| (camil) 'cause i feel alive now i realize that the world outside |
| ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/08/2022 | (#)Ven 2 Sep 2022 - 4:02 | |
| (janvier 22) Il souffle et souffle à nouveau, Ambrose. Devant la porte du bureau de Camil, il tourne sur lui-même tel un lion en cage, faisant les cent pas et laissant son téléphone s’affoler sur le compteur. C’est un moment décisif de son existence, il sait qu’il ne peut pas se permettre de rater le coche et de retenter plus tard. Il a besoin de faire un véritable premier pas dans le monde de la politique, peu importe ce que disent ses proches quant à son jeune âge et ses études pas encore terminées. Elles le seront d’ici la fin de l’année, alors à ses yeux c’est tout comme. Le bénévolat ne suffit pas, il a besoin qu’on commence à entendre parler de lui, il a besoin de donner son avis devant les télévisions et les radios du pays, ne serait-ce qu’en existant par le biais de Camil uniquement. Camil est de sa ville, mais Camil siège (-ra bientôt) au Parlement. Il est une échelle à sa taille pour gravir les échelons, il pourrait apprendre énormément à ses côtés. Il apprendra énormément à ses côtés. Il a dégoté un rendez-vous grâce à son assistante et même s’il a attendu des semaines pour être enfin rendu à la bonne date, il y est. Son discours a longuement été préparé dans le miroir de sa chambre chez Norman Weatherton, aussi, et il aime à croire qu’il est enfin prêt.
On lui a dit de toquer et on lui a dit d’attendre avant d’être appelé. On lui a dit de ne surtout pas rentrer sans cela ; tout comme il a eu la farouche impression de rencontrer quelqu’un de bien plus important qu’il ne l’est réellement - et il le pense sérieusement, même s’il respecte profondément l’homme de l’autre côté de la porte. Si tel n’était pas le cas, jamais il se serait abaissé à vouloir travailler pour lui, avec lui. Peu importe la façon dont les choses pourraient être dites. Un homme tel que lui a toujours plusieurs collaborateurs à ses côtés et bien qu’il n’ait pas pu recueillir assez d’informations quant à ceux de Camil, il veut en être. Il sait pouvoir apporter ses connaissances, sa jeunesse, sa vitalité. Il sait pouvoir être un atout sans pareil, sans que Camil ait jamais ressenti le besoin de recruter un aussi jeune collaborateur. Il a eu vingt deux ans il y a quelques jours, et ce n’est pas un hasard s’il a attendu cette date: une année de plus, à son âge, fait toute la différence. Dans l’esprit de Camil, tout du moins, elle peut la faire. “Excusez-moi, on m’a oublié ?” Il finit par demander à la dame, de deux fois son âge, un immense point d’interrogation sur le visage. Déjà presque une heure qu’il attend et il est presque certain de sentir la chaleur sous ses pieds trahissant les mille pas qu’il a effectués en très peu de temps. Il n’a pas le temps de revenir le lendemain ou n’importe quel jour: son opportunité, c’est aujourd’hui, c’est maintenant. Face au haussement d’épaules de son assistante, il décide finalement de prendre les devants en soufflant une dernière fois et vidant ses poumons.
Ses phalanges toquent alors contre la porte, poliment mais avec force, pour être entendu. “Monsieur Smith ?” J’ai quelque chose de vraiment important à vous dire. |
| | | | (#)Dim 18 Sep 2022 - 23:20 | |
| « Je veux que ce discours soit sur mon bureau avant midi. » Déclara le politicien, alors que son regard plongeait dans celui d’un de ses collaborateurs. Ce dernier soutint le regard clair de l’Américain pendant une seconde, avant de finalement baisser les yeux. Le blond avait le goût du travail bien fait, pour ne pas dire parfait. Ça le rendait difficile, parfois dur, toujours exigeant. Mais en intégrant son équipe, on savait dans quoi on s’engageait. La réputation de l’ancien directeur de cabinet du maire de Brisbane n’était plus à faire. « J’ai besoin de le relire, et de voir si nous devons y apporter des corrections. » Camil savait qu’il avait une équipe de campagne efficace, dévouée, et compétente. Il savait que toutes ces personnes, qui travaillaient pour lui et pour le mener directement à la Chambre des Représentants, ne comptaient ni les heures, ni les jours passés à s’échiner à la tâche. Mais ils étaient des travailleurs de l’ombre quand à l’inverse, Camil était en perpétuelle représentation. Si quelque chose se passait mal, si un mot malheureux était prononcé, si une attitude loufoque ou déplacée était constatée, c’était le Smith qui se ferait descendre. « Rappelez-moi pour quelle heure je suis attendu ce soir ? » Demanda-t-il en portant son regard sur un autre membre de son équipe, qui répondit du tac-o-tac. Visiblement, le sujet avait été révisé avant cette réunion — et ça n’était pas pour déplaire au politicien, qui détestait que les choses soient laissées au hasard. Tout ce qui n’était pas anticipé était une source d’ennui, Camil le savait mieux que quiconque. « Vingt heures, c’est parfait. Je serai accompagné. » Précisa-t-il, sans donner plus de détail. Mais pour tous ici présents, il était clair que Camil irait