-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

 (james) i was born in a messed up century

Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
le vilain petit secret
  
(james) i was born in a messed up century IAeu3cF Présent
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
(james) i was born in a messed up century Fe9ac0c9fce45ef7ed0d4f4cab62f60f
POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : peru
RPs EN COURS : (06)flora #4ruben #21scarlett #3mavis #17

(feu charlie)barbie&ken #6

(feu lily)alfly #18

›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

(james) i was born in a messed up century Bca96b970e1b378dad791c5a94fe96ce1ae4a7e7
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

(james) i was born in a messed up century 737d086bd5076d6b7f3f2f9b2f922ab4cbc29eca
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

(james) i was born in a messed up century 36fa190b81f65b6edc2325713010c23e197cdb34
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

(james) i was born in a messed up century SCbjm
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
RPs TERMINÉS : (beaucoup)

cf. fiche de liens

(james) i was born in a messed up century 82650eff08e03483cd01d0602ea659d5
AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45954-
https://www.30yearsstillyoung.com/t45982-
https://www.30yearsstillyoung.com/t46254-

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyMer 31 Aoû - 22:17

Il était persuadé avant même le jour J que James lui demanderait son aide au dernier moment ou presque pour mettre en place les derniers préparatifs et ajouter une nouvelle tenue au défilé, ou même en retoucher une. Ce n’est pas vraiment son défilé à lui, bien plus celui du publics et d’artistes d’un jour, alors Rose est perdu et ne sait plus trop pourquoi il doit rester debout pendant des heures à se faire mesurer trois fois la taille de ses cuisses ou bien de ses avant-bras, mais soit. Pour James, il n’a aucun mal à se plier à l’exercice et le laisser faire ce que bon lui semble, tant qu’il a l’impression d’aider un tant soi peu. Le grand jour n’est que demain, mais le jardin botanique est déjà parfait, préparé, nettoyé, décoré. Il a beau grandir dans ce monde depuis toujours, entre Norman et James, Rose ne peut que s’en émerveiller un peu plus à chaque fois, reprenant bien trop vite pour habitude de voir les pièces austères des différents bâtiments administratifs. Ici, tout est merveilleux et le laisse rêveur. Peut-être aurait-il dû proposer que son groupe joue en fond sonore ; peut-être aussi sont-ils un peu trop rock et pas assez jazz ou Dieu sait quoi d’autre pour ce genre d'événement pompeux. C’est bien mieux ainsi, finalement, il pourra simplement arpenter les allées demain, avec Flora, comme proposé à sa sœur. Elle sera ravissante, comme toujours: après tout, elle aussi a l’oeil artistique et la capacité de choisir les parfaites tenues, pour elle autant que pour les autres. "T'es là ?" Il demande au détour d'un rosier, d'une porte décorée de tulipes et de tout un tas d'autres fleurs dont il ne connaît déjà plus le nom. Encore habillé de son éternel costume-cravate réglementaire au travail, il fait tâche dans ce monde de couleurs et de rêves.

"Tout va bien avec les préparatifs ?" Il déplore de ne pas pouvoir lui venir en aide autant qu’il le voudrait, mais il connaît assez celui qu’il considère comme son frère pour déjà savoir qu’il n’a besoin de rien ni personne pour arriver à l’excellence. Simplement, si les journées pouvaient faire quelque dix ou quinze heures de plus et que son corps n’avait pas besoin de sommeil pour subsister, cela pourrait effectivement l’arranger. “Tout le monde va s’affoler sur Instagram demain. C’est bien joué.” Il ne dit pas que c’est magnifique, bien qu’il le pense, mais il voit déjà l’impact médiatique qu’aura cet événement sur la sphère australienne et le monde de la mode. En somme, c’est un gros et surtout un bon coup pour la maison Weatherton, le genre qu’il n’a pas le droit de rater. Mais ça, il le sait déjà assez lui-même pour que Rose ressente la moindre envie ou besoin de le souligner à nouveau. Ainsi, il pose une main chaleureuse entre les omoplates de son aîné, alliant le geste à un sourire qu’il veut rassurant. Après tout, il se doute qu’il a déjà tout prévu dans les moindres détails et que la journée se passera merveilleusement bien. Rapidement, il énonce le nom de la jeune femme qu’il apprécie et inversement, uniquement pour souligner son rôle d’assistante à ses côtés cependant. “Millie m’a envoyé un message. Pour quoi est-ce que tu avais besoin de moi, alors ? Tu veux faire un discours ?” Il pourrait le relire et le corriger, si tel était le cas, mais il imagine assez mal James faire autre chose que commander de façon militaire toutes ses troupes, qui serviront au passage de chair à canon le temps de l'événement.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyMer 7 Sep - 20:22

i was born in a messed up century.

A la veille du grand défilé, les préparatifs touchaient à leur fin et tout le monde était à pied d’œuvre pour que tout soit prêt à temps. Les équipes en charge de la décoration des jardins avaient fait un boulot remarquable, leur donnant pour un peu de faux airs de fashion week. En coulisses, là où le créateur s'affairait depuis le début de la journée, il y avait encore à faire pour que toutes les tenues mises à disposition des volontaires soient fin prêtes elles aussi. Une tâche qu'il déléguerait cette fois en partie à ses couturières pour s'occuper de l'agencement des tentes qui dès demain matin serviraient de théâtre à ces mises en beauté, renfilant sa casquette de directeur artistique dès il n'était pas occupé à parfaire les broderies d'une robe ou le tomber d'une veste. Si James pouvait être partout à la fois, c'est parce qu'il était bien entouré et avait toute confiance en ses collaborateurs, lesquels ne comptaient pas leurs heures pour que tout soit parfait. James voyait leur implication et leur persévérance, et bien qu'il soit connu pour être avare en compliments il veillait toujours à saluer leur travail. Tout comme celui de sa jeune assistante, qui courait d'un bout à l'autre des jardins chaque fois qu'il lui fallait un café, une règle ou un stylo qui écrive. Millie était comme ses yeux et ses mains lorsque les siens étaient déjà sollicités de toute part, et il appréciait de pouvoir se fier à elle aveuglément. Elle n'avait encore commis aucun faux pas, et c'était un exploit quand on travaillait pour quelqu'un d'aussi exigeant que lui. "T'es là ?" Cette voix familière lui tira un fin sourire contenté lorsqu'il comprit que Millie était parvenue à mettre la main sur Ambrose, comme il le lui avait demandé. « Derrière le rideau. » James n'accepterait pas d'être dérangé par n'importe qui, mais c'était bien différent quand il était question de son cousin, celui qui se rapprochait le plus d'un frère pour lui en ce monde.

"Tout va bien avec les préparatifs ?" Sa silhouette fit volte face et freina l'une de ses employées dans son élan pour lui transmettre une consigne et la laisser ensuite vaquer à ses occupations. Là, il secoua la tête. « On finit d'installer les loges qui accueilleront les volontaires. C'est un vrai défi logistique de prévoir un défilé dans des jardins, au cas où tu te poserais la question. » Ils étaient tous chanceux de pouvoir organiser cet événement dans un cadre aussi privilégié, mais on n'organisait pas un défilé de mode comme n'importe quelle garden party et ses équipes avaient eu la lourde tâche de rendre ces lieux fonctionnels dans les temps. Le résultat était bluffant, mais beaucoup y avaient laissé des heures de sommeil. “Tout le monde va s’affoler sur Instagram demain. C’est bien joué.” Bien sûr qu'ils seraient nombreux à couvrir l'événement, et qu'il s'était assuré que quelques grands noms figureraient parmi les invités présents. C'est ce qu'il fallait aujourd'hui pour qu'un show soit incontournable, mêler quelques grands noms de la mode, de la presse et du show business. James évoluait dans un seul de ces trois milieux mais avait noué assez de contacts dans les deux autres pour savoir que des clichés et vidéos du défilé envahiraient les réseaux sociaux et les magazines dès demain. « Tu seras là, j'espère. » La réponse pourrait paraître évidente tant Ambrose lui avait toujours montré son soutien, mais ce dernier n'était pas sans savoir que l'emploi du temps de son cousin se voulait aujourd'hui presque aussi chargé que le sien. Un pied dans la politique, un pied dans la musique. Enchaîner les courtes nuits était de famille, semble-t-il. « Je te demande pas de défiler, juste d'être présent. Histoire que Flora soit pas l'unique membre de cette famille à être là de son plein gré. » Il se fendit d'un rictus, n'ayant pas besoin de lui préciser que les choses étaient toujours compliquées avec sa femme, assez pour que la présence de Cristina au défilé soit synonyme d'appréhension pour James. Il voulait qu'elle soit là, mais savait que ce serait probablement au détriment de sa propre sérénité.

Millie m’a envoyé un message. Pour quoi est-ce que tu avais besoin de moi, alors ? Tu veux faire un discours ?” Oh, nul doute qu'il se serait tourné vers lui si c'avait été le cas, comme à quelques occasions par le passé. « Sûrement pas. Ils ont sûrement quelqu'un à la mairie qui sera ravi de s'occuper de cette partie. » James se fendrait de ses apparitions habituelles mais n'avait pas l'intention de jouer les maîtres de cérémonie, toujours bien plus à l'aise de tirer les ficelles depuis les coulisses. « Il y a un costume auquel je suis censé apporter les dernières retouches, juste là. J'aurais besoin que tu l'enfiles pour moi. » S'éloignant de la table sur laquelle était étalée les accessoires de décoration censés égayer les loges, James désigna le costume trônant sur un mannequin à quelques mètres de là, déjà prêt à ressortir son nécessaire à couture et à revenir à sa fonction première. Polyvalent était après tout son deuxième prénom. « Ça prendra cinq minutes. Mais ça m'en prendra vingt de trouver quelqu'un d'autre. » Ambrose avait l'habitude de lui servir de cobaye chaque fois qu'il devait prendre des mesures, sa taille mannequin faisant de lui une référence que James sollicitait chaque fois qu'il était pressé par le temps ou qu'il avait simplement envie d'en gagner un peu. Peut être aussi qu'il en profitait avant que son cousin devienne une personnalité reconnue, définitivement trop occupée pour lui accorder plus d'une minute de son temps. Ici, c'était aussi pour eux un moyen de partager quelque chose d'unique, à l'instar des moments qu'il passait avec Flora à l'atelier. « Vois-ça comme un service que je te rends. Ça t'ira beaucoup mieux que cet ennuyeux costume qu'ils tiennent tant à te faire porter. » Ils, ces magnats de la politique auxquels Ambrose aspirait à ressembler. James ne lui reprocherait jamais son ambition, sachant combien de requins évoluaient aussi dans son propre milieu et que son cousin avait ce qu'il fallait pour réussir. Mais aussi fier qu'il soit du chemin parcouru par Ambrose, c'est dans des tenues un peu plus flamboyantes qu'il rêvait (pas si) secrètement de le voir se faire un nom.
Revenir en haut Aller en bas
Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
le vilain petit secret
  
(james) i was born in a messed up century IAeu3cF Présent
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
(james) i was born in a messed up century Fe9ac0c9fce45ef7ed0d4f4cab62f60f
POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : peru
RPs EN COURS : (06)flora #4ruben #21scarlett #3mavis #17

(feu charlie)barbie&ken #6

(feu lily)alfly #18

›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

(james) i was born in a messed up century Bca96b970e1b378dad791c5a94fe96ce1ae4a7e7
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

(james) i was born in a messed up century 737d086bd5076d6b7f3f2f9b2f922ab4cbc29eca
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

(james) i was born in a messed up century 36fa190b81f65b6edc2325713010c23e197cdb34
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

(james) i was born in a messed up century SCbjm
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
RPs TERMINÉS : (beaucoup)

cf. fiche de liens

(james) i was born in a messed up century 82650eff08e03483cd01d0602ea659d5
AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45954-
https://www.30yearsstillyoung.com/t45982-
https://www.30yearsstillyoung.com/t46254-

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyDim 11 Sep - 19:24

Avec les indications de James et guidé par le simple son de sa voix, le dernier né Constantine se dirige à pas de loups derrière le rideau pour le retrouver, curieux de connaître la raison de sa requête. Face à lui, Ambrose perd toujours quelques années pour redevenir un adolescent curieux mais discret, le genre qu’il n’a finalement jamais été (curieux oui, mais certainement pas discret). Ainsi, c’est sur le bon fonctionnement du processus tout entier qu’il le questionne, soucieux de savoir avant le reste du monde s’il y a encore un problème à régler - et s’il peut aider, surtout. « On finit d'installer les loges qui accueilleront les volontaires. C'est un vrai défi logistique de prévoir un défilé dans des jardins, au cas où tu te poserais la question. » - “A vrai dire, je ne l’ai pas minimisée un seul instant.” Terre à terre, il s’intéresse de près à la préparation des meetings de Camil ou de l’organisation d’événements en général, alors il savait par avance à quel point l’organisation de tout ce défilé a dû coûter des cheveux blancs à son cousin. Pour autant, James s’en est sorti comme un véritable maître et, surtout, comme à son habitude. Le défilé n’est encore que pour demain, mais déjà Rose s’avance sur le fait qu’il n’y aura aucun faux-pas, aucun problème digne de ce nom à souligner non plus: des petits problèmes, il y en a toujours, c’est ce qui donne matière à l’adrénaline.

Déjà, et avant l’heure, Ambrose souligne l’idée du cadre des festivités, autant que l’impact médiatique que tout ceci aura invariablement. C’est un mode de pensée qu’il peut partager sans crainte avec James, sachant par avance qu’il sera compris par ce dernier: ils parlent la même langue. « Tu seras là, j'espère. » Un sourire se dessine sur les lèvres de cadet, décidément amusé. « Je te demande pas de défiler, juste d'être présent. Histoire que Flora soit pas l'unique membre de cette famille à être là de son plein gré. » Il coupe aussi court que possible aux mots de James, ne voulant pas le laisser aller vers des paroles plus pessimistes alors qu’elles ne sont pas de mise pour l’heure. “Bien sûr que je viendrai. Et j’ai même choisi une tenue dans le thème.” Il n’attirera pas tous les regards, certainement pas, et ce n’est pas ce qu’il cherche non plus. Mais une chemise aux teintes rosées brodée de fleurs plus claires, voilà tout ce qui suffit à faire de lui un invité qui fait des efforts. “C’est difficile en ce moment pour August, tu le sais bien.” Il souffle, bien moins assuré sur ces mots-ci, au point où il est incapable de prédire si oui ou non son frère aîné sera présent. Il aimerait répondre par la positive mais il reste encore trop imprévisible à ses yeux ; et il ne veut pas prendre le risque d’amener de faux espoirs auprès de James, pas alors qu’il sait que ce dernier compte bien plus sur le soutien de sa famille qu’il ne voudrait jamais l’avouer. “Pour Cristina aussi, mais elle saura être une hôte parfaite.” Mais ça, James le sait sans qu’il ait besoin de le lui dire ; parce qu’elle est sa femme bien avant d’être une proche de Rose. Les problèmes dans leur couple existeront toujours demain soir, mais au moins cela n’entachera aucun journal, et c’est sans doute ce qu’il y a encore de mieux à faire.

