Son rire te fait sentir tellement bien sur tes propos, heureuse de pouvoir l’exposer, être dans la vérité et de le faire rire comme ça en même temps. En même temps, tu ne fais qu’établir une vérité réelle ; jamais tes seins n’ont été aussi choyés et admirés que depuis le moment où Jordan a posé ses yeux dessus. Vous pouvez les remercier, d’ailleurs, car c’est grâce à eux si vous en êtes là à présent. Il a suffi d’un aperçu et tu avais ce blond géant plus tatoué que l’Empire State Building n’a de fenêtre à ton petit doigt. Non pas que t’en profites mais tu sais utiliser tes points forts quand il le faut. Celui-là en est un fort, un beau, un puissant même si ta poitrine ne paie vraiment pas de mine quand on la voit comme ça en premier lieu. Au moins, tu n’as pas de problème de dos et tu n’es pas contrainte du soutien gorge - il faut savoir se contenter du positif et à force, tu ne vois que ça.

« Quoi ? Elles tètent tes seins quand j’ai le dos tourné ? » tu te marres tout en souriant vers lui. “Chloe aime bien me les prendre avec ses petites quenottes.” les bébés savent où se trouve la nourriture. Combien de fois cette petite chipie a tiré sur ton haut ou celui de sa mère ? Ils sont aussi si curieux. Tu ne peux pas lui en vouloir, tu l’aimes beaucoup trop, la petite Chloe. Ta filleule préférée - c’est la seule, il faut dire. Mais t’as un lien que tu juges spécial avec elle et ça a tout à fait avoir avec le fait que t’as été avec sa mère pendant tout le long du processus - sauf la conception, ce qui est malheureux car c’est la partie la plus fun. « Tsssss… » tu mords ta lèvre - t’aime beaucoup trop le voir faire son petit numéro. « These are only for me to eat. » tu bombes légèrement la poitrine sous sa main qui s’est mis dessus. “You’re cute with them.” tout protecteur et possessif. “T’imagines qu’ils ont été le déclencheur de nos rapports.” oh non, pas besoin de l’imaginer puisque c’est ce qui est arrivé. “Qui aurait cru que ces petites choses auraient un tel pouvoir.” tu dandines ton torse et t’es vraiment idiote mais adorable avec ton sourire amusé, consciente de ta connerie. “Enfin, je sais qu’ils en ont… J’aurai pas eu autant de succès sinon.” mais est-ce que c’est ça ou le fait que tu t’habilles avec la moitié du corps dénudé ? Il n’empêche pas que tu te marres de tes bêtises. “Je suis sûre que tu pourrais faire une chanson sur mes seins.” oh, voilà une idée brillante. Un petit défi glissé l’air de rien est exactement ce que tu fais. T’aimerais entendre ça. Ça pourrait être hilarant. “Quand je pense que ça remonte à deux ans où tu jouais les prudes qui voulaient pas me déshabiller. Beaucoup d’eau a coulé depuis.” est-ce qu’un jour tu te remettras de tout votre développement ? Absolument pas. Ce mois-ci marque les deux ans de votre rencontre (la vraie, c’est confusant, je sais) et c’est aussi symbolique que tout le reste. Britney qui vous a réunis, c’est un joli symbole ça aussi.