parader au bras de Deborah, sa compagne. Il y avait déjà plusieurs mois que le couple avait officialisé sa relation, et qu’ils s’appliquaient à mener leur monde en bateau — y compris l’équipe de campagne du politicien. Alors oui, ils avaient une relation fusionnelle et charnelle réelle ; pourtant, il n’était pas question de sentiments amoureux. « Faites-moi un point sur les derniers sondages qui sont sortis, s’il vous plait. » Exigea Camil. Ce n’était pas une question anodine ; il voulait savoir sur quels points il était attendu, sur quels points il devait se montrer plus clair, sur quels points il devrait faire preuve d’intransigeance. Il s’adaptait à l’opinion et à ses envies, et non pas l’inverse. En bon politicien qu’il était, mais aussi grâce à ses années d’expérience, le blond pouvait se montrer terriblement malin. Il écouta son collaborateur lui rapporter les sujets sociaux importants, et hocha finalement la tête. « Pensez à accentuer mon discours sur ces différents points ; il n’est pas question que mes rivaux fassent les yeux doux à mes futurs électeurs. » C’était un guerrier, Camil. Il n’allait pas se laisser berner comme un jeune premier. « Parfait. Je vous propose que nous nous retrouvions demain, ici même, en début d’après-midi. On se fera un rapide débriefing de la soirée, et on enchaînera sur la suite des événements. » L’Américain repoussa sa chaise, et se leva. Il posa ses deux paumes sur le bureau et, comme à son habitude, prononça une phrase de soutien et de motivation à l’attention de l’ensemble des membres de son équipe. « N’oubliez pas qu’il s’agit de la dernière ligne droite ! Si nous continuons sur cette voie, dans quelques semaines, nous aurons atteint notre objectif. Tous ensemble. » Il balaya la salle d’un regard, et ajouta du dynamique : « Au boulot, maintenant ! » Ses conseillers se levèrent comme d’un seul homme, et prirent le chemin de la sortie. Camil, quant à lui, s’installa derrière son bureau — et pianota sur son téléphone pour prévenir Deborah de leur sortie nocturne.
Il n’avait plus bougé de la matinée, allant jusqu’à se faire livrer son déjeuner. Comme il l’avait exigé, son collaborateur lui avait apporté son discours avant midi — et voilà seulement qu’il trouvait le temps de se plonger dedans. Il le relut dans son intégralité, souligna quelques passages, en barra d’autres, et ajouta des points d’exclamation à certains endroits. Mais quand il regarda sa montre, et qu’il constata que l’après-midi était déjà bien avancée, il perdit aussitôt toute sa concentration. Sixtine n’avait pas appelé, comme elle avait pourtant promis de le faire. I En soi, il n’y avait rien de grave : elle était grande, et il y avait mille raisons qui pouvaient justifier son silence. Mais Camil avait une fâcheuse tendance à devenir un brin fataliste et clairement paranoïaque, quand il s’agissait de sa soeur. Il sentit ses mains devenir moites, et soupira lorsqu’il entendit qu’on frappait à sa porte. « Oui ? » Il releva la tête de son discours, alors que son stylo tapotait de manière régulière sur son sous-main. « Bonjour. » Dit-il en croisant le regard d’un homme qui était, à première vue, un parfait inconnu. Le jeune home qui lui faisait face semblait attendre quelque chose, et semblait hésitant à l’idée d’entrer dans le bureau de Camil. Surprenant, comme attitude. « Je peux vous aider ? » Demanda le blond après quelques secondes de silence. @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
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AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/08/2022 | (#)Mar 20 Sep 2022 - 20:14 | |
| « Oui ? » La voix reste assurée bien qu’il ne sache quoi attendre, et c’est un détail que personne n’aurait souligné en temps normal, sauf Ambrose qui ne peut s’empêcher de le trouver admirable. C’est rien, absolument rien, mais ça le conforte dans son idée qu’il fait justement ce qu’il doit faire, bien qu’il ne prenne pas le chemin normalement adapté à un tel choix de vie: déposer un CV, user de ses relations. Ce genre de choses. Face aux mots de Smith, Constantine se permet d’esquisser un pas et un autre dans son bureau, parce que leur discussion ne concerne pour l’heure personne d’autre. « Bonjour. Je peux vous aider ? » Le silence ne dérange pas l’australien, qui se permet de prendre le temps de poser les choses pour observer le regard de l’homme face à lui et son attitude dans son entièreté. Il est un astronome planté devant son télescope, à la recherche du moindre changement dans la voûte céleste, prêt à chercher les raisons de toutes choses, de faire une infinité de calculs scientifiques, de se poser des questions que personne ne se pose. En somme, il use de grands mots que personne ne comprend alors qu’il se contente d’observer. Camil, sans même que ce dernier le sache, est son sujet d’étude depuis longtemps maintenant: jamais Rose n’aurait pris le risque de travailler pour/avec un homme en qui il ne croit pas, et qui pourrait même lui porter préjudice à terme. Ce serait stupide, et loin de lui ressembler.
