| (AMOS & FINNLEY #1) ► WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS. |
| | (#)Jeu 1 Sep 2022 - 14:47 | |
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WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS. «Il y a des pertes, Monsieur Taylor. Sur ces tables-là ? » m’annonce une jeune employée de la comptabilité. Sa nervosité est alarmante alors que je la soupçonne moins ébranlée par les chiffres que parce qu’elle est en face de moi. Ce n’est pas son rôle. En général, c’est la chef du service qui se présente pour annoncer les mauvaises nouvelles. Je comprends donc que, la jeunesse aidant, elle soit intimidée quoique c’est inutile. Je ne suis pas un mauvais bougre. J’ai du mal à concevoir que je puisse dégager une forme de charisme presque effrayant. Raelyn prétend le contraire. Elle me rapporte volontiers, à des moments précis de notre intimité, que si je n’avais pas dégagé cette aura indescriptible qui oblige l’autre à osciller entre la peur et son contraire, entre l’intérêt et l’envie de me gifler, elle m’aurait renvoyé dans mes buts en me classant dans la catégorie des pauvres types. Sans doute est-ce vrai. A moins qu’il plaise à mon ego d’y croire malgré que ma bonhomie inviterait volontiers la gamine à se détendre. Je ne vais pas la manger. Je ne vais pas hurler non plus : ce n’est pas dans mon tempérament. A défaut d’être doté de cette éloquence naturelle prompte à soulager les angoisses, je lui offre un léger sourire en guise de remerciements, et ce, avant de me plonger dans les chiffres. «On sait qui sont les croupiers ?» Question rhétorique. J’ai l’information sous les yeux et ce ne sont que des gens de confiance. J’en déduis donc qu’il y a un tricheur qui s’amuse à s’enrichir sur mon compte en utilisant une technique ancestrale. Mais, qui est-ce ? «J’ai demandé aux services de sécurité de vérifier les bandes video. Ils doivent vous faire un rapport au plus vite.» Isabelle - je crois que c’est son prénom - coupe l’herbe sous le pied de mes réflexions et, généreux, je l’ai récompensée en la renvoyant pour l’après-midi. J’ai souligné : “beau boulot”, car ç’en était. Manifestement, cette brunette a de bons réflexes. Je n’ai eu qu’à descendre jusqu’au bureau des agents de sécurité pour m’installer moi-même quérir les informations du compte-rendu. Une observation minutieuse de mon équipe m’apprend alors que nous perdons de l’argent - même intervalle de temps : un jour sur trois - et aux mêmes heures : entre minuit et deux heures matin. Ce sont les heures où l’affluence commence peu à peu. Chacun est repu et se sent d’humeur joueuse et dépensière. En rentrant, j’ai touché quelques mots à Raelyn sur cette mauvaise nouvelle. Ensemble, nous démêlons les noeuds des mystères avec efficacité. Nous avons brainstormé avec gravité et nous sommes tombés sur la même déduction. Peu de chance que le coupable soit un client du restaurant, ce qui élimine beaucoup de candidats. Dès lors, le jour présumé où un petit con me déplume, je me suis installé moi-même derrière les caméras et j’ai observé le monde des noceurs avec minutie. Je ne saurais dire par quel miracle mon regard a été happé par un type aux cheveux roux, à la gueule trop douce pour être notre homme, mais particulièrement habile avec les cartes. Il les aime autant que moi, me suis-je fait comme réflexion en détaillant sa façon de jouer, de fonctionner, d’opérer avec méthode pour ne pas attirer l’attention et j’ai su. J’ai su que le je le tenais, mon tricheur. J’ai également compris qu’envoyer des gorilles pour le déloger serait une mauvaise publicité pour le casino. Aussi, me suis-je déplacé moi-même pour rejoindre sa table de jeu et, entamer l’air de rien, une discussion amicale. «Vous êtes vachement doué. Vous gagnez presque une fois sur trois.» Loin d’être maître dans l’art de la subtilité - je suis lucide sur mes défauts et sur mes qualités - j’ai tout de même ordonné à la sécurité de quadriller le périmètre et, surtout ceux qui mènent vers la sortie. S’il se levait en courant, cet inconnu qui m’exaspère, il serait cueilli sur un trottoir et nul doute qu’il retournerai plus au moins à la case départ… plus ou moins, car ce n’est pas derrière une table de jeu qu’il tremblera, mais les pieds rangés sous mon bureau.
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Lun 12 Sep 2022 - 17:30 | |
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@AMOS TAYLOR & FINNLEY COVERDALE ⊹⊹⊹ And I am leaving and this is starting to feel like It's right before my eyes And I can taste it, It's my sweet beginning. (c) harley& jcssiemeili. (FORTITUDE VALLEY, OCTOPUS). La fin justifie les moyens, qu’ils disent et Finn applique ce précepte à la lettre. Il ne devrait pas être là ; c’est une mauvaise idée et le rouquin en a parfaitement conscience. Quand on a déjà été viré d’un casino quand on était jeune, la chose à faire serait d’éviter d’y retourner et de prendre les mêmes risques. Car ce n’est pas parce qu’il a remplacé une quelconque addiction par une autre qu’il est là aujourd’hui, Finn, non, c’est seulement par appât du gain, fait suffisamment rare le concernant pour être souligné. S’il était réellement vénal, il n’aurait jamais eu de peine à augmenter les chiffres sur son compte en banque en vendant l’histoire familiale, de la grossesse adolescente de sa sœur aux maltraitances de sa mère. Vu la popularité du nom Coverdale, nulle doute qu’il n’aurait pas été difficile pour lui d’en faire des bénéficies – mais il s’y est toujours refusé et aujourd’hui ne fait pas exception à la règle alors qu’il cherche à engranger ces mêmes bénéfices par d’autres moyens. Un moyen auquel il ne s’est pas adonné depuis des années, mais il faut croire que comme le vélo, ce sont des habitudes qui ne s’oublient pas. Les premières visites en ces lieux ne se sont pas avérées aussi fructueuses qu’il l’aurait souhaité, mais il n’est pas idiot, Finn et sachant pertinemment que sa présence ne doit pas remarquée, il s’est assuré d’augmenter ses gains de manière régulière et discrète. Jamais de grosses mises après plusieurs petites, quand bien même il serait tentant en sachant le sabot chaud ; mais il s’abstient et reste discret. Les visites se sont accentuées, ses gains aussi alors qu’il peut désormais prétendre avoir compris le principe du blackjack si sa chance était source d’interrogations. Il ne s’est pas pointé un jour pour tout ramasser sur la table, non, il a pris soin d’y aller par étapes, au point où son visage est devenu presque connu au fil des derniers jours et que de visiteur ponctuel, il s’est imposé comme un habitué qui sait très bien ce qu’il fait ; mais pas assez pour qu’on le soupçonne, puisqu’il s’assure de quelques échecs au milieu de toutes ces victoires. Cela avait été son erreur quand il était jeune ; trop obnubilé par la perspective de se remplir les poches, il n’avait pas pris soin d’être discret. L’argent était une denrée encore plus précieuse qu’aujourd’hui et d’en avoir enfin, même si la méthode était peu légale, lui avait vite fait tourner la tête – ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ou du moins, plus autant, parce que ce serait mentir que d’affirmer que son rapport à l’argent s’est totalement apaisé avec le temps. Ce n’est pas le cas ; et il continue d’avoir à courir après celui-ci.
