| (Midas & Amos #1) it takes a lot to change a man |
| ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Dim 21 Aoû 2022 - 18:36 | |
| It takes a lot to change a man Midas Sterling & @Amos Taylor
Lorsque Margaret Taylor convie - le terme manque de cette nuance qui, dans son invitation, vous fait comprendre que vous n’avez pas le choix - toute la famille autour d’une réception, d’un repas, ou d’une fête, vous ne refusez pas. Quel que soit votre emploi du temps et le délai de prévenance, vous vous rendez disponible et c’est ce que ma mère a sous entendu au téléphone lorsqu’elle m’a appelé moi et, je suppose, le reste de ma fratrie. De mon côté, je suis un homme simple : je n’avais de toute façon pas l’intention de refuser l’invitation puisqu’il est question de la ferme familiale des Kilcoy, et du traditionnel barbecue de Bill Taylor et que je n’ai pas besoin de grand chose de plus. Bien sûr, je suis anxieux à l’idée de me retrouver aussi longtemps au même endroit qu’Oscar et que mon père - nous nous parlons à peine et ce depuis des mois - mais l’esprit sera à la fête et je suppose que cela m’évitera d’être au centre de l’attention, cela poussera l’un à se focaliser sur autre chose que sa déception, et mon frère sur autre chose que sa blessure d’égo, sa jalousie. « Ne stresse pas Olive. Je dirai que je suis passé te prendre chez toi, et personne posera la moindre question sur tes études, pas aujourd’hui. » Ma soeur, alors qu’elle a achevé sa préparation, tremblait comme une feuille. Moi, je doute qu’elle ait le moindre souci à se faire.
Puisqu’aujourd’hui est un grand jour : l’un de mes cousins - l’aîné - se marie ou, si j’ai bien compris, s’est déjà marié en toute intimité. Si la déception de Margaret à l’idée de ne pas avoir été conviée était à prévoir, son insistance pour organiser quelque chose - en petit comité bien sûr - l’était tout autant. Alors que je l’observe, la main glissée dans celle de son épouse - une femme de toute évidence plus jeune que lui - je me dis qu’Amos le mérite. Sans avoir jamais été particulièrement proche de lui, j’ai de l’empathie pour ce qu’il a vécu. Sofia était un ange et nous l’aimions tous. Moi, j’avais décelé chez la jeune femme une âme d’artiste et c’est assez rare dans la famille pour que je m’en sois automatiquement sentie proche. Ma carrière décollait, je n’ai pas pu être présent pour mon cousin - je doute qu’il l’attendait de moi - mais, aujourd’hui, alors que je le vois visiblement comblé, je suis rassurée, je suis attendri aussi par les regards dont il couve à la fois la blonde à son bras et sa petite fille qui sourit dans les bras de la jeune femme. Comme à chaque fois, je regrette l’absence de Posy. Je regrette que la peur que les médias s’emparent de son existence comme si elle n’était qu’un fait divers m’empêche de la faire participer à ce genre de moments. Ils sont précieux, la famille, c’est quelque chose de précieux.
Je saisis un moment où Raelyn - puisque c’est son nom - s’éloigne en laissant Micah dans les bras de son père pour m’approcher d’Amos, et poser une main à plat dans son dos. « T’es encore plus difficile à approcher que moi aujourd’hui. » Référence aux photographes et aux fans qui m’alpaguent dès que je mets un pied dehors, en ville. « Félicitations, tu le mérites. » L’espace d’un instant, je suis solennel, peut-être un peu trop. Mais avec plus d’entrain, j’ajoute. « Tu méritais peut-être pas que ta mère en fasse tout un plat, Chad m’a dit que vous aviez préféré des noces intimes. » Je lui adresse une grimace désolée avant d’éclater de rire, et de laisser mon bras retomber le long de mon corps. « Elle est adorable. » Je désigne du menton la petite fille que me dévisage avec curiosité. « J’aurais dû amener Posy. D’ici quelques années, elle pourra jouer avec sa cousine. » Posy adore les autres enfants, du moins je crois. C’est Marley qui me l’a dit une fois, puisqu’elle passe bien plus de temps avec elle que moi. Mais comme chaque bribe d’information concernant ma fille qu’elle me donne, je m’y suis accroché comme à mon bien le plus précieux.
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| | | | (#)Jeu 25 Aoû 2022 - 17:05 | |
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IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
Je sais les raisons qui ont poussé Raelyn à accepter, non pas l’invitation, mais l’ordre de ma mère à fêter notre mariage “dignement” – le nôtre l’était à mes yeux - et en présence de sa famille. Elle n’est pas assez superficielle afin d’être motivée par l’idée de porter la même robe que le jour de nos noces. Elle ne l’est pas non plus à l’idée de ravir ses pupilles que sa famille soit habillée à l’instar de cette soirée important à nos yeux. Si ma conjointe, mon bébé et moi avons avancé dans le couloir du ranch de mes parents jusque sous la tonnelle dressée avec soin et beaucoup de classe par tous les membres de la famille présents - et ils le sont -, c’est uniquement pour moi. Nous sommes là parce qu’elle est consciente que j’ai à coeur que Micah découvre les bienfaits d’être aimée par des grands-parents heureux de jouer - retrouver - ce rôle. Au contraire, nous n’aurions pas repoussé le week-end qui nous était entièrement réservé à la semaine d’après. A l’inverse, nous serions en train de nous griller la pilule sur les grandes bâches du catamaran, à nous enduire de crème solaire en nous soufflant à l’oreille le menu sexuel au programme de la journée et de la nuit. J’aurais déniché dans ma mémoire des vieilles recettes qui nous auraient secoués nos papilles. Peut-être aurais-je poussé le vice en allumant deux bougies pour que nous puissions manger sur le pont, les vagues berçant notre amour. Au lieu de ça, je me sens coincé autour d’une table pleine de convives dont j’ai oublié le prénom - pour certain - et avec lesquelles j’ai hâte de renouer parce qu’ils ont été témoins de mon malheur à la mort de Sofia et qu’il mérite d’obtenir un maigre compte-rendu sur l’homme que je suis devenu aujourd’hui. Sans doute est-ce ma motivation à quitter les convives, non sans avoir embrasser mon épouse qui me confie son bébé, pour chercher auprès des clôtures un peu de calme alors que les verres tintent les uns contre les autres, que les éclats de rires sont tonitruants et que les efforts de Maggie avec ma partenaire sonne bigrement faux. Je discute avec mon enfant tout enthousiasme lorsque mes babillages sont interrompus par une frappe amicale dans le dos. Je me retourne, sans brusquerie. Au ranch, je suis en sécurité et, découvrant les traits vieillis - il n’a plus l’air d’un gosse - de Midas, je lui offre un chaleureux sourire. «Profite de ta chance, la vedette. Je suis sûr que ça ne peut pas te faire de mal d’être loin des projecteurs. Ceux-là…» J’ai englobé d’un geste de la main l’assemblée et j’ai ajouté : «Ils me fatiguent déjà. Je n’ose pas imagine ce que tu vis au quotidien. Et, merci.» Je n’estime pas les congratulations de rigueur, mais la gratitude, oui. Elle est sincère, autant que mes aveux suivants : «Chad a raison. On voulait quelque chose de plus discret. Mais, c’est Maggie.» J’ai haussé les épaules, fataliste. «Quant au reste, je ne me le dois pas, tu sais. C’est elle qui a tout fait…» Par elle, j’entends Raelyn que je j’enveloppe d’un regard tendre, presque autant - si pas plus - que tous ceux que je réserve à Micah. « Elle a déterré ce qu’elle avait de mieux en moi. Je suis une plus belle personne avec elle et j’aurais voulu que ma mère s’en rende compte. C’est pas toujours facile.» Comprendra-t-il, Midas ? A-t-il effleuré du bout des doigts le sentiment d’être illégitime malgré ou à cause de la naissance de Posy ? « Tu auras dû venir avec elle. Pas seulement pour qu’elle joue avec sa cousine, même si je pense qu’elle s’entendrait à merveilles d’ici quelques années. Mais, parce que ça lui aurait permis de changer d’air… d’être avec toi. Pourquoi ? » Pourquoi tu ne l’as pas emmenée ? «C’est compliqué avec Marley ? Ou c’est toi qui essaies de protéger la gamine du tumultes de ta vie à toi ? » Les paparazzis ne sont que des exemples et, si d’aventures, j’ai entendu des explications à propos de Midas et de sa vie, je les ai rangées dans la case des ragots, préférant obtenir ces informations de la bouche du concerné et n’est-ce pas le moment idéal ?
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Dim 28 Aoû 2022 - 14:16 | |
| It takes a lot to change a man Midas Sterling & @Amos Taylor
A table, j’ai été placé trop loin des “jeunes” mariés pour réellement pouvoir les observer, et bien trop loin pour pouvoir échanger avec eux. Ce sont les parents Taylor et les frères d’Amos qui les entourent, et je me demande où peut bien être sa famille à elle, puisque je connais de près ou de loin tous les visages autour de la table. Ils appartiennent tous à la famille proche ou étendue d’Amos, la jeune femme, elle, est venue seule. Pas assez curieux pour pousser mes investigations plus loin, je le note toutefois avant de terminer le repas en reportant mon attention sur Olive qui, à ma droite, est plus nerveuse encore qu’elle ne l’est le reste du temps. Heureusement Oscar et les siens sont assis un peu plus loin, assez pour que je n’ai pas à échanger de coup d'œil avec mon aîné.