“J’ai une proposition à vous soumettre.”
Il annonce donc, sans tourner autour du pot, sans même émettre l’idée qu’il veut lui demander un service ou quoi que ce soit dans le genre. Ce n’est pas Camil qui lui accorde une faveur, c’est lui qui propose une entraide respective et qui sera utile à tous les parties. Il n’a pas l’expérience nécessaire pour se présenter lui-même au Parlement, mais il a les idées et la fougue de la jeunesse qui pourraient manquer à Camil. En retour, il lui fera découvrir l’envers du décor et lui apprendra ce qu’il sait. Gagnant-gagnant ; parce qu’à partir du moment où Ambrose s’implique dans le processus, il est évident que l’échec n’est pas une possibilité. “Je veux faire partie de votre équipe de campagne.” Pour l’heure. Une fois la campagne terminée, il compte bien tenir un rôle permanent dans son équipe, peu importe l’étiquette donnée à la chose. Il est un atout, il le jure, et il est grand temps qu’il mette un pied dans le monde des grands. “J’ai pas le temps d’envoyer un cv pour que ce soit votre secrétaire qui le lise. Si vous le voulez, je l’ai là.” Il pointe sa tempe de son index, sans pour autant préciser qu’il en a une version papier dans son sac, capable de jouer avec le feu mais certainement pas au point de risquer de véritablement se brûler. Faire les choses de façon non conventionnelle n’est pas un problème, sauf quand cela peut risquer de se retourner contre lui. “Interrogez moi sur ce que vous voulez. J’ai les expériences qui faut, j’ai le talent. Je connais le milieu.” Tout ce qui lui manque, et ce dont personne ne doute, ce sont les bonnes relations. Pour l’heure, Ambrose se garde bien de préciser son âge, conscient que son visage lui rajoute plusieurs années: il n’est pas contre l’idée qu’il le pense bien plus âgé que ce qu’indique la réalité des choses. |
| | | | (#)Sam 1 Oct 2022 - 18:00 | |
| Il s’apprêtait à prendre son téléphone pour mettre fin à cet interminable silence de la part de Sixtine. Rester dans l’ignorance et l’inconnu, ce n’était tout bonnement pas acceptable pour le politicien. Il pouvait concevoir le manque de temps, l’incapacité d’honorer un rendez-vous téléphonique ; cependant, la moindre des choses était de prévenir. Surtout quand la personne au bout du fil avait tendance à perdre toute forme de raison, toute rationalité. Sa soeur finirait par avoir sa peau, un de ces jours. Il songeait déjà au sermon qu’il allait lui passer, quand un inconnu entra dans son bureau après en avoir obtenu l’autorisation.
« Tiens donc… » Rétorqua Camil, abandonnant momentanément son stylo sur son bureau, avant de se reculer dans sa chaise. Surpris d’être interrompu par une tierce personne, dont il ne connaissait ni le visage, et encore moins le nom, il prit ses aises dans son siège. Un fin sourire étira ses lèvres fines, alors qu’il regardait sans sourciller ce parfait inconnu. Jeune, possiblement fougueux, et vraisemblablement déterminé : des qualités que Camil Smith appréciaient, même s’il ne risquait pas de l’avouer au brun qui lui faisait face. Il aimait l’arrogance naïve des ingénus, parce qu’ils ne réfléchissaient pas avant d’agir. Et dans un monde où tout n’était que calcul et stratagème, un vent de fraîcheur et d’innocence ne faisait jamais de mal. « Qu’est-ce qui vous laisse penser que je recherche du monde ? » La question était purement rhétorique, puisque le blond en connaissait parfaitement la réponse : rien. Et pour cause : son équipe était au complet, et il n’était actuellement pas dans un processus de recrutement. Pour autant, allait-il se priver d’un potentiel bon élément ? Certainement pas ; il était bien trop malin et trop expérimenté pour ça, Camil. S’il estimait que ce gamin en valait la peine, alors il lui laisserait sa chance. Sinon… Eh bien, il prendrait la porte. Il n’évoluait pas dans un monde enchanté, et c’était là l’une des première leçons à apprendre lorsque l’on souhaitait s’engager en politique. « Douteriez-vous des compétences et du génie de ma secrétaire ? » Demanda Camil en arquant un sourcil. Il espérait que non ; il la tenait en haute estime. Il la connaissait depuis des années, et elle lui était une alliée fidèle. Ayant travaillé pour lui à la mairie, elle l’avait volontiers suivi lorsqu’il lui avait proposé d’être à ses côtés tout au long de sa campagne. « Parce qu’elle m’est entièrement dévouée, et je dois bien admettre que je l’adore. » Admit le politicien, dont les mains s’étaient nouées sur son abdomen. Elle était l’une des rares à lui dire ce qu’elle pensait, sans craindre de le froisser ou de le vexer. Elle connaissait bien les Smith, et leurs relations aussi intenses que compliquées. Elle avait connu Sixtine dès son arrivée sur le territoire Australien, et l’avait vue grandir. Elle avait compris les ambitions de l’aîné de la famille très vite, mais avait toujours fait preuve de discrétion à ce sujet. Avec le temps, elle était presque devenue une figure maternelle pour Camil. « Avant de me faire la liste de vos nombreuses qualités, dites-moi qui vous êtes. » Suggéra le blond, prêt à accorder quelques minutes précieuses de son temps à ce parfait inconnu. « Nom, prénom, âge, formation, ambition, motivation. » C’était moins formel que les entretiens qu’il avait déjà dû passer. Mais Camil aimait tout ce qui sortait de l’ordinaire, tout ce qui ne rentrait pas dans des cases. Là où ses adversaires politiques préféraient fuir les différences, lui les accueillaient avec plaisir. « Vous dites connaître le milieu. Explicitez. » Réclama l’Américain d’une voix neutre. C’était une chose que de lire la presse quotidienne et d’avoir de vagues notions d’économie ; c’en était une autre de connaître le milieu, comme il le disait si bien. Il hésita pendant une fraction de seconde, et récupéra les quelques feuilles qui traînaient sur son bureau. Son discours, son maudit discours. Il les rassembla, et les tendit à l’inconnu. Il avait du culot ? Très bien. Désormais, Camil souhaitait savoir ce dont il était capable, et jusqu’où il était prêt à aller. « J’ai effectué quelques corrections. Je veux votre avis. » Sans préambule, l’heure était venue de passer aux travaux pratiques.
@Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/08/2022 | (#)Mer 5 Oct 2022 - 20:16 | |
| Camil l’observe et l’ausculte sans même tenter de faire croire autre chose. Posé dans le fond de son siège, ses yeux se posent sur chaque muscle de Constantine, sans que ce dernier ne bouge, ni même se sente mal à l’aise. Cela fait partie du processus, indéniablement, et il savait à quoi s’attendre en toquant soudainement à cette porte, amenant avec lui ambitions et exigences. « Qu’est-ce qui vous laisse penser que je recherche du monde ? » Ambrose esquisse un sourire, sans doute un peu trop fier et trop impétueux. Ce n’est que son caractère, pourtant. “Vous n’en cherchez officiellement pas.” Mais personne ne s’attarde uniquement sur l’aspect officiel de toutes choses, pas vrai ? Tout le monde se moque bien de ce genre de détails, et c’est justement la raison pour laquelle Rose n’a pas hésité un seul instant avant de se présenter, dès l’instant où il s’est senti prêt pour la tâche. « Douteriez-vous des compétences et du génie de ma secrétaire ? » - “Non. Mais ce n’est pas à son travail que j’en veux.” Alors, elle n’a aucun souci à se faire tant qu’elle transmet effectivement le contrat de travail à Constantine le moment venu, pas vrai ? Son équipe est officiellement au complet, tout le monde le sait, et ce n’est pas sur la secrétaire ni même sur personne d’autre qu’il se permettrait de rejeter la faute. Il n’y a même aucune faute, à vrai dire, il se contente d’anticiper la nécessité d’une personne telle que lui dans l’équipe. « Parce qu’elle m’est entièrement dévouée, et je dois bien admettre que je l’adore. » Grand bien lui fasse, et même si Ambrose estime qu’il ne devrait pas tenir ce genre de propos à un inconnu au sujet de la femme qui travaille pour lui, il n’en dit pourtant rien, se contentant de poser son regard sur l’homme face à lui, sans doute un peu plus fatigué qu’il n’en donne l’air lors de ses discours, l’anti-cerne étant absent.