Le compte courant étant à 9, il augmente doucement sa mise avant d’être interrompu par une silhouette qui prend place à côté de lui. « Vous êtes vachement doué. Vous gagnez presque une fois sur trois. » Son regard bleu se relève pour observer l’homme à ses côtés, qui n’a rien du client – mais ce n’est pas pour autant que le trentenaire s’affole. Il sait que ce qu’il fait n’est pas illégal et que même si son sort est à l’appréciation du casino, il en existe des dizaines d’autres rien que dans cette ville, et ça n’enlèvera rien à l’argent qu’il a déjà pu amasser au cours de ces précédentes visites. « Je me poserais des questions si ce n’était pas le cas. » Il rétorque avec un sourire avenant à l’attention de l’homme face à lui, avant de reporter son attention sur la table quelques instants. Il serait inconscient de continuer à jouer s’il accumulait les échecs, il n’est question que de ça, évidemment. « Mon père m’a appris le blackjack quand j’avais 14 ans. Vous imaginez bien que ça fait un certain temps que j’y joue. » Il confesse, avec un sourire amusé. Il ne force même pas, Finnley, relatant une expérience véridique. Quand le cancer de son père s’est déclaré, ils passaient tous les deux beaucoup de temps à la maison et ils se sont occupés comme ils le pouvaient. Ce n’est que plus tard que ces simples apprentissages ont été transformés en véritables obsessions et qu’il en a fait une activité discutable. Un regard face à lui, pour croiser celui d’un homme qui le surveille ne fait que confirmer qu’il a tout intérêt à ne pas s’échapper au risque de paraître encore plus suspect, et Finn se contente de continuer à jouer en baissant les mises. « Vous vous joignez à la partie ? » Qu’il demande, faussement innocent, avec un sourire qui se veut presque provocateur – ou, celui-là même qu’il lui avait valu une interdiction quelques années plus tôt.
Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû 2023 - 13:37, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 18 Sep 2022 - 20:58 | |
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WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS. Cette technique de triche, elle est aussi vieille que le métier de prostituée. Elle est utilisée depuis des années, si bien que tous les propriétaires des casinos ont mis au point une parade pour se prémunir de ce dépouillement. Nous partageons nos méthodes de préservation les un avec les autres et, pour cause, compter les cartes est une sorte de coronavirus. L’engeance mute et s’adapte à nos vaccins et, le mien, s’avère aujourd’hui inefficace. Suis-je pour autant en colère ? Pas tout à fait. Je l’ai cru par ego, mais au plus j’observe cet homme manipuler le jeu à sa guise, au plus il m’intéresse. Sous sa tignasse rousse, juste là, à l’intérieur de sa boîte crânienne, doit se cacher un cerveau poussé à son maximum. Ce type, il n’en utilise pas les 10% prêté par les médecins à l’être humain et implémenté par l’imaginaire collectif. Ce gars, il est incontrable et, doucement, je m’interroge sur les motivations se cachant derrière son allure. Son costume me paraît élimé. Il ne respire pas le pognon à plein nez comme la majorité des requins qui s’attablent devant les croupiers. Il a plutôt l’habit des quidams qui jouent aux machines à sous : peu d’investissement de départ, mais dépense énorme faute à la fièvre du jeu. Cherche-t-il une manière de gagner de l’argent pour arrondir ses fins de mois ou les boucler ? Le cas échéant, ne pourrait-il pas être un atout dans ma manche ? Un valet de pique si c’est la couleur choisie lors d’une main de belote ? «On va le cueillir, chef ?» s’inquiète le responsable de la sécurité tandis que j’observe avec curiosité mon nouveau centre d’intérêt. Nul doute qu’il pourrait m’être utile. Aussi, ai-je répliqué d’un non sonore, un qui sous-entend que “je gère”, que je “m’occupe de tout” et que ce n’est pas négociable. Je n’entendrais pas les avertissements qui me suggéraient de me tenir à l’écart. Certes, je prends mes précautions afin que le prodige ne m’échappe pas, mais c’est le pas déterminé que j’avance en direction de sa victime - le croupier qui n’est visiblement pas de mèche - et que je m’installe à ses côtés. Moi, qui déteste toutes formes de discussions, je vais jusqu’à l’engager. Pas de salamalec. Je me fiche d’apprendre comment il va. Ce qui m’intrigue, c’est ce qu’il sait faire. C’est mon Graal et je lutte pour ne pas être aussi précipité qu’un chevalier de la table ronde tout près de son objectif. Je suis mesuré, pondéré, presque sympathique finalement : je lui rends son souvenir. «Mon père m’a appris le poker. J’ai pratiqué longtemps. C’est le seul jeu pour lequel tricher est légal.» Bluffer, c’est un mensonge et, par conséquent, condamnable en dehors de ce jeu prisé par une large populace. « Et c’est lui qui vous a appris à compter les cartes ? » Peu doué pour la diplomatie, j’entre dans le vif du sujet qui me préoccupe. Néanmoins, conscient que l’effrayer n’arrangerait pas mes petites affaires, je m’emploie à le rassurer d’un signe en direction du maître de la table. Il affirme que je me joins aux adversaires qui s’arrachent les cheveux d’être systématiquement - ou presque - les grands perdants. « Ce n’est pas un problème pour moi, vous savez. Je trouve ça plutôt fascinant.» Mon ton sue la sincérité tandis qu’un regard inquisiteur coule sur les traits de l’atypique personnage. Qui est-il ? D’où vient-il ? Pourquoi gaspille-t-il son QI en se rendant coupable d’un crime punissable par la loi ? « Moins que vous manquiez de discrétion. Et si je vous faisais interdire ?» Si je passais le mot autour de moi ? Qu’adviendrait-il de lui ? « Et si… » Cette fois, je rétorque à la provocation de son sourire par un brain de défiance. «Et si j’avais envie d’apprendre ? » Dans les faits, c’est impossible, mais si cet inconnu est aussi malin que présumé, il saisira le sens caché de mon assertion et il saisira la main tendue dans sa direction tandis que je me présente quasi-officiellement. Je n’ai confié que mon prénom. «Et vous êtes ? » Tout mensonge étant inutile, je ramasse les deux cartes devant moi, sans les regarder : j’ai perdu d’avance, mais tout à gagner, me souffle mon instinct.
