| (Amelyn #73) ► Brave new world |
| | (#)Sam 1 Oct 2022 - 23:33 | |
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BRAVE NEW WORLD J’émets l’hypothèse d’acheter dans le coin afin de régler les problèmes avec ma famille, ceux dont elle n’est pas coupable, mais qui me permettrait, à moi, de ne pas priver Micah de ses grands-parents. C’est une façon de cloisonner, de ne faire peser sur personne la responsabilité de cette débâcle puisque j’ai décidé que je n’étais pas né pour éduquer les cons. J’aime ma mère, mais dès qu’il s’agit de mon épouse, elle ne brille pas par son intelligence. J’abdique parce que j’ai trop de combats à mener de front pour m’en rajouter un supplémentaire. En outre, ma proposition n’est pas coulée de force jugée. Je soumets, je n’impose pas. J’essaie de trouver des solutions pour que chacun jouississe des bienfaits que la campagne aurait à offrir. Dès lors, pourquoi ai-je l’impression qu’une massue vient de s’assommer ma complice ? Pourquoi j’ai cette sensation qu’elle se crispe entre mes bras ? Aller chercher le biberon de notre bébé dans la voiture, était-ce un prétexte destiné à éviter une conversation qui nous opposera ? Ai-je bien fait de lui répliquer avec sincérité que : «Ben, pas de façon définitive, ce serait trop compliqué avec le casino.» Je ne m’imagine pas courir des kilomètres chaque journée passant pour que tourne la boîte. Ce serait épuisant et réduirait drastiquement le temps passé en famille et, données non-négligeables, en tête-à-tête. Autant nous adorons Micah, autant nous bénissons ces moments à deux au cours desquels nous sommes protégés par la bulle de nos sentiments ou de notre passion inextingible. Soucieux, je l’interrogerais bien dans le but de définir si elle est heurtée par ce qu’elle apparenterait à une inepsie. Au lieu de ça, j’accueille son baiser et conclut par un autre avant de m’attabler auprès de mes parents et embrasser la cheville, que je dénude, de ma petite merveille.
Avais-je pressenti que ma mère s’imaginerait parfaite dans le rôle de la nounou ? Effectivement. Je l’avais confié à ma conjointe sur le ton de la plaisanterie quelques jours auparavant. Suis-je emballée par cette idée ? Pas le moins du monde. Là encore, j’avais averti ma dulcinée. Le cas échéant, je ne suis pas choqué par le fond des propos qu’elle tient. Je ne la soutiens pas en peu de mots avec l’espoir de ne pas la vexer et de nous dérober à l’une de ses chamailleries qui s’achèvent sur des mises au point balayées en quelques minutes à l’aide de deux ou trois phrases savamment construites avec de la douceur pour sujet, de la compréhension dans le rôle du verbe et, en complément d’objet direct, des réconciliations dignes de ce nom. Je mentirais si, d’aventures, je prétendais que ces anicroches me déplaisent entièrement. Elles ont l’avantage de cultiver l’équilibre de notre relation. D’aucunes n’évoluent sainement avec de l’indifférence sous le bras. Néanmoins, j’ai à redire sur la forme qu’utilise mon épouse. N’est-il pas possible de se faire entendre sans blesser ? N’est-elle pas maître dans l’art de la diplomatie ? La vérité, c’est qu’elle se transforme lorsque Micah est au coeur d’un désaccord avec Maggie Taylor. Bien sûr, son territorialisme ne me surprend pas. Il ne me dérange pas davantage. Si elle se sent menacée dans son rôle, il est normal qu’elle ouvre un parapluie tel un heaume de bois. Or, le sien est en acier trempé et, à mon sens, bien inutile. Mon père étant présent, il n’aurait pas hésité à calmer sa femme et ses désirs équivalent aux délires d’une vieille femme. Il l’aurait gentiment raméné sur la voie du possible puisque parcourir tant de kilomètres pour garder sa petite-fille trois soirs semaines serait fatigant et, pour le moins, irréalisable. A choisir, j’aurais préféré qu’elle en prenne la mesure, histoire de préserver l’ambiance qui, jusqu’alors, était plutôt agréable. Non ! Il a fallu qu’elle répande sa déception que ma famille ne reste pas pour le week-end. Sa mine s’est défaite tellement vite que l’un des convives lui a emboîté le pas tandis qu’elle s’est levée en direction de la cuisine.
Je suis furieux sans trop savoir contre qui. Sans doute ne se répartirait-elle pas à parts égales. Au contraire, en démarrant le moteur de la voiture, j’aurais persiflé mon omission, non pas avec cette froideur à glacer le soleil d’Australie, mais avec plus de véhémence que je ne l’aurais souhaité. Irrité par le silence que ma complice oppose, j’aurai ajouté un “tu entends ce que je dis ?” plus désagréable encore. A défaut, j’attends. Je patiente. Je m’efforce de ne pas provoquer un tollé provoqué par Maggie. Je déteste lui accorder ce pouvoir sur ma relation. Elle ne le mérite pas puisqu’elle n’y croit pas. Elle la dénie à qui veut bien l’entendre. Aussi, ai-je essayé de toutes mes forces de contenir ma contrariété compte tenu des oppositions de Raelyn. Ahuri, je la détaille, priant bêtement d’apercevoir un sourire sur ses lèvres. Quel idiot. Elle est froissée et je ne comprends pas. « Et je gère. Je sais gérer ma mère.» ai-je répliqué au terme de longues secondes de réflexion. Rae s’accorde-t-elle le droit de recadrer Ma belle-mère en conséquence à cette remarque concernant son éducation à ses fils ? A ce qu’elle a créé en eux un manque flagrant de confiance en eux ? Je m’en sens insulté de nouveau et je me renfrogne. Je me renferme sur moi-même : je ne suis plus disposé à discuter dans ces conditions. «C’est ça. Je te réprimande. Je ne savais pas qu’on était plus supposés se dire ce qu’on a sur le coeur.» Je brûle de surenchérir par un “soit” : je le réprime pour une affirmation qui n’a rien de constructif. «La prochaine fois, je me rappellerai que tu es en porcelaine et que tu es trop bien pour entendre ce que j’ai à dire.» C’était davantage de l’ordre du conseil et, peut-être, la conséquence de ce que ses réactions ont sur moi face aux miens. Si elle aspire à ce que mes proches ne la comparent plus à une sorcière qui m’aura charmé, peut-être serait-il de bon ton qu’elle ne me castre plus au vu et au su de tous. Qu’est-ce qu’un regard dans ma direction pour que j’appuie son propos ? Que peut-il bien sous-entendre, pour qui est convaincue de sa mauvaise influence, que mon discours aura été répété maintes et maintes fois jusqu’à ce qu’il soit connu, par coeur, et qu’il lui convienne à elle plus qu’à moi ? A ce stade, vaut mieux nous en tenir au silence : elle ne m’a plus arraché un seul mot hormis des banalités d’usage à propos de notre bébé.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 2 Oct 2022 - 17:51 | |