« Avant de me faire la liste de vos nombreuses qualités, dites-moi qui vous êtes. » Personne est ce qu’il retient dans le fond de sa gorge, conscient que cela n’aiderait en rien sa cause. Le numéro du Calimero, il le garde pour ses rêves sombres et ses doux cauchemars. Ici, cela ne sert à rien sauf à desservir sa personne. Sans chercher à négocier, il se prête donc au jeu, Ambrose Constantine, 23 ans. Il décrit sa parfaite formation pour le milieu, quoique bien trop récente, et son absence d’expérience directe dans le domaine de la politique est comblée par son activité dans les différentes associations que connait cette ville. « Vous dites connaître le milieu. Explicitez. » - “J’aurais pu entrer comme bénévole dans un parti, me faire un nom, monter lentement mais doucement en grade et ambitionner un poste à la chambre des représentants une fois la quarantaine arrivée, voire même peut-être la cinquantaine.” Le parcours normal, lambda, simple. Quelques léchages de bottes par ci par là, de bons amis de l’université de gardés, de bonnes relations générales et un ou deux scandales pour entretenir le nom sans l’enterrer. C’est le parcours de tous les politiciens. “Avec tout le respect que j’ai pour ceux qui arrivent tout de même au bout de leurs idéaux, ce n’est pas le chemin que j’ambitionne.” Il n’a pas vingt ans à perdre dans les méandres de la hiérarchie et de l’administration, caché derrière la figure d’un parti ou d’un autre. Les idées de Camil sont les siennes, alors il veut directement traiter avec lui, et non un quelconque intermédiaire. Ses mots continuent de s’envoler, il explique être doué pour se créer un réseau, il explique connaître la rhétorique, il précise qu’il n’est pas du genre à faire des scandales et qu’il pèse le moindre de ses mots. Il se vend plus que jamais, Rose, parce qu’il sait justement que ce moment est le sien et qu’il n’aura pas d’autres chances.
« J’ai effectué quelques corrections. Je veux votre avis. » Étonné qu’il n’hésite pas à lui donner son discours, Ambrose ne tarde pourtant pas avant de tendre la main pour attraper les quelques feuilles raturées. Silencieux, il se permet de prendre place sur le siège face à lui sans même demander l’autorisation, ses yeux rivés sur la feuille, toute sa concentration posée sur cette dernière par la même occasion. Il lit entre les lignes pour se faire une idée du discours, avant de rapidement revenir vers le début. “Ça, c’est pour Sanders pas vrai ? Ne l’enlevez pas. Citez le, au contraire. Il a des idées opposées, mettez en lumière les incohérences. Tout le monde sait que vous n’êtes pas sur la même longueur d’onde.” Définir ses amis en politique est important, le faire pour ses ennemis l’est bien plus encore. “Vous avez demandé à un spécialiste la prononciation, pour ce terme ?” Il ne doute pas que la phrase signifie quelque chose en alyawarra, une des langues aborigènes parlées dans la région, mais s’il commet un impair sur un tel sujet alors il serait aussitôt rayé du cadre politique. C’est une frasque qui ne pardonne pas, encore moins dans un pays à l’histoire telle que la leur. “Il y a beaucoup de corrections. La majorité sont justifiées.” Il a souligné celles qu’ils ne l’étaient pas à ses yeux, conscient qu’il n’aura de toute façon pas le mot final. “J’écrirais de meilleurs discours.” S’il était embauché, il ferait du bien meilleur travail, quelque chose qui demanderait infiniment moins de corrections à Camil derrière, un temps précieux qu’il pourrait se permettre d’utiliser ailleurs. |
| | | | (#)Mar 11 Oct 2022 - 7:50 | |
| Camil Smith n’avait pas l’habitude de prendre des pincettes. Ni avec ses collaborateurs, ni avec son entourage, ni même avec lui-même. La seule personne pour qui il se montrait extraordinairement patient était sa petite soeur Sixtine, pour qui il se pliait en quatre et dont il essuyait toutes les fautes et autres erreurs sans jamais sourciller. Bénéficiait-elle d’un traitement de faveur ? Evidemment ; mais si chacun avait pris pour acquis qu’elle était sa chouchoute, tout le monde s’était aussi rendu à l’évidence : elle était son talon d’Achille. Et c’était peut-être pour cette raison que Camil n’avait jamais jugé bon de la remplacer, estimant que personne ne saurait jamais faire ses tâches avec la même application, avec la même dévotion. À moins que… « Effectivement. » Répondit Camil en inclinant légèrement la tête. Il ne cherchait personne ; son équipe était complète, et (presque) entièrement satisfaisante. Dès l’instant où il avait pris la décision de se présenter aux élections pour essayer d’accéder à la Chambre des Représentants, l’Australien avait su qu’il devrait être bien entouré. Il avait donc fait appel à ses plus fidèles collaborateurs et, par chance, nombreux étaient ceux qui avaient accepté de lui faire confiance. « Dans ce cas, qu’est-ce qui vous laisse penser que j’ai du temps à perdre ? » Demanda le blond en arquant un sourcil. C’était abrupt, c’était tranchant, c’était sans détour ; en d’autres mots, c’était du Camil Smith tout craché. Le politicien savait manier la langue de bois, mais il savait aussi se montrer terriblement honnête. Et dans ce cas précis, c’était ce qu’il venait de faire. Pas forcément dans le but d’agacer son interlocuteur, non ; mais plutôt pour le tester. Après tout, s’il était arrivé jusqu’à lui, c’était qu’il avait su faire preuve de volonté, de ténacité et de roublardise.