Sans vouloir continuer davantage sur ce terrain pentu, Ambrose tente de couper court à la discussion en lui demandant enfin la raison de sa venue ici, et, surtout, la raison pour laquelle James l’a demandé. Il ne refusera jamais de lui rendre service mais a simplement besoin d’en connaître la teneur. « Il y a un costume auquel je suis censé apporter les dernières retouches, juste là. J'aurais besoin que tu l'enfiles pour moi. » Rose esquisse un rire simple mais franc. Bien sûr qu’il a encore besoin de jouer les modèles pour lui: après tout, il n’y a que James qu’il autoriserait à approcher des épingles aussi près de sa peau, encore et encore. Les mains dans ses poches, l’australien tend le cou pour apercevoir ledit costume, qu’il juge par ailleurs plutôt à son goût. « Ça prendra cinq minutes. Mais ça m'en prendra vingt de trouver quelqu'un d'autre. » Qui plus est, les deux hommes ont l’habitude de profiter de quelques minutes d’essayages et retouches pour discuter de tout et de rien, alors ce n’est un temps de perdu pour personne. “Je sais. J’ai rien de prévu avant ce soir, ça ne me dérange pas.” Ce soir, il travaillera sur un nouveau discours. Demain matin, il préparera le prochain dossier discuté au Parlement. Entre les deux, quelques maigres heures de sommeil et juste après, il passera de nouveau la journée au jardin botanique. « Vois-ça comme un service que je te rends. Ça t'ira beaucoup mieux que cet ennuyeux costume qu'ils tiennent tant à te faire porter. » - “Ne joue pas au gamin capricieux, c’est encore moi qui porte ces fringues ennuyeux, et je fais comme bon me semble.” Ses mots semblent durs mais il les agrémente d’un sourire en coin qui dit tout le contraire, déjà occupé à traverser la pièce et à déboutonner sa chemise, justement d’un blanc terriblement ennuyeux aux yeux de James. Ce n’est pas comme s’il avait le choix de son côté, lui qui grimace sans s’en rendre compte lorsqu’il fait glisser le tissu le long de son dos, pour le plier grossièrement à côté de celui qu’il doit essayer. “De quelle école est-ce que je suis supposé sortir pour comprendre le sens dans lequel mettre tout ça ?” Il demande, tendant l’habit devant lui, même incapable de reconnaître le devant du derrière. Oh, le tissu est terriblement magnifique, mais il est surtout terriblement perdu pour sa part. “Aide moi, sinon les cinq minutes vont devenir cinq heures et ni toi ni moi n’avons le temps pour ça, même si ça doit être terriblement amusant pour toi.” Il est un enfant qui ne trouve pas le devant du derrière de sa chemise à laquelle on a coupé l’étiquette, voilà tout. Il est aussi et surtout un enfant qui passe outre le regard changé de James, ne voulant pas lire dans ses yeux ce qui ressemble effectivement à de la surprise, mêlé à Dieu sait quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyMer 28 Sep - 20:10

i was born in a messed up century.

Bien sûr que je viendrai. Et j’ai même choisi une tenue dans le thème.” Ambrose était l'un des premiers à qui il avait justement demandé son avis, lorsque le thème du défilé avait été décidé en même temps que le lieu des festivités. Son point de vue avait toujours eu une grande importance aux yeux de James, et ce même bien avant qu'Ambrose n'ait un pied en politique et l'habitude de participer à de nombreux autres événements. Légitime, il l'était aux yeux de son cousin depuis qu'il était en âge d'apprécier les croquis que James laissait bien souvent traîner un peu partout lorsqu'il était plus jeune. « Tu seras parfait, je m'inquiète pas pour ça. » S'il était particulièrement vrai que tout pourrait aller à Ambrose et que c'était la raison pour laquelle il faisait fréquemment appel à lui pour certaines retouches, James savait aussi qu'il jouerait parfaitement le jeu. « Ou seulement du fait que tu déconcentreras mes couturières si tu t'aventures trop près des coulisses. » Il ajouta, le coin de ses lèvres laissant paraître un sourire amusé. Ses couturières, son assistante, et peut être même une certaine photographe avec qui James avait pris l'habitude de collaborer, et ce grâce à Ambrose. La remarque ne visait pas à émettre un avis sur sa vie sentimentale, mais personne ne pouvait nier qu'Ambrose laissait rarement les gens indifférents.

Si James mettait tout en œuvre pour que ce défilé soit un succès, la présence de sa famille compterait plus à ses yeux qu'il ne serait jamais capable de le dire. Flora serait là pour aider dans les préparatifs et il veillerait à ce qu'elle s'accorde aussi un moment de détente. Ambrose, lui, ferait naturellement office de soutien précieux pour le créateur. Qui plus est alors que de fortes tensions existaient entre Cristina et lui, et rajoutaient à sa nervosité. Il n'avait pas signé pour une vie calme, après tout. “C’est difficile en ce moment pour August, tu le sais bien.” - « Je sais. » Et pour une fois le fait d'entendre ce prénom ne l'irritait pas autant qu'il l'aurait cru. Peut être parce qu'il compatissait malgré lui au sort de son cousin, qui quoi qu'il ait toujours pu penser de lui ne méritait pas d'être abandonné à son sort le jour de son mariage. Il y avait peu d'humiliations pires que celle-ci, et faire partie de la même famille incitait James à témoigner un soutien inattendu au jeune homme. « J'aime autant qu'il vienne pas, s'il doit ruminer. » De sa bouche, ces mots pouvaient paraître durs, surtout lorsqu'on connaissait la nature de ses rapports avec le jeune homme. Pour autant, James précisa. « On n'est pas à l'abri que quelqu'un pose la question qui fâche entre deux cocktails. C'est sûrement trop tôt pour prendre ce risque. » Il serait si facile pour quelqu'un de mettre les pieds dans le plat, si peu de temps après que le mariage ait été annulé et la mariée portée disparue. James savait combien les gens parlaient, à ce genre d'occasions. Il serait naïf de penser que ce genre de choses n'inspireraient pas une curiosité malsaine à certains invités : peut être valait-il mieux qu'August rumine dans son coin, tout compte fait. “Pour Cristina aussi, mais elle saura être une hôte parfaite.” Oh, loin de lui l'idée d'en douter. James connaissait sa femme par cœur et même si les choses se voulaient particulièrement compliquées dernièrement, il restait des choses trop sacrées pour que qui que ce soit les entache et sa confiance à l'égard de Cristina demeurait en tous points entière. « Elle fera rien qui puisse gâcher le défilé. C'est après moi qu'elle en a. » Cristina ne manquait jamais aucun événement et il s'assurait en retour de l'épauler à l'hôtel dès qu'il avait un moment de libre. Peu importe ce qui se passait en privé, la force de leur mariage résidait justement dans le fait qu'ils restaient parfaitement capables de faire la part des choses, en toutes circonstances.

Solliciter l'aide d'Ambrose lorsqu'il avait une ou deux épingles à poser sur un costume était décidément une habitude, mais aussi l'occasion de prendre vraiment le temps de discuter. “Je sais. J’ai rien de prévu avant ce soir, ça ne me dérange pas.” Et James en était ravi, n'imaginant pas courir après l'un de ses employés pour peaufiner des retouches qu'il aimait mieux finaliser en présence d'Ambrose. Il savait exactement ce qu'il avait à faire, ayant l'habitude de lui servir de cobaye depuis des années maintenant. « Je sais que ce sera pas toujours comme ça et qu'il viendra un moment où tu auras plus le temps de me dépanner. » C'était dans l'ordre des choses, entre ses aspirations en politique et son groupe qui lui prenait lui aussi pas mal de temps. Qu'Ambrose parvienne encore à tout concilier tenait presque du miracle. Mais c'était certainement de famille. « Mais disons que plus tard j'aurai à te trouver un remplaçant, mieux ce sera. » Il était difficile, James, et n'importe qui ne ferait pas l'affaire pour essayer des modèles qui n'avaient pas encore été réalisés et demeuraient donc un secret de polichinelle entre ces murs. Sa confiance se gagnait et se méritait. “Ne joue pas au gamin capricieux, c’est encore moi qui porte ces fringues ennuyeux, et je fais comme bon me semble.” Sa répartie lui tira un rictus, cette partie de l'échange visant simplement à prouver qu'ils se charriaient l'un-l'autre comme deux jeunes hommes qui avaient grandi ensemble pouvaient le faire. Comme deux frères. « C'est encore pire, alors. » Il lui glissa un regard en coin, taquin. Il savait bien qu'en réalité, James pouvait trouver à redire de beaucoup de choses mais certainement pas de la capacité d'Ambrose à se rendre parfaitement présentable, costumes ennuyeux ou pas.

De quelle école est-ce que je suis supposé sortir pour comprendre le sens dans lequel mettre tout ça ?” Les lèvres de James s'étirèrent un instant en une esquisse amusée, le temps pour lui de préparer tout le nécessaire pour les retouches à prévoir. Pourtant le créateur perdit bien vite l'envie de sourire, et même de répondre, lorsqu'il fit de nouveau face à Ambrose. Délesté de la moindre chemise, la peau de son cousin lui apparaissait maintenant sans artifice, mais aussi recouverte d'hématomes. De nombreux hématomes, partiellement estompés mais encore très visibles. L'expression de James laissa transparaître sa torpeur, sans qu'il ne trouve même les mots pour le questionner. “Aide moi, sinon les cinq minutes vont devenir cinq heures et ni toi ni moi n’avons le temps pour ça, même si ça doit être terriblement amusant pour toi.” - « Ambrose. » Sa voix brisa le silence qui l'espace de quelques secondes avait repris ses droits autour d'eux. Rarement le regard de James s'était recouvert d'un tel effroi, alors qu'Ambrose ne semblait même pas réaliser qu'il lui donnait à voir ce que n'importe quel frère jugerait insoutenable. « Ces bleus, qu'est-ce que c'est ? » Soudain, il n'avait plus envie de parler d'essayages et de costumes. Parce que soudain, il redevenait cet aîné qui l'avait toujours pris sous son aile et qui ne laisserait personne le blesser impunément. Il tuerait pour lui comme pour n'importe quel membre de leur famille, Ambrose le savait. « Et me réponds pas « c'est rien », parce que je t'ai vu grimacer. » Il y a une seconde, lorsqu'il avait retiré sa chemise et que ce geste avait sans doute ravivé une douleur. Ambrose minimiserait la situation, il pouvait déjà le deviner. « Tu comptais m'en parler quand ? Tu t'es battu, c'est ça ? » Cette hypothèse semblait hautement improbable, surtout sachant qu'Ambrose ne ferait rien qui pourrait compromettre sa carrière en politique. Mais James n'avait pas d'autre choix que de prêcher le faux pour savoir le vrai : il s'était forcément passé quelque chose.
Revenir en haut Aller en bas
Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
le vilain petit secret
  
(james) i was born in a messed up century IAeu3cF Présent
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
(james) i was born in a messed up century Fe9ac0c9fce45ef7ed0d4f4cab62f60f
POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : peru
RPs EN COURS : (06)flora #4ruben #21scarlett #3mavis #17

(feu charlie)barbie&ken #6

(feu lily)alfly #18

›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

(james) i was born in a messed up century Bca96b970e1b378dad791c5a94fe96ce1ae4a7e7
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

(james) i was born in a messed up century 737d086bd5076d6b7f3f2f9b2f922ab4cbc29eca
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

(james) i was born in a messed up century 36fa190b81f65b6edc2325713010c23e197cdb34
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

(james) i was born in a messed up century SCbjm
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
RPs TERMINÉS : (beaucoup)

cf. fiche de liens

(james) i was born in a messed up century 82650eff08e03483cd01d0602ea659d5
AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45954-
https://www.30yearsstillyoung.com/t45982-
https://www.30yearsstillyoung.com/t46254-

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyVen 30 Sep - 9:38

Les mots de James sont précieux, même pour un jeune homme comme Ambrose qui passe toutes ses journées à (se) prouver qu’il est un adulte qui n’a besoin de rien ni de personne pour avancer dans la vie. A cela, il devrait ajouter un astérisque: rien ni personne, sauf le soutien de sa famille. « Tu seras parfait, je m'inquiète pas pour ça. » Redevenu un enfant l’espace d’un instant, il baisse légèrement la tête en souriant. James sait qu’il ne se permettra pas le luxe d’une tenue extravagante, mais il a fait de son mieux pour allier thème et sobriété. « Ou seulement du fait que tu déconcentreras mes couturières si tu t'aventures trop près des coulisses. » Et si cette remarque étire les lèvres de son cousin en un sourire amusé, elle a aussi le mérite de tirer un rire de la part d’Ambrose, qui n’avait effectivement pas vu la remarque venir. A vrai dire, il risque de déconcentrer son assistante bien plus que qui que ce soit d’autre, et le pire étant qu’il ne s’en excusera même pas. “Je me tiendrai loin des coulisses, promis.” Il rétorque donc à son tour, un sourire toujours entendu imprimé sur ses lèvres.