Le moment que je choisis pour, à l’instar d’Amos, m’éloigner de l’agitation et attirer l’attention de l’homme du jour n’est pas un hasard. Mon père et ma mère avaient entrepris de faire de mon frère le centre de l’attention de notre bout de table, et entendre vanter les mérites de Saint Oscar pendant de trop longues minutes a eu raison de patience. Mon dessert étant de toute façon terminé, j’ai posé une main dans le dos de ma sœur avant de rejoindre Amos qui, appuyé contre les barrières entourant le pré le plus proche du ranch, semblait en grande discussion avec son bébé. Mes félicitations sont sincères : je suis heureux pour lui mais, toutefois, je ressens une pointe de jalousie à l’idée que lui pourra voir sa fille grandir, et que lui pourra partager avec elle autant de moments privilégiés du même genre qu’il le souhaite, autant de choses qui me sont inaccessibles. Mais Amos l’a mérité après tout ce qu’il a traversé : je doute que quiconque autour de la table ne soit en désaccord avec ce fait. « Profite de ta chance, la vedette. Je suis sûr que ça ne peut pas te faire de mal d’être loin des projecteurs. Ceux-là… Ils me fatiguent déjà. Je n’ose pas imaginer ce que tu vis au quotidien. Et, merci. » - « La différence entre les adolescente et ta mère, c’est qu’elle ne se gêne pas pour dévisager ta compagne comme une bête étrange. » Si mes jeunes fans se permettent des commentaires en ligne concernant toutes mes supposées conquêtes, au moins elles ne vont pas jusqu’à harceler ces dernières et les regarder de travers comme le fait ma tante avec la blonde. « Elle a l’air patiente. » Puisqu’à la place de Raelyn, beaucoup n’auraient certainement pas participé à ce genre de célébration de bon gré, pas avec une belle-mère aussi réticente à accepter la jeune femme comme membre de la famille. Je ne connais pas son épouse, mais tout le monde dans la famille sait que Margaret peut être parfaitement détestable lorsqu’elle a décidé de l’être.
« Chad a raison. On voulait quelque chose de plus discret. Mais, c’est Maggie. » Je laisse échapper un rire, avant de hocher la tête et d’appuyer mes coudes sur la clôture, détournant mon regard vers la petite Micah qui m’observe avec curiosité. « Quant au reste, je ne me le dois pas, tu sais. C’est elle qui a tout fait… » - « Vu qu’elle a les mêmes yeux que Posy, toi, moi, et tout le reste de la famille, j’ai tendance à penser que t’as dû mettre un peu du tiens aussi. » J’adresse un sourire à mon cousin, avant de l’écouter parler de son épouse, de leur relation et de ce qu’elle a changé en lui avec sérieux et gravité. Marley était beaucoup de choses, mais personne ne peut affirmer comme il le fait qu’elle fait ressortir le meilleur en moi. La personne qui sera pour moi ce que représente son épouse pour lui, j’attends de la rencontrer. « Elle a déterré ce qu’elle avait de mieux en moi. Je suis une plus belle personne avec elle et j’aurais voulu que ma mère s’en rende compte. C’est pas toujours facile. » - « Je pense qu’elles sont juste pas câblées pour accepter que le monde change, nos mères. » Si c’est moins évident chez ma mère que chez sa sœur, elle n’en reste pas moins bornée et avec des mœurs d’une autre époque. Amos a divorcé, a rencontré l’élue de son coeur avant que les papiers de soient signés et lui a fait un enfant avant de l’épouser : il n’y a rien de surprenant à ce que Margaret Taylor se sente dépassée, surtout si on rajoute l’apparence non conventionnelle de la jeune femme. « Mais je suis content pour toi, vraiment. Tu as l’air heureux et moi je le vois. Ça faisait longtemps » Longtemps que je n’avais pas décelé chez lui la tranquillité de l’homme à l’âme apaisée, et qui donne l’impression de savoir qui il est et où il va. Je ne sais pas grand-chose de son couple, mais j’ai vu comment il la regarde.
« Tu auras dû venir avec elle. Pas seulement pour qu’elle joue avec sa cousine, même si je pense qu’elles s’entendront à merveilles d’ici quelques années. Mais, parce que ça lui aurait permis de changer d’air… d’être avec toi. Pourquoi ? C’est compliqué avec Marley ? Ou c’est toi qui essaies de protéger la gamine du tumultes de ta vie à toi ? » Je réponds à la grimace que m’adresse la jeune Micah avant de pousser un soupir et de relever les yeux vers ceux de mon cousin, avant de me frotter la nuque. « Marley est Marley… Mais non, la plupart du temps, on arrive à s’entendre, quand ça concerne la petite en tout cas. » Bien qu’il y ait eu quelques accrochages par le passé, elle ne m’a jamais empêché de voir ma fille. « Mais je veux pas que les médias parlent d’elle. Alors la voir, c’est compliqué, ça demande une certaine organisation. » Et j’ai honte à chaque fois qu’elle me serre dans ses bras avec tristesse quand vient le moment où nous nous séparons. Si je pouvais être près d’elle pour la border tous les soirs, je le ferai. « Si un jour la presse apprend son existence, j’aimerais que ça soit son choix. Mais je suis certainement trop optimiste… » Alors, je me contente de dissimuler son existence tant que j’en suis encore capable.
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| | | | (#)Jeu 1 Sep 2022 - 19:07 | |
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IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
Midas est probablement de ces Hommes que d’autres envies, en particulier les artistes de la musique dont la créativité n’atteindra jamais celle de mon cousin. Pourtant, tandis qu’il me rejoint aux abords du pré dans lequel se prélassent les chevaux, j’ai l’impression qu’il se dégage de lui une forme de mélancolie persistante. D’où vient-elle ? Pourquoi s’échappe-t-elle de son aura avec une telle intensité ? Est-ce parce qu’elle déborde de son coeur et de son âme ? Est-ce que je dégageais cette lumière, un peu terne pour lui, et presque éteinte pour toi dès lors que la culpabilité me secouait et le désespoir m’engloutissais ? Va-t-il bien ? D’instinct, je jette un oeil vers les membres étroits de sa famille et je constate avec un dépit sincère qu’Oscar bombe le torse - il doit être encensé - et qu’Olive enfonce son crâne dans son cou. Elle est ramassée sur elle-même et, quoique je lui en veuille d’avoir tu des secrets à propos de Sofia ou d’être restée aveugle par choix, elle me fait de la peine. Je la plains au point de considérer la fuite de mon cousin vers moi moins pour échapper au manège dont il est témoin que pour me féliciter. Il est malheureux, je le ressens, sauf que je ne suis pas doué avec les mots. Je n’ai pas ce don qu’entretient Raelyn et, sur l’instant, j’aurais adoré qu’elle joue les Cyrano afin de me souffler à l’oreille les mots qu’il convient pour l’encourager à vider son sac. A défaut, je tente quelques pistes, à commencer par sa célébrité et mon désaccord avec quelques scènes se jouant entre les convives. «Elle la prend bien pour une bête étrange.» ai-je ponctué au terme d’un rire franc. Si la star le remarque, tout le monde doit s’en rendre compte, à commencer par l’intéressée. «Si je pouvais, je la sortirais de là, mais elle sait se défendre. Elle a de la ressource. Elle le fera comprendre quand elle sera fatiguée de tout ça, crois-moi.» Raelyn est une tenace, une force de la nature. Elle m’a sauvé en grande partie et je ne le dissimule pas. Je le précise sans honte, bien que j’ajoute qu’elle ne l’est pas tant que ça, patiente. «Disons qu’elle sait l’être pour moi.» Peut-être est-ce une qualité que mon interlocuteur partage avec ma dulcinée. N’a-t-il pas été vertueux par rapport à Marley ? La mère de sa fille qui, selon ses propos, reste fidèle à elle-même. Je brûle désormais de cette étrange sensation que j’approche du nœud du problème. Il ne s’agit pas de son ex, mais de leur progéniture. Il suffit d’observer avec attention son attitude avec Micah pour intégrer ô combien Posy lui manque. «Elle a des yeux de la famille, c’est vrai. On aurait pu en être certains si tu étais venu avec la petite. Elle doit avoir grandi. Tu as une photo ? » Va-t-il la dégainer comme tous ses pères, fiers de leur enfant, comme ceux qui manque de leur présence. «Arrivés à un certains âges, j’ai bien peur qu’on se déconnecte tous, mais ça va, tu es à l’abri toi, tu es jeune.» Je le gratifie d’une tape amicale dans le dos suivi d’un long silence. Que dire, à présent ? Une oeillade pour Rae et je me demande ce qu’elle aurait fait à ma place face à une détresse mal dissimulée. Je réfléchis encore et, d’instinct, doutant toutefois que mon attitude ressemble à celle