Sans réelle surprise, le politicien exigea de son inconnu qu’il se présente. Ce qu’il fit, assez succinctement — mais ça lui convenait bien, à Camil. Il n’avait que trop peu de temps à perdre avec des discours interminables, et un léchage de bottes en bonne et due forme. Ce qui l’intéressait, c’était l’opérationnel. C’était qu’on soit un atout pour lui, une personne sur qui il pouvait compter. Un sourire étira ses lèvres, alors que le jeune homme qui lui faisait face déroulait la liste de ses ambitions — et les façons habituelles qui permettaient habituellement d’arriver jusqu’au sommet. « Et vous trouvez que c’est déshonorant ? » Demanda le politicien, qui ambitionnait d’être élu à la Chambre des Représentants alors qu’il approchait du milieu de la quarantaine. Le temps passait vite, très vite ; il avait l’impression d’être rentré hier en politique. Mais la vérité, c’était qu’il y avait consacré, à ce jour, vingt ans de sa vie. Il avait été embauché à la mairie de Brisbane, et était progressivement monté en grade — jusqu’à finir directeur de cabinet. Un poste qu’il avait occupé pendant deux longs mandats, mais qui avait été aussi grisant qu’enrichissant. Il aurait pu briguer la mairie — tout le monde s’y était plus ou moins attendu, d’ailleurs. Mais Camil avait eu d’autres ambitions : plus grandes, plus dévorantes. « Parce que c’est un parcours classique, que vous me décrivez là. » Fit remarquer l’Américain en arquant un sourcil. Puis il ajouta : « C’est mon parcours, à quelques détails près. » Et encore : il n’était pas au bout. Il n’était pas (encore) élu. Mais rien ne se dresserait sur son chemin, Camil y mettait un point d’honneur. Il balayerait ses adversaires les uns après les autres. Il ne laisserait aucune fausse note être jouée. « Si vous n’optez pas pour la voie classique, qu’entendez-vous faire ? » Demanda le politicien en croisant ses mains sur son abdomen. Il était curieux d’entendre le débordement d’ambition de cet homme. La fougue de la jeunesse, et l’envie de gravir des montagnes à mains nues faisaient plaisir à voir. « Et en quoi pourrais-je vous être utile, surtout ? » Parce que tôt ou tard, ils se retrouveraient forcément en concurrence. « Il ne vous échappe pas qu’il n’y a qu’une place au sommet. » Et il allait sans dire que Camil ne souhaitait évidemment pas la partager. Pourtant, il lui tendit son discours et réclama quelques commentaires sur les corrections qu’il avait pu apporter. Le blond fit la moue, lorsqu’Ambroise mentionna son principal adversaire. « Je suis mitigé. » Confessa le politicien en soupirant. « Si je le cite clairement, on pourrait m’accuser de l’enfoncer. Je n’ai clairement pas besoin de perdre mon temps là-dessus, puisqu’il se saborde très bien tout seul. » Et il voulait plutôt mettre en lumière ses idées, plutôt que d’étriller celles des autres. Ce n’était pas le procédé qu’il souhaitait suivre. « Je l’ai fait. Pas question de me planter sur des questions identitaires et linguistiques, de nos jours. » Il se ferait fusiller sur place pour moi que ça, assurément. Camil connaissait les écueils et autres difficultés qui jonchaient son parcours. Pour le moment, il ne s’en était pas trop mal tiré ; mais les quelques remarques du brun n’étaient pas dénuées de sens, bien au contraire. « Quelles sont vos revendications, Ambrose Constantine ? » Demanda finalement le politicien en plongeant son regard dans celui du jeune homme qui lui faisait face. « Sans langue de bois, s’il vous plait. » @Ambrose Constantine |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
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constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/08/2022 | (#)Ven 14 Oct 2022 - 6:29 | |
| « Dans ce cas, qu’est-ce qui vous laisse penser que j’ai du temps à perdre ? » “Je ne suis pas du temps perdu.”
Et cela devrait être aussi simple que ça. Ambrose ne représente pas du temps perdu, bien au contraire. Il lui en fera gagner beaucoup s’il lui donne sa chance, et c’est ce qu’il a à cœur de prouver en cet instant, ne flanchant pas sous les questions parfois incisives du politicien face à lui. « Et vous trouvez que c’est déshonorant ? » Non. Il l’a dit lui-même. Il respecte ceux qui optent pour le chemin habituel, lequel il n’oserait pas pour autant qualifier de facile. “Simplement que je n’ai pas le temps pour un parcours lent et typique.” Les politiciens existent depuis la nuit des temps, il ne veut pas être un nom qui se perd dans les livres d’histoire ou n’y est même pas cité. A ses yeux, changer la face de son pays commence dès maintenant, et pas seulement à partir du moment où il aura une place dans les hautes strates de la société.
