Il y a longtemps que t'as perdu la notion du temps. C'est que tu t'sens tellement bien quand tu entres dans ce bar que le temps passe bien trop vite. N'importe où c'est mieux que cet appartement de merde où tu te sens bien trop suffoquer. C'est pas qu'elle chiante Noor, elle est même pas trop désagréable à regarder, mais elle est là depuis trop longtemps alors qu'elle devrait avoir dégagé depuis longtemps. Mais non, t'as décidé de la garder. Parce que c'est une gentille nana que ton père aime bien et que tu veux lui prouver que t'es capable d'avoir un taf et une jolie nana qui lui fera p't'être bien des mini mioches… ouais, non, pas de mioches. Pas une bonne idée. Mais ouais, disons que toutes les occasions sont bonnes pour partir de là. Tu t'imposes une vie qui te rend carrément malheureux avec une fille que t'apprécie pas plus qu'il ne le faut et c'est elle qui en paie le prix. Elle et son amour débordant que tu ne mérites absolument pas. « Hey, Seth, c'est l'heure de rentrer à la maison » La voilà, justement, qui glisse sa main contre ton épaule. Ton corps se crispe sous ce simple contact. Elle ne devrait pas être là. Elle devrait dormir profondément. Tu devrais la réveiller en faisant un vacarme en rentrant dans l'appartement. « Le bar va fermer, et t'as besoin de te reposer un peu. » Ah ? Il est déjà rendu aussi tard - ou tôt ? C'est à ce moment-là que tu réalises qu'il ne reste presque plus personne dans le bar. Déjà qu'un petit mercredi soir, c'est plutôt tranquille. Rendu à presque l'heure de la fermeture, il ne reste plus que les ivrognes de la place. Oh oui tu fais bien partie de ce groupe là. Elle est chiante Noor, toujours trop raisonnable. Tu dormiras quand tu seras mort. « Tu dis n'importe quoi. Assis ton joli cul ici. » que tu lui dis en tapant sur le tabouret vide à côté de toi. Oh aller, tu viens de lui faire un compliment qu'elle le prenne, elle y a pas droit si souvent que ça - et non, c'est pas pour souligner son intelligence quand tu lui en fait un. « Mon ami heu… Larry ? » Non, c'est pas ça, mais il a clairement une tête de Larry, mais de toute façon, tout le monde s'en branle de lui. « Il va t'faire un verre. Hen que tu vas faire un verre à ma copine ? » Ah ouais, c'est là que t'as l'air encore plus d'un salop puisque le mec qui ne s'appelle pas Larry a bien vu les échanges torrides avec la blondasse de tantôt. « Merde, j'ai plus d'fric. » que tu dis en constatant le vide total dans ton porte-monnaie. C'est là que tu tournes la tête vers Noor. Bah ouais faut bien que quelqu'un paie.