qu’aurait eu ma partenaire, mais j’ai réagi sans crainte : Micah est en sécurité. Tout le monde l’est dans cet ranch. «Tu veux la prendre ?» Elle est sociable, ma gamine. Elle ne chouinera pas, j’en suis convaincu. « Tu en profiteras pour me dire pourquoi tu n’es pas venu avec elle si Marley n’est pas le problème. Tu sais qu’ici, c’est le trou du cul du monde. Personne ne penserait à venir te chercher ici, surtout pas la presse. Tu n’as jamais fait mention de ça dans ton histoire, non ?» Il a préservé son enfance au même titre qu’il espère sauver celle de son enfant, mais est-ce possible ? J’aimerais y croire. A l’inverse, je serais forcé d’accepter que le monde dans lequel Rae et moi gravitons rejaillira sur cette petite que nous aimons plus que nous-mêmes. «Je pense pas que tu le sois.» Trop optimiste, il s’entend. «Je crois que tu es le genre de gars qui a réussi à atteindre tous tes rêves. Tu voulais être reconnu et tu l’es. Autrement dit, rien ne peut se mettre en travers de ta route.» Hormis les pieds de nez du destin qui, eux, sont imprévisibles. «Si tu décides que personne ne doit savoir qu’elle existe, alors tu y arriveras. Et, si tu ne sais pas comment t’y prendre, tu sais que ma mère serait ravie de vous accueillir à chaque fois que tu as la petite avec toi. C’est un endroit agréable pour grandir, Kilcoy.» Oserait-il prétendre le contraire ? Nous avons passé des instants bénis de joie dans cette ferme. Les différences d’âge ne comptaient plus toujours. Combien de nuits Midas et Olive ont-elle passées chez Sarah et moi, plus adulte parce que j’avais un enfant d’après le rapport des années, alors que j’étais à peine plus vieux qu’un adolescent. «J’aimerais que Micah connaisse tout ça, mais tu as vu l’ambiance ? Je commence tout doucement à faire une croix dessus.» Mais, mon histoire ne ressemble en rien à celle de Midas. Pour lui, tous les espoirs sont encore permis.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Sam 3 Sep 2022 - 16:35 | |
| It takes a lot to change a man Midas Sterling & @Amos Taylor
« Si je pouvais, je la sortirais de là, mais elle sait se défendre. Elle a de la ressource. Elle le fera comprendre quand elle sera fatiguée de tout ça, crois-moi. » A écouter parler Amos, la demoiselle a l’air d’avoir du caractère et c’est certainement ce qu’il faut pour arborer le sourire qui paraît presque authentique qu’elle a sur les lèvres, le tout alors que Margaret lui tient la jambe et semble faire des efforts qui, eux, paraissent tout sauf naturel. Je laisse à mon tour échapper un rire amusé, avant de quitter l’assemblée des yeux pour reporter mon attention sur Amos. « Disons qu’elle sait l’être pour moi. » - « Pas désagréable à regarder et patiente ? Félicitations mon vieux. » Elle a également l’air bien plus jeune que Sarah, qui plus est. J’adresse à mon cousin un sourire sincère, avant de glisser mes mains dans mes poches lorsqu’il est question de Marley, de Posy et de pourquoi elle n’est pas là avec moi. « Elle a des yeux de la famille, c’est vrai. On aurait pu en être certains si tu étais venu avec la petite. Elle doit avoir grandi. Tu as une photo ? » De mon côté, j’en suis certain puisque j’ai en face de moi le tableau du père et de sa fille aux iris en tous points identiques, mais je comprends que c’est une façon détournée de m’interroger sur ma gamine et, lorsqu’il réclame une photo, je tire mon téléphone de ma poche. Je fouille ma galerie, à la recherche du dernier cliché que j’ai pris de Posy et moi. « Celle-là date de la semaine dernière. Je la vois un peu plus en ce moment, je compense après la tournée. » Après ces huit longs mois durant lesquels je ne l’ai vue que deux fois, à chaque fois que Marley a accepté de me rejoindre avec elle - et son abruti de conjoint - à l’autre bout du globe, à mes frais évidemment. « Elle fait des phrases de plus en plus complètes. L’an dernier, elle passait tellement de temps à tout observer que sa mère et moi avons eu peur qu’elle ait des retards de développement et, maintenant, elle ne s’arrête plus de parler. » Posy a longtemps été le genre d’enfant qui observe tout sans un mot mais avec un air concentré sur le visage. Moi, je me suis demandé si c’était notre faute, si elle grandissait dans un univers trop compliqué pour répondre à ses besoins de stabilité. « Arrivés à un certain âge, j’ai bien peur qu’on se déconnecte tous, mais ça va, tu es à l’abri toi, tu es jeune. » Je laisse échapper un rire en hochant la tête. Amos et moi avons des parents qui se ressemblent : si ma mère est moins sévère que sa sœur, elle n’en reste pas moins exigeante et conservatrice. Mon père quant à lui est fait dans le même bois que sa femme.
« Tu veux la prendre ? » Je n’avais pas réalisé que je fixais Micah depuis un moment à présent. Je relève les yeux, surpris par la proposition de mon cousin. « Tu en profiteras pour me dire pourquoi tu n’es pas venu avec elle si Marley n’est pas le problème. Tu sais qu’ici, c’est le trou du cul du monde. Personne ne penserait à venir te chercher ici, surtout pas la presse. Tu n’as jamais fait mention de ça dans ton histoire, non ? » - « Non bien sûr que non mais… » Mais la vérité, c’est que j’ignore ce qui m’a réellement retenu. Je crois que moins je passe de temps auprès de ma fille, plus j’en souffre certes, mais plus j’ignore comment le faire également. « Oui, je veux bien. » Je tends les bras vers la petite Micah qui est visiblement sociable et curieuse. Plutôt que de chouiner ou de rouspéter, elle attrape mon nez, puis mes cheveux entre ses doigts. « Elle est adorable. » Et force est de constater que j’ai beau être père, je n’ai pas assez pratiqué pour être complètement à l’aise et sûr de si je tiens bien le bébé ou pas. « Je pense pas que tu le sois. Je crois que tu es le genre de gars qui a réussi à atteindre tous tes rêves. Tu voulais être reconnu et tu l’es. Autrement dit, rien ne peut se mettre en travers de ta route. » Ce n’est pas tout à fait vrai, mais comment reprocher à Amos de le croire ? Si tout le monde sait que je dois ma participation à Olive qui m’a inscrit aux auditions, tout le monde ignore que je n’ai pas gagné la compétition à la sueur de mon front. « Si tu décides que personne ne doit savoir qu’elle existe, alors tu y arriveras. Et, si tu ne sais pas comment t’y prendre, tu sais que ma mère serait ravie de vous accueillir à chaque fois que tu as la petite avec toi. C’est un endroit agréable pour grandir, Kilcoy. » - « Oui, ça l’est. J’ai que de bons souvenirs des étés qu’on passait ici. » Mais dont je n’ose pas forcément parler puisqu’ils ont vite inclus Sofia, la fille de mon cousin. Est-ce que la mention de son aînée est toujours douloureuse pour lui ? Certainement. Ma soeur et sa gamine étaient inséparables, et moi-même, je connaissais mieux ma petite cousine que son père. « Je suis chanceux, surtout. » Et ce n’est pas de la fausse modestie. « Sans Olive, j’aurais jamais sauté le pas, je serais toujours vendeur de vinyles. » Dans cette petite boutique du centre-ville de Brisbane que je fréquente toujours. Je le sais : je me suis toujours laissé porter par le courant. Les initiatives, ce n’est jamais moi qui les prends. « Je sais pas pourquoi je l’ai pas emmenée aujourd’hui. Quand je la prends avec moi, j’ai l’impression de l’arracher à son quotidien. » Alors que je devrais en faire partie. « Et c’est pas la faute de Marley. C’est ma situation qui complique les choses. » Parce que je ne peux pas me balader avec elle dans les rues de Brisbane, parce que je ne peux pas non plus m’arranger avec sa mère pour instaurer une alternance de garde régulière : mon emploi du temps ne l’est pas. « Je l’ai pas vue grandir, tu sais… » Beaucoup me diraient que j’ai encore le temps : Posy n’a pas encore quatre ans. Sauf qu’elle a fait ses premiers pas, appris à parler et à commencé à se forger un caractère. Pour la plupart des étapes de vie importantes de ma fille, je n’étais pas là. « J’aimerais que Micah connaisse tout ça, mais tu as vu l’ambiance ? Je commence tout doucement à faire une croix dessus. » J’esquisse un sourire triste, avant de me retourner vers l’assemblée. « Tu en as déjà parlé avec ta mère ? Je veux dire, pour de vrai, une discussion où tu lui a dit ce que tu ressentais et ce dont tu avais besoin ? » Vis à vis de lui, de sa fille et peut-être même de son épouse. Je reste persuadée que ma tante est austère et parfois déphasée, mais qu’elle ne possède pas de malice et qu’elle veut le bonheur de ses fils.