« Parce que c’est un parcours classique, que vous me décrivez là. » - “Jusque-là.” - « C’est mon parcours, à quelques détails près. » Jusque-là. Cette fois-ci, il garde la remarque pour lui, bien qu’elle ne semble pas être bien difficile à deviner, ne serait-ce qu’en se basant sur son attitude, laquelle peut parfois être perçue comme hautaine. Ambrose n’est pas passé outre les années universitaires, convaincu qu’elles sont un passage obligatoire pour se forger une culture et une rhétorique nécessaire, entre autres choses auquel le naturel ne peut suffire. Cela ne l’empêche cependant pas de penser qu’il est né pour un tel rôle. « Si vous n’optez pas pour la voie classique, qu’entendez-vous faire ? Et en quoi pourrais-je vous être utile, surtout ? » Il comprend le sous-entendu mais choisit de ne pas le souligner. Cela ne servirait à rien à ses yeux, et c’est un sentiment finalement corroboré par les paroles de Camil, qui en parle donc pour deux, passant outre son propre sous-entendu. « Il ne vous échappe pas qu’il n’y a qu’une place au sommet. » Bien sûr, non. Et il ne lui fera pas l’affront de lui dire qu’il brigue un autre poste au sommet: ce n’est pas le cas. Il vise le plus prestigieux d’entre tous, lui aussi. “Je suis conscient qu’une connaissance théorique ne fait pas tout. Et je ne brigue aucun poste de moi-même pour le moment, je veux avant tout apprendre.” Il a choisi Camil parmi une liste infinie de représentants, d’élus, et d’autres termes dans le genre qui veulent toutes dire la même chose, au fond: des politiciens, du petit poisson aux grands requins. “Mais si ça peut vous rassurer, je doute qu’on soit en compétition pour le sommet au même moment.” Il étire un mince sourire impétueux, soulignant leur différence d’âge sans honte. Après tout, c’est un fait dont personne ne pourrait passer outre. S’il veut être Premier Ministre, alors Camil briguera ce poste bien avant qu’Ambrose ne s’y ose et se sente prêt.
Finalement, il se retrouve à corriger et commenter un de ses prochains discours, prenant l’exercice particulièrement au sérieux, comme à son habitude. « Je suis mitigé. » L’australien garde les yeux posés sur la feuille, dans l’attente de davantage de précisions de la part de Camil. « Si je le cite clairement, on pourrait m’accuser de l’enfoncer. Je n’ai clairement pas besoin de perdre mon temps là-dessus, puisqu’il se saborde très bien tout seul. » Il remonte finalement son regard dans le sien, tout en prenant le temps de poser ses propres mots et son avis sur la question. “Mais c’est pas vraiment un monde dans lequel on se fait des amis. Et il vaut mieux savoir sur qui ne pas compter, au moins.” Gardez vos amis près et vos ennemis plus encore, c’est bien ce qu’on dit, n’est-ce pas ? “Ça donnera aux chaines d’infos en continu de quoi se mettre sous la dent.” Et dans quelques jours, un autre événement aura déjà pris le dessus, éclipsant aisément celui-ci, qui n’a rien d’une détonation. Ambrose insiste donc: il doit citer son adversaire. Il hoche simplement la tête, rassuré qu’il ait fait de son mieux pour la prononciation de ces termes inconnus: en effet, un scandale à ce sujet aurait eu beaucoup plus de mal à être éclipsé.
« Quelles sont vos revendications, Ambrose Constantine ? Sans langue de bois, s’il vous plait. » - “Tant mieux, je ne sais pas faire avec.” Il sait revoir à la baisse ou à la hausse ses propos, omettre quelques pensées, mais jamais mentir de front. Ce n’est pas l’homme qu’il veut être. “Les mêmes que les vôtres. Je ne me rapproche pas de vous parce que nous habitons dans la même ville. J’ai suivi votre parcours et vos idées. Je sais que je n’aurais aucun mal à les défendre et à me battre pour qu’elles se fassent entendre.” En somme, il sait qu’il peut faire parler sa propre voix et ses propres idées au travers de Camil Smith, ce qui est un pouvoir et une opportunité qui n’ont pas de prix et dont il ne se serait jamais pardonné de passer à côté. Il ne demande qu'à ce qu'on lui laisse une chance, une seule. Cela lui suffirait à tout comprendre. |
| | | | (#)Jeu 27 Oct 2022 - 6:30 | |
