. C’est ce que font les couards de la trempe d’Aberline ou de Strange, et je ne veux être comparée ni à l’un ni à l’autre. Alors, je vais au devant de la menace, mais je ne suis pas folle : Callum ne quittera pas mes côtés, et c’est non négociable.
Forthys n’a pas changé et il me débecte toujours autant. Réalise-t-il seulement qu’en s’alliant à cette chienne il m’a donné raison ? Qu’il m’a prouvé que j’ai bien fait de l'évincer il y a six ans ? Il mesure toujours une bonne tête que moi, et puisque le souvenir de notre dernière souvenir a laissé une marque au fer rouge dans mon esprit, je me félicite d’être secondée par Callum comme du fait qu’il soit, sur ma demande, armé en permanence. « Fouille-le. » L’ordre est destiné à mon garde du corps, mais c’est dans les yeux de Solas que je plante un regard de glace. « Une précaution. Tu m’en voudras pas. » J’esquisse un sourire carnassier, un sourire dénué de joie, et le brun s’exécute. Il sort de la ceinture de Forthys un glock et je laisse échapper un rire bref. « On va garder ça jusqu’à ce que tu sois sorti. » Qu’il s’estime déjà heureux : il sortira, courtoisie que je ne dois pourtant pas à sa dulcinée. « Suis-moi. » Cette fois, c’est bien à Solas que je m’adresse avant de faire demi-tour en direction des salons privés. Il est hors de question que je me livre en spectacle en public, devant les clients du Casino, ou même devant les dealeurs du Club. Seules trois personnes assisteront à cet échange : Forthys, Callum qui marche à ses côtés, et moi. Lorsque nous pénétrons dans la pièce, je ne m’installe pas sur l’un des canapés comme je l’aurais fait en compagnie d’un partenaire important ou d’un fournisseur. Je reste debout, les bras croisés, et je dévisage mon ennemi. « Qu’est ce qu’il y a ? Tes fringues sentaient enfin plus mon parfum et ça te manquait ? » Oh, il n’est évidemment aucunement question de l’odeur de ma peau, mais bien de la bouteille à deux cent dollars que j’ai écrasé sur son front lors de notre dernière confrontation. Lorsqu’il a tenté de me noyer. Je n’ai rien oublié.
Je vois bien à la tête que fait l’agent de sécu qu’il était pas chaud pour me faire entrer, mais un contre ordre est un ordre et pendant qu’on attend il me surveille d’assez près pour que je n'oublie jamais que c’est pas parce que je suis entré que je suis sorti de l’auberge. Je me suis mis en danger, je le sais et ça se confirme quand le son des talons qui se rapprochent me hérisse le poil à la Spiderman. Je suis écoeuré avant même de me retourner pour voir Raelyn se déplacer en personne pour l’occasion. Le souvenir de Raelyn c’est comme l’odeur de la mort, c’est pire que tout parce que ça attaque les sens avec quelque chose qui va à l’encontre de l’instinct de survie, absolument insupportable:
“Fouille-le.
Une précaution. Tu m’en voudras pas.
On va garder ça jusqu’à ce que tu sois sorti.”
Comme dans mes souvenirs elle s’amuse toujours plus que moi, elle ricane comme si ce qu’elle fait a autant d’importance que de me confisquer mon épée. Je me laisse fouiller sans protester de toute façon je suis si occupé à soutenir le regard de merde de Raelyn que j’en oublie d’être poli avec son garde du corps et de faire comme s’il existe alors que soit dit en passant, rien ne m’enchante plus que de savoir que je suis pas à sa place, à tolérer qu’elle entre tous les mécréants parle à un seigneur comme on parle à un chien. Bien sûr.
“Suis-moi.”
J’ai tellement d’espoir que j’ai l’impression qu’on est peut-être sur la même longueur d’onde: en la suivant on se retrouve en privé, presque en tête-à-tête que son garde du corps soit avec nous ne me dérange pas, j’aurais fait pareil. Je crois aussi que dès que nous sommes seuls Raelyn n’a pas plus de temps à m’accorder que j’en ai pour elle, elle ne prend pas ses aises et rester debout ne me dérange pas non plus, j’étais sur le départ avant d’être entré.
“Qu’est-ce qu’il y a ?”
Sauf que j’ai pas préparé de discours c’est une erreur, seulement maintenant je me demande par où commencer pour aller droit au but. J’aurais pu y réfléchir avant si je n’avais pas été malade rien que d’y penser, alors le dire à voix haute…
“Tes fringues sentaient enfin plus mon parfum et ça te manquait ?”
Les ennuis. C’est pas diplomatique de revenir sur notre passé en le prenant à la rigolade mais comme je ne sais pas encore comment présenter les choses en attendant je réponds aux provocations d’usage ou pas ?
“C’est toi qui me manque. Après ton coup de pute j’ai bien essayé d’offrir ton parfum aux filles basiques qui pensent avoir de la chance pour les rendre plus drôles et excitantes à leur insu mais je suis trop sensible, rien n’est jamais à la hauteur de l’originale.”
Y̵i̶k̸e̸s̴.
Comme si t’avais pas l’habitude. Elle m’a cherché comme si sa mémoire n'était pas assez fraîche, lui rappeler que je suis pas terrible, ça lui apprendra a ne pas s’en tenir à “pourquoi t’es là connard ?” Ça va encore râler donc trêve de plaisanteries, je refais pas un dessin de pourquoi je suis pas venu pour faire de l’humour noir surtout que personne ne doute que ce soit vrai et plus personne se marre quand mes dérives olfactives tournent au scénario de Patrick Süskind.
“Je vais me contenter de toucher avec les yeux la vérité, c’est que je te manquais aussi: T’as besoin que je te conseille de renforcer la sécurité de ta fille h24.”
Regardez moi distribuer gratuitement des coups d’avance à mes adversaires parce que personne d’autre que moi peut l’informer que sa fille est activement en danger. Si j’ai pu me déplacer jusqu’ici c’est d’ailleurs que je ne suis pas exactement là pour Raelyn en fait je suis là pour Lou, pour Micah, pour moi-même, pour tout le monde sauf pour elle. Renforcer la sécurité de quelle manière ? C'est leur problème, je me doute qu’ils ont déjà un dispositif en place elle n’a pas besoin que je fasse le déplacement pour savoir que son enfant est un point faible, ce qu’elle ne peut pas prédire c’est à quel moment il sera exploité, ni par qui.
Impossible de le dire délicatement que Lou a un problème d’ordre personnel avec le fait que Raelyn s’épanouisse dans son rôle de mère. Depuis qu’elle a apprit l’existence de sa fille l'idée de se venger de cette manière n’a fait que grandir au point que j’en vienne jusqu’ici. Lou estime que Raelyn ne mérite pas d’être tranquille, elle n’a pas tort mais elle est radicale. Ce avec quoi je sympathise aussi, mais en ayant appris par la force que j’ai mieux à faire que de tuer un maximum de gens rassemblés au même endroit en un minimum de temps pour des broutilles personnelles, ça ne va qu’au teint de Cersei ce type de projet, et tuer des enfants c’est pas chevaleresque non plus.
