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 (everhett #8) they build you up and tear you down

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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptyVen 19 Aoû - 10:51

Je sais même pas si c’est une bonne idée de rentrer tous les deux chez moi.” Rhett souffle, exaspéré alors qu’ils viennent à peine de passer le panneau indiquant le retour à Brisbane. Depuis quelques minutes déjà, leurs deux téléphones s’agitent, entre amis, familles et inconnus qui relaient l’information et les photos parues dans la presse. Tous s’inquiètent, s’étonnent ou se rendent curieux ; mais personne n’est de marbre face à une telle nouvelle. Evelyn Pearson et Rhett Hartfield leurs deux prénoms, même tapés séparément, mènent aux mêmes articles aguicheurs qui cherchent à ramener le plus de clics possibles. Son téléphone, Rhett l’a simplement éteint, le temps que l’orage passe - ce qui n’arrivera pas - mais surtout qu’ils décident quoi faire de la nouvelle. Ils pourraient laisser couler, mais cela demandera des semaines pour que la presse oublie ; et le feu repartira de plus belle dès qu’ils seront vus ensemble à nouveau en public. Ils pourraient corroborer les faits, mais cela voudrait dire être certains eux-mêmes de le vouloir, pour ne pas avoir à annoncer une rupture dans peu de temps. Ils pourraient poursuivre le magazine en justice, pour violation de la vie privée ou Dieu sait quoi. Ils pourraient faire beaucoup de choses et feront beaucoup de choses ; ils ont simplement besoin de se poser, d’en parler et d’aviser. “Mais on a pas vraiment le choix de toute façon.” Il tranche sans demander l’avis d’Evie, conscient qu’elle sait autant que lui ce dont il en retourne désormais.

En guise de lot de consolation, il vient poser sa main autour de ses doigts, tentant ainsi de lui prouver qu’il reste présent pour elle malgré tout et que si cette histoire les touche individuellement, elle n’en épargne pourtant aucun d’eux. Ils ont réussi à garder leur histoire loin des médias pendant bien trop longtemps pour que cela ne soit pas un miracle et si l’international se moquera bien de savoir lequel embrasse qui, cela importe aux yeux de l’Australie et du pays dont ils ont encore tant besoin pour leur carrière respective. “Tu dois appeler La Fondation avant ? Ou ta famille ?” Elle n’est pas la famille royale britannique, pourtant. Ce n’est pas un enjeu diplomatique, ce n’est même pas un enjeu international ou digne de ce nom. Ils sont des nobody, au fond, mais pas assez no pour que cela n’intéresse vraiment personne. “Je suis désolé, je pensais à un retour un peu plus calme.” Il est tout autant désolé de l’avoir embrassé, ce jour là à la fin du marathon, parce que sans cette preuve irréfutable, personne n’aurait pu davantage vouloir observer leur relation de près, ou même se douter qu’il existe quoi que ce soit. Fatigué, Rhett passe trois doigts douloureux contre ses tempes, bien trop conscient que ce ne sera pas un dimanche pizza-télé comme il l’avait déjà un peu trop bien imaginé dans le fond de son esprit. Pour Evelyn, rien n’est simple non plus, raison pour laquelle il relève finalement la tête et souffle, pour mieux se concentrer sur elle ultimement.
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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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(everhett #8) they build you up and tear you down FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(everhett #8) they build you up and tear you down A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptySam 20 Aoû - 11:25

Evie s’était refermée comme une huître à la seconde où elle avait pris sens que, si son téléphone ne cessait de tinter, ce n’était pas bon signe. Elle avait réussi à l’éteindre après, qu’avec Rhett, ils avaient décidé de se concentrer sur autre chose que sur les questions qu’ils s’étaient posés en arrivant sur place, se disant que ce serait une bonne idée, que rien de mal de pourrait arriver, surtout pas quand elle avait prévenu Lara et que, de toute façon, l’agence était en stand-by les weekends d’hiver. Elle avait compris son erreur, et ça n’arrangerait jamais son rapport au contrôle qu’elle essayait de faire changer depuis quelques temps, la rendant presque coupable d’avoir voulu le laisser filer sans l’anticiper davantage, sûre que le moment qu’ils venaient de passer tous les deux serait le début de quelque chose, bien qu’elle ne savait pas quoi.
Peut-être qu’elle n’aurait plus à se poser la question. Ce n’était pas la première fois, et ça s’était toujours trop mal terminé pour qu’elle ne fasse rien d’autre que ça : se refermer en réfléchissant à la meilleure solution à apporter au problème qui se posait maintenant, et qui avait fait sa mère lui ordonner de l’appeler dès qu’elle en aurait le temps. Elle en avait eu le temps, mais elle ne l’avait pas fait, et maintenant, elle se retrouvait à devoir gérer la boule qu’elle avait dans la gorge et le rythme cadencé de son cœur en espérant que celui-ci n’exploserait pas au passage. Ce n’était rien de grave, pourtant ça avait un goût de déjà-vu qui lui déplaisait terriblement.

La voix de Rhett la ramena sur terre, et elle le regarda ; de long en large de son visage, s’arrêtant un moment sur la longueur de ses cils qu’elle voyait en contre-jour, et dont elle détacha ses yeux  péniblement, quand elle lui répondit, doucement "Tu peux me ramener chez moi si tu préfères. Je ne pense pas qu’on pourra changer quoi que ce soit ce soir de toute façon." Son ton n’était pas froid, il était au contraire un peu trop rauque pour que ça ne trahisse pas à quel point ça lui faisait de la peine d’être de nouveau mise au pied du mur de cette façon. Concrètement, ce n’était pas une situation qu’elle ne saurait pas gérer. Et elle était aussi assez honnête avec elle-même pour savoir qu’à un moment donné, il aurait fallu y passer ; parce qu’elle n’avait pas envie d’éconduire Rhett, de le laisser filer, comme elle avait pu le faire dans le passé, dans des circonstances différentes, bien qu’encore une fois, tout lui paraissait trop familier. C’était ça qui la chagrinait, l’idée que ça laissait planer un expectative malsain qui lui faisait sincèrement regretter d’entraîner Rhett avec elle, alors qu’ils ne savaient même pas où ils en étaient ; ce n’était pas tellement lui qui était visé, elle le savait aussi bien que les photos qui attendaient d’être publiées venaient de la vidéo-surveillance de sa maison de famille. Elle ne les avaient pas regardé, elle avait juste survolé les quelques lignes de description qui les accompagnaient et qui apposaient de nouveau un caractère si peu catholique à la situation, qu’elle en avait eut envie de hurler.
Elle pinça les lèvres, détournant la tête pour ne plus imposer son regard à Rhett, et accueillit la pression de ses doigts contre les siens avec une dignité qui ne l’empêcha pas de retourner sa main pour la joindre à la sienne, dans un étau aussi doux qu’il était résolu "Ma mère. Apparemment, ils attendent ses commentaires et les miens", elle se se reprit dans une légère secousse de tête, ses yeux se fermant brièvement en même temps "les nôtres avant de lancer officiellement la parution pour éviter les poursuites." Mais l’article circulait déjà partout, alors ça ne servait à rien. Et puis, depuis quand se souciaient-ils de ce qu’elle avait à dire de toute façon ? Elle sentit sa gorge se serrer un peu plus, et le bout de son doigt venant frôler son arc de cupidon pour en chasser la sensation d'engourdissement, elle enchaîna "C’est moi qui suis désolée." Elle l’était aussi sincèrement qu’elle avait apprécié passer du temps avec lui ces deux derniers jours. Evelyn passa sa langue sur sa rangée de dents du haut pour chasser la soif qui pointa, et qui chez elle était signe de larmes imminentes, pour mieux ajouter, aussi sereinement qu’elle le pouvait "Je comprendrais tu sais, que tu veuilles laisser les choses couler et ne…" Et ne ? Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase, qu’elle sentit la vibration de son téléphone portable, posé à côté d’elle, anéantir ses efforts de rester maîtresse d’elle-même ; ce qu’elle parvint tout de même à faire, éteignant le tout, et en se calant sur la respiration que prit Rhett au même moment, soupirant à l’unisson.

