Aout 2022 " Allez voir Channing ! " C’est un petit mot griffonné sur un post it collé sur le miroir de son dressing. Ca fait des jours, voire des semaines qu’elle fuit ce moment. Elle repousse l’échéance et chaque fois qu’elle se dit qu’aujourd’hui sera la bonne, la blonde se débine encore et encore. Meryl reste persuadée que le brun n’a aucunement envie de la voir après ce qu’elle lui a dit le mois dernier. Des nouvelles, elle en a de manière régulière quand Gabrielle daigne rentrer à la villa et qu’elle la croise. Faut dire que la brune est souvent aux abonnées absentes dernièrement, entre ses séjours à l’hôpital, leurs boulots et les quelques soirées, elle a l’impression qu’elles ne font que se croiser et quand c’est le cas, la blonde évite soigneusement le sujet car elle sait ce que pense Gabrielle de tout ça, elle la tanne assez pour qu’elle aille le voir et ce depuis qu’il est sorti du coma... Et c’est pas faute d’en avoir envie, la blonde crève d’envie d’y aller et de retrouver cette complicité qu’elle avait et qui lui manque cruellement !
Dans un soupire, l’américaine s’est extirpée de son lit avec toutes les difficultés du monde tant elle a l’esprit embrumé par la courte nuit qu’elle a passée. Faut dire qu’elle est rentrée tard et une fois dans son lit, la blonde a eu toutes les difficultés du monde à trouver le sommeil, alors elle a longtemps tourné dans son lit avant de se tourner vers sa tablette. Elle sait qu’elle a fini par s’endormir devant l’écran car sa tablette repose négligemment de l’autre côté de son oreiller, signe évident qu’elle s’est écroulée en laissant son esprit capter les images. Ça a au moins le mérite de lui éviter de trop cogiter, même si ça détériore sa qualité de sommeil à n’en pas douter en témoigne sa mine déconfite ce matin alors qu’elle approche de la cuisine. La villa est calme, elle imagine que Gabrielle est déjà partie et ça la peine un peu de ne faire que la croiser, même si dans un sens elle redoute chaque fois les conversations qui peuvent en découler. Elle avale son déjeuner sans se presser, les yeux rivés sur son portable à regarder des choses sans intérêt aucun et lorsqu’elle finit par enfin sortir de sa torpeur, elle se rend compte que l’après midi est déjà entamé et qu’elle n’a strictement rien fait. Elle reste un moment à fixer le post-it, cherchant le courage de se lancer. Elle songe à lui envoyer un message, mais chaque fois qu’elle ouvre leur conversation, elle retombe sur les derniers sms qu’elle lui a envoyé et l’américaine se sent stupide et puérile.
Devant la porte d’entrée, elle hésite un instant à faire demi-tour. Elle est venue à pieds, se disant que marcher lui permettrait sûrement de se vider la tête, et ça avait eu le mérite de fonctionner, au moins jusqu’à ce qu’elle arrive ici. Elle a l’impression de se retrouver des mois en arrière, à son arrivée et comme la première fois, la blonde envisage de faire demi-tour tant elle juge sa démarche stupide. « Allez un peu de courage Meryl, qu’est-ce que tu risques au pire ? Tu cours sûrement plus vite que lui à l’heure actuelle... Trop tôt, bien trop tôt ! » Elle secoue la tête devant sa stupidité, d’autant qu’elle n’a pas vraiment envie de sourire de la situation, elle se rappelle très bien de son corps étendu, des machines et de leurs bips incessants. Elle n’oublie pas non, tout comme elle n’avait jamais oublié la vision de son père étendu sur le sol du salon de leur appartement à Vegas. La jeune femme presse l’interphone et regrette aussitôt son geste. Elle fixe la porte, peut être qu’au fond elle espère qu’il ne sera pas là. Après tout, il devait avoir pas mal de rendez-vous concernant sa rééducation... Ou alors peut-être qu’il se repose et qu’elle est clairement en train de le déranger. Nerveuse, elle ose à peine regarder la caméra de l’interphone, de peur qu’il ne la reconnaisse trop facilement et qu’il refuse de lui ouvrir. Sa main gagne ses lèvres et elle fait une misère à l’ongle de son petit doigt pour s’éviter de faire les cents pas. La porte finit par s’ouvrir et elle s’attend presque à se faire cueillir par une infirmière ou une aide ménagère qui lui dirait que le brun ne recevait personne, mais c’est lui qui se présente dans l’encadrement de la porte et la boule dans sa gorge menace presque de l’étouffer tellement elle est stressée. « Salut je... Je... » Sa voix est coincée alors qu’elle l’observe, constate qu’il est bien en vie pour son plus grand bonheur. Bordel elle a envie de le serrer dans ses bras, de lui dire à quel point elle a eu peur de le perdre, mais elle se retient, reste en retrait. « Je te dérange peut-être... je peux repasser si jamais tu... » Respire Meryl tu vas finir par faire un malaise à ce rythme ! L’angoisse lui tord le ventre, et la blonde ose à peine le regarder. « Enfin t’as peut-être pas envie de me voir. » Elle pouvait aisément le concevoir si c’était le cas.