Les instants suivant, Ambrose les occupe à tenter de calmer les choses, à prendre la défense de son frère qui n’est certainement pas au meilleur de sa forme, à expliquer que Cristina est Cristina, autrement dit des mots que son cousin comprendra bien mieux que personne en ce monde. Il souhaite alléger ses épaules autant que possible, déjà bien trop conscient de tout le stress engendré par l’organisation de l’événement: ses proches ne doivent pas en rajouter. « J'aime autant qu'il vienne pas, s'il doit ruminer. » Ambrose accuse un silence, lequel prend le temps d’analyser la situation bien plus que de déjà juger James. Fort heureusement, ce dernier précise de lui-même sa pensée, après quelques secondes à peine. « On n'est pas à l'abri que quelqu'un pose la question qui fâche entre deux cocktails. C'est sûrement trop tôt pour prendre ce risque. » Et finalement, le cadet hoche la tête. “J’aimerais juste qu’il accepte de parler à un de nous, au moins.” Il ne pense pas à James, pour des raisons assez évidentes faisant des tensions entre les deux hommes ce qu’elles sont, mais il aurait au moins aimé que Flora ait de ses nouvelles, ou même, assez utopiquement, que tout puisse se régler avec Yara. Mais Ambrose laisse le sujet de côté en agitant sa main d’un geste lasse ; ils n’en parleront pas davantage aujourd’hui: il ne veut pas embêter James avec les problèmes d’un autre alors qu’il est déjà lui-même bien trop occupé à gérer des problèmes à tout va. « Elle fera rien qui puisse gâcher le défilé. C'est après moi qu'elle en a. » Le cadet retient de souffler un peu plus fort que de raison, ayant toujours autant de mal à comprendre les tenants et aboutissants de leur entente, quand bien même il a l’impression d’avoir toujours connu Cristina aux côtés de James. Si cela rend ce dernier heureux, pourtant, c’est l’idée à laquelle il se raccroche. “Les choses ne vont pas mieux ?” Il souffle doucement, d’un ton si bas qu’il trahit aisément sa crainte d’aborder un sujet difficile: l’hiver a été particulièrement rude avec le couple et leur envie de fonder une famille.

« Je sais que ce sera pas toujours comme ça et qu'il viendra un moment où tu auras plus le temps de me dépanner. » Et l’idée provoque un certain pincement au cœur du jeune Constantine, il doit bien l’avouer. Ces moments avec James sont aussi l’occasion pour lui de souffler, de reléguer à plus tard les problèmes liés au travail, ou à son groupe. Lorsqu’il est avec son frère, c’est uniquement sur leur discussion qu’il se concentre, quand il ne retient pas son souffle avec l’éternelle même crainte qu’une aiguille finisse dans sa peau - et même toute la confiance du monde qu’il dédie à James n’y change rien. “Mais ce moment n’est pas encore venu.” Et personne ne sait quand il viendra, alors rien ne sert de le craindre pour le moment encore. Il fera toujours de son mieux pour concilier son emploi du temps au sien, parce que ça lui plait, parce qu’il lui doit bien ça. « Mais disons que plus tard j'aurai à te trouver un remplaçant, mieux ce sera. » Et, à nouveau, Ambrose est du même avis. Son rôle ne demande aucune compétence particulière et il pourrait être aisément remplacé par le premier venu capable de ne pas bouger et de ne pas (trop) énerver James, mais il ne veut pas y penser. Les moments qu’il peut passer avec son aîné sont aussi rares que précieux.

Comme pour assurer qu’il n’est pas présent uniquement pour rattraper le temps perdu avec le créateur, Ambrose consent enfin à enfiler le dernier costume en date, avec tout le soin dont il est capable, conscient que le modèle n’est pas encore définitif et parfois un peu plus fragile qu’il le devrait. Il est ici pour tenter de sauvegarder un peu de temps à son aîné, pas pour le lui en faire perdre, quand bien même il tourne et retourne le tissu de nombreuses fois avant de comprendre comment l’enfiler, n’hésitant pas à se plaindre de l’absence de mode d’emploi à James, non sans y ajouter une touche d’humour face à laquelle il se montre plus transparent que jamais. « Ambrose. » Sa voix lui fait froid dans le dos, elle le fait immédiatement relever le menton en direction du créateur. Il n’en comprend pas immédiatement la raison, Ambrose, perdu dans ses idées et ses pensées, mais son prénom ainsi prononcé suffit à faire s’accélérer les battements de son coeur, effet qui s’accentue un peu plus encore lorsqu’il plonge son regard dans celui de James et comprend enfin la raison de tout ceci. « Ces bleus, qu'est-ce que c'est ? » Il ouvre la bouche pour tourner court à cette discussion qui n’en vaut pas la peine, ses pensées pourtant anticipées par James. « Et me réponds pas « c'est rien », parce que je t'ai vu grimacer. » Alors, tel un enfant pris sur le fait, il roule ses lèvres et en mord l’intérieur, le mensonge paraissant être la seule réponse viable. Il avait tant voulu oublier l’instant qu’il n’avait pas pris la peine de vérifier son dos et la présence, ou non, de marques. De toute évidence, il l’aurait dû, tout comme il aurait dû savoir que son envie de ne plus dormir sur le dos n’avait justement rien d’une envie et tout d’un besoin. Heureusement, au moins, que James ne l’a pas vu dans les premiers jours qui ont suivis le problème, laissant à son dos le temps de peu à peu reprendre des couleurs plus naturelles, ses tatouages aidant sans doute à l’illusion générale.

« Tu comptais m'en parler quand ? Tu t'es battu, c'est ça ? »
Non, bien sûr que non.

Ironiquement, si cette réponse n’est là que pour la seconde de ses questions, elle pourrait pourtant répondre à la première aussi: non, bien sûr que non il ne comptait pas en parler à James. L’idée ne lui a même pas traversé l’esprit, pour un bon millier de raisons différentes. Cela ne le regarde pas, il ne peut pas modifier le passé et surtout, surtout, il anticipe déjà sa colère et son envie de vengeance - pas même de justice, oh non. Avant d’aller plus loin dans ses réponses, Ambrose termine de s’agacer contre le vêtement pour enfin l’enfiler, ne supportant que peu l’idée d’être une bête de foire sous les yeux de son aîné. Il veut au moins cacher les différents tons de bleu, de vert et de violet contre sa chair. “J’ai eu une discussion animée avec quelqu’un, c’est tout, ne me regarde pas comme si j’étais à l’article de la mort.” Saül l’a bien plus humilié que blessé, c’est un constat qu’il fait aisément mais préfère garder pour lui-même. “Si tu comptes me faire passer un interrogatoire alors je me tire.” Il prévient, n’ayant aucune sorte d’envie de dédier les maigres instants passés avec son frère à parler d’un tel sujet. Il ne comprendrait pas, n’approuverait pas, et encore beaucoup d’autres choses qui lui déplairont à entendre. Le cœur d’Ambrose s’agite un peu plus qu’il ne le voudrait, il se mord l’intérieur des joues pour ne pas risquer la moindre émotion superflue et, surtout, malvenue. Il savait très bien que le monde de la politique n’était pas fait de douceur. “Ecoute… Ambrose souffle à nouveau et se pince l’arrête du nez, s’octroyant ainsi une seconde supplémentaire pour réfléchir à ses mots, les yeux fermés. J’avais besoin d’un appui dans le milieu. Je peux pas me permettre de me reposer sur Camil seulement, alors j’ai fait ce que j’avais à faire.” Et il n’en est pas fier, non, mais il continue de penser que certaines choses doivent être payées au prix fort et qu’un jour, il en retirera les lauriers, en plus du fruit de ses efforts. “Il a changé la donne, ça ne m’a pas plu, et il n’en a rien eu à foutre.” L’histoire est grossièrement résumée, sans doute parce qu’aux yeux d’Ambrose elle ne mérite pas plus. Tout comme il n’a aucune sorte d’envie d’expliquer à James en quoi consistait exactement leur accord. “Tu peux faire semblant de me piquer sans faire exprès.” Mais quoi qu’il en soit, il est l’heure pour lui d’ajuster la tenue comme il semblait vouloir le faire, parce que la mine d’Ambrose n’a de cesse de s’assombrir et se rendre trop vulnérable à ses yeux, trahissant une envie grandissante de s’enfuir.


(james) i was born in a messed up century MJXcUHn
(james) i was born in a messed up century SMDuWfY
(james) i was born in a messed up century G2md36y
(james) i was born in a messed up century A5LbzAL

(james) i was born in a messed up century TU9WERG
(james) i was born in a messed up century BZUSLyq
(james) i was born in a messed up century TqaZuMT

(james) i was born in a messed up century 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyLun 24 Oct - 19:20

i was born in a messed up century.

La récente annulation du mariage d'August et Yara valait à tout le monde de s'inquiéter pour le jeune homme, et pour une fois James devait reconnaître qu'il ne faisait pas exception. Qu'à défaut d'avoir toujours partagé une relation fusionnelle avec l’aîné de ses cousins ou nécessairement cherché à s'en rapprocher, il avait naturellement pris son parti lorsque la fiancée de ce dernier avait jugé bon de mettre fin à leur histoire par sms. Une prise de position qui n'était pas sans causer des tensions avec son épouse, mais Cristina et lui avaient l'habitude et ce n'était jamais qu'une source de conflits parmi tant d'autres entre les deux époux. “J’aimerais juste qu’il accepte de parler à un de nous, au moins.” Il n'était pas difficile de deviner qu'August n'allait pas bien et qu'il s'isolait de ses proches pour ne pas avoir à revivre l'humiliation qu'avait du être le jour du mariage. Même James pouvait facilement le comprendre. « Tu sais que c'est pas vers moi qu'il risque de se tourner. Mais peut être que toi ou Flora arriverez à le convaincre de se confier. » Ils étaient bien mieux placés que lui pour ça, bien plus proches d'August que James ne l'avait jamais été. Toute tentative de sa part serait forcément maladroite, peut être aussi bien mal perçue. Si les rôles avaient été inversés, il n'aurait pas pu s'empêcher d'être méfiant en retour. Et dans le fond, James avait bien assez à faire avec ses propres problèmes, lesquels ne consistaient pas seulement à faire que ce défilé soit une réussite. Avec Cristina, tout était aussi beaucoup plus compliqué depuis plusieurs semaines et il ne servait à rien qu'il le cache à Ambrose. Il le savait, ou savait du moins que le couple traversait une passe difficile depuis le départ de celle qui aurait du leur donner un enfant. Si tous ne connaissaient pas les tenants et les aboutissements de cette histoire, il n'aurait pas pu cacher quoi que ce soit à son cousin. “Les choses ne vont pas mieux ?” - « Pas vraiment, non. Ce sera bientôt la date du terme, celle à laquelle on aurait du... enfin, tu sais. » Celle à laquelle leur mère porteuse aurait du accoucher et eux accueillir l'enfant qu'elle avait porté durant les neuf derniers mois, comme c'avait été convenu avant que la jeune femme ne disparaisse dans la nature. Cette journée sonnerait un douloureux rappel pour le couple, et pour Cristina plus encore. « Je sais qu'elle y pense constamment et qu'elle m'en veut de me cacher derrière le boulot chaque fois qu'on pourrait en parler. » Parce qu'il le faisait, bien sûr, éternellement incapable de parler ouvertement de ce qui l'atteignait. Ou sans en faire un énième sujet de dispute, à défaut de savoir faire autrement.

Mais ce moment n’est pas encore venu.
« J'en suis ravi, comme mes couturières sans le moindre doute. »

Mais s'il aurait nettement préféré plaisanter plus longtemps sur l'intérêt évident que certaines de ses employées semblaient porter à Ambrose lorsqu'il traînait non loin de l'atelier – ou, comme aujourd'hui, de l'endroit qui leur servait d'atelier de substitution – l'ambiance changea du tout au tout lorsque les essayages commencèrent. Alarmé de découvrir plusieurs hématomes sur le torse et le dos de son cousin, James sentit ses sens se mettre en alerte. Cette vision ne lui plaisait pas, non seulement parce qu'il avait toujours considéré Ambrose comme son petit frère et s'était toujours fermement opposé à ceux qui auraient pu lui vouloir du mal, mais aussi parce qu'une part de lui était blessée de la découvrir dans ces conditions. Il ne lui avait rien dit, pourtant ces marques laissaient imaginer la violence des coups qu'il avait pu recevoir. Et le fait qu'elles ne dataient pas de la veille. “Non, bien sûr que non.” Il en faudrait bien plus pour calmer James et son envie d'attraper par la gorge quiconque s'en était pris à Ambrose. “J’ai eu une discussion animée avec quelqu’un, c’est tout, ne me regarde pas comme si j’étais à l’article de la mort.” Son cousin ne prenait rien de tout ça au sérieux, probablement pressé de mettre cette discussion derrière eux pour en revenir à ces essayages. « Et tu dis que tu t'es pas battu ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Que t'as pas rendu les coups ? » Ou qu'il avait simplement tenté de tempérer les choses, sans visiblement beaucoup de succès à en juger par ces bleus ? Plus les secondes filaient, moins James appréciait la tournure de cette conversation et la manière qu'avait Ambrose de dédramatiser les choses n'arrangeait rien. “Si tu comptes me faire passer un interrogatoire alors je me tire.” - « Joue pas les ados rebelles, c'est pas le moment. » Dans une seconde il lui reprocherait de surréagir et de le traiter comme un enfant, et la dernière chose que désirait James était de s'opposer à lui. S'il le braquait pour de bon, alors Ambrose ne se sentirait plus assez en confiance pour lui parler.