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| | | | (#)Mer 14 Sep 2022 - 14:59 | |
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IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
Obtenir mon adhésion à une cause - le cas échéant, elle est familiale - n’est pas bien compliqué finalement. Quelques mots remarquables de positivé envers mon épouse et d’autres à la faveur de la magnificience de Micah et mon coeur fond. Mes traits se fendent aussi d’un sourire chaleureux et, Midas ne se souvenant sans doute que du père de famile, puis de l’homme froid et absent terré dans sa grotte lorsqu’il léchait ses blessures, je concède à ses congratulations d’être sincères. «J’en ai beaucoup…» De la chance d’avoir une femme de poigne à mes côtés qui s’est passé la corde au cou. « J’aime qu’on me dise qu’elle a l’air parfaite. Elle l’est pour moi, même si elle est têtue comme une mule et prête à sortir les crocs si on approche son territoire qui, de préférence, doit être une terre avec vassal, mais sans autre Seigneur qu’elle… et nous…» ai-je commenté avec une pointe d’hésitation surjouée. «Nous, vraiment. Une équipe, quoi.» Combien de fois nous sommes-nous qualifiés de binômes au delà de notre couple ? Notre complémentarité, si rassurante, nous distingue des couples qui se font une spécialité de ne plus se comprendre, par provocation, par lassitude. Si nos deux caractères de cochon se confrontent, s’ils se cognent l’un à l’autre à l’instar d’un pot de fer contre un pot de terre, soit nous réglons le problèmes après nous être édifés par le langage du corps, nous sommes de plus en plus efficace en matière de communication : nous nous écoutons et nous discutons sans oublier nos besoins ou ceux de l’autre. Parfois, j’ai l’impression qu’ils marchent côte à côte ou qu’ils se sont mélangés. Toutefois, je garde pour mois ces considérations qui figent la grimace du bonheur sur mon visage buriné par mon âge. Je préfère m’intéresser à Posy, grande absente de la cérémonie, alors qu’elle se serait amusée au sein du ranch. «Elle est superbe. Et, elle a bien poussé elle-aussi. C’est compliqué de la voir pendant une tournée ? A cause du boulot de Marley ?» L’inflection de ma voix est hésitante lorsque je présume son ex occupée à gagner sa croûte. Je la connais peu, cette jeune femme. Je ne sais que ce la rumeur familale - Maggie - a bien voulu transmettre, les faits légèrement dramatisés. En tout temps, ma mère est fidèle à elle-même. «J’ai lu sur internet.» Mon nouvel évangile : j’y trouve moults informations à propos de la petite enfance et, quoique certaines m’alarment - un nez qui coule n’est pas forcément synonyme de méningite foudrayante - j’y trouve aussi de quoi apaiser mon coeur angoissé. «Que certaines enfants savent parler, mais qu’ils ne se lancent pas tant qu’ils ne sont pas certains de bien le faire. C’est une forme de perfectionnisme.» Et, son père, pour mener à bien un telle carrière musicale, doit l’être un minimum, non ? C’est ce que chante mon regard, ce qu’il sous-entend tandis que je relève le menton en direction de mon interlocuteur. Je lui confie Micah qui ne bronche pas. Elle n’est pas mal à l’aise : elle observe. Elle découvre cet étranger à la méthode d’un aveugle. Elle touche son nez, ses pomettes, son front, ses yeux et ses cheveux. Elle ne tire pas et j’en suis fort aise. Ma gamine commence à intègre que ce n’est pas “correct”, ce qui pour moi est la preuve indéniable que, si elle a mes yeux, elle a reçu le don d’intelligence par les gênes de sa mère. «Hé bien, voilà. Quand tu passes le week-end avec elle, fais toit déposer ici. C’est pas comme si ça ne manquait pas de chambre vide.» J’ai haussé les épaules, convaincu, une pointe d’amertume dans la poitrine : l’heure où mon enfant passera un week-end sur les terres de mon enfance sans être soumise à l’étroite surveillance de Raelyn n’a pas sonné. Les cloches sont définitevement muettes et je soupire. «Je t’aurais bien proposé que Micah soit là, elle pourrait s’amuser un peu ensemble, mais je peux pas te le promettre. Raelyn n’est pas en confiance avec ta tante et elle a toutes les raisons de ne pas l’être.» Un jour, je lui confierai certainement les détails. En attendant, je jette un oeil sur ma poupée en me demandant sincèrement si le loft est adapté à son développement. N’aura-t-elle pas besoin d’un jardin dans lequel se défouler ? D’une balançoire et d’un toboggan ? Lorsqu’elle invitera ses copines, ne sera-t-il pas convenable d’organiser des ateliers à l’extérieur ? Est-ce que ça pourrait réellement lui apporter de la joie ? De l’épanouissement ? Sofia a reçu toutes ces choses que l’Australien de base s’imagine évidente et nécessaire pour s’épingler sur le veston le badge “du père de l’année”. Inutile de rappeler de quelle manière elle a terminé. J’y songe et mon estomac se noue et, comment la chasser, mon aînée ? A travers moi, elle vit. Elle ressuscite à l’instant où je dodeline du crâne, signe que je sais. Je sais exactement ce que ressent mon cousin. «Si je peux me permettre un conseil, ils grandissent vite. Tu ne me diras pas le contraire. Et, ça, tu peux pas mettre ta main devant. Tu devrais en profiter, au maximum. Comment ? Je ne sais pas.» Je n’ai pas toutes les informations entre les mains. «Mais, ce que je sais, c’est que tu risques de le regretter plus tôt que prévu si tu ne t’investis pas en fonction de ton amour pour elle, mais de l’emploi du temps que d’autres t’imposent.» ai-je chuchoté avant de saisir l’étendue de la question. «Discuter avec Maggie Taylor, c’est jouer au fakir. C’est se lancer sur un mur pleins de piques, se faire mal et y retourner quand même.» Je m’en désole : je suis incapable de le cacher. « Sarah a fait tout ce qu’il falllait pour lui donner l’impression qu’elles étaient semblables. Personne de la supassera dans son coeur alors qu’elle n’avait rien d’une Sainte. Rae vaut mille fois mieux qu’elle, mais ma mère refuse de le voir. Je ne peux pas l’obliger à accepter qu’elle se trompe, même en y mettant tout mon coeur.» Et l’idée m’attriste parce que j’aime que l’on aime mon épouse. J’aime qu’elle soit respectée parce qu’elle est mon choix et que refuser les bienfaits qu’elle m’apporte, c’est insulter mon intelligence et ma pertinence. «En parlant d’Olive, comment elle va ? Elle a l’air mal à l’aise.» Est-ce parce qu’elle est en ma présence ou cache-t-elle quelque chose de plus grave qui l’oblige à rentrer sa tête dans son cou comme les tortues.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Sam 17 Sep 2022 - 20:46 | |
| It takes a lot to change a man Midas Sterling & @Amos Taylor
« Nous, vraiment. Une équipe, quoi. » A une époque, j’ai pensé que Marley pourrait être la bonne. Sauf que l’illusion n’a pas duré plus d’une semaine et, après ça, je n’ai plus ressenti l’envie ou le besoin de me trouver une moitié. Je suis bien assez accompli sans mais que ne ressentirait pas une pointe de jalousie en entendant Amos parler ainsi de sa nouvelle épouse ? En les observant tous les deux avec leur bébé, visiblement fous l’un de l’autre et comblé ? Je ne suis pas fait de marbre et je suis père : je ne sors pas du lot d’envieux face à ce genre de relation. Mon cousin a eu une nouvelle chance de vivre passé quarante ans, devrais-je attendre aussi longtemps que lui pour avoir le même genre de sourire d’homme épanoui sur les lèvres ? « Je suis content pour toi, vraiment. » Et Olive aussi. Elle me l’a confié dans la voiture mais je préfère ne pas interférer dans sa relation compliquée avec le père de Sofia.
Suis-je un cliché, lorsque je dégaine mon téléphone pour lui présenter ma collection de photos de ma petite fille ? Gêné, je me gratte la nuque avec un sourire un peu idiot sur le visage. « Elle est superbe. Et, elle a bien poussé elle-aussi. C’est compliqué de la voir pendant une tournée ? A cause du boulot de Marley ? » - « Rassure moi, dis moi que t’as toute une floppée de photos, toi aussi. » Après tout, la majorité du temps, les clichés sont tout ce que j’ai. Je ne peux pas, comme Amos, prendre ma fille dans les bras dès que l’envie de passer du temps avec elle se manifeste. « En Australie, ça reste faisable. Mais leur faire faire plus de quinze ou vingt heures d’avion c’est une autre logistique. » Et je ne peux pas exiger de la mère de ma fille de me suivre pendant des mois : elle a sa propre vie et si je ressens de l’amertume, je sais faire la différence entre ce que je peux lui reprocher et ce qui n’est pas rationnel. « Du coup, je vois Posy tous les deux ou trois mois, dans ces cas-là. Mais j’ai pas de projet pour cette année et au moins la moitié de la suivante, j’espère rattraper le temps perdu. » C’est impossible évidemment. Posy ne réapprendra pas à marcher, parler, et n’aura pas de nouveau premier jour d’école maternelle. Malgré tout, elle reste jeune et je n’ai pas encore le sentiment d’être passé à côté de tout ce qu’il y a à vivre avec elle. « J’ai lu sur internet. Que certains enfants savent parler, mais qu’ils ne se lancent pas tant qu’ils ne sont pas certains de bien le faire. C’est une forme de perfectionnisme. » C’est à Olive que je pense en premier, lorsqu’il est question d’aspirer à la perfection. Et vu comment ce trait de caractère semble toxique pour ma petite sœur, j’espère que ma fille ne le sera pas de façon aussi exacerbée. « Dieu soit loué, elle serait pas la première de la famille. » Les Taylor sortent d’un moule similaire aux Sterling, si bien que je ne pense rien apprendre à Amos.