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coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
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RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Lun 26 Sep 2022 - 21:56 | |
| Finnley n’a jamais envisagé que son père puisse se retourner dans sa tombe en le voyant user ainsi d’une technique apprise dans un cadre familial, avec pour seul objectif de partager quelque chose entre un père et son fils. Ce n’est certainement pas l’activité dominicale la plus courante, ni même la plus acceptée, pour autant le paternel devait se douter qu’en enseignant une telle chose à son fiston, il ne l’utiliserait pas uniquement pour se vanter dans la cours du lycée. Non, justement, déjà adolescent Finn profitait de ce talent pour arrondir ses fins de mois – ou tout simplement gagner de quoi subvenir à ses besoins quand sa chère mère oubliait le chèque qu’elle lui promettait pour vivre. Peut-être, dans le fond, qu’il s’agissait d’une stratégie de son père pour s’assurer qu’il aurait toujours un moyen d’engranger rapidement et en conséquence de l’argent, toujours est-il que le rouquin ne s’est pas gêné pour faire valoir son talent dans les endroits où celui-ci était réellement utile. On pourrait croire que quelques années à l’écart des casinos – parce qu’il n’avait pas particulièrement envie de visiter ceux-ci plus que parce qu’il est interdit dans nombre d’entre eux – lui auraient fait oublier les stratégies mises en place pour être le plus discret possible, mais il faut croire que c’est comme le vélo et qu’on y revient naturellement. Ce n’est pas son père qui lui a appris à faire profil bas, c’est bien lui-même au fil des expériences : ce qui avait mené à sa seule expulsion d’un casino était son appât du gain qu’il n’avait pas su contrôler et l’avait amené à faire des mises bien trop grosses pour passer inaperçues. Par la suite, il a appris à faire attention, enchaînant victoire et, parfois, défaite pour mieux se fondre dans la masse, quand bien même cela lui fait grincer des dents à chaque fois. Les compteurs comme lui ne sont pas supposés attirer les regards, parce qu’il sait qu’il vaut mieux prendre son temps en misant de petites sommes qu’en voulant être efficace et, ce rapidement. Des sommes de plusieurs centaines de dollars, voire milliers, sont l’assurance d’être découvert, peu importe si, officiellement, rien n’interdit de faire ce qu’il fait – il s’agit seulement des règles tacites des casinos. À vrai dire, un joueur comme lui a l’avantage de ramener du monde à table, en lançant une compétition intéressante où il veut bien remettre sa couronne à quelques occasions pour que la partie ne soit jamais totalement jouée d’avance. Une sorte de carotte qui permet à ses adversaires de ne pas déserter et à lui-même de continuer à se fondre dans la masse.
C’est ce qu’il croyait du moins, mais il faut croire que sa remise en salle est un peu plus hasardeuse qu’il le présumait ; ou que les casinos se sont améliorés dans leurs techniques de surveillance. Pour être honnête, venant d’un lieu qui fait encore confiance à son croupier pour mélanger les cartes plutôt qu’un mélangeur automatique, il n’en attendait pas autant, il plaide coupable. « Mon père m’a appris le poker. J’ai pratiqué longtemps. C’est le seul jeu pour lequel tricher est légal. » - « Je vous conseille de réviser les lois. » Qu’il souligne en haussant les épaules, confiant. « Et c’est lui qui vous a appris à compter les cartes ? » Il esquisse un léger rire, non pas nerveux, seulement amusé de la manière dont cet homme semble faire durer le suspense alors que son sort a été scellé au moment même où il est venu s’installer à sa table. « C’est lui qui m’a appris à utiliser mon cerveau, ce qui, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas illégal. » Il n’admettra pas, il ne mentira pas non plus, à quoi bon ? « Ce n’est pas un problème pour moi, vous savez. Je trouve ça plutôt fascinant. » De nature méfiante, Finnley ne se laisse pas embobiner par ce qu’il pense être une stratégie visant à lui faire admettre son jeu – quand bien même tous les deux en ont consciences. « Moins que vous manquiez de discrétion. Et si je vous faisais interdire ? » Un nouveau rire s’échappe d’entre ses lèvres. « Rien que ce soir, j’ai attiré une dizaine de personnes à cette table, vous seriez aussi perdants. » Lui ? Il se contentera de trouver un autre casino. Les gens qu’il a attiré à cette table, les compétiteurs qui avaient besoin de brosser leur virilité ? L’argent qu’ils ont laissé va dans les caisses du casino. « Et si… » Finnley reste silencieux, attentif. « Et si j’avais envie d’apprendre ? » Cette fois, il fronce les sourcils, avant qu’un nouveau rire ne s’échappe d’entre ses lèvres. Il ne sait pas qui est cet Amos, mais il commence à piquer sa curiosité plus que de raison. « Et vous êtes ? » - « Finn. » Inutile de mentir, s’ils s’intéressent effectivement à son cas, il ne sera pas compliqué de trouver son identité – autant leur facilité le boulot en démontrant de sa bonne foi par la même occasion. « Allez droit au but, Amos. » Il finit par demander ; ses cartes en mains prêtes à ramasser la mise, mais cela ne dépend que de l’homme face à lui et de la décision qui sera la sienne.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Dim 2 Oct 2022 - 13:42 | |