@Rhett Hartfield (everhett #8) they build you up and tear you down 873483867


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptyLun 22 Aoû - 14:56

"Tu peux me ramener chez moi si tu préfères. Je ne pense pas qu’on pourra changer quoi que ce soit ce soir de toute façon."
Je me plaignais dans le vide, je préfère qu’on reste ensemble.

Pour gérer la chose, mais aussi pour rester avec elle et pouvoir la compter auprès de lui, autant pour qu’il puisse s’assurer qu’elle ne va pas trop mal que pour l’inverse soit tout aussi vrai. Il souhaite simplement le beurre et l’argent du beurre une fois de plus, incapable même de se contenter de tout un week-end passé en sa compagnie. C’est justement parce que tout était un peu trop simple, un peu trop beau et un peu trop irréel qu’il refuse encore de laisser ses pieds retoucher la terre forme, surtout alors que le retour à Brisbane se fait avec autant de fraccas. Lorsqu’Evie détourne son regard, il enroule ses doigts autour des siens, tentant ainsi de la rassurer à sa hauteur.

Sans en ressentir la moindre envie, Rhett l’interroge pourtant déjà sur ce qu’ils doivent faire et, surtout, de savoir si elle a des proches à prévenir, avant même qu’ils commencent à discuter du problème. "Ma mère. Apparemment, ils attendent ses commentaires et les miens" Ils sont déjà au courant, oui, bien sûr. L’information vient d’eux, après tout. Ils ont une influence bien plus immense que tout ce à quoi Rhett pouvait penser, chose qui lui arrache un sourire amer. "les nôtres avant de lancer officiellement la parution pour éviter les poursuites." Elle se reprend sur les termes sans qu’il n’ait de toute façon jugé nécessaire de lui en vouloir. Il sait qu’elle ne prendra pas de décision seule alors qu’il s’agit d’eux deux. “On peut faire ça en arrivant.” Mais Evie l’appellera seule, sûrement, et elles discuteront d’affaires de famille alors que cela ne regarde qu’à moitié Rhett. Qui plus est, il lui fait confiance sur ce qu’elle pourrait dire ou envisager. Ils n’ont jamais discuté d’un tel problème, ni de près ni de loin, mais cela n’empêche pas le Hartfield de déjà avoir confiance en elle. "C’est moi qui suis désolée." Il remonte son regard dans le sien, bien qu’elle l’évite toujours de son côté. "Je comprendrais tu sais, que tu veuilles laisser les choses couler et ne…" Dans un geste se voulant tendre, il lâche sa main uniquement pour laisser ses doigts remonter près de sa joue, pour mieux se poser contre sa nuque qu’il tente de caresser doucement pour en chasser les nœuds. “J’ai pas envie de ne, Evie.” Il souffle, détachant sa ceinture au même moment que son téléphone sonne à nouveau. Rhett se rapproche d’elle et prend place au centre de la banquette, passant ainsi son bras tout entier par-dessus ses épaules pour tenter de lui assurer sa présence, à défaut de savoir s’il peut la rassurer avec si peu. Tout ira bien. Sa main libre entoure le téléphone d’Evie et le lui dérobe pour le déposer à côté, ses lèvres embrassent sa tempe. “On en parle dans cinq minutes.” Quand ils ne seront plus qu’eux deux, en sécurité à l’intérieur de son appartement.

* * *

C’est pas la façon dont j’aurais voulu aborder le sujet, mais il viennent à peine de rentrer dans l’appartement et les valises roulent sans but sur le parquet, dernier de leur problème pour l’heure. Rhett souffle, désolé, repoussant d’une seconde de plus la suite de ses mots alors qu’il leur serre à tous les deux un maigre verre d’eau. mais je t’aime vraiment bien, Evie.” Il a fait d’elle son secret de polichinelle, c’est un fait, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il veut la cacher, elle ou leur relation au sens plus large. “Si tu veux assumer ces photos, je te suivrai. Ça et tout le reste.” Si elle veut dire qu’ils sont ensemble, qu’ils se fréquentent, ou n’importe quel autre synonyme ; il la suivra.
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Alma Barton
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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptyMar 23 Aoû - 10:26