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Dernière édition par Meryl Strange le Lun 7 Nov - 18:37, édité 2 fois
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Les séances de rééducation sont douloureuses, et jamais Channing n'aurait un jour cru que son corps puisse à ce point le faire souffrir. Que le corps humain, d'une manière générale, puisse à ce point s'amenuir et s'affaiblir. Son kinésithérapeute vient tout juste de partir, et l'héritier s'est précipité dans sa salle de bain pour apaiser ses muscles et se débarrasser de sa transpiration provoquée par quelques misérables exercices. Il se sent ailleurs, ses jambes tremblent brièvement sous son poids et ses mains s'appuient aux murs de la cabine dans une grimace douloureuse alors qu'il allume l'eau et se glisse sous le pommeau. Si ce n'était pas pour ses prises encore quotidiennes d'anti-douleurs, il se serait sans l'ombre d'un doute écroulé il y a plusieurs heures, son corps se refusant à faire le moindre pas supplémentaire. Heureusement, grâce aux différentes substances qui circulent dans ses veines, un semblant de force lui permet de se laver puis de se traîner hors de la douche. Une petite victoire, qu'il considère davantage comme une défaite pour la simple raison d'être considérée comme un challenge.
Il s'empare d'un pull ample et confortable, un jogging l'étant tout autant, et le voilà bientôt prêt à gagner sa chambre avec pour seule envie d'y sombrer jusqu'au lendemain. Le brun commence à s'habiller, lent et raide dans ses mouvements, au moment où son regard fuit les cicatrices disgracieuses qui se sont ajoutées à celles déjà présentes sur son corps. Celle de sa jambe détonne plus encore parmi les précédentes, difforme et particulièrement large, et il détourne le regard en ajustant son pantalon. Les plus petites deviendront invisibles, fines et blanches, les autres seront plus larges mais demeureront propres, mais pas celle-ci. Celle-ci l'empêchera sans l'ombre d'un doute de retourner se baigner ou de mettre des shorts avant un bon moment, s'il venait toutefois à l'accepter un jour. Il se redresse, récupère son cellulaire abandonné dans un coin et atteint sa chambre au moment où l'interphone de la villa résonne dans la pièce à vivre. Son médecin a-t-il oublié quelque chose ? Ses amis ont-ils perdu son numéro pour prévenir de leurs visites ? Il soupire plaintivement avant de faire demi-tour et d'entreprendre de gagner l'entrée de la villa, jetant un oeil distrait à la caméra avant d'ouvrir la porte. oh, Meryl.« Salut je... Je... » Il est surpris de la voir, met un certain temps à réaliser tout en la détaillant de la tête aux pieds. Ils ne se sont pas vus depuis un moment, ne se sont pas revus depuis l'accident, et la soeur de Gabrielle n'est à sa connaisance pas venue le voir. Pas qu'il ne lui en tienne rigueur d'ailleurs, trop préoccupé pour reprocher à la blondinette son absence. « Je te dérange peut-être... je peux repasser si jamais tu... » Elle ne lui laisse pas le temps de la saluer, ses sourcils se froncent doucement face à sa gêne évidente, et il esquisse un sourire fatigué avant de se recule d'un pas pour l'inviter à entrer. « Enfin t’as peut-être pas envie de me voir. » Trop épuisé pour prendre le temps d'argumenter, Channing se contente de secouer la tête par la négative en lui indiquant d'entrer. Il referme la porte sur son passage, cherche discrètement à s'étirer - ce n'est pas le moment idéal, il est particulièrement éprouvé, mais est heureux de la revoir. « Je fais si peur que ça que tu tires une tête pareille ? » Elle passe à son niveau et l'héritier lui ébouriffe affectueusement les cheveux, bien que son geste habituellement dynamique le soit beaucoup moins à l'instantané. Il lui sourit doucement en la regardant, s'avance dans le salon pour aller s'appuyer au dossier de son canapé auquel il tourne le dos avant de s'y appuyer légèrement. « Je suis content de te voir. Comment tu vas ? » lance t'il, et peut-être que Meryl peut remarquer à quel point il est différent malgré ses efforts. « Est-ce que je te sers quelque chose à boire ? » comme si de rien n'était, évidemment.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Aout 2022 Peut-être qu’elle aurait du le prévenir avant de passer. Envoyer un message, ou dire à Gabrielle de le prévenir de sa venue, mais la crainte de se faire refouler ou même d’essuyer un silence la paralyse plus que le fait de se retrouver sur son perron. Le temps semble parti pour se jouer d’elle alors qu’elle attend un visage qui ne viendra peut-être jamais ! La surprise se lit sur son visage et le silence qui s’installe lui mine le moral plus qu’elle ne veut l’admettre. Bien sûr qu’il ne s’attendait pas à la voir, elle joue les filles aux abonnées absentes depuis plus d’un mois, même si elle s’est arrangé pour lui faire parvenir douceurs et autres par le biais de Gabrielle... Comme si ça pouvait tout excuser ou même remplacer une visite en personne. Elle s’attend à se faire refouler par le brun, mais il finit par s’écarter lui et sa mine fatiguée.