« Hé bien, voilà. Quand tu passes le week-end avec elle, fais toi déposer ici. C’est pas comme si ça manquait de chambre vide. » - « Je sais ce que tu fais. Tu espères détourner l’attention de ta mère de cette petite merveille. » Je désigne du menton la petite Micah, que je tiens à présent dans mes bras. Je houspille mon cousin mais, malgré tout, il fait naître une idée dans mon esprit, ou plutôt une utopie. La vision de Posy en train de jouer à chat ou à cache cache dans les champs de la ferme ou dans les écuries. La vision d’une vie avec elle loin de l’agitation de la ville, des tournées et du label. Mais il y a sa mère, et il y a son abruti de petit ami. « Je t’aurais bien proposé que Micah soit là, elle pourrait s’amuser un peu ensemble, mais je peux pas te le promettre. Raelyn n’est pas en confiance avec ta tante et elle a toutes les raisons de ne pas l’être. » - « Pas confiance ? C’est à ce point là ? » J’ai visiblement sous-estimé les tensions entre la compagne de mon cousin et ses parents. J’ai du mal à imaginer Margaret Taylor capable de négligence ou de mauvais traitement. « J’habite toujours à Brisbane tu sais. Quand Micah aura l’âge, on aura qu’à les emmener à la plage, ou en mer. Oscar a dit à ma mère que tu avais acheté un bateau. » Rien de surprenant à ce que ce soit ce que mon frère a retenu et mis en avant pour évoquer la réussite d’Amos. Pour lui, les possession matériels comptent certainement plus que tout le reste.
« Si je peux me permettre un conseil, ils grandissent vite. Tu ne me diras pas le contraire. Et, ça, tu peux pas mettre ta main devant. Tu devrais en profiter, au maximum. Comment ? Je ne sais pas. » Amos ne m’apprend rien. Alors que je fixe à présent la petite Micah, mon regard se recouvre d’un voile de tristesse et de regret. « Ouais, je sais. » Que dire de plus ? Je n’ai pas encore trouvé la solution et mon cousin appuie sur une blessure dont je connais l’existence. Est-ce que je lui en veux pour autant ? Pas le moins du monde. Parfois, il arrive que l’on ait besoin d’entendre les choses de la bouche d’une personne extérieure. Un bateau, est-ce un début de solution ? Au large, aucun risque d’être pris en photo et de voir l’existence de Posy étalée dans la presse à scandale. « Mais, ce que je sais, c’est que tu risques de le regretter plus tôt que prévu si tu ne t’investis pas en fonction de ton amour pour elle, mais de l’emploi du temps que d’autres t’imposent. » - « C’est pour elle aussi, tout ça. » Les albums, le succès et l’argent. Pas uniquement, mais je pourvois aux besoins de ma fille et de sa mère à chaque fois que j’en ai l’occasion. Est-ce de la culpabilité ? Je n’ai pas envie de m’interroger à ce sujet. « Mais t’as raison. C’est pas ça le souvenir qu’elle en aura. » Malgré les cadeaux et la jolie villa, ce sont les moments qu’elle a passé - ou plutôt ceux qu’elle n’a pas passé - avec moi qui marqueront l’esprit de mon enfant.
« Discuter avec Maggie Taylor, c’est jouer au fakir. C’est se lancer sur un mur pleins de piques, se faire mal et y retourner quand même. » Ce n’est pas moi qui dirait le contraire : mes parents sont aussi bornés que le sont ceux d’Amos, convaincus que les aînés ont toujours raison. « Sarah a fait tout ce qu’il fallait pour lui donner l’impression qu’elles étaient semblables. Personne ne la surpasse dans son cœur alors qu’elle n’avait rien d’une Sainte. Rae vaut mille fois mieux qu’elle, mais ma mère refuse de le voir. Je ne peux pas l’obliger à accepter qu’elle se trompe, même en y mettant tout mon cœur. » - « Peut-être que Sarah et elle étaient semblables, et que Raelyn n’a rien en commun avec elle. » Dans ces conditions, l’entente sera toujours compliquée. Il s’agira à jamais de mettre de l’eau dans son vin, pas de complicité. « Et peut-être que c’est loin d’être un défaut. » J’adresse à mon cousin un sourire complice. Avons nous réellement envie de nous trouver une compagne aux mœurs aussi étriquées que ceux de nos parents ? « En parlant d’Olive, comment elle va ? Elle a l’air mal à l’aise. » Je pousse un soupir, rendu comique par une tentative de Micah de l’imiter. « Elle subit une énorme pression. Je sais pas comment l’aider. » Je hausse les épaules. « Tu connais Oli. Elle supporterait pas l’idée d’être autre chose que la fille parfaite et c’est pas l’exemple d’Oscar qui l’aide à déculpabiliser de pas être infaillible. » Puisque mon frère est aux yeux de tous l’enfant parfait.
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| | | | (#)Dim 18 Sep 2022 - 20:59 | |
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IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
A force de me féliciter, Midas m’embarrasse. Bien sûr, je sais qu’il est sincère. En prime, je devine un soupçon d’envie saine face à ma situation. D’aucuns, témoins de ma descente aux enfers faute à un deuil douloureux - le pire de tous - ne m’attendaient mariés, de nouveau père et en partie - Ce n’est que leur supposition - tirés des griffes de mes vieux démons. Certains auront certainement misés sur une mort prématurée avant mes quarante-cinq ans. Les possibilités étaient légion : un coma éthylique, une pendaison, une prise de médicaments volontairement mal dosée, une plongée - la première après des années à bouder l’activité - mal gérée ou une bagarre dans un bar qui aurait mal tourné. Or, je me tiens debout avec dignité, fier de mon épouse, altier grâce à l’enfant béni que je tenais dans mes bras et que j’ai confié sans crainte à mon cousin. J’ai rebondi, mais pas tout seul. Je ne taris pas d’éloges envers Raelyn pour rétablir la vérité, la mienne, pas celle que suggère ma mère aux convives qui veulent bien l’entendre. Je lui rends justice puisqu’elle est à l’origine de ma résurrection auprès de tous ceux qui détiennent une place importante dans mon coeur. Olive, ses frères - Oscar compris - y ont creusé leur nid et l’once d’admiration qui brille dans son regard me sied, me flatte et j’en baisse la tête. «Une flopée ? Le mot est encore trop faible. » me suis-je esclaffé, un rire épanoui s’élevant dans la campagne. Je le suis, je pourrais l’être davantage. Me débarrasserais-je de ma tendance à picoler que mon univers tourneraient sans ratée. Je serais, à n’en point douter, parfaitement heureux et me concentrerait à ce que mes proches goûtent les délices sucrées du bonheur. En est-il loin, l’artiste ? L’idée m’effraie et, pour cause, l’inverse sous-entendrait qu’il surjoue son moral au beau fixe, qu’il alimente les illusions, mais qu’à la nuit tombée, il ressasse ses regrets, ses déceptions et ses échecs. Je songe : quel dommage. Pour avoir suivi sa carrière, je jure qu’il peut dénombrer des réussites rares pour le commun des mortels. Sauf qu’il est difficile de pointer du doigt ses victoires, quoiqu’il y en ait pléthore, compte tenu que sa morosité est liée à Posy. Posy qui n’est pas là. Posy qui construit son quotidien autour de celui de Marley et de son nouveau mec. Posy qui lui manque tandis qu’il nourrit, à n’en point douter, la sensation de passer à côté d’elle. De mon point de vue extérieur, j’entends ces obligations. Je dodeline du crâne à plusieurs reprises, lucide sur ce qu’il est obligatoire de travailler pour offrir le meilleur aux siens. Évidemment, la célébrité est un univers à part dont je sais peu de chose. En revanche, j’ai une conviction personnelle : on souffre lorsque l’on n’est privé du plaisir d’être le père que l’ont fantasmait. On souffre, on culpabilise et on s’éteint. Ai-je le droit de lui chuchoter que l’on ne rattrape rien du tout sous prétexte que l’on se montre plus disponible ? Un voile de compassion traverse mon regard. Elle n’est pas insultante, elle se mêle à la déception de ne pas avoir “ce qu’il faut”, là, tout de suite, pour lui venir en aide, si ce n’est des mots sans saveur, des mots qui déclarent ce qu’il doit déjà savoir. «Je voyageais beaucoup aussi quand Sofia était petite. J’ai raté les premiers pas, les premiers mots, le moment où elle s’est relevé dans son parc. Je n’ai vu que des videos et je sais que je m’en suis voulu. Et que j’ai moi-aussi essayé de rattraper le temps perdu. » Sauf que ça n’a ni le même goût ni l’effet escompté sur l’émotion la plus ingrate dont est victime l’Homme doté d’émotions. Je ne me suis pas senti moins responsable d’un crime d’abandon. Néanmoins, je le tais. Midas est un gars intelligent. Il se chargera lui-même de creuser pour excaver de ces quelques mots le fond de ma pensée. Peut-être, à ce moment-là, prendra-t-il la peine de m’appeler pour que nous en rediscutions, pour que nous puissions trouver ensemble des solutions qui, plus tard, m’ont sauté au visage, mais qui n'existaient pas quand j’en aurais eu besoin.