Ils en avaient plaisanté, des caméras possiblement installées dans la salle des trophées de Kai. Elle avait été la première à le faire, à vouloir se comporter comme elle le faisait tout le temps, semant des petites graines pour voir si ça prenait, si elle ne s’enthousiasmait pas trop pour quelque chose qui n’était voué qu’à s’éteindre comme un feu de paille. Evelyn avait si peu confiance en elle dans ce domaine-ci, qu’anticiper le pire en s’accusant de paranoïa, c’était le meilleur moyen de ne pas tomber de trop haut lorsqu’elle se rendait compte qu’elle n’avait pas tort de se méfier. Elle n’avait pas eu l’intention de se méfier de quoi que ce soit en ce qui concernait sa relation avec Rhett, même si son mouvement de recul d’il y avait quelques jours prouvait le contraire. Elle avait seulement cherché à s’en remettre à lui tant il lui donnait la sensation de savoir ce qu’il faisait, tant ça lui plaisait aussi qu’il soit aussi confiant, quand elle donnait l’impression d’avancer à tâtons. Ça lui faisait du mal qu’on lui retire le droit de vivre ce quelque chose qu’il y avait entre eux en s’en servant comme d’une histoire à raconter pour faire parler les curieux, et Evie ne pouvait pas prétendre qu’elle n’en avait pas l’habitude, seulement sa réaction était un peu différente des autres fois, sans doute parce qu’elle savait quel genre de chemin ça faisait prendre à tout ça, quel coup elle serait obligée d’accuser quand elle se retrouverait à devoir gérer les choses du point de vue de la vilaine de l’histoire.
Elle n’en voudrait pas à Rhett de choisir la tangente, comme Owen avait pu le faire, il y avait bien longtemps maintenant, et si l’histoire ne méritait pas d’être comparée, elle ne pouvait pas s’empêcher d’en redouter la fin parce qu’elle savait que c’était toujours elle qui trinquait, et que sa tolérance commençait à s’étioler à ce sujet. Ses épaules en avaient pris un coup ces dernières années, elle tachait de se tenir droite et d’encaisser, mais ceux qu’on lui avaient portés, récemment, pour de vrai, avaient terminé d’achever sa volonté de paraître digne et forte. C’est pour cette raison que, d’emblée, elle proposa à Rhett l’alternative la plus logique à ses yeux, celle qui avait toujours eu le vote du jury chaque fois que des complications s’étaient jointes à ses idylles, et le délesta de la sensation de culpabilité en lui laissant le choix de laisser les choses couler et de ne… pas continuer, c’était ce qu’elle aurait dit si son téléphone n’avait pas vibré à ce moment-là, si le rappel de ce qui devait déjà se dire dans les bureaux de La Fondation n’avaient pas eu un écho aussi retentissant à ses oreilles, qu’elle en perdit la parole durant quelques longs instants.
Elle se laissa étreindre par Rhett cependant, et par cette certitude qu’il laissa filer quand il lui fit part de ses envies, la rassurant au passage. Elle posa sa tête sur son épaule en fermant les yeux, sa main se posant sur sa cuisse, et ses lèvres se pinçant pour retenir non pas un sanglot, mais la colère qu’elle ressentait à cet instant-là. Ils ne feraient que ça ces prochaines heures, elle le savait : parler de ce que ça signifiait tout ça, bien obligés de trouver une parade pour expliquer les choses, et ne pas en faire quelque chose de plus incriminant que ça l’était vraiment. Ils étaient deux adultes consentants, ça aurait dû suffire à apaiser les choses, à les placer dans le rôle de ceux qui avaient le droit de profiter de leur vie, sauf que ce n’était pas si facile que ça. Dans la tête d’Evie commença à s’établir une liste de choses qu’elle était en droit d’exiger d’Ettie, responsable des médias de La Fondation, pour qu’elle ne rentre pas dans les détails et ne se serve pas de sa relation avec Rhett pour braquer les projecteurs sur les affaires de sa mère.

Elle dégagea son visage de ses longs cheveux bruns, les rassemblant en une queue de cheval éphémère sur le côté de son épaule, ses reins trouvant le coin du premier meuble de cuisine qu’elle trouva quand elle se laissa guider par Rhett. Si elle mourrait de soif, Evie ne but pas le verre d’eau qu’il lui servit, se rendant compte avec une certaine gêne que depuis que leur téléphone respectif s’était mis à sonner, elle avait évité son regard. Pourtant, elle le regarda cette fois, écoutant ce qu’il avait à lui dire avec la certitude profonde que ça serait désagréable… mais ça ne le fût pas, bien au contraire, et si le doute s’était insinué en elle le temps d’un instant, c’était seulement parce qu’elle n’avait pas habituée à ce qu’on veuille l’accompagner dans l’exercice compliqué qu’était les scandales entourant sa vie privée ; il n’y avait pas de scandale ici, il s’agissait simplement de photos granuleuses, prises dans un moment qui aurait pu être plus intime si Ester n’avait pas fait irruption, et peut-être qu’il fallait se contenter de ce bon côté là de la situation. Ça aurait pu être pire. Elle eut une petite inspiration, ses sourcils se haussant très légèrement quand elle voulut prendre la parole, avant de faire marche-arrière, pour finalement dire, une longue seconde après, la pression qu’elle ressentait dans sa poitrine s’allégeant peu à peu.
"Je t’aime vraiment bien aussi, Rhett." Et c’était à peu près pour ça qu’elle était aussi agacée par toute cette situation "J’aurais voulu qu’on nous laisse le temps de savoir où on met les pieds exactement. Faire les choses bien pour une fois." Pour une fois. Il entendrait ce qu’il voudrait, elle ne comptait pas lui faire l’historique de ses déboires en la matière, il lui semblait qu’elle lui avait déjà glissé un mot à ce sujet — s’il voulait en savoir plus, il lui poserait des questions, mais pour l’heure il n’y avait pas de précisions à donner, comme il n’y avait pas de réelles décisions à prendre finalement, tant tout lui paraissait déjà pipés. Elle secoua doucement la tête, ses lèvres roulant l’une sur l’autre avant qu’elle ne reprenne, tout aussi posément qu’elle avait l’habitude de le faire malgré sa colère "Je ne prendrai pas de décision sans toi. Je ne serai pas celle qui devra supporter les questions ces prochains jours, je ne suis pas une personne autant publique que tu l’es en vérité. Elle affirma son regard pour trouver le sien, à distance "Je suis wedding planner. Je n’aurai pas vraiment les projecteurs braqués sur moi, sauf si on décide de les braquer sur moi." En revanche lui, il avait l’habitude des plateaux de télévision, et si la question ne se poserait pas autour du commentaire d’un match de rugby, elle se poserait peut-être en conférence de presse d’une énième soirée mondaine. Elle l’observa encore une minute, et puis elle leva la main pour remettre en place la ligne de son sourcil gauche, et éclaircit son discours en ajoutant, sa tête sur tournant pour rompre le contact visuel avec le jeune homme "Je ne comptais pas vraiment faire un secret de ce qu’on vit, toi et moi. Je voulais juste avoir le temps de… d’apprendre à te connaître avant qu’on me conseille de viser moins haut." Ou qu’on lui conseille de tourner les talons, chose qui était déjà arrivée en définitive, sans qu’elle ne se sente obligée d’en parler avec Rhett, Ruben n’ayant pas été avare en mise en garde. Il y eut un court silence durant lequel elle se mordilla le coin de la lèvre inférieure, et puis elle se ranima, passant de nouveau ses mains dans ses longs cheveux qui se dénouèrent, se déplaçant entre ses omoplates comme ils avaient l’habitude de le faire, quand dans un long soupir qui trouva sa chute dans les yeux de Rhett, elle lui répéta, toujours à distance "Je t’aime vraiment bien, Rhett."