« Je fais si peur que ça que tu tires une tête pareille ? » La blonde sourit alors qu’il passe une main dans ses cheveux comme il l’a si souvent fait par le passé. Bon sang, ça lui avait manqué et ça ne fait qu’intensifier la boule qui s’est installée au creux de son estomac depuis un moment maintenant. « Pas pire que lorsque tu étais... » dans le coma. Elle baisse les yeux, les images de l’hôpital lui revenant en tête, image qu’elle aura du mal à effacer de sa mémoire. Ses pas la mènent jusqu’au salon où elle ne peut que constater les efforts que ça lui demande de marcher, de rester debout. « Je suis content de te voir. Comment tu vas ? »Moi aussi si tu savais à quel point ! Son ton est à des années lumières de ce à quoi elle s’attendait en venant ici et elle n’est même pas certaine de comprendre le pourquoi d’une telle clémence envers elle. Est-ce que Gabrielle lui a parlé ? Ou alors le choc de l’accident lui a fait oublier les mots qu’elle lui a dit ? « Est-ce que je te sers quelque chose à boire ? » Elle répond par la négative, au final elle aimerait juste qu’il s’assoit pour s’économiser un peu au lieu de jouer les hommes forts intouchables.
Toujours aussi nerveuse, la blonde se demande par où commencer quand elle a l’impression d’avoir à s’excuser pour un millier de choses. C’est pas la fierté qui l’étouffe pourtant, car fière elle est loin de l’être au contraire. « Je... » Elle ose à peine le regarder tant elle a honte. « Je suis désolée de ne pas être venue plus tôt... » Pourtant elle en crevait d’envie Meryl, tout comme elle crève d’envie de le serrer dans ses bras et de lui dire à quel point elle a eu peur de le perdre. « J’étais pas certaine que tu veuilles me voir après... » Le regard fixé sur le sol à défaut de pouvoir assumer de le regarder lui, la jeune femme soupire. « Je suis désolée pour tout ce que je t’ai dit avant... J’aurai jamais dû t’envoyer tout ça... Je... j’étais en colère et déçue alors que tout ça... Ça me regarde pas... C’était stupide et égoïste. » C’était juste de l’égoïsme pur et une crainte de le voir s’éloigner de nouveau. « Je te demande pardon Channing... Je suis tellement désolée. » D’une main, elle vient chasser la traînée humide sur sa joue en essayant de refouler toutes les émotions qui la bouffent depuis des semaines maintenant.