« Je prendrais juste un verre d'eau » Un verre d'eau. Qui commande un verre d'eau dans un bar ? C'est du grand n'importe quoi. Elle te fait lever les yeux au ciel. Elle ne sait pas s'amuser. Pas du tout même. Tu t'occupes plutôt de reprendre deux bières. Un pour toi et une que tu glisses sur la table devant elle. Avec un peu de chance, l'alcool la rendra peut-être un peu moins chiante… ouais, c'est sans doute trop demander. « Seth, je crois que Larry aimerait rentrer chez lui » Et elle insiste encore pour rentrer alors que t'as pas du tout envie. Tu veux rester ici encore un peu. Jusqu'à ce que la sécurité te mette dehors avec un bon coup de pied au cul. Dommage qu'il y ait pas trop de monde. T'aurais sans doute pu terminer la soirée ailleurs. Il y a toujours un after quelque part. Sauf qu'en plein nombril de semaines, y'a que toi - et les autres vieux ivrognes - qui boit comme un trou. « Ouais, ouais. Après ça. » Tu désignes la bière devant elle d'un doigt alors que la tienne se porte déjà à tes lèvres. Deux bières dont tu n'as plus les moyens de débourser quelques dollars pour les payer, mais ça ne fait rien. Noor est là pour prendre la relève des paiements. Ça veut aussi dire que tu peux continuer de boire autant que t'as envie - dans ta tête seulement. « Dites-moi qu'il a pas payé trop de tournées » C'est presque tremblante qu'elle tend sa carte bleu à Larry-pas-Larry. Qu'elle se rassure. Tu n'es pas si généreux de ta personne. C'est juste que ta consommation personnelle est bien excessive et que y'a possiblement deux-trois verres qui ne t'appartiennent pas. Sinon, t'as bien bu tout le reste. Ça ne veut malheureusement pas dire que l'addition est faible pour autant. Ah non, elle est bien garnie. Sans doute que ce petit con de Larry en profite pour éponger tes précédentes dettes. Ce ne serait pas impossible. On remercie Noor pour remettre ton compte à zéro. « Allez, Seth, faut qu'on y aille. Larry doit fermer derrière nous » Nah, mais qu'est-ce qu'elle a pas compris dans après ça? Elle n'a même pas touché à son verre. Elle a qu'à l'avaler cul sec si elle tient tellement à ce que tu rentres avec elle. Et puis, pour quoi faire de toute manière ? Vous allez vous faire chier alors qu'ici on s'éclate bien mieux. « C'est sûr que Larry doit avoir hâte de rentrer parce qu'il a pas personne qui le fait chier chez lui hen. » Ce qui n'est pas ton cas, voilà ce que tu sous-entends. Gnagnagna qu'elle aille pleurer ailleurs et qu'elle te foute la paix. Elle veut rentrer? Qu'elle rentre toute seule. Tu comprends même pas ce qu'elle fout ici de toute façon.

win: Larry menace d'appeler la sécurité s'il ne part pas maintenant. Après quelques injures Seth abdique et s'en va - bien grognon - avec Noor.
so close: Seth ne prend pas les menaces au sérieux. Le mec de la sécurité l'amène dehors par la peau des fesses.
fail: Seth joue les coqs et ne se laisse pas renvoyer par le mec qui a deux fois sa grosseur. L'alcool et son arrogance lui fait croire qu'il peut gagner contre lui. Et bah non. Seth se retrouve en dehors du bar avec le nez cassé.

« Si je te fais chier, pourquoi tu rentres encore chez nous ? » Tu ris. Nerveusement, mais tu ris. Oui, Seth, pourquoi tu rentres encore chez nous si sa présence t'horripile à ce point ? Pourquoi tu t'imposes ça à toi ? Et à elle aussi ? Tu devrais juste t'en aller sans jamais revenir. Plus tu restes, pire ce sera. D'ailleurs, les choses commencent déjà à dégénérer alors que la menace d'appeler la sécurité se concrétise. « Seth, laisse tomber, rentre avec moi » Noor te supplie de lâcher l'affaire, mais comme tu n'as toujours pas envie de partir d'ici, tu ne l'écoutes pas - rien pour faire changement puisque tu ne l'écoutes jamais. Tu n'en fais toujours qu'à ta tête et ce n'est pas prêt de changer. Malheureusement. Tes pieds n'ont même pas touché le sol entre ici et le trottoir. Ouais, c'était carrément stupide d'essayer de lui coller une droite. Sa droite à lui, elle t'a sonné pendant deux bonnes minutes. Quand tu retrouves tes esprits, c'est à l'extérieur du bar que tu es. Ils ont sans doute pris bien soin de verrouiller la porte pour pas que tu fasses une deuxième tentative. Tu l'aurais fait.  Noor est encore là quand tu te redresses bien maladroitement sur tes deux pieds. « Tu n'as pas trop mal ?» L'alcool engourdit les sens. Elle permet également de rendre les douleurs moins douloureuses. Il faut bien avoir quelques avantages à être complètement ivre au point où la soirée de ce soir sera partiellement remplis de trou noir demain. « On va rentrer, histoire de pouvoir mettre de la glace sur ton nez. » À cette phrase, tu portes ta main sur ton nez pour sentir le liquide chaud contre celle-ci. Un nouveau regard contre cette main te permet de voir que, et oui, c'est bien du sang qui coule. « Fous-moi la paix. » que tu grognes en essuyant partiellement le dégât sous ton nez à l'aide de la manche de ton chandail. Ce sera un vrai calvaire à détacher demain. Mais bon, ce n'est pas ton problème ça. C'est pas comme si c'était toi qui s'occupait de la lessive chez vous. Au pire, il ira aux ordures. Ce ne sera pas le premier, ni le dernier à finir sa course là-bas. « Tu te sens capable de marcher ? » Ouais bah tu dis pas que tu préférerais pioncer contre une fenêtre de bus plutôt que de faire le trajet jusqu'à chez toi à pied, mais, ouais, c'est totalement ça. « Ouais, ouais. » que tu réponds simplement en débutant quelques pas vers votre appartement.