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WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS. L’audace du tricheur m’arrache un sourire. J’aime la franchise. Quoique peu impressionnable, je pétris une forme d’admiration pour tout homme assumant ses actes, sans broncher, sans se justifier, sans trembler comme un coupable qui miserait sur sa dernière main. Dès lors, adossé contre le dossier de la chaise, participant à ce manège dont l’étranger tient encore les manettes, je le détaille. Roux de naissance, il est ni laid ni beau. Il ne jouit pas non plus d’une élégance rare qui attire les regards. Tant qu’il n’ouvre pas la bouche, il passe inaperçu. Une fois qu’il prend la parole, il se distingue au point d’en devenir intéressant. «Bluffer fait partie des règles et bluffer, c’est tricher. Ce n’est pas une question de loi.» lui ai-je répliqué sans dériver mon regard de sa silhouette chétive. Est-il bien nourri ? Sa toilette suggère qu’il ne vit pas dans l’excès. Son costume est élimé sur quelques pans, à commencer par les manches et il m’intrigue plus encore. Certes, je devine dès maintenant que les raisons qui l’ont conduit jusqu’à chez moi. Tous les hommes sont cupides : l’appel du gain est son moteur. Mais mon intuition le soupçonne comme dénanti par l’attrait du pouvoir ou de la richesse. Compte-t-il les cartes dans mon casino pour arrondir ses fins de mois ? Veillant à ne pas le brusquer, je le questionne et je me satisfais que chacune de ses répliques éclaire l’une de ses qualités ou un défaut. C’est un petit con, c’est indéniable. Lucide sur son intelligence hors du commun, il en joue, risquant la condescendance malgré qu’il ait été pris en flagrant délit de tricherie. Du culot, il en possède à ne plus savoir qu’en faire. Mais, est-il loyal ? Est-ce le genre ? Est-ce même compatible ? « Un point pour toi. Mais, si les gens apprenaient qu’il est si facile de me voler, à ton avis, combien perdrais-je de clients ? » Dans quelle mesure mon affaire serait-elle toujours rentable ? «C’est la réputation qui fait la grandeur d’un endroit comme celui-ci. Et, de nos jours, si tu ne joues pas chez moi, tu ne joues plus nulle part.» Car les interdictions se transmettent d’un établissement à l’autre. Sauf que mon intuition me souffle que ce serait un mauvais plan. Je présente donc, je l’invite à m’imiter, je lui propose de m’apprendre les ficelles de son art et, pour la première fois depuis le début de cet entretien, je crois reconnaître une lueur de curiosité dans ses pupilles. Elle danse. Elle est nourrie par Dieu sait laquelle de ses motivations. Une autre, qui virevolte dans les miennes, lui fait écho, quoiqu’elle ne soit pas curieuse. Elle s’apparente davantage à de la concentration : je ne peux pas rater mon coup. Je ne peux pas me permettre de le froisser où je perdrais mes chances d’avoir à mes côtés un allié si malin qu’il pourrait démasquer toutes les techniques modernes utilisées par les dupeurs, par les menteurs, par des pauvres types atteints du vice du jeu qui n’ont qu’un rêve : me dépouiller. «J’ai encore des croupiers.» Il fait par ailleurs signe à ce dernier de lui donner une carte, ce qui était risqué. Il a d’ailleurs dépassé le score maximal. Amos n’en a cure. Il ne relance pas de mise, il préfère dérouler son monologue. «Mais, nous utilisons plus de huit paquets de carte pour éviter les gens comme vous et, en général, ça fonctionne. Alors, les têtus inventent d’autres stratagèmes, dont certains sont sophistiqués.» Trop pour moi, cela va sans dire. Je jure que Finn aura compris où je veux en venir. Il a sorti sa boussole et suit le nord, mon nord.. «Mais, nous devrions monter. Mes murs n’ont pas d’oreilles et ici, il y en a plein.» ai-je affirmé en me levant de ma chaise. « Vous pouvez me suivre. Que voulez-vous boire ?» Un serveur est un acte de bonne foi : il ne sortira pas blessé de cette entrevue. Au mieux, il y gagnera une offre d’emploi. «C’est toujours plus agréable quand on participe à un entretien d’embauche complètement improvisé. » Je conclus d’un clin d’oeil tandis que nous passons près du bar. «Et vous pouvez passer un coup de fil si je vous mets mal à l’aise.» Mon sourire, je l’ai espéré rassurant, mais je doute d’avoir assez de verve pour ce faire et, dans ces cas-là, Raelyn aurait été un véritable atout. Elle est capable d’enrouler tout le monde pour les glisser ensuite dans sa poche sans que “la victime” ou “la cible” ne s’en rendent compte.
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Jeu 20 Oct 2022 - 20:07 | |
| « Bluffer fait partie des règles et bluffer, c’est tricher. Ce n’est pas une question de loi. » Peu impressionné, Finnley hausse les épaules : « Alors ce n’est pas une question de conséquences non plus. » Qu’il juge, bien qu’il s’agisse en réalité de cela ; seulement, elles n’en seront pas plus graves qu’une interdiction de jouer dans cet endroit, dans quelques autres si le patron a de bons contacts et ça s’arrêtera-là quant à ce qu’il reste, concrètement, pour ses manigances. « Vous tenez ce discours-là, aux joueurs là-bas ? » Qu’il interroge en désignant d’un signe de la tête l’espace où une quinzaine d’individus sont attablés pour jouer au poker. Si bluffer c’est tricher, alors il aura également quelques remontrance à leur faire. Finn joue sur les mots ; Finn joue tout simplement de cette situation au point de considérer les cartes dans sa main et la mise sur la table bien peu intéressante en comparaison de l’homme qui s’est invité à ses côtés. Un homme dont l’identité n’est probablement pas anodine, auprès duquel il devrait bien se garder de jouer au petit con, mais il ne peut s’empêcher. C’est plus fort que lui ; c’en est presque nécessaire en réalité, alors qu’il a l’impression, dans cet échange, de retrouver un peu de ce qui le composait avant qu’il ne tombe dans la dérive de l’alcool, celle-là même qui avait atténué ses mauvais côtés, non pas pour son bien, mais seulement pour le rendre apathique. En ce sens, la joute verbale qui se déroule entre eux à quelque chose de satisfaisant. « Un point pour toi. Mais, si les gens apprenaient qu’il est si facile de me voler, à ton avis, combien perdrais-je de clients ? » Finnley hausse les épaules, parce que ce n’est pas son problème, tout en se retenant d’un sarcasme qui demande si le tutoiement est de rigueur parce qu’il s’attaque aux caisses du casino. « C’est la réputation qui fait la grandeur d’un endroit comme celui-ci. Et, de nos jours, si tu ne joues pas chez moi, tu ne joues plus nulle part. » - « Et virer des clients qui ne pèsent pas grand-chose dans vos pertes quotidiennes par simple caprice, ça contribue à une bonne réputation ? » Il interroge avant de rapidement poursuivre : « Pertes qui, de toute évidence, doivent être moindres par rapport à vos gains. » Qu’on ne lui fasse pas croire qu’un endroit comme celui-ci n’amasse pas plus qu’il ne perd ; Finn ne pleurera pas pour eux, pas plus qu’il prend la menace au sérieux. Il a déjà été interdit par le passé, il le sera probablement encore