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Dernière édition par Meryl Strange le Sam 22 Oct - 16:05, édité 1 fois
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Pas pire que lorsque tu étais... » Son expression tombe doucement, ses lèvres formant une ligne platonique en guise d'excuse. Ses proches semblent avoir besoin de poser les mots sur les faits pour mieux les assimiler, même si cela le fait à chaque fois se sentir un peu plus coupable et mal à l'aise. Channing ne répond rien, se contentant de baisser brièvement le regard pour trouver ses mains, celles qu'il a jointes négligemment devant lui en les laissant pendre. Meryl ne l'a pourtant pas vu, pas à sa connaissance, même s'il se doute que le traumatisme reste présent pour la blondinette. Toujours appuyé sur le dossier de son sofa pour soulager ses jambes, l'héritier semble penaud avant de venir aux nouvelles puis de proposer à boire à celle qui s'est soudain terrée dans le silence. Elle est muette et lui ne sait pas vraiment quel comportement adopter, se contentant de la laisser prendre la parole lorsqu'elle se sent prête. Ce qu'elle ne tarde pas à faire. « Je... Je suis désolée de ne pas être venue plus tôt... » Son regard noisette trouve le sien et il secoue mollement la tête par la négative, tenant à lui faire comprendre qu'elle n'a pas besoin de se ronger les sangs à ce sujet. Il ne lui en veut pas, pas plus qu'à qui que ce soit, et n'en veut à personne si ce n'est à lui-même. « J’étais pas certaine que tu veuilles me voir après... » Son message texte. Il sait très bien pourquoi elle culpabilise, pourquoi elle est mal à l'aise, et devine à quel point elle a dû se sentir coupable de lui avoir adressé ce venin en dernières paroles. Du moins, en ce qu'elle pensait être leur dernier échange. Heureusement pour eux, il a a la peau dure - ou un équipement de très bonne qualité, et un ange gardien tenace. « Je suis désolée pour tout ce que je t’ai dit avant... J’aurai jamais dû t’envoyer tout ça... Je... j’étais en colère et déçue alors que tout ça... Ça me regarde pas... C’était stupide et égoïste. » Elle débite un flot de paroles tremblant, et lui l'écoute religieusement en s'ornant d'un léger sourire de façade. Un rictus marqué par la fatigue mais pas moins sincère et traduisant une émotion évidente. « Je te demande pardon Channing... Je suis tellement désolée. » Il secoue à nouveau la tête, puis dénoue ses mains avant d'en tendre une en direction de la demoiselle. Il l'invite à s'approcher d'un regard, puis partage avec elle une étreinte sans un mot en souriant doucement. Sa paume frotte son dos et il lui laisse le temps, en quelque sorte, de se rendre compte de sa présence. De sentir la chaleur de son corps, de l'entendre respirer, de pouvoir le serrer et réaliser qu'il est bel et bien en vie. Abîmé, épuisé et brisé, mais en vie. « Je ne t'en veux pas, Meryl. Je te pardonne. » souffle-t-il avant de la laisser se reculer lorsqu'elle s'y sent prête, plongeant avec bienveillance son regard dans le sien. Il approche doucement son pouce de sa joue pour y essuyer ses larmes, marquant une pause avant de poursuivre. « Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer. Tu étais triste et blessée, et tu as agis sur un coup de tête. Ce n'est pas grave. » Elle sait qu'il a au creux de ses mains le pouvoir de faire souffrir Gabrielle, bien plus que lui-même ne s'en rend compte. et probablement l'aime-t-elle autant qu'elle le déteste pour ça, même si Channing n'en a pas vraiment conscience. La seule chose dont il a la certitude est de compter pour la plus jeune des Strange, et comme à son habitude : il s'en veut de blesser ceux qu'il porte dans son coeur. « Je vais bien, je suis vivant. Tu as bien fais de ne pas venir me voir au St Vincent, j'étais pas vraiment sous mon meilleur jour. » plaisante-t-il courageusement en la regardant, réappuyant sa main en arrière sur le canapé. « J'étais pire qu'aujourd'hui, et à moitié dans les vapes la plupart du temps avec la morphine. Pas que je sois rayonnant maintenant, mais quand même. »
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Aout 2022 Meryl sent bien qu’évoquer son séjour à l’hôpital est sensible. A sa place, elle n’aurait peut être pas envie d’en parler, ou peut-être que si, en fait elle n’en sait rien... tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle se sent l’âme d’une gamine idiote ayant merdé sur tous les points pour une simple histoire de caprice. C’est comme ça qu’elle le vit depuis qu’elle sait pour son coma, et elle espère au fond d’elle ne pas être rejetée, elle qui a toujours eu du mal à trouver sa place au sein même de sa propre famille. Gabrielle n’avait pas si mal réagi, alors peut-être que Channing en ferait de même. La conscience lourde, la jeune américaine s’excuse du mieux qu’elle peut en évitant soigneusement de croiser son regard, trop peureuse d’y voir de la rancœur. Une fois ses excuses posées, la blonde attend que le verdict tombe, le poids dans son estomac se fait plus important à mesure que les secondes passent. Elle reste un instant immobile, son souffle est presque suspendu et lorsqu’il se décide à bouger pour lui ouvrir les bras, la blonde n’hésite pas vraiment avant d’aller s’y réfugier. Ses bras viennent entourer le brun, son visage vient se nicher contre lui et elle le serre, pas aussi fort qu’elle le voudrait car elle craint de lui faire mal, mais assez pour se rendre compte qu’il est là près d’elle, qu’il respire, qu’il est en vie. Elle n’arrive pas à retenir ce sanglot qui lui fait vriller la poitrine. Elle a juste envie de rester là et profiter de cette étreinte qui lui avait tant manquée.
