ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
(mai) Le monde de Weatherton s’agite plus que jamais, et même s’il ne connaissait pas le sommeil jusqu’alors, tout est bien pire désormais. Venir aux aurores n’empêche en rien de croiser une quantité de personnes au pas rapide, occupées à courir d’un bout à l’autre des locaux pour aller chercher une information ou du matériel. Je déteste cette idée, je déteste ce qui est en train de se passer, mais pour autant cela ne m’éloigne pas de la collection et de ce que je compte faire. James est peut-être parti à Semarang, ou dans Dieu sait quelle ville perdue d’Indonésie, ses petites mains préparent l’événement à venir et moi, je fais au mieux. Ils ont des mois d’avance, j’ai des mois de retard, et advienne que pourra. Leur idée est à chier, la mienne reste du génie, et ce sont deux choses sur lesquelles le temps n’aura jamais aucun effet. Peu importe quand notre collection sortira, elle sera un retentissement nouveau et enviable, et à mes yeux c’est tout ce qui importe, bien avant le fait d’observer la moindre lueur de fierté ou de contentement dans le regard de James. Qu’il aille se faire foutre et dorer la pilule encore un peu plus en Indonésie, le commun des mortels n’arrête pas de vivre en son absence.
Dans la réserve, je m’agite et je m’énerver autour de rouleaux de tissu qui ne correspondent jamais à la teinte que je désire, je m’énerve encore plus de bijoux et d’accessoires que j’aimerais ajouter à des tenues, sans avoir en tête la tenue en question. Chaque nouvel élément me donne envie de dessiner un nouvel habit, sans savoir exactement lequel, tout en sachant pourtant que nous en avons bien trop pour que la collection puisse moindrement être qualifiée de raisonnable. D’agacement, je souffle longuement et laisse mon poing s’écraser mollement contre le mur. Au moins, si James avait été là, c’est lui que j’aurais envoyé fouiller cette pièce impossible et terriblement mal rangée. Je n’ai aucun mal à me débrouiller sans lui, il aurait fait un simple travail d’assistant, mais bon sang que ça aurait pu être utile. “Dis moi que tu pourrais être utile.” J’interpelle la première venue, cette jeune femme qui se retrouve dans mes filets alors qu’elle venait sûrement éteindre la lumière et se demander pourquoi la porte est ouverte depuis si longtemps. Tant pis pour elle ; elle a l’agitation typique du personnel de cette maison, elle doit sûrement y travailler et donc pouvoir s’y reconnaître un peu mieux que moi. “C’est James qui a eu l’idée du rangement, ici ?” Parce que c’est à chier, qu’on se le dise. Mon pied encore largement affaibli par la balle qui l’a traversé (rien que ça), je prends néanmoins le temps de me reposer sur le dossier d’une chaise attenante, une main sur ce dernier pour ne pas risquer de glisser. “Tu sais où je peux trouver ce nouveau tissu noir, qu’il a soit disant importé du bout du monde ?” Et je me moque vraiment, vraiment beaucoup de pas avoir de fichu badge de l’entreprise ou qu’ils aient été cambriolés il y a peu et soient encore sur le qui-vive. Je veux juste mon foutu tissu sur lequel travailler, je le jure.
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Elle a mal dormi. Vraiment, particulièrement, mal dormi. Réveillée presque toutes les heures sans savoir pourquoi, le coeur tordu par l'angoisse - pour quelle raison ? et l'envie de vomir lui serrant les tripes, Flora avait supporté l'une des plus longues nuits de son existence en subissant les idioties de son cerveau. Puis lorsque ce dernier avait finalement cessé de la faire transpirer, le soleil s'était levé sur Brisbane et peu importe que les stores de sa chambre soient clos, les maigres rayons de lumière qui filtraient entre les lignes avaient eu raison de sa volonté à rester une seconde de plus au lit. Elle dormirait mieux ce soir, c'est ce qu'elle s'était répétée en se rendant aux locaux de Weatherton bien avant l'heure à laquelle elle y était attendue, déterminée à se changer les idées pour essayer de rectifier le tir et ne pas passer une journée misérable au possible.