“Chloe aime bien me les prendre avec ses petites quenottes.” Tu ne la crois pas une seule seconde. Même si Chloé est sa gosse spirituel ou un peu plus que ça même, tu n’es pas nul au point de croire que tout le monde avec des seins peut allaité à la demande n’importe quel gosse. Heureusement toi c’est pas le lait que tu cherches avec les seins de Birdie, c’est juste le bonheur d’être dans ta happy place rien que ça. “You’re cute with them.” Et elle est grave cute à être toute fière de ce pouvoir qu’elle a avec ses seins sur toi. Elle se pavane. Tu veux la manger. Tu gardes bien ta main qui est posé sur un de ses seins. Ca passe crème vu ton bras autour de ses épaules. “T’imagines qu’ils ont été le déclencheur de nos rapports.” Tu essaies de te souvenir. “Qui aurait cru que ces petites choses auraient un tel pouvoir.” Was it really with her tits that it all started? Tu as tellement été aveuglé par l’ombre de sa poitrine sous sa chemise que tu ne t’en souviens même pas. Ton corps animal a usé de ses premiers instincts primitif, ça a contrecarré ton cerveau, yep. “Enfin, je sais qu’ils en ont… J’aurai pas eu autant de succès sinon.” C’est un tout mais c’est vrai que ses seins… Tu es en train de te perdre légèrement dans tes pensées. “Je suis sûre que tu pourrais faire une chanson sur mes seins.” Elle te fait marrer. « Je pourrais faire un livre. » Carrément. Toujours plus loin.

“Quand je pense que ça remonte à deux ans où tu jouais les prudes qui voulaient pas me déshabiller. Beaucoup d’eau a coulé depuis.” Elle te fait encore bien rire à t’exposer comme ça. « Laisse mon côté prude tranquille. » Tu es bien plus réservé.e qu’elle même si vous avez passé une très bonne soirée ce jour là. Tu étais déjà à l’aise avec elle, mais toujours avec tes limites. Surtout avec les femmes, elle doit le savoir depuis. Elle a de la chance que tu ne sois pas tombé sur un bg avant elle à cette soirée car tout le reste de votre histoire aurait été bien différent. « C’est vraiment tes seins qui ont tout déclenché ? » T’es mignon.ne à ne pas te souvenir. « Well, at least you know I’m not bluffing when I worship them. » Car tu n’as jamais arrêté et ça ne risque pas d’arriver. Tu les aimes comme au premier jour ouais.

« Je pourrais faire un livre. » okay, wow, tu n’en demandais pas autant et c’est exactement pour ça que ça continue à te faire rire encore plus. Décidément, vous êtes de bonne humeur tous les deux pour vous balancer des trucs qui font rire l’autre, c’est vraiment mignon à voir. “Un livre, carrément!” un de tes rêves étant d'écrire un bouquin un jour, tu es assez épatée que Jordan puisse avoir assez d’inspiration pour ça. Mais nan, tu ne le prends pas au sérieux, ce n’est qu’une connerie parmi les autres qu’iel t’a déjà sorti. Ça tape fort, là, c’est vraiment trop adorable. Jamais tu ne remettras en doute l’amour de ton partenaire envers ta personne mais c’est toujours agréable de le réaliser à chaque fois un peu plus. Tu espères que cette sensation d’émerveillement et de tendresse entre vous ne cessera jamais d’exister. Après tout, tu n’es pas assez naïve pour croire qu’après des années de relation, ça reste aussi beau qu’au premier jour - est-ce que Birdie Cadburry parle d’années de relation ? Arrêtez tout, le monde va s’écrouler. You’re being mean. Okay, okay. C’est vrai que tu ne vois plus ton avenir sans lui mais permets nous d’être surpris et épaté de ce joli développement de personnage que personne - toi-même inclus - ne pensait voir un jour. C’est beau de voir ce côté-là s’épanouir enfin - le côté enfant et ado qui n’aspirait qu’à une vie heureuse avec son prince dans une contrée lointaine. Tu renoues avec elle, tu es moins réfractaire, tu grimaces moins devant les couples ; maintenant, c’est plutôt les autres qui grimacent face à votre niaiserie perpétuelle.