Ecoute… J’avais besoin d’un appui dans le milieu. Je peux pas me permettre de me reposer sur Camil seulement, alors j’ai fait ce que j’avais à faire.” Ses yeux interrogeaient les siens sans savoir s'il avait vraiment envie de lui poser la question qui lui brûlait les lèvres, à présent. Qu'est-ce que tu as fait, Ambrose ?Il a changé la donne, ça ne m’a pas plu, et il n’en a rien eu à foutre.” Il s'expliquait sans rentrer dans les détails, devinant sans doute qu'il y avait des choses que James n'était pas prêt à entendre, peu importe à quel point il était conscient qu'Ambrose était assez grand et assez adulte pour faire ses propres choix et en assumer les conséquences. « Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est qui ce « il » et c'était quoi votre accord ? » Autant de questions qui pourraient lui valoir de regretter de s'en être mêlé, si une seule des hypothèses que son esprit était entrain de fabriquer était susceptible d'être vraie. Car bien sûr qu'il savait qu'il y avait une bonne raison pour qu'Ambrose ne lui ait rien dit de tout ça plus tôt. Probablement même qu'il n'en aurait jamais rien su si ces marques ne l'avaient pas trahi. “Tu peux faire semblant de me piquer sans faire exprès.” Sans crier gare, son poing s’abattit sur la table la plus proche. Sa colère n'était aucunement dirigée vers Ambrose, pourtant, mais il n'avait aucune envie de prétendre qu'il pouvait simplement reprendre ses mesures là où il les avait arrêté, comme si de rien était. « Arrête tes conneries, Ambrose. On n'est pas en train de jouer. » James se fichait peut être des trois quarts des gens, mais on ne touchait pas à sa famille. « Je sais pas dans quels ennuis tu t'es fourré mais si ce type croit qu'il peut lever la main sur toi et s'en tirer, il va vite mesurer son erreur. » Il ferait sans doute pire que mieux en jetant de l'huile sur le feu, mais il ne comptait pas passer l'éponge sous prétexte qu'Ambrose ne voulait pas éterniser la discussion. « T'as vu un médecin ? Quelqu'un t'a examiné ? » Le soupire qu'il poussa témoigna d'à quel point la question était superflue : bien sûr que non, il n'en avait pas vu.
Revenir en haut Aller en bas
Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
le vilain petit secret
  
(james) i was born in a messed up century IAeu3cF Présent
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
(james) i was born in a messed up century Fe9ac0c9fce45ef7ed0d4f4cab62f60f
POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : peru
RPs EN COURS : (06)flora #4ruben #21scarlett #3mavis #17

(feu charlie)barbie&ken #6

(feu lily)alfly #18

›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

(james) i was born in a messed up century Bca96b970e1b378dad791c5a94fe96ce1ae4a7e7
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

(james) i was born in a messed up century 737d086bd5076d6b7f3f2f9b2f922ab4cbc29eca
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

(james) i was born in a messed up century 36fa190b81f65b6edc2325713010c23e197cdb34
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

(james) i was born in a messed up century SCbjm
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
RPs TERMINÉS : (beaucoup)

cf. fiche de liens

(james) i was born in a messed up century 82650eff08e03483cd01d0602ea659d5
AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45954-
https://www.30yearsstillyoung.com/t45982-
https://www.30yearsstillyoung.com/t46254-

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyMer 26 Oct - 19:32

Soucieux, Ambrose prend le temps d’interroger son aîné sur la relation qu’il entretient avec Cristina, désolé de déjà se douter d’une partie de la réponse qu’il s’apprête à lui donner: tout ne va pas très bien, non. La raison est évidente, le jeune Constantine la devinant déjà s’en mal, avant que James ne vienne lui en donner une confirmation verbale. « Pas vraiment, non. Ce sera bientôt la date du terme, celle à laquelle on aurait du... enfin, tu sais. » Ses yeux baissés sur les pieds de James, il hoche la tête en silence d’abord, sans faire le moindre commentaire. Il n’a pas vécu ce genre d’expérience de près ou de loin, mais il n’a aucun mal à comprendre la peine que peut-être la sienne alors qu’elle avait toutes les raisons du monde de croire qu’elle allait enfin pouvoir arriver à devenir mère. « Je sais qu'elle y pense constamment et qu'elle m'en veut de me cacher derrière le boulot chaque fois qu'on pourrait en parler. » Face à ces mots, Rose trouve le courage de relever le menton et le regard avec, retrouvant les iris de son cousin. “Tu le prends comment, toi ?Est-ce que ça va ? Il ne peut peut-être pas en parler avec Cristina, du moins pas autant qu’il le souhaiterait, mais de son côté c’est évidemment à propos de son cousin qu’il s’inquiète, bien plus que sa belle-sœur. Lui aussi nourrit l’envie de fonder une famille, lui aussi rêve plus que jamais d’un jour réussir à atteindre ce but qui, pour une fois, n’a absolument rien à voir avec la maison de coûture. Quand bien même cet enfant en deviendrait naturellement l’héritier, par tradition bien plus que par obligation. “Je suis désolé.” Il ne lui a sûrement jamais dit, alors il rectifie le tir maintenant: il est désolé pour leur perte. Personne n’est mort, au fond, mais il n’a aucun mal à comprendre le déchirement que doit être celui des mariés. Ils ne feront pas d’immenses discours autour, Ambrose le sait très bien, mais il jugeait nécessaire de partager ces mots.

Ambrose est d’autant plus heureux d’avoir partagé ces mots avec son cousin lorsque la situation change rapidement, pour passer du blanc au noir en un seul instant. Son dos dénudé est la preuve de son altercation avec Saül, celle qu’il avait voulu oublier de tout son cœur au point d’en nier la douleur, de toute façon relative. Il insiste et il signe: les bleus sont impressionnants, mais ils n’ont rien de graves. Ils sont simplement impressionnants, justement. Peu importe à quel point Ambrose tient à minimiser les faits, James est présent pour lui rappeler l’implacable vérité derrière les faits. « Et tu dis que tu t'es pas battu ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Que t'as pas rendu les coups ? » - “Ca veut dire qu’il m’a plaqué contre une bibliothèque dont mon dos peut te retracer toute la structure façon Michael Scofield, ça te va comme ça ? Il m’en a mis une et il a commencé à m’étrangler, t’es heureux d’avoir les détails ?” Ambrose s’impatiente et s’agace. De façon assez évidente, il vit mal cette situation et cet interrogatoire surprise, ayant l’impression qu’il a tout à se reprocher dans cette histoire, laquelle il ne veut certainement pas conter à James dans son entièreté. La vérité, c’est qu’au fond, tout au fond, il a terriblement honte des faits. Il a honte d’avoir joué avec le feu, il a plus honte encore de s’être brûlé, et surtout il s’en veut de ne pas avoir été soucieux au point où son cousin en est venu à l’apprendre et à s’en rendre compte. « Joue pas les ados rebelles, c'est pas le moment. » Il décoche un regard noir à son aîné, bien conscient que ce rôle ne lui va pas au teint. Il en profite pourtant pour retrouver sa chemise et cacher son dos, ne voulant pas soulever davantage de craintes chez James. Ambrose voudrait lui rappeler en retour qu’il n’a pas le droit de jouer au grand frère, lui non plus, mais même dans une telle situation il parvient à se retenir, n’en ayant décidément pas le cœur.

Tout en tentant de calmer la situation et de se calmer lui-même, surtout, Ambrose tente d’expliquer les faits, pourtant toujours incapable de lui préciser exactement ce dont il était question à propos de cet arrangement. « Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est qui ce « il » et c'était quoi votre accord ? » Nerveusement, sa tête se balancer de droite à gauche dans un geste équivoque: non. “Je te le dirai pas, James.” Il lui fait confiance sur sa vie, il l’aime comme un frère, il le met sur un éternel piédestal, et pourtant il continuera de catégoriquement refuser de lui donner le nom de cet homme. James voudrait se venger, ce qui ne serait bon pour personne. Il n’aurait même jamais dû être au courant de la partie immergée de l’iceberg, alors il va au moins continuer de le tenir loin du reste, parce que c’est sa façon à lui d’être un bon frère. “Tu sais très bien pourquoi.” Il baisse d’un ton, tentant d’imiscer la nouvelle cadence de leur discussion, en vain. Bien au contraire, c’est le poing de son cousin qui finit par s’abattre sur la table qui marque la suite de leur débat, lequel n’aurait jamais dû avoir lieu. C’est un geste qu’il n’aurait pas su anticiper de la part de l’anglais qu’il peine désormais à reconnaître. « Arrête tes conneries, Ambrose. On n'est pas en train de jouer. » Malheureusement, il le sait. Pourtant, il vit avec l’impression que l’histoire se répète, même s’il sait bien sûr que jamais James ne poserait la main sur lui, peu importe à quel point il pourrait s’énerver. « Je sais pas dans quels ennuis tu t'es fourré mais si ce type croit qu'il peut lever la main sur toi et s'en tirer, il va vite mesurer son erreur. » - “Et c’est exactement pour ça que je te donnerai pas son nom, parce qu’il est hors de question que tu t’en mêles.” Il s’attaquerait à plus gros que lui et perdrait forcément. Même avec le manque total d’objectivité qui est le sien, Ambrose le sait déjà: James est un nom connu et reconnu dans le monde de la mode mais aussi dans la ville et l’état, mais il existe de plus gros prédateurs en ce monde encore, et Saül en est très certainement un. “Tu peux pas me protéger de tout.” Il est et restera son cadet, son cousin considéré à son tour comme un petit frère, mais maintenant il est lui-même un adulte qui peut voler de ses propres ailes, qui doit aussi apprendre de ses erreurs et surtout comment se relever. “Personne doit savoir. Je suis sérieux. Ni dans la famille, ni dans la presse.” Et ce n’est pas une menace, loin de là. C’est bien plus une supplication qu’autre chose, il se contente simplement de la prononcer d’une voix forte et assurée, en apparence du moins. Pourtant, il ne peut décemment pas se permettre que le scandale s’ébruite, parce qu’elle sonnerait l’arrêt immédiat de sa carrière et de toutes ses ambitions politiques.

« T'as vu un médecin ? Quelqu'un t'a examiné ? » C’est ironique que la seule réponse à laquelle Ambrose soit “tendre le bâton pour se faire battre”, pas vrai ? Parce que c’est pourtant exactement ce dont il s’agirait s’il allait voir un médecin et, à en juger par la réaction de James, il le sait lui aussi et anticipe la réponse du jeune adulte. “Il m’aurait posé des questions sur comment c’est arrivé.” En d’autres termes: non. “J’irai voir quelqu’un si j’ai encore mal d’ici quelques semaines.” Il avoue à son tour dans un souffle, tentant à sa façon de trouver un compromis entre leurs deux visions des choses et deux exigences bien différentes.

Plus loin dans la salle, il trouve un fauteuil sur lequel s’asseoir, comme si prendre un peu de distance sur James pouvait amoindrir sa colère, ou le regard noir qu'il lui porte. Comme si, à cette distance, ses aveux seraient moins difficiles à prononcer et à encaisser. Il prend encore le temps de balayer son visage avec ses mains pour se donner contenance, son coeur battant la chamade tant il n'a aucune envie de lui parler de cet épisode, tant il craint aussi sa réaction. "Je devais le sucer." Son visage ne se déloge pas de ses avant bras alors que ses mains s'agitent dans ses cheveux, son visage brûlant. Il ne veut pas le regarder, il ne veut pas parler plus fort non plus. "Pour avoir des infos, pour avoir son appui." Il n'en est pas fier, pour une infinité de raisons évidentes. Il est encore moins fier de l'avouer face à James, l'homme qu'il voudrait justement à son tour rendre fier pour l'homme qu'il devient. "Et si ça se sait un jour, je suis fini." Tout simplement. Il serait brisé, plus seulement mentalement, mais aussi et surtout dans sa carrière et son ascension.


(james) i was born in a messed up century MJXcUHn
(james) i was born in a messed up century SMDuWfY
(james) i was born in a messed up century G2md36y
(james) i was born in a messed up century A5LbzAL

(james) i was born in a messed up century TU9WERG
(james) i was born in a messed up century BZUSLyq
(james) i was born in a messed up century TqaZuMT

(james) i was born in a messed up century 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyJeu 3 Nov - 20:02

i was born in a messed up century.

Ses émotions, James ne les laissait jamais s'exprimer facilement, usant habituellement d'autant de parades que ça lui était possible pour effleurer le sujet avec pudeur et distance. Face à Ambrose, pourtant, il lui était un peu plus facile de laisser entrevoir sous sa carapace. Pas au point d'ouvrir complètement son cœur à son cousin, mais certainement assez pour poser des mots, même maladroits, sur la situation. “Tu le prends comment, toi ?” Son regard balaya un instant la salle, peut être comme une manière d'éviter le sien. « Comme quelqu'un qui s'est fait prendre à son propre jeu. » Comme quelqu'un qui se sentait trahi, surtout. Ce n'était pourtant pas d'elle dont il avait envie de parler, alors que la colère et la frustration avaient tôt fait d'obscurcir son jugement et de lui faire dire des choses qu'il regretterait peut être. « Je pensais pas que ça m'atteindrait autant, quand j'ai accepté qu'on se lance. » Quand il avait consenti à ce qu'ils partent en quête d'une mère porteuse, probablement qu'une partie de lui ne pensait même pas qu'ils trouveraient quelqu'un ou pas avant un très long moment. Probablement aussi que c'était plus facile de cette façon, plus facile que de croire qu'il suffirait qu'une jeune femme entre dans leur vie pour la chambouler du tout au tout. Pas vraiment de la manière dont ils l'avaient pourtant espéré au départ, et c'était peut être bien toute l'ironie de la situation : à l'arrivée, il voulait autant que sa femme que les choses se fassent. Il désirait autant qu'elle avoir cet enfant, et à présent il le payait lui aussi au prix fort. « J’espérais que Cristina changerait d'avis. Qu'elle se découragerait et reviendrait à la raison. Aujourd'hui, je me rends compte que j'y ai forcément cru, moi aussi. » Parce qu'il souffrait lui aussi d'avoir vu leurs espoirs leur être arrachés au moment où tout n'aurait pourtant pas pu devenir plus concret. Parce qu'il n'avait pas vu venir l'instant où tout était tombé à l'eau, que son esprit pourtant cartésien avait gommé cette possibilité au fil des mois, alors qu'une relation de confiance s'était nouée entre toutes les parties. Il était tombé de très haut, James, lorsque rien ne s'était finalement passé comme prévu. Pourtant, aussi incapable qu'il soit de prendre le risque de revivre une pareille désillusion, une part de lui refusait autant que Cristina de renoncer. Il s'était fait à l'idée d'avoir cet enfant, oui, bien sûr que oui. “Je suis désolé.” James secoua la tête en silence, une manière de lui faire comprendre que les choses étaient ainsi et qu'il n'y avait rien qu'ils puissent faire pour y remédier. Pas cette fois, du moins. Une part de lui errerait éternellement dans la nature et aussi éprouvante que soit cette idée, il ne pouvait que vivre avec.