Discrète, évitant les regards familiers de ceux avec qui elle travaille depuis bientôt deux ans de crainte qu'ils ne lui donnent quelque chose à faire, Flora prend la direction des ateliers et ne relève la tête qu'une fois devant la machine à café. De la crème au café dans son gobelet - et pas l'inverse, puisque la mousse onctueuse est en plus grande quantité que la boisson en elle-même, elle se dirige vers les postes de travail pour y récupérer son carnet de croquis et entreprendre de s'installer dans un coin pour griffonner en paix. Du café, des crayons et ses dessins devraient suffire à lui redonner le sourire. Mais avant d'atteindre son objectif, les mêmes bruits que ceux que ferait un animal qui retourne le contenu d'une poubelle attirent son attention en provenance de la réserve, et ses pas ralentissent à l'approche du cagibi. Après les vols récents au sein de la maison et un début de journée aussi lamentable, Flora s'attend à tout moment à se faire bousculer par un individu masqué. Mais visiblement prête à prendre le risque, elle s'avance à pas lents et vient à tendre le cou à l'intérieur de la pièce, uniquement pour trouver la silhouette d'une personne qui lui tourne le dos entrain de mettre plus en désordre encore - comme si cela était possible, les stocks de tissu. Elle fronce les sourcils puis s'avance un peu davantage dans l'espoir de reconnaître l'inconnu, prête à l'ébouillanter avec son café si ce dernier se met à courir. « Excusez moi ? » « Dis moi que tu pourrais être utile. » Son visage effectue un mouvement de recul sous la surprise, et elle fronce les sourcils en portant lentement son gobelet à ses lèvres pour essayer d'en tempérer le contenu en soufflant sur la mousse. Pour le moment, aucune raison de le verser sur l'homme. Il aurait déjà dû essayer de l'assommer avec un rouleau de tissu et de s'enfuir s'il avait voulu passer inaperçu ici. « Dites toujours. » « C’est James qui a eu l’idée du rangement, ici ? » Son visage se défroisse un tantinet et elle penche doucement sa tête sur le côté, l'air interrogateur autant qu'il est curieux. L'autre a des traits au moins aussi expressifs que les siens, un visage drôlement fait et la brune n'a pas besoin de connaître son nom ou ses intentions pour savoir qu'il blâme volontiers James du désordre qui règne ici. Ses lèvres font une moue. « Je pense que James se moque bien de savoir comment sont rangés les tissus tant qu'il les trouve quand il en a besoin. » remarque t-elle en regardant distraitement autour d'eux. Ce serait bien une tâche pour elle ça, de faire du tri ici et d'organiser tout ce joyeux bazar. Pas que cela la dérangerait en réalité, au moins les rouleaux ne lui parleraient pas ni ne l'ennuieraient autant que la clientèle bourgeoise du show room. « Tu sais où je peux trouver ce nouveau tissu noir, qu’il a soit disant importé du bout du monde ? » Elle se reporte sur l'inconnu et marque une pause, battant mollement des paupières en le regardant un instant. « Qui le demande ? » interroge t-elle doucement, posant son café en sécurité sur une étagère à l'écart des tissus et entreprenant de replacer quelques rouleaux. « Ne le prenez pas mal, mais je ne vous ai jamais vu ici. James m'en voudrait que je confie son précieux "tissu du bout du monde" au premier venu. » Elle schématise les guillemets d'un ton gentiment moqueur - elle aime James de tout son coeur, et ce tissu est absolument incroyable, mais elle ne doute pas de la sentence de son cousin si elle venait à en donner l'emplacement à un grand ténébreux simplement parce qu'il le lui avait demandé. « et je n'ai pas besoin de vous voir en mouvement pour savoir que vous devez courir bien plus vite que moi. » Avec des jambes aussi grandes, l'autre la sèmerait en un fragment de seconde s'il se mettait à fuir avec le rouleau dans les bras.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