« Laisse mon côté prude tranquille. » prude prude prude… T’as de la chance que Jordan ne soit pas comme toi, aussi exhibitionniste avec son corps que tu peux l’être. Après tout, la soirée où iel t’a rejoint, tu as essayé de lui remettre ses boutons car t’es habituée à être la seule et unique créature de cette planète à pouvoir le voir. Et t’as aussi beaucoup trop de chance que Jordan n’ait aucun problème avec ça non plus. On t’a plusieurs fois fait comprendre ou dit carrément qu’il fallait que tu songes à t’habiller un peu plus pour qu’on te prenne au sérieux et pas comme une salope - t’as toujours fait l’inverse, en tout cas depuis quelques années. Jordan ne dit rien. Jordan admire, Jordan approuve, Jordan te couve de tes yeux en cœur et de ses baisers tout mielleux et de ses bras protecteurs en te laissant faire comme tu le désires. “Je l’aime, ton côté prude. J’aime tous tes côtés.” t’aime qu’iel soit un enfant de chœur, et aussi un vrai petit con quand iel s’y met, un animal sous les draps, le lover attitré, son agent DJ prêt à accomplir le moindre de tes défis stupides. L’incertain, aussi, celui qui ne va pas aussi bien qu’iel le montre. Celui qui tombe mais qui sait se relever, toujours, encore et encore. Son côté généreux à l’extrême, le vrai prince de sa princesse qui cède à ses caprices et ses désirs, même quand elle n’en a pas conscience elle-même. Tu l’aimes tout entier et au-delà un peu plus chaque jour.

« C’est vraiment tes seins qui ont tout déclenché ? » tu reviens un peu à la réalité mais pas trop car tu te repasses la scène de votre première fois - ça remonte à une éternité, tu n’as plus tous les détails. « Well, at least you know I’m not bluffing when I worship them. » tu as un sourire rêveur en levant ton visage vers lui. “J’ai jamais cru que tu faisais semblant. Y’a bien un truc chez toi qui ne peut pas tromper, c’est que tu fais rien en y étant forcé.” Jordan est comme toi ; un passionné. Et quand iel aime, c’est entièrement ou pas du tout. “T’as craqué quand j’ai commencé à me déshabiller et à chanter du Britney. Je suis persuadée que c’est l’aperçu de mes seins qui t’a rendu dingue.” ta main va se poser sur la sienne qui protège ladite poitrine. “C’était tellement pas prévu que ça tourne comme ça… Mais vu comment tu me chauffais, c’était pas si surprenant au final.” est-ce que t’es en train de sous-entendre que c’est de sa faute ? Totalement. T’as même le menton relevé qui montre clairement que tu sais très bien ce que tu as dit. Not even sorry.

“Un livre, carrément!” « Une trilogie. Tes seins, tes yeux, ton cul. » Ah oui Jordan. Ok. T’es inspiré.e fortement je vois. Tu pourrais même aller encore plus loin car tu aimes bien plus de choses de sa personne que ça mais faut bien commencer quelque part. La vérité c’est que tu as peut être même déjà tout ça sur papier vu comme tu grattes régulièrement dans tes carnets et même plus depuis que tu as croisé Birdie y’a deux ans de ça.

“Je l’aime, ton côté prude. J’aime tous tes côtés.” Vous êtes les mêmes à ce niveau là car tu aimes aussi bien trop fortement quand elle joue les filles sages. C’est d’ailleurs bien dommage de ne plus avoir classique Birdie qui sort de ABC. Ca faisait du bien à tes yeux de la voir comme ça de temps en temps. Elle a raison ta blonde, le manque crée l’envie… Elle gagne un baiser sur le dessus de sa tête supplémentaire en tout cas, car tu l’aimes quand elle dit qu’elle t’aime peu importe ta facette. “J’ai jamais cru que tu faisais semblant. Y’a bien un truc chez toi qui ne peut pas tromper, c’est que tu fais rien en y étant forcé.” Ca c’est certain. Elle aussi. “T’as craqué quand j’ai commencé à me déshabiller et à chanter du Britney. Je suis persuadée que c’est l’aperçu de mes seins qui t’a rendu dingue.” « Oooh. » Tu te souviens maintenant qu’elle le dit. “C’était tellement pas prévu que ça tourne comme ça… Mais vu comment tu me chauffais, c’était pas si surprenant au final.” Tu lâches un gros rire. « Comme je te chauffais ? C’est la meilleure celle là. » Tu ris encore car elle est très drôle à dire ça comme ça. « Je crois nos corps ont pas pu tenir plus longtemps sans se toucher. » Tu te mordilles la lèvre inférieure alors que tu fais un saut dans tes souvenirs. « Je faisais beaucoup de sex dreams à cette période… J’ai fini par craquer. » Tu l’avoues sans peine car elle sait déjà, enfin, tu crois que tu lui as déjà dit. Bien sûr c'est elle qui était dans ces rêves ci, pas besoin de le préciser, nan ? « J’avais pas réalisé que ça me manquait autant le bon sexe avec une femme. » Comme quoi ton esprit quand il pense avoir trouvé la bonne il te le fait bien comprendre et tu penses à elle plus que le reste du commun des mortels. Ce qui est une sensation très appréciable. Encore mieux quand c’est réciproque… Encore mieux quand ça va encore plus loin que juste du cul… Tellement différent de Rosa et toi. Tu apprécies énormément le chemin parcouru avec Birdie.