C'est le moment d’enfermer leur princesse dans une forteresse et par-dessus le marché le Destin lui a collé un chevalier à la naissance c’est pas beau ? Alors que sa mère mérite que dalle. Rendre service sans rien attendre en retour je peux le faire mais j’en ai déjà marre que cet acte de bonté inconditionnelle doive passer par la personne que je déteste le plus, je prends ça comme une épreuve herculéenne dont j’ai hâte qu’elle se termine:
“Sur ce,”
Je peux y aller ? Je suis quelqu’un de sérieux “Ça ne prendra qu’une minute.” veut vraiment dire loin de moi l’envie de m’éterniser, de lui donner le moindre détail à propos de Lou surtout. Je ne confirme même pas que c’est elle la menace dont il est question elle s'en doutera à la tête de pauvre type que je dois tirer de savoir que je perdrais Lou si elle savait que je suis ici. Je n'ai pas envie de faire des efforts au point de donner à Raelyn le plaisir de bien se moquer de nous. Il y a de quoi se foutre de ma gueule, juste pas elle et risquer mon haut fait en ayant envie de lui en poser une avant de partir.
“Gardez le glock il n'est pas assez léger pour être à moi Raelyn.”
C’est toute la fin d’un paragraphe retenu de justesse dans son prénom: “Si tu observais les gens autour de toi égocentrée de première, tu te tromperais moins sur leurs intentions et tu reconnaîtrais une de mes armes personnelles depuis bien longtemps j’utilise pas de stuff de noob d’ailleurs, c’est parce que c’est personnel aussi toi et moi que si j’étais venu te faire du mal, j’aurais apporté de quoi te couper la tête.”
Autant se détendre. Arrêter d’urgence un train de pensées qui veut lui rentrer dedans avant qu’il dépasse mes lèvres, ne pas laisser la rancœur personnelle détériorer la situation déjà pas ouf, j’espère qu’elle va me lâcher. C’est à l'image de ces circonstances ironiques que ce soit moi qui m’impose dans sa vie tout en ayant hâte qu’elle me foute la paix pitié, qu’elle ne se mette surtout pas à partir en “j’te fais pas confiance” et autres questionnements bien que légitimes, j’en ai rien à foutre. Elle est prévenue c’était mon taf pas de la convaincre, elle fait ce qu’elle veut maintenant let me peace the fuck out of here, I hate you.
Dernière édition par Solas Forthys le Dim 13 Nov - 16:22, édité 2 fois
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Je suis douée pour paraître calme et imperturbable en toute circonstances. J’ai des années d'entraînement et mes pairs me connaissent même comme étant froide et implacable. Est-ce pour autant que rien ne m’atteint ? Non, j’ai simplement appris à enfouir mes émotions les plus violentes au fond de moi pour ne jamais offrir à mes adversaires le plaisir d’avoir la certitude qu’il m’ont ébranlée. Aujourd’hui ne fait pas exception. Tous mes sens sont aux abois alors que j’affronte le regard de l’armoire à glace qui appartenait autrefois au Club, et à qui je dois une belle terreur nocturne. Sa venue sur les terres du Club ne peut pas être un bon présage ; ce n’est pas non plus une visite de courtoisie. Mais alors que je l’observe, c’est avec mon éternel sourire en coin, témoin de mon sentiment de supériorité et de ma mesquinerie.
Après avoir demandé à Callum de le fouiller - il s’est laissé faire, un point pour lui - et l’avoir conduit jusqu’aux salons privés du Casino, je me permets même un trait d’esprit, une pique destinée à moin ennemi, celui qui a cru qu’il réussirait à me briser en s’introduisant par effraction chez moi au beau milieu de la nuit. Celui qui a cru qu’il pourrait m’arracher des excuses ou l’expression de regrets en me brutalisant. « C’est toi qui me manque. Après ton coup de pute j’ai bien essayé d’offrir ton parfum aux filles basiques qui pensent avoir de la chance pour les rendre plus drôles et excitantes à leur insu mais je suis trop sensible, rien n’est jamais à la hauteur de l’originale. » Je laisse échapper un rire mauvais avant de braquer mes yeux de jade dans les siens. « Si un jour je sens du Chanel sur Aberline, je lui crèverai les yeux. Pour que tu sois au courant. » Mais puisque nous ne sommes pas là pour parler des senteurs du parfum que je porte depuis une décennie, ni sur l’histoire de sa marque, je passe aux choses sérieuses. Je lui demande de passer à table et vite : ni lui ni moi n’apprécions la compagnie de l’autre, nous n’avons pas besoin de prétendre que nous sommes de vieux amis avec du temps qui ont des années à rattraper. Je me moque de ce qu’il est devenu. Je me moque de savoir comment il est retombé dans les bras de sa maîtresse. Et lui, il se moque certainement de mon ascension.
« Je vais me contenter de toucher avec les yeux la vérité, c’est que je te manquais aussi: T’as besoin que je te conseille de renforcer la sécurité de ta fille h24. » Je me fige et mon sang se glace. Doucement, mon sourire suffisant s’estompe puisque j’avais tort : il existe un sujet capable de percer mon armure d’indifférence et de laisser place à la colère, à la cruauté, et à la peur. Ce sujet, c’est ma famille. Dans le cas présent, c’est Micah. L’idée même que quelqu’un touche à l’un de ses cheveux fins fait naître chez moi l’envie de me jeter sur le garde du corps et de lui enfoncer mes ongles manucurés dans les globes oculaires. En entendant ce que j’interprète à tort comme une menace, je suis tentée de tendre la main pour que Callum me donne son arme, et de le descendre sans procès. « Sur ce… Gardez le glock il n'est pas assez léger pour être à moi Raelyn. » D’un geste de la tête, j’ordonne à Callum d’empêcher Solas de sortir. Il n’en avait cependant pas besoin : il est embauché pour protéger ma fille autant que pour assurer ma sécurité à moi. Ami de toujours d’Amos, témoin de sa déchéance après la mort de Sofia, il a juré de protéger notre bébé. Je respire une bouffée d’air, une seconde, je tente de calmer mes instincts de lionne protectrice mais sans succès : lorsque je reprends la parole, toute ma rage est perceptible. Je ne porte plus mon masque d'impassibilité. Paradoxalement, c’est peut-être là que je suis la plus humaine. « C’est une menace Solas ? » Est-ce son nouveau maître qui lui a ordonné de venir me la délivrer. « Parce que si c’en est une, tu ne sortiras pas tant que je l’aurais pas décidé. Tant que j’aurais entendu tout ce qu’il y a à entendre. » Sait-il ce que c’est, que d’aimer quelqu’un plus que l’on ne pensait pouvoir aimer ? Plus que l’on s’aime soi, au-delà de l’entendable ? Ma respiration est plus rapide et mon cœur bat la chamade. « Et pas tant que je t’aurais pas dit tout ce que toi tu dois entendre également. » Un seul regard suffit pour que Callum sorte sa propre arme - celle-là est chargée, j’en suis certaine - et la pointe en direction de Solas. « Parce que s’il arrive quelque chose à ma fille, je te jure que ta pute ne vivra pas un jour de plus. » Atteindre Lou ne doit pas être bien difficile. Ce qui pourrait l’être c’est de ressortir en vie : mais si elle me prend ma fille et Amos, je crois que je me moquerai bien de lui survivre, tant qu’elle paie.