@Rhett Hartfield (everhett #8) they build you up and tear you down 873483867


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Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 27 Aoû - 7:58, édité 3 fois
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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptyVen 26 Aoû - 16:00

"Je t’aime vraiment bien aussi, Rhett." Et c’est bien là qu’arrive le clap de fin, non ? Happy ending, tous les personnages sont heureux, le film peut s’arrêter et les téléspectateurs sortir de la salle avec un sourire au coin des lèvres, pas vrai ? Si seulement. Rhett esquisse bien un sourire, oui, rassuré que ses pensées soient partagées avec la jeune femme et qu’il ne se soit pas fait d’illusions quant à la nature de leur relation, surtout, parce qu’il est doué en la matière. Muet, il attend la suite, le fameux mais éternellement présent pour lui faire ravaler son bonheur, même bancal. "J’aurais voulu qu’on nous laisse le temps de savoir où on met les pieds exactement. Faire les choses bien pour une fois." Le mais n’est peut-être pas là, pas vraiment, mais tous deux l’entendent et le comprennent sans le moindre mal: ils veulent se donner une chance, ils en ont envie, mais rien n’aurait jamais dû se passer ainsi. A son tour, Rhett hoche la tête doucement, n’apprenant rien par ces mots-là. Il les pense, lui aussi. Il aurait voulu faire les choses bien, pour une fois, et jusque là tout semblait plus ou moins aller en ce sens. “Moi aussi, Evie.” Il reprend au bout de quelques secondes, l’air un peu trop grave pour que cela n’en soit pas dramatique.

Tous deux adossés contre un meuble différent, il aurait aimsé que ça aussi, ce soit différent. Ils ressemblent déjà à un couple en plein dispute, en train de décider s’ils doivent se donner une chance ou arrêter les frais. Il ne veut pas monter au front pour autant, résigné. "Je ne prendrai pas de décision sans toi. Je ne serai pas celle qui devra supporter les questions ces prochains jours, je ne suis pas une personne autant publique que tu l’es en vérité. Mais elle est celle dont on jugera la vertu, elle est celle dont les plateaux de télévision d’information en continue feront des débats autour, autant que de la renommée de son père et de sa carrière. Tout le monde oubliera Rhett rapidement, il sera qualifié de petit veinard et de vieille star sur le retour, ou de sportif pas encore enterrable. Peu importe. Personne ne lui posera de questions, non (si ce n’est sa famille), mais elle sera bien loin d’être épargnée pour autant. "Je suis wedding planner. Je n’aurai pas vraiment les projecteurs braqués sur moi, sauf si on décide de les braquer sur moi." Il croise les bras, analyse une situation à laquelle il a en réalité déjà bien assez pensé. “C’est pas des médias dont j’ai envie de parler. Ça va plus loin que ça. Si on en parle, ça va devenir réalité.” Au Diable les médias, en somme. Ce qu’ils diront impactera sa carrière, bien entendu, mais pas assez pour que leur avis soit la seule chose qui entre en compte aux yeux de Rhett. Elle l’aime bien en retour, oui, mais est-ce que c’est assez pour vouloir dire au reste du monde qu’ils sont ensemble avant même d’en avoir parlé entre eux ?

"Je ne comptais pas vraiment faire un secret de ce qu’on vit, toi et moi. Je voulais juste avoir le temps de… d’apprendre à te connaître avant qu’on me conseille de viser moins haut."
Je laisserai personne te conseiller ça, Evie.

Et il comprend encore moins comment une telle idée pourrait être véritablement envisagée, tant c’est lui qui, de façon assez cliché, se sent chanceux d’être à ses côtés, ne serait-ce pour un week-end à Coolangatta. Ils viennent de deux mondes différents mais cela n’est en rien aux sentiments qu’il nourrit chaque jour un peu plus à son égard. "Je t’aime vraiment bien, Rhett." Il souffle, trouvant stupide qu’ils se tiennent autant à l’écart l’un de l’autre alors qu’il n’y a même aucune caméra dans son appartement. Rhett gomme la distance entre eux et pose une main contre son épaule qu’il caresse doucement et maladroitement pour tenter de la rassurer. “C’est pas l’ordre des choses qu’on aurait voulu connaître, mais ça nous empêche pas d’avancer, d’accord ?” Et si les médias doivent ne plus rien avoir à se mettre sous la dent parce que cela n’aura finalement pas marché entre eux, alors qu’il en soit ainsi. Ce n’est évidement pas ce que Rhett désire, mais c’est toujours une hypothèse à prendre en compte. “Si on accepte l’idée qu’on est ensemble, ou si c’est la version qu’on donne en tout cas, tu sais qu’ils auront bien moins à spéculer et de quoi se mettre sous la dent.” Que cela fera moins de bruit, en somme, et surtout moins de bruit qui puisse leur nuir. “On dira qu’on était simplement discrets et qu’on voulait préserver notre vie privée. Ce qui est vrai, au passage.” Ils n’ont même pas besoin de statuer qu’ils sont ensemble pour de vrai ; personne ne dit vraiment la réalité des choses aux médias. “Et ça sauverait les meubles avec ta famille aussi, peut-être.” Il esquisse un sourire triste, désolé d’avoir sa part de torts dans cette histoire à son tour. Tout ça à cause d’une simple caméra.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(everhett #8) they build you up and tear you down FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptySam 27 Aoû - 8:38

"Ça te fait peur ?" Que ça devienne une réalité. La question était un peu abrupte, elle s’en rendit compte quand elle sentit que son regard ne se posait pas seulement sur Rhett, mais qu’il sonda le sien avec l’intention de chercher ce qu’il ne lui dirait peut-être pas parce qu’elle avait compris, parce qu’il lui avait dit qu’il n’était pas du genre à parler de sentiments, à les laisser ruisseler hors du cadre strict du charisme qui était le sien. Elle ne lui en tenait pas compte, ils étaient bâtit sur le même modèle à ce sujet. Néanmoins, cette soudaine question, ça soulevait l’idée qu’à elle, ça lui faisait un peu peur. Elle n’avait jamais rendu publique aucune de ses relations, Evelyn. Elle savait comment les choses fonctionnaient, elle n’avait jamais été prête à jeter en pâture ses histoires sous le prétexte que ça la soulagerait d’un poids. Avec le temps, elle réalisait qu’elle avait probablement eu tort, que si on se mêlait autant de ses petites affaires, c’était parce qu’elle faisait souvent des secrets de pas grand-chose — pas grand-chose, ce n’était jamais pas grand-chose. Il était temps de changer la donne, de tester une nouvelle manière d’envisager cet aspect de sa vie sans pour autant en donner trop, juste assez pour que, tous les deux, gardent le contrôle de ce qui n’était même pas encore tout à fait palpable entre leurs doigts, mais qui l’était suffisamment pour que ça mène le cœur d’Evie à battre si fort que, continuant à scruter la réaction de Rhett pour y dénicher quelque chose pour ne pas avoir trop honte d’admettre qu’à elle, ça faisait peur, elle finit par détourner la tête, la secouant quand il souligna son intention de ne laisser personne la conseiller de calmer ses ardeurs et de rester à sa place.

