ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(mars 22) Les parents de Dave les ont avertis, pourtant: le garage doit être vidé de toutes leurs conneries, ils en ont besoin pour y ranger une voiture, comme toute personne normale. La batterie doit virer de là, mais c’est justement parce que c’est une batterie qu’ils n’ont aucune idée d’un autre endroit où la ranger, les Leftovers. Leur groupe en a besoin, bien sûr, et même si ce n’est pas Ambrose qui en joue, son sort l’intéresse. Ils ont de toute façon besoin de ce garage pour répéter et composer, pour essayer leurs nouvelles musiques et tenter de voir ce qu’elles donnent et si elles ont du potentiel. En somme, ils en ont besoin, eux les gamins à peine adultes encore incapables de payer les factures eux-mêmes. Steve a un appart mais puisqu’il se compose d’une seule et unique pièce, ils ne risquent pas d’y faire rentrer le moindre instrument. En attendant, Ambrose a proposé d’entreposer chez lui les deux guitares, ce qui n’est pas ce qui dérange le plus les parents mais ce sont au moins deux instruments de moins qui risquent de se retrouver aux ordures à cause d’un accès de colère. Ainsi, c’est la mort dans l’âme qu’il ouvre la lourde porte du garage qui n’est plus électrique depuis bien longtemps, celui-là même qui tient en l’air uniquement par l’opération du Saint Esprit et la double utilisation des biceps et triceps de l’australien. Ce n’est pas un effort surhumain non plus, seule la description le laisserait penser.
Les yeux d’Ambrose s’acclimatent déjà à l’obscurité alors qu’il actionne la lumière, tamisée non par envie mais bien à cause de son grand âge et de la poussière accumulée autour depuis des années. Les guitares sont toujours là, fringuantes comme au premier jour, assez pour qu’il veuille tenter de jouer un peu lui-même, bien qu’il ne sache toujours pas comment s’en servir convenablement. Assis sur le tabouret de Dave, il tente donc de placer ses doigts comme le disent les vidéos sur YouTube et même en y mettant toute la concentration du monde, aucun miracle ne semble se produire. Tous les sons qui sortent de l’instrument sont mauvais ou pathétiques ; parfois les deux à la fois. Après quelques secondes à peine, déjà excédé, il souffle et abandonne l’idée d’un jour arriver à jouer d’un instrument. Il n’a pas le temps pour ça, de toute façon. Dans une heure, il a rendez-vous avec Camil et dans deux, il doit retrouver Norman pour l’aider avec l’administratif. A l’heure actuelle, pourtant, c’est un tout autre problème qui se dessine sous ses yeux alors qu’il relève instinctivement le menton, n’ayant de toute façon pas besoin de ça pour littéralement observer la jeune femme de haut - il sait qu’avec leur différence de taille, il peine à l’embrasser dans le cou lorsqu’ils sont debout.
A la douceur qui était la sienne lorsqu’il s’agissait de gratter les cordes de l’instrument fait face la froideur de son timbre de voix, désormais. “Il n’y a que dans les films où on aime voir son personnage favori revenir à la vie.” Il est amer, Ambrose, et ce n’est pas un contexte dans lequel il a la moindre envie de cacher ce qu’il ressent. Au contraire, il a tout à y gagner à ce que ça se sache ou, disons, qu’il n’a rien de plus à y perdre. Il n’a pas envoyé plus de trois messages et tenté un appel, certes, mais ce sont trois messages et un appel de trop qui n’ont jamais trouvé de réponses, tout comme elle n’a apparemment jamais jugé bon de lui dire quoi que ce soit. Dodelinant de la tête, il attrape chacune des guitares par le manche, prêt à s’en aller à son tour sans demander son reste, ce qui ne serait après tout qu’un juste retour des choses. “Tu n’es pas le mien, ne te fais pas d’illusions. C’était juste pour la métaphore.” Elle n’est rien ni personne, Zoya, et il aurait sans doute préféré qu’elle ne croise jamais son chemin plutôt qu’elle décide de le rejoindre pour mieux s’en détourner ensuite. Justement parce que ça, ça fait mal au point où il reste incapable de jouer le rôle de l’homme de marbre, chose rare chez lui. “J’espère que tu as préparé un joli discours.” Dans tous les cas, il est assez certain de ne pas vouloir l’entendre dire quoi que ce soit, peu adepte des mensonges et tout autant de la pitié.