“C’est une menace Solas ? Parce que si c’en est une, tu ne sortiras pas tant que je l’aurais pas décidé. Tant que j’aurais entendu tout ce qu’il y a à entendre.”
La bonne nouvelle c’est qu’elle a entendu tout ce que j’avais à lui dire, par contre y’a qu’elle qui comprend pas que je veux pas respirer le même air qu’elle c’est un problème, je me fais harceler par Raelyn elle veut pas me lâcher putain. Je serais bien resté une minute de plus pour admirer sa poker face tomber mais non, je peux quand même pas me la voir. Je me disais que j’aurais du mal à partir, qu’en apprenant que je suis là elle m’aurait balancé quinze jours dans une geôle et se serait démerdée pour que j’attrape le typhus, en fait que je dois rester pour écouter:
“Tout ce que toi tu dois entendre également.”
Je suis sûr que ça mérite de me retenir, rendez-moi le glock que je me tire une balle ? Je pense plus qu’on est sur la même longueur d’onde maintenant, c’est pas son souhait de me voir passer la porte pour disparaître tout de suite, pourquoi ? Pour que je puisse entendre:
“S’il arrive quelque chose à ma fille, je te jure que ta pute ne vivra pas un jour de plus.”
Heureusement que c’était court et original ça suffit à m’agacer. Lou est une provocation facile que j’arrive pas à laisser passer, il y a quelque chose dans le fait de l’entendre être insultée et menacée par Raelyn précisément qui ne me donne pas envie de rire moi non plus. Elle ne sait pas de quoi elle parle, surement incapable d’aimer quelqu’un plus que l’on ne pensait pouvoir aimer, plus que l’on s’aime soi, au-delà de l’entendable, c’est pas de “ma pute” qu’il s’agit mais de ma vie. Et Lou n’a pas la moindre idée que je suis là, c’est ma vie que je risque à venir renseigner Raelyn que ma mort pour l’avoir aidé amuserait beaucoup, putain d’ordure qui comprend pas l’anglais c’est pourtant clair: je suis déjà bien gentil d’être venu, elle va pas me faire chier.
“Je peux y aller ?
J’ai déjà dit que je venais donner une information demande pas si c’est une menace, j’ai l’air d’être venu te menacer j’ai pas surtout l’air d’être devant toi justement débile ?”
Si on était capable de s’adresser la parole sans que ce soit un massacre, je comprendrais qu’elle ai du mal à comprendre pourquoi je suis en train de l’aider à mon grand regret parce que même moi j’ai du mal à m’y faire, mais elle croit pas que je l’aide elle croit quelque chose d’encore plus improbable: que je vais me pointer ici tout seul pour menacer sa fille, dédicacer un flingue et repartir comme une fleur. Ça va pas bien.
“Lou ne m’a pas envoyé, personne est assez défoncé pour trouver que je vienne te menacer en personne est une bonne idée et si personne ne m’y force c’est pas moi qui ait décidé de venir je t’aime pas, j’ai pas envie de te voir, ou de te parler, alors te menacer… Il y a une menace oui, dont tu es au courant parce que je veux bien t’en informer, maintenant que c’est fait je sais pas à quoi tu voudrais jouer au lieu de me laisser partir mais j’ai sincèrement rien de plus que va te faire foutre à te dire. Si tu ne me crois pas par exemple, je m’en fou. J’ai pas envie de t’en convaincre parce que j’ai pas envie de te parler j’ai envie de partir, qui va m'en empêcher tu vas quand même pas me forcer à passer à travers le vétéran qu’il a fallu recruter pour me remplacer quand même ? Maintenant que je travaille pour Lou et que pour l'atteindre faut me passer dessus tu devrais essayer et on devrait s’y mettre tout de suite on se ferait moins chier. Il a qu’a regarder ton portier.”
Dernière édition par Solas Forthys le Dim 13 Nov - 16:22, édité 2 fois
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Je peux y aller ? » Qu’est ce que Solas n’a pas compris dans mon discours exactement ? A quoi s’attendait-il ? Pensait-il qu’il allait pouvoir débarquer, m’informer qu’une menace plane au-dessus de ma petite fille - l’un des deux uniques êtres dont la vie m’importe plus que la mienne - et s’en aller sans interrogatoire ? Solas est beaucoup de choses et je ne l’estime pas beaucoup, mais je n’ai jamais eu l’impression qu’il était simple d’esprit et, par conséquent, il devait se douter qu’il ne sortirait pas d’ici aussi simplement après m’avoir porté ce genre de nouvelle. Au contraire, dès qu’il parle de mon bébé, toute trace de sarcasme disparaît de mon intonation, et plus aucune forme d’amusement ne vient habiter les traits de mon visage. Il est froid, fermé et je l’observe à présent avec des yeux de prédateur. Menacer le petit d’une lionne ou de n’importe quel animal sauvage est l’une des plus mauvaises idées que l’on puisse avoir et, comme ces femelles, je pourrais lui arracher les yeux simplement parce qu’il a osé parler de Micah. « J’ai déjà dit que je venais donner une information demande pas si c’est une menace, j’ai l’air d’être venu te menacer j’ai pas surtout l’air d’être devant toi justement débile ? » - « Je me moque de quoi ça a l’air. Tu crois que j’ai assez confiance en toi, que je vais parier sur toi alors que ça concerne la sécurité de ma fille ? » C’est ça qui serait stupide. C’est le laisser repartir sans l’interroger et lui poser plus de questions qui serait parfaitement idiot.
« Lou ne m’a pas envoyé, personne est assez défoncé pour trouver que je vienne te menacer en personne est une bonne idée et si personne ne m’y force c’est pas moi qui ait décidé de venir je t’aime pas, j’ai pas envie de te voir, ou de te parler, alors te menacer… Il y a une menace oui, dont tu es au courant parce que je veux bien t’en informer, maintenant que c’est fait je sais pas à quoi tu voudrais jouer au lieu de me laisser partir mais j’ai sincèrement rien de plus que va te faire foutre à te dire. Si tu ne me crois pas par exemple, je m’en fou. » Solas enchaîne sans pause, sans prendre le temps de respirer et sans me laisser le temps d’en placer une. Peu impressionnée par sa démonstration de force typiquement masculine - le garde du corps de Lou Aberline est un parfait rustre tout droit sorti d’une autre époque - Je croise les bras et le toise avec, sur le visage, un air mauvais. « J’ai pas envie de t’en convaincre parce que j’ai pas envie de te parler j’ai envie de partir, qui va m'en empêcher tu vas quand même pas me forcer à passer à travers le vétéran qu’il a fallu recruter pour me remplacer quand même ? Maintenant que je travaille pour Lou et que pour l'atteindre faut me passer dessus tu devrais essayer et on devrait s’y mettre tout de suite on se ferait moins chier. Il a qu’a regarder ton portier. » Callum ne bouge pas d’un poil et pour cause : je pense qu’il en faut plus pour impressionner le vétéran. Je suppose que des individus mâle qui jouent au caïd simplement parce qu’ils ont la carrure d’une armoire à glace, il en a vu des tas avec Solas Forthys et je n’ai pas le moindre doute concernant ses compétences. Un homme formé aux méthodes de combat militaires contre un ancien flic qui s’est trop longtemps encroûté en jouant les gardiens de musée ? Je ne donne pas cher de la peau de Solas. A ses yeux, Solas est certainement un petit roquet agaçant mais loin d’être menaçant. L’ancien militaire est discret, silencieux et respecte la hiérarchie, dieu qu’il est un meilleur choix que l’homme de main de Lou.