« Une trilogie. Tes seins, tes yeux, ton cul. » elle pourrait presque rougir, la gosse, tellement que c’est beau et drôle à entendre. En tout cas, elle se marre de nouveau - on dit bien “femme qui rit femme à moitié dans son lit” ? C’est beauf mais c’est réel car elle aurait bien envie de le manger pour le remercier de la mettre sur un piédestal aussi élevé. Le mérite-t-elle ? C’est un autre débat. L’oiseau n’est pas parfaite et des louanges pareilles, elle n’en demande pas tant que ça. Elle demande juste la main, Jordan lui donne le bras et le corps tout entier. Princesse de la campagne, certes, mais qui n’a jamais aspiré à plus que d’être aimée et appréciée par ceux qu’elle considère et aime en retour. Ses façons étouffantes, spontanées et jamais déclarées de débarquer dans la vie des autres sans prévenir est une forme de rappel qu’elle existe, qu’elle est là - au cas où on viendrait à l’oublier. Il n’y a rien de pire que d’être oubliée, elle ne veut pas que ça arrive, de toutes les manières qui soient. Et bon dieu de bon sang que Jordan lui fait bien comprendre qu’elle existe. Qu’elle est réelle. Qu’elle a le droit et la capacité de recevoir autant d’amour et de tendresse. Pourtant, elle n’en a jamais manqué - le sujet de ses parents n’a été qu'effleuré par sa thérapeute, cette dernière finira bien par percer ce noyau. Car dans l’esprit de Birdie, plus elle brillera, plus ses parents la verront. Un manque de reconnaissance de leur part qu’elle n’a même pas conscience d’avoir. C’est plutôt triste mais dans un sens, ça lui permet de ne pas avoir de rancœur envers eux. Et d’être terriblement reconnaissante chaque jour passant d’avoir un Fisher dans son existence qui la comble toujours plus que la minute précédente.