« Je ne t'en veux pas, Meryl. Je te pardonne. » « Merci... » Elle souffle de soulagement, laissant la pression s’échapper de son corps et si elle reste encore un instant contre lui, c’est pour s’assurer encore une fois qu’il est bel et bien là et non plus dans ce lit, branché à tout un tas de machines bruyantes, angoissantes... Elle finit par s’écarter, renifle, les yeux certainement rougis par ses larmes qu’il prend la peine d’essuyer, lui arrachant un sourire. « Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer. Tu étais triste et blessée, et tu as agis sur un coup de tête. Ce n'est pas grave. » Il est trop doux avec elle, Meryl n’estime pas mériter cette clémence, pourtant elle a envie de le croire. « Je vais bien, je suis vivant. Tu as bien fais de ne pas venir me voir au St Vincent, j'étais pas vraiment sous mon meilleur jour. J'étais pire qu'aujourd'hui, et à moitié dans les vapes la plupart du temps avec la morphine. Pas que je sois rayonnant maintenant, mais quand même. » Elle s’écarte définitivement, essuyant ses larmes restantes, en souriant face aux mots de Channing. « Tu es vivant oui... » Dire qu’il va bien, elle n’irait pas jusque là, même s’il fait tout pour laisser croire que c’est le cas. « Je suis venue tu sais... Gabrielle rentrait pas souvent à la maison alors... Je suis passée lui ramener quelques affaires quand tu étais... » Dans le coma, c’est ça qu’elle n’arrive pas à dire une fois encore. « ... enfin je suis venue. Et Gabrielle me donnait de tes nouvelles quand elle le pouvait. » Elle l’observe, devine sa peine au travers de ses traits tirés. « On peut s’asseoir si tu veux. » Elle n’a pas envie qu’il se fatigue juste pour lui prouver qu’il est un homme fort ! Alors pour l’inciter, elle vient initier le mouvement, elle a beau ne pas poser de question, ça fourmille dans sa tête de savoir comment il va vraiment. Elle est certaine qu’il cache en grande partie les choses. « Je suis soulagée de voir que tu es debout. J’ai eu peur de te perdre... tu sais toi et Gabrielle... vous êtes ce qui ressemble le plus à une famille pour moi... » Ca n’est un secret pour personne, mais elle ressent le besoin de l’avouer, peut-être pour expliquer ses mots avant l’accident, sa difficulté à venir le voir. « Est-ce que... Je peux te demander comment se passe ta rééducation ? »
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
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« Merci... » La blondinette semble terriblement soulagée, au point que le brun insiste quant à lui frotter l'épaule une nouvelle fois, la gratifiant d'un sourire. La plus jeune des Strange avait toujours été la plus émotive de la fratrie, et également celle le dissimulant le moins bien. Gabrielle et leurs frères - du peu qu'il en savait les concernant, étaient bien plus pudiques sur leurs sentiments. et face à sa sensibilité lui évoquant celle de sa propre soeur, Channing avait toujours eu envie de la préserver, et de la garder à l'abri des coups bas de l'existence. Il n'avait toutefois rien pu faire cette fois-ci, même avec toute la bonne volonté du monde. « Respire Meryl, je suis sérieux. » Il cherche à la détendre, dédramatiser les faits, notamment car il ne lui en veut pas le moins du monde - vraiment pas. Il ment sur son état et sur ses blessures, prétendant aller quand l'électricité qui lui tord les muscles lui donne envie de se courber de douleur, mais il est tout ce qu'il y a de plus sincère concernant une potentielle rancœur à son égard. « Tu es vivant oui... » Ses lèvres se ourlent comme pour appuyer ses propos, et le brun l'écoute poursuivre avec attention. « Je suis venue tu sais... Gabrielle rentrait pas souvent à la maison alors... Je suis passée lui ramener quelques affaires quand tu étais... » Alors elle est venue. Gabrielle ne lui en a pas parlé, les amants ayant après tout eu bien des sujets à aborder mais les ayant évité tous plus soigneusement les uns que les autres, se contentant de leur présence respective ces dernières semaines plutôt que de longs discours. Mais à la pensée que Meryl soit venue et ait été confrontée à son image, son coeur se serre une seconde. « ... enfin je suis venue. Et Gabrielle me donnait de tes nouvelles quand elle le pouvait. » Il s'excuse d'un sourire à ces aveux, baissant un instant le regard d'un air coupable, acquiesçant. Il ne l'est pas, il le sait, mais est sincèrement désolé de leur avoir infligé cela. À toutes les deux, à tous ses proches. « Je suis désolé que tu aies assisté à cela Meryl. » murmure-t-il à voix basse. « On peut s’asseoir si tu veux. » Il n'aime pas qu'elle fasse cette proposition mais est pourtant ravi de la suivre et de pouvoir soulager ses jambes en s'asseyant. et c'est bien ce qui l'énerve le plus - constater qu'il ne fait que prétendre, et qu'il est bien incapable de jouer les héros en restant debout. « Ma proposition de t'offrir à boire tiens toujours tu sais. Même quelque chose à grignoter si tu as faim. » propose-t-il avec bienveillance, cherchant tant bien que mal à lui faire comprendre qu'elle est et sera toujours la bienvenue entre ses murs.
