ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
@FLORA CONSTANTINE & KIERAN HALSTEAD ⊹⊹⊹ Pulling at the line, No compass threads the needle through, Looks like I got my hooks in you And you got yours too. (c) emmacarstairs.
(WEST END, DEATH BEFORE DECAF). Sa main gauche soigneusement posée sur la table de manière à dissimuler ce que gribouille la droite sur une fine serviette en papier blanc, Kieran ponctue ses coups de stylo de regards à droite, puis à gauche, à intervalles réguliers afin de s’assurer que personne ne se préoccupe de sa présence. Volontairement attablé à la minuscule table contre le mur du fond, à l’écart de toute source de lumière et de distraction, qui fait d’elle une paria parmi les autres emplacements disponibles (mais qui fait aussi de cette table sa préférée pour les mêmes raisons), il sursaute dès qu’une silhouette s’approche d’un peu trop près. Lorsqu’un regard croise le sien, c’est un sourire à peine forcé qu’il affiche, de ceux qui invite à passer son chemin plutôt que de se montrer curieux quand à ce qu’il fabrique de son côté. Kieran a l’air d’un criminel, à agir de la sorte. Oh, je sais ce que vous vous dites, que son prénom ne peut pas être associé à un terme aussi péjoratif et vous avez probablement raison. Son principal fait d’arme reste de n’avoir jamais osé se dénoncer quand il a eu la merveilleuse idée de donner sa moitié d’orange (les fruits, un enfant, vous voyez le problème) au hamster de compagnie de sa classe de Middle School, et que celui-ci avait eu le droit à un aller (avec retour, heureusement) chez le vétérinaire. Les faits avaient été suffisamment graves pour que le jeune garçon n’en dorme pas pendant des jours et mette beaucoup de cœur à se faire pardonner par l’animal en question, ce qui n’avait pas été un grand succès puisque la bestiole n’en avait pas grand-chose à faire de lui, bon. À l’âge adulte, la liste de ses méfaits ne s’est pas beaucoup plus développée et le simple fait de mettre à la poubelle un emballage de yaourt en carton suffit à lui causer des sueurs froides – alors vous imaginez bien qu’il n’est pas en train d’élaborer un plan de domination qui nécessite de mettre le monde à feu et à sang. Pour autant, si l’on était dans l’un de ces films qu’il se fait toujours dans sa tête, Kieran aurait tout du principal suspect de par son attitude qui ne laisse rien présager de bon ; mais que vous soyez rassurés, notre protagoniste n’a rien d’autre à cacher qu’un gribouillage qui n’a pourtant rien de compromettant. Mais peu satisfait par ce brouillon, le trentenaire chiffonne la feuille avant de la glisser dans sa poche où elle rejoint deux autres camarades ayant subi le même sort. C’est drôle, car je n’ai pourtant pas souvenir que vous ayez statué d’une règle explicite qui impose de laisser sur la table sa première œuvre sans se donner le droit de recommencer en cas d’insatisfaction, mais bon, hein. C’est pas comme si ça me surprenait qu’il mette des barrières là où il n’y en a aucune, juste parce que Kieran dicte sa vie en fonction de règles et qu’il en a besoin. Mais dans sa tête (et je peux vous dire que, là-haut, c’est un sacré bordel que je renonce de plus en plus à organiser) ne pas laisser son dessin tel qu’il l’a fait en premier lieu enlève un peu de la spontanéité de cette étrange relation nouée avec... il ne sait même pas qui en réalité.
Si vous voulez tout savoir, il ne pensait pas que ses gribouillages pouvaient intéresser qui que ce soit. Ils ne visaient personne, d’ailleurs. Ce n’était qu’un réflexe, à l’origine, celui qui l’accompagne au quotidien, celui qui vise à s’évader par le biais de la créativité pour oublier sa solitude, qui est d’autant plus visible lorsqu’il vient ici, seul, et que le silence qui entoure sa table contraste avec les discussions animées et les rires sincères qu’il entend tout autour de lui. Alors il avait pris cette habitude pour se sentir moins isolé, quand bien même la compagnie n’avait pas grand-chose de réel. Jusqu’à ce qu’elle le devienne, jusqu’à ce que ses brouillons laissés sur la table et qu’il supposait être bons pour la poubelle trouvent des réponses et que cette communication, si vieux jeu pour leur époque, se mette en place. Depuis, il ne manque jamais de faire un détour par le DBD, que ce soit avant ou après son travail, pour suivre cette correspondance qu’il a instaurée malgré lui et qu’il prend plaisir à rédiger – dessiner. Et certains vous diront peut-être que la manière de faire est triste ; que dans une société qui prône l’instantané et la visibilité ça n’a aucun sens d’agir de la sorte, entre des dessins ponctuels et un anonymat garanti. Et peut-être que ce n’est pas faux, peut-être qu’un jour la curiosité sera telle que Kieran regrettera de ne pas savoir avec qui il entretient ces discussions particulières, mais pour l’heure c’est loin d’être sa priorité et c’est également loin d’être la mienne. Parce que ça fait des semaines qu’il n’a pas pris autant de plaisir à une activité et que l’inconnu a du bon, aussi, quand il peut vendre la facette de lui qu’il désire.
Parce qu’il passe de nombreux aspects sous silence durant cette correspondance, se contentant de ce qu’il veut bien révéler sans prendre le risque que ça ne lui explose à la figure. Aujourd’hui ne fait pas exception à la règle quand il gribouille sa dernière mésaventure en date et que celle-ci n’a rien à voir avec une quelconque hospitalisation, des traumatismes dont il n’arrive pas à se débarrasser ou le retour d’un ex qu’il n’arrive pas à oublier. Non, il dresse son portrait – plus avantageux, s’ajoutant quelques muscles l’air de rien et un sourire plus net que la timide grimace qu’il arrive à offrir en temps normal – se baladant dans une rue qu’il agrémente de pavés et d’arbres pour l’imager un peu plus. L’histoire se raconte en plusieurs schémas est sur le suivant, la silhouette fait tomber son porte-monnaie à terre sans s’en apercevoir. Ce n’est qu’au gribouillage suivant qu’il dessine la panique qui a été la sienne quand il s’est rendu compte de sa perte, ses mains ayant retournés l’intérieur de sa poche de pantalon et ses sourcils désormais froncés. Une bulle au niveau de son visage reproduit grossièrement la devanture du café, aux côtés de laquelle il dessine une tasse de café ainsi que quelques points d’interrogation pour traduire de son hésitation à se rendre ici avec les quelques dollars en liquide qu’il possède encore. Enfin, la devanture n’a plus rien d’une simple idée et tout de quelque chose concret quand il se crayonne en train de franchir le seuil de la porte puis qu’il reproduit cette petite table où il a ses habitudes ; cette fois-ci la bulle qui traduit de sa pensée affiche le distributeur de serviettes qu’il a pris le réflexe de fouiller dès qu’il s’asseye, traduction maladroite du petit plaisir que cette visite représente – et il accentue le tout en insistant sur le sourire aux lèvres du bonhomme censé le représenter, et la brillance dans les yeux de celui-ci quand il découvre une serviette qui dénote des autres, sa récompense après cette mauvaise journée. Une sorte de déclaration, dans un sens ; il ne sait seulement pas à qui elle s’adresse.
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Dernière édition par Kieran Halstead le Mar 17 Oct - 17:33, édité 1 fois
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Un chiffon humide à la main, son tablier noué à la taille, Flora entreprend de préparer l'ouverture du café comme elle a pris l'habitude de le faire depuis quelques années maintenant. Logan City s'éveille, les commerces du quartier également, les pigeons bruyants habitant Brisbane depuis bien plus longtemps qu'elle sont aussi de la partie, et ces petits détails parmi d'autres contribuent à donner vie à une routine qu'elle se plaît à retrouver. L'odeur de café chaud, le ronronnement des broyeuses à grains, le fleuriste de la rue d'en-face qui lève son bras pour la saluer, ces moments sont aussi minimes que confortables et la brune regagne l'intérieur de la boutique d'un pas léger avec un sourire l'étant tout autant. Elle n'est pas attendue aux locaux de Weatherton aujourd'hui, occupe ici un service de jour en tant que serveuse, et l'idée de frotter des verres en se contenant de servir quelques chocolats et cafés la met de bonne humeur. La brune est éternellement reconnaissante à James de l'accueillir dans ses rangs, mais son compteur de pas s'affole chaque jour qu'elle passe aux ateliers à Spring Hill, et parfois un peu de calme et de simplicité lui permettent de se retrouver. Ses heures ici sont presque du repos en comparaison à celles qu'elle passe dans le centre-ville - pas que les autres soient du domaine de la corvée. bien au contraire, mais simplement plus éreintantes.