| brave new world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Si n’envisage pas de déménager dans les environs de Kilcoy comme solution définitive, il l'imagine au moins un temps et mes yeux s’écarquillent. Je tombe de haut parce qu’il parle de la chose au futur, comme si c’était déjà acté, comme si de son côté la décision était déjà prise. Il ne veut pas d’un compromis comme une maison quelque part sur le littoral ou une résidence secondaire plus loin de la ville, mais ailleurs que dans sa bourgade natale. S’il veut venir vivre à Kilcoy, c’est parce que ses parents y résident et je me demande à quel moment leur attitude - surtout celle de Maggie - leur a octroyé le droit d’influencer d’aussi importantes décisions. Je sais que mon opinion vis à vis du concept de famille en général est extrême, mais la sienne ne l’est-elle pas tout autant ? Où est-il écrit qu’un enfant doit être élevé non loin de ses grands-parents, pour que ces derniers puissent participer à leur enfant et leur éducation ? N’y a-t-il pas plus de couples qui vivent à des centaines de kilomètres de leurs aînés que l’inverse ? Quand sommes-nous passés de leur avis ne compte pas, rien d'autre que nous ne compte à emménageons près d’eux pour qu’il puisse passer autant de temps qu’il le souhaitent avec Micah ? Bien sûr, j’extrapole. Je me sens prise au piège et j’exagère. Accepter de jouer le jeu de Margaret, de participer à cette fête qu’elle envisage comme un simulacre de mariage et venir me donner en spectacle devant des dizaines de gens qui pour Amos sont les siens mais que je ne connais pas, c’était un effort pour lui mais mon maximum et j’ai la sensation qu’il ne l’envisage que comme le premier pas d’une vie pour laquelle je ne suis pas faite. La vérité, c’est qu’acheter un pied à terre à Kilcoy ou ses environs me dérange autant parce que Sarah y vit et qu’elle est le symbole de cette vie de famille qu’Amos a eue avant moi que parce que la ferme s’y trouve. Si je méprise Margaret, j’apprécie Bill, mais je ne les envisage pas comme une composante constante de notre vie à trois, de notre équilibre. Je ne suis pas taillée pour ça.
Alors, je surréagis lorsque la matriarche du clan Taylor tente de négocier pour se substituer à la nourrice professionnelle que nous envisageons de choisir. Plutôt que d’en appeler à sa raison - elle vit loin - je lui rappelle qu’elle n’a pas son mot à dire lorsqu'il s’agit de nos choix concernant Micah. Si c’est somme toute vrai, et si elle a réellement besoin qu’on le lui rappelle, peut-être aurais-je pu laisser Amos s’exprimer. C’est parce que je me sentais mal que je suis intervenue avec froideur et détachement. C’est aussi parce que j’en ai marre qu’on passe de la pommade à sa mère et de ne lui tenir rigueur de rien pour le bien-être d’Amos. Bien sûr, lui et ses intérêts l’emportent largement face à ma querelle idiote avec Maggie Taylor et j’ai habituellement le cuir bien plus épais que ça. Dans la voiture, il me partage son ressenti, mais à cause de la froideur avec laquelle il a agi depuis mon altercation avec sa mère, j’ai le sentiment qu’il me recadre alors qu’à mon sens, c’est elle qui en aurait besoin. « Et je gère. Je sais gérer ma mère. » - « Et du coup, moi je n’ai plus rien le droit de dire ? Je dois sourire, faire comme si tout ce qui sort de sa bouche ne me donne pas l’impression que je suis indigne de toi et de Micah, et te laisser gérer ? » Si pas indigne, nos décisions lui semblent au moins idiots et non judicieuses, et elle ne se retient jamais de le dire ou le faire comprendre. « Je suis fatiguée qu’elle balaye nos choix et nos envies parce que ça lui semble ridicule ou innaproprié. » Surtout quand, au fond, je sais que c’est ma présence aux côtés de mon complice qu’elle juge innapropriée. Micah est à nous, pas à elle.
« C’est ça. Je te réprimande. Je ne savais pas qu’on était plus supposés se dire ce qu’on a sur le cœur. » Je crois que, ce que je vis mal, c’est l’impression qu’il prend sa défense alors qu’elle a des choses à se faire pardonner et des excuses qu’elle n’a jamais présentées. J’aurais pu entendre qu’il a trouvé mon ton froid sans tout le reste. « La prochaine fois, je me rappellerai que tu es en porcelaine et que tu es trop bien pour entendre ce que j’ai à dire. » - « Tu n’auras qu’à le lui glisser la prochaine fois qu’elle me cherchera un nouveau défaut. » C’est puéril, mais c’est du même niveau que sa remarque. J’aurais pu ajouter qu’il peut tout me dire, mais qu’il y a une façon pour le faire mais cela aurait été le résultat de mon sarcasme que je brandis à chaque fois que je ressens le besoin de me défendre et, pour lui, j’essaye de m’en détacher. Alors, plutôt que de trouver une pique acerbe qui envenimera à coup sur la discussion, je choisis de me taire. Je le fais pour notre bien à tous les deux et pour éviter que cette dispute idiote ne prenne plus d’ampleur qu’elle ne le mérite alors que nous avons surtout besoin de lever les malentendus liés à ce qu’il m’a dit juste avant, son souhait de vivre à Kilcoy et que je mets sur le compte d’une éducation archaïque.
En arrivant au loft, je descends de la voiture sans un mot. Pourtant, au moment de me diriger vers la porte arrière pour attraper Micah, je m’arrête. J’observe Amos par-dessus la voiture, et je l’interroge. « Elle s’est endormie. » Rien de surprenant à ça, la voiture la berce depuis ses premières semaines. Avec nos allées et venues entre l’appartement et le casino, elle s’y est rapidement habituée. « Tu veux la coucher ou tu veux que je m’en occupe ? » Même si je suis en colère - un oeil extérieur rectifierait en disant que l’un comme l’autre, nous boudons - je n’ai pas l’intention ou l’envie de lui donner la même impression que celle que lui donnait Sarah, d’être exclu de la relation entre moi et sa fille ou de l’utiliser comme levier pour le blesser. Je ne suis pas mesquine, et je les aime tous les deux de tout mon coeur.