| L’audace de l’interlocuteur de Camil, qui s’avérait être un parfait inconnu, le fit ricaner. Il avait apparemment une haute opinion de lui-même, ce qui n’était pas pour déplaire au politicien. Cependant, allait-il prendre la peine de le lui dire ? Non, pas maintenant. Pas encore. Pour le moment, le blond préférait interroger Ambrose. Il voulait savoir qui il était, ce qu’il voulait, quelles étaient ses velléités. Il voulait comprendre cet acharnement, cette volonté persistante, ce besoin d’en être qui semblait irrépressible. À bien y réfléchir, l’Américain serait (presque) nostalgique de ses jeunes années ; après tout, lui aussi avait affiché une détermination sans faille, une ambition sans borne. Lui aussi était allé gratter à la porte de l’un des traders les plus célèbres de Wall Street, et s’était échiné à lui expliquer pourquoi il ne pouvait plus se passer des services d’un jeune étudiant. « Vous rêvez de vivre mille vies en une seule ? » Demanda Camil en souriant, presque amusé par les propos de l’homme qui lui faisait face. C’était bien la jeunesse, ça : ne pas avoir le temps, ne pas prendre le temps, vouloir déplacer des montagnes. Comment le blâmer ? Il avait la vie devant lui, et de l’énergie à revendre ; l’autoroute était belle. Bien sûr, il lui faudrait faire attention aux écueils et aux autres difficultés qui se dresseraient sur son passage, tôt ou tard ; mais Ambrose lui paraissait futé et roublard. Deux qualités qui l’aideraient à éviter les pièges, Camil en était convaincu. Et le premier qui se matérialisait devant l’Australien, c’était lui : cet homme qu’il était venu chercher, et avec lequel il souhaitait apparemment travailler. Le blond n’allait certainement pas laisser le brun s’en tirer à si bon compte, sans chercher à le titiller, à le déstabiliser, à le pousser dans ses retranchements. Ce n’était pas tant pour l’emmerder, non ; c’était plutôt pour voir quelles seraient ses attitudes, ses réactions, ses remarques. Et quand il lui mentionna les sommets, le jeune lui rappela une vérité irréfutable. « Outch, ça fait mal. » Commenta le politicien en posant une main sur sa cage thoracique. Mais Ambrose avait sans doute raison ; leurs deux carrières seraient peut-être identiques, mais évolueraient en parallèle l’une de l’autre. Ils pourraient avancer en même temps, sans jamais atterrir au même endroit ; après tout, Camil avait vingt ans d’avance sur cet énergumène. Vingt ans de connaissance, d’expérience, de savoir, d’habitude. Ça pesait forcément dans la balance, c’était indéniable. « Pourquoi moi ? » Demanda finalement l’Américain, en se redressant. Il posa les coudes sur son bureau, noua ses doigts, et fit la moue. « Après tout, je ne suis pas le seul homme de Brisbane à être bien placé sur l’échiquier politique. » Mais il était un joueur hors pair, contrairement aux autres. Il avait des méthodes et des idées plus jeunes, plus dynamiques, plus tendances. Il savait s’adapter à son public, tant au niveau du fond que de la forme. Véritable anguille, il était plus souple et moins tranchant que ses opposants — une qualité pour les uns, un horrible défaut pour les autres.
Camil tendit sans hésitation son discours à Ambrose, qui prit le temps de le relire et de faire quelques commentaires. Il sourit en entendant le brun lui parler d’amitié, et secoua la tête : « Première règle dans notre monde : il n’y a pas d’amitié en politique. Du respect, de l’admiration, de l’envie, de la jalousie… » La liste aurait pu s’allonger, tant les sentiments et sensations que ce monde de requins pouvait faire naître. « Je n’ai pas besoin de débiner les autres pour être en pleine lumière. J’ai du mal à croire que cela ait pu vous échapper, d’ailleurs. » Ambrose avait bossé son sujet avant de se pointer, Camil en était persuadé. L’Américain, en raison de son parcours atypique, avait largement occupé la scène médiatique — et parfois malgré lui. S’il avait organisé certains de ses coups d’éclat, d’autres n’avaient pas été orchestrés par ses soins. N’ayant pas davantage de temps à perdre, le politicien posa une question abrupte et franche à son interlocuteur. « Il faudra apprendre. Que ça vous plaise ou non, c’est parfois bien pratique. » Répondit le blond en haussant les épaules. Lui aussi préférait la franchise et l’honnêteté ; mais en politique, être un bon gymnaste et s’en sortir avec une pirouette pouvait être fort utile. « Vous faites quelque chose, ce soir ? » Demanda Camil, après qu’Ambrose ait répondu à sa question. « Parce que si vous ne faites rien, je vous propose de venir écouter si j’ai suivi votre conseil concernant Sanders. » Il s’agissait là d’une invitation déguisée à rentrer dans l’arène, à côtoyer certains sympathisants de Camil. Et si après cette soirée, il était toujours mordu de politique, alors l’Américain pourrait envisager de l’intégrer à son équipe. Ambrose Constantine était un talent brut ; il méritait de gagner en expérience et en savoir. Nul doute qu’avec son acharnement, il parviendrait à se hisser jusqu’au sommet, si tel était sa volonté. @Ambrose Constantine |
| | | | | | | | (camil) 'cause i feel alive now i realize that the world outside |
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