Mars 2022. Cette coparentalité est toute nouvelle pour elle. Elle l’effraie tout comme elle la rassure, quand elle sait qu’elle n’est plus seule désormais pour élever Chloe. Certes, Freddy n’est pas une personne à qui vous pouvez accorder votre confiance comme ça, du jour au lendemain, mais Zoya ne se permet pas de se montrer exécrable avec lui à ce sujet quand elle-même n’en est pas davantage digne. En effet, après avoir abandonné sa fille dans les bras de celui qui a accepté de lui rendre Chloe un mois plus tôt, la Lewis se tient à carreau et prend alors sur elle pour ne pas juger l’acteur sur sa personnalité. Et puis, il faut dire qu’elle ressent une sacrée culpabilité après avoir agi de la sorte en décembre dernier et disons qu’elle marche peut-être sur un fil pour le moment pour nouer une relation de confiance avec le père de sa fille. Ils ont tout autant l’un que l’autre des choses à prouver mais ils se sont fait la promesse – et surtout indirectement à leur fille – de faire de leur mieux pour être de bons parents pour elle. Alors, même si elle ressent un pincement au cœur en laissant Chloe dans les bras de Freddy cet après-midi-là, Zoya adopte un sourire presque sincère en souhaitant à tous les deux de bien s’amuser ensemble.
Et lorsqu’elle rentre chez elle, Zoya se sent subitement seule. L’impression de revivre ce qu’elle a vécu en janvier dernier, ce long mois durant lequel elle menait une bataille sans merci contre Freddy pour récupérer sa fille. Une certaine angoisse la gagne durant une bonne partie de la soirée, quand elle n’entend plus les petits gazouillis de sa fille et que le silence pèse à nouveau bien trop lourd dans son loft. Les mauvais souvenirs refont surface et l'empêchent de trouver le sommeil. C’est sûrement ce qui l’amène à retomber sur les derniers messages échangés, ou plutôt restés sans réponse, d’Ambrose, ce jeune homme dont elle a fait la connaissance en janvier dernier, quand elle était au plus bas et qu’elle avait simplement besoin de se changer les idées le temps de quelques heures. Il a bravement rempli sa mission et, peut-être parce qu’elle se sent redevable – ou par culpabilité – Zoya lui envoie un message. Un premier pour s’excuser. Puis un second un peu plus rentre dedans, laissant la possibilité à Ambrose de la rejoindre. Mais évidemment, les messages n’obtiennent pas réponse dans l’heure et encore moins le lendemain matin quand elle se réveille. Son dernier sera un simple dommage… et comme rien ne se passe, c’est munie de son argentique qu’elle se dirige là où elle a le plus de chance de le trouver.