« Pourquoi ? » Pourquoi es-tu là, alors que tu voues une loyauté aveugle à ta patronne et que tu me détestes de toute ton âme ? Pourquoi me prévenir et, si tout ça n’est pas un piège, pourquoi faire tomber à l’eau les plans de celle à laquelle il a juré allégeance ? J’ai du mal à y croire, aussi et surtout parce qu’il s’agit de moi que nous nous vouons une haine viscérale. Il ne connaît pas Amos et ne lui doit rien. Pour Micah ? S’est-il découvert une conscience ? Est-il devenu meilleur que nous le sommes, Lou Aberline et moi ? « Pourquoi tu me dis ça ? » Lou sera-t-elle mise au courant ? Je n’imagine pas le contraire : il ne prendrait pas le risque de faire tomber sa dulcinée dans un piège et c’est ce qu’il se passera, si je sais quand et où elle a prévu de s’en prendre à ma fille. « Je peux pas te laisser partir comme ça, sans plus de détails et tu le sais. » Il le sait parce que je jurerais qu’il sait que c’est que de tenir à quelqu’un plus qu’à sa propre vie. « Quand ? » Quand Aberline a-t-elle prévu d’agir et de s’en prendre à mon bébé ? « Où ? Comment ? M’avertir mais t’arrêter là, sans me donner assez d’informations pour que je puisse m’assurer que ça n’arrivera pas, c’est aussi lâche que de ne rien faire. » A-t-elle décidé de faire elle-même le sale travail ou enverra-t-elle un inconnu ? A partir d’aujourd’hui, devons nous, Amos et moi, nous méfier de tout le monde ? La paranoïa de mon compagnon dépasse la mienne, elle dépasse même l’entendement. A outrance, elle deviendrait un poison pour notre bébé qui ne serait plus autorisé à mettre un pied dehors sans être sous étroite surveillance et je ne veux pas ça pour elle. J’ai choisi de mener une vie dangereuse. Pas elle. « Tu vas l’en empêcher ou tu considères que ton devoir moral est rempli ? » Cette fois-ci, ma question empeste le sarcasme. « Tu sais ce que tu peux lui dire de ma part ? Que si elle touche un cheveu de mon bébé, elle sera aussi morte que la pâtissière que son nouveau clébard a faite assassiner à l’époque où il avait encore une paire de couilles. » J’ignore ce que le chien de garde d’Aberline sait concernant celle que sa maîtresse a longtemps pleurée. Mais je sais que mon avertissement piquera au vif cette dernière, si toutefois il lui parvient. Moi je le suis, piquée au vif, furieuse et inquiète. Il est hors de question que je sois la seule.
C’est vraiment l’enfer les autres. La racine du mal c’est Raelyn et son égocentrisme elle n’en a jamais rien eu à foutre des autres et de leur véritables motivations, pose quand même la question parce que j’adore parler à du vent.
“Je peux pas te laisser partir comme ça, sans plus de détails et tu le sais. M’avertir mais t’arrêter là, sans me donner assez d’informations pour que je puisse m’assurer que ça n’arrivera pas, c’est aussi lâche que de ne rien faire.”
Ben tiens,
“C’est à dire ?”
“Tu vas l’en empêcher ou tu considères que ton devoir moral est rempli ?”
C’est marrant mais pas longtemps il faut qu’elle enchaîne par menacer Lou d’une mort certaine dont je serais le messager. Elle pense que je serais capable d’être venu la menacer de la part de Lou, elle pense que je vais aller menacer Lou de sa part, ça donne une idée de ce que Raelyn pense que je fais de ma vie, quel manque de respect.
“Si elle touche un cheveu de mon bébé elle sera aussi morte que la pâtissière que son nouveau clébard a faite assassiner à l’époque où il avait encore une paire de couilles.”
“Intéressant.”
J’avoue qu’après qu’elle ait tenté un combo sur la lâcheté le devoir et la morale, je m’attendais à rien mais je suis quand même déçu. On va être là pour un moment qui devrait être terminé je vais aller m'asseoir sans y avoir été invité, méprisant Raelyn d’un coup d’épaule au passage, fatigué d’être en si mauvaise compagnie.
“Même pas un verre d’eau c’est comme ça qu'on traite le gratin de Night City dans cet établissement, vous avez vraiment étés éduqués comme des merdes. Non, je ne sais pas que tu ne peux pas me laisser partir comme ça sans plus de détails mais vu comment tu me reçois je comprends que tu sois pas à la tête d’une organisation capable d’assurer la sécurité de ta fille toute seule, pas sans mon aide pour que ce soit encore plus pathétique. “Quand, où, comment” tu veux pas me demander de tuer Lou pour toi pendant que t’y est presque ?”
Elle à déjà l’audace de le dire à voix haute que mon sens moral dont elle ne connait rien mais ne respecte pas par “principe” devrait me dicter d'empêcher Lou de s’en prendre à sa fille, quand son sens moral à elle ne lui dicte que de ruiner mon existence en échange de mes bons et loyaux services. On apprend à la dure avec des gens comme elle que c’est parce qu’il n'y a rien à attendre qu’il faut travailler sans rien attendre en retour. M’opposer à Lou je suis déjà en train de le faire, la confronter en personne c’est prévu j’y pensais déjà c’est assez blessant comme ça, j’avais vraiment pas besoin d’entendre Raelyn me le dire. Il manquerait plus que je lui donne la satisfaction de savoir que je suis capable de dire à Lou qu’il est temps de changer de projet et que Raelyn me l'impose limite sinon je sors pas d’ici.
“Tu as toujours refusé d’apprendre à me connaître, ce que je comprends. Ce que je t’ai toujours reproché c’est de ne pas te renseigner sur les gens avec qui tu travailles ou sur tes ennemis j’aurais été les deux et tu sais toujours pas à qui tu parles ça pourrait être dangereux, mais t’as bien de la chance je participe à la protection de ta fille cette fois.”
Entièrement contre mon gré. Le même destin qui nous fait nous détester me pousse à travailler à sa sécurité, j'imagine que ça apporte de la valeur à l’idée de faire quelque chose de bien en souffrance. Elle aurait pu avoir ma parole si elle pouvait la croire et la respecter, si elle était un ennemi certes mais une personne décente. Vous m’imaginez donner ma parole a Raelyn qui a elle seule illustre le conseil “ne jetez pas de perles aux pourceaux” ? incapable de les apprécier les cochons n’en feront rien à part les piétinner dans la boue. Tout le Chanel du monde ne peut pas masquer la puanteur de la médiocrité on à déjà essayé.
“Quand j’ai sauvé ton cul par devoir indépendamment du fait qu’on s’aime pas tu t’es retournée contre moi t’aurais même bien aimé que j’en crève. En fait je peux être utile t’attend de moi que j’aide ta sécurité, que je sois le messager de tes menaces de mort à ma boss, que je m'interpose. Alors que t’es sale t’as aucune manière, n’hésite pas à me cracher dessus pendant que tu me manques de respect en me demandant tout ça mal élevée.”