« Oooh. » les souvenirs reviennent doucement mais sûrement - le chemin a été long depuis, tant parcouru que parfois, tourner la tête donne le tournis mais dans le meilleur sens du terme. « Comme je te chauffais ? C’est la meilleure celle là. » elle arque un sourcil en même temps que les coins de sa bouche car pour le coup, y’a rien de drôle (si un peu quand même). “Quoi, c’est vrai. C’est toi qui m’as demandé de me déshabiller.” elle s’en rappelle car après lui avoir dit de garder ses fringues des mois plutôt, voilà qu’iel cherchait à ce qu’elle les enlève. Le genre de développement que l’on se rappelle aussi. « Je crois nos corps ont pas pu tenir plus longtemps sans se toucher. » Birdie sourit en calant un peu mieux sa tête contre son torse - their point. Jordan a été tactile dès leur rencontre et il faut bien dire que maintenant, la proximité qu’ils ont est un langage à part entière. « Je faisais beaucoup de sex dreams à cette période… J’ai fini par craquer. » “T’étais en manque et j’étais là. Boom!” elle fait le geste d’une explosion avec sa main avant de rire doucement. C’est comme ça que tu le perçois en tout cas. « J’avais pas réalisé que ça me manquait autant le bon sexe avec une femme. » “T’as pas choisi n’importe laquelle en plus.” revoilà le petit coup d’aplomb et de confiance qui la caractérise si bien. “I was already in your miiiiiind.” aussi fière qu’un paon, elle mord sa lèvre. “Je te croyais tellement pas intéressé. J’aurai jamais pensé qu’on en sera là aujourd’hui.” elle ne regarde même pas là où ils marchent. Ils se perdent, ils marchent sans but outre le plaisir de profiter l’un de l’autre en flânant dans un quartier où tout bouge trop vite. Elle parle avec nostalgie, avec tendresse, avec satisfaction, ses doigts s’emmêlant un peu plus aux siens. “Enfin, quand je parle de 'pas être intéressé’, je parle de la partie cul. Car perso, je pensais pas être intéressée de tomber amoureuse. Ca ne faisait pas partie de mes plans initiaux. But here we are.” et pourtant, ils ont défié leurs propres limites tous les deux et ensemble ; est-ce que c’est pas beau, franchement ?

Tu la touches avec ta trilogie et ça te fait sourire doucement car tu penses vraiment ce que tu dis. C’est dit sur le ton de la plaisanterie mais tu es totalement opérationnel pour écrire une telle trilogie. Elle est sceptique pour la suite, c’est trop mignon comme vous avez pas la même vision de ce qu’il s’est passé entre vous. “Quoi, c’est vrai. C’est toi qui m’as demandé de me déshabiller.” « J’ai naïvement cru que tu ne le ferais pas. » Oui vraiment Jordan, beaucoup trop naïf sur ce coup là. T’es mignon.ne.

Vous êtes si collés l’un à l’autre en marchant là c’est incroyable ce besoin viscéral d’être l’un contre l’autre. “T’étais en manque et j’étais là. Boom!” Pas vraiment en manque à ton avis. T’avais envie d’elle tout court ouais. Car tu voyais des autres personnes plutôt régulièrement mais c’était d’elle que tu rêvais la nuit yep… “T’as pas choisi n’importe laquelle en plus.” Grave, t’as été direct sur la Rolls royce du sexe après avoir baisé une 4L. “I was already in your miiiiiind.” Tu hoches la tête avec un sourire amusé autant que tout tendre sur les lèvres. Tu n’as pas honte mais elle t’expose quand même là. C’est chou. “Je te croyais tellement pas intéressé. J’aurai jamais pensé qu’on en sera là aujourd’hui.” Tu hausses les sourcils l’air de dire ’Well, ça se voit que tu peux pas lire mes pensées.’ T’es content.e de voir que tu as quand même des compétences pour pas qu’on puisse lire en toi comme un livre ouvert, car c’est quand même beaucoup trop souvent le cas. Ca te frustre pas mal. Une partie de toi se dit que c’est juste Birdie qui n’aurait jamais imaginé ça quoi qu’il aurait pu en être.

“Enfin, quand je parle de 'pas être intéressé’, je parle de la partie cul. Car perso, je pensais pas être intéressée de tomber amoureuse. Ca ne faisait pas partie de mes plans initiaux. But here we are.” Tu te marres doucement en l’entendant dire ça. Comme si on choisissait de tomber amoureux. « C’était pas dans mes plans non plus… Quand j’ai commencé à trop rêver de toi et à me retenir de t’envoyer des messages pour des conneries qui me faisaient penser à toi et quand je souriais bien trop largement quand tu m’écrivais et que tu t’invitais… j’ai su que j’étais dans la merde… » Oh c’est trop mignon ce que tu racontes là Jordan. « Et ça n’a été qu’en empirant… » Tu sais pas si elle a remarqué combien tu étais jamais le premier à lui dire de venir faire ci ou ça. Trop peur de la saouler et de vouloir trop.