A remuer le passé, c’est d’un verre qui me soulagerait des affres de la nostalgie. A défaut de me laisser aller à cette erreur, je traduis cette vérité à l’origine de ma déception. Pas de repas en famille un dimanche par mois au cours duquel Micah découvrirait les plaisirs de la campagne et de la nature. Pas de week-end durant lesquelles j’apprendrai à ma petite fille l’équitation. Tout ça m’a été arraché, non pas parce que ma femme est une tête de mule, mais parce que ma mère l’a battue à plates coutures. «Dans le genre bornée, Rae en tient une couche, mais à la différence de Maggie, elle est prête à faire des efforts pour moi. Ma mère, beaucoup moins. Je ne suis pas Chad.» J’énonce sans m’inquiéter d’être méjugé : il connaît cette situation où l’un des fils est auréolé d’une gloire partiale. « Elle décrit ma femme comme une sorcière, une harpie et Rae a peur que ses mots lui échappent en présence de la gamine et je comprends.» Sarah ne s’est pas gênée pour me salir aux oreilles de mon enfant. «Alors, ouais, il y a un peu de ça. Je plaide coupable.» Je lève les deux mains vers le ciel en signe de rédemption. « Même si je maintiens que ça leur ferait du bien à toutes les deux, alors va pour la plage… et pour une virée en bateau aussi. Tu appelles quand tu veux. Je fais un peu mes horaires à la carte, profites-en. » Lui aussi. Nous aurions tort de nous priver de retrouvailles moins formelles que celles provoquées par cette fête crispante et de favoriser, entre nos filles, un terrain amicale éventuelle. Olive et Sofia étaient inséparables étant gamines. Je garde des souvenirs de leur complicité éloquents et certains m’arrachent un pincement au coeur lorsque je pose les yeux sur la jeune Sterling. Bien entendu, une part de moi lui en veut d’avoir gardé jalousement les secrets de mon aînée. Une autre ne lui aurait jamais souhaité d’avoir l’air aussi abattue. «Pression familiale ? A cause de ? » La réussite de l’aîné ? Le succès de mon interlocuteur ? « Est-ce qu’elle a envie d’être aidée ? » La question est sincère. Ce n’est pas un piège destiné à décourager Midas de tendre la main à sa soeur. J’ai simplement appris, récemment, que personne ne peut être secouru s’il ne le désire pas ou si on ne lui donne pas une bonne raison d’en avoir envie. «Est-ce qu’elle….» Comment prononcer la suite quand elle parle de drogue, d’alcool, de dépression et donc de médication ? Je n’ai pas les termes. Aussi, ai-je abrégé par un “tu vois, quoi ?” presque plus évocateur dans le fond.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
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liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Jeu 22 Sep 2022 - 18:00 | |
| It takes a lot to change a man Midas Sterling & @Amos Taylor
Amos possède plus d’une flopée de photos de son bébé mais, contrairement à moi, il n’en a pas besoin parce qu’elle est là, en chair et en os, et qu’il peut contempler son joli minois à chaque instant de jalousie. La piqûre de jalousie que je ressens est vive, agressive et si l’adorable Micah n’y est pour rien, je regrette que ce ne soit pas Posy à sa place, dans mes bras. « Je voyageais beaucoup aussi quand Sofia était petite. J’ai raté les premiers pas, les premiers mots, le moment où elle s’est relevée dans son parc. Je n’ai vu que des videos et je sais que je m’en suis voulu. Et que j’ai moi-aussi essayé de rattraper le temps perdu. » - « En tant que père séparé de sa mère, je savais que je raterai des choses… » Et c’est peut être dans le cours de choses, une norme douloureuse mais qu’il faut que j’accepte. Ce n’est pas comme ça que j’imaginais avoir des enfants un jour. Je n’ai jamais particulièrement rêvé de l'instant où je deviendrai père, mais je n’imaginais pas ma gamine grandir sous un autre toit que le mien, auprès de sa mère et un autre homme que moi. « Mais ça reste compliqué à gérer. Faut croire qu’on est pas câblés pour ça. » Nous les Taylor et Sterling, ou bien l’espèce humaine en règle générale ? Sommes nous programmés pour penser qu’un enfant ça s’élève à deux, et pour avoir le désir de veiller sur le nôtre jusqu’à ce qu’il ait l’âge de voler de ses propres ailes ? Peut-être. Je ne jurerais pas du contraire face à comment je me sens dès qu’il est question de ma petite fille.
« Dans le genre bornée, Rae en tient une couche, mais à la différence de Maggie, elle est prête à faire des efforts pour moi. Ma mère, beaucoup moins. Je ne suis pas Chad. » Si je grimace, c’est parce que je sais ce qu’il vit. Chez mes cousins, le plus jeune était le petit prince et, chez moi, l’aîné le roi. « Elle décrit ma femme comme une sorcière, une harpie et Rae a peur que ses mots lui échappent en présence de la gamine et je comprends. Alors, ouais, il y a un peu de ça. Je plaide coupable. » - « Ouais, je peux pas dire que je comprends pas. » Je n’ose imaginer comment Marley aurait été traitée par la famille si nous étions restés ensemble, devenus un vrai couple et si j’avais dû la présenter au reste de la famille. Je ne me fais pas d’illusion : elle n’aurait jamais fait l’unanimité. Mon ex est une femme rêveuse, sans filtre, idéalise et bien trop roots pour que mes parents ou ma tante ne l’apprécie. A ce genre de rassemblement, elle n’aurait certainement même pas été conviée. « Mais j’ai appris qu’on peut pas faire entrer un rond dans un carré, même en essayant de toutes ses forces. » J’aurais voulu essayer avec Marley, prétendre que nous pouvions être une famille heureuse et unis alors que nous savions tous les deux que c’était impossible. Si elle n’avait pas été si catégorique, si elle avait accepté, nul doute que nous nous serions fait plus de mal que de bien. « Donne du temps au temps. » Le conseil est peut-être idiot, mais j’ai toujours été bien plus doué pour écouter que pour aider à la recherche de solutions. Concernant le problème d’Amos, j’ai peur qu’il soit de toute façon une terrible impasse.
« Même si je maintiens que ça leur ferait du bien à toutes les deux, alors va pour la plage… et pour une virée en bateau aussi. Tu appelles quand tu veux. Je fais un peu mes horaires à la carte, profites-en. » - « C’est vrai qu’au moins, au large, on serait tranquilles. » Plus je réfléchis à ce genre de virée, plus j’ai envie que le projet se concrétise. Dans mon rêve, mon utopie, ma gamine serait follement heureuse d’être en mer avec son père et nous pourrions faire ça toutes les semaines. Dans les faits, j’ignore ce que va devenir mon emploi du temps si j’accepte le projet de revival de l’émission qui m’a fait connaître. « Ça tombe pas dans l’oreille d’un sourd, vraiment. Merci pour la proposition. » Je lui témoigne ma reconnaissance dans un bref hochement de tête, mais le cœur chargé d’espoir.
« Pression familiale ? A cause de ? » « Mes parents, Oscar… Mais pas uniquement, j’ai toujours entendu dire que les études de médecine, le monde de l’hôpital… Que tout ça, c’était difficile. » Dans les faits, ma cadette a tout plaqué il y a plus d’un an, mais je ne trahirai pas son secret. Je ne mens de toute façon pas entièrement, j’ai l’impression que, malgré tout, la pression n’a jamais disparu puisqu’elle garde le secret de peur de la réaction que pourraient avoir nos parents. « Ca fait un moment qu’elle est comme ça… » Qu’elle semble avoir la boule au ventre un jour sur deux. Auprès de moi, elle a retrouvé des couleurs et, pendant ma tournée, je l’ai sentie bien plus heureuse qu’elle ne l’avait été depuis longtemps. Malgré ça, elle est loin d’avoir surmonté ce qui m’a tout l’air d’un burn-out, avec du recul, et je sais qu’elle a peur pour son avenir. « Est-ce qu’elle a envie d’être aidée ? » - « Je crois que oui… » Elle m’a demandé de l’aide à moi il y a un an, mais depuis, j’ai l’impression qu’elle patauge entre les regrets et un besoin nouveau de liberté. « Est-ce qu’elle… » Dans le regard d’Amos, je vois qu’il pense à Sofia. Gêné, je lui tends Micah afin que, son bébé dans les bras, il se souvienne qu’il va mieux et que ce qui est arrivé à sa fille n’est pas voué à se répéter, pas avec Olive, ni avec personne d’autre. « Non, et je la garde à l'œil, tu peux me croire. Elle est souvent fourrée chez moi. » Doux euphémisme puisque je l’héberge depuis plus d’un an. « Au moins, elle a su me trouver. » Quand elle s’est sentie sur le point d’imploser. « Mais je crois que le problème, c’est pour exprimer au reste de la famille comment elle se sent. C’est pour ça que dans un contexte comme celui-là, où on est tous réunis, elle est angoissée. » Elle a peur à mon sens de commettre une erreur et d’exposer ses mensonges.