Et s'il pensait ne pas regretter les dernières minutes, bien plus à l'aise à l'idée de prendre des nouvelles d'Ambrose que de s'étendre plus longtemps sur ses états d'âmes, James se ravisa bien vite lorsqu'il comprit qu'il n'aimerait pas non plus cette partie-là de leur discussion. Qu'il ne l'aimerait pas du tout. C'était une chose de constater les marques sur la peau de celui qu'il avait toujours considéré comme un frère, mais c'était encore bien différent d'entendre de sa bouche qu'on s'en était pris à lui avec violence et sournoiserie. On ne touchait pas à sa famille sans en subir les conséquences, et la fureur qu'il contenait en lui prenait un peu plus d'ampleur à chaque seconde. “Ça veut dire qu’il m’a plaqué contre une bibliothèque dont mon dos peut te retracer toute la structure façon Michael Scofield, ça te va comme ça ? Il m’en a mis une et il a commencé à m’étrangler, t’es heureux d’avoir les détails ?” Le poing serré le long de son corps, James n'avait aucun mal à s'imaginer la scène et il détestait l'idée que quelqu'un se soit pensé en droit d'agresser physiquement l'une des rares personnes pour qui il n'hésiterait pas à tuer. Mais ce qu'il détestait tout autant, c'était l'impression que lui donnait Ambrose qu'il n'était pas même en droit de lui poser ces questions. Comme s'il lui reprochait de ne pas simplement avoir classé l'affaire si tôt que ses yeux avaient décelé ces bleus sur sa peau. Comme s'il lui en voulait de ne pas se contenter de ses explications évasives. « Imbécile, comment tu peux me poser la question ? » Il devrait lui en mettre une à son tour pour avoir seulement osé lui demander s'il était heureux d'entendre ces détails sortir de sa bouche. Il savait bien que ça n'avait rien d'une partie de plaisir et qu'il rongeait son frein, James, pour ne pas imploser. « Ça aurait pu se terminer bien plus mal, t'en es conscient au moins ? » Il n'avait sûrement pas besoin de lui rappeler que la vie ne tenait qu'à un fil et qu'il était bien placé pour le savoir, lui qui avait été privé de ses deux parents à un âge où l'on devrait simplement jouer en toute insouciance avec ses frères et sœur. Tout comme il n'avait sûrement pas besoin de lui rappeler qu'il était lui aussi passé par là et avait tout autant dédramatisé son état du fond de son lit d'hôpital. Parce que c'était une foutue habitude dans cette famille, de vouloir affronter leurs problèmes seuls.

Je te le dirai pas, James. Tu sais très bien pourquoi.” Bien sûr qu'il savait pourquoi Ambrose comptait garder cette information-là pour lui : il suffirait qu'il lui donne un nom pour que le styliste retourne toute la ville à la recherche de celui qui avait posé la main sur son cousin. Il le connaissait assez pour savoir qu'il n'hésiterait pas même une seconde. « Depuis quand on a des secrets l'un pour l'autre, Ambrose ? » Son regard planté dans le sien l'interrogea de longues secondes. Ils avaient presque passé toute leur vie ensemble, élevés comme deux frères par un homme qui n'avait jamais fait la moindre différence entre eux. Ils avaient affronté leur lot d'épreuves, leur lot de joies, pour finalement qu'il suffise d'un incident comme celui-ci pour leur rappeler qu'au bout du compte, ils avaient toujours été aussi secrets l'un que l'autre. Aussi bornés à maintenir l'illusion de tout contrôler, quelles que soient les circonstances. “Et c’est exactement pour ça que je te donnerai pas son nom, parce qu’il est hors de question que tu t’en mêles.” C'était pourtant sa spécialité et ça Ambrose ne le savait que trop bien. « T'as si peur de lui pour pas vouloir que je m'en approche ? » A quel point ce type avait-il l'ascendant sur lui, pour qu'il veuille à tout prix étouffer cette affaire ? A quel point redoutait-il son courroux, s'il apprenait qu'il avait osé parler ? Plus James en apprenait sur l'agresseur de son cousin, plus la colère grondait au creux de son ventre. « Je lui tomberai dessus si vite qu'il aura même pas le temps de comprendre ce qui lui arrive. Et au moins, je serai pas resté les bras croisés pendant que ce type vit tranquillement après ce qu'il t'a fait. » James ne lèverait pas le petit doigt pour la plupart de ses semblables, c'était une évidence qui n'avait pas besoin d'être énoncée tant il pouvait se désintéresser d'autrui. Mais c'était bien différent lorsqu'on touchait à ses proches, lorsqu'on s'attaquait à son sang, lorsqu'on atteignait les quelques personnes qui revêtaient plus d'importance pour lui qu'il ne consentirait jamais à le dire. Il n'était pas doué avec les mots, James, mais il savait généralement trouver d'autres façons d'exprimer son affection. L'une d'elles avait toujours été de partir au front pour les personnes qu'il aimait, et on ne le changerait plus maintenant. “Tu peux pas me protéger de tout.” - « C'est mon rôle. » En tant qu'aîné, et ce peu importe qu'ils ne soient véritablement des frères que dans leur cœur. Il avait toujours posé sur Ambrose un regard plus protecteur qu'avec n'importe qui d'autre, lui qui était encore si jeune lorsque Norman Weatherton l'avait accueilli sous son toit et lui avait offert un foyer dans lequel grandir, un foyer où se reconstruire. James avait pris son rôle à cœur et après toutes ces années, il ressentait encore le besoin de lui prouver qu'il était là. Qu'il le serait toujours. “Personne doit savoir. Je suis sérieux. Ni dans la famille, ni dans la presse.” Et il pouvait voir à la manière dont ses deux yeux le suppliaient presque de garder le silence que ça revêtait une véritable importance à ses yeux. Que plus que n'importe quoi d'autre au monde, le regard des autres – celui de ses proches, mais aussi celui du public – le terrifiait au plus haut point. « Ça sortira pas d'ici. Mais on sait tous les deux que Flora voudrait être mise dans la confidence. » Et quand bien même ils en étaient effectivement conscients l'un comme l'autre, il ne s'attendait pas à ce qu'Ambrose change d'avis pour autant. Il ne lui dirait probablement rien, soucieux de l'inquiéter. Elle avait eu largement son compte, Flora, sur ce point-là ils tomberaient toujours parfaitement d'accord. “Il m’aurait posé des questions sur comment c’est arrivé.” Le médecin, celui qu'Ambrose n'avait bien évidemment pas été consulter lorsqu'il s'était retrouvé avec le torse et le dos couverts d'hématomes. « Et alors ? T'as rien fait de mal. » Et ce type aurait été tenu au secret professionnel, peu importe ce qu'il aurait bien pu lui révéler. Et quand bien même, ils auraient trouvé un moyen d'enjoliver les choses. Ils l'auraient pu du moins si Ambrose avait daigné lui parler de son agression avant qu'il ne la découvre totalement par hasard. “J’irai voir quelqu’un si j’ai encore mal d’ici quelques semaines.” Son regard soutint le sien plusieurs secondes, tandis qu'il souffla. « T'as intérêt, sinon je t'y traînerai moi-même. » Et il était sérieux, son cousin le savait parfaitement.

Les détails de l'agression d'Ambrose, James ne savait pas s'il tenait précisément à les connaître, quand chaque minute semblait le rapprocher d'une vérité qui avait toutes les chances de lui déplaire. Une vérité qu'Ambrose lui-même semblait avoir tout le mal du monde à verbaliser face à lui, alors que leurs regards se sondaient en silence jusqu'à ce que son cadet ne le brise finalement dans un aveu. "Je devais le sucer. Pour avoir des infos, pour avoir son appui." - « Putain, Ambrose. » C'était ce qu'il redoutait d'entendre, comme si une part de lui avait compris avant même qu'il ne mène beaucoup plus loin les explications. Il le connaissait par cœur, il savait donc ce que ça lui coûtait de le lui dire aujourd'hui. Il savait aussi qu'il donnerait probablement n'importe quoi pour ne pas se trouver devant lui, et sous son regard, à cet instant où ce qui y régnait pourtant était de l'incompréhension bien plus que le moindre jugement. "Et si ça se sait un jour, je suis fini." Ça ne sortirait pas d'ici, il le lui avait promis et il comptait honorer sa promesse quoi que ça lui coûte. Alignant quelques pas jusqu'à lui, James s'assura de capter toute son attention au moment de poser une main sur son épaule. « Ecoute-moi. » Il lui en voudrait peut être de jouer à nouveau les aînés, mais il savait que c'était bien inévitable à compter du moment où il s'ouvrait à lui. James n'allait pas simplement digérer cette information et la ranger dans un coin de son esprit sans plus jamais s'y attarder. C'est ce qu'ils feraient tôt ou tard, décrétant que le sujet était clos et qu'ils ne reviendraient plus dessus, mais avant ça Ambrose avait besoin d'entendre ce qu'il avait à lui dire. « Je me fous complètement de ce que tu fais et d'avec qui tu le fais. Mais de toutes les façons dont t'aurais pu t'y prendre pour rafler des soutiens, j'arrive pas à croire que t'aies choisi celle-ci. » Qu'il ait été au bout des choses ou qu'il se soit contenté de jouer avec le feu ne changeait rien au fait qu'il s'était aventuré sur un terrain dangereux en laissant penser à cet homme qu'on pouvait l'acheter de cette façon. « Et ne me dis pas que ça avait l'air d'une bonne idée, sur le coup. On sait tous les deux que c'est faux et que c'est pas comme ça que t'as envie de réussir. » Son ambition, Ambrose lui avait toujours donné une place centrale dans sa vie et c'était loin d'être une chose que James pourrait un jour lui reprocher. Précisément parce qu'il lui avait toujours semblé vouloir éviter les chemins faciles. Il y avait bien des prix qu'on pouvait payer pour gravir les plus hauts échelons et Ambrose n'avait jamais été le dernier à faire des sacrifices, mais celui-ci était définitivement celui de trop. Celui qui lui inspirerait forcément d'amers regrets. « T'es beaucoup trop malin pour croire que ça aura encore de la valeur à tes yeux, si c'est comme ça que tu t'y prends. Je te connais assez pour savoir que non. » Il le connaissait assez pour savoir que sacrifier sa dignité sur l'autel de son ambition était le dernier de ses souhaits, peu importe ce qu'il s'était ou non passé en définitive. « Maintenant, dis-moi qui a eu l'idée. Lui, ou toi ? Parce que s'il t'a laissé penser que c'était ta seule chance d'avoir son appui, tu devrais commencer à prier pour que je dégote jamais son nom. » Autrement il ne se contenterait pas de lui refaire le portrait, il ferait aussi de la vie de ce type un véritable enfer. Ambrose ne dirait rien, il le savait, et c'était peut être une bonne chose si James ne voulait pas troquer ses élégants costumes cintrés contre une combinaison orange du pire effet.
Revenir en haut Aller en bas
Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
le vilain petit secret
  
(james) i was born in a messed up century IAeu3cF Présent
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
(james) i was born in a messed up century Fe9ac0c9fce45ef7ed0d4f4cab62f60f
POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : peru
RPs EN COURS : (06)flora #4ruben #21scarlett #3mavis #17

(feu charlie)barbie&ken #6

(feu lily)alfly #18

›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

(james) i was born in a messed up century Bca96b970e1b378dad791c5a94fe96ce1ae4a7e7
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

(james) i was born in a messed up century 737d086bd5076d6b7f3f2f9b2f922ab4cbc29eca
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

(james) i was born in a messed up century 36fa190b81f65b6edc2325713010c23e197cdb34
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

(james) i was born in a messed up century SCbjm
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
RPs TERMINÉS : (beaucoup)

cf. fiche de liens

(james) i was born in a messed up century 82650eff08e03483cd01d0602ea659d5
AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45954-
https://www.30yearsstillyoung.com/t45982-
https://www.30yearsstillyoung.com/t46254-

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyLun 7 Nov - 22:16

La délicatesse de mise lorsque la conversation tourne autour des mésaventures paternelles de James est rapidement oubliée lorsque le sujet change du tout au tout, au moment où le cousin d’Ambrose remarque des coups évidents portés contre son dos. Les bleus sont récents, immenses et aux couleurs de l’arc-en-ciel. Bien qu’ils soient effectivement plus imposants qu’ils n’en sont graves, ils représentent surtout la partie immergée d’un iceberg dont Constantine se serait bien gardé d’avouer l’existence. La colère de James est évidente, en témoigne son poing écrasé contre le bureau, et Ambrose refuse catégoriquement de courber l’échine face à son attitude, pourtant bien conscient que cette colère n’est pas directement dirigée contre sa personne. Il nourrit de terribles envies de vengeance, voilà tout. « Imbécile, comment tu peux me poser la question ? » Bien sûr que non, James n’est pas heureux d’entendre les détails pour savoir comment il en est venu à avoir de telles marques. La réponse d’Ambrose était rhétorique, uniquement le fruit d’une colère à son tour grondante en son cœur, bien qu’elle soit pour sa part la traduction de sa honte et de ses remords bien plus que de toute autre chose. « Ça aurait pu se terminer bien plus mal, t'en es conscient au moins ? » - “Mais qu’est-ce que tu crois James ? Que c’est une partie de jambe en l’air qui a mal tourné ? Que c’est un truc qui me fait vibrer ?” Il ne cherche plus à cacher son émotion, plus outré que jamais face à la question de son cousin, qui semble le traiter comme un enfant à qui on doit apprendre à avoir des limites. Il n’avait pas prévu que la situation devienne plus musclé ; comment aurait-il pu croire qu’il aurait effectivement pu y passer ? Le Ambrose d’aujourd’hui le sait avec le recul, celui d’hier encore était loin de s’imaginer que tout pourrait aussi mal tourner, alors que rien ne le laissait présager. Jamais il ne serait allé trouver Williams s’il avait su qu’il allait vouloir s’en prendre physiquement à lui. Peu importe le degré de violence, il n’aurait jamais fait une telle erreur. Après avoir expiré longuement pour reprendre le contrôle de ses émotions, Ambrose reprend, d’un ton plus lent et calme. “Je sais, oui. Mais j’avais aucune idée que les choses allaient se passer ainsi.” Il n’a pas foncé dans la gueule du loup. Pas aussi simplement que ça, du moins. Il sait bien à quelle espère Saül appartient, mais il espérait surtout se fondre dans la masse à ses côtés, assez pour qu’il ne pense pas un seul instant à l’attaquer.