« J’ai naïvement cru que tu ne le ferais pas. » t’éclate de rire. “Tu me connaissais pas encore assez pour savoir. Heureusement que je l’ai fait.” tu t’es souvent demandée ce qu’il se serait passé si tu ne lui avais pas fait un petit striptease. Si tu avais changé autre chose que du Britney. Si tu ne lui avais pas dit de te mater toi plutôt que la télévision. Si Jordan n’avait pas joué le jeu en te matant sans envergure face à l’aval que tu lui donnais. Est-ce que le résultat aurait été le même ? D’où tu te situes, tu as envie de croire qu’oui. Vous êtes faits l’un pour l’autre. Peut-être que ça aurait pris plus de temps pour vous en rendre compte. Il y aurait eu d’autres signaux, d’autres chemins. Mais ton destin était lié au sien depuis le départ. Tu l’as croisé à une soirée il y a des années. Tu l’as aperçu au Mexique y a des années aussi. Vous avez toujours été dans le périmètre de l’autre. Vous êtes destinés l’un à l’autre. Que ce soit pour toute la vie ou non. C’est si niais de dire ça comme ça, et tu pourrais presque voir certains de tes amis rouler des yeux dans ta tête, mais c’est comme ça que tu ressens les choses. Tu n’as jamais rien ressenti de pareil.

« C’était pas dans mes plans non plus… Quand j’ai commencé à trop rêver de toi et à me retenir de t’envoyer des messages pour des conneries qui me faisaient penser à toi et quand je souriais bien trop largement quand tu m’écrivais et que tu t’invitais… j’ai su que j’étais dans la merde… » c’est mignon de sentir que ton petit coeur bat un peu plus vite sous ces mots. C’est si doux à entendre, à l’image de ton sourire qui flâne sur tes lèvres. T’es touchée de voir à quel point t’avais déjà pénétré son esprit. Il faut dire que la connexion était là. Il y avait quelque chose chez lui de différent. Une fois que vous avez commencé à vous toucher, à vous embrasser… « Et ça n’a été qu’en empirant… » voilà, exactement ça. “Pour le meilleur.” ton propre comportement n’était pas le même avec Jordan qu’avec tes autres sexfriends. Vous donniez l’impression d’être un couple et franchement, c’était sûrement déjà un peu le cas. Mais comme ce n'était pas le cas, on préfère rester dans l’ignorance, n’est-ce pas ? “On a eu la connexion et le feeling dès le début.” tu dis ‘on’ car vous ne pouvez pas dénier ni l’un ni l’autre. Ce n’est pas seulement toi mais c’est vous deux en même temps. Autrement, vous ne seriez pas collés/serrés comme s’il faisait -20. “Si on s’était pas envoyés en l’air là, ça aurait été plus tard. J’en suis sûre. L’univers voulait qu’on fasse un bout de trajet ensemble.” c’était écrit dans les étoiles, c’est dommage que tu ne saches pas les décrire. “J’ai jamais agi avec mes plans culs comme je l’ai été avec toi. Au point qu’on pense qu’on était en couple avant de l’être réellement.” que tu dis avec un léger gloussement. Aujourd’hui tu peux en rire mais à l’époque, t’en as été plutôt frustrée. Dans le déni, sûrement. “Et t’étais de plus en plus dans mes pensées…” ta tête contre ton torse ne bouge pas alors que c’est doux de se rappeler tout ça. “Une période un peu chaotique, faut bien le dire. Je suis contente que le dénouement soit aussi heureux.” car tout s’est vite mélangé et enchaîné entre vous sans que tu ne comprennes ce qui t’arrivais. Comme quand Jordan était à Melbourne et que tu rageais de plus en plus. Ça reste un moment comme t’avais jamais connu auparavant.