Parce qu’il l’a amené un soir en ces lieux, celui où il répète avec ses pairs - monsieur étant musicien, elle vise juste et entend résonner au loin une mélodie qu’elle a connu plus agréable. En approchant du garage, elle reconnaît la silhouette d’Ambrose et un sourire se dessine sur ses lèvres, tant qu’il ne l’a pas remarqué. D’ailleurs, c’est avant qu’il ne relève le menton qu’elle saisit l’instant et se contente de conserver son sourire quand leur regard s’entrecroise “Il n’y a que dans les films où on aime voir son personnage favori revenir à la vie.” Doit-t-elle se sentir flatter et comprendre qu’elle est une telle personne pour lui ? Elle n’a pas réellement le temps de réagir et de l’interroger à ce propos “Tu n’es pas le mien, ne te fais pas d’illusions. C’était juste pour la métaphore.” « C’est ce que tu dis… » mais pas nécessairement ce qu’il pense et cela l’amuse. “J’espère que tu as préparé un joli discours.” Laissant son bras retomber le long de son corps, Zoya s’avance et pénètre dans le garage, laissant traîner son regard sur les quelques objets qui trônent dans celui-ci « Pas vraiment. Celui d’hier soir ne t’a pas suffit ? » Celui où elle s’excuse vaguement et l’invite à la rejoindre chez elle, là où il n’a jamais mis les pieds. Ses doigts glissent sur l’établi avant qu’elle ne se fige et pose enfin son regard sur lui « Mais, si je dois encore m’excuser, alors ainsi soit-t-il. Elle marque une pause et s’avance d’un pas, son air amusé s’évaporant je suis désolée. J’ai été pas mal prise par un projet qui m’a pris beaucoup de temps ».
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ce n’est pas un joli discours. Tout ce qu’elle essaye de dire, tout ce qu’elle dit effectivement ; cela n’a rien du joli discours demandé par Ambrose. Il la toise de haut, la juge comme s’il s’agissait d’un concours d’éloquence auquel elle serait en train de se faire humilier. Lui aussi, s’est fait humilier, et c’est justement la partie de l’histoire sur laquelle il ne veut pas revenir. « C’est ce que tu dis… » Et c’est ce qu’il continuera de dire, encore et encore, parce qu’il le pense sincèrement et parce que c’est à ses yeux la seule réponse à apporter à tout ce sketch. Il ne veut pas jouer le rôle de l’amant qui en espérait plus et celui qui n’a de cesse de s’accrocher à la moindre bribe d’espoir qu’elle daigne lui laisser dans son sillon. Pour autant, et ce malgré tout ce qu’il a beau dire, il ne lui ordonne pas de faire demi-tour lorsqu’elle s’avance près de lui, jusqu’à rentrer dans le garage. De là, elle peut voir ses veines gonflées sur sa main, cette même main qui lui sert à empoigner avec force le manche de la guitare, geste simple qui lui permet de garder pour lui ses mots les plus durs et moins réfléchis. « Pas vraiment. Celui d’hier soir ne t’a pas suffit ? » Ses joues se trouvent un instant prisonnières de ses molaires, pour palier à son impulsivité dès lors qu’il s’agit de parler de ses sentiments. “Celui où tu pensais qu’en couchant ensemble, ça allait tout pouvoir arranger sans que t’aies à faire le moindre effort ?” Parce que c’est bien la finalité qu’elle recherchait, non ? Elle n’avait aucunement l’intention de l’inviter chez elle pour regarder un documentaire animalier et cuisiner des pâtes avec une sauce achetée toute prête dans le supermarché le plus proche.
« Mais, si je dois encore m’excuser, alors ainsi soit-t-il. Je suis désolée. J’ai été pas mal prise par un projet qui m’a pris beaucoup de temps » Ambrose laisse un rire froid et tranchant occuper l’espace entre eux. Elle le traite comme un enfant à qui elle aurait dû donner tout son temps et toute son énergie, comme s’il n’était pas capable de se gérer seul, comme si leur relation méritait de toute façon un peu plus qu’un minimum de considération. Voilà tout ce qu’il demandait, un putain de début de considération. “T’es sérieuse ? Et tu pensais pouvoir me mettre en stand by le temps de gérer ton petit projet ?” A nouveau, il rigole face à cette idée, ses yeux sombres roulant vers le ciel. Il peut comprendre que l’ambition passe avant l’aspect personnel et privé de sa propre vie, mais pas de cette façon. “T’es pas désolée de m’avoir pris pour un con, Zoya, t’es désolé que je te file entre les doigts alors que t’as envoyé trois smiley tristes et prononcé des excuses que tu penses même pas.” Qu’elle ose lui dire le contraire, il voudrait sincèrement avoir tort, mais c’est justement là où le bât blesse: Ambrose est assuré de ses paroles autant que de sa vision des choses. “Si tu veux jouer à ça, achète toi un poisson rouge.” A lui, elle lui donnera toute l’attention du monde quelques heures par mois avant de s’en lasser, et il l’accueillera toujours en frétillant de la queue, parce qu’il n’aura de toute façon que ça à faire: attendre et espérer.