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Il se méprend Solas. Il imagine que ce que je tente de faire là, c’est de lui donner une leçon de vie et de morale quand mes décisions ne sont régies que par mes propres règles. Ce qui est bien, ce qui est mal, tout ça n’a pas la moindre importance à mes yeux. Qu’il serait hypocrite de pointer du doigt son inaction quand, à cause de moi et de mon business, des centaines de vies sont brisées. Non, ce que je fais, c’est servir mes propres intérêts et, dans cette conversation, ils se résument à ma fille. Ironiquement, je sais à présent ce que c’est que d’aimer quelqu’un bien plus que soi-même. Je sais également ce que c’est que de vouloir protéger bec et ongles un être qui n’a pas le pouvoir de le faire de soi-même. Si Solas pense avoir à faire à la même personne que la dernière fois que nos chemins se sont croisés, alors c’est qu’il est idiot, ou qu’il sous-estime l’impact de la maternité. Oh oui, que Solas est lâche à mes yeux. Mais il n’est nullement question de son karma. « Intéressant. » Est la seule chose qu’il répond dans un premier temps, se dirigeant vers l’un de sofas en me bousculant au passage. Callum gronde, il esquisse un geste dans ma direction mais je l’arrête en tendant la paume de ma main dans sa direction. Je ne suis pas une petite chose fragile. Les hommes dans le genre de Solas sont tous les mêmes. Ils jouent au dur et, pour tenter de m’écraser, ils rappellent qu’ils ont l’ascendant physique. Sauf que j’ai appris depuis longtemps à garder le menton bien droit face à ce genre de provoquation qui primale. Oui, Solas tient plus du gorille que de l’homme, c’est pour ça que, s’il fait certainement un bon homme de main, personne n’a jamais été tenté de lui confier l’échafaudage du moindre plan complexe. Et moi, je ne suis pas une petite chose fragile, contrairement à ce que les apparences peuvent laisser penser. Les bras croisés, sans bouger d’un iota puisque je n’ai pas l’intention de prétendre qu’il s’agit d’une conversation civilisée, je l’observe, j’attends qu’il retrouve sa langue. « Même pas un verre d’eau, c’est comme ça qu'on traite le gratin de Night City dans cet établissement, vous avez vraiment étés éduqués comme des merdes. Non, je ne sais pas que tu ne peux pas me laisser partir comme ça sans plus de détails, mais vu comment tu me reçois je comprends que tu sois pas à la tête d’une organisation capable d’assurer la sécurité de ta fille toute seule, pas sans mon aide pour que ce soit encore plus pathétique. “Quand, où, comment” tu veux pas me demander de tuer Lou pour toi pendant que t’y est presque ? » - « C’est pas l’envie qui m’en manque. » Ce qui lui manquerait à lui en revanche pour s’exécuter, c’est une paire de couilles. Force est de constater qu’après Mitchell, c’est maintenant Lou qui a castré l’armoire à glace. « Tu ne sais rien de ma fille. Rien. » Et qu’il soit là, à parler d’elle et de sa sécurité, ça me donne presque envie de me jeter sur lui pour enfoncer mes longs ongles manucurés dans ses yeux.
Et là, je comprends tout. Je comprends que s’il se donne des airs de noblesse, s’il essaye peut-être de se convaincre qu’il est là parce qu’il est question d’une gamine, d’un bébé qui n’a même pas encore soufflé sa première bougie, il n’en est rien. C’est à Lou que tout se résume. C’est pour sauver l’âme d’une femme qui ne saura jamais lui rendre ce qu’il est prêt à sacrifier pour elle qu’il vient me trouver. Parce qu’il pense certainement que tuer un enfant, c’est une chose dont on ne revient pas, pas totalement. Finalement, qui est l’hypocrite de nous deux ?
« Tu as toujours refusé d’apprendre à me connaître, ce que je comprends. Ce que je t’ai toujours reproché c’est de ne pas te renseigner sur les gens avec qui tu travailles ou sur tes ennemis j’aurais été les deux et tu sais toujours pas à qui tu parles ça pourrait être dangereux, mais t’as bien de la chance je participe à la protection de ta fille cette fois. » - « Je sais exactement quel genre de type t’es Solas. » Et je ne suis pas idiote au point d’ajouter que je n’ai pas besoin de lui pour protéger Micah. Je ne suis pas vaniteuse et orgueilleuse au point d’ignorer son avertissement, convaincue que je suis la seule qui sait comment agir puisqu’il est question de mon bébé. « Ce soir, tu vas t’endormir en te disant que t’as fait une bonne action. » En se persuadant qu’il a l’âme d’un noble et valeureux chevalier. « Alors que t’es juste son garde-fou. » Inutile de préciser à qui je fais allusion. « T’es là pour la sauver elle, et tu me méprises alors que je crois qu’au fond, on sait tous les deux ce qu’elle est devenue. Qui est la plus grosse ordure, entre elle et moi. » Ai-je déjà frappé si bas ? Je ne suis pas Mitchell et, si je suis sans pitié, je suis rarement gratuitement cruelle. J’esquisse un discret sourire, sans décroiser mes bras de sous ma poitrine. « Je sais exactement quel genre de type t’es. Et contrairement à toi, je sais aussi exactement quel genre de personne elle est, elle. » Elle est faite dans le même bois que Mitchell, celui de la déraison, celui de la paranoïa et de la vanité, elle s’entoure de gens qui bossent pour elle sous la contrainte et qui la craignent, je compte de mon côté sur le respect pour m’assurer la loyauté de mes équipes. Elle, elle est à l’image de ces empereurs fous qui finissent toujours par brûler la ville, lorsque le contrôle leur échappe, moi, je la tiens d’une main de fer. Elle a perdu le contrôle, et il le sait.
« Quand j’ai sauvé ton cul par devoir indépendamment du fait qu’on s’aime pas tu t’es retournée contre moi, t’aurais même bien aimé que j’en crève. En fait je peux être utile, j'attends de moi que j’aide ta sécurité, que je sois le messager de tes menaces de mort à ma boss, que je m'interpose. Alors que t’es sale t’as aucune manière, n’hésite pas à me cracher dessus pendant que tu me manques de respect en me demandant tout ça mal élevée. » Pense-t-il qu’avec de tels mots, il peut me blesser ? Je lève un sourcil, surprise par l’angle d’attaque qui manque de grandeur et force de conviction. Mais après tout, personne n’a jamais embauché Solas pour son talent pour la rhétorique. « Que tu aides ? » J’esquisse un sourire presque carnassier. « Tu t’es livré ici, chez moi. Tu es porteur de menaces à l’encontre de ma fille. » Là où il est entouré d’agents de sécurité bossant pour mon compte et celui d’Amos, là où il sait qu’il est à ma merci. Je glisse jusqu’à lui et je m’incline légèrement pour m’appuyer contre l’accoudoir du canapé. « On est pas en train d’avoir une conversation civilisée, toi et moi. » Le gardien de musée a-t-il oublié quels codes régissent notre univers ? « Je suis prête à te remercier. » Je le déclare avec bien plus de sérieux et de sincérité. « Mais pas si tu me donnes des miettes. » S’il s’agissait de n’importe quelle autre provocation, oui, mais pas alors qu’il est question de Micah.