“Tu me connaissais pas encore assez pour savoir. Heureusement que je l’ai fait.” Tu es bien d’accord avec elle. Heureusement qu’elle l’a fait. Même si t’es sûr.e que ça en serait arrivé là tôt ou tard dans n’importe quelle configuration. Elle est si belle en t’écoutant raconter comment ça s’est passé de ton côté à vos débuts. Est-ce que tu mets sur le tapis combien t’as été jaloux au show de Asher en Mars de l’année passée ? Nan, elle sait déjà. Tu l’as baisé avec tant de désir après ton moment qu’elle a dû sentir qu’il y avait une petite différence. Sans compte tout ce que tu t’es confié à elle dans votre premier bain ensemble. Elle doit déjà savoir tout ça. “Pour le meilleur.” Tu hoches la tête pour confirmer que tu le prends de la même façon qu’elle. Pour le meilleur oui. “On a eu la connexion et le feeling dès le début.” T’as l’impression que vous faites souvent des retour sur memory Lane ces derniers temps, est-ce que ça se sent que ça fait pile une année que vous êtes officiellement ensemble et deux que vous vous côtoyez ? C’est dans l’air, c’est dans l’énergie qui vous entour, c’est plus fort que vous. Tout comme tu te sens jamais en forme autour de ton anniversaire et de la date de décès de Rosa. C’est juste comme ça. Y’a pas besoin de memo. On s’en souvient inconsciemment. C’est gravé en nous.

“Si on s’était pas envoyés en l’air là, ça aurait été plus tard. J’en suis sûre. L’univers voulait qu’on fasse un bout de trajet ensemble.” Elle aussi elle sait. Ca te fait sourire doucement qu’elle dise ça. Que vous étiez fait l’un pour l’autre, peu importe comment vous arriveriez l’un à l’autre une bonne fois pour toute. Car vous vous êtes croisés maintes fois dans vos vies. “J’ai jamais agi avec mes plans culs comme je l’ai été avec toi. Au point qu’on pense qu’on était en couple avant de l’être réellement.” Tu apprécies de l’entendre dire ça maintenant même si elle niait fortement tout ça à l’époque. La route que vous avez tous les deux foulée est bien longue. C’est beau. “Et t’étais de plus en plus dans mes pensées…” Ton nez qui retourne contre le dessus de sa tête qui est encore plus proche de toi. “Une période un peu chaotique, faut bien le dire. Je suis contente que le dénouement soit aussi heureux.” « Un peu ? » Beaucoup à ton avis mais c’est mignon qu’elle essaie de diminuer tout ça. Tu ne vas pas remettre sur le tapis que vous avez renoué parce qu’elle a menacé de brûlé ton hoodie magique. Chaotique est vraiment le mot.

Tu ne vois pas une bouteille qui traine par terre et tu glisses dessus comme un bleu. Tu trébuches fort et arrives à te rattraper in extremis. SAUF QUE, ta main se retient à un mur qui comme par hasard a un angle bien trop aiguisé pour ta pauvre menotte. Tu te coupes et y’a du sang. « Fuck. » Tu ne te rends pas compte de l’état de ta main encore, car entre le mur et Birdie qui est un bon support, tu es surtout surpris d’avoir faillit tomber de toute ta hauteur et l’univers sait que tu es grand Jordan. Tu n’as même pas mal à la main mais tu sens le liquide sur ta peau et tu vois bien vite que tu t’es fait mal. « Shit. »

le dé:

« Un peu ? » tu hausses une épaule. Il y a eu de la dispute, de la tension, beaucoup trop de non-dits, de la culpabilité, de la honte mais aussi des promesses, des envies émises et des émotions fortes. Donc un peu beaucoup, oui, beaucoup trop pour toi qui n’as jamais connu une situation pareille. Pourtant, t’en as eu des moments merdiques avec Dan mais ce n’était pas pareil. Dan s’en foutait de toi. Alors que là, c’est toi qui repoussait Jordan. Tu n’aimes pas comparer ce que tu as vécu avec Dan avec ce que tu vis avec Jordan de toute façon. Tu veux oublier cet épisode même si, au final, tu t’es rendue compte malgré tout à quel point il a eu plus d’impact que tu l’aurais cru.