Elle prit une inspiration au moment où il souffla en s’approchant d’elle. Evelyn leva la tête en fermant brièvement les yeux, laissant tout son corps basculer très légèrement en avant pour poser son front contre la clavicule du jeune homme et écouter ce qu’il avait dire, déçue dans le fond que ce weekend merveilleux qu’ils venaient de passer se termine de cette façon — entre le marathon et aujourd’hui, ça avait été une succession de jours beaucoup trop intenses pour elle "J’aurais préféré qu’on avance sans faire dans le psycho-drame." lui avoua-t-elle en finissant par se redresser doucement, sa lèvre inférieure emprisonnée par ses dents, juste le temps de faire la focale sur le visage du jeune homme qu’elle continua à écouter, ses mains se joignant lentement aux siennes quand elle rebondit sur ce qu’il disait "Je le sais. J’ai juste jamais fait ça, je ne connais pas la marche à suivre, ça me paraît si… indigne d’intérêt." Elle haussa les épaules, bien obligée de l’admettre sans que ça ne parte d’un constat trop difficile à comprendre "C’est nous qui sommes impliqués, qu’est-ce que ça peut leur faire ?" C’était ça le problème d’Evelyn. Elle sous-estimait l’intérêt de la ménagère pour ce genre d’histoire, ne comprenant pas tellement ce que ça venait apporter à ceux qui n’étaient pas directement concernés, de savoir qui couchait avec qui. C’était du divertissement, pur et simple, et c’était aussi ça qui la mettait autant mal à l’aise ; qu’on puisse se servir de sa vie pour se distraire faisant de faits bien réels pour elle, un moyen de s’évader d’un quotidien moins engageant. Ses doigts s’étirant entre ceux de Rhett pour mieux coller ses paumes contre les siennes, elle inclina la tête sur le côté pour suivre son regard, et opiner du chef, ses sourcils se fronçant doucement sans qu’elle ne s’en aperçoive vraiment "Elle va vouloir te voir. Ma mère. Pas pour te faire la leçon et connaître tes intentions à mon égard, mais elle va…" D’une légère secousse, sa tête passa par une dénégation qui la fit soupirer encore une fois pour qu’elle finisse par dire, très doucement "Je vais devoir l’appeler." Et plus que la perspective de redevenir une vraie cible pour le paparazzi de base, c’était le dialogue avec Celie qui lui donnait envie de prendre le chemin inverse et de retourner s’enfermer avec Rhett dans cette maison, à Coolangatta.
De nouveau, elle inspira profondément, détachant l’une de ses mains de celle de Rhett pour venir passer un pouce sur le sourire triste qu’il esquissa et qui lui fit prendre la décision d’alléger un peu l’atmosphère, ne serait-ce parce qu’il n’y avait rien de grave dans le fond. Reprenant sur elle par volonté, elle fronça doucement le nez, ses yeux valsant d’un point à un autre du visage de Rhett "Si c’est ça, la version adulte du billet qu’on recevait quand on était petit" le Tu veux être ma copine ? Coche la bonne case, oui ou non ? "je trouve ça archi surcoté." Elle plaisantait, mais le fond de sa blague restait aussi sincère que le sourire qu’elle lui donna : elle aurait préféré que ça se passe autrement, c’est peut-être ce qui se la poussa à continuer sur la lancée de sa boutade, accentuant le froncement de son nez, sa main se posant sur la base du cou du jeune homme, quand elle lui demanda, d’une fois un peu plus basse, son nez venant brièvement frôler le sien "Tu veux être mon copain, Garrett ?" Et le léger rire qu’elle laissa filer juste après, se reculant un peu pour le regarder avec l’innocence des plus jeunes qu’elle, il avait pour intérêt de replacer les choses dans leur contexte et de les faire continuer sur leur lancée sans que ça ne devienne pour eux un boulet de plus à traîner.

@Rhett Hartfield (everhett #8) they build you up and tear you down 873483867


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptyLun 29 Aoû - 22:45

"Ça te fait peur ?" Il y a des questions qui, bien que sérieuses au possible, le feront toujours sourire. Celle-ci, dans ce contexte, en fait partie, faisant s’arquer ses lèvres au ralenti et briller ses yeux. “Non.” Il aurait été terrifié à l’idée de se lancer dans n’importe quelle relation hier encore, mais puisqu’aujourd’hui le plus gros problème est leur exposition médiatique en devenir, alors il n’a pas peur de la fuite, non. Il craint pour Evie, il n’est pas rassuré pour elle, pour son bonheur et pour ses relations familiales mais ce n’est pas la possibilité d’un nous qui le terrifie, loin de là. Ce sourire existe aussi parce qu’il se dit que cela pourrait peut-être l’aider à être pleinement heureux, toute cette idée. “Ça te fait peur ?” Et c’est justement parce qu’il n’est plus question de sa petite personne qu’il se permet de poser la question à son tour, avec toute l’empathie dont il soit capable.

Lorsqu’elle laisse son front retomber contre son clavicule, il accueille avec tendresse sa proximité, posant sa main à l’arrière de son crâne et sa joue contre sa tempe. Pour peu, il voudrait lui promettre que tout ira bien, mais elle est sans doute bien plus à même que lui d’y croire facilement. "J’aurais préféré qu’on avance sans faire dans le psycho-drame." Lui aussi, évidemment. Il est un homme au caractère simple, à l’éternelle envie de paix et de diplomatie. Ce ne sont même pas des histoires qui pourraient l’intéresser, d’un point de vue extérieur et il ne comprend pas comment certains puissent à ce point être faits différemment. “On se rattrapera plus tard.” Ils se feront discrets, répondront présents à quelques galas bien choisis, ne feront pas parler d’eux. Quelques photos par ci par là, quelques mains tenues en public, et tout le monde devrait être heureux et contenté. Ainsi, il ne peut que hocher la tête face aux doutes qu’Evie avoue à voix haute, ne comprenant pas non plus l’intérêt que leur duo peut avoir aux yeux de certains. "Elle va vouloir te voir. Ma mère. Pas pour te faire la leçon et connaître tes intentions à mon égard, mais elle va…" - “C’est bon, c’est bon. C’est pas un problème.” Il la rassure aussitôt, sans même y penser à deux fois. Il verra sa mère si c’est ce qu’elle veut, il sourira avec naturel, il parlera de tout et de rien pour occuper l’espace et prouver qu’il en a un minimum dans la tête, qu’il n’est pas uniquement le portrait craché de son père et qu’il n’y a là aucun concept psychologique à approfondir. "Je vais devoir l’appeler." Mais il n’a pas sa place au milieu d’une discussion mère-fille, alors il se contente simplement de hocher la tête. “Je resterai à côté.” Si elle a besoin de son avis, de son hochement de tête, de sa voix à donner à l’autre bout du téléphone pour assurer sa mère qu’il est bel et bien à ses côtés. Peu importe. Ce n’est pas comme s’il avait pour intention de la renvoyer de son appartement de si tôt.