Je rigole. J’ai bien entendu ? Peut-être que je suis trop assourdi par ma propre colère ça arrive.
“Mais pas si tu me donnes des miettes.”
J’ai bien entendu. Je suis surpris je me demande même si je ne me suis pas trompé en voulant partir d’ici trop vite. Peut-être que j'aurais raté une occasion de rigoler ça arrive aussi quand la conversation n’est pas civilisée et que je peux répondre ce que j’en pense, moi aussi j’ai une blague:
“Il faudra t'incliner plus que ça pour me sucer.”
“Je sais exactement quel genre de type t’es Solas” qu’elle répète pour s’en convaincre ne marche pas non plus, même moi en expliquant “qu'elle et moi on est proches” à l'agent de sécurité de l’entrée je devais être plus convainquant. Je dois le dire plein de fois, si elle me connaissait elle pourrait croire en la sincérité de la démarche qui m’à traînée de force jusqu’ici alors que j’avais pas envie de lutter avec une cause perdue. Ce qu'on ne ferait pas pour la bonne cause.
Et je n’attends presque rien en retour, voilà ce qu’elle saurait aussi si elle me connaissait vraiment. Je comprend qu’elle ait du mal à y croire pourtant, on n’attend rien en retour depuis longtemps quand on est sur la voie que j’ai empruntée. La valeur est ce qui se fait de plus rare chez les autres permettez moi de douter que Raelyn ait ça entre les mains elle l’aurait trouvé où ? C’est dans le coeur, elle va me sortir la carte de la mère à qui on en a offert un à la naissance de sa fille ? Si j’ai envie de partir c’est que je sais bien qu’avec elle je perds mon temps tout le temps, le temps aurait arrangé son cas a ma place ? Je crois pas, ici c’est le pire des casinos dans lequel j’ai foutu les pieds: accueil déplorable, hospitalité inexistante, manque de civilité encouragé par la directrice, quel genre de remerciements je suis censé trouver dans les bas-fonds exactement ?
“Tu n’es pas prête à me remercier.”
Elle est dans les abysses moi dans l’espace, jouer avec elle c'est la distance qui nous sépare qui est épique. Le mieux que je puisse espérer de la part de Raelyn c’est effectivement qu’elle me remercie ce serait pas trop tôt, on n'en serait pas là si elle avait été capable de le faire depuis longtemps c’est pour ça que j’en doute mais...
“Par curiosité.” J’avoue, peut-être que c’est moi qui me trompe et il se passe des choses incroyables dans ce casino me voilà en train de parier qu’elle peut continuer à me faire rire alors qu’il y a deux secondes je n’avais que des rêves de lui briser les os dans la tête “Je peux savoir comment tu comptes t’y prendre ?”
Qu’est-ce qu’elle serait prête à sortir plutôt que de dire merci tout simplement, de l’argent ? Dieu merci j’ai pas besoin d’argent du Club manquerait plus que ça. Avec celui de la Ruche j’ai acheté 500 chevaux, fait forger un sabre dans la tradition d’une époque plus civilisée, je ne manque de rien mais je ne travaille pas pour l’argent de cette manière je ne peux pas être acheté avec. Elle aurait quoi à offrir ? Raelyn n’en sait rien des codes qui me font me tenir avec quelqu’un que je n’aime pas que je vais aider quand même, ce pour quoi je n’accepterais que merci de sa part.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Il faudra t'incliner plus que ça pour me sucer.” » « Il faudra faire autre chose qu’aboyer comme un chien galeux pour m’impressionner. »
Il se croît grand Solas. Il pense peut-être qu’il m’impressionne, qu’il est le premier à me rappeler ma condition de femme de la plus vulgaire et masculine des façons : en me traitant comme rien de plus qu’une prostituée. J’ai sans l’ombre d’un doute côtoyé plus de rustres que de gentlemen depuis que j’ai rejoint les rangs du Club. Solas n’a rien de plus que ces patrons de boîtes qui glissaient une main sur ma cuisse en m’espérant prête à donner de ma personne pour décrocher un arrangement avantageux. Il n’a rien de plus que ces adversaires, ces gorilles qui pour me faire trembler et en espérant que je vais fondre en larme me glissent à l’oreille toutes les choses qu’il rêve de me faire. Ceux-là pensent que leur attirail, celui qu’ils ont entre les jambes, font d’eux des êtres supérieurs. J’ai cessé de craindre tous les Solas de ce monde le jour où j’ai compris que ce qu’ils craignent le plus, c’est l’idée qu’une bonne femme leur tienne tête et les surpasse en puissance. Je surpasse Solas en puissance. Je suis à la tête d’une organisation criminelle installée, une organisation criminelle qui s’est faite un nom depuis des dizaines d’années, une branche d’une organisation historique qui règne en maître sur la pègre australienne.
Alors sa verve ne m’atteint aucunement.
En revanche, je tremble à l’idée qu’il puisse arriver quelque chose à Micah. Face à cet ennemi, je reste de marbre mais, déjà, ma gorge me donne l’impression de se resserrer jusqu’à causer une asphyxie. Dans la pièce, l’aération ne doit pas être suffisante, puisque je manque d’air, la climatisation doit être en panne puisque j’ai le sentiment d’étouffer. « Tu n’es pas prête à me remercier. » - « Change de disque. » Je me moque d’entendre son opinion concernant ma vile personne. Je me moque de son mépris, je me moque qu’il ne m’estime aucunement puisqu’il n’a pas le pouvoir de m’atteindre, il ne l’a jamais eu. Le seul crédit qu’il a, c’est celui d’être ici pour me prévenir qu’une menace plane au-dessus de la prunelle de mes yeux. S’il ne dit rien de plus, s’il ne me donne pas les armes pour contrer les plans de sa maîtresse, il perd toute valeur et je ne fais pas dans la dentelle avec ceux qui n’en ont plus la moindre à mes yeux. « Par curiosité. Je peux savoir comment tu comptes t’y prendre ? » Je secoue la tête, sans pour autant bouger d’un pouce. Je reste là, debout derrière le sofa, les mains refermées sur le dossier, mes ongles manucurés enfoncés dans le cuir crème. « Tu pues la suffisance. » Comment peut-il estimer qu’il a l’ascendant alors qu’il est sur mon territoire ? « T’es dans un bâtiment truffés d’agents de sécurité. Callum ici présent se ferait un plaisir de te refaire le portrait. » Solas est un ancien flic. Callum, tout comme mon époux, est un ancien navy et, si jamais il ne suffit pas, la sécurité de l’Octopus interviendra. Je ne sous-estime pas mon ennemi : mais personne n’est de taille dans un combat aussi déséquilibré. Nous ne sommes pas dans un foutu blockbuster. « Et tu es désarmé. » J’échange un regard de connivence avec mon garde du corps qui esquisse un sourire en baissant les yeux vers le glock confisqué plus tôt. « Crois ce que tu veux, je m’en fous. Mais je ne suis pas une folle sanguinaire qui prend son pied dès qu’elle sent l’odeur du sang. » Je ne suis pas Lou Aberline, ou plutôt ce qu’elle semble être devenue, l’ancienne prostituée. « Je veux juste protéger ma fille. » Et rien de plus honnête ne pourrait sortir de ma bouche. Elle est perceptible, cette intégrité, si on se fie au ton de ma voix.