Plongée dans tes pensées, tu ne vois pas plus la bouteille au sol. Alors quand Jordan commence à partir vers l’avant et que tu te sens partir avec lui, tu flippes. “Putaaain!” Ton partenaire réussit à se retenir à un mur et toi, tu te réceptionnes sur tes chevilles un peu trop brutalement ce qui a le chic de te faire un peu grimacer. Mais ça aurait pu être pire, il y aurait pu y avoir l’empreinte de ton visage sur le béton. “Nan mais sérieux, qui laisse encore traîner ses déchets de nos jours ? C’est pas possible, ça!” un coup de sang provoqué par la surprise mais aussi parce que tu le penses sincèrement. Tu tapes du pied contre la bouteille pour la dériver du trajet avant de la ramasser et d’aller la jeter dans la bouteille la plus proche. « Fuck. » tu te retournes et tes yeux vont droit sur sur Jordan. « Shit. » puis sur sa main qui est en train de pisser le sang. “Oh fuck.” t’as pas de pansement ni de quoi faire un bandage. “Faut que tu fasses attention, tu vas t’en prendre une belle, un jour.” ton partenaire peut être si maladroit par moment, tu n’as pas envie qu’iel s’en mord les doigts - sans mauvais jeu de mots. “Bon allez, on rentre à la maison pour soigner ça. Et si on trouve une pharmacie sur le chemin, on s’y arrête.” tu as la voix de celle qui ne cèdera pas à ses paroles, nope. Bien tranchée, bien directe, tu lui prends l’autre main pour le tourner afin de rebrousser chemin. Direction Van Gogh. “Fais attention où tu marches, s’te plait. Mate la route et pas mon cul.” le sourire est amusé mais les paroles sont sincères ; ça aurait pu être plus grave que ça. Quelle bande d’humains à la cervelle de moineau, vraiment!

“Putaaain!” Petite frayeur pour tout le monde car elle a faillit tomber elle aussi. Par chance ce n’est pas le cas, elle t’a même aidé à ne pas finir totalement étalé. Une béquille comme tu les aimes, solide et très jolie par dessus le marché. “Nan mais sérieux, qui laisse encore traîner ses déchets de nos jours ? C’est pas possible, ça!” Des gens qui n’en ont rien à foutre ça c’est certain. Tu as été une de ces personnes dans le passé. Pas toujours facile de penser au monde entier quand sa propre vie est merdique. La vision est bien plus réduite. Un peu comme toi là qui a été aveuglé par ton oiseau et votre conversation. Votre bulle qui se forme toujours bien trop rapidement, incroyable. “Oh fuck.” Un écho mais qui souligne bien la panade dans laquelle tu t’es mis en mettant ta main au mauvais endroit. Ca saigne. Pas que ça t’impressionne mais ça te saoule plus qu’autre chose. “Faut que tu fasses attention, tu vas t’en prendre une belle, un jour.” Ah oui ça. Ca fait longtemps que tu t’étais pas fait mal au point de saigner cela dit. Tu es sage ces derniers mois, ces dernières années. C’est généralement des coups, des bleus, des petites griffures - je ne pense pas du tout à Milady non non (si).“Bon allez, on rentre à la maison pour soigner ça. Et si on trouve une pharmacie sur le chemin, on s’y arrête.” Tu sais qu’il y en a une en route pour chez vous, tu sais que tu vas être bien dorloté par ton oiseau. « Ouh, j’aime les infirmières sévères. » Jordan… “Fais attention où tu marches, s’te plait. Mate la route et pas mon cul.” Elle est si chou et tu vas faire attention où tu mets tes pieds car tu veux tous les soins premium de ton infirmière ou docteur personnelle. Il faut rester en vie pour aller jusque là…