« Dites toujours. » Elle a la voix froide et tous les traits du visage qui disent le contraire, elle qui respire sûrement la douceur et la bienveillance, comme Ginny le fait de son côté à Sydney. Peu importe. Je n’attends pas davantage avant de poser ma question, pestant autant sur l’organisation de cette pièce toute entière que sur James lui-même. Ce n’est pas parce qu’il est le patron de tous dans ce bâtiment que cela sera suffisant pour me servir de muselière. « Je pense que James se moque bien de savoir comment sont rangés les tissus tant qu'il les trouve quand il en a besoin. » J’esquisse une moue, peu convaincu par sa réponse. Non que je la soupçonne de mentir, mais bien parce qu’elle vise justement trop juste pour que je ne m’en veuille pas de ne pas l’avoir anticipé seul. “Un vrai égocentrique, celui-là.” J’avance dans un rire bref, bien conscient que cela correspond pleinement à l’hôpital qui se fout de la charité. Mais puisque les absents ont toujours tort et que je n’aurais de toute façon pas hésité à avoir ces mêmes mots en sa présence, je ne me retiens de rien face à la jeune femme, me permettant au passage de trouver son regard un instant, le temps d’essayer de deviner ses pensées.
Alors, perdu dans ce bazar qui correspond en tout point à une telle description, je prends le temps de demander à l’inconnu si elle sait où trouver le tissu dont j’ai besoin, espérant au passage qu’elle n’est pas une de ces petites mains que l’atelier compte en nombre mais qu’elle pourrait bien m’être utile à quelque chose. « Qui le demande ? » Elle pose son café comme si elle allait débuter une course poursuite, ayant été la première à comprendre que je suis un terrible intrus qui en veut à la maison de couture. “Auden. Williams.” Je me résous à me contenter de dire la vérité, sans essayer de me faire passer pour la Reine d’Angleterre, le Pape, Guy Fawke ou le voleur inconnu. Rien de tout ça, malheureusement: cela m’aurait sûrement très largement amusé. Mon nom à lui seul est un laisser passer jusqu’aux réserves et la signification que oui, j’ai le droit de me servir comme bon me semble parce que j’ai été adoubé par James lui-même. « Ne le prenez pas mal, mais je ne vous ai jamais vu ici. James m'en voudrait que je confie son précieux "tissu du bout du monde" au premier venu. » J’étouffe un nouveau rire, comme si je pouvais vulgairement être considéré comme le premier venu aux yeux de James. “Il t’en voudrait surtout que tu me qualifies de premier venu.” J’avance, certain de moi, un sourire en coin. Je ne sais pas comment il pourrait me qualifier, c’est un fait, mais je sais au moins que cela ne serait certainement pas en ces termes, lesquels pourraient être associés à bien d’autres personnes qui ne sont pas moi. Je suis quelqu’un autant pour lui en tant que James, que pour lui en tant que l’entité Weatherton, chose que je juge finalement bon de lui préciser. “Je collabore avec lui sur une collection. J’imagine que t’as pas envie de lui donner une raison d’être grincheux si les choses n’avancent pas en son absence.” Il sera grincheux quoi qu’il en soit, pas besoin de le connaître énormément pour ça, mais ça me ferait chier de lui donner de véritables raisons pour qu’il agisse de la sorte alors que son caractère naturel se suffit à lui-même. Surtout, je veux prouver que je n’ai pas besoin de lui à mes côtés pour avancer dans mon travail.
« et je n'ai pas besoin de vous voir en mouvement pour savoir que vous devez courir bien plus vite que moi. » A nouveau, je lâche le tissu du regard pour me concentrer sur elle et son certain humour mordant. “Mon médecin me tuerait s’il me voyait marcher sans béquilles.” Il me tuerait pour un bon millier de raisons différentes, de toute façon, celle-ci n’en étant qu’une de plus sur la longue liste. “Tu gagnerais sûrement cette course.” Je ne m’étends pas sur les raisons de la faiblesse de ma jambe, n’ayant aucune envie de m’étaler sur le sujet à cet instant et face à elle. “Mais ça pourrait être une bonne idée en temps normal, j’dis pas. Devenir le héros de l’histoire pour avoir une promotion, c’est futé.” Je m’amuse de la chose sans me moquer d’elle, au contraire.
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Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« Un vrai égocentrique, celui-là. » Un sourire ourle ses lèvres et son visage poupon s'amuse du flegme de l'inconnu. Il a une attitude et une nonchalance qui lui correspondent, le genre qui ne sied qu'à ceux qui l'arborent avec des épaules assez solides pour en porter la responsabilité, et cela semble tout à fait être son cas. Il critique ouvertement son cousin et Flora ne prend pas sa défense, se contentant de regarder l'homme en silence en se demandant à quel degré lui et James se connaissent. En s'interrogeant quant à leurs rapports, en se demandant aussi ce que pense réellement l'inconnu de celui qui travaille dur pour redorer le blason de la maison Weatherton. Car sous les apparences et les critiques, celles inévitables dès lors que l'on s'impose dans un milieu, qui peut prétendre connaître réellement son frère d'adoption ? Le talent, contrairement à ce que beaucoup pensent, n'est pas inné et jamais acquis. Il se crée, se développe, se peaufine, et si James peut paraître égoïste il ne s'agit en réalité que de l'un des sacrifices à faire pour exceller là où les ambitieux ne veulent pas se satisfaire de moins. Mais ça, même si Flora l'ignore, Auden ne le sait que trop bien n'est-ce pas ? « Il préfère le terme d'artiste, si je peux me permettre. » souffle-t-elle après une pause, la voix malicieuse autant qu'elle est sérieuse, son regard soutenant celui noisette de son interlocuteur.
Son café délaissé là où il ne peut ruiner aucun tissu, la brunette demande son prénom à l'homme dans l'espoir que cela éveille un souvenir dans sa mémoire. Il faut dire que les chances sont maigres mais pas inexistantes, et qu'elle tient à poser un nom sur ce visage avant de lui céder un des précieux tissus de la réserve. Pas qu'il lui demande le plus précieux, ni que sa demande soit tout à fait bancale, mais au cas où James lui demanderait à se justifier. et aussi parce qu'elle est curieuse, et aime savoir à qui elle s'adresse, tout simplement. « Auden. Williams. » Le nom ne produit pas d'étincelle dans ses souvenirs, même s'il ne lui est pas aussi inconnu qu'elle le laisse sous entendre en conservant son expression relativement neutre. Elle a déjà entendu, de loin, James parler de ce certain Williams. Elle est incapable de se souvenir à quel sujet, mais en déduit que puisque cela ne l'a pas marquée cela ne devait pas être d'une façon trop négative. Elle acquiesce d'un sourire bref, s'avançant vers une étagère sur laquelle sont empilés des cartons, y plongeant les mains. « Il t’en voudrait surtout que tu me qualifies de premier venu. » À ça, elle tourne la tête vers celui à qui elle tourne le dos depuis qu'elle s'est penchée dans l'équivalent d'un rangement - absolument pas, il ne s'agit que d'un désordre plus inquiétant encore que celui qui les entoure, condensé dans une boîte. « Oh ? » souffle-t-elle d'un air espiègle, s'amusant doucement de ce qu'il avance sans pour autant se moquer. Loin d'elle l'idée, Flora ayant toujours été particulièrement friande de taquineries - qu'elles soient jugées de mauvais goût ou non, cela n'est jamais son intention. « Je prends note de taire ce détail. » consente-t-elle avant de sortir du carton un rouleau, lequel est soigneusement enrobé d'un tissu noir aux nuances si légères qu'elles en sont presque invisibles sous un tel conditionnement. Ses yeux ondulent sur la matière, ses doigts s'y attardent et elle redresse le regard vers l'homme venu s'en quérir pour guetter sa réaction. Est-ce ce tissu qu'il cherche frénétiquement depuis qui sait combien de minutes ? « Je collabore avec lui sur une collection. J’imagine que t’as pas envie de lui donner une raison d’être grincheux si les choses n’avancent pas en son absence. » « Détrompez vous. Je serais ravie de lui donner une raison valable de se plaindre. » lance-t-elle spontanément en s'approchant de celui se présentant comme un collaborateur, le rouleau au creux de ses bras prêt à rejoindre ceux de l'italien. Elle aime James de tout son coeur, pas que cela l'empêche de le taquiner joyeusement et de rejoindre les critiques que peuvent lui faire ses proches. Ils le savent tous, il ne s'agit là que d'une bonne guerre.
« Mon médecin me tuerait s’il me voyait marcher sans béquilles. » Elle penche curieusement la tête sur le côté à cette remarque, son regard détaillant naturellement la façon dont l'autre se tient sans trouver quoique ce soit à y redire. Peut-être que si elle le connaissait mieux, elle remarquerait la raideur de son dos et celles de ses jambes. La façon dont sa mâchoire semble prête à se contracter à tout instant pour taire un quelconque signe de douleur, celle dont sa main n'est pas si négligemment posée sur une étagère pour soulager quelques kilos pesant sur son appui meurtri. Si elle le connaissait mieux. « Je commence à comprendre pourquoi James vous apprécie. Quelque chose à voir avec les artistes rebelles. » Ceux qui sortent du lot, ne sont pas comme les autres, et tirent leur force de leurs différences. Les deux doivent s'entendre assez pour collaborer, s'apprécier suffisamment pour ne pas faire voler leurs projets en éclats au moindre désaccord, et s'accrocher aux résultats de leurs efforts. « Tu gagnerais sûrement cette course. » Pas qu'elle en tirerait satisfaction face à un éclopé. « Mais ça pourrait être une bonne idée en temps normal, j’dis pas. Devenir le héros de l’histoire pour avoir une promotion, c’est futé. » Elle échappe un rire léger, reportant son regard sur le tissu une seconde durant avant d'entreprendre de le tendre à celui lui en ayant fait la demande dans un premier temps, retrouvant ses yeux. « Merci de le reconnaître. » Elle pourrait essayer d'entrer dans les bonnes grâces de la maison en jouant les héroïnes, certes. Mais Flora préférait prendre son temps et être remarquée pour son oeil pour la haute couture plutôt que pour la vitesse à laquelle elle pouvait être capable de courir avec un rouleau de tissu dans les mains. « Je pourrais même m'octroyer les mérites de votre jambe blessée, quitte à vouloir faire la une. » Elle marque une pause, reprenant un peu de sérieux avant de tendre l'objet des convoitises à celui venu le chercher. « Vous vouliez le voir ou l'embarquer avec vous ? » Peut-être voulait-il le travailler, ou simplement poser une texture et une apparence plus concrète sur ce tissu dont James avait dû lui vanter les louanges. Elle tient toujours le rouleau même si elle le tend à l'homme, désormais en face de lui en scrutant avec intérêt ses yeux. « Vous cherchiez autre chose ? »
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the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
« Il préfère le terme d'artiste, si je peux me permettre. » “On le préfère tous.”
Ma voix souffle au même niveau que la sienne, sans que je n’en dise plus à ce sujet. Je peux donner tous les noms d’oiseau à James, cela ne change rien à l’évidence des choses: il est un artiste et j’en suis un aussi, c’est sûrement ce qui a évité un bain de sang général un nombre incalculable de fois. Peut-être aussi que je lui partage ces quelques mots pour qu’elle comprenne que je sais ce dont je parle, au moins un minimum, et que je ne suis pas n’importe qui, et surtout pas le premier fan qui aurait réussi à s’immiscer dans l’enceinte de l’immeuble. « Oh ? Je prends note de taire ce détail. » Et cette fois, de mon côté, je me garde bien d’en dire davantage au sujet de ce détail, n’ayant tout simplement aucune envie d’élaborer cette discussion autour de la personne de Weatherton, surtout alors que j’anticipe déjà que son retour de Semarang ne sera pas sans quelques discussions et fracas. « Détrompez vous. Je serais ravie de lui donner une raison valable de se plaindre. » - “Tu prendrais le risque de le voir dans un très très mauvais jour ?” J’avance et interroge, aussi amusé que curieux sur ce sujet. L’immense majorité des employés s’écartent sur son passage et baissent le ton lorsqu’ils lui parlent, alors j’ai effectivement beaucoup de mal à convenir que quelqu’un puisse être heureux et impatient à l’idée d’observer un James en colère. A vrai dire, je pensais être le seul dans cette situation.
La jeune femme me rend curieux, sans aucun doute, et je ne garde pas cette idée pour moi, n’hésitant pas à prononcer mes questions à la seconde même où elles franchissent mon esprit. « Je commence à comprendre pourquoi James vous apprécie. Quelque chose à voir avec les artistes rebelles. » J’esquisse un sourire, ne pouvant nier ce statut d’artiste rebelle. C’est sûrement le plus gros point en commun que nous avons, parmi tant d’autres encore. “Tu sembles bien le connaître.” Tout le monde sait qu’il a un caractère difficile, pas nécessairement qu’il s’entiche uniquement de personnes dans le même genre - quoi qu’il n’y a qu’à regarder sa femme pour s’en rendre compte, sûrement, mais encore vaut-il mieux éviter le sujet, raison pour laquelle notre discussion en revient irrémédiablement à se concentrer sur le bout de tissu sur lequel je lorgne sans retenue depuis mon entrée dans le lieu de stockage. « Vous vouliez le voir ou l'embarquer avec vous ? » La question semble honnête, mais elle ne relâche le tissu qu’avec une infinie lenteur et précaution, me faisant dire qu’elle est loin d’être une amateur dans le milieu. Pour beaucoup, ce serait un tissu comme un autre. Pour un œil averti, c’est un tissu hors de prix et impossible à trouver. “Je vais travailler chez moi.” Ici, je ne viens que pour me servir et faire mon shopping. Travailler au sein des équipes n’a rien d’attirant à mes yeux, à commencer parce que je suis bien loin de me tenir au même niveau qu’eux.
« Vous cherchiez autre chose ? » “Ton prénom.”
Je demande alors sans la moindre honte, mes yeux dans les siens, mes doigts prenant peu à peu possession du bout de tissu. Elle me rend curieuse et semble être une personnalité intéressante, mais certainement pas au point de faire de vieux os au sein de Weatherton. “Sinon je vais devoir chercher moi-même, et ça sera vraiment beaucoup de temps en moins consacré à la collection.” Je fronce du nez, accusant le coup, en faisant des tonnes, à dessein. Finalement, j’esquisse un sourire, lui faisant ainsi comprendre qu’elle peut toujours agir à sa guise et que, de toute façon, je serai reparti bien rapidement.
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Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« On le préfère tous. » À raison. Pas qu'il soit facile à obtenir, pas que tout ceux qui le veulent le méritent. Est-ce le cas de l'italien ? Trop tôt pour le dire, elle est incapable de le juger ainsi aux courbes de son sourire - pas que ce dernier soit trop vif, qui plus est. Elle ignore ce dont sont capables les mains qui se saisissent du rouleau, note seulement qu'elles sont assez délicates pour signifier connaître son importance. Flora rechigne à le laisser s'échapper de son contact, espère secrètement que l'autre ne joue pas de son assurance pour dérober ce que James s'est donné du mal à faire venir jusqu'ici, même si son instinct semble étrangement confiant quant à cette probabilité. Si sa jambe est aussi raide qu'il le sous-entend, il ferait un bien piètre voleur. « Tu prendrais le risque de le voir dans un très très mauvais jour ? » Ses lèvres s'amusent à cette remarque, son amusement reflétant le sien alors qu'elle se justifie d'une moue. Elle a déjà vu son cousin sous bien des mauvais jours et sait à quel point il peut devenir invivable, mais elle-même n'a jamais eu à s'en plaindre. James est perfectionniste et s'agace dès lors qu'il est froissé par un détail même minime, et s'il ne lui a jamais fait de cadeau du point de vue professionnel elle peut toutefois se vanter d'être épargné pour le reste. Ils tiennent l'un à l'autre, assez pour s'arrêter à temps lorsque les choses s'enveniment, et préfèrent leurs conversations calmes et privées à de grands gestes au milieu d'une foule. Ils ont appris à composer l'un avec le tempérament de l'autre, et se reposent sur l'amour qu'ils se portent pour calmer le jeu lorsque nécessaire. « Il ne me fait pas peur. et si jamais, je cours vite. » souffle-t-elle dans un sourire, une lueur de malice se reflétant dans ses yeux noisette. Si James venait à vouloir lui lancer une machine à coudre, sur un malentendu, elle l'esquiverait sans grand mal. Pas sûr qu'Auden puisse en dire autant dans son état - comme s'il avait besoin de ça.
« Tu sembles bien le connaître. » Mieux que la plupart des employés entre ces murs, c'est ce qu'elle se plaît à se rappeler. Beaucoup la jugent illégitime d'être ici, se vantent d'un mérite qu'elle ne leur partage pas - elle en a un, pas le même qu'eux simplement. Mais si ce n'est pas pour Ambrose ou August, alors Flora aime l'idée de connaître James mieux qu'une majorité. « Depuis longtemps en tout cas. » Elle reste évasive, ne tient pas à ce que le regard de l'autre change sur sa personne. La petite préférée, l'illégitime, la petite main dont on peut amplement se passer. Weatherton est loin d'avoir besoin d'elle, c'est tout l'inverse, et pourtant confronter une personne qui n'a pas connaissance de la face immergée de l'iceberg lui donne l'impression de ne pas valoir moins que les autres. et le sentiment est trop agréable pour qu'elle accepte d'y renoncer d'entrée de jeu en avouant le lien qui la lie au maître des lieux. « Je vais travailler chez moi. » Elle acquiesce, quoiqu'un peu déçue de ne pas pouvoir jeter un oeil par une porte entrouverte d'un atelier pour en savoir plus sur ce que le brun a en tête.
Elle pose une dernière fois son regard sur le rouleau avant de retrouver les iris chocolatées de celui qui en fait l'acquisition, et l'idée de jouer sur des nuances similaires avec le tissu lui traverse l'esprit. Pas qu'elle aura la chance, certes, mais un brun intense comme celui dont l'homme a été doté pourrait mettre en valeur les reflets de jais du tissu. Du brun ou du bleu, du chaud ou du froid, et la pièce réagirait complètement différemment sous les éclairages. « Ton prénom. » Nouveau sourire léger, et Flora l'écoute poursuivre sans se précipiter pour lui répondre. « Sinon je vais devoir chercher moi-même, et ça sera vraiment beaucoup de temps en moins consacré à la collection. » Ses sourcils s'affaissent d'une manière exagérément dramatique, un rire montant dans sa gorge. Loin d'elle l'idée de retarder l'italien sur ses projets, encore moins d'être tenue responsable d'une quelconque perte de temps ou d'énergie. Elle ne voudrait pas qu'il fatigue ses méninges à une tâche si insignifiante pour la personne qu'il est. « Loin de moi l'idée de vous faire perdre de votre précieux temps. » Elle est moqueuse, gentiment, mais évidemment qu'elle l'est. « et je ne tiens pas à mettre vos méninges à rude épreuve. » Elle récupère son gobelet de café abandonné un peu plus tôt, s'éloignant brièvement de l'homme avant de se tourner à nouveau vers lui. Elle non plus ne va pas s'attarder plus que de raison dans ce cagibi de toute façon. « Flora. » Elle marque une pause, désigne la réserve qui les entoure d'un geste distrait de la main. « Si jamais, ce que vous avez dans les mains a plus de valeur que le reste du stock. Epargnez moi des inventaires pénibles en volant quoique ce soit d'autre. » et sur ces mots, elle gratifie l'artiste d'un clin d'oeil complice en prenant une gorgée de sa boisson. Elle l'aime bien, même s'il n'a pas l'air des plus guillerets et plaisantins. surtout parce qu'il ne l'est pas.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
« Il ne me fait pas peur. et si jamais, je cours vite. » Même sous le badge de l’humour, peu sont ceux qui oseraient affirmer avec une telle assurance que James Weatherton ne leur fait pas peur. Je ne la prends pas pour une menteuse, non, et me contente de m’amuser de cette réponse, sans doute curieux de vérifier de mes propres yeux si elle arriverait à garder le menton droit et ses yeux dans ceux de l’anglais si jamais le moment venait à se présenter. Une autre part de moi n’a pourtant pas envie qu’il ait une raison d’être en colère, tout simplement, et c’est pourquoi je me contente d’un nouveau sourire amusé à son encontre. Elle a du cran, et j’aime ça, quand bien même une part de ma personne est bien (trop) consciente de ne pas avoir en main toutes les pièces du puzzle. « Depuis longtemps en tout cas. » Ces mots m’assurent qu’elle connaît donc bien James, quand bien même elle est assez douée pour éviter la véritable question derrière mes mots et se contente d’une précision temporelle. Ce n’est pas ce que je demandais, mais c’est ce dont je me contenterai pour le moment.
Bien que je sois sur le départ, le travail me rappelant éternellement à lui, je prends le temps de quémander son prénom, sans pourtant avoir encore la moindre idée de quoi en faire. C’est pour associer un prénom à un visage, au moins, dira-t-on. Elle me rend curieux, aussi, il faut bien l’avouer. Elle me rappelle certaines figures du passé, bien malgré moi. « Loin de moi l'idée de vous faire perdre de votre précieux temps. » Mon sourire s’étend alors qu’elle a le cran de se jouer de moi et avec ma patience, chose que bon nombre de personnes n’auraient jamais osé faire, encore une fois. « et je ne tiens pas à mettre vos méninges à rude épreuve. » Je pourrais sans nul doute retrouver son prénom assez rapidement, mais je ne tiens pas à demander à autrui et attiser leur intérêt sur la question. Je ne tiens pas à ce que quiconque sache que je l’ai rencontré, comme si garder cela secret allait réussir à préserver quoi que ce soit - qu’est-ce qu’il y a à préserver, même ? Sa silhouette s’éloigne pour qu’elle retourne la tête assez théâtralement, face à ma personne toujours aussi immobile. « Flora. » Flora. C’est simple et court, je n’aurai aucun mal à le retenir et encore moins à la reconnaître dès que je reviendrai voler de nouveaux tissus à Weatherton. C’est drôle à quel point ce nom résume l’immeuble à lui-seul et une personne.
« Si jamais, ce que vous avez dans les mains a plus de valeur que le reste du stock. Épargnez moi des inventaires pénibles en volant quoique ce soit d'autre. » - “Je viendrai te rendre des comptes sur mes vols, la prochaine fois.” Parce qu’il y aura des prochaines fois, parce que mes yeux seront automatiquement attirés vers les plus beaux, rares et chers tissus ; parce que je serai heureux de lui parler pour en savoir plus sur elle. Comme ça, juste comme ça, par curiosité, pour passer le temps, pour palier à l’absence d’un fantôme. Pour continuer à faire mon travail, aussi. “Bonne journée, Flora.” La mienne ne fait que débuter, ce rouleau en main. Elle sera soulagée de le voir revenir avant que James ne se rende compte de son absence, sûrement, et peut-être que je le ferai pour ne pas qu’elle ait de problèmes. Peut-être.