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| | | | (#)Dim 2 Oct 2022 - 21:10 | |
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BRAVE NEW WORLD Je n’aurais pas misé un kopeck sur cette soirée de mariage dont Rae et moi n’étions pas à l’initiative. La maîtresse de cérémonie n’étant pas une grande fan de mon épouse, je m’attendais à quelques surprises désagréables, comme de l’indifférence de sa part ou des piques acérées lancées à bout portant. Or, ce n’est pas à cause de Margaret que l’ambiance s’est glacée. Elle a commencé à refroidir lorsqu’il a été question d’acquérir une résidence secondaire sur le terrain qui m’a vu grandir. J’ai senti ma jolie blonde sur la défensive, mal à l’aise avec l’idée, attestant à l’aide d’une allusion que je peux me foutre l’idée derrière l’oreille. Une maison au bord de l’océan, elle est prête à l’envisager. Kilcoy, c’est hors de question, par la faute de Sarah et j’en suis désolé. Je pensais que nous étions au clair sur ce qu’elle ne représente rien de positif à mes yeux. Je la méprise, si j’y pense, mais elle ne me secoue plus… à moins que… A moins que le temps ne m’apprenne que certaines de mes convictions sont liées à ce qu’elle a craché sur mon compte, à ce qu’elle m’a conditionné, avec le soutien indéfectible de ma mère, à me définir comme un gars dans l’obligation de faire ses preuves en permanence. L’aurais-je réalisé que je n’aurais pas autant été froissé par l’échange entre ma mère et mon épouse. Je n’aurais pas estimé la réaction de Raelyn beaucoup trop brusque étant donné que la proposition émanant de la Taylor, celle de garder la petite à la place d’une nounou, n’était pas teintée de malveillance. Bien sûr, elle a discuté notre décision et, je l’admets, c’est agaçant. C’est aussi irritant que le territorialisme de ma dulcinée et le comportement excessif de la grand-mère de la petite. Tout part à vau l’eau et je suis déçu, désappointé jusqu’à être me montrer à la limite de la véhémence. Je ne suis pas méchant, juste plus irascible qu’à l’habitude. Dès lors, je vis mal l’interprétation invraisemblable de ma complice une fois dans la voiture. Que s’imagine-t-elle ? Que je la gronde ? Comme si c’était mon genre. Parfois, je me demande quelle image elle a de moi pour s’offusquer quand je lui demande un peu plus de douceur à l’égard de ma famille et du respect supplémentaire vis-à-vis de moi. Je le lui explique en quelques mots : je suis en mesure de ramener ma mère à la raison. Sauf que ma dulcinée refuse de l’entendre. Elle l’a exprimé quelques jours plus tôt et elle le confirme aujourd’hui. Je suis défaillant puisque ma confiance en moi est relative et je crois - j’en suis presque sûr - qu’elle n’est pas passé outre de cette faiblesse que je ne lui cachais pourtant plus. Aurais-je eu tort ? Aurais-je dû continuer à me fier à ma vanité ? Les yeux rivés sur la route, je m’enferme dans un silence préférable à toute remarque qui risquerait d’être puérile. Je me tais également en l’honneur de son effort. Ma compagne ne m’a pas servi sur un plateau ses sarcasmes. Elle m’a épargné son ironie. En conséquence, je la préserve de ma mauvaise foi. Je ne m’engonce pas davantage dans la cape de mon indifférence tandis qu’elle hésite à récupérer Micah dans la voiture. Je sais pourquoi. Elle redoute d’être comparable à Sarah qui avait pour habitude de me garder à l’écart de Sofia si, d’aventures, nous nous disputions. Evidemment, je suis touché par cette délicatesse et, au lieu de grommeler une réponse dans mes dents, je bugge. J’ouvre la bouche, je la referme, rien ne sort de la barrière que sont mes lèvres. Mes yeux bleus, ils sont figés dans les iris de jade de mon amante et, contre toute attente, je lui adresse un sourire de gratitude. Certes, je suis toujours contrarié, mais je n’ai pas envie d’être de injuste. Maggie n’aura pas cette influence sur ma relation. Sans doute est-ce que j’aurais dû rétorqué à Raelyn : on s’en fout qu’elle ne nous approuve pas. On s’en cogne : c’est notre bébé, notre histoire, nos sentiments, notre besoin d’être ensemble, notre plaisir de vivre à deux. «Je vais la sortir.» Le couffin est de plus en plus lourd. «Mais, on peut la monter dans son lit ensemble, pourquoi on ne le ferait pas ? » Je feins d’être renfrogné. En réalité, j’aspire à la serrer dans mes bras, ici, au milieu de ce parking, juste avant de sortir la nacelle de la banquette arrière. A défaut, je m’exécute et, devant la porte du loft, je cherche les doigts de Raelyn du bout des miens. Je les caresse timidement, désireux de les entrelacer, mais j’abandonne dès que j'entre les clés dans la serrure. Ô, ce n’est pas faute d’avoir renoncé. J’ai estimé que Micah serait mieux dans son lit, qu’il n’était pas question de retarder l’heure de son confort au profit du mien. «Je suis ko.» ai-je lancé, hésitant à servir deux verres de vin rouge. J’ai tourné autour de la cave à vin pour désavouer le projet rapidement. «Je vais me doucher…» ai-jeté comme une invitation, conscient que régler nos problème complètement nus n’est pas sain. Mais, sommes-nous vraiment face à un souci qui nécessite que nous ne réchauffions pas l’atmosphère ? Pour l’inciter à me suivre, j’ai déposé ma veste sur la chemise, j’ai déboutonné ma chemise et je l’ai jetée au sol. Un dernier regard plus tard, j’ai grimpé les escaliers, le couffin de la petite pendant à mon bras et j’ai attendu, bien résolu à ne plus redescendre. La gamine, nous l’avons mise au lit. Mes intentions étaient limpides et, la salle de bain investie, j’attends quelques minutes. J’attends jusqu’à perdre patience et j’ai ouvert la porte en grand pour héler ma partenaire. «Tu ne vas pas venir ? » Mon ton est plus hébété que mécontent. Il est plus proche de l’effarement.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 3 Oct 2022 - 17:17 | |
| brave new world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Amos et moi sommes deux caractères forts et, par conséquent, les moments où nous nous prenons la tête pour des broutilles sont légion. Je mentirais si je prétendais que, à leur façon, ces prises de tête ne me rassurent pas. Bien sûr, je déteste ces moments où il s’agit de vraies tempêtes et où j’ai peur pour nous et notre avenir. C’est de plus en plus rare, ce n’est plus arrivé depuis longtemps. Mais ces orages passagers, ils sont désagréables mais prouvent au moins que nous ne serons jamais indifférents l’un à l’autre. Ils existent parce que notre passion ne faiblira jamais. Ils nous secouent à peine, et prouve que la flamme entre nous ne s’éteindra jamais. Dieu que je préfère ça à un quotidien où la routine règne en maître. Elle ne nous menace pas et ne nous menacera jamais. Même après un mariage et un enfant, nous sommes capables de ne pas piper mot pendant un trajet d’une heure parce que nous nous sommes mal compris.