« Je suis soulagée de voir que tu es debout. J’ai eu peur de te perdre... tu sais toi et Gabrielle... vous êtes ce qui ressemble le plus à une famille pour moi... » Son regard croise le sien, et Channing sourit faiblement à la demoiselle. Ils ont été proches, à la période de LA - vraiment proches, comme s'ils s'étaient toujours connus. et malgré les années et les différends que Gabrielle et lui aient pu avoir, il est profondément touché que la blonde lui tienne ces propos. Qu'elle lui avoue le considérer comme un frère, et que peu importe les erreurs de jugement qu'il ait bien pu faire, elle les lui pardonnait. Elle a eu peur de le perdre, et ne pouvait visiblement pas le laisser partir sans lui faire ces confidences - ni même le laisser partir tout court, à en croire l'émotion de son regard. « Je ne vais nul part, Meryl. J'ai la peau dure, et... » il se pince brièvement les lèvres, étirant un nouveau sourire plus timide par la suite - ce qui ne lui ressemble pas. « Je pense que Gabrielle ne me laissera plus filer, et la réciproque est vraie. » Il s'avance peut-être, mais tient à rassurer la blondinette - pas à lui vendre du rêve pour autant, mais au moins à lui faire comprendre que ce que l'avocate et lui partagent ces derniers temps est différent de ce qu'ils se sont accordés à Los Angeles. Peu importe où leur relation les mènera, Channing sera toujours là pour Mer. « Est-ce que... Je peux te demander comment se passe ta rééducation ? » Il frémit un peu à cela, mais acquiesce mollement. Enfonçant son dos dans le sofa, l'héritier cherche ses mots avant de se reporter sur l'américaine. « Plutôt bien, puisque je suis déjà sorti de l'hôpital - contre un peu de chantage, mais ils ont tout de même accepté. » Il plaisante, signe qu'il ne va pas si mal qu'elle l'imagine. Son humour est intact, et il est probablement le seul. « Mon kiné vient plusieurs fois par semaine. Le reste du temps, j'ai des exercices à effectuer seul et une infirmière passe contrôler mes plaies. » Il est bien pris en charge, et suivi de près. Un léger sourire passe sur sa bouche. « Ce sera long, et je suis encore sous médicamentation pour le moment. Mais... les pronostics sont bons. » Il en parle avec le sourire, mais au fond de lui le grand brun est terrifié. Les séances en elles-mêmes se passent bien - selon son médecin, mais lui les perçoit comme interminables et terriblement douloureuses. Il ne parvient pas à faire certains mouvements, ni à tenir trop longtemps, et si celui en charge de sa rééducation passe son temps à le flatter et l'encourager Channing est toutefois mal à l'aise d'être ainsi réduit. « J'ai bon espoir de pouvoir remarcher normalement un jour. » Il n'y croit pas, mais c'est toujours rassurant à entendre pour ceux qui l'écoutent.