« Depuis quand on a des secrets l'un pour l'autre, Ambrose ? » La tête du plus jeune se balance frénétiquement de droite à gauche alors qu’il continue de refuser catégoriquement de lui donner le nom de Saül. Une vendetta ne mènerait à rien de bon, raison pour laquelle il fait le choix censé de garder les lèvres scellées, pourtant désolé que James joue sur le terrain de leur confiance aveugle l’un envers l’autre. “On en a pas. Joue pas là-dessus.” Il est celui dont il est le plus proche. James joue tous les rôles, il est son grand frère autant que son confident et Ambrose n’imagine pas un seul instant le perdre, tout simplement parce que la déflagration serait immense au point de le détruire, purement et simplement. S’il garde ce secret, c’est uniquement parce qu’il veut le protéger à son tour et lui éviter de foncer tête baissée vers des problèmes immenses. Ambrose lui a toujours raconté, et il compte continuer à le faire, à cette seule et infime exception. Son regard persiste à rester logé dans celui de son aîné, à qui il veut assurer la véracité de ses propos. « T'as si peur de lui pour pas vouloir que je m'en approche ? » Sa tête désormais immobile prend exemple sur les lèvres scellées du plus jeune, qui refuse de donner toute réponse face à cette nouvelle question. Il ne veut pas mentir à son frère, et il n’arrive pas à avouer avoir peur de qui que ce soit non plus. La question est simple, la réponse infiniment compliquée. Trop de facteurs entrent en compte mais James ne veut écouter aucun d’eux. Tout ce qu’il souhaite faire, c’est taper plus juste et plus fort encore que l’autre homme avant lui. « Je lui tomberai dessus si vite qu'il aura même pas le temps de comprendre ce qui lui arrive. Et au moins, je serai pas resté les bras croisés pendant que ce type vit tranquillement après ce qu'il t'a fait. » - “Tu vas rien faire du tout James. Arrête.” Il ne veut pas voir l’empire Weatherton mis à mal pour cette histoire, et il veut encore moins voir la position de James remise en cause s’il venait à s’apprendre qu’il joue du poing avec des individus hauts placés. La presse serait la première à inventer une histoire de rivalité, et ils ne pourraient plus rien faire pour rétablir la vérité. Ambrose ne remet pas en question la capacité de son cousin à taper fort et juste, là n’est pas la question. C’est à tout le reste qu’il pense, à tout ce qui peut et va mal se passer. « Ça sortira pas d'ici. Mais on sait tous les deux que Flora voudrait être mise dans la confidence. » Il sait, oui, et c’est une nouvelle peine qui s’ajoute à une liste déjà bien fournie. “Je veux pas l’inquiéter.” Il est déjà en train d’inquiéter James bien malgré lui et autant dire qu’il ne compte pas élargir le nombre, que ce soit avec Flora ou n’importe qui d’autre, de sa famille ou non.

« Putain, Ambrose. »

Il parle enfin. Parfaitement incapable de garder le moindre secret face à son frère une fois le sujet abordé, voilà le brun qui avoue enfin les dessous de cette histoire et la raison, assez particulière, de sa collaboration avec Saül. Son nom reste toujours scellé, mais il concède à lui raconter comment il en est arrivé là, plus honteux que jamais comme en témoignent ses yeux brillants et emplis de remords. Échoué sur un fauteuil non loin, il se referme dans son monde et sa bulle, ne voulant plus trouver les yeux de son cousin maintenant que l’aveu a été fait. Ainsi, même après avoir entendu ses pas se rapprocher de lui, il sursaute légèrement lorsque James pose simplement la main contre son épaule. Il ne s’attendait pas à un geste violent, pas venant de lui, mais il ne s’attendait tout simplement à rien, en réalité. « Ecoute-moi. » Il l’écoute, comme toujours. Peu importe le sujet, peu importe la tension entre eux ; il boit toujours ses paroles, parce qu’il reste son cousin, parce qu’il reste son modèle. Qu’Ambrose soit d’accord avec lui ou non, il ne nie pas l’impact de son avis sur sa personne et ses choix, parce que James a toujours eu une immense influence sur sa vie et sa personne, depuis le premier jour - presque littéralement. « Je me fous complètement de ce que tu fais et d'avec qui tu le fais. Mais de toutes les façons dont t'aurais pu t'y prendre pour rafler des soutiens, j'arrive pas à croire que t'aies choisi celle-ci. » Avec cette discussion, il a l’impression d’avoir brisé quelque chose entre eux. Plus que jamais, il trouve le regard de James à son égard changé, lui qui semble en venir à croire qu’il fait ce genre de choses régulièrement, comme s’il n’avait véritablement aucune sorte de morale et surtout d’estime pour sa personne. Avec ces mots, tout ce qu’Ambrose observe dans le miroir est une sorte de gigolo politicienne, ce qui en définitive ne vaut pas grand chose. “Je fais rien avec personne. Il était le seul.” Il était le seul face à qui Ambrose s’agenouillait littéralement dans le but d’obtenir son soutien, ses informations, ou Dieu sait quoi encore. Il était le seul face à qui Ambrose s’agenouillait par intérêt d’ambition, et ces derniers jours lui ont appris que cela ne se reproduirait plus jamais à partir de cet instant. Il a appris difficilement, mais il a appris. « Et ne me dis pas que ça avait l'air d'une bonne idée, sur le coup. On sait tous les deux que c'est faux et que c'est pas comme ça que t'as envie de réussir. » Ils le savent tous les deux, oui, et c’est pour cette raison qu’Ambrose concède à relever son regard dans le sien sans un mot de plus. L’idée était mauvaise dès le départ, ce n’est pas une surprise, mais il était désespéré au point de vouloir tenter l’expérience, tout en se disant qu’il n’avait de toute façon rien à y perdre et que ces quelques minutes de temps à autres seraient rapidement oubliés, surtout une fois les bras de Millie retrouvés. Il voudrait lui dire que lui n’héritera pas de l’entreprise de papa mais la remarque serait aussi injuste que mal placée, et toute la colère du monde ne saurait le laisser parler ainsi à celui qu’il considère comme un frère. « T'es beaucoup trop malin pour croire que ça aura encore de la valeur à tes yeux, si c'est comme ça que tu t'y prends. Je te connais assez pour savoir que non. » - “Personne ne s’intéresse à la façon dont t’as atteri au sommet une fois que tu y es.” Les mots de James sont emplis de bonnes intentions, mais ils sont aussi infiniment utopiques et naïfs. Tant qu’il arrive au sommet sans cadavres sur son chemin, alors c’est tout ce qui compte, et c’est aussi l’objectif qu’Ambrose suit et celui auquel il s’accroche. Une fois au sommet, il deviendra intouchable, et tout le monde le verra comme l’orphelin qui a réussi, pas celui qui s’est abaissé bien bas pour y arriver. Rapidement pourtant, il lève une main en guise de signe de paix, avant de nuancer ses propos. “Mais je sais ce que tu essaies de me dire.” Et il sait aussi qu’il a raison, parce qu’Ambrose veut la jouer clean et fair play. C’est justement une raison pour lui d’en vouloir encore un peu plus à Saül, lui qui l’a fait sortir du droit chemin sans le laisser penser que cela pourrait effectivement être une véritable mauvaise idée ; le genre d’idée à laquelle Rose aurait dû renoncer dès le départ.

« Maintenant, dis-moi qui a eu l'idée. Lui, ou toi ? Parce que s'il t'a laissé penser que c'était ta seule chance d'avoir son appui, tu devrais commencer à prier pour que je dégote jamais son nom. » Un jour, il sait bien que James finira par obtenir son nom, d’une façon ou d’une autre, et qu’il jouera au grand frère. En attendant, Ambrose ne compte pas lui faciliter la tâche d’aucune manière, surtout alors qu’il semble bien incapable de passer outre cette colère, ou même la cacher. Il bouillonne de l’intérieur, c’est aussi évident que c’en est terrifiant, finalement. “J’en sais rien. C’est venu comme ça, j’imagine. C’est pas vraiment le truc que tu proposes au premier venu. Je crois que j’ai bien vu que y’avait une faille et ensuite… Ensuite les choses se sont faites.” Il se garde de préciser que l’homme en question est marié et père de famille, il se garde de préciser que ce qu’il nomme faille est un synonyme pour hétérosexuel, ce qu’il crie être en apparences du moins. James n’a pas besoin de connaître les détails, il ne le veut pas non plus, et c’est bien mieux ainsi, pour tout le monde. “Dis moi si tu comptes vraiment me faire essayer ces habits ou si je dois y aller. J’ai pas envie d’étendre la discussion à l’infini.” Il se relève déjà, ne répondant pas outre mesure à sa dernière question. Les circonstances dans lesquelles le pacte a été conclu n’ont plus aucune importance maintenant que tout a été détruit. “Et si tu pouvais oublier de préciser à ton assistante que j’ai joué les modèles pour toi, aujourd’hui, ça m’arrangerait.” Parce qu’il lui a dit qu’il croulait bien trop sous le travail pour qu’ils se voient, mensonge qui n’a rien de nouveau entre eux tant ils sont demandés: à la seule différence que jusque-là, cela n’avait justement jamais été un mensonge. Cette fois-ci, il cherchait seulement une excuse pour la retrouver uniquement lorsque tout ira mieux, quand elle ne risquera plus à son tour d’observer ses marques, lesquelles elle aurait fini par voir. Elle a l’oeil aussi aiguisé que celui de James, elle aurait été capable de le voir serrer les dents, et c’est une discussion dont il veut se préserver, surtout maintenant qu’il en a déjà parlé avec son cousin, bien malgré lui. “Je te dis toujours tout, tu sais. Ça… c’est pas un bon exemple. C’est à part, et tu sais pourquoi.” Il revient là-dessus, il parle à nouveau de leur confiance mutuelle et souhaite souligner qu’elle existe toujours et n’a pas été ébranlée le moins du monde, un point qui est infiniment important aux yeux d’Ambrose. “J’ai joué avec le feu et je me suis brûlé.” Il conclut alors, plus sérieux que jamais. Ambrose continuera de jouer avec le feu, mais la prochaine fois il sera mieux préparé, voilà tout ce qui change en réalité. "Mais ça veut pas dire que je cherche pas à me venger à ma façon." Et sa vengeance, il la prépare déjà auprès de Damon.


(james) i was born in a messed up century MJXcUHn
(james) i was born in a messed up century SMDuWfY
(james) i was born in a messed up century G2md36y
(james) i was born in a messed up century A5LbzAL

(james) i was born in a messed up century TU9WERG
(james) i was born in a messed up century BZUSLyq
(james) i was born in a messed up century TqaZuMT

(james) i was born in a messed up century 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyJeu 24 Nov - 20:02

i was born in a messed up century.

Oh, rien dans cette discussion ne plaisait au créateur, qui définitivement aurait préféré qu'ils s'en tiennent à leurs échanges habituels et plaisantent quelques minutes sur l'incapacité d'Ambrose à rester parfaitement immobile quand il devait prendre ses mesures – c'est qu'il n'avait jamais tenu en place, tout impatient qu'il avait toujours été d'aller plus vite que tous les autres. Découvrir ces marques sur sa peau avait été un choc pour celui qui était bien incapable de tolérer qu'on s'en prenne physiquement à son cousin, et à présent chaque partie de son être ne rêvait plus que de mettre la main sur ce type pour lui faire passer l'envie de recommencer. Il n'était rien sinon capable du pire, James, lorsqu'on osait s'en prendre aux quelques personnes qu'il protégerait sans vergogne contre le monde entier. Fils unique, il avait très tôt trouvé en Ambrose un frère à encourager et à protéger, quand bien même le jeune homme préférerait sans doute aujourd'hui qu'il se contente de détourner les yeux et ne polémique pas davantage sur cette histoire d'hématomes. S'il le connaissait – et personne en ce monde ne le connaissait certainement mieux que lui – il devait déjà savoir que c'était bien inutile et que James n'en ferait rien. Peu enclin à s'en faire la plupart du temps, cette fois son inquiétude avait tout de sincère et rien de tout ça ne l'amusait, bien au contraire. “Mais qu’est-ce que tu crois James ? Que c’est une partie de jambe en l’air qui a mal tourné ? Que c’est un truc qui me fait vibrer ?” Ce qu'il pouvait croire n'avait pas la moindre importance face à la réalité des faits : le dos et le torse d'Ambrose étaient tous deux marqués de bleus qui ne pouvaient qu'avoir été causés par une bousculade particulièrement violente, et l'idée qu'il ait gardé ça pour lui jusque là était difficile à accepter. « Ce que je crois c'est que t'en parles comme si on t'avait juste rayé ta caisse. C'est de te voir réagir comme si c'était pas si grave qui me rend dingue. » Il voudrait le secouer, lui faire prendre conscience qu'il aurait pu s'en tirer bien plus mal parce que le type qui lui avait fait ça ne semblait pas du genre à plaisanter. Qu'Ambrose préfère taire son nom pour éviter à James de s'en mêler était une chose, mais il ne pouvait pas nier que ça n'était pas seulement quelques bleus voués à disparaître dans quelques jours. “Je sais, oui. Mais j’avais aucune idée que les choses allaient se passer ainsi.” - « Je sais. » Sur ce point il le croyait sur parole et ne le pensait évidemment pas intrépide au point de s'être jeté dans la gueule du loup s'il avait eu la moindre raison de penser que cet homme était une menace pour lui et son intégrité physique. C'est ce qui rendait ça si inquiétant au final : qu'Ambrose ait probablement eu à faire à son agresseur plusieurs fois avant que ce dernier ne montre les crocs. Peut être même au point de lui accorder sa confiance, et de le regretter après coup. « Maintenant j'espère que tu te tiendras à distance de ce type. Il est pas question que je te récupère à l'hôpital la prochaine fois qu'il voudra se défouler. » Ou pire, mais ça il n'avait même pas besoin de le préciser. Ambrose l'avait échappé belle, cette fois, et le prochain qui croirait être en droit de poser la main sur lui ferait mieux de déjà se mettre à courir, histoire de s'éviter la colère de l'anglais.