Pour autant, ce serait mentir que de prétendre que je ne suis pas soulagée par le sourire surprenant qu’il m’adresse au sortir de la voiture. J’ai agi naturellement, mes actes n’étaient pas dictés par l’envie de lui prouver quelque chose. Si je ne l’ai pas isolé, récupérant Micah avec moi comme si elle m’appartenait, ce n’est pas parce que je veux lui prouver que je suis différente de Sarah : c’est parce que je suis différente d’elle. Notre relation est forte, passionnée, fusionnelle, et teintée de respect. Malgré tout, sa reconnaissance - je sais que c’est ce qui le fait sourire, il compare et réalise que rien ne sera pareil avec moi - me soulage et, à mon tour, j’étire un sourire en coin. Il est léger, presque invisible, mais il est là. Il témoigne de ce que je pense réellement : nous sommes deux idiots. « Je vais la sortir. » Je hoche la tête doucement et je recule pour lui laisser le loisir de détacher notre bébé qui dort à poings fermés. « Mais, on peut la monter dans son lit ensemble, pourquoi on ne le ferait pas ? » Je hoche la tête doucement. « Je te suis. » Nous n’avons pas besoin d’être deux pour la déposer dans son lit, mais n’est-ce pas une preuve d’à quel point nous sommes fusionnels. Sur le trajet, il effleure mes doigts, et je dois me contenir pour ne pas faire chuter mon masque d’amante en colère. Mon regard coule sur nos doigts qui se cherchent - les miens n’ont pas besoin de se faire prier pour entrer dans la danse - et j’esquisse à nouveau un sourire en coin. Lorsqu’ils divorcent faute à la praticité - Amos doit ouvrir la porte d’entrée - je retiens un grognement de mécontentement.
Notre fille est un petit génie qui ne se réveille pas lorsque son père la porte jusqu’à son lit. Elle nous permet ainsi de nous retrouver plus vite et je bénis mon bébé. Je ferme la porte de sa chambre le plus silencieusement possible, consciente que nous ne connaissons qu’une seule façon de faire retomber la pression quand la dispute qui en est à la source est aussi idiote. « Je suis ko. Je vais me doucher… » Je jette un coup d'œil à Amos, et me contente de hocher la tête en guise de réponse. Je sais déjà que je vais le rejoindre. Je prétendrai rester en arrière quelques minutes, assez pour faire semblant que je suis vexée de ne pas avoir été conviée officiellement, avant de le rejoindre, nue comme un ver. Sauf qu’il ne m’en laisse pas le temps. J’ai fait glisser ma robe le long de mes jambes pour qu’elle tombe à terre et je me suis débarrassée de mes sous-vêtements quand j’ai entendu l’eau commencer à couler. Je n’ai pas le temps d’esquisser le moindre mouvement en direction de la salle de bain, puisque déjà la porte s’ouvre sur un Amos nu comme un ver et visiblement vexé. « Tu ne vas pas venir ? » Amusée, je désigne d’un geste presque théâtral mon corps nu. « J’ai l’air de quelqu’un qui ne va pas venir ? » Je fais quelques pas en sa direction et je m’arrête à son niveau pour caresser sa joue, puis je me hisse sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser passionné. J’enroule mes bras autour de son cou, je me pends à sa nuque et je recule en direction de la douche pour l’attirer sous le jet dont sort à présent une eau à température parfaite. Je n’abandonne ses lèvres que pour chuchoter à son oreille que « Je ne serais jamais docile. » avec une flamme dévorante au fond des yeux. Pourtant, je le laisse me plaquer contre le carrelage froid de la douche. Pourtant, je le laisse glisser ses mains derrière mes cuisses pour me hisser à la hauteur parfaite, et je les enroule autour de sa taille. Pour appuyer mes propos, c’est sa lèvre que je mordille du bout des dents. « Je ne serai jamais la belle-fille parfaite. » Celle dont rêvent toutes les belles-mère. Oh, il le sait bien. Je soupçonne que c’est l’une des raisons pour lesquelles je l’obsède autant qu’il m’obsède. Je l’embrasse, avant d’attraper ses cheveux et de tirer délicatement dessus pour qu’il penche la tête en arrière et du bout des dents, je griffe son cou ainsi offert, du bout des lèvres je le couvre de baisers.
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| | | | (#)Lun 3 Oct 2022 - 21:23 | |
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BRAVE NEW WORLD Je ne peux pas continuer à bouder alors qu’elle ne prive pas, par sentence, de mon rôle de père. A peine a-t-elle proposé que je couche Micah seul, que j’ai été incapable de réprimer ma reconnaissance. Elle s’est manifestée par un sourire discret, mais néanmoins franc. Je l’ai même invitée à m’accompagner au cours de cette tâche appréciable qui s’achève toujours par le même rituel : nous nous postons en sentinelle dans l’embrasure de la porte, nous observons notre enfant dormir, nous nous assurons que sa respiration taquine nos tympans, nous allumons le babyphone et nous fermons la porte le torse bombé par la fierté d’avoir mis au monde une telle merveille. Malgré nos bougonneries, ce soir n’a pas fait l’exception. S’il en est une à relever, c’est notre absence d’entêtement. Rae n’a pas arraché ses doigts aux miens tandis que je les cherchais subrepticement sans couler un regard en direction de ma bien-aimée. Elle ne s'est pas moquée lorsque j’ai fait tomber ma chemise sur le sol du hall en déclaration que j’étais prêt pour une douche. En ouvrant les robinets, j’étais d’ailleurs persuadé qu’elle me rejoindrait sans pinailler ou se faire attendre. Alors, j’ai attendu avant d’entrer dans la cabine de douche. Complètement nu, les bras croisés sur mon torse et appuyé contre l’évier, j’ai été jusqu’à jeter un coup d’oeil sur l’horloge, décomptant les secondes qui s’écoulent. Une minute. Une seconde. Une de plus et je râle. «Putain, mais qu’est-ce qu’elle fout ?» ai-je persiflé, sourcils froncés et contrariés. N’y tenant plus, j’ai ouvert la porte franc battant pour exprimer ma frustration. Elle est grande, haute, autant qu’un gratte-ciel au cœur de Manhattan. Elle rapetisse dès lors qu’elle affiche sa silhouette, vêtue de vide, sous mes pupilles envieuses. «Pas vraiment.» ai-je constaté, ravi et goguenard, la main tendue vers ma complice. Je la saisis à la hâte et, si elle me pousse dans la pièce d’eau, je ne proteste pas. La caresse de sa paume sur ma joue est une promesse évocatrice de douceur, mais en ai-je besoin, là, de suite ? Ne suis-je pas plutôt soumis à la nécessité de me réapproprier tous les droits sur son corps à présent qu’elle m’a arraché les valseuses devant ma mère ? J’exagère. Peut-être. Je n’en sais rien et je m’en fiche. Je ne pense qu’à ses formes que je redessine. Je songe à mon empressement à la posséder maintenant que j’appuie son dos contre le carrelage ruisselant d’eau refroidie. « Je ne le serai jamais non plus.» Jamais au point de me réjouir qu’elle se substitue à mon autorité au sein de la famille Taylor, qu’elle s’interpose par territorialisme entre ma mère et moi et au détriment de ma masculinité. Elle se répand dans toute la salle de bain alors que, mes mains sous ses cuisses, je soulève ma complice du sol. Je lui chuchote d’emblée à l’oreille, avant de la faire mienne, que je ne l’attends pas d’elle. « Je ne l’attends pas de toi.» Et, si c’est ce qu’elle a saisi de ma remarque dans la voiture, je le déplore. «Je veux que tu sois toi.» ai-je ajouté au terme d’un coup de rein qui scelle des réconciliations pour lesquelles je suis plus patenté. Je le suis bien davantage que pour la conversation. « Sans m’empêcher d’être moi. Tu peux faire ça ? » Je le souffle à son oreille. Elle rétorque par un feulement qui me transcende, qui me ferait presque oublier les raisons de notre anicroche. Rae en récolte un : «Tais-toi, maintenant.» qui est plus suave qu’autoritaire. Son but n’est pas de la réduire au silence, mais bien de profiter de son corps épousant le mien, de la pluie fine et chaude qui s’échappe du pommeau.