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Aout 2022 « Respire Meryl, je suis sérieux. » Meryl dissimule à peine le soulagement qui l’habite alors que Channing la rassure. Gabrielle le lui avait déjà dit, et si elle avait voulu la croire, la blonde ne pouvait en être totalement certaine tant qu’elle n’aurait pas tiré la situation au clair. Alors bien sûr elle aurait pu venir plus tôt, mais encore aurait-il fallu qu’elle en ait le courage. Et ça, la blonde en avait cruellement manqué au cours des dernières semaines... Mois si on considère qu’elle n’était toujours pas passée aux aveux quant aux véritables raisons de sa venue sur le sol australien. « Je suis désolé que tu aies assisté à cela Meryl. » Elle fait un geste de la main comme pour dire qu’il n’a pas à s’excuser... Après tout il n’était pas responsable du chauffard qui lui était rentré dedans... «Ca n’était pas la première fois que je voyais ce genre de chose... » Parce qu’il y a eu le suicide de son père quand elle était môme et qu’elle en avait vu d’autre à l’hôpital durant ses stages. « C’est juste différent quand c’est quelqu’un à qui tu tiens vraiment. » Elle hausse les épaules, joue les fortes en avouant encore à demi mot qu’elle l’apprécie vraiment, assez pour voir qu’il ne se ménage pas en restant debout. Elle imagine sans peine à quel point la station debout doit être dure à tenir !
« Ma proposition de t'offrir à boire tiens toujours tu sais. Même quelque chose à grignoter si tu as faim. » L’américaine sourit au brun, bien sûr qu’elle tient toujours, le contraire l’aurait étonnée. « Je savais que j’aurai dû venir avec des cookies ou des muffins ! » Elle a envie de le préserver Meryl, l’économiser au maximum, mais elle n’a pas non plus envie qu’il se sente diminué. « Mais puisque tu insistes, je veux bien un soda... n’importe lequel fera l’affaire. » Tant qu’il est bourré de sucres et de bulles elle s’en contera et cela même si elle sait combien c’est mauvais pour la santé ! « Et si tu n’as rien de tout ça, un thé sera tout aussi bien. » Elle lui fait un sourire avant de se confier sur ses sentiments. Elle a toujours été trop émotive, elle le sait et cela dans tous les sens du terme. Elle ne sait pas faire les choses à moitié, et ça lui en coûte bien souvent. « Je ne vais nul part, Meryl. J'ai la peau dure, et... Je pense que Gabrielle ne me laissera plus filer, et la réciproque est vraie. » Elle sourit à son tour, rassurée et à la fois ravie de cette annonce. « J’ai promis à Gabrielle de ne plus me mêler de vos affaires, mais je mentirai si je disais que je ne suis pas ravie d’entendre tes mots. » Elle ne les prend pas comme une vérité absolue, elle n’a plus cinq ans et elle sait bien que les choses sont amenées à évoluer, mais elle reste heureuse d’avoir cet espoir revigoré.
« Plutôt bien, puisque je suis déjà sorti de l'hôpital - contre un peu de chantage, mais ils ont tout de même accepté. Mon kiné vient plusieurs fois par semaine. Le reste du temps, j'ai des exercices à effectuer seul et une infirmière passe contrôler mes plaies. Ce sera long, et je suis encore sous médication pour le moment. Mais... les pronostics sont bons. J'ai bon espoir de pouvoir remarcher normalement un jour. » Elle écoute attentivement ce qu’il lui dit, elle se doute qu’il enjolive les choses pour la rassurer, elle ferait sûrement pareil à sa place, du moins elle imagine. « Tu vas y arriver j’en suis sûre, ça prendra le temps qu’il faut, mais on sera là pour te soutenir. Un jour à la fois tu verras, si ça peut te motiver, je passerai après mon service pour te ramener des petites douceurs de temps à autre. » Elle y croit elle, parce qu’elle a envie de lui donner de l’espoir et aussi parce qu’elle veut s’en persuader en lui apportant autant de positif que possible. « J’espère que cette infirmière est compétente au moins ! » Elle fait une petite moue, penchant légèrement la tête sur le côté alors que son regard se perd un instant sur sa jambe abîmée, pas longtemps, à peine une seconde pour ne pas non plus le mettre mal à l’aise. « Gabrielle n’acceptera jamais le fait que je monte sur une moto à présent c’est certain ! Et c’est pareil pour toi tu le sais n’est-ce pas ?! » Elle tente un petit trait d’humour, même si elle se doute que c’est encore frais pour tout le monde.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
«Ca n’était pas la première fois que je voyais ce genre de chose... » Il en a conscience, puisque la blondinette a suivi des études d'infirmière. Il se doutait avant qu'elle ne le lui dise que ses yeux s'étaient déjà posés sur des blessures grossières et des patients endormis. Pour autant, il n'en demeurait pas moins navré qu'elle ait été confronté à son état, à la vue de son corps meurtri et celle de ses yeux clos. Il avait souvent entendu dire que les médecins, notamment les chirurgiens, n'étaient pas autorisés à exercer sur leurs proches : aussi habitués qu'ils puissent être à exercer, les sentiments obstruaient bien trop facilement la raison, et il pouvait deviner que même si Meryl avait déjà été confrontée à quelques cas, aucun d'entre eux ne serait jamais comparable au sien. et là était toute la différence. « C’est juste différent quand c’est quelqu’un à qui tu tiens vraiment. » Ses lèvres esquissent un sourire désolé et le brun ne préfère pas s'attarder sur le sujet, dérobant le regard un instant. Ils en ont suffisamment à aborder pour ne pas détailler trop précisément le plus sensible de la liste, et l'héritier ne tient pas à torturer la demoiselle. Il en sait déjà bien assez.