dans le futur – et si la visite du jour est la première depuis de nombreuses années, ce n’est pas parce qu’il s’est laissé contraindre par ce détail. S’il veut jouer, il jouera. Il trouvera un endroit où il le pourra, bien qu’il ne soit pas à l’abri des mauvais choix – mais s’il promet de se restreindre, il peut en réalité un très bon allié des succursales. « J’ai encore des croupiers. » - « Très efficaces, d’ailleurs. » Non. Ils ont été formés sur le tas, comme dans la plupart des casinos. Ce n’est pas un métier valorisé et valorisant, il imagine qu’il fait avec ce qu’il se présente, ce qui implique de pouvoir les berner avec une facilité déconcertante parce que les gens comme lui, ils se contentent d’en entendre parler comme d’une légende plutôt que d’y être directement confrontés. Le croupier en question lui donne la carte demandé, lui faisait perdre sa mise – oh, quel dommage. Quelle innocence, surtout. « Mais, nous utilisons plus de huit paquets de carte pour éviter les gens comme vous et, en général, ça fonctionne. Alors, les têtus inventent d’autres stratagèmes, dont certains sont sophistiqués. » - « Ou les casinos embauchent du tout-venant. » Il suggère en adressant un regard à Amos, façon de partager les fautes – ou de souligner le problème, dans un élan de sympathie. « Mais, nous devrions monter. Mes murs n’ont pas d’oreilles et ici, il y en a plein. » - « Mais ils ont des bras, c’est ça ? » Sans imaginer qu’il puisse être passé à tabac, il n’a aucun problème à envisager l’intimidation pour lui passer l’envie de revenir traîner dans le coin. Ce qui marchera probablement, un temps du moins, avant que la nécessité ne prime sur la raison. « Vous pouvez me suivre. Que voulez-vous boire ? » Et si sa silhouette finit par quitter la table à son tour, non sans mettre dans sa poche les gains à échanger contre du liquide plus tard, ce n’est pourtant pas pour fuir face à ce qui s’apparente à un piège ; non, Finn calque ses pas sur ceux d’Amos, non sans répondre, avec sarcasme : « Une limonade fera l’affaire » pour parfaite la panoplie de petit con qui se comporte – littéralement – comme un gamin (et pour s’éviter le verre d’alcool qui va sûrement de pair avec cette entrevue). « C’est toujours plus agréable quand on participe à un entretien d’embauche complètement improvisé. » Et s’il pensait à une entrevue où on ne lui donnerait pas particulièrement le choix des réponses, il ne s’attendait certainement pas à ça et la surprise se lit sur son visage. « Va falloir plus qu’un joueur comme moi pour former vos croupiers. » Qu’il souligne néanmoins, pour ne pas totalement perdre sa contenance. « Et vous pouvez passer un coup de fil si je vous mets mal à l’aise. » - « À mon avocat ? » Finn ajoute, non sans un léger sourire, qu’il accentue pour ne pas se laisser impressionner. Devenu (presque) docile, Finn suit l’homme jusqu’à découvrir l’envers du décor. Son regard est happé par un univers qu’il ne connaît pas, restant néanmoins silencieux ; après tout, c’est Amos qui veut lui faire passer un entretien d’embauche. Et dans le cas (probable) d’un piège, c’est aussi lui qui ordonnera le premier coup.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Mer 14 Déc 2022 - 13:08 | |
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WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS. Je n’ai rien d’un homme théâtral. Je méjuge le “trop” à la faveur du “pas assez”. Dès lors, si je tourne la tête lentement vers ces autres joueurs que le compteur de cartes désigne d’une phrase, ce n’est ni pour l’impressionner ni pour lui inspirer de la peur. ça ne m’arrangerait pas, puisqu’il a raison sur un point : ce qu’il m’aura fait perdre en argent n’est rien en comparaison de celui qu’il pourrait me faire gagner si ses dons s’étendent au-delà du black jack. C’est la raison pour laquelle je le considère avec autant de sérieux, que je ne m’offusque pas de ses airs malicieux juste bons à tourner en dérision un quidam qui ne serait pas propriétaire de ce casino. Je ne suis pas fier de grand chose. Lorsque j’y réfléchis, mes victoires personnelles se sont souvent achevées sur des drames. Raelyn est mon exception et le casino, la conséquence. J’aspirais à ce qu’elle soit fière de moi, de mon projet, qu’elle le soit autant de se promener à mon bras que je ne le suis lorsque je la tiens par la main. L’amateur de cartes, dans ces conditions, m’amuse plus qu’il ne me vexe. «Non !» La réponse est courte, reste un instant en suspens, le temps que je pivote à nouveau mon attention en direction de Finnley. «Pourquoi le ferais-je ? » Autrement dit, que pourrait-il avoir à m’offrir hormis les conséquences de leur vice ? S’il est aussi malin qu’il n’y paraît, le jeune homme saisira le sous-entendu au vol. Je n’en doute pas une seconde. De fait, il ne me détrompe pas. Il ne me déçoit pas davantage. « Si tes petits larcins ne pèsent pas grand chose, comment pourrais-je y perdre en réputation ? » Quant au choix de la méthode “à l’ancienne” des croupiers - quoiqu’ils aient à disposition leur mélangeur de cartes - il était stratégique. J’ai considéré qu’il s’agissait avant tout de spectacle et d’authenticité. Les puristes m’en remercient et, moi, je suis heureux - selon l’échelle de mes priorités - d’être fidèle à ma passion. Le “tout venant” de l’un n’est par conséquent qu’une conjecture pour l’autre et je décide que le glas des plaisanteries et des provocations vient tout juste de sonner. Il est l’heure d’aborder les questions sérieuses, si bien que je tranche dans le vif des raisons de cette descente au sein de l’essaim d’abeille qui fabrique le miel de ma ruche. J’invite ce roux à l’étrange dégaine à me suivre jusque dans un salon privé, à l’étage, là où un serveur nous servira selon nos désirs. Je le hèle en passant devant lui et, non sans avoir répliqué un : «Tout comme vous.» à Finnley - s’il lui manque un membre (un doigt), ses bras sont fonctionnels - et d’ajouter, un sourire aux lèvres, l’objectif de cette entrevue. Je le veux dans mon équipe, ce petit con insolent. Je veux qu’il contribue à mon succès, qu’il empêche ses compatriotes de duperie de vider mes caisses. Pour ce faire, je mets les formes et je suis prêt