∞∞∞∞∞ Nous avons marché à la rencontre de la douceur après notre ébat passionné et sulfureux. Je me souviens qu’elle nous a enrobés une fois allongés sur le matelas de la chambre, toujours nus, nos corps collés-serrés et nos mains nous caressant mutuellement, plus sagement. Je me rappelle également avoir soupiré sa sérénité pour ensuite envisager de régler ce qui nous aura opposé, non dans sa globalité, mais au minimum en partie. «C’est quoi le problème avec l’achat d’une maison à la campagne ? C’est Kilcoy ?» Est-ce par la faute de Sarah et du mal qu’elle a causé autour d’elle ? «Où, il y a autre chose ?» Je mettrais ma main au feu qu’elle brûlerait : elle n’a pas exprimé le fond de sa pensée. « Une maison, le catamaran, c’est la même chose. C’est juste histoire d’avoir un pied à terre dans un environnement où Micah pourra se dépenser, recevoir des copines, profiter du grand air…» Hors de question qu’elle fréquente une école d’une bourgade perdue au milieu de nulle part. C’est à Brisbane qu’elle sera scolarisée, c’est là que nous travaillons, c’est là que nous avons, sa mère et moi, appris à nous aimer.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 3 Oct 2022 - 23:13 | |
| brave new world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Amos est tantôt un homme compréhensif et qui essaye de voir au delà des préceptes archaïques que ses parents lui ont inculqués, tantôt un véritable mâle alpha dans toute sa splendeur et, si je détestais ça, je n’en serais pas tombée amoureuse, il n’y aurait pas de Micah et il n’y aurait pas eu de mariage. Me révolter parce qu’il exige presque que je le rejoigne sous la douche ou parce qu’il y a plus de passion que de douceur et de tendresse dans ses gestes lorsqu’il me soulève de terre et m’embrasse, ce serait cracher dans la soupe que je bois au quotidien et je ne suis pas une hypocrite. Nous sommes tous les deux des forts caractères et, parfois, plutôt que d’ergoter autour de choses ne relèvent pas de l’importance qu’on leur donne, il nous est bénéfique de nous taire et de laisser le devant de la scène à toute la passion qui anime notre couple. Je n’ai pas besoin qu’il soit docile. J’oublie, quand il me donne l’impression de se plier en quatre pour sa mère, qu’il n’attend pas de moi de que je courbe l’échine. Sauf que maintenant qu’il y a Micah, il est compliqué d'appréhender où s’arrête l’individu et où commence le nous. Toutes les décisions la concernant sont prises à deux et, quand elles sont remises en cause, ne suis-je pas en droit de grogner, même s’il s’agit de sa mère, sans pour autant empiéter sur son territoire ?
« Je ne l’attends pas de toi. » - « Bien. » Le sourire qui étire mes lèvres enlève à cette simple conclusion tout ce qu’elle pourrait avoir de solennel. « Je veux que tu sois toi. » Il me fait sienne et, solidement accrochée à son cou, je laisse ma tête partir en arrière. « Sans m’empêcher d’être moi. Tu peux faire ça ? » Il ne récolte en guise de réponse qu’un feulement au terme duquel je dépose mes lèvres juste sous son oreille. Si toutefois il estime nécessaire d’en reparler, il le fera quand nos corps ne feront plus qu’un. Sur l’heure, ni l’un ni l’autre ne sommes à la recherche d’une longue discussion. « Tais-toi, maintenant. » Ma réponse a des allures de grognement. Bien sûr, tout ça n’est qu’un jeu. Dans tout autre contexte, personne n’est capable de me réduire au silence. Personne n’en a le droit. Mais dans ses bras, j’aime m’abandonner entièrement à lui.