Un pas devant. Deux pas derrière. Trois à droite. Le trajet risque d'être bien long. Tu as dû t'arrêter à deux reprises pour dégueuler dans une ruelle au passage. Ouais, le chemin du retour à pris le double si ce n'est pas le triple du temps. Encore heureux que vous ne viviez pas trop loin du bar en question. Faut parfois être stratégique dans nos choix de logement. Être près du bar faisait partie de ton premier critère. C'est Noor qui ouvre un coup arrivé - parce que t'arriveras jamais à mettre la clé dans la serrure. Tu te serais probablement endormi devant la porte si elle n'avait pas été là. Comme quoi sa présence à quelques avantages parfois. À peine entrer, tu files directement dans votre chambre. La douche attendra à demain matin. Tu en auras bien besoin pour retrouver tes esprits avant de te rendre au cabinet. Un coup déshabillé, tu files sous la couette. Tu te retournes pour aller enlacer Noor qui vient s'étendre à tes côtés - faut bien un peu de tendresse parfois pour qu'elle reste encore. Oh ouais, t'es complètement dégueulasse. Physiquement parlant avec ton haleine d'alcool - et de vomit accessoirement. « Ch't'aime. » que tu dis, que tu mens juste parce que t'as envie d'avoir les mains baladeuses. Elle peut dormir tranquille. T'arriveras jamais à rien dans l'état que tu es même avec tous les efforts du monde.

« Je t'aime aussi » Des mots que tu entends à peine déjà perdu entre l'éveil et le sommeil. Collé contre son dos, tes doigts se glissent contre le très mince bout de peau non recouvert entre son haut et son bas. Mais avant même que tes mains ne deviennent un peu plus baladeuses, c'est le sommeil qui remporte la bataille. Heureusement pour elle. Ou pas, parce que t'es ronflements de mec qui a bien trop bu risque de l'empêcher de trouver le sommeil à son tour.