Elle regagne l'intérieur du café après avoir agencé la terasse, et ses yeux noisette balayent la boutique d'un air satisfait. Les premiers clients peuvent désormais arriver d'une minute à l'autre, et la brune marque une pause avant de gagner l'arrière du bar. La petite table à l'écart des autres, celle prisée des discrets et travailleurs, manque de son distributeur de serviettes. et pour cause. Flora l'a mis de côté, comme tous les matins, pour pouvoir en rafraîchir le stock et surtout s'accorder quelques minutes afin de trouver la serviette parmi les autres. Elle est incapable de statuer avec certitude quand ce petit jeu s'est installé entre elle et l'inconnu, et elle sait pourtant que s'il venait à disparaître elle en serait affectée. Le jeu ou l'inconnu, peut-être les deux. Il est celui l'ayant initié, inconsciemment très certainement, elle celle ayant saisi un stylo et un support similaire pour entamer une réponse à ses dessins. Leurs coups de crayons sont aussi différents que similaires, et la demoiselle avait été trop chagrinée à l'idée de jeter la serviette personnalisée parmi celles usagées sans lui accorder un minimum d'importance. Alors elle l'avait mise de côté, elle et celles ayant suivies, les empilant soigneusement dans son casier de l'arrière boutique. Pourquoi faire me direz vous ? Elle-même l'ignore, mais sait-on jamais. et c'est avec le même état d'esprit qu'elle parcourt le dessin lui ayant été laissé la veille, le mettant de côté avant de faire sortir la mine d'un vulgaire stylo bille et de griffonner à son tour en profitant du calme de début de journée.
Ils ont appris, d'une certaine façon, à se connaître au travers de leurs gribouillages. L'étranger est conscient de ses capacités quasi nulles à cuisiner, de sa maladresse coûtant au DBD plusieurs verres et tasses à l'année, de ses mésaventures de transport - le vélo qui déraille, le bus qu'elle poursuit en courant, la voiture qui ne démarre pas. Il sait aussi qu'elle supporte mal ce client particulièrement petit et ingrat, celui qu'elle schématise régulièrement sur leurs serviettes en accentuant les traits sévères de son visage et ses manières dramatiques. Il sait sur elle autant de détails inutiles sur son quotidien qu'elle peut bien avoir à lui en partager, et la réciproque est vraie à sa manière. et pourtant, Flora ignore jusqu'à son prénom. Contrairement à lui, elle a pourtant l'avantage de jouer à domicile - ainsi, elle peut surveiller les clients s'asseyant à cette table et essayer de deviner derrière lequel de ces visages d'habitués se cache son habitué à elle. Elle a déjà fait quelques tentatives, apportant les commandes à table et jetant un oeil discret à la recherche d'un stylo ou d'une serviette sortie de son logement, mais toutes jusque lors se sont soldées par de tristes échecs. Pas que la Constantine insiste plus que de raison, aussi curieuse que confortable quant à cet anonymat, se plaisant à s'imaginer en s'attardant sur certains clients que celui-ci soit l'artiste derrière ces échanges. Son stylo gratte la surface du papier tandis que ses pensées s'égarent, et la brunette entreprend de répondre à cette perte de portefeuille par une grise mine où elle se schématise d'un air concerné, soucieuse quant à savoir si l'étui de cuir avait été retrouvé depuis. Pour les quelques billets s'y trouvant, évidemment, mais aussi et surtout pour les papiers d'identité très certainement perdus par la même occasion et plus contraignants à réobtenir. Elle donne vie à une bulle de parole, questionnant l'individu quant à son bien retrouvé ou non, puis griffonne sur le schéma suivant une réponse fidèle à la réalité quant à son enjouement à fouiller le distributeur. Ces petites conversations lui tiennent visiblement à coeur, et Flora s'applique à lui faire comprendre que la réciproque est vraie. Elle s'invente une démarche guillerette en allant se quérir du distributeur en fin de journée, le ramenant en sécurité dans son casier - voyez la ressemblance avec le voyou qui griffonne quelque chose de tout à fait confidentiel sur sa serviette, protégeant des curieux son dessin avec son bras. Puis, sur un dernier schéma avant de devoir se concentrer sur son travail, la brune entreprend de dessiner les courbes élégantes du chat de son quartier venu lui faire les yeux doux ce matin sur son balcon. Amoureuse des félins mais n'ayant pas la chance d'avoir le sien, Flora n'hésite pas à se saisir d'un stylo bille rouge pour teindre ses joues à la vue de l'animal. On la voit ensuite se saisir d'une petite assiette débordante de croquettes, qu'elle offre au félin faisant le dos rond avant d'entreprendre de déguster son petit déjeuner. et après un câlin sous-entendu par les poils qu'elle ajoute sur ses vêtements dans la suite du dessin, la brune quitte son domicile.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
J’aurais préféré qu’il s’attelle à un projet plus concret qu’une correspondance épistolaire ; mais j’imagine qu’après des mois de page blanche, je ne peux pas me plaindre de la créativité dont Kieran fait preuve, quand bien même celle-ci ne s’exprime pas de la manière dont je l’aurais voulu. Le projet de comics repoussé à plus tard, je vais me contenter d’apprécier l’attention qu’il porte à ses traits ; là où il aurait pu se contenter de gribouiller avec son stylo sans se soucier de prendre soin des détails. Mais il fait attention, Kieran, concentré sur ce bout de serviette qui ne rend pas son coup de stylo plus précis, tentant de fournir une œuvre travaillée, même si elle s’adresse à une inconnue. Ce fait aurait été suffisant pour qu’il ne s’encombre pas de la pression du travail bien fait ; mais si je connais Kieran comme étant prédisposé à la flemmardise, le domaine de l’Art est bien le seul où il ne se permet pas ce trait de caractère. Elle le sait de par les schémas qu’il lui a déjà laissés, mais aussi par ce qu’il a bien voulu mettre en image, donnant des indications sur sa personnalité hésitante, peu sûre d’elle et, parfois, totalement paumée. C’est probablement parce qu’il ne la connait pas qu’il s’est laissé à gribouiller des insécurités qui transparent de lui et qu’il tente pourtant toujours de masquer pour se donner un meilleur genre ; parce que personne n’aime s’approcher d’un type qui bafouille dès qu’on lui pose une question et pour lequel chaque décision relève d’une bataille avec lui-même pouvant durant de longues minutes, voire des heures. C’est parce qu’il n’a aucune autre obligation envers elle que ses dessins que Kieran s’ose parfois à donner des indications sur sa personne ; et jusqu’ici il a plutôt bien fait puisque celles-ci n’ont pas été suffisantes pour percer le mystère de son identité. Parfois, il s’interroge quant à savoir si la personne qui lui répond l’a identifié et qu’il est le seul à rester dans l’inconnu, d’autres il se montre curieux et à d’autres occasions il est désireux de conserver le mystère. Mais il sait que dans le cas contraire, l’aisance dont il fait preuve à travers ses ébauches n’en sera que plus perturbée : c’est bien parce qu’elle ne le connait pas qu’il s’autorise à être lui-même. Et vous pouvez trouver cela triste, ça l’est, mais moi j’apprécie qu’il s’autorise à baisser les barrières qu’il érige constamment en temps normal pour ne jamais laisser les autres s’approcher de lui. Cette personne ne connait pas grand-chose de profond sur lui, pourtant au milieu de toutes les superficialités qu’il a dessinées, elle est de ceux qui peuvent se prétendre proches de lui, aussi surprenant que ça puisse paraître compte tenu des circonstances.