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Allongée contre lui et alors que nous invitons à nouveau la douceur dans la danse, je retrouve un peu de sérénité. Il n’y a plus que nous et notre bulle m’apaise : je respire mieux qu’entourés des proches d’Amos, dans cet univers auquel je n’appartiens pas vraiment. Il n’y a que lui qui compte, lui Micah, d’une autre manière. Je ne veux pas appartenir à une grande famille, je n’aspire pas à m'attabler avec une douzaine d’autres personnes pour les fêtes et je considère que personne d’autre que nous n’est en droit de juger des choix que nous faisons pour notre fille. Est-ce ça, le cœur de notre problème de tout à l’heure ? Amos désire-t-il toujours plus que tout voir sa mère changer d’avis, s’adoucir, enterrer la hache de guerre pour que je devienne un membre de la famille Taylor à part entière ? Comment lui faire entendre mon point de vue sans qu’il ait le sentiment que je rejette tout ce qu’il est ? Ce n’est pas le cas. J’aime tout ce qui fait de lui l’homme qui me tient dans ses bras aujourd’hui. « C’est quoi le problème avec l’achat d’une maison à la campagne ? C’est Kilcoy ? Ou, il y a autre chose ? » Si je pousse un soupir, ce n’est pas parce que je suis excédée qu’il aborde cet épineux sujet. Tout comme lui, je suis consciente que nous avons besoin d’en parler. Je regrette juste de ne pas pouvoir rester là, contre lui et sans parler, quelques minutes de plus. « Une maison, le catamaran, c’est la même chose. C’est juste histoire d’avoir un pied à terre dans un environnement où Micah pourra se dépenser, recevoir des copines, profiter du grand air… » - « Je ne suis pas contre l’idée d’avoir un pied à terre plus grand, avec tout le terrain dont tu rêves. » Puisqu’il l’envisage comme une résidence secondaire : je n’ai pas quitté une campagne pour en retrouver une autre. Ce rêve, nous pouvons nous l’offrir, et plus encore. « C’est Kilcoy. Et c’est en partie à cause de Sarah, c’est vrai. Je me moque qu’ils soient en grande partie mauvais, tu as des tas de souvenirs avec elle là-bas. Et je veux pas me demander si c’est à eux que tu penses à chaque fois que tu auras l’air plongé dans tes pensées. » Je ne lui ai pas menti, elle est la première raison qui me fait frissonner à l’idée de posséder la moindre propriété autour de la bourgade de naissance d’Amos. « Mais pas uniquement. » Je laisse mes doigts courir sur son torse et caresser ses épaules. « Je ne suis pas complètement moi quand je suis là-bas, avec ta mère, tu en as conscience ? Le status quo, je fais ça pour toi, pas parce que j’en ai besoin. Moi, toi, moi et Micah… On me suffit. » Doucement, je caresse sa joue avant de la prendre en coupe dans ma main pour planter mon regard dans le sien. « Et je le fais parce que j’estime que pour qu’on s’y retrouve tous les deux, on doit faire des compromis. Je ne me force pas, je le fais pour notre équilibre. » Je ne veux pas que ce soit ce qu’il retienne de mon discours et je le sais soupe au lait. « Mais avoir une maison là-bas, y passer nos week-end pour qu’elle grandisse avec ses grands parents, c’est ton mode de vie. » Pas un compromis. Pas une façon de nous retrouver à mi-chemin. « Et c’est très loin de ce à quoi j’aspire. » J’espère du fond du cœur qu’Amos m’entendra, et que mon discours ne le braquera pas ou, pire, ne le poussera pas à se questionner sur qui je suis en tant que femme, que mère et qu’épouse. « Et pour être honnête, j’ai le sentiment si tu souhaites ça, c’est parce que tu penses que c’est comme ça qu’il faut faire les choses. Pas parce que tu en as besoin ou envie. » Parce qu’on l’a éduqué ainsi. « Et moi, je sais pas où est ma place, dans tout ça. » Parce que je suis différente. Parce que je me moque de toute notion de famille en dehors de mon époux et de ma petite fille. Parce que je n’ai pas ma place dans ce tableau avec grand-parents, cousins, oncles et tantes et que je n’aspire pas le moins du monde à la trouver. Et parce que je ne veux pas que quiconque puisse penser ou dire que cela fait de moi une moins bonne mère pour Micah pour autant.
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BRAVE NEW WORLD De la piste de danse, à la conversation avec ma mère et à celle à laquelle nous avons coupé court dans la voiture, j’ai dû mal à me situer. Où se situe-t-il, le problème ? Est-ce anormal d’avoir envie d’offrir à notre petite fille de l’air moins vicié que celui de la ville ? Est-ce un comportement inconvenant que de l’éloigner, de temps à autre, le temps d’un week-end ou deux sur le mois, de la pollution et de lui permettre de se dégourdir les jambes à la campagne ou en pleine mer ? Au bord de l’océan, ça m’irait tout aussi bien. L’argent n’étant pas un souci, rien ne nous empêche de multiplier les résidences secondaires. Alors, quoique je sois en colère que s’achève cette soirée qui, jusqu’ici, était étonnamment calme, je suis surtout déçu. Je suis désolée d’avoir eu l’impression d’être castré, désappointé par ce qui m’a semblé les prémices d’un désaccord dès lors que mes intentions étaient bienveillantes, embarrassé par ce que notre retour au bercail ne se soldera pas comme je l’avais envisagé. À bien compter, je pourrais dénombrer d’autres frustrations. Ceci étant, je les balaie. Je ne les exprime pas non plus dans la voiture. Je concède au silence le droit de nous séparer. Je ne réduis l’espace qu’une fois arrivé au garage et, la petite au lit - manoeuvre affectueuse réalisée en couple quand un seul de nous deux aurait suffi - j’ai estimé utile pour mes nerfs fragiles de sceller des réconciliations par le sexe avant de déterrer la hache de guerre. Les discussions belliqueuses, je les envoie paître et, dans la salle de bain, j’attends. Je m’impatiente de trouver Raelyn dans la pièce puisque je l’y ai invitée sans équivoque. Elle traîne, m’agace et je m’en vais la chercher. Nous tombons nez à nez dans le couloir. Elle est nue, mon sourire s’étire et, mon cerveau rationnel sur pause, la passion dame le pion à toutes formes de bienséance ou de délicatesse. Des avertissements sont chuchotés avec plus de douceur que les gestes eux-mêmes. Ils résonnent dans la cabine de la douche italienne, ricochent contre le mur avec brusquerie : il n’y a pas de doute envisageable sur ce que nous sommes deux fortes têtes. Et, malgré tout, terrassé par le plaisir et, plus tard, alangui sur le matelas, nos corps serrés l’un contre l’eau, nos mains caressant nos peaux