Ne pas posséder le nom de celui qui lui avait fait ça était déjà une frustration suffisante pour James, qui il est vrai raffolait plutôt de l'idée de lui rendre la monnaie de sa pièce. Il savait bien comment fonctionnait Ambrose et qu'il ne lui dirait jamais comment trouver ce type, simplement pour lui éviter de créer plus de problèmes et de se mettre en danger à son tour, mais l'idée qu'il s'en tire aussi facilement le mettait hors de lui. Peut être bien qu'il n'aurait pas été le trouver tout seul, ou qu'il aurait eu recours à d'autres moyens pour lui faire regretter son geste, mais il aurait au moins fait quelque chose pour que jamais cet homme n'ait dans l'idée de recommencer. Vu l'état dans lequel se retrouvait Ambrose, il lui semblait que c'aurait été un minimum. “On en a pas. Joue pas là-dessus.” Ils n'avaient peut être pas de secrets l'un pour l'autre lorsque les circonstances se voulaient normales, mais qui sait quand Ambrose lui aurait parlé de cette histoire s'il n'avait pas découvert ces marques. Qui sait s'il n'aurait pas serré les dents dans son coin, sans rien confier de ce qui lui était arrivé, sans rien partager du traumatisme que ça avait du être pour lui. “Tu vas rien faire du tout James. Arrête.” - « C'est pas l'envie qui me manque, je t'assure. » Ils savaient tous les deux qu'il s'empresserait d'aller trouver cet homme et de lui faire une première impression musclée si Ambrose daignait lui donner son nom. Mais ça n'arriverait pas, ça James en était conscient. « Laisse-moi te dire qu'il ira faire un aller-retour tout droit jusqu'en enfer, s'il te touche à nouveau. Je sais que tu veux pas faire de vagues mais moi j'en ai rien à foutre. » Ce n'était peut être pas le cas lorsque sa réputation et celle de sa famille était en jeu, tout autant que l'entreprise de son père et l'héritage qu'il comptait bien préserver, mais il y a bien des limites qu'il pourrait franchir rien que pour venger sa famille. Et bien des manières dont il pourrait s'y prendre, pour ruiner la vie de quelqu'un qui l'avait mérité. Il s'y était déjà essayé, et avec succès. Il recommencerait sans l'ombre d'un doute. “Je veux pas l’inquiéter.” Pour ça, il lui était difficile de ne pas tomber d'accord avec lui. Bien qu'il regrette que Flora ne puisse être mise dans la confidence, il ne tenait pas non plus à ce que la jeune femme se fasse un sang d'encre. Ils savaient que ce serait inévitable et qu'elle avait déjà bien d'autres choses desquelles se soucier, elle aussi. « Je sais bien. Je lui dirai rien. » Ce n'était pas le genre de secrets qu'il espérait partager avec lui lorsqu'ils avaient encore l'âge de rêver à ceux qu'ils deviendraient en grandissant, mais il ne trahirait pas sa confiance. Ambrose savait déjà qu'il s'y tiendrait et qu'il n'avait rien à craindre. « J'en parlerai à personne. » C'était une promesse.

L'aveu qui suivit, James était bien loin de l'attendre, autant qu'il avait probablement espéré qu'ils n'iraient jamais par là. Que si cette histoire allait forcément chercher plus loin que quelques coups donnés pour un mot de trop ou un différend un peu trop coriace, ça n'impliquerait pas qu'il ait à en savoir plus qu'il ne l'aurait voulu sur les rapports bien précis de son cousin avec cet homme. James n'était ni idiot ni naïf, il savait parfaitement qu'Ambrose avait une vie sexuelle active et certainement bien assez d'occasions de profiter de son célibat pour ne pas vouloir les laisser passer, mais ce n'était pas de ça dont il était ici question et c'était ce qui le laissa interdit plusieurs secondes. Parce qu'il semblait y avoir bien d'autres choses qu'une question d'attirance derrière les confessions de son cousin et que ça ne lui plaisait pas, à James, de l'imaginer troquer ce genre de faveurs contre le soutien d'un type trop peu scrupuleux pour les refuser. Ambrose était taillé pour réussir, taillé pour briller et se créer son propre nom, il ne devrait pas avoir à faire ça pour exister aux yeux des autres et rafler des soutiens. Il ne devrait pas penser une seule seconde que c'était un passage obligé lorsqu'on avait son audace et sa jugeote, parce que ce serait une insulte à celui qu'il était. “Je fais rien avec personne. Il était le seul.” Peut être bien qu'il l'avait blessé sans pourtant penser à mal, lorsqu'il avait tenté de lui faire voir les choses depuis son point de vue. Mais James était incapable de digérer l'information comme si elle ne le révoltait pas. Il se fichait éperdument de ce que les autres pouvaient faire pour réussir et il bossait dans un milieu où les promotions canapés avaient tout autant leur place qu'ailleurs, mais c'était bien différent lorsqu'il était question de son cousin. De celui qu'il avait toujours aimé comme un véritable frère. « Je sais que tu penses que t'avais besoin de lui, mais c'est pas le cas. » Il pourrait répondre que c'était facile à dire, quand on n'avait jamais manqué de rien, mais James s'était fait seul et personne – pas même son père – ne lui aurait tendu la main s'il s'était payé le luxe d'être médiocre ou paresseux. Ambrose, lui, n'était ni l'un ni l'autre et sa soif de réussite impressionnerait quiconque croiserait sa route du haut de ses vingt-trois ans. Quoi que lui ait dit ce type, quoi qu'il lui ait exactement promis du haut de sa tour d'ivoire, il n'avait pas besoin d'aller jusque là pour arriver à la place qui était la sienne. Justement parce qu'il était encore jeune, encore en droit de faire des erreurs et de tâter le terrain, et qu'il aurait bien plus à perdre qu'à y gagner s'il laissait ce genre d'individus le convaincre qu'il ne valait quelque chose que quand il donnait de sa personne. “Personne ne s’intéresse à la façon dont t’as atterri au sommet une fois que tu y es.” Oh, ça ne faisait pas le moindre doute, mais ils savaient tous les deux que la solitude guettait tous ceux qui arrivaient quelque part. Et que tôt ou tard, c'est lui qui porterait le regard le plus impitoyable sur sa propre personne, ses échecs et ce qu'il aurait eu à faire pour en arriver là. Ça ne lui sautait pas encore aux yeux et c'était normal, parce qu'Ambrose était loin de se poser toutes ces questions tandis que sa route était encore devant lui, mais il y avait différentes façons de toucher le succès du doigt et il ne voudrait pas choisir celle qui finirait par entacher tout ce pourquoi il s'était tant battu. “Mais je sais ce que tu essaies de me dire.” La dernière chose qu'il souhaitait, c'était lui laisser penser qu'il ne reconnaissait plus celui qui se tenait devant lui. Ça n'était pas le cas, quand bien même il n'aimait pas la tournure de cette conversation et préférait nettement lorsqu'il l'imaginait simplement avoir tenu tête à la mauvaise personne. Apprendre ce genre de choses avait toutes les chances de ne pas le ravir, mais son cousin était un adulte responsable et capable d'assumer ses décisions sans qu'on le tourmente inutilement : qu'il les comprenne ou non, son regard sur lui ne changerait pas pour si peu et il serait le premier à partir au front pour le défendre si quelqu'un le culpabilisait pour les mêmes raisons. Il y avait peut être deux poids deux mesures, avec James, mais sa loyauté envers les siens était totale. « Tu vaux mieux que ça, c'est tout ce que j'essaie de te dire. » Et qu'il ne s'avise pas d'essayer de déformer ses propos, alors que James pressa son épaule dans un geste fraternel. Il n'aurait jamais l'once d'une objectivité à son sujet, et c'est précisément en ça qu'il pouvait être assuré qu'il trouverait toujours le plus fervent des soutiens chez lui.

Finalement, tout ce que James avait besoin de savoir, c'est qu'Ambrose n'avait pas été entraîné dans cette histoire contre sa volonté ou parce qu'on lui aurait simplement laissé penser qu'il n'avait pas le choix, que c'était tout ce à quoi il pouvait prétendre pour toucher ses aspirations du doigt. James savait qu'en fonction de la réponse, sa colère pourrait se muer en une rage irrépressible et que ses réactions n'en seraient que plus imprévisibles encore, mais heureusement les mots d'Ambrose eurent sur lui l'effet inverse. C'était au moins ça, qu'il pensa en relâchant les épaules, certainement soulagé de ne pas avoir à retourner toute la ville pour retrouver ce type et se charger personnellement de son cas. “J’en sais rien. C’est venu comme ça, j’imagine. C’est pas vraiment le truc que tu proposes au premier venu. Je crois que j’ai bien vu que y’avait une faille et ensuite… Ensuite les choses se sont faites.” Ces choses, James pouvait les imaginer sans mal et il va sans dire qu'il n'y tenait pas forcément. S'il ne reprochait pas à Ambrose de s'être confié et d'avoir mis des mots sur des détails qu'il aurait pu se contenter d'imaginer, il est certain qu'il s'empresserait d'oublier cet échange si tôt celui-ci terminé. Ils se rendraient le plus grand des services en le faisant, à vrai dire, et il savait qu'Ambrose le désirerait sans doute tout autant que lui. « L'important, c'est qu'il ne t'ait pas contraint. Pour le reste, je sais que t'en tireras des leçons et qu'on aura jamais plus à en reparler. » Ce n'était pas le genre d'échanges que les deux hommes auraient envie de se remémorer autour d'un repas, entre rires complices et allusions moqueuses, et ce défilé aurait en attendant le mérite de leur changer les idées. Et à en juger par la prochaine remarque d'Ambrose, le plus tôt serait probablement le mieux. “Dis moi si tu comptes vraiment me faire essayer ces habits ou si je dois y aller. J’ai pas envie d’étendre la discussion à l’infini.” James secoua la tête, n'ayant pas oublié lui non plus que le temps filait toujours et que ce costume avait besoin d'être ajusté au millimètre près, ce que le jeune politicien rendrait possible en lui prêtant gracieusement sa silhouette le temps de quelques essayages. « J'ai besoin de toi juste cinq minutes. Après, tu pourras vaquer à tes occupations et on fera comme si rien ne s'était passé. » Et ne souhaitant plus perdre un seul instant, James se saisit de ses outils tout en rapprochant le portant à vêtements où attendaient les quelques pièces qu'Ambrose aurait à essayer. Rien qui ne prendrait plus de quelques minutes, ils avaient tous les deux l'habitude et James ne comptait pas le retenir plus longtemps que nécessaire. Il en était conscient, son cousin espérait probablement se dérober à son regard depuis maintenant plusieurs minutes. “Et si tu pouvais oublier de préciser à ton assistante que j’ai joué les modèles pour toi, aujourd’hui, ça m’arrangerait.” Son regard, seulement à demi-surpris, se reposa bientôt dans celui d'Ambrose. « J'ai pas l'habitude de rendre compte de nos échanges à Millie, si ça peut te rassurer. Et je tiens pas à me mêler de ce qu'il y a entre vous, quoi qu'il y ait entre vous. » Aussi vrai qu'il veillait scrupuleusement sur le planning de son assistante quand ça touchait à son travail et qu'il voulait pouvoir compter sur elle à chaque instant, la manière dont elle occupait son temps libre ne le regardait pas et il n'avait pas l'intention de se mêler de sa vie personnelle. Qu'elle semble particulièrement proche de son cousin n'y changeait rien, quand bien même James aurait peut être préféré que ces deux aspects de sa vie ne se rencontrent pas davantage que c'avait déjà été le cas jusqu'ici. C'est précisément parce qu'il était conscient lui-même de ne pas vraiment donner l'exemple en la matière qu'il s'abstiendrait de toute remarque : Ambrose n'avait certainement pas le moindre conseil à recevoir de lui en matière de vie amoureuse, qui plus est. Quand au reste, son cousin était libre d'avoir des secrets si ça lui chantait, la seule chose dont James soit certain c'est qu'il n'avait probablement pas l'intention de faire souffrir Millie. Et ça tombait bien, James la considérait comme une jeune femme sérieuse et bienveillante qui ne méritait pas le moins du monde qu'on s'amuse avec elle. Ambrose n'en ferait rien, il le savait.

Je te dis toujours tout, tu sais. Ça… c’est pas un bon exemple. C’est à part, et tu sais pourquoi.” Si la discussion semblait proche d'être close, il comprenait que son cousin puisse vouloir y revenir une dernière fois pour mettre les choses au clair, plus touché qu'il ne le montrait à l'idée qu'il tienne à le rassurer sur la confiance qu'il lui portait. Une confiance dont James n'avait pas sérieusement douté, quand bien même il avait détesté découvrir ces hématomes par le plus déplaisant des hasards. « Je sais pourquoi, oui. Et je sais aussi qu'on n'est pas vraiment connus pour nous épancher sur ce qui nous arrive, dans cette famille. » Alors il ne pouvait que comprendre lui-même que ça ne lui ait pas été facile, de se confier sur quelque chose d'aussi intime et qui lui conférait certainement une certaine honte, surtout vis à vis de celui qui l'avait vu grandir et qu'Ambrose semblait toujours regarder avec des yeux remplis d'admiration. James en était conscient et ça représentait forcément beaucoup pour lui, même s'il aimerait parfois être d'un abord plus facile et lui donner l'impression de pouvoir tout entendre et tout accepter. C'était le cas, du moins la plupart du temps, mais il était aussi conscient d'avoir été élevé dans l'idée que ses faiblesses méritaient d'être cachées loin du regard des autres et d'avoir inconsciemment transmis cette même idée à ses cousins, en grandissant. « Je ne suis pas déçu, Ambrose. » Il lui souffla alors, au moment de se tourner complètement pour lui faire face, son regard se voulant tout aussi transparent de sincérité que ses mots. « Tu ne m'as jamais déçu. » Et il avait le sentiment qu'Ambrose avait besoin de l'entendre, à ce moment plus qu'à n'importe quel autre, et alors qu'il était si facile de questionner ses propres choix lorsqu'on évoluait comme lui dans un milieu peuplé de requins où sa jeunesse lui était constamment balancé à la figure et sa légitimité remise en question. C'est parce que James savait tout ça, depuis le temps qu'il le voyait batailler avec ses propres ambitions, qu'il mesurait toute l'importance de ces quelques mots. “J’ai joué avec le feu et je me suis brûlé.” Et il n'y avait sans doute rien d'autre à en dire, à présent qu'ils s'étaient déjà plus que largement étendus sur un sujet que l'un comme l'autre aurait probablement préféré éviter. Peu importe, cette discussion leur aurait au moins prouvé que leur relation ne connaissait pas de barrière et que la sincérité y était pleinement de mise. « Promets-moi simplement de faire attention à toi. » Ce qui, s'il avait opté pour sa franchise habituelle, revenait à lui dire que s'il osait encore lui refaire un jour une frousse pareille, c'est lui qui se chargerait de lui botter les fesses. Ambrose savait déjà tout ça, pour le connaître par cœur. “Mais ça veut pas dire que je cherche pas à me venger à ma façon.” Cette fois, le regard du créateur s'assombrit quelques peu, pas certain d'aimer ce qu'Ambrose insinuait ici. « Ne fais rien de stupide. » Ce qui valait pour James quelques instants plus tôt valait aussi pour lui, et il était naïf s'il croyait que son cousin le laisserait se mettre en danger. Cette histoire lui avait déjà fait suffisamment de tort, il était hors de question qu'il prenne des risques. « Quoi que tu aies en tête, promets-moi de pas t'attirer d'ennuis. » Ses yeux braqués dans les siens lui feraient comprendre qu'il ne plaisantait pas et n'avait pas l'intention de le laisser gâcher tous ses efforts pour un homme qui n'en valait assurément pas la peine. Ambrose était tout sauf idiot, il n'avait pas le droit de tout foutre en l'air maintenant. « Et maintenant ne bouge plus. Je veux pas en plus te planter cette aiguille dans le bras. » Quelques prises de mesures et quelques poses d'épingles plus tard, James avait déjà une bien meilleure vue d'ensemble. « Quelques retouches au niveau des épaules et ce sera parfait. » Ce costume serait fin prêt dans les temps et Ambrose, lui, pouvait enfin être libéré. Nul doute qu'il devait être aussi impatient que James de filer et de mettre cette discussion derrière eux.
Revenir en haut Aller en bas
Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
le vilain petit secret
  