Un sourire s’affiche sur ses lèvres après avoir trouvé la précieuse serviette au milieu de toutes les autres, sourire qui ne fait que s’agrandir quand il admire le travail et traduit celui-ci. Il apprécie sa sollicitude quant à son porte-monnaie égaré, d’autant que la situation a connu un développement depuis la dernière fois, qu’il ne manque pas de dessiner à sa façon. Dans un coin de la serviette apparaît un téléphone, autour duquel il gribouille quelques demi-cercles pour suggérer le mouvement. À côté, dans une autre case sans que celle-ci ne soit pourtant réellement délimitée, sa tentative d’autoportrait (parce qu’on est toujours plus dur quand il s’agit de se représenter) se saisit du mobile. À l’autre bout du fil, caractérisé par une bulle dans laquelle il esquisse quelques traits qui représentent son bien perdu aux côtés d’un point d’interrogation, un bon samaritain qu’il rencontre dans un autre coin de la serviette, où sa silhouette quelque peu améliorée rencontre celle de Yara, qu’il a essayé de représenter le plus fidèlement (comme si cela avait de l’importance dans le contexte). La jeune femme lui tend son bien sans pour autant le lui confier, quémandant une contrepartie qu’il symbolise par un nouveau dessin de la jeune femme à côté du précédent, alors que sur celui-ci elle recule son bras, avec le porte-monnaie toujours dans la main. Dans la troisième représentation de la brune, elle penche légèrement la tête vers le ciel, un air concentré sur le visage et l’index sur ses lèvres pour accentuer sa réflexion. Elle a évidemment demandé une contrepartie comme il essaie de le faire comprendre, ce qu’il rend plus évident par les quelques mots qu’il écrit sous les schémas ; à ton avis ? Curieux de la voir exprimer ses suppositions par le biais de traits maîtrisés qu’il prend goût à admirer.
S’il garde précieusement chacune des serviettes qu’il récupère dans ce café, celle-ci est encore plus précieuse quand sa déclaration reçoit une réponse et qu’il comprend qu’elle aussi, elle apprécie ces échanges originaux. Il s’en doutait, sans quoi elle se serait contentée de mettre ses gribouillis à la poubelle, mais c’est plaisant d’en avoir désormais la certitude. En réponse à la relation nouée avec le chat du quartier qui n’est pas le sien, Kieran tente de reproduire les traits du matou, ou plutôt de son visage, suffisamment grand pour qu’elle puisse s’intéresser à la plaquette qu’il lui a collée autour du cou, et sur lequel au lieu d’un nom figure un point d’interrogation afin de connaître celui-ci. Saisissant l’affection qu’elle a pour le félin, il s’interroge sur les raisons pour lesquelles elle ne possède pas encore le sien par le biais de traits qui imaginent un appartement (le sien, même s’il est probablement très loin de le représenter correctement et c’est normal), où panier, gamelle et arbre à chat se mélangent pour rendre le lieu plus chaleureux, à côté duquel se dessine quelques grillages derrière lesquels on peut distinguer plusieurs chats de gouttière (différenciés par la dureté ou la légèreté accordé au coup de stylo, et aux rayures et tâches qu’il leur prête). Devant le choix, une silhouette qu’il imagine être celle de la jeune femme, probablement à côté de la plaque là-aussi, qui ne semble pas parvenir à se décider, mais qui veut assurément en ramener un avec elle, à en croire ses yeux dans lesquels il prend soin de représenter une certaine brillance.
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Lorsque leurs échanges avaient commencé par le plus curieux des hasards, Flora leur avait donné tout au plus quelques jours avant de disparaître dans l'oubli. Elle avait répondu à une serviette abandonnée pendant sa pause, désireuse de griffonner quelques traits sur le support atypique, et d'égayer - avec un peu de chance, la journée de celui qui s'en saisirait par la suite. Elle l'avait fait sans trop d'intérêt au départ, si ce n'est celui-ci, se prêtant au jeu davantage par ennui que par réelle envie de communiquer. Mais elle s'y était prise dès lors qu'elle avait reçu une réponse lui étant directement adressée, soudain bien plus intéressée. C'était atypique, mais terriblement sain et sincère comme dialogue. Transparent sous couvert d'anonymat, encourageant quant au fait de pouvoir faute de poser des mots donner vie à des schémas, et si certains de leurs dessins étaient déraisonnablement ordinaires, d'autres étaient parfois plus profonds. Probablement y aurait-il de la pudeur au travers de leurs coups de crayons s'ils imaginaient le visage de l'autre en découvrant la nouvelle correspondance du jour, mais puisqu'ils ne s'étaient jamais vus qu'au travers de ces serviettes l'idée était tout à fait confortable. Elle n'avait pas peur d'un quelconque jugement en partageant à celui devenu son ami ses bonnes et moins bonnes journées, et trouvait dans ces petites parenthèses régulières un genre de safe zone où tout pouvait avoir sa place. et c'est cela, en grande majorité, qui la conforte dans cet anonymat - car de eux deux, Flora est celle ayant le plus de chance de pouvoir le démasquer. Elle pourrait y parvenir si elle s'en donnait vraiment les moyens, mais la situation perdrait en équité et elle serait alors confrontée à un choix qu'elle ne voulait pas directement avoir à faire : aller à sa rencontre, ou garder le silence. Ils étaient égaux dans leur cas de figure actuelle, et cela lui correspondait parfaitement.
Ses yeux noisette trouvent les tissus travaillés, et elle sourit déjà en analysant la suite à l'histoire du portefeuille égaré. Son attention s'attarde sur tous ces petits détails qu'ils s'appliquent à apporter l'un à l'autre, et elle apprend progressivement que l'étui de cuir a bel et bien été retrouvé - mais pas par lui-même. et, aussi ironique que cela puisse paraître, Flora trouve sur les traits du visage de celle qui tient le document entre ses mains des airs de ressemblance avec l'ex-fiancée de August. De grands yeux expressifs, des sourcils denses et structurés, des cheveux de jais et un air qu'elle juge supérieur à la façon dont elle se garde bien de rendre immédiatement son bien à son propriétaire. Ou est-ce parce qu'elle ne trouve plus aucune qualité à Yara que cela l'arrange de la reconnaître dans cette situation ? Les quelques mots annotés à l'illustration la font sourire malgré elle, et Flora ne tarde pas à y apporter sa réponse sur un nouveau lot de serviettes. La scène décrite précédemment qu'elle représente à nouveau avec son crayon, elle s'ajoute cette fois-ci aux côtés des deux protagonistes et s'applique avec autant de crédibilité qu'elle en est capable à se représenter en pleine action. D'un mouvement digne d'un karatéka de haut niveau, sa jambe qu'elle porte à hauteur du visage de la jeune femme - soit en faisant preuve de bien plus de souplesse qu'elle n'en est réellement capable, Flora décrit une attaque tout en délicatesse pour déstabiliser celle qui se permet de conserver l'étui de cuir contre une rançon. et, ramassant le portefeuille malencontreusement retombé sur le sol pendant son attaque, elle se schématise l'instant suivant prendre ses jambes à son cou pour aller le mettre en sécurité. Voilà comment les retrouvailles entre ses papiers et lui auraient dû se dérouler, et la brunette était navrée que son ami n'ait pas eu cette chance. Elle annote toutefois, discrètement et avec une pointe - jamais trop prononcée, de sérieux ; la prochaine fois, offre lui un café. j'y mettrais du sel :)