Ce qu’il y a d’ironique, de paradoxal et d’intéressant, c’est qu’ils sont plus aptes à parler du futur que du présent, non-dits qu’Evie est finalement la première à briser en utilisant les mots adéquats. "Si c’est ça, la version adulte du billet qu’on recevait quand on était petit, je trouve ça archi surcoté." Il ne peut s’empêcher d’en rire, Evelyn réussissant avec brio à chasser la tristesse de son visage. Elle a raison: il n’y a pas de quoi être triste. Alors que son visage frôle le sien et que le sourire ne se défait pas de ses traits, il peut assurer que même si tout est surcoté, ce n’est pas aussi pire qu’il n’y paraît. "Tu veux être mon copain, Garrett ?" - “J’aurai le droit de tenir ta main devant tous mes copains ?” Elle a fait un pas en arrière, il en fait un en avant, estimant qu’un simple baiser répondra bien plus à la question que tous les mots qu’il aurait pu improviser en voulant être drôle. Ainsi, ce sont quelques nouvelles secondes de répit qu’il leur impose, oubliant pendant un instant à quel point le monde s’agite autour d’eux, se préoccupant uniquement des siennes qu’il fait doucement rencontrer avec les siennes. “J’ai coché la case oui, là, au cas où t’en doutais.” Et dans un nouveau sourire, plus sincère que tous ceux auparavant, il dépose un baiser contre sa joue et passe son bras autour de ses épaules pour la serrer contre lui et fermer les yeux un instant. “Mes parents vont t’adorer.” Il souffle et rigole l’instant suivant, continuant la discussion sur la même lancée qu’elle l’avait fait auparavant, en enlevant pourtant toute la partie sur les questions et les doutes. "Tu te rends compte que je vais même plus faire semblant de chercher des excuses pour te demander de rester, pas vrai ?" Rhett s'amuse une fois de plus, une main posée contre sa joue, tous les soucis pour l'heure oubliée. Ils seront toujours là dans cinq minutes, alors il y reviendra à ce moment là.
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Alma Barton
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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptyMar 30 Aoû - 11:33

Que Rhett lui pose sa propre question en retour, c’était normal, et elle aurait dû s’y préparer. Alors qu’il semblait sûr de lui, le sourire qu’il laissa filer à ce moment précis rendant son non plus authentique encore, elle, elle hésita un court moment, se demandant ce qu’elle perdrait vraiment à vouloir rester aussi sincère qu’il l’était ; baser les débuts d’une relation sur des non-dits, c’était moins attrayant que de prétendre vouloir faire les choses bien, fait sur lequel elle fondait de nouveau son envie d’être avec lui, de partager ce qu’elle était en mesure de partager sans paniquer, sans se sentir piégée par l’éventualité que ça devienne sérieux. Ce n’était pas le cas ici : elle ne paniquait pas, pas encore en tout cas. Elle était juste lasse de devoir repasser par ce genre d’épreuve sans que ça ne soit logique à ses yeux, toute l’attention qu’on leur portait. Alors presque timidement, elle lui dit "Un peu, oui." Et elle savait qu’il n’irait pas dans le fond des choses, pourtant elle se sentit obligée de se justifier dans la foulée "Je veux pas que ça ruine ta réputation de t’être entiché de quelqu’un comme moi." Et le rire qu’elle, de son côté, elle laissa filer, il était un peu nerveux, mais incontestablement empreint de la certitude qu’elle avait toujours eu de ruiner absolument tout ce qu’elle touchait.
Mais elle ne voulait pas se lancer dans un regard intérieur de sa propre façon de fonctionner au sujet de tout ça. Elle voulait simplement passer les prochaines heures en compagnie de Rhett sans se sentir trop gênée par tout ce qui planait dorénavant au-dessus de leurs têtes, notamment l’intérêt de sa mère qui finirait par leur proposer un brunch pour avoir une vue d’ensemble de ce que toute cette histoire voulait vraiment dire. Elle pouvait, avec un certain recul, se figurer qu’elle appréciait déjà Rhett, parce qu’elle avait toujours eu un faible pour les profils comme le sien, mais c’était différent de concevoir l’évolution d’un joueur de talent comme lui, que de celui du compagnon de sa fille qu’elle avait jusqu’à aujourd’hui traité comme un inconvénient. Evie récolterait probablement les vestiges de la propension de sa mère à croire qu’elle faisait tout pour l’enquiquiner, sauf que pour le coup, alors que ça avait été vrai parfois, elle n’y avait même pas pensé, qu’importait ce qu’en disait déjà Ruben qui l’avait accusée de vouloir entraîner Rhett dans une histoire de vengeance détournée. Ce n’était pas le cas, comme elle s’en était défendue à l’époque sans savoir où les mènerait tout ça. Maintenant qu’elle en avait une meilleure idée, elle pourrait camper sur ses positions en plaidant l’affection sincère qu’elle lui portait, et sa curiosité à son égard qui ne faisait que croître chaque fois qu’elle posait son regard sur lui, chaque fois qu’il la rassurait en une pression sur sa nuque, ou un baiser sur sa tempe.