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| | | | (#)Dim 25 Sep 2022 - 20:08 | |
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IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
J’aimerais tellement être l’Homme capable de lui prêter une autre paire de lunettes à enfiler. Je lui chanterais alors, non pour le bercer d’illusion, mais pour modifier sa perspective, qu’il ne rate pas des moments précieux avec son enfant. Qu’au contraire, il a le loisir d’en créer d’autres qui n’appartiennent qu’à eux, qu’il est maître des souvenirs qu’il va lui créer, souvenirs dans lesquelles Marley ne sera pas invitée. Est-ce qu’il s’en sentirait mieux ? Est-ce le discours qu’il aurait adoré qu’un autre père, somme toute plus âgé, lui tienne ? Peut-être, mais j’en doute. Je doute parce qu’à l’inverse, ce n’est pas à ma porte qu’il serait venu frapper. J’en doute parce qu’il y a, à chaque carrefour de Brisbane, un papa qui ne partage pas son domicile avec son rejeton. S’il s’est déplacé de la table jusqu’à la rambarde du champs où paissent les chevaux Taylor, s’il a abordé la question sans honte et sans pudeur, s’il a accepté de tenir dans ses bras ma gamine pour ensuite me complimenter sur nos points communs, ce n’est pas le fruit du hasard. Il n’a pas été mu par la volonté de s’endormir avec des mensonges et, un regard plus appuyé dans sa direction me confirme mon hypothèse. Suis-je néanmoins au fait de quels sont ses besoins ? Non ! J’ai de l’empathie. Je sais écouter et me taire. Je suis capable d’enfiler une autre paire de baskets que les miennes sans difficulté. Sauf que je n’ai que rarement les mots qui consolent, qui rassurent, qui cajole un cœur floué. Je n’ai pas la verve de ma femme que nous avons encensée ensemble. « Si tu n’es pas satisfait par la situation, renverse-la, Midas. Tu n’es pas sans ressources. Tu n’as pas non plus de problèmes qui empêcheraient qui que ce soit de te confier ta fille plus souvent. » Ce commentaire, je me l’autorise parce qu’il n’a pas l’air épanoui dans cette situation et, jusqu’à preuve du contraire, il n’est pas obligé de se sacrifier contrairement à ce que la société tend à nous faire croire… la société ou les croquants de famille. «Je ne suis pas en train de te dire de faire la guerre à Marley. Je dis qu’il faut que tu sortes du carcan si tu as besoin de plus.» De plus d’instants privilégiés avec Posy. «Ton rôle, ce n’est pas forcément de te rendre malheureux…» S’empêcher de la prendre avec lui en tournée et la dérober de l’oeil du cyclone des paparazzi, n’est-ce pas déjà incroyable ? N’est-ce pas le plus beau cadeau qu’il avait à lui offrir ? Est-ce égoïste d’imaginer qu’il est en droit d’en attendre plus de la vie par rapport à sa petite fille ? Moi, j’en suis convaincu par la faute de mon vécu. Aurais-je bénéficié du don de lire l’avenir, jamais Sofia n’aurait mis un pied hors de Brisbane sans que je ne la suive. Or, Midas a raison : on ne peut pas mettre la main devant l’inévitable et, quoiqu’il soit question de mon épouse, j’acquiesce avec vigueur. Je dodeline du chef à le décrocher de ma nuque. «Quand je pense aux fêtes qui approchent, je suis déjà mal à l’aise. J’essaie de garder l’Eglise au milieu du village, mais Rae a raison. Je ne peux pas lui donner l’impression que son ressenti ne compte pas, surtout que ma mère ne m’a pas raté.» Je fais sur l’heure l’impasse sur son ralliement à Sarah lors de mon divorce. «Je soutiens ma famille, ma famille étroite.» Sous-entendu, il n’y a qu’elle qui vaille le coup et s’il peut tirer le constat qu’il en va de même pour Posy, j’aurai au moins été utile à ça et, plus tard, lors d’une balade en bateau, je me chargerai de transformer l’escapade en instants bénis par la joie. En attendant, je m’attarde sur Olive. Une oeillade pour l’assemblée plus tard, je me suis arrêté sur son minois défait. Aurait-elle l’opportunité de creuser un trou pour y enfoncer la tête qu’elle n’hésiterait pas. Dès lors, je m’interroge sur ce que je pourrais être responsable de son état. Est-il temps de lui expliquer que de l’eau à couler sous les ponts ? Que je me suis reconstruit ? Que j’ai toujours mal, mais que j’assume seul mes responsabilités ? A priori, je suis un rien trop présomptueux. L’origine de son embarras est assis à la même table : les Sterling dans leur globalité. «On n’est pas câblé pour les vies rangés, en revanche, les parents sont bien câblés pour nous faire passer pour des bons à rien.» me suis-je désolé en soupirant. «Elle aime ce qu’elle fait ? » Regrette-t-elle le choix de ses études ? Quelqu’un lui a-t-il soufflé qu’elle n’était pas obligée de s’y tenir ? Qu’elle est jeune et qu’en changer ne fera pas d’elle une moins que rien ? «Et elle se l’inflige, car ?» ai-je demandé, à des kilomètres du malsain. Cette gosse, je l’ai vue grandir : je ne lui souhaite que le meilleur. Je m’inquiète par ailleurs de ce qu’elle pourrait commettre des erreurs semblables à celle de Sofia. Autant admettre que j’apprécie être détrompé. «Tu ne sais que vous n’êtes pas obligés de rester. Je ne vous en voudrai pas si vous partiez, si tu prétextait un truc important pour t’éclipser avec elle. » Sur l’heure, j’ai l’impression que c’est la seule solution que j’ai à proposer. Elle est toutefois éphémère et ça me fend le coeur. «Est-ce que je peux faire quoi que ce soit d’autre ? Pour elle ? » me suis-je donc enquis des plus sincères.
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| | | ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790 TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018 DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(05) harleen #2 › oscar #2 › jo #35 › nina #2 › aaron
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
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olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
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AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022 | (#)Sam 1 Oct 2022 - 11:51 | |
| It takes a lot to change a man Midas Sterling & @Amos Taylor
« Si tu n’es pas satisfait par la situation, renverse-la, Midas. Tu n’es pas sans ressources. Tu n’as pas non plus de problèmes qui empêcheraient qui que ce soit de te confier ta fille plus souvent. » J’ignore si c’est de tenir la petite Micah dans mes bras ou de voir le visage d’Amos s’éclairer dès qu’il la récupère pour la garder contre lui qui me pousse aux confidences. Mais qu’ai-je à lui offrir, à Posy ? Je ne peux pas mettre un pied dehors sans être assailli par une horde de photographes. Je suis persuadé que je la mettrais en danger si je la voyais plus souvent ou si je la prenais chez moi. Seigneur, elle n’a même pas de chambre dans ma villa, tant je redoute de trahir mon secret. Les rares fois où je l’ai accueillie, elle a dormi dans le lit d’adulte d’une des chambres d’amis ou avec moi. Je rêve qu’elle puisse plus tard envisager mon domicile comme chez elle. Mais pour ça, ne lui faudrait-il pas une chambre à son image, aux murs peints de sa couleur préférée et aux placards remplis d’affaires à elle ? Ne lui faudrait-il pas des jouets un peu partout dans la maison ? Je suis sûre qu’elle ressemble à ça, la maison de mon cousin. « Je ne suis pas en train de te dire de faire la guerre à Marley. Je dis qu’il faut que tu sortes du carcan si tu as besoin de plus. Ton rôle, ce n’est pas forcément de te rendre malheureux… » Il me parle de faire la guerre à Marley, et je pousse un soupir las. « M’en parle pas. Marley est une tête de mule. Sa dernière lubie a été d’aller vivre en Europe avec son mec et Posy. » C’était en 2020 et c’est peut-être la première fois que j’ai haussé le ton avec mon ex. « Ça m’a coûté ma fierté, mais j’ai réussi à la faire changer d’avis. » Trouver un boulot à son raté de petit ami n’est pas grand chose, en comparaison de la possibilité de voir ma fille dès que j’en ressens l’envie. Mais Amos n’a-t-il pas raison ? Ne devrais-je pas pousser les murs et élargir mes horizons pour trouver des solutions pour voir ma fille grandir ? « Tu parles en connaissance de cause, je me trompe ? » Bien sûr, il ne peut pas être question de Micah. Son bébé a encore toute sa vie devant lui et si j’en crois les leçons de sagesse qu’il tente de m’inculquer, il n’a pas l’intention de rater une seule étape avec elle. Mais quand Sofia était jeune, il était engagé dans l’armée et je le sais. Nourrit-il un sentiment similaire à celui qui est en train de naître chez moi ? A-t-il l’impression qu’à s’imposer des contraintes, il a gâché du temps qu’il aurait pu passer avec son aînée ?