C’est du grand Zoya qu’elle lui offre là. Une Zoya qui ne réfléchit pas, une Zoya égoïste et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Elle ne se comporte pas mieux finalement que tous les goujats qu’elle a pu côtoyer elle-même, pensant qu’un simple message salace allait suffire pour faire revenir Ambrose vers elle “Celui où tu pensais qu’en couchant ensemble, ça allait tout pouvoir arranger sans que t’aies à faire le moindre effort ?” Il ne manque pas de lui dire, d’ailleurs, faisant preuve de franchise à son égard et si Zoya pourrait juste reconnaître qu’elle est en tort, elle s’enfonce davantage « Oui, celui-là même, Rosie’ ». Elle s’en amuse et au vu de la réaction du jeune homme, elle roule des yeux avant de finalement s’excuser à nouveau, prétextant qu’un projet professionnel est à l’origine de ce silence radio. “T’es sérieuse ? Et tu pensais pouvoir me mettre en stand by le temps de gérer ton petit projet ?”si seulement tu savais, Ambrose son air se renfrogne, s’attriste le temps d’un instant quand elle pense à ce projet qui n’en était pas un. Ce projet était plutôt quelqu’un, ce quelqu’un n’étant personne d’autre que sa fille. Ce bambin dont il en ignore l’existence même et dont elle ne compte pas lui révéler l’existence. Non pas parce qu’elle n’assume pas, mais parce qu’elle et lui n’en sont pas à un stade où elle estime lui devoir une quelconque explication sur sa vie privée. Elle n’a pas envie de l’attendrir en usant de sa fille tout comme elle n’a pas envie d’aborder le sujet là maintenant, tout de suite, quand elle a la boule au ventre du souvenir de ces derniers mois, où elle a mené une bataille acharnée pour la récupérer. Elle se sent vide, elle se sent seule sans Chloe et tout ce qu’elle souhaite pour l’heure, c’est se changer les idées. Et Ambrose semblait être une bonne option mais… “T’es pas désolée de m’avoir pris pour un con, Zoya, t’es désolé que je te file entre les doigts alors que t’as envoyé trois smiley tristes et prononcé des excuses que tu penses même pas (…) Si tu veux jouer à ça, achète toi un poisson rouge.” Elle est agacée, ça se sent soudainement, alors qu’elle s’est figée et est désormais qu’à quelques centimètres d’Ambrose « J’ignorais qu’on avait passé un contrat tous les deux où on se devait des explications si l’autre disparaissait pendant un temps elle fait un pas de plus vers lui Et puis quoi, notre histoire n’était pas qu’une histoire de cul pour toi ? Tu voulais autre chose, Rosie ? Je ne me souviens pas que tu me l’ai fait comprendre ». Elle peste puis s’éloigne « Tu fais chier, je suis pas venue ici pour me prendre la tête ! ». Et alors qu’elle semble prendre la poudre d’escampette, elle se stoppe avant de se retourner pour faire face au chanteur « Et contente toi de chanter. Tu perds tout ton charme en tentant de t’improviser guitariste. C’est pas comme ça que tu vas les attirer, tes groupies ! ».