à payer le prix qu’il faudra. Ceci étant, je me garde de dévoiler cette carte dissimulée dans ma manche. Je la conserve précieusement d’autant que mon interlocuteur enfile le masque de la surprise. J’exulte aussitôt et, tandis que nous pénétrons le luxe des pièces décorées avec goût par ma dulcinée, je désigne le fauteuil qui, je l’espère, mettra à l’aise mon futur employé. « Un avocat peut lire un contrat, mais il n’est pas encore rédigé, ce qui en somme, ne dépend que de vous.» ai-je commenté tandis qu’un membre avisé de toutes les activités de salle de jeu frappe à la porte. Il me tend alors cette boîte métallique confisquée à un gars qui aura eu moins de chance que son compagnon en matière de dol. Celui-là, je ne lui ai pas proposé un job et, pour cause, j’avais besoin de comprendre comment fonctionnait sa machine infernale. «Qu’en pensez-vous ? » me suis-je enquis, curieux, déposant sur la table l’objet à cause duquel mes tempes ont grisonné plus vite. «C’est le moment de me prouver que vous êtes aussi futé que vous avez bien voulu me le faire croire.» Du reste, je n’ai pas réfléchi à la suite, si ce n’est que résoudre mon énigme est la condition sine qua non à ce qu’il reçoive de ma bouche une proposition sérieuse, avantageuse, une qui le tiendra à l’abri du besoin le reste de son existence. |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
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RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
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| Jouer sur les mots a longtemps été la spécialité de Finnley et aujourd’hui ne fait pas exception à la règle, alors qu’à ses oreilles d’insolent son bluff peut se comparer à celui des joueurs attablés non loin de lui qui ne font que ça. Certes, la méthode est différente, la leur certainement moins rentable que la sienne, pour autant dès le moment où la plupart de ce qui se joue ici se base sur l’audace et la manipulation, il ne voit pas pourquoi sa méthode ne saurait être valorisée comme il se doit. Il bluffe, lui-aussi, seulement il n’a pas d’autres adversaires qu’un croupier qui fait mal son travail et en ce sens, la faute ne lui revient pas en totalité. « Non ! » Les sourcils de Finnley s’élèvent, comme pour demander à l’homme face à lui de développer sa réponse, car ce n’est pas ce qu’il perçoit. L’impression de déranger est bien la sienne et non celle des hommes non loin de lui, alors que les raisons de leur venue respective ne sont pas bien différentes. « Pourquoi le ferais-je ? » - « Bluffer, c’est tricher. » Finnley reprend ses mots, un haussement d’épaules dédaigneux qui les accompagne avant qu’un sourire hypocrite ne s’affiche sur ses lèvres et qu’il offre avec plaisir à l’homme qui a retrouvé son regard. « Mais encore faudrait-il que leur venue soit rentable, ce qui n’a pas l’air d’être le cas. » Un coup d’œil aux visages fermés et aux poings qui se serrent lorsqu’ils perdent leur mise suffit à accentuer la différence que le roux se refuse de verbaliser : ils ne savent pas ce qu’ils font, contrairement à lui. « Si tes petits larcins ne pèsent pas grand chose, comment pourrais-je y perdre en réputation ? » - « Je vous laisse poser la question à l’homme qui est venu sous-entendre que je pourrais être interdit ici et ailleurs. » Il rétorque, en soutenant son regard. Amos pose des questions dont il a les réponses et pour parfaire la panoplie de petit con, Finnley écarquille légèrement les yeux, qu’il fait glisser sur le visage de l’homme, avant de simplement laisser échapper un « oh » révélateur d’une bourde qui n’en est pas une.
Si les murs ont des oreilles, Finnley ne doute pas que ses agents de sécurité ont des (gros) bras. « Tout comme vous. » - « C’est mon cerveau, mon atout, vous vous en souvenez ? » Il ironise sur sa condition physique qui l’empêche certainement de rivaliser avec qui que ce soit. Si Amos décide de le jeter en pâture à ses employés formés pour s’occuper de ceux qui dérangent comme lui, il n’en mènera pas large, c’est sa seule certitude. C’est aussi la raison pour laquelle il devrait ravaler ce sourire satisfait sur le coin de ses lèvres qu’il continue pourtant d’afficher comme un accessoire dont il refuse de se séparer. Prenant place sur le fauteuil qui lui est désigné tout en s’interrogeant quant à la présence d’un avocat à ses côtés, la situation prend réellement un tournant qu’il n’avait pas vu venir. « Un avocat peut lire un contrat, mais il n’est pas encore rédigé, ce qui en somme, ne dépend que de vous. » Et toujours loin de croire à la perspective d’un véritable entretien d’embauche, il prend le chemin d’un accord de confidentialité – c’est ce qui lui semble le plus probable. Ou un arrangement à l’amiable pour qu’il promette de se tenir loin de ce casino – ce qu’il ne fera pas compte tenu de son respect des lois. Le regard de Finnley dérive sur l’homme qui fait irruption dans la pièce pour apporter une boîte métallique qui est ensuite déposée face à lui. « Qu’en pensez-vous ? » D’abord réfractaire à l’idée de contribuer à quoi que ce soit qui puisse aider Amos, il doit reconnaître que sa fierté est piquée par ses prochaines paroles. « C’est le moment de me prouver que vous êtes aussi futé que vous avez bien voulu me le faire croire. » Oh qu’il est dérangeant cet égo mal placé, oh qu’il est aussi agréable de le retrouver après l’avoir mis en sourdine pendant trop longtemps. Se saisissant de la boîte qu’il ouvre pour en découvrir le contenu, ne se gênant pas pour déposer celui-ci sur la table face à lui, restant silencieux alors qu’il est un instant dubitatif, avant de commencer à comprendre et d’afficher un sourire fier sur les lèvres. « C’est un dispositif de ciblage de secteur. » Le rouquin rétorque en refermant la boîte, la repoussant vers Amos, avant de rester silencieux pendant un instant. « Qu’est-ce que j’y gagne ? » Il est évident qu’il peut en dire plus sur ce dispositif, mais à l’heure actuelle il s’agit de son avantage, qu’il compte bien conserver. Une proposition d’emploi, donc, oui, mais quelles sont les modalités ? Sa réponse détaillée dépendra de celles-ci.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Dim 12 Fév 2023 - 17:38 | |