Elle accueillit son éteinte en fermant les yeux "Merci." Et puis elle leva la tête quand elle prit sens que pour Rhett, ce n’était même pas une question à se poser, de savoir si oui ou non il devrait rester à proximité quand elle devrait affronter Celie et son ton condescendant. Ses deux mains, elle les posa sur ses épaules, affranchissant le regard qu’elle plongea dans le sien quand elle ajouta, très doucement "De ne pas partir en courant et de ne pas me laisser gérer tout ça seule parce que c’est ma famille." C’était son problème après tout, d’avoir écopé d’une peine à vie simplement à cause du nom qu’elle portait. Elle l’avait déjà entendue celle-ci, elle en avait fait un refrain qui collait à ses peurs profondes, la rendant tributaire d’une solitude commode, due à ce fait si simple, mais si compliqué à la fois. Ça ne faisait pas peur à Rhett, ça semblait même être un souci qu’il reléguait à la dernière place de ses priorités, comme si l’ascendance qu’auraient les Pearson sur ce qu’ils vivaient n’était pas le pire des inconvénients ; il avait été celui à envisager d’assumer les choses sans qu’elle ne le lui souffle l’idée en premier, il n’avait pas prétendu vouloir la cacher pour ne pas souffrir des retombées que ça impliquerait sur son image de marcher à ses côtés, la soustrayant à l’idée désagréable de finir dans des hôtels miteux, à cacher leur relation pour en profiter quand ça lui chantait, bravant les interdits en égratignant sa dignité au passage ; il avait été assez patient pour ne pas prendre sa pudeur pour un mauvais signe qui plus est, et ça la touchait, plus qu’il n’était sans doute capable de se douter.
Ça lui faisait du bien aussi, affirmant le fait que sa présence était un gage de tout un tas de choses dont elle ne voulait pas se passer, quitte à se calquer sur la niaiserie des premiers temps, celle devant laquelle il lui arrivait de rouler des yeux quand, confrontée à des jeunes mariés, elle se disait que c’était franchement exagéré, d’être aussi mielleux et affectueux. Là, même son idée d’alléger l’atmosphère lui parut bonne, encore plus quand elle hocha la tête lorsque Rhett n’hésita pas un instant à lui rendre la pareille en lui demandant s’il avait le droit de tenir sa main devant ses copains, finissant par sceller ses lèvres aux siennes dans un baiser qu’elle réceptionna avec un sourire, une de ses mains glissant de la base de son cou jusqu’à son visage qui se recula juste un peu quand il rompit leur étreinte juste pour mettre des mots sur son intention, le oui dont il parlait prenant forme dans le mince espace qui les séparait, et qui lui fit murmurer presque contre sa bouche, la sienne cherchant de nouveau la sienne pendant qu’elle parlait "Hmm ? Recommence, juste pour être sûre." Et elle n’attendit pas qu’il le fasse pour recommencer à l’embrasser doucement, le laissant cependant battre en retraite pour ne pas se décoller de lui cependant, sentant ses bras se resserrer autour de ses épaules, et sa voix lui arriver directement dans l’oreille. Elle laissa un petit rire lui échapper "Ton frère me déteste déjà, alors ne sois pas si sûr de toi." Cela dit, ça ne représentait pas un vrai regret, que Ruben ne l’ait pas dans ses bonnes grâces comme le prouva le sourire qu’elle lui renvoya quand ils se regardèrent de nouveau, juste pour continuer sur leur lancée, et faire peser autre chose que de la lourdeur portée par une situation qu’ils n’avaient pas pu contrôler sur le retour en ville. A deux mains, elle lui prit le visage, se calant sur sa malice pour lui répondre, les yeux s’agrandissant doucement lorsqu’elle se mit à parler, exagérant son phrasé pour lui donner l’occasion de faire marche-arrière si ça lui chantait "Et tu te rends compte que je vais même plus être obligée de faire semblant de me chercher des excuses pour refuser de rester, pas vrai ?" Elle termina sa phrase par un nouveau baiser qui éteignit le sourire qu’elle lui adressa, dans une intention un peu plus marquée que tout à l’heure, son corps effleurant le sien comme sa bouche effleura la sienne quand elle se recula juste un peu pour reprendre son souffle, et lui dire dans un murmure inutile étant donné leur proximité "J’ai une proposition à te faire." Consolidée par un nouveau baiser du bout des lèvres, puis par un autre encore plus furtif, et enfin par ses mains qui glissèrent sur lui quand, d’une légère poussée pour s’asseoir sur le meuble de cuisine sur lequel elle était appuyée jusqu’alors, elle put affronter son regard sans avoir besoin de lever la tête "On laisse tout ça derrière nous le temps de ce soir." Et la perspective était engageante, comme ses mains qui cherchèrent les siennes pendant qu’elle lui parlait, yeux dans les yeux "Je reste, et on profite du reste de la journée sans que ce soit trop difficile d’ignorer ce qui nous attendra demain, quand on décidera de répondre au téléphone pour se charger de régler tout ça comme des adultes avec des grosses responsabilités." Des grosses responsabilités qui lui firent froncer le nez, mécontente — pas suffisamment cependant pour ne pas lui demander, ses doigts jouant avec les siens "T’en dis quoi ?" Si elle pouvait être certaine d’une chose à ce moment-là, c’était que rien de tout ce qui leur était tombé dessus ne bougerait, que même s’ils s’enfermaient ici pour le reste de la journée, la houle à l’extérieur ne se calmerait pas, et Celie non plus.

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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptyMar 30 Aoû - 15:37

"Un peu, oui. Je veux pas que ça ruine ta réputation de t’être entiché de quelqu’un comme moi."
Ma réputation ira très bien demain encore.

Ce n’est pas une personne comme Evie qui l’entachera, qui plus est. Ça fera parler, ça intéressera les foules quelques jours, et la seconde d’après tout le monde aura déjà oublié cette histoire. Si c’est vraiment la seule chose qui lui fait peur, alors elle n’a rien à craindre et il en est lui-même rassuré par extension. Il tient à sa réputation et à l’image qu’il renvoie, mais annoncer qu’il entretient une relation avec Evie ne le fait pas douter, à aucun moment. Au contraire, ils pourraient même envisager contrôler leur image en exposant eux-mêmes leur relation sur les réseaux, à un niveau raisonnable mais qui permettrait au moins aux médias de ne pas vouloir fouiller de trop par eux-mêmes.

A force de discussions et de mots qui ne disent jamais véritablement les choses, tous deux acceptent enfin l’idée d’officialiser leur relation dans le cercle intime de leur duo. Oui, il veut qu’elle soit sa petite amie. Oui, il veut vivre quelque chose avec elle et voir où ça les mène. Oui, il veut pouvoir l’embrasser sans avoir à se cacher ; plus jamais. C’est déjà ce qu’il fait en cet instant, retrouvant ses lèvres sans la moindre pudeur, sans penser à tous ces proches à qui il va enfin pouvoir dire qu’il est passé à autre chose côté coeur. "Hmm ? Recommence, juste pour être sûre." Ses mains douces marquent sa joue et sa barbe de trois jours, laquelle se creuse pour accueillir une fossette, signe de son sourire grandissant. Ce dernier ne meurt que parce qu’il recommence, en effet, uniquement pour répondre à la demande d’Evie et certainement pas parce qu’il en mourait déjà d’envie - à d’autres, pas vrai ? "Ton frère me déteste déjà, alors ne sois pas si sûr de toi." Il accuse les paroles, s’étant arrêté sur l’idée que Ruben ne pensait pas grand chose d’Evie, pour l’avoir trop brièvement rencontrée. Il ne prend pas la peine de relever le sujet pour autant, préférant avancer l’hypothèse qu’il se fait des idées. “Il a le temps de changer d’avis.” Il vaut mieux pour lui, s’il déteste vraiment Evie, parce que cela n’aiderait en rien leur relation fraternelle si tel est bien le cas. Lui-même n’a pas d’avis sur la sulfureuse Grace, alors Evie mérite amplement le bénéfice du doute - même si Rhett, de son côté, estime qu’il ne devrait y avoir aucun doute à son sujet et qu’il comprend encore moins ce qui pourrait lui être reproché.