La thématique suivante est plus légère, et la brune sourit bêtement en découvrant la frimousse joliment représentée d'un chat. Celui qu'elle lui a présenté lors de leur dernier échange, le félin trop rondouillet pour être abandonné, mais à qui elle offre diverses friandises caloriques par soucis qu'il soit malheureux. Son ami met en valeur une plaque à son collier, mettant en évidence l'absence de précision quant au nom lui ayant été attribué, et Flora s'occupe d'ores et déjà de répondre à cela. Elle remplace minutieusement la plaque à la forme ordinaire par une en forme de poisson - fidèle à la réalité, l'initiative ne lui appartenant pas, et y inscrit joliment le nom de RUSTY. Elle est à peu près certaine que ce félin gourmand fait les yeux doux à tout l'immeuble, et que son propriétaire doit être l'un de ses voisins, mais aucune adresse ni numéro de téléphone ne figure au revers de la médaille. Pas que cela l'ait jamais inquiétée. Sur la serviette suivante, Flora se surprend à admirer ce qu'elle comprend être un appartement - supposé être sien, agencé de fournitures pour chats. Un griffoir, quelques gamelles et nids douillets sont représentés, et elle prend le temps d'apprécier les détails portés à chacun des accessoires. Tout semble tellement plus important au travers des yeux de son correspondant que des siens, comme si l'évidence sautait aux yeux de celui dont elle ignorait toujours le prénom. Son regard s'attarde sur une silhouette qu'elle adopte comme étant sienne devant plusieurs félins à la recherche d'un foyer, et elle inspire posément avant de se saisir d'un nouveau support. Elle et Millie n'ont jamais vraiment eu cette conversation, et c'est probablement parce-que les deux colocataires ont un emploi du temps surchargé que Flora n'a jamais mis l'idée sur la table. Elle ne voudrait pas que la pauvre bête soit malheureuse à passer ses journées seules, et passerait des heures à se ronger les sangs en la sachant seule à l'extérieur tandis qu'elle travaille. Elle a pourtant conscience que beaucoup de propriétaires fonctionnent ainsi avec leurs animaux, mais elle craint de ne pas être à la hauteur de rendre le sien heureux, et cela lui ferait bien trop de peine. C'est ce qu'elle explique du mieux qu'elle peut, représentant un appartement vide sur lequel les aiguilles d'une horloge sont les seules à bouger, puis se représentant elle-même entrain de le regagner une fois la nuit tombée - bien qu'elle ne rentre jamais en pleine nuit noire, ses vieux démons l'en empêchant. Puis, c'est à son tour de l'interroger sur un animal de compagnie, représentant sur une dernière serviette les têtes d'un chat, d'un chien, d'un oiseau puis d'un lapin côte à côte, les agrémentant de quelques points d'interrogation de ça et là.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Jamais il n’aurait pensé qu’une correspondance aussi improbable lui deviendrait aussi essentielle. Moi non plus, pour tout dire. J’ai l’habitude d’un Kieran qui ne se confesse pas, jamais, peu importe les circonstances. Une bombe à retardement qui accumule et qui n’a pourtant encore jamais explosé ; des mésaventures anodines d’une mauvaise journée aux grands événements de sa vie, jamais il ne s’aventure à réciter le contenu de ses journées qu’il considère, par automatisme, comme inintéressantes. Parce qu’il l’est lui-même, parce que jamais personne n’a eu beaucoup d’intérêt pour sa personne, justement, et qu’il a appris à s’enfermer dans un silence dont il perd peu-à-peu le contrôle. Tantôt accusateur, tantôt lourd, Kieran maîtrise le mutisme comme personne plutôt que d’avoir à dévoiler une quelconque information sur lui, sur son état d’esprit, sur ce qui lui plaît et l’anime, sur ce qu’il ressent, sur ce qu’il aime et ce qu’il déteste, sur toutes ces choses qui font de lui un tout alors qu’on a jamais cessé de lui faire croire qu’il n’était rien. Il a intériorisé cela comme une vérité universelle dont il est bien le seul à croire – je me désolidarise de toute tentative d’auto-sabotage. Mais dans un sens, je crois aussi que ce silence lui a permis de trouver quelque chose de réconfortant dans ces échanges ; parce qu’il n’a pas besoin de poser de mots sur les choses. Ces mêmes mots que ses parents lui interdisaient, que les thérapeutes forçaient ensuite, ceux sur lesquels il a perdu un droit de regard parce qu’ils appartiennent depuis si longtemps aux autres que ce sont eux qui en font ce qu’ils veulent. C’est une façon de faire peut-être surprenante, que de reprendre le contrôle de ses mots en se refusant d’en verbaliser le moindre, pourtant Kieran y trouve une forme de liberté et d’aisance que, à terme, saura, je l’espère, s’exprimer autrement que sur une feuille en serviette. Pour l’instant, c’est pourtant devenu sa manière de communiquer la plus appréciée, la plus facile, aussi. Il a toujours été plus doué avec un crayon entre les mains qu’avec un micro, Kieran, de toute façon, alors évidemment qu’il ne peut qu’être à l’aise de cette façon. Et le fait qu’il n’ait pas à se confronter à un quelconque regard a aussi quelque chose de rassurant pour lui qui ne supporte pas d’être vu et qui, paradoxalement, ne demande qu’un peu d’attention. Cet échange réunit tous les critères pour qu’il s’autorise à être lui-même et c’est en partie la raison pour laquelle il est devenu un client aussi régulier de ce café dans lequel il ne s’arrêtait que ponctuellement il n’y a encore pas si longtemps. Aujourd’hui, il est capable de traverser la ville simplement pour envie soudaine de fouiller le réservoir à serviettes de la table du fond. Et quand il n’en trouve pas, c’est suffisant pour que la journée soit catégorisée comme mauvaise.
La dernière fois, il lui avait laissé le soin de découvrir la contrepartie farfelue de Yara quand elle avait retrouvé son porte-monnaie. Kieran a trépigné d’impatience jusqu’à découvrir les hypothèses de sa correspondante, qui sans surprise, ne correspondent pas à la réalité. Ça ne le déçoit pas pour autant, les traits de stylo étant un bonbon dont il se délecte avec plaisir, un rire solitaire qui résonne à sa table quand il apprécie l’implication de la jeune femme dans la tragique affaire du porte-monnaie égaré. En guise de réponse, il gribouille à l’arrière de la serviette son autoportrait, toujours aussi peu reluisant tandis que cette fois-ci il ne s’ajoute pas quelques muscles au passage, préférant les transférer sur sa réplique de la jeune femme calquée sur ses propres portraits. Pas trop pour la vexer, mais suffisamment pour lui donner le rôle qu’il souhaite, quand il noircit la feuille pour la vêtir d’un costume sombre auquel il ajoute une paire de lunettes de soleil et une oreillette sur laquelle son doigt est placé. Un air sérieux donné par des sourcils froncés, il est certain qu’elle ferait sans doute un excellent garde du corps si elle acceptait le job, une proposition qu’il dessine sous la forme d’un contrat tout aussi grand qu’elle – parce que les proportions passent à la trappe quand il faut pouvoir écrire « engagement contract » pour parfaire l’idée. Et un nouveau sourire s’affiche sur ses lèvres quand il découvre sa proposition d’offrir un café à sa « sauveuse » à côté de laquelle il se représente avec une ampoule qui s’illumine au-dessus de son crâne ; en voilà une bonne idée. La vérité quant à la réelle contrepartie est finalement dessinée sur une nouvelle serviette, où sa silhouette à côté de celle de Yara font face à une arcade sur laquelle est inscrit « tattoo parlor ». À côté, un gros plan sur son visage déconfit, puis une explication dessous la réponse qu’il vient de donner ; et il gribouille son portefeuille duquel on peut y voir une liste, qu’il représente ensuite en plus grand, traçant un ensemble de vagues les unes sous les autres pour faire comprendre qu’il existe bien des points sous le titre qu’il annote, lisiblement cette fois-ci : « things to do before I die ». Yara avait repéré ce numéro, et l’avait aussitôt invité à s’exécuter. Curieux, il se demande si l’inconnue a franchi le pas avant lui, en dessinant un poignet sur lequel on aperçoit un signe de l’infini, puis une clavicule de laquelle s’envolent quelques oiseaux et, enfin, un bras estampillé d’un cœur et d’un ruban qui l’entoure, sur lequel il inscrit « mom ». Des clichés pour qu’elle saisisse l’idée, et un instant il hésite à jeter la serviette aux déchets pour ne pas prendre le risque qu’elle s’offusque si l’une d’entre elle est réelle. Ou qu’elle ne parle plus à sa mère, c’est également une crainte. Mais il se ravise ; il est supposé être lui-même et ça inclut sa maladresse.