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Oui, celui-là même, Rosie’ » Alors, celui-là même, comme il le pensait, n’a rien du joli discours avec lequel il lui a demandé de venir. Ce sont des mots qu’elle aurait pu avoir envers n’importe qui, même le premier venu, surtout le premier venu et l’idée de pouvoir être comparé à si peu n’a rien pour réjouir Ambrose, bien au contraire. Il se moque bien qu’elle lui donne ce surnom qu’il avoue lui-même aimer, tout comme il se moque bien qu’elle ait remplacé l’éternel Rose pour une version plus féminine encore. Là n’est pas le problème, là n’est même pas le sujet. Elle n’a pas le droit de le traiter comme un objet dont elle peut disposer à sa guise, il vaut bien plus que ça et en est parfaitement assuré. “T’es pas croyable.” Il souffle donc, grogne entre ces temps, dépose enfin la guitare au sol pour ne pas risquer de l’abîmer. Ces mots n’ont rien de positif, pas une once. L’excuse du projet professionnel ne lui suffit pas non plus à se calmer, bien qu’il soit assez maître de lui pour ne pas laisser sa voix monter de trop. A ses yeux, c’en est trop, raison pour laquelle il ressent finalement le besoin de conter sa version de l’histoire, la seule entière et véridique à ses yeux. Version qui ne semble en rien plaire à Zoya, apparemment, sans que cela ne suffise à ébranler Ambrose face à elle.
« J’ignorais qu’on avait passé un contrat tous les deux où on se devait des explications si l’autre disparaissait pendant un temps. S’il l’a laissé avancer sans s’énerver davantage, il serre les dents et n’en pense pas moins. Ce n’était pas un contrat entre eux deux, ce n’était là que du bon sens pur et simple. Si ce n’était que l’histoire d’un soir et d’un seul, alors oui, elle aurait eu le droit de disparaître, de lui donner un faux nom et de ne plus jamais lui adresser la parole. Mais c’était plus. Pas une histoire d’amour, pas une histoire tout court, mais c’était assez pour que ça compte un minimum aux yeux d’Ambrose ; assez pour que son absence et son départ puissent le faire souffrir, en réalité. Il ne le lui dira pas ainsi, incapable de donner un tel avantage à l’ennemi aussi simplement, mais il n’en pense pas moins. Ils n’étaient apparemment pas sur la longueur d’onde et Ambrose déteste pas, parce qu’il est celui dont l’histoire s’est bien moquée, finalement. “Tu m’aurais tenu le même discours si les rôles avaient été échangés ?” Il ose simplement demander, son regard sombre ancré dans le sien, immobile et impassible. Et puis quoi, notre histoire n’était pas qu’une histoire de cul pour toi ? Tu voulais autre chose, Rosie ? Je ne me souviens pas que tu me l’ai fait comprendre. » Au tour de Rosie de souffler, agacé, ayant un peu trop l’impression de parler à une adolescente pour vouloir à son tour faire quoi que ce soit de cette discussion sans queue ni tête. Il l’observe déjà s’éloigner alors qu’il fronce les yeux, sans doute chaque jour un peu plus agacé par la gente féminine et à ça de jurer de ne plus jamais s’approcher d’une femme de sa vie. A d’autres. “T’es sérieuse ? Tu résumes ta vie à des plans cul et à des histoires d’amour, c’est tout ?” Il n’aura pas l’audace de dire qu’il avait espéré appartenir à la seconde catégorie, mais il peut statuer sans trop de mal qu’il ne se voyait certainement pas dans la première non plus, ne mangeant pas de ce pain là et n’ayant pas non plus le temps pour les histoires d’un soir. Aussi naïf que cela puisse paraître, Ambrose appréciait sa compagnie, mais il a à cœur de ne pas se laisser piétiner, trop pour garder ce simple aveu pour lui. « Tu fais chier, je suis pas venue ici pour me prendre la tête ! » Et lui, il vivait très bien sans elle et ses emmerdes. Si elle va par là, alors Zoya est la seule en tort, il en est persuadé. “T’es venue pour quoi, alors ?” Il tente, Ambrose. Il tente vraiment de désamorcer les choses, de lui donner une chance, de faire un pas en sa direction. Si seulement elle pouvait dire qu’elle cherchait autre chose que de coucher avec lui, ce serait sans doute déjà un début, même si Zoya a fait demi-tour et semble déjà bien loin.