Bien sûr, heureusement. Je vais pas me laisser emmerder par une bonne femme agacée que je lui fasse de la compétition dans ce domaine. Elle non plus c’est pas l’humilité qui va limiter la vision qu’elle a d’elle-même peu importe celle des autres, je fais exactement pareil. Y’a assez de personnes qui me chient dessus pour que je me prive d’employer les mots comme je l’entends, les grands moyens, ma vie est un livre dont je suis le héros que Raelyn fasse la reine dans son propre royaume y’a de l’espace à l'infini.
“Tu pues le test.”
J’ai que ça a faire, une fixation sur le casino. Coûte que coûte y’a intérêt à ce que ce soit un jeu même un jeu pas drôle, de la provocation comme moi et pas que de la bêtise. Je crois encore un peu en Lou que j’aime et je crois encore un peu en Raelyn que je déteste on ne réalise pas ses rêves d’organisation criminelle historique qui règne en maître sur la pègre australienne avec du premier degré normalement c’est concret, digne d’un blockbuster son test:
“T’es dans un bâtiment truffé d’agents de sécurité. Callum ici présent se ferait un plaisir de te refaire le portrait et tu es désarmé.”
L’arme c’est moi. Je le dis pas à voix haute mais le pense très fort imaginez plein de suffisance donc, je prends tout ce que Raelyn me donne qui n’est pas absolument une insulte. Elle non plus elle n'est pas sous pression, elle me menace avec sa sécurité et avec son garde du corps alors qu’elle est plus proche de moi que de quoi que ce soit d'autre qui la protège et bien sûr que je suis prêt à mettre ma vie en jeu à Battle Royale. Mais c'est Lou qui veut ma mort, celle de Micah, la sienne. Si c’était Raelyn qu’il fallait tuer je le ferais maintenant puis - trop tard - je me prendrais une balle de Callum dont le plaisir serait de courte durée je crois, c’est jamais un grand moment de perdre la personne qu’on voudrait protéger devant ses yeux - elle est pour moi celle-là - il pourrait toujours se reconvertir à la caisse du magasin de souvenir du British Museum j'imagine.
“Crois ce que tu veux, je m’en fous. Mais je ne suis pas une folle sanguinaire qui prend son pied dès qu’elle sent l’odeur du sang.”
J’y crois, sinon je serais avec Lou pas en train d’essayer de communiquer avec Raelyn qui elle aussi me donne l’impression que je m’exprime par signaux de fumée dans le désert moi-non-plus-je-ne-suis-pas-comme-ça.
“Je veux juste protéger ma fille.”
Moi-aussi.
“Je veux juste t’aider à protéger ta fille.”
On est au moins d’accord sur le fait que le projet de Lou ne va pas être possible. Pas juste du point de vue de Raelyn parce qu’il s’agit de son enfant, du mien aussi parce que pas sous ma surveillance, même si ça sous-entend sous mon regard peut-être même de mes propres mains.
“Je m’endormirais ce soir en me disant que j’ai fait une bonne action si tu comprends qu’on pense la même chose au sujet le plus important.”
L’innocence de sa fille. C’est ce que Raelyn veut savoir que c'est pas mon travail de suivre Lou dans sa quête à elle alors que la vengeance personnelle ne mène nulle part ailleurs qu’en enfer ? Ok, je ne suis pas un tueur moi. Plutôt un assassin alors avec un point faible catastrophique pour les femmes d’un côté et le livre de l’ordre de la chevalerie de l’autre. J'épouse personne, je me tape Evelyn, et je tue Lou.
Selon Raelyn j’ai pas d’ambition. J’ai pas l’ambition d’être à la tête d’une organisation criminelle surtout ce que je veux moi, c’est faire mieux. Je ne veux pas devenir le meilleur non plus, j’espère devenir meilleur. Un style de vie apparemment trop complexe pour être cru mais une chose est sûre à mon grand regret:
“Personne ne va sauver Lou.”
Aka. c’est un problème. Aka. je suis d’accord avec toi, c’est ce que tu veux entendre ? Aka. je-l’aime-mais-elle-s’en-bat-les-couilles. Lou est un problème pour tout le monde. Pour Micah innocente, pour elle-même, pour mon petit cœur, pour Raelyn, pour son propre business, pour les drogués, pour le bien de l’humanité en fait et c’est très clair, oui. J’espère que Raelyn ne va pas me forcer à lui faire un dessin, j’ai toujours pas entendu ni merci ni de réponse à ma question ni rien je ressens surtout un putain de vide et de la douleur.
“Pendant que tu t’occuperas de la sécurité de ta fille je m’occuperais d’elle mais autrement.”
Qui que ce soit que quelqu’un la charge d’un karma aussi lourd que nous tous. Raelyn c’est normal qu’elle menace de tuer Lou elle-même maintenant qu’elle sait qu’elle veut s’en prendre à sa fille. Moi je peine forcément à expliquer que mon travail normalement c’est Lou et plus si affinité qu’est-ce que je fous là et bien je viens dire à la dernière personne à qui j’ai envie de l’avouer que Lou et moi c’était prévisible, ça va mal se terminer.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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« Tu pues le test. » - « Je teste les gens, j’ai toujours testé les gens Solas. » Parce qu’on a tendance à l’oublier, mais il fut un temps où nous nous connaissions, Forthys et moi. Il fut un temps où il était la bête de foire, l’ancien flic corrompu de compagnie de Mitchell et moi son bras droit, et des réunions au sommet au sous-sol de l’ancien QG, nous en avons eu notre lot. Solas sait comment je fonctionne. Il m’a observée à l’époque et, en dehors de la sphère privée et familiale, je n’ai pas tellement changé. J’observe, j’écoute, je devine. Je n’ai jamais fait partie de ceux qui s’époumonaient pour convaincre Mitchell du bien fondé de leurs idées, j’ai toujours agi de façon bien plus intelligente, bien plus insidieuse. J’ai toujours œuvré dans l’ombre pour amener chacun exactement là où je voulais qu’il soit : Mitchell convaincu par mes idées et mes opinions, et Solas Forthys loin du Club. « Tu l’as juste trop mauvaise d’avoir perdu à ce jeu-là. » J’esquisse un sourire carnassier, révélateur de ma réelle personnalité.
Je n’ai jamais été une proie.
Mais les vieilles rancœurs n’ont plus la moindre importance. Qu’il ait essayé de m’étrangler dans mon sommeil après s’être introduit chez moi n’a plus d’importance, qui ait tenté de me noyer dans mon propre lavabo non plus. Je l’ai tenu en joue avec mon flingue, chacun a eu sa chance de mettre fin à vie de l’autre et l’a laissée passée. Je me moque de ses raisons. Je me fiche de pourquoi il n’a pas serré un peu plus fort ses doigts autour de ma trachée, ce soir-là. Tout ce qui compte, c’est Micah, elle est bien plus importante que tout le reste. « Je veux juste t’aider à protéger ta fille. » - « Alors, dis moi quand. » Quand sa maîtresse - au sens premier ou plus adulte du terme, je m’en fous - frappera. « Pas forcément maintenant, si tu le sais pas. Mais quand tu l’apprendras - » Parce qu’il l’apprendra, non ? Si elle a commencé à dévoiler une partie de sa main, elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin. « Fais-moi passer un message. » C’est la moindre des choses, s’il veut vraiment protéger l’innocente de toute cette histoire. « Si tu te pointes à l’entrée et que tu demandes à voir Carly, on te laissera entrer. » Ce n’est pas un code. C’est vraiment mon petit oiseau qui se présentera à ce moment-là, puisqu’elle fait partie des rares personnes en qui j’ai réellement confiance. Pour le reste des équipes, toute notion de confiance est relative.