Kieran ne peut que s’attendrir de l’affection qu’elle porte au chat qui vient squatter son balcon, et il ne faut pas plus d’un croquis pour comprendre qu’elle l’apprécie tout particulièrement. Il sourit à nouveau quand il découvre que la plaque ordinaire qu’il attribuait au félin est en réalité en forme de poisson, appréciant ce souci du détail autant que de prendre connaissance de son nom. Rusty, donc, identité à côté de laquelle il dessine deux mains aux pouces en l’air. Rusty qui restera sa seule compagnie puisqu’il comprend, dans la serviette suivante, qu’elle n’a pas le temps d’avoir un animal bien à elle et doit ainsi se contenter des visites régulières de celui-ci. Et cette fois-ci, son sourire disparaît alors que l’appartement représenté manque de chaleur – contrairement à celui qu’il voulait lui imaginer. Il ne saurait même pas expliquer pourquoi cela l’attriste. Peut-être parce qu’il y voit une certaine fatalité, qui la renvoie à la sienne et au silence qui devient sa seule compagnie en claquant la porte de son logement. Et parce qu’il ne veut pas se montrer trop curieux, il se contente de son habituelle bienveillance quand, au coin de la serviette pour ne pas gâcher son dessin, il représente un petit lit et une horloge bien plus grande pour marquer d’une flèche une première heure au hasard ; puis calculer de façon à englober les huit suivantes et à désigner d’une autre flèche la dernière. Est-ce qu’elle dort assez ? Est-ce qu’elle s’occupe assez d’elle, surtout ? Kieran esquisse un nouveau sourire quand il retourne les dernières serviettes qu’il n’a pas encore étudiées et qu’apparait effectivement quelques marques sur l’une d’entre elles, qu’il dépose devant lui pour l’observer. Juste à côté de la tête du chien, il dessine un petit trophée, et juste en dessous, se lance dans une représentation fidèle de Waterproof. C’est d’ailleurs loin d’être un simple croquis, et il prend le temps de représenter son corgi dans tous ses plus fidèles détails, et plus particulièrement son pelage pour lequel il s’aide de quelques feutres qui traînent toujours dans son sac à dos. Il les abandonne pour reprendre son stylo bille pour dévoiler les circonstances de son adoption ; et à la va vite en réalisant l’heure qui a tourné sans qu’il ne le réalise. Il esquisse quelques meubles qui composent un salon, puis de nombreuses flaques d’eau qui traduisent d’un dégât des eaux. Une porte légèrement entrouverte par laquelle sa silhouette passe, visiblement interloquée par la présence d’un chien au milieu du salon. Il désigne une mare au sol de l’extrême d’un trait, au bout duquel se retrouve la médaille pendue au cou de son portrait de Waterproof, pour expliquer le nom de celui-ci.
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
et c'est probablement parce-que ces correspondances sont si étranges que ceux qui leur donnent vie les apprécient tant. Ce qui se dégage de ces serviettes est tout à fait unique, aussi intime que personnel, et jamais Flora n'aurait pensé pouvoir y prendre goût avec autant de facilité. Les y voilà pourtant, imprimant sur papier des moments de vie tous plus ordinaires les uns que les autres, les partageant l'un avec l'autre avec une aise qui ne leur ressemble pas. La Constantine n'est peut-être pas aussi réservée que son correspondant - même si elle l'ignore, pourtant les détails qu'elle griffonne sur les tissus recyclés ne sont pas de ceux qu'elle confie à tous. Elle admet avoir un faible pour les chats des rues, notamment celui qui se présente quotidiennement sur le rebord de sa fenêtre, avoue également être maladroite et prendre un peu trop à cœur les malheureux hasards qui obstruent la route de celui qu'elle a appris à considérer comme un ami. Dans d'autres circonstances, Flora n'aurait peut-être jamais partagé ces détails avec quelqu'un. Elle aurait sûrement voulu éviter de mettre son interlocuteur mal à l'aise, n'aurait pas voulu l'ennuyer, et n'avait pourtant pas l'impression de prendre un quelconque risque en gribouillant à son intention. Tout était facile, naturel, et cette simplicité qui venait ponctuer ses semaines était plus que la bienvenue.
Son sourire est toujours scotché à ses lèvres tandis qu'elle a, comme à son habitude, réquisitionner le distributeur à serviettes de la petite table à l'écart des autres pour en vider le contenu. Ses collègues se gratteraient sûrement la tête en la voyant assise en tailleur dans l'arrière boutique, une pile de serviettes en désordre à ses côtés, et d'autres noircies qu'elle traite avec plus de délicatesse en les étalant devant elle. Mais il s'agit bien du cadet de ses soucis tandis qu'au fil des courbes faites au stylo bille, Flora en apprend davantage sur les aventures de son correspondant, celui prenant soin à parer ses hypothèses émises lors de leur dernier échange. Alors non, il n'y avait pas eu de prises de judo au milieu de la rue, et la paire avait vraisemblablement trouvé un accord qu'elle n'aurait jamais pu deviner : un tatouage. Ses sourcils se froncent et son sourire s'agrandit alors qu'elle s'amuse du visage tordu aussi bien de surprise que d'horreur de son habitué, et ses lèvres se pincent pour refréner un rire. Un paiement bien généreux pour récupérer un bien lui appartenant, mais la demande prend soudain plus de sens à la vue d'un tiret d'une bucketlist précieusement conservée dans l'étui de cuir. Son ami conserve le secret des autres choses qu'il souhaite faire avant de mourir, et elle se contente de cette ligne lisible au milieu des autres gâchées par le flou, et ce sans perdre de son entrain en espérant découvrir le symbole gravé dans sa peau à la suite de cet échange. Mais Flora n'obtient pas satisfaction, et elle parcourt à nouveau la pile de serviettes dans l'espoir d'en avoir manqué une : mais aucun des autres pliages ne contient de dessin, et la demoiselle reste sur sa faim. À la place de quoi, différentes esquisses de tatouages clichés s'expriment sur différentes parties du corps à la suite, et elle comprend après un petit temps de réflexion qu'il cherche par là à savoir si elle aussi est déjà passée sous l'aiguille d'un salon. Le répandu « maman » sur le bras fait retomber un tant soit peu les courbes de ses commissures, et la brunette prévoit déjà sa réponse en poursuivant sa lecture, ne préférant pas s'attarder davantage. Dans sa réponse, Flora lui avouera ne pas avoir la moindre goutte d'encre implantée dans son épiderme, se représentant entrain de regarder ses bras puis ses jambes, retroussant ses manches puis le bas de son pantalon, comme si elle cherchait un dessin sur sa peau pâle, en vain. La brune n'y a pour ainsi dire jamais songé, même si elle ne serait pas contre l'idée : pourquoi pas, à condition que cela soit particulièrement discret et ait une symbolique. Puis, dans une bulle suivante, elle représente à nouveau Yara - inconsciemment, son correspondant et elle, et cette fois-ci l'ex d'August a toujours le portefeuille dans ses mains et Flora sa main sur son épaule, comme si elle approuvait sa négociation auprès de leur proche en commun. Flora conserve son kimono, mais pas de coup de pied à l'horizon. Elle l'interroge ensuite quant au dessin ou symbole adopté, dessinant à son tour les premiers motifs qui lui traversent l'esprit, à savoir un aigle ou encore un lion, une typographie d'une année au hasard ou une initiale dans un coeur - et pitié, qu'il n'ait fait aucun de ceux là.
Elle retrouve sur une serviette suivante la représentation grossière de son appartement, celle laissée intacte à l'exception d'une horloge ajoutée dans un coin, et sur laquelle a été représenté ce qu'elle devine être un cycle de sommeil. Ils sont particulièrement bienveillants l'un envers l'autre, et Flora veut le rassurer : elle va bien. Son sourire est plus doux alors qu'elle s'applique à répondre à celle en jouant d'un peu d'ironie, se représentant entrain de désigner fièrement une machine à grains dont elle augmente les proportions pour la faire ressortir. Quelques petites étincelles de ça et là pour la faire briller, et la brune lève son pouce dans un clin d'oeil. Il s'agit d'une habitude qu'elle a prise il y a longtemps, et si elle dormirait sûrement plusieurs jours entiers si elle s'en voyait offerte la chance, elle supporte pour autant très bien ses journées à rallonge. Elle ignore combien de temps elle pourrait tenir, combien d'années lui reste-t-il avant de sentir des raideurs et de supporter des maux de tête plus fréquents, mais elle ne se plaint pas. et cette question la porte à s'interroger, brusquement, sur ce à quoi lui occupe ses journées. Elle se met alors à le représenter, bien plus flatteuse le concernant qu'il ne l'est avec lui-même, et s'amuse à lui attribuer plusieurs uniformes avec pour seul but de représenter sa question. Elle s'applique à l'habiller d'un équipement de pompier puis d'un de policier, s'amusant ensuite à l'imaginer fleuriste en lui attribuant quelques bouquets en confection, et ce sans jamais tirer une quelconque conclusion qu'elle soit positive ou négative. Elle l'imagine dans l'art Flora, et le représente ensuite avec une paire de lunettes et un tableau. Ils ont déjà abordé vaguement le sujet, mais n'ont jamais été aussi précisant le concernant qu'ils ne le sont avec elle. Il faut dire qu'ici, il est celui qui en sait le plus sur elle plutôt que l'inverse, et même si cela ne la dérange pas le moins du monde, elle aussi est curieuse.
La Constantine fait par la suite la rencontre du dénommé Waterproof, n'ayant pas besoin de poser la question pour connaître l'histoire derrière l’appellation, et les traits du corgi la font sourire avec l'innocence d'une enfant. Les animaux sont toujours, à ses yeux, bien plus attendrissants que les humains sur de tels schémas, et elle se plaît à admirer l'attention avec laquelle son correspondant s'est appliqué à donner vie à l'animal. À son animal, par ailleurs, et sans hésiter Flora se représente assise à même le sol entrain de faire sa connaissance, câlinant avec un large sourire le petit canidé roux. Les circonstances de l'adoption de celui-ci par son propriétaire manquent cependant de clarté, et la brune entreprend de demander quelques éclaircissements : a-t-il été responsable de ce dégât des eaux ? S'est-il introduit chez lui ? L'avait-il déjà adopté avant cela sans lui trouver de nom ? et, dans son habituelle curiosité, elle essaie d'en savoir plus sur le caractère de celui à la bouille attendrissante. Est-il craintif ou sociable ? Câlin ou indépendant ? Aime-t-il l'eau, ou préfère-t-il en donner à ramasser à son maître ? Puis, rattrapée par la réalité en attendant son collègue l'appeler depuis le bar, Flora termine juste à temps ses dessins en leur ayant accordé le temps qu'ils méritent, les plaçant soigneusement dans le distributeur avant d'aller reprendre son service. Sa pause est terminée, mais sa journée déjà plus belle.
Spoiler:
vraiment désolée pour ce délai joyeux noël
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(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Il a fait de son mieux pour conter la rencontre avec Yara, bien qu’elle ait été suffisamment riche en surprises et en détails pour qu’ils ne soient pas à l‘abri d’une incompréhension d’un côté comme de l’autre. C’est en risque quand on opte pour un tel moyen de communication ; et même si Kieran peut se vanter d’avoir le souci du détail, il est toujours persuadé que ses traits de crayon, et par extension ses représentations, sont loin d’être merveilleuses. En ce sens, il ne serait pas étonné que ce qui est évident pour lui ne l’est pas le moins du monde pour autrui. Alors le sourire sur ses lèvres quand il découvre les traits dessinés par la jeune femme, qui lui font comprendre que le récit était clair, est sincère et il se veut rassuré. De la même manière, sa façon de lui poser la fatidique question quant à savoir si elle aussi a la peau encrée trouve sa réponse ; ce n’est pas le cas. Sa manière d’exprimer sa réponse le fait sourire, le croquis d’une inconnue qui s’affaire à chercher un motif sur sa peau a le mérite d’être explicite et original. Il esquisse une légère moue de surprise quand il découvre la fidélité avec laquelle elle a représenté les traits de Yara, ne s’arrête pas plus longtemps sur la coïncidence, désireux de découvrir la suite des illustrations. La validation de la jeune femme quant au deal a le don de le faire sourire, autant que ses tentatives de deviner le motif qui est désormais sur sa peau. Il reproduit à son tour l’initiale dans un cœur, biffant la proposition pour la remplacer par une semblable, à savoir un cœur avec un prénom entier, choisi, évidemment, au hasard : Autumn, au côté duquel il griffonne quelques lettres : « ex fiancée ». Il s’amuse de la situation, bien conscient que jamais il n’aurait opté pour un tatouage aussi stupide, laisse la serviette vide et ne corrige sa plaisanterie sur une autre où il reproduit le croquis qu’il a fournis au tatoueur. Une palette et quelques couleurs en line art, signe de son amour pour l’art. Il glisse la correction au milieu de la pile qu’il range, amusé à l’idée qu’elle puisse sérieusement croire qu’il s’est laissé aller à une telle erreur qu’un prénom tatoué. Et si ça se trouve, elle ne découvrira même pas la rectification, bon. Ce n’est quand même pas un motif (littéralement) pour arrêter la correspondance... Si ?
Ou peut-être que sa bienveillance exacerbée quant à son rythme de sommeil sera là-aussi une raison pour en finir. Il ne veut pas passer pour un daron trop inquiet, Kieran, il ne veut pas non plus que le plaisir de ces échanges se transforment en leçon de morale. Ce n’est pas ce qu’il fait et il espère qu’elle saura comprendre ; il a l’impression du moins qu’elle le comprend quand il constate qu’elle a tenu à le rassurer sur ce sujet. Il n’est pas sûr que le café soit réellement la meilleure des options, mais il ne se montrera pas plus inquiet qu’il ne l’est déjà, au risque d’être franchement lourd. Il reprend les traits de son appartement, aux côtés desquels il reproduit, grossièrement, ceux de ce café. Au milieu, il ajoute un visage féminin, telle qu’il la perçoit à travers ses autoportraits (c’est-à-dire probablement faussement puisqu’il n’a jamais eu l’opportunité de découvrir ses véritables traits), et une bulle qui correspond à ses pensées et dans laquelle il dessine un amas de grains de café. Des oreilles de sa représentation de l’inconnue, de la fumée qui s’échappe, une manière de l’interroger quant à savoir si elle n’en a jamais marre du café ? La question peut sembler stupide, lui elle l’amuse alors qu’il se demande sincèrement comment elle fait pour ne pas devenir véritablement accro – peut-être l’est-elle déjà – ou tout simplement dégoûtée. Et s’il met en avant le métier de la jeune femme, il est bientôt question du sien, alors qu’elle passe en revue quelques hypothèses. Il remarque que son portrait, bien que pas totalement fidèle, a au moins le mérite de ressembler à celui qu’il a esquissé à quelques reprises – et bien plus plaisant, à vrai dire. Pour toute réponse quant à ses premières hypothèses, il reprend l’idée du pompier, tout en s'esquissant en train de fuir face à un feu, puis, concernant le policier, en train de se boucher les oreilles à l’entente d’un coup de feu. Une façon comme une autre de lui faire comprendre qu’il n’a rien d’héroïque et n’est certainement pas assez courageux pour ces corps de métier. Qu’il soit fleuriste s’approche de la réalité, mais c’est finalement sa dernière option qui est la bonne. Reprenant ses esquisses comme modèle, il ajoute des petites têtes de dos face à lui, puis gribouille un schéma explicatif sur le tableau pour faire comprendre qu’il est professeur. Néanmoins, à côté, il se représente désormais seul à une table, un crayon dans une main, et le visage qui regarde en l’air à la recherche d’inspiration, tandis que derrière lui ne se trouve plus un tableau, mais quelques contrats qu’il se doit de remplir. Curieux de savoir si son activité de serveuse est la seule – notamment pour réussir à percer le mystère de son coup de crayon si réussi – Kieran la représente avec un tablier autour de la taille, dessin aux côtés duquel il ajoute une flèche correctrice pour préciser que ce métier-là est identifié. À côté, il fait à son tour des hypothèses, l’imaginant tantôt graphiste en la dessinant en tailleur avec une tablette entre les mains, puis peintre, alors que cette fois-ci elle est de dos, en train de réaliser une large toile. À côté des deux hypothèses, un point d’interrogation, pour l’inviter à éclairer sa lanterne.
La représentation de Waterproof s’est peut-être voulue si représentative qu’on ne peut qu’avoir envie de s’agenouiller pour lui flatter le poil et il sourit au dessin de la jeune femme. Quant à savoir s’il est le responsable du dégât des eaux, il se reproduit en accentuant un haussement d’épaules. Pour le reste, il prend une nouvelle serviette pour traduire des circonstances de l’adoption de Waterproof. Et pour cela, il fait quelques cases comme s’il s’apprêtait à dessiner une planche de bande-dessinée. Dans la première, le chien et lui qui s’observent. Dans la seconde, Kieran qui regarde près de la porte et, dans la troisième reporte son attention sur le chien en étant visiblement interloqué. En dessous, ils ont quitté l’appartement alors que Kieran tient l’animal en laisse et pose des affiches sur des arbres ; dans le plan suivant il reçoit un coup de téléphone et à la fin de la ligne, il est devant une porte ouverte, face à un homme à qui il tend la laisse. Il poursuit son récit, se dessinant en train de repasser devant la maison. Dans la case suivante, il aperçoit Waterproof attaché à un poteau, n’ayant que très peu de place pour se dégourdir les pattes alors qu’il pleut des trombes. La même case est répétée plusieurs fois, alors que le temps change ; du vent, du soleil, des éclairs. Finalement, l’on aperçoit Kieran dans un buisson qui observe la maison de nuit, puis en train de s’introduire dans l’enclos. La douzième et dernière case de cette bd improvisée le montre, de retour dans son appartement, en train de réchauffer l’animal. Il s’est déjà éternisé sur les circonstances de ce sauvetage, mais s’assure néanmoins de dessiner un index sur une bouche pour lui demander de ne pas le dénoncer ; oui, il a conscience d’avoir volé l’animal, et non, il n’en est pas fier. Mais les circonstances se justifient, selon lui. Waterproof est de nouveau au centre de ses esquisses quand il le dessine caché derrière ses jambes, acceptant néanmoins les caresses de son nouveau maître, un jouet éviscéré entre les dents. Craintif, mais affectueux, et découvrant timidement le plaisir de jouer. Face à un maître totalement gaga qui n’a plus que son chien en tête ; comme il se désigne coupable par la suite, face à une silhouette qui lui demande de se la fermer. Et à lui, désormais, de lui demander quel sujet elle a constamment au bout des lèvres.
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Elle ne juge rien ni personne Flora - elle aussi a déjà pris des décisions stupides au cours de sa vie. Alors si son correspondant est de ceux dont un patronyme est gravé dans la peau, elle ne fera pas la moindre remarque à ce sujet - même si l'idée ne lui viendrait pas personnellement, trop risquée à son goût et pas assez élégante. Cependant, l'habitué confirme quelques serviettes plus tard ne pas être fait de ce bois-là, et la brune manque de passer à côté de la serviette en question tandis qu'elle s'affaire à les trier. Le tissu révèle, à l'inverse d'une typographie grossière, un motif finement tracé représentant une palette de couleurs, et sûrement que son sourire s'étire un peu davantage - ça, c'est joli. C'est joli et cela lui correspond davantage, même si elle a conscience de ne pouvoir prétendre le connaître - pas réellement, pas de la façon dont on peut se vanter de connaître quelqu'un. Elle parcourt la suite des serviettes tranquillement, griffonnant un pouce en l'air à côté de la palette pour la marquer de son passage, puis se plonge dans la suite de leur récit. et quelques croquis plus tard elle se reconnait, la version d'elle dressée au travers de leurs auto portraits plus ou moins fidèle à la réalité, et se penche sur les détails et interrogations mis en avant par le tatoué. Elle s'amuse d'un sourire à la façon dont son agacement pour le café est soupçonné, les grains de café en bien trop grande quantité et ses oreilles desquelles de la fumée s'échappe. et en réalité, Flora est assez indifférente sur le sujet. Elle n'est pas une grande amatrice de café, n'est pas non plus passionnée par l'idée de les préparer, même si elle se plaît à réaliser quelques motifs de ça et là sur des lattés. Ce job, elle s'y plaît parce-que l'ambiance avec ses collègues est bonne, mais ce n'est pas sa passion ni ce à quoi elle se destine pour le restant de ses jours : mais pour ce que cela vaut, l'odeur du café fraîchement moulu n'est pas déplaisante, et le service pas trop ingrat. Elle n'est pas trop difficile Flora, tant qu'on la traite bien et qu'elle a le droit à quelques sourires, et que cela lui permet de contribuer à son loyer et aux soins de son père. C'est donc ce qu'elle essaie de retranscrire par la suite - qu'elle ne se plaint pas, pas la partie concernant son père dans un institut spécialisé. Elle hausse les épaules, représente quelques motifs sur des cafés à la crème, tâche de représenter le café dans une ambiance calme et apaisante avec quelques clients attablés, et dessine un sourire sur ses traits. Elle n'est pas exagérément rayonnante sur le portait, mais sincère et calme. La parenthèse concernant son travail fermée, elle se penche sur celui de son correspondant et sourit face aux réponses à ses hypothèses : elle avait fait ces suggestions simplement pour lui faire cerner la question, et il n'avait pas manqué de se tourner en dérision en se représentant dans les différents univers qui n'étaient pas le sien. Toutefois, sa curiosité est satisfaite quelques secondes plus tard, et elle apprend alors qu'il est professeur. et, cela lui va très bien. Elle l'imagine sans grand mal avoir les mots justes et une patience à toute épreuve, le genre avec lequel les élèves se sentent en confiance et appréciés à leur juste valeur - et ces qualités ne sont pas offertes à tous les enseignants.
Il rebondit ensuite, à nouveau, sur elle et la brune comprend qu'il lui soupçonne une autre profession. et si elle se plairait à essayer de la lui faire deviner, il lui attribue déjà quelques métiers en rapport avec l'art, lui confiant une tablette puis une immense toile. Elle sourit de sa représentation et de ses idées, puis accepte d'éclairer sa lanterne en représentant quelques silhouettes aléatoires - en accentuant leur classe, de sorte à ce que son correspondant comprenne qu'ils sont différents de ceux qu'on croise touts les jours. Elle les accentue, puis représente quelques costumes finement taillés - d'une manière grossière toujours. ça, quelques petites étoiles autour des tenues pour augmenter leur valeur, puis se présente finalement bien plus petite et discrète avec son carnet de dessins et son crayon. Flora, elle travaille à Weatherton mais n'est pas une des leurs pour autant, et l'explique en se montrant (encore une fois) entrain de servir des cafés et trimballer des classeurs de documents d'un étage à un autre. Un dessin plus tard, elle est assise en tailleur dans un atelier et dessine une large bulle au-dessus de sa tête, dans laquelle elle donne vie à quelques robes afin de lui faire saisir l'idée - elle rêve de devenir styliste, mais se contente de rêver et s'inspirer de la réussite autour d'elle pour le moment. Peut-être un jour.