nues. Nous aurions pu demeurer dans cette position, cloîtré dans un mutisme qui ne nous a jamais dérangés. Sauf que tiraillés par des questions tenaces, je l’interroge sur ce moment où le bât a blessé lors de l’ouverture de bal. Je pivote lentement ma tête dans sa direction d’ailleurs et, tout à elle, je l’écoute religieusement. Pied à terre avec un grand terrain : c’est ok. Je présage cet entretien facile. Même ses explications à propos de Kilcoy et de Sarah sont acceptables, abstraction faite de nos débuts de relations où j’ai partagé ma place quotidiennement avec le fantôme de son ex. Inutile de ressasser le passé. « Je n’aurais pas besoin d’être à Kilcoy pour penser à Sarah si j’en avais envie.» ai-je lancé, non pour la vexer, mais pour lui rappeler que le fil de mes pensées ne lui est accessible que si je l’ai décidé : elle n’a pas le contrôle sur ce dernier. «Ce qui est bien, c’est que l’Australie est grande. Il n’y a pas qu’à Kilcoy qu’on trouve ce genre d’endroit.» Je hausse les épaules moins par dépit que par abnégation. «Ceci dit, je ne vois pas où est le problème à ce que Micah soit plus proche de ses parents quelques jours sur le mois. Je ne comprends pas parce que ça ne veut pas dire que vous ne me suffisez pas, vous non plus. Elle a juste un papy, une mamy et ça compte.» D’autant qu’ils ne sont pas des monstres. Ils n’ont rien d’égoïste et, qui plus est, Micah tiendra auprès d’eux un statut particulier. Elle sera choyée, si pas pourrie gâtée. Je n’imagine pas Bill permettre à ma mère de cracher du venin sur le dos de sa maman. Sur ce point, je ne suis pas convaincu. Pis encore, au plus les mots affluent, au plus l’idée d’être un produit frelaté converge vers sa dernière remarque : ma mère a provoqué chez tous ses enfants une sentiment d’infériorité. Le chien se mord la queue à présent. J’ai entendu sa justification. J’ai concédé au malentendu que ma vexation aura été le fruit de ma susceptibilité. Cependant, c’est trop facile cette fois. Jamais je n’ai attendu d’elle qu’elle se comporte différemment lorsqu’elle est en présence des miens. Je n’aspire qu’à du respect, comme il est de coutume partout ailleurs. En outre, je n’aime rien de ce qu’elle sous-entendu et tenir mon visage entre ses mains n’y change pas grand-chose. Mes pupilles noircissent. Mon coeur s’emballe à cause du choc lié à la redondance des propos qui suivent. Je ne la repousse pas, Raelyn. Je ne suis pas convaincu que j’ai envie ou même besoin de déshabiller mon coeur et de livrer le fond de ma pensée. A quoi bon ? Être entendu n’est pas aisé. Il arrive toujours un moment, dans toutes les relations humaines, où les valeurs de l’un percutent celles de l’autre. Parfois, au moment où elles s’entrechoquent, ça fait mal. C’est comme une explosion dans la poitrine. C’est une douleur ineffable qui nous vide d’énergie et d’espoir. Avec le temps, on en ressort blasé et les notions de justice ou de son contraire n’ont plus guère d’importance. Ce n’est pas un péché d’égoïsme, c’est le résultat de notre instinct de préservation, en l'occurrence le mien. «Très bien.» ai-je conclu, me raidissant entre ses bras. Je la flatte pas d’un baiser. J’accueille le sien avec peu d’entrain. Je ne frémis plus non plus sous ses caresses. Je capitule contre mon gré. «Prends ta place, celle que tu veux.» Je n’ajoute pas que je me sens méjugé lorsqu’elle remet en question mes désirs, non pas en fonction de ma personnalité, mais du formatage de mon éducation. Je ne surenchéris pas non plus en déclarant que son attitude est déplacée pour ce qu’elle me défait de toute forme d’engagement vis-à-vis d’elle, de ma fille ou de mon couple. Elle me mésestime malgré elle puisque je la sais sincère lorsqu’elle change mes louanges. Son inconscient, je présume, n’en est convaincu qu’à moitié ou, plus triste encore, nos “contextes” sont à de tels opposés que nous flirtons doucement avec nos limites. Je l’ignore… mais, c’est affligeant.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 10 Oct 2022 - 19:49 | |
| brave new world Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Je ne suis pas naïve mais, pourtant, j’ai cru qu’après nous être ébattus sous la douche puis dans la chambre, nous arriverions à apaiser les tensions de l’après-midi à l’issue d’une discussion à coeur ouvert. Je ne l’imaginais pas arriver si rapidement mais j’ai tenté de l’appréhender avec sérénité. A mon sens, c’est autant une question de malentendus que d’un vrai besoin pour nous de trouver un terrain d’entente, un compromis qui nous aiderait tous les deux à nous sentir compris lorsqu’il est question de l’enfance de Micah et de la présence de ses grands-parents. Je n’ai jamais souhaiter les chasser de la vie de notre bébé tout comme je n’ai jamais manoeuvré pour éloigner Amos loin de ses parents. A chaque fois que j’ai reçu du respect, je me suis appliquée à en témoigner en retour. Sauf que je n’ai jamais appris à ”tendre l’autre joue” et j’estime que je n’ai pas à dispenser ce que je ne reçois pas, en l'occurrence, de la considération pour ma belle-mère et ses sentiments. S’est-elle sentie tenue à l’écart tout à l’heure ? Probablement. Je mettrais ma main à brûler en affirmant le contraire qu’elle prendrait feu. Mais suis-je tenu de m’en émouvoir quand elle n’a eu de cesse de me rejeter et de me faire comprendre que j’étais aux antipodes de ce dont son fils avait à son sens besoin, de tenter de m’enfoncer dans le crâne que je n’étais qu’une passade ? Elle ne ronge son frein que parce qu’elle n’a pas le choix et, en cours de route, il me semble qu’elle a oublié de me présenter des excuses. Je n’en veux pas et pour cause : elles ne seraient pas sincères et, puisque je n’aime que l'authenticité, elles n’auraient donc aucune valeur à mes yeux. Pourtant, cet après-midi, j’étais là. J’ai accepté l’offre dès que j’ai senti que mon complice en avait besoin. Mais n’ai-je pas le droit de faire entendre ma voix quand j’estime que j’ai besoin d’être comprise ? Amos ne me mésestime pas et, pour moi, il a appris la force du compromis. Nous l’avons tous les deux entrés dans notre mode de fonctionnement alors que nous avons à la base la tête plus dure que de la pierre. Mais lorsqu’il est question des notions de famille et, maintenant d’éducation, j’ai la sensation qu’il n’est pas prêt à faire la moitié du chemin pour faire cohabiter ma vision et la sienne, sans que je n’arrive trop à comprendre pourquoi ce sujet fait exception.