Au lieu de quoi Channing lui propose à boire, tenant à la mettre à l'aise et lui démontrer par la même occasion qu'il va mieux. Il ne lui tient pas rigueur de quoique ce soit, et ne veut pas qu'elle culpabilise à ce sujet. « Je savais que j’aurai dû venir avec des cookies ou des muffins ! Mais puisque tu insistes, je veux bien un soda... n’importe lequel fera l’affaire. Et si tu n’as rien de tout ça, un thé sera tout aussi bien. » Il acquiesce à cela et entreprend d'aller lui chercher une boisson, prenant à son rythme la direction de la cuisine. Il ne peut toutefois s'empêcher de rire un peu face aux paroles qu'elle lui adresse. « Penses-y la prochaine fois que tu repasses dans le coin, il ne faudrait pas que je meurs de faim. » Il sait cuisiner - bien mieux que l'aînée de la Strange, mais n'est jamais contre quelques gourmandises préparées avec soin. et, heureusement pour elle, Meryl se débrouille bien mieux derrière les fourneaux que Gabrielle n'y parviendra jamais. Une canette trop sucrée dans les mains - il en conserve toujours quelques unes en stock au milieu de ses bières, l'australien revient vers son invitée et la lui tend. « J’ai promis à Gabrielle de ne plus me mêler de vos affaires, mais je mentirai si je disais que je ne suis pas ravie d’entendre tes mots. » Lui aussi est ravi de les prononcer. Le chemin sera encore long pour que les deux amants retrouvent un semblant de l'insouciance partagée par le passé, mais Channing avait bon espoir de faire un bon bout de chemin aux côtés de l'avocate. « Je le suis aussi. »
Évidemment qu'il paraît bien plus enthousiaste qu'il ne l'est réellement, mais peut-on l'en blâmer ? Il a suffisamment inquiété ses proches et préfère les épargner au mieux pour le reste de sa convalescence - elle sera longue, bien trop longue. Channing ne sait pas s'il ira, les médecins ne peuvent en être certains non plus, et l'héritier n'a plus qu'à prendre son mal en patience. « Tu vas y arriver j’en suis sûre, ça prendra le temps qu’il faut, mais on sera là pour te soutenir. Un jour à la fois tu verras, si ça peut te motiver, je passerai après mon service pour te ramener des petites douceurs de temps à autre. J’espère que cette infirmière est compétente au moins ! » Un sourire étire le coin de sa bouche et il hoche par la positive, confiant quant à ceux qui s'occupent de lui - même s'il les déteste plus souvent qu'il ne pense d'eux en bien. « Je suis entre de bonnes mains. » assure-t-il avec un regard doux à son intention. « Gabrielle n’acceptera jamais le fait que je monte sur une moto à présent c’est certain ! Et c’est pareil pour toi tu le sais n’est-ce pas ?! » À cela, la malice réapparaît brusquement sur ses traits et son visage se transforme pour afficher un air complice à l'américaine. Il se doute que Gabrielle hait probablement toutes les cylindrées du pays, et si sa CBR avait rendu son dernier souffle lui n'avait pas lâché l'affaire pour autant. « Ce sera notre petit secret dans ce cas. » murmure-t-il à voix basse, comme s'il craignait de voir une avocate furibonde apparaître d'un moment à l'autre. « J'ai déjà commandé la relève, elle devrait arriver d'ici quelques mois. Tu dirais vraiment non à une balade ? » l'interroge-t-il, aussi sérieux que taquin. Oh, il embarquera Meryl pour une virée, que sa soeur le veuille ou non - et il ne leur arrivera rien.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe