ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 853 POINTS : 820
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Ce matin-là, Lucas se rend à la caserne de Brisbane avec un petit noeud dans l’estomac. C’est toujours encore difficile pour lui d’y retourner, mais il repousse depuis quelques semaines déjà. Une tonne de paperasse l’y attend, et plus il remet cela à demain, plus ça sera pénible. Il aurait préféré que tout lui soit envoyé à son nouvel appartement, mais la plupart de ses papiers et de son courrier est encore envoyé à la caserne. Cela fait plusieurs fois qu’il se dit qu’il doit faire les démarches administratives pour que ça ne soit plus le cas, mais quelque chose l’en empêche. Comme si changer son adresse signifiait qu’il ne remettrait effectivement plus un pied là-bas. Il passe les portes de la caserne avec sa béquille, et fait quelques pas dans la cour centrale. Au loin, il voit ses collègues monter à la corde, faire des pompes, et d’autres exercices physiques. Il avait oublié que c’était l’heure de la séance de sport collective. Il aurait préféré passer à un moment où tous ses collègues ne se trouvaient pas dans la cour. Bien évidemment, les regards se tournent vers lui lorsqu’il passe près d’eux. Enfin, ils regardent d’abord sa béquille. Lucas essaie de faire comme si de rien n’était, et continue sa route en leur adressant un sourire confiant. Certains le saluent de loin, ou s’arrêtent pour venir lui serrer la main. Ils échangent quelques banalités d’usage, puis le jeune pompier prend congé, avant de diriger à l’intérieur du bâtiment principal. Il pousse la porte de l’accueil, et un pompier le salue. « Bonjour Sergent. Vous venez nous rendre une petite visite ? Ça fait plaisir de vous voir ! », lui dit-il d’un air enjoué. Lucas essaie tant bien que mal de garder le sourire, avant de répondre : « Euh oui, en fait, je suis venu voir s’il y avait pas du courrier qui m’était adressé. ». Le jeune pompier derrière son bureau fouille dans un dossier, avant d’en sortir plusieurs lettres. « Voilà tout ce que j’ai pour vous. », lui dit-il en lui tendant son courrier. Lucas le prend et le feuillette rapidement : rien d’important a priori, mais il ferait le tri une fois rentré chez lui. Il remercie son collègue pompier, et repart son courrier sous le bras. Sauf qu’avant de passer la porte, il percute sans faire attention quelqu’un. Il perd l’équilibre un court instant, mais se rattrape à un meuble non loin de là. Son courrier est éparpillé par terre, et l’homme dans lequel il vient d’entrer sans faire exprès se baisse immédiatement pour le ramasser. « Oh, non t’inquiète, je vais le faire… », commence-t-il. Il est trop tard, son collègue pompier vient de se relever et lui tend son courrier. C’est là qu’il se rend compte qu’il s’agit en fait de Trent, qu’il n’a pas vu depuis… depuis quelques mois. Lucas prend quelques instants avant de réagir, ne pouvant ignorer la surprise qu’il voit dans les yeux de son collègue. Il doit certainement voir la même chose dans les siens. Le jeune homme prend alors son courrier, avant de le remercier, mal à l’aise. « Désolé, je… je t’avais pas vu. », dit-il, perdu. Il ne s’était pas adressé la parole depuis cette conversation peu plaisante qu’ils avaient eu lorsqu’il était encore hospitalisé à la suite de son accident. Il ne savait pas trop s’il devait faire la conversation ou s’il devait juste partir. Faire une scène devant leur collègue derrière son bureau n’était certainement pas une option, alors il préfère demander, l’air de rien : « Tu n’es pas à l’entraînement ? ». Car après tout, Trent était théoriquement sous les ordres de Lucas, et il n’y avait rien d’anormal à ce qu’il lui pose ce genre de questions, dans le contexte de leur travail. Pour autant, cela ne lui semblait plus du tout naturel, et il se sentait presque mal de lui poser ce genre de question. Il espérait simplement que cela ferait illusion et qu’il pourrait repartir d’ici au plus vite.
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future
Dernière édition par Lucas Allen le Dim 6 Nov - 19:46, édité 1 fois
Tu as des petits yeux, ce matin. On ne peut pas dire que ce soit la grande forme, depuis quelques semaines et ça se ressent de plus en plus dans ton travail. Au point que ton chef au travail en vienne à te demander de rentrer parce que tu ne suis pas. Tu es distrait, tu n’es pas capable de tenir le rythme de l’entraînement et ce serait sûrement bien pire une fois sur le terrain. Tu le sais, même si tu n’aimes pas du tout le fait de te faire sortir de la sorte. Tu rouspètes un peu, mais tu es forcé d’admettre que de t’envoyer sur une quelconque scène pourrait mettre la vie des victimes, celles de tes collègues et même la tienne en danger. Il y a déjà assez de la vie de ta fille, qui est en danger, et c’est bien ça qui te joue dans la tête, constamment. Tu n’as parlé à personne encore, des démarches en cours, de l’attente des résultats de la clinique de génétique qui possédera bientôt les réponses à toutes vos questions, à Charlie et toi. En attendant, tu suis l’état de ta fille avec la plus précise des attentions, alerte au moindre changement alors qu’elle va pourtant assez bien, en ce moment. Tu crains la chute, la journée où elle n’ira plus bien, la journée où ses symptômes reprendront de plus belle, vous laissant complètement dans l’inquiétude, avec un sentiment d’être tout ce qu’il y a de plus inutile pour traiter ses douleurs. Il n’y a rien de pire pour un parent que de ne pas savoir pour assurer le bonheur et le bien-être de son enfant et en ce moment, tu crains que cela ne t’échappe de plus en plus avec ta fille Siobhan.
La tête dans ton casier, tu t’assures que tu n’as pas d’appel manqué de la part de l’hôpital, ou même de Charlie qui a les enfants jusqu’à demain. Tu es tenté d’aller chez elle, ne serait-ce que pour pouvoir les jumeaux et t’assurer que tout se passe bien. La tension entre ton ex et toi est mise de côté présentement, vos énergies complétement dédiées à votre fille et si c’est loin d’être idéal comme situation, tu prends au moins un peu de réconfort dans le fait que tu puisses compter sur elle autant qu’elle peut compter sur toi dans ce bordel. Tu es en train de lui écrire un message alors que tu te diriges vers la sortie de la caserne, peu concentré sur tes environs. La tête tellement dans les nuages que tu ne remarques pas l’homme qui arrive en sens inverse jusqu’à ce que tu lui fonces dedans. La première chose que tu aperçois, ce sont les lettres qui s’éparpillent sur le sol et tu te penches immédiatement pour tout ramasser. Ce qui te frappe ensuite toutefois, c’est la voix qui s’élève, une voix que tu n’as pas entendu à la caserne depuis quelques mois déjà. « Oh, non t’inquiète, je vais le faire… » Tu lèves la tête, avant de finalement te relever et tendre son courrier à Lucas. Lucas que tu n’as pas vu depuis plusieurs mois, Lucas à qui tu n'as pas parlé depuis autant de temps alors qu’il est l’un de tes plus proches amis depuis que tu as commencé à bosser à la caserne de Brisbane. Tu détestes déjà cette tension qui se fait ressentir entre vous, celle qui prend toute la place alors que vous évitez mutuellement de vous regarder droit dans les yeux. Tu devrais t’excuser, lui demander comment il va, n’importe quoi, mais c’est le silence qui l’emporte alors que les mots te manquent. « Désolé, je… je t’avais pas vu. » « T’inquiète, je regardais pas où j’allais non plus. » Et normalement, ça aurait pu vous arracher un fou rire parce que vous êtes ce genre-là ensemble, à ne rien prendre au sérieux. Mais de toute évidence, tout a changé dernièrement entre vous. « Tu n’es pas à l’entraînement? » Ah. Oui. C’est là que tu devrais être en ce moment, si on ne t’avait pas explicitement dit de rentrer chez toi. « J’allais rentrer chez moi. » En plein milieu du shift. Tu sais que c’est étrange et que Lucas se posera certainement des questions, mais tu ne sais pas si tu seras en mesure de lui répondre. « J’me sens pas très bien. » Et ce n’est pas tout à fait faux, même si c’est loin d’être la vraie raison. Il te connaît après tout, ça t’en prend beaucoup pour ne pas répondre à ton devoir de pompier. « J’suis surpris de te voir ici. » Content aussi, même si ça, tu n’es pas certain qu’il le croirait, si tu le lui disais à voix haute. « Comment tu vas? »
Lucas Allen
l'accident de parcours
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Leur échange est froid, distant. Comme s’ils étaient deux simples connaissances, deux coéquipiers qui sont parfois amenés à travailler ensemble. Lucas ne peut s’empêcher de ressentir une forme de tristesse de les voir se parler ainsi, comme deux inconnus. Il repense à sa dernière conversation avec Théodore. Il se demande s’il a mis son frère au courant de son retour en ville, depuis. Le souvenir de cette journée lui remet en tête le visage de Greta ainsi que leurs derniers échanges par message. Il aimerait en parler à quelqu’un. Cette personne aurait très bien pu être Trent, si leur relation ne s’était pas autant détériorée ces deniers mois. Lucas hausse un sourcil lorsque le pompier lui annonce qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, alors que toute la caserne est à l’entrainement. Même s’ils ne sont pas parlé depuis un moment, il sait que Trent ne rate jamais l’entrainement, que c’est un pompier très investi. Il doit avoir une vraie bonne raison pour rentrer chez lui plus tôt. Il a envie de lui demander pourquoi, mais ne sait pas si c’est encore son rôle de le faire. Que ce soit en tant que pompier, ou en tant qu’ami. Par chance, il n’a pas besoin de poser la question, puisque Trent lui explique directement la raison de son départ précipité. Là encore, il a envie de lui demander ce qui ne va pas, mais il n’ose pas. Il voit bien que quelque chose ne tourne pas rond, l’inquiétude et le manque de sommeil se lit dans son regard. Pourtant, il reste là, les bras ballants, son courrier dans une main, tandis que l’autre tient fermement sa béquille. « Je comprends, il vaut mieux que tu te reposes, si tu n’as pas en forme. », répond-il. Le ton si neutre de sa voix le surprend presque. Il n’aime pas ça. Trent finit par lui avoir être surpris de la voir ici. Évidemment, tout le monde l’est. Personne ne le dit, mais ils ne sont pas dupes : ses collègues pompiers voient bien que Lucas évite par tous les moyens de remettre les pieds ici, depuis quelques temps. Pour de nombreuses raisons, il préfère se tenir à l’écart de la caserne, tant que ses médecins n’auront pas prononcé son retour définitif. Ou pas, d’ailleurs. « Euh, ouais, je suis venu chercher du courrier… J’ai pas encore fait toutes les démarches pour que ça soit envoyé à ma nouvelle adresse. », dit-il, un peu mal à l’aise. L’une des raisons qui font que Lucas évite la caserne et aussi une des raisons qui l’ont poussé à déménager : le bruit des sirènes, des alarmes l’empêchait de trouver le sommeil et parfois, l’angoissait terriblement, le ramenant directement dans cet entrepôt où il avait failli trouver la mort il y a quelques mois. La question de Trent le sort de ces pensées brutalement, et il répond, de façon automatique. « Je vais bien. ». En réalité, il ne va pas si bien que ça. Sa jambe, sa rééducation qui stagne, les retrouvailles avec sa cousine, les mensonges de Greta… Il a réellement besoin d’un ami à qui confier tout ça. Il a envie de tout raconter à Trent, de lui demander conseil, d’avoir son soutien. « Je… Ça te dirait d’aller boire un café ? », demande-t-il sans réfléchir, comme si rien n’était différent entre eux. Lucas se trouve alors idiot : Trent lui a pourtant dit ne pas être en forme il y a deux minutes à peine. Lui proposer un café est certainement la moins bonne des idées pour lui faire comprendre qu’il a besoin de quelqu’un à qui se confier. « Enfin, un jour, je veux dire ? Si tu te sens pas bien, tu ferais mieux de rentrer chez toi te reposer. », reprend-il, afin d’éviter un nouveau malaise entre eux deux.
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Dernière édition par Lucas Allen le Dim 6 Nov - 19:46, édité 1 fois
« Je comprends, il vaut mieux que tu te reposes, si tu n’es pas en forme. » Tu lui offres un sourire qui trahit encore plus tout le malaise qui subsiste désormais entre vous. Il y a quelques mois à peine, il aurait été le premier à remarquer que ça ne va pas, avant même que tu n’aies le temps de comprendre ce qui t’arrive. Avant, il aurait aussi été l’un des premiers vers qui tu te serais tourné, sans doute le premier à t’arracher les vers du nez. Mais vous ne vivez pas dans le passé, malheureusement. C’est le présent et le maintenant, c’est de la merde, par ta faute. Le maintenant, ce sont des regards lancés de loin, des questions que ni lui ni toi n’osez réellement posées. C’est la distance, c’est cet air glacial qui persiste alors que tu ne veux qu’une chose : que l’environnement ne se réchauffe. T’en viendrais même à faire une blague déplacée sur un feu qui n’existe pas, simplement pour réchauffer l’ambiance, mais un simple regard à sa jambe sur laquelle il peine encore à mettre du poids te convainc de ne pas dire une telle connerie. Tu te contentes plutôt de lui faire savoir que tu es surpris de le voir ici, même si tu aurais dû plutôt lui dire que tu étais heureux de le voir. Saleté fierté, quand tu nous tiens. « Euh, ouais, je suis venu chercher du courrier… J’ai pas encore fait toutes les démarches pour que ça soit envoyé à ma nouvelle adresse. » C’est étrange, de penser qu’il ne passe plus la grande majorité de son temps ici, avec toi et le reste de votre équipe. « Si tu veux, j’peux venir te le porter la prochaine fois. » S’il veut te revoir, évidemment. Tu n’es pas certain. Il n’y a plus rien d’aussi sûr entre vous depuis ses réprimandes, depuis son accident, depuis votre dispute et le silence qui s’est progressivement installé, lourde couche difficile à vaincre. « Même si ça fait plaisir de te voir ici. J’suis sûr que l’équipe voudrait te dire bonjour. » Mais il avait évité de vous croiser et tu n’étais mis au courant de sa présence seulement parce que tu avais quitté l’entraînement, là où il savait que vous seriez tous. « La prochaine fois, peut-être. » que tu t’empresses d’ajouter, pour éviter qu’il sente une pression de faire une action pour laquelle il ne se sent pas encore capable. Tu réalises à peine que tu te contredis, entre ton offre de lui apporter son courrier la prochaine fois, et cette invitation informelle à ce qu’il revienne à la caserne malgré son état.
« Je vais bien. » Surtout que tu ne le crois pas une seule seconde, quand il te répond ça le plus machinalement du monde, mais que tu parviens encore à lire au travers des lignes. « Je… Ça te dirait d’aller boire un café? » L’invitation te surprend. Tu ne pensais pas qu’il serait le premier à faire un pas vers l’avant, mais tu ne te fais pas prier pour le rejoindre au milieu. « Oui, j’aimerai bien. » Tu en as gros sur le cœur, tant de choses que tu voudrais lui dire. À commencer par de sincères excuses. Est-il prêt à les entendre? « Enfin, un jour, je veux dire? Si tu te sens pas bien, tu ferais mieux de rentrer chez toi te reposer. » Tu secoues doucement la tête. « Non, maintenant c’est bien. Si t’as le temps. » Tu es conscient qu’il te faudra lui exploser pourquoi tu quittes si ce n’est pas parce que tu es physiquement malade, mais tu ne veux pas rentrer chez toi. Tu ne veux pas te retrouver seul et tu sais que Shiloh est au travail. Tu ne veux pas non plus aller chez Charlie, faire face à la tristesse dans le fond de ses yeux chaque fois qu’elle pose son regard sur votre fille. « J’ai rien de contagieux et j’pense qu’on a des choses à se dire. » Peut-être que te soulager la conscience face à Lucas aidera à alléger ton cœur trop lourd des dernières semaines. « J’aurais dû passer te voir plus tôt, je savais pas… Je savais pas si t’avais envie de me voir. » Mais il ne t’aurait pas invité prendre un café s’il tenait encore rancune à ton égard, pas vrai?
Lucas Allen
l'accident de parcours
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Lorsque Trent accepte sa proposition d’aller boire un café, un poids semble disparaître de se poitrine. Un poids qu’il n’avait pas remarqué jusqu’à ce qu’il s’en aille. « Bien sûr, bien sûr, j’ai le temps. Mais toi, ça va aller ? », lui demande-t-il, légèrement inquiet. Après tout, s’il a quitté l’entraînement plus tôt, c’est parce qu’il ne sent pas bien. Lucas n’en est pas certain – après tout, ils ne sont pas adressés un mot depuis plusieurs mois – mais Trent n’est sans doute pas juste « malade ». Son visage porte les traits de l’inquiétude et de la fatigue. Il confirme ses doutes en lui affirmant n’avoir rien de contagieux. Et Lucas ne peut qu’être d’accord avec la fin de sa phrase. « Oui, je pense aussi. », conclut-il à son tour. La suite de leur conversation serre le cœur du jeune pompier, bien mal à l’aise face aux mots de son ami. Bien évidemment, Lucas avait été blessé que Trent ne vienne pas lui rendre visite, même après sa sortie de l’hôpital. Mais tout est devenu tellement compliqué entre eux, depuis leur dernière conversation. Le jeune papa est venu lui rendre visite, dès le lendemain de son accident, alors même que leurs rapports étaient déjà tendus, suite à une altercation lors d’une intervention. Lucas n’avait pas pu s’empêcher de remettre cette histoire sur le tapis lors de sa dernière visite, tendant un peu plus la relation entre les deux pompiers. Sur le moment, Lucas avait ressenti énormément de colère. Trent a toujours été quelque de téméraire, et il lui arrivait de temps à autres de désobéir aux ordres, même aux siens – c’était d’ailleurs le sujet de leur première dispute. Si des ordres sont donnés, c’est avant tout pour la sécurité de toute la brigade, et pas par excès de zèle. Par chance, Trent s’en était toujours bien sorti, même s’il aurait pu lui arriver n’importe quoi. Et Lucas, qui avait désobéi une seule fois dans toute sa carrière, en avait payé le prix fort. Il se souvient du sentiment d’injustice qu’il avait ressenti, lorsque son ami était à son chevet le lendemain de son accident, et d’avoir détesté ça. Il sait aujourd’hui qu’il avait seulement besoin de temps pour lui pardonner quelque chose qui n’était pas de sa faute. « Ce n’était pas contre toi. », répond Lucas – même si ce n’était pas tout à fait vrai. « J’avais besoin d’être un peu seul, je crois. », continue-t-il, un peu embarrassé. « Mais, je pense que le mieux c’est qu’on continue cette discussion autour d’un café. », conclut-il avec un petit sourire. Quelques minutes, les deux jeunes hommes sont attablés à la table de la terrasse d’un café. Un serveur s’approche de leur table pour prendre leur commande, puis repart, les laissant silencieux. Lucas ne sait pas trop par quoi commencer, ni quoi dire, alors il préfère d’abord sortir son paquet de cigarettes. Il en sort une qu’il porte à sa bouche et l’allume. Une longue traînée de fumée s’élève dans les airs après qu’il a inspiré la première taffe. Il fixe un instant, distraitement, le bout de ses doigts, comme s’ils étaient devenus soudainement très intéressants. Peut-être que le plus simple était de commencer par des sujets de conversations banals. « Tes enfants, ça va ? », demande alors Lucas. Il a bien conscience que cette conversation tombe comme un cheveu sur la soupe, mais il fallait bien commencer quelque part.
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Dernière édition par Lucas Allen le Dim 6 Nov - 19:46, édité 1 fois
« Bien sûr, bien sûr, j’ai le temps. Mais toi, ça va aller? » Tu voudrais lui dire que non, que ça ne va pas, que tu ne vois pas le jour où tout va aller bien à nouveau, mais tu n’en fais rien. Pas tout de suite, pas comme ça, pas alors que les tensions ne sont pas encore complètement balayées entre vous et pas au beau milieu d’un couloir. Tu ne peux pas lui dire pour ta fille comme ça, votre relation mérite mieux que des confidences balancer à la va vite alors tu te forces à hocher positivement de la tête, à étirer un léger sourire sur tes lèvres. « Oui oui, ça va aller. » Tu n’es pas malade après tout, comme tu as pu le laisser entendre. C’est seulement ton cœur qui se brise chaque fois que tu penses à ta fille, c’est seulement toute la trajectoire des années à venir qui se retrouve changer par un diagnostique que tu n’aurais su prédire. Tellement de choses qui te passent par la tête et que tu rêves de partager avec ton meilleur ami, sans même savoir si votre relation tient encore ce titre bien particulier. « Oui, je pense aussi. » Beaucoup de choses à vous dire, enfin le temps de le faire. Était-ce trop tard pour réparer ce qui s’était brisé dans les derniers mois? Ou est-ce que le temps avait bien fait les choses, vous permettant de faire le point chacun de votre côté pour finalement vous permettre de mieux vous comprendre, de mieux vous excuser? « Ce n’était pas contre toi. J’avais besoin d’être un peu seul, je crois. » « Je peux comprendre. » Si tu n’avais jamais souffert d’une blessure qui t’avait mis en arrêt pour plus que quelques semaines à la fois, tu pouvais facilement t’imaginer le trou que cela avait créer dans son univers. Tu aurais dû mal à savoir qui tu es, sans ton boulot et tu connaissais assez Lucas pour savoir que cela devait être pareil pour lui. « Mais j’aurais pas dû attendre si longtemps avant de te contacter. » Il aurait été si simple de se parler, de mettre les choses à plat bien avant, mais tu n’en avais pas eu le courage et voilà que le destin s’était chargé de vous ramener à l’ordre. « Mais je pense que le mieux c’est qu’on continue cette discussion autour d’un café. » Tu approuves d’un signe de la tête. « T’as l’air d’en avoir bien besoin. » que tu lances sur un ton qui se veut moqueur, même si la fatigue sous les traits de son visage n’a rien d’une plaisanterie. Tu le sais parce que cette même fatigue te suit depuis le jour où tu es sorti du bureau du médecin, il y a plusieurs semaines de ça. D’un commun accord, vous prenez le chemin d’un café à quelques minutes seulement de la caserne et si vous ne tardez pas à passer votre commande, il vous est moins aisé de débuter la conversation. « Tes enfants, ça va? » C’est une question qui se veut anodine, une simple façon de prendre de tes nouvelles, mais il rentre directement dans le sujet sans même le savoir et ton visage se ferme sans que tu ne puisses l’empêcher. Tu baisses le regard sur la table, tes doigts pianotent nerveusement sur cette dernière et tu as l’impression qu’une éternité s’écoule avant que tu ne trouves le courage de répondre. « Aaron va bien. » que tu commences, laissant déjà sous-entendre que ce n’est pas le cas de ta fille. « Siobhan eh… on a enfin trouvé ce qui allait pas. » Lucas n’a sûrement pas oublié les différents malaises de ta fille dans la dernière année, ces maux que vous n’aviez su jamais expliquer, et puis tes inquiétudes sur son développement qui semblait se faire bien plus lentement que celui de son frère. « C’est grave. » Ta gorge se serre, tu as l’impression que tu manques d’air, et la pause imposée par la serveuse qui vient déposer vos cafés devant vous est une salvation qui ne dure pas assez longtemps à ton goût. « Elle a le syndrome de San Filippo. C’est génétique. C’est rare et… » Tu prends un long souffle. Le pire est à venir. Le pire est toujours à venir. « C’est fatal. Les chances qu’elles survivent au-dessus de sa majorité sont extrêmement rares. » Ton café est trop chaud et te brûle la langue, mais c’est un mal nécessaire pour oublier celui qui t’habite dès l’instant où tu te confies à Lucas.
Lucas Allen
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just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Lucas ne sait pas qu’en posant sa question, qu’il a pensé totalement légère, il rentre en réalité directement dans le coeur du sujet. Mais il voit dans le visage de son ami qu’il s’agit peut-être bien de ce qui est la cause de ses traits fatigués. Il observe Trent au travers des volutes de la fumée de sa cigarette qui s’envole dans les airs. Sa tête baissée fixe sans les voir ses doigts sur la table. Le silence qui a démarré il y a quelques secondes maintenant s’allonge, et Lucas tire une nouvelle fois sur sa cigarette. Finalement, le jeune pompier arrive à prononcer quelques mots, d’abord sur son fils, qui semble aller bien. Mais le fait que Trent distingue son fils de sa fille de cette façon noue légèrement l’estomac de Lucas, qui sent que quelque chose de grave est peut-être arrivé à cette dernière, de toute évidence. Il sait qu’elle a déjà eu quelques soucis de santé par le passé, sans que les médecins ne puissent jamais mettre un diagnostic précis sur ce qui lui arrivait. Visiblement, ils ont fini par trouver. Lorsque Lucas entend la voix de son ami s’étrangler, son estomac se noue un peu plus. Il ressent l’anxiété et l’inquiétude de Trent jusque dans sa chair, et pince ses lèvres, nerveusement. Une des raisons pour lesquelles Lucas ne veut pas d’enfant se présente à nouveau sous ses yeux. D’un naturel assez anxieux pour ses proches et pour lui-même, il ne s’imagine pas une seule seconde comment il pourrait survivre à cela, s’il venait à avoir un enfant. Sans parler du fait qu’il n’est pas spécialement à l’aise en leur présence, mais pour les enfants de Trent, c’est différent. Lucas a envie de trouver une parole rassurante, un mot réconfortant, mais rien ne lui vient. Par chance, la serveuse revient avec leurs boissons chaudes, un café pour Trent et un thé pour Lucas. Le jeune pompier-ambulancier reprend alors la parole, donnant plus d’explication sur le mal qui touche sa petite fille. Un syndrome génétique, rare et meurtrier. Le coeur de Lucas semble louper un battement, tant il est investi dans le récit de son ami, qui n’a rien d’un conte pour enfants, malheureusement. Sa cigarette s’est consumée toute seule, la cendre tombant négligemment sur la table. Il se racle la gorge, se sentant bien impuissant face à la douleur de son collègue et ami. « Je… », commence-t-il, hésitant. « Et il n’y a aucun traitement, j’imagine ? », demande-t-il. Il regrette déjà sa question ; bien évidemment que s’il y avait un remède, Trent ne serait pas là, au bout du rouleau, face à lui. « Et Charlie, comment elle gère la nouvelle ? ». Il sait que la mère des enfants de son ami a un caractère bien trempé, et qu’elle a pu lui en faire sérieusement bavé, par le passé. Il espère qu’ils se serrent néanmoins les coudes et ne rendent pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont. Lucas écrase sa cigarette dans le cendrier à portée de main, avant de prendre un gorgée de son thé. Il se trouve bien inutile et bien avare de mots, face à son ami qui vient d’apprendre la maladie incurable de sa petite fille. Mais tout est tellement compliqué entre eux, aujourd’hui. Il aurait certainement su quoi dire, il y a quelques mois de cela, avant son accident, quand tout était plus simple. « Je suis désolé, Trent, vraiment. », finit-il par dire, un peu penaud. « Si… si t’as besoin que je garde Aaron, de temps en temps, pour aller aux rendez-vous médicaux de Siobhan, ou quoi que ce soit, hésite pas, surtout. », termine-t-il, en posant sa main sur l’avant bras de son ami, maladroitement. Il ne sait pas quoi lui dire, mais il peut au moins lui montrer qu’il est là pour lui, une bien maigre consolation pour son ami, qui doit vivre un enfer actuellement.
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future