« Je n’aurais pas besoin d’être à Kilcoy pour penser à Sarah si j’en avais envie. » Je l’observe d’un air circonspect et je lève un sourcil, reculant mon visage de quelques centimètres. L’approche est particulière, un peu brusque, mais je choisis de ne pas m’en formaliser. Le temps de ma jalousie envers Sarah est résolu ou, en tout cas, de mon insécurité par rapport à elle. Il ne l’aime plus Amos, il ne l’a jamais aimé comme il m’aime moi. « Ce qui est bien, c’est que l’Australie est grande. Il n’y a pas qu’à Kilcoy qu’on trouve ce genre d’endroit. » - « C’est ce que j’essayais de te dire tu sais. Quand j’ai parlé de la plage, ou de l’idée de chercher ailleurs. » Par là, je voulais dire ”quelque chose qui n’appartienne qu’à nous.” Je voulais nous engager sur les terres d’une solution qui nous conviendrait à tous les deux. « Ceci dit, je ne vois pas où est le problème à ce que Micah soit plus proche de ses grands-parents quelques jours sur le mois. Je ne comprends pas parce que ça ne veut pas dire que vous ne me suffisez pas, vous non plus. Elle a juste un papy, une mamy et ça compte. » - « Est-ce que j’ai déjà dit que ça ne voulait rien dire ? » Quand pourtant, si j’avais écouté mes envies et ma façon de faire, c’est dans ce sens là que j’aurais tranché ? J’ai changé pour lui. Réalise-t-il que tout ce qui lui semble naturel ne l’est pas pour moi, au point de parfois me pousser à ne pas réussir à être à l’aise et “qui je suis” ? Je pousse un soupir et je me frotte les yeux. Après l’amour, j’aurais voulu m’étendre à ses côtés. A la place de ça, j’ai le sentiment que nous tentons de discuter en parlant deux langues étrangères. “Je veux que tu sois toi, sans m’empêcher d’être moi”, c’est ce qu’il m’a dit sous la douche. Qu’est ce que cela voulait dire ? Exprimer mon opinion à sa mère, est-ce l’empêcher de parler en son nom ? Je ne suis pas porteuse de notre parole commune. Nous avons tous deux droits de nous exprimer sans que cela ne porte préjudice à l’autre et à ses idées propres, c’est en tout cas ma façon de voir les choses et, en envoyant sa mère sur les roses, je parlais en mon nom, et en mon nom seulement.
Il n’est plus avec moi et je le sens. Il ne me repousse pas, et ses muscles se contractent sous ma peau. Lorsque mes doigts glissent sur son visage, il reste de marbre et mon cœur se serre dans ma poitrine, autant que mon estomac se tord. « Très bien. » Pourquoi est-ce que tu jettes l’éponge ? S’il demeurait une dernière trace de sourire sur mes lèvres, il s’évapore instantanément puisqu’il capitule Amos, alors que ce n’est pas ce que je lui demandais. J’ouvrais la porte à une discussion, à ce qu’il me dise comment lui se sent après que j’ai fait l’inverse. « Prends ta place, celle que tu veux. » Mon visage se décompose et je sens ma peine remonter jusque dans ma gorge. Elle m’étouffe et je ne cherche même pas à m’emmitoufler dans ma fierté. « Comment ça très bien ? » Désemparée, je l’observe, les yeux brillants. « Tout ce que je disais, c’est que j’avais besoin d’un compromis. Qu’on arrive à trouver le milieu du chemin. » Pour nous y rencontrer tous les deux. « J’ai jamais dit que je voulais que tu fasses tout le trajet. » A chaque fois qu’il se referme et baisse les bras - c’est la façon dont j’interprète, peut-être à tort, ses redditions - j’ai le sentiment qu’il cède sans conviction. Pourtant, ce n’est pas ce que je demande, ni ce que j’attends de lui. « Pourquoi tu ne me parles pas ? » Pourquoi tu te refermes ?
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| | | | (#)Jeu 13 Oct 2022 - 20:30 | |
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BRAVE NEW WORLD Peut-être aurais-je dû me repaître de notre langueur au lieu d’inviter dans notre lit les questions qui fâchent. Pour cause, les réponses fournies par ma dulcinée ne me conviennent pas. Mon coeur se soulève par intermittences. Il est agité de soubresauts et je pâlis devant l’image renvoyée par les iris de ma complice. Mon reflet ne dégage pas de cette aura qui font des époux des surhommes dans leur imagination. Il est fade, inodore et incolore. Je me figure portant une chemise à carreaux, des jeans poussiéreux et, coincé entre mes dents, une épi de blé. Je me reçois tel un campagnard, ennuyeux par définition. En somme, tous ceux qu’elle aura fui, de son frère, en passant par ses premiers flirts et, pour finir, par sa mère. Et je devrais m’aimer en ces termes ? Je serais forcé d’accepter l’idée que je suis “parfait pour elle” au même titre qu’elle a été créée pour mes mains ? Je me renfrogne derechef afin de ne pas gâcher le souvenir de notre passion sous la cabine de la douche. Bien sûr, je ne me rencogne pas de mon côté du lit. Je garde ma dulcinée dans mes bras et, s’il n’y a plus d’ombre satisfaisante survolant mes traits - je suis plus proche du livide que de l’indolence post-charnelle - je feins que tout va bien. J’entreprends, non pas de l’en convaincre, mais de m’en persuader, histoire de me dérober à cette conversation. Qu’est-ce qui m’a pris, bon sang ? Pourquoi ai-je reparlé de cette maison à proximité de Kilcoy, là où l’air est bon, où les enfants peuvent courir en direction de l’horizon à perte de vue - il n’est brisé par aucun bâtiment trop haut - et apprendre à apprécier les plaisirs simples ou les cadeaux de la nature ? «La mer, l’océan, la plage.» Les pieds dans le sable, les excursions dans les fonds marins, respirer à pleins poumons les relents iodés qu’apportent l’eau salée. «C’est venu plus tard.» Je me suis découvert ce penchant que j’étais à peine un jeune adulte. J’ai adoré pour ce que le tout représentait en évasion quand je perdais foi en l’humanité. J’envisage tout autant de les faire découvrir à Micah, mais plus tard. N’y a-t-il donc rien qu’elle ait envie de partager avec la petite ? Des petites choses qui datent de son enfance ? Perplexe, je garde pour moi mes réflexions et mon amertume. Je ne surenchéris pas. Je suis désormais hermétique aux sons de la voix de ma dulcinée : je suis trop égarée dans mes pensées, trop étourdi par mon désappointement. Ma complice m’a désarçonné et j’ai dû mal à remonter en selle et je ponctue d’un “ce n’est pas grave, c’est bon” qui a vocation à couper le robinet. Sauf qu’a priori, elle en a décidé autrement. Le sang, dans mes veines, commencent doucement à se réchauffer. Pas d’anicroche supplémentaire, cependant. Je prétexterai une envie de fumer une cigarette ou un besoin de sucre pour me retirer dans la cuisine ou sur le balcon plutôt que de débattre maintenant. «Je te parle, Raelyn. Je ne fais que ça. » N’ai-je pas fait assez de progrès ? Pourquoi lui en faut-il toujours plus ? Pourquoi n’est-elle jamais contentée de ce que je donne ? «Mais, il est tard et je suis fatigué. Longue journée. Longue route.» ai-je appuyé en lui ravissant un baiser. Je l’agrémente d’un sourire que je souhaite aussi convaincant que possible à défaut d’être pleinement sincère. Et, de suite après, j’ai éteins ma lampe de chevet, ai serré ma partenaire dans mes bras et lui ai soufflé à l’oreille un «Bonne nuit.» qui en dit long sur une vérité : il ne sortira plus de ma bouche que des salamalecs.
Sujet clôturé
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| | | | | | | | (Amelyn #73) ► Brave new world |
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