« Quand je pense aux fêtes qui approchent, je suis déjà mal à l’aise. J’essaie de garder l'église au milieu du village, mais Rae a raison. Je ne peux pas lui donner l’impression que son ressenti ne compte pas, surtout que ma mère ne m’a pas ratée. » - « Je crois que c’est surtout à ta mère qu’il faut faire comprendre ça. Que le ressenti de ta femme compte, et le tiens également. » Quant à son épouse, l’ignore-t-elle vraiment ? Elle ne peut pas avoir pris la décision de l’épouser si elle a l’impression contraire. « Je soutiens ma famille, ma famille étroite. » Raelyn et son bébé, je le comprends facilement et j’accueille sa déclaration d’un hochement de tête. Je n’ai jamais rencontré de femme qui me fasse ressentir ce genre de chose. Lorsque cela arrivera, est-ce qu’à mon tour je prioriserai les besoins de cette dernière ? Olive tiendra toujours une place privilégiée dans ma vie, mais si mes parents ou Oscar s’opposaient à mon choix et rejetaient l’élue de mon cœur, comment me sentirais-je ? Mal, je suppose. La famille, c’est important pour moi. Mais en perdant mon statut d’enfant prodige - ou plutôt l’idée de pouvoir un jour le devenir, je ne l’ai jamais vraiment été, Oscar a empêché quiconque de le lui retirer - j’ai réalisé que l’avis de mes parents, s’il me blesse, ne compte pas plus que mes aspirations. J’espère pouvoir affirmer que ceux de la femme que j’aimerai auront également la priorité. « Je comprends. » Comment pourrais-je refuser de voir l’évidence ? Avec sa femme et sa fille a ses côté, Amos me semble bien plus heureux que je ne l’ai jamais vu l’être.
« On n’est pas câblé pour les vies rangées, en revanche, les parents sont bien câblés pour nous faire passer pour des bons à rien. » - « Et tu connais Oli. Elle sait pas faire sans leur sceau de validation. » Elle veut les rendre fiers, elle veut tous nous rendre fier et son bonheur et son équilibre passent bien souvent au second plan. « Elle aime ce qu’elle fait ? » Je suis gêné à l’idée de mentir à mon cousin, mais je ne peux pas trahir le secret de ma sœur. « Je sais pas si elle s’est déjà posé la question. » Moi, je suis tombé de haut lorsque j’ai réalisé qu’elle allait si mal. Et je crois qu’au final, j’aurais donné cette réponse à Amos s’il m’avait posé la question il y a un an, avant que ma sœur abandonne ses études et son poste à l’hôpital. « Et elle se l’inflige, car ? » - « Parce que c’est la voie royale et qu’elle pense que ça impressionnera nos parents. Elle arrive au bout, j’espère qu’elle pourra souffler. » Je suis un piètre menteur, si bien que je préfère ne pas m’attarder sur le sujet. « Tu ne sais que vous n’êtes pas obligés de rester. Je ne vous en voudrai pas si vous partiez, si tu prétextait un truc important pour t’éclipser avec elle. » Je jette un coup d'œil à ma sœur, avant d’étirer un sourire plus authentique. « Je vais le lui proposer. » Moi, je suis heureux d’être là, et c’est une belle surprise que d’avoir pu partager avec mon cousin ce moment privilégié. J’étais encore un gamin, la dernière fois que j’ai eu une vraie conversation avec lui. « Est-ce que je peux faire quoi que ce soit d’autre ? Pour elle ? » - « Je pense que rien que de savoir que tu te fais du souci pour elle lui fera plaisir. » Et lui fera chaud au cœur. Elle ne le dit pas aussi ouvertement, mais je sais qu’elle souffre toujours de la disparition de Sofia. Amos est certainement la seule personne avec laquelle elle pourrait partager tous les souvenirs qu’elle a avec sa fille, mais leur relation est devenue compliquée, après la mort de ma petite cousine. Je crois qu’Olive marche sur des œufs avec son cousin et père de son amie, sans qu’il n’y ait forcément trop de raisons qui motivent ce malaise.
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| | | | (#)Dim 2 Oct 2022 - 14:30 | |
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IT TAKES A LOT TO CHANGE A MAN
Qu’il estime préférable de dérober sa fille des objectifs des paparazzis, c’est louable et compréhensible. J’ajouterais que c’est noble compte tenu que la décision comporte son lot de sacrifices. Il n’a pas le loisir de se promener avec elle dans les rues de Brisbane. Je présume aussi qu’il n’est pas en mesure de réclamer une garde “complètement” alternée puisque son emploi du temps est instable. Comment pourrait-il prévoir quel week-end il sera disponible ? La vie d’artiste a des inconvénients dont souffre, majoritairement, la vie de famille. C’est d’autant plus vraie lorsqu’elle est séparée et recomposée d’un côté et pas de l’autre. Assumer qu’un autre homme donne le bain à sa gamine, la borde, l’embrasse pour lui souhaiter une bonne nuit, joue avec elle à des jeux de société et l’encense sur la beauté toute relative de ses desseins, Dieu que ça doit être frustrant. Moi, je n’étais pas là pour les moments importants de la vie de Sofia. Ceci étant, nul n’était dans mon foyer pour me remplacer, du moins je l’imagine. Je m’en convainc également. Je me persuade que je n’ai pas été cocu dès les premières années de ma vie “commune” avec Sarah et que son adultère a commencé après la perte de Sofia. Au contraire, j’en serais furieux, aujourd’hui encore, car cela sous-entendrait qu’elle m’a privé d’instants précieux au profit d’un étranger et je pourrais en venir à accepter la proposition de Raelyn de lui crever les yeux et d’ensuite la noyer dans un bassin d’eau salée. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas l’objet du conseil. Le mien, il suggère à mon cousin de se bouger, de reprendre ses droits, d’être moins radicale et de faire preuve d’imagination pour assujettir le terrain qui est le sien. Je ne l’interroge pas sur ses relations amoureuses : j’aurais peur qu’il se figure qu’aimer une autre femme que Marley - se sont-ils aimé ? - joue, à mon sens, le rôle de frein dans sa reconquête de son rôle de père. Ce serait un tort et j’insiste d’ailleurs. Je lui rappelle que sa casquette n’implique pas d’être malheureux et je prie pour qu’il m’entende. «Et, de ce que j’en sais, elle a toujours su quoi dire ou quoi faire pour que tu cèdes à ses caprices.» ai-je renchéri, ponctuant d’un clin d’oeil de connivence. Nous sommes tous deux loger à la même enseigne : Rae aussi obtient de moi tout ce que désire son coeur et, en outre, j’y puise un plaisir malsain à être mener par le bout du nez quand ça me chante. «Et, on dit qu’il n’y a pas de fierté qui tienne dans ce genre de relations.» Le cas échéant, dans celle qui concerne davantage sa gamine que son ex. «Hé oui, je ne parle pas au hasard.» Sauf que nous en reparlerons, plus tard, lorsque je tiendrai plus Micah dans mes bras. Je suis convaincu qu’elle comprend absolument chacun des discours des uns et des autres. J’en suis persuadé, si bien que je n’aborde plus devant elle les sujets malheureux ou qui fâchent. « On en reparlera quand on sera en balade en bateau.» Les gamines seront occupées ensemble dans un parc aménagé sur le pont : elles seront trop distraites - et trop jeunes - pour sciemment tourner leurs oreilles de chou dans notre direction. Mon regard, c’est vers Olive qu’il se déplace et, cette gosse qui m’a touché étant plus jeune - elle était comme une petite soeur ou une autre fille tant elle était proche de la mienne - mon coeur s’est serré. Sa mine est déconfite et apprendre les causes de son embarras persistant m’arrache un pincement au coeur. «Et toi ? Tu la lui as posée ? Peut-être que c’est par là qu’il faudrait commencer.»ai-je proposé à des kilomètres de la vérité, ce que j’ignore évidemment. Il y a bien dans les pupilles de Midas une petite lueur dérangeante, une ressemblant à de la fuite, mais je ne m’y attarde pas. Pas maintenant. Je ressens sur mes épaules le poids d’une oeillade : celle de ma femme et je lui adresse un signe de la main signifiant : j’arrive. «Appelle-moi, Midas. Et, je ne sais pas comment m’y prendre avec Olive.» Et, pourtant, j’aimerais lui venir en aide. «Mais, ça ne veut pas dire que tu es tout seul, ok ? » Je lui ai offert un sourire bienveillant, une tape dans le dos et je l’ai éloigné, rassuré qu’il soit lucide sur ce que sa présence à cette fête ridicule ne conditionnera pas notre relation.
Sujet clôturé |
| | | | | | | | (Midas & Amos #1) it takes a lot to change a man |
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