* * *

Tu n'as l'impression que d'avoir cligner des yeux lorsque l'alarme te tire brusquement de ton sommeil. « Et merde. » que tu marmonnes alors que ce réveil veut aussi dire découvrir le charmant mal de tête qui vient avec tes mauvais choix de la veille. À moitié redresser dans le lit, ton bras s'étire par-dessus Noor pour éteindre cette alarme qui ne fait qu'accentuer ton mal de bloc. Tu te laisses ensuite retomber sur le dos quelques instants. Tes mains viennent frotter ton visage juste avant que tu te redresses d'un coup dans le lit. Sans accorder la moindre importance à celle qui partage ton lit - et dont tu n'as aucun souvenir qu'elle soit venu au bar il y a quelques heures à peine - tu files directement sous la douche. Une douche bien froide. Rien de mieux pour décuver et réussir à affronter cette journée de merde qui t'attend. Quinze minutes et deux aspirines plus tard, personne ne pourrait deviner qu'il y à quelques heures à peine, tu dégueulais dans une ruelle sombre pas loin d'un bar. La joie des alcooliques, ils savent bien cacher leur jeu. Pour les autres, pas pour ceux qui vivent sous le même toit qu'eux. « T'as fait du café ? » que tu demandes à ta copine tout en commençant à enfiler ton pantalon. Ça veut aussi dire que si elle a pas pensé à partir la cafetière quand t'as quitté le lit, c'est le temps d'y aller avant que tu deviennes de mauvaise humeur. Déjà que ta patience a des limites bien courtes, c'est encore pire les lendemains de cuites….donc tous les matins hm. « Tu devrais mettre du cache cerne, tu fais peur à voir. » Toujours les bons mots pour faire plaisir ce cher Seth. C'est quand même pas ta faute si elle a la tête d'une nana qui n'a pas fermé l'œil de la nuit, voire même de la semaine. Si y'a bien une chose qui te fait plaisir à partager ta vie avec Noor, c'est bien que tous les autres mecs bavent devant elle. Tous t'envie de partager tes draps avec une femme pareil - ils ont pas besoin de savoir que t'en profites pas tant que ça, c'est encore mieux de prétendre le contraire. Du coup, pas question qu'elle ait l'air d'une zombie au bureau. Un peu de maquillage et elle redeviendra le fantasme de la moitié des mecs du bureau. Ce qu'elle détesterait d'entendre comme tous - toi y compris - la considère comme un morceau de viande.

« Je prépare toujours ton café » qu'elle précise en déposant la tasse fumante devant toi. La tasse trouve rapidement le chemin jusqu'à tes lèvres. Voilà qui devrait te redonner presque vie. À force de cumuler trois-quatre heures de sommeil par nuit, ton corps va finir par te lâcher, mais d'ici là, le café suffit à te maintenir en vie. « Je vais me préparer » Et ça risque de prendre du temps vu la sale tête qu'elle a. Dès qu'elle quitte la pièce, tu attrapes la bouteille de cognac sous l'évier histoire d'agrémenter ton café. C'est ça le truc pour pas avoir les désagréments des lendemains de cuite, c'est de ne jamais décuver. Tu t'adosses au comptoir de la cuisine, prêt de la fan de la cuisinière que tu allumes. Noor, elle aime pas trop quand tu fumes dans l'appart et comme t'aimes pas te geler le cul dehors, bah voilà le compromis. Elle aime pas trop quand tu bois non plus, mais y'a des compromis qui te font moins chier que d'autre.

Tu écrases ton mégot de cigarette quand elle réapparaît quelques minutes plus tard. Tu avales d'un trait le reste de ton café dans ta tasse que tu délaisses dans l'évier - oui, c'est compliqué de juste la mettre directement dans le lave-vaisselle. « Tu veux qu'on passe au Starbucks avant d'aller au cabinet ? » Tu hoches la tête de la négative. À cette heure-ci, il y aura une file d'attente à ne plus finir et vous serez forcément en retard. Pas que tu sois vraiment reconnu pour ta ponctualité. « Nah, j'suis à sec. » Et il te reste encore deux semaines à survivre avec ton pas d'argent. Les cafés chez Starbuck, c'est pas donné hen. Et tu veux pas qu'elle gaspille sa thune là dedans, parce que tu pourras plus lui en emprunter pour autre chose (lire ici boire). « J'vais voir pour qu'on puisse aller dîner chez mon père un soir cet semaine. » que tu ajoutes en scrollant l'écran de ton téléphone. Ça devrait lui faire plaisir à ta meuf de savoir qu'au moins un soir cette semaine tu vas pas te sauver comme un voleur jusqu'à pas d'heure. Mais non, ça lui fera pas plaisir, parce que ça la met toujours mal à l'aise que tu vois ton père seulement quand t'as besoin de fric. Et bah ce jour, c'est bientôt. Et ça revient assez souvent aussi. « Il t'aime bien. » Et c'est sans doute la seule raison pourquoi t'as pas encore larguer Noor comme une vieille chaussette. Il aime bien Noor. Belle-maman l'adore quand elle complimente les deux bâtards qu'elle a pondu. Tout le monde est content. La pompe à fric fonctionne à merveille. Donc, toi t'es content. Et au final, c'est le seul vrai but de tout ça. Noor? Bah elle doit bien être contente que tu prennes une pause à lui siphonner sa maigre paie.