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WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS. Face à ses facéties, ses provocations répétées, son besoin d’affirmer cet intelligence - elle est hors de la norme, c’est évident -, je me demande combien de printemps compte le personnage face à moi. Il est agaçant d’audace et d’insolence. Il en aurait frustré plus d’un souffrant d’un problème d’ego. Je ne suis pas de cette trempe. Si le tricheur veut s’amuser à mes dépens, qu’il s’en donne à coeur à joie. Je n’ai ni l’intention de le faire interdire dans les casinos ni d’ordonner son passage à tabac afin de lui couper l’envie de me voler. Mon intérêt, c’est son utilité. En préservant l’authentique suite à un plaisir égoïste, j’ai pris le risque d’être la proie des petits “cons” dotés d’une compétence inhérente à ce qu’ils sont qui pourrait les rendre riches et, par conséquent, m’appauvrir. La méthode utilisée par le dénommé Finnley est bien connue. Elle est exploitée dans les films et, si d’aucuns ne peuvent prétendre à l’apprendre - c’est un don plus qu’une formation - elle en dit long sur les capacités de mon interlocuteur. Quoi de surprenant à ce que je souhaite l’emmener ailleurs ? Que je m’efforce de le mettre à l’aise ? De le rassurer sur mes intentions ? Quoi d’étonnant que je sois plus chaleureux qu’à l’accoutumée ? Que je lui confie pour analyse l’horrible boîte qui m’a fait pousser des cheveux blancs prématurément ? Adossé contre mon fauteuil, je suis attentif à toutes les réactions du “Leprechaun”. Je suis en quête d’une expression sincère. J’évalue dans quelle mesure il pourrait ravaler sa fierté pour accepter cette offre d’emploi sans rechigner. Je ne le supplierai pas. Avant lui, je me démerdais bien tout seul. S’il m’aide à gagner de l’argent dont je lui reverserai une partie, j’en serai heureux. A l’inverse, je n’ai pas de problèmes à rentrer dans ma comptabilité des pertes et des profits. C’est presque plus facile par rapport au Club. Mes raisons à freiner les voleurs relèvent de ma vanité, un peu à l’instar de ce gamin qui retoure à l’envoyeurce boîtier de malheur. Il l’identifie, mais il ne le définit pas. A l’inverse, il préfère lancer les négociations et j’en tire une satisfaction certaine. Il n’est pas entièrement réfractaire à mon offre. « Question inutile. Je suis chef d’entreprise. Vous avez vraiment le temps d’entendre un ramassis de conneries ? » Par exemple : la stabilité d’un contrat, de l’argent qui rentre chaque moi, un salaire pharaonique à hauteur du gain pour son employeur, une voiture de société, un abonnement de bus… en soit, toute la panoplie du package salarial parfait. Or, je nourris le pressentiment que rien de tout cela n’intéresse réellement le gosse - il n’est pas bien vieux - qui jusque là m’attendait. Malin comme un singe, il aura sans doute saisi que je ne piperai mot de plus. Je l’invite plutôt, d’un geste de la main, non pas à me livrer les secrets du gadget, mais à m’exposer ses conditions. Après, je lui parlerai de la confidentialité, des horaires, de la façon de procéder, de ce que j’attends de lui effectivement. Le cas échéant, peut-être même qu’il serait stupéfait par ma générosité si, d’aventures, il est capable de descendre de ses échasses, de s’adresser à moi les deux couilles plus bas que celles d’un chat. |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Mar 7 Mar 2023 - 22:43 | |
| Aussi discret qu’il puisse être, Finnley n’a jamais rechigné à dire ce qu’il pense. Si on le laisse tranquille, il en fera de même ; si on l’attaque, il ripostera. Peu importe s’il est en tort, comme à ce moment précis. Il parle peu, il utilise ses mots avec parcimonie pour dire ce qu’il à dire ; et il s’arrête souvent là. Néanmoins, si on l’y pousse, Finnley se saisit des contradictions qu’on lui offre, les détournant pour les utiliser à son avantage, s’en moquant ouvertement. C’est le traitement qu’il réserve à Amos, et à le voir ainsi il n’est finalement pas si difficile de comprendre pour quelle raison, malgré sa discrétion, il ne faisait pas l’unanimité auprès de ses professeurs. Bon élève, oui, à la gueule bien ouverte aussi, et c’est exactement ce qu’il démontre à Amos, provoquant alors même qu’il ne le devrait pas. Ce type a évidemment plus de pouvoir que lui ; et si être éjecté d’un casino ne serait pas une première, si cela ne l’empêchera pas non plus de se pointer l’air de rien à a prochaine occasion, ce n’est pas forcément un exploit qu’il a envie de réitérer. Et s’il était persuadé de prendre le chemin d’une interdiction, il doit néanmoins admettre être surpris par la proposition du patron des lieux, qui à la place de le jeter dehors, semble lui ouvrir les portes de ce casino. La boîte noire sur laquelle il pose son regard est rapidement identifiée, et dans l’assurance d’avoir le droit à une monnaie d’échange, il n’en dira pas plus pour l’instant, repoussant le dispositif vers celui à qui il appartient désormais. « Question inutile. Je suis chef d’entreprise. Vous avez vraiment le temps d’entendre un ramassis de conneries ? » Il hoche la tête avec un large sourire sarcastique, Finn, répondant par l’affirmative : « Oui, vu que je peux plus continuer de jouer. » À qui la faute, n’est-ce pas. Au-delà de vouloir jouer au petit con, il est surtout rationnel, Finn, et dans sa conception du monde on ne décroche pas un emploi d’une telle façon, encore moins sans se renseigner un minimum sur ce que cela implique au préalable. Encore, il s’agirait d’une supérette, il ne serait pas trop regardant sur les critères d’engagement, mais il s’agit d’un casino, d’un univers auquel il n’est habitué qu’en tant que client et dont, par conséquent, les spécificités lui échappent. Il reste silencieux un instant, finissant par soupirer lorsqu’il comprend qu’Amos campe dans sa posture de chef d’entreprise et qu’en ce sens, c’est à lui de flancher en premier. Et autant cette petite entrevue est divertissante, autant Finn n’a pas forcément envie de s’attirer plus de problèmes qu’il n’en a déjà, ni de passer le reste de sa journée entre ces murs. « C’est une vieille technique, je pensais pas que ça circulait encore, surtout avec