« Je m’endormirais ce soir en me disant que j’ai fait une bonne action si tu comprends qu’on pense la même chose au sujet le plus important. » Je me moque de comment ou avec qui il s’endormira ce soir, et nous le savons tous les deux. Aujourd’hui ne signe pas le début d’une réconciliation, pour une raison qui ne m’échappe plus tout à fait, nos intérêts convergent. Il veut empêcher Aberline de franchir la ligne de trop. Je veux m’assurer que cette pute ne touchera pas à un cheveux de mon bébé. « Personne ne va sauver Lou. » - « Tu la sauves, tu l’éloignes, tu la dissuades… » Qu’il la saute jusqu’à l’épuisement mortel même, je n’en ai cure. « Je m’en fous. Je croirais que ce que je verrais de mes yeux. » Autrement dit : je n’ai pas l’intention de placer ma confiance en lui pour gérer le problème que pose l’ancienne prostituée. Je devrais m’asseoir avec Lou pour la confronter, elle ou son putain de cadavre. « Pendant que tu t’occuperas de la sécurité de ta fille je m’occuperais d’elle mais autrement. » - « Je crois que je parle pour Callum et moi quand je dis que je me moque de tes prouesses sexuelles Solas. » La pique est inutile, gratuite, mais jouissive. « Je te promets pas d’agir avant que t’aies eu le temps de le faire. » Après tout, n’ai-je pas toujours valorisé l’honnêteté dans sa forme la plus brute ? « Callum ? » Je pivote à peine mon cou pour poser mon regard sur le garde du corps. « Tu peux le raccompagner. Garde son flingue en souvenir. »
“Je teste les gens, j’ai toujours testé les gens Solas. Tu l’as juste trop mauvaise d’avoir perdu à ce jeu-là.”
Ouai non mais ça a assez duré. Moi aussi je teste les gens, c’est que j’ai pas trop de temps je dois savoir à qui j’ai a faire très vite pour pas en perdre. Raelyn est exceptionnelle: elle use et abuse de ma patience depuis longtemps. Dans ma vie et probablement dans celle de tout le monde, c’est son rôle. Avec l’historique qu’il y a entre nous je pensais déjà qu’il n’y a rien à tirer de la moindre tentative de communication entre nous, quand je la regarde maintenant j’entends tout le monde dans ma tête confirmer que j’ai probablement pas perdu grand chose d'autre que du temps à ce jeu-là.
Je vais vous dire moi-même ce qu’il en est est de comment je me sens: Je l’ai juste trop mauvaise d’avoir la mort d’un pnj sur la conscience pour la protéger elle que je détestais pourtant déjà pour qu'elle me vire ensuite. Je ne saurais jamais quelles sont les modalités de ses tests alors que ca ne l'intéresse en fait pas de savoir qui sont les gens, et aucune intention de les passer pour quelqu’un comme elle. Aujourd’hui encore j’arrive à prendre sur moi pour mettre de côté la colère que j’ai contre elle dans le but de protéger sa fille et tout ce que je peux attendre en retour c’est qu'elle me demande des précisions et d'aller me faire foutre. À ce stade de manque de respect même si elle ne m'aime pas, pour le fait que je travaille à leur survie même si je ne l'aime pas non plus, je l'ai plus que mauvaise. Mais les vieilles rancœurs n’ont plus la moindre importance ont s'est déjà littéralement battus pour ça, je suis quand même venu faire ce travail et maintenant qu'on en est là il n'y a pas de retour en arrière possible, de regrets d'aider une connasse pareille. J’en ai déjà passé du temps à me torturer l’esprit avant de me décider à venir en partie parce que j’ai dû ignorer l’amour que j’ai pour Lou, en partie parce que Raelyn ne me mérite pas.
“Alors, dis moi quand. Pas forcément maintenant, si tu le sais pas. Mais quand tu l’apprendras fais-moi passer un message. Si tu te pointes à l’entrée et que tu demandes à voir Carly on te laissera entrer.”
J’aimerais que tout ça ne soit pas aussi grave pour n’avoir que ça à faire de chialer à la perspective de remettre les pieds ici mais l’ambiance ne s’y prête pas du tout alors qu’ils se marrent concernant Lou.
“Tu la sauves, tu l’éloignes, tu la dissuades....” je la tue… “je m’en fous. Je croirais que ce que je verrais de mes yeux.” Si je devais tuer Lou sous les yeux de Raelyn pas sur que je survive à l’ironie de la situation digne d’une chanson d’Alanis Morissette. “Je m'occuperais d'elle mais autrement.” “Je crois que je parle pour Callum et moi quand je dis que je me moque de tes prouesses sexuelles Solas.” “Tu devrais regarder, pour le voir et le croire.”
Je peux pas leur en vouloir de se moquer, je suis le premier à dire des trucs sales par provocation et je suis aussi le premier à penser que je devrais être en train de glisser les doigts dans la bouche de Lou parce que j’en ai marre de l’entendre faire la liste des gens qu’il reste à tuer des fois que la vengeance l’aide à se sentir mieux que ce que je fais sur elle. Au lieu d’être ici “Je te promets pas d’agir avant que t’aies eu le temps de le faire.” à me demander qui entre Raelyn et moi est le plus susceptible de la tuer.
D’ailleurs “Callum ? Tu peux le raccompagner.” j’ai rien d’autre a faire en partant d’ici que d’aller retrouver Lou, avec un autre projet que celui de la plaquer assez fort pour l’empêcher de courir après je sais pas qui dans sa folie meurtrière, le projet c’est d’arriver à la regarder droit dans les yeux après la discussion que je viens d’avoir avec Raelyn, qu'elle ne se doute pas d'à quel point c'est déjà terminé. “Garde son flingue en souvenir.”
Quand on dit qu'on vient pas les mains vides chez nous on plaisante pas. Quel beau souvenir, que je leur ai dit de garder parce qu’il est pas à moi j’allais pas risquer de voir mon propre matos tomber entre les mains du Club. Mais c’est pas parce qu’il est pas a moi que c’est de la merde et ça me fait quand même mal au coeur de savoir que cette arme ne sera jamais appréciée à sa juste valeure ici.
“Au revoir.”
Par principe d'abandonner une arme mais pas mes principes. Et parce qu’on va se revoir, ça sert à rien de se voiler la face et de revenir sur à quel point j’en ai pas envie. Après cette histoire on ne devrait plus avoir de raisons de se croiser et comptez sur moi pour ne pas en inventer. C’est à cause de Lou ce bordel j’ai rien à faire là c’est un vrai calvaire. Ou c’est parce que c'est un vrai calvaire que j’ai tout à faire là ?