« Ça fait un moment qu'on ne l'a pas vu, il va être content qu'on vienne manger avec lui. » Est-ce qu'il le serait vraiment ? Sûrement pas. Il n'est pas si naïf. Il sait bien que chaque occasion de se voir cache quelque chose. C'est pire depuis que la famille est détruite, depuis qu'il s'en ait construite une parfaite pour pallier à ses premiers enfants qui ne sont strictement pas à la hauteur. À moins qu'il espère encore que tu changes. Ou alors il a juste pitié de Noor et c'est elle qu'il veut aider en t'aidant toi. Spoiler alert : ça marche pas. Tu paies pas vraiment ton loyer avec l'argent que tu lui soutire. « Ton père aime tout le monde, c'est pas difficile de lui plaire » C'est un rire moqueur qui sort de tes lèvres à ce moment précis. Facile à dire. « Parle pour toi. » Parce que Noor est bien plus facile à aimer que tu peux l'être. Toi, tu cumules les regards déçu de la part de Percy depuis des années. Y'a longtemps que t'as arrêté d'espérer autre chose de sa part. C'est pas comme si tu faisais vraiment d'effort pour que son attitude change vis-à-vis de toi non plus. Suivre ces traces dans l'architecture, ce n'est pas assez pour pardonner tout le reste. C'est sur ses belles paroles que vous sortez de l'appartement pour arpenter les rues jusqu'à la boîte qui n'est pas bien loin de chez vous. Ta main se glisse dans la sienne plus par habitude que par réelle envie. « Peut-être que tu devrais ralentir sur les bars, ça t'éviterait de demander autant d'argent à ton père » Tu la fusilles automatiquement du regard alors que tu serres un peu trop sa main de la tienne. « J't'ai pas demandé ton avis. » que tu lui balances, bête comme jamais. Ta mâchoire se contracte, offusqué qu'elle ose de telles paroles à ton égard. Ton pas de marche s'accélère un peu et il devient plus saccadé. Une autre preuve physique de ton agacement par la situation. Mieux vaut pour elle qu'elle ferme sa gueule jusqu'à ce que vous vous sépariez chacun dans vos bureaux. « Tu me feras penser à prendre des fleurs en sortant du boulot » - « Tu vas certainement pas gaspiller notre fric pour des fleurs à la con dont personne n'a rien à foutre. » Son fric devient votre fric, mais le tien ne devient jamais le vôtre. T'as jamais compris le principe d'acheter des fleurs qui crèvent une semaine plus tard. Perte d'argent. Non, Noor n'a même pas droit au joli bouquet de rose quand t'es trop ingrat et que tu veux pas qu'elle parte. T'as d'autres méthodes. Sinon, elle se serait barrée depuis longtemps. Personne de saint d'esprit n'accepterait d'être traité de la sorte. Finalement, elle est peut-être juste pas saine d'esprit hen. Quelques minutes plus tard, vous entrez tous deux dans l'établissement, puis faites les quelques pas qui vous mènent jusqu'à l'ascenseur. « M'attends pas ce soir. » que tu ajoutes alors que tu passes devant elle pour sortir le premier. Pas besoin de t'attendre à la fin de son quart de travail, tu n'iras pas avec elle.