(james) i was born in a messed up century IAeu3cF Présent
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
(james) i was born in a messed up century Fe9ac0c9fce45ef7ed0d4f4cab62f60f
POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : peru
RPs EN COURS : (06)flora #4ruben #21scarlett #3mavis #17

(feu charlie)barbie&ken #6

(feu lily)alfly #18

›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

(james) i was born in a messed up century Bca96b970e1b378dad791c5a94fe96ce1ae4a7e7
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

(james) i was born in a messed up century 737d086bd5076d6b7f3f2f9b2f922ab4cbc29eca
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

(james) i was born in a messed up century 36fa190b81f65b6edc2325713010c23e197cdb34
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.

(james) i was born in a messed up century SCbjm
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
RPs TERMINÉS : (beaucoup)

cf. fiche de liens

(james) i was born in a messed up century 82650eff08e03483cd01d0602ea659d5
AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45954-
https://www.30yearsstillyoung.com/t45982-
https://www.30yearsstillyoung.com/t46254-

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century EmptyMer 30 Nov - 10:22

« Ce que je crois c'est que t'en parles comme si on t'avait juste rayé ta caisse. C'est de te voir réagir comme si c'était pas si grave qui me rend dingue. » Ambrose comprend l’attitude générale de son cousin, mais il ne comprend pas cette remarque bien précise, parce qu’il le connaît assez pour savoir que minimiser les choses est sûrement son seul axe de défense. Il ne peut pas exposer les choses telles qu’elles sont et il ne peut pas dire à quel point il se sent blessé et humilié à tous les niveaux, même face à James. Il se contente de le lui faire comprendre et de ne pas cacher la tristesse au fond de ses yeux ni même ses lèvres qu’il malmène entre ses dents. Il ne veut pas que son cousin s’inquiète davantage encore, voilà tout. Il ne pourrait pas modifier le passé, quoi qu’il en soit, et ce même si Ambrose ne doute pas un seul instant que James crève d’envie de le vouloir. S'il en avait la possibilité, il l'aurait lui-même utilisée et ce peu importe le coût parce qu'il se rend compte que Saül Williams n'a su lui amener que des ennuis et absolument rien d'autre. Le carnet d'adresses donné a finalement été mince face à tout ce qu'il a dû payer pour l'obtenir, et face à ce qu'il supporte aujourd'hui: le regard différent de son cousin étant le plus difficile pour lui. Il idolâtre James depuis le premier jour, ce qui rend son jugement d'autant plus important. « Maintenant j'espère que tu te tiendras à distance de ce type. Il est pas question que je te récupère à l'hôpital la prochaine fois qu'il voudra se défouler. » Ironiquement, Ambrose ne pourra jamais s’en éloigner réellement, bien qu’il le souhaite terriblement. Pour autant, il ne peut pas et ne veut pas embêter James en lui expliquant les choses de la sorte, parce que ce serait aussi dévoiler l’identité de Saül au passage. Alors, il se contente de faire quelque chose que son cousin détesterait: il lui ment éhontément, les yeux dans les yeux. “Oui.” Il sait qu’il risque d’être exposé à encore plus de colère de sa part, mais il sait aussi qu’il n’abandonnera pas son rêve à cause de ce vieil italien. Il n’abandonnera pas la politique parce que ce dernier a décidé de s’y faire une place: Ambrose travaille trop dur depuis plusieurs années déjà, il ne compte pas abandonner ; et il ne compte pas non plus retourner voir Saül. « Laisse-moi te dire qu'il ira faire un aller-retour tout droit jusqu'en enfer, s'il te touche à nouveau. Je sais que tu veux pas faire de vagues mais moi j'en ai rien à foutre. » Les courbes de sa mâchoire se définissent d’autant plus alors qu’il fait grincer ses dents entre elles, justement bien trop conscient que James serait prêt à tout pour le défendre, même à risquer sa carrière. Il est au sommet de la pyramide et ne peut pas se permettre de telles esclandres, ce qui semble être le cadet de ses soucis lorsqu’il en va de la santé de celui qu’il considère comme un petit-frère. Dans un autre contexte, et s’il n’était pas trop occupé à tenter de le calmer justement, Ambrose en aurait été touché. A défaut de pouvoir le lui dire en cet instant, il se contente de plonger son regard dans le sien, prunelles sombres contre prunelles sombres. Un jour, il le remerciera de toujours être présent pour lui ; mais pas aujourd’hui. « Je sais bien. Je lui dirai rien. J'en parlerai à personne. » Et en dépit de tout le reste et de tout ce que cela implique, cela retire un poids certain du cœur de l’australien, qui le rend rapidement à son cousin. “Merci.” Il statue donc aussitôt, plus sincère que jamais. Il vaut mieux que ce secret en reste un pour le moment. Personne ne réagit correctement à chaud.

Pour la première depuis bien longtemps, si ce n’est toujours, Ambrose n’a pas envie de s’éterniser auprès de son cousin. Lui qui se faisait pourtant une joie de passer un peu de temps à ses côtés, c’est désormais avec une certaine envie qu’il observe la porte, déjà désireux de s’en aller et, surtout, de se soustraire de son regard. Ces marques et cet aveux, ce n’est certainement pas ce qu’il souhaite que son cousin retienne de lui. « Tu vaux mieux que ça, c'est tout ce que j'essaie de te dire. » Et pourtant, lorsque le styliste pose sa main autour de son épaule, il préférerait se transformer en statue de pierre pour au moins avoir une excuse de ne pas bouger. Il laisse son regard remonter dans le sien, à fleur de peau, sa première réaction se résumant à un hochement de tête et à un maigre sourire, pourtant fort de sens. “Je vais le prouver.” A James, au reste de la famille, et au reste du monde aussi. Il va le leur prouver, il le jure. « L'important, c'est qu'il ne t'ait pas contraint. Pour le reste, je sais que t'en tireras des leçons et qu'on aura jamais plus à en reparler. » L’homme en question a bien des défauts et Ambrose se garde bien de le défendre, mais il ne l’a effectivement pas contraint, et c’est peut-être une des choses les plus importantes de cette histoire - quand bien même cela finit simplement par signifier qu’Ambrose a de lui-même foncé tête baissée dans la gueule du loup, conscient de ses choix. Au moins, il peut déjà dire qu’il apprend de ses erreurs et que cela ne se reproduira plus.

Finalement, James entend son appel à l’aide en ce qui concerne son besoin de s’échapper de cette discussion, à défaut de vouloir mettre de la distance avec son cousin, et il finit par lui dire qu’il a encore besoin de sa personne pour quelques petites minutes. L’australien hoche la tête et se contente de replacer son dos bien droit, pour ne pas risquer de fausser les mesures et les retouches de son styliste. Néanmoins, le brun enfonce une fois de plus des portes ouvertes lorsqu’il demande simplement à James de ne pas parler de tout ça à Millie, et si possible de ne pas même lui dire qu’ils se sont croisés. Il veut la protéger comme il veut protéger Flora, les raisons sont différentes mais la finalité reste la même. Elles n’ont pas à s’inquiéter. « J'ai pas l'habitude de rendre compte de nos échanges à Millie, si ça peut te rassurer. Et je tiens pas à me mêler de ce qu'il y a entre vous, quoi qu'il y ait entre vous. » - “Tant mieux.” Il ne précise pas ce quoi qu’il y ait entre eux, parce que James ne veut pas savoir, parce que lui-même ne saurait de toute façon pas quoi lui dire alors qu’il se contente d’apprécier de croiser la jeune femme à Weatherton et de passer un peu de temps avec elle en dehors des heures de travail, quand leurs emplois du temps le leur permettent. Millie ne sera pas mêlée à cette histoire, c’est tout ce qu’il retient de ces quelques mots, et c’est tout ce qui importait aussi. Tant mieux. « Je sais pourquoi, oui. Et je sais aussi qu'on n'est pas vraiment connus pour nous épancher sur ce qui nous arrive, dans cette famille. » Ils ont déjà vécu beaucoup de choses, chacun à leur niveau, chacun avec une intensité différente. Ils ont leurs propres problèmes, leurs propres failles, et l’omerta fait loi parce que chacun a à cœur de prouver qu’il n’est pas détruit de l’intérieur. Personne n’en parle jamais, et Ambrose le premier se serait gardé de le faire s’il l’avait pu, mais cela ne l’empêche pas d’être désolé de cette situation. Il l’est d’autant plus alors que certains pourraient grincer des dents à l’idée que James parle d’eux comme une famille, car trop à ses yeux ont à cœur de souligner qu’ils sont une fratrie avant toute chose, et que leur cousin n’en fait de facto pas partie. Plus que tout, ce comportement et ce jugement sont purement injustes. “J’imagine qu’on a toujours vécu comme ça, et que ça risque pas de changer.” Ce n’est pas ce qui le rend heureux, mais c’est un fait contre lequel il ne peut pas aller. Personne n’écoute réellement le dernier né, de toute façon.

« Je ne suis pas déçu, Ambrose. Tu ne m'as jamais déçu. » Ces mots, aussi simples soient-ils, le touchent profondément. Il ne cherche pas à éviter le regard de son cousin qui lui fait désormais face, et bien au contraire il est soulagé et heureux de l’entendre dire de tels mots. Pour lui, ils valent le monde et bien plus encore. “J’essaie de faire au mieux.” Il souffle tout bas ces mots qui sonnent comme des remerciements, comme une promesse de ne jamais le décevoir un jour non plus. « Promets-moi simplement de faire attention à toi. » - “Oui, promis. Toi aussi.” James ne fait pas les mêmes erreurs qu’Ambrose, mais il devrait lui aussi apprendre à mettre sa santé en priorité du reste, pour des raisons que les hommes connaissant tous deux sans vouloir les souligner éternellement: il donne tout à son travail, il se donne lui même au delà de ses capacités normales. Ambrose s’en rend d’autant plus compte qu’il aspire à lui ressembler autant que possible et qu’il sait déjà que de son côté, sa santé passera après sa carrière. Mais pour son cousin, il veut le meilleur. Sa santé, son bonheur, et tout ce qu’il voudra. C’est parce qu’il tient autant à lui qu’il se permet de se confesser à ses côtés, ce qui passe notamment par la promesse de trouver le moyen de se venger de cette affront, tôt ou tard, et ce qui se traduit donc par un regard noir de la part de son aîné, auquel il répond sans trembler. « Ne fais rien de stupide. Quoi que tu aies en tête, promets-moi de pas t'attirer d'ennuis. » - “Je me débrouillerai.” Il ne s’attirera pas d’ennuis, il ne se mettra pas dans une position de vulnérabilité non plus. Plus jamais il ne laissera Saül avoir l’ascendant sur lui et plus jamais il ne le laissera poser sa main autour de sa gorge comme s’il n’était rien. Il ne sait pas encore exactement comment, ni pourquoi, mais il jure qu’il trouvera un moyen.

« Et maintenant ne bouge plus. Je veux pas en plus te planter cette aiguille dans le bras. » Les dernières mesures avaient été repoussées à plus tard à cause de leurs derniers mots tardifs, mais Ambrose reprend la pose digne d’une parfaite statue de cire. Son regard curieux suit éternellement les gestes de James, qu’il comprend sans pouvoir les refaire à son tour ; la faute à une éducation bercée au sein de Weatherton, sans nul doute. « Quelques retouches au niveau des épaules et ce sera parfait. » - “Si jamais l’entrepôt est un peu trop plein, sache que cette pièce pourra toujours trouver sa place dans mon armoire.” Il répond dans un sourire, jamais nécessairement trop intéressé par le monde de la mode en lui-même, mais cela ne l’empêche pas de reconnaître la beauté des choses et de pouvoir l’admirer à sa façon. Cela lui permet aussi d’acter le changement de sujet et, surtout, le fait que plus jamais il ne sera question de cette histoire entre l’italien et lui ; parce qu’il n’y aura aucune partie deux, parce qu’Ambrose n’en parlera de toute façon plus.


(james) i was born in a messed up century MJXcUHn
(james) i was born in a messed up century SMDuWfY
(james) i was born in a messed up century G2md36y
(james) i was born in a messed up century A5LbzAL

(james) i was born in a messed up century TU9WERG
(james) i was born in a messed up century BZUSLyq
(james) i was born in a messed up century TqaZuMT

(james) i was born in a messed up century 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

(james) i was born in a messed up century Empty
Message(#)(james) i was born in a messed up century Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(james) i was born in a messed up century