l’interdiction des téléphones, mais faut croire que oui. » Il rétorque, pour souligner le manque de vigilance de ses agents de sécurité. « Il vous manque le téléphone qui va avec, d’ailleurs. C’est ce sur quoi vous devez mettre la main en priorité, puisqu’il est logiquement équipe d’un scanner laser. » Il s’installe plus confortablement dans sa chaise, croisant les bras, débitant l’air de rien son savoir pour appuyer sur les méconnaissances de son interlocuteur. « Quand la bille est lancée, ils la scannent discrètement pour évaluer sa vitesse, ses points de passage à chaque tour et ensuite c’est cet appareil, il désigne de l’index la boîte noire, qui va faire l’analyse pour estimer la case sur laquelle elle finira par s’arrêter. » Il pourrait s’arrêter-là, mais tant qu’à prouver sa bonne fois, il poursuit. « Ça permet pas de trouver le numéro exact, il y a des facteurs qui sont pas pris en compte par la machine, comme le fait que la bille puisse rebondir, tout ça, mais ça donne une idée du secteur où elle s’arrêtera, et d’en faire une moyenne pour savoir ensuite où miser. » Il ajoute, avant de se permettre une opinion plus personnelle. « Ça marchait bien à l’époque parce que c’est pas une science exacte, ce qui veut dire que c’est pas compliqué de ne pas attirer l’attention. Mais ça permet de gagner un peu, sur la durée, et finalement d’en ressortir gagnant à la fin. » Il finit par reporter son attention sur le boîtier. « Vous savez, l’interdiction d’utiliser son portable autour d’une table de jeu ? Ça vient de ce genre de trucs. » Autant dire qu’il ne pensait pas retomber sur un de ses appareils, même si on ne peut pas nier l’efficacité. « Ça veut aussi dire que vous recherchez au moins deux personnes, que vous pouvez déjà être attentif à ceux qui ont des manches longues et larges pour dissimuler un téléphone et qui gardent les mains à hauteur de table et en direction de la roulette. L’autre gugus doit pas être loin pour donner les résultats, voire carrément autour de la table à se la jouer à fond en anticipant à voix haute le numéro sur lequel la bille s’arrêtera. Parfois plus c’est gros, plus ça marche. » Il conclut, considérant qu’il a fait des efforts pour des semaines et qu’il en reviendra aux réponses succinctes par la suite.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Jeu 9 Mar 2023 - 21:26 | |
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WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS. Au plus il me provoque, au plus je trouve le tricheur intéressant. Il n’est pas dépossédé de la notion de courage et il a démontré plus tôt que son intelligence logico-mathématique surpassait la moyenne. Rien de surprenant, dans ces conditions, que je me penche sur son cas pour lui offrir un job. Je me fiche de son CV. Je me moque même du contenu de son casier judiciaire. Son passé ne m’intéresse pas davantage : il n’est pas voué à être informé du secret des dieux. Il ne représente une menace que pour mon portefeuille, à l’image d’autres gars de son acabit, le même qui s’est pointé dans mon établissement avec cette saleté de boîte de noir qui trône au milieu de mon bureau. Dans ces conditions, le calcul est vite fait : je remplis les poches de Finn et il veille à ce que d’aucuns ne vident les miennes. N’est-ce pas un compromis acceptable ? Est-il réellement nécessaire de lui dicter les termes de son futur emploi ? Il a deviné le job description : les avantages en nature, le salaire et les horaires ne sont que conjecture, si bien que je balaie sa question par une autre. Il est évident que, quiconque me rapporterait de l’argent, y gagnera un pourcentage non-négligeable. Alors, pourquoi est-ce qu’il continue à se murer dans le silence, ce gosse ? Pourquoi ne lâche-t-il pas du lest, non pas pour moi, mais pour lui, pour sa situation, qu’elle soit plus glorieuse que cette forme de vol ? «Vous pourrez jouer quand vous voudrez, ça, je peux vous le garantir.» Juste pour le plaisir s’il le souhaite, à condition qu’il ne cherche pas à me tromper, mais je présume qu’il s’en doute. A contrario, il ne s’ouvrirait pas, enfin, pour me livrer mieux que ce que j'espérais. Je m’étais préparé à ce qu’il négocie le boulot promis, pas qu’il m’explique comment fonctionne ce gadget de malheur ? Je suis aussitôt frappé par ma nature profonde : je n’ai rien d’un malhonnête. Je n’avais jamais entendu parlé de cette maudite machine qui nécessite la présence d’un complice. J’en ai sorti un, mais l’autre, où est-il ? Etait-il le cerveau ? A-t-il formé quelqu’un pour remplacer celui qui a été débouté ? «C’est fascinant. Et je suppose que si je vous mets devant des caméras de surveillance ou en vous baladant dans la salle, vous auriez pu le reconnaître.» ai-je remarqué, perplexe, et réellement impressionné. Je défalque toutes interrogations de mon propos tandis que je tourne l’objet entre mes doigts. «Oui, c’est évident.» J’affirme, convaincu par les complétences desquelles je ne doutais pas réellement. « Et, vous êtes engagés. » Nul doute qu’il en demandera plus que ce qu’il n’est en droit de prétendre : c’est l’assurance de remporter plus que le minimum syndical. « Je vous attends demain, à 15h précises, avec vos conditions. » Je me suis levé derechef, ignorant ce qui m’a dévoilé son expertise polyvalente et je lui ai tendu la main. «On est d’accord ? » Vas-tu la saisir pour sceller cet espèce de pacte ? «Evidemment, une absence serait un refus. cinq minutes de retard aussi.» Quoique la politesse exigerait qu’il me prévienne, de suite ou dès demain matin, qu’il est frileux à l’idée de perdre sa liberté. «Mais, je suppose que c’était déjà entendu.» J’ai épousseté mon pantalon de costume, cheminé vers la porte et, plus sympathique qu’à l’heure de notre rencontre, je l’ai invité à vider les lieux avec, sur mes traits, toute l’expression de ma bonhomie. «Je suppose que je vous dis à demain.» ai-je ajouté, ponctuant le tout d’un “à bientôt, Finn.” En toute honnêteté, je suis convaincu qu’il ne refusera pas et, qu’a fortiori, la tâche lui lui incombera l’amusera beaucoup. |
| | | | | | | | (AMOS & FINNLEY #1) ► WHAT HAPPENS IN OCTOPUS, STAYS IN OCTOPUS. |
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