« Et contente toi de chanter. Tu perds tout ton charme en tentant de t’improviser guitariste. C’est pas comme ça que tu vas les attirer, tes groupies ! » “Jeudi six heures au McTavish.”
Ils ne discuteront peut-être pas ce soir, mais il refuse que les choses s’arrêtent de cette façon, raison pour laquelle il lance sa bouteille à la mer, prêt à la classer dans la catégorie groupie si jamais ça pourrait lui convenir. De toute façon, elle a raison, il est absolument nul avec une guitare entre les mains et a déjà bien à faire avec le chant. Pour une fois qu’ils réussissent à se produire quelque part, il va en profiter.
Pourquoi ne se contente-t-elle pas d’être simplement honnête pour une fois ? N’a-t-elle pas appris de ses erreurs ? Celles réalisées il y a de ça quelques mois, qu’elle n’a pas manqué de payer cher ? En se retrouvant subitement seule, tous ses proches à dos, à prendre la pire décision de sa vie ? Pourquoi n’avoue-t-elle pas tout simplement à Ambrose les raisons de son silence. Pourquoi ne lui dit-t-elle pas qu’il l’a aidé durant cette période qui représente pour elle la pire période de sa vie ? Non pas seulement qu’avec leurs parties de jambes en l’air, mais aussi avec les petits moments qu’ils se sont accordés à apprendre plus ou moins à se connaître en partageant notamment leurs passions communes, lui avec la musique et elle, avec la photographie. “T’es pas croyable.” C’est sûrement la raison. La raison perpétuelle, celle que tout le monde lui balance à tout va, celle qui définit à la perfection son caractère et surtout cette sale manie qu’elle a d’être bornée, à se comporter comme une gamine et comme une égoïste.
Est-ce que les paroles d’Ambrose lui servent d’électrochocs ? Non. Est-ce que ses paroles la font changer de comportement ? Le moins du monde. Elle s’enfonce. En rajoute. S’emporte. Le met encore plus en rogne. “Tu m’aurais tenu le même discours si les rôles avaient été échangés ?” « Non ! » avoue-t-elle sur un ton catégorique, montrant encore une fois une autre partie de sa personnalité : sa contradiction légendaire. Non et d’ailleurs, comme elle l’a fait aujourd’hui, elle aurait été le chercher pour le confronter. Elle n’aurait pas attendu qu’il revienne, lui, comme une fleur. Voilà la différence entre eux. Et d’ailleurs, Zoya se demande d’où sort cette colère à son égard, quand elle pensait que la règle était claire : pas d’attaches, du fun, rien de plus. S’il tenait à elle – parce que c’est sérieusement ce qu’elle est en train de se dire – ou s’il voulait quelque chose de plus sérieux, pourquoi ne l’a-t-il tout simplement pas formulé ? “T’es sérieuse ? Tu résumes ta vie à des plans cul et à des histoires d’amour, c’est tout ?” C’est ce qu’elle a connu majoritairement. Mais, le problème avec Zoya, c’est qu’elle devient trop accro. Dans le sens où sa jalousie maladive peut vite prendre le dessus, et qu’une simple histoire de cul peut se transformer en relation passionnelle destructrice. Elle n’avait pas besoin de ça en janvier dernier. Elle se détruisait déjà bien assez par elle-même. « Tu ne sais rien de ma vie, Constantine ! ». Et ça l’agace, elle n’est pas là pour se justifier une énième fois, l’impression de ne faire que ça ces derniers mois, et ce n’est pas avec Ambrose qu’elle allait le faire. Pas aujourd’hui, pas quand elle n’est pas venue ici pour ça. “T’es venue pour quoi, alors ?” Elle ne répond pas, ne veut pas lui dire qu’elle est venue pour le retrouver, potentiellement s’excuser pour de vrai s’il ne s’était pas montré aussi piquant et réticent.
“Jeudi six heures au McTavish.” Elle tourne les talons, ne lui accorde pas un dernier regard, ne confirme pas sa présence ou non. Qu’il aille se faire voir, lui, sa guitare et tout le reste.