L'histoire qui suit est plus joyeuse que celle de ses rêves d'enfant qui ne verront peut-être jamais le jour - ou en quelque sorte. Au fil des cases, Flora apprend comment se sont liés Waterproof et son maître - et c'est peu dire qu'elle ne s'attendait pas à une histoire de ce type. Elle ne comprend pas tout à fait si Waterproof a été trouvé errant, ou si le professeur a dû s'en séparer pour une raison qui lui échappe. Quoiqu'il en soit, des affiches ont été disposées en ville et l'animal a vraisemblablement (re)trouvé son foyer. Le duo se sépare, la brune suit avec attention la chronologie des événements en fronçant lentement les sourcils, et son sourire se froisse à la vue de l'animal attaché sous la pluie. Sous l'orage, le soleil, au milieu des feuilles mortes en plein automne. Les saisons passent, puis finalement un buisson et la silhouette plus ou moins masqué de celui qui en a visiblement assez vu : il s'infiltre dans le jardin, récupère l'animal et est de retour dans la case suivante dans l'appartement du début de l'histoire. Elle sourit face à ce happy ending et s'amuse de la demande quant à garder le secret : Flora se représente pour toute réponse avec un bandeau sur les yeux, un casque de musique sur les oreilles dont s'échappent quelques notes, entrain de marcher d'un air innocent. Qu'il soit tranquille, elle n'ira pas dénoncer au poste de police qu'un homme dont elle ignore jusqu'au prénom a volé un chien qu'elle ignore s'il était le sien. Waterproof est épanoui, le rend sans l'ombre d'un doute à son sauveur, et cela lui suffit. La représentation de l'animal la fait sourire, et elle lui demanderait presque de le rencontrer si elle en avait le cran. Quant à elle, elle n'a pas vraiment de sujet en permanence dans l'esprit - si ce n'est quelques rêves de grandeur, d'envies de découvrir le monde et de s'épanouir professionnellement. et elle représente cela en quelques bulles, heureuse près d'un mannequin de couture à peaufiner des tissus grâce à des épingles, sirotant un cocktail près d'un transat au bord de l'océan, puis entrain de cajoler une boule de poils dans son appartement. Les choses simples lui suffisent.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Avant sa rencontre avec Yara, Kieran n’aurait jamais imaginé être porteur d’un tatouage. L’idée lui a bien traversé l’esprit à quelques occasions, mais jamais assez longtemps pour qu’il envisage sérieusement l’idée. Il ne s’était pas non plus arrêté sur le motif qui ornerait sa peau, la seule certitude est qu’il n’aurait jamais inscrit le prénom de quelqu’un cher à son cœur. Du moins, il croit. Dans les faits, Kieran aurait pu le faire sous une impulsion suffisamment convaincante, ou dans un élan démonstratif pour compenser ceux, physiques, dont il est incapable. Mais quitte à s’encrer la peau, il a préféré se diriger vers quelque chose de plus sûr ; et une fois dans le salon de tatouage, il n’a eu aucune difficulté à savoir vers quel thème s’orienter. L’art, et plus particulièrement une palette en line art qu’il a lui-même gribouillé avant de la soumettre au tatoueur. Certains diront qu’il lui a mâché le travail et qu’il n’a pas su profiter du talent du professionnel, mais il aurait trouvé cela paradoxal que son premier tatouage ne soit pas un projet complètement personnel. Il lui faut quelques minutes pour apercevoir le pouce en l’air qui acte son passage, garantie qu’elle a toutes les informations en sa possession. Parfois, il s’est demandé si à force de les cacher au milieu d’une pile, il n’y en avait pas une ou deux qui n’étaient jamais découvertes – ou alors, pas par la bonne personne. Ce n’est pas tant que son récit est important, mais il apprécie la qualité de leur échange silencieux et ignorer certaines serviettes reviendrait à s’orienter vers la fin d’une discussion qu’il ne veut pas abandonner. C’est la plus originale de toutes, mais c’est aussi celle qui lui fait le plus de bien. Kieran apprécie la manière dont ils abordent leurs quotidiens, des plaisanteries à des sujets superficiels, en passant par quelques dessins qui en révèlent plus qu’on ne pourrait le croire sur leurs histoires, leurs personnalités ou leurs intérêts. Kieran se trouve dans la première catégorie quand il l’interroge quant à son possible dégoût du café à force d’être ici. Un instant, en découvrant son œuvre, il est tenté de la mettre au défi de lui personnaliser un café sur la base d’un dessin qu’il lui aurait demandé – mais ce serait aussi un risque de percer ce mystère qu’il apprécie malgré sa curiosité. Il comprend au travers de ces traits qu’elle se plaît ici, et que les avantages dominent sur d’éventuels dommages. Pour autant, ça ne répond pas à sa question concernant son talent. Non pas que le fait d’être barista l’empêche d’en avoir, mais celui-ci se doit d’être exploité en-dehors des seules serviettes qu’ils s’échangent. Il est curieux de découvrir si l’une de ses hypothèses était la bonne et il constate que ce n’est pas le cas. Il ne restera pas dans l’inconnu plus longtemps alors qu’il la découvre dans la mode, mais pas au poste qu’elle mérite – il l’a décidé. Il ne la connait pas, mais il sait qu’elle peut aspirer à bien plus et qu’elle peut se permettre d’avoir des rêves de grandeur. Pour le lui faire comprendre, il dessine en premier lieu une main où le pouce et le majeur se croisent pour lui souhaiter bonne chance, à sa façon, dans son parcours vers la réussite. S’il ignore pour quelle marque elle travaille exactement, il s’appuie sur une inspiration, Miranda Presley telle qu’elle est incarnée par Meryl Streep (bon, il sait aussi que ce n’est pas tout à fait le même domaine), pour donner du sens à ses traits, où la distingue en train de redresser ses lunettes pour mieux observer le croquis qu’elle a dans les mains, sur lequel il a essayé de reproduire l’une des robes flottant dans la bulle dessinée par la jeune femme. Le coup de cœur semble immédiat, alors qu’à côté, cette même Miranda ordonne la mise en production de cette robe, et que le coup de foudre est avéré par la multitude de petits cœurs qu’il dessine à côté de son visage. Il se permet même de rajouter une petite bulle de parole, dans laquelle il inscrit « talent », parce qu’à défaut de se l’entendre dire par ceux pour qui elle travaille, lui n’en pense pas moins.
Le coup de stylo de Kieran se veut plus assuré quand il s’agit de retranscrire sa rencontre avec Waterpoof, même si la pile de serviettes à ses côtés s’est accumulée de par ses essais infructueux de représenter au mieux la situation, puis de détailler celle-ci pour qu’elle ait tous les éléments en sa possession. Waterproof est arrivé dans sa vie par hasard, mais un heureux hasard qu’il apprécie à sa juste valeur, bien que son adoption ne se soit pas faite dans les règles de l’art et qu’il sait qu’il risque une sentence si l’on vient à le souligner. Raison pour laquelle il demande le secret de la part de la jeune femme, et sa réponse l’amuse alors qu’elle se représente les yeux bandés, un casque sur les oreilles et qu’elle lui confirme ainsi qu’il peut compter sur elle. Il s’excuse, à sa manière, du développement concernant le corgi, mais il ne peut pas s’en empêcher ; Waterproof est devenu son sujet de conversation principal, celui sur lequel il aime revenir. Alors il se permet d’inverser les rôles et de lui demander à son tour celui qui a sa préférence, et la réponse n’est pas forcément celle qui l’attendait, même si cela lui confirme ce qu’il a cru apprendre sur elle entre les lignes. Il y a encore beaucoup de choses qu’il voudrait lui demander, beaucoup de choses qu’il voudrait également lui « dire », mais pour l’heure Kieran relève la tête alors qu’on l’informe que les lieux vont fermer sous peu et qu’il constate être la dernière silhouette attablée. Un peu gêné, il demande une minute, le temps de griffonner un pouce en l’air pour signifier sa lecture, se faisant la note mentale de ne pas manquer de revenir demain matin à la première heure ; et tant pis s’il aura quelques minutes de retard au travail, il ne peut pas arrêter la conversation là.