"Et tu te rends compte que je vais même plus être obligée de faire semblant de me chercher des excuses pour refuser de rester, pas vrai ?" - “La poisse.” Il n’en est pas à lui demander d’emménager avec lui, certes, mais c’est une nouvelle qui contente très largement Rhett, lui qui a toujours eu l’habitude d’être entouré par ses amis. La solitude ne lui va pas bien au teint et la présence d’Evie à ses côtés est aussi bénéfique qu’inattendue. "J’ai une proposition à te faire." Ses bras quittent ses épaules lorsqu’elle s’assoit sur le plan de travail de la cuisine, il les pose à la place autour de ses cuisses sans même y penser, son regard ancré dans celui de la jeune femme, sans la moindre crainte. Tout en la laissant penser à ses mots, il s’avance à son tour jusqu’au meuble, la laissant nouer ses jambes autour de ses hanches. "On laisse tout ça derrière nous le temps de ce soir." Et la suite de son argumentation, il ne l’écoute pas vraiment, pour dire vrai. La proposition en tant que telle lui suffit amplement pour déjà hocher la tête. Leurs problèmes seront toujours là le lendemain et les photos n’auront pas disparues, autant que leur envie d’officialiser leur relation. "T’en dis quoi ?" - “J’en dis que tu vas rester plus souvent chez moi et qu’on a toute une soirée à tuer, c’est vraiment, terriblement, horrible.” En plus d’être la poisse, bien entendu. En plus, et surtout, alors que Rhett n’a pas la moindre crédibilité, son sourire bien trop grand pour cacher ses véritables pensées. Ils s’occuperont de tout demain, ils n’auront pas le choix, mais une soirée de répit ne serait pas de refus, surtout alors que la nouvelle hauteur prise par Evie lui permet d’embrasser tendrement son cou, désormais à sa hauteur. Il se retient pourtant de continuer ses baisers, ayant encore besoin de lui préciser quelques faits. “Ça nous empêchera pas d’avancer à notre rythme, d’accord ? On s’occupe de tout ça demain mais après, on avance comme on le veut.” Ils peuvent se montrer en public et faire quelques photos, cela ne changera rien au fond des choses: cette histoire reste la leur, et c’est ce que Rhett souhaite plus que jamais lui faire comprendre, ses yeux ancrés dans les siens alors qu’il tente de la rassurer. Tout ira bien.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(everhett #8) they build you up and tear you down FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

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RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)(everhett #8) they build you up and tear you down EmptyDim 4 Sep - 11:20

"Horriblement horrible." L’emphase était volontairement surjouée et son froncement de nez suivit l’intention donnée alors que son sourire se remontrait de nouveau, ses jambes trouvant leur position autour des hanches de Rhett sans même y trouver une objection tant le geste lui paraissait naturel. Elle connaissait des centaines de situations plus horribles que celle dans laquelle ils se trouvaient dans l’immédiat à dire vrai, et c’était ça qui faisait la farce tandis qu’elle pensait que dès demain, elle aurait à s’expliquer sur ses choix et sur sa façon de les maintenir, la tête haute, alors qu’elle ne doutait pas une seule seconde qu’ils étaient bons. Celie aurait beau vouloir contrôler ce qui se passait entre eux, petites mains habiles pour faire de la banalité un événement sur lequel rentabiliser, Evie se savait assez réfractaire à l’idée qu’on puisse s’immiscer dans ses affaires pour que ça devienne une lutte à mener sur le long terme, ou du moins le temps que durerait son idylle avec Rhett. Peut-être qu’elle aurait dû prévenir le jeune homme que sa mère tenterait de le mettre en garde, lui révélant des faits pour étayer son entreprise, tout comme Ruben l’avait mise en garde, mais elle savait Rhett doté d’une capacité de jugement relativement propre pour ne pas se laisser avoir par la volonté d’autrui à la faire passer pour ce qu’elle n’était pas. L’image que la presse lui avait donnée avec le temps ne pouvait pas être plus erronée, et alors qu’elle le laissait l’embrasser dans le cou sans, là encore, n’opérer aucune objection, ses mains faisant l’aller-retour entre ses épaules et sa poitrine, elle se dit qu’elle n’avait pas à penser à tout ça maintenant, qu’il fallait juste relativiser en se reposant sur un fait simple : ils étaient adultes, ils étaient maîtres de leur propre vie, et ce n’était sûrement pas une machine comme La Fondation Pearson qui viendrait y changer quoi que ce soit.

Elle sentit la pression de ses jambes autour des hanches de Rhett se raffermir sans vraiment s’en apercevoir, puis un soupir légèrement plaintif lui échapper quand il releva la tête pour affronter son regard quand il voulut la rassurer encore une fois. Et ce qu’il ne lui disait pas, elle pouvait le lire dans son regard avec une clairvoyance qui la fit hésiter le temps d’un court instant, troublée par la facilité qu’il semblait démontrer à être aussi sûr de lui. Evie l’embrassa de nouveau en hochant la tête tout simplement, s’accordant au rythme qu’il voulait tenir sans redouter qu’il ne soit pas le bon. Elle lui avait déjà dit qu’elle lui faisait confiance à ce sujet, qu’elle partait presque de zéro, et que ses attentes en la matière n’étaient pas assez précises pour qu’elle révoque son envie de le suivre là où il voulait aller. Elle avait peur, elle le sentait rien que dans la manière qu’avait son coeur de battre à ce moment-là, mais pas de ce qu’il représentait, bien au contraire.
Ce n’était peut-être pas assez clair cependant, il faudrait qu’elle apprenne à verbaliser, et c’est ce qu’elle fit en se grandissant juste un peu pour l’enlacer en plus dans ses bras, et effleurer son visage avec sa main en lui disant, doucement, mais avec détermination "Je suivrai ton rythme. Je te fais confiance." Assez pour vouloir ajouter tout de suite après, profitant de la pause dans leur échange de baiser pour faire peser une semblant d’expectative sur les prochains mois, sans même savoir si c’était une bonne idée, juste parce que ça lui tenait à coeur sur le moment, et que ça l’aiderait à ne plus craindre le lendemain "Après tout ça, on partira, d’accord ?" Elle ne savait pas où, elle ne savait pas quand, mais elle se faisait assez confiance sur sa manie à prévoir tout dans le moindre détail pour ne pas rester dans le flou trop longtemps, alors que les paroles qu’elle ajouta l’étaient volontairement, ses genoux jouant l’alternance dans le creux des hanches de Rhett, et son corps se rapprochant du sien quand elle lui murmura avant un nouveau baiser "Plus longtemps, et plus loin qu’à Coolangatta." Elle pouvait déjà anticiper que leur retour serait bien meilleur que celui auquel ils avaient été confronté ce matin ; et peut-être que c’était pour renverser la vapeur qu’elle décida pour de bon de remettre leur discussion de côté, se lançant dans une nouvelle succession de baisers, déposant le tout premier d’une longue lignée sur le carré de peau visible à l’encolure